• Comment la réélection de Donald #Trump a-t-elle été possible ?
    https://radioparleur.net/2025/01/21/comment-la-reelection-de-donald-trump-a-t-elle-ete-possible

    Donald Trump a été élu, et réélu. Pourtant, il faisait l’objet de plusieurs poursuites : recel de documents classifiés, encouragement à renverser les votes lors de l’élection contre Biden, débordement de la marche sur le Capitole par ses électeur·ices et enfin l’affaire Stormy Daniels pour laquelle il n’est condamné que “symboliquement”. Depuis, la majorité des […] L’article Comment la réélection de Donald Trump a-t-elle été possible ? est apparu en premier sur Radio Parleur.

    #Carousel_1 #Penser_les_luttes_-_L'émission #Antifascisme #Etats-Unis #Penser_les_luttes #Politique

  • Un #tee-shirt « #Nike_la_police » vaut quatre mois avec sursis à un #antifa | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/160125/un-tee-shirt-nike-la-police-vaut-quatre-mois-avec-sursis-un-antifa

    Pour rappel : son #interpellation dans l’enceinte du tribunal, le 4 juillet 2023, avait créé une scène de confusion. En pleine plaidoirie d’un avocat, le militant au tee-shirt à la virgule coupable, *Thomas (prénom d’emprunt) est vigoureusement ceinturé par un policier, sous une nuée de téléphones portables filmant la scène. Un autre agent s’était interposé pour calmer le jeu et avait demandé à l’antifa de sortir.

    L’audience avait alors été interrompue et la salle évacuée. Un face-à-face tendu, mais sans heurts, s’était ensuite tenu dans la salle des pas perdus. Dans la cohue, un membre des forces de l’ordre avait traité à plusieurs reprises une manifestante de « poissonnière ». En réponse, la foule avait scandé : « Tout le monde déteste la police ! »

    « C’est un #slogan_politique »
    À l’audience de novembre 2024, Rue89 Lyon avait constaté que les éléments manquaient pour faire condamner l’antifasciste pour rébellion. Aucune des vidéos montrées à l’audience n’avait permis de mettre en avant une violence de la part du prévenu. Et aucun agent qui s’était porté partie civile n’était présent à la barre pour apporter la contradiction.

    Pis, l’accusation s’était emmêlé les pinceaux dans les dépositions des policiers, ne sachant pas identifier les agent·es présent·es sur les vidéos, notamment la policière qui aurait été bousculée dans un escalier par le militant antifasciste.

    Les faits reprochés ont donc reposé uniquement sur le tee-shirt « Nike la police » et la provocation du militant d’extrême gauche. « Il a fait exprès de naviguer entre les salles avec son tee-shirt », avait maugréé un policier au moment des faits. Interrogé par la présidente sur le sens du message floqué sur son tee-shirt, le militant avait assumé : « C’est un slogan politique. Je suis militant, et le contexte était très grave en France. » « Ça veut dire quoi ? », relançait la présidente. « Qu’on déteste la police », a répondu l’antifa.

    « Il y a des choses qu’on ne peut pas dire dans ce pays », estimait Me Laurent Bohé, avocat des policiers. « Bah si. Moi, je ne suis pas millionnaire et je n’ai assassiné personne », tentait de dévier Thomas, en référence à la cagnotte de plus de 1 million d’euros versée au policier accusé d’avoir tué Nahel. « On a déjà perdu assez de temps dans ce dossier, la justice est trop pauvre pour se permettre cette débauche de moyens », avait fini par lâcher le conseil des policiers, visiblement agacé, comme toutes les parties prenantes de cette affaire.

    La procureure de la République, Audrey Quay, avait quant à elle reproché au prévenu d’avoir utilisé la #provocation du tee-shirt « pour s’offrir une tribune », invitant la politique à rester en dehors des #tribunaux.

  • L’extrême droite a perdu son œil de verre, mais ne perd pas la vue
    https://radioparleur.net/2025/01/10/deces-de-jean-marie-le-pen

    Derrière la joie, l’inquiétude d’une réhabilitation du patriarche. Si le diable s’est éteint, ses idées, elles, sont éternelles. Le co-fondateur du Front national, xénophobe, tortionnaire et antisémite est mort ce mardi 7 janvier 2025 à 96 ans. Celui qui a légué son parti à sa fille clôture 60 ans d’une carrière #Politique fondée sur la […] L’article L’extrême droite a perdu son œil de verre, mais ne perd pas la vue est apparu en premier sur Radio Parleur.

    #Au_fil_des_luttes #Carousel_1 #Antifascisme #antiracisme #Extrême_droite #manifestation #répression

  • Commémorations pour #Alhoussein_Camara, un #hommage entravé
    https://radioparleur.net/2025/01/03/commemorations-pour-alhoussein-camara-un-hommage-entrave

    Le 14 juin 2023, le jeune Alhoussein Camara est tué au volant de sa voiture par les balles d’un policier alors qu’il se rendait sur son lieu de travail. Dans cette création sonore signée par le Collectif Vérité et #justice pour Alhoussein, nous sommes au temps de la #mémoire et de l’hommage. Pour ne pas oublier […] L’article Commémorations pour Alhoussein Camara, un hommage entravé est apparu en premier sur Radio Parleur.

    #Au_fil_des_luttes #Carousel_1 #Créations_Sonores #Toujours_en_lutte #Antifascisme #antiracisme #au_fil_des_luttes #colonialisme #immigration #Lutte #Police #Sport #vérité #violences_policières

  • Neonazi-Konzert in Berlin-Köpenick : Die Antifa, Thor Steinar und ein Stinkefinger
    https://www.berliner-zeitung.de/mensch-metropole/neonazi-konzert-in-berlin-koepenick-die-antifa-thor-steinar-und-ein

    A Berlin des autonomes manifestent contre un concert de néo-nazis dans l’arrondissement de la semaine sanglante de Köpenick. L’ambiance rappelle le célèbre dicton du Docteur Frank’n’Furter : « It’s not easy having a good time. »

    21.12.2024 von Carola Tunk - Etwa 160 schwarz gekleidete Gestalten standen in der Kälte vor der früheren NPD-Zentrale und warteten auf Rechtsextreme. Ein Vor-Ort-Bericht.

    Ein paar Dutzend junger Menschen steigen am Freitag gegen 18.10 Uhr am Ostkreuz in die S3 Richtung Erkner. Begleitet werden sie von rund zwanzig Polizisten. Die Fahrgäste tragen überwiegend schwarze Jogginghosen, schwarze Mützen und Sturmhauben oder Coronamasken. Sie sind die Antifa – oder zumindest eine linksextreme Gruppe auf dem Weg ein Neonazi-Konzert zu stören.

    Das Konzert findet in einer früheren NPD-Zentrale in Berlin-Köpenick statt. Hier soll gegen 19:30 Uhr der Rapper Kavalier seine Songs zum Besten geben. Kavalier sei bekannt für seine rechtsextremen Inhalte und Texte, schrieb die Antifa Marzahn-Hellersdorf auf ihrer Instagram-Seite in ihrer Ankündiung der Demonstration gegen das Konzert.

    „NPD – Scheiß Verein, wir schlagen euch die Köpfe ein“

    Nach und nach trudelt eine etwa zweistellige Zahl mutmaßlich Rechtsextremer auf dem Mandrellaplatz ein. Mal sind es dunkel gekleidete Menschen mit Kapuzen über dem Kopf, mal mit Anwohnern zu verwechselnde auf den ersten Blick unscheinbare Menschen, von denen eine Frau den Journalisten den Stinkefinger zeigt, mal in szentypischen Marken wie Thor Steinar gekleidete Personen. Auf der gegenüberliegenden Straßenseite: Die schwarzgekleideten Menschen aus der S-Bahn, die sich hier der Kundgebung zusammengefunden haben.

    Die Konzertbesucher bekommen schon bevor Rapper Kavalier angefangen hat zu rappen einige Reime zu hören, nur kommen sie aus dem gegenerischen politischen Lager. „NPD – Scheiß Verein, wir schlagen euch die Köpfe ein“, rufen die Linksextremen beispielsweise. Oder: „Nazis schlagen ist nicht schwer – mit Hammer, Sichel und Gewehr!“

    Immer wenn ein Konzertgänger kommt, öffnet Andreas K. das Tor mit dem Stacheldraht oben drauf. K. ist Vorstandsmitglied bei der Partei Die Heimat, die früher NPD hieß. Er trägt eine Zipperjacke mit dem Aufdruck „JA zum Deutschen Volk“. Die Hände hinter dem Rücken verschränkt, steht K. dort wie ein etwas zu schmal geratener Türsteher. Er ist zudem einer der wenigen mutmaßlich Rechtsextremen an diesem Abend, die sich so offen zu erkennen geben. Als bei der linksextremen Kundgebung von K. die Rede ist, verbeugt sich der Rechtsextremist leicht.

    Aus Sicht der Antifa ist der geladene Rapper Kavalier, der nicht offen in Erscheinung tritt, „der Soundtrack zur Straßengewalt, die in den letzten Monaten vor allem junge Linke und Queers in Ostberlin betroffen hat“. Damit einhergeht im Jahr 2023 das bezirkliche Register Treptow-Köpenick, das eine Zunahme von 29 Prozent bei dokumentierten Fällen extrem rechter und diskriminierender Vorfälle festgestellt hat. Insgesamt wurden 451 Vorfälle registriert. Im Vergleich: Im Jahr 2022 waren es 350 – laut Register.

    Die Polizei schätzt, dass eine niedrige zweistellige Zahl das Konzert besucht. Die Demonstranten schätzen die Beamten auf etwa 160. Im Laufe des eisigkalten Abends wird in der Nähe der Ex-NPD-Zentrale Pyrotechnik gezündet. Aus den Lautsprechern der Demonstranten ertönen „Wir sind Helden“ und Punkmusik.

    Das Tor mit dem Stacheldraht oben drauf ist leicht geöffnet, eine dunkle Gestalt lukt dahinter hervor. Andreas K. steht davor und beschimpft die Journalisten, von denen einen Fotografin zwischenzeitlich ihre Kamera versehntlich auf ein vorbeigehendes Kind hält, als „Menschenjäger“. Gegen Ende der Kundgebung spielen die Demonstranten eine Rede als Audiobeitrag ab: Aus Sicherheitsgründen, sagen sie.

    Köpenicker Blutwoche
    https://de.m.wikipedia.org/wiki/K%C3%B6penicker_Blutwoche

    Verhaftungs-, Folter- und Mordaktion der SA gegen Gegner des NS-Regimes im Juni 1933 in Köpenick

    Die Köpenicker Blutwoche war eine Verhaftungs-, Folter- und Mordaktion der SA gegen Zivilpersonen im Jahr 1933. Sie ereignete sich zwischen dem 21. und 26. Juni 1933 im Berliner Stadtteil Köpenick, geleitet von SA-Sturmbannführer Herbert Gehrke. Die Köpenicker SA-Standarte 15 nahm dabei bis zu 500 Gegner des Nationalsozialismus gefangen, demütigte und folterte sie. Ein Teil der Verfolgten wurde ermordet oder erlag den Folgen der Folterungen, etliche trugen dauerhafte körperliche und psychische Schäden davon. Nach dem Ende des Krieges wurden ab 1947 mehrere Täter gerichtlich zur Verantwortung gezogen und verurteilt.

    Mandrellaplatz
    https://www.openstreetmap.org/way/1153053796

    #Berlin #Köpenick #Mandrellaplatz #nazis #antifascistes

  • Occupation de la Gaîté Lyrique : la #Lutte des mineur·es isolé·es s’organise au sein du bâtiment !
    https://radioparleur.net/2024/12/16/occupation-de-la-gaite-lyrique-la-lutte-des-mineur%c2%b7es-isole%c2%b7

    Le collectif des Jeunes du Parc de Belleville occupe la Gaîté Lyrique à Paris avec 250 mineur·es isolé·es, depuis le mardi 10 décembre 2024. Objectif, interpeller la mairie de Paris sur les droits des mineur·es isolé·es, notamment sur leur droit au #logement. Iels demandent une rencontre avec Anne Hidalgo, maire de Paris, et Léa Filoche, […] L’article Occupation de la Gaîté Lyrique : la lutte des mineur·es isolé·es s’organise au sein du bâtiment ! est apparu en premier sur Radio Parleur.

    #Au_fil_des_luttes #Carousel_1 #Toujours_en_lutte #anticolonialisme #Antifascisme #antiracisme #désobéissance_civile #immigration #manifestation #Migrations #Politique #répression #Solidarité

  • Arrestato in Francia Gino. Solidarietà con gli/le imputati/e di Budapest!
    https://radioblackout.org/2024/11/arrestato-in-francia-gino-solidarieta-con-gli-le-imputati-e-di-budape

    È notizia di questi giorni l’arresto in Francia di Gino, compagno milanese attivo nelle lotte sociali ed antifasciste della città, con l’accusa di aver partecipato alle contestazioni alla giornata dell’onore a Budapest nel 2023, ricorrenza che vede militanti di estrema destra di tutta Europa confluire nella capitale ungherese per tributare onore alle SS naziste. La […]

    #L'informazione_di_Blackout #antifa #antifascismo #estradizione #Ungheria
    https://cdn.radioblackout.org/wp-content/uploads/2024/11/LoscoAvvocato.mp3

  • Walter Heynowski: Aufklärung und Abendlicht
    https://www.nd-aktuell.de/artikel/1186585.nachruf-walter-heynowski-aufklaerung-und-abendlicht.html

    Ein Whistleblower des 20. Jahrhunderts: Walter Heynowski Foto: Barbara Morgenstern

    7.11.2024 von Hans-Dieter Schütt - Zum Tod des Filmdokumentaristen Walter Heynowski, Studio H & S

    Wahrheit leistet sich groteske Erfindungen. Da heißt ein Deutscher Siegfried Müller. Ein Fetzen Heldenmythos, zusammengenäht mit einem Lappen Durchschnitt: Das ergibt die Uniform, die wird nicht schlechthin getragen, die trägt – und zwar durch Zeiten und Geographien. Es ist das Kleid eines Allzeitschlächters unter wechselnden Befehlsgebern. Immer Nibelungen, immer Müller – im Gewöhnlichsten wartet die Barbarei auf ihre Stunde. Das war Kongo-Müller. Zynischer, zähnefletschender Horrorheld des Dokumentarfilms »Der lachende Mann«. Eine internationale Sensation damals, 1966.

    Die Befragung dieses Dauer-Söldners, unter Zuhilfenahme von sehr viel Alkohol vor der Kamera und unter Geheimhaltung der Tatsache, dass die Befrager aus der DDR kamen: Der Film begründete den Weltruhm von Walter Heynowski, Gerhard Scheumann und Kameramann Peter Hellmich. Und Dramaturg Robert Michel. Alles Unverwechselbare des fortan legendären Studios H & S war in diesem Werk verdichtet angelegt: die Besonderheit eines Typs oder eines Fakts, verknüpft mit historischer Tiefenbohrung und politisch aktueller Polemik. Spürsinnig, kämpferisch scharf. Aufklärung: ein Kampfmittel, den Spionen und Kundschaftern und Dichtern und Denkern abgeschaut. Das Journalistische: ein exzellentes Handwerk dort, wo es auch verblüffend journalistig wird.

    Der gebürtige Ingolstädter Heynowski war nach dem Krieg, 22-jährig, Chefredakteur der Satirezeitschrift »Frischer Wind«, später »Eulenspiegel«; ein geistreicher Gründertyp. Beim Deutschen Fernsehfunk wurde er Programmdirektor, erfand das Sandmännchen. H & S: an die hundert Filme. Brillante Enthüllungskunst. Und Enthüllung – zielt sie denn erfolgreich kernwärts – ist ein Geheimdienst eigenen Rechts. Speziell in drei Richtungen ermittelten Heynowski und Scheumann: Da war der Krieg in Vietnam (»Piloten im Pyjama«), da regten und räkelten sich in der Bundesrepublik alte und neue Nazis (»Kamerad Krüger«), und in Chile putschte der Imperialismus gegen Allende (»Krieg der Mumien«, »Ich war, ich bin, ich werde sein«). 1982 wurde die Selbstständigkeit jenes Studios aufgehoben, dem damals Welt und Währungen offenstanden. Zu viel Eigensinn, jenseits von Defa und DDR-Fernsehen? Auf jeden Fall Neid, Missgunst, Anwürfe.

