• Elon Musk accusé d’avoir fait un salut nazi, ou comment la culture 4chan entre à la Maison Blanche , Damien Leloup, Martin Untersinger
    https://www.lemonde.fr/pixels/article/2025/01/22/elon-musk-accuse-d-avoir-fait-un-salut-nazi-ou-comment-la-culture-4chan-entr

    Musk n’est pas un idéologue ordinaire. C’est avant tout un troll. Et pour le troll, issu de 4chan, du Gamergate et de toute cette culture de la provoc’ et de l’ironie trash où la souffrance de l’autre est toujours plus ou moins réductible à une blague, la seule question est celle des limites. Plus les modérateurs sont coulants, plus il se permet de choses. Via @parpaing, là
    https://seenthis.net/messages/1093838#message1094119

    Le geste du patron de X lors de la cérémonie d’investiture de Donald Trump est le prolongement de ses appels du pied à l’#antisémitisme et au #suprémacisme_blanc. Imprégné de la culture du forum 4chan, il en reprend les techniques de provocation : choquer, tout en semant le doute sur la nature réelle de ses intentions.

    « C’est usant, ce truc de comparer tout le monde à Hitler. » C’est en ces termes, et donc sans aucunement chercher à rassurer sur la nature de son geste, qu’Elon Musk a choisi de réagir aux critiques qui lui sont adressées depuis qu’il a exécuté ce qui s’apparente à un double #salut_fasciste, lundi 20 janvier, à l’occasion de son discours dans une enceinte sportive de Washington, au soir de la cérémonie d’investiture de Donald Trump.

    « Un salut hitlérien est un salut hitlérien », a tranché mardi l’hebdomadaire allemand Die Zeit, alors qu’une partie de la presse continue de débattre sur la manière d’interpréter la scène. Mais chez les militants d’#extrême_droite du monde entier, en tout cas, la question fait consensus. Patrick Casey, le fondateur du groupuscule néonazi Identity Evropa, en a, par exemple, publié un extrait assorti d’une plaisanterie sur le fait qu’il n’en croyait pas ses yeux. Les mêmes images ont été diffusées par Andrew Torba, le fondateur de la plateforme d’extrême droite Gab, avec la mention « des choses incroyables se produisent déjà ». Sur un groupe Telegram néonazi américain, les images de la gestuelle d’Elon Musk sont accompagnées d’un enthousiaste « ON EST DE RETOUR PUTAIN », a constaté le mensuel américain Wired.

    Le geste du multimilliardaire ne sort pas de nulle part. Cela fait des mois que le propriétaire du réseau social X multiplie les références à l’antisémitisme et l’idéologie nazie. En plus de plusieurs plaisanteries douteuses, il remet en question en mai 2023 le caractère antisémite d’une fusillade perpétrée par un homme arborant des tatouages en forme de croix gammée. Quelques jours plus tard, c’est le milliardaire juif George Soros qu’il accuse, dans un sous-entendu antisémite clair, de « détester l’humanité » et d’« éroder le tissu même de la civilisation ».

    En novembre 2023, il tweete son approbation à un message accusant les juifs de « haine contre les Blancs », une obsession antisémite largement documentée. En septembre 2024, il recommande le visionnage d’un documentaire réalisé par un historien autoproclamé aux théories révisionnistes sur la Shoah. En prenant les manettes du réseau social, il a aussi rétabli le compte du plus célèbre néonazi d’Amérique, le fondateur du site The Daily Stormer Andrew Anglin, ainsi que celui du rappeur Kanye West, suspendu de X après des messages antisémites, ou encore celui de Patrick Casey.

    Provocation absolue et sans limite

    Cette symbolique nazie est aussi très ancrée dans la culture d’un espace en ligne bien particulier et qu’Elon Musk admire : 4chan. Ce gigantesque forum, anonyme et à la modération quasi inexistante, est depuis plus de quinze ans l’un des viviers en ligne des discours les plus extrémistes, racistes, antisémites ou masculinistes, notamment dans son sous-forum « 4chan/pol », consacré aux discussions « politiquement incorrectes ». Au début du mois de janvier, l’homme d’affaires avait changé son profil sur le réseau social X pour y devenir brièvement « Kekius Maximus », une référence à plusieurs mèmes emblématiques de #4chan.

    Cet espace communautaire a ses propres règles : il se pense comme celui de la provocation absolue et sans limite, où l’on peut trouver, dans un même fil de discussion, des images à la gloire du nazisme, des blagues sur les Pokémon et de la pornographie « hardcore ». Sa règle cardinale est la transgression. Mais force est de constater que dans cet espace où tout est permis, où « jouer au nazi » est normalisé, on trouve aussi beaucoup d’authentiques nazis. C’est là une tactique bien connue des militants extrémistes : la normalisation par la provocation, sous couvert d’humour, de références et d’idées que l’on cherche à insérer dans le débat public, tout en se ménageant une porte de sortie rhétorique, une possibilité de nier, pour introduire davantage de confusion.

    Elon Musk a déjà eu recours à ce procédé. Le 27 octobre 2024, à l’occasion d’un meeting du candidat Donald Trump au Madison Square Garden de New York, il arborait une casquette noire sur laquelle le slogan « Make America Great Again » était écrit en lettres gothiques. [Voir ici : https://www.livemint.com/news/us-news/us-election-2024-dark-gothic-donald-trump-elon-musk-wears-hat-with-fraktur Un débat s’en est suivi : s’agissait-il d’une police de caractères utilisée par les nazis ? Pendant que certains s’échinaient à des comparaisons pixel par pixel, le message, pas si subtil, était déjà passé.

    Une culture politique forgée en ligne

    L’homme le plus riche du monde ne s’en cache guère : il admire 4chan, incarnation à ses yeux d’une liberté d’expression absolue, et se considère comme faisant partie de cette communauté. Il répond ainsi parfois à des comptes X consacrés au forum et plaisantait, en mai 2024, sur le fait que son outil d’intelligence artificielle Grok allait désormais s’entraîner sur le contenu de la plateforme. Fin 2024, il promouvait aussi sur X une théorie masculiniste née sur 4chan, selon laquelle la meilleure forme de gouvernement est celle qui donne le pouvoir aux « hommes ayant un taux de testostérone élevé ».
    Sur 4chan, le sens de la provocation du milliardaire est parfois salué. Mais son besoin compulsif de plaire à cette communauté, ou la manière dont il met en scène ses performances exagérées sur plusieurs jeux vidéo, le placent aussi souvent dans la position, honnie sur le forum, de « tryhard » : celui qui veut tellement plaire qu’il en fait trop. Un péché mortel sur 4chan, où l’on se doit d’être indifférent à tout.

    Sans compter que cet espace en ligne abrite aussi les franges les plus radicales des mouvements Incels ou doomer, des communautés construites entre autres sur la haine des femmes, le pessimisme, la solitude, la pauvreté et le nihilisme. Quelle place peut vraiment y avoir l’homme le plus riche du monde, qui a été en couple avec la star Grimes et qui est désormais le bras droit du président de la première puissance mondiale ?

    Les saluts de M. Musk ne sont donc ni un accident ni un moment isolé. Ils sont à l’image de sa culture politique, forgée bien davantage dans des recoins peu recommandables d’Internet que dans les livres. Des espaces qui influencent désormais directement le paysage politique américain, maintenant que 4chan a trouvé son émissaire à la Maison Blanche.

    #masculinisme #Musk

  • Antisemitischer Brauch in der Ukraine: Was hat es mit dem „Vertep“ auf sich?
    https://www.berliner-zeitung.de/politik-gesellschaft/geopolitik/antisemitischer-brauch-in-der-ukraine-was-hat-es-mit-dem-vertep-auf


    „Vertep“-Aufführung während der Weihnachtsfeierlichkeiten im Dorf Vischnevaya in der Region Charkiw.

    4.1.2025 von Marta Havryshko - Ukrainer und Russen seien „ein Volk“ – das gehört zu Wladimir Putins oft wiederholten Aussagen zur Ukraine. Die ukrainische Geschichte und Kultur, so der russische Präsident, sei untrennbar mit der russischen verbunden. In Reaktion unternimmt ein Großteil der politischen und intellektuellen ukrainischen Elite seit Jahren erhebliche Anstrengungen, um zu beweisen, dass die Ukraine eben doch ihre eigene Geschichte, Kultur und Identität besitzt.

    Besonders die Maidan-Revolution 2013/14 befeuerte solche Bestrebungen. Die Annexion der Krim, der Konflikt im Donbass und der russische Einmarsch in die Ukraine im Februar 2022 wirkten schließlich wie weitere Katalysatoren in der Auseinandersetzung mit dem sowjetisch-imperialen Erbe. Die Folge war auch ein zunehmender ukrainischer Ethno-Nationalismus.

    Dazu gehört die Wiederentdeckung spezifisch ukrainischer Traditionen, die zuvor vom Moskauer Kreml als „nationalistische Bedrohung“ angesehen und daher unterdrückt wurden. Eine dieser Traditionen, die ihren Ursprung im 17. Jahrhundert hat, ist das „Vertep“ – ein volkstümliches Theater zur Weihnachtszeit. Es besteht aus zwei Hauptteilen: einem religiösen (Krippenspiel) und einem weltlichen, der politische und kulturelle Prozesse in der Ukraine thematisiert.

    Seit der ukrainischen Unabhängigkeit 1991 erlebt das „Vertep“ einen Aufschwung. So wurden in Schulen, Universitäten oder Jugendzentren „Vertep“-Stücke aufgeführt. In den vergangenen Jahren kamen Aspekte der politischen Satire und des Militarismus dazu. Unter den modernen „Vertep“-Figuren finden sich inzwischen auch historische Persönlichkeiten (beispielsweise Josef Stalin oder Stepan Bandera). Außerdem Soldaten der ukrainischen Streitkräfte, europäische Politiker, Kremlchef Putin und seine Gefolgsleute, wichtige Geistliche oder ausländische Verbündete der Ukraine.
    Ukraine: antisemitische Weihnachtstradition

    Im Rahmen dieser ukrainischen Weihnachtstradition tauchen auch immer wieder antisemitische Stereotype auf. Juden werden oft in karikierender Art und Weise dargestellt, mit Schläfenlocken, großen Nasen und Kleidung im chassidischen Stil. Ihre Rollen sind oft die geschickter Täuscher oder Manipulatoren. Solche Darstellungen speisen sich maßgeblich aus stereotypen Vorurteilen unter der ukrainischen Mehrheitsbevölkerung. Auch werden Juden im „Vertep“ gern als gierig, hinterlistig und nach Reichtum strebend dargestellt.

    Gleich auf mehreren Ebenen wird damit der Antisemitismus in der Ukraine gestärkt. Juden werden als Ausbeuter und Feinde des ukrainischen Volks dargestellt, als soziale Gruppe, die für entsprechende Missstände verantwortlich gemacht werden kann. Gewalt gegen Juden wird legitimiert und gerechtfertigt – nicht selten wird die jüdische Figur beim „Vertep“ geschlagen, verspottet oder entmenschlicht. Außerdem werden Juden als globale Kapitalisten dargestellt, mit Geld und Macht in Verbindung gebracht oder beschuldigt, sich am russischen Krieg in der Ukraine zu bereichern.

    „Vertep“-Stücke, in denen Juden als nette Nachbarn, als Ärzte, die ukrainische Kinder behandeln, oder als Lehrer oder Handwerker auftreten, gibt es hingegen nicht. Auch historische Aspekte – was mit den 2,5 Millionen Juden in der Ukraine unter der Nazibesatzung geschah und welche Rolle lokale Kollaborateure dabei spielten – kommen nicht vor. Mit der Wiederbelebung des „Vertep“ leben auch Formen des Antisemitismus neu auf. Das fördert weder das Nachdenken über die komplexen ukrainisch-jüdischen Beziehungen noch den Aufbau einer demokratischen Ukraine. Es gibt Traditionen, die bleiben besser in der Vergangenheit.

    #Ukraine #théâtre #antisemitisme

  • The term ‘antisemitism’ is being weaponised and stripped of meaning – and that’s incredibly dangerous | Rachel Shabi | The Guardian
    https://www.theguardian.com/commentisfree/2024/dec/31/antisemitism-israel-gaza-war-right

    It’s the sort of dissonant mess from which any reasonable person might decide to quietly step away. Because what is the uninvolved onlooker supposed to make of it all? While researching my new book on the subject, several people I spoke to told me they were afraid to even ask about antisemitism, for fear that this might itself be construed as antisemitism. This is another clear sign, if any other were needed, that something has gone badly wrong in the way we talk about the issue.

    #antisémitisme

  • Fanon décanonisé
    https://laviedesidees.fr/Fanon-decanonise

    Comment échapper aux lectures mythifiantes et souvent contradictoires de la figure de Frantz Fanon, révolutionnaire et théoricien de l’anticolonialisme ? Son parcours permet de saisir sa pensée dans son contexte, à rebours des tendances contemporaines à la généralisation.

    #Histoire #race #Afrique #psychiatrie #racisme #décolonisation
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20241220_fanon.pdf

  • Penser l’articulation entre la lutte contre l’antisémitisme et la lutte contre le colonialisme israélien
    https://spectremedia.org/podcast/penser-larticulation-entre-la-lutte-contre-lantisemitisme-et-la-lutte-contre-le-colonialisme-israelien/?episode=1972

    Thèse n°1 : la montée de l’antisémitisme concomitante aux crimes coloniaux israéliens ne peut s’expliquer que par l’existence au préalable d’un antisémitisme plus ou moins fort dans la population [15min58sec]

    Thèse n°2 : l’antisémitisme est la personnalisation racialisante non seulement du capital financier et mondialisé [Stoff], mais aussi du colonialisme « sioniste » et de l’impérialisme « américano-sioniste », consistant à incarner le colonialisme israélien dans un groupe racialisé, les Juifs du monde entier [21min40sec]

    Thèse n°3 : un des moteurs du ressentiment antisémite en France est la racialisation « bienveillante » (comme on parle de « sexisme bienveillant ») des juifs de France comme « minorité modèle » qui serait bien intégrée, laïque et travailleuse, et a contrario des « minorités repoussoirs », notamment les populations musulmanes et romani [23min]

    Thèse n°4 : cette racialisation « bienveillante » n’exclue pas une poursuite de la racialisation péjorative des Juifs comme communautaristes ou réactionnaires, à l’extrême-droite comme parfois à gauche [27min36sec]

    Thèse n°5 : l’antisémitisme actuel en France est une combinaison du complotisme antisémite assimilant les Juifs à un pouvoir mondial et du ressentiment à l’égard des Juifs de France comme « minorité modèle » associée à Israël et qui serait « favorisée » par l’Etat, notamment en termes de politique mémorielle – d’où un négationnisme de la Shoah – et d’alignement géopolitique avec l’Etat d’Israël [29min20sec]

    Thèse n°6 : l’antisémitisme actuel est notamment un produit du discours des Etats occidentaux identifiant leurs communautés juives nationales à Israël, favorisant l’équation antisémite entre Juifs et crimes coloniaux israéliens [29min58sec]

    Un retour sur l’antisémitisme de Soral et Dieudonné [34min09sec]

    Thèse n°7 : l’essouflement des luttes pro-palestiennes dans les années 2000 a été un terreau favorable à une appropriation croissante de « l’antisionisme » par des antisémites d’extrême-droite comme Dieudonné et Soral, même s’il y a toujours eu une frange antisémite se réclamant de l’antisionisme [37min14sec]

    Thèse n°8 : il y a une urgence morale, politique et stratégique à faire plus de formations contre l’antisémitisme dans les mouvements pro-palestiniens et contre le colonialisme israélien dans les mouvements de lutte contre l’antisémitisme, et ce en articulant les deux problématiques sans les rabattre l’une sur l’autre, de manière à lutter contre les impasses de chaque mouvement et contre leur suspicion respectivement à l’égard de la lutte contre l’antisémitisme et à l’égard de la lutte pro-palestinienne [42min56sec]

    Thèse n°9 : lutter contre l’antisémitisme implique de ne pas exceptionnaliser « négativement » l’Etat d’Israël comme Etat super-impérialiste tout-puissant et maléfique, ni de l’exceptionnaliser « positivement » comme Etat refuge intrinsèquement émancipateur, mais d’en faire un Etat colonial de peuplement parmi d’autres, avec ses spécificités mais aussi ses caractéristiques communes avec d’autres colonisations de peuplement [52min02sec]

    Thèse n°10 : il faut arrêter de séparer la lutte contre l’antisémitisme de la lutte antiraciste, et réciproquement, il faut combattre la montée réelle de l’antisémitisme y compris dans nos rangs [57min23sec]

    Thèse n°11 : on ne pourra rallier le mouvement pro-palestinien à la lutte radicale contre l’antisémitisme qu’en étant radicalement anticolonialistes, et on ne pourra réconcilier une partie des Juifs de France avec la gauche qu’en étant radicalement contre l’antisémitisme [1h20sec]

    Thèse n°12 : il y a de l’antisémitisme à gauche, et même de gauche lorsqu’il se cache derrière un discours anticolonialiste de gauche, et il faut le combattre en tant que tel [1h08min51sec]

    Thèse n°13 : au-delà de savoir si Mélenchon est antisémite, il est clair que certains de ses discours peuvent nourrir un imaginaire antisémite, une interprétation antisémite du monde, et c’est une faute morale et politique grave [1h12min50sec]

    Une discussion sur l’articulation entre populisme et antisémitisme [1h13min46sec]

    Une conclusion sur l’articulation entre lutte contre l’antisémitisme et lutte contre le colonialisme israélien [1h20min45sec]

    #israël #palestine #antisémitisme #antisionisme #colonialisme #sortir_du_capitalisme #audio #podcast

  • Leiter der Fremde Heere Ost
    https://de.m.wikipedia.org/wiki/Abteilung_Fremde_Heere
    Voici l’antagoniste des Inglorious Basterds du Größter Filmemacher aller Zeiten (Gröfaz) Quentin Tarantino. Le militaire allemand d’aujourd’hui possède un service similaire à Fremde Heere Ost qui agit aujourd’hui dans le cadre démocratique des « citoyens en uniforme ».

    November 1938 bis 31. März 1942 Oberst i. G. Eberhard Kinzel
    1. April 1942 bis 10. April 1945 Oberst Reinhard Gehlen
    10. April bis Mai 1945 Oberstleutnant i. G. Gerhard Wessel (beauftragt)

    Die Abteilung Fremde Heere Ost wurde von dem General der Infanterie (damals Oberst) Eberhard Kinzel geleitet und agierte schon in der Schlacht vor Moskau unglücklich. Sie erkannte noch einen Tag vor Beginn der Schlacht um Moskau nicht deren Vorbereitung und schrieb in einer Lagebeurteilung, die sowjetischen Truppen seien ohne Zuführung von Reserven nicht zu einem Gegenangriff fähig. Wesentlich besser wusste sich zu dieser Zeit die Abteilung Fremde Heere West unter Oberst i. G. Ulrich Liß zu positionieren.

