• Zelenskyy, Trudeau Honor Actual 3rd Reich Nazi With Standing Ovation | ZeroHedge
    https://www.zerohedge.com/political/zelenskyy-trudeau-honor-actual-3rd-reich-nazi-standing-ovation

    Yaroslav Hunka, 98, fought in a Third Reich military formation accused of war crimes.

    On Friday, he was honored during a session of Canadian parliament in which Zelenskyy addressed the lawmakers to thank them for their support since Russia invaded Ukraine, saying that Canada has always been on “the bright side of history.”

    #lol

    • It is unclear whether Zelenskyy knew that Hunka fought with the unit. In 2021, the Ukrainian president joined the governments of Israel and Germany in denouncing a march honoring SS Galichina in Kyiv.

      Voilà la remarque qui distingue franchement Forward de ZeroHedge. Le même genre de remarque que j’apprécie de trouver dans les articles qui se penchent sur la positionnement de Corbyn, entre autres.

    • @biggrizzly Sur n’importe quel sujet, je crois que ça ne cherche même plus à discuter, juste à marquer des points sur le fait qu’« on » est affreusement tolérants avec l’antisémitisme de « la gauche » (LFI, Corbyn et Gérard Miller). Avec un whataboutisme parfaitement assumé, qui consiste à commenter un article sur un ancien Waffen SS en sortant Corbyn de son chapeau, cela au nom d’une approche « subtile » de l’information.

      Standing ovation du parlement canadien pour un nazi ? Oui mais Médine.

    • @ktche : Je ne sais pas ce qui peut être reproché à Zero Hedge, et je m’en excuse platement. Je ne voulais que collecter le fait, qui me semble difficile à interpréter différemment selon la source qu’on utilise. Je conviens que je fais toujours l’effort de trouver des sources alternatives à CNews ou Valeur Actuelle ; mais ils sont rarement productif d’informations originales. Mais pour les sources anglophones, je ne suis pas forcément aussi attentif. Et il m’arrive aussi de partager du Figaro, ou du Challenge. J’en suis à la troisième tentative de réponse à ton apostrophe, que j’efface. C’est dur. Beaucoup de temps passé à devoir se justifier.

    • Rassure-toi, je ne te demande pas de te justifier. J’ai vu matière à nourrir une discussion entamée ailleurs, tout simplement. Pas celle sur l’antisémitisme structurel (qui ne se limite pas à la chasse aux nazis), mais celle sur l’intérêt de commenter/contextualiser les sources pour distinguer celles auxquelles on ne devrait pas offrir de surface d’exposition, à mon sens. J’ai donné mon argument pour le cas ZeroHedge versus Forward.

    • Au Canada, le président du parlement démissionne après avoir rendu hommage à un ex-soldat nazi
      https://www.huffingtonpost.fr/international/article/au-canada-le-president-du-parlement-demissionne-apres-avoir-rendu-hom

      Lors de la visite du président ukrainien Volodymyr Zelensky à Ottawa, des députés avaient applaudi Yaroslav Hunka, ancien combattant d’une division de l’escadron de protection d’Hitler.

      INTERNATIONAL - Un dérapage diplomatique qui a provoqué un tollé outre-Atlantique. Le président de la Chambre des communes du Canada, Anthony Rota, a annoncé ce mardi 26 septembre sa démission après le scandale provoqué par l’hommage rendu à un vétéran ukrainien ayant combattu avec les nazis pendant la Seconde guerre mondiale. L’ovation demandée aux députés avait eu lieu lors de la visite du président ukrainien, Volodymyr Zelensky, à Ottawa.

      « C’est avec le cœur lourd que je me lève pour informer les membres de ma démission en tant que président de la Chambre des communes », a déclaré Anthony Rota devant le parlement, parlant de « ses profonds regrets pour son erreur ». Ajoutant que sa démission prendrait effet mercredi 27 septembre, « afin de permettre les préparatifs pour l’élection d’un nouveau président ».

      Anthony Rotaétait sous pression depuis le week-end dernier puisque tous les partis demandaient sa démission, y compris les ténors de son clan, les libéraux du Premier ministre Justin Trudeau. Ce dernier avait parlé d’un hommage « inacceptable » et « gênant ».
      Ovation pendant le discours de Zelensky

      Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, effectuait jeudi 22 septembre sa première visite d’État au Canada depuis le début de l’invasion russe. Un déplacement qui s’était déroulé sans accroc, du moins jusqu’à la visite de la Chambre des communes à Ottawa, où le chef d’État a été invité à applaudir Yaroslav Hunka, un combattant de la Seconde guerre mondiale. Un homme qui appartenait en réalité à une branche militaire du parti nazi.

      Lors du discours de Volodymyr Zelensky au Parlement, les députés ont donc été invités à applaudir chaudement Yaroslav Hunka. L’homme a été présenté comme « un vétéran de la Seconde guerre mondiale qui s’est battu pour l’indépendance de l’Ukraine contre les Russes, et qui continue aujourd’hui de soutenir les troupes, même à l’âge de 98 ans ». Le vieil homme a même été décrit comme « un héros ukrainien, un héros canadien » par le président du parlement Anthony Rota.

      Problème : Yaroslav Hunka est un ancien soldat d’une division nazie. Et cet incident n’a pas échappé à plusieurs organisations juives et de défense des droits de l’Homme qui ont condamné l’ovation, affirmant que le vétéran avait servi dans une unité militaire connue sous le nom de 14e division « Waffen Grenadier », appartenant à la SS.

      Anthony Rota, s’était confondu en excuses 72 heures plus tard. « Je tiens tout particulièrement à présenter mes excuses les plus sincères aux communautés juives du Canada et du monde entier », avait-il déclaré.

  • Faut-il jeter le Diplo avec l’eau du complot ? - Le blog de luftmench
    http://luftmenschen.over-blog.com/article-faut-il-jeter-le-diplo-avec-l-eau-du-complot-1097666

    A Frederic Lordon
    Intellectuel de gauche
    Journaliste de gauche
    Chercheur de gauche
     
    Copie à : ensemble des « intellectuels » auto-proclamés du Monde Diplo et d’Attac et autres.
     
     
     
    Cher Monsieur Lordon,
     
    C’est avec un étonnement certain, que nous avons lu votre récente tribune intitulée « #Conspirationnisme, la paille et la poutre ». Si nous avions été du genre Indignés, nous vous le disons sans ambages, nous aurions été indignés.
     
    Le titre nous avait alléché : eu égard aux errements récents du Monde Diplomatique et de l’#extrême-gauche souverainiste, nous pensions qu’il s’agissait d’une auto-critique. Il y avait en effet matière à un article aussi long que celui que vous avez rédigé. Vous auriez commencé par dire qu’il ne suffisait pas de blâmer les gens qui succombent aux sirènes du conspirationnisme d’extrême-droite, dans la mesure où la plus grande faute venait bien évidemment des intellectuels , des experts et des journalistes étiquetés « gauche alternative » qui avaient diffusé et repris des thématiques conspirationnistes et néo-fascistes dans leur propre presse.
     
    Rien qu’avec Le Monde Diplo, vous aviez du lourd : par exemple Alain Gresh prenant la plume pour faire de la publicité à Paul Eric Blanrue, présenté par Faurisson comme son successeur, les conférences des Amis du Monde Diplo avec comme invité d’honneur Etienne Chouard, passé depuis longtemps à la mouvance souverainiste d’extrême-droite et qui accueille des néo-nazis sur son mur Facebook.
     
    Au vu de vos nombreuses activités dans la sphère souverainiste « de gauche », vous auriez pu élargir : par exemple, vous appartenez au collectif des Economistes aterrés, auquel collabore également Thomas Coutrot. Ce dernier participera en septembre à un colloque organisé par René Balme , le maire de Grigny, et sera également présent le président d’ATTAC #Pierre_Khalfa. Cet élu anciennement du Parti de Gauche, soutient officiellement l’association d’extrême-droite Reopen 911, à qui peut être légitimement attribuée une bonne part de la diffusion des thèses antisémites et complotistes à grande échelle depuis dix ans. Monsieur Balme publiait également de la propagande négationniste sur son site Oulala.net.
     
    Votre camarade Coutrot se vautre donc dans la collaboration la plus ouverte qui soit avec un rouge-brun, comme d’autres avant lui.
     
    Nous comprenons que tous ces épisodes, témoignant au mieux d’un niveau hallucinant d’aveuglement et de crétinerie de la part des « experts » du Diplo et autres figures de la #gauche_souverainiste, au pire d’un accord quasi-total des mêmes avec les thèses les plus absurdes et les plus dangereuses qui soient, vous gêne quelque peu aux entournures. Surtout depuis que ces épisodes ont été médiatisés à une échelle assez large, alors que leur dénonciation par des militants de base était jusque là restée assez confidentielle.
     
    Mais ce n’est pas une raison pour mettre les turpitudes de vos amis et collègues sur le dos des autres.
    C’est pourtant bien ce que vous faites dans votre texte, où sans honte aucune, vous attribuez au « peuple » et à la « plèbe » la responsabilité de l’essor du conspirationnisme. Autant vous dire , qu’en tant que membres lambda de la plèbe, nous ne comptons pas payer pour vos conneries, quand bien même le cadeau empoisonné que vous cherchez à nous offrir est enrobé de flatteries paternalistes et étayé par des citations de Spinoza.
     
    Ainsi donc, comme Spinoza vous pensez qu’ « Il n’est pas étonnant que la plèbe n’ait ni vérité ni jugement, puisque les affaires de l’Etat sont traitées à son insu, et qu’elle ne se forge un avis qu’à partir du peu qu’il est impossible de lui dissimuler.
     
    Vous ajoutez à propos du conspirationnisme « au lieu de voir en lui un délire sans cause, ou plutôt sans autre cause que l’essence arriérée de la plèbe, on pourrait y voir l’effet, sans doute aberrant, mais assez prévisible, d’une population qui ne désarme pas de comprendre ce qu’il lui arrive, mais s’en voit systématiquement refuser les moyens .
     
    Et vous en appelez donc à la « charité intellectuelle », envers les masses plébéiennes incultes mais pleines de bonne volonté .
     
    Il y a juste une petite chose qui manque dans votre raisonnement plein de bonté à l’égard de ce prolétariat si bête, mais qui ne le fait pas exprès. A aucun moment de votre texte, vous n’apportez un quelconque élément qui tendrait à prouver que le conspirationnisme imbécile ( car il y en aurait un intelligent, le vôtre, mais nous y reviendrons ensuite ) émanerait de la plèbe.
     
    Et pour cause, ce n’est pas le cas.
     
    Le mythe du complot juif, sioniste, franc-maçon, eurabien, peu importe trouve ses racines depuis toujours dans certains cercles de la bourgeoisie : le Protocole des Sages de Sion émanait de la police des tzars, et un siècle plus tard, ce sont conjointement des républicains d’ultra-droite, des dictateurs d’Amérique du Sud , du Moyen-Orient, de Russie ou des intellectuels bourgeois d’extrême-droite traditionnelle qui les réactualisent et les diffusent à très grande échelle.
     
    Et à gauche, cher Monsieur, ce n’est certes pas dans une section syndicale ou dans un collectif de chômeurs et de sans-papiers que des individus et des groupes ont embrayé depuis plus de dix ans sur la propagande fasciste : Bricmont, Gresh , Collon ne sont pas des ouvriers ou des employés.
     
    Reopen 911, à la base a été crée par des jeunes surdiplomés membres notamment des Verts, pas par des syndicalistes en lutte de chez Mc Donalds.
     
    Le conspirationnisme soit-disant #antisystème n’est pas l’idéologie souterraine et marginalisée que vous décrivez, et ses relais médiatiques et politiques sont immenses et ne concernent pas uniquement sa version libérale que vous dénoncez à juste titre : Marion Cotillard, Bigard, Christine Boutin qui ont défendu les thèses les plus délirantes sur le 11 septembre ne sont pas des « exclus ».
     
    Meyssan, lui-même, à l’origine a profité d’une surexposition médiatique énorme à l’époque de la publication de L’effroyable Imposture. Même Soral ou Dieudonné , pour ne citer qu’eux sont invités chez Taddei ou Bourdin.
     
    Bien des syndicalistes, des militants de base aimeraient subir un tel ostracisme !

    #antisémitisme

    • ah oui, j’avais bizarrement pas vu. avais retrouvé cet article après avoir vu cité sur seenthis hier Pierre Khalafa (...). l’ai relayé écho à la popularité ascendante d’un Médine, remis en selle par des réflexes conditionnés successifs, d’abord le bad buzz Bataclan, dont les fafs et la droite ont été les idiots utiles, puis, celui où se sont empêtrées diverses directions politiques d’extrême-gauche, de gauche, d’EELV (le poisson pourrit par la tête, disait l’autre), et accessoirement, en écho à la publication du Manifeste conspi.

      on a des calculs aussi abjects que foireux fondé sur des mensonge plus ou moins explicites (des juifs génocidaires au Rwanda de Médine, une pandémie dont il a fallut convaincre qu’elle était mortelle, selon le Manifeste conspi.), que d’autres auront à éluder en même temps qu’ils les véhiculent, en espérant « tirer les marrons du feu ».

      et, oui, cela regarde une gauche qu’il n’est pas question de silencer, tout au contraire. il y a des détours nécessaires, en rester à des logiques électorales, voire des calculs de boutiques, académiques crée du bruit dépolitisant (en cette rentrée, on ne parle que de l’unité ou de la désunion de de ces partis avez-vous vu comme le « pacte enseignant » par exemple ne fait l’objet d’aucun discours de gauche ?) que les bouches s’ouvrent ! il en va de questions fondamentales qui ne peuvent être remises à plus tard.

      revenons-en à ces ruineuses logiques complotistes

      Encore plus étonnant : quand des salariés de ces mêmes boîtes décident de préparer une bonne petite grève des familles, ils ne font pas de compte-rendu de chaque réunion préparatoire au patron.

      Donc tout le monde complote ? Oui, évidemment.

      Mais ce constat n’a absolument rien à voir avec les présupposés du #conspirationnisme : celui-ci ne consiste pas à dénoncer la stratégie complotiste en général, mais à prôner l’existence d’une conspiration ultime qui expliquerait l’ensemble des phénomènes sociaux et de la domination .

      Dis moi qui tu dénonces, je te dirai qui tu veux épargner, pourrait être la base de l’analyse critique du conspirationnisme.

      [...]

      Aujourd’hui le boulot est fait, et vous ne servez plus à rien : par exemple, en dénonçant la loi de 73 comme un point fondamental de la situation économique actuelle, vous avez fait les trois quarts du boulot pour les fascistes, il leur suffisait de souligner que la banque Rotschild avait soutenu cette loi, et hop, les Rotschild étaient donc spécifiquement et fondamentalement coupables plus que les patrons bien de chez nous.

      Vous avez écrit des tartines et des tartines pour démontrer que tout se passait en secret à Bilderberg, aux Diners du Siècle où à Bruxelles, et à cause de vous, une partie des prolétaires s’échine à chercher de prétendus secrets et se perd à désigner des boucs émissaires, quand le plus grave est là sous son nez, dans son usine, dans son quartier dans sa boite, là ou l’on peut changer les choses, tout de suite, maintenant.

      Votre « bon » conspirationnisme n’est que le chemin qui mène au mauvais, et réduit au pessimisme paranoïaque et impuissant ceux qui pourraient au contraire réaliser la force collective qu’ils ont potentiellement.

      Alors, monsieur devant ce gâchis, ayez au moins la décence de ne pas nous en faire porter le poids.

      alors d’accord, l’antisémitisme s’en prend aux juifs. c’est mal. mais avec lui, un historien de cette crotte de Licra l’a redit récemment et c’était à raison, vient une théorie du complot qui ruine la pensée et la politiques de ses adeptes. ce qui n’est pas anodin.

      edit voilà pour un pan de _"l’aspect doctrinal" @biggrizzly, où le (non national) cosmopolitisme (diaspora juive) voisine nécessairement avec le capitalisme.

      #complotisme

    • Je réponds ici une dernière fois, plutôt que sur le fil où il est question de supprimer à vue les comptes des fascistes hébergés sur SeenThis.

      Mon avis, je te l’ai donné ici :
      https://seenthis.net/messages/1016791#message1017001

      La discussion sur Chouard, on l’a déjà eu, et à l’époque, les avis étaient déjà scindés comme pour le débat présent. D’un côté, des gens qui veulent du concret, de l’autre des « purs », qui refusent la moindre erreur de jugement. Depuis, Chouard a confirmé ses idées, et ses accointances (réactionnaires et confuses, on n’est plus dans l’erreur de jugement temporaire), et en conséquence, on n’en parle plus dans les milieux dits de gauche. Peut-être en sera-t-il de même pour Médine, et là, je dis comme Arno, moi non plus, il y a 10 jours, je ne le connaissais pas, ni n’avais écouté ses chansons. Je n’ai tjs pas écouté ses chansons, et tes efforts pour me le rendre odieux ne m’ont pas convaincu ; d’ailleurs, je n’en ai rien dit, de cet individu, ni en bien, ni en mal. A la limite, il n’existe pas. Là, pour ma part, pour aller dans ton sens, il manque, de sa part à mon sens la répétition, à la façon d’un Chouard ou d’un Soral.

      Enfin, faire de mon avis (ou celui d’Arno), l’avis de « la gauche » ou l’avis de « SeenThis », c’est à mon sens me/nous prêter bien trop d’importance, ou même une intentionnalité qui n’existe pas. Je ne suis ici que pour échanger des infos que je trouve significatives, drôles ou importantes, dans un endroit que je trouve agréable, où j’ai l’impression de côtoyer des gens favorisant la réflexion. Tu le sais bien, d’ailleurs, tu te poses la question de pourquoi tu restes ici, mais, c’est bien parce que tu le sais qu’ici, on a globalement des avis convergents, on n’est pas dans le jugement définitif, ni dans l’indifférence totale. Et c’est bien parce que je suis dans cet état d’esprit que je ne m’offusque pas de tes piques ; je les lis, j’essaie de les comprendre, et d’en tenir compte (parfois je ne suis pas au top intellectuellement ; je n’ai pas le temps d’approfondir tout ce qu’il faudrait approfondir pour participer ; parfois, oui, je me comporte comme un troll, mais je me soigne, et je tâche de ne pas blesser, évidemment).

      Je termine sur un point ; ce n’est pas pour remettre une pièce dans le jukebox, je ne répondrais de toute façon plus sur ce sujet : dans « notre » société, « on » lutte beaucoup contre l’antisémitisme, beaucoup moins contre le colonialisme et le sionisme, et sur SeenThis, il y a une forte tendance à être révoltés par ce déséquilibre, d’où à mon sens une certaine résistance passive face aux injonctions à la condamnation.

  • Mahmoud Abbas et l’antisémitisme – Lettre palestinienne (+ communiqué LDH)

    Nous, soussignés, universitaires, écrivains, artistes, activistes palestiniens et gens de tous milieux, condamnons sans équivoque les commentaires moralement et politiquement répréhensibles du Président de l’Autorité Palestinienne, Mahmoud Abbas sur l’holocauste.

    Ancré dans une théorie raciale largement répandue dans la culture et la science européennes à l’époque, le génocide nazi du peuple juif est né de l’antisémitisme, du fascisme et du racisme. Nous rejetons catégoriquement toute tentative de réduire, déformer ou justifier l’antisémitisme, les crimes nazis contre l’humanité ou le révisionnisme historique vis-à-vis de l’holocauste.