    Heynowski, Jahrgang 1927, gehörte zu jenen, die in gewisser Weise schuldlos schuldig wurden. Wie Günter Grass, Dieter Hildebrandt, Martin Walser. Eine ganze Generation, Faschismus und Krieg, und die uralte Lehre: Der Mensch wird erst mählich wissend – oft über den Weg des frühen Irrtums; man rutscht über naiven Glauben, über das Inhalieren von Propaganda, über die allgemeine Ohnmacht und auch über reichlich blinde Zufälle hinein ins Unglück. Die Zeit wirft den Menschen ins Leben, das ihm oft genug keine Wahl lässt, und dann stolpert der Mensch herum, und erst viel später reibt er sich die Augen.

    Einen ersten Band Erinnerungen, nach dem Ende der DDR erschienen in der Eulenspiegel-Verlagsgruppe, nannte Heynowski »Der Film meines Lebens«, Untertitel: »Zerschossene Jugend«. Bitterste Trefflichkeit. Ein Buch gegen eine verhängnisreiche Umgangsart: Könnte man eine Katastrophe verhindern, ruft der mittig laufende Mensch: Warum ich? Trifft ihn die Katastrophe, weint er: Warum mich?

    Heynowski gehörte in diesem Sinne zu jenen, die einem Verdrängen, einem Verlangen nach »normalem« Umgang mit deutscher Vergangenheit nie nachgaben. Er war einer, der sich immer wieder vor Augen führte, dass er nur unter stark belastenden Zusammenhängen jung sein durfte – und in eine stille Bitte um Verständnis drängte sich stets der ehrende, verpflichtende Gedanke, wie gering doch in Westdeutschland noch immer jene Wenigen gelten, die einst in Lagern oder unter Fallbeilen starben, junge Widerstandskämpfer, Kommunisten zuerst, Hitler-Gegner von Anfang an. Eine scheinbar sorgenlose Mehrheit, die Wohlstand mit Demokratie gleichsetzen durfte – sie beschäftigt die Öffentlichkeit seit jeher intensiver als das Leid und das Los gequälter politischer Minderheiten, die für das anständige Leben der Vielen einst das ihre opferten. Auch deshalb drehten H & S ihre Filme. Und Heynowski wird über seinen Bruder, der im Westen geblieben war, sarkastisch sagen: »Wir hielten uns für die Sieger der Geschichte, aber der wahre Sieger ist er gewesen.«

    Aus seiner Jugend kannte Walter Heynowski den Reiz der Irrung, er träumte sich sogar zum Kriegsberichter, zum Glück galt er nicht als reinrassig, also förderungswert. Er ging dann wissentlich zu den Kommunisten, aber nach deren staatlichem Ende ist er kein Gewissenswechsler geworden. Einst aus geistiger Not in den Osten gekommen und gerade mal so die Haut gerettet, wurde er doch keiner, der sich nun, im neuen alten Westen, ohne Not häutete. Auch wenn nach dem Ende des Staatssozialismus auf H & S der Stempel hernieder krachte: Agitation, Propaganda!

    Ja, natürlich: Eindeutigkeit gehörte zum Arsenal der Vielfalt. Schwarz-Weiß-Bilder sind eine hochfeine Ästhetik, entsprechendes Können vorausgesetzt und den mutigen Willen, nicht missverstanden werden zu wollen. »Jede Ordnung sucht sich ihre Elite.« Ein Satz von Heynowski. Ein wahrer Satz, er verweist auf Möglichkeiten, die eine Ordnung jenen Künstlern gewährt, die sich einsatzbereit zeigen.

    Günter Gaus hat einmal geschrieben. »Unter alten Kommunisten in der DDR habe ich immer wieder das Bedürfnis gefunden, das, was man nach so vielen Opfern politisch in die Hand bekommen und was man daraus gemacht hat, vor kritischen Nachfragen zu schützen. Diese Einstellung enthielt einen Teil Selbstbetrug. Vor allem aber war es ein Selbstschutz vor jenen, die ihr gutes friedliches Leben einem fremden Heldentum zu verdanken hatten.« Die Jahre nach der deutschen Einheit waren Auf- und Abrechnungsjahre. Verständlich, dass vor allem im Osten gekehrt wurde. Denn mit ihrem Ende durfte (musste!) die DDR endlich beim richtigen Namen jener Dinge genannt werden, die dieses Ende herbeigeführt hatten. Für viele kam die Frage »Haben wir umsonst gelebt?« auf die Tagesordnung. Auch darüber schrieb Heynowski.

    Ehrliches Bedenken aber musste sich auseinandersetzen mit pauschalem Hoheitsgebaren, mit einer westlichen Selbstgewissheit, die geradezu staatsanwaltsam daherkam. Mit moralsatter Fraglosigkeit wurde in den Biografien von Christa Wolf und Bernhard Heisig oder Stefan Heym herumgeklaubt. So, als sei nur all das menschlich und akzeptabel, was gewissermaßen von früh an auf westdeutsches Leben hinauslief. In der DDR sein? In der DDR bleiben? Anmaßender Duktus schnitt Wege zur Selbstkritik ab und rief oftmals nur noch die verständliche Abwehr feindseliger Abwertungen, also Rechtfertigungen, hervor.

    H & S? Kalte Krieger! So das Aburteil. Den Kommunisten Walter Heynowski hat diese Grundstimmung nach 1990 in einen würdig Schweigenden verwandelt. Er wurde trotzig und erhobenen Hauptes still. Stille bewältigte Bitterkeit. Es gibt Haltungen, in denen man Gefahr läuft, sich zu überstrapazieren, es bedarf dann einer Hilfe zur Balance. So entsteht immer wieder Literatur. So entstehen immer wieder Autoren und Leser. Schreiben und Lesen ist erträglich machen von Unerträglichem. Der Leser trifft in Literatur, die ihn wirklich erfasst, immer auf sich selbst. In den autobiografischen Büchern, die Heynowski schrieb, begegnet man einer einfachen Wahrheit: Nichts ist untiefer als die eigene Biografie. Du stehst vor dir selber und begegnest dabei einem Unbekannten. Du ahnst, dass dich von dort, wohin du so gern schweigen möchtest, andauernd einige wichtige Wahrheiten anstarren. So wird die einfache Wahrheit zum Labyrinth. Wärmend gegen die Kälte draußen.

    Gerhard Scheumann starb 1998, auf einem Kongress der Film- und Fernsehschaffenden hatte er gegen Ende der DDR mediale Schönfärberei und ideologische Farblosigkeit benannt und war hanebüchen abgekanzelt worden. Nun ist auch Walter Heynowski gestorben, im Alter von 96 Jahren. Sein Verleger teilt mit, er habe noch ein Belegexemplar seines zweiten autobiografischen Buches in den Händen halten dürfen: »Generation im Abendlicht«. H & S war eine Legende, die sich in Kämpfe warf, der Wahrheit willen. Es ist ein Werk entstanden, dessen Lehrstück-Charakter von gestern scheint, aber es kann warten, in Gewissheit einer Zukunft, die wieder ganz anders nach politischen Wahrheiten hinter den Fassaden fragen wird. Ich höre das Wort Whistleblower und denke auch an H & S.

    Der zweite Band der Erinnerungen von Walter Heynowski, »Mäander der Erinnerung« (Das Neue Berlin, 352 S., geb., 28 €) erscheint am 11. November.

    #Allemagne #DDR #film_documentaire #nécrologue #antifascisme

  • « Ce que ferait le RN au pouvoir ? Les médias ne lui posent pas assez la question » | A l’air libre | 15.10.24

    Ne pas rester « sidérés » face à l’extrême droite, comprendre les ressorts profonds de sa « dédiabolisation » en trompe-l’œil. C’est le message du livre « Une étrange victoire », qui sort le 18 octobre. L’un de ses auteurs, le politiste Étienne Ollion, est l’invité d’ « À l’air libre ».

    L’extrême droite « à gagné » ? Sur l’immigration, oui, et la Macronie l’a validé dans la loi.

    Mais sur le reste ? C’est moins évident. Et où aurait-elle gagné ? Et comment.

    Glissement de la stratégie du RN : leur combat n’est plus sur les principes (généraux) mais sur les valeurs (individuel). Destruction de la dichotomie gauche/droite (par Macron en particulier) qui crée de la confusion (volontairement ?) et empêche la compréhension ou la lecture du paysage politique. On ne sait plus placer les partis et leurs discours.

    Accaparement du "concept" de "bon sens" par le RN. Ce qui a l’avantage de ne pas produire d’argumentaire (le bon sens, c’est évident). Et par ailleurs, bon sens basé sur les expériences personnelles, basé sur le passé, techniquement "néophobes" i.e. conservatrices.

    Rôle des "médias", essentiellement dû au déplacement du traitement (média) de la politique de l’approche "débat d’idée / principes" à l’approche "course de petits chevaux".

    Guerre aux universitaires / monde intellectuel (assimilés à "gauchistes").

    Recommendation : que la gauche se mette a travailler ensemble et produise un programme ( :-) ) et qu’elle se batte sur les principes (terrain abandonné par le RN) et non pas sur une "morale" (choix du RN, qui empêche de lire les intentions réelles).

    https://www.mediapart.fr/journal/politique/151024/ce-que-ferait-le-rn-au-pouvoir-les-medias-ne-lui-posent-pas-assez-la-quest

    • CRS = SS
      https://secoursrouge.org/france-les-crs-chargent-une-manifestation-antifasciste-pres-de-nantes

      Deux cents manifestant-es s’étaient rassemblés ce samedi à Vertou, près de #Nantes, pour marcher vers la salle qui devait accueillir le député #RN Sébastien Chenu. L’endroit avait été recouvert de slogans #antifascistes la veille. A peine une minute après le début de la marche, les #CRS ont chargé, matraqué et gazé. Trois personnes ont été blessées dont une à la tête dès les premières minutes. Les trois banderoles du cortège ont été saisies. Malgré un rapport de force très déséquilibré, le cortège, survolé par un héllicoptère de la gendarmerie, est passé par les champs et les petites rues, et tentera d’atteindre la salle, montant des barricades enflammées en chemin jusqu’à 20h. Au total, 10 personnes ont été arrêtées. Huit d’entre elles sont sorties libres et sans poursuites de la gendarmerie. Deux étaient toujours en garde à vue hier lundi, dans l’optique d’un probable défèrement.

    • Toujours à Nantes ce mois d’octobre
      https://visa-isa.org/article/visa-44-le-groupuscule-collaborationiste-dit-parti-national-breton-na-sa-p

      Ce samedi 12 octobre, lors d’une manifestation pour la réunification de la Bretagne, l’association “Bretagne réunie” a laissé flotter en son sein les drapeaux du P.N.B., le Parti National Breton. Créé en 1931, ce parti opère rapidement un virage idéologique clair vers le nazisme et commet de nombreuses exactions contre les résistant·es du maquis breton au côté de la SS. Officiellement dissout à la Libération, cette organisation ne disparaît jamais vraiment du paysage local subsistant grâce à quelques nostalgiques du IIIe Reich. C’est en 2022 que le PNB refait surface avec une idéologie mêlant #nationalisme_breton, #antisémitisme et #racisme. Le parti définit la nationalité bretonne « selon le droit exclusif du sang » et revendique un programme islamophobe visant à déporter les « étrangers inassimilables » vers la France. L’idéologie qui transpire de cette organisation est bien celle que nous combattons farouchement. A Nantes, comme ailleurs, la place de ces banderoles et drapeaux ne peut être que dans les musées, pour témoigner de l’infamie dont ses membres ont fait preuve. Les luttes bretonnes ne peuvent être assimilées aux idées abjectes du P.N.B.

      De plus, Ouest-France nous rapporte qu’un élu de la métropole, Florian le Teuff, s’étant opposé au défilé du parti néo-nazi, aurait alors reçu plusieurs coups de poing puis porté plainte. A ce titre, nous lui apportons bien évidemment notre soutien. Alors qu’on aurait pu attendre à minima la même démarche de la part de Bretagne Réunie, organisatrice de l’évènement, nous avons découvert les propos suivants du coprésident de l’association Alain Peigné.

      Selon ses mots, ne pas vouloir défiler avec des néo-nazis, serait « excessif » et c’est finalement l’élu agressé qui se trouve être « l’extrémiste qui cherche à empêcher les autres de s’exprimer », alors que ces petits nazillons « étaient assez pacifiques » arborant simplement des triskelles oranges, symboles collaborationnistes. Il se félicite même que ces hommes reviendront, mais « plus jamais avec des banderoles ». Pour lui, l’élu a fait « tout un foin » alors que nous lui trouvons, nous, la qualité d’avoir remué l’eau trouble de Bretagne Réunie. Et au vu des propos d’Alain Peigné dans Ouest-France, c’est avec de la boue que l’association s’est teintée de brun. Un néo-nazi sans banderole reste un néo-nazi et il n’a pas sa place dans un évènement démocratique.Bretagne Réunie participe à la mise en place de la stratégie de « dégroupuscularisation » du P.N.B. annoncée par son président début août sur sa chaîne Youtube, souhaitant créer un parti éligible de néo-nazis « en col blanc ».
      Cette stratégie adoptée par de nombreux groupuscules violents d’extrême droite ne trompe personne. VISA 44 continuera de dénoncer tout péril fasciste ainsi que leurs complices, même ceux qui tenteraient de se masquer sous un déguisement grotesque « d’extrêmement modéré”.

  • Stand Up to Racism : ne laissons pas la rue aux fascistes, en #angleterre, en France, partout.
    https://radioparleur.net/2024/10/25/stand-up-to-racism-ne-laissons-pas-la-rue-aux-fascistes-en-angleterre-

    Stand Up to Racism est une association antiraciste et antifasciste. Elle a mené sans relâche des contre-manifestations en août 2024 lors des #émeutes islamophobes et antimigrantes appelées par Tommy Robinson, militant d’extrême droite. Dans cet épisode, Weyman Bennett, représentant pour Stand Up to Racism, nous raconte son parcours et explique comment la défense s’est organisée […] L’article Stand Up to Racism : ne laissons pas la rue aux fascistes, en Angleterre, en France, partout. est apparu en premier sur Radio Parleur.

    #Au_fil_des_luttes #Toujours_en_lutte #Antifascisme #antiracisme

  • »Ich frage mich immer, woher sie ihren Optimismus nahmen«
    https://www.nd-aktuell.de/artikel/1185758.jahre-ddr-ich-frage-mich-immer-woher-sie-ihren-optimismus-nahmen.

    1992 stand zwar noch der Palast der Republik, allerdings war das DDR-Emblem schon entfernt worden. Foto: akg

    Une histoire de communistes dissédents en RDA .

    4.10.2024 Interview: Wolfgang Hübner und Raul Zelik -Die Schriftstellerin Regina Scheer über die DDR, die Sozialistin Hertha Gordon-Walcher und verallgemeinernde Geschichtsschreibung

    In den meisten Medien ist von der DDR heute nur noch als der »zweiten Diktatur auf deutschem Boden« die Rede. Das ist insofern absurd, als in Westdeutschland 1945 deutlich weniger mit dem Faschismus gebrochen wurde als im Osten. Gleichzeitig gibt es aber auch keinen Grund, die DDR zu verklären: Sie haben eine Biografie über Hertha Gordon-Walcher (1894 bis 1990) geschrieben, die 1928 aus der KPD ausgeschlossen wurde und trotzdem später als Antistalinistin in die DDR ging. Was würde Gordon-Walcher zu 75 Jahren DDR sagen?

    Wie sie die DDR-Gründung beurteilte, weiß ich: Sie sah sie mit großer Hoffnung. Eine Standardformulierung der Walchers über die DDR lautete: »unsere gute Sache, die oft in schlechten Händen liegt«. Die Walchers haben sich ja auch in großer Bedrängnis geweigert, in den Westen zu gehen – was ich nicht immer verstanden habe, weil ja auch viele ihrer Freunde und Genossen dort lebten. Willy Brandt, der mit ihnen in der SAP (Sozialistischen Arbeiterpartei) gewesen war, kam im selben Monat wie Jacob aus dem Exil nach Berlin und versuchte sie davon zu überzeugen, dass unter Stalins Herrschaft kein Sozialismus, wie sie ihn sich vorstellten, möglich sein würde. Aber die Walchers entschieden sich für die DDR, auch als ihnen dort die alte Feindseligkeit der Stalinisten begegnete.

