• Bardella assistant parlementaire d’un négationniste- L’En Dehors
    http://endehors.net/news/bardella-assistant-parlementaire-d-un-negationniste

    #LePen et #Bardella assistant parlementaire d’ 1 #négationniste sont #racistes+#antisémites. Ils ne doivent pas être tolérés dimanche 12 Dehors le #RN ! @LDH_Fr @SOS_Racisme @RAAR2021 @JeromeGuedj @JJR_JJR_JJR @lacgtcommunique @CFDT @UNSA_officiel voir https://t.co/RmBYH5aNRy Memorial 98 (...) @Mediarezo Actualité / #Mediarezo

  • Un document inédit atteste de l’implication de pétain dans les lois antisémites de 1940 04/10/2010 - Sarah LEDUC - Roselyne FEBVRE
    https://www.france24.com/fr/20101004-decouverte-document-statut-juif-accable-marechal-petain-seconde-g
    Voir la vidéo sur le site de france24

    La découverte d’un document sur le statut des juifs en 1940, annoté par Pétain, tranche un débat historique. Ce texte prouve l’implication du Maréchal dans l’élaboration et la radicalisation de la loi discriminatoire à l’égard des juifs.

    Pour les historiens, le débat est tranché. Il est désormais avéré que le Maréchal Pétain est directement impliqué dans la radicalisation des mesures antisémites de la France de Vichy, alors que son rôle n’était pas, jusque-là, clairement établi.

    Un document original de l’État français définissant le statut des juifs en octobre 1940, annoté de la main du Maréchal Pétain, a été découvert par l’historien et avocat Serge Klarsfeld, fondateur de l’Association des Fils et Filles de Déportés juifs de France. Un donateur anonyme l’a confié au Mémorial de la Shoah de Paris le dimanche 3 octobre, 70 ans jour pour jour après l’adoption de la loi.

    Ce document inédit comporte les annotations aux crayons à papier écrites par Philippe Pétain, établissant son rôle déterminant dans la rédaction de ce statut.

    « Aujourd’hui, un texte officiel prouve que Pétain est intervenu dans la rédaction du statut des juifs. Pour les historiens, ce texte est important car il tranche ce débat », explique à France 24.com l’historien Jean-Pierre Azema, spécialiste de la Seconde Guerre mondiale et plus spécialement de la France de Vichy et de la Résistance.

    En effet, les historiens ne pouvaient jusqu’alors se référer qu’au seul témoignage de Paul Baudouin, ancien ministre des Affaires étrangères sous Vichy. Dans « Neuf mois au gouvernement », un ouvrage publié en 1946, il écrivait que, lors du Conseil des ministres du 1er octobre 1940, le gouvernement avait étudié « pendant plus de deux heures le statut des Israélites. C’est le maréchal qui se montre le plus sévère. Il insiste en particulier pour que la justice et l’enseignement ne contiennent aucun juif ».

    La « nationalité par l’exclusion »
    Le projet de loi - dont le document est issu - est débattu en Conseil des ministres le 1er octobre 1940 et adopté le 3 en ayant intégré les corrections du Maréchal. Ce texte de loi complète la liste de juridictions d’où sont exclus les juifs et ajoute aux mandats qui leur sont déjà interdits, les sièges dans « toute assemblée issue de l’élection ».

    Il élargit également à « tous les membres du corps enseignant » l’interdiction pour les juifs d’exercer, alors que le projet initial prévoyait une interdiction pour les recteurs, inspecteurs, proviseurs et directeurs d’établissement primaires et secondaires seulement. Enfin, alors que le projet initial épargnait « les descendants juifs nés français ou naturalisés avant 1860 », le Maréchal a décidé de rayer cette mention.

    Pour Jean-Pierre Azema, ce texte définit la « nationalité par l’exclusion ». En résumé, il réduit les juifs français – les seuls concernés par le texte de loi - à être des citoyens de second rang. Ce texte rompt avec les principes même de la Constitution française qui exclut toute possibilité de discrimination religieuse ou raciale. Depuis 1846, « aucune loi française n’avait distingué de groupe religieux ou ethnique dans la métropole pour le frapper d’incapacité légale », peut-on lire dans Vichy et les Juifs, de Marrus et Paxton.

    La fin du mythe du héros de Verdun
    Ce document inédit devrait mettre fin au mythe, partagé par quelques Vichyssois et négationnistes, d’un Pétain « bon grand-père », héros de Verdun et conquérant de la Première Guerre mondiale, qui aurait protégé les juifs de France. « On a beaucoup dit que Pétain était le défenseur de la nation, qu’il n’intervenait pas dans les lois liberticides, contrairement à Laval ou Raphaël Alibert, le ministre de la Justice de l’époque. Pétain était le bouclier et De Gaulle était l’épée. Certains continuent de véhiculer cette image du ‘bon Vichy’ », explique Jean-Pierre Azema.