    Le peuple palestinien souffre suffisamment du fardeau du colonialisme israélien de peuplement, de la dépossession, de l’occupation et de l’oppression sans avoir à supporter l’effet négatif de narratifs aussi ignorants et profondément antisémites propagés par ceux qui prétendent parler en notre nom.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/09/15/mahmoud-abbas-et-lantisemitisme-lettre-palesti

    #international #antisemitisme #palestine

  • « Une partie de la gauche ne fait pas obstacle à l’antisémitisme en raison de ses positionnements idéologiques », Emmanuel Debono, historien

    En août 2021, la pancarte « Qui ? » brandie lors d’une manifestation contre le passe sanitaire, à Metz, par une militante d’extrême droite prenait place dans un contexte de crise, propice à l’affichage antisémite. Les cornes qui surplombaient le « Q » du pronom relatif, servant à désigner de manière codée la responsabilité des juifs, renvoyaient à une représentation démoniaque, féconde depuis le Moyen Age.

    L’actualité estivale de 2023 n’aura pas démenti ce succès. De grandes enseignes commerciales continuent de proposer à la vente le journal Rivarol, relayant les provocations antijuifs de Dieudonné M’Bala M’Bala : juifs désignés comme maîtres du « vice » et de la « corruption », « aristocratie imbuvable », « gros pilleurs », « peuple qui ne pardonne pas »… Ce n’est qu’une goutte d’eau, il faut le souligner, versée par un professionnel de la haine dans un océan d’attaques anonymes, véhiculant sur les plates-formes numériques, et notamment sur X (ex-Twitter), l’image insistante du juif dominateur, engeance des forces du « Mal ».
    Ce sont des représentations de ce type qui circulent chez les militants de l’extrême droite catholique, ceux de Civitas, par exemple, dont le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé en août la dissolution prochaine, après que l’essayiste Pierre Hillard a été applaudi à l’université d’été du mouvement d’extrême droite pour avoir plébiscité la « dénaturalisation » des Français juifs. Chez les islamistes également, mais aussi, hélas, chez des esprits plus modérés, qui voient en eux une force occulte omnipotente. Chez des militants « #antisystème » encore, imbus de représentations #complotistes, qui font des juifs, à travers certaines figures privilégiées (Rothschild, Soros, Attali…), les acteurs d’un méga-complot qui fournit la clé de tous les malheurs du monde et de ce que l’on ne comprend pas.

    Cristalliser les haines

    Des empoisonneurs de puits aux élites mondialistes, des tueurs d’enfants aux pédocriminels satanistes, le bestiaire est d’une richesse fantasmagorique exceptionnelle. Ces représentations qui situent les juifs hors de l’humanité font davantage que persister : elles continuent de former la moelle d’un antisémitisme qui, même dans son expression la plus banale, fantasme leur pouvoir et leur rôle maléfique. Si l’on ne comprend pas cette dimension propre au phénomène, on ne comprend pas l’antisémitisme.
    La polémique autour du rappeur Médine invité aux universités d’été d’Europe Ecologie-Les Verts et de La France insoumise aura été l’illustration parfaite de ce défaut de compréhension. Face au parcours plus qu’ambigu de l’artiste, à sa réécriture des faits et à ses justifications expéditives, une partie de la #gauche a choisi l’absolution plutôt que l’examen critique de ses textes, de ses gestes et affinités électives https://seenthis.net/messages/1014981 . Le rappeur dit avoir évolué et a même affirmé combattre l’antisémitisme. Celles et ceux qui se montrent habituellement si exigeants en matière de pureté idéologique, prompts à dénoncer les « réacs », les « fachos » ou autres oppresseurs, sont montés sans attendre au front pour défendre la nouvelle égérie des combats progressistes et la blanchir d’accusations infâmes, forcément imputables à l’extrême droite et à la Macronie. Les uns ont réclamé à Médine des explications, les autres ont traité ceux qui l’avaient mis en cause de « racistes ». Dans les deux cas, l’affaire s’est soldée par une chaleureuse ovation.

    Il est dit que la gauche n’apparaît plus comme le camp réfractaire à l’antisémitisme qu’elle incarna jadis. Sa résistance, pourtant, n’a jamais été infaillible. Le pacifisme des années 1930 avait conduit à bien des trahisons sous l’Occupation, de même que la guerre des Six-Jours et l’émergence d’un antisionisme radical avaient fragilisé la conviction selon laquelle la gauche, humaniste et universaliste, était inaccessible à l’antisémitisme. La haine d’Israël a nourri à l’extrême gauche les discours les plus violents et les caricatures les plus monstrueuses. On lésine rarement pour attaquer les juifs : c’est le propre d’un florissant patrimoine de préjugés qui a fait recette pour cristalliser les haines et armer le bras des assassins.

    Il est dès lors préféré à une analyse sérieuse des solutions superficielles : cesser de distinguer l’antisémitisme dans la lutte antiraciste, prétendre que le racisme antimusulman s’est substitué à l’antisémitisme « d’hier » ou encore brandir le mot d’ordre de « convergence des luttes ». Ainsi disparaîtrait ce piédestal prétendument accordé à la question antisémite, cette concurrence des luttes dont se rendraient coupables ceux qui expliquent que, non, décidément non, le complotisme et la diabolisation n’ont ni les mêmes ressorts ni les mêmes effets que le racisme à proprement parler.

    Différences irréductibles

    Cette singularité de l’antisémitisme n’est ni comprise ni véritablement admise au sein de ces forces de gauche qui dominent aujourd’hui la Nouvelle Union populaire écologique et sociale. L’#antisémitisme y apparaît comme un #racisme qu’il faut fondre ou oublier, au prétexte qu’il partage avec les autres haines les étapes d’un processus menant du stéréotype au crime.
    Il ne suffit pourtant pas d’exciper de ce parallélisme pour justifier d’un principe de convergence, intrinsèquement vicié : certains positionnements antirépublicains, antilaïques ou antisystème constituent des angles d’attaque idéologiques qui érodent le cadre traditionnellement privilégié par la lutte contre l’antisémitisme.

    La convergence revendiquée ne peut l’être qu’au prix d’un détournement historique et d’une révision de la nature de l’antisémitisme. Souligner des différences irréductibles entre les haines vaut aujourd’hui l’accusation de les hiérarchiser et, accessoirement, l’étiquette de « raciste ».
    Une partie de la gauche ne fait donc pas obstacle à l’antisémitisme, en raison de ses positionnements idéologiques, notamment antisionistes, ou de ses silences, mais aussi parce qu’elle baigne dans la confusion. Si certains l’assument cyniquement, d’autres se laissent entraîner, par ignorance ou, pire, par illusion de la connaissance. Qu’ils sachent qu’il n’est pas de rempart possible lorsque l’on méconnaît l’ennemi.

    Emmanuel Debono est historien et membre du bureau exécutif de la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (Licra).

    https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/09/14/emmanuel-debono-historien-une-partie-de-la-gauche-ne-fait-pas-obstacle-a-l-a

    edit on dira ah oui, c’est la Licra, c’est la drouate pour évacuer à nouveau le problème (oh là là, le doigt qui la montre est méchant ! ignorons la lune de l’antisémitisme). oui, il y une spécificité de l’antisémitisme : la théorie du complot. la fin des grands récits, une gauche qui ne pige plus grand chose de ce qui se passe et de ce qu’elle pourrait faire, voilà un bon terrain pour la confusion, et "le complot qui explique". ne pas admettre cette fragilité en jouant "nous sommes droit dans les bottes, la gauche !", c’est pathétique.

    • Le dernier paragraphe résume bien le problème :

      Une partie de la gauche ne fait donc pas obstacle à l’antisémitisme, en raison de ses positionnements idéologiques, notamment antisionistes, ou de ses silences, mais aussi parce qu’elle baigne dans la confusion. Si certains l’assument cyniquement, d’autres se laissent entraîner, par ignorance ou, pire, par illusion de la connaissance. Qu’ils sachent qu’il n’est pas de rempart possible lorsque l’on méconnaît l’ennemi.

    • C’est vraiment d’une bassesse indigne.

      C’est pas une question de savoir si c’est « la drouate », c’est d’accepter qu’on dénonce l’« antisémitisme de gauche » selon les critères de gens qui considèrent que la LDH, Amnesty International, Human Rights Watch, l’UJPF et B’Tselem (et Jeremy Corbyn et LFI et les communistes) sont totalement infréquentables parce qu’ils parlent d’apartheid israélien. (Et ce n’est qu’un des motifs liés à Israël, mais c’est le plus récent.) Et selon les critères antiracistes de cette même association, il est scandaleux de parler d’islamophobie, ou de racisme systémique en France.

      Alors si c’est ça votre critère, la question est très vite répondue et vous avez évidemment raison. Et je vous laisse au confort de votre posture morale.

    • ah oui, faut absolument des guillemets à antisémitisme de gauche. à être infoutus de considérer la chose pour elle-même, comme cela tant été fait à propos du socialisme réel, qui des décennies durant ne fut critiqué à gauche que par des minorités vouées aux gémonies, ce que l’on obtient c’est que ce problème soit utilisé par la droite (jusqu’à des identitaires qui se présentent en dénonciateurs de l’antisémitisme).
      ça assure une belle réussite pour une attitude rigoureusement défensive qui écarte toute réflexivité qui viendrait menacer on ne sait quelle position de force puisque voilà la boucle bouclée : qui évoque l’antisémitisme de gauche est, au mieux, un complice objectif de la droite ou l’adepte d’une posture morale alors que pour ne pas y céder, il suffit d’être politique, et donc ici de nier, de mentir. drôle de politique.

      fallait pas non plus aggraver son cas en lisant ou citant l’ultra-réac Soltjénisine, béhachélisation garantie, qui d’autre ferait ça ? le goulag, moi pas savoir, moi pas connaître.

      ne nous demandons pas pourquoi tant de gens de gauche ont aimé et défendu Dieudonné, pourquoi, comment, un chanteur qui est la nouvelle coqueluche de la gauche écrit et chante "étoile de David sur machette rwandaise". c’est encore cette vieille histoire de juifs. ces dominateurs sur d’eux-mêmes passent leur temps à chialer sur tout et n’importe quoi, ramènent tout à eux. il va finir par être temps de les plaindre, les pauvres, puisque ça ne prend plus avec nous, on connait Tsahal, on sait pour la Palestine, faut pas nous la faire. alors nous, de Médine, on a rien vu, rien entendu. d’ailleurs Proudhon n’a jamais écrit « La haine du juif doit être le premier article de notre foi politique », ou alors c’est le passé, et le passé est passé. tout est réparé, tout fonctionne.

      la gauche ? bon, oui, c’est vrai, il arrive, parfois qu’elle soit sexiste, raciste, coloniale, productiviste. on y est très attentifs hein. mais antisémite ? non. y a que les soutiens d’Israël pour le prétendre. choisis ton camp.

      #déni

    • la suite est dans le maintenant. c’est de savoir qu’il y a une ligne de crête et d’en faire quelque chose. aux intéressés de décider. il y a ai-je vu des gens de gauche qui proposent des formations aux militants et activistes sur l’antisémitisme. il me semble que c’est curable en bonne partie. que laisser un tel « invariant » à la droite est possible.
      comme tout problème de cet ordre (le sexisme offre un exemple d’une telle contradiction, encore plus général) ça nécessite de l’attention, pas d’être balayé d’un revers de main.
      bien sûr que l’existence d’Israël complique la question, mais « résoudre » cette difficulté par le déni est tout simplement dangereux. pas seulement pour les ou des juifs ! pour la relation au vrai, au mensonge (au complotisme). l’antisémitisme est une fausse route de la contestation la désarme (quel que soit le niveau de violence meurtrière qui s’y manifeste), préserve l’ordre social.

      que faut il faire de la spécificité du racisme anti noir dont je dirais trop vite fait qu’il a consisté en une animalisation nécessaire à l’esclavage et à la traite et que celle-ci dure encore ? là non plus c’est pas à moi de le dire plus que quiconque (en particulier les premiers concerné.e.s, mais pas que). je ne sais pas comment on en finira, et mal comment le battre en brèche.

      juste, avoir deux ou trois idées pas trop pourries sur un enjeu vaut mieux que de se laisser aller à n’importe quoi à son sujet.

      je ne crois pas qu’une éthique de la vérité puisse être réduite à une morale.

    • De mon côté, je dis qu’il n’y a pas d’antisémitisme doctrinaire à gauche, au sens où il n’y a pas d’organisation dite « de gauche » qui ait pour discours, prémisses théoriques, ou même blagues récurrentes en rapport avec l’antisémitisme.

      Tu évoques le sexisme, et c’est une bonne analogie. Oui, le sexisme a beau être proscrit dans la théorie dans les organisations de gauche, il n’est pas forcément condamné comme il devrait, y compris quand une décision de justice existe. Est-ce que l’antisémitisme fait l’objet de la même souplesse ? Je ne crois pas, sans que cela invalide ton constat de déni, c’est à dire qu’un militant qui serait condamné judiciairement pour antisémitisme serait à mon avis exclus. Les soutiens à Dieudonné ne sont plus à gauche désormais, enfin, il me semble ?

    • Je suis allé voir d’où venait la phrase « Étoile de David sur une machette rwandaise » effectivement craignos.

      C’est donc de la chanson « Porteur saint »
      https://genius.com/Medine-porteur-saint-lyrics

      Et voici un extrait plus long :

      Canon d’fusil en forme de minaret
      Tu dessines une croix sur un missile croisière
      Étoile de David sur une machette rwandaise
      Buste de Bouddha sur pommeau de glaive

      Et là pour moi l’interprétation change.

      Si l’on dit que cette phrase est antisémite, alors celle d’avant est antichretienne (comment dit on ?) et celle encore avant est islamophobe. Quand à celle d’après, elle aime pas le bouddhisme.

      Je viens de lire les paroles entières de cette chanson. Il tappe sur les trois monothéismes, sans s’acharner particulièrement sur un. Puis en conclusion il fait un éloge de la foi.

      La foi, une histoire vraie racontée par des menteurs
      Les foules ont interféré dans le message de l’auteur
      Les forts s’en sont emparés pour toujours mieux dominer

      Tout ça pour dire colporteur que je suis plutôt en accord avec ce que tu souleves. Que je te remercie d’avoir attiré mon attention sur l’antisémitisme au sein de la gauche actuelle. Que je trouve d’ailleurs que tes deux commentaires ci-dessus sont ce que tu as écris de plus clair là-dessus ces derniers jours (dans d’autres je n’arrive pas bien à te suivre, tu sembles tellement vénère que c’est pas clair et un peu provoc).

      Que le texte du RAAR est essentielle
      https://raar.info/2023/08/medine-khan
      Que l’interview de Rachel Khan (une macroniste !), est pleine d’arguments franchement forts : https://justpaste.it/9uf01

      Mais que là cet exemple là est faux.

    • Je découvre un deuxième communiqué du RAAR, daté du 30 août, qui actualise pas mal de choses.

      https://raar.info/2023/08/antisemitisme-la-gauche

      Extraits :

      Médine a répondu à l’université d’été d’EELV en présentant ses excuses à propos de Rachel Khan, et en affirmant son rejet de la « quenelle » et de l’antisémitisme, qu’il dit combattre au même titre que l’islamophobie. Par là-même, le rappeur réaffirme sa rupture avec la prétendue « dissidence » antisémite structurée autour d’Alain Soral et Dieudonné, dont la nocivité a longtemps été minimisée par une partie de la gauche. Nous enregistrons positivement cette prise de position.

      Dans le même temps, l’extrême droite, la droite et une partie des macronistes ont profité de l’occasion pour mener contre Médine une campagne aux relents racistes et islamophobes. Nous condamnons ce déchaînement politique et médiatique, qui intervient en outre après la découverte récente d’un projet d’attentat d’extrême-droite le ciblant, ainsi que Jean-Luc Mélenchon et le CRIF.

      [...]

      Ainsi, il est faux d’affirmer, comme le font certain.es dirigeant.es de la France Insoumise (LFI), que l’ensemble des interventions au sein de cette polémique faisait partie intégrante d’une vaste campagne de manipulation venant de l’extrême droite ou des droites. L’utilisation d’un tel argument n’a en réalité qu’une seule fonction : permettre aux responsables de ce parti de nier tout problème. Jean-Luc Mélenchon s’est contenté d’un « Médine n’est pas raciste », sans même prononcer le mot « antisémitisme ». Ce faisant, LFI ignore la parole du principal intéressé, qui a reconnu des « erreurs » ; elle lui confisque la réalité de ses excuses et minimise la gravité du geste de la « quenelle ».

      [...]

      Le RAAR a ainsi invité tous les mouvements et partis de la gauche à se retrouver pour un débat public, plus que jamais indispensable, sur la lutte contre l’antisémitisme. Celui-aura lieu le 15 octobre prochain, au Maltais Rouge, à Paris.

    • Cette chanson qui renvoie dos-à-dos les extrémismes religieux ne cite que deux génocides. L’un commis par des bouddhistes à l’encontre des Rohingyas. L’autre, par des Hutus à l’encontre des Tutsis, avec l’appui principal de la France, et, secondairement, d’Israël. Si il fallait évoquer un appui décisif, c’est celui de la France ! Ce n’est pas le cas. Que vient faire là cette « étoile de David » ? Substituer aux auteurs leurs complices.

      https://seenthis.net/messages/1014151#message1014193
      les juifs sont des génocidaires. CQFD. dieudonno-soralisme maintenu.

      et M. fait mieux que les deux « demande de pardon » de D. aux juifs (...). fort du soutien de la gauche (qui s’est bien mise dans le caca à refuser d’écouter et de lire), il déclare à Paris Normandie : "Je lutte contre l’antisémitisme depuis vingt ans"
      https://seenthis.net/messages/1014151#message1014316

      #falsification

    • oui, quand je vois autant d’obstination à ne pas lire, ne pas entendre les dires récents de M. cela m’énerve.

      on peut bien évoquer les soucis de concentration des jeunes pour cause d’écran et de pauvreté, dans le même temps on oublie ce que bon an mal an on a appris : la lecture. (là, ça refoule sec, oui)

      bien obligé de constater qu’on préfère ne pas savoir.

      edit que le Raar pour je ne sais quelle raison puisse prendre acte de ce que dit Médine à EELV et ne pas prendre acte du fait que peu après il déclare "lutter contre l’antisémitisme depuis 20 ans", ça les regarde. je n’en comprends pas la raison, probablement trop politique pour moi qui suis un moraliste, c’est bien connu. mais je note que la caractéristique de l’antisémitisme de gauche c’est (contrairement à une part de l’antisémitisme de droite, @rastapopoulos ) de ne pas se déclarer tel depuis la deuxième GM. comme c’est aussi le cas de bien des négationnistes du génocide des juifs par les nazis.

      les uns ne se déclarent pas, les autres (ou les mêmes) ne lisent pas et ne voient pas
      merci @parpaing pour ton exégèse, mais dans le flot des mots supposés redorer le blason du chanteur, devenu punchlineur équanime, l’os t’a tout simplement échappé, à moins que tu l’ai avalé.

      #socialisme_des_imbéciles

    • (J’avais encore rédigé une réponse sur le côté misérable du dernier paragraphe du RAAR, et j’ai tout effacé. Autocensure, à nouveau. Passez une bonne journée ; je disais en quelques mot que grâce à la Droite et à l’appui d’une certaine gauche, la rentrée de la NUPES c’est l’antisémitisme... mais vous me direz que c’est bien fait pour eux, ils n’avaient qu’à pas inviter Médine, antisémite notoire dont il faut expurger les propos sur les 20 dernières années pour commencer à détecter un Soral en puissance ; JLM n’a pas dit « antisémite », c’est qu’il est dans le déni ; JLM avait d’autres chats à fouetter apparemment, qu’à devoir se justifier toutes les 30 secondes d’une tempête de merde déclenchée par la droite ; JLM est dans le déni, c’est évident, et toute la gauche, qui devrait évidemment passer son temps à se justifier des écrits de ses soutiens sur les 20 dernières années à chaque fois qu’un fasciste sonne le cor de chasse ; la preuve par Proudhon et Ferry et Napoléon CQFD).