    In Ihrem Buch »Bittere Brunnen« steht, dass Jacob Walcher sehr enttäuscht über Brandts Entscheidung für die Bundesrepublik gewesen sei.

    Es gibt einen Briefwechsel der beiden dazu. Ich denke, Brandt sah einfach klar die Gründungsfehler der SED, den Mangel an Demokratie, den Umgang mit Andersdenkenden. Seine Hoffnung lag bei der Sozialdemokratie. Die Walchers hingegen, die aus den USA kamen, waren überzeugt, dass es im kapitalistischen Westen erst recht keine Entwicklung in ihrem Sinne geben würde und man mit den Widersprüchen umgehen müsse. Obwohl sie 1947 beide nicht mehr jung waren – Jacob war 60, Hertha 53 Jahre alt –, ließen sie sich mit aller Kraft auf die spätere DDR ein. Nur zwei Jahre später gerieten sie dann ins Visier der Kontrollorgane. Ihnen war klar, dass es ums Überleben ging und zwar nicht nur ums politische. Mehrere ihrer ehemaligen Kampfgefährten waren in der Sowjetunion im Gulag verschwunden, auch noch nach dem Krieg. Als 1952 im »Neuen Deutschland« stand, Jacob Walcher sei »ein Feind der Arbeiterklasse«, wussten sie deshalb, was ihnen drohte. Brandt schickte einen Boten, um ihnen mitzuteilen, dass es im Westen Wohnung und Arbeit für sie gebe. Aber sie haben dem Mann abgesagt. Die Walchers hatten natürlich auch starke Unterstützer. Der Präsident Wilhelm Pieck, mit Jacob Walcher 1918 Vorsitzender auf dem Gründungsparteitag der KPD, hielt viel von ihnen. Offen eingesetzt hat er sich nicht für sie, aber vielleicht Schlimmeres verhindert. Und sie waren mit Bertolt Brecht und Helene Weigel befreundet, die damals schon weltberühmt waren.

    Dass die »gute Sache in schlechten Händen« lag, war also keine Erkenntnis der späten DDR.

    Nein, das haben sie schon 1947 so formuliert. Jacob Walcher kam einige Monate vor seiner Frau aus den USA zurück, und in einem Brief, den er ihr aus dem zerstörten Berlin schickte, zeigte er sich überzeugt vom Wiederaufbau, vom beginnenden Wandel der Gesellschaft. Da schreibt er in etwa: Unsere gute Sache ist bisweilen in schlechten Händen, aber es bleibt eine gute Sache. Diese Hoffnung hat die beiden nie verlassen. Nach dem 20. Parteitag 1956 wurden sie wie viele wieder in die SED aufgenommen, haben ihre Renten wieder bekommen. Die beiden waren bescheidene Leute, die wenig Geld für sich brauchten und immer anderen etwas abgegeben haben. Aber sie waren raus, kaltgestellt.

    Was bedeutet das genau?

    Sie haben nie wieder politische Funktionen ausgeübt. Jacob Walcher war jahrzehntelang ein Politiker großen Formats gewesen, ein führender kommunistischer Gewerkschaftler. Hertha hatte durch ihre Arbeit bei Clara Zetkin, für Karl Radek im Kreml und für die Komintern, Einblicke und Erfahrungen wie wenige. Aber in der DDR beschränkte sich Jacobs Leben zunehmend darauf, Eingaben zu verfassen – über langweilige Hochhausfassaden, nicht funktionierende Busverbindungen und so weiter. Allerdings schrieb er unermüdlich politische Erinnerungen und historische Darstellungen, die natürlich niemand druckte. In seiner Wohnparteigruppe galt er, je nach Bedarf, als »Trotzkist« oder »Stalinist«. Die Staatssicherheit hat sie überwacht, aber es kamen ständig Leute zu ihnen, alte Kampfgefährten und junge Leute, vor allem aus dem Berliner Ensemble. Benno Besson, der junge Heiner Müller… Die Verbindung zu bewährten Freunden wie Gerhart Eisler, John Heartfield oder Paul Böttcher riss sowieso nie ab. Sie waren also nicht isoliert. Trotzdem frage ich mich immer, woher sie ihren Optimismus nahmen.

    Weil es nichts Besseres gab und die Erfahrung des Faschismus hinter ihnen lag?

    Ja, und Jacob hat in den USA ja auch als Dreher gearbeitet. Er sah die Situation der Arbeiter dort, den Rassismus… Das war für sie keine Alternative.

    Ihre Biografie Hertha Gordon-Walchers kann man unterschiedlich lesen: Es ist die Lebensgeschichte einer Sozialistin, die auch revolutionäre Kommunistin war, einer antifaschistischen Widerstandskämpferin, die für die DDR eintrat, aber dort wegen ihrer politischen Haltung zumindest anfangs ihr Leben riskierte. Das können die wenigsten heute wahrscheinlich noch richtig einordnen. Sie waren ja viel auf Lesungen. Hat das Publikum in Ost- und Westdeutschland das Buch unterschiedlich begriffen?

    Nach Ost und West kann man das nicht eindeutig aufteilen. In Osnabrück und Dortmund hatte ich Veranstaltungen vor einem politisch nicht unbedingt spezialisierten Publikum, und trotzdem waren viele hochinteressiert und aufgeschlossen. Außerdem hatte ich Einladungen aus Gewerkschaften, vor allem von älteren Linken, die das Buch politisch diskutieren wollten. Und dann gab es Lesungen, wo mein Publikum wirklich wenig mit dem Buch anfangen konnte. In der DDR gab es eine offizielle Geschichtsschreibung, die von Filmen wie »Ernst Thälmann – Sohn seiner Klasse« geprägt war. Leute, die damit aufgewachsen sind, konnten die Lebensgeschichte der Walchers überhaupt nicht zuordnen.

    Auch Ostdeutsche besitzen ein verkürztes Bild der DDR-Geschichte?

    Natürlich ist es unter Westdeutschen bisweilen noch seltsamer. In einem kleinen Kurort kam nach einer Lesung vor nur fünf Zuhörern ein Mann auf mich zu und fragte: »Glauben Sie etwa auch an diese sozialistische Lehre?« Als ich zu erklären begann, was ich unter Sozialismus verstehe, nahm er seine Frau und sagte: »Komm, wir gehen.«

    Wie war eigentlich Ihr eigener Werdegang in der DDR?

    Ich habe schon als Kind die ganzen sowjetischen Kinderbücher gelesen, Bücher wie Hedda Zinners »Wir fahren nach Moskau« vermittelten mir ein idealisiertes Bild der Sowjetunion. Auch die Erzählungen Tante Herthas haben mich geprägt, die mir gegenüber aber lange die Widersprüche und Konflikte aussparte. Weil ich einen Lyrik-Wettbewerb gewonnen hatte, durfte ich als 17-Jährige mit einer kleinen Gruppe von Musikstudenten zum 50. Jahrestag der Oktoberrevolution 1967 nach Moskau reisen und dort ausgerechnet im Hotel Metropol wohnen. Ich wusste von den Walchers, was das für ein Haus war, und mir hat das sehr viel bedeutet. Mit 17 wollte ich in die Partei eintreten und war dann zwei Jahre Kandidatin.

    Bis hierhin klingt es nach einer gradlinigen Biografie.

    Ja, aber durch das Studium der Theater- und Kulturwissenschaften an der Humboldt-Universität ist mein Weltbild dann doch etwas differenzierter geworden, auch durch die Erfahrung des Einmarsches sowjetischer Truppen 1968 in Prag. Und am Ende der Kandidatur wollte ich gar nicht mehr unbedingt Parteimitglied werden. Die Parteileitung an der Sektion Ästhetik/Kunstwissenschaft hat mich daraufhin beiseite genommen: »Die Fragen, die du dir stellst, haben wir alle. Aber du hast Glück, dass du hier studierst. Hier kannst du über alles sprechen. Du bist als Kandidatin gekommen, wenn du jetzt nicht Mitglied wirst, heißt es, dass wir unseren Erziehungsauftrag nicht erfüllt haben. Wir stehen sowieso unter kritischer Beobachtung. Es geht nicht um Dich.« Einer unserer Dozenten hatte in der DDR jahrelang aus politischen Gründen im Zuchthaus gesessen, ein exzellenter Marxismus-Lehrer. Woanders hätte so jemand nicht lehren können. Und wegen solcher Leute wie ihm und Prof. Wolfgang Heise bin ich dann doch Parteimitglied geworden und bis in die 1990er Jahre geblieben. Was ich sagen will: Ich habe die DDR immer als widerspruchsvolle Gesellschaft erlebt und hatte lange das Gefühl, etwas machen zu können. Meine erste Arbeitsstelle nach dem Studium war die Zeitung »Forum«. Unsere Redaktion wurde wegen »konterrevolutionärer Tendenzen« 1973 aufgelöst. Aber ich habe erlebt, unter Gleichgesinnten eine gute, wahrhaftige Zeitung machen zu können. Mir wurde allmählich klar, dass die Konterrevolution in Teilen des Apparats steckte. Aber ich war doch – wie auch die Walchers – immer überzeugt, dass es eine andere DDR geben könnte.

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    Hat sich der Blick alter Kommunisten wie der Walchers auf die DDR mit der Zeit eigentlich verändert?

    Das kann ich so allgemein nicht beantworten. Ich habe 1987 zusammen mit der Historikerin Annette Leo, die auch an der Humboldt-Universität studiert, aber mit ihren Professoren ganz andere Erfahrungen gesammelt hatte als ich, lebensgeschichtliche Interviews mit KZ-Überlebenden geführt. Das waren alles Männer, die als junge Leute in Sachsenhausen gesessen hatten – die meisten Parteiarbeiter. Bis dahin war mein Wissen über ihre Biografien sehr holzschnittartig gewesen: Das Wachpersonal waren die Schweine, die Insassen die Helden. Im Prinzip stimmt das natürlich auch. Aber bei diesen 30 Interviews, die sich teilweise über zwei Jahre hinzogen, habe ich noch einmal sehr viel Neues, auch über die DDR-Geschichte, gelernt. Diese alten Männer waren politische Leute, die spürten, dass es mit der DDR zu Ende ging. Sie hatten mit dem Land große Hoffnungen verbunden, einige waren aber inzwischen sehr besorgt und desillusioniert. In meinen Roman »Machandel« schreibe ich über einen ehemaligen Häftling, dessen Freund im Slánský-Prozess hingerichtet wurde.

    Slánský war bis 1951 Generalsekretär der tschechischen KP und wurde dann in einem antisemitischen Schauprozess zum Tode verurteilt.

    Manche der Männer, die wir interviewten, kannten einen der Hingerichteten, der auch in Sachsenhausen gesessen hatte, sehr gut. Einer kannte ihn so gut, dass er sicher war, dass der kein Feind des Sozialismus gewesen war, im Gegenteil. Trotzdem musste er sich vor der Partei für diese Nähe verantworten. Und dieser Mann, der immer mutig gewesen war, distanzierte sich von dem tschechischen Lagerkameraden. Das hat uns sehr erschüttert. Ihn selbst auch. Wenn heute von »Kommunisten« die Rede ist, denkt man an Walter Ulbricht oder bürokratische Funktionäre, vielleicht an Stalin und seine Vasallen. Aber für mich verbinden sich mit dieser Bezeichnung Leute wie die alten Widerstandskämpfer. Leute wie die Walchers.

    Sie haben damals in der Literaturzeitschrift »Temperamente« gearbeitet.

    Ich war seit 1976 freiberufliche Autorin und Redakteurin. In den festen journalistischen Strukturen habe ich keinen Platz mehr für mich gesehen. Für »Temperamente« habe ich seit 1980 die Sparte Dokumentarliteratur betreut und mit damals jungen Autoren zusammengearbeitet. Das war zwar nicht gut bezahlt, ich habe nur 400 Mark im Monat verdient, aber ich habe mir als freie Mitarbeiterin den täglichen Frust erspart. Manchmal schrieb ich für den Rundfunk, für die »Weltbühne«, den »Sonntag«… Eigentlich gab es in der DDR gar keine freien Journalisten, aber weil ich auch Liedtexte machte und Gedichte und gelegentlich literarische Texte veröffentlicht hatte, bekam ich die Steuernummer. In den Schriftstellerverband bin ich erst 1989 eingetreten, kurz vor seiner Auflösung.


    Ab 2006 wurde der Palast der Republik abgerissen und wich dem Neubau des Berliner Schlosses. Foto: imago/Arnulf Hettrich

    Sie haben Ihren Roman »Machandel« gerade schon erwähnt. Ein wirklich vielschichtiges Buch: Es geht um die antifaschistischen Ursprünge der DDR und Alltagsfreiheiten, aber auch um Stalinismus, Spießigkeit und Repression. Wie kommt es eigentlich, dass Sie Ihren ersten Roman erst 2014, im Alter von 64 Jahren, veröffentlicht haben?

    Na ja, ich habe ja auch davor schon einige Bücher geschrieben. Die Trennung zwischen Belletristik und dokumentarischer Literatur, wie sie in Deutschland gemacht wird, habe ich nie verstanden. 1992 habe ich mit »AHAWAH, das vergessene Haus« mein erstes Buch veröffentlicht – über jüdisches Leben in Berlin-Mitte, für das ich 20 Jahre lang recherchiert hatte. Dann habe ich unter anderem ein Buch über die Liebermanns gemacht; eine Familiengeschichte. »Im Schatten der Sterne« war eine Darstellung der Widerstandsgruppe um Herbert Baum. Diese Geschichten wollte ich nicht fiktionalisieren, da kam es mir auf Genauigkeit und Nachprüfbarkeit im Detail an. Aber was ich in »Machandel« erzählen wollte, konnte ich nur als Roman schreiben.

    Es war gleich ein großer Erfolg.

    Bei den Lesungen habe ich festgestellt, dass das Buch im Osten und Westen unterschiedlich gelesen wurde. Im Westen meinten Leser zu mir, es sei für sie eine Aufarbeitung ihrer Flüchtlingsgeschichte. Darüber war ich ein bisschen überrascht, denn das Thema taucht zwar in »Machandel« auf, aber steht für mich gar nicht im Mittelpunkt. Andere Leser haben mir erzählt, dass sie kommunistische Funktionäre zwar immer verachtet hätten, aber dass dieser Hans Langner ihnen menschlich sehr nah gekommen sei, sie sehr mit ihm getrauert hätten. Und viele sagten mir, dass sie Elemente ihrer eigenen Familiengeschichte in dem Buch wiedererkannt hätten.

    Als in Berlin der Palast der Republik abgerissen war, sprühte jemand in großen Buchstaben auf die Reste des Fundaments: »Die DDR hat es nie gegeben.« Ein sarkastischer Kommentar auf die Geschichtsbereinigung. Wie kann man Jüngeren, die keinerlei eigene Erinnerungen mehr an die DDR haben, diese Widersprüchlichkeiten vermitteln?

    Das weiß ich nicht. Ich habe jetzt einige, zum Teil hochgelobte Bücher von jüngeren Autoren über die DDR gelesen, bei denen ich dachte: Die haben nicht erlebt, was die da beschreiben, sie sprechen eine andere Sprache und ihr Bild ist geprägt von den medialen Darstellungen der letzten 30 Jahre. Aber auch das kann man nicht verallgemeinern. Ich glaube daran, dass wahrhaftige künstlerische und literarische Darstellungen immer entstehen und auch bleiben. Wie gesagt, es geht nicht darum, Schwarz und Weiß zu benennen, sondern die Zwischentöne und Schattierungen aufzuzeigen.

    Die Argentinierin Lola Arias inszenierte 2016 im Gorki-Theater das Theaterstück »Atlas des Kommunismus«. Darin rekonstruieren Frauen im Alter zwischen 10 und 86 die Geschichte der DDR. Das ist neben »Machandel« für mich das gelungenste Beispiel einer differenzierten DDR-Geschichtsschreibung. Interessant, dass eine Südamerikanerin das besser macht, als viele deutschsprachige Autoren der Gegenwart.

