• And the winner is !
    Maxence Lambert, juriste d’Anticor, a remis la 1ère casserole de la soirée à Aurore Bergé, actuelle Ministre déléguée auprès du Premier ministre, chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations, pour sa proximité embarrassante avec la déléguée générale du lobby des crèches privées, avec qui elle aurait échangé des éléments de langage pour étouffer un scandale naissant.

    https://www.youtube.com/watch?v=RCArhZYKucE


    #anticor
    #laurence _bergé
    #je_mens_plus_vite_que_mon_ombre

  • ne 3e casserole a été remise par Rosalie Gaschet, référente d’Anticor 972, à Rachida Dati, ministre de la Culture. Le PNF a requis son renvoi devant le tribunal correctionnel pour « corruption passive » et « trafic d’influence passif », dans le cadre de l’affaire Carlos Ghosn.

    Le PNF soupçonne la ministre d’avoir perçu près de 900 000 euros entre 2010 et 2012 pour des prestations de conseil, à l’époque où elle était avocate mais aussi députée européenne, sans contrepartie d’un travail réel. Les versements auraient été effectués par Renault-Nissan.
    https://www.youtube.com/watch?v=amqRXLxVw5A

    #corruption
    #anticor
    #casserole

  • Au procès des financements libyens, Djouhri et Takieddine sur la sellette | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/210125/au-proces-des-financements-libyens-djouhri-et-takieddine-sur-la-sellette

    Alignés devant lui sur leurs chaises, Nicolas Sarkozy, Brice Hortefeux et Claude Guéant se tiennent pensivement le visage ou les mains, tétanisés. Le déluge de gentillesse que déverse Alexandre Djouhri sur eux n’est pas simple à assumer. Les 59 visites de ce dernier à l’Élysée, non plus.

    [...]

    « Les services de renseignement se sont intéressés à vous..., relance la présidente Nathalie Gavarino.

    -- C’est normal ! Quand ils voient que vous êtes dans tel ou tel pays, ils vous approchent tout le temps. Ils vous demandent la température du pays... Moi, je suis un globe-trotter, j’ai été grand-père quatre fois. Je vais pas dire halte au bonheur. À l’attaque ! (Rires dans la salle.)

    -- M. Bousquet de Florian [l’ancien patron du renseignement intérieur – ndlr] a dit qu’il fallait se méfier des intermédiaires.

    -- Je réfute ce mot d’intermédiaire. J’ai toujours monté mes propres affaires. Je n’ai jamais été intermédiaire. Bousquet de Florian, je ne le connais pas. Il fait partie d’un lobby qui s’est opposé à moi. Il fait partie de ce lobby qui a voulu me mettre en état de mort civile. Je suis français ! Quand j’étais en prison à Londres, j’étais attaché par une chaîne de trois mètres, à poil. On m’a baladé à poil pendant six mois, avec six flics !

    -- M. Djouhri...

    -- Ils vous écartent le cul... Ils vous font lever la couille droite, et la couille gauche...

    -- M. Djouhri, il y a des éléments sur tout cela dans le dossier... »

    Le visage de Nicolas Sarkozy et de ses co-prévenus s’est figé un peu plus.

    [...]

    « C’est un faux repenti [Takieddine – ndlr], ce gars n’a aucune crédibilité, il faut être clair, lâche-t-il.

    -- Il dit que c’est vous qui avez commandité son agression sur l’île Moustique [victime d’un accident en 2004, Ziad Takieddine a soupçonné une agression – ndlr]...

    -- C’est Mick Jagger, lui ! Quel contentieux je peux avoir avec lui ? Je vous donne ma parole d’honneur que ce que je vous dis c’est la vérité. »

    [...]

    « Quand je suis rentré [à Paris – ndlr] j’ai regardé de façon plus précise sa situation judiciaire, déclare Claude Guéant. Il n’y avait qu’une seule voie, c’était de se présenter aux juges. Je me suis informé et c’est tout. Il n’y a pas eu la moindre intervention ou démarche auprès des autorités judiciaires. Il était hors de question que M. Senoussi soit traité en dehors du droit.

    -- Pourquoi vous vous renseignez ?, réagit Me Laure Heinich, avocate des parties civiles.

    -- Mon souhait, c’était d’en savoir un peu plus.

    -- Pour réduire à néant la décision de la cour d’appel de Paris ?

    -- Mon souci, c’était de m’informer, c’est tout.

    -- Vous vous considériez comme l’avocat de M. Senoussi ?

    -- Je souhaitais savoir comment les choses se présentaient.

    -- Vous demandez à qui ?

    -- Dans mon entourage... »

    #Croustillants_échanges ! #pop_corn

    • Un ministre chez le terroriste : l’invraisemblable Brice Hortefeux au procès Sarkozy-Kadhafi | #Mediapart

      https://www.mediapart.fr/journal/france/230125/un-ministre-chez-le-terroriste-l-invraisemblable-brice-hortefeux-au-proces

      Un ministre chez le terroriste : l’invraisemblable Brice Hortefeux au procès #Sarkozy-Kadhafi
      Brice Hortefeux a souffert à la barre du tribunal de Paris pour tenter d’offrir une explication rationnelle à sa rencontre secrète, en décembre 2005, avec le numéro deux du régime Kadhafi, #Abdallah_Senoussi, un terroriste condamné. Et un #corrupteur présumé, d’après l’accusation.

      Fabrice Arfi

      23 janvier 2025 à 07h52

      BriceBrice Hortefeux a raconté, mercredi 22 janvier, au tribunal de Paris qui le juge dans l’affaire des financements libyens, une sacrée histoire. Ce proche parmi les proches de Nicolas Sarkozy – son « grand ami », comme un « frère », avait dit de lui l’ancien président de la République lors d’une précédente audience – a dû s’expliquer pendant plus de trois heures, droit comme un I, la #mèche_blonde clairsemée et le #teint passant de la #cire à la #tomate, sur un obscur voyage qu’il a effectué en Libye, le 21 décembre 2005, en tant que ministre délégué aux collectivités territoriales françaises.

      Les dessous de ce voyage, Brice Hortefeux le sait, sont des plus embarrassants. Il a rencontré secrètement, ce jour-là, dans le dos de l’ambassade de France à Tripoli, mais en compagnie de l’agent de corruption présumé Ziad Takieddine, le numéro deux du régime libyen, Abdallah Senoussi, un homme pourtant condamné à la perpétuité et recherché par la France pour avoir organisé un attentat terroriste contre l’avion de ligne #DC-10 de la compagnie #UTA (170 morts).

      S’essayant tant bien que mal aux effets oratoires de Nicolas Sarkozy, qui le regarde quasiment sans discontinuer pendant toute sa déposition avec affection ou commisération – et peut-être un peu des deux –, Brice Hortefeux a fait preuve d’un aplomb déconcertant. L’audience a toutefois paru tourner au calvaire pour lui à mesure que les questions de la présidente, Nathalie Gavarino, des procureurs du PNF puis des avocat·es des parties civiles, se sont infiltrées dans les plis de son histoire ; il faut bien le dire, à dormir debout.

      Rien dans son récit n’a paru partir du bon pied. « Je n’étais pas demandeur de ce voyage [en Libye] », a d’abord dit Brice Hortefeux. Premier souci : des télégrammes diplomatiques exhumés durant l’enquête indiquent qu’il s’agissait pourtant d’une volonté française.

      Il a ajouté qu’il n’y avait, pour lui, « pas d’urgence » à se rendre là-bas, dans la foulée d’une visite de Nicolas Sarkozy, ministre de l’intérieur, début octobre 2005. Deuxième souci : d’autres télégrammes diplomatiques suggèrent le contraire.

      Le sparadrap Takieddine 
      Brice Hortefeux est ensuite formel : Ziad Takieddine n’a joué « aucun rôle » dans l’organisation du déplacement. Troisième souci : le #PNF a fait converger plusieurs éléments matériels du dossier (des notes issues des archives numériques de Takieddine, des rendez-vous avec Hortefeux, des lettres échangées officiellement entre le cabinet Sarkozy et le régime libyen, etc.) qui « confirment le rôle de go-between de Takieddine » entre la France de Sarkozy et la Libye de Kadhafi.

      Takieddine, dont tous les prévenus veulent aujourd’hui se décoller à tout prix, est même au courant, avant l’ambassade de France, de certains changements d’emploi du temps du ministre délégué. « Ce n’est pas moi qui l’informais », peste Hortefeux, qui, confronté aux éléments, ne peut néanmoins les démentir tout à fait. Alors il les minimise, comme il avait tenté de minimiser précédemment sa grande proximité avec l’#intermédiaire.

      « Je n’étais qu’une touche en plus sur la palette d’une Libye souhaitant se rebâtir un mur de respectabilité », assure Hortefeux, qui trouve que l’on donne quand même beaucoup d’importance à son voyage.

      Pour certains, ce voyage n’avait surtout « pas grand sens ». Ce sont les mots utilisés par l’ambassadeur de France en Libye à l’époque, Jean-Luc Sibiude, qui a témoigné au procès il y a quelques jours. Un ancien attaché de sécurité intérieure à Tripoli, le commissaire de police Jean-Guy Pérès, a partagé des sentiments analogues devant le tribunal.

      Conscient des doutes émis sur la nature réelle de son voyage, Brice Hortefeux a pris un ton docte à la barre, paraissant réciter une leçon apprise par cœur sur les ersatz de collectivités locales en Libye, donnant des dates, noyant l’assistance d’acronymes, et s’essayant même à un exercice de géographie administrative comparée entre la Libye et le Maroc…

      Le #terroriste imprévu
      Et puis arrive le moment tant redouté : sa rencontre avec le terroriste Senoussi. « Je me suis retrouvé de manière totalement imprévue chez Senoussi », jure-t-il dans une première phrase, donnant le ton de ce qui va suivre.

      Brice Hortefeux va alors livrer un récit qu’il demande au tribunal de prendre pour argent comptant. « Au cours du dîner officiel [auquel il participe avec la délégation ministérielle, des représentants diplomatiques français et des responsables libyens – ndlr], un Libyen vient me voir pour me dire que je vais rencontrer une personnalité, un membre de la famille de Kadhafi. J’ai pensé que cela pouvait être Saïf al-Islam Kadhafi, le fils, qui était un peu la vitrine. »

      Et, à l’en-croire, « tout va très vite ». Il ne se renseigne pas plus. N’avertit personne de l’ambassade. Ne passe pas le moindre coup de fil, notamment au conseiller diplomatique du ministère de l’intérieur qui l’accompagne, David Martinon. Il disparaît, comme un magicien dans sa boîte, au nez et à la barbe de toutes les autorités françaises présentes au dîner, qui ne s’en inquiètent pas plus que cela au demeurant.

      Il monte alors dans la voiture des Libyens, sans savoir où il se rend, escorté par des policiers locaux. « C’est là que j’ai fait le rapprochement [avec l’attentat] », assure-t-il, sans expliquer précisément comment ni pourquoi il parvient à cette déduction. En attendant, il faut prendre la mesure de la scène décrite : on n’est pas loin du rapt d’un ministre par une puissance étrangère…

      Non, je n’en ai pas parlé à Nicolas Sarkozy.