    • 2017, 2022, 2023, c’est pas les 20 dernières années. parait que le niveau baisse. je sais pas, mais en tout cas de l’exercice du bachot nommé commentaire de texte il ne reste rien ici. encore une fois il ne s’agit pas de « se justifier » (?!) de ces textes, mais simplement de les lire, de même qu’il est possible d’écouter les dires de M. 

      y a des reste hein, c’est sûr. quand Hollande dit « mon ennemi c’est la finance », que Macron ose un « la santé n’a pas de prix », on se montre heureusement moins engourdi de la comprenette. eh bien ça fait une bonne base depuis laquelle repartir.

    • D’habitude je ne fais pas de commentaire sur seenthis (ni sur internet en général).

      Je fais juste des montages d’extraits de texte.

      Cette fois ci, dans un moment insomniaque, cela m’a pris. Un peu par hasard sur ce sujet.

      Je vais m’arrêter là.

      Et essayer d’être présent au débat proposé par le RAAR à Paris (cf. mon dernier commentaire ci dessus).

    • et puis stop. la rentrée de la Nupes c’est ses divisions internes : vaut il mieux courir après l’électorat Macron RN (Ruffin, Roussel), les astentionnistes (Autain et co), les complotistes anti vas, éventuellement antisémites (Mélenchon, Guiraud, Panot, Léaument, ...), rejouer la carte CAC 40 (PS) ?

      la rentrée de la gauche elle se fait avec Médine à la fête de l’huma, et c’est pas ça qui posera problème, droite ou pas.

      il y a toujours plus important (ah oui, la gauche !) sauf que ça compte pour du beurre. cette gauche là, elle se plantera, elle est pourrie en plus d’être déconsidérée parce quelle est structurée par un mécanisme de représentation qui fondamentalement aristocratique. et, pour y penser moins encore, on dira que c’est la faute de Roussel- barbeuc.

    • Canon d’fusil en forme de minaret
      Tu dessines une croix sur un missile croisière
      Étoile de David sur une machette rwandaise
      Buste de Bouddha sur pommeau de glaive

      Le fait que juif donne génocide alors que musulman ou chrétien donne juste guerre et bombardement,
      en effet, c’est pas équivalent.

      (Dans cette chanson on a aussi « Des tablettes de Moïse aux tableaux de bourse » et « Tu pleures ton hymen dans les jupes de l’imam »...)

      Là où je me suis dit que le M. est foireux c’est plus (facilement) en découvrant les relations qu’il a eu.

      La quenelle, Kemi Seba, l’association Havre de Savoir...

      Maintenant, j’ai pas vraiment le temps ces jours ci d’écrire des trucs en plus. En tout cas, le sujet est important. Et épineux. Et piegé de tout côté. Du coup ça demande vraiment beaucoup de temps pour se mettre au courant, prendre du recul, et finalement parvenir à dire un truc qui serve à faire avancer sans (faire) péter un câble.

      En tout cas j’y travaille.

      Là je viens de voir cette page, datant de trois semaines :
      https://seenthis.net/messages/1014151

      Bon, là c’est plus clair. J’y capte quelque chose.
      Parce que les injonctions à savoir lire, à faire une bonne composition scolaire, quand on tartine des pages et des pages avec une syntaxe euh... disons révolutionnaire, et bien ça aide pas.

      On s’embrouille quand même moins quand on discute en vrai.

    • Pour David et Rwanda, je ne suis pas dans la tête de Médine, mais ça doit sans doute avoir à faire avec ça :

      Génocide des Tutsis au Rwanda — Wikipédia
      https://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%A9nocide_des_Tutsis_au_Rwanda

      Il apparaît que plusieurs États, en général à travers l’ONU, dont la France, particulièrement impliquée au Rwanda, ne semblent pas avoir su ou voulu adapter leurs actions en distinguant bien les massacres génocidaires de la guerre civile. Israël est même accusée d’avoir continué de vendre des armes (fusils, balles et grenades) au gouvernement hutu durant le génocide90. En 2016, la Cour suprême israélienne décide que les archives des ventes d’armes d’Israël au Rwanda pendant le génocide de 1994 resteraient scellées et dissimulées au public, afin de ne pas nuire à la sécurité d’Israël et à ses relations internationales91. Les États-Unis, marqués par le fiasco somalien récent, et l’ensemble du Conseil de sécurité des Nations unies, auquel participait en 1994 le Rwanda92, refusèrent de qualifier à temps les massacres de génocide, ce qui empêcha de faire jouer la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide qui obligeait les États signataires à intervenir. On emploie des périphrases comme « actes de génocide ». Toutes les pressions exercées sur les belligérants mirent sur le même plan l’arrêt des massacres et l’arrêt des combats entre le FPR et les FAR (Forces armées rwandaises). L’objectif était d’obtenir un cessez-le-feu et d’arrêter les massacres.

    • j’ai d’emblée https://seenthis.net/messages/1014151#message1014193 cité et référencé ces faits (des armes à feu fournies, refus d’Israel de l’emploi du terme génocide pour d’autres cas, dont celui des arméniens), en indiquant l’article de l’historien israélien qui a intenté en 2015 une procédure pour l’ouverture des archives concernées : Le génocide rwandais et la politique israélienne, Yaïr Auron, https://www.cairn.info/revue-d-histoire-de-la-shoah-2009-1-page-225.htm.

      Yair Auron a déclaré à un tribunal de Tel-Aviv : « Envoyer des armes dans un pays où se déroule un génocide, c’est comme envoyer des armes à l’Allemagne nazie pendant la Seconde Guerre mondiale. Nous avons fourni des armes à la Serbie pendant l’embargo et nous avons fourni des armes au gouvernement rwandais, lequel commettait des meurtres. »

      [...]
      un embargo de l’ONU est entré en vigueur le 17 mai 1994. Israël a violé l’embargo, tout comme la Russie, la Belgique, l’Afrique du Sud, la France, l’Espagne et d’autres encore.

      la vente d’armes pendant un embargo constitue un crime contre l’humanité.

      https://www.middleeasteye.net/fr/entretiens/interview-israel-t-il-arme-le-rwanda-pendant-le-genocide-de-1994

      je le redis, l’enquête sur le génocide a montré que les machettes étaient chinoises.
      intérêt de la licence poétique. ce qui est pratique avec « étoile de David » c’est que cela renvoie au drapeau israélien (un pays, un État) autant qu’aux israéliens eux-mêmes, et en l’occurence à « les juifs ». cette chanson fait de complices du génocide leurs auteurs (la France de Mitterrand, bien plus impliquée, n’est pas citée). on a des « juifs génocidaires », thèse dieudo-soralienne), mais pas d’antisémitisme, légalement condamnable selon la loi française.

      faire dans l’antisémitisme sans le dire, c’est la suite du négationnisme.

      edit

      Félicien Kabuga [rwandais], 84 ans, est l’un des fugitifs les plus recherchés de la planète. Pour avoir notamment importé 25 tonnes de machettes chinoises un mois avant le début des massacres, il est accusé de « génocide, complicité, incitation et complot en vue de commettre un génocide et crime contre l’humanité ».

      https://www.lemonde.fr/afrique/article/2019/04/08/au-rwanda-les-funestes-echos-de-la-radio-des-mille-collines_5447242_3212

  • Gérard Miller : « Jamais un aussi grand nombre de juifs français n’ont perdu à ce point leur boussole morale »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/09/11/gerard-miller-jamais-un-aussi-grand-nombre-de-juifs-francais-n-ont-perdu-a-c

    Le réalisateur et psychanalyste constate à regret, dans une tribune au « Monde », que deux judéités se font désormais face, alors que certains juifs se sont laissés séduire par l’extrême droite.

    • Bien évidemment, à l’époque lointaine que j’évoque, tous les juifs français ne partageaient pas ces mêmes références et ces mêmes valeurs. Mais, indépendamment de leurs convictions et de leurs croyances, tous avaient en commun au moins trois souvenirs inoxydables : l’abjection antidreyfusarde, l’indignité pétainiste et l’horreur de la Shoah. C’était déjà beaucoup et cela permettait de débattre ensemble de tout le reste, en s’opposant vivement, mais sans se déchirer, y compris au sein du très conservateur Conseil représentatif des institutions juives (CRIF).
      Aujourd’hui, hélas, tout cela appartient au passé et la communauté juive française est définitivement fracturée. Par un incroyable tour de passe-passe, Marine Le Pen a réussi à faire oublier à des milliers de juifs l’idéologie néofasciste de son mouvement, créé notamment par des nostalgiques du nazisme et de la collaboration, et Eric Zemmour a parachevé son œuvre, pulvérisant définitivement tout ce qui avait permis jusque-là de maintenir un peu de cohérence et de cohésion dans la communauté juive française.
      On a beaucoup commenté les propos de Zemmour sur Pétain, « sauveur de juifs », mais ceux qu’il a tenus sur Dreyfus ont moins retenu l’attention. Ce n’était pas la seule fois où Zemmour caressait publiquement les antisémites dans le sens du poil : il avait pris la défense de Maurice Papon, condamné pour complicité de crimes contre l’humanité ; il avait proposé d’abolir la loi Gayssot, qui réprime le délit de négationnisme ; il avait jeté l’opprobre sur les enfants juifs assassinés par Mohammed Merah parce que leur famille les avait enterrés en Israël…
      Mais, en mettant en doute l’innocence de Dreyfus, Zemmour bouclait la boucle, utilisant, en connaissance de cause, la figure de style préférée des négationnistes, la litote, cet art d’exprimer le plus en disant le moins. Le négationniste jouit de se présenter humblement comme un ignorant : il n’est pas historien, il n’a pas étudié la question, il n’a pas tous les éléments en main pour juger de l’existence des chambres à gaz. Avec exactement le même cynisme, Zemmour expliqua que l’affaire Dreyfus est une « histoire trouble », que « rien n’est évident », qu’« on ne saura jamais la vérité »… Ce faisant, ce dont il s’assurait avec cette scélératesse, c’était du mutisme des juifs convertis à l’extrémisme de droite, vérifiant ainsi que plus aucun signal d’alarme ne retentit dans leurs têtes.
      On se rassurera peut-être en se disant que, certes, beaucoup de juifs français ont refoulé avec Zemmour leur propre savoir sur Dreyfus ou sur Pétain, mais qu’il reste heureusement un pilier de la mémoire juive qui tient toujours bon et qui n’est autre que le souvenir de la Shoah. Eh bien, non, justement, et c’est ce qui est abyssal, en France comme en Israël, d’ailleurs. A plus d’une occasion, des juifs israéliens orthodoxes s’en sont pris à d’autres juifs, accusés d’être à la fois laïques et originaires d’Europe de l’Est, en leur criant : « Retournez en Allemagne ou en Pologne, et reprenez le train ! »
      Pour ces ultras, les trains de la mort, les camps de concentration, les chambres à gaz, ce n’était pas leur affaire et encore moins leur histoire. En France, ce n’est guère moins inquiétant. Essayez seulement de parler avec des juifs lepénistes ou zemmouriens du fascisme, du nazisme, de la « solution finale », vous les verrez ironiser en faisant allusion au point Godwin et lever les yeux au ciel si on évoque les compromissions de leurs champions avec la peste brune.
      Alors voilà, c’est en tout cas pour moi (et je l’espère pour quelques autres) le moment de tirer une conclusion de cette situation inédite. Un grand nombre de juifs français ayant décidé de lier leur sort à celui de Marine Le Pen et d’Eric Zemmour, je prends acte qu’une onzième plaie d’Egypte – l’amnésie – s’est abattue sur eux. (...)
      https://justpaste.it/5djps

      #juifs_français #néofascisme #amnésie (porte ouverte au #négationnisme)

    • @poubelleenosier
      https://twitter.com/poubelleenosier/status/1701514790756139297

      une très belle tribune et fort peu originale : on a eu ce lot de prises de position il y a quelque années avec les juifs railliés à sarkozy. Qui n’ont qu’un seul but : exonérer la #gauche de ses propres turpitudes . Hazan, parmi d’autres, regrettait le temps où « les juifs étaient du bon côté du manche ».

      https://twitter.com/poubelleenosier/status/1701511616133488909

      Ce qu’il y a de fascinant est la périodicité du cycle de ce genre de prise de position. Il y a 15 ans en pleine offensive néo-fasciste, les tribunes de ce genre pour parler des juifs railliés à sarkozy où je ne sais qui avaient leur petit succès. C’est une constante à gauche je crois bien : à chaque sortie de mouvement social perçu comme perdant les égouts remontent. La spécificité du temps présent tient au fait peut être que tout cela se noie finalement dans un continuum d’antisémitisme qui traverse tout le spectre politique avec ses spécificités suivant d’où il s’énonce. Et chaque partie se montre du doigt quand tout le monde y trempe . En période dit de crise, quand le capital cherche le moyen de son propre dépassement et l’Etat le moyen de consolider sa domination, on en revient finalement aux classiques boucs émissaires.

      Evarine Lulie @treadstone78651
      https://twitter.com/treadstone78651/status/1701501362226233662

      [Miller] recourt au même type de #manipulations à but politique que Zemmour.
      Partir du constat d’une soi-disant évidence & lui donner volontairement des justifications mensongères.

      Ce qu’il y a de ruineux dans la tribune de [Miller] : fasciser les Français juifs pour mieux taire la complaisance pour l’antisémitisme de [LFI et Mélenchon].

      Zemmour extrapole d’une surreprésentation des Juifs étrangers parmi les victimes de la Shoah la protection par Pétain des Juifs français, alors que les politiques antisémites de Vichy visaient tous les Juifs de France : statuts des Juifs, obligation de recensement.

      Miller extrapole du vote en faveur de Zemmour que les juifs sont majoritairement d’extrême-droite alors que ce vote est très minoritaire au sein de la communauté juive, dont le comportement électoral est surtout marqué par une forte #abstention, à l’instar de tous les Français.

      #LFI

    • @colporteur Ces touits sont franchement médiocres et typiques du genre de chose qu’on lit à chaque fois quand ce genre de sujet apparaît. Ça pue le whataboutisme à deux balles : on en est quand même à décréter que Zemmour et LFI c’est pareil du côté de l’antisémitisme. La dernière parvient même à mettre en équivalence les propos négationistes de Zemmour et la tribune de Gérard Miller.

      Que des gens constatent que des gens appartenant à certains groupes qui étaient jusque là immunisés contre l’extrême-droite ont basculé, illico ça gueule à l’attaque ignoble contre ces groupes dans leur ensemble (ici, donc, antisémite). Il a déjà été documenté comment les gays étaient évidemment réfractaires au vote faf, mais plus maintenant. Il est aussi assez banal d’avoir constaté à un moment que les catholiques ne votaient pas pour le FN, et tout d’un coup les digues ont sauté. Donc Miller constate et regrette que des digues morales ont sauté aussi dans la communauté juive, et hop on va dire que Miller est aussi pire que Zemmour… c’est subtile.

    • J’avais écrit un bidule, et je l’ai effacé. J’en avais un autre, je l’ai effacé aussi. Quelle perte de temps bon sang. D’un côté des fascistes qui déblatèrent. De l’autre, les gauchistes qui se reniflent les aisselles pour vérifier qu’ils ne sont peut-être pas antisémites. Parce qu’après tout, quand les fascistes disent quelque chose, c’est que ça doit être vrai.

    • dire que Miller manipule un fait de la même façon que Z ce n’est pas qualifier le premier de négationniste. en l’occurence il serait plutôt "affirmationiste" lorsqu’il souligne un vote Z chez des céfrans juifs en généralisant abusivement (re-communautarisant les feujs d’ici au passage, merci Miller, et avec lui toutes les variantes identitaires de la dépolitisation, de la droitisation) alors que l’abstention est forte.
      les "conclusions" sur le vote qui ne rapporte pas celui-ci à l’abstention sont imbéciles ou manipulatrices. on l’a vu sur l’accusation portée contre le populaire qui voterait FN ou RN (c’est tellement incorporé qu’il faut être assez droitier si ln veut être populaire que ça occasionne des Roussel et Ruffin, l’un à défendre son timbre poste chauvin en espérant enrichir sa collec, et l’autre racolant des « fachés pas fachos », voire des abstentionnistes sur cette même "base"). c’est chaque fois la même erreur, et la même magouille : une tendance émergente est abusivement généralisée pour défendre un agenda politique (politicien faudrait-il dire, vu le degré de mensonges et de bassesse mobilisés).
      malheureusement, ici, si l’on évoque l’abstention à propos d’un vote ce ne peut être que pour éclairer (à juste titre !) le vote Macron. donc les critiques de Miller sont "médiocres".

      idem, lorsqu’il est question d’un antisémitisme qui colore tous les partis, il est précisé que c’est selon des spécificités (pourtant on pourrait causer du revers de la position identitaire, l’assimilationisme, manié de manière variable, et qui fut aussi l’apanage de nombreux juifs assimilés d’Europe au XIXeme). l’antisémitisme de Zemour est identique à celui de de Gaulle, de Simone Weil, d’Heidegger ? de LFI ? non. en quoi les tweets cités le disent-ils ? non, ce qui est souligné, c’est plutôt l’existence d’un antisémitisme des plus pluriel (ah faut pas le dire, ça salit "la gauche")

      ce qui était prévisible, @arno, c’est que tu allais t’occuper de défendre le consensus qui prévaut ici où l’on se refuse systématiquement à prendre en compte l’antisémitisme de gauche, ignoré pour mieux le nier. quitte choisi une lecture peu honnête. car c’est ici que ça se passe, ici où il y a peu, avoir documenté les textes et déclarations récentes d’un Médine adoubé par toute la gauche, aura valu quelques réponses foireuses et dilatoires et surtout un désintérêt affiché. Il aura suffit de passer par case gauchowashing pour intégrer la grande famille des "on est pas antisémites".

      "belle tribune" est-il dit, encore falait-il la lire, et la lire dans son contexte, pas se contenter de déclarer médiocres des critiques. mais, au pays des lumières éteintes on doit continuer à tenir pour tabou l’antisémitisme de gauche, ultime manière de révérer le totem de la gauche. et puis voilà un campisme furieusement inclusif ! là est la priorité, sur que ce sera efficace pour contrer la droitisation de secteurs entiers de la société et de cette société même, faut pas lâcher la martingale !

      edit @biggrizzly la petite dose accusatoire implicite (il faut être faf pour le dire ou quoi ?), la disqualification/animalisation qui va bien où lire se dit "renifler des aisselles", ton "ça n’existe pas" puisque les fafs le disent est une parfaite illustration du déni.

    • Pardon mais à aucun moment Miller ne parle de « tous les juifs français » ni même de « la majorité ». Il parle explicitement de ceux qui ont rejoint Le Pen et Zemmour, ce qu’il qualifie certes de « grand nombre », mais je ne vois pas où dans son texte il « extrapole » à tous les juifs français. Je me répète, mais : les gays ne votaient pas faf, maintenant une partie si ; les catholiques ne votaient FN, maintenant si ; les hyper-riches ne votaient pas FN, maintenant un quart du XVIe a voté pour Zemmour et Le Pen au premier tour de la présidentielle. Ça ne veut pas dire « tout le monde », mais ça veut dire que des digues morales tombent pour trop de monde, et ça n’est pas de la stigmatisation que de le noter.

      La personne qui a écrit le chapeau de la tribune du Monde, elle, a lu qu’il parlait de « certains juifs ». Peut-être un euphémisme, mais il y a tout de même un marge avant d’arriver à : « Miller extrapole du vote en faveur de Zemmour que les juifs sont majoritairement d’extrême-droite », ou chez toi à « en généralisant abusivement (re-communautarisant les feujs d’ici au passage…) ».