    Die Abteilung Ost wurde nachfolgend von 1942 bis April 1945 von Reinhard Gehlen geleitet, der zuletzt den Rang eines Generalmajors bekleidete. Er ging 1944 den Schritt, in die Abteilung direkte nachrichtendienstliche Strukturen einzubinden und Vereinbarungen mit der geheimen Feldpolizei für einen Zugriff auf ihre internen Informationsabläufe zu haben. Dennoch blieben bei der Aufklärung der sowjetischen Kräfte im Bereich der Heeresgruppe Mitte die Kräftekonstellationen der 6. Garde-Armee und der 5. Garde-Panzer-Armee bis zum Beginn der sowjetischen Operation Bagration unerkannt, für deren Auswertung und Lagefeststellung sowie Lagebeurteilung die Abteilung Fremde Heere Ost unter Gehlen zuständig war. Eine enge Zusammenarbeit erfolgte mit der Unterabteilung Fremde Luftwaffen Ost aus der 5. Abteilung des Generalstabes der Luftwaffe. Diese stand ab 1943 unter der Leitung von Major i. G. Werner Boie.

    Kurz nach dem Ende des Zweiten Weltkriegs stellte sich Gehlen der United States Army, trat in ihre Dienste und übernahm wenig später von den Besatzungsbehörden in der Amerikanischen Besatzungszone den Auftrag, einen Geheimdienst nach amerikanischem Vorbild mit deutschem Personal aufzubauen. Er wurde später nach ihrem Leiter Organisation Gehlen genannt. In dieser Eigenschaft gewann Gehlen eine namhafte Zahl seiner früheren Mitarbeiter dafür, nunmehr für diesen neuen Dienst zu arbeiten. Durch Übernahme der nichtstaatlichen Organisation Gehlen in die bundesdeutsche Verwaltung entstand 1956 der Bundesnachrichtendienst.

    Tout le monde connaît Gehlen et son « organisation » à l’origine du service secret allemand BND.. L’histoire du monsieur suivant (sans photo) est encore plus intéressante. Gerhard von Mende a été Referatsleiter au sein du Reichsministerium für die besetzten Ostgebiete (RMfdbO) et rreponsable pour le recrutement de collaborateurs dont l’Ukrainien Stepan Bandera. Il.a représenté les positions de son administration lors de la deuxième édition de la Wansseekonferenz . Cet homme du terrain a implémenté et entretenu le terrorisme anticommuniste pour les services britanniques et allemands jusqu’à sa mort en 1963. Le nationalisme extrème que nous voyons se développer dans l’Ukraine d’aujourd’hui est sa création .

    Gerhard von Mende - deutscher Turkologe
    https://de.m.wikipedia.org/wiki/Gerhard_von_Mende

    A propos des origines de l’engagement allemand en Ukraine, puis sur l’tinégration des nazis et SS dans les services secrets alliés et allemands, enfin sur les fondation de l’influence de leurs héritiers dans les administrations, la science et la politique d’aujoutd’hui. En bref : comment les nazis et racistes ont toujours su s’entraider afin d’accéder aux richesses à distribuer par les états des différentes époques.

    Gerhard von Mende (* 12. Dezemberjul. / 25. Dezember 1904greg.[1] in Riga; † 16. Dezember 1963 in Düsseldorf) war ein deutschbaltischer Turkologe. Als Russlandforscher hatte er sich während der Zeit des Nationalsozialismus rassenideologisch auf die „turko-tatarischen (sowjetasiatischen) Völker“ spezialisiert und in der frühen Nachkriegszeit sein Wissen in den Dienst der Bundesrepublik gestellt.

    ...

    Turkestaner

    Alfred Rosenberg plante, in den Sowjetrepubliken östlich des Kaspischen Meeres ein Reichskommissariat Turkestan einzurichten. Der Turkologe Mende betreute in diesem Zusammenhang turkmenische Führer wie Mustafa Çokay (Çocayoglu) und Veli Kajum.[25] Hitler wollte sich jedoch vorerst auf den Kaukasus und den europäischen Teil der Sowjetunion konzentrieren, weshalb die Absichten Rosenbergs bezüglich des Reichskommissariats Turkestan vorerst gestoppt wurden. Inzwischen befanden sich viele Turkmenen nach den ersten großen Kesselschlachten im Osten 1941 in den deutschen Kriegsgefangenenlagern. Als Mohammedaner identifizierten sie sich wenig mit dem ideologisch fremden Bolschewismus und waren daher für die Wehrmacht und die Abwehr II als Freiwillige interessant. Mende begann mit Hilfe von Mustafa Çokay, Veli Kajum und dem Major Andreas Mayer-Mader in den Turkestaner-Lagern nach Freiwilligen suchen zu lassen. Mayer-Mader hatte Asien-Erfahrung und stellte im Oktober 1941 den Verband „Tiger B“ für die Abwehr II auf, der Anfang 1942 zum Sammelbecken der „Turkestanischen Legion“ der Wehrmacht wurde.[26]

    Die Gestapo hingegen betrieb in den Gefangenenlagern eine Negativauslese unter Kommunisten, Funktionären und Juden und ließ diese erschießen.[27] Da gefangene muslimische Turkestaner ebenso wie Juden beschnitten waren, fielen dieser Auslese anfangs auch Turkestaner zum Opfer. Mende wurde im Stalag 366 Siedlce östlich Warschau Augenzeuge solcher Aussonderungen.[28] An der Judenvernichtung störte man sich offenkundig nicht, jedoch an der Ermordung der Turkestaner. Nachdem hunderte Turkestaner wegen ihrer Beschneidung exekutiert worden waren, hatten die politischen Vertreter der Turkestaner protestiert.[29] Darauf änderte die Gestapo nach einer Besprechung am 12. September 1941 mit Vertretern von Abwehr II, des OKW und des Ostministeriums ihre Richtlinien.[30] Nach dem Tod von Mustafa Çokay im Dezember 1941 übernahm Veli Kajum die Führung der Turkestaner und wurde damit wichtigste Verbindung Mendes zu den Turkestanern. Unter Veli Kajum und Andreas Mayer-Mader wurde im Frühjahr 1942 die sogenannte „Turkestanische Legion“ der Wehrmacht aufgestellt. Der turkmenische Nationalausschuss unter Veli Kajum wurde Ende 1942 nach Absprache zwischen Ostministerium (Mende) und RSHA (Heinz Gräfe) zum „National-Turkestanischen Einheits-Komitee“.[31] Geheimdienstliche Verbindungen bestanden sowohl zur Abwehr II wie auch zum SD und beide Geheimdienste brachten Aktivisten in die Zielgebiete in Turkestan.[32] Auch aus diesen Gründen blieb die Verbindung Mendes zum Führer des turkmenischen Nationalausschusses Veli Kajum bedeutend.

    Ostministerium

    Kurz vor Kriegsausbruch mit der Sowjetunion wurde Mende im Juni 1941 vom OKW für das Ostministerium kriegsdienstverpflichtet.[33] Man darf annehmen, dass die Verpflichtung im Interesse der Abwehr im OKW erfolgte und diese Mende als Berater in Volkstumsfragen benötigte. Jedenfalls begannen kurz nach dem Überfall auf die Sowjetunion im Juli 1941 Beauftragte des Ostministeriums mit Hilfe der Wehrmacht, Freiwillige in den Lagern über Kriegsgefangenen-Kommissionen anzuwerben. Gerhard von Mendes Kontakte zu den politischen Vertretern der Kaukasier und Turkestaner wurden in diesen Kommissionen gebraucht. Mende war als Experte Rosenbergs an der Bildung dieser Kommissionen beteiligt, die aus Angehörigen von Mendes Abteilung bestanden.[34] Mit dem „Menschenmaterial“ sollte der verwaltungsmäßige Wiederaufbau der Ostgebiete erfolgen. Ukrainer, Russen, Kaukasier und Turkestaner wurden ausgesucht, um sie als Hilfspolizisten, Ordnungskräfte, als Propagandisten oder Vertrauensleute in die deutsche Besatzungsverwaltung zu integrieren.[35]

    Im Juni 1941 setzte sich Ministerialrat Georg Leibbrandt für eine Tätigkeit von Mendes in dem vom NS-Chefideologen Alfred Rosenberg geleiteten Reichsministerium für die besetzten Ostgebiete (RMfdbO) ein, wo von Mende von da an als Referatsleiter für den Kaukasus arbeitete (zunächst Abteilung I 5 „Kaukasien“,[36] ab 1943: Führungsgruppe III „Fremde Völker“). Die Abteilung Allgemeine Politik stand unter der Leitung des Juristen Otto Bräutigam, dem Verbindungsmann des RMfdbO zum Auswärtigen Amt. In der Folge galt von Mende im RMfdbO mehr und mehr als Experte der emigrierten Vertreter der kaukasischen Völker.[37]

    Am 1. Oktober 1941 wurde von Mende von der Reichsuniversität Posen auf den Lehrstuhl für Volks- und Landeskunde der Sowjetunion in die Berliner Friedrich-Wilhelms-Universität berufen.[24] Am 20. Januar 1942 nahmen Georg Leibbrandt und Staatssekretär Alfred Meyer, beide ebenfalls Mitarbeiter von Alfred Rosenberg im RMfdbO, an der Wannseekonferenz teil, auf der die Koordination des Massenmordes an den Juden beschlossen wurde.[38] An der ersten Nachfolgekonferenz nahm auch Gerhard von Mende teil.[39] Diese fand am 29. Januar 1942 in den Räumen des RMfdbO auf der Berliner Rauchstraße 17/18 statt.[40] Über den Genozid an der jüdischen Bevölkerung in den besetzten Ostgebieten war von Mende genauestens informiert.[41] Am 7. Februar 1942 verfasste Erhard Wetzel aus dem RMfdbO, der Verfasser des Gaskammerbriefs, einen geheimen Bericht für Otto Bräutigam über eine Besprechung im Berliner RMfdbO über die Frage der rassischen Eindeutschung, insbesondere in den baltischen Ländern. An dieser Sitzung nahm auch von Mende teil. Die Teilnehmer kamen zu dem Schluss, „dass bezüglich des Frage des Ostlandes vorher eine genaue Überprüfung der Bevölkerung zu erfolgen habe, die nicht als rassische Bestandsaufnahme firmiert werden dürfte, vielmehr als hygienische Untersuchung u. dgl. getarnt werden müsse, damit keine Unruhe in der Bevölkerung entstehe.“[42]

    Im Oktober 1941 wurde Gerhard von Mende offiziell Leiter der Kaukasus-Abteilung im neuen Reichsministerium für die besetzten Ostgebiete (RMfdbO). Wie zuvor berichtete er als Leiter der Länderabteilung I/5 Kaukasus wieder an Georg Leibbrandt, der nunmehr Chef der Hauptabteilung I/Politik im Ostministerium war. Zugleich war Mende Verbindungsmann zur Abwehr II. Die Abwehr II war für geheime Sabotage- und Zersetzungsoperationen mit Hilfe nationaler Minderheiten zuständig. Die Aufgabe von Abwehr II war die militärpolitische Bewertung und Ausnutzung der politischen, insbesondere der nationalen und sozialen Spannungen beim Gegner. Die kluge Führung oppositioneller Gruppen und ihre Steuerung wurde als wirksames Kampfmittel und als latente Gefahr für den feindlichen Staat betrachtet.[43] Gerhard von Mende war im Ostministerium treibende Kraft einer Zersetzungsstrategie gegenüber der Sowjetunion, wie sie auch im Sinn von Alfred Rosenberg war, der die „Dekomposition des Russischen Imperiums“ betrieb.[44] Diese Politik zielte darauf ab, die Sowjetunion durch die Gründung nationaler Minderheitenvertretungen aus dem Kaukasus und der angrenzenden Turkvölker in kleine, kontrollierbare Teile zu zersplittern. Zu diesem Zweck wurden unter Mende kaukasische und turkestanische Nationalausschüsse gebildet, die vom Ostministerium gesteuert wurden. Mendes Verbindung zu den Politikern des an Volksgruppen zahlreichen Kaukasus waren der Schlüssel dazu. Außerdem stimmte Mende als Verbindungsmann zur Abwehr II die Geheimoperationen der Abwehr mit den politischen Zielen seines Ministeriums im Kaukasus ab. Geheime Operationen sollten militärisch wichtige Objekte, wie Ölförderanlagen oder Bergpässe im Kaukasus sichern und die lokale Bevölkerung auf den deutschen Einmarsch vorbereiten.

    Kaukasier

    Minister Alfred Rosenberg bevorzugte in kaukasischen Fragen die Georgier, die den kaukasischen Block führen sollten.[45] Rosenbergs georgischer Chefberater war der eingebürgerte Physiker Alexander Nikuradse.[46] Nikuradse betrieb für Rosenberg das Institut für kontinentaleuropäische Forschung und hatte eine umfängliche Ostbibliothek eingerichtet.[47] Mende indes hatte als Volkstumsexperte die Kontakte zu den politischen Vertretern der Kaukasier und koordinierte deren Wünsche mit den politischen Absichten des Ostministeriums. Vom Ostministerium wurde ferner der Jurist Ehrenfried Schütte 1942 als Leutnant und Verbindungsmann zum kaukasischen Abwehr-II-Verband „Bergmann“ zu Prof. Oberländer abgeordnet. 1942 waren in Berlin zur Vorbereitung auf den Kaukasus-Feldzug Nationalausschüsse gegründet worden, in denen Georgier, Armenier, Aserbaidschaner, Turkmenen und Nordkaukasier vertreten waren. Diese Nationalvertretungen[48] wurden von Gerhard von Mende betreut und sollten helfen, für den designierten Reichskommissar Arno Schickedanz im Kaukasus die Verwaltung einzurichten. Dabei erhofften sich die Nationalvertreter, eine gewisse Unabhängigkeit zu erlangen. Im Ostministerium unter Mende hatte man dazu einen „Aufbaustab Kaukasus“ eingerichtet.[49]

    Der Vertrauensmann der deutschen Geheimdienste in Paris, Michael Kedia, war im Herbst 1941 als Abgesandter der georgischen Exilregierung in Paris nach Berlin gekommen und befand sich hier in einem semi-diplomatischen Status. Er war nach Wladimir Achmeteli, dem Leiter der Georgischen Vertrauensstelle in Berlin, die Nummer zwei in der Rangfolge der Georgier bei den Deutschen. Nach dem Tod von Wladimir Achmeteli am 12. August 1942 übernahm Kedia die Aufgaben von Achmeteli und wurde zum Hauptansprechpartner nicht nur der Georgier im deutschen Machtbereich, sondern der Kaukasier insgesamt, deren Föderation er anstrebte.[50]

    Im Oktober 1943 entstand unter Mende aus dem bisherigen georgischen Nationalausschuss im Ostministerium der georgische Verbindungsstab. Der Verbindungsstab war nur beratend tätig. Die Leitung hatte der eingebürgerte Georgier und Gutsbesitzer Georg Magalow, Sprecher und eigentlicher Kopf des Verbindungsstabes war aber Michael Kedia.[51] Kedia scharte jüngere Vertraute um sich, die sich vom NS-Staat Unterstützung erhofften. Gerhard von Mende zog diesen Personenkreis als Vertreter Georgiens in seine Stäbe im Ostministerium. Mende entwickelte sich aufgrund seiner Stellung und seinen Beziehungen zur Abwehr zu einem Koordinator der geheimen, politischen Kriegsführung im Kaukasus.
    Geheimunternehmen im Kaukasus
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    Eine Gruppe der Abwehr II wurde im Juli/August 1942 per Fallschirm im Kaukasus um Maikop und Grozny abgesetzt und sollte die Sprengung der Erdölanlagen verhindern. Nur einzelnen Angehörigen dieses „Unternehmen Schamil“ gelang die Rückkehr, die meisten fielen in die Hände der Sowjets.[52] Michael Kedia hatte bereits in Frankreich damit begonnen, freiwillige Georgier für die Abwehr II zu rekrutieren.[53] Diese Georgier kamen im September 1942 im Rahmen der Unternehmen „Tamara I“ und „Tamara II“ per Fallschirm im Kaukasus zum Einsatz und sollten die Georgier auf den deutschen Einmarsch vorbereiten. Ähnlich wie die Fallschirmagenten von „Schamil“ fielen die meisten in die Hände des NKWD.[54] Daneben war im Kaukasus der Sonderverband „Bergmann“ der Abwehr II mit Hauptmann Prof. Theodor Oberländer als Berater eingesetzt.[55] Die Einheit sollte u. a. den Vormarsch der Wehrmacht begleiten. Der Verband war im August 1942 im Kaukasus eingetroffen und hatte bis Ende Oktober 1942 die nordkaukasische Stadt Naltschik in Kabardino-Balkarien erreicht.[56] Die militärische Lage erzwang danach im Winter den Rückzug aus dem Kaukasus.

    Nicht nur die Abwehr, sondern auch der SD war im Kaukasus aktiv, denn das „Kaukasische Experiment“[57] der Wehrmacht konnte nur funktionieren, wenn es die politische Unterstützung der kaukasischen Völker gewann. Die politische Kontrollinstanz im Reich aber war der SD. Zentrum dieser politischen Aktivitäten von Wehrmacht, Ostministerium und SD war Stawropol (Woroschilowsk), zugleich Sitz der Heeresgruppe A. Bevollmächtigter des RMfdbO bei der Heeresgruppe A im Kaukasus in Stawropol wurde im November 1942 Otto Bräutigam.[58] Mende sollte ihn Ende 1942 ablösen, wozu es wegen der Kriegslage aber nicht mehr kam.