      Brice Hortefeux sur sa rencontre secrète avec Senoussi
      Brice Hortefeux croit tout de même se souvenir que son officier de sécurité est avec lui. Mais celui-ci a dit le contraire durant l’enquête : « J’accompagnais M. Hortefeux dans tous ses déplacements, jamais je ne l’ai accompagné à une quelconque réunion ou rendez-vous de ce type. Il est bien évident, compte tenu de la nationalité que vous évoquez, que si tel avait été le cas je m’en souviendrais. Compte tenu de la personnalité de M. Hortefeux qui est quelqu’un d’assez craintif, je ne l’imagine absolument pas assister à un rendez-vous de la sorte sans je ne sois présent. »

      Confronté à ce démenti, le prévenu choisit la méthode Coué devant le tribunal, au risque de l’absurde : « C’est une confirmation de ce que je dis, Madame la présidente ! », s’exclame-t-il, avant d’ajouter dans une antiphrase : « Je ne vois pas pourquoi j’irais raconter autre chose que la vérité. »

      « Vous n’avez pas l’idée de faire marche arrière ? », le relance la présidente Gavarino. La question est suivie d’un long silence, épais. Hortefeux y met un terme : « Je comprends très bien la question. Nous sommes en 2025… L’approche n’est pas la même. À l’époque, j’étais un jeune ministre, un simple ministre délégué, pas un proche du président de la République [Jacques Chirac – ndlr]. Je ne me sentais pas investi d’une autorité suffisante pour créer un affront. Est-ce une erreur politique et morale ? bien sûr que oui… vu d’aujourd’hui. »

      Brice Hortefeux décrit ensuite une discussion de quarante minutes, « traduction comprise », au domicile de Senoussi. C’est Takieddine qui joue les interprètes. « M. Senoussi me parle de l’immigration et des frontières. La conversation s’est limitée à cela », déclare Hortefeux, manifestement pressé d’en finir.

      Mais ce n’est pas terminé. 

      « Quand vous rentrez à l’hôtel, dans quel état d’esprit êtes-vous ? », lui demande la présidente, qui essaie de s’inscrire dans la logique des mots du prévenu.

      -- J’ai compris que j’ai été piégé, répond Hortefeux.

      -- Vous avez été sidéré ?, poursuit la magistrate.

      -- Stupéfait, oui, dit le lieutenant de Sarkozy.

      -- Vous en avez parlé à Nicolas Sarkozy ?

      -- Non, je n’en ai pas parlé à Nicolas Sarkozy. C’est une attitude humaine, faillible. Quand on tombe dans un piège, on ne va pas s’en vanter, on ne va pas le crier sur tous les toits. D’autant qu’il ne s’est rien passé de grave pendant cette rencontre », affirme Hortefeux, qui paraît ne pas réaliser que, même si on doit accepter comme vraisemblable sa version, la rencontre d’un terroriste recherché par la France avec un ministre français est en soi un scandale.

      La #glissade
      Comment Brice Hortefeux réagit-il auprès de Takieddine pour lui signifier son mécontentement après le « piège », le « guet-apens » qui lui aurait été tendu par l’intermédiaire ? Il ne réagit pas, explique-t-il à la barre. Il n’appelle pas l’intermédiaire. Il ne lui dit juste… rien. Pas plus qu’il n’alerte l’ambassade après-coup.

      Un premier procureur du PNF s’accroche avec Hortefeux : « Je me demande si vous croyez vous-même à ce que vous dites. » Puis un second, patiemment, essaie de comprendre la logique du raisonnement du prévenu. Sans succès. À chaque invraisemblance ou contradiction relevée, Brice Hortefeux se mue en robot qui répète les mêmes éléments de langage à l’envi : « Je suis ici pour un supposé financement libyen et il n’y a pas eu de financement ! »

      « Est-ce que ce n’était pas un rendez-vous prévu, tout simplement ? », lâche finalement le procureur. Brice Hortefeux, de marbre : « Non, parce que si c’était prévu, je n’y serais pas allé. »

      La question était depuis belle lurette sur toutes les lèvres. Et pour cause : la « mésaventure » de Brice Hortefeux en Libye est tout sauf une nouveauté. Trois mois plus tôt, le directeur de cabinet de Sarkozy, #Claude_Guéant, avait lui aussi rencontré secrètement à Tripoli Senoussi, en la seule présence de Takieddine. Et lui aussi plaide aujourd’hui le « piège ». Et lui non plus n’en a pas parlé à Sarkozy après-coup. Comme il n’a pas définitivement coupé les ponts avec le machiavélique Takieddine.

      Voilà donc deux sommités françaises qui se retrouvent, à trois mois d’intervalle, au contact d’un terroriste condamné et recherché, et qui n’y trouvent strictement rien à redire. Il ne fait décidément pas bon être #sarkozyste en Libye. 

      « Est-ce que vous n’essayez pas de vous faire passer pour plus… naïf que vous ne l’êtes ? », demande à Hortefeux l’avocate de l’association #Anticor, Claire Josserand-Schmidt. « Candide, oui, pas #naïf », corrige le prévenu.

      « Ce moment, votre rencontre avec Senoussi, est une bascule », tente de solenniser l’avocate. Après Guéant la semaine dernière, c’est en effet un deuxième domino du jeu sarkozyste qui est sérieusement ébranlé au procès des financements libyens.

      Car si les deux rencontres avec l’infréquentable Senoussi n’étaient pas des pièges mais bien un rendez-vous secret, organisé, comme semble le penser l’accusation, que couvre le mensonge commun des deux plus proches collaborateurs de Sarkozy ?

      La réponse est peut-être à trouver dans les éléments du dossier d’instruction, sur lesquels le tribunal reviendra lors d’audiences ultérieures.

      La spontanéité, cinq ans après, en réponse à une question d’un journaliste, c’est long…

      Claire Josserand-Schmidt, avocate d’Anticor
      D’une part, Senoussi et Takieddine ont affirmé durant l’enquête que ces réunions étaient liées à des discussions sur le débouclage d’un financement occulte dans la perspective de la campagne présidentielle de Nicolas #Sarkozy. D’autre part, le voyage de Hortefeux en #Libye a, de fait, précédé de quelques jours le versement par le régime #Kadhafi de fonds, dont une partie s’est retrouvée sur un compte secret aux #Bahamas d’un proche de l’ancien président, #Thierry_Gaubert. Qui est aussi un intime de Brice Hortefeux. Et de #Takieddine.

      Dans les derniers instants de son audition, Brice Hortefeux essaye d’abattre sa dernière carte : « Je n’ai rien à cacher puisque c’est moi qui ai révélé spontanément ce rendez-vous avec Senoussi ! »

      C’est inexact, lui a rappelé #Claire_Josserand-Schmidt. Brice Hortefeux a parlé pour la première fois publiquement de ce rendez-vous à la suite d’un appel de Mediapart, le 27 avril 2012, à la veille de la révélation d’une note libyenne faisant état d’une réunion entre lui et… Abdallah Senoussi (à une autre date que le 21 décembre 2005). « J’ai répondu spontanément à la question d’un journaliste », se reprend Hortefeux, qui ne craint pas les acrobaties langagières. « La spontanéité, cinq ans après, en réponse à une question d’un journaliste, c’est long… », commente l’avocate.

      « De toute façon, cette réunion [avec #Senoussi] n’a eu aucune conséquence. Il ne s’est rien passé », a martelé #Hortefeux. Il termine sa journée comme un athlète fatigué qui a tenté l’escalade d’un mur de verre, mais sans prise. Inéluctablement, il glisse.

      Le procès se poursuit jeudi 23 janvier. 

      #Fabric_Arfi

    • Saïf al-Islam Kadhafi sort de son silence et réitère ses accusations contre Nicolas Sarkozy
      https://rfi.my/BL4f

      ► Pourquoi et comment Saïf al-Islam Kadhafi a répondu à RFI par écrit ? Saïf al-Islam Kadhafi a répondu à nos questions et nos demandes de précisions par écrit, au travers d’une personne de confiance de son entourage. Il n’a pas voulu utiliser directement de ligne téléphonique internationale qui permettrait de le localiser. Son entourage affirme qu’il a très peu confiance dans les médias. Après plusieurs demandes de RFI, il a finalement accepté de s’exprimer dans le contexte de l’ouverture du procès. RFI a pu vérifier son identité. C’est la première fois depuis 2011 qu’il s’exprime dans un média sur l’affaire du financement libyen de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007

      repris par France24 https://f24.my/AtA2

  • Corruption : ces affaires que Macron veut enterrer
    https://www.off-investigation.fr/corruption-ces-affaires-que-macron-veut-enterrer

    Depuis plus d’un an, le gouvernement refuse à Anticor un agrément qui lui est indispensable pour engager ou poursuivre certaines procédures en justice. L’association est ainsi entravée dans plusieurs affaires qu’elle suit, dont certaines impliquent directement l’exécutif. Le 28 août, l’association Anticor a une nouvelle fois saisi en référé le tribunal administratif de Paris dans l’affaire de l’agrément ministériel dont elle est privée depuis juin 2023. Ce nouveau recours intervient deux semaines après que le tribunal en question a « enjoint au Premier ministre de réexaminer la demande d’agrément d’Anticor dans un délai de quinze jours », exprimant notamment « un doute sérieux » […]Lire la suite : Corruption : ces affaires que Macron veut (...)

    #Enquêtes #Accès_libre

  • Violation de l’état de droit : le gouvernement ne respecte pas son obligation de réexaminer la demande d’agrément d’Anticor - Anticor
    https://www.anticor.org/2024/08/28/violation-de-letat-de-droit-le-gouvernement-ne-respecte-pas-son-obligation-

    Le 26 juillet dernier, après une prolongation de deux mois de l’instruction du dossier de demande d’agrément d’Anticor, le Premier ministre démissionnaire Gabriel Attal avait gardé le silence, refusant implicitement de rendre à l’association sa capacité à agir.

    Anticor a contesté ce nouveau refus implicite et une audience s’est tenue le 7 août 2024 devant le Tribunal administratif de Paris, à laquelle le Premier ministre n’était ni présent ni représenté.

    Le 9 août 2024, la justice administrative a suspendu le refus du gouvernement et a enjoint au Premier ministre de réexaminer la demande d’agrément d’Anticor dans un délai de quinze jours à compter de la notification de sa décision.

    Le Tribunal administratif a pointé l’absence totale de motifs justifiant le refus d’agréer l’association, créant « un doute sérieux sur la légalité de la décision attaquée ».

    15 jours plus tard, le Premier ministre a fait fi de la décision du juge des référés, qu’il n’a pas contestée, plaçant le gouvernement dans une illégalité grave.

    Le non-respect de cette décision de justice constitue une inquiétante violation de l’état de droit et s’inscrit dans une longue stratégie d’évitement, savamment mise en place par l’exécutif pour ne pas renouveler l’agrément d’Anticor.

    Le non-respect de la décision exprime, en outre, le peu de cas que le gouvernement fait de la lutte contre la corruption, alors même que le juge administratif a reconnu l’intérêt public attaché aux missions de l’association.

