• Les formes sévères de #Covid-19 seraient liées à une réponse #anticorps de type auto-immune
    https://theconversation.com/les-formes-severes-de-covid-19-seraient-liees-a-une-reponse-anticor

    Durant les premiers temps de la pandémie, de nombreux immunologistes, dont moi-même, ont supposé que les patients qui produisaient de grandes quantités d’anticorps suffisamment tôt au cours de l’infection par le coronavirus SARS-CoV-2 ne développeraient pas la maladie. Nous nous sommes trompés. Après plusieurs mois passés à étudier la Covid-19, comme d’autres scientifiques, j’ai fini par réaliser que la situation est en réalité bien plus compliquée que ce que je pensais initialement.

    #immunité #auto-anticorps

  • Trump’s Covid-19 antibody treatment was partly developed using Singaporean blood plasma | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/week-asia/health-environment/article/3104427/trumps-covid-19-antibody-treatment-was-partly

    Trump was discharged from hospital on Monday evening and in a video released shortly after he was ensconced in the White House said he was feeling better.Dr Jonathan Reiner, a professor of medicine at George Washington University, told CNN:“The president might be the only patient on the planet ever to receive this particular combination of medicines.”
    Indeed, REGN-COV2 has not received emergency use authorisation from the US Food and Drug Administration and the biotech firm said it had provided the drug in response to Trump’s doctors making a “compassionate use” request. Asian Science Magazine said convalescent plasma from patients who had recovered from Covid-19 could be used to prevent or treat the disease but even with the US Food and Drug Administration authorising the emergency use of convalescent plasma, the difficulty of obtaining sufficient blood from volunteers meant it was not possible to use it at a large scale.
    Instead, the Regeneron therapy clones antibodies from both “humanised” mice and recovered patients to produce a reliable source of monoclonal antibodies, reported the magazine.
    “While the humanised mice were based on a technology owned by Regeneron, the human plasma used was supplied through an agreement with Singapore’s National Centre for Infectious Diseases,” it added. Reports of antibody treatments in the works emerged in June, with most of them in labs across Asia, including Singapore, Japan, China and South Korea. Scientists explained that the treatment works by harvesting specific antibodies – produced by the body to fight off diseases when an individual catches a virus – to trigger other parts of the immune system to attack the cells containing the toxin.
    For Singapore, its defence research and development organisation DSO National Laboratories had announced in June that it had discovered five antibodies that could block the coronavirus and protect against key mutations, after scientists screened hundreds of thousands of cells that produce the antibodies.The country’s government-linked biomedical sciences institute A*Star is working with Japanese pharmaceutical company Chugai Group separately on similar treatments

    #Covid-19#migrant#migration#etatsunis#trump#sante#traitement#circulationthérapeutique#asie#singapour#japon#chine#coreedusud

    • Trump traité avec le médicament expérimental de Regeneron, la biotech tout proche de son record en Bourse
      https://investir.lesechos.fr/actions/actualites/trump-traite-avec-le-medicament-experimental-de-regeneron-la-biote

      Regeneron ne pouvait pas espérer meilleure publicité. Donald Trump, hospitalisé depuis vendredi soir au centre médical militaire Walter Reed, le Val-de-Grâce américain, a reçu trois traitements différents contre le Covid-19, dont celui expérimental de la biotech américaine. Son nom de code ? REGN-COV2. Puisqu’il n’a pas encore été validé par l’autorité sanitaire américaine, il n’en a pas encore reçu un de plus commercial. Mais le feu vert de la Food and Drug Administration (#FDA) ne devrait plus tarder. En tout cas, c’est le pari que fait la Bourse.

      Les actions Regeneron gagnent presque 10% ce lundi, revenant à 7% de leur record historique du 20 juillet, quand elles avaient fait une poussée à presque 665 dollars, ce qui valorisait alors l’entreprise à plus de 70 milliards de dollars (60 milliards d’euros, soit autant que Schneider Electric ou Air Liquide). C’est une « question de jours » avant que la biotech ne reçoive l’Emergency Use Authorization ou, en français, l’autorisation d’utilisation d’urgence, croit-on au sein de la banque d’investissement SVB Leerink.

      « Validation ultime »

      Après avoir été prescrit au président des Etats-Unis, le cocktail d’anticorps développé par Regeneron, en phase 3 d’essais cliniques, a reçu la « validation ultime », estime l’analyste Geoffrey Porges. Pour lui, Donald Trump « était en plus mauvais état que ce qui a d’abord était suggéré », sinon comment expliquer qu’il ait reçu un traitement pour lequel « il y a zéro information sur le risque d’intéractions négatives » entre le REGN-COV2, le remdesivir de Gilead Science et la dexaméthasone. A la connaissance de Geoffrey Porges, personne d’autre n’a été traité avec la combinaison de ces trois médicaments.

      Covid-19 : quel est ce traitement expérimental administré à Donald Trump ?
      https://www.numerama.com/sciences/652936-regn-cov2-quel-est-ce-traitement-experimental-administre-a-donald-t

      Le médicament développé par Regeneron Pharmaceuticals est pourtant, déjà, l’un des plus prometteurs, ayant reçu 500 millions de dollars du gouvernement américain pour parfaire son produit, avant même que les tests cliniques soient terminés. Pour accélérer ce développement, Regeneron s’est associé à l’entreprise pharmaceutique suisse Roche, bien plus grosse, en août 2020.

      [...]

      COMMENT FONCTIONNE LE MÉDICAMENT DE REGENERON ?

      En théorie, le cocktail développé par Regeneron Pharmaceuticals parvient à neutraliser le virus dans un environnement de tubes de test. Il est composé d’un ensemble de clones d’anticorps créés contre le SARS-CoV-2, prélevés sur des humains ayant guéri du virus. La production de ces anticorps en dehors du corps humain passe par un clonage dans des cellules ovariennes de hamster chinois — un processus utilisé de longue date par la biologie médicale

      Une fois administré, le cocktail d’anticorps s’attaque à la surface de la protéine du coronavirus et tente de l’empêcher d’infecter d’autres cellules, comme le résume Science Mag. Il s’est donc montré extrêmement efficace pour aider les patients dans un groupe de test où leur charge virale était très élevée, mais leurs anticorps complètement absents. On parle donc de patients qui seraient tout juste contaminés par le coronavirus, pour lesquels on a amplifié la réponse immunitaire. Les tests n’ont pas permis de voir de grandes améliorations sur des patients un peu plus avancés, qui avaient déjà commencé à développer des anticorps.

    • Le médicament Covid utilisé pour traiter Trump a été testé sur des cellules fœtales
      https://www.fr24news.com/fr/a/2020/10/le-medicament-covid-utilise-pour-traiter-trump-a-ete-teste-sur-des-cellule

      Le président américain a vanté mercredi le traitement comme un « remède » contre le coronavirus. Mais son administration a réduit le financement du type de recherche qui a permis de tester le traitement par anticorps, une décision qui a été saluée par les militants pro-vie mais largement condamnée par les chercheurs scientifiques.

      Regeneron a déclaré jeudi : « Nous avons utilisé la lignée cellulaire HEK293T pour tester la capacité de nos anticorps à neutraliser le virus SARS-COV-2. »

      Il a ajouté : « HEK293T n’a pas été utilisé d’une autre manière et le tissu fœtal n’a pas été utilisé dans cette recherche. Nous n’avons pas utilisé de cellules souches humaines ou de cellules souches embryonnaires humaines dans le développement de REGN-COV2. »
      [...]

      L’année dernière, le ministère de la Santé a décidé de restreindre le financement fédéral des études utilisant des tissus fœtaux, affirmant que toute recherche de ce type devrait être approuvée par un comité d’éthique avant de recevoir des fonds du gouvernement.