      À minima, il est possible d’avoir plusieurs lectures de cette tribune, et le procédé qui consiste à décréter qu’il ne peut y avoir d’autre lecture que celle d’un Miller pondant un texte antisémite qualifiant tous les juifs de nazis a cela de bien pratique qu’elle permet, ensuite, de qualifier tous ceux qui ne partagent pas cette lecture d’être, sinon antisémites eux-mêmes, au moins aveugles à l’antisémitisme de gauche. C’est pratique, mais c’est malhonnête.

    • @colporteur : « se renifler les aisselles », c’est un truc d’humain qu’on fait à soit, quand on nous dit qu’on pue. Quand on me dit que les gauchistes sont antisémites, je m’introspecte, je me « renifle les aisselles », parce que j’ai l’humilité de prendre au sérieux des accusations aussi graves. Et grâce à toi, je me renifle les aisselles plusieurs fois par jour, parce que plusieurs fois par jour, on doit se coltiner les propos des fascistes de RE ou LR qui tentent de faire accroire que LFI=RN.

      Pas d’animalisation donc, ni de disqualification à ton encontre dans cette expression. Juste un malaise que je ressens autour de ces accusations lancinantes d’antisémitisme. Parce que dire « il y a une indulgence », c’est dire « ils sont antisémites ».

      Pour rappel, d’un côté, il y a des professionnels de la politique qui ont été condamnés en justice et qui colportent des idéologies ouvertement racistes et antisémites. De l’autre, des propos et des écrits maladroits, de gens qui se prennent la plupart du temps les pieds dans le tapis ; c’est tellement facile. Les éventuels ex-gauchistes qui n’ont pas compris où ils avaient merdés sont en général exclus, cf. par exemple Chouard, pour un exemple douloureux pour certains ici. Donc, là, moi, sur le temps long ou le temps plus court, je ne la vois pas l’indulgence pour l’antisémitisme, et les faits montés en épingle pour tenter d’y donner corps, à cet antisémitisme de gauche, ils nous font sacrément perdre du temps collectivement (cf. Corbin dans le pays d’à côté...).

      Ceci dit, le jour où un porte-parole ou un parti prétendument de gauche tente de réhabiliter Pétain ou de justifier le massacre des juifs par Staline, pas de souci, on sera ensemble.

    • m’enfin ! personne n’a dit que Miller écrit que les juifs sont nazis. ça n’a aucun sens. si j’ai repris un si long passage du Miller c’est en particulier pour son observation sur le style négationniste de Z (qui finira catholique, je le répète) qui fait de l’histoire une matière obscure et indécidable.
      ce qui est souligné c’est qu’écrire « un grand nombre de juifs français ont perdu leur boussole » amplifie un vote réellement existant (oui, que Zemmour soit d’origine juive et plus ouvertement anti immigration que le RN a permis de racler ce qui avait été du vote juif pour N.S ou RN), ce qui manifeste une inquiétude qui en peut qu’être partagée, mais renouveau, un train en cache un autre, une fois que nous sommes au diapason (approximatif) sur le constat, il exonère la gauche. et ce que j’ai écrit c’est que parler de « juifs français » va à rebours de la formule usuelle la plus neutre (celle de la « tradition républicaine »), car c’est insister sur la judéité comme étant première alors que « français juifs » aurait peut-être contraint à analyser les choses autrement, comme une affaire française, sans une telle essentialisation.

      par ailleurs, il pas été été question ici de ma part des accusations d’antisémitisme portées par la droite à l’encontre de la gauche. elles ne sont pas légitimes (sauf exception rarissime), et c’est lorsqu’elles coïncident avec des faits qu’elles deviennent dangereuses, spécialement lorsque la gauche fait mine de ne pas savoir ou décide (belle politique) de mentir (la défense de Médine par LFI en est un exemple patent) par opportunisme et par complicité. le soutien à Médine est le plus récent symptôme de cela mais vous refusez de lire ce monsieur en détail : https://seenthis.net/messages/1014151 ; https://seenthis.net/messages/1014981

      je n’ai nulle part dit « tu pues », c’est la gauche que j’évoque (et c’est large, cf. révolution permanente, l’afa, lundi matin, pas seulement LFI...), il est encore possible qu’elle soit l’objet de critiques ? vous répondrez oui. pourvu qu’il ne soit pas question de son antisémitisme. c’est pathétique.

      j’ai dit comment est-il possible de ne pas voir, voire de démentir le fait que certains textes et positions puent, et que d’autres textes sont des actes opportuns destinés à redorer le blason de la gauche.
      demandez vous tous deux ce qui vous pousse à inventer des propos que vous m’attribuez.

      je rappele que quoi qu’il en soit par ailleurs, Chomsky a finalement dit regretter avoir soutenu Faurisson. Dieudonné a duré longtemps chez certains combien de temps va-ton faire durer Médine ?

      il n’y aura ni gauche ni quoi que ce soit qui tienne la route sans retour critique sur de tels actes. on peut bien rester propre et parfumé comme à la Cour de Versailles, la merde sous le tapis, elle, elle pue.

      #socialisme_des_imbéciles #antisémitisme

  • Palestinian President Mahmoud Abbas: Hitler Fought The European Jews Because Of Their Usury, Money Dealings; It Was Not About Antisemitism; Jews From Arab Countries Did Not Want To Emigrate, But Were Forced To Do So By Israel | MEMRI
    https://www.memri.org/reports/palestinian-president-mahmoud-abbas-hitler-fought-european-jews-because-their

    Palestinian President Mahmoud Abbas discussed antisemitism in a speech delivered at the 11th session of Fatah’s Revolutionary Council, on August 24, 2023. He said that the “truth” is that European Jews are not Semites, they are the descendants of Khazars, and therefore their persecution has nothing to do with antisemitism. Abbas added that Karl Marx confirmed that this is so. He continued to say that Hitler and the Europeans did not kill the Jews “because they were Jews,” but rather they fought the Jews because of “their social role, and not their religion.” Abbas explained that Hitler “fought” the Jews because they dealt with usury and money, not because of antisemitism.

    He added that the eastern Jews were indeed Semites, because they had originated from the Arabian Peninsula and then traveled to Andalusia. Later in his speech, Abbas claimed that Ben Gurion had not wanted Jews from Arab countries to immigrate to Israel, but was forced to accept them upon Churchill’s urging, because there were no more Jews left in Europe. He said that Ben Gurion carried out attacks on Jewish institutions in Arab countries in order to persuade them to emigrate. Abbas stated: “the Jews did not want to emigrate but were forced to do so by means of pressure, coercion, and murder.”

    Abbas discussed the Balfour Declaration, saying that the U.S. was a partner to it and that Israel was invented by “Britain and America – not just Britain.” He added that he is “saying this so that we know who we should accuse of being our enemy.”

    #Mahmoud_Abbas #Fatah #antisémitisme #vidéo

    • Sur la question juive, Karl Marx - Présentation et commentaires de Daniel Bensaïd (La Fabrique), une note de lecture de Jean-Baptiste Marongiu, Réflexion sur la question Marx.
      https://justpaste.it/50nqm

      (...) Libérons-nous donc de l’économie monétaire, semble dire le jeune Marx, et il n’y aura plus ni juifs ni chrétiens mais des simples êtres humains.

      Le rapport à l’argent, l’émancipation politique, l’assimilation culturelle ou pas dans le cadre de l’Etat-nation, sont des facettes que structurent la question juive en Europe au cours du XIXe siècle, les plus assimilationnistes n’étant pas nécessairement les non-juifs. Marx analysait le destin juif « dans l’histoire et par l’histoire ». Bensaïd reprend la méthode à son compte quand il retrace les contours actuels de la condition juive, déterminée encore une fois historiquement par le « judéocide » nazi, l’antisémitisme bureaucratique stalinien et la création de l’Etat d’Israël. Aussi va-t-il contre l’air du temps, s’élevant avec force contre « la transformation du judéocide d’événement historique et politique en événement théologique » qui « confirme le destin victimaire du peuple juif et légitime par contre-coup l’exception ethnique d’un"Etat juif" ».

      On suit bien Daniel Bensaïd quand il replace les prises de positions du jeune Marx sur la religion en général et le judaïsme en particulier dans le contexte d’une pensée en formation accélérée. On le suit moins quand il se refuse à voir dans la promesse marxienne de renversement de l’état de choses présentes une manière de fidélité au messianisme biblique, pour n’y déceler qu’une approche de l’histoire matérialiste (ce qui est vrai) et scientifique (ce qui reste à prouver). Un messianisme proprement juif , dans la mesure où le salut de l’humanité adviendra pour Marx sur cette terre, et non pas dans l’au-delà. Mais Bensaïd rétorquerait que la promesse marxienne n’a d’horizon que l’histoire humaine. Certes, mais en vue de son accomplissement... messianique.

      #messianisme #messianisme_juif

    • Un impensé de Marx : la question juive, Jean-Louis Bertocchi
      http://www.lyber-eclat.net/livres/un-impense-de-marx-la-question-juive

      Le livre de Jean-Louis Bertocchi revient sur la question lancinante de Sur la Question juive du jeune Marx, qui répondait en 1843 à Bruno Bauer. Le pamphlet a fait couler beaucoup d’encre et de larmes sur le supposé antisémitisme de Marx et, par ricochet, de la gauche tout entière. La psychanalyse a parlé de « haine de soi » et les historiens ont invoqué « l’air du temps » pour expliquer une position qu’il faut replacer dans un ensemble de textes de la même époque, dont la cible est principalement la société bourgeoise capitaliste.

      L’analyse de Jean-Louis Bertocchi donne accès au cabinet de travail de Marx et insiste sur la manière dont il s’approprie certains concepts hérités de la philosophie allemande et les redéfinit de façon à les articuler aux discours antijuifs de l’Allemagne du XIXe siècle, à partir desquels il pense pouvoir tenir une position politique singulière.

      L’édifice est fragile et si Sur la Question juive dérange et semble vouloir régler des comptes pour lesquels l’auteur manque d’argumentation, le « Juif » de Marx finira par disparaître complètement comme figure et principe de l’égoïsme bourgeois dans les œuvres à venir.

      Prenant appui sur ce constat et sur une analyse des notions qui composent le tissu spéculatif de Sur la Question juive, Jean-Louis Bertocchi revient également sur la persistance du ‘signifiant’ juif, tel qu’il a pu prendre forme dans ce texte de jeunesse, au sein d’une #gauche qui y est restée attachée comme l’arapède à son rocher. La simplification, jusqu’au simplisme, du raisonnement du jeune Marx, semble une aubaine pour une partie de la gauche qui ne parvient pas à dépasser ses propres démons. Il est d’ailleurs curieux que la première réédition en France du texte de Marx, en décembre 1968, soit justifiée en préface par une montée de l’antisémitisme due à la récente ... guerre des Six jours, annonçant le glissement de la Question juive vers une question israélienne.

    • Mahmoud Abbas
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Mahmoud_Abbas

      Il part ensuite à Moscou pour étudier l’histoire à l’université Patrice-Lumumba. Il rédige une thèse controversée sur le génocide des Juifs en 1983, dans laquelle il prétend que seulement 890 000 Juifs ont été tués dans la Shoah4. En 1984, il publie un livre L’autre Côté : la relation secrète entre le nazisme et le sionisme, dans lequel il affirme que des membres du mouvement sioniste et les nazis auraient été en contact dans le but de faire le plus de victimes juives possibles pour convaincre de créer l’État d’Israël3,5. Selon une traduction réalisée par le Centre Simon-Wiesenthal, Mahmoud Abbas remet également en question le nombre de victimes et la véracité des chambres à gaz, citant les écrits du #négationniste français Robert Faurisson6. En mai 2003, dans le cadre d’un entretien accordé au journal Haaretz, Abbas réfute les accusations de négationnisme sur sa personne5,7.

    • Mahmoud Abbas, le président palestinien, auteur d’un nouveau dérapage antisémite

      Ce laïus [devant le conseil révolutionnaire du Fatah, le 24 août] a été rendu public le 6 septembre par le Middle East Media Research Institute (Memri), un site Internet pro-israélien (...)
      M. Abbas avait déjà expliqué en 2018 la haine des juifs et leur persécution en Europe par leur « fonction sociale, qui était liée à l’usure, à la banque, etc. » Comme dans son discours du 24 août, il citait alors Karl Marx et expliquait que les juifs ashkénazes n’étaient pas sémites. Il avait rapidement présenté des excuses.
      En août 2022, de passage à Berlin pour un suivi médical, M. Abbas avait suscité l’indignation de son hôte, le chancelier allemand Olaf Scholz, en estimant qu’Israël avait perpétré « 50 holocaustes » en Palestine depuis 1947. Il répondait à une question sur la prise d’otages perpétrée cinquante ans plus tôt, aux Jeux olympiques de Munich, par un commando palestinien. (...)

      https://www.lemonde.fr/international/article/2023/09/08/mahmoud-abbas-le-president-palestinien-auteur-d-un-nouveau-derapage-antisemi
      https://justpaste.it/a991u

    • Association France Palestine Solidarité @AFPSOfficiel
      https://twitter.com/AFPSOfficiel/status/1699847341790896311

      L’AFPS condamne sans aucune réserve les propos négationnistes et antisémites tenus par le Président de l’Autorité palestinienne devant le conseil révolutionnaire de son parti, le Fatah, qui s’est tenu à Ramallah entre le 24 et le 26 août.

      Au moment même où le gouvernement israélien multiplie les agressions armées contre le peuple palestinien, les propos de Mahmoud Abbas ne peuvent qu’affaiblir devant l’opinion internationale le soutien dont la résistance palestinienne a le plus besoin en ce moment.

      La lutte contre toutes les formes de racisme dont l’antisémitisme est l’un des fondements sur lequel, nous construisons notre solidarité avec le peuple palestinien.

    • Ali Abunimah sur X :
      https://twitter.com/AliAbunimah/status/1700013036008808608

      Mahmoud Abbas was literally installed by the Bush administration and is maintained in “power” by “Israel.” A Zionist collaborator who fights the Palestinian resistance on behalf of the enemy occupier, his words and deeds have absolutely nothing to do with the Palestinian people.

      antisémite et collabo, si Abbas n’existait pas la #vitrine_de_la_jungle l’aurait inventé.

  • Explained: Why Israel’s Far-right Government Is Trying to Oust the Head of Yad Vashem - Israel News - Haaretz.com
    https://www.haaretz.com/israel-news/2023-09-04/ty-article/.premium/explained-why-israels-far-right-government-is-trying-to-oust-the-head-of-yad-vashem/0000018a-6044-d895-ab8b-6e6619400000


    Yad Vashem Chairman Dani Dayan at the Holocaust memorial center last year.
    Credit: Emil Salman

    There are three reported reasons why the Netanyahu government is looking to fire Dani Dayan as head of the Israel’s Holocaust memorial center – ranging from a diplomatic push with far-right European parties to plain old revenge

    The Biden administration, the European Union and the U.S. Holocaust Memorial Museum all issued statements in recent days in support of Dani Dayan, who heads Yad Vashem – Israel’s national institution for commemoration of the Holocaust. To many supporters of Israel in the United States and elsewhere, these statements came as a surprise: They were not aware of any crisis at the respected, Jerusalem-based institution.

    So what is happening at Yad Vashem, and how is it related to the policies of Israel’s far-right, ultranationalist government? Haaretz explains.

    Dayan has been leading Yad Vashem since August 2021, after being appointed by the previous Israeli government headed by Naftali Bennett and Yair Lapid. He succeeded the previous Yad Vashem chairman, Avner Shalev, who had retired after 18 years on the job. Dayan had served in the past as Israel’s consul general in New York – a role to which he was appointed in 2016 by Prime Minister Benjamin Netanyahu. Prior to that, he led the Yesha Council of settlements in the occupied West Bank.

    Dayan was for years a Netanyahu supporter, but changed his view of the prime minister after completing his diplomatic service in the United States. In the March 2021 Israeli election, he was part of the New Hope party led by Gideon Sa’ar, who had left Likud in protest over Netanyahu’s adoption of a populist, Trumpist style of politics.

    Ever since Netanyahu’s return to power in December 2022, his government has reportedly set its sights on replacing Dayan, even though there is no apparent justification for doing so. Dayan is highly appreciated among the professional ranks of Yad Vashem, enjoys consensus support in the Jewish Diaspora (where he won many allies during his years in New York) and has not been involved in any scandal during his time leading the institution. His two immediate predecessors both held the position for almost two decades.

    At first, Dayan’s removal was seen as a relatively low priority for the government, which was focused exclusively on passing its controversial legislation against the judicial system. In recent weeks, however, there has been a renewed push to oust him and replace him with a Likud loyalist (though the national and international backlash may have caused the government to now rethink).

    The main reason for this is seemingly a desire to punish a critic of the government. But there are other forces at play, which is perhaps why the Biden administration chose to get involved.

    The current Netanyahu government is leading a diplomatic effort to “whitewash” far-right European parties with problematic histories of antisemitism and Holocaust denial. A recent example has been the decision by Foreign Minister Eli Cohen to end Israel’s boycott of the far-right Alliance for the Union of Romanians (AUR) party. There is a similar push regarding far-right parties in Sweden, Finland and, down the line, also the Alternative for Germany (AfD) party.

    Dayan has faithfully represented the position of Yad Vashem historians against legitimizing far-right European parties unless they unequivocally rid themselves of Holocaust denial. This has made him a thorn in the side of the Netanyahu government’s diplomatic agenda.

    Yad Vashem has strongly opposed these efforts, warning that statements put out by these parties in which they express opposition to antisemitism, without fully accepting the historical facts of the Holocaust, should be treated with skepticism by Israel. In the Romanian case, Yad Vashem’s opposition to AUR was so persistent that Likud’s Cohen ordered the institution’s experts no longer be invited to meetings on the subject.

    Behind this policy of recognizing far-right parties is a transparent diplomatic “deal”: Israel provides these parties with public legitimacy and a mark of approval that they are no longer antisemitic or Holocaust-denying. In return, these parties support Israeli settlements in the West Bank.

    In the Romanian case, the Israeli ambassador came to his meeting with AUR leadership accompanied by Yossi Dagan, a settler leader who has spent years forging relations with Europe’s far right.

    Dayan, as noted, is also a settler and opposes the two-state solution. But as chairman of Yad Vashem, he has given full backing to the historians and experts working for the institution, and has faithfully represented their position against legitimizing far-right European parties unless they unequivocally rid themselves of all forms of Holocaust denial. This has made him a thorn in the side of the Netanyahu government’s diplomatic agenda.

    A chilling message
    Last week, Israel’s Channel 12 reported another, pettier reason behind the efforts to replace Dayan. According to the report, Netanyahu and his wife Sara were offended by the fact that Keren Peles – a popular Israeli singer who has taken part in protests against the judicial overhaul – was invited to sing at a public Yad Vashem event that they both attended. As a result, they began to pressure Education Minister Yoav Kisch to oust Dayan.

    None of the alleged reasons for seeking to replace Dayan are reassuring: the purely political motivation to install a loyalist at a nonpartisan, national consensus institution like Yad Vashem; the blatant attempt to remove a “troublemaker” who opposes ties with Holocaust deniers; or the alleged “insult” caused by Yad Vashem’s invitation of a popular singer who also happens to be a critic of the government.

    One thing is clear: replacing Dayan under these circumstances would send a chilling message that Yad Vashem is not an independent institution, loyal to no one but the victims and survivors of the Holocaust. It would taint the institution as political and loyal to the desires and needs of a temporary government. And it would weaken Yad Vashem and provide ammunition for Holocaust deniers worldwide.

  • Tags antisémites à Levallois : un suspect juif âgé de 74 ans jugé mi-décembre Afp - Le Figaro

    Le suspect, un prothésiste dentaire de confession juive à la retraite et propriétaire du local visé par les tags, a invoqué de potentiels loyers impayés par le gérant du commerce pour expliquer son acte.