  • L’#immobilier en France, porte d’entrée du blanchiment : 7,3 millions de #parcelles sans #propriétaire identifié
    https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2023/07/05/l-immobilier-en-france-porte-d-entree-du-blanchiment-7-3-millions-de-parcell

    En pleine incertitude sur l’avenir d’#Anticor, qui vient de perdre son agrément, voici une illustration concrète de l’utilité publique des #ONG #anticorruption. Alors que l’achat de biens immobiliers reste une voie royale pour blanchir de l’argent d’origine criminelle, mais qu’il n’existe aucune donnée macroéconomique pour étalonner le risque en #France, Transparency International et sa section française, associées au collectif #Anti-Corruption #Data Collective, comblent le vide. Ensemble, ils publient, mercredi 5 juillet, un rapport détaillé sur le sujet intitulé « Face au mur ».

    Cette radiographie inédite du territoire est riche en révélations. Elle montre que 11 % des parcelles cadastrales françaises – plus de 10 millions sur 98 millions – sont détenues par l’entremise de sociétés privées (sociétés civiles immobilières, sociétés anonymes, etc.), et que, dans trois quarts des cas, l’identité des propriétaires réels n’est pas renseignée dans les registres accessibles publiquement. Ce qui représente le chiffre choc de 7,3 millions de parcelles détenues anonymement, soit par des sociétés françaises, qui ne remplissent pas leurs obligations légales de déclaration de « bénéficiaires effectifs », soit par des sociétés étrangères, non tenues à cet exercice de transparence. Ces données manquantes empêchent la société civile d’exercer son rôle de vigie : les journalistes et les ONG sont en particulier privés d’informations précieuses pour nourrir leurs enquêtes ou révéler des scandales financiers.

    Pour parvenir à ces constats, plusieurs mois de travail ont été nécessaires à Transparency et Anti-Corruption Data Collective. Il a fallu compiler, agréger et comparer les données publiques existant sur les sociétés et sur les biens immobiliers (registre des bénéficiaires effectifs de sociétés, registre des actifs immobiliers détenus par des personnes morales, cadastre, etc.).

    « On est loin du “tout est sous contrôle” »

    Si cette #enquête force l’attention, c’est parce que le blanchiment à travers l’immobilier – secteur-clé de l’économie, avec 11 % du PIB et plus d’un million de transactions chaque année – constitue « une menace élevée » en France, ainsi que le signalait le Conseil d’orientation de la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme dans son « analyse nationale des risques » de janvier. Ce risque est maximal dans l’immobilier résidentiel de luxe, où la possibilité de recycler dans l’économie légale de très grosses sommes d’argent issues de crimes et de délits (trafic de drogue, fraude fiscale, corruption, traite d’êtres humains, etc.) s’ajoute à la difficulté pour les autorités à mener des contrôles, en raison de l’absence de référentiel de prix.

    Surtout, les chiffres de #Transparency révèlent un niveau d’opacité maximal lorsque les achats se font par l’entremise de sociétés, et en particulier celles immatriculées à l’étranger. C’est ainsi que les schémas de blanchiment régulièrement appréhendés par #Tracfin, la cellule #antiblanchiment de #Bercy, comportent immanquablement des sociétés écrans, créées à l’étranger, pour dissimuler l’origine des fonds.

    « On est loin du “tout est sous contrôle”, qui est le discours officiel des autorités, constate Sara Brimbeuf de Transparency International France. On est face à un véritable mur d’opacité, qui empêche le suivi des flux d’argent sale dans l’immobilier français. L’Etat doit réagir. » « Tout le monde sait que l’immobilier résidentiel de luxe français, dans l’Ouest parisien ou sur la Côte d’Azur, est prisé par les kleptocrates », ajoute Mme Brimbeuf.

  • On sait mieux où va la France - Jean-François Bayart, Le Temps
    https://www.letemps.ch/opinions/on-sait-mieux-ou-va-la-france

    Reprenons les faits. La France brûle. Pour un homme qui se faisait fort de l’apaiser et clignait de l’œil à la #banlieue lors de sa première campagne électorale, le constat est amer. Il vient après le mouvement des Gilets jaunes et une succession de mouvements sociaux de grande intensité. Tout cela était prévisible et fut prévu, comme était attendu l’embrasement des #quartiers_populaires, tant était connue la colère sociale qui y couvait. Tellement redouté, même, qu’Emmanuel Macron, Elisabeth Borne et Gérald Darmanin ont immédiatement compris la gravité et le caractère inacceptable de l’#exécution_extra-judiciaire de Nahel – le mot est fort, j’en conviens, mais de quoi s’agit-il d’autre au vu de la vidéo ?
    Les paroles d’apaisement furent vaines. Car la mort de Nahel, loin d’être une simple bavure, était programmée. Elle est la conséquence mécanique de la démission du pouvoir politique, depuis trente ans, sous la pression corporatiste de la #police qui n’a cessé de s’affranchir des règles de l’Etat de droit bien que lui ait été concédée, de gouvernement en gouvernement, une kyrielle de lois liberticides, jamais suffisantes, sous couvert de lutte contre le terrorisme, l’immigration et la délinquance. Jusqu’à la réécriture de l’article 435-1 du Code de la sécurité intérieure, en 2017, qui assouplit les conditions d’emploi des armes à feu par les forces de l’ordre. Annoncé, le résultat ne se fit pas attendre. Le nombre des tués par la police a doublé depuis 2020 par rapport aux années 2010. Le plus souvent pour « refus d’obtempérer à un ordre d’arrêt » :5 fois plus de tirs mortels dans ces circonstances. Nahel est mort de cette modification du Code de la sécurité intérieure.
    Et l’avocat du policier meurtrier de justifier son client : Nahel n’obtempérait pas et il n’y avait pas d’autre moyen de l’arrêter que de tirer. A-t-on besoin d’un avocat pour entendre une insanité pareille alors qu’il suffit de tirer dans les roues ? On se croirait à Moscou ou Minsk, où des hommes politiques promettent à Prigojine une « balle dans la tête ». Aux yeux de certains, le refus d’obtempérer semble désormais passible de la peine de mort. Une grammaire s’installe, qui brutalise les rapports sociaux, et dont on voudrait faire porter la responsabilité à l’« ultragauche », aux « éco-terroristes », à La France insoumise, alors qu’elle émane d’abord de certains médias et des pouvoirs publics, sous influence de l’extrême droite.

    Nils Wilcke @paul_denton
    https://twitter.com/paul_denton/status/1675117088661286915

    Macron n’a pas activé l’état d’urgence suite aux violences après la mort de Nahel : « En réalité, l’exécutif a à sa disposition un tel arsenal de lois répressif depuis 2015 qu’il n’est presque plus nécessaire d’y avoir recours », observe un conseiller. Vu comme ça... #Off

    #Nahel #racisme #révolte #émeutes #média #extrême_droite

    • Le texte complet:

      Où va la France ? demandai-je le 8 mai, dans Le Temps. Aujourd’hui, on le sait mieux. Vers l’#explosion_sociale, vers son inévitable #répression_policière puisque la fermeture des canaux démocratiques contraint la #protestation à la #violence_émeutière, et vers l’instauration d’un régime paresseusement qualifié d’« illibéral » (c’est le sociologue du politique qui écrit, peu convaincu par cette notion valise qui pourtant fait florès).

      Reprenons les faits. La France brûle. Pour un homme qui se faisait fort de l’apaiser et clignait de l’œil à la #banlieue lors de sa première campagne électorale, le constat est amer. Il vient après le mouvement des Gilets jaunes et une succession de mouvements sociaux de grande intensité. Tout cela était prévisible et fut prévu, comme était attendu l’#embrasement des #quartiers_populaires, tant était connue la #colère_sociale qui y couvait. Tellement redouté, même, qu’Emmanuel Macron, Elisabeth Borne et Gérald Darmanin ont immédiatement compris la gravité et le caractère inacceptable de l’#exécution_extra-judiciaire de #Nahel – le mot est fort, j’en conviens, mais de quoi s’agit-il d’autre au vu de la vidéo ?

      Les paroles d’#apaisement furent vaines. Car la mort de Nahel, loin d’être une simple #bavure, était programmée. Elle est la conséquence mécanique de la #démission du #pouvoir_politique, depuis trente ans, sous la pression corporatiste de la #police qui n’a cessé de s’affranchir des règles de l’#Etat_de_droit bien que lui ait été concédée, de gouvernement en gouvernement, une kyrielle de lois liberticides, jamais suffisantes, sous couvert de lutte contre le #terrorisme, l’#immigration et la #délinquance. Jusqu’à la réécriture de l’article #435-1 du #Code_de_la_sécurité_intérieure, en 2017, qui assouplit les conditions d’emploi des #armes_à_feu par les #forces_de_l’ordre. Annoncé, le résultat ne se fit pas attendre. Le nombre des tués par la police a doublé depuis 2020 par rapport aux années 2010. Le plus souvent pour « refus d’obtempérer à un ordre d’arrêt » :5 fois plus de tirs mortels dans ces circonstances. Nahel est mort de cette modification du Code de la sécurité intérieure.

      Et l’avocat du policier meurtrier de justifier son client : Nahel n’obtempérait pas et il n’y avait pas d’autre moyen de l’arrêter que de tirer. A-t-on besoin d’un avocat pour entendre une insanité pareille alors qu’il suffit de tirer dans les roues ? On se croirait à Moscou ou Minsk, où des hommes politiques promettent à Prigojine une « balle dans la tête ». Aux yeux de certains, le #refus_d’obtempérer semble désormais passible de la #peine_de_mort. Une grammaire s’installe, qui brutalise les #rapports_sociaux, et dont on voudrait faire porter la #responsabilité à l’« #ultragauche », aux « #éco-terroristes », à La France insoumise, alors qu’elle émane d’abord de certains médias et des pouvoirs publics, sous influence de l’extrême droite.

      Une #violence_policière qui est aussi le prix du retrait de l’Etat

      Comme l’ont démontré depuis des années nombre de chercheurs,la violence policière est devenue la règle dans les « quartiers », et le refus des autorités politiques de prononcer ce vilain mot aggrave le #sentiment_d’injustice. Mais la vérité oblige à dire que ladite violence policière est aussi le prix du retrait de l’Etat qui a asphyxié financièrement le tissu associatif de proximité et démantelé les #services_publics en confiant à ses flics une mission impossible : celle de maintenir la #paix_sociale dans un Etat d’#injustice_sociale, prompt à l’#injure_publique à l’encontre de la « #racaille ». Tout cela sur fond de dénonciation hystérique du « #wokisme » et de vociférations sur les chaînes d’information continue des syndicats de police, dont les membres sont de plus en plus nombreux à porter sur leur uniforme la #Thin_Blue_Line prisée de l’extrême droite suprémaciste américaine.

      Bien sûr, l’Etat ne peut laisser sans réagir la banlieue s’embraser. L’ « #ordre_républicain » est en marche, avec son lot d’#arrestations, de #blessés, peut-être au prix de l’#état_d’urgence ou d’un #couvre-feu national, « quoi qu’il en coûte », à un an des #Jeux_Olympiques. Le #piège s’est refermé. Quel « #Grand_débat_national » (ou banlieusard) le magicien Macron va-t-il sortir de son chapeau pendant que les chats de Marine Le Pen se pourlèchent les babines ?