      Le département a déclaré à l’époque : « La promotion de la dignité de la vie humaine de la conception à la mort naturelle est l’une des toutes premières priorités de l’administration du président Trump. »

      Le changement de politique de l’année dernière n’aurait limité aucune recherche de Regeneron, car une exception a été accordée pour les travaux reposant sur des cellules prélevées sur des fœtus dans le passé.

      Un responsable de l’administration a déclaré : « Un produit fabriqué à partir de lignées cellulaires existantes qui existaient avant le 5 juin 2019 n’impliquerait pas la politique de l’administration sur l’utilisation de tissu foetal humain issu d’avortements électifs. »

      En août, le conseil a rejeté 13 des 14 propositions qui incluaient des tissus fœtaux, approuvant celle où le tissu avait déjà été acquis et qu’il ne serait plus nécessaire de compléter la recherche.

  • #COVID-19 : Moins d’#anticorps et sévérité moindre chez l’#Enfant ? | santé log
    https://www.santelog.com/actualites/covid-19-moins-danticorps-et-severite-moindre-chez-lenfant

    Cette comparaison des données de santé de 65 enfants et jeunes de moins de 24 ans et de 60 adultes hospitalisés avec COVID-19, menée par le Dr Carl A. Pierce et ses collègues, confirme que les enfants infectés dont ceux atteints de syndrome inflammatoire multi-systémique :
    – sont moins susceptibles de nécessiter une ventilation mécanique (8% vs 37%),
    – encourent un risque de décès réduit (3% vs 28%).

    Cependant, les adultes présentent une production d’anticorps et des réponses des lymphocytes T plus élevées à la protéine de pointe virale -mais des quantités plus faibles de molécules inflammatoires comme l’IL-17A et l’IFNγ impliquées dans l’#immunité_innée.

    Et donc, selon ces résultats, la gravité plus grande chez les adultes n’est pas due à une #immunité_adaptative plus faible

    Immune responses to SARS-CoV-2 infection in hospitalized pediatric and adult patients | Science Translational Medicine
    https://stm.sciencemag.org/content/early/2020/09/21/scitranslmed.abd5487.full

    ... these findings demonstrate that the poor outcome in hospitalized adults with COVID-19 compared to children may not be attributable to a failure to generate adaptive immune responses.

    #interférons #immunité

  • Antibody Responses to #SARS-CoV-2: Let’s Stick to Known Knowns | The Journal of Immunology
    https://www.jimmunol.org/content/early/2020/09/03/jimmunol.2000839

    After reviewing Ab-mediated immunity after #coronavirus and other acute viral infections, we posit that, with few exceptions, the development of protective humoral immunity of more than a year is the norm. Immunity to SARS-CoV-2 is likely to follow the same pattern.

    #immunité #anticorps

  • Covid et immunité : des pistes négligées ? - Page 1 | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/150920/covid-et-immunite-des-pistes-negligees?onglet=full

    Des études signalent une diminution rapide des anticorps après une infection, et plusieurs cas de réinfection ont été rapportés cet été. Que sait-on aujourd’hui de notre immunité ? Dans la recherche de vaccins, une vision tronquée ne risque-t-elle pas de nous fourvoyer ?

    Commençons d’abord par les bonnes nouvelles : les études montrent que plus de 90 % des personnes contaminées par le virus produisent des anticorps dirigés spécifiquement contre le virus, qu’elles aient développé ou non des symptômes. Et ce, même chez les octogénaires https://doi.org/d7p2. En outre, lorsqu’ils sont étudiés en laboratoire, ces anticorps possèdent un fort pouvoir neutralisant : même à faible dose, ils parviennent à éviter que les cellules en culture soient infectées.

    Passons maintenant aux mauvaises nouvelles : ces anticorps ont tendance à disparaître rapidement. Et leur diminution est d’autant plus forte et rapide que les symptômes ont été légers ou inaperçus. Une étude https://www.nature.com/articles/s41591-020-0965-6 publiée dans Nature Medicine portant sur plus de 200 personnes contaminées en Chine révèle qu’au bout de huit semaines, ils sont à des niveaux indétectables pour 40 % des sujets asymptomatiques et 18 % des sujets symptomatiques.

    Autre mauvaise nouvelle estivale : plusieurs cas de réinfection commencent à être rapportés, comme cet homme de Hong Kong https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32840608 dont l’analyse génétique du virus a permis d’affirmer qu’il s’agissait bien d’une réinfection et non d’une infection persistante. Notre immunité pourrait-elle disparaître en quelques mois ? Peut-on – oui ou non – compter sur notre système immunitaire pour nous protéger d’une deuxième vague ?

    En réalité, au fur et à mesure des publications, un constat s’impose : les tests immunitaires classiques ne nous offrent qu’une fenêtre très limitée sur la réalité de notre réponse au virus. Un peu comme si l’on regardait par le trou de la serrure une pièce de théâtre : il y a des dizaines d’acteurs répartis sur la scène, mais nous n’en voyons que quelques-uns interagir. Ce sont les fameux anticorps dits IgM et IgG mesurés lors des tests sanguins. Or, non seulement tout ne se passe pas dans le sang, mais ces acteurs ne sont pas, tant s’en faut, les seuls héros de cette lutte intérieure.

    Et si l’on abandonnait le trou de serrure pour une place en tribune ? Prêts ? Ouverture des rideaux.

    Premier décor : le nez. Cette péninsule chère à Cyrano de Bergerac semble en effet être l’endroit du corps qui compte le plus de récepteurs ACE2 (pour Angiotensin Converting Enzyme 2), la fameuse porte d’entrée du virus, celle qui lui permet de pénétrer à l’intérieur des cellules pour s’y multiplier (voir notre article sur ce point). C’est donc ici que commence notre bataille contre le SARS-CoV-2.

    À peine engluées dans notre mucus nasal, les minuscules particules virales couronnées de pics (d’où le nom de coronavirus) sont repérées par nos cellules phagocytaires – littéralement « mangeuses de cellules » – qui se trouvent sur place. Celles-ci se mettent à boulotter un à un ces éléments étrangers, tout en déclenchant la production de molécules chimiques, dont les fameuses cytokines, également capables d’attaquer ces indésirables. C’est ce qu’on appelle l’immunité innée. Avec un peu de chance, l’infection peut tourner court dès cette étape et ne jamais sortir du mucus nasal ou respiratoire. C’est probablement ce qui se passe chez la plupart des enfants, fréquemment exposés aux infections respiratoires, estiment certains chercheurs https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7221011. Mais à mesure que l’on vieillit, cette première ligne de défense se laisse vite déborder.

    D’autant plus que ce virus semble avoir acquis une astuce pour mieux survivre dans notre nez : lorsqu’il s’y trouve en grande quantité, il parvient à inhiber cette réponse immédiate pendant un jour ou deux. D’après Akiko Iwasaki https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7255347, immunologiste à l’université de Yale, cette capacité d’inhiber nos défenses innées serait l’un des déterminants du succès du SARS-CoV-2. Elle offre une petite fenêtre de temps supplémentaire durant laquelle le virus en profite pour se répliquer silencieusement. Avant qu’une autre ligne de défense ne se mette en place, l’acte II de notre pièce de théâtre : l’immunité dite adaptative.

    Généralement, on mesure cette immunité à la quantité d’anticorps capables de neutraliser le virus dans le sang. Dans la plupart des analyses sérologiques, deux types d’anticorps sont quantifiés : les IgM, qui apparaissent dès le 3e jour suivant l’infection, et les IgG, détectés généralement à partir du 14e jour. Sauf que dans la vraie vie, bien d’autres acteurs entrent en jeu dans cette seconde étape de la bataille.