    Mir gefiel das Stück auch, überrascht war ich, dass ich mehrere, die darin auftreten, kannte. Monika Zimmering …

    …1943 in London im Exil geboren …

    … hatte ich in meiner Zeit im Oktoberklub kennengelernt. Mit Ruth Reinecke, die ja immer schon am Gorki-Theater gespielt hat, hatte ich einmal ein Interview gemacht. Salomea Genin … Mich hat es überrascht und erfreut, dass es so viele Überschneidungen zwischen diesem Stück und meinen eigenen Erfahrungen gab. Das lag auch daran, dass die DDR nicht so groß war. Wenn man in Berlin lebte, kannte man sich innerhalb einer Generation. Auch mit Leuten, mit denen man politisch nicht so einverstanden war, gab es Verbindungen. Es wurde viel diskutiert, man kannte und erkannte sich.

    Wie sehen Sie im Rückblick eigentlich das Ende der DDR – vor allem die Zeit ab September 1989?

    Die Maueröffnung in diesem historischen Moment war eine Zäsur. Jetzt ging es vielen nicht mehr um Veränderungen in der DDR, sondern um eine Wiedervereinigung. Aber die zwei Monate davor, die Zeit der Demonstrationen und Runden Tische – die kommen mir im Nachhinein vor wie Jahre. In diesen Wochen schien alles möglich, es war eine glückliche Zeit. Ich bin anfangs selbst mit Listen für das Neue Forum rumgelaufen und habe Unterschriften gesammelt. Der Gründungsparteitag der PDS war für mich auch ein wichtiges Erlebnis. Da tauchten plötzlich ganz andere Leute auf als die bekannten Funktionäre und versuchten, die Partei zu erneuern. Für einige Zeit hatte ich das Gefühl, es könnte gelingen. Eine Weile war ich noch auf Versammlungen, die bis spät in die Nacht gingen. Ich dachte, dass aus dieser historischen Niederlage etwas Neues entstehen könnte. Aber als es dann um die Listenaufstellung für das Abgeordnetenhaus ging, sah ich plötzlich auch Verhaltensweisen, die mich abstießen. Ich habe mich dann zurückgezogen, was auch persönliche Gründe hatte. Kurz nach der Wiedervereinigung starb mein Lebensgefährte, wenige Wochen später auch Hertha Gordon-Walcher. Meine Zeitungen und Rundfunksender gab es nicht mehr, auch »Temperamente« wurde eingestellt. Ich musste Geld verdienen, die Miete wurde immer teurer, meine Tochter, die gerade in die Schule gekommen war, hatte ihren Vater verloren; die ältere stand im Abitur. Diese Einschnitte, Gefühle von Trauer und Verlust, prägen natürlich meine Erinnerungen an die Wendezeit. Aber die Vergangenheit, wir wissen es, ist nicht vergangen. Was wir täglich erleben, in Deutschland und in der Welt, hat seine Wurzeln auch in dieser Zeit des Systemwechsels. Schon deshalb ist es wichtig, sich zu erinnern.

    »Wenn heute von ›Kommunisten‹ die Rede ist, verbinde ich mit der Bezeichnung die alten Widerstandskämpfer. Leute wie die Walchers.«

    Regina Scheer, Jahrgang 1950, wurde in Ostberlin geboren und arbeitete als freie Redakteurin unter anderem für die DDR-Studentenzeitung »Forum« und die Literaturzeitung »Temperamente«. Einem breiten Publikum bekannt wurde sie mit ihrem Roman »Machandel«, für den sie 2014 den Mara-Cassens-Preis erhielt und der sehr unterschiedliche Perspektiven ...

    #DDR #histoire #antifascisme #biographie

  • DDR en timbres postale - les résistants antifascistes

    1958

    1959

    1962

    1963

    1964

    1965

    1966

    1973

    1976

    1978

    1982

    1983

    1985

    #DDR #timbres_postalse #résistantance #antifascisme #philatélie #wikimedia

    https://commons.wikimedia.org/wiki/Main_Page

  • DDR en photos - la guerre froide et la frontière

    https://archive.org/details/confuse-and-control


    1951, propagande et guerre froide

    Confuse and Control, Soviet Techniques in Germany, Department of State Publication 4107, European and British Commonwealth Series 17, Released April 1951, Division of Publications, Office of Public Affairs, For sale by the Superintendent of Documents, U.S. Government Printing Office, Washington 25, D.C.

    Contents:
    The Importance of Germany, The Two Germanys, The Whitsuntide March, The Communist Influence in Western Germany, The Party Line, Communist Literature, Communist Riots, The Election of October 15 1950, Prague Conference and Peace Law, Building Strength Against Communism

    14.8.1961 Kampfgruppen am Brandenburger

    Kampfgruppen am Brandenburger To, Hinter den bewaffneten Kampfgruppen stehen mehrere Wasserwerfer IFA G5 SK-2 (Sonderkraftfahrzeug 2) bereit.

    Octobre 1961 - East German House Demolition - The Central Intelligence Agency

    October 1961. East German workers tear down a house on the border with West Berlin, removing cover for those trying to escape to the West. From the booklet “A City Torn Apart: Building of the Berlin Wall.” For more information, visit CIA’s Historical Collections webpage.

    https://www.cia.gov/library/publications/historical-collection-publications/index.html

    20.11.1961 East Germany Border Defenses - The Central Intelligence Agency

    October 1961. East German workers tear down a house on the border with West Berlin, removing cover for those trying to escape to the West. From the booklet “A City Torn Apart: Building of the Berlin Wall.” For more information, visit CIA’s Historical Collections webpage

    https://www.cia.gov/library/publications/historical-collection-publications/index.html

    1979 East German Soldiers at the inner German border

    Grenztruppen der DDR auf Patrouille an der deutsch-deutschen-Grenze.

    1.5.1979 GDR Border scout

    „Grenzaufklärer“ (Grenzaufklärungszug - GAK, in Felddinstanzg Sommer) der Grenztruppen der DDR, hier beim Fotografieren von Aktivitäten der US-Streitkräfte an der „Innerdeutschen Grenze“.

    15.8.1984 East German border tower

    East German border guards man a guard tower at the border between East and West Germany. Notice how the guards are both looking at the photographer.

    East german propaganda mortar

    East German propaganda leaflets in a canister, fired across the inner German border by mortar. Display exhibit at the Gedenkstätte Marienborn.

    DDR Grenzpfahl

    https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/6/6f/Pfahl_DDR_M%25C3%25B6dlareuth_19052019_oben.jpg

    #DDR #frontière #guerre_froide #antifaschistischer_Schutzwall #mur #wikimedia #archives #photographie

    https://commons.wikimedia.org/wiki/Main_Page

  • Pour les jeunes anglophones : How to Destroy a State
    https://www.youtube.com/watch?v=bbH13sBHvDI

    C’est une excellente introduction dans le sujet même si le rôle de l’Allemagne et de l’OTAN et plein d’autres acteurs ne sont pas mentionnés. Les plus important c’est que l’auteur montre comment les conflits éthniques et religieux sont construits par des groupes d’intérêt.

    #Yougoslavie #guerre_civile #Serbie #Slovénie #Kososvo #Croatie #communisme #Tito #guérilla #antifascisme #histoire #OTAN

  • #pordenone. #corteo contro le #ronde_fasciste
    https://radioblackout.org/2024/09/pordenone-corteo-contro-le-ronde-fasciste

    A Pordenone il 23 agosto Forza Nuova aveva promosso una “ronda” razzista e securitaria in un quartiere dove vivono tanti immigrati. Alla manifestazione, autorizzata dalla questura, hanno risposto le antifasciste e gli antifascisti con un’iniziativa spontanea supportata attivamente da numerosi abitanti: Forza Nuova è stata costretta a battere in ritirata. Il Questore il giorno successivo […]

    #L'informazione_di_Blackout #antifascismo
    https://cdn.radioblackout.org/wp-content/uploads/2024/09/2024-09-10-fra-corteo-PN.mp3

  • A Political Family The Kuczynskis, Fascism, Espionage and The Cold War
    https://www.routledge.com/A-Political-Family-The-Kuczynskis-Fascism-Espionage-and-The-Cold-War/Green/p/book/9781138232327

    On ne peut pas comparer avec notre monde celui dans lequel ont vécu ces six enfants . Elevés dans un bel hôtel particulier au bord du lac Schlachtensee à Berlin les soeurs Kuczynski et leur grand frère Jürgen ont été projeté/e/s dans la lutte des classe dans le Berlin des année 1920 et 1930. Jürgen et sa première soeur Ursula se sont décidés de consacrer leur vie au combat antifasciste et à la construction d’une meilleure Allemagne après 1945.

    Aujourd’hui il n’y a plus d’antagonisme entre le monde socialiste de l’avenir quoique sous forte influence stalinienne et le capitalisme réactionnaire d’abord fasciste puis impérialiste états-unien. Nous apprenons de leur expérience comment lutter et survivre contre les grandes menaces qui pèsent toujours sur l’humanité, mais nous sommes obligés de trouver de nouvelles formes de lutte sans le poids du stalinisme.


    Landhaus Kuczynski

    The Kuczynskis were a German-Jewish family of active anti-fascists who worked assiduously to combat the rise of Nazism before and during the course of the Second World War. This book focuses on the family of Robert and his wife Berta – both born two decades before the end of the nineteenth century – and their six children, five of whom became communists and one who worked as a Soviet agent. The parents, and later their children, rejected and rebelled against their comfortable bourgeois heritage and devoted their lives to the overthrow of privilege and class society. They chose to do this in a Germany that was rapidly moving in the opposite direction.

    With the rise of German nationalism and then Hitler fascism, the family was confronted with stark choices and, as a result of making these choices, suffered persecution and exile. Revealing how these experiences shaped their outlook and perception of events, this book documents the story of the Kuczynskis for the first time in the English language and is a fascinating biographical portrait of a unique and radical family.

    Introduction: who are the Kuczynskis?
    Robert René – world pioneer of social statistics
    Jürgen follows in his father’s footsteps
    Ursula – the politically precocious child
    Life under fascism
    Working underground
    The exile years - England
    Ursula – a Soviet agent in the Oxfordshire countryside
    Jürgen joins the US army
    Back in Germany at last
    Ursula’s return to the GDR
    Life for Jürgen and Marguerite in the GDR
    Ursula reveals her past
    The sun sets on a dream – the end of the GDR
    The British Kuczynskis
    Children of the war
    The spying business and the role of MI5
    Epilogue

    citation de Klaus Fuchs :

    Shortly before his death in 1988, Fuchs reiterated that: I never saw myself as a spy. I just couldn’t understand why the West was not prepared to share the atom bomb with Moscow. I was of the opinion that something with that immense destructive potential should be made available to the big powers equally

    Textauszug « Ursula – a Soviet agent in the Oxfordshire countryside »

    URSULA - Eine sowjetische Agentin in der Landschaft von Oxfordshire

    Wegen der deutschen Einkesselung und der Blockade konnte Ursula Großbritannien nur auf unglaublichen Umwegen über Spanien und Portugal erreichen - es gab keinen anderen Weg. Am 18. Dezember 1940 machten sich Ursula und die Kinder auf den Weg und ließen Len zurück, der als ehemaliges Mitglied der Internationalen Brigade von Franco ein Einreiseverbot für Spanien erhalten hatte und die Durchreise nicht riskieren konnte.

    Darüber hinaus hatte Radó in Moskau angefragt, ob er Len in der Schweiz behalten könne, da er ihn angesichts der Menge des eintreffenden Materials brauche. Len war bereit, in der Schweiz zu bleiben und Radó zu helfen, wenn Moskau ihn darum bat, aber nach ein paar Monaten sagte man ihm, er solle so bald wie möglich zu Ursula nach Großbritannien gehen. Es würde jedoch zwanzig lange Monate dauern, bis sie sich wiedersehen würden.

    Nach einer beschwerlichen und gefährlichen Reise mitten im Winter auf dem Landweg durch Spanien und Portugal kamen Ursula und die Kinder schließlich in Lissabon an. Nachdem sie dort weitere drei Wochen gewartet hatte, teilte ihr das britische Konsulat mit, dass sie per Schiff nach Großbritannien reisen könne. Sie gingen an Bord der SS Avoceta, die sie in einem Konvoi mit zwölf anderen Schiffen von Lissabon nach Liverpool bringen sollte. Es sollte eine lange und angespannte Reise im Zickzackkurs werden. Die Kabinen mussten verdunkelt werden, die Bullaugen geschlossen bleiben und jeder Passagier erhielt einen Rettungsring für den Fall eines deutschen Torpedoangriffs. Jeder Tag war mit Bangen verbunden, und die Stunden zogen sich endlos in die Länge.

    Nach fast drei Wochen auf See erreichten sie am Abend die Mündung des Mersey. Es wehte ein kalter Wind und der Himmel war grau; die unscheinbare Skyline von Liverpool tauchte langsam aus der Dämmerung auf, während das Schiff träge den Fluss hinauftuckerte. Die Kinder waren kalt und müde, aber ihre Tortur war noch nicht ganz vorbei. Ursula war die einzige Passagierin, die von den Einwanderungsbeamten befragt wurde, aber sie war sehr erleichtert, als man sie schließlich ins Land ließ. Es war sieben Wochen her, dass sie die Schweiz verlassen hatten.

    Wegen der regelmäßigen deutschen Angriffe auf London hatten ihre Eltern, wie viele andere Londoner auch, eine vorübergehende Unterkunft bei Freunden in der Nähe von Oxford gefunden, und so zog sie zu ihnen in die Woodstock Road 78. Das Haus wurde jedoch plötzlich von seinen Besitzern benötigt, so dass ihre Eltern nach London zurückkehrten und sie sich nach einer eigenen Wohnung umsehen musste. Die Wohnungssuche in Städten, die in der Nähe von London lagen und relativ sicher vor Bombenangriffen waren, war jedoch aussichtslos, sagt sie. Auch in den Städten, die bombardiert worden waren, konnte sie nichts finden, da so viele Häuser zerstört worden waren. Ihre anderen Geschwister, die alle in London lebten, waren zu sehr mit ihrem eigenen Überleben und der Sicherung ihres Lebensunterhalts beschäftigt, als dass sie ihr viel Unterstützung hätten bieten können. Sabine arbeitete die meiste Zeit des Krieges in einer Fabrik, in der Radioteile zusammengebaut wurden, aber sie half auch anderen Flüchtlingen und lernte dabei ihren zukünftigen Ehemann Frank kennen, den sie 1941 heiraten sollte. Brigitte arbeitete als Büroangestellte für ihren Vater an der LSE, und die Jüngste, Renate, hatte dort gerade ein Studium begonnen.

    Ursula wollte sich keine Wohnung in London suchen, da sie sich auf dem Lande in Oxfordshire sicherer und unbehelligter fühlte. Auch die Nähe zu den anderen Familienmitgliedern wäre angesichts deren offener politischer Zugehörigkeit und ihrem eigenen Bedürfnis nach Geheimhaltung nicht angebracht. Ohne es zu wissen, wurde sie von dem Moment an, als sie im Lande ankam, von den Sicherheitskräften beobachtet. Sobald sie in Oxford angekommen war, bat der MI5 die örtliche Polizei, ein Auge auf sie zu werfen. Die Suche nach einer Unterkunft in der Nähe von London gestaltete sich sehr schwierig, auch weil viele besser gestellte Familien aufs Land zogen, um den Bombenangriffen zu entgehen. Ihre Freude war jedoch nur von kurzer Dauer: Die neue Vermieterin forderte sie bald auf, umzuziehen, da sie „mein ausländisches Aussehen nicht ertragen konnte“, wie Ursula berichtete. Die nächste Vermieterin erlaubte keine Besuche von Kindern und sagte Ursula, sie würde auf jeden Fall „einen Herrn bevorzugen“. Schließlich fand sie im April 1941 eine freundlichere Vermieterin und ein Zimmer im Pfarrhaus von Glympton in der Nähe von Woodstock, aber erst nachdem sich die Frau des Pfarrers erkundigt hatte, ob sie Mitglied der Kirche sei und ob sie bete. Sie fragte auch, ob Ursula mit ihr übereinstimme, dass Chamberlain ein wunderbarer Mann sei. Zweifellos waren hier einige Notlügen und Ausflüchte nötig, aber nachdem sie die Prüfung bestanden hatte, konnte sie in das schöne Haus mit seinem parkähnlichen Garten und dem kleinen Bach einziehen. Sie hatte das Glück, in Oxfordshire Zuflucht zu finden, im Gegensatz zu ihren Eltern und Geschwistern in London, die regelmäßigen deutschen Bombenangriffen ausgesetzt waren.