      Certains lecteurs de ma tribune « Où va la France ? » se sont offusqués de la comparaison que j’établissais entre Macron et Orban, voire Poutine ou Erdogan. C’était mal me comprendre. Il ne s’agissait pas d’une question de personnes, bien que les qualités ou les faiblesses d’un homme puissent avoir leur importance. Il s’agit d’une logique de situation, qui me faisait écrire que la France « bascule ». Or, depuis la parution de cette tribune, les signes d’un tel basculement se sont accumulés. Que l’on en juge, en vrac.

      Pour reconquérir l’opinion le président de la République, fébrile, sans jamais se départir de sa condescendance à l’égard de « Jojo » – c’est ainsi qu’il nomme dans l’intimité le Français moyen – ce « Gaulois réfractaire » : « Mon peuple », disait-il en 2017, en monarque frustré – sillonne le pays, court-circuite le gouvernement et multiplie les effets d’annonce, au point que Le Monde titre : « Emmanuel Macron, ministre de tout ». On pourrait ajouter : « et maire de Marseille ».

      #Anticor mis à l’index, dissolution des #Soulèvements_de_la_Terre

      La justice refuse à l’association Anticor (lire « anticorruption »), à l’origine de la plainte qui a conduit à la mise en examen du secrétaire général de l’Elysée, le renouvellement de son « agrément », lequel lui permet de se porter partie civile devant les tribunaux. Cela sent un peu les eaux troubles du Danube, non ?

      Le mouvement des Soulèvements de la Terre a été dissous sous la pression de la #FNSEA, le grand syndicat de l’agro-industrie dont les militants ou les responsables multiplient les menaces et les violences contre les écologistes, en toute impunité, quitte à faire oublier que dans l’histoire il a à son actif nombre d’assauts contre des préfectures. Le décret de dissolution justifie notamment la mesure par le fait que les militants des Soulèvements de la Terre lisent l’essai d’Andreas Malm Comment saboter un pipeline et mettent en mode avion leur téléphone portable quand ils vont manifester. Olivier Véran, le porte-parole du gouvernement, va jusqu’à les accuser d’intentions homicides à l’encontre des forces de l’ordre, contre toute évidence. Orwell n’est pas loin.

      #Vincent_Bolloré, le grand argentier de la révolution conservatrice en France, fait nommer un journaliste d’extrême droite, un ami d’#Eric_Zemmour, comme rédacteur en chef du Journal du Dimanche,l’un des principaux hebdomadaires du pays. Le piquant de la chose est que ledit journaliste s’était fait congédier par un autre hebdomadaire, d’extrême droite celui-ci, Valeurs actuelles, qui lui reprochait sa radicalité.

      #Laurent_Wauquiez, président de la méga région Auvergne-Rhône-Alpes, prive de subvention un théâtre dont le directeur avait osé critiquer sa politique.

      La Commission nationale de contrôle des techniques de renseignement s’alarme de la hausse des requêtes des services secrets en matière de surveillance du militantisme politique et social.

      #Richard_Ferrand, ancien président de l’Assemblée nationale, l’un des plus proches conseillers d’Emmanuel Macron, lâche un ballon d’essai sur la possibilité d’une révision constitutionnelle qui autoriserait à celui-ci un troisième mandat, pendant que d’autres préparent une candidature de Jean Castex-Medvedev. Sommes-nous à Dakar ou à Moscou ?

      Tout cela en deux petits mois. Oui, la France bascule. Nul doute que l’explosion sociale dans les banlieues accélérera le mouvement. Mais peut-être faut-il rappeler la définition du « #point_de_bascule » que donnent les experts du GIEC : le « degré de changement des propriétés d’un système au-delà duquel le système en question se réorganise, souvent de façon abrupte, et ne retrouve pas son état initial même si les facteurs du changement sont éliminés ».

      Le #climat_politique en France en est bien là, et Macron, qui dans son #immaturité se voulait « maître des horloges » et se piquait de séduire la banlieue par diaspora africaine interposée, n’est que le fondé de pouvoir d’une situation qui échappe à son entendement, mais qu’il a contribué à créer. Comme, par ailleurs, les droites de gouvernement, à l’échelle européenne, de l’Italie à la Suède et à la Finlande, se compromettent de plus en plus avec l’extrême droite, la comparaison que certains m’ont reprochée est hélas politiquement pertinente, et même nécessaire.

      #basculement

    • même à BFM, on s’interroge sur les racines du problème

      mais soyons en certains, "Il n’y a pas de racisme dans la police", Nunez, préfet de Paris.

      l’avocat du flic assassin de Nahel, n’est pas sur la même longues d’onde :_"J’ai un client qui a eu des idées suicidaires parce qu’on parle de son métier. Il est triste parce qu’on parle en mal de son métier. lui il est persuadé de faire le bien. Et son ministre lui a enfoncé la tête Je lui dis ’Changez-de travail’. Il me dit ’Mais je veux être policier ! Je veux interpeller des gens ! Je veux pouvoir les étrangler quand ils luttent !’. Évidemment qu’il y a du racisme dans la police. Et d’ailleurs être raciste c’est autorisé par la loi, ce qui est interdit c’est les manifestations d’opinions racistes", Laurent-Franck Lienard

  • L’invité de ce journal

    C’est une structure méconnue, chargée de payer les salariés des entreprises qui sont placées en redressement ou en liquidation judiciaire : l’Agence de garantie des salaires (AGS). Liée à l’assurance chômage (l’Unédic) et au patronat (via le Medef), cette institution est financée par des cotisations versées par l’ensemble des entreprises. Or, d’après l’association Anticor, jusqu’à 15 milliards d’euros de ses fonds ont pu être détournés en l’espace de 13 ans, entre 2009 et 2022. Une enquête pour corruption et prise illégale d’intérêts est ouverte depuis 2019. Ce mardi l’ONG anticorruption s’est constituée partie civile dans ce dossier. Jérôme Karsenti, l’avocat d’Anticor dans cette affaire est l’invité de ce journal.
    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/journal-de-22h/journal-de-22h-du-jeudi-04-mai-2023-2970080
    #corruption #anticor

    • Anticor dénonce le possible détournement de plus de 15 milliards d’euros dans l’affaire des faillites d’entreprises
      https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2023/05/03/anticor-denonce-le-possible-detournement-de-plus-de-15-milliards-d-euros-dan

      Anticor explique en effet avoir mis au jour de nouvelles informations exposant un possible système de détournement d’argent à grande échelle, allant au-delà de l’ex-direction de l’#AGS, partie en 2018. L’association pointe du doigt une partie du réseau de #mandataires_judiciaires liés à l’agence, payés en honoraires, dont le rôle est de distribuer aux salariés les fonds gérés par l’AGS. Même s’il s’agit d’argent privé, Anticor estime que l’infraction de détournement de biens publics peut s’appliquer, puisque l’AGS comme les mandataires sont chargés d’une mission de service public.

      Ces soupçons figuraient déjà dans l’une des deux plaintes à l’origine de l’ouverture de l’enquête judiciaire, déposée en octobre 2019 par l’AGS et la délégation Unédic AGS (DUA), l’organisme chargé de la gestion opérationnelle du régime de garantie. Après la mise au jour de possibles infractions par la nouvelle directrice de la DUA, les deux organismes avaient dénoncé à la justice de possibles faits d’abus de confiance, faux et recel commis par des mandataires judiciaires, trop vite « labellisés » pour gérer ces procédures collectives et traitant les dossiers de façon accélérée et « sans contrôle a priori ».
      De nombreuses anomalies de gestion avaient été signalées, comme ces dossiers classés en pertes dans la comptabilité de l’AGS, sur simple déclaration de mandataires, alors même qu’ils n’étaient pas clôturés. Ou bien encore de gros écarts, difficilement justifiables, entre les avances de fonds versées par l’AGS aux mandataires pour payer les salariés et les sommes récupérées in fine par l’agence de garantie auprès des mandataires, une fois les actifs des entreprises défaillantes vendus.

      15,1 milliards d’euros non récupérés

      Mais Anticor livre aujourd’hui de nouveaux éléments qui éclairent, selon elle, « le mécanisme des infractions commises par les mandataires judiciaires ». Des semaines durant, l’association anticorruption s’est penchée sur les comptes de l’AGS et les flux financiers circulant vers les mandataires, en s’appuyant aussi sur le rapport d’audit commandé par la nouvelle direction de l’AGS au cabinet EY. Se fondant sur la « différence conséquente entre les cotisations perçues [par l’AGS], les avances réalisées, et les récupérations », Anticor estime qu’« à chaque étape des transactions, des infractions pénales sont potentiellement commises ».

      Au total, « 15,1 milliards d’euros n’ont pas été récupérés par l’AGS et ont donc potentiellement fait l’objet de détournement de biens », sur une période allant de 2009 à 2022, selon les calculs de l’association. De nouveaux contrôles, plus stricts, ont cependant été instaurés à compter de 2019, réduisant le risque de détournement.

      L’un des points saillants du dossier constitué par Anticor porte sur le préjudice subi par les salariés d’entreprises défaillantes, qui n’auraient pas été payés par certains mandataires en dépit des avances de fonds de l’AGS : selon l’association, « l’absence de contrôle (…) a pu permettre à certains mandataires de détourner ces sommes (…) pour un montant minimum de plus de 700 millions d’euros » sur les vingt dernières années. Elle cite le cas de Mory Ducros, cette société de messagerie dont la liquidation judiciaire prononcée en février 2014 avait fait les gros titres. Une partie de ses 2 882 salariés licenciés n’auraient pas été payés.

      « Corruption systémique »

      « Ce dossier est écœurant car il révèle des dysfonctionnements à toutes les étapes et des malversations présumées d’une ampleur phénoménale au détriment des salariés, estime Elise Van Beneden, la présidente d’Anticor.

      https://justpaste.it/cjr21

      #salaire #droits_sociaux #salariés

  • Notes de frais de Laurent Wauquiez : de qui se moque la région Auvergne-Rhône-Alpes ?- L’En Dehors
    http://endehors.net/news/notes-de-frais-de-laurent-wauquiez-de-qui-se-moque-la-region-auvergne-rhon

    Depuis 1 an et demi, @Mediacites demande à la région présidée par #LaurentWauquiez de lui communiquer les notes de frais de ses élus. Malgré un engagement du DGS arrivé à échéance, la collectivité refuse toujours de se montrer transparente. #AnticorVeille https://t.co/pcZrtGDUlL Anticor (@anticor_org) (...) @Mediarezo Actualité / #Mediarezo

  • Lutter contre la corruption et la fraude, deux fléaux de l’Union européenne | Le Club
    https://blogs.mediapart.fr/eric-alt/blog/191222/lutter-contre-la-corruption-et-la-fraude-deux-fleaux-de-l-union-euro

    En effet, la corruption est estimée, selon une étude commandée par le Parlement européen en 2016, à 990 milliards par an pour l’ensemble des pays européens. La fraude et l’évasion fiscale représentent à peu près autant : 1000 milliards d’euros par an, selon le site de la Commission européenne. Ce sont vraiment les deux fléaux de l’Union.