    En effet, l’idée que Pétain n’était pas responsable des atrocités de Vichy et que la France, État captif, ne faisait que relayer les ordres de l’occupant, reste étrangement répandue. Mais l’historien précise que les Allemands n’ont pas fait pression sur la France de Vichy pour promulguer ce statut. « La décision de statuer sur les juifs est propre à Vichy. L’occupant a certainement approuvé mais, à ce moment-là, il s’occupe peu de la législation française. »

    Jean-Pierre Azéma rappelle que « Pétain est un pur produit de la droite nationaliste. Et pour mettre en marche la révolution nationale et le redressement intellectuel et moral de la France, il fallait limiter l’influence de l’anti-France, dont les juifs, accusés d’avoir trop d’influence sur les médias et la politique. »

    L’antisémitisme primaire de la France de Vichy et son implication dans la Shoah constitue toujours un pan de l’Histoire que la France assume difficilement. Si Jacques Chirac avait été le premier Président à reconnaître la responsabilité de l’État français dans la rafle du Vel’ d’Hiv’ dans son discours de 1995, Nicolas Sarkozy estime lui, dans un discours commémoratif en 2008, qu’il faut en finir avec l’idée de « repentance ».

    #lois #antisémites #Histoire #pétain #discrimination #Shoah #vichy #France

  • Antisémitisme : les petits arrangements de Yann Moix avec la vérité à « ONPC »
    https://www.lexpress.fr/culture/livre/antisemitisme-les-petits-arrangements-avec-la-verite-de-yann-moix-a-onpc_20

    Yann Moix s’est expliqué samedi soir sur le plateau de Laurent Ruquier. On attendait un mea culpa sincère, on a eu droit à des éléments de langage. Décryptage.

    Yann Moix a décidément du mal avec les mea-culpa. À la suite des révélations de L’Express https://web.archive.org/web/20190826152559/https://www.lexpress.fr/culture/quand-yann-moix-publiait-dans-un-journal-antisemite_2095721.html, il lui avait déjà fallu s’y reprendre à deux fois avant d’avouer qu’il était bien l’auteur non seulement des dessins, mais aussi des textes publiés dans un petit magazine étudiant à tendance #négationniste. Hier soir, sur le plateau de #Laurent_Ruquier, le romancier a de nouveau présenté ses excuses pour ces errements de jeunesse. Mais interviewé par #Adèle_Van_Reeth et #Franz-Oliver_Giesbert, qui n’avaient pas la moindre idée de ce que contenaient les trois numéros d’Ushoahia, #Yann_Moix a de nouveau eu tendance à minimiser sa participation à coups de petits arrangements avec la vérité.

    Par ailleurs, Le Monde avait révélé hier https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/08/31/ces-heures-ou-yann-moix-a-tente-de-rester-frequentable_5504880_3224.html avant l’émission que Moix était le salarié de la maison de production #Tout_sur_l'écran, productrice d’On n’est pas couché. C’est en effet cette même société qui produit Chez Moix, l’émission présentée sur #Paris-Première par le romancier. Un étrange mélange des genres sur le Service Public. Retour sur un mea-culpa incomplet.

    "Je demande pardon pour ces bandes dessinées"

    Yann Moix connait trop bien le sens des mots pour les employer au hasard, surtout au coeur d’une polémique aussi explosive. Il a asséné pendant plus d’une heure un « élément de langage » forgé à l’avance : « Je faisais des bandes dessinées #antisémites. » Nous avons compté : Yann Moix a martelé dix-neuf fois l’expression « bande dessinée » durant l’émission, sans jamais avoir été repris une seule fois par ses interviewers ! Or, en demandant le pardon pour ces « bandes dessinées », le romancier renvoie à un mode d’expression qui évoque inconsciemment l’enfance et suscite donc l’indulgence.

    Vérification faite, sur la centaine de pages que forment au total les trois numéros d’Ushoahia, on ne trouve aucune bande dessinée de sa main dans le numéro 1 (le plus négationniste), trois pages seulement dans le numéro 2 et deux pages dans le troisième numéro. Soit donc seulement cinq pages sur... cent ! À noter que ces rares bandes dessinées visent le plus souvent à ridiculiser #Bernard-Henri_Lévy, parfois sur le mode scatologique, parfois pour se demander comment « le distinguer de Jean-Jacques Goldman ».