    Seltsamerweise wird in zwei hochgelobten Büchern über sowjetische Spionage, The Mitrokhin Archive von Christopher Andrew und The Red Orchestra von V. E. Tarrant, erwähnt, dass Ursula in Oxfordshire unter dem Pseudonym Mrs. Brewer lebte. Dieses Pseudonym wird in keiner MI5-Akte oder von anderen Autoren erwähnt, und es scheint sehr unwahrscheinlich, dass sie diesen Namen angenommen hat, als sie ins Land kam und als Ursula Beurton registriert wurde.

    Hätte sie begonnen, ein Pseudonym zu verwenden, hätte dies sofort Verdacht erregt, zumal auch ihre Post von den Sicherheitsdiensten überwacht wurde.

    Nach Monaten ständiger Umzüge und langer Reisen von Ort zu Ort glaubte Ursula, sich nun endlich mit den Kindern entspannen und für kurze Zeit das ländliche Glück genießen zu können - hier schien der Krieg weit weg zu sein, abgesehen von dem einen oder anderen vorbeifahrenden Militärfahrzeug oder einem tief über ihr fliegenden Flugzeug. Sie konnte auf ihrem alten Fahrrad die Gassen von Oxfordshire entlangfahren, die honigfarbenen Trockenmauern und hübschen Cottages bewundern, die sanften Hügel und stillen Wälder auf sich wirken lassen. Wie leicht wäre es gewesen, die Geheimdienstarbeit und den Krieg zu vergessen, aber Ursula war nicht diese Art von Frau.

    Sie hatte bereits in der Schweiz Anweisungen für die Kontaktaufnahme mit ihrem sowjetischen Kontaktmann in Großbritannien erhalten, aber nach mehreren erfolglosen Versuchen, sich zu treffen, war sie kurz davor, aufzugeben. Sie dachte, sie könnte die Anweisungen falsch verstanden haben. Zuerst versuchte sie es im Londoner Hyde Park, dann bei einem anderen, vorher vereinbarten Termin. Letzteres fand in einem Rotlichtviertel statt, und sie sorgte mit ihrem langsamen Auf- und Abgehen auf der Straße für viel Unmut bei den normalen Mädchen (S. 176). Diese Situation ließ sie nicht nur in der Schwebe, was die Arbeit anging, sondern sie war auch sehr knapp bei Kasse. Die Familie hatte die Schweiz nur mit dem Nötigsten verlassen, und nun musste sie Lebensmittel, Kleidung und Haushaltswaren kaufen.

    Ihr Geld ging zur Neige, und sie hatte immer noch keine feste Bleibe. Keines ihrer Geschwister konnte ihr helfen, denn sie lebten in London in überfüllten und beengten Unterkünften und hatten ihre eigenen Sorgen. Sie machte sich auch deshalb Sorgen, weil sie seit einiger Zeit nichts mehr von Rolf gehört hatte - er hatte immer an die Geburtstage der Kinder gedacht und ab und zu aus China geschrieben -, aber bald darauf erfuhr sie, dass er in China verhaftet worden war, und sie wusste, dass dies bedeutete, dass sein Leben in Gefahr war. Dass sie nichts für ihn tun konnte, vergrößerte ihre Sorgen nur noch mehr.

    Der einzige Trost ihrer erfolglosen Besuche in London, die etwa alle zwei Wochen stattfanden, bestand darin, dass sie dadurch die Möglichkeit hatte, ihre Eltern und Schwestern zu sehen. Ihr Vater hatte inzwischen - 1941 - mehr Freizeit, die er mit seinen Kindern verbringen konnte, da er mit 65 Jahren seine Stelle an der LSE aufgegeben hatte. Lebensjahr in den Ruhestand getreten war. Allerdings verfügte er auch nur über geringe finanzielle Reserven und war gezwungen, sich nach einer anderen einträglichen Arbeit umzusehen, um zu überleben. Obwohl er in seinem Fachgebiet weltberühmt war und regelmäßig Einladungen zu Vorträgen erhielt - er wurde von Regierungen und wissenschaftlichen Instituten überhäuft, die ihn um Rat und Hilfe baten - waren diese Anfragen in der Regel unentgeltlich. Bei einem von Ursulas Besuchen in London nahm er sie mit, um Chaplins The Great Dictator in einem West End Kino zu sehen, aber sie fand es schwierig zu verstehen, wie Chaplin sich über Hitler lustig machen konnte. Seine bewegende Rede gegen den Faschismus am Ende des Films versöhnte sie jedoch ein wenig.

    Sie schrieb regelmäßig Briefe an Len in der Schweiz, und im Frühjahr 1941 sagte sie ihm: Morgen kommen meine Eltern, mit Vater verstehe ich mich besonders gut, aber wir alle ... er hat praktisch keine finanziellen Reserven, das heißt, er muss sich eine andere Arbeit suchen.

    Er ist viel zu bescheiden und viel zu stolz, um ein guter Jobsucher zu sein. Sein beruflicher Status ist über jeden Zweifel erhaben. Ständig erhält er Ehreneinladungen. In seinem Fachgebiet ist er weltberühmt. Sein ganzes Leben lang hat er gearbeitet ... jetzt, mit 65, weiß er nicht, ob er etwas finden wird, womit er sein Brot verdienen kann ... es ist wirklich ein Skandal ...

    In einer späteren Passage dieses Briefes macht sie ihre Haltung gegenüber denen deutlich, die im Gegensatz zu ihr nicht bereit sind, sich für die Sache zu opfern: [Ich] habe eine Biographie von Noël Coward gelesen. Seine Reaktionen als Soldat im Ersten Weltkrieg sind genau die Reaktionen eines liberalen Intellektuellen, der unfähig ist, sich zu disziplinieren, der unfähig ist, seinen Individualismus aufzugeben, sich unterzuordnen und der körperlichen Anstrengung standzuhalten. Ich verachte ihn nicht dafür, dass es ihm keinen Spaß macht, Soldat zu sein, sondern eher für seine Gründe, warum es ihm keinen Spaß macht. Aber ich bewundere seine Ehrlichkeit ...

    In einem anderen Brief schreibt sie jedoch ganz anders: „Ich trage ein neues Kleid; das erste, das du nicht kennst. Rot mit kleinen weißen Tupfen, weißem Gürtel und weißem Kragen ...“ Sie erzählt ihm, dass sie ein Buch über China liest. Werde ich jemals meine Sehnsucht nach diesem Land verlieren?“, fragt sie rhetorisch. Am Ende ihres Briefes schreibt sie in einem noch melancholischeren Ton: „Es ist nach Mitternacht. Die Sirenen haben zu heulen begonnen, und in wenigen Minuten werden Menschen wie wir, die ihre Kinder großziehen und die Natur genießen, von Bomben ausgelöscht werden“.

    Sonya“ hielt sich ‚vorschriftsmäßig‘ von der Britischen Kommunistischen Partei und anderen deutschen Exilkommunisten außerhalb der Familie fern, konnte aber über ihren Bruder, der damals politischer Organisator der Gruppe war, Kontakt zu einer Reihe von zuverlässigen Personen herstellen. Abgesehen von ihrem Vater, Jürgen und Brigitte wusste keiner ihrer Geschwister, was sie wirklich tat, obwohl ihnen klar gewesen sein muss, dass sie eine geheime Arbeit, vielleicht für die Partei, verrichtete. Wie hätte sie sonst überleben können?

    Im April 1941 gelang es ihr endlich, einen möblierten Bungalow in Kidlington, nördlich von Oxford, zu finden, in dem sie einige Monate leben konnte, in dem sie sich aber dennoch sehr einsam und isoliert fühlte, da Len in Genf festsaß. Wie aus den Akten des MI5 hervorgeht, wurde sofort nach ihrem Einzug angeordnet, dass ihr Telefon an dieser neuen Adresse abgehört werden sollte. Im Mai versuchte sie ein weiteres Mal, mit ihrem sowjetischen Kontaktmann Kontakt aufzunehmen, und dieses Mal klappte es. Er machte ihr klar, dass einflussreiche rechte Kreise in Großbritannien und im Westen insgesamt immer bereit waren, sich mit Hitler gegen die Sowjetunion zu verständigen - dies hatten Chamberlains Versuche, Hitler zu beschwichtigen und ihn zum Marsch nach Osten zu ermutigen, deutlich gezeigt. Er bat sie, ein Informationsnetz aufzubauen und wollte wissen, wann ihr Sender in Betrieb gehen würde. Sie hatte die Teile für den Sender bereits gekauft und „zwischen Beten und Kartenspielen im Pfarrhaus“ daran gearbeitet.

    In Großbritannien gab es eine nicht unbedeutende Anzahl einflussreicher Persönlichkeiten, die mit Hitler mehr als nur sympathisierten, abgesehen von der bekannten Cliveden-Gruppe. Sidney Larkin (der Vater des Dichters Philip Larkin), der Schatzmeister der Stadt Coventry war, bewahrte in seinem Büro Nazi-Memorabilien auf, darunter ein Hakenkreuz, und hatte sogar an ein oder zwei von Hitlers Kundgebungen in Nürnberg teilgenommen. Ein anderer Würdenträger, der Sekretär des Arbeitgeberverbandes von Coventry, sagte: „Ein bisschen Hitler-Regime würde dem Arbeiter von Coventry gut tun. Er ist ein undisziplinierter Taugenichts“. Aber es gab auch viele andere im politischen Establishment, die es diesen beiden gleichtaten. Dieser Faktor der „fünften Kolonne“ machte Ursulas Arbeit zur Unterstützung der Sowjetunion ihrer Meinung nach noch wichtiger, denn sie trug dazu bei, dass diese über die politischen Veränderungen und das Engagement Großbritanniens im Krieg gegen den Faschismus auf dem Laufenden gehalten wurde. In diesem Bereich waren sowohl ihr Vater als auch ihr Bruder sehr hilfreich bei der Weitergabe von Informationen an sie, insbesondere von statistischen Daten und Analysen politischer und wirtschaftlicher Natur.

    Ihr Vater verkehrte regelmäßig mit Labour-Politikern und führenden linken Wirtschaftswissenschaftlern, von denen viele mit den Kriegsanstrengungen in Verbindung standen, so dass jeder nützliche Klatsch oder jedes Informationsfragment, das auf diese Weise gesammelt wurde, von Wert war.

    Angesichts der deprimierenden Nachrichten über Hitlers Erfolge in Europa und ohne einen Partner, mit dem sie über diese Dinge sprechen konnte, sowie der großen Verantwortung, die sie mit der Betreuung ihrer beiden kleinen Kinder, dem Haushalt und den Einkäufen in einer ungewohnten Umgebung trug, war sie einer schweren Depression nahe. Der deutsche Angriff auf die Sowjetunion am 22. Juni 1941 war erschütternd, aber er half ihr auch, sich aus ihrer Benommenheit zu befreien. Er bedeutete auch das Ende des nationalsozialistisch-sowjetischen Paktes und gab den kommunistischen Parteien in aller Welt grünes Licht, den Krieg zu unterstützen, den sie bis dahin als einen Krieg zwischen imperialistischen Mächten bezeichnet hatten.

    Der Angriff hatte eine starke Wirkung auf ganz Großbritannien und führte dazu, dass die Menschen bereit waren, die Sowjetunion zu unterstützen, nachdem diese in den Krieg eingetreten war. Er brachte die Kommunisten aus ihrem Ghetto heraus und zurück in die Öffentlichkeit. Nach dem Angriff der Nazis trauten nur wenige westliche Politiker der Sowjetunion zu, mehr als ein paar Wochen durchzuhalten; sie waren nicht in der Lage zu glauben, dass ein „Arbeiterstaat“ Hitlers rücksichtsloser und gut organisierter Kriegsmaschinerie wirksam entgegentreten könnte. Der Angriff auf Russland bedeutete auch eine vorübergehende Erleichterung für Großbritannien: Die Gefahr einer drohenden Invasion wurde minimiert und die Luftangriffe der Nazis wurden verringert.

    Viele im Westen hatten gehofft, dass die Nazis dazu gebracht werden könnten, die Sowjetunion anzugreifen, und dass die beiden Nationen sich gegenseitig bis zum Stillstand bekämpfen würden, so dass der Westen anschließend aufräument könnte. Dieses Szenario hat sich nicht bewahrheitet. Hanson W. Baldwin, ehemaliger Militärredakteur der New York Times und Pulitzer-Preisträger, bekräftigt dies in seinem Buch The Crucial Years 1939-41. “Der deutsche Einmarsch in Russland“, schreibt er, “bot den Vereinigten Staaten Alternativen, die nicht zu einem totalen Krieg führten ... Es lag - wie die Nachkriegsjahrzehnte gezeigt haben - sicherlich nicht im amerikanischen Interesse oder im Interesse der Welt, einer Bedrohung [Nazi-Deutschland] zu helfen, eine andere [die Sowjetunion] zu ersetzen. Die Vernichtung beider ... hätte nur nützen und nicht schaden können ...

    Solche Berechnungen waren die Grundlage des Denkens der westlichen Regierungen bis zum Ausbruch des Krieges.

    Nachdem Len von Moskau die Erlaubnis erhalten hatte, nach Großbritannien zu reisen, wollte er so schnell wie möglich ausreisen, aber es war gar nicht so einfach, neue Reisedokumente vom britischen Konsulat zu erhalten, das von anderen britischen Bürgern im wehrfähigen Alter, die Hilfe bei der Rückkehr nach Großbritannien benötigten, überrannt wurde. Erst als Ursula durch die Kontakte ihres Vaters die Abgeordnete Eleanor Rathbone davon überzeugen konnte, die Angelegenheit im Parlament zur Sprache zu bringen, wurden die Dinge für Len beschleunigt. Er erhielt schließlich einen Reisepass auf den Namen John William Miller, mit dem er ungehindert durch Spanien reisen konnte. Am 29. Juli 1942, zwanzig lange Monate nachdem Ursula und die beiden Kinder die Schweiz verlassen hatten, kam Len mit dem Schiff aus Lissabon in Poole an der Südküste an. Bei seiner Ankunft übergab er den britischen Einwanderungsbehörden seinen gefälschten bolivianischen Pass, der auf den Namen Luis Carlos Bilboa lautete (S. 180). Er hatte sich diesen Pass als Reserve beschaffen können, ihn aber nicht gebraucht. Er wollte sich nun unbedingt zum Militärdienst melden und „seinen Beitrag leisten“, aber es dauerte noch ein Jahr, bis er endlich einberufen wurde. Diese Verzögerung war wahrscheinlich darauf zurückzuführen, dass er auf der Seite der Republikaner in Spanien gekämpft hatte. Nicht lange nach seiner Rückkehr ins Vereinigte Königreich wurde er auch zu einem „Routine“-Verhör durch den MI5 einberufen. In einem dieser Verhöre brachte er offenbar seine Frustration darüber zum Ausdruck, dass er nicht in der Lage war, sich zu melden und von der RAF abgelehnt wurde. (Ein entsprechender Vermerk vom 19. Dezember 1942 ist einer der Akten des MI5 über ihn beigefügt). Mit dem Military Training Act von 1939 wurde die Wehrpflicht für alle Männer zwischen 18 und 41 Jahren eingeführt. Len wurde jedoch nicht einberufen, weil er in ein „Suspense-Register“ aufgenommen worden war, das bestimmte Personen aus verschiedenen Gründen vom Eintritt in die Streitkräfte ausschloss. In seinem Fall war der Grund eindeutig politischer Natur.

    Er zog zu seiner Frau und seinen Kindern in die Oxford Road 134 in Kidlington. Es war für alle ein freudiges Wiedersehen. Dann kam die offizielle Begrüßung: Nur drei Tage nach seiner Ankunft zu Hause erhielt er ein Schreiben des Finanzministeriums, in dem die Rückzahlung des Geldes gefordert wurde, das er der Regierung für seinen Rücktransport von der spanischen Grenze nach London schuldete, nachdem er vier Jahre zuvor, 1938, als ehemaliges Mitglied der Internationalen Brigaden repatriiert worden war. Zu allem Überfluss und noch bevor er seine Koffer auspacken konnte, beschlossen die Eigentümer des Hauses, ihnen zu kündigen, da sie es selbst brauchten, sagten sie. So war die Familie gezwungen, sich erneut auf die Suche nach einer geeigneten Bleibe zu machen. Was für eine Heimkehr!