    Restons dans nos muqueuses respiratoires. Après tout, c’est là que le virus commence son invasion. Durant le festin initial de nos cellules phagocytaires, des morceaux de virus (en particulier les protéines situées sur l’enveloppe du virus, appelées antigènes) sont récupérés et présentés à nos « agents spéciaux » : les lymphocytes. Parmi eux, les lymphocytes B se mettent alors à se multiplier à toute allure, faisant d’ailleurs grossir nos ganglions lymphatiques. Par une succession de hasards, de mutations génétiques et de cassures, certains de ces lymphocytes finissent par obtenir un récepteur capable de reconnaître et de se fixer parfaitement sur l’antigène présenté. Un peu comme un serrurier qui copierait des centaines de clés les unes à la suite des autres, jusqu’à ce que l’une d’entre elles, légèrement différente, entre enfin dans la serrure. Ces clés, ce sont les anticorps. Certains filent dans le sang : les IgG ou les IgM. Mais d’autres vont préférentiellement dans les muqueuses : les IgA.

    Ces IgA apparaissent de plus en plus comme les héros de l’ombre de cette histoire. De fait, on les trouve peu, ou de manière très transitoire, dans le sang. Depuis notre trou de serrure, ils sont donc quasi invisibles. « L’industrie fabrique toute la logistique en masse pour le sang (tubes, aiguilles, etc.) », explique Guy Gorochov, responsable du Centre d’immunologie et des maladies infectieuses de l’université Pierre-et-Marie-Curie. « La salive, qui est un bon reflet des sécrétions mucosales, n’est pas encore un liquide biologique de grande routine. C’est culturel, mais cela devrait rapidement évoluer, étant donné la situation actuelle », indique ce chercheur parisien. En outre, la salive est un milieu plein de germes en tous genres, donc plus délicat à évaluer d’un point de vue immunologique.

    Pourtant, pour peu que l’on accepte d’aller fouiner dans les sécrétions buccales, nasales, bronchiques ou même lacrymales, on découvre d’importantes quantités d’IgA chez les personnes infectées. Guy Gorochov et son équipe mènent actuellement une étude sur 145 patients Covid (prépublication en cours de relecture https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2020.06.10.20126532v1 ). « Dans les premières semaines suivant l’apparition des symptômes, la neutralisation du SRAS-CoV-2 repose vraisemblablement davantage sur les IgA que sur les IgM ou les IgG, résume l’immunologiste. Les IgA apparaissent en effet en premier et s’avèrent beaucoup plus puissants que les IgG et les IgM pour neutraliser le virus in vitro. Par ailleurs, on en détecte encore trois mois après les premiers symptômes dans la salive… »

    Une autre étude menée en Suisse https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2020.05.21.108308v1 révèle que plus les patients sont jeunes, plus ils sont susceptibles d’avoir des taux d’IgA importants dans leurs sécrétions nasales. Mais plus étonnant encore : certains patients possèdent des taux élevés d’IgA dans leur nez, alors même qu’aucun autre anticorps (ni IgG ni IgM) ne circule dans leur sang.

    Ces découvertes interrogent : cette réaction immunitaire locale pourrait-elle être suffisante pour faire obstacle à la maladie et mettre en échec les infections ultérieures ? « C’est bien joli de neutraliser le virus in vitro, mais est-ce que ces IgA nous protègent dans la vraie vie ? Seules des études à plus grande échelle permettraient de le savoir », tempère Guy Gorochov. Si tel était le cas, nous serions alors plus nombreux à être immunisés que ce que les mesures sanguines veulent bien refléter. Ce qui serait une excellente nouvelle…

    Et les IgA ne sont pas les seuls héros invisibles depuis notre trou de serrure. Les mesures classiques de notre immunité passent également à côté d’un autre acteur, qui apparaît de plus en plus majeur dans notre réponse au SARS-CoV-2 : le lymphocyte T, également appelé cellule T.

    Contrairement à leurs cousins les lymphocytes B, les lymphocytes T ne fabriquent pas d’anticorps en série. Pour reprendre l’analogie du serrurier, eux conservent leur clé magique autour du cou et se baladent ensuite dans la lymphe et le sang. Par ailleurs, cette clé ne leur permet pas de repérer un pathogène qui circule librement dans notre corps, comme le font les anticorps. Elle leur permet en revanche de détecter les cellules en train d’être infectées par un virus. Dans ce cas, les lymphocytes T sortent l’artillerie lourde : ils détruisent les virus mais aussi les cellules infectées. On appelle cela l’immunité cellulaire.

    Et ce n’est pas tout : ces cellules T peuvent également stimuler les lymphocytes B à déverser leurs anticorps et aussi activer directement les cellules phagocytaires, pour relancer la première étape de défense au niveau du ou des sites d’infection. Pour les scientifiques, les lymphocytes T sont les véritables chefs d’orchestre de notre système immunitaire.

    Les études qui se sont penchées sur ces cellules en trouvent quasi systématiquement dans le sang des personnes qui ont été contaminées par le SARS-CoV-2 (voir notamment les travaux menés à Strasbourg https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2020.06.21.20132449v1.full.pdf , en Suède https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2020.06.29.174888v1.full.pdf , à Berlin https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2020.04.17.20061440v1.full.pdf ou en Californie https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32473127 ). Tout comme les IgA, on en détecte également chez des personnes exposées au virus mais n’ayant jamais développé de symptômes et dont la sérologie classique ne révèle aucun anticorps circulant. Dans l’étude suédoise, parmi 30 personnes proches de cas diagnostiqués et 55 donneurs de sang, les deux tiers présentaient des lymphocytes T dans leur sang mais pas d’anticorps IgG anti SARS-CoV-2.

    Plus frappant encore : on retrouve des lymphocytes T qui réagissent au SARS-CoV-2 dans des échantillons de sang prélevés… avant 2019, donc avant la pandémie ! Dans l’étude menée en Californie, de tels lymphocytes étaient ainsi détectés dans la moitié des 20 échantillons de sang prélevés entre 2015 et 2018. « Cela pourrait refléter l’existence, chez certains individus, d’une immunité croisée préexistante », concluent les auteurs. Autrement dit, des personnes ayant été en contact avec d’autres coronavirus dans le passé auraient pu fabriquer des lymphocytes T capables de reconnaître non seulement l’espèce précise de coronavirus à laquelle ils avaient été confrontés, mais aussi d’autres espèces voisines, dont le SARS-CoV-2. Un peu comme s’ils étaient dotés d’une clé passe-partout capable d’ouvrir différentes serrures relativement proches.

    D’ailleurs, en analysant de plus près ces lymphocytes, les chercheurs se rendent compte qu’ils réagissent avec la protéine Spike, ancrée dans l’enveloppe du virus et qui lui permet de pénétrer à l’intérieur des cellules (la protéine cible des vaccins en développement). Mais pas seulement. Une étude, publiée dans Nature https://www.nature.com/articles/s41586-020-2550-z , s’est penchée sur le cas de 23 survivants au SARS-CoV-1, le coronavirus qui avait sévi en 2003 (plus souvent appelé SRAS en français). Tous possèdent des lymphocytes T qui réagissent à une autre protéine appelée N, associée à l’ARN du virus et contenue à l’intérieur de l’enveloppe.

    Problème : mesurer et analyser ces lymphocytes T nécessite des techniques d’analyse beaucoup plus lourdes et coûteuses que pour les anticorps. Impossible pour l’heure de les tester en routine. « En se basant sur les tests sérologiques, on sous-estime ainsi clairement la proportion de la population exposée, en contact avec ce virus, affirme Fafi-Kremer, responsable du laboratoire de virologie du CHU de Strasbourg qui étudie la réponse lymphocytaire au virus. On sous-estime probablement aussi la part de la population immunisée contre ce virus. »

    « Probablement », car en réalité, « personne n’a pu démontrer la pertinence clinique de ces résultats », prévient Jean-Daniel Lelièvre, directeur du service d’immunologie clinique et maladies infectieuses de l’hôpital Henri-Mondor. « Il est possible, comme dans le cas du sida, que ces lymphocytes T ne nous protègent pas d’une infection ultérieure. En revanche, ils pourraient nous éviter de faire une maladie grave. C’est ce que les études sont en train de rechercher », annonce ce spécialiste, qui analyse actuellement toutes les publications d’immunologie sur le Covid pour le compte de la Haute Autorité de santé.