    #anticor #corruption #europe

  • Nantes sacrifie son « Arbre aux Hérons » à la con sur l’autel des économies… et de l’écologie Frédéric Thual - La Tribune -19 Sept 2022

    Dix jours après avoir lancé un train de mesures pour accélérer la transition écologique et répondre aux exigences de sobriété énergétique, la maire de Nantes, Johanna Rolland vient d’annoncer l’abandon de la construction de l’Arbre aux Hérons. En question depuis vingt ans, cette attraction touristico-culturelle, dont l’investissement serait monté à 80 millions d’euros est, aujourd’hui, jugé incompatible avec les engagements sociaux et écologiques de la métropole nantaise.


    Structure de bois et d’acier de 1.500 tonnes, de 35 mètres de haut et 55 mètres de diamètre l’Arbre aux hérons aurait nécessité un surcoût de 28 millions d’euros, "dont près de la moitié en raison de la hausse des matières premières", justifie la Métropole nantaise. (Crédits : ©Compagnie La Machine)

    Ce devait être le digne successeur du Grand Éléphant et du Carrousel des mondes marins, imaginés par Pierre Oréfice et François Delarozière, fondateur de la compagnie La Machine, pour réveiller la ville de Nantes et favoriser son attractivité nationale et internationale, drainer un million de visiteurs...

    Vingt ans après les premières esquisses et de nombreuses polémiques, la maire de Nantes et présidente de la métropole, Johanna Rolland, a tranché et décidé « de mettre un terme au projet d’Arbre aux hérons ». « Après l’été que nous venons de traverser, je crois qu’il n’est pas utile de rappeler à quel point l’urgence écologique et l’urgence sociale sont prégnantes. Être maire, c’est gouverner, c’est choisir. C’est assumer des décisions. C’est ce que nous faisons aujourd’hui » , a-t-elle justifié, au grand dam des protagonistes du projet qui, dès le lendemain, dénonçaient les arguments écologique et budgétaire avancés par l’élue.

    Une enveloppe gonflant de 35 millions à 80 millions d’euros
    Pour mémoire, l’Arbre aux hérons, c’est, dans sa dernière version, une structure de bois et d’acier de 1.500 tonnes, de 35 mètres de haut, 55 mètres de diamètre, comprenant une vingtaine de branches, des jardins suspendus, un bestiaire mécanique installé à une vingtaine de mètres de hauteur, au-dessus desquels "vole" un héron de 16,50 mètres d’envergure où pourraient prendre place des passagers. En 2015, le projet, qui devait initialement être implanté sur l’île de Nantes, était estimé à 35 millions d’euros.

    À l’époque, à la veille des élections municipales, Johanna Rolland prévenait déjà que « l’Arbre aux hérons ne se réalisera pas dans ce mandat, mais [que] le projet doit se poursuivre. Au moment où nous devons faire des efforts budgétaires considérables, le montant de l’investissement est trop élevé. Ce projet ne pourrait, en tout état de cause, voir le jour qu’à la condition de recueillir a minima un tiers de financements privés. »

    Un an plus tard, décision était prise d’implanter le projet, non plus sur l’île de Nantes, mais dans la carrière Misery, dans le quartier du Bas-Chantenay, un espace de trois hectares aujourd’hui en cours de réhabilitation pour devenir « un jardin extraordinaire, cœur de la nouvelle centralité métropolitaine. »

    En 2017, le principe du financement est acté autour d’une répartition par tiers, entre un fonds de dotation réunissant des acteurs privés (CCI de Nantes-Saint-Nazaire, Medef, Crédit Mutuel de Loire-Atlantique, 45 entreprises, près de 6.000 particuliers sollicités par un campagne de crowdfunding...), Nantes Métropole et des partenaires publics (région, département, Europe...). Au fil des années et des études techniques, le projet évolue et l’enveloppe budgétaire enfle pour atteindre 52,4 millions d’euros HT en 2020.

    À partir de là, les polémiques vont se multiplier contre ce projet clivant, imaginé sous les mandats de Jean-Marc Ayrault. Les écologistes, entrés à la mairie de Nantes dans une liste commune avec le PS lors des dernières élections municipales n’auront de cesse de torpiller le projet. L’association anticorruption Anticor pointera quelques irrégularités dans le montage financier et l’attribution des marchés publics, dont les protagonistes du projet voulaient se passer, etc. Jusqu’à ce que la guerre en Ukraine, la hausse des matières premières, la crise de l’énergie et les circonstances climatiques deviennent fatals au héron et consorts.

    Trop, c’est trop... selon Johanna Rolland
    La hausse du budget, réévalué à 80,4 millions d’euros en 2022, est expliquée, selon la métropole et la préfecture, par l’obligation de passer plusieurs marchés de construction, le renchérissement du projet et les complexités techniques (soit 13 millions d’euros HT), d’une part, et par l’inflation des matières premières, dont l’acier (en hausse de 56%), qui aurait engendré un surcoût de 15 millions HT, d’autre part.

    « C’est trop ! Trop, parce que ce montant ne permet à l’évidence pas de respecter le principe fondamental d’un financement en trois tiers... Trop, parce que cette augmentation [...] doit aussi être regardée à l’aune des urgences écologiques et sociales... » , justifie la présidente de la métropole Johanna Rolland.

    Amère déception du côté des concepteurs
    Pierre Oréfice et François Delarozière, qui se disent « tristes et déçus » , ont le sentiment d’avoir été trahis dans ce qui était considéré comme une œuvre collective.

    « Le chiffre de 80 millions d’euros est avancé aujourd’hui sans avoir été concerté, sans recherche d’alternatives. L’inflation ajoutera un coût supplémentaire, c’est vrai. C’est le cas pour toutes les opérations de la métropole et sur le territoire national. En 2021, Johanna Rolland expliquait qu’avec la règle des tiers, le financement représentait 0,45 % des 2,5 milliards d’investissement global sur 6 ans [pour la métropole]. Bien que le phénomène se soit accéléré, l’investissement pour l’Arbre aux hérons n’aurait même pas atteint les 1%. Il s’agit donc d’un choix politique, non budgétaire » , estiment-ils.

    Tous deux dénoncent une décision prise au profit d’un autre chantier touristico-culturel, Cap 44-La cité des Imaginaires qui accueillera le nouveau Musée Jules Verne. Un projet chiffré à 52 millions d’euros dont les travaux ont démarré cet été. « Le choix de la sagesse et du raisonnable au détriment du rêve et de la création » , regrettent les artistes, dont l’évaluation du bilan carbone de « l’œuvre inachevée » serait « comparable à celui de la construction d’un immeuble de 6 étages comme il s’en construit plusieurs chaque année à Nantes » , répondent-ils aux écologistes.

    Des retombées économiques pourtant estimées à 30 millions d’euros par an
    Tandis que l’association Anticor s’interroge sur l’avenir des fonds récoltés par le fond de dotation et sur les conséquences d’une décision où 8,4 millions d’euros financés par l’État, la région, le département ont déjà été engagés pour les études techniques, Yann Trichard, le président de la Chambre de commerce et d’industrie de Loire-Atlantique, et membre fondateur du fonds de dotation, a fait savoir sur les réseaux sociaux qu’il cherchait une solution alternative pour ressusciter un Arbre aux hérons dont les retombées économiques attendues étaient chiffrées, elles, à 30 millions d’euros par an.

    Source : https://www.latribune.fr/regions/pays-de-la-loire/nantes-sacrifie-son-arbre-aux-herons-sur-l-autel-des-economies-et-de-l-eco

    #Pays_de_la_Loire #Nantes #Jean-Marc_Ayrault #Anticor #des_grands_projets..._inutiles_ #gaspillage insensé #bobos #connerie #touristico-culturel #art_contemporien

  • Frais de mandat : neuf parlementaires remboursent des sommes détournées et échappent à des poursuites
    https://www.francetvinfo.fr/politique/moralisation-de-la-vie-politique/frais-de-mandat-neuf-parlementaires-remboursent-des-sommes-detournees-e
    https://www.francetvinfo.fr/pictures/i7EjbaTYrhZQqqmlcsMXcTjtke8/1500x843/2022/03/11/phpDdAYqH.jpg

    Frais de mandat : neuf parlementaires remboursent des sommes détournées et échappent à des poursuites

    Les sommes remboursées au Sénat et à l’Assemblée nationale « ont oscillé entre 6 707 euros et 47 299 euros ».

    Ah bah oui… c’est un peu facile.

    https://twitter.com/anticor_org/status/1502567081761456130

    Ni amende, ni condamnation : des parlementaires remboursent entre 6 707 et 47 299 euros et ne sont pas poursuivis. Rendre l’argent n’est pas supposé effacer l’infraction pénale #AnticorVeille

  • A Lyon, la quête d’un séquençage rapide du Covid-19
    https://www.lemonde.fr/sciences/article/2021/12/21/a-lyon-la-quete-d-un-sequencage-rapide-du-covid-19_6106931_1650684.html

    Aux Hospices civils de Lyon, l’un des centres de référence sur le Covid-19, c’est le chronomètre à la main que se peaufine la filière de lecture rapide des génomes des nouveaux variants du SARS-CoV-2.

    « C’est Noël ! », s’amuse la petite troupe rassemblée autour d’un appareil dernier cri qui vient d’arriver aux Hospices civils de Lyon, ce 9 décembre vers midi. C’est un GridIon de l’entreprise anglaise Nanopore, un décodeur rapide du génome des SARS-CoV-2 que la plate-forme de séquençage de l’établissement, un des deux centres nationaux de référence sur le Covid-19, espère utiliser pour sa « filière urgence ». C’est-à-dire la voie rapide de lecture des 30 000 « lettres » des génomes suspects d’appartenir au variant Omicron, ou responsables de foyers préoccupants à l’hôpital ou ailleurs. L’ambition étant de ne pas rester aveugle face à l’évolution permanente de la pandémie.

    « Actuellement, il faut deux jours pour identifier Omicron, en prenant la place d’un autre échantillon dans la longue chaîne dite de routine, qui va du prélèvement à la machine de séquençage elle-même. Tous les centres essaient de s’organiser pour diminuer ce temps », résume Laurence Josset, virologue et responsable de la plate-forme lyonnaise qui, la veille, était encore en réunion sur le sujet avec ses collègues. Deux centres, Henri-Mondor, à Créteil, et Pasteur, à Paris, attendent leur GridIon, quand l’#IHU de Marseille l’utilise depuis début 2020.

    [...]

    Le séquençage au chevet des malades

    Le #séquençage ne sert pas qu’à traquer les nouveaux variants [sinon, nous, Français, nous en passerions tout à fait, ndc]. Il est aussi utile à l’#hôpital pour savoir quel #anticorps_monoclonal donner, en fonction de la souche virale présente, ou bien pour suivre l’apparition d’échappement thérapeutique. Ainsi, le 28 juillet, dans The Lancet Microbe, l’équipe de séquençage des Hospices civils de Lyon a alerté en urgence la communauté de l’apparition, chez une personne immunodéprimée, d’une mutation en 484e position de la spicule du #SARS-CoV-2 en sept jours, conduisant à l’échec du traitement Bamlanivimab. « Ces évolutions au sein d’un hôte peuvent aussi nous renseigner sur les évolutions possibles du virus dans ses passages entre hôtes », estime Laurence Josset, virologue, responsable de la plate-forme de séquençage au CHU de Lyon. Son service séquence ainsi chaque semaine les virus de patients immunodéprimés, dont certains malades depuis plusieurs mois, pour adapter les traitements et saisir les évolutions du virus.