    Schließlich fanden sie ein kleines Kutscherhaus, Avenue Cottage, auf dem Gelände eines großen Anwesens, das Richter Neville Laski gehörte, dem Bruder des prominenten Intellektuellen und Akademikers der Labour Party, Harold Laski.

    Es war ideal für ihre Zwecke. Es gab sogar eine Steinmauer neben dem Haus, in der sie einen der Steine entfernen und einen Hohlraum schaffen konnten, in dem sie ihren Sender sicher genug vor neugierigen Blicken aufbewahren konnten, wie sie meinten. Bei der Verwendung des Senders mussten sie jedoch jederzeit mit einer Entdeckung rechnen, da die Verwendung selbst von Amateursendern während des Krieges streng verboten war. Ein Detektiv der Oxforder Polizei besuchte Frau Laski, die Eigentümerin, unmittelbar nach dem Einzug der Beurtons und erkundigte sich nach ihnen. Sie sagte ihm, sie seien freundlich und hätten nichts Unangenehmes über sie zu sagen. In dem Bericht der Polizei von Oxford City an den MI5 heißt es, dass die Beurtons ziemlich isoliert leben, aber Kontakte zu den Laskis haben, die in der Nähe wohnen“. Der Beamte berichtete auch, dass Ursula Neville Laski ihrer Schwester Barbara und deren Ehemann [Duncan] vorgestellt hatte, der damals als Geheimdienstoffizier bei der RAF im Nahen Osten diente und einen Kurs über Geheimdienstarbeit absolviert hatte. Der Bericht enthielt auch die Information, dass sie „eine ziemlich große Funkanlage haben und kürzlich einen speziellen Mast im Haus installieren ließen ...“.
    Diesem Bericht folgte eine weitere, spätere Notiz (25. Januar 1943) mit dem Vermerk GEHEIM an H. Shillitoe von Major Phipps, der sagte, er habe nicht viele Informationen über die Beurtons erhalten können, aber „der interessanteste Punkt scheint ihr Besitz eines großen Funkgeräts zu sein, und Sie denken vielleicht, dass dies eine weitere Untersuchung wert ist“.

    Dieser letzte Absatz ist am Rand mit einem doppelten Bleistiftstrich markiert, d. h. als von besonderem Interesse. Der MI5 verfügte eindeutig über diese äußerst wichtigen Informationen, ergriff aber überraschenderweise keine Maßnahmen. Es gibt auch Vermerke des MI5, die besagen, dass die Beurtons anscheinend ohne offensichtliche Einkünfte recht gut überleben konnten, aber auch dies scheint nicht weiter untersucht worden zu sein.
    Vor Lens Ankunft war es Ursula gelungen, freundschaftlichen Kontakt zu einem örtlichen RAF-Offizier aufzunehmen, dessen Frau und Kind nach Oxford evakuiert worden waren. Er war einer der wenigen Offiziere, die aus der Arbeiterklasse stammten - er war Schweißer gewesen - und er hatte auch progressive politische Ansichten. Wie viele Linke war auch er verblüfft oder vielmehr verärgert über die Weigerung der Regierung, eine zweite Front zu eröffnen, um den Druck von der Sowjetunion zu nehmen. Aufgrund dieser Ansichten war er durchaus bereit, seine Hilfe anzubieten, einschließlich der Weitergabe von Informationen, die für die Sowjets von Nutzen sein könnten. Als Angehöriger einer technischen Abteilung der RAF war er in der Lage, Informationen über Gewichte, Abmessungen, Ladekapazitäten und auch Blaupausen von Flugzeugen, die noch nicht geflogen waren, weiterzugeben. James, wie er genannt wurde, lehnte jede Bezahlung ab und betrachtete sich nicht als „Spion“, sondern als Helfer eines verbündeten Landes, das im Krieg gegen den Faschismus die schwersten Opfer zu bringen hatte.

    Für Ursula wurde es immer dringlicher, ihre eigene „zweite Front“ zu eröffnen und jemanden zu finden, den sie als Funker ausbilden konnte, um die Aufgabe zu übernehmen, falls sie oder Len verhaftet würden - eine jederzeitige Möglichkeit. Zu diesem Zweck stellte sie Tom ein, einen Monteur in der örtlichen Autofabrik Cowley, der zu einem zuverlässigen und abhängigen Ersatzmann werden sollte. Er weigerte sich wie James, eine Bezahlung für seine Arbeit anzunehmen. Und ein zufälliges Treffen mit einem alten Bekannten von Len, der früher Sympathien für die kommunistische Bewegung gezeigt hatte, wurde zu einer neuen Quelle für wichtige Informationen. Er war ein Spezialist für Panzerlandungen auf See und konnte nützliche Informationen über Panzerlandungen und Details über ein neues U-Boot-Radarsystem liefern, das gerade entwickelt wurde. Ursula schreibt in ihrer Autobiografie, dass es „bis zum Ende des Krieges keine Schwierigkeiten gab, Leute zu gewinnen, weil in dieser Zeit die Arbeit für die Sowjetunion als Arbeit für einen Verbündeten im Krieg gegen Hitler angesehen wurde“.

    Nach seiner Rückkehr ins Vereinigte Königreich meldete sich Len sofort freiwillig bei den Streitkräften, wartete aber immer noch darauf, wann er einberufen werden würde. In der Zwischenzeit versuchte er, in der Gegend von Oxford Arbeit zu finden, aber auch das wurde ihm unmöglich gemacht. Er wusste wohl nicht, dass nicht nur die Armee ihn nicht haben wollte, sondern dass er auch in der zivilen Welt auf der schwarzen Liste stand. Davon zeugt die Kopie eines Schreibens der Pressed Steel Company in Cowley an Len, der sich dort um eine Stelle beworben hatte, und das in der Folge vom MI5 zu den Akten gelegt wurde. Das Unternehmen lehnte seine Bewerbung mit der angeblichen Begründung ab, er sei „für die derzeitigen Anforderungen ungeeignet“.

    Der Fall Klaus Fuchs

    Das Leben, auch das eines Geheimagenten, kann leicht langweilig und zur Routine werden.

    Ursulas Leben schien in dieses Muster zu fallen. Zweimal im Monat traf sie sich mit ihrem sowjetischen Kontaktmann in London, manchmal, wenn es nötig erschien, auch öfter, aber es gab wenig zu berichten. Wenn sie in London war, wohnte sie normalerweise bei ihren Eltern oder einem ihrer Geschwister. Doch dann, gegen Ende des Jahres 1942, geschah etwas völlig Unerwartetes, das den Verlauf der Nachkriegsgeschichte mitbestimmen sollte.
    Klaus Fuchs, einer der brillantesten Köpfe, der in den 1940er Jahren am Atombombenprojekt arbeitete, wurde 1950 aus der relativen Anonymität ins Rampenlicht katapultiert, nachdem er als sowjetischer Spion „geoutet“ worden war.

    Er trat in Ursula Kuczynskis Leben, als sie während des Zweiten Weltkriegs in Oxfordshire lebte.

    Oxfordshire während des Zweiten Weltkriegs lebte. Die Ergebnisse ihres Kontakts und ihrer Zusammenarbeit sollten weltweit für Aufsehen sorgen und Ursula Kuczynski in die Kategorie „Superspion“ katapultieren. Die beiden treffen sich lange nach Kriegsende in der Deutschen Demokratischen Republik wieder.
    Gegen Ende des Jahres 1941 sind die Nachrichten aus Deutschland erschreckend. Der begabte Physiker Fuchs hatte Berichte über die Verhaftung und Verfolgung seines Vaters, seines Bruders und seines Schwagers erhalten, und dann auch noch den tragischen Tod seiner Schwester. Die zusätzlich düstere Nachricht, dass Hitlers Armee fast bis vor die Tore Moskaus vorgedrungen war, trug zu seinem folgenschweren Entschluss bei, der umkämpften Sowjetunion seine Hilfe anzubieten. Er war kein Abenteurer, Außenseiter oder Spion - er wollte einfach seine Arbeit als Physiker im Interesse des menschlichen Fortschritts fortsetzen - aber die apokalyptische historische Situation zwang ihn dazu. Als er später vor Gericht gestellt wurde, drückte er dies auf bewegende Weise aus: Von Zeit zu Zeit muss es Einzelne geben, die bewusst die Last der Schuld auf sich nehmen, weil sie die Situation klarer sehen als diejenigen, die die Macht haben. Fuchs’ Begründung ist der von Edward Snowden für seine Enthüllungen im Jahr 2013 nicht unähnlich.

    Obwohl die Sowjetunion 1941 ein Verbündeter Großbritanniens und der USA war, war Fuchs klar, dass die westlichen Alliierten die Eröffnung einer zweiten Front in Europa absichtlich hinauszögerten und darauf hofften, dass sich die Deutschen und die Russen gegenseitig vernichten würden, um dann einzugreifen und die Nachkriegskarte Europas zu bestimmen.

    Er hatte auch erkannt, dass die Westmächte entschlossen waren, den Russen ihre gesamte Forschung zur Entwicklung von Atomwaffen vorzuenthalten. Deshalb habe er nie gezögert, die Informationen, die er hatte, weiterzugeben, zunächst nur Informationen über seine eigene Arbeit, die später aber erweitert wurde. Die ganze Geschichte von Klaus Fuchs’ Rolle bei der Versorgung der Sowjetunion mit lebenswichtigen Details im Zusammenhang mit dem Bau einer Atombombe ist an anderer Stelle ausführlich beschrieben worden, so dass es nicht notwendig ist, diese Details hier zu wiederholen.

    Nachdem er den Entschluss gefasst hatte, den Russen die Ergebnisse seiner eigenen Forschungen zur Verfügung zu stellen, wandte sich Fuchs an Jürgen Kuczynski, den Führer der deutschen kommunistischen Exilanten in Großbritannien, mit der Bitte, bei der Wiederaufnahme des Kontakts mit der Sowjetunion behilflich zu sein, da er im Besitz lebenswichtiger und wertvoller militärischer Informationen sei, die für sie von Nutzen sein könnten.

    Jürgen erzählte Ursula sofort von ihm, und sie fragte ihrerseits in Moskau an, ob man interessiert sei: Ja, man war interessiert. Er wurde zunächst mit Simon Davidovitch Kremer (Codename „Alexander“), dem Sekretär des Militärattachés der sowjetischen Botschaft, in Verbindung gebracht, der gleichzeitig Offizier des militärischen Auslandsnachrichtendienstes der Roten Armee war (S. 184). Später wird Fuchs ein Kurier zur Seite gestellt, damit er keine Ausreden finden muss, um regelmäßig nach London zu reisen und direkten Kontakt mit Botschaftsbeamten zu haben. Diese Kurierin war Ursula.

    Fuchs hatte ein Physikstudium an der Universität Leipzig begonnen, musste aber 1933 Deutschland verlassen. Ursprünglich war er Mitglied des studentischen Zweigs der SPD, wurde aber wegen zu großer Radikalität ausgeschlossen und trat 1932 der Kommunistischen Partei bei. Nach dem Reichstagsbrand tauchte er unter und floh nach England. Im Vereinigten Königreich setzte er sein Promotionsstudium zunächst in Bristol und dann an der Universität Edinburgh unter Max Born fort, dem in Deutschland geborenen Physiker und Mathematiker, dem die Entwicklung der Quantenmechanik weitgehend zugeschrieben wird. Einer seiner Forschungskollegen an der Universität Bristol war Ronald Gurney, ein Mitglied der örtlichen Kommunistischen Partei, und beide arbeiteten mit Professor Nevill Mott zusammen, der Mitglied der British-Soviet Friendship Society war. Ein weiterer Kollege in der Physikabteilung war Cecil Powell, der wahrscheinlich ebenfalls Mitglied der Partei war. Sowohl Mott als auch Powell wurden später mit Nobelpreisen ausgezeichnet und waren in der Anti-Atomkraft-Bewegung von Pugwash aktiv.

    Während seines Aufenthalts in Bristol musste Fuchs seine Aufenthaltsgenehmigung erneuern, und als er dies beantragte, forderte der MI5 beim deutschen Konsulat in der Stadt einen Bericht über ihn an. Auf der Grundlage eines Gestapo-Berichts bestätigte die Botschaft, dass er in kommunistische Aktivitäten verwickelt gewesen war. Der MI5 sah offensichtlich keinen Widerspruch darin, den Vertreter eines Nazi-Staates um eine Stellungnahme zu einem antifaschistischen Flüchtling zu bitten. Tatsächlich hatte der MI5 bereits 1933 eine Akte über Fuchs angelegt, als ein MI6-Agent in Kiel über seine dortigen kommunistischen Parteiaktivitäten berichtete. Man muss sich fragen, wie viele Akten über deutsche Kommunisten und Antifaschisten der MI6 zu dieser Zeit sammelte und wie viele im Vergleich dazu über Faschisten.

    Die frühen Kriegsjahre unterbrachen Fuchs’ Studium, und bald fand er sich zusammen mit anderen Emigranten als „enemy alien“ auf der Isle of Man interniert. Kurze Zeit später wurde er zusammen mit anderen Internierten per Schiff nach Kanada geschickt. Fuchs wurde im kanadischen Internierungslager Sherbrooke in Quebec festgehalten, wo er sich bald einer kommunistischen Diskussionsgruppe anschloss, die von Hans Kahle geleitet wurde, einem KPD-Mitglied, das im spanischen Bürgerkrieg gekämpft hatte. Nachdem er mit seiner Familie nach Großbritannien geflohen war, half Kahle Jürgen Kuczynski bei der Organisation der kommunistischen Flüchtlingsgruppe in Großbritannien, bevor er selbst nach Kanada geschickt wurde.
    In Großbritannien begannen Fuchs’ wissenschaftliche und politische Freunde bald eine konzertierte Kampagne, um die Regierung zu überzeugen, ihn aus der Internierung zu entlassen. Fuchs’ offensichtliche Fähigkeiten auf dem Gebiet der theoretischen Physik waren bereits von denen erkannt worden, die eng mit ihm zusammengearbeitet hatten, wie Max Born, der sich ebenfalls aktiv für seine Freilassung einsetzte und ihn als einen der talentiertesten jungen Physiker bezeichnete. Schließlich wurde er 1941 entlassen und konnte nach Großbritannien zurückkehren.
    Nach seiner Rückkehr wurde er von Professor Rudolf Peierls, der sich mit der Atomforschung und der Entwicklung von Kernwaffen befasste, gebeten, sich seinem Team in Birmingham anzuschließen. Peierls arbeitete an Rohrlegierungen im Zusammenhang mit dem britischen Atombombenprojekt. Nur ein Jahr später hatte Fuchs seinen ersten Kontakt mit Ursula. Weder sie noch Jürgen wussten genau, woran er arbeitete - es war streng geheim - aber Moskau war sehr interessiert.

    Es gibt zu viele Bücher über den Fall Fuchs, um sie alle aufzuzählen, aber einige der bekannteren sind Alan Moorheads The Traitors (1952), Rebecca Wests The Meaning of Treason (1982), Robert Williams’ Klaus Fuchs, Atom Spy (1987) und das neueste, Mike Rossiters The Spy Who Changed the World (2014). Die meisten dieser Bücher sind zwar gut recherchiert und relativ genau in dem, was sie enthüllen, aber sie sind alle mehr oder weniger aus der Sicht des Kalten Krieges und mit einem Schwarz-Weiß-Konzept der Spionagewelt geschrieben. Keines der Bücher versucht, hinter die Fassade zu blicken und die Beweggründe von Fuchs oder den Kuczynskis für ihr Handeln im Kontext des antifaschistischen Kampfes zu untersuchen.

    Als Ursula Fuchs in Banbury zum ersten Mal traf, arbeitete er in Peierls’ Labor in Birmingham. Er reiste nach Banbury, um sie zu treffen, ohne jedoch ihren Namen zu nennen oder zu wissen, wer sie war. Sie machten einen langen Spaziergang und hatten viel zu besprechen und zu diskutieren - nicht über das zentrale Thema, sondern über Bücher, Filme, Politik, Deutschland und das Exil. Er war „ein sensibler und intelligenter Genosse und Wissenschaftler“, wie sie in ihren autobiografischen Erinnerungen schreibt, und „ich bemerkte schon beim ersten Mal, wie ruhig, nachdenklich, taktvoll und kultiviert er war“. Nach dieser ersten Verabredung trafen sie sich regelmäßig an abgelegenen Orten und verabredeten geheime „Briefkästen“. Ursula fuhr mit dem Fahrrad in die Natur, um ihn zu treffen. Beide fühlten sich dort freier, da sie einigermaßen sicher sein konnten, nicht verfolgt oder übersehen zu werden, ohne dass sie es bemerkten; sie benutzten Löcher in den Wurzeln von Bäumen als Verstecke für die Dokumente. Keiner der beiden kannte die Adresse des anderen, und Fuchs wusste zu diesem Zeitpunkt mit ziemlicher Sicherheit nicht einmal, dass sie mit Jürgen verwandt war.