    Der politische Auslandsgeheimdienst im Amt RSHA VI C des SD unter Heinz Gräfe und Erich Hengelhaupt hatte im November 1942 in Stawropol den „Sonderstab Kaukasus“ etabliert.[59] Die Leitung hatte der vormalige Mitarbeiter im Wannsee-Institut des SD, Obersturmführer Hans Dressler, der an den Leiter des Zeppelin-Kommandos des SD bei der Einsatzgruppe D, Sturmbannführer Walter Kurreck, angehängt war.[60] Der Sonderstab Kaukasus war eine übergreifende Einrichtung unter Kontrolle des SD und bestand aus denjenigen Mitgliedern der kaukasischen Nationalvertretungen, die bei den deutschen Geheimdiensten besonderes Vertrauen genossen. Es gab eine georgische, nordkaukasische, armenische und aserbaidschanischer Gruppe in diesem Sonderstab.[61] Der Sonderstab Kaukasus bestand nur bis Januar 1943, danach mussten sich die Deutschen aus dem Kaukasus zurückziehen. Somit befanden sich die Vertreter der Nationalausschüsse bei Mendes Kaukasus-Abteilung wieder im Spannungsfeld zwischen Abwehr und SD und haben sicher auch die unterschiedlichen Strömungen in beiden Geheimdiensten wahrgenommen. Die meisten fühlten sich von der Abwehr besser behandelt, waren aber klug genug, ebenso mit dem SD zusammenzuarbeiten. Die Leitung des georgischen Teils im Sonderstab übertrug man dem Georgier Michael Kedia.[62] Kedia gehörte zu den engsten Vertrauten von Gerhard von Mende. Die Mitglieder des „Sonderstabs“ sollten Polizeieinheiten zur Aufrechterhaltung der Ordnung und die Verwaltung im Nordkaukasus organisieren. Dazu wurden in großer Anzahl auch Kriegsgefangene kaukasischer Nationalität aus den Lagern herausgezogen, weshalb Walter Kurreck und dessen Zeppelin-Einsatzkommando D daran beteiligt war. Kurrecks Leute holten mit Unterstützung der Nationalausschüsse sowohl Kaukasier für Verwaltungsaufgaben wie auch für Polizeiaufgaben aus den Lagern und schulten einige davon für Einsätze im Rahmen des Unternehmen Zeppelin.[63]

    Auch der Sonderstab Kaukasus musste sich mit Gerhard von Mende Kaukasus-Abteilung abstimmen, der ja Verbindungsmann zur Abwehr II war und jetzt auch Einblicke in die Arbeit des SD erhielt. Gerhard von Mende hat selbst nach dem Krieg eine umfängliche Abhandlung zu den „Unternehmen Mainz I und II“ des Unternehmen Zeppelin des SD geschrieben.[64]
    Abteilung Fremde Völker
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    Ab August 1943, nachdem Gottlob Berger vom SS-Hauptamt die Stelle von Leibbrandt übernahm, wurde die Hauptabteilung I/Politik in Führungsstab Politik umgetauft. Gerhard von Mende war fortan Leiter der Führungsgruppe P3/Fremde Völker im Ostministerium und war jetzt auch für weitere Volksgruppen zuständig. Zur Abteilung Fremde Völker gehörten die Referate Kaukasus, Turkvölker, Ukrainer, Russen, Weißruthenen, Kosaken und Baltische Völker.[65] Allerdings kümmerte sich Mende weiter hauptsächlich um Kaukasier und Zentralasiaten, während Otto Bräutigam die Verantwortung für die Übrigen übernahm.[66] In Mendes Führungsgruppe wurden Referate und Leitstellen für die verschiedenen Völker eingerichtet.[67] Diese steuerten die Nationalausschüsse bzw. Verbindungsstäbe dieser Völker, die sich weiter in politische, militärische und propagandistische Abteilungen aufgliederten.

    Die Einflussnahme der SS erleichterte die Rekrutierung von Freiwilligen durch Bergers SS-Hauptamt aus diesen Völkern. Damit war Mendes Abteilung in die Rekrutierungsmaßnahmen für die Waffen-SS eingebunden und stand fortan im engen Kontakt zur entsprechenden Stelle des SS-Hauptamtes. Das war die Freiwilligen-Leitstelle Ost unter Fritz Arlt, zuständig für die Waffen-SS-Verbände von Balten, Ukrainer, Weißrussen, Kosaken usw. In geringem Umfang kamen auch Kaukasier zur Waffen-SS.

    Unabhängig von der politischen Betreuung der Waffen-SS blieb das Ostministerium weiter für die Freiwilligenverbände der Wehrmacht zuständig. Das bedeutet, die politischen Führer der Volksgruppen hatten über das koordinierende Ostministerium mit SS und Wehrmacht zu tun. Ihre beiden Hauptansprechpartner waren weiter Otto Bräutigam und Gerhard von Mende. Diese enge Bindung an Berger bzw. die SS sicherte den Einfluss von Gerhard von Mende auf die Völker des Ostens und deren Vertretern bis Kriegsende. Trotz des Bedeutungsverlustes des Ostministeriums und der Schwächung der Abwehr nach dem Hitler-Attentat war Mende wichtig, denn er genoss weiter das Vertrauen der politischen Führer dieser Völker.

    Unter Gerhard Berger tauchte 1944 ein erneuter Konkurrent für Gerhard von Mende in Gestalt von Reiner Olzscha auf. Der Mediziner Olzscha war 1943 Vorsitzender der neugegründeten Arbeitsgemeinschaft Turkestan in der SS geworden.[68] Der SS-Hauptsturmführer Olzscha wurde aufgrund seiner Interessen an den Turkestanern zum Konkurrenten von Gerhard von Mende.[69] Olzscha im SS-Hauptamt und Mende im Ostministerium rangen in ihren unterschiedlichen Funktionen unter Berger um die Deutungshoheit in der politischen Kriegführung muslimischer Völker gegen die Sowjetunion. Hauptstreitpunkt war, dass Gerhard von Mende bisher eine kleinteilige Zersetzungspolitik gegenüber der Sowjetunion verfolgte und für jede Volksgruppe eigene Nationalvertretungen etabliert hatte. Olzscha verfolgte dagegen einen glaubensorientierten, ganzheitlichen Ansatz in Form des Pantürkismus und Panislamismus. Das SS-Hauptamt bemängelte die „bisherige, dem sowjetischen Vorbild entlehnte Zersplitterungspolitik“ des Ostministeriums.[70] Von Mende wandte sich wiederholt gegen die Ideen Olzschas und schrieb dazu an Berger. Jedoch hatte zu diesem Zeitpunkt aufgrund des negativen Kriegsverlaufs die politische Kriegführung der SS eine weitaus größere Dimension als die Zersetzungsstrategie des Ostministeriums.[71]

    Nach einigen Besprechungen der Kontrahenten Gerhard von Mende und Reiner Olzscha mit Fritz Arlt vom SS-Hauptamt im September und Oktober 1944 musste Mende dem Druck des SS-Hauptamtes nachgeben. Am 20. Juli 1944 befahl Heinrich Himmler, sämtliche Angehörige von Turkvölkern in der Waffen-SS in einem osttürkischen Waffenverband unter Harun-el-Raschid zusammenzufassen. In aussichtsloser Lage desertierten große Teile dieses Verbandes 1944 auf dem Balkan und 1945 in Italien. Die Reste gerieten in US-Kriegsgefangenschaft.[72] Die meisten der Gefangenen wurden an die Sowjetunion ausgeliefert.
    Kriegsende
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    Nach dem Einmarsch der Amerikaner in Paris am 25. August 1944 rekrutierte der US-Geheimdienst OSS (Office of Strategic Services) dort den aus Deutschland geflüchteten weißrussischen Emigrant Youri Skarjinski. Skarjinski alias Winogradow sollte für die Amerikaner die geheime Mission RUPPERT in Deutschland ausführen.[73] Seine Zielpersonen waren die Georgier um Gerhard von Mende, namentlich Michael Kedia und Alexander Tsomaja, die beide mit dem SD zusammenarbeiteten. Die Operation RUPPERT war aber weniger eine Operation des US-Geheimdienstes OSS, sondern vielmehr eine zuvor eingefädelte Operation des SD. Der für die Ost-Freiwilligen der Waffen-SS zuständige Fritz Arlt hatte zusammen mit Gerhard von Mende und Michael Kedia bereits im November 1944 den Plan verfolgt, mit den Westalliierten über die Schweiz in Verbindung zu treten.[74] Skarjinskis Kontaktleute um Erich Hengelhaupt vom SD, Gerhard von Mende und einigen Georgiern um Michael Kedia beschlossen 1945, Skarjinski erneut zu den Amerikanern zu schicken. Skarjinski erhielt mit Hilfe von Gerhard von Mende und dessen Verbindungen Papiere von der Abwehr und gelangte Mitte April 1945 unversehrt zum OSS, wo er Bericht erstattete.[75]

    Skarjinski erklärte, dass Kedia und Prof. Gerhard von Mende ein umfangreiches Netz von Kaukasiern befehligt hatten und nun Kontakt zu den Amerikanern suchten. Ziel sei es, die Kaukasier in deutschen Diensten vor der Auslieferung an die Sowjets zu bewahren. Deshalb würden Kedia und Mende versuchen, in die Schweiz nach Genf zum dortigen Roten Kreuz zu gelangen. Kedia kam dann tatsächlich mit einer Gruppe von Georgiern, darunter Alexander Tsomaja, sowie Prof. Gerhard von Mende und Erich Hengelhaupt im April 1945 an der Schweizer Grenze an, doch nur Kedia durfte einreisen. Von Mende, der den Falschnamen Georges Metrevelli führte, wurde zusammen mit den übrigen Georgiern in ein französisches Internierungslager am Rhein verbracht. Erich Hengelhaupt hatte sich zuvor von der Gruppe abgesetzt.

    Vertreter des OSS und der Doppelagent Skarjinski trafen sich Ende April 1945 in der Schweiz mit Kedia, doch das OSS war von Kedia enttäuscht und befand ihn für eine Zusammenarbeit ungeeignet.[76] Unter dem Datum 28. April 1945 reichte Kedia dann sein Gesuch bei den Amerikanern ein, die Georgier in deutschen Diensten von der Auslieferung an die Sowjetunion zu bewahren.[77] Doch die Alliierten hatten in der Konferenz von Jalta im Februar 1945 beschlossen, alle Kriegsgefangenen, Soldaten und Zwangsarbeiter der Sowjetunion dorthin zurückzuführen. Ausgerechnet Stalins georgische Landsleute von einer Repatriierung auszunehmen, war also unrealistisch. Allerdings durfte Kedia in der Schweiz bleiben.

    Im Juli 1945 befand sich Prof. Gerhard von Mende noch im französischen Internierungslager, nach wie vor unter dem Falschnamen Georges Metrevelli. Oberleutnant Peter M. Sichel, einer der Mitarbeiter von OSS-Chef Allen Dulles in Bern, sammelte im Auftrag des OSS die Georgier und von Mende bei den Franzosen ein und setzte den OSS-Repräsentanten Richard Helms (von 1966 bis 1973 CIA-Chef) in Wiesbaden ins Bild. Helms blieb den Georgiern gegenüber reserviert. Eine Zusammenarbeit des Gerhard von Mende und der Georgier mit den Amerikanern kam deshalb nicht zustande.[78] Nach kurzer Internierung in Oberursel (Camp King) im Juli/August 1945 entließen die Amerikaner Gerhard von Mende.[79]
    Tätigkeiten in der Nachkriegszeit
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    Britischer Geheimdienst
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    Als Mende bei den Amerikanern keinen Erfolg hatte, zog er im August 1945 nach Übelngönne in der britischen Besatzungszone zu seiner Frau Karo Espeseth. Auf amerikanische Empfehlung hin wandte sich Gerhard von Mende dann am 31. Oktober 1945 schriftlich an den Major „Morrison“ vom britischen Geheimdienst und bot seine Dienste an.[80] Beim britischen Secret Intelligence Service (SIS), kurz MI6, war man im Umbruch und der Dienst wurde neu gegliedert. Die Emigrantenoperationen beim SIS leitete Commander Wilfred Dunderdale, seines Zeichen Leiter des Special Liaison Centre (SLC).[81] Der Partylöwe Dunderdale, der einer der Paten für Ian Flemings „James Bond“ war, hatte vor dem deutschen Einmarsch in Paris die Kontakte zu den dortigen Emigranten gehalten, die dann 1940 von den Deutschen – u. a. von Erich Hengelhaupt vom SD – übernommen worden waren. Dunderdale wollte seine Vorkriegs-Kontakte wiederbeleben, doch inzwischen waren jüngere Führer in den Exilgruppen aktiv, die eng mit den Deutschen unter Gerhard von Mende kooperiert hatten. In diesem Zusammenhang ist Mende für die Briten wichtig geworden, zumal seine Verbindungen noch aktuell waren. Mende erhielt von den Briten 1946 ein großzügiges Haus, Dienstwagen mit Fahrer, Dienstmädchen, Verpflegung und ein ordentliches Gehalt.[82] Außerdem erhielt er die Erlaubnis, an der Universität Hamburg als Professor für Russlandkunde zu arbeiten.[6]

    Um die Jahreswende 1946/47 fanden mehrere Treffen von Gerhard von Mende, Erich Hengelhaupt und den Georgiern Michael Alschibaja und Alexander Tsomaja in Niedersachsen statt.[83] Die Amerikaner hatten die Gruppe beobachtet und baten die Briten um Auskunft. Simon Gallienne,[84] Leiter des SIS Germany, gab den Amerikanern die Antwort, dass Wilfred Dunderdale mit der Gruppe in Kontakt stünde.[85] Dunderdale, Mende und Hengelhaupt waren Spezialisten in der Arbeit mit Exilpolitikern antisowjetischer Völker. Ziel des SIS war es jetzt, mit Hilfe der Georgier Operationen im Kaukasus gegen die Sowjetunion nach dem Muster des Unternehmen Zeppelin durchzuführen.[86] Die Briten erhielten von den Deutschen und Georgiern die dafür nötigen Informationen. Allerdings war beim SIS Dunderdales Kollege Harold „Kim“ Philby für die Sowjetunion zuständig und Philby war sowjetischer Spitzenagent. Philby wurde 1947 Vertreter des MI6 in Istanbul und organisierte die Operationen „Climber I und II“ der Briten nach dem Muster der von Gerhard von Mende und den Georgiern begleiteten Zeppelin-Operationen gegen die Sowjetunion. Gerhard von Mendes undatierte Nachkriegs-Niederschrift zur SD-Operation „Mainz“ dürften demnach für die Briten erfolgt sein. Die Einsätze hatte Philby natürlich alle verraten und sicher auch die von Mende und dessen Kontaktleuten übermittelten Personallisten.[87] Philbys Verrat wurde erst viel später bekannt, weshalb der britische und damit indirekt der sowjetische Einfluss auf den weiteren Weg des Gerhard von Mende eine große Unbekannte sind.
    Antibolschewistischer Block der Nationen (ABN)

    In München war am 16. April 1946 der Antibolschewistische Block der Nationen (ABN) gegründet worden.[88] Das war ein Zusammenschluss nichtrussischer Völker der Sowjetunion unter der Führung der Ukrainischen Nationalisten um Jaroslav Stetsko und Stepan Bandera. Im ABN waren außerdem Kaukasier, Weißrussen, Balten und Turkvölker vereint. Der von Ukrainern dominierte ABN wurde für die Briten um Dunderdale interessant, nachdem dessen alten Vorkriegs-Emigranten keine Rolle mehr spielten. Gerhard von Mende begann, seine Beziehungen spielen zu lassen, um den ABN für die Briten zu erschließen. Im Juni 1947 notierte der amerikanische CIC-Special-Agent Camille S. Haidu zu Mende: „Derzeit arbeitet der Betroffene [v. Mende] für den britischen Geheimdienst und rekrutiert Assistenten unter deutschen Wissenschaftlern, die Experten für östliche Angelegenheiten sind.“[89] Mit Unterstützung von Mende entwickelte sich der ABN zum Zentrum der antisowjetischen Exilbewegungen. Im November 1947 gehörten dem ABN bereits weißrussische, jugoslawische, russische und slowakische Vertreter sowie unterschiedlich Kosakengruppen an. Bald sollten weitere Repräsentanten anderer Nationen hinzukommen.[90]

    Allerdings hatte der ABN seinen Hauptsitz in München in der US-Zone, weshalb Mende 1947 als Kontaktmann zu den Ukrainern in München den in seiner Nachbarschaft wohnenden Ex-Sturmbannführer Walter Schenk anwarb, der in Lemberg für den SD die Ukrainer betreut hatte. Gerhard von Mende bot laut Schenks Tochter eine Tätigkeit für den „amerikanischen“ Geheimdienst in München an. Schenk sollte ein Netz aus Emigranten aufbauen. Zu diesem Zweck erstelle Schenk Listen von Ukrainern, mit denen er zwischen 1941 und 1944 Kontakt hatte.[91] Tatsächlich ging es aber um die Verbindung zum ABN in München, die Schenk dann für Mende hielt.[92] Eine weitere Werbung Mendes im Sommer 1947 war Wolodymyr Kubijowytsch, der in München an der Freien Ukrainischen Universität Geografie lehrte und ukrainischer Nationalist war.[93] Während des Krieges hatte er im Auftrag der SS unter Fritz Arlt die ukrainische Selbstverwaltung im besetzten Krakau und dann in Lemberg (siehe Schenk) organisiert.[94] Schon am 25. Juli 1947 gelangte Mendes Protegé Michael Alschibaja in den von Mende im Auftrag der Briten betreuten Antibolschewistischen Block der Nationen (ABN).[95] Alschibaja wurde der Erste Sekretär der Georgier im ABN. Alschibaja wurde kurz darauf auch für die Organisation Gehlen tätig.[96]

    Im April 1948 bestand Mendes Arbeit für die Briten darin, Turkestaner und Kaukasier im ABN zu positionieren und eine „Wissenschaftliche Vereinigung“ auf ideologisch-politischer Basis aufzubauen. Zu den Zielen gehörten die militärisch-politische Ausbildung an britischen Offiziersakademien, eine Ausbildung im Presse- und Propagandadienst und die Absolvierung von besonderen Befragungsschulen für Kriegsgefangene.[97] Professor von Mende nutzte den ABN, um mit Hilfe des MI6 seine Schützlinge in entsprechende politische Positionen zu bringen. Mendes wichtigste Unterstützer im ABN waren die Ukrainer Jaroslav Stetzko und Roman Ilnytzkij, der Turkmene Veli Kajum und die Kaukasier Michael Alschibaja sowie Ahmed Nabi Magoma.[98]

    Über den ABN und die Ukrainer starteten 1948 die von Mende immer propagierten Zersetzungsoperationen der Briten gegen die Sowjetunion mit Hilfe ehemaliger Kollaborateure. 1949 schrieb Gerhard von Mende zu seinen Aktivitäten dann auch:

    „Ziel meiner Arbeit ist es, die Völker der Sowjetunion als Waffe im Kampf gegen den Bolschewismus und den russischen Imperialismus zu verwenden. Die Völker sind ein naturgegebenes Sprengungsmittel, auf das bei der räumlichen Größe der Sowjetunion nicht verzichtet werden kann.“[99]

    Im März 1949 begann Mende bei einem Besuch des ABN in München eine Reise von Stetsko und dem Turkestaner Veli Kajum nach London vorzubereiten. Es sollten Gesprächen mit den Briten geführt werden. Den nötigen Pass für Kajum wollte von Mende beschaffen.[100] Im Jahr darauf fand die erste internationale ABN-Konferenz vom 12. bis 14. Juni 1950 im schottischen Edinburgh statt. Stetsko und Kajum hielten dort mit anderen ABN-Führern Reden.[101] In Schottland gab es eine starke antisowjetische Diaspora. Insbesondere viele ehemalige Angehörigen der ukrainischen SS-Division hatten hier Zuflucht gefunden und mit Hilfe des MI6 waren einige von ihnen zu Einsätzen in die Sowjetunion gelangt.[102]
    Beziehungen zu Bundesbehörden in Deutschland
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    Nach Gründung der Bundesrepublik Deutschland 1949 begann sich Gerhard von Mende langsam von den Briten zu lösen. Über seine vielfältigen Kontakte nahm Mende Verbindung zu deutschen Politikern und zu den Amerikanern auf. Mende war von den Briten enttäuscht, weil sie keinen Deutschen in führender Rolle akzeptierten, weil sie Mendes Unterlagen nicht zurückgaben und sein britischer Führungsoffizier durch einen inkompetenten „Major Gordon“ ersetzt worden war.[103] Bereits im August 1950 wandte sich Gerhard von Mende an das Bundesministerium für gesamtdeutsche Fragen (BMG) und empfahl wärmstens seine Verbindungen zur ukrainischen und weißrussischen Emigration und zum ABN. Ihm ging es bereits damals darum, eine Steuerung der Ostemigration nicht nur von britischer, sondern auch von deutscher Seite zu erreichen „um etwaigen unliebsamen Entwicklungen sofort begegnen zu können“ wie er meinte.[104] Im Oktober 1950 hielt Gerhard von Mende gegenüber dem ABN fest, dass es am Günstigsten wäre, hierfür eine interministerielle Stelle in Bonn zu errichten, was aber bei den deutschen Stellen im augenblicklichen Stadium nicht durchzusetzen wäre.[105] Ab 1951 wurde der ABN allerdings dann doch von deutschen Stellen finanziert.[106] Am 19. Januar 1951 berichtete Dean Acheson, Unterstaatssekretär im U.S. State Department, dass Mende versuche, ein deutsches Regierungsamt zu erhalten.[107] Anscheinend unterstützten die Briten dieses Vorhaben, denn Gerhard von Mende wurden im November 1951 von den Briten noble Wohn- und Arbeitsräume in der Düsseldorfer Cecilienallee 52 zur Verfügung gestellt.[108]
    „Büro für heimatvertriebene Ausländer“
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    Die Briten wollten auch Gerhard von Mende in deutschen Diensten weiter als Schnittstelle zur Ostemigration nutzen. Offensichtlich fühlten sie beim neuen Chef des Bundesamtes für Verfassungsschutz (BfV) Otto John und der Bundesregierung diesbezüglich vor. Tatsächlich besprach sich Otto John am 7. April 1952 mit Gerhard von Mende zu diesen Plänen. John wollte für verschiedene deutsche Stellen eine Beobachtung der östlichen Emigration installieren und die Anschubfinanzierung aus dem BfV übernehmen. Gerhard von Mende sollte die Leitung dieser Stelle übernehmen und Informationen zum sozialen, kulturellen und politischen Sektor sammeln. Sicherheitsaufgaben wären dagegen Sache des BfV.[109] Mit anderen Worten, Gerhard von Mende sollte seine geheimdienstliche Beratertätigkeit während des Krieges und für die Briten nun für die Bundesrepublik fortsetzen. Zu diesem Zweck wurde eine Tarneinrichtung des Verfassungsschutzes eingerichtet, das „Büro für heimatvertriebene Ausländer“ (BfhA).