    « Intuitivement, on peut penser que [les lymphocytes T] nous protègent mais l’immunologie est l’endroit où l’intuition se meurt », dit Donna Farber https://www.theatlantic.com/health/archive/2020/08/covid-19-immunity-is-the-pandemics-central-mystery/614956 , microbiologiste à l’université Columbia (New York). Là est sans doute la grande leçon de toutes ces publications qui s’amoncellent sur notre réponse immunitaire : nous en savons si peu qu’il est bien difficile d’en tirer de quelconques enseignements pratiques.

    « On ne dispose pas du périscope pour suivre les agissements du système immunitaire », rappelle Anne-Marie Moulin, médecin et historienne des sciences. Nos tests sérologiques nous donnent une vision tronquée de la réalité. Voilà qui pourrait expliquer les faibles taux de séropositivité dans des régions pourtant fortement touchées par la pandémie. Et pourquoi, malgré ce faible taux de séropositivité, on n’observe (encore) que très peu de cas de réinfection.

    Cependant, cette vision tronquée pourrait nous fourvoyer dans le développement des vaccins. Bon nombre de projets se concentrent uniquement sur les anticorps circulants capables de neutraliser une seule protéine du virus : la fameuse Spike. « Il est important de ne pas se concentrer sur une seule protéine », préviennent certains spécialistes https://www.sciencemag.org/news/2020/05/t-cells-found-covid-19-patients-bode-well-long-term-immunity . « Il faudrait aussi songer à déclencher une réponse IgA au niveau des muqueuses », suggère Guy Gorochov. Pour cela, l’une des solutions serait de tester des vaccins par voie nasale. Mais pour l’heure, tous les vaccins en phase 3 passent par des injections intramusculaires, peu susceptibles de réveiller nos IgA…

    Accordons à ce virus au moins un mérite : celui de nous forcer à prendre place sur les gradins de notre théâtre immunitaire. Vu d’ici, le spectacle met à l’honneur des zones de notre corps trop souvent négligées, comme notre muqueuse nasale, ainsi que d’autres acteurs de notre système immunitaire au-delà des habituels anticorps circulants. La pandémie a révélé l’importance d’une réponse localisée et différenciée en fonction des caractéristiques des zones touchées. De même, il semble désormais nécessaire d’adopter un regard beaucoup plus territorialisé et diversifié de notre corps pour appréhender son immunité.

    #covid19 #SARS-CoV-2 #immunologie #immunité

  • Coronavirus : les #anticorps contre le #Covid-19 dureraient au moins quatre mois selon une étude | Euronews
    https://fr.euronews.com/2020/09/03/coronavirus-les-anticorps-contre-le-covid-19-dureraient-au-moins-quatre

    Les anticorps contre le Covid-19, ces protéines qui aident les humains à combattre le nouveau #coronavirus, ont une durée de vie d’au moins quatre mois et ne disparaissent pas rapidement, selon des scientifiques islandais qui ont mené une étude approfondie sur l’#immunité au coronavirus.

    Les résultats de cette étude sont prometteurs pour les efforts déployés pour créer un #vaccin contre le coronavirus, vaccin destiné à déclencher une réponse immunitaire capable de produire des anticorps contre le #SARS-CoV-2.

    Les résultats de la nouvelle étude « permettent d’espérer que l’immunité d’un individu contre ce virus imprévisible et très contagieux ne sera pas éphémère et qu’elle sera similaire à celle provoquée par la plupart des autres infections virales », affirment deux médecins de l’Université de Harvard et des Instituts nationaux de la santé des États-Unis dans un commentaire publié parallèlement à l’étude dans le New England Journal of Medicine.

    Les auteurs de l’étude, rattachés à l’institut deCODE Genetics à Reykjavik, ont analysé plus de 30 000 personnes en Islande, où environ 15% de la population a été testée pour le coronavirus.

    Parmi les personnes ayant été diagnostiquées positives au coronavirus via un test PCR en laboratoire, plus de 90% de celles-ci (soit près de 2 000 personnes) ont été testées deux fois pour la présence d’anticorps et ont continué à en avoir 120 jours après l’infection, selon les experts.

    Fait important, les personnes qui avaient été hospitalisées pour une forme plus grave de Covid-19 ont développé des anticorps plus rapidement.

    Selon l’étude, l’immunité semble augmenter deux mois après le test de dépistage du coronavirus , et elle « s’est maintenue à un niveau stable » pendant le reste de l’étude.

    Débat sur la réinfection

    Cette étude survient alors que la question de savoir si les personnes qui ont eu le Covid-19 peuvent être réinfectées a été soulevée et que plusieurs autres études récentes suggèrent, elles, que les anticorps s’estompent rapidement.

    « En utilisant deux tests très sensibles et spécifiques, le Dr Stefansson et ses collègues ont surveillé les niveaux d’anticorps et leur durabilité pendant 4 mois, alors que les études précédentes ont profilé la dynamique des anticorps pendant seulement 28 jours », expliquent les docteurs Galit Alter et Robert Seder dans un commentaire sur l’étude.

    Jusqu’à présent, il y a au moins deux cas de réinfection confirmés officiellement, dont un homme de 33 ans de Hong Kong qui, selon les chercheurs, a été réinfecté avec une autre souche du virus cinq mois après avoir attrapé une première fois une version plus légère du virus.

    Les docteurs Alter et Seder affirment dans leur commentaire que davantage d’informations et d’études sont nécessaires, d’autant plus que l’étude en Islande s’est penchée sur une population ethniquement homogène.

    Les scientifiques de Reykjavik, eux, ont également donné des estimations sur la prévalence et l’étendue de l’épidémie en Islande.

    Ils estiment que près de 1% de la population du pays a été infectée par le nouveau coronavirus. Le risque de décès dû à l’infection était de 0,33%, soit moins que les estimations dans d’autres pays.

    Les scientifiques islandais estiment également qu’environ 44% des personnes infectées par le coronavirus n’ont pas été testées par tests PCR pendant l’épidémie.

    Toujours selon les médecins Alter et Seder, ces résultats plaident également en faveur de l’utilisation des tests de détection des anticorps comme moyen de surveillance des épidémies de virus.

    « Les données rapportées par le Dr Stefansson et ses collègues soulignent l’utilité des tests d’anticorps comme alternative très rentable aux tests PCR pour la supervision au niveau de la population, ce qui est essentiel pour la réouverture des villes et des écoles en toute sécurité », ajoutent-ils.

    #Islande #sérologie #vaccins

  • Early Release - Antibody Profiles According to Mild or Severe SARS-CoV-2 Infection, Atlanta, Georgia, USA, 2020 - Volume 26, Number 12—December 2020 - Emerging Infectious Diseases journal - CDC
    https://wwwnc.cdc.gov/eid/article/26/12/20-3334_article

    Among patients with coronavirus disease (#COVID-19), IgM levels increased early after symptom onset for those with mild and severe disease, but IgG levels increased early only in those with severe disease. A similar pattern was observed in a separate serosurveillance cohort. Mild COVID-19 should be investigated separately from severe COVID-19.

    #anticorps

  • #Covid-19 et #immunité croisée : protégés par le #rhume ? - Sciences et Avenir
    https://www.sciencesetavenir.fr/sante/immunite-croisee-le-rhume-pourrait-nous-proteger-du-covid-19_146550

    Protégés… ou exposés ?