    In der entscheidenden Zeit der Atomwaffenentwicklung, von Ende 1942 bis zum Sommer 1943, als Fuchs in die USA abreiste, traf sich Ursula mindestens einmal im Monat mit ihm. Das letzte Mal, als sie Fuchs traf, war sie bereits mit Lens Kind schwanger. Bei dieser Gelegenheit übergab Fuchs ihr ein dickes Buch mit Bauplänen - über hundert Seiten - und bat sie, es schnell weiterzuleiten. Dies war zweifellos eines der wichtigsten Dokumente, die er an die Sowjets weitergeben würde, denn es enthielt detaillierte Informationen über den Entwicklungsstand des Atombombenprojekts. Als Fuchs nach New York ging, verlor Ursula den Kontakt zu ihm. Aufgrund dieser wertvollen Informationen, die sie an die Sowjetunion weitergab, wurde sie von der Moskauer Zentrale hoch gelobt. Ihr Kontaktmann in Großbritannien, Sergej, erzählte ihr, dass der Direktor gesagt habe, „wenn sie nur fünf ‚Sonyas‘ in Großbritannien hätten, wäre der Krieg viel schneller zu Ende“.

    Aufgrund von Informationen, die das FBI an den MI5 weitergegeben hatte, geriet Fuchs zunehmend unter Verdacht. Nach einem Verhör durch William Skardon vom MI5 gestand er seine Taten. Sein Prozess im Jahr 1950 war in wenigen Stunden vorbei; es gab keine Zeugenvernehmung, kein Kreuzverhör und nur einen Zeugen für die Anklage: William Skardon. Er wurde zu vierzehn Jahren Haft verurteilt, wurde aber 1959 nach neun Jahren und vier Monaten entlassen und emigrierte in die DDR, wo er seine Arbeit als Wissenschaftler fortsetzte und in die Akademie der Wissenschaften gewählt wurde. Später wurde er zum stellvertretenden Direktor des Instituts für Kernforschung in Rossendorf ernannt, wo er bis zu seiner Pensionierung im Jahr 1979 tätig war. Der DDR-Film „Väter der Tausend Sonnen“ von 1989 erinnert an sein Leben und seine Arbeit. Auch Fuchs’ Vater blieb in der DDR-Stadt Leipzig, wo er seine wissenschaftliche Arbeit als Theologe fortsetzte. Er stand seinem Sohn immer voll zur Seite.

    Kurz vor seinem Tod im Jahr 1988 bekräftigte Fuchs dies: Ich habe mich nie als Spion gesehen. Ich konnte nur nicht verstehen, warum der Westen nicht bereit war, die Atombombe mit Moskau zu teilen. Ich war der Meinung, dass etwas mit diesem immensen Zerstörungspotenzial den Großmächten gleichermaßen zur Verfügung gestellt werden sollte ... Jürgen merkte an, dass die meisten westlichen Wissenschaftler, wie Fuchs, während des Krieges durchaus bereit waren, an der Entwicklung der Atombombe zu arbeiten, da sie darin ein potenzielles und lebenswichtiges Gegenmittel gegen Hitlers Weltherrschaft sahen. Doch mit dem Abwurf der Atombomben auf Hiroshima und Nagasaki, der die schreckliche Wirkung solcher Waffen demonstrierte und mit der Niederlage des Faschismus zusammenfiel, änderte sich diese Einstellung. Nach dem Krieg sprach sich mehr als die Hälfte der beteiligten Wissenschaftler, darunter auch Einstein selbst, gegen die weitere Entwicklung und den Einsatz solcher Waffen aus.

    Ursula traf Fuchs nach seiner Entlassung aus der Gefangenschaft wieder. Im Jahr 1976, kurz vor der Veröffentlichung ihrer Erinnerungen, Sonya’s Report, reiste sie zu ihm nach Dresden und erzählte ihm von dem Buch. Sie war ihm sehr dankbar, dass er sie nie an den britischen Geheimdienst verraten hat.

    Der Verlauf des Krieges ändert sich (1942-1944)

    Ursula und Len verfolgten in den letzten Kriegsjahren, wie so viele andere im Land und in der Welt, die Kämpfe an der Ostfront, aber gleichzeitig gab es eine unterschwellige Angst, dass Hitler immer noch siegreich sein könnte. Damals wie heute“, schrieb Ursula, “hätten wir jede Andeutung zurückgewiesen, dass wir oder die mit uns zusammenarbeitenden Kameraden Großbritannien durch unser Handeln verraten würden. Die Sowjetunion war schließlich ein wichtiger Verbündeter, auch wenn die westlichen Regierungen sie mit großem Misstrauen betrachteten und sie insgeheim immer noch als den „wahren Feind“ ansahen.

    Im August 1942 hatte die sowjetische Armee damit begonnen, die Wehrmachtstruppen in Stalingrad einzukesseln, und endlich bestand die Aussicht, den scheinbar unaufhaltsamen Siegeszug der Nazis zu stoppen. Die Schlacht um Stalingrad fand zwischen August 1942 und Februar 1943 statt. In der Stadt kämpften sowjetische Soldaten Haus an Haus, Keller an Keller, in einer Stadt, die von jeglicher Versorgung mit Lebensmitteln abgeschnitten und durch die deutsche Bombardierung praktisch dem Erdboden gleichgemacht war. Der Rest der Welt verfolgte die Berichte im Radio und las mit angehaltenem Atem die Tageszeitungen. Dies war die entscheidende Schlacht und der Wendepunkt des Krieges. Die sowjetischen Verluste in dieser Schlacht wurden auf mehr als 1.129.000 geschätzt. Von diesem Zeitpunkt an begann die Rote Armee ihre Gegenoffensive und begann, die deutschen Truppen aus dem Land zu vertreiben.

    Im vierten Kriegsjahr konzentrierten sich die Gedanken der deutschen Exilanten zunehmend auf ein Nachkriegsdeutschland und darauf, wie es aussehen könnte oder sollte. Auf einer festlichen Veranstaltung im Juli 1943 wurde die Bewegung Freies Deutschland gegründet. Als Organisation sollte sie die Exilanten auf ihre Rückkehr vorbereiten und sie ermutigen, gemeinsam am Aufbau einer neuen Nachkriegsgesellschaft mitzuwirken. Nachdem es Robert Kuczynski vor dem Krieg gelungen war, die wichtigsten linken Kräfte in Deutschland in der Kampagne zur Enteignung des Landadels zusammenzubringen, hielt man ihn für die ideale Person, um dasselbe im Exil zu tun. Er wurde der erste Präsident der Organisation. Jürgen war neben seinem Vater aktiv am Aufbau der Organisation beteiligt und blieb bis zu seiner Ablösung durch Kurt Hager im Sommer 1944 Mitglied der Leitung.

    Das Nationalkomitee für ein freies Deutschland wurde im Einklang mit der Politik der Komintern gegründet und sollte zu einer Art Volksfrontbewegung werden, die alle antifaschistischen Exilanten im Lande unter einem Dachverband vereinte. Diesmal weigerte sich jedoch die deutsche sozialdemokratische Führung in Großbritannien, ohne eine, wie sie es formulierte, „Grundsatzdiskussion“ im Vorfeld mitzumachen.

    Trotz dieses wackeligen Starts hielt das Komitee am 25. September 1943 in der Trinity Hall in London seine erste Konferenz ab, an der rund 400 Personen teilnahmen, und hatte bald Zweigstellen in einer Reihe von Städten im ganzen Land. Die Organisation wurde sofort vom MI5 unter die Lupe genommen.

    Nach Stalingrad waren alle der Meinung, dass der Krieg in seine Endphase eintreten würde, aber die Deutschen würden noch fast zwei Jahre weiterkämpfen. Am 8. September 1943, dem Tag, an dem Italien den Waffenstillstand unterzeichnete, brachte Ursula einen Jungen zur Welt, der ebenfalls Peter hieß, wie der erste Sohn von Marguerite und Jürgen. Am selben Tag hatte sie auch einen Termin mit ihrem sowjetischen Betreuer - das Baby war unglücklicherweise zwei oder drei Wochen zu früh gekommen.

    Sehr bald nach der Geburt seines Sohnes - kein idealer Zeitpunkt - wurde Len schließlich einberufen und zur Grundausbildung bei der RAF eingeteilt. Obwohl er die höchste Note A1 erhielt, wurde sein Antrag auf eine weitere Ausbildung zum Piloten abgelehnt. Da er immer noch auf den aktiven Dienst hoffte, bewarb er sich daraufhin für eine Ausbildung zum Funker, doch als er erneut abgelehnt wurde, bat er darum, stattdessen zu einer Kampfeinheit der Armee versetzt zu werden. Während dieser Zeit war er nur 25 Meilen von Oxford entfernt einquartiert, so dass Ursula ihn regelmäßig mit dem Fahrrad besuchen konnte. In diesem Zusammenhang findet sich in den Akten des MI5 ein Schreiben (vom 23. November 1943) eines Majors Phipps an H. Shillitoe vom MI5, in dem es heißt, Len sei „jetzt in die RAF als Ausbildungsfunker aufgenommen worden ... Ich veranlasse, dass er unter Beobachtung bleibt, und werde Sie informieren, wenn es ein interessantes Ergebnis gibt“. In einem Bericht von Roger Hollis vom 10. August 1944 heißt es, dass „Frau Beurton ihre Zeit anscheinend ihren Kindern und häuslichen Angelegenheiten widmet ...“ und zu Len, dass „ihr jetziger Ehemann Gegenstand von Ermittlungen wegen möglicher kommunistischer Aktivitäten war. Er dient jedoch jetzt in der Royal Air Force, und unsere Untersuchungen konnten den Verdacht gegen ihn bisher nicht erhärten. Die Anordnung des Innenministeriums, die es den Sicherheitsdiensten gestattete, Lens Post zu öffnen und sein Telefon abzuhören, wurde am 19. Dezember 1944 von Shillitoe aufgehoben. Dieser hatte 1944 offenbar keine Lust mehr, die Ermittlungen gegen Ursula oder Len fortzusetzen, und erklärte, er werde den Postmeister anweisen, „vorerst zu schweigen“.

    Es war offenbar üblich, dass nur wenige ehemalige Interbrigadisten, vor allem wenn sie aus der Arbeiterklasse stammten, trotz ihrer Ausbildung und Kampferfahrung aus erster Hand in den Reihen der Streitkräfte aufsteigen durften, und in dieser Hinsicht war Len keine Ausnahme. Eher überraschend für alle wurde er schließlich als Mitglied des Ersten Panzerbataillons der Coldstream Guards, des ältesten und traditionsreichsten Regiments der regulären Armee, an die Front geschickt, allerdings erst kurz vor Kriegsende. Als Len nicht mehr da war, kam Ursulas Mutter nach Oxfordshire, um auszuhelfen, aber als sie selbst erkrankte, wurde es zu viel, und Ursula musste die Kinder erneut in ein Internat schicken. 1943, nach dem Sieg der sowjetischen Armee in Stalingrad, überreichte König Georg VI. Stalin ein Ehrendegen; aber es gab immer noch keine zweite Front, und die Sowjets mussten ohne die dringend benötigte Unterstützung durch die westlichen Alliierten weiterkämpfen. Auf dem Treffen der alliierten Staatsoberhäupter in Teheran sprach sich Churchill für die Eröffnung einer zweiten Front auf dem Balkan aus, während Stalin auf einer solchen in Frankreich bestand; bei dieser Gelegenheit stimmte Roosevelt mit Stalin überein.

    Erst am 6. Juni 1944 - dem „D-Day“ -, als klar war, dass ein Sieg der Sowjetunion sicher war, kam die lange versprochene zweite Front zustande, und zum ersten Mal mussten die Deutschen eine beträchtliche Anzahl von Männern und Waffen von der russischen Front abziehen. Im Juli 1944 schossen die Nazis dann ihre neue und gefürchtete „Wunderwaffe“ - die V2-Rakete - auf britische Städte ab. Sie wurde unter der Leitung des deutschen Wissenschaftlers Werner von Braun entwickelt, der nach dem Krieg eine lukrative Anstellung in den USA fand, wo er am dortigen Raketenentwicklungsprogramm mitarbeitete.

    Nur wenige Monate nach dem Einschlag der ersten V2 auf London, am 7. November, wurde Ursulas Freund und Agentenkollege aus ihrer Zeit in China, Richard Sorge, von den Japanern hingerichtet, obwohl sie erst viel später von seinem Tod erfuhr. Er hatte Stalin 1941 vor dem bevorstehenden Einmarsch der Nazis in die Sowjetunion gewarnt, obwohl Stalin seinen Informationen keinen Glauben schenkte. Bereits im Februar 1944 wurde deutlicher denn je, dass der Krieg in höchstens einem Jahr zu Ende sein würde. Junge Paare in der Exilgemeinde waren daher der Meinung, dass es nun sicher sei, Kinder in die Welt zu setzen. In diesem Jahr wurden drei weitere Kinder in der kleinen Gruppe deutscher kommunistischer Exilanten in London geboren, darunter der zweite Sohn von Jürgen und Marguerite (am 12. November), und alle hießen Thomas - aber das war offenbar reiner Zufall und nicht das Ergebnis von Anweisungen der Partei!

    Le président du Pérou

    John Greem, A Political Family The Kuczynskis, Fascism,
    Espionage and the Cold War pages 17/19

    In this connection it is of interest to note that Pedro Pablo Kuczynski, who became president of Peru in 2016, is also, like all the other Kuczynskis mentioned here, descended from a Posen-based Jewish family. His father, Maxime ‘Max’ Hans, was a pathologist whose family moved from what was then East Prussia to Berlin towards the end of the nineteenth century, and where he later became Professor of Pathology at the city’s university. He was forced to flee the Nazis in 1933, and invited to Peru to help set up a public health service there. His son Pedro studied economics and worked for both the World Bank and IMF before becoming prime minister, then president, of Peru. His brother, Miguel Jorge, also an economist, is a fellow of Pembroke College, Cambridge. Some years before Jürgen’s death Pedro Kuczynski wrote to him sug- gesting that they were related but Jürgen rejected the suggestion. Perhaps, like Paul Kuczynski, the family was only distantly related.

    In the Peruvian newspaper El País Semanal of 28 July 2016, the journalist Luis Esteban G. Manrique, in his article, ‘Confidencias Audaces: la Gran Familia Kuczynski’, gives a portrait of the new president’s family. He writes that ‘Robert Kuczynski and his three children – Ruth, Brigitte and Jürgen, cousins of Max – where the richest in the German capital and convinced communists’. In this article he also reveals that soon after the end of the First World War, Berlin’s Humboldt University sent Max to the Soviet Union to help establish faculties of medicine in Minsk and Omsk ... of ‘different branches of the family’.

    #histoire #espionnage #communistes #guerre #antifascisme

  • Présences fascistes en Suisse. Autour du doctorat honoris causa de Benito Mussolini (1937)

    Colloque international et Conférence publique

    En 1937, l’Université de Lausanne a décerné un doctorat honoris causa (d.h.c.) à Benito Mussolini. Dès le départ, cette décision suscite de nombreuses interrogations au sein de la communauté universitaire et de la société suisse. En 1987, et face à l’incompréhension croissante quant aux raisons qui ont conduit à honorer un dictateur, l’UNIL commence un travail historique en publiant certaines pièces du dossier. À nouveau interpellée en 2020, la Direction de l’UNIL mandate le Centre interdisciplinaire de recherche en éthique (CIRE) pour qu’il donne à l’UNIL les outils nécessaires pour reconsidérer sa posture relative à l’attribution du d.h.c à Mussolini. S’appuyant sur ces travaux, la Direction de l’UNIL annonce vouloir engager l’institution et sa communauté dans une politique mémorielle active comprenant plusieurs axes dont l’un concerne la recherche.