    Gerhard von Mende arbeitete fortan für das Bundesamt für Verfassungsschutz. Zuständig für Mende war im BfV die Abteilung II unter Richard Gerken, seit Januar 1952 Leiter der Informationsbeschaffung des BfV.[110] Der gleichfalls von den Briten geförderte BfV-Chef Otto John hatte Gerken zum BfV geholt. Gerken war im Krieg zuletzt Hauptmann der Abwehr II gewesen und hatte das Frontaufklärungskommando 213 an der Westfront geleitet. Er geriet bei Kriegsende in britische Gefangenschaft und war dort sehr kooperativ.[111] Auch nach seiner Rückkehr nach Deutschland scheint er eng mit dem britischen Nachrichtendienst kooperiert zu haben, denn die Briten förderten ihn in seiner Entwicklung trotz der bekannten Vergangenheit.[112]

    Gerhard von Mende war von September 1952 bis Juni 1957 als „Freier Mitarbeiter“ das BfV aktiv.[113] Das von Gerhard von Mende eingerichtete „Büro für heimatvertriebene Ausländer“ diente Gerken ab 1952 dazu, geeignete V-Leute zu finden.[114] Gerhard von Mende selbst trug beim BfV den Decknamen OSTMANN.[115] Mendes Büro sollte sich außerdem weiterhin mit den britischen Stellen abstimmen, wobei sich ein „Mr. Bailey“ bereits im Dezember 1952 darüber mit Gerhard von Mende einig war. Otto John, der Leiter des BfV, war darüber unterrichtet.[116]

    Von Otto John über Richard Gerken bis hin zu Gerhard von Mende wird hier eine Linie erkennbar, die eindeutig auf britische Einflussnahme hindeutet. Gerken jedenfalls stand ähnlich wie Mende weiterhin mit den Briten in Verbindung. Die Kontakte zum BfV liefen offensichtlich über die Chief Political Officer der Briten, also des MI6 in Düsseldorf und Hannover. Genannt wird der Deputy Chief Political Officer in Düsseldorf, L. O. Brown.[110] Die Personaleinstellungen des BfV wurden von den alliierten Hochkommissaren überwacht, die hierfür sogenannte Sicherheitsdirektoren einsetzten. Diese hatten so das letzte Wort in Personalangelegenheiten.[117]

    Laut Gerhard von Mende wurde sein BfhA in Düsseldorf als Bundesstelle zur Koordinierung aller Fragen der Ostemigration geschaffen. Die Koordinierung erfolgte in erster Linie mit den an der Ostemigration interessierten Bundesministerien: dem Auswärtigen Amt, dem Innenministerium, dem Bundeskanzleramt und den Ministerien für Vertriebene und gesamtdeutschen Fragen. Das Büro arbeitet ab 1. Februar 1953 provisorisch und ab 1. April 1953 voll. Seine Aufgaben bestanden aus der politischen Beratung (Empfehlung oder Warnung im Kontakt mit den Gruppen der Ostemigration), aus der kulturellen Betreuung der Ostemigration (Erteilung von Studienstipendien und Vergebung von Forschungsaufträgen an geeignete Emigranten) und die Informationsgewinnung über Einzelpersonen der Ostemigration.[118] Zu den ersten Mitarbeitern des Büros für heimatvertriebene Ausländer gehörten alsbald ex-SD-Sturmbannführer Walter Schenk, der bisher für von Mende die Verbindung zum ABN gehalten hatte und der baltendeutsche Diplomat und Journalist Walter Conradi. Conradi war während des Krieges als Leiter des Referats „Osteuropa“ in der Rundfunkpolitischen Abteilung des Auswärtigen Amtes u. a. mit russischsprachigen Sendungen befasst gewesen, war nach 1945 für die Franzosen tätig und stieß 1953 zum BfhA. Conradi war insbesondere in der Verbindungshaltung zu baltischen Organisationen aktiv.[119]

    Curt Boettiger vom Bayerischen Landesamtes für Verfassungsschutz übte erste Kritik an der Emigrationsarbeit des BfV bei einem Treffen mit den Amerikanern im November 1953: „Ein Ergebnis des Treffens war die Information, dass das BfV im Begriff sei, ein hochgeheimes Netz von Informanten in der gesamten Bundesrepublik aufzubauen, dessen Aufgabe die Durchdringung aller Auswanderergruppen und ähnlicher Organisationen sei. Die Operation werde von einer Person namens von Mende geleitet.“[120] Boettiger erwähnte, dass die BfV-Operation durch die Spionageabwehrabteilung II/G von Hans-Joachim Pietsch geführt werde. Pietsch habe Boettiger angewiesen, eine Liste aller seiner Quellen in solchen Gruppen und Organisationen zu liefern, was Boettiger bisher verweigert habe.

    Richard Gerken unterstand Albert Radke, dem BfV-Vizepräsidenten, einem Vertrauten von Reinhard Gehlen. Radke war ebenso wie Gerken Angehöriger der Abwehrstelle in Münster gewesen. So genoss Gerken unter Otto John und Albert Radke große Freiheiten und konnte über die Mittel aus einem Reptilienfonds relativ frei verfügen. 1953 hatte das BfV zudem nahezu eine Verdoppelung seines Etats erhalten.[121] Damit konnten nun Richard Gerken und Hans-Joachim Pietsch die Anschubfinanzierung für das „Büro für heimatlose Ausländer“ (BfhA) in Düsseldorf übernehmen. Die Ostaufklärung über die Emigration für das BfV erfolgte weitgehend über das BfhA, Fälle von Spionageverdacht kamen zu Hans-Joachim Pietsch von der Spionageabwehr des BfV. Fallführer für Mende war im BfV Otto Arz.[122] Die Datenerfassung der Ost-Emigration im BfHA erfolgte in einer Personalkartei, einer Sachkartei und einer Organisationskartei, die alle auf die Karteien im BfV angepasst waren. Auch die Landsmannschaften wurden in Fragen der Ostemigration beobachtet und beraten.[123]

    Insbesondere das Auswärtige Amt bediente sich des BfhA. Die Ostabteilung des AA wurde inzwischen vom alten Weggefährten Mendes aus den Zeiten im Ostministeriums geleitet. Otto Bräutigam hatte nach einigen Jahren in der Organisation Gehlen 1953 den Weg ins Auswärtige Amt geschafft und dort 1954 die Ostabteilung übernommen. Das Sowjetunion-Referat in seiner Abteilung leitete ab 1953 der Baltendeutsche Boris Meissner, während des Krieges Sonderführer in der Feindlage-Abteilung bei der Heeresgruppe Nord. Auch Meissner hatte Bezug zur Org. Gehlen. Chef des Protokolls im AA war Hans von Herwarth, im Krieg Adjutant beim General der Freiwilligenverbände und danach eine Sonderverbindung der Organisation Gehlen.[124] Man kannte sich also bestens aus vergangenen Tagen, als es darum ging, die Sowjetunion niederzuringen.

    Die Arbeit für das AA lief unter dem Motto „kulturelle Betreuung“, umfasste jedoch praktisch die gesamte politische Beobachtung und Steuerung der Ost-Emigration im Bundesgebiet. Durch das BfhA wurden im Auftrag des Auswärtigen Amtes aus dem Rechnungsjahr 1953 DM 140.000.—für diese Zwecke verwaltet. Insbesondere die vom AA gesteuerten wissenschaftlichen Arbeitskreise der Ost-Emigration wurden von Mendes BfHA im Auftrag des AA als Quellen für Berichte herangezogen.[125] Die Arbeitsgemeinschaft Osteuropaforschung unter dem vormaligen Abwehr-II-Professor Werner Markert gehörte sicher dazu, denn Mende, Theodor Oberländer (seit 1953 Bundesvertriebenenminister), Boris Meissner und weitere ehemalige Abwehr-II-Wissenschaftler gehörten dieser Arbeitsgemeinschaft ebenfalls an.[126] Das Budget des BfhA stieg von Jahr zu Jahr an und betrug bis zu Beginn der 60er Jahre mehr als 400 000 DM per anno. Das Geld kam in erster Linie vom Auswärtigen Amt.[127]

    In einem weiteren Aktenvermerk Mendes vom April 1954 über die bisherige Tätigkeit des BfhA für das BfV wird deutlich, wie sehr das BfhA inzwischen in die Geheimdienstarbeit des BfV eingebunden war:[128]

    „Erkennung sowjetischer Infiltration, soweit diese über die Ost-Emigration läuft. Hierfür werden neben einer allgemeinen Beobachtung von BfhA, die sich auf eine langjährige, persönliche, vertrauensvolle Verbindung der Mitarbeiter von BfhA zu einer grossen Zahl von Emigranten aus allen nationalen Gruppen gründet, zusätzlich eine Reihe von V-Mann-Netzen, geführt. [...] Über die politischen Zusammenhänge erfolgt außerdem direkt Berichterstattung durch BfhA an das Auswärtige Amt, das Bundeskanzleramt, den Bundesminister für Vertriebene und den Bundesminister für Gesamtdeutsche Fragen. [...] Der Leiter von BfhA nimmt regelmäßig an den interministeriellen Besprechungen in Bonn, die vom Auswärtigen Amt zu Ostfragen veranstaltet werden, teil. [...] Entsprechend der letzten Besprechung mit P [Präsident BfV] werden wichtige Berichte aus diesem Bereich, deren Vorlage bei Staatssekretär Globke wünschenswert erscheinen, nicht mehr direkt an das Bundeskanzleramt, sondern mit einer kurzen Erläuterung an BfV-P zur unmittelbaren Vorlage an Herrn Staatssekretär Globke zur Verfügung gestellt.“

    Am 30. Juni 1957 endete die Zusammenarbeit Mendes mit dem BfV. Die Gründe dafür sind unbekannt. Einiges deutet darauf hin, dass die Auswertung im BfV mit den Berichten aus dem BfhA entweder unzufrieden oder überfordert war und das die öffentliche Debatte um die NS-Vergangenheit von Otto Bräutigam auch auf Gerhard von Mende ausstrahlte. Dennoch übernahm ab August 1957 das Auswärtige Amt auf Basis eines Werkvertrages das Honorar für Gerhard von Mende. Das BfhA hing nun komplett am AA.[129]

    Gerhard von Mende war während des Krieges und als er für die Briten die Emigrantenverbindungen aufbaute, voll in die Optik der sowjetischen Spionagedienste geraten. Diese hatten seine Bedeutung und die des ABN in den Zersetzungsoperationen gegen die Sowjetunion erkannt und wussten daher, welche Sogwirkung seine Arbeit in der Ostemigration entfalten würde. Mende war für die Sowjetunion gefährlich. Eine Darstellung der sowjetischen Gegenoperationen ist an dieser Stelle nicht möglich, denn sie müsste den gesamten Bereich der völlig von ihnen unterwanderten Ostemigration betreffen.

    Nach von Mendes Tod nannte sich das BfhA anscheinend Studiengruppe für Ost-West-Fragen und wurde von Otto Bräutigam für den BND betrieben.[130][131]
    Ostkolleg, Forschungsdienst Ost und Bundesinstitut zur Erforschung des Marxismus-Leninismus
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    In den Jahren 1955 und 1956 strebte Gerhard von Mende die Gründung einer Hochschule für orientalische und osteuropäische Sprachen an. Das Projekt scheiterte. Erfolg hatte er demgegenüber als Leiter des Forschungsdienstes Osteuropa im Bundesvertriebenenministerium, eine dem Bundesinnenministerium beigeordnete Dienststelle, wo er sein Wissen einsetzen konnte.[132][6]

    Ab 1957 fand der rastlose Ostforscher Gerhard von Mende weitere Betätigungsfelder in der westdeutschen Ostforschung. Auf Anregung der Verleger Joseph C. Witsch und dem Baltendeutschen Berend von Nottbeck, ehemals Untersturmführer im SD,[133] und in Anlehnung an das vom Baltendeutschen Ewert von Dellingshausen geführte Referat I 1 im Bundesministerium für gesamtdeutsche Fragen entstand am 22. November 1957 in Köln-Lindenthal das Ostkolleg.[134] Witsch, Nottbeck und Dellingshausen hatten zuvor in enger Anlehnung an die CIA antikommunistische Propaganda betrieben. Das Ostkolleg war nun als Schulungszentrum gedacht und sollte insbesondere die deutsche Wirtschaft über den Kommunismus aufklären, wo inzwischen der aus Kriegszeiten mit Mende bekannte frühere Sturmbannführer Fritz Arlt die Bildungsarbeit für das Industrie-Institut verantwortete.[135] Das Ostkolleg wurde dann allerdings als Einrichtung der Bundeszentrale für Heimatdienst dem Bundesinnenministerium unterstellt. Der Verfassungsschutz wie auch das AA und andere Bundesministerien waren bei dieser Gründung beteiligt.[136]

    Gerhard von Mende arbeitete maßgeblich an der Konzeption des Ostkollegs. Er legte Denkschriften vor und nahm Einfluss auf die Auswahl von Referenten und Direktorium.[137] Gerhard von Mende sollte ebenso wie der vormalige Abwehr-II-Prof. Hans Koch Direktor des Ostkollegs werden.[138] wurde dann aber nur Mitglied des wissenschaftlichen Direktoriums dieser Einrichtung und hielt hier Vorträge.[139]

    Von Mende hielt ab Februar 1956 engen Kontakt zur Bundeszentrale für Heimatdienst (ab 1963: Bundeszentrale für politische Bildung), in der er später eine gut dotierte Stelle fand. Im Rahmen des Ost-West-Konflikts richtete er unter dem Vorzeichen einer antikommunistischen Haltung ein Ostkolleg der Bundeszentrale für Heimatdienst in Köln-Lindenthal ein, das am 28. November 1958 seinen Betrieb aufnahm. Erklärtes Ziel dieses Kollegs war die „Organisierung der geistig-politischen Bekämpfung des Kommunismus“. Kritisch ist zu beachten, dass auch seine bisherige Arbeit im RMfdbO auf der Vorstellung gründete, dass der „Kommunismus“ eine vom „Judentum“ produzierte Folge von „völkischer Entartung“ gewesen ist.[140] Seine NS-Position war der Bundeszentrale für Heimatdienst wohlbekannt. Aus diesem Grunde sollte er keine öffentlich sichtbare Spitzenposition im Ostkolleg einnehmen und die angestrebte Position eines Direktors des Amts blieb ihm verwehrt.[132] Bis zu seinem Tod 1963 blieb er jedoch Mitglied des Direktoriums der staatlichen Behörde. Erst viele Jahre nach dem Tod von Mendes wechselte man das Etikett des Ostkollegs zu Ost-West-Kolleg.

    1957 gründete Gerhard von Mende in Düsseldorf den Forschungsdienst Osteuropa und gab im Verlag Kiepenheuer & Witsch eine Schriftenreihe unter dem Namen Forschungsdienst Osteuropa heraus.[141] Die Autoren waren alle Angehörige von Arbeitskreisen, die oft schon zuvor auch für das BfhA gearbeitete hatten, wie Walter Schenk und Walter Conradi.[142] Von v. Mendes Düsseldorfer Forschungsdienst Osteuropa der Nachkriegszeit finden sich acht verschiedene Erarbeitungen, insbes. Presseauswertungen, in der Sammlung Deutsche Zentralbibliothek für Wirtschaftswissenschaften (ZBW), „Leibniz-Informationszentrum Wirtschaft“ in Kiel. Eine Sparte „Archiv der Sovietunion“ (sic) des Forschungsdienstes ist ebenfalls belegt.[143] Eine durch gerichtlichen Beschluss festgestellte Vita des Nationalsozialisten Mende findet sich im deutschen Bundesarchiv.[144]

    Bereits 1959 war ein neues Ostforschungsinstitut des Bundes in Planung, dass sich mit der kommunistischen Lehre und ihrer ideologischen Grundlagen befassen sollte.[145] Natürlich warf Prof. Mende seinen Hut in den Ring und bewarb sich über Prof. Boris Meissner im AA um dieses Amt über den Ministerialrat Karl-Ulrich Hagelberg im BMI. Hagelberg war während des Krieges im Ostministerium für Personalfragen in den russischen Gebieten zuständig gewesen.[146] Bruno Heck, Mitglied des Bundestags, wandte sich indes 1960 gegen eine Bewerbung Mendes wegen dessen politischer Vergangenheit.[147] Letztlich wurde Gerhard von Mende nicht in das 1961 in Köln-Ehrenfeld im Auftrag des Bundesinnenministeriums entstandene „Institut zur wissenschaftlichen Erforschung des Dialektischen Materialismus und der marxistisch-leninistischen Lehre“ berufen. Die Namensgebung hatte Bundeskanzler Konrad Adenauer vorgeschlagen. Professor Boris Meissner wurde zum geschäftsführenden Direktor bestellt.[148] Das Institut nannte sich ab 1966 Bundesinstitut für ostwissenschaftliche und internationale Studien, BIOST und ging 2000 in der Stiftung Wissenschaft und Politik (SWP) auf.