    Dans l’absolution que #BHL accorde ce matin à Moix, le philosophe reprend symptomatiquement le même élément de langage, n’évoquant que « ces fameuses BD ».


    Case d’une des rares bandes dessinées de Yann Moix publiée dans Ushoahia.

    En revanche, dans ces numéros, on trouve de très nombreuses caricatures de la main de Moix, très souvent antisémites. Le romancier, qui rêvait de publier dans Hara-Kiri, sait que caricature et bande dessinée sont loin d’être synonymes. Tout particulièrement quand le sujet en est l’ #antisémitisme, comme le rappelle le spécialiste Didier Pasamonik ce matin https://www.actuabd.com/TRIBUNE-LIBRE-A-DIDIER-PASAMONIK-A-propos-des-bandes-dessinees-de-Yann-Moix

    Mais surtout, en demandant pardon pour ses « bandes dessinées », Yann Moix occulte à nouveau l’essentiel : il était bel et bien l’auteur de nombreux textes d’Ushoahia. Après l’avoir tout d’abord farouchement nié dans son entretien à L’Express, il avait été contraint de le reconnaître vingt-quatre heures plus tard dans Libération, lorsque L’Express avait retrouvé https://www.lexpress.fr/actualite/societe/negationnisme-le-mensonge-de-yann-moix_2095809.html l’un de ses manuscrits signés de sa main contenant nombre des textes antisémites publiés dans Ushoahia.

    Or, en plus d’une heure passée dans le fauteuil de l’émission de Laurent Ruquier, Yann Moix n’a pas une seule fois évoqué ou assumé ces textes. Que cache ce déni ?

    "J’avais 20 ans"

    Quel âge avait vraiment Yann Moix au moment où il publiait ces textes et dessins ? La maturité n’est pas la même à 18 ans, à 20 ans ou à 22 ans. Dans Le Monde, son éditeur Olivier Nora évoque un « fanzine lycéen ». Sur le plateau d’ONPC, Moix parle de l’année 1988. Précisons donc que certains numéros d’Ushoahia sont parus dans les premiers mois de 1990 (l’un d’entre eux évoque longuement la mort du dictateur roumain Nicolae Ceaucescu survenue le 25 décembre 1989). Yann Moix, né le 31 mars 1968, s’apprêtait donc à fêter ses vingt-deux ans. Il avait quitté le lycée trois ans plus tôt, avait passé deux ans en classes préparatoires et étudiait dans une grande école, l’ESC Reims.

    Dans Orléans, il ne cesse d’ailleurs de rappeler combien il était précoce intellectuellement, s’amusant même du fait qu’il était sans doute le plus jeune abonné du Bulletin des amis d’André Gide de l’Histoire (il était alors en quatrième). Il raconte aussi comment il dévorait les oeuvres de Francis Ponge, Charles Péguy, Sartre, Céline, Baudelaire, Gombrowicz... D’ailleurs, le « style » des textes d’Ushoahia, aussi odieux soit-il, fait preuve d’une virtuosité certaine.

    "Je m’en prenais aussi aux myopathes, aux handicapés, aux Éthiopiens"

    Yann Moix sous-entend donc que les Juifs ne seraient qu’une cible parmi d’autres dans ses écrits de jeunesse et qu’il « faisait feu de tout bois ». Les myopathes ? Les handicapés ? Pas une ligne sur eux dans les trois numéros d’Ushoahia. En revanche, la couverture du numéro 2 est bien consacrée à la famine en #Éthiopie. Voici les premières lignes de l’article consacré au sujet : « Après les six millions de #Juifs soi-disant morts dans les camps en carton pâte que la Metro Goldwyn Meyer a fait construire un peu partout en Europe pour le compte (en banque) de quelques Juifs avides de pognon, on réinvente l’actualité pour renflouer les caisses de quelques dictateurs nègres dont le roseau de 30 cm ne suffit plus à aguicher les putains d’Adis-Abeba. » Et un peu plus loin : « En fait, ces #nègres maigres n’existent pas. Ce ne sont que les négatifs des photos truquées par les Juifs sur les prétendus camps de la mort. »

    Texte paru dans le numéro 2 d’Ushoahia.

    Le numéro 3 d’Ushoahia est lui consacré à l’abbé Pierre. Là encore, voici les toutes premières lignes de l’article : « Il est petit, épais comme un #Juif version #Buchenwald, porte des binocles pour mieux voir le fric (...) et une barbe de père Noël pouilleux qui serait resté trop longtemps à distribuer des cadeaux aux pensionnaires d’ #Auschwitz. Faut dire, vu le nombre de cheminées qu’il y avait là-haut, il devait y avoir du pain (grillé) sur ces planches qui ont servi à casser du Youpe, etc. » Le texte est signé « #Auschwitz-Man ».