    Car une question clé reste encore sans réponse : cette #immunité_croisée nous protège-t-elle, ou au contraire, pourrait-elle faciliter l’infection par Sars-CoV-2 et aggraver les symptômes ? « Il est tout à fait possible que cette immunité aggrave l’infection, au lieu de l’empêcher, previent M. Thiel. C’est comme les anticorps, certains peuvent neutraliser les pathogènes, mais d’autres peuvent les aider à infecter les cellules ». Cette facilitation des infections par des #anticorps survient quand des anticorps ne parviennent pas à neutraliser un pathogène, mais se contentent de l’accrocher. Puis, ils peuvent s’accrocher à d’autres cellules, qui vont internaliser l’anticorps et le pathogène, qui pourra ensuite se reproduire dans ces nouvelles cellules hôtes. C’est un phénomène déjà observé avec d’autres virus, comme le VIH (responsable du Sida) et certains coronavirus. « Il se peut aussi que cette immunité soit protectrice chez certains, mais qu’elle empire la situation chez d’autres, notamment les personnes âgées chez qui le système immunitaire n’est plus très efficace, nuance-t-il. On doit tester cette immunité dans des cohortes plus grandes pour vérifier si les personnes qui l’ont sont plus protégées ou pas ». Une question essentielle pour mieux connaître les personnes à risque (par exemple pour savoir si un soignant ne devrait pas traiter des patients de Covid-19) et pour le développement d’un #vaccin qui protège les plus vulnérables sans les exposer davantage.

  • Rapid Decay of #Anti–SARS-CoV-2 Antibodies in Persons with Mild #Covid-19 | NEJM
    https://www.nejm.org/doi/10.1056/NEJMc2025179

    COVID-19 : L’#immunité ne dure que 3 mois | santé log
    https://www.santelog.com/actualites/covid-19-limmunite-ne-dure-que-3-mois

    Encore une fois, un titre et une interprétation qui supposent que l’immunité ne repose que sur les seuls #anticorps (#immunité_humorale).

    Sur 80 participants volontaires post-COVID-19, les chercheurs ont suivi l’immunité de 20 femmes et 14 hommes rétablis de formes bégnines de la maladie. Des tests d’anticorps ont été réalisés en moyenne tous les 36 jours après les premiers symptômes de l’infection. L’analyse aboutit à ce déclin très rapide du taux d’anticorps, sur quelques semaines.
     
    Si le rôle protecteur des anticorps contre le SRAS-CoV-2 reste à évaluer, ces anticorps sont généralement un corrélat de l’immunité antivirale, et les niveaux d’anticorps anti-domaine de liaison correspondent à l’activité plasmatique contre le virus. Dans cette étude, la désintégration précoce des anticorps est exponentielle (voir visuel ci-contre) et plus rapide que dans le cas du coronavirus SARS-CoV-1 (SRAS). Enfin, il est difficile d’extrapoler au-delà de la période d’observation d’environ 90 jours mais il est probable que la désintégration des anticorps ralentit ensuite.

  • #Covid-19 : contre le #coronavirus, quelles #thérapies sont encore dans la course ?
    https://theconversation.com/covid-19-contre-le-coronavirus-quelles-therapies-sont-encore-dans-l

    Peu de coopération en France et peu de coopération à l’échelle internationale.

    Dominique Costagliola est directrice adjointe de l’Institut Pierre-Louis d’épidémiologie et de santé publique (Sorbonne Université, Inserm). Membre de l’Académie des sciences, elle participe au conseil scientifique du consortium REACTing.

    [...]

    L’évaluation du #Remdesivir se poursuit pour évaluer son éventuel impact sur la #mortalité dans l’essai international de l’OMS #Solidarity et son essai associé #Discovery, conduit par l’Inserm dans plusieurs pays d’Europe (France, Autriche, Belgique, Luxembourg pour l’instant). La question de l’intérêt du Remdesivir reste posée, d’autant que ce médicament est coûteux et que ce ne sera pas un « game changer » s’il ne permet pas d’améliorer la survie.

    T.C. : Quelles sont les pistes qui ont été abandonnées par les principaux essais cliniques en cours ?

    D.C. : Sur l’ensemble des molécules qui ont été testées, l’#hydroxychloroquine, clairement, ne marche pas pour les personnes hospitalisées. Le #Lopinavir, un antirétroviral dont l’utilisation principale est le traitement de l’infection à VIH, a lui aussi été abandonné à la fois par l’essai britannique #Recovery et par l’essai Solidarity. [...]

    [...]

    T.C. : Et quelles sont les thérapies encore en cours d’évaluation ?

    D.C. : L’essai Solidarity teste encore l’#azithromycine, un antibiotique de la classe des azalides (famille des macrolides) seule. Ce bras n’a pas été arrêté, on en attend encore les résultats.

    Au nombre des pistes intéressantes pour lesquelles nous n’avons pas encore de réponse formelle figure le #plasma de personnes convalescentes. Les études portant sur ce type de thérapies sont plus complexes que lorsqu’on teste un médicament dont on connaît bien le processus de fabrication. En effet, le plasma est prélevé chez des gens qui ont eu la maladie, mais tout le monde ne procède pas de la même façon pour sélectionner les donneurs. En #France par exemple, dans l’essai #CORIPLASM, on vérifie la présence d’anticorps neutralisants. Ce n’est pas forcément le cas dans toutes les études qui sont conduites et le moment d’administration peut aussi jouer un rôle. Il faudra donc en tenir compte lors de l’analyse des résultats.

    [...] De nombreux essais de par le monde évaluent cette solution (y compris l’essai #Recovery au Royaume-Uni). Des résultats positifs pourraient ouvrir la voie pour tester des combinaisons d’#anticorps_monoclonaux permettant d’envisager un processus de fabrication plus simple et généralisable que le plasma de convalescent.

    Une autre piste explorée consiste à s’attaquer non plus au virus, mais à l’orage inflammatoire qu’il déclenche : c’est la piste des immunomodulateurs en général, et des anti-interleukines en particulier (ndlr : les interleukines sont des messagers chimiques qui interviennent dans la réponse immunitaire et l’inflammation associée). Au nombre de ces médicaments figure par exemple le #Tocilizumab, un anticorps qui bloque le récepteur de l’interleukine-6, utilisé pour traiter la polyarthrite rhumatoïde. Une équipe de l’AP-HP avait communiqué fin avril sur le sujet, les résultats sont actuellement soumis en vue d’une publication. Le Tocilizumab est aussi testé dans l’essai Recovery.

    Sur la base de publications ou d’annonces récentes, l’#interféron injectable ou en nébulisation est aussi une piste d’actualité (ndlr : les interférons sont des protéines impliquées dans la réponse immunitaire notamment antivirale).

    De nombreuses autres hypothèses ont aussi été formulées et sont en cours d’évaluation, sans qu’on sache si le nombre des inclusions de participants dans ces études sera suffisant pour en tirer des conclusions.

    T.C. : Est-ce que cela signifie qu’un trop grand nombre d’essais cliniques ont été mis en œuvre ?

    D.C. : La question est complexe, et sur ce point la France et le Royaume-Uni ont eu deux approches très différentes. Les Britanniques ont été très drastiques. Ils ont essentiellement organisé un très gros essai public simple, Recovery, dans lequel ils ont inclus environ 12 000 personnes. Celui-ci à déjà produit des résultats, négatifs pour l’hydroxychloroquine et le Lopinavir, positifs pour la corticothérapie à faible dose. D’autres sont à venir.

    En France, il y a eu au contraire une flambée d’études, sans coordination initiale. En outre, l’emballement franco-français autour de l’hydroxychloroquine a entraîné une multiplication d’essais en lien avec cette molécule. C’est notamment dû à la façon dont est organisé le système. Plus les centres hospitalo-universitaires conduisent de recherche, plus ils reçoivent de dotations. Or, ce sont eux les sponsors des essais publics, justement. Et du moment qu’une équipe a un sponsor, ni l’Agence Nationale de sécurité du Médicament et des produits de santé (ANSM) ni le Comité de protection des patients ne peut s’opposer au démarrage de son essai sous prétexte qu’il y en aurait déjà suffisamment (sous réserve que ledit essai suive les règles relatives à la protection des participants, bien entendu).