    Le tribunal de Nanterre a renvoyé jeudi au 14 décembre le procès d’un homme de 74 ans interpellé après la découverte d’inscriptions à caractère antisémite samedi sur la devanture d’un commerce casher à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine). Placé en garde à vue, le suspect, un prothésiste dentaire de confession juive à la retraite et propriétaire du local visé par les tags, a comparu jeudi 24 août devant le tribunal correctionnel.

    L’homme, qui comparaissait sous assistance respiratoire, a répondu de manière décousue aux questions de la présidente et invoqué de potentiels loyers impayés par le gérant de la sandwicherie pour expliquer son acte. Son avocat, Me Ian Knafou, a plaidé que son client, présenté comme « de confession juive et enfant de rescapé » de la Shoah, avait « pété un câble ».

    Dans l’attente de son procès, il a été placé sous contrôle judiciaire et a reçu l’interdiction de paraître à Levallois-Perret, de rentrer en contact avec le gérant de la sandwicherie ou de se rendre à son domicile. Le tribunal a ordonné une expertise psychiatrique du prévenu, ainsi que le demandait son conseil.

    Dans la foulée de la découverte des inscriptions, la municipalité de Levallois-Perret avait décidé d’entourer l’établissement d’une « palissade » pour cacher ces « tags immondes », dans l’attente du retour des gérants actuellement en vacances, selon la maire LR Agnès Pottier-Dumas. Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, s’était dit sur X (ex-Twitter) « profondément choqué par ces inscriptions antisémites insupportables » et avait salué « la grande réactivité des policiers » ayant permis l’interpellation d’un autre suspect, relâché depuis. Les tags ont provoqué une vive indignation dans la classe politique.

    #antisémitisme #religion #société #justice #police #enquête #tribunal #justice

    Source : https://www.lefigaro.fr/faits-divers/tags-antisemites-a-levallois-un-suspect-age-de-74-ans-juge-mi-decembre-2023

  • « L’affaire Médine illustre la dérive constante d’une certaine gauche face à l’antisémitisme en France », Sébastien Ledoux

    Voici donc que l’un des principaux partis politiques de gauche, Europe Ecologie-Les Verts (EELV), vient d’accueillir dans son université d’été au Havre (Seine-Maritime) le chanteur Médine, qui s’est illustré récemment par des propos tenus dans un tweet plus que douteux concernant l’essayiste Rachel Khan, « ResKHANpée » – allusion à la déportation de ses grands-parents juifs dans les camps, pendant la seconde guerre mondiale. Dans la pratique abjecte des jeux de mots à partir d’un nom renvoyant à la mémoire de la Shoah, on pense évidemment au « Durafour crématoire » que l’ancien président du Front national, Jean-Marie Le Pen, avait lancé en 1988. Car celui de Médine, quoi qu’il en dise [le rappeur a justifié ses propos en plaidant la « maladresse »], se situe bien précisément dans cet héritage idéologique.

    La politique est faite de symboles, et celui-là est désastreux : il illustre la dérive constante d’une certaine gauche face à l’antisémitisme en France, le parti La France insoumise (LFI) ayant également soutenu le chanteur Médine à la suite de la polémique créée par ce tweet.

    Depuis les années 1980 et la place prise par la Shoah dans la société française (politiques mémorielles, enseignement, musées mémoriaux, productions audiovisuelles, littérature), le discours antisémite s’est notamment exprimé à travers des allusions à la Shoah. Il visait soit à en remettre en question l’existence (négationnisme, conspirationnisme), soit à en relativiser l’importance, soit à en dénoncer l’omniprésence de la mémoire et l’occultation d’autres mémoires comme celle de l’esclavage colonial, soit à en tourner en dérision les victimes et leurs descendants.

    Dieudonné, que Médine a soutenu pendant des années, en a aggloméré les différentes formes depuis les années 2000 entre formulations abjectes (« Shoananas »), l’invitation du négationniste Faurisson lors d’un spectacle, la dénonciation d’un « lobby juif » qui imposerait la mémoire de la Shoah et empêcherait toute production audiovisuelle sur l’esclavage colonial (lors d’une conférence de presse tenue à Alger en 2005, par exemple). La popularité de Dieudonné et de ses arguments conduit à mener un combat de formation et d’éducation contre l’antisémitisme, auprès de la jeunesse, qui engage tout représentant politique responsable.
    Au tournant des années 1980-1990, la mémoire de la Shoah a eu pour fonction, dans le langage et les pratiques du personnel politique français, de conduire à une prise de position salutaire face à l’extrême droite du Front national, dont la forte mobilisation à la suite de la profanation du cimetière juif de Carpentras, en 1990, a constitué un jalon important.

    Si cette mémoire ne doit pas constituer une forme de sacralité et que ses pratiques doivent être questionnées – je pense ici en particulier à la transmission scolaire de la Shoah –, il est indéniable que cette mémoire est aussi régulièrement utilisée pour dénigrer les juifs, nourrissant un imaginaire antisémite au sein de la population. Or nous ne parlons pas seulement, en 2023, d’imaginaire antisémite : l’antisémitisme tue régulièrement en France. Il tue Ilan Halimi en 2006 dans des conditions atroces, à Bagneux (Hauts-de-Seine), il tue trois enfants âgés de 3, 5 et 8 ans et un parent d’élève de l’école Ozar Hatorah, à Toulouse, le 19 mars 2012, il tue quatre personnes dans l’Hyper Cacher de la porte de Vincennes (Paris 20e), le 9 janvier 2015.

    Défaire les stéréotypes

    Ces crimes antisémites caractérisés commis par des Français ne sont pas l’œuvre de néonazis d’extrême droite, mais de personnes provenant de quartiers populaires issus de l’immigration, réalisés pour ceux de 2012 et 2015, au nom de l’islam, dans une instrumentalisation de la religion musulmane. Il ne s’agit surtout pas de généraliser ces faits en caractérisant comme antisémite l’ensemble d’une population (les « jeunes de banlieue », les « musulmans », etc.). Il s’agit de prendre acte de ces crimes antisémites, d’identifier la construction des imaginaires dont ils découlent comme de leur circulation par des discours, des allusions, des jeux de mots, entre autres sur les réseaux sociaux, et de mener un travail sans relâche pour défaire les stéréotypes antisémites partout où ils s’expriment, y compris (mais pas davantage) dans les populations socialement défavorisées, issues de l’immigration de confession ou de culture musulmane.

    Parce que #Médine représenterait la parole d’une certaine jeunesse française des quartiers populaires qui lutte contre des discriminations raciales, il est soutenu par plusieurs représentants de LFI et EELV [et du PCF], qui portent ainsi la responsabilité d’une grave confusion, là où les enseignants s’attachent chaque jour à éclairer et à éduquer leurs élèves en posant des limites sur ce qui peut être dit ou ne pas être dit dans le cadre de la lutte contre l’antisémitisme et le racisme. Outre son abjection morale, le jeu de mots de Médine marque une transgression verbale récurrente qui participe depuis des années d’un antisémitisme ambiant dont les juifs sont victimes en France.

    La lutte contre l’antisémitisme, contre le racisme, contre l’islamophobie, ne peut se mener dans cette confusion de la pensée où il s’agirait d’excuser une transgression du fait de l’appartenance ethnoreligieuse de l’auteur de celle-ci à un groupe discriminé.

    Le grand historien de la Grèce antique Jean-Pierre Vernant, ancien résistant communiste, qui avait beaucoup travaillé sur l’importance de la commensalité dans la civilisation grecque, avait cette formule forte pour exprimer la ligne claire à adopter dans une démocratie, face aux tenants de discours d’extrême droite relativisant les crimes nazis : « Je suis prêt à expérimenter tous les plats qu’on voudra, même les plus étrangers à mon goût et à mon régime. Mais on ne discute pas recettes de cuisine avec des anthropophages. Je ne souhaite ni partager leur repas ni les inviter à ma table. Le débat, l’échange des idées comme celui de la nourriture obéissent à des règles. »

    Sébastien Ledoux est historien, maître de conférences à l’université d’Amiens, formateur sur les questions de racisme et d’antisémitisme, auteur du Devoir de mémoire. Une formule et son histoire (CNRS Editions, 2016).

    https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/08/25/l-affaire-medine-illustre-la-derive-constante-d-une-certaine-gauche-face-a-l

    "Je lutte contre l’antisémitisme depuis vingt ans", Médine, 23 août 2023, Paris Normandie.
    https://seenthis.net/messages/1014151

    #gauche #unité_de_la_gauche #antisémitisme #socialisme_des_imbéciles

    • élargissant le boulevard offert à diverses droites antisémites (ou « centristes ») qui ont beau jeu de se présenter en parangons de vertu, tu renvoies à un des multiples articles « de gauche » qui déroulent le tapis rouge (brun) pour Médine depuis des mois. stupides calculs de basse politique, inattention caractérisée et surdité volontaire, mensonges partout. il serait temps d’enquêter plutôt que de se prononcer de manière purement grégaire ou campiste. je suggère donc de lire ce qui suit où il s’agit des paroles de chansons et des propos d’un type qui vient encore de mentir (lui, lutter depuis 20 ans contre l’antisémitisme ? #wtf) avec l’assentiment des falsificateurs degauche https://seenthis.net/messages/1014151#message1014193

      #dieudonno_soralisme

    • Les partis politiques – notamment, LFI, EELV - sont déjà obligés de gérer la communication plus ou moins cohérente de leurs propres membres, sur les réseaux sociaux. En plus de cela, ils doivent aussi endosser les propos de certaines personnalités du monde du spectacle, chargées d’assurer à la fois leur propre com ainsi que celle du parti.

      LFI, en particulier, a recours à cette forme de pratique : s’afficher au côté d’icônes de la culture populaire en espérant rafler la mise électorale de la cohabitation. Le PS s’y prend tout autrement, parce qu’il ne s’agit pas de la même part de marché électoral : il joue à l’aide de son ancrage municipal (il ne lui reste plus que ça) sur la gentrification, les loisirs, la culture, le bio, l’ouverture « sociétale », etc.

      Pour LFI s’il est vital, semble-t-il, de brandir cette forme de compagnonnage culturel « populaire », le jeu s’avère parfois délicat car l’icône s’avère être plus ou moins contrôlable. Le discours de la vedette n’est pas toujours celui qu’on souhaite faire passer. On se raccroche alors comme on peut aux branches pour que l’argumentaire tienne la route.

      Suite à la provocation méprisante et raciste d’une personnalité proche des sphères du pouvoir visant Médine, ce dernier a fourni une réponse qui me semble, sans guère d’ambiguïté, racistes et antisémites. LFI a décidé de maintenir le cap derrière son icône alors que (si j’ai bien compris) une partie d’EELV s’en dissocie.

      À la limite, peut importe la position : que ce soit pour marquer sa différence ou pour s’en différencier, ce qui compte c’est qu’on en parle. Ça peut paraître cynique, mais c’est la logique fondamentale de la com. Une fois qu’on est engagé, il est difficile de s’en dégager. Et c’est parfois dans la douleur, en tordant plus ou moins la réalité, comme semble le faire actuellement LFI, pour convaincre que Médine est un gars vraiment tout à fait sympathique.

      Ce qui pose problème, au-delà de ces péripéties stratégiques douteuses d’appareils politique, c’est le fait que les sous-entendus ou les propos ouvertement antisémites (passés) de Médine soient populaires.

      Et là, force est de reconnaître qu’on arrive en terrain glissant. Alors essayons de rester factuel.

      Je garde en mémoire qu’à 3 ou 4 reprises en 23 ans de boulot dans le service public, j’ai eu à combattre – dans mon milieu professionnel et militant - l’idée que Dieudonné n’était qu’un joyeux drille qui aimait juste provoquer tout le monde et amuser la galerie (par contre, dans ce milieu, personne ne connaissait Soral).

      Pour compléter ce rappel de mémoire, il m’est arrivé d’entendre – toujours dans ce même milieu professionnel - des allusions ou des propos témoignant de préjugés islamophobes, négrophobes, homophobes, transphobe, sexistes, discriminatoires contres les gens du voyages, contre les allocataires du RSA, etc.

      On pourrait, aussi évoquer, les tensions raciales internes entre communautés, elles-mêmes « discriminées », telles que celles observées en milieu professionnel faisant intervenir des Africains, des Antillais, des Maghrébins (eux-mêmes parfois divisés entre Arabes et Kabyles), des Pakistanais, des « Chinois », etc.

      Souvent, ces tensions recoupaient ou se superposaient à des rapports de pouvoir hiérarchique ou de rancune personnelle entre collègues.

      Comme je travaillais dans le service public de proximité, des réflexions stigmatisantes pouvaient aussi venir à la suite de rapports conflictuels avec certains membres de la population. Des personnes exprimaient, parfois des comportements ou des allusions racistes à l’encontre du personnel ou, plus rarement, c’était l’inverse. Bien entendu tout cela n’était jamais affirmé ouvertement, car susceptible de tomber sous le coup de la loi, surtout pour le personnel, mis dans l’obligation de respecter l’égalité de traitement non discriminatoire.

      De telles tensions, dont les ressorts racistes ou discriminants, se déroulaient presque toujours de façon impulsive et rarement argumentée, provenaient parfois de personnes issues de classes populaires, mais ce n’était pas une généralité, loin de là. La plupart du temps, ces personnes ne s’estimaient nullement discriminantes ou racistes.

      Arrêtons-là ce constat, dans lequel il n’y a, malheureusement, rien de bien original.

      Bien entendu, à ce stade du constat, justement, il faut veiller à bien circonscrire les termes de chacune de ces observations et surtout s’abstenir de les généraliser au travers d’un seul prisme d’analyse pour en faire une sorte de réalité sociologique transcendante et absolue.

      Les expressions racistes occasionnelles ne doivent pas masquer le fait que la réalité sociale est beaucoup plus complexe que ce qu’en donne à voir les schémas grossiers des bateleurs racistes de plateau TV, du type Zemmour, qui montent en épingle tel ou tel événement pour s’en servir politiquement.

      Les populations des quartiers vivent aussi en permanence dans l’entente intercommunautaire. Et on éprouve de la honte à devoir le rappeler.

      La rengaine bien connue qui stigmatise uniquement l’antisémitisme « des populations, issues de l’immigration », est elle-même, clairement raciste.

      Ce discours n’est pas seulement le fait de l’extrême droite. Il sort souvent sans crier gare, de la part de n’importe quelle personne, a priori insoupçonnable, dès lors que cette personne déclenche le fonctionnement de cette machine à débiter des théories globalisantes abstraites, à partir de quelques observations médiatiques ou, pire, en s’appuyant sur de soit-disant restitutions de seconde mains, plus ou moins fiables, voire carrément sur des rumeurs. Et à partir du moment où la machine à débiter du concept globalisant est lancée, il devient difficile de l’arrêter. En tous cas, moi, je n’y arrive pas, malgré tous mes efforts. C’est pourquoi les « débats » de ce type sont généralement, non seulement déprimant car en-dehors même de la logique du débat, mais s’avèrent totalement improductifs, si ce n’est à relancer avec encore plus d’entrain la prochaine séquence de machine à globaliser du concept et à reproduire à l’infini la machinerie infernale.

      Il faut surtout rappeler que les idéologie racistes et discriminantes, quelles qu’elles soient, loin de représenter une particularité des quartiers populaires, sont les produits de toute l’organisation sociale existante, elle-même étant entièrement déterminée par l’économie capitaliste, à laquelle personne n’échappe. Dans une société en crise, basée sur la concurrence, la surenchère idéologique raciste et discriminante fait rage.

      L’éducation semble être l’approche la plus appropriée pour favoriser la remise en cause des préjugés racistes. J’ai pourtant les plus grands doutes sur la capacité de l’institution à pouvoir réellement atteindre ce but, notamment en raison de la crise qui la touche de plein fouet. Plus fondamentalement, je ne pense pas que des idéologies toxiques telles que le racisme puissent être révoquées réellement à l’issue d’une démarche morale ou éducative, quelle que soit la valeur des personnes impliquées dans ce travail. Cela, d’autant plus, s’il s’agit d’une démarche provenant d’un institution d’État. Le point de vue matérialiste, évoqué ci-dessus, concernant les conditions de production idéologique, m’incitent fortement à émettre cette opinion. Les échecs cumulés des nombreuses associations antiracistes confirment par les faits que les bonnes intentions ne suffisent pas à combattre les pires préjugés ; et cela encore plus, si elles sont instrumentalisées par des visées politiciennes, comme avec SOS racisme.

      Tout du moins, plutôt que de s’en tenir à une posture critique surplombante qui peut sembler assez insupportable, acceptons humblement de reconnaître que, quelle que soit la nature d’où il provient – instituions, associations, organisations politiques ou syndicales – le travail de terrain des personnes luttant au jour le jour contre le racisme, aussi méritoire, soit-il, est de l’ordre du replâtrage et de l’urgence ; admettons qu’il n’a aucun effet sur la résolution du problème sur le long terme.

      Ce n’est qu’en période de crise que les choses peuvent vraiment changer, lorsque les conditions ordinaires sont nécessairement perturbées parce qu’il devient impossible qu’elles perdurent, lorsque de nouvelles rencontres sociales sont créées par les circonstances inhabituelles, quand de nouveaux brassages humains se constituent… Ce sont dans ces conditions - extraordinaires, au sens propre du terme - que les préjugés idéologiques tels que le racisme peuvent être renversés ou, au contraire, s’amplifier.

      Pendant les luttes sociales, des moments de solidarités actives permettent justement de rompre concrètement, par les pratiques, nombre de préjugés, qui semblaient pourtant solidement implantés dans l’esprit des personnes. Ce n’est qu’une simple constatation personnelle empirique, vérifiée encore pendant les blocages des camions ordures de l’hiver dernier. La plupart des récits ou de retour d’expériences de révoltes ou de révolutions historique décrivent également l’extraordinaire sensation de remise en cause fondamentale et d’émancipation des rapports humains, ressentis à ces moments-là.

      Mais comme je l’ai déjà indiqué, l’histoire a montré que les crises pouvaient aussi accoucher du pire.

      Je me garderais bien de prédire si la prochaine poussée de crise sociale engendrera une telle remise en cause des préjugés racistes ou si ce sera l’inverse.

    • #AFA, #Révolution_permanente, #LFI, #PCF, #EELV (l’acclamation debout de M. au Havre fait écho à une tolérance de longue durée de l’antisémitisme en leur sein), à l’exception de la gauche de droite PS, une très large unité de la gauche vient de se réaliser dans la défense de l’antisémite Médine.

      est-il incontrôlable ? l’avenir le dira. lorsque, tout à la joie de s’être enfin refait une virginité grâce aux attaques de droite et, surtout, à l’appui de la gauche, il est possible qu’il se risque à mentir de nouveau ouvertement ("je lutte contre l’antisémitisme depuis 20 ans", mais berdol, commentent-on ne pas voir...), il s’agisse d’une promesse qu’il se fait à lui même pour les temps à venir.

      au passage, le silence « contraint » des alliés redouble une démonstration : ni pensée critique, ni attention au texte, ni vérité. l’unité de la gauche est de la même eau que ce dont relevait le socialisme réel, l’eau tiède (perso, je le trouve glaçante) où se complait cette gauche, c’est le mensonge déconcertant. façon farce cette fois (≠Ciliga), aussi sinistre soit-elle.

      pas la peine de se rassurer à bon compte. il ne s’agit pas exclusivement de la gauche des appareils et de leur logique de com, pas la peine de renvoyer simplement à la direction de LFi ou de EELV ces calculs, à de rares exception près, personne à gauche ne dit rien ni ne veut savoir quoi que ce soit des écrits et propos de M. de 2017 à 2022, et par là d’un style de pensée et d’expression dont les pénibles effets ne se limitent pas à l’antisémitisme. je les ai partiellement documenté ici (désintérêt manifeste) signalé ailleurs (désabonnements). on préfère une molle doxa toxique « on est tous frères » (musulmans ?).