    Extrait du numéro 3 d’Ushoahia.

    Bref, les #Éthiopiens et l’abbé Pierre ne sont une nouvelle fois que prétexte à développer une obsession antisémite et négationniste. Dans le numéro 3, même la pauvre peluche Casimir -pour laquelle Moix a toujours eu un faible, au point de la mettre en scène longuement dans son premier roman, Jubilations vers le ciel- porte un brassard à #croix_gammée.

    On comprend mieux pourquoi Yann Moix n’a pas souhaité s’appesantir sur les textes.

    "Ces révélations sont téléguidées par l’extrême-droite"

    Discréditer le supposé émetteur d’une information est une technique vieille comme le monde. Dans son interview à L’Express, en début de semaine, Yann Moix accusait son frère d’être la « balance ». À On n’est pas couché, changement de stratégie, c’est l’ « extrême-droite ». Deux anciennes amitiés de Moix avec des personnages sulfureux ont d’ailleurs été évoquées sur le plateau de Laurent Ruquier.

    Premier nom : #Marc-Edouard_Nabe, écrivain dont Moix fut très admiratif à ses débuts et dont il fut proche un temps, avant de se brouiller avec lui. Depuis, les deux hommes sont à couteaux tirés. Nabe est le premier à avoir cité le titre Ushoahia, en 2017, dans son livre Les Porcs 1, mais il n’a jamais eu entre les mains ces publications. Sinon, lui qui publie régulièrement sur son site « Nabe News » des documents révélant les parts d’ombre de ses ennemis, se serait évidemment fait un malin plaisir de rendre public un florilège des oeuvres de jeunesse compromettantes de Moix, étrillé à longueur de pages dans Les Porcs 1.

    Couverture du premier numéro d’Ushoahia dessinée par Yann Moix.

    L’autre ami évoqué à ONPC s’appelle #Paul-Éric_Blanrue. Auteur d’un documentaire avec le négationniste #Robert_Faurisson, il fut très proche de Moix dans les années 2000. Ce dernier lui donna même en 2007 une préface (sans ambiguïtés) à une anthologie de textes antisémites d’auteurs célèbres. Pour l’anecdote, #Blanrue fait une petite apparition - en sosie d’Elvis Presley - dans le film Podium de Yann Moix. Aujourd’hui, les deux ex-complices sont en froid. Mais si Blanrue avait entendu parler lui-aussi d’Ushoahia, il n’en détenait aucun exemplaire. Il nous l’avait confirmé, lorsque nous l’avions interrogé avant notre premier article sur le sujet. Il nous avait même envoyé trois mails, demandant si nous ne pouvions pas lui envoyer en primeur une capture d’écran de l’une des couvertures (ce que nous n’avons évidemment pas fait).

    Yann Moix le sait donc bien. Si l’ « #extrême-droite » avait eu la possibilité de faire « fuiter » ses dessins et écrits de jeunesse, elle l’aurait fait depuis longtemps. Alors pourquoi l’accuser ? Ne peut-il imaginer que certaines personnes aient tout simplement été horrifiées par ce qu’elles ont découvert dans les publications antisémites et négationnistes dont il était l’auteur et le dessinateur ?

    #Shoah #Racisme #Raciste

    • Par ailleurs, Le Monde avait révélé hier avant l’émission que Moix était le salarié de la maison de production Tout sur l’écran, productrice d’On n’est pas couché. C’est en effet cette même société qui produit Chez Moix, l’émission présentée sur Paris-Première par le romancier. Un étrange mélange des genres sur le Service Public. Retour sur un mea-culpa incomplet.

  • RER C : l’auteur des croix gammées et tags antisémites interpellé à Versailles - Le Parisien
    http://www.leparisien.fr/info-paris-ile-de-france-oise/transports/croix-gammees-dans-le-rer-c-un-suspect-interpelle-27-02-2019-8021469.php

    L’individu a été pris en flagrant délit ce mercredi matin. Il a reconnu avoir inscrit cinq croix gammées et tags #antisémites dans les gares et trains du #RER_C.
    Un homme de 65 ans a été arrêté ce mercredi matin, vers 6 h 20, par les agents de la SUGE. Ces membres de la sûreté ferroviaire SNCF ont interpellé l’individu en flagrant délit : il était en train de commettre un nouveau tag antisémite, dans la gare de Versailles Rive Gauche, dans les Yvelines.

    L’individu, employé comme conseiller financier au #conseil_départemental des #Yvelines, à #Versailles, a reconnu les faits mais ne les explique pas. Il a été remis en liberté à l’issue de sa garde à vue, pour des raisons de procédures.