    #Allemagne #France #Ukraine #URSS #Russie #USA #Royaume_Uni #guerre #histoire #espionnage #nazis #nationalisme #antisemitisme #anticommunisme #génocide #shoa #Wansseekonferenz

    • Goldener Ehrenbär Auf Berlinale : Wim Wenders ist „größter Filmemacher aller Zeiten“
      https://www.nwzonline.de/kultur/wim-wenders-ist-groesster-filmemacher-aller-zeiten_a_24,0,506600303.html

      O.K. Tarantino n’a pas encore eu le prix de GröfaZ officiel. Peiu-être c"est le cas parce qu’il n’a pas de racines allemandes. Tant pus pour lui.

      13.2.2015 - Der Regisseur erhält höchste Berlinale-Ehren. Ausgezeichnet wurde er für sein Lebenswerk.

      Der Regisseur erhält höchste Berlinale-Ehren. Ausgezeichnet wurde er für sein Lebenswerk.

      Berlin - In Anwesenheit zahlreicher Wegbegleiter ist Regisseur Wim Wenders (69) bei der Berlinale mit dem Goldenen Ehrenbären für sein Lebenswerk ausgezeichnet worden.

      Der brasilianische Regisseur Walter Salles („Central Station“) würdigte Wenders am Donnerstagabend in seiner Laudatio als einen der „größten Filmemacher aller Zeiten“. „Was Wenders uns gelehrt hat, ist ein moralischer, aber auch ein ästhetischer und ein inhaltlicher Kompass fürs Filmemachen“, sagte Salles.

      Auf Wunsch von Wenders lief bei der Gala eine digital restaurierte Fassung seines Thrillers „Der amerikanische Freund“ (1977). Nach einem Roman von Patricia Highsmith spielen Bruno Ganz und Dennis Hopper ein höchst ungleiches Freundespaar.

      Berlinale-Chef Dieter Kosslick sagte, mit Wenders ehre das Festival einen der renommiertesten zeitgenössischen Autorenfilmer: „Sein genreübergreifendes und vielseitiges Werk als Filmemacher, Fotograf und Autor hat unser Filmgedächtnis geprägt.“

      Der Regierende Bürgermeister Michael Müller (SPD) erklärte vorab: „Berlin ist stolz und dankbar, dass einer der ganz großen Filmschaffenden unser Mitbürger ist.“ Wenders habe mit seinem Klassiker „Der Himmel über Berlin“ der einst geteilten Metropole ein unvergessliches filmisches Denkmal gesetzt.

      Aus Anlass der Preisvergabe zeigt die Berlinale in einer Hommage zehn Filme des gebürtigen Düsseldorfers, darunter auch die Handke-Verfilmung „Die Angst des Tormanns beim Elfmeter“ (1972), das frühe Meisterwerk „Im Lauf der Zeit“ (1976) und das Roadmovie „Paris, Texas“ (1984).

      Mit seinem Dokumentarfilm „Das Salz der Erde“ über den brasilianischen Fotografen Sebastião Salgado ist Wenders derzeit für einen Oscar nominiert. Auch der Tanzfilm „Pina“ und die Musiker-Dokumentation „Buena Vista Social Club“ hatten ihm Nominierungen für den weltweit wichtigsten Filmpreis eingetragen.

      #cinéma #wtf

  • « Ce que ferait le RN au pouvoir ? Les médias ne lui posent pas assez la question » | A l’air libre | 15.10.24

    Ne pas rester « sidérés » face à l’extrême droite, comprendre les ressorts profonds de sa « dédiabolisation » en trompe-l’œil. C’est le message du livre « Une étrange victoire », qui sort le 18 octobre. L’un de ses auteurs, le politiste Étienne Ollion, est l’invité d’ « À l’air libre ».

    L’extrême droite « à gagné » ? Sur l’immigration, oui, et la Macronie l’a validé dans la loi.

    Mais sur le reste ? C’est moins évident. Et où aurait-elle gagné ? Et comment.

    Glissement de la stratégie du RN : leur combat n’est plus sur les principes (généraux) mais sur les valeurs (individuel). Destruction de la dichotomie gauche/droite (par Macron en particulier) qui crée de la confusion (volontairement ?) et empêche la compréhension ou la lecture du paysage politique. On ne sait plus placer les partis et leurs discours.

    Accaparement du "concept" de "bon sens" par le RN. Ce qui a l’avantage de ne pas produire d’argumentaire (le bon sens, c’est évident). Et par ailleurs, bon sens basé sur les expériences personnelles, basé sur le passé, techniquement "néophobes" i.e. conservatrices.

    Rôle des "médias", essentiellement dû au déplacement du traitement (média) de la politique de l’approche "débat d’idée / principes" à l’approche "course de petits chevaux".

    Guerre aux universitaires / monde intellectuel (assimilés à "gauchistes").

    Recommendation : que la gauche se mette a travailler ensemble et produise un programme ( :-) ) et qu’elle se batte sur les principes (terrain abandonné par le RN) et non pas sur une "morale" (choix du RN, qui empêche de lire les intentions réelles).

    https://www.mediapart.fr/journal/politique/151024/ce-que-ferait-le-rn-au-pouvoir-les-medias-ne-lui-posent-pas-assez-la-quest

    • CRS = SS
      https://secoursrouge.org/france-les-crs-chargent-une-manifestation-antifasciste-pres-de-nantes

      Deux cents manifestant-es s’étaient rassemblés ce samedi à Vertou, près de #Nantes, pour marcher vers la salle qui devait accueillir le député #RN Sébastien Chenu. L’endroit avait été recouvert de slogans #antifascistes la veille. A peine une minute après le début de la marche, les #CRS ont chargé, matraqué et gazé. Trois personnes ont été blessées dont une à la tête dès les premières minutes. Les trois banderoles du cortège ont été saisies. Malgré un rapport de force très déséquilibré, le cortège, survolé par un héllicoptère de la gendarmerie, est passé par les champs et les petites rues, et tentera d’atteindre la salle, montant des barricades enflammées en chemin jusqu’à 20h. Au total, 10 personnes ont été arrêtées. Huit d’entre elles sont sorties libres et sans poursuites de la gendarmerie. Deux étaient toujours en garde à vue hier lundi, dans l’optique d’un probable défèrement.

    • Toujours à Nantes ce mois d’octobre
      https://visa-isa.org/article/visa-44-le-groupuscule-collaborationiste-dit-parti-national-breton-na-sa-p

      Ce samedi 12 octobre, lors d’une manifestation pour la réunification de la Bretagne, l’association “Bretagne réunie” a laissé flotter en son sein les drapeaux du P.N.B., le Parti National Breton. Créé en 1931, ce parti opère rapidement un virage idéologique clair vers le nazisme et commet de nombreuses exactions contre les résistant·es du maquis breton au côté de la SS. Officiellement dissout à la Libération, cette organisation ne disparaît jamais vraiment du paysage local subsistant grâce à quelques nostalgiques du IIIe Reich. C’est en 2022 que le PNB refait surface avec une idéologie mêlant #nationalisme_breton, #antisémitisme et #racisme. Le parti définit la nationalité bretonne « selon le droit exclusif du sang » et revendique un programme islamophobe visant à déporter les « étrangers inassimilables » vers la France. L’idéologie qui transpire de cette organisation est bien celle que nous combattons farouchement. A Nantes, comme ailleurs, la place de ces banderoles et drapeaux ne peut être que dans les musées, pour témoigner de l’infamie dont ses membres ont fait preuve. Les luttes bretonnes ne peuvent être assimilées aux idées abjectes du P.N.B.

      De plus, Ouest-France nous rapporte qu’un élu de la métropole, Florian le Teuff, s’étant opposé au défilé du parti néo-nazi, aurait alors reçu plusieurs coups de poing puis porté plainte. A ce titre, nous lui apportons bien évidemment notre soutien. Alors qu’on aurait pu attendre à minima la même démarche de la part de Bretagne Réunie, organisatrice de l’évènement, nous avons découvert les propos suivants du coprésident de l’association Alain Peigné.

      Selon ses mots, ne pas vouloir défiler avec des néo-nazis, serait « excessif » et c’est finalement l’élu agressé qui se trouve être « l’extrémiste qui cherche à empêcher les autres de s’exprimer », alors que ces petits nazillons « étaient assez pacifiques » arborant simplement des triskelles oranges, symboles collaborationnistes. Il se félicite même que ces hommes reviendront, mais « plus jamais avec des banderoles ». Pour lui, l’élu a fait « tout un foin » alors que nous lui trouvons, nous, la qualité d’avoir remué l’eau trouble de Bretagne Réunie. Et au vu des propos d’Alain Peigné dans Ouest-France, c’est avec de la boue que l’association s’est teintée de brun. Un néo-nazi sans banderole reste un néo-nazi et il n’a pas sa place dans un évènement démocratique.Bretagne Réunie participe à la mise en place de la stratégie de « dégroupuscularisation » du P.N.B. annoncée par son président début août sur sa chaîne Youtube, souhaitant créer un parti éligible de néo-nazis « en col blanc ».
      Cette stratégie adoptée par de nombreux groupuscules violents d’extrême droite ne trompe personne. VISA 44 continuera de dénoncer tout péril fasciste ainsi que leurs complices, même ceux qui tenteraient de se masquer sous un déguisement grotesque « d’extrêmement modéré”.

  • In Deutschland ist das jüdische politische Denken geregelt
    Tomer Dotan-Dreyfus
    https://www.akweb.de/bewegung/antisemitismus-staatsraeson-judentum-in-deutschland-ist-das-juedische-politisc


    Auch jüdischen Stimmen wird in Deutschland immer öfter Antisemitmus unterstellt. Das hat mit der spezifischen Geschichte der westdeutschen »Entnazifizierung« zu tun. Demonstration jüdischer Berliner*innen am 1. März 2024. Foto : picture alliance / Anadolu | Halil Sagirkaya

    Pourquoi le philosemitisme d"état allemand produit-t-il des actes de censure et des agressions physiques contre les dissédents juifs de gauche ?

    9.10.2024 von Tomer Dotan-Dreyfus - Politische Vielfalt und auch Streit sind dem Judentum inhärent. Hierzulande wird diese Meinungsvielfalt jedoch eingeschränkt – oft ausgerechnet im Namen des Kampfes gegen Antisemitismus

    Die jüdische politische Welt ist vielfältig. Diese politische Vielfalt ist nicht zufällig. Sie ist nicht nur ein Produkt von tausenden Jahren historischer Entwicklung. Die politische Vielfalt von Jüdinnen*Juden ist dem Judentum inhärent. Der Talmud ist in der Tat eine lange Reihe von Auseinandersetzungen und Gesprächen zwischen Rabbinern, die einander nicht zustimmen. Oft enden diese Dialoge ohne eine klare Entscheidung, und das ist nur ein Beispiel. Man lernt in Yeshivas die heiligen Schriften nicht allein oder in einem Klassenzimmer mit einem Lehrer: Der Tradition nach wird in Paaren gelernt. Chewruta, nennt man das, und diese Praxis dient explizit dazu, dass es einen Streit gibt. Die jüdische intellektuelle Tradition hat sich immer als eine gesehen, die sich durch Disput und Unstimmigkeiten, durch Spannung entwickelt.

    Entsprechend gab es keine politische Bewegung im Judentum, die nicht sofort eine Gegenbewegung erzeugt hätte. Als die zionistische Bewegung am Ende des 19. Jahrhunderts gegründet wurde, hatte sie viele Gegner*innen innerhalb der jüdischen politischen Welt. Von rechts und von links, aus eher säkularen Gemeinden und aus eher religiösen Gemeinden. Bis zum Zweiten Weltkrieg waren die Zionist*innen eine Minderheit: Im Jahr 1939 umfasste die zionistische Bewegung knapp eine Million Mitglieder in 61 Ländern im Vergleich zu insgesamt 18 Millionen Jüdinnen*Juden weltweit. Auch innerhalb der zionistischen Bewegung gab es eine große politische Vielfalt, und verschiedene Parteien stritten miteinander auf den zionistischen Kongressen. Selbst während des Aufstandes im Warschauer Ghetto, unter schwierigsten Bedingungen also, organisierten sich die Widerstandskämpfer*innen in zwei Gruppen: die linke ŻOB (Die Jüdische Kampforganisation) und die rechte ŻZW (Der Jüdische Militärverband).

    Die offizielle Politisierung des jüdischen Lebens …

    In Deutschland aber ist das jüdische politische Denken geregelt. Es ist auf zwei Ebenen geregelt, der offiziellen und der inoffiziellen. Auf der offiziellen Ebene agiert der Zentralrat der Juden, der sich in den letzten Jahren politisiert hat und sich heute ganz aktiv in politische Fragen auf eine solche Weise einmischt, dass diese Körperschaft des öffentlichen Rechts wohl kaum ernsthaft behaupten kann, dass sie für alle in Deutschland lebenden Jüdinnen*Juden spricht. So wurde 2015 zum Beispiel eine Obergrenze für die Aufnahme von Kriegsgeflüchteten gefordert – zum großen Erstaunen vieler jüdischer Personen, deren Eltern und Großeltern selbst Geflüchtete waren. Viele von ihnen wurden damals tatsächlich von verschiedenen Ländern – Palästina eingeschlossen – aufgrund von Obergrenzen abgelehnt und wieder nach Europa zurückgeschickt.

    Die jüdische intellektuelle Tradition hat sich immer als eine gesehen, die sich durch Disput und Unstimmigkeiten, durch Spannung entwickelt.

    Ein weiteres Beispiel bot sich im vergangenen Februar, als Josef Schuster, Präsident des Zentralrates, die mögliche Streichung des Begriffs »Rasse« aus dem Grundgesetz beanstandete und der Begriff aufgrund der »Bedenken des Zentralrats der Juden« im Gesetzestext verblieb. Schuster erklärte, der Begriff erinnere an die Ermordung von Millionen von Menschen, und durch dessen Streichung werde dieser Mord im Endeffekt aus dem Gedächtnis gestrichen. Andere Jüdinnen*Juden mögen behaupten, dass das Grundgesetz kein Mahnmal ist.

    Die Wahlen für den Vorstand des Zentralrats sind trotz dieser Politisierung nicht für alle in Deutschland lebenden jüdischen Menschen offen, und daraus entsteht eine Diskrepanz zwischen der Gruppe, die der Zentralrat repräsentieren soll (auch nach eigenen Angaben, aber vor allem dem staatlichen Verständnis dieser Organisation folgend), und der Gruppe, deren Meinung wirklich durch den Zentralrat zu Wort kommt.

    Diese Diskrepanz betrifft indes nicht nur politische Repräsentation, sondern auch den praktischen Schutz von Jüdinnen*Juden. Wenn jüdische Personen physisch angegriffen werden, wie es leider zu oft passiert, verurteilt der Zentralrat der Juden den Angriff, solange eine solche Verurteilung seiner politischen Agenda dient. So wurden beispielsweise in den letzten Monaten mehrfach jüdische Aktivist*innen der linken Organisation Jüdische Stimme für gerechten Frieden in Nahost von der Polizei gewalttätig angegriffen, aber es war zu dem Thema kein Wort vom Zentralrat oder den offiziellen jüdischen Gemeinden in Deutschland zu hören.

    … und die inoffizielle Politisierung

    Die inoffizielle Politisierung des jüdischen Lebens in Deutschland kommt aus zwei Richtungen: erstens von Nicht-Juden, und zweitens von Jüdinnen*Juden, die – so meine Vermutung – die ihnen zugeschriebene Rolle verinnerlicht haben und, noch wichtiger, verinnerlicht haben, was die Konsequenzen sein mögen, wenn sie diese Rollen nicht erfüllen möchten. Dazu später mehr.

    Zunächst die Politisierung, die uns vonseiten der Nicht-Juden widerfährt: Diese treiben Politiker*innen, Journalist*innen und andere voran, die der Idee der deutschen Staatsräson verpflichtet sind. Die historische Verantwortung der Bundesrepublik ist klar und sollte ohne Zweifel den Kern der deutschen Nachkriegspolitik bilden. Die von Angela Merkel 2008 geäußerte Erklärung der Sicherheit des Nationalstaats Israel zur deutschen Staatsräson ist aber nicht nur eine schmale Interpretation dieser historischen Verantwortung, sondern sie versteht jede andere Interpretation als bedeutungslos oder in manchen Fällen sogar als antisemitisch.

    Dieser Ansatz wird vordergründig durch die Politik und durch unprofessionelle Presse befördert. Beispielsweise verwenden deutsche Medien regelmäßig Angaben des israelischen Armeesprechers Daniel Hagari, wenn sie über die Lage im Nahen Osten berichten, die Worte einer Kriegspartei also, ohne sie entsprechend einzuordnen, während etwa bei der Zahl der Toten in Gaza stets erwähnt wird, dass diese vom Hamas-geführten Gesundheitsministerium stammen. Es ist in Deutschland zudem verbreitet, dass Menschen, die jeglicher Expertise zu Antisemitismus oder internationalem Recht entbehren, sich häufig zu beiden Themen als »Expert*innen« äußern können, solange sie bei dem Fazit ankommen (oder von vornherein davon ausgehen), dass Israel kein internationales Recht breche und dass anderslautende Behauptungen antisemitisch seien. So kann etwa der kanadische Stand-up Comedian Daniel Ryan Spaulding als Experte gelten (1); der israelische Professor Omer Bartov jedoch, der buchstäblich eine lebenslange Expertise in Genozidforschung besitzt, wird zensiert. (2)

    Durch diese neue Definition von Antisemitismus, der zufolge Israels Recht höher als das internationale Recht stehe, wird auch eine neue Definition von Jüdinnen*Juden geschaffen und deren Verhältnis zum Staat und zu Antisemitismus neu gefasst. In letzter Zeit wird zunehmend beansprucht – vorwiegend von Nicht-Juden –, dass jede offiziell verwendete Definition für Antisemitismus beinhalten müsse, dass Jüdinnen*Juden Antisemit*innen sein und dass auch Nicht-Jüdinnen*Juden Opfer von Antisemitismus werden können. Nach dieser Auffassung stehen nicht-jüdische Deutsche wie der Vorsitzende der Deutsch-Israelischen Gesellschaft, Volker Beck, oder der Antisemitismusbeauftragte der Bundesregierung, Felix Klein – beide begeisterte Unterstützer nicht nur des Staats Israel, sondern auch des Krieges in Gaza, der dem Ankläger des Internationalen Strafgerichtshof (IStGH) und jeder Menschenrechtsorganisation vor Ort zufolge Kriegsverbrechen einschließt –, der jüdischen Gemeinschaft näher als antizionistische Jüdinnen*Juden, die es seit jeher gegeben hat.