    Qui plus est, la recherche est organisée de façon à valoriser l’investigateur principal des travaux. Ce système pousse à la #pléthore et peu à la #collaboration , moins valorisée. Plus de 80 propositions ont été soumises à #REACTing. L’idéal aurait de trouver un juste milieu entre un essai unique, comme au Royaume-Uni, et ces 80 propositions… On aurait pu se limiter à quelques essais en ville et à l’hôpital, par exemple. Mais cela aurait nécessité que les gens travaillent les uns avec les autres, et qu’un organisme puisse être légitime à prioriser les propositions.

    Et cela aurait fait émerger une autre difficulté : quand vous recevez autant de propositions, même si certaines n’ont qu’un rationnel modeste, comment être sûr de donner la priorité aux bonnes ? Ce n’est pas un exercice facile, dans ce contexte.

    Enfin, on peut aussi noter qu’il y a eu peu de coopérations à l’échelle européenne . Tout ceci indique qu’il faudra tirer des enseignements de cette crise, tant en matière d’organisation des essais cliniques que de coopération nationale et internationale en contexte de maladie infectieuse émergente. Et notamment dans la perspective de la poursuite de l’épidémie…

  • Men make more #coronavirus antibodies than women - NHS Blood and Transplant
    https://www.nhsbt.nhs.uk/news/men-make-more-coronavirus-antibodies-than-women

    Ce qui va dans le sens des résultats d’une étude de l’université Columbia
    https://seenthis.net/messages/868681#message868863

    Il s’agit de sujets antérieurement #SARS-CoV2 PCR positifs OU ayant présenté des symptômes compatibles avec une #COVID-19.

    L’objectif de la collecte est d’évaluer dans une future étude le potentiel thérapeutique des plasmas ayant le taux le plus élevé d’#anticorps.

    The new figures show that 43% of male plasma donors so far had high enough antibodies for their donation to be used in the trial. This is compared to 29% of women.

    [...]

    Prof Dave Roberts added: “Initially your immune system will try and fight off a virus with white blood cells. If you become more ill, your immune system needs to produce more antibodies that neutralise or kill the virus. Our studies and many others around the world show men with COVID-19 are more likely to become seriously ill than women. This makes them better plasma donors once they have recovered.”

    • Ce qui serait intéressant c’est de comparer, dans les formes sévères uniquement, l’evolution temporelle du taux d’anticorps de ceux qui survivent à la maladie versus ceux qui décèdent (sachant que la plupart de ces derniers survivent assez longtemps pour permettre l’apparition d’anticorps).

  • Potent neutralizing antibodies directed to multiple epitopes on #SARS-CoV-2 spike | Nature
    https://www.nature.com/articles/s41586-020-2571-7

    ... we report the isolation of 61 SARS-CoV-2-neutralizing monoclonal antibodies from 5 infected patients hospitalized with severe disease. Among these are 19 antibodies that potently neutralized the authentic SARS-CoV-2 in vitro, 9 of which exhibited exquisite potency [...]

    [...]

    Several of these monoclonal antibodies are promising candidates for clinical development as potential therapeutic and/or prophylactic agents against SARS-CoV-2.

    #anticorps

  • #Sévérité du #covid-19 en fonction de l’#immunité_innée et de l’#immunité_adaptative

    Le déficit en #Interférons de type 1 dans le sang : une signature pour détecter les patients à risque de forme sévère de #Covid-19 et une piste thérapeutique
    https://www.pasteur.fr/fr/espace-presse/documents-presse/deficit-interferons-type-1-sang-signature-detecter-patients-risque-forme-sev

    L’étude révèle par ailleurs que de faibles taux d’IFN de type 1 dans le plasma précèdent l’aggravation clinique des patients et leur transfert en soins intensifs. Les taux d’IFN de type 1 circulant caractériseraient même chaque stade de maladie, les taux les plus bas étant observés chez les patients les plus graves. Ces résultats suggèrent que dans l’infection à #SARS-CoV-2 la production de l’IFN de type I est freinée chez l’hôte infecté, ce qui pourrait expliquer les formes sévères plus fréquentes chez des individus faiblement producteurs de cette #cytokine, comme les personnes âgées ou ceux ayant des comorbidités.

    Par conséquent, la déficience en IFN de type I pourrait être une signature des formes graves de la COVID-19 et pourrait permettre d’identifier une population à haut risque.

    Ces résultats suggèrent en outre que l’administration d’IFN-alpha combinée avec une thérapie anti-inflammatoire ciblant l’IL-6 ou le TNF-α, ou des corticoïdes comme la #dexamethasone, chez les patients les plus sévères pourrait être une piste thérapeutique à évaluer pour enrayer les formes sévères de COVID-19.
     

    Source

    Impaired type I interferon activity and inflammatory responses in severe COVID-19 patients, Science, 13 juillet 2020

    Presence of Genetic Variants Among Young Men With Severe COVID-19 | Allergy and Clinical Immunology…
    https://seenthis.net/messages/869417

  • La maire écologiste de Poitiers vote la baisse de 1.500 euros de son indemnité, « par sobriété »
    https://www.francebleu.fr/infos/politique/la-maire-ecologiste-de-poitiers-vote-la-baisse-de-1-500-euros-de-son-inde

    Pour le premier conseil municipal de la nouvelle mandature, les élus écologistes ont voté la baisse des indemnités de certains élus.

    Après leur victoire aux élections le 28 juin dernier, les élus de Poitiers ont tenu ce lundi 20 juillet leur premier conseil municipal dédié aux orientations budgétaires. Dans un contexte de crise économique, la nouvelle maire, l’écologiste Léonore Moncond’huy, a accepté de baisser son indemnité d’un tiers, soit près de 1.500 euros. 

    « On fait le choix de réduire l’écart entre les différents élus, explique Léonore Moncond’huy. Le ratio entre l’indemnité la plus basse et celle la plus haute est donc à cinq, entre un élu conseiller municipal délégué et la maire. »

    « Il faut être conscient que l’on est dans une période de crise, le salaire médian en France est autour de 1.500 euros, et c’est tout à fait normal d’être en phase avec ce qui constitue le salaire de la majorité des Français », ajoute la maire de Poitiers.
    . . . . . . . . .

    #Poitiers #élus #élus #élus_locaux #Démocratie #Démocratie_locale #Communes #Femme

  • Thread by florian_krammer : 1) There is a lot of talk about decaying antibodies. I would like to walk you through a few findings about antibodies to SARS-CoV-2 that we…
    https://threadreaderapp.com/thread/1285618977654407169.html

    La neutralisation du #sars-cov2 est proportionnelle à la quantité d’#anticorps.

    Now, what are these antibodies doing? They bind to the spike and spike antibodies can potentially neutralize the virus. So, we tested a range of titers for neutralization of real SARS-CoV-2 in a microneutralization assay. First, ELISA titers and neutralization correlate well.

    [...]

    17) Now, when looking at proportion of individuals who have any neutralizing activity, we see that about 50% of the 1:80-1:160 titers have neutralizing activity, 90% of the 1:320 titers have it and 100% of the titers above that have it.

    Une quantité d’anticorps faible au départ augmente par la suite, cela se voit surtout dans les cas légers de la #COVID-19 (ce qui confirme les résultats d’études antérieures)

    People with moderate to low titers however, hat increases. Again, they were not huge but for sure there was an upwards trend. As mentioned earlier, mild cases often need time until their antibody titers go up.