  • Dieudonno-soralisme, paternalisme vert et philo franchouillarde (mais pas seulement)
    Affaire Médine : la gauche est dans le déni face à l’antisémitisme, par Marylin Maeso – Libération
    https://www.liberation.fr/idees-et-debats/tribunes/affaire-medine-la-gauche-est-dans-le-deni-face-a-lantisemitisme-par-maryl

    La polémique autour de l’invitation du rappeur aux journées d’été d’Europe Ecologie-les Verts, après la publication d’un tweet antisémite, met en lumière les difficultés de la gauche, selon la philosophe et essayiste.

    Invitée sur France Inter à quelques jours des Journées d’été des écologistes, la secrétaire nationale du parti EE-LV, Marine Tondelier, a abordé la polémique suscitée par l’invitation du rappeur #Médine dans ce cadre. Elle a tenu à souligner la gravité de l’#antisémitisme en distinguant deux manifestations : il y a d’abord, explique-t-elle, l’antisémitisme conscient, revendiqué, théorisé. Mais il existe aussi une autre forme d’antisémitisme, insidieuse et parfois naïve.

    Le fait que Médine chante « l’antisémitisme est un cancer » (RER D, 2008), mais fasse sur Twitter (rebaptisé X), il y a peu, un jeu de mots nauséabond autour du nom de Rachel Khan (« resKHanpée ») tout en niant en bloc le moindre sous-entendu antisémite illustre, selon la conseillère municipale, cette seconde forme d’antisémitisme, et montre que le rappeur a encore du chemin à parcourir, ce qu’elle l’engage à faire le 24 août.

    « La solidarité avec le peuple palestinien »

    Si la lucidité de Marine Tondelier est à saluer, on se permettra d’ajouter qu’elle ne croit pas si bien dire. Car cet antisémitisme refoulé s’insinue à gauche, nourri par un déni sans cesse renouvelé. Un déni contre lequel Europe Ecologie-les Verts, bien qu’il soit, comme elle l’a rappelé, le seul parti à s’être doté d’un groupe de travail sur l’antisémitisme, n’est pas immunisé. Quand la porte-parole du groupe Ecologiste à l’Assemblée nationale, Eva Sas, a résumé en ces termes, au mois d’avril, la journée d’étude EE-LV sur l’antisémitisme en France : « Je revendique notre droit à défendre les droits du peuple palestinien, tout en étant pleinement engagés dans la lutte contre l’antisémitisme. »

    Se rendait-elle compte du sous-entendu que charriaient ses paroles ? Le même qui a poussé la députée LFI Ersilia Soudais à inaugurer l’action du groupe de travail sur l’antisémitisme à l’Assemblée par une réunion sur « la lutte contre l’antisémitisme et la solidarité avec le peuple palestinien » : impossible d’évoquer les discriminations que subissent les Français juifs sans immédiatement faire référence à un conflit étranger, comme on adjoint un bémol pour anticiper d’éventuels soupçons. Comment ne pas s’inquiéter de ce renvoi systématique des Français juifs au conflit israélo-palestinien ? Quelle autre lutte progressiste est ainsi conditionnée ?

    « Jugez-moi sur mes actes »

    Que peut-on légitimement reprocher à Médine ? Ce qu’on reproche à un grand nombre de personnalités publiques : d’avoir la remise en question difficile. Quand Libération l’interrogeait, en 2018 [https://www.liberation.fr/checknews/2018/06/12/le-rappeur-medine-est-il-ambassadeur-de-l-association-havre-de-savoir_165 ], sur ses rapports avec l’association Havre de Savoir, connue notamment pour avoir offert une tribune à des prédicateurs antisémites, homophobes et misogynes, Médine a menti en affirmant n’avoir jamais été son ambassadeur, tandis qu’une vidéo circulait où il revendiquait le contraire. Ses soutiens dénoncent une cabale injuste, certifiant qu’il a changé depuis.

    Mais qui évolue sans reconnaître ses erreurs ? « Jugez-moi sur mes actes », rétorque-t-il, faisant valoir ses engagements associatifs contre les discriminations. Les paroles, pourtant, peuvent nuire autant que les actes. Ce n’est pas à un rappeur virtuose qu’on apprendra le pouvoir des mots, et l’impact des insinuations.

    Dire (en le regrettant) que la quenelle qu’il fit en 2014 en soutien à Dieudonné était un geste « antisystème », en dépit du fait que sa signification antisémite était difficile à ignorer venant d’un humoriste qui fustigeait dans une vidéo de 2009 un monde tombé aux mains du « puissant lobby des youpins sionistes », c’est un peu court. Revendiquer une « démarche de chercheur » pour justifier sa présence à une conférence du militant complotiste et antisémite #Kémi_Séba pour qui il avait accepté d’assurer une première partie, c’est un peu comme si on félicitait Eric Naulleau d’avoir fait avancer la recherche sur les discriminations en cosignant avec Alain Soral un livre où ce dernier déverse sans retenue ses lubies complotistes, homophobes et antisémites. Quand Médine aura fini de jouer avec l’euphémisme, peut-être sera-t-il encore temps d’appeler les choses par leur nom.

    #Médine #gauchoantifa_washing #Dieudonné #Alain_Soral #EELV #LFI #socialisme_des_imbéciles

    • haussez les épaules, pincez-vous le nez, détournez les yeux, voici une version revue de mon post précédent

      Force est de constater que, de toute part, et pas exclusivement sur le covid, le faux est un moment du vrai.

      Le déni de l’antisémitisme est chez certains chevillé au corps. Par habitude, par électoralisme, par conviction, l’antisémitisme (qui se doit d’être masqué pour ne pas tomber sous le coup de la loi, sauf lorsque l’on s’appelle Darmanin et alibi, cf. les parcours de Dieudonné et Soral, rendus forts difficiles) est toléré ou approuvé.

      Oui, en qualifiant Médine de "déchet" sur les RS, Khan a dit de la merde (déshumanisante). Mais ce qui passe de manière spectaculaire et en contrebande dans la blaguounette "resKHANpée" ne saurait être dénié.

      Une "blague" qui en cache une autre...

      Suite au bad buzz (par ici les pépettes), on a vite trouvé des experts de l’inculcation de la surdité volontaire. Le LFI David Guiraud entend "resCApée" dans "resKHANpée" et un pacson de politiciens, et pas que, font et feront comme lui. Tranquille, il a pourtant substitué à la syllabe centrale "KHAN" un "ca" ou un "kha", éludant quoi ? le N car, si on le prononce, on retombe sur ce truc dont "les juifs" nous bassinent, un camp !
      Ah non, non, c’est pas ça ! mais pas du tout ! notre chanteur est engagé mais parfois maladroit (c’est le peuple vous savez), ou bien il dit des choses qui ne veulent rien dire (c’est un artiste), mais il est des nôtres.
      Un autre, photographe de presse et antifa, ne lit pas non plus ce N (comme Nation, voir l’entretien sur RFI cité plus bas), et explique que le fils de M. est appelé Khan (en fait Gengis…), qu’en famille, ça blague tout le temps là-dessus, comme si il lisait « rescanepé ». Bref, il n’y a pas de N, il n’y a pas de blague, il n’y a pas de camps.

      Pourtant, l’acte premier d’un chanteur "contestataire", c’est soit d’improviser, soit d’écrire (ne se dit-il pas "amoureux de la langue" ? https://musique.rfi.fr/rap/20220527-lidentite-francaise-selon-medine ). Dans ce cas, nous avons affaire à des textes écrits. Mais ces textes, au delà de ce qui les flatte (Qué s’appelerio aujourd’hui "biais de confirmation" semble-t-il), nos gauches n’y portent pas attention.

      Partout à gauche et chez les antifas, on se focalise sur le fait que Médine est attaqué par les fafs, les laicards, etc.. C’est bien ce qui prouve que, non ? Ça ne peut être que par racisme qu’on s’en prend à "un arabe", un "représentant des quartiers" (ô fiction adorée).
      On s’est opportunément trouvé une (petite) vedette pour se faire mousser comme alliés des quartiers, perméables et ouvert au public rap (ça me rappelle le "chébran" utilisé par Mitterrand), ça fait du monde ça, hein ! Et hop ! tous ensemble sous la bannière de l’antifacisme et de la lutte contre le régime. Et qui y regarde de plus près ? Ben c’est un allié objectif de la réaction et du racisme. Qu’est-ce que ça pourrait être d’autre ? Bullshit.

      Car il se trouve que si M. a pu dénoncer l’antisémitisme des autres - dont celui des quartiers, à l’époque où il en était, de Havre de savoir - sans évoquer sa propre position, ce chanteur a, bien après la quenelle, distillé des tropes antisémites.
      Ainsi - fallait l’inventer ! - cet « Étoile de David sur une machette rwandaise », (Porteur saint 2017). La recette est connue, on s’appuie sur un fait : Israël a fourni des armes et soutenu diplomatiquement ce génocide ( Le génocide rwandais et la politique israélienne, Yaïr Auron https://www.cairn.info/revue-d-histoire-de-la-shoah-2009-1-page-225.htm ), et, avec l’appât, le poisson avale l’hameçon. Et hop ! il est ferré. (nb : si il a de la chance, se bat pour décrocher et réussit, il s’échappe !).

      Dans ce "étoile de David", on dira que l’on entend Israël. C’est mentir et c’est se mentir à soi-même. Il s’agit tout autant de "les israéliens", "les juifs", français (puisque Maeso y tient tant...), ou pas, croyants, ou pas. Un bel amalgame où tous (on ne sait QUI) sont visés.

      Tour de passe-passe.
      Cette chanson qui renvoie dos-à-dos les extrémismes religieux cite deux génocides. L’un commis par des bouddhistes à l’encontre des Rohingyas. L’autre, par des Hutus à l’encontre des Tutsis, avec l’appui principal de la France, et, secondairement, d’Israël. Si il fallait évoquer un appui décisif, c’est celui de la France ! Ce n’est pas le cas. Que vient faire là cette "étoile de David" ? Substituer aux auteurs leurs complices. Troublant, pour ne pas dire trouble. Faut-il alors penser que l’image condense quelque chose comme une "France enjuivée" ? On en saura rien. Libre à chacun de se faire son idée, ou plutôt de prêter à la formule un sens qui lui préexistait (voir Israël comme une tête de pont de "l’occident" est d’ailleurs une bonne approximation, et puis, ensuite, ça glisse de Israël, c’est les israéliens, puis à Israël c’est "les juifs")

      "Quand vous entendez dire du mal des juifs, dressez l’oreille, on parle de vous"

      Ce chanteur tient par ailleurs des propos abjects que personne n’a relevé. Invité à parler rap à l’ENS en 2017, il évoque par deux fois une « arme de combat », la « technique du bambou », dont il semble attribuer l’utilisation au FLN Vietnamien (n’oublions pas que nous sommes entre anti-impérialistes, hein), ici, peu après 30 mn :
      http://savoirs.ens.fr/expose.php?id=3114
      Sauf que cette "arme de guerre" est en fait une technique de torture, une technique d’exécution lente. Et qu’il ne semble pas (?) qu’elle ait été employée durant la guerre de libération du Vietnam
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Torture_au_bambou
      À la tribune comme dans ce public d’étudiants et d’amateurs de rap, on dirait que ça passe crème. Puissance de l’amour.

      Ce chanteur qui se revendique de "l’éducation populaire" (sic) peut aussi écrire un "J’pisse sur les pédérastes de pétainistes" (Généric, Médinefrance 2022). On devrait étudier ça à l’école. Sûr que ça contribuerait à mettre en cause la domination masculine et l’homophobie, voire à réviser l’histoire du pétainisme (dont depuis l’autre côté de la scène, on nous a dit que le chef avait "sauvé des juifs"...).
      Bref, semant la confusion, notre chanteur engagé renouvelle le virilisme dieudonno-soralien. Sans oublier de se fendre par la suite de déclarations amicales pour les LGBT... (on se souviendra que par deux fois déjà Dieudonné à demandé pardon aux juifs, les vrais hein, pas les "faux").

      Et ces oscillations (...), ne dérangent pas révolutionnaires, écolos, degauche et je ne sais qui encore ? Un tel manque de scrupule est tout simplement honteux. En manière de contestation, on refuse de lire, d’entendre, insensible à tout... détail. Fausse contestation, contestation falsifiée.

      Et si cela ne durait pas, si cette cécité se voyait réparée par un décillement salvateur, si cet illettrisme cultivé cédait le pas à une réappropriation de l’activité de lecture - ce que j’espère, mais ne vois pas venir - faudrait-il par avance se résigner à ce qu’une autre personnalité, un autre hochet régressif vienne offrir une nouvelle occasion de jouir d’une telle communauté... gazeuse ? Je le crains, car cette gauche n’en a fini ni avec sa part dieudonno_soralienne, ni avec l’antisémitisme.

      #confusionnisme #gauche #gauches

    • il y a 5 mois, j’écrivais à propos de la grève à Gonfreville

      Médine est sur le blocage ! autant dire que côté « jeunesse » et féminisme de la lutte [Adèle Haennel était également sur le piquet], ça va pas être easy à gouverner.

      https://seenthis.net/messages/995780#message995856
      depuis, il avait ma sympathie, bien que par ailleurs je ne sache rien de lui si ce n’est que les fafs et la droite s’en prenaient à lui. puis, des camarades ont attiré mon attention sur des trucs pas clairs du tout. et qui ne relevaient pas seulement du passé (oui, on rêverait qu’à l’instar du Michaux, il passe de l’extrême droite à un ailleurs assez proche pour qu’un voisinage soit possible, mais...).
      j’ai donc cherché à en savoir davantage sur ce chanteur (textes, entretiens), et relevé quelques propos qui n’allaient pas sans soucis, loin de là. ce dont je rends partiellement compte ici.
      cinq mois plus tard, des journées d’été EELV à celles de LFI, de la Fête de l’Huma à l’Olympia, on assiste à l’avènement de cette carrière « anti-système ». et, ne serait-ce qu’en souvenir de cette petite fraction de l’ultra gauche qui fut négationniste, ne serait-ce que prenant en compte l’empreinte laissée depuis par le dieudonno-soralisme, c’est bien le moins de se rappeler que l’amitié ou quoi que ce soit de sérieux implique une exigence, ce qui, entre autre chose, fait que, selon la formule bien connue, les ennemis de nos ennemis ne sont pas forcément nos amis...
      souvenons-nous. en 2008, après bien des alertes sérieuses depuis 2005 (?), Dieudonné s’est finalement totalement démasqué en invitant Faurisson sur la scène du Zénith. mais il aura fallut des années à bon nombres de gens qui avaient envie de se faire manipuler pour le lâcher. et d’autres sont restés dieudo-soraliens. quitte à apprécier qui ajoute des touches prolo, gaucho, arabe et variétés ?

      #show_bizz #fallace #spectacle

    • c’est tout schuss pour la droite raciste, Édouard Philippe https://www.lefigaro.fr/flash-actu/edouard-philippe-muscle-son-discours-sur-l-immigration-20230605 n’ira pas dire le mot de bienvenue prévu aux journées d’été de EELV dans « sa » ville du Havre.

      La venue de Médine chez EELV et LFI continue de déchirer la gauche
      https://www.mediapart.fr/journal/politique/220823/la-venue-de-medine-chez-eelv-et-lfi-continue-de-dechirer-la-gauche

      Milo Lévy-Bruhl, bon connaisseur des textes de Médine, reste réservé sur la réception de la polémique à gauche. « D’un côté, il ne faut pas faire des procès anachroniques : le Médine que je critique n’est pas le Médine d’aujourd’hui, qui en outre fait face à des attaques scandaleuses qui sont de l’islamophobie pure », dit-il. Mais il s’indigne que la gauche en vienne à considérer qu’il n’y a « que de l’instrumentalisation de l’antisémitisme par la droite, comme le fait toujours LFI », prévient-il, soulignant « l’énorme silence de la gauche depuis vingt ans sur l’antisémitisme ».

      Il rappelle en effet la proximité passée de Médine avec la « dissidence » [une proximité bien plus longue avec les Frères musulmans, ce dont seul un faf est autorisé à parler, ndc] et estime que « le retour de Médine sur cette période est très timide », alors que jusqu’en 2014, il faisait des références élogieuses à Dieudonné, des quenelles, et avait fait la première partie d’une conférence de Kemi Seba.
      D’où sa circonspection face à son invitation en star des universités d’été d’EELV et de LFI : [ en adoptant un point de vue de normand, un chouille à l’ouest, et pas mal au centre, je dirais qu’] « Il est totalement légitime par plein d’aspects : après tant de paternalisme et de misérabilisme de la gauche vis-à-vis des populations racisées et des #quartiers_populaires [qui sont, c’est bien connu, le fief de Médine, auquel il convient donc de rendre hommage, n’en déplaise aux athées, aux mécréants, et à nombre de musulmans], son invitation symbolise la fin d’une certaine période de l’#antiracisme politique , et c’est une bonne chose [puisque l’on passe des pubs Dior de Harlem Désir, ou de l’admiration de Bouteldja les blancs et moi pour Soral, à Georges Brassens, Renaud et pis même Victor Hugo (regardez la pochette, c’est le gars du plus gros enterrement qui ait jamais eu lieu dans le pays !) façon Médine, yes !]. Mais le risque, c’est que tant qu’il ne clarifie pas son rapport à son propre passé, elle signifie aussi une indifférence [et là, je reste archi-poli hein]_de la gauche à la question de l’antisémitisme. »

      Ironiquement, sur le morceau « Global », où Médine faisait l’inventaire de ses erreurs, il disait : « Faut que j’arrête de jouer au cyberactiviste / En leur répondant sur le Web j’donne de la force à mes ennemis. » [alors que lorsque j’écris "pédérastes pétainistes" dans une chanson récente, parle d’arme de guerre" à propos de la torture à des gauchiasses naïfs, ou raconte que le génocide des Tutsis s’est fait à coups de machettes à "étoile de David", ça passe crème, personne n’écoute, ne lit, sauf ceux que ça branche, et des pisse froids qu’aiment pas "les arabes", c’est bien connu.]_

      #politique #marketing

    • Rentrée, les gauches rendues inaudibles par la polémique Médine et leurs divisions
      https://www.lemonde.fr/politique/article/2023/08/23/pour-leur-rentree-des-gauches-rendues-inaudibles-par-la-polemique-medine-et-

      le groupe de travail contre l’antisémitisme [d’EELV] débattra à huis clos au Havre avec le rappeur.

      A la différence des Verts, les « insoumis » sont prompts à fermer le ban sur cette polémique. L’épineux sujet de l’antisémitisme à gauche, LFI le balaie et le considère comme une instrumentalisation par l’extrême droite.

      #rouge_brun

      edit pour les « justifications » reprises ici
      https://seenthis.net/messages/1014567#message1014572
      https://seenthis.net/messages/1014362
      https://seenthis.net/messages/1013817

    • Notre astre de la punch line : "Je lutte contre l’antisémitisme (...) depuis vingt ans"
      « On me traite d’antisémite et cela me broie » : le Havrais Médine répond à la polémique
      https://www.paris-normandie.fr/id442162/article/2023-08-22/me-traite-dantisemite-et-cela-me-broie-le-havrais-medine-repond-la-p

      Alors pourquoi ce tweet qualifié de nauséabond sur Rachel Khan ?

      « C’est une réponse à quelqu’un qui m’attaque en me traitant de déchet à trier, en lien avec les universités d’été. Je réponds en parlant de Rachel Khan qui vient du hip-hop, reçoit des compliments sur son livre de Marine Le Pen. Mon tweet parlait de ça, c’est une maladresse avec le mot rescapé ["ResKHANpé" dans le texte] qui ne prenait pas en compte la charge historique. Je ne savais pas qu’elle avait une histoire familiale liée à la Shoah. Ma propre famille utilise ce mot « khan » avec la même orthographe, c’est un sobriquet familial depuis cinq ans. J’appelle ma famille la « Khan family » [ah, c’est pas la KA family ?] parce que mon dernier fils s’appelle Gengis en référence à Gengis Khan (figure mongole).