    Le colloque Présences fascistes en Suisse entend remettre l’attribution du d.h.c. dans une perspective transnationale mais aussi de longue durée. Pour ce faire, le programme veut croiser les approches tout en replaçant l’épisode vaudois dans le contexte des relations entre la Confédération et son voisin transalpin, de l’attraction exercée par le fascisme sur de nombreux milieux politiques, économiques et culturels et sur le rôle de la Suisse dans la recomposition de certains réseaux d’extrême-droite dans l’après-guerre. Une réflexion qui doit tirer parti des travaux les plus récents sur l’histoire du fascisme tout en nous invitant à réfléchir sur la postérité d’une histoire qui trouve des résonances multiples au sein de notre monde contemporain.

    https://www.infoclio.ch/de/pr%C3%A9sences-fascistes-en-suisse-autour-du-doctorat-honoris-causa-de-beni

    #Mussolini #Benito_Mussolini #doctorat_honoris_causa #Université_de_Lausanne #présence_fasciste #fascisme #histoire #Suisse

    • Mussolini et la Suisse (1/5) : Le dossier

      En 1937, l’Université de Lausanne décerne un doctorat honoris causa à Benito Mussolini et honore celui qui est au sommet de son parcours de dictateur. L’affaire rebondit depuis des décennies : que faire de cette distinction si solennelle envers une des figures les plus sombres du XXème siècle ?

      Un doctorat honoris causa représente une belle distinction. L’université qui le décerne honore une personnalité, voire une célébrité, pour l’associer à son histoire. Chacun partage un petit bout de son prestige avec l’autre pour briller plus fort aux yeux du monde.

      Avec Nadja Eggert, chercheuse en éthique à l’université de Lausanne et directrice du groupe d’experts, co-auteure, avec Gabrielle Duboux, du dernier rapport en date sur les circonstances de l’octroi d’un doctorat honoris causa à Mussolini en 1937.

      Lien : Les informations sur le colloque « Présences fascistes en Suisse. Autour du doctorat honoris causa de Benito Mussolini (1937) » et l’exposition « Docteur Mussolini. Un passé sensible » : https://www.labo-histoire.ch/evenement/pour-une-histoire-globale-du-fascisme.

      https://www.rts.ch/audio-podcast/2024/audio/mussolini-et-la-suisse-1-5-le-dossier-28681508.html

      #audio #podcast #Lausanne

    • Mussolini et La Suisse (2/5) : L’apprentissage du futur Duce

      Pour justifier le doctorat honoris causa, l’Université de Lausanne célèbre les liens de Mussolini avec la Suisse, arguments classiques.

      Nous regardons de plus près la part de sa biographie en Suisse avec Simone Visconti, historien et auteur d’une thèse qui s’intéresse particulièrement aux années de #formation de Mussolini sur le territoire suisse entre 1902 et 1904.

      https://www.rts.ch/audio-podcast/2024/audio/mussolini-et-la-suisse-2-5-l-apprentissage-du-futur-duce-28681506.html
      #socialisme #propagande #parti_socialiste #socialisme_révolutionnaire #ascension_politique #expulsion #journalisme #avanguardia_socialista #amnistie

    • Mussolini et La Suisse (3/5) : La légende helvétique d’un dictateur

      Il y a l’histoire des années suisses de Mussolini, entre 1902 et 1904, et puis il y a le récit qu’on brode ensuite pour transformer l’épisode en légende merveilleuse, en expérience créatrice de son génie politique, en tout cas pour ses partisans. Du maçon immigré au Duce, le mythe de Mussolini passe par la Suisse.

      C’est Simone Visconti, qui nous l’explique. Il est historien et auteur d’un doctorat bien réel celui-là, sur les années de formation de Mussolini et la place qu’elles occupent ensuite dans la propagande fasciste. Une propagande qui a déjà démontré son efficacité en 1937, au moment où l’université de Lausanne prépare son 400e anniversaire et l’octroi de ce fameux doctorat honoris causa.

      https://www.rts.ch/audio-podcast/2024/audio/mussolini-et-la-suisse-3-5-la-legende-helvetique-d-un-dictateur-28681507.html
      #colonisation #conquête_coloniale #image #néo-nazisme #Hitler #fascisme #fasci #marcia_su_Roma #dictature #image #mythe #Angelica_Balabanova #nationalisme #virilité #homme_fasciste

    • Mussolini et La Suisse (4/5) : L’attraction fasciste

      Après la Deuxième Guerre mondiale, il n’était plus de bon ton de défendre l’œuvre de Benito Mussolini. Quand on mentionnait le doctorat honoris causa que l’Unil lui avait décerné, on entendait souvent des alibis : au minimum une erreur de casting, voire un piège tendu par la diplomatie fasciste. Aujourd’hui après le Livre blanc de 1987 puis les différentes recherches et le rapport du comité d’experts de 2022, ces arguments n’opèrent plus aussi bien qu’avant. En 1937, on savait que le fascisme italien réprimait toutes oppositions à l’intérieur et on savait, après la conquête de la Lybie et de l’Ethiopie, que c’était un gouvernement prédateur à l’extérieur. On sait aussi que Mussolini a séduit en Suisse.

      C’est justement sur cette force d’attraction en territoire helvète que l’historien Marc Perrenoud s’est penché pour comprendre le contexte de ces honneurs universitaire rendus à Mussolini en 1937.

      https://www.rts.ch/audio-podcast/2024/audio/mussolini-et-la-suisse-4-5-l-attraction-fasciste-28681513.html

    • Mussolini et La Suisse (5/5) : L’#antifascisme

      Benito Mussolini, docteur de l’université de Lausanne, est une opération dont les promoteurs ont été identifiés dans les épisodes précédents. Mais les antifascistes ont eu leur mot à dire aussi.

      Après l’exploration de la sensibilité suisse au fascisme italien, on se tourne vers les opposants de Mussolini et de ses admirateurs avec Colin Rutschmann, auteur d’un mémoire de Master intitulé : Antifascisme sur le territoire lausannois durant l’entre-deux-guerres : Modalités, Antagonismes et Conflictualité.

      https://www.rts.ch/audio-podcast/2024/audio/mussolini-et-la-suisse-5-5-l-antifascisme-28681515.html

      #Casa_d'Italia #doctrine_fasciste

    • En 1932, prison ferme pour un #tag antifasciste

      L’affaire du #monument aux morts italiens du #cimetière_de_Montoie défraie la chronique et remonte jusqu’au niveau fédéral.

      On imagine mal la tête que fait Charles Felber, concierge jardinier du cimetière de Montoie, quand il découvre, au petit matin du dimanche 6 novembre, le noble monument aux morts italiens de la Grande Guerre (1915-1918 en ce qui les concerne), revêtu de graffitis d’un rouge offensant. Rouge non pas sang, non pas royal, mais soviétique.

      C’est une de ces affaires connues, mais qu’on revoit aujourd’hui comme révélatrice de la place du fascisme à Lausanne et de la position des autorités vaudoises dans l’entre-deux-guerres.

      Novembre 1932 donc. La communauté italienne célèbre en même temps le 5e anniversaire du régime et le 14e de l’armistice. Il faut dire que les Italiens de Lausanne sont déjà passablement ceinturés par les réseaux fascistes qui s’approprient la Casa d’Italia, les sociétés culturelles… et le monument de Montoie. Érigé en 1923, il est, déjà, l’occasion d’une manifestation de la section locale du fascio lausannois, à peine fondée. Le groupe, dit « l’#indomito », soit « l’#indompté », s’y rend en #cortège.

      Mais cette fois-ci, ça ne se passe pas comme prévu. Déjà la veille, le consul d’Italie s’était inquiété de la présence « d’éléments subversifs » autour du cortège se formant à Montbenon. Le Canton fait surveiller les « perturbateurs » connus et prévoit d’envoyer la Sûreté et dix gendarmes sécuriser les lieux. Cela ne suffira pas.

      La nuit précédente, le monument est complètement « souillé d’une peinture de couleur rouge », note le rapport des inspecteurs qui parlent d’une « profanation particulièrement grave », certainement du fait des communistes antifascistes et de la main d’un locuteur italien.

      Mussolini, le bourreau

      Sur l’obélisque, des #tags ont en effet de quoi alimenter les soupçons du limier : « Viva Lenin », « Vogliamo la testa del boia Mussolini », « Viva il partito comunista ! » ainsi que le marteau et la faucille. La police enquête, retarde le cortège. On nettoie le #monument comme on peut. La Sûreté suit de près. Pendant que les fascistes en uniforme sont protégés par les gendarmes, on surveille aux abords la présence de dirigeants communistes lausannois, « qui poussent l’outrecuidance jusqu’à s’approcher du monument ».

      L’affaire se répand rapidement. Le Ministère public de la Confédération suit le dossier tandis que la presse d’alors se montre particulièrement remontée. « Odieuse profanation », titrent les journaux locaux. « Espérons qu’on mettra rapidement la main sur ces indignes personnages et que le châtiment qu’ils recevront sera exemplaire », tonne « La Revue ». Le ton monte. Les courriers des lecteurs s’accumulent. Le Conseil d’État promet au consul d’Italie « des ordres sévères » et la Ville de Lausanne présente également ses regrets. Chaque jour, les journaux donnent des nouvelles de l’enquête… la gauche radicale est loin d’avoir bonne presse.

      Lutte dans la rue

      Il faut dire que fascistes déclarés et opposants sont alors à couteaux tirés, dans ce que l’historien Colin Rutschmann appelle une véritable « lutte pour le contrôle de l’#espace_public » lausannois, loin de se limiter aux seuls exilés, et au cours de laquelle la police va plutôt, confirme-t-il, « protéger les chemises noires ». Les mêmes sont capables d’actions violentes en Italie. Mais en Suisse, ce sont les « rouges » qui sont vus comme dangereux et fauteurs de troubles.

      La police vaudoise se montre en effet très efficace. Quatre jours après les faits, #Fulvio_Rusconi, un des « extrémistes » de la place, est déjà arrêté et incarcéré au Bois-Mermet malgré ses dénégations. Le même jour, un communiste qui avait le tort de manifester dans la rue est emporté par la Sûreté, qui découvre de la #peinture_rouge dans son veston… Il va être interrogé pendant quatre heures, le temps de lui faire lâcher le nom de ses complices. Des Tessinois, des ouvriers, dont un « extrémiste dangereux ».

      Tous sont attrapés en quelques jours et passent aux aveux. L’idée leur est venue début novembre. Ils piquent de la peinture sur un chantier, achètent un pinceau à Uniprix et se retrouvent au Café de Couvaloup avant de gagner Montoie à minuit. La Sûreté les dénonce pour « profanation de sépulture ».

      #Sanction lourde

      Janvier 1933, l’audience devant le Tribunal de police est également sans appel… l’avocat des anciens combattants italiens alarme du « début d’une série de manifestations terroristes ». Le chroniqueur de la « Gazette de Lausanne » rajoute une couche : « L’acte de ces trois « mauvais garçons » est d’autant plus stupide que le fascisme auquel ils prétendant avoir voulu s’attaquer n’existait pas lorsque moururent les 250 Italiens à la mémoire de qui le monument est élevé. »

      Les trois principaux responsables écopent de 75 jours de réclusion et 5 ans de privation de droits civique. Avec expulsion du territoire.

      https://www.24heures.ch/lausanne-en-1932-prison-ferme-pour-un-tag-antifasciste-117949027630
      #Suisse #fascisme #anti-fascisme #cimetière #Lausanne #communisme #Giuseppe_Motta

  • Berlin-Mitte : Rosenstraßen-Denkmal mit antisemitischen Sprüchen beschmiert
    https://www.berliner-zeitung.de/news/berlin-mitte-unbekannte-beschmieren-denkmal-mit-antisemitischen-spr

    Est-ce qu’il y a des fascistes qui se déclarent solidaires avec les victimes de la guerre contre les Palestiniens ? Est-ce que des sionistes s’en prennent à un mémorial pour les résistantes contre le régime nazi afin de discréditer la lutte du peuple palestinien pour sa libération ?

    On ne saura jamais qui a défiguré le monument des courageuses femmes qui ont manifesté avec succès pour la libération de leurs maris juifs. Leur exemple montre qu’il est toujiurs posible de mener la résistance collective contre les régimes inhumains.

    Ce n’est pas un monument juif. C"est un monument pour les seuls Allemandes qui ont osé attaquer de front le régime génocidaire solidement établi. C’est un monument de l’amour. Qu’on le nettoie, qu’on soutienne les femmes et enfants palestiniens qui réclament la libération de leurs pères et maris.

    29.8.2024 von In der Rosenstraße erinnert ein Denkmal an die größte Protestaktion während die Nazi-Herrschaft gegen die Judenvernichtung. Jetzt wurde es mit antisemitischen Parolen beschmiert.

    Unbekannte haben ein Denkmal in Berlin-Mitte mit antisemitischen Sprüchen beschmiert. Wie die Polizei am Donnerstag mitteilte, hatte eine Passantin am Mittwochnachmittag die Schriftzüge an dem Denkmal in der Rosenstraße entdeckt. Die Polizei veranlasste nach eigenen Angaben, dass die Schriften unkenntlich gemacht wurden. Der Staatsschutz ermittelt.

    Das Rosenstraßen-Denkmal erinnert an größte Protestaktion in Deutschland gegen die Judenvernichtung während der Nazi-Herrschaft. Ende Februar und Anfang März 1943 hatten sich tagelang die Ehepartner und andere Angehörige vor der ehemaligen Behörde für Wohlfahrtswesen und Jugendfürsorge der Jüdischen Gemeinde versammelt, um ihre verhafteten jüdischen Partner aus sogenannten Mischehen freizubekommen. (mit dpa)

    Pour en savoie plus :
    https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Rosenstra%C3%9Fe


    Block den Frauen, mémorial aux manifestantes réalisée par Ingeborg Hunzinger en 1985

    La Rosenstraße (la rue des roses) est le nom d’une rue de Berlin, qui vit à partir du 27 février 1943 jusqu’au 6 mars 1943 une importante manifestation d’épouses allemandes à la suite de l’arrestation de leurs maris et enfants juifs. La manifestation conduisit à la libération des maris et enfants arrêtés.

    #Berlin #Mitte #Rosenstraße #femmes #antifascistes #nazis #Palestine

  • @resistenze_in_cirenaica a publié 5 « carnets de Cyrène » (I quaderni di Cirene), publiés par #Resistenze_in_Cirenaica (https://resistenzeincirenaica.com).
    #Cyrène, du nom d’une ville de Cyrénaïque, en Libye actuelle...

    Les cahiers sont peuvent être achetés sur ce site : https://openddb.it/case-editrici/ric

    Moi, je les ai achetés lors d’un événement qu’ils ont organisés à Bologne en mai 2024 :
    https://resistenzeincirenaica.com/2024/05/14/24-e-25-maggio-due-giorni-di-ibridazioni-in-cirenaica
    (https://seenthis.net/messages/1053726)

    https://resistenzeincirenaica.com/category/i-quaderni-di-cirene

  • 1936 : les Olympiades populaires de Barcelone ou les contre-Jeux de Berlin

    En juillet 1936, six mille athlètes de vingt-deux pays se rassemblent à Barcelone pour les Olympiades populaires, organisées en réponse aux Jeux olympiques de Berlin. En 2000, ce documentaire de « La Fabrique de l’histoire » rappelle comment et pourquoi est né le projet de ces Olympiades alternatives.

    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/les-nuits-de-france-culture/1936-es-olympiades-populaires-de-barcelone-ou-les-contre-jeux-de-berlin-

    #JO
    #histoire
    #antifascisme

  • Contre le fascisme
    http://anarlivres.free.fr/pages/nouveau.html#fascisme

    En cette période où la mémoire semble faire défaut, des auteurs et des éditeurs mettent exceptionnellement à disposition des ouvrages (epub ou pdf) pour ne pas dire plus tard (trop tard !) « Je ne savais pas » : Le Pen et la torture. Alger, 1957, de Fabrice Riceputi (Le Passager clandestin) ; Tenir la rue. L’autodéfense socialiste, 1929-1938, de Matthias Bouchenot (Libertalia) ; Dix questions sur l’antifascisme, du collectif La Horde (Libertalia).

    #antifascisme #anarchisme #édition #libertaire #RassemblementNational #LePen #fascisme