  • The Flawed Science of Antibody Testing for #SARS-CoV-2 Immunity | Infectious Diseases | JAMA | JAMA Network
    https://jamanetwork.com/journals/jama/fullarticle/2785530

    […] some tests detect antibodies the immune system likely produces only after natural infection with the virus. Depending on the assay, people who weren’t previously infected could test negative for antibodies despite having vaccine-induced immunity.

    […]

    […] the laboratory tests haven’t been standardized. “That’s a problem when people say, ‘Okay, I want to go see if I should get a booster or not,’” Theel said. Some SARS-CoV-2 serology assays simply give a positive or negative result, without antibody values. Those that are quantitative use varying methods, detect different antibody classes, and report values using different units of measurement.

    According to Theel, if and when correlates and thresholds of protection are determined, the tests will need to be standardized and calibrated, as has been done with antibody tests for other vaccine-preventable diseases, including tetanus, diphtheria, and measles. So far, only one commercially available SARS-CoV-2 antibody test, from Ortho-Clinical Diagnostics, has been calibrated to the World Health Organization’s reference standard, she said.

    #immunité #anticorps #vaccination #sérologie

  • Longitudinal Follow-up of Antibody Responses in Pediatric Patients... : The Pediatric Infectious Disease Journal
    https://journals.lww.com/pidj/fulltext/2021/08000/longitudinal_follow_up_of_antibody_responses_in.2.aspx

    A prospective multicenter study was performed using 315 samples of 74 confirmed and 10 probable coronavirus disease 2019 pediatric cases. About 20% of these cases were classified as asymptomatic, 74% as mild/moderate and 6% as severe/critical.

    […]

    #SARS-CoV-2 IgG antibody levels decreased after 6 months. The decrease was moderate in severe/critical cases. Overall, 95.8% of the patients remained positive up to 9 months after infection. Although the IgA response may be useful early on, the IgG response is useful after 14 days.

    #sérologie #anticorps #covid-19

  • Coronavirus : Quel est le seuil d’#anticorps protecteur contre une (ré)infection ?
    https://www.20minutes.fr/sante/3129343-20210922-coronavirus-seuil-anticorps-protecteur-contre-reinfection

    Après une sérologie, elle [biostatisticienne] a pu établir les niveaux d’anticorps dans le sang qui permettent de protéger, ou pas, contre le #SARS-CoV-2. « Ceux qui ont un titre d’anticorps totaux en deçà de 141 ont un taux de protection de 12,4 %. Pour ceux qui avaient un titre d’anticorps au-dessus de 1.700, il n’y avait eu aucune infection ou réinfection. Entre les deux, le taux de protection avoisine les 90 % de protection, ce qui veut dire qu’ils sont protégés à 90 % d’une infection et a fortiori d’une forme grave », détaille la chercheuse.

    […]

    La très grande majorité des personnes infectées puis vaccinées présentait un titre d’anticorps supérieur au seuil fatidique des 1.700 un mois après leur première injection, certains atteignant même le même le chiffre de 147.000, autant dire une protection XXXL.

    Un mois après leur deuxième dose, aucun des salariés vaccinés ne présentait un titre d’anticorps inférieur au seuil fatidique des 141. « Il y en a seulement quelques-uns au-dessus de 1.700 mais l’écrasante majorité se situe dans la catégorie intermédiaire », précise la bio statisticienne.

    En revanche, parmi les personnes infectées mais non vaccinées, 79,3 % se retrouvaient trois mois après leur infection avec des titres d’anticorps totaux inférieur à 141, […]

    Source : Antibody titers and protection against a SARS-CoV-2 infection - Journal of Infection
    https://www.journalofinfection.com/article/S0163-4453(21)00483-7/abstract

    #vaccins

  • Xavier Bertrand : le vrai visage social du président des Hauts-de-France Ian Hamel - Médiacités Lille
    https://www.mediacites.fr/enquete/lille/2021/09/17/xavier-bertrand-le-vrai-visage-social-du-president-des-hauts-de-france

    Le patron du conseil régional nordiste se revendique d’une « droite sociale », proche du peuple, incarnée en son temps par Philippe Séguin. Mais pour les syndicats de cette collectivité, l’ancien maire de Saint-Quentin serait davantage un tenant de la droite la plus réactionnaire, fort peu ouvert au dialogue social.

    Peu après l’arrivée de Xavier Bertrand au #conseil_régional, au début 2016, l’ambiance s’est tendue. Le nouveau président a demandé aux services techniques de « déminer » son bureau, persuadé que des micros y avaient été cachés. Un peu plus tard, France 3 Nord-Pas-de-Calais https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/conseil-regional-nord-pas-de-calais-picardie-xavier-ber révélait qu’Éric Gavoille, le chef de cabinet adjoint, s’était doté d’une arme à feu pour protéger Xavier Bertrand. Il ferait l’objet « de menaces depuis la campagne pour les régionales ».

    #Éric_Gavoille était l’un des gardes du corps du ministre Bertrand. Il l’a suivi à la mairie de #Saint-Quentin, occupant les fonctions de directeur du service proximité de la ville. Xavier Bertrand avait aussi nommé #Michel_Bion, un autre de ses gardes du corps, à la tête de la #police municipale, le promouvant également directeur de la sécurité et de la tranquillité publique. Deux officiers de sécurité, en charge habituellement des hautes personnalités, pour une sous-préfecture de l’Aisne ?

    À Saint-Quentin, l’image de l’élu simple et souriant, qui serre les mains le samedi matin au marché, s’est un peu écornée. « Au conseil municipal, il était carrément méprisant. Quand je tentais de poser une question, Xavier Bertrand m’apostrophait d’un “C’est fini Monsieur Lançon ? Vous avez terminé ?“ », raconte Jean-Pierre Lançon, ancienne tête de liste socialiste. Olivier Tournay, conseiller municipal communiste, n’est guère plus tendre avec le futur candidat à l’élection présidentielle : « Tous les élus de droite étaient au garde-à-vous. Il n’y avait pas de débat au conseil municipal. Bertrand ne travaille que pour Bertrand. Je n’ai jamais pu avoir un échange avec lui ». Quant à Sylvie Saillard-Meunier, du Rassemblement national, elle décrit « un homme odieux, insultant, cherchant à m’humilier ».

    Malaise à tous les étages ?
    Xavier Bertrand se conduirait-il de la même façon avec les agents du conseil régional ? « Je n’irai pas jusqu’à dire qu’il est paranoïaque, mais il a un #comportement_tribal. Il traite les agents publics, y compris les cadres, comme des sous-fifres à qui on aboie des ordres. Nous sommes des républicains, nous étions prêts à se nous mobiliser pour cette nouvelle majorité. Mais il n’y a pas eu de retour », assure un cadre contraint de conserver l’anonymat.
    https://www.mediacites.fr/enquete/lille/2017/05/04/conseil-regional-lenquete-qui-fait-mal

    Dans une enquête intitulée « #Malaise à tous les étages », parue en 2017, le syndicat Sud-Solidaires dénonçait déjà « un manque de confiance et de considération des agents du fait du comportement d’élus suspicieux, condescendants et refusant le contact avec les agents ». Mais aussi « un management frappé par l’ #opacité et l’ #arbitraire » et « une absence de reconnaissance des compétences des agents ».

    Très loin de l’image d’un Xavier Bertrand attentif aux soucis des petites gens des Hauts-de-France, les salariés de la région décrivent, au contraire, un personnage #autoritaire, #cassant, parfois même #désagréable. Ils dénoncent surtout les méthodes de #management dignes d’un patronat rétrograde. « Certaines personnes ont été changées de bureau quatre, cinq, six fois, pour les pousser à la démission », assure un autre agent. Les mutations et les #licenciements qui se succèdent au conseil régional ne font que rarement les gros titres de la presse locale.
    « Xavier Bertrand ne négocie, pas il concède »

    Bref, en quoi l’ancien ministre de Nicolas Sarkozy serait-il le digne représentant de la droite sociale ? Les relations plus que conflictuelles avec les syndicats de la région ne plaident pas vraiment dans ce sens. L’audit du cabinet Secafi, publié en 2018 auprès de trois mille agents, montrait déjà que 78 % des salariés estimaient que la fusion des régions Nord-Pas-de-Calais et Picardie n’a pas “amélioré leurs conditions de travail“ ; 62 % des agents trouvaient leur charge de travail “importante“, voire “excessive“, en raison de la nouvelle organisation. D’autres chiffres ? 53 % jugent l’organisation de leur direction incohérente, 42 % ne sont pas associés aux décisions concernant directement leur travail, 38 % se sentent parfois inutiles à leur poste… Bonjour l’ambiance.

    Un an plus tard, la situation ne s’est pas vraiment améliorée. L’intersyndicale (CFDT, CGT, FA, Unsa, Sud, SNU-Ter) boycotte les négociations avec Xavier Bertrand. « On sent que le président de région fait de la politique en cherchant à faire la démonstration qu’il sait assumer une réduction de la dépense publique par la baisse du nombre de fonctionnaires », dénonce Joseph Demeulemeester, responsable CGT. Il évoque des conditions de travail dégradées, des suppressions d’emplois, des désorganisations des services, des inégalités de traitement entre agents du Nord-Pas-de-Calais et ceux de la Picardie.

    Moins de cinq rencontres avec les syndicats
    Manifestement, le responsable syndical n’a pas vraiment changé d’avis concernant le comportement de Xavier Bertrand : « Un homme de dialogue ? Pas vraiment. Les rencontres peuvent se compter sur les doigts de la main. C’est simple, Xavier Bertrand ne négocie pas, il concède. Depuis 2016, cinq cents emplois permanents ont disparu. Je ne vois pas en quoi la politique sociale de Xavier Bertrand diffère de celle menée par Emmanuel Macron ».

    Quarante ans d’activité au sein des services de collectivités territoriales ou de l’État dans le Nord-Pas-de-Calais puis dans les Hauts-de-France, cela laisse forcément des traces. Benoît Guittet porte un jugement posé, mais sans concession, sur Xavier Bertrand et sur son action au conseil régional depuis son arrivée en 2016. « Au départ, il n’y connaissait rien, ce qui est normal, il n’avait aucune expérience du pilotage de la région, comme l’équipe autour de lui, à l’exception de Valérie Létard. Mais elle a quitté dès 2017 la vice-présidence de la région pour celle du Sénat », constate l’ancien co-responsable de la CFDT.