    Selbstzensur und Angst

    Im Mai dieses Jahres hatte ich eine Lesung aus meinem Roman »Birobidschan«, der mit dem Thema Naher Osten nichts zu tun hat. Die Moderatorin rief mich zwei Wochen zuvor an, um mir zu erzählen, dass eine andere jüdische Schriftstellerin in Deutschland versuche, die Moderatorin davon zu überzeugen, mich auszuladen. Das war nicht das erste Mal. Als die Moderatorin die besagte Schriftstellerin fragte, aus welchem Grund sie mir ausladungswerten Antisemitismus vorwirft, war die Autorin überrascht – aus ihrer Sicht leitete sich das aus meinen Posts in den Sozialen Medien wie selbstverständlich ab. Was poste ich? Meine Kritik an der israelischen Regierung. Kein einziger Aufruf zur Auflösung des Staats Israel ist bei mir zu finden. Kritik an der Regierung, Kritik an der Kriegsführung, und eine Bitte, nämlich unsere Geschichte als Israelis richtig aufzuarbeiten und also auch die historische Realität der Nakba anzuerkennen. Ich habe nie gepostet, dass Jüdinnen*Juden Israel verlassen sollten oder ähnliches. Glücklicherweise erschienen meine Posts der Moderatorin nicht als antisemitisch, und ich durfte mit meinem Buch auftreten. Wer weiß, wie viele Moderator*innen da draußen stark genug sind, um sich von einem solchen Anruf nicht aus der Bahn werfen zu lassen.

    Es hat für die erwähnte jüdische, in Deutschland aufgewachsene und sozialisierte Schriftstellerin nicht gereicht, selbst eine politische Überzeugung zu haben und in die Öffentlichkeit zu tragen. Wie für viele jüdische Personen in Deutschland war es für sie auch noch nötig, dass die politische Vielfalt des jüdischen Denkens in Deutschland ihren Überzeugungen geopfert wird, um den Eindruck herzustellen, dass es unter uns Jüdinnen*Juden keinen Dissens gäbe. Sie hatte möglicherweise Angst, und diese Angst möchte ich ernst nehmen und adressieren. Warum hat eine jüdische Person in Deutschland Angst, mit irgendeiner politischen Ansicht, die sie nicht teilt, assoziiert zu werden?

    Als ich hierzulande noch frisch war, in den ersten zehn Jahren, musste ich mir von anderen jüdischen Personen oft anhören, dass ich etwas nicht verstünde. Dass jemand, der als Jude in diesem Land aufgewachsen ist, etwas erlebt habe, das ich als Israeli nicht kennen würde, und dass sie deshalb etwas verstünden, dass ich nicht verstünde. In den letzten Jahren und besonders in den vergangenen Monaten habe ich endlich kapiert, worum es dabei geht: Der staatliche Schutz jüdischer Leben und jüdischen Lebens in Deutschland ist bedingt.

    Der staatliche Schutz jüdischer Leben und jüdischen Lebens in Deutschland ist bedingt.

    1950, nur fünf Jahre nach der Niederlage des Nazistaats und bloß ein Jahr, nachdem die Alliierten der BRD ihre Unabhängigkeit gegeben hatten, verabschiedete der Bundestag seine Empfehlung an die Länder, die Entnazifizierung offiziell zu beenden. Ein weiteres Jahr später kam es zu Artikel 131 des Grundgesetzes, der Nazibeamte, -lehrer und -richter entweder wieder in den Dienst nahm oder ihnen eine gute Rente zuwies. 1952 musste man zu dieser »Entnazifizierung« irgendein Gegengewicht schaffen, wenigstens zum Schein: Der damalige Bundeskanzler Konrad Adenauer schloss das berühmte Luxemburger Abkommen, besser bekannt als das Wiedergutmachungsabkommen, nach massiven Protesten von Holocaust-Überlebenden in Israel, an denen auch mein Großvater beteiligt war.

    Dieses Abkommen hat nicht nur die Form der Wiedergutmachung festgesetzt, sondern auch ihren Adressaten: den Nationalstaat Israel. Dies zementierte den Ansatz, für den Deutschland bis heute steht und für den Deutschland von uns Jüdinnen*Juden Zusammenarbeit fordert: Den Jüdinnen*Juden wird ein Nationalstaat anderswo zugesichert, statt einer Entnazifizierung des hiesigen Nationalstaats. Und was ich nach Jahren in Deutschland endlich verstanden habe, ist, dass der staatliche Schutz für uns davon abhängt, dass wir mitspielen.

    Die jüdische Schriftstellerin und viele hier sozialisierte jüdische Menschen haben, so denke ich inzwischen, Angst, dass Deutschland uns den Rücken zukehrt, weil einige von uns doch nicht bereit sind, die bedingungslose Unterstützung eines Nationalstaats als Wiedergutmachung zu betrachten. Weil manche von uns Deutschlands Waffenexporte in ein Land kritisieren, das sich momentan vor dem IGH gegen Genozidvorwürfe verteidigen muss und dessen Führung vom Ankläger des IStGH diverser Kriegsverbrechen beschuldigt wird. Weil wir eine Reaktion von den Antisemitismusbeauftragten dieses Landes zu der Aussage von Maximilian Krah (AfD) fordern, in der er die SS-Verbrechen relativiert hat, eine Reaktion, die es bis zum Schreiben dieser Zeile noch nicht gegeben hat. Weil wir darauf hinweisen, dass Deutschland den Kampf gegen Rechtsextremismus, der seit Anfang der 1950er Jahre und bis heute noch viel zu präsent in den Staatsinstitutionen ist, viel zu schnell vernachlässigt, während es die Verteidigung von Kriegsverbrechen in Gaza als Form der Wiedergutmachung darstellt.

    Schutz unserer Grundrechte

    Jüdische Künstler*innen und Akademiker*innen waren beteiligt an 25 Prozent der in Deutschland seit dem 7. Oktober aus politischen Gründen abgesagten Veranstaltungen – abgesagt aufgrund ihrer Kritik am Krieg und an der Besatzung. Ein pro-israelischer jüdischer Aktivist wurde am Rosenthaler Platz verprügelt – berichtet wurde von diesem Fall in vielen Zeitungen. Wenn wiederum andere jüdische Aktivist*innen in Deutschland nahezu wöchentlich verprügelt werden, wird diesen Taten nicht nur der Antisemitismus-Stempel verweigert, sondern es wird nicht einmal breit darüber berichtet – weil die Betroffenen Solidarität mit Palästinenser*innen zeigten.

    Jüdische Künstler*innen und Akademiker*innen waren beteiligt an 25 Prozent der in Deutschland seit dem 7. Oktober aus politischen Gründen abgesagten Veranstaltungen – abgesagt aufgrund ihrer Kritik an dem Krieg und der Besatzung.

    Die Staatsräson, die Idee, dass die Sicherheit Israels im Kern der Existenz Deutschlands verankert ist, ist interpretierbar. Trotzdem beherrscht eine Interpretation den Diskurs und schwebt sogar über der demokratischen Gewaltenteilung. Wie der Rechtswissenschaftler Prof. Dr. Clemens Arzt bei der Bundespressekonferenz am 21. Mai kritisierte, entscheidet immer häufiger die Exekutive im Namen der Staatsräson, was gesagt werden darf und was nicht, obwohl dies eigentlich eine Aufgabe der Legislative wäre. Ein Konzept, das inhärent der jüdischen politischen Vielfalt entgegengesetzt ist, wird so zur Kontrollinstanz über die deutsche Demokratie erhoben. In der gleichen Bundespressekonferenz sagte Prof. Miriam Rürup, Direktorin des Moses-Mendelssohn-Zentrums: »Mein Appell geht in die Richtung, die Vielfalt von (jüdischen) Stimmen zuzulassen.«

    Es geht hier aber um mehr als nur das Zulassen verschiedener Stimmen. Es geht um den Status des Grundrechts, von der Mehrheitsgesellschaft abweichende Meinungen zu haben, anders als die große Mehrheit der Politiker*innen und der Zeitungen zu denken, sogar die Staatsräson zu kritisieren – und sich dennoch auf den Schutz unserer Grundrechte verlassen zu können. Niemand soll Angst haben, sich gegen Kriegsverbrechen zu positionieren; und niemand soll Angst davor haben, dass sich eine andere Person, die mit ihm auf Grund einer gemeinsamen Identitätszugehörigkeit assoziiert ist, gegen Kriegsverbrechen positioniert. Und ich benutze das Wort »Kriegsverbrechen«, weil es, im Gegensatz zu den anderen Begriffen, nun wirklich unumstritten ist.

    wurde 1987 in Haifa geboren und lebt heute in Berlin. Er ist freier Autor, Lyriker und Übersetzer. Sein Debütroman »Birobidschan« war auf der Longlist für den Deutschen Buchpreis nominiert.
    Anmerkungen:

    1) Spaulding war am 25. März 2024 von der Bundestagsfraktion der Grünen zu einem Gespräch über Antisemitismus eingeladen worden.
    2) In einer Veranstaltung aus der Reihe »A Mentsch is a Mentsch« am 12. März 2024, sagte Omer Bartov, dass in Gaza seiner Meinung nach ein Genozid stattfinde. Diese fünf Minuten seiner Rede wurden aus der später im Internet hochgeladenen Aufzeichnung der Veranstaltung gelöscht. Erst auf Nachfrage behaupteten die Veranstalter*innen, es habe einen technischen Fehler gegeben, ausgerechnet jene Stelle sei nicht aufgezeichnet worden. Laut Bartov funktionierte die Technik.

    #Allemagne #philosemitisme #antisemitisme #nazis #sionisme

  • Lettre aux sionistes sur la France Insoumise, Olivier Tonneau
    https://blogs.mediapart.fr/olivier-tonneau/blog/220624/lettre-aux-sionistes-sur-la-france-insoumise

    Le sionisme a stimulé dans le #monde_musulman un antisémitisme qui s’est abreuvé aux mêmes sources que l’antisémitisme occidental. Les #Frères_Musulmans naissent en Egypte dans les années 1920, peu après la Déclaration Balfour (1917). Le sionisme est encore balbutiant. Pourtant ils sont d’emblée violemment antisémites, dans des termes qui excèdent largement la Palestine : pour eux comme pour les Européens, les Juifs dominent le monde et surtout l’Egypte. Dès cette époque commence la pénétration dans le monde Arabe du Protocole des Sages de Sion, bréviaire de l’antisémitisme moderne. Le titre de cet ouvrage permet de souligner un point fondamental, systématiquement éludé dans les débats sur l’antisionisme : l’antisionisme n’est pas seulement l’opposition au sionisme de Herzl, il est aussi l’opposition au prétendu complot des sages de Sion. Il n’est pas seulement l’opposition à l’état d’Israël, il est aussi un autre nom de l’#antisémitisme. Le mot « #antisionisme » est homophonique et recouvre deux notions. On peut bien sûr les distinguer conceptuellement mais il n’en reste pas moins qu’elles sont historiquement liées.

    L’antisionisme antisémite a été particulièrement puissant dans les mouvements afro-américains liés à la Nation of Islam. Martin Luther King et W. E. B. DuBois, peu sensibles au sort des Palestiniens, soutenaient le sionisme qu’ils comprenaient comme le mouvement de libération nationale du peuple Juif. Mais la Nation of Islam importe aux Etats-Unis l’antisémitisme virulent des Frères Musulmans et c’est dans ce cadre antisémite que se développe la critique d’Israël. Si légitime qu’ait été cette critique, il est important de reconnaître que ce n’est pas de la critique d’Israël que naîtrait occasionnellement un antisémitisme mal entendu, mais la critique d’Israël qui vient se loger dans un antisémitisme préexistant. Cette antécédence de l’antisémitisme sur l’antisionisme se voit dans les poèmes antisémites publiés par les Black Panthers, qui pourtant s’étaient écartés de la Nation of Islam pour fonder leur action sur des principes marxistes. On la constate dans la popularité de falsifications historiques. Ainsi du mythe selon lequel les Juifs auraient été les principaux instigateurs de la #traite des Noirs et les plus grands propriétaires d’esclaves, qui fut forgé pour effacer l’antagonisme historique entre les Noirs et les Musulmans et les souder en un seul bloc. Dans les milieux islamistes, Israël est toujours attaqué dans des termes antisémites, par exemple avec l’adaptation télévisée à gros budget du Protocole des Sages de Sion par l’Egypte.

    En esquissant l’histoire de la pénétration de l’antisémitisme dans le monde musulman et dans les mouvements de libération afro-américain, je ne valide pas la thèse en vogue du « nouvel antisémitisme » musulman par opposition à un antisémitisme chrétien désuet. Je fais même exactement le contraire. Il n’y a qu’un antisémitisme aujourd’hui, c’est l’antisémitisme moderne dont la thèse est la toute-puissance Juive, le texte fondamental le Protocole des Sages de Sion, et qui traverse tout le champ social. Le mythe du Juif esclavagiste a son symétrique à l’extrême-droite dans le « grand remplacement » qui accuse les Juifs d’avoir organisé la colonisation puis l’immigration pour substituer à la race supérieure des races inférieures, plus aisément contrôlables. C’est cet antisémitisme-là qui resurgit dans les dessins où l’on voit le sionisme dominant le monde, comme si un minuscule Etat du Moyen-Orient pouvait imposer sa volonté aux plus grandes puissances mondiales – petits dessins que l’on retrouve sur les sites d’#extrême-droite comme sur les sites #islamistes. (...)

  •  »Die Gewalt war grauenhaft, aber es war absolut kein Pogrom« 
    https://www.nd-aktuell.de/artikel/1185594.krieg-im-nahen-osten-die-gewalt-war-grauenhaft-aber-es-war-absolu

    Apropos de l’abus du souvenir de l’holocauste et pourquoi l’attaque du Hamas contre Israel le sept octobre il y a un an ne fut pas de pogrome antisemite. Dans l’interview l’historien explique aussi la différence entre la discrimimation historique des juifs dans les pasys arabes (qui exista aue même titre que celle des chrétiens) et l’antisemitisme européen.

    Interview: Raul Zelik - Der Historiker Enzo Traverso über Antisemitismus, den 7. Oktober und die Umdeutung von Erinnerung

    Rund 800 israelische Zivilisten und 400 Sicherheitskräfte wurden am 7. Oktober 2023 durch den Angriff der Hamas und anderer palästinensischer Gruppen getötet.

    Rund 800 israelische Zivilisten und 400 Sicherheitskräfte wurden am 7. Oktober 2023 durch den Angriff der Hamas und anderer palästinensischer Gruppen getötet.

    Foto: afp/Oren ZIV

    Bevor wir über Ihr Buch über den Krieg in Gaza sprechen, möchte ich mehr über Ihren Werdegang als Historiker erfahren. Sie stammen aus Italien, gingen 1985 nach Paris und haben dort mit dem brasilianischen Philosophen Michael Löwy gearbeitet. Viele Jahre lang haben Sie vor allem zum Antisemitismus geforscht. Wie kam es dazu?

    Die 1980er Jahre waren nicht unbedingt ein Jahrzehnt des Antisemitismus, die Zeit war eher vom Aufstieg der Islamophobie geprägt. Aber die Erinnerung an den Holocaust gewann damals an Bedeutung. Ich erinnere mich, dass der 40. Jahrestag der antisemitischen Gesetze in Italien 1978 noch überhaupt keine Rolle gespielt hatte. Doch nun änderte sich das. Der französische Dokumentarfilm »Shoa« von Claude Lanzmann wurde im Fernsehen gezeigt …

    … in Deutschland verhinderte der Bayerische Rundfunk damals die Ausstrahlung im ersten Programm …

    … und Primo Levis letztes Buch »Die Untergangenen und die Geretteten« erschien. Nach einer Phase der historischen Verdrängung eignete man sich Geschichte neu an. Außerdem war das Jahrzehnt von Migration geprägt. Italien wurde zum Einwanderungsland, überall in Europa stellte sich die Frage nach der religiösen, ethnischen und kulturellen Vielfalt als einem Merkmal europäischer Identität. Das alles veranlasste mich, mich mit der sogenannten »Judenfrage« zu beschäftigen. Wie das Wort schon nahelegt, war es eine Annäherung über den Marxismus. In Italien war ich als Jugendlicher in der radikalen Linken aktiv gewesen und in Paris begegnete mir nun der Soziologe und Denker Michael Löwy. Er ist eine sehr interessante Figur: Seine Familie kommt aus dem zentraleuropäischen Judentum, er selbst wurde in Brasilien geboren und lebte in den 1960ern einige Jahre in Israel. Bei Löwy sind kritische Theorie und Marxismus aus lateinamerikanischer Sicht gedacht. Das hat mich interessiert, und daraus ging mein erstes Buch hervor: »Die Marxisten und die jüdische Frage«.

    In Deutschland wurden Sie bekannt, weil Sie eine scharfe Kritik an der Linken formulierten. Sie sagten, dass der Marxismus die Bedeutung des Antisemitismus immer unterschätzt habe. Die Ableitung des Antisemitismus aus ökonomischen Interessen sei falsch.

    Mich hat zunächst die Rolle des Judentums im Marxismus interessiert. In Italien und Frankreich waren viele Juden im 19. Jahrhundert relativ gut in den Staatsapparat integriert gewesen, der Weg ins Establishment stand ihnen offen. Im deutschsprachigen Mitteleuropa und in Russland hingegen war das anders. Dort wurden sie, wie es Hannah Arendt ausgedrückt hat, als »Paria«-Minderheit behandelt. Das hat es begünstigt, dass sich viele von ihnen der revolutionären Linken zuwandten. Interessanterweise haben sich diese jüdischen Marxisten aber gar nicht als Juden begriffen. Internationalismus und Kosmopolitismus bedeuteten für sie die Überwindung der jüdischen Tradition. Sie waren »nicht-jüdische Juden«, wie Isaac Deutscher es genannt hat. Ich denke, das erklärt teilweise, warum der Marxismus lange Zeit so blind für den Antisemitismus war. Ganz in der Tradition der Aufklärung war er der Überzeugung, dass der Antisemitismus ein vormodernes Vorurteil sei. Ein archaisches, obskurantistisches Phänomen. Das hat alle marxistischen Strömungen der Zwischenkriegszeit geprägt. 1939 veröffentlichte Max Horkheimer den Essay »Die Juden und Europa«, in dem er Antisemitismus als Ausdruck des Monopolkapitals interpretierte. Und der Sozialwissenschaftler Franz Neumann schrieb 1942, als in Auschwitz die Gaskammern in Betrieb genommen wurden, dass die Juden für den Nationalsozialismus eine unverzichtbare Rolle als Sündenbock spielten und deshalb von den Nazis nicht vernichtet werden würden.

    Ihr neues Buch »Gaza faces History« geht jetzt über den Krieg gegen die palästinensische Bevölkerung. Vielleicht können Sie uns erst einmal schildern, wie Sie den 7. Oktober 2023 wahrgenommen haben, als Hamas die Mauer durchbrach und Hunderte Zivilisten tötete.

    Ich dachte, dass dieser Angriff einem Selbstmord der Palästinenser gleicht. Nach internationalem Recht darf sich ein unterdrücktes Volk auch mit Waffen zur Wehr setzen, aber es gibt illegitime Formen dieser Gewalt. Hamas, eine fundamentalistische Bewegung, verübte ein Massaker an Zivilisten, und das ist keine gerechtfertigte Form des Widerstands. Das war meine erste Reaktion, aber schon wenige Tage später wurde das von dem Entsetzen überlagert, wie über den 7. Oktober gesprochen wurde. Die westlichen Staatschefs und Medien setzten das Narrativ vom »größten Pogrom seit dem Holocaust« in die Welt. Das ist eine völlig falsche Darstellung. Ein Pogrom ist ein geplanter Gewaltausbruch, der von einem Regime gegen eine unterdrückte Minderheit in Gang gesetzt wird. Am 7. Oktober 2023 aber geschah das Gegenteil: Es war der geplante Gewaltausbruch einer unterdrückten Minderheit gegen ein Regime. Wie gesagt: Die Gewalt war grauenhaft, aber es war absolut kein Pogrom.