  • #coronavirus, #covid-19 : Décès quotidiens, en France, de cette épidémie de grippe.
    Faudrait arrêter de répéter les délires des merdias, de moins en moins de gens y croient, d’où certains faits divers.

    Décès quotidiens
    Comme il y a un retard de 2 à 3 semaines entre nouveaux cas et décès, la situation est toujours satisfaisante :

    On constate cependant que l’épidémie de décès n’a pas pu être complètement éradiquée en France et en Italie malgré l’embellie.

    Source : Pandémie Covid-19 : où en sommes-nous ?
    Les crises, https://www.les-crises.fr/pandemie-covid-19-ou-en-sommes-nous
    Sur SeenThis : https://seenthis.net/messages/867302

    Rappelons la responsabilité du gouvernement français #EnMarche, pour ce qui est du nombre important de décès en début d’épidémie, Ehpads compris.
    Pour ce qui est de la diffusion de ce virus, les élections municipales par exemple.

    #médias #france #propagande #journulliste #en_vedette #journullistes #medias #politique #médiacrates #imposture #mass_merdias #épidémie #pandémie

  • Lille - MEL : Damien Castelain, président de la Métropole Européenne de Lille, veut augmenter ses indemnités de 40%
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/nord-0/lille-metropole/damien-castelain-president-mel-va-augmenter-ses-indemni

    Damien Castelain entame son second mandat à la présidence de la MEL. Lors du prochain conseil communautaire, les 188 élus vont voter plusieurs délibérations, dont celle concernant les indemnités des élus. Celle du président devrait augmenter de 40% par rapport au mandat précédent.

    C’est un document que les 188 conseillers communautaires ont reçu mercredi 15 juillet, aux alentours de 21 heures. Un pavé contenant 4000 pages de délibérations qui seront soumises au vote lors du premier conseil communautaire de la MEL, au lendemain de l’élection de son président, Damien Castelain, élu à la MEL haut la main jeudi 9 juillet dernier avec près de 68% des suffrages.

    Parmi les très nombreuses délibérations à l’ordre du jour, l’une d’entre elles retient l’attention. Il s’agit du projet de délibération 20 C 0010. Derrière ce code, les élus communautaires vont voter pour ou contre la répartition des indemnités de fonctions des élus, dont celles du président de la MEL et de ses vice-présidents. C’est ainsi qu’on découvre que l’indemnité de Damien Castelain devrait augmenter de… 40% pour le mandat 2020-2026, par rapport au mandat qui vient de s’achever.

    + 40% d’indemnités pour le président de la MEL
    Pour comprendre, il faut s’accrocher et éplucher ce qu’on appelle le CGCD, le Code Général des Collectivités Territoriales. Pour faire simple, un budget est alloué à la MEL pour indemniser les 188 élus communautaires. Cette enveloppe budgétaire est calculée en fonction du nombre d’élus et au regard de l’indice brut de la fonction publique. Ainsi, pour le mandat 2014-2020, le budget mensuel pour les indemnités des élus de la MEL s’élevait à 221 053 euros. Pour le mandat 2020-2026, le budget proposé, légèrement supérieur, s’élève à 243 465 euros par mois.

    Au regard de la délibération concernant les indemnités proposée au vote, la nouvelle manière de dispatcher l’argent entre les élus profite essentiellement au président de la MEL et aux 20 vice-présidents. En effet, l’indemnité de Damien Castelain serait ainsi augmenté de 40% par rapport à la mandature précédente, passant de 5 612 euros brut à 7 895 euros, grâce à une loi promulguée permettant d’augmenter de 40% l’indemnité des grands élus locaux. Les 20 vice-présidents verraient leur indemnité passer de 1761,15 euros brut à 2 650 euros, soit une augmentation de 50% par rapport à l’indemnité de la mandature 2014-2020. Face à eux, les conseillers métropolitains perdraient quant à eux 8 euros brut par mois. Tout un symbole.

    Plafond atteint
    Pour appréhender cette augmentation, il faut prendre en compte la nouvelle loi promulguée dans le cadre de la loi des Finances 2018 permettant d’augmenter jusqu’à 40% les grands élus locaux (maires de villes de plus de 100 000 habitants, présidents de Région, président de Métropole etc). Cette loi, proposée par un groupe de sénateurs Les Républicains, a été reprise par Gérald Darmanin –alors ministre de l’action et des comptes publics- avec pour justification de vouloir aligner la rémunération des grands élus locaux sur celle de la haute fonction publique et de compenser la fin du cumul des mandats. Une loi qui ne coûte en réalité rien au contribuable, car l’augmentation de 40% accordée au président de la MEL ne peut conduire à dépasser l’enveloppe maximale allouée pour les indemnités de tous les élus (vice-présidents, conseillers communautaires etc.)

    Ainsi, si l’indemnité du président est augmentée, d’autres indemnités sont donc rabaissées. Comme le rappelle Le Monde, cette revalorisation n’est pas obligatoire et les 40 % représentent une augmentation indicative et constitue un plafond à ne pas dépasser. Pauline Ségard, conseillère métropolitaine et anciennement candidate à la présidence de la MEL, nous explique que son groupe Métropole Écologiste, Citoyenne et Solidaire va déposer des amendements concernant cette délibération qui « alimente la défiance des citoyens à l’égard des personnes qui exercent le pouvoir. » De son côté, Rudy Elegeest également candidat à la présidence de la MEL nous indique que son groupe ne votera pas cette délibération, qualifiée de disproportionnée.

    Pourtant, en janvier 2018, Damien Castelain déclarait dans un article de la Voix du Nord avoir exclu de demander cette augmentation de 40% à son conseil communautaire, son cabinet expliquait alors au journal que « Damien Castelain a forgé son mandat sur le désendettement de la MEL et sur des efforts de gestion de dépenses de fonctionnement. » . . . . . . . .

    Pour rappel, Damien Castelain est visé par deux enquêtes judiciaires. Le parquet a récemment requis son renvoi devant le tribunal correctionnel pour « recel d’abus de confiance » :
    . . . . . .
    https://www.anticor.org/2018/06/29/affaire-castelain-anticor-59-saisit-le-procureur-de-la-republique
    #Lille #MEL dont fait partie Monsieur #gérald_darmanin #damien_castelain #élus #vols #corruption #prévarication #élus #élus_locaux #Démocratie #Démocratie_locale #Farce #Communes #Métropoles #intercommunalités #Anticor #béton #spéculation_immobilière #grands_travaux_inutiles

  • Jeremy Farrar sur Twitter :
    “Antibodies may wane, that does not necessarily mean immunity is lost. We do not yet know correlate protection. A study that has always fascinated me-memory BCells from survivors 1918 Flu pandemic isolated >90 years later. Human immune system is remarkable” / Twitter
    https://twitter.com/JeremyFarrar/status/1283512382724030465

    Neutralizing antibodies derived from the B cells of 1918 influenza pandemic survivors | Nature
    https://www.nature.com/articles/nature07231

    #immunité #anticorps

  • Early Release - Antibody Responses to #SARS-CoV-2 at 8 Weeks Postinfection in Asymptomatic Patients - Volume 26, Number 10—October 2020 - Emerging Infectious Diseases journal - CDC
    https://wwwnc.cdc.gov/eid/article/26/10/20-2211_article

    We compared levels of severe acute respiratory syndrome coronavirus 2 neutralizing antibodies in recovery plasma from 7 completely asymptomatic coronavirus disease patients with those in symptomatic patients in South Korea. We found that serologic diagnostic testing was positive for 71% (5/7) of completely asymptomatic patients, but neutralizing antibody response occurred in all 7 patients.