    « Xavier Bertrand est un bourreau de travail et il a pris immédiatement les dossiers à bras le corps. Vous lui envoyez un SMS à 8 heures, il vous répond à 8 h 10, reconnaît-il. Le problème, c’est que c’est un chef d’orchestre, il décide de tout et fonctionne en #vase_clos. En cela, il est pire que Macron, tout doit passer par lui. Il n’a absolument pas tenu compte des équipes en place, ni de l’intérêt de leurs expériences ou expertises pour faire fonctionner une collectivité singulière comme la région. »

    En tant que syndicaliste, il garde en mémoire les négociations particulièrement difficiles avec le président de région. « Parce que nous n’acceptions pas ses dernières propositions, pour lui, non discutables, il a rompu, brutalement, annonçant qu’il ne travaillerait plus avec nous, mais avec deux syndicats minoritaires, FO et la CFTC », se souvient Benoît Guittet. « Il peut être bienveillant, presque copain, mais uniquement quand ça ne mange pas de pain, que la concession est minime. En fait, avec lui, il faut le servir et être assez docile ».

    « La région Hauts-de-France est devenue la région Bertrand »

    Egalement cadre, le syndicaliste voit d’abord en Xavier Bertrand un homme qui donne la priorité à la #communication sur l’action. « Il lui faut sans cesse lancer des “trucs“ dont les médias vont parler ». Toutefois, il lui reconnaît « des idées pas complètement idiotes. Je ne l’attaquerai pas sur sa non-sincérité. Tout n’est pas feint chez lui. Je l’ai vu intervenir immédiatement, et être affecté réellement, quand un collègue a été assassiné en Corse, ou quand une salariée a été agressée chez elle ».

    Benoît Guittet reproche surtout au candidat à l’élection présidentielle son manque de vision. « Dans ce domaine, c’est le vide sidéral. Il n’a pas écrit une ligne sur ce que sera la région dans vingt ans. Il n’a pas d’idées, il ne se projette pas dans l’avenir, les Hauts-de-France n’étant qu’un marchepied pour lui », déplore-t-il. « Son manque de réflexion, de puissance intellectuelle, il le compense par une présence constante sur le terrain. Il est partout et comme il a de l’instinct, du “pif“, il comprend ce qu’il faut faire. Mais ses “trucs“, c’est epsilon. Proch’emploi, Proch’ceci ou cela ne fait pas une politique. En fin de compte, on retiendra que ça n’a pas été un très bon président de région », conclut l’ancien délégué syndical CFDT.

    Le dircab’ se prend une soufflante
    Un autre cadre, en poste à Amiens, fait une analyse similaire. Dès son arrivée en 2016, Xavier Bertrand a mis sur la table son ambition présidentielle : « La région des Hauts-de-France est devenue la région Bertrand, analyse-t-il. Il a donc rayé de la carte toute prospective. Un peu comme un repreneur d’entreprise qui, pour gagner rapidement de l’argent, couperait la recherche et le développement ».

    Le témoignage de Kaddour Qassid, représentant dans le Nord d’ #Anticor, l’association de lutte contre la corruption, concernant sa relation avec Xavier Bertrand ne manque pas d’intérêt. En mars 2017, il est reçu par le président des Hauts-de-France, qui entend faire de la déontologie l’un des marqueurs de son mandat. A priori, c’est une excellente initiative. « Je lui ai annoncé un dysfonctionnement grave remontant à plusieurs années, avant sa prise de fonction. Il s’agit d’un cumul d’activités interdit à tous les agents publics », raconte Kaddour Qassid. Xavier Bertrand s’énerve aussitôt, vocifère qu’il « n’y a pas d’ #impunité au conseil régional ». Puis le président du conseil régional s’en prend à son directeur de cabinet. « Comment se fait-il que je ne sois pas au courant ? » se met-il à hurler. « J’ai vu de la peur dans les yeux du directeur de cabinet, il était livide. Xavier Bertrand l’engueulait comme s’il s’agissait d’un gamin », se souvient le responsable. Depuis, les relations entre Anticor et la région n’ont cessé de se dégrader... avant de cesser. 


    J’ai écrit cet article à la demande de Mediacités parallèlement au travail d’actualisation de mon ouvrage sur Xavier Bertrand paru en 2010 sous le titre « Xavier Bertrand, les coulisses d’une ambition », aux éditions de l’Archipel. La nouvelle version augmentée, intitulée « Xavier Bertrand L’obstiné », paraît le 23 septembre. 

    Mon éditeur m’a rappelé fin 2020 pour actualiser l’ouvrage, en raison des ambitions présidentielles de Xavier Bertrand. Pour le premier opus, celui-ci m’avait reçu, sans difficultés, à plusieurs reprises. En revanche, je n’avais eu aucun écho de sa part après la parution. Pour cette nouvelle édition, j’ai bien évidemment effectué plusieurs demandes auprès de la région afin d’entrer en contact avec Xavier Bertrand et recueillir sa version des faits. Il n’y a pas qu’une vérité mais des vérités. A ce jour je n’ai même pas essuyé de refus, je n’ai pas reçu de réponse.

    L’attitude de l’ancien ministre ne m’a nullement empêché de poursuivre mon travail d’investigation, interviewant ses amis comme ses adversaires politiques, des syndicalistes, des élus, des salariés du conseil régional des Hauts-de-France, de simples particuliers, et des journalistes locaux et parisiens. En 2010, Xavier Bertrand maniait déjà avec dextérité le « faire savoir », mais ne négligeait pas pour autant le « faire ». En 2021, J’ai découvert un politicien autoritaire et sans vision, privilégiant la communication, au détriment de l’action.

    Ian Hamel, journaliste au Point, est l’auteur d’essais politiques dont Sarko et Cie, la république des copains (2011), L’Affaire Bettencourt, derniers secrets (2013), Notre ami Bernard Tapie (2015)

    #Haut_de_france #xavier_bertrand #Région #Nord #Pas_de_calais #Oise

  • Questions – réponses : Stratégie en matière de traitements contre la COVID-19 — Liste de 5 candidats traitements europa.eu
    https://ec.europa.eu/commission/presscorner/detail/fr/qanda_21_3301

    Pourquoi avons-nous besoin d’une liste des cinq traitements les plus prometteurs contre la COVID-19 ?
    Tandis que la campagne de vaccination contre la COVID-19 progresse à un bon rythme en Europe, la disponibilité de traitements pour les patients atteints reste limitée, avec jusqu’à présent un seul produit, le #remdesivir, autorisé au niveau de l’UE. Le 6 mai 2021, la Commission européenne a publié la stratégie de l’Union européenne en matière de traitements contre la COVID-19, qui couvre les thèmes de la recherche, du développement, de l’autorisation, de la fabrication et du déploiement des traitements. . . . .
    La Commission prépare également une plateforme de promotion de l’innovation thérapeutique concernant la COVID-19 (un « booster d’innovation ») afin de faire le point et de brosser un tableau clair des projets de traitement contre la COVID-19 qui sont en phase précoce de développement, le but étant de mieux soutenir la mise au point de traitements potentiels.
    Quels sont les critères de sélection des cinq premiers traitements ?
    . . . . .
    Comment passerez-vous de la liste des cinq à un portefeuille de traitements plus large (liste de dix) ?
    . . . . . .

    Quel sera l’avantage de l’inscription d’un médicament sur la liste des traitements ?
    . . . . . . .
    Le mécanisme du portefeuille appuiera l’ambition de la stratégie d’autoriser trois nouveaux traitements d’ici octobre 2021, et éventuellement deux autres d’ici la fin de l’année. Il facilitera par ailleurs la sélection de candidats appropriés pour la passation conjointe de marchés.

    Que se passe-t-il si un médicament n’est pas inscrit sur la liste des cinq traitements ?
    . . . . . .
    Quand les cinq traitements figurant sur la liste seront-ils autorisés ?
    Étant donné que ces médicaments sont à un stade avancé de développement (dans le cadre de la procédure d’évaluation en continu), ils sont très susceptibles de figurer parmi les trois nouveaux traitements contre la COVID-19 qui recevront une autorisation (d’ici octobre 2021), pour autant que les données finales démontrent leur innocuité, leur qualité et leur efficacité.

    Pourquoi la majorité des cinq traitements consistent-ils en des anticorps monoclonaux ?
    En raison de la complexité de la maladie COVID-19, une multitude d’agents sont en cours de développement, tels que des #antiviraux, des #immunomodulateurs et des #anti-inflammatoires. Les candidats traitements se fondent sur les petites molécules, les #anticorps_monoclonaux de même que sur les thérapies cellulaires.
    Les essais cliniques en cours permettent d’examiner l’innocuité et l’efficacité des médicaments en cours de développement à différents stades de la maladie (par exemple, dans le cadre de symptômes précoces, légers, modérés ou sévères de la maladie) et dans différentes sous-populations de patients (ambulatoires et hospitalisés), de même que parmi les personnes exposées à l’infection ou celles qui en souffrent depuis longtemps.
    Quatre des traitements faisant actuellement l’objet d’une évaluation en continu par l’EMA sont effectivement des anticorps monoclonaux antiviraux qui ciblent une protéine (la #protéine_spike) située à la surface du virus SARS-CoV-2 responsable de la COVID-19, empêchant ainsi le virus d’entrer dans les cellules de l’organisme. L’application de la procédure d’évaluation en continu à leur égard a été décidée sur la base de leurs résultats préliminaires prometteurs en études cliniques. Contrairement aux anticorps monoclonaux, le #baricitinib est un #immunosuppresseur (un médicament qui réduit l’activité du système immunitaire) actuellement autorisé pour une utilisation chez l’adulte atteint d’arthrite rhumatoïde modérée à sévère ou de dermatite atopique.

    Que faites-vous en matière de passation conjointe de marchés ?
    Le 8 octobre 2020, la Commission a signé un contrat-cadre de passation conjointe de marché avec l’entreprise pharmaceutique #Gilead pour la fourniture d’un maximum de 500 000 traitements au remdesivir, le seul médicament bénéficiant d’une autorisation de mise sur le marché conditionnelle à l’échelle de l’UE pour le traitement des patients atteints de COVID-19 nécessitant un apport d’oxygène. Tous les pays participants ont pu passer commande pour se procurer directement du remdesivir. La Commission a également acheté et distribué des doses aux États membres pour un montant total de 70 millions d’euros. Depuis la fin du mois d’octobre 2020, elle a signé plus de 70 contrats de passation conjointe de marché pour 19 médicaments (analgésiques, antibiotiques, relaxants musculaires, anesthésiques, médicaments de réanimation), y compris de la dexaméthasone, pour traiter les cas plus graves de COVID-19 dans les services de soins intensifs.

    Un marché groupé a été signé en avril 2021 pour le produit d’association du #casirivimab et de l’ #imdevimab, et des négociations relatives à l’acquisition conjointe d’autres anticorps monoclonaux sont en cours.