    Warum ist es so wichtig zu entscheiden, ob der Begriff des Pogroms passend ist?

    Weil mit diesem Narrativ ein Ziel verfolgt wird: Der 7. Oktober soll in die Geschichte des Antisemitismus eingeordnet werden. Nach dem Motto: Die Palästinenser hassen die Juden aus antisemitischen Motiven. Das jedoch verschleiert den zugrundeliegenden Konflikt. Die Palästinenser werden seit Jahrzehnten durch Israel unterdrückt, Gaza ist seit 2007 abgeriegelt. Mit dem Antisemitismus-Vorwurf soll diese Gewalt unsichtbar gemacht und die Reaktion Israels legitimiert werden. Und uns muss auch klar sein, dass diese Reaktion nicht einfach »übertrieben« oder »maßlos« ist. Die israelische Regierung verfolgt erklärtermaßen das Ziel, die materiellen Lebensbedingungen und Infrastrukturen in Gaza zu zerstören.

    Ich erinnere mich an das Bild einer jungen, halbnackten jüdischen Frau, die unter dem Ruf »Allah ist groß« wie eine Trophäe durch Gaza gefahren wurde. Palästinensische Kanäle haben die Bilder selbst verbreitet – das war keine israelische Propaganda. Ist das kein Hass auf Juden?

    Natürlich, es gab fürchterliche palästinensische Handlungen, die durch nichts zu entschuldigen sind. Aber ich könnte Ihnen auch Dutzende von Aufnahmen zeigen, auf denen man sieht, wie israelische Soldaten Palästinenser rassistisch erniedrigen. Diese Formen der Gewalt sind widerlich, aber sie haben mit der Dynamik des Krieges zu tun. Und in diesem Zusammenhang muss man sehen, dass Gaza ein abgeriegeltes Internierungslager, ein palästinensisches Ghetto ist. Die große Mehrheit der überwiegend sehr jungen Bevölkerung kennt nichts anderes als diesen Zustand. Es liegt auf der Hand, warum der Hass auf die Israelis in der palästinensischen Bevölkerung so verbreitet ist. Aber ich halte es für inakzeptabel, das als Wiederkehr jenes ewigen Antisemitismus zu interpretieren, wie er sich in der christlichen Welt entwickelt hat.

    Sie schreiben von einer Schuldumkehr: Der Westen habe die Israelis zu Opfern, die Palästinenser zu Tätern gemacht. In Wirklichkeit allerdings sei es umgekehrt. Ist es so einfach? Sicher, die Palästinenser sind Vertriebene. Sie leben in der Dritten Welt, während Tel Aviv zur Ersten gehört. Aber ein vergleichbarer Gegensatz besteht doch auch zwischen Gaza und Dubai.

    Mein Buch ist keine Unterstützung der arabischen Länder, die bei der Unterdrückung der Palästinenser Komplizen sind. Einige arabische Länder hatten ja gerade erst das sogenannte Abraham-Abkommen unterzeichnet, das auf einen Friedensschluss ohne Palästinenser abzielt. Wenn man den 7. Oktober verstehen will, dann muss man diesen Zusammenhang erkennen. Die extreme Gewalt ist Ausdruck der Ohnmacht der Palästinenser im Westjordanland und der siebzehnjährigen Abriegelung Gazas, an der sich Ägypten aktiv beteiligt. Der 7. Oktober war die Antwort von Hamas auf die arabisch-israelischen Friedensverträge. Und tatsächlich hat Hamas erreicht, dass heute eine Friedenslösung ohne die Palästinenser nicht mehr vorstellbar ist. Ich wiederhole es noch einmal: Das entschuldigt ihre Gewalt nicht, und Hamas wusste, dass ihre Aktion Israels Rache heraufbeschwören würde. Es geht mir also gewiss nicht um eine dichotomische Sicht, bei der Israel der Bösewicht und die arabischen Länder die Opfer sind. Es gibt einen regelrechten Wettbewerb zwischen den antijüdischen Parolen der Hamas und den rassistischen Drohungen der israelischen Regierung – das ist beides überhaupt nicht hilfreich.

    Ist die arabische Erzählung vom harmonischen Zusammenleben der muslimischen Welt mit den Juden vor der Gründung Israels nicht auch eine Legende?

    Ich denke, wir sollten das deutlich vom Antisemitismus der westlichen Welt unterscheiden. Die Lage der Juden in der arabischen Welt war über Jahrhunderte deutlich besser als die in den christlichen Ländern. Trotzdem gab es auch dort eine Diskriminierung. Und mit der Staatsgründung Israels und den arabisch-israelischen Kriegen wurde die Stimmung in Algerien, dem Irak, Marokko oder Ägypten immer feindseliger gegen die jüdischen Gemeinden in diesen Ländern. Aber Netanjahus Erzählung, dass der Großmufti von Jerusalem als Ideologe hinter dem Holocaust steckte, ähnelt den antisemitischen Verschwörungserzählungen der Rechten. Das ist völliger Unsinn. Ich denke, dass wir es hier mit einer zionistischen Mythologie von einem universellen Antisemitismus zu tun haben, der den traditionellen Antisemitismus und seine Erzählung einer jüdischen internationalen Konspiration in gewisser Hinsicht spiegelt. In Wirklichkeit gab es im ehemaligen Ottomanischen Reich eine sehr reiche jüdische Kultur, die ab 1948 von den arabischen Ländern und Israel zerstört wurde.

    Ihr Buch »Gaza faces History« ist mittlerweile auf Italienisch, Spanisch, Französisch und Englisch veröffentlicht worden. Aber obwohl es sich stark auf die deutsche Debatte bezieht, gibt es bei uns bislang keine Ausgabe. Warum?

    Es wird demnächst in dem kleinen Verlag »Wirklichkeit Books« erscheinen, was mich sehr freut. Aber es stimmt: Größere Verlage haben abgewunken. Und auch wenn ich nicht sagen würde, dass ich das Buch für eine deutsche Leserschaft geschrieben habe, stimmt es, dass es die Situation in Deutschland zum Ausgangspunkt nimmt. In Deutschland wurde nämlich nicht nur der Holocaust geplant, sondern auch die Erinnerungspolitik spielt eine besondere Rolle. Das halte ich für sehr bemerkenswert. In Italien fehlt bis heute jede Aufarbeitung der eigenen Verbrechen. Obwohl der italienische Faschismus 1935 einen Völkermord in Äthiopien organisierte und Konzentrationslager in Libyen einrichtete, wird darüber in Italien nicht gesprochen. Deutschland hingegen hat einen wichtigen erinnerungspolitischen Prozess durchgemacht.

    Sie sagen aber auch, dass sich das gerade verschiebt.

    Ja, meiner Meinung nach erleben wir gerade eine Metamorphose der Erinnerung, die zunehmend als Vehikel zur Unterstützung des genozidalen Kriegs Israels in Gaza dient. Das hat fürchterliche Konsequenzen, denn es zerstört etwas, das über Jahrzehnte erkämpft werden musste. Das Holocaust-Mahnmal in Berlin wurde ja nicht einfach so gebaut, sondern musste in einem schmerzhaften Prozess durchgesetzt werden. Viele Menschen in der Welt werden jetzt zu der Einschätzung gelangen: »Wenn die Erinnerung an den Holocaust dazu dient, einen Genozid wie den in Gaza zu verüben, dann ist Erinnerung etwas Gefährliches.« Die Instrumentalisierung der Erinnerung wird letztlich dazu beitragen, den Geschichtsrevisionismus zu befeuern. Das halte ich für extrem beunruhigend.

    Der Kampf gegen den Antisemitismus gilt in Deutschland als »Staatsräson«. Sie schreiben in Ihrem Buch, das sei ein brandgefährlicher Begriff. Was steckt hinter der Staatsräson?

    Man kann es bei Machiavelli nachlesen: Die Staatsräson ist so etwas wie die dunkle, verborgene Seite des Rechtsstaats. Sie erlaubt es einer liberalen Demokratie, die die Todesstrafe längst abgeschafft hat, Hinrichtungen im eigenen Interesse zu organisieren. Oder wie in Guantanamo ein Gefängnis einzurichten, das außerhalb des nationalen und internationalen Rechts steht. In diesem Sinne steht die Staatsräson im Widerspruch zur Demokratie und ist über dem Gesetz angesiedelt. Oder wie es Giorgio Agamben ausgedrückt hat: Sie ist der Ausnahmezustand. Wenn Olaf Scholz und Angela Merkel von »Staatsräson« sprechen, heißt das, dass es etwas gibt, das über dem Recht steht. Und damit vermittelt man: Ihr könnt machen, was ihr wollt. Ich halte es für extrem wichtig, dass der Kampf gegen Antisemitismus in Deutschland ins geschichtliche Bewusstsein integriert wurde. Aber der Kampf gegen den Antisemitismus ist nicht identisch mit der Verteidigung Israels.

    Ist nicht auch in der internationalen Linken vieles durcheinander geraten? In vielen Ländern wird Hamas von Linken als »nationale Befreiungsbewegung« gefeiert. Dabei zeigt die Entwicklung des Iran seit 1979 doch recht deutlich, wo religiöse Revolutionen dieser Natur hinführen: sie sind antifeministisch, antikommunistisch und reaktionär.

    Ja, Hamas ist eine antidemokratische, autoritäre, frauenfeindliche und homophobe Bewegung und wäre in einer freien Gesellschaft der Feind der Linken. Das liegt auf der Hand. Aber wer zum palästinensischen Widerstand gehört und wer nicht, entscheiden nicht wir, sondern die Palästinenser. Selbstverständlich würden wir uns etwas anderes wünschen, aber Tatsache ist, dass Hamas die führende Kraft des Widerstands gegen die Besatzung ist. Ihre Mitglieder sind es, die in den Tunneln gegen Israel kämpfen, und deshalb erkennt mittlerweile wohl auch eine Mehrheit der Palästinenser im Westjordanland die Hamas als Führungskraft an. Auch Israel sieht das so: Man verhandelt mit der Hamas, nicht mit der PLO.

    Worin könnte eine emanzipatorische Lösung des Nahost-Konflikts bestehen? Dass alle Menschen, die heute dort leben, bleiben und alle, die vertrieben wurden, zurückkehren können?

    Das Bleiberecht der Juden wird auch von Hamas nicht infrage gestellt. 2014 und 2017 gab es Veränderungen in der Hamas-Charta, die besagen, dass die Organisation einen Staat in Gaza, der Westbank und Ost-Jerusalem errichten will. Außerdem gab es vor 1948 in Palästina eine jüdische Gemeinschaft, deren Existenz als selbstverständlich erachtet wird. Und es existiert heute eine israelische Nation mit einer lebendigen Sprache und Kultur. In diesem Konflikt geht es meiner Ansicht nach deshalb nicht um das Existenzrecht dieser Nation, sondern um das Recht der Juden, in einem Staat der Juden und für die Juden zu leben. Einem Staat, der allein für Juden reserviert ist – und das in einem Territorium, in dem auch Millionen Palästinenser leben. Heute gilt »From the river to the sea« in vielen Ländern als antisemitische Parole. Aber wer den Landstrich zwischen Fluss und Meer faktisch allein für sich beansprucht, ist Israel. Die israelische Armee kontrolliert das ganze Gebiet, und die israelische Regierung hat klar gesagt, dass sie keinen zweiten Staat dort dulden wird. Es ist also der heute vorherrschende radikale Zionismus, der eine rassistische Interpretation des »From the river to the sea« propagiert.

    Muss Israel zu einer Zweistaatenlösung gezwungen werden?

    Die Anerkennung Palästinas durch Spanien und andere EU-Staaten ist eine gute Sache, aber ich glaube nicht an die Zweistaatenlösung. Aufgrund der Geografie, der Infrastrukturen und der demografischen Durchdringung wird das kaum durchsetzbar sein. Die einzige denkbare Friedenslösung ist ein plurinationaler Staat, möglicherweise eine Föderation oder eine andere, neu zu erfindende Form, die die völlige Rechtsgleichheit aller Bürger garantiert. Unabhängig davon, ob sie sich als Palästinenser, Juden, Muslime, Christen oder etwas anderes begreifen, und unabhängig davon, ob sie Hebräisch oder Arabisch sprechen. Das ist zugegebenermaßen schwierig. Aber ein Staat, der Juden aus der ganzen Welt die Staatsbürgerschaft garantiert, aber die Rückkehr der von dort vertriebenen Bevölkerung und ihrer Nachkommen verhindert – das ist inakzeptabel. Anderswo scheint uns das mittlerweile selbstverständlich. Die BRD beruhte lange Jahre auf einem »ius sangunis«, dem Blutsrecht. Die Nachkommen deutschstämmiger Menschen aus Russland wurden aufgenommen, während die seit Generationen in Deutschland lebenden Migranten Fremde blieben. Ein solcher Volksbegriff kann keinen Bestand haben. Ich verstehe nicht, warum die BRD, die ihre Staatsbürgerschaft reformiert hat, uneingeschränkt ein Land verteidigt, das 2018 zu einem »völkischen Staat« geworden ist. Ethnoreligiöse Staaten sind Anachronismen. Wenn Israel diesen Widerspruch nicht löst, wird es trotz aller militärischen Stärke nicht überleben.

    –---

    Der Historiker Enzo Traverso, Jahrgang 1957, politisierte sich im Italien der 1970er Jahre, ging 1985 nach Paris und forschte dort vor allem zur Bedeutung des Antisemitismus. Seit einigen Jahren ist er Professor an der Cornell University, New York. Wenige Monate nach der Eskalation des israelisch-palästinensischen Krieges im Oktober 2023 veröffentlichte er das Buch »Gaza faces History«, in dem er der europäischen Erinnerungspolitik vorwirft, sich in ein Werkzeug zur Rechtfertigung der Massaker an der palästinensischen Bevölkerung verwandelt zu haben .

    #Allagne #Italie #Israel #Gaza #Éthiopie #colonialisme #antisemitisme

    • pas du tout. c’est un tournant, elle fait l’éolienne. elle a tout au plus du mal à entendre qu’on observe aussi des discriminations à l’embauche à l’encontre de juifs en France comme le signale un intervenant, après un couplet sur le philosémitisme (© Segré) comme déguisement de l’antisémitisme.
      cela se passe sous les auspices de l’UJFP dont Médine ne sait rien pour ne pas en avoir fait, comme elle, usage depuis des années.
      un changement de pied tactique de l’après 7 octobre (inspiration Newyorkaise) avant publication d’un ouvrage collectif à La Fabrique en octobre qui démontrera que les vrais juifs sont antisionistes, Butler et Klein à l’appui (comme si le sionisme existait encore dans ce qui le définissait non pas comme racisme ou comme colonialisme mais comme utopie d’un État forgée au sein d’un peuple sans État).

      (lisant l’article de Contretemps sur le racisme anti-palestinien récemment posté ici il m’est apparu que les palestiniens, les peuples premiers, les juifs (du moins jusqu’en 1947) ou les roms avaient pour trait commun de n’avoir pas d’État)

  • When Germany targets Jewish artists as antisemitic – DW – 09/12/2024
    https://www.dw.com/en/when-germany-targets-jewish-artists-as-antisemitic/a-70180570

    Among the 84 cases of deplatforming or event cancellations documented by Diaspora Alliance in 2023, Jewish individuals or groups including Jews were targeted in 25% of the incidents.

    This statistic was confirmed to DW by Emily Dische-Becker, director of the German branch of the organization. As a caveat, she pointed out that being a Jewish-led organization, they are presumably more directly informed of cases affecting Jewish people.

    Jews make up less than 1% of the population in Germany.

    « #antisémitisme »

  • Solidarité antiraciste contre l’antisémitisme

    Appel au rassemblement après l’attaque de la synagogue de la Grande-Motte dimanche 25 août 2024 à 18h place Armand Carrel (Paris 19).

    L’attaque contre la synagogue Beth Yaacov de la Grande-Motte, qui a eu lieu le samedi 24 août, marque une étape de plus dans la violence visant les communautés juives en France. Après l’agression d’un retraité à Montpellier le 6 août, celle d’une famille dans le métro parisien, le 15 août, voilà qu’une synagogue se retrouve à nouveau prise pour cible par une tentative d’incendie criminel. Trois agressions en un mois !

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/08/22/pourquoi-nous-restons-juifs/#comment-61982

    #antisémitisme #racisme

  • Olympia 2024 : Schwimmerin Leonie Beck übergibt sich neunmal nach Wettkampf in der Seine
    https://www.berliner-zeitung.de/news/nach-wettkampf-in-der-seine-schwimmerin-leonie-beck-uebergibt-sich-


    La décision d’exposer les athlètes au service de leurs nations à leau polluée de la Seine rappelle les origines du sport modene. C’est une préparation à la guerre et à la mort pour la. patrie.

    Le fondateur du Mouvement gymnique allemand Ludwig Jahn définit les raisons d’être du sport en quatre devises, les quatre F. Le dernier F pour « fromm » (pieux) appelle les gymnastes au devoir suprême. « Heimgang » le retour aux origines ne signifie rien d’autre que la mort.

    https://de.m.wikipedia.org/wiki/Friedrich_Ludwig_Jahn

    „fromm die Pflichten erfüllen, leutseelig und volklich, und zuletzt die letzte, den Heimgang. Dafür werden sie gesegnet sein, mit Gesundheit des Leibes und der Seele, mit Zufriedenheit so alle Reichthümer aufwiegt, mit erquickenden Schlummer nach des Tages Last, und bei des Lebens Müde durch sanftes Entschlafen.“


    Sur ce relief à Vienne la croix des gymnastes prend la forme d’une croix gammée

    Dans une lettre Jahn énumère les arch-ennemis de la nation. La riche noblesse (Junker), les juifs (Juden), les escrocs (Gauner, à savoir les marchands capitalistes), les idéologues réactionnaires (Gaukler) et l’occupant francais (Garden). L’idéologie du sport est l’apogée pré-industrielle de l’esprit fasciste qui a trouvée sa manifestation idéale ésthétique dans les JO de Berlin en 1936 et sa matérialisation conséquente dans les chambres à gaz d’Auschwitz.

    Brief Jahns vom 24. August 1816 an Theodor Müller:

    „Und darauf verlaß Dich: So wird die preußische Landwehr noch nie geklopft haben, als im Gottesgericht wider Junker, Juden, Gauner, Gaukler und Garden. Gott verläßt keinen Deutschen.“

    Par ses vomissement la nageuse allemande Leonie Beck a fait preuve de l’esprit du sacrifice de guerrière. Elle nous donnera des fils en pleine santé, forts, de futurs Hagen et Siegfried. Noch ist Deutschland nicht verloren ;-)

    10.8.2024 - Nach dem Freiwasserrennen in der Seine klagt Leonie Beck über Durchfall und Erbrechen. Es sei „wie eine Lebensmittelvergiftung“.