      On se fédère autour de ce terme qui a une #sonorité poétique. Je m’excuse aussitôt de la maladresse auprès de la personne et auprès de ceux qui ont pu être heurtés par ce jeu de mots. Des excuses inaudibles. Je lutte contre l’antisémitisme , poison que l’on doit combattre, depuis vingt ans [depuis qu’une sardine bouche le port de Marseille, en fait]. On me taxe d’antisémite et cela me broie. Si ce tweet avait été antisémite, il aurait été attaqué depuis longtemps. »

      Vous traînez pourtant une réputation sulfureuse et on vous prête un certain nombre de prises de position… [euh...]

      (...) J’ai fait des erreurs, ma parole a dépassé ma pensée, des prises de position ont été des impasses idéologiques mais [c’était avant 2003 ?] je m’en suis toujours amendé. J’ai toujours fait marche arrière quand je me trompais. C’est salvateur pour le public qui me suit. Et je regrette certaines choses. »

      Comme le geste de la quenelle ?

      « Oui quand je croyais que la quenelle de Dieudonné était de la liberté d’expression [édulcoration ++, l’euphémisation en vigueur la présentait comme un "geste antisystème"]. Alors que c’était un signe de ralliement antisémite qui a fini par être récupéré [ah bon, quelle histoire étrange, on nous parle de récupération de la contestation, comme dans le topo gauchiste 70’s] on [qui ? !] lui a donné un autre sens. Il est trop tard quand on s’en rend compte. Dieudonné a toujours été très ambigu sur ce sujet [moi pas, d’ailleurs je n’ai appris l’existence du show avec Faurisson qu’ne 2015, je crois] . Quand je m’excuse, que je regrette, moi on ne m’entend pas [mais parfois on écoute et te lit avec attention]. D’autres personnes, comme des politiques, qui font des erreurs, on les entend [dire qu’ils assument]. Moi qui suis d’un certain univers culturel, l’excuse ne m’est pas autorisée. Je traîne un certain nombre de boulets. »

      Comme celle de l’homophobie liée à une vidéo où vous évoquez le mot « tarlouze » ?

      « Cela date de 2007. Je parle des standards d’acceptabilité dans la sphère publique, je ne parle pas d’homosexualité. Il y a une erreur de langage de qui n’est pas acceptable. On oublie mes prises de position courageuses de 2012 sur le mariage pour tous au moment où la plupart des politiques se drapent dans une moralité en disant qu’ils ont toujours été pour cette disposition. Je fais une vidéo dès 2012 (« Petit délire ») en disant que le mariage homosexuel ne doit pas être soumis à la discrimination. Que fait-on de mes prises de positions sur les discriminations sur les personnes racisées, les juifs [où ?], les musulmans, les féministes, les LGBTQ+ [et les pédérastes pétainistes, en 2022]. On cherche [ou on découvre] une maladresse ancienne [ou actuelle] pour me disqualifier, discréditer la gauche à travers moi [alors que j’en commet publiquement une tous les trimestres]. C’est de l’#anti-racisme_de_salon. »

    • Le cas Médine " illustre la dérive constante d’une certaine [de la] gauche face à l’antisémitisme en France », comme le confirme l’ensemble des réponses faites ici, entre déni des faits, sauf à dire que les mots comptent pour rien) et désinformation (la preuve que Médine a changé : il "lutte contre l’antisémitisme depuis 20 ans" sic), circonvolutions distractives (tout sur le contexte, la droite, les arabes, tout ça, tout ça, rien sur lui-même) et indifférence. Staline n’a pas travesti l’antisémitisme soviétique en "antisionisme" pour rien.
      https://seenthis.net/messages/1013817
      https://seenthis.net/messages/1014362
      https://seenthis.net/messages/1014567

      #rangerunanimentlamerdesousletapis

    • Il semblerait qu’une partie de mon message t’as échappé :

      https://seenthis.net/messages/1014567#message1014654

      Suite à la provocation méprisante et raciste d’une personnalité proche des sphères du pouvoir visant Médine, ce dernier a fourni une réponse qui me semble, sans guère d’ambiguïté, racistes et antisémites. LFI a décidé de maintenir le cap derrière son icône alors que (si j’ai bien compris) une partie d’EELV s’en dissocie.

      À la limite, peut importe la position : que ce soit pour marquer sa différence ou pour s’en différencier, ce qui compte c’est qu’on en parle. Ça peut paraître cynique, mais c’est la logique fondamentale de la com. Une fois qu’on est engagé, il est difficile de s’en dégager. Et c’est parfois dans la douleur, en tordant plus ou moins la réalité, comme semble le faire actuellement LFI, pour convaincre que Médine est un gars vraiment tout à fait sympathique.

      Ce qui pose problème, au-delà de ces péripéties stratégiques douteuses d’appareils politique, c’est le fait que les sous-entendus ou les propos ouvertement antisémites (passés) de Médine soient populaires.

      De mon point de vue, cela me semblait un peu court de ne m’en tenir qu’à constater le propos raciste de Médine et le fait que LFI ne s’en dissocie pas. J’ai donc changé la focale. Peut-être est-ce cela que tu désignes comme « circonvolutions distractives » ?

      Quant à la « gauche », ça fait bien longtemps que je considère qu’elle ne représente pas un enjeu essentiel pour changer ce monde.

    • @Pr_Logos
      https://twitter.com/Pr_Logos/status/1696488192118263844

      Tout ce passe comme si l’intégralité des figures de la gauche institutionnelle et syndicale avait décidé de démontrer en cette rentrée qu’elle est perclue de tares, du soralisme antisémite au poutinisme, du complotisme vaccinal à la haine des arabes.
      Dans un moment de bascule, au sortir de six mois de réveil du mouvement social - de la République démocratique et sociale - ça fait l’effet d’une balle de LBD dans le dos.

    • @poubelleenosier
      https://twitter.com/poubelleenosier/status/1696253690322018774

      Lignes de crêtes accuse des anti autoritaires qui ont critiqué l’afa-pb pour leur invitation au chanteur dont tout le monde parle (le sardou de gauche) de piocher dans les cibles du ministère de l’intérieur. Ce post fb supprimé le montre : en 2018 on croisait à beauvau aussi ldc

    • @cabou lorsque je dis "la gauche" (mais aussi "les révolutionnaires") ce que je vise c’est une démission intellectuelle et politique quasi (?) générale de ce côté. comme le montre compris un post de Lignes de crêtes (supprimé https://seenthis.net/messages/1014151#message1014973 et remplacé par l’affichage d’une solidarité avec Médine).

      Les propos antisémites passés et actuels de Médine sont-ils populaires ? je ne sais pas. le type pleure depuis des années déjà pour ne pas avoir eu le disque d’or dont il estime qu’il lui revient. et c’est la gauche, sous couvert d’#antifascisme et d’#antiracisme qui lui fournit le marchepied dont sa carrière a besoin.

      que l’antisémitisme, bourgeois et populaire, existe est une autre question, d’ailleurs bien renouvelée depuis la guerre des 6 jours (« les Juifs, un peuple sûr de lui-même et dominateur », De Gaulle), l’existence (et la politique) d’Israël étant utilisée(s) pour que l’antisémitisme ne pose plus question, soit défendu sous couvert d’antisionisme comme le faisait déjà Staline dans les années 50, ou instrumentalisé, comme le font les droites (jusqu’à génération identitaire...).

      je n’ai pas envie de revenir sur la manière dont, du coté populaire, il s’agit d’un socialisme des imbéciles et d’un anti-impérialisme des imbéciles (quoi que l’on sache par ailleurs du rôle de "tête de pont de l’Occident" joué par Israël) défendu au nom de "nouveaux damnés de la terre" (depuis les luttes de décolonisation et le tiers-mondisme qui les ont accompagné). les israéliens ce n’est pas tout à fait Israel ("je meurs sans haine en moi pour le peuple allemand, disait l’autre), et "les juifs" c’est vraiment too much.

      En revanche, je persiste à penser qu’un minimum d’intelligence politique laisserait moins de place à un tel prurit barbare. Or du côté des militants en tout genre, derrière tel ou tel semblant de mise en cause, "vas-y Médine [fait comme Dieudonné, really ?], excuse-toi !", c’est bien d’une forme d’encouragement que l’on fait preuve. Débile, et dangereux. (mes deux centimes que ça n’arrangera pas le sort fait ici aux arabes et aux noirs, contrairement à l’hypothèse officielle adoptée partout à gauche, pour mieux jouer des cartes de boutiquiers, grand ou petits).

    • Concernant Médine : ni islamophobie, ni complaisance avec l’antisémitisme - Juives et Juifs Révolutionnaires

      https://juivesetjuifsrevolutionnaires.wordpress.com/2023/08/31/concernant-medine-ni-islamophobie-ni-complaisance-avec-lantisemitisme

      Suite à ces accusations, Médine a reconnu sur Mediapart le 22 août « avoir été trompé à un moment donné » sur le sens de la quenelle et avoir fait « une vraie erreur », celle de ne pas s’en être suffisamment désolidarisé. De certains qui avaient critiqué son attitude à l’époque, il dit maintenant « Ils avaient raison sur l’impasse idéologique où je me trouvais à ce moment là. Je leur ai dit et je me suis excusé d’avoir eu une attitude réactionnaire à l’époque. » Si le rappeur lui même semble avoir moins de difficultés à situer le problème que certain·es de ses avocat·es à gauche, notamment issu·es de LFI, ce début d’autocritique reste limité : deux jours plus tard, il déclare à l’Humanité « en vingt années de carrière, il n’y a jamais eu un soupçon crédible d’antisémitisme me concernant ». Au niveau de ses défenseurs, c’est souvent pire puisqu’on en vient à retirer purement et simplement l’antisémitisme de l’équation. Ainsi, Jean-Luc Mélenchon, dont il est vrai qu’on attend peu sur le sujet, twittait « C’est un plaisir de recevoir Médine aux Amfis 2023. La victime de racisme, c’est lui ». On notera (encore) son sens de la formule.

      Nous estimons pour notre part nécessaire qu’un travail de retour critique soit mené sur le sujet de la part de tout celles et ceux qui se sont compromis avec les discours kemistes ou dieudo-soraliens, y compris donc Médine. Cependant, il ne nous semble pas que de cette polémique puisse déboucher une avancée sur ce plan, notamment du fait du paternalisme, de l’opportunisme et de la reprise de discours islamophobe d’une grande partie des réactions. Nous estimons quant à nous que le combat contre l’antisémitisme ne peut se faire en adoptant un discours islamophobe ou en prenant la forme d’une injonction adressée uniquement aux membres de la minorité musulmane. Réciproquement, la lutte contre l’islamophobie ne peut ignorer la question de l’antisémitisme et donc passer ces discours et ces compromissions sous silence.

  • Paternalisme colonialiste « vert » | Jadran Svrdlin
    https://threadreaderapp.com/thread/1692485951568633976.html
    https://video.twimg.com/amplify_video/1692428868550832128/vid/640x360/L_U8W942ul0gBVGF.mp4?tag=16


    Médine, accusé d’antisémitisme, invité d’EELV : « Je serai extrêmement attentive à ce que Médine dira le 24 août », assure Marine Tondelier, secrétaire nationale du parti.

    Cet entretien de Mme Tondelier concentre une énorme dose de paternalisme, de mépris, imprégné fortement d’esprit colonialiste. A trop vouloir donner des gages aux chiens de garde médiatiques, elle se vautre dans un racisme à peine caché.

    Tout d’abord, elle valide la thèse selon laquelle Medine a bien tenu des propos antisémites dans son fameux tweet concernant Rachel Khan.
    Mais elle tente de rendre Médine fréquentable malgré cette accusation qui devrait, selon toute évidence, écarter toute possibilité d’en faire un interlocuteur intéressant pour les journées d’été. Mais voyez comment elle s’y prend :

    Il y a, dit-elle, d’un côté des gens qui assument leur antisémitisme. « Dont acte », dit-elle. Mais il y a d’un autre côté des gens qui peuvent tenir des propos antisémites par « maladresse », par « mimétisme », par « manque de culture sur le sujet », par « manque de formation »... et enfin par « bêtise » ou « ignorance ». Selon Marine Tondelier Médine est dans ce cas-là.

    Voilà une défense bien curieuse et condescendante. Le pauvre Médine propage des propos antisémites mais c’est parce qu’il ne possède pas un savoir que, nous, membres d’#EELV, possédons...

    ... Là où le caractère « républicain » de la parole d’un Edouard Philippe ne fait aucun doute, Médine, lui, est condamné à porter les stigmates de son infériorité de façon permanente !
    Même s’il « réussit son exercice » (sic !) que la [#professeureTondelier ] lui donne avec tant de bienveillance. Pour finir, on a envie de dire à Mme Tondelier que le concept de République est vidé de tout sens par des gens comme Edouard Philippe qui mènent une politique écocide, raciste, et socialement criminelle.

    On aurait tant envie de voir si les verts seront un jour capables de lier le combat écologique au combat contre le capitalisme plutôt que de surjouer les polémiques de diversion lancées par celui-ci, et qui s’appuient sur son caractère impérialiste et colonial.

    Mais ce serait là prendre le problème écologique d’une façon autrement plus conséquente que ce que peut faire EELV, tant il est écrasé par son sentiment de #supériorité-morale.

    Jadran Svrdlin, enseignant, auteur de « Que faire en cas d’émeutes si on est de gauche ? » https://blogs.mediapart.fr/jadran-svrdlin/blog/030723/que-faire-en-cas-demeutes-si-est-de-gauche

    Echange ou interrogatoire ?
    MarineTondelier en traitant Médine d’antisémite refoulé valide la rhétorique confusionniste du printemps républicain. Le musulman suspect devra « réussir son exercice » et montrer patte blanche.

    https://www.huffingtonpost.fr/politique/article/medine-chez-lfi-et-eelv-mais-que-reprochent-au-rappeur-ceux-qui-s-ind

    • « En donnant un fondement au maccarthysme ambiant, cette gauche bourgeoise démontre son incapacité à représenter les classes populaires qu’elle sacrifiera systématiquement pour un adoubement républicain de la part de ceux qui ont renoncé depuis longtemps à la République. » Paul Elek

      Journées d’été EELV : la maire de Strasbourg annule sa venue en raison de la présence de Médine

    • Médine : un lynchage inacceptable
      https://www.jeunes-communistes.fr/medine-un-lynchage-inacceptable
      https://video.twimg.com/amplify_video/1694030263544627200/vid/1280x720/OiDAc4o9zXqIyzL_.mp4?tag=16

      Depuis quelques jours, le rappeur Médine fait l’objet d’un lynchage de la part du gouvernement, de la droite et de l’extrême droite. Face aux accusations plus mensongères les unes que les autres, le Mouvement jeunes communistes de France apporte sa solidarité et son soutien à l’artiste.

      Chacun est libre d’apprécier ou non la musique de Médine, d’être en accord ou non avec ses combats, mais le lynchage et la diffamation ne sont pas acceptables.
      Pour ce qui nous concerne, Médine a toujours été de nos combats : il y a 10 ans, il participait au concert organisé par les Jeunes communistes pour la libération de Salah Hamouri. Quelques années plus tard, il était avec nous à la Fête de l’Humanité pour un grand concert de soutien au peuple palestinien, puis lors d’un débat à la fête de l’Humanité Normandie avec le MJCF76 Il était cette année avec nous dans la rue contre la réforme des retraites, et chantait le premier mai contre la venue du RN au Havre. Au-delà, Médine est un compagnon de route que nous croisons dans les combats anti-racistes et anti LGBPTIphobies.

      Pour toutes celles et ceux qui connaissent, écoutent et apprécient Médine, les accusations d’antisémitisme qu’il subit sont inconcevables. Nombre de ses chansons condamnant toutes formes de discrimination, y compris antisémites, parlent pour lui. Il n’est donc pas pensable que le tweet faisant polémique ait été publié avec une intention antisémite. En revanche, celui-ci a pu être perçu comme tel par certains, ce qui a conduit Médine à le retirer immédiatement et à s’excuser. La polémique n’a donc pas lieu d’être.

      De la même manière, les accusations d’islamisme envers un rappeur dont le répertoire regorge de morceaux s’attaquant à une vision rigoriste et violente de la religion sont ridicules et ne sauraient masquer le racisme et la haine des musulmans de celles et ceux qui l’en accusent.

      En réalité, derrière le procès fait à Médine se cache un procès fait à une culture musicale qui continue d’être méprisée et incomprise par la droite et l’extrême droite. Ce qui choque les réactionnaires, c’est que Médine soit rappeur, franco-algérien et ouvertement de gauche. Ce qui choque les conservateurs, c’est que Médine, à travers ses chansons, raconte l’histoire de France, le rapport des immigrés à la nation, dénonce la colonisation en Palestine et s’affirme ouvertement antifasciste.

      Le gouvernement incapable de répondre à nos réelles préoccupations se couvre de honte en fonçant tête baissée dans une polémique lancée par l’extrême droite et qui vient jeter en pâture un artiste. Le gouvernement n’a pas à décider quel artiste mérite le droit à la parole ou pas. Cette tentative de censure démontre encore une fois le mépris des macronistes pour la démocratie.

      Le MJCF affirme que ce n’est pas aux héritiers de Pétain, Maurras et Le Pen de définir qui sont les personnes fréquentables ou non.

      Le MJCF affirme sa pleine solidarité au rappeur Médine et à sa famille, et se réjouit de sa présence au mois de septembre à la Fête de l’Humanité.

      https://www.francetvinfo.fr/politique/la-france-insoumise/medine-mathilde-panot-se-declare-honoree-que-le-rappeur-participe-aux-u

    • « On me traite d’antisémite et cela me broie » : le Havrais Médine répond à la polémique
      https://tendanceclaire.org/breve.php?id=43425
      « Entretien de Médine. Tout à fait clair, sauf pour [celleux] qui veulent salir Médine. Honte à Rousseau ou Tondelier qui jouent les maîtresses d’école. Elles ne méritent pas la présence de Médine à leur université d’été. » https://twitter.com/GastonLefranc/status/1694282234482614680

      le Havrais Médine répond à la polémique sur Paris-Normandie

      Au cœur de plusieurs polémiques ces dernières années, Médine est accusé, avant les journées d’été EELV qui se déroulent au Havre à partir du jeudi 24 août 2023, d’antisémitisme après un tweet à l’encontre de l’essayiste Rachel Khan, petite-fille de déporté. Une polémique qui divise la classe politique. Entretien

    • Frustration

      EELV : LE PARTI SOUMIS AUX EXIGENCES DE LA BOURGEOISIE 🧶

      EELV est pris dans une polémique ridicule pour avoir invité le rappeur Médine à son université d’été, et panique de ce que pourraient penser la droite et l’extrême droite.

      C’est parce qu’EELV est le parti de l’écologie bourgeoise. C’est ce dont nous avions parlé à l’époque dans notre contre-portrait d’EELV et de son candidat 2022 Yannick Jadot.

      EELV refuse catégoriquement les 2 ruptures essentielles et préalables à tout programme écologique conséquent : la rupture avec le capitalisme et la rupture avec l’Union Européenne.

      EELV est un combo de nullité politique et de nullité stratégique. Contrairement à ce que pense EELV , une coordination internationale pour le climat ne passe ni par l’Union Européenne ni par le libéralisme.

      Sur le libéralisme, le choix est clair, celui de l’écologie de marché. “ L’économie de marché ? Tout le monde est pour l’économie de marché ! Vous voulez que les paysans bio vendent dans les sovkhozes ? Vous voulez l’économie de Maduro ?” s’était écrié par exemple Jadot.