    #virus_arn #covid-19 #santé #coronavirus #confinement #crise_sanitaire #pandémie #pass_sanitaire #variant #médicament

    Une information Batia : https://www.facebook.com/groups/batiamourtsou/posts/10159461935001125/?__cft__[0]=AZX_fYQs7RR-6VthhetnRkhGfZIWbNJl-UBAJ3YMEwFj76fp6kbFSSLa-xjoOO

  • Actualité - #COVID-19 : extension de l’utilisation de la bithérapie d’#anticorps_monoclonaux #casirivimab/#imdevimab chez certains patients hospitalisés - ANSM
    https://ansm.sante.fr/actualites/covid-19-extension-de-lutilisation-de-la-bitherapie-danticorps-monoclonau

    Par ailleurs en prévention :

    L’association casirivimab et imdevimab est indiquée en prophylaxie pour certains patients âgés de 12 ans et plus qui présentent un risque d’évolution vers une forme grave de la maladie* (consulter les protocoles d’utilisation thérapeutique) :

    – en prophylaxie pré-exposition de l’infection à #SARS-CoV-2 chez les patients non répondeurs à la vaccination (qui n’ont pas développé d’anticorps) ou non éligibles à la #vaccination ;

    – en prophylaxie post-exposition (cas contact) de l’infection à SARS-CoV-2 chez les patients non répondeurs ou faiblement répondeurs à la vaccination, ou non éligibles à la vaccination.

    * risque élevé d’évolution vers une forme grave de la maladie = « patients immunodéprimés, à risque de complications ou âgés de plus de 80 ans. »

  • Waning Immunity Is Not a Crisis, Right Now - The Atlantic
    https://www.theatlantic.com/science/archive/2021/09/waning-immunity-not-crisis-right-now/619965

    Doser les #anticorps chez les vaccinés (ou anciens infectés) en dehors d’une période de contact avec le virus donne un faux aperçu du statut immunitaire :

    Checking someone’s #SARS-CoV-2 antibody levels when there’s no virus around can be a bit deceptive, […]. In the absence of a threat, immune cells are quiescent. But the capacity for protection remains intact: When new invaders arrive, they’ll reawaken our defenses. That’s why post-vaccine infections, when they do happen, tend to be milder, shorter, and less likely to spread to other people. When the new threat resolves, levels of antibodies and active immune cells decrease again. “You could call that ‘waning,’” Pepper, of the University of Washington, told me. “But that’s just how it works.”

    Mais il arrive un moment où l’immunité finit quand même par disparaître :

    Immune memories don’t last forever. Eventually, even the grizzled B and T cells in the body’s reserves might permanently retire. That’s when protection against disease and death could start to take a tumble, and when experts start to get worried.

    Pour certains experts il faudrait multiplier les rappels de #vaccins pour empêcher cet épuisement :

    Some officials, including CDC Director Rochelle Walensky, have suggested that upticks in post-vaccine coronavirus infections are a sign of what’s to come, and that giving people extra shots could be a way to jog the immune system’s memory before it fades away.

    The same rationale applies to many multi-dose vaccines: The first shot introduces the body to the notion of a threat; the ones that follow clinch the concept that the danger is real and worth taking seriously. A triple-jab regimen is already built into several well-established vaccines, including the ones that block HPV and hepatitis B; others require four or five inoculations before they take.

    Mais, pour la plupart des experts et pour différentes raisons, cela semble incertain sinon douteux pour le sars-cov2 :

    But according to most of the experts I spoke with for this story, the immunological argument for a COVID-19 booster this early is shaky at best.

    To start with, the recent numbers on vaccine effectiveness aren’t really that alarming. Vaccinated people are indeed getting infected with SARS-CoV-2 more frequently than they were a few months ago. But these breakthroughs remain fairly uncommon. Recent reports from the CDC show that the Moderna and Pfizer-BioNTech vaccines were blocking infection at rates of up to about 90 percent in the spring, when the vaccines had barely begun their rollout en masse; now those stats are hovering around the 60s and 70s, still a remarkable feat. (That doesn’t mean that 30 to 40 percent of vaccinated people are getting infected; rather, immunized people are 60 to 70 percent less likely than unimmunized people to be infected if they’re exposed.) Numbers from other studies look to be in a similar ballpark. And these stats might even undersell the vaccines’ benefits: Many “infections” are found simply through the detection of viral genetic material—with no guarantee that this material is active, infectious, or anything more than the carnage left behind from a victorious immune attack.

    The outlook is even better when you consider symptomatic cases of post-vaccine COVID-19. Early reports, including Moderna’s and Pfizer’s original study estimates, put the vaccines’ efficacy against symptomatic illness in the range of 90 to 95 percent. More recent studies now document rates in the 80s, even when facing off against Delta—a variant for which the vaccines weren’t originally formulated.

    Certaines constatations en faveur d’une multiplication des rappels seraient biaisées :

    Some reports from Israel appear to paint a more dire portrait: A few preliminary numbers released by the country’s Ministry of Health suggested that vaccine effectiveness against both infection and symptomatic disease had dipped to about 40 percent. But Çevik, of the University of St. Andrews, told me that these and other data reporting heftier declines are messy and might actually overestimate the problem. Across countries, early vaccine recipients tended to be older, in slightly worse health, and in higher-risk professions than those who got injected later on. That alone could make the protection that they got seem less impressive in comparison. Also, when initial effectiveness numbers were calculated, people were adhering more to physical distancing and masks. Measured these days, amid more lax behavior, risk of infection would rise. And as more of the unvaccinated have been infected, their collective immunity has grown, making them, too, less susceptible to the virus—which could make the effectiveness of vaccines look lower.

    Il faut distinguer #protection contre l’infection de protection contre l’hospitalisation et la mort ;

    “The point isn’t to protect you from getting even a tiny amount of virus in your body,” she said. We’re not out to eradicate positive test results: “That’s not what vaccines do.”

    Si l’utilité de la multiplication des rappels est incontestable dans certains cas… :

    As for boosters, the pros and cons will vary by context. For people who never responded well to their first vaccines, including people who are moderately or severely immunocompromised, additional shots will be very important, Omer said. Their third jabs don’t provide an extraneous “boost” so much as they help complete the original inoculation schedule.

    … cette utilité est incertaine dans les autres cas :

    For the rest of us, though, the perks are harder to visualize. In someone with a fully functional immune system whose defenses were already substantially shored up by their first shots, more doses would probably increase antibody production. That, in turn, could further cut down on infection and transmission, Gommerman told me. Very early data hint that this may be happening in Israel, which is already boosting widely. But it’s not clear how long that preventive bump would last . Ellebedy, of Washington University in St. Louis, said boosters would have “real gain” only if they expanded on the body’s capacity to manufacture antibodies long term, instead of just fueling a temporary boom-and-bust . It’s especially unclear whether that would happen with yet another injection of the original vaccine recipe, delivered to the arm—as opposed to, say, a nasal spray with Delta-specific ingredients.

    En conclusion, en l’état actuel de la pandémie et des connaissances, la multiplication non sélective des rappels se ramène à verser de l’eau dans un verre déjà bien rempli… :

    Right now, some forms of vaccine effectiveness are slipping, but the most important ones aren’t. Unless that changes, widespread boosters in already vaccinated countries are likely to provide diminishing returns, like topping off a drink that’s already on the verge of spilling over.

    … et pire encore à favoriser l’émergence de nouveaux variants en privant les pays pauvres de lots de vaccins :

    In the meantime, billions around the globe have yet to take a sip at all.

    #immunité

  • Predictors of Nonseroconversion after SARS-CoV-2 Infection - Volume 27, Number 9—September 2021 - Emerging Infectious Diseases journal - CDC
    https://wwwnc.cdc.gov/eid/article/27/9/21-1042_article

    Nombre de personnes testées très faible, 72 au total.

    Not all persons recovering from severe acute respiratory syndrome coronavirus 2 (SARS-CoV-2) infection develop SARS-CoV-2–specific antibodies. We show that nonseroconversion is associated with younger age and higher reverse transcription PCR cycle threshold values and identify SARS-CoV-2 viral loads in the nasopharynx as a major correlate of the systemic antibody response.

    […]

    Conclusions

    In summary, we show that patients with low #SARS-CoV-2 viral loads in their respiratory tract are less likely to mount a systemic antibody response. Although we cannot formally exclude false-positive RT-PCR results in some participants, PCR contamination is highly unlikely as an explanation for our findings (Appendix). We also show that clinical illness does not guarantee seroconversion and that laboratories with highly sensitive RT-PCR assays are more likely to detect serologic nonresponders. These results provide an explanation for the puzzling variability of #seroconversion in different cohorts.

    The fact that a considerable fraction of RT-PCR positive persons fail to seroconvert has practical implications. Such persons remain undetected in seroprevalence studies, including in vaccine studies that assess protection from asymptomatic infection by measuring antibodies to antigens not included in the vaccine.

    Seroconverters and nonseroconverters will probably also respond differently to #vaccination. Recent studies revealed that seropositive persons have a heightened antibody response after the first, but not the second, dose of an mRNA vaccine, suggesting that a single dose is sufficient. Serologic nonresponders might not exhibit a similarly heightened anamnestic response, but resemble SARS-CoV-2 naive persons, as was observed for 1 previously infected vaccinee who never seroconverted (14). Finally, RT-PCR positive persons who experienced COVID-19 symptoms might be less inclined to seek vaccination, believing they are protected, but our results caution against this assumption.

    Comparing race/ethnicity, sex, and symptom severity, we failed to find a significant association with serostatus (Table), although we did observe a trend for increasing antibody positivity with increasing symptom severity (Appendix Figure 2). We also found no significant differences in seroconversion between patients reporting or not reporting various symptoms…

    #anticorps #immunité

    • Rappel :

      Covid-19 : pourquoi une infection par le SARS-CoV-2 n’est pas toujours synonyme d’un test sérologique positif
      https://seenthis.net/messages/895090

      ... théoriquement on peut imaginer que l’organisme parvienne à se débarrasser du coronavirus sans recourir aux anticorps ?

      SF-K : Oui, effectivement. Lorsque nous avons vérifié la réponse des lymphocytes T des partenaires qui avaient eu des symptômes mais étaient séronégatifs, on a constaté que chez plusieurs d’entre eux, elle était du même type que celle de leur partenaire « cas index ». Cela signifie qu’ils ont probablement été exposé au virus. Leur réponse T a peut-être été tellement efficace qu’elle a éliminé le virus, ou qu’ils n’ont eu besoin que de peu d’anticorps pour y parvenir, lesquels sont en quantité si faibles qu’ils n’ont pas pu être détectés ou ont disparu rapidement ensuite.

      Reste le cas des patients symptomatiques qui n’ont ni anticorps, ni réponse cellulaire T significative. Chez eux, on peut imaginer que la réponse immunitaire innée, immédiate, a suffi à éliminer le virus. Ils n’auraient donc pas eu besoin de déclencher le reste du processus.

  • David Benkeser sur Twitter [fil] :

    Excited to finally share our results of the immune correlates of protection of the Moderna vaccine.

    […]

    Here we see that neutralizing antibody activity was lower in vaccinated individuals who had a breakthrough infection (green/orange) vs. those who did not (purple). This was true for both post dose 1 (left) and post dose 2 (right) responses." / Twitter
    https://twitter.com/biosbenk/status/1425164080805986312

    […]

    Here we show the incidence of COVID-19 breakthroughs among vaccinated (green) individuals. Risk is MUCH lower than placebo (gray), but decreases further the higher the antibody response (solid green = lowest response; dotted green = highest response).

    #vaccination #immunité #anticorps #réinfection