    Neutralizing antibodies play an essential role in virus clearance and have been considered a critical immune player for protection against viral diseases. Knowledge of the neutralizing antibody response in asymptomatic patients is critical for diagnosing the disease, understanding pathogenesis, and interpreting seroepidemiologic data to define prevalence and risk factors for infection. Production of neutralizing antibodies in asymptomatic COVID-19 patients was reported recently. Wu et al. reported that ≈30% of recovered mild COVID-19 patients generated a deficient level of neutralizing antibody titers; in 10 of the 175 patients, the level was below the limit of detection (F. Wu et al., unpub. data, https://doi.org/10.1101/2020.03.30.20047365External Link). The difference in results from our study compared with the previous study might be caused by differences in the timing of the test. In the previous study, antibody tests were performed 2–3 weeks after symptom onset, whereas we tested 2 months after symptom onset or laboratory diagnosis. #Seroconversion in asymptomatic patients might take longer .

    #asymptomatique #asymptomatiques #anticorps #sérologie #immunité

  • Longitudinal evaluation and decline of antibody responses in SARS-CoV-2 infection | medRxiv
    https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2020.07.09.20148429v1

    Étude du King’s College London en cours d’évaluation par les pairs.

    Using sequential serum samples collected up to 94 days post onset of symptoms (POS) from 65 RT-qPCR confirmed SARS-CoV-2-infected individuals, we show seroconversion in >95% of cases and neutralizing antibody (nAb) responses when sampled beyond 8 days POS. We demonstrate that the magnitude of the nAb response is dependent upon the disease severity, but this does not affect the kinetics of the nAb response. Declining nAb titres were observed during the follow up period.

    #Covid-19 : l’#immunité pourrait disparaître en quelques mois - Le Parisien
    https://www.leparisien.fr/societe/sante/covid-19-l-immunite-au-virus-pourrait-disparaitre-en-quelques-mois-13-07-

    Les spécialistes font toutefois remarquer que l’immunité ne repose pas que sur les #anticorps, l’organisme produisant également des cellules immunitaires (B et T) qui jouent un rôle dans la défense.

    « Même si vous vous retrouvez sans anticorps circulants détectables, cela ne signifie pas nécessairement que vous n’avez pas d’immunité protectrice parce que vous avez probablement des cellules mémoire immunitaires qui peuvent rapidement entrer en action pour démarrer une nouvelle réponse immunitaire si vous rencontrez à nouveau le virus. Il est donc possible que vous contractiez une infection plus bénigne », avance la professeure d’immunologie virale Mala Maini, consultante à l’University College de Londres.

  • An injection may block #COVID-19, but feds have failed to act - Los Angeles Times
    https://www.latimes.com/science/story/2020-07-10/injection-prevent-coronavirus-feds-manufacturers-fail-to-act

    Federal officials have twice rejected requests to discuss the proposal, and pharmaceutical companies — even acknowledging the likely efficacy of the plan — have declined to design or manufacture the shots, according to a Times investigation. The lack of interest in launching development of immunity shots comes amid heightened scrutiny of the federal government’s sluggish pandemic response.

    There is little disagreement that the idea holds promise; the dispute is over the timing. Federal health officials and industry groups say the development of plasma-based therapies should focus on treating people who are already sick, not on preventing infections in those who are still healthy.

    Dr. Anthony Fauci, director of the National Institute of Allergy and Infectious Diseases at the National Institutes of Health, said an upper-arm injection that would function like a vaccine “is a very attractive concept.”

    However, he said, scientists should first demonstrate that the coronavirus antibodies that are currently delivered to patients intravenously in hospital wards across the country actually work. “Once you show the efficacy, then the obvious next step is to convert it into an intramuscular” shot.

    But scientists who question the delay argue that the immunity shots are easy to scale up and should enter clinical trials immediately. They say that until there’s a vaccine, the shots offer the only plausible method for preventing potentially millions of infections at a critical moment in the pandemic.

    “Beyond being a lost opportunity, this is a real head-scratcher,” said Dr. Michael Joyner, a Mayo Clinic researcher who leads a program sponsored by the Food and Drug Administration to capitalize on coronavirus antibodies from COVID-19 survivors. “It seems obvious.”

    #anticorps

  • What’s the nature of immunity [to SARS-CoV-2] and how long does it last?
    https://www.nature.com/articles/d41586-020-01989-z

    Immunologists are working feverishly to determine what immunity to #SARS-CoV-2 could look like, and how long it might last. Much of the effort has focused on ‘neutralizing antibodies’, which bind to viral proteins and directly prevent infection. Studies have found2 that levels of neutralizing antibodies against SARS-CoV-2 remain high for a few weeks after infection, but then typically begin to wane.

    However, these antibodies might linger at high levels for longer in people who had particularly severe infections. “The more virus, the more antibodies, and the longer they will last,” says immunologist George Kassiotis of the Francis Crick Institute in London. Similar patterns have been seen with other viral infections, including SARS (severe acute respiratory syndrome). Most people who had SARS lost their neutralizing antibodies after the first few years. But those who had it really severely still had antibodies when re-tested 12 years later, says Kassiotis.

    Researchers don’t yet know what level of neutralizing antibodies is needed to fight off reinfection by SARS-CoV-2, or at least to reduce #COVID-19 symptoms in a second illness. And other antibodies might be important for immunity. Virologist Andrés Finzi of the University of Montreal in Canada, for example, plans to study the role of antibodies that bind to infected cells and mark them for execution by immune cells — a process called antibody-dependent cellular cytotoxicity — in responses to SARS-CoV-2.

    Ultimately, a full picture of SARS-CoV-2 immunity is likely to extend beyond antibodies. Other immune cells called T cells are important for long-term immunity, and studies suggest that they are also being called to arms by SARS-CoV-23,4. “People are equating antibody to immunity, but the immune system is such a wonderful machine,” says Finzi. “It is so much more complex than just antibodies alone.”

    Because there is not yet a clear, measurable marker in the body that correlates with long-term immunity, researchers must piece together the patchwork of immune responses and compare it with responses to infections with other viruses to estimate how durable protection might be. Studies5 of other coronaviruses suggest that ‘sterilizing immunity’, which prevents infection, might last for only a matter of months. But protective immunity, which can prevent or ease symptoms, could last longer than that, says Shane Crotty, a virologist at the La Jolla Institute of Immunology in California.

    #immunité #anticorps

  • Coronavirus à #Ischgl : 40% des habitants de la station de ski [sont porteurs d’anticorps].
    https://www.altitude.news/business/2020/07/04/coronavirus-ischgl-nombreux-habitants-malades-immunite
    https://i0.wp.com/www.altitude.news/wp-content/uploads/2020/07/ischgl-vue.jpg?fit=865%2C605&ssl=1

    En début d’année, la station autrichienne d’Ischgl avait fait la une de l’actualité. En pleine crise du #coronavirus, elle avait été un cluster important, contaminant plusieurs visiteurs qui, rentrés chez eux, avaient répandu la maladie. [..,]

    Les chercheurs de l’Université de médecine d’Innsbruck viennent de réaliser des tests sérologiques sur quelques 1.473 habitants de la station. Le résultat montre que 42,4% d’entre eux sont porteurs d’#anticorps. Preuve tangible d’une forme d’exposition massive de ces habitants à la maladie. La plupart n’ont pourtant pas été considérés comme malades du #covid-19 (en anglais). 85% de ses porteurs d’anticorps ont donc au la surprise d’apprendre qu’ils avaient été malades sans le savoir.

    #asymptomatiques #immunité #sars-cov2 #sérologie #séroprévalence

    Almost half in virus-hit Austria ski resort have antibodies: study
    https://medicalxpress.com/news/2020-06-virus-hit-austria-resort-antibodies.html

    Among those under 18 years old, just 27 percent had antibodies, which could be because they had less contact to infected people or because their immune system reacts differently to the virus, according to epidemiologist Peter Willeit.

    Article d’origine:
    Ischgl-Studie: 42,4 Prozent sind Antikörper-positiv
    https://www.i-med.ac.at/pr/presse/2020/40.html