    Leonie Beck ist nach dem olympischen Freiwasserrennen in der verschmutzten Seine erkrankt. Auf Instagram berichtete die Doppel-Europameisterin am Samstag: „Habe mich gestern neunmal übergeben + Durchfall.“ Ironisch fügte die 27-Jährige, die am Donnerstag über zehn Kilometer Platz neun belegt hatte, hinzu: „Wasserqualität in der Seine ist genehmigt.“ Dazu postete Beck ein Bild, das sie etwas angeschlagen und mit erhobenem Daumen zeigt.

    Direkt nach dem Rennen hatte sich die Doppel-Weltmeisterin von 2023 und Mitfavoritin über die extremen Bedingungen im Pariser Stadtfluss beklagt. Wegen der starken Strömung sei es für sie „eine andere Sportart“ gewesen, die „nichts mit einem durchschnittlichen Freiwasserrennen zu tun“ hatte. Wegen der Bakterienbelastung, die laut Angaben des Veranstalters und des Weltverbandes World Aquatics unter den Grenzwerten lag, hatte Beck gesagt: „Ich hoffe, dass wir nichts davontragen. Das wäre dann noch das Highlight.“

    Beck nach Seine-Rennen erkrankt: „Wie Lebensmittelvergiftung“

    „An vielen Beispielen hat man gesehen, dass die Werte wohl doch nicht gut genug waren. Bei vielen Athleten war es derselbe Verlauf“, sagte Beck nun im Interview mit Münchner Merkur/TZ.

    „Es ist wie eine Lebensmittelvergiftung, der Körper kämpft mit heftigen Reaktionen dagegen an“, sagte die Würzburgerin, die in Italien lebt und trainiert, weiter: „Ich bin froh, dass ich wieder gesund bin. Ich habe mich neunmal übergeben, in dem Moment war mir alles andere scheißegal. Ich wollte einfach wieder gesund werden. Ich finde es schon schade, wie es gelaufen ist. Die Medaillengewinner sind natürlich glücklich nach Hause. Der Rest ist schon ein bisschen angefressen.“

    Am Morgen nach ihrem Rennen sei es ihr zunächst gut gegangen, berichtete Beck, die den Wettkampf der Männer vor Ort verfolgte. Dann habe sie sich im Hotel ihrer Eltern hinlegen wollen. „Leider habe ich es nicht bis ins Zimmer geschafft, ein bisschen meiner Körperflüssigkeit hat sich in der Hotellobby verteilt“, sagte sie: „Dann ging es irgendwann im Zehn-Minuten-Takt mit dem Erbrechen los. Mir war es dann wichtig, dass ich in ärztlicher Behandlung im Dorf war.“
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    Im Vorfeld der Rennen hatte es viele Diskussionen um die Wasserqualität der Seine gegeben. Nach starken Regenfällen waren mehrere Trainingseinheiten abgesagt worden, der Triathlonwettkampf der Männer wurde um einen Tag verschoben. Bei den Freiwasserrennen sollen die Grenzwerte laut Angaben des Veranstalters und des Weltverbandes World Aquatics nicht überschritten worden sein. Beck hatte ebenso mit den Medaillen nichts zu tun wie Tokio-Olympiasieger Florian Wellbrock, der Achter wurde. Überraschend Silber gewann dessen Trainingskollege Oliver Klemet.

    #sport #histoire #nationalisme #antisemitisme #militarisme #nazis #shoa #jeux_olympiques #Übermensch #Gretchenfrage

  • TV-Kritik : Ein intelligenter ’Tatort’ ohne Mord
    https://www.abendzeitung-muenchen.de/tv/tv-kritik-ein-intelligenter-tatort-ohne-mord-art-673976


    "Tatort : Ein paar Worte nach Mitternacht" : Nina Rubin (Meret Becker) und Robert Karow (Mark Waschke) finden Klaus Keller (Rolf Becker) an seinem 90. Geburtstag tot auf © rbb/Stefan Erhard

    Comment tomber dans le piège antisemite par négligence. Dans cette critiqe de polar de télévison Tatort l’auteur Prechtel perpétue le mythe antisemite des juifs vindicatifs en utilisant la tournure qui évoque un « Dieu jaloux, qui punit jusqu’à la septième génération ». Passons sur l’idée absurde vielle de plusieurs millénaires, la vérification dans quelques traductions de la bible dévoile l’erreur. Il n’y est question que de trois á quatre générations . Le nombre de « 7 » ou « 1000 » qu’on rencontre dans pas mal de textes autrement bien écrits a ses origines dans la propagande antisemite de la fin du dix neuvième siècle.

    4.1.2020 von Adrian Prechtel - „Ein paar Worte nach Mitternacht“ heißt der Fall aus Berlin, in dem es um ein Brüderpaar geht, dessen gemeinsames Verbrechen thematisiert wird.

    Auch für uns überzeugte Demokraten gibt es immer wieder aufrauende Momente, die auf gesunde Weise stutzig machen. Als die Kommissare Karow (Mark Waschke) und Rubin (Meret Becker) einen Überraschungsbesuch in einer Ostberliner Druckerei machen, um einen Tatverdächtigen aus dem Rechtsaußen-Lager zu vernehmen, treffen sie nur dessen Frau an. Und die haut ihnen einen Stakkato-Wutmonolog um die Ohren, der in wenigen, radikalen Minuten ein ganzes Ossi-Ohnmachtsgefühl zusammenfasst (eine Sternstundenszene des Drehbuchautoren Christoph Darnstädt): das Gefühl kolonisiert worden zu sein und der West-Selbstgerechtigkeit nichts entgegengesetzt zu haben.

    Berliner Tatort zum Jubiläum der Wiedervereinigung

    Der „Tatort - Ein paar Worte nach Mitternacht“ (Regie: Lena Knauss) ist am Wochenende des 30. Jahrestags der Wiedervereinigung natürlich nicht zufällig aus Berlin, wo die Trennlinie zwischen Ost und West mitten durch die Stadtgesellschaft lief.

    Aber dieser „Tatort“ schultert auch noch den ganz großen Geschichtsbogen, indem er davon ausgeht, dass die letzten Zeitzeugen der NS-Zeit noch leben. Ein Brüderpaar war in der HJ und beging als 15-Jährige gemeinsam ein Verbrechen. Dann trennte sie DDR und BRD. Einer wurde als jetzt überzeugter Antifaschist hoher Stasi-Offizier (Friedhelm Ptok), ohne den Widerspruch wahrzunehmen, der andere ein erfolgreicher westdeutscher Bauunternehmer (Rolf Becker), der viel Geld und Energie in deutsch-jüdische Versöhnung und Aufklärung gegen Rechts gesteckt hat.

    Geschickt geraten wir als Zuschauer in ein Familiennetz, in dessen Maschen sich alle Generationen verfangen haben, weil die Vergangenheit und ein blutiges Familiengeheimnis niemals aufgearbeitet wurde.

    „Seid verflucht bis ins siebte Glied!“, droht das Alte Testament Frevlern und meint: Es braucht viele Generationen, um aus der Last von Schuld und Verbrechen herauszukommen, selbst wenn man sich der Geschichte und den Familiengeschichten dazu stellt.

    Angenehmerweise ist dieser „Tatort“ aber kein politisch korrekter Geschichtsbetroffenheits-Krimi geworden, sondern ein dichtes psychologisches Geflecht bundesrepublikanischer Wirklichkeit. Eine junge Antifa-Aktivistin (Victoria Schulz) ist im Hintergrund – auch erotisch - treibende Kraft. Ihr Slogan: „Kein Vergeben! Kein Vergessen!“

    Aber auch diese Haltung kann tödlich sein, auch wenn dieser intelligente „Tatort“ geschickt und überraschenderweise ohne Mord auskommt.

    Luther-Bibel 1545, Das Alte Testament, Das fünfte Buch Mose (Deuteronomium), Deuteronomium 5
    http://www.zeno.org/Literatur/M/Luther,+Martin/Luther-Bibel+1545/Das+Alte+Testament/Das+f%C3%BCnfte+Buch+Mose+(Deuteronomium)/Deuteronomium+5

    Du solt dir kein Bildnis machen einicher gleichnis / weder oben im Himel / noch vnten auff Erden / noch im Wasser vnter der Erden / Du solt sie nicht anbeten /noch jnen dienen. DEnn ich bin der HERR dein Gott / ein eiueriger Gott / Der die missethat der Veter heimsucht vber die Kinder / ins dritte vnd vierde Gliede / die mich hassen. Vnd Barmhertzigkeit erzeige in viel tausent / die mich lieben vnd meine Gebot halten.

    cf. (quelques traductions plus récentes)
    https://www.bibleserver.com/de/verse/5.Mose5,9

    trad. 2017

    9 Du sollst sie nicht anbeten noch ihnen dienen. Denn ich, der HERR, dein Gott, bin ein eifernder Gott, der die Missetat der Väter heimsucht bis ins dritte und vierte Glied an den Kindern derer, die mich hassen,
    10 aber Barmherzigkeit erweist an vielen Tausenden, die mich lieben und meine Gebote halten.

    Chez Louis Segond (1910) on découvre un problème de traduction. Chez Luther (1545 et 2017) il est question des milliers (de personnes) que dieu récompensera alors qu’il interprète la phrase (grèque ?) par mille générations . Il confirme par contre que dieu ne persécutera les enfants des infidèles que pendant quantre générations alors que le mythe antisemite agrandit le nombre à sept ou mille afin de rendre plus impressionnant l’esprit vindicatif du dieu de l’ancien testament juif.

    9 Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point ; car moi, l’Éternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui punis l’iniquité des pères sur les enfants jusqu’à la troisième et à la quatrième génération de ceux qui me haïssent,
    10 et qui fais miséricorde jusqu’en mille générations à ceux qui m’aiment et qui gardent mes commandements.

    Conclusion - il faut arrêter de d’employer le nombre symbolique « 7 » dans ce contexte si on n’y ajoute pas une couche explicative ou ironique.

    #Allemagne #Berlin #TV #film_policier #histoire #nazis #DDR #BRD #RFA #antisemitisme

  • Antisémitisme : le meilleur des antidotes

    « Lors de chaque guerre au Moyen-Orient, l’antisémitisme explose un peu partout et s’expriment des discours empreints de racisme et de rejet à l’égard des Juifs qu’on a tendance à confondre avec les gouvernements israéliens. » Ce constat est ici repris d’une infolettre récente de Simone Susskind, l’infatigable militante juive du dialogue israélo-palestinien.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/02/24/rencontre-lantisemitisme-instrumentalise-ou-comment-une-lutte-essentielle-est-detournee-pour-une-mauvaise-cause/#comment-61817

    #racisme #antisemitisme

  • Asaf Ronel sur X :
    https://x.com/AsafRonel/status/1821552052083851498

    Zionism is antisemitism, evidence #6875258: “Rule of the thumb for American politics: look for the Evangelists, not the Jews. ’married to an Evangelist’ calms me much more than ’married to a Jew’... in the long run, Israel support base will be the Evangelists. Not the Jews”

    #sionisme #antisémitisme

    • כלל אצבע לפוליטיקה האמריקאית : חפשו את האוונגליסטים, לא את היהודים. "נשואה לאוונגליסטי" מרגיע אותי הרבה יותר מ"נשואה ליהודי".

      למפלגה הדמוקרטית תשעה יהודים בסנאט. למפלגה הרפובליקנית אפס. ובכל זאת, המפלגה הדמוקרטית ביקורתית הרבה יותר כלפי ישראל מהמפלגה הרפובליקנית. באג ? לא, פיצ’ר. רוב היהודים האמריקאים נמצאים שמאלה ביחס לציבור הישראלי והדבר משתף בנבחרי הציבור שלהם.

      לעומת זאת, רוב האוונגליסטים (עשרות מיליונים) מחזיקים בעמדות ימין מובהקות שעולות בקנה אחד עם הסנטימנטים והדעות של הציבור הישראלי. רובם ככולם הם אוהדים נלהבים של הציונות ומדינת ישראל והדבר בא לידי ביטוי בעמדות של נבחרי הציבור שלהם.

      לטווח הארוך- בסיס התמיכה של ישראל בארצות הברית יהיו האוונגליסטים, לא היהודים. חיוני להבין ולהפנים זאת. זה הקהל שצריך לעמוד במרכזה של מדיניות החוץ שלנו.

      (Traduction via DDG)

      Une règle empirique pour la politique américaine : cherchez des évangéliques, pas des juifs. « Marié à un évangéliste » me calme beaucoup plus que « marié à un juif ». Le Parti démocrate compte neuf Juifs au Sénat. Le Parti républicain n’en a aucun. Pourtant, le Parti démocrate est beaucoup plus critique à l’égard d’Israël que le Parti républicain. Punaise ? Non, fonctionnalité. La plupart des Juifs américains sont à la gauche du public israélien, et cela est partagé par leurs élus. D’autre part, la plupart des évangéliques (des dizaines de millions) ont des positions de droite claires qui sont cohérentes avec les sentiments et les opinions du public israélien. Presque tous sont des partisans enthousiastes du sionisme et de l’État d’Israël, ce qui se reflète dans les positions de leurs élus. À long terme, la base de soutien d’Israël aux États-Unis sera les évangéliques, et non les juifs. Il est essentiel de comprendre et d’intérioriser cela. C’est le public qui devrait être au centre de notre politique étrangère.

  • Craig Mokhiber sur X :
    https://x.com/CraigMokhiber/status/1820589802720293134

    “Mom, did you speak out during Israel’s genocide against the Palestinians?”

    “No.”

    “Well, what did you do?”

    “I mostly went online and accused the people who were speaking out of antisemitism.”

    “What?! Why?”

    “Because we supported Israel.”

    “Why?”

    “Because people were criticizing Israel during the genocide.”

    “But …. um… huh?”

    “I know it’s hard to understand, honey, but not letting Israel commit apartheid and genocide is a form of antisemitism.”

    “I don’t… never mind.”

    « #antisémitisme »

  • Walter Gronostay : In zehn Minuten (1928)
    https://www.youtube.com/watch?v=GmeqeEcR_fI

    Walter Gronostay
    https://de.wikipedia.org/wiki/Walter_Gronostay

    Walter Gronostay (geb. 29. Juli 1906 in Berlin; † 10. Oktober 1937 in Sacrow bei Potsdam) war ein deutscher Komponist, der besonders als Filmkomponist tätig war.
    ...
    Dank eines Stipendiums wurde er drei Jahre später (1925) zur Meisterklasse für Komposition an der Akademie der Künste zugelassen.

    Sein Lehrer hier war Arnold Schönberg. Das von ihm komponierte Streichtrio wurde beim ersten Konzert der Schönberg-Schüler 1927 durch Mitglieder des Wiener Streichquartetts (Rudolf Kolisch, Eugene Lehner und Benar Heifetz) uraufgeführt. Im selben Jahr entstand seine Kurzoper In zehn Minuten , die 1928 in Baden-Baden mit großem Erfolg auf die Bühne kam.
    ...
    Der jüdische Schönberg-Schüler Bernd Bergel hat bezeugt, dass Gronostay ihm während der Zeit des Nationalsozialismus (bis zu seiner Emigration nach Palästina) durch Vermittlung lukrativer Aufträge entscheidend geholfen hat. Bergel komponierte für den Berliner Rundfunk sowie Filmmusik unter dem Pseudonym Walter Gronostay, beispielsweise die Musik zu den Filmen Lady Windermeres Fächer (1935), Die letzten Vier von Santa Cruz (1936) und Savoy-Hotel 217 (1936). Diese Filmmusiken Bergels wurden von Gronostay offiziell als seine eigenen deklariert, weshalb sie noch heute gelegentlich irrtümlich als Werke Gronostays verzeichnet werden. Es kam sogar dazu, dass Musik von Bergel (unter Gronostays Namen) für einen nationalsozialistischen Propagandafilm verwendet wurde.

    Walter Gronostay hatte 1930 die Jüdin Eva Schönfeldt geheiratet. Aus der Ehe ging die Tochter Sylvia hervor, die kurz vor seinem Tod geboren wurde. Eva und Sylvia Gronostay entkamen den Nationalsozialisten in Österreich, wo sie von einer mutigen Familie bis zum Ende des Dritten Reichs versteckt wurden. Walter Gronostay starb überraschend im Alter von erst 31 Jahren. Seine Tochter übergab seinen Nachlass dem Archiv der Akademie der Künste in Berlin. Der israelische Musikwissenschaftler Peter Gradenwitz schrieb über Gronostay: „Der 10. Oktober 1937 beraubte die deutsche Musikszene und die musikalische Welt eines der originellsten, weitschauenden Pioniere der Musik für die neu entstandenen Medien Rundfunk, Schallplatte, Film, eines Komponisten, dessen Werk noch heute >zeitgemäß< interessiert, unterhält und erfreut wie das >Zeitgemäße Divertimento 1929<.“
    Filmmusiken

    1929: Sprengbagger 1010
    1929: Alles dreht sich, alles bewegt sich
    1931: Europa Radio
    1933: Reifende Jugend
    1933: Der Tunnel
    1934: Totes Wasser (Dood water)
    1934: Gorch Fock
    1935: Glückspilze
    1935: Metall des Himmels
    1935: Nacht der Verwandlung
    1935: Friesennot
    1935: Hände am Werk (Dokumentarfilm der Reichsleitung der NSDAP)
    1935: Kultur über dem Alltag (Werbefilm für die Nationalsozialistische Kulturgemeinde)
    1936: Jugend der Welt
    1936: Rubber
    1936: Straßenmusik
    1936: Savoy-Hotel 217
    1936: Stadt Anatol
    1936: Olympia
    1937: Die Kronzeugin
    1938: Der Katzensteg
    1938: Revolutionshochzeit

    Olympia (Film)
    https://de.wikipedia.org/wiki/Olympia_%28Film%29

    #musique #antisemitisme #shoa

    • Dans le contexte nazi au contraire une relation sexuelle avec des juves et juifs était punie suivant la gravité du crime qui dépendait du statut de l’auteur du crime de « Rassenschande ». Pour un SS la peine de mort était possible, les simples « ariens » risquaient l’internement dans les camps. On ne violait pas (en principe). On exterminait.
      Question d’honneur et de « Manneszucht ».

      Je ne vois rien de comparable en #Israel.

      #nazis #viol #guerre #antisemitisme

  • Shaiel Ben-Ephraim sur X :
    https://x.com/academic_la/status/1818044188673589733

    I feel stupid and ashamed. In May, an expose came out on CNN detailing the abuses in Sde Taiman. Then, the NYT released their own article on it. Both were backed up with Israeli sources, crossed with Palestinian ones.

    I dismissed them because my government sources and Israeli media denied them. My whole life I was told that the international media was out to get Israel. That they were all antisemites .

    But today, I realized how much I was lied to. By my country. By my friends. By my media. Today, many of the people I talked to who denied these allegations admitted they were true.

    And the worst part? None of this is coming to light because the IDF and government have changed their hearts about it. Its coming out because the pressure from the UK, ICC and ICJ was getting too great to ignore. This would get Netanyahu, Gallant and the Chief of Staff in serious trouble. So they finally said the truth. That Israel is routinely torturing inmates. That sexual abuse is fairly common there. That people have been tortured to death.

    Worst of all, many of the people in this facility were innocent. Rounded up by accident. But there was no real verification process before they were subjected to this hell on earth.

    This can’t go on.

    « #antisémitisme » #menteurs_depuis_1948 (et criminels)