  • Combattre le racisme, l’antisémitisme.... et l’islamophobie (Texte collectif, Le Club de Mediapart)
    https://blogs.mediapart.fr/edition/les-invites-de-mediapart/article/280418/combattre-le-racisme-lantisemitisme-et-lislamophobie

    Alors que se développent dans toute l’Europe des propos, actes et agressions #racistes, #xénophobes et #antisémites :

    Nous dénonçons, combattons l’#antisémitisme, et tout acte criminel ou agression à ce titre, comme nous le ferions pour toutes les formes de #racisme quelles qu’elles soient.

    Nous savons que se taire aujourd’hui, #banaliser ces discours et ces agressions ouvre la porte demain aux pires drames que l’histoire récente ou plus ancienne a fait connaître : qu’il s’agisse du #génocide des juifs et des Roms perpétré par le nazisme, de celui des Tutsis, du génocide arménien, de l’épuration ethnique en Bosnie ou du génocide actuel des Rohingyas.

    Par les amalgames qu’il fait, le Manifeste contre le nouvel antisémitisme attise et renforce ce qu’il prétend dénoncer.

    […]

    Les violences antisémites actuelles, aussi insupportables qu’elles soient, sont loin d’être comparables à un #pogrom et encore moins à une #épuration_ethnique !

    Assimiler la #gauche_antisioniste, qui a toujours été au premier rang du combat contre tous les racismes, à une nouvelle forme de l’antisémitisme relève d’une diversion mensongère et scandaleuse.

    Assimiler ceux qui dénoncent la #colonisation_israélienne et son gouvernement d’extrême droite à des complices de l’antisémitisme est un amalgame inacceptable.

    Au moment où les agressions contre les Français d’origine maghrébine, africaine et contre les Roms se développent, au moment où dans le débat politique générale, les propos stigmatisants contre les #migrants et les #exilés se multiplient, au moment où se libère une parole raciste, xénophobe et #islamophobe décomplexée :

    Nous refusons la notion de responsabilité collective, que cela concerne un peuple ou une communauté religieuse.

    Nous refusons l’#amalgame entre les actes criminels odieux ou à caractère délirant de certains et les projets ouvertement racistes et antisémites d’#exécutions ou de #massacres ourdis par d’autres.

    Nous rappelons que les premières victimes de Daesh et de ses sbires sont d’abord les populations des pays arabes ou africains et des musulmans.

    Nous dénonçons un texte qui assimile tout musulman à un intégriste en puissance, le désigne à la vindicte populaire et exige allégeance culturelle et repentance religieuse.

    Les exactions atroces commises au nom des #intégrismes de tout genre, des #dictatures de toutes espèces ont en commun cette capacité à rivaliser dans l’horreur, la mise en scène de la terreur et le refus radical de notre commune humanité.

    Les politiques laminant la vie de millions de personnes et la démission des forces qui devraient défendre les droits sociaux des peuples nourrissent le terreau d’une désespérance. Elles favorisent les régressions identitaires et les passions funestes du terrorisme.

    Nous affirmons qu’il faut relever ce défi mortifère et se mobiliser pour arrêter cet engrenage fatal.

    Nous affirmons notre #solidarité avec toutes les #victimes de ces exactions et notre exigence de ne pas refaire ce qui fut fait en d’autres temps : accueillons et défendons toutes celles et ceux qui les subissent.

    En réaction à :
    Manifeste « contre le nouvel antisémitisme » (Philippe Val, Le Parisien)
    http://www.leparisien.fr/societe/manifeste-contre-le-nouvel-antisemitisme-21-04-2018-7676787.php

  • #Vouziers (08) : Des #tags #racistes et #antisémites sur une aire de jeux

    La commune de Vouziers porte plainte contre les individus qui ont bombé des inscriptions sur le mobilier d’une aire de jeux située à proximité d’un collège.

    Ce village de 4.300 habitants est habituellement tranquille, sauf que depuis quelques jours, le maire dénonce un affichage sauvage du #Front_National. Depuis, les relations se sont un peu tendues à quelques semaines des élections municipales.

    http://m.champagne-ardenne.france3.fr/sites/regions_france3/files/styles/home_first_mobile/public/assets/images/2013/12/11/tags-antisemites-vouziers-4.jpg?itok=qvWSmxD1

    #France #graffiti #racisme #xénophobie #antisémitisme #extrême-droite

    http://m.champagne-ardenne.france3.fr/2013/12/11/vouziers-08-des-tags-racistes-et-antisemites-sur-une-air