      L’écologie de posture, sans aucun impact sur la catastrophe en cours correspond en partie à l’électorat petit-bourgeois d’EELV : la fierté de la prise de conscience écologique, mais sans la radicalité des actions qu’elle nécessiterait.

      A propos des Gilets Jaunes, le candidat d’EELV beuglait “ ça suffit ! les manifestations en centre-ville le week-end ça suffit !”, s’inquiétant, comme toujours chez les bourgeois, plus que des “dégradations pour les petits commerces” que des pieds arrachés, des yeux crevés.

      Il y a toutefois des manifestations que Jadot et EELV apprécient, comme la manif d’extrême droite des policiers, où ils s’étaient rendus, aux côtés du RN, d’Eric Zemmour et de Gérald Darmanin.

      Sur le reste des sujets sociaux, le flou règne. EELV propose des “conventions citoyennes” pour “aller vers…” pour le temps de travail, “mettre en place des négociations” s’agissant des “bas salaires”…, ces formules à rallonge qui ne disent rien de concret.

      EELV a clairement choisi son type d’écologie. Les “grandes conférences” étaient d’ailleurs le hobby favori de François Hollande : on a vu le résultat.

      Sur les retraites notamment, EELV ne propose là aussi rien de plus que le maintien de la retraite à 62 ans et une “prise en compte de la pénibilité” qui existe déjà et qui ne marche pas.

      Il est toujours utile de le rappeler, EELV est le parti qui a accouché parmi ce qui se fait de pire en Macronie : Daniel Cohn-Bendit, Nicolas Hulot, François De Rugy, Jean-Vincent Placé… et il serait bien naïf de n’y voir qu’un hasard.

      Avec sa composition de petits notables libéraux cherchant un marché politique, les divergences avec LREM (libéral, fanatiquement pro-européen…) ne sont que des nuances qui expliquent la grande porosité entre les deux formations politiques.

      Avec son incapacité congénitale à toute radicalité, EELV est surtout profondément inutile : loin de servir à la lutte pour le climat, il n’est que du hollandisme 2.0, un libéralisme autoritaire saupoudré de vert, au service de la bourgeoisie pollueuse.

      Retrouvez l’analyse de la ligne politique d’EELV que nous avions fait lors de la dernière présidentielle :
      Faut-il voter Jadot quand on est écologiste ?
      https://www.frustrationmagazine.fr/jadot

      https://twitter.com/Frustration_web/status/1694285407540715932

  • Procès en #antisémitisme : les crapules parlent aux saligots ...

    Gérald Darmanin annonce engager la dissolution de l’organisation catholique intégriste Civitas après des propos antisémites
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2023/08/07/gerald-darmanin-annonce-engager-la-dissolution-de-l-organisation-catholique-

    Gérald Darmanin a annoncé, lundi 7 août, vouloir dissoudre l’organisation catholique intégriste Civitas. « J’ai demandé à mes services d’instruire la dissolution de Civitas », a écrit le ministre de l’intérieur sur X (Twitter), relayant avec son message des propos tenus par Pierre Hillard, essayiste adepte des théories complotistes, le 30 juillet à Pontmain (Mayenne), lors de l’université d’été de l’association.

    Sur Pierre Hillart (celui par qui le scandale arrive) :

    https://france3-regions.francetvinfo.fr/centre-val-de-loire/loiret/orleans/complotiste-aux-relents-antisemites-polemique-sur-la-ve

    https://www.sauvonsleurope.eu/pierre-hillard-itineraire-dun-complotisme

    Et un article sur Notre Dame de Pontmain (département de la Mayenne) où l’on se livre à une interprétation complétement claquée sur les mystérieuses révélations dont des enfants de la région auraient été les dépositaires :

    https://site-catholique.fr/index.php?post/Pontmain-couleurs-d-esperance

    Cent cinquante ans plus tard, le 17 janvier 2020, le Frère Louis-Marie Ariño-Durand nous livre une interprétation nouvelle de cette Apparition de Notre-Dame de Pontmain et nous invite à aborder cet anniversaire sous des angles inattendus. Car l’actualité du Message de Pontmain, dans sa grande simplicité, ne fait plus aucun doute, et sa portée à faire découvrir ou à redécouvrir nous touche au cœur. En effet, le R. P. Louis-Marie Ariño-Durand, avec une certaine audace utilement provocatrice, fait le lien entre cette Apparition et le drame actuel des abus pédocriminels commis par des membres du Clergé. C’est peut-être « absolument cinglé », reconnait le Religieux, mais le Sanctuaire de Pontmain peut avoir une « vocation de guérison des blessures de la pédophilie ». A Pontmain, explique-t-il, « un Fils se laisse toucher pour que tous les fils et filles qui l’ont été se réfugient dans Ses bras ouverts qu’Il étend sur la Croix ». OUI ! Arrêtons de tirer sur l’Ambulance, Notre Église Catholique, qui dénonce ses actes de pédophilie et qui surtout se préoccupe de soigner et guérir les trop nombreuses victimes de la pédophilie, « des études parlent de 10 à 15 % de la population ! », dont les prédateurs sont à 90% « père, grand-père, oncle, cousin, frère, voisin, ami ». Le témoignage bouleversant de Catherine abusée sexuellement de 5 ans à 12 ans par son oncle, cité par le Prêtre Dominicain, nous montre que « malgré l’actualité de l’Église d’aujourd’hui, l’Église peut aussi avoir un tout autre Visage » : « Dieu ne m’a pas lâchée ! Son Cœur de Père infiniment Bon a mis sur ma route, depuis mon enfance, de belles vocations : des Prêtres, des Religieux et des Religieuses », « L’Église me donnait la possibilité de m’exprimer, Elle m’écoutait ».
    OUI ! La guérison est possible et le pardon est donné par le Sacrement de la Confession : « J’ai posé ce jour-là, sans m’en rendre compte, la première pierre sur mon chemin de pardon. Et ce chemin fut long, avant que je puisse, comme aujourd’hui, parler de mon oncle sans que mon ventre se torde et me brûle. C’est ça le pardon. Un jour on pose le désir de finir de haïr, et plusieurs années plus tard, on ne ressent plus de haine en parlant de notre ennemi. La haine nous a quittés, la colère est partie ».

    #droite_extrême_ultra-catholique #intégrisme_religieux #dérives_sectaires #pédophilie #obscurantisme #victim_blaming #abjection

  • En touriste à Auschwitz , par Arnaud de Montjoye (Le Monde diplomatique, août 2023)
    https://www.monde-diplomatique.fr/2023/08/DE_MONTJOYE/65987

    « Les petits soucis de Blanc (d’ordre financier, nuptial, psycho-émotionnel et physique) ternissant ma vie de pacha. » Pour Jerry, le narrateur, c’est le constat d’une vie, bien proche de celle de Jerry, l’auteur : bientôt septuagénaire, très déprimé, trois mariages ratés et les enfants qui vont avec, une consommation excessive de denrées et substances à fort potentiel pathogène et les maladies qui vont avec. Vaguement scénariste à vague succès. Et Juif. Affligé d’un post-traumatisme indirect, relié à l’Histoire avec une grande hache. Alors, quand il repère, sur le Web, une scène croustillante montrant un groupe en train de se livrer à « une partie de chat, à poil, dans un camp de la mort », c’est comme un déclic. Il éprouve le désir irrésistible d’accomplir un « pèlerinage ».

  • ✨ 5 pistes pour combattre l’antisémitisme à gauche – 🔴 Info Libertaire

    ▶️ via l’article de @frustration1

    Une remarque, un visuel sur les réseaux sociaux, le discours d’un collègue, l’antisémitisme est présent dans toute la société. Et c’est intolérable. Nous avons rencontré David, militant révolutionnaire, qui travaille dans une structure associative juive. Lors de cet entretien, David a beaucoup dit “ça va sans dire”. Certes, mais ça va aussi très bien en le disant et en reprenant les fondamentaux. Il nous donne cinq idées pour lutter contre l’antisémitisme, à gauche, et partout où c’est nécessaire (...)

    #Juif #antisémitisme #racisme #société #gauche...

    ⏩ Lire l’article complet...

    ▶️ https://www.infolibertaire.net/5-pistes-pour-combattre-lantisemitisme-a-gauche

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    ★ ANTISÉMITISME STRUCTUREL À GAUCHE
    https://www.socialisme-libertaire.fr/2015/05/antisemitisme-structurel-a-gauche.html

    ★ ÊTRE AU CLAIR SUR L’ANTISÉMITISME
    https://www.socialisme-libertaire.fr/2018/08/etre-au-clair-sur-l-antisemitisme.html

    ★ FÉDÉRATION ANARCHISTE : MOTION SUR L’ANTISÉMITISME
    https://www.socialisme-libertaire.fr/2019/06/federation-anarchiste-motion-sur-l-antisemitisme.html

    ★ LA LUTTE CONTRE L’ANTISÉMITISME, UN COMBAT QUI NE PEUT ÊTRE ÉLUDÉ
    https://www.socialisme-libertaire.fr/2015/10/la-lutte-contre-l-antisemitisme-un-combat-qui-ne-peut-etre-elu

  • “Sound of Freedom”, le film à succès qui réjouit les complotistes américains
    https://www.telerama.fr/cinema/sound-of-freedom-le-film-a-succes-qui-rejouit-les-complotistes-americains-7

    Il faut dire que Sound of Freedom a tout pour plaire à la droite la plus conservatrice et conspirationniste, qui prospère dans les États du Middle West et du Sud. Il y a tout d’abord la personnalité de Tim Ballard, un « héros » américain à la religiosité exacerbée (il est mormon et a neuf enfants), qui a, d’ailleurs, utilisé les réseaux QAnon pour financer son ONG. Il y a, ensuite, le sujet même du film : la lutte contre la pédophilie est une obsession de longue date des réseaux conspirationnistes, comme l’a rappelé sur Twitter l’universitaire Marie Peltier : « C’est en réalité un vieil imaginaire, profondément ancré dans l’antisémitisme, qui refait surface, analyse cette professeure à l’institut supérieur de pédagogie Galilée de Bruxelles et spécialiste du complotisme. Le postulat : les “élites” seraient à la tête ou a minima couvriraient des réseaux pédocriminels. »

    Pour rappel, les partisans de QAnon sont persuadés qu’une guerre secrète oppose Trump aux élites démocrates de la finance, des médias et de Washington qui seraient à la tête de réseaux satanico-pédophiles et tortureraient des enfants pour leur soutirer de l’adrénochrome, une substance rajeunissante… Jim Caviezel, l’acteur principal – et par ailleurs catholique intégriste – de Sound of Freedom, a lui même repris ces accusations lors de sa tournée de promotion du film sur les médias pro-Trump (comme la télé en ligne Real America’s Voice), accusant notamment les agences de renseignement américaines de couvrir les réseaux pédophiles…

  • Pierre Guillaume a existé

    Rivarol n°3575 du 19/7/2023 (Papier)

    IL EST UN HOMME qui fut extrêmement courageux dans ce domaine et dont nous avons appris la triste disparition il y a quelques jours seulement. C’est l’éditeur et militant #Pierre_Guillaume (22 décembre 1940-11 juillet 2023) qui nous a quittés à quelques mois de ses 83 ans. Sans lui, sans la bravoure tranquille qu’il a manifestée, jamais le révisionnisme historique n’aurait percé aussi tôt. C’est lui, et lui seul, qui, en tant que responsable de la Vieille Taupe, a accepté d’éditer le Professeur, en pleine tempête politico-médiatique. En effet, fin 1980, Pierre Guillaume a publié Mémoire en défense contre ceux qui m’accusent de falsifier l’histoire. En 1980 également, Guillaume publie le livre de Serge Thion Vérité historique ou vérité politique ? Le dossier de l’affaire Faurisson, la question des chambres à gaz. En 1995, toujours à la Vieille Taupe, Pierre Guillaume publie Les Mythes fondateurs de la politique israélienne [de Roger Garaudy], un livre qui aura un grand succès, notamment dans le monde arabo-musulman. Pierre Guillaume s’est intéressé au révisionnisme grâce à Paul Rassinier et à son ouvrage fondamental, ancêtre du révisionnisme (avec celui de Bardèche sur Nuremberg), Le Mensonge d’Ulysse. Rassinier était un homme de gauche, un socialiste pacifiste, tout comme Pierre Guillaume (...)

    #négationnisme #antisémitisme

    • Pierre Guillaume découvre [après Mai 68] dans un numéro de La Révolution prolétarienne l’ouvrage de Paul Rassinier (1906-1967) Le Mensonge d’Ulysse (1949), qu’il considère comme extrêmement éclairant. En novembre 1969, Guillaume et Baynac se séparent, qui demande aux membres ou sympathisants fondateurs de La Vieille Taupe d’en faire autant. L’appel de Baynac est largement suivi.

      Les ouvrages de Rassinier sont mis en vente à La Vieille Taupe dès 19703 et occupent dès lors une place prépondérante dans l’activité de la librairie. Guillaume est conforté dans sa position par la découverte d’un texte attribué à un ancien dirigeant communiste italien, Amadeo Bordiga, Auschwitz ou le grand alibi, et fait alors sienne l’idée selon laquelle l’antifascisme est en fait au service du capitalisme au détriment de l’élan révolutionnaire et des aspirations du prolétariat et l’idée (qui n’est pas présente dans le texte) selon laquelle la lutte contre l’antifascisme passe par la négation [du génocide des juifs par les nazis].

      [...]

      [En 1978] Pierre Guillaume prend contact avec [Faurisson]. Son premier engagement public pour les thèses de Faurisson est un article publié dans Libération du 7 mars 1979 et intitulé « Que savent les Français des massacres de Sétif », où il établit un parallèle entre Auschwitz et les répressions coloniales à Sétif en 1945 ou à Madagascar en 1947. Il dénonce également l’antinazisme sans nazis et s’en prend au feuilleton télévisé Holocauste, réalisée par Marvin J. Chomsky, cousin de Noam Chomsky, récemment diffusé sur Antenne 2 et affirme que les Juifs « sont morts de faim et de froid selon [une] mécanique inexorable et involontaire… » Ce texte a été rédigé en collaboration avec Faurisson7.

      En décembre 1980, les éditions La Vieille Taupe, créées par Guillaume en 1979, publient le Mémoire en défense contre ceux qui m’accusent de falsifier l’histoire. La question des chambres à gaz, de Faurisson, avec en guise de préface un texte de l’américain Noam Chomsky. En 1979-1980, Guillaume s’est employé à mobiliser nombre de ses anciens compagnons idéologiques dans son combat aux côtés de Faurisson. C’est #Serge_Thion qui obtiendra la lettre de Chomsky et produira un certain nombre de textes signés par des anciens militants de l’ultragauche comme Vérité historique ou _Vérité politique ? Le dossier de l’affaire Faurisson. La question des chambres à gaz publié par La Vieille Taupe au printemps 1980. Il obtient aussi l’appui (provisoire) de Gabriel Cohn-Bendit et de Serge July et Guy Hocquenghem qui l’invitent au comité de rédaction de Libération, au nom de la liberté d’expression de Faurisson.

      Sans appuis politiques, Pierre Guillaume se tourne alors vers l’extrême droite. En 1985, il collabore avec le militant néonazi Michel Caignet à la traduction du livre Le Mythe d’Auschwitz. À partir de 1992, il participe chaque année à la fête du Front national ; il est présent aux obsèques de Maurice Bardèche en 1998, et il écrit également dans diverses revues d’extrême droite : par exemple dans National-Hebdo en 2001, dans Rivarol en 2002.

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Guillaume_(militant)

    • La gangrène
      https://fr.theanarchistlibrary.org/library/jacques-baynac-la-gangrene

      Qu’elles qu’en soient les causes, individuelles et/ou collectives, pathologiques, le fait est là : une petite partie de ce qui fut l’ultragauche d’après 68 est pourrie. Trois jours après l’attentat de la rue Copernic, les groupes ou publications suivants : les Amis du Potlach, le Groupe Commune de Cronstadt, le Groupe des travailleurs pour l’autonomie ouvrière, ainsi que Pour une intervention communiste et des « révolutionnaires communistes sans sigle », Le Frondeur, La Guerre sociale et La Jeune taupe ont cru devoir publier un tract intitulé « Notre royaume est une prison » qui affirme en substance que fascisme et antifascisme sont semblables en ce qu’ils n’ont d’autre objectif réel que de sauver l’Etat en évacuant les « oppositions sociales réelles » et en « pervertissant » les idéaux prolétariens et socialistes.

      Voilà déjà un débat engagé en termes discutables mais qui deviennent franchement inadmissibles dès lors que les auteurs de ce texte se croient autorisés à banaliser le nazisme. Pour eux, « ce n’est pas la volonté de ses dirigeants qui a rendu le fascisme meurtrier (…) il était pris dans la guerre et (comme ses adversaires) il voulait la gagner par tous les moyens ». C’est faire bon marché de la vérité historique que d’affirmer cela. Car, qui a commencé à tuer communistes et Juifs allemands avant même que n’ait éclaté la guerre ?

      Et puis, peut-on écrire sans tomber dans une absurdité coupable que « la déportation et la concentration de millions d’hommes ne se réduisent pas à une idée infernale des nazis, c’est avant tout le manque de main-d’œuvre nécessaire à l’industrie allemande qui en a fait un besoin ». Si telle était la réalité, pourquoi avoir déporté les enfants, les malades, les vieillards juifs et tsiganes ?

  • 🛑 CÔTES-D’ARMOR : LE MÉMORIAL DE LA RÉSISTANCE VANDALISÉ PAR DES NÉO-NAZIS... - Contre Attaque

    Dans la nuit du 14 au 15 juillet, des néo-nazis ont attaqué le mémorial de Ploeuc l’Hermitage, dans les Côtes-d’Armor, en Bretagne. Il est dédié près de la forêt de la Perche, où 55 résistants et résistantes ont été assassinées par les nazis et leurs collaborateurs en 1944. La date n’a pas été choisie au hasard : le 79ème anniversaire du massacre avait lieu le 14 juillet. Parmi les assassins, ont trouvait les collaborationnistes de la Bezen Perrot, une brigade nazie bretonne enrôlée dans la SS pendant la guerre. Ces tags s’inscrivent dans un contexte de recrudescence de l’activisme fasciste en Bretagne, territoire largement épargné jusque récemment (...)

    💩 #néonazisme #néofascisme #antisémitisme #racisme #extrêmedroite

    #Antifascisme

    ⏩ Lire l’article complet…

    ▶️ https://contre-attaque.net/2023/07/16/cotes-darmor-le-memorial-de-la-resistance-vandalise-par-des-neo-nazi

  • 🛑 Les non-dits de la rafle | Le blog de Floréal

    Parmi les décisions qui furent prises lors de ses travaux, le concile œcuménique du Latran, en 1215, préoccupé par ce qu’il appelait « la perfidie des juifs », obligea ces derniers à porter un signe distinctif de couleur jaune, la rouelle, et leur interdit d’exercer certaines fonctions. Cinquante ans plus tard, le bon Saint-Louis, chrétien accompli, obligea tout juif, dès l’âge de 14 ans, à porter deux de ces signes, l’un dans le dos, l’autre sur la poitrine.
    Rien n’étant plus beau que la tradition et la fidélité aux principes premiers de sa foi, le maréchal et très catholique Philippe Pétain se souviendra de ces mesures charitables au moment d’établir le statut des juifs et de faire appliquer l’ordonnance allemande sur le port de l’étoile jaune. Pareillement, c’est dans cet attachement émouvant aux us et coutumes de son Eglise que l’évêque Caillot, de Grenoble, dans son homélie pascale de 1941, dénonçait « cette autre puissance non moins néfaste des métèques, dont les juifs offrent le spécimen le plus marqué ». Ce qui amenait logiquement Mgr Delay, évêque de Marseille, à déclarer, début 1942, comme l’avait fait auparavant le cardinal Gerlier, à Lyon, que « notre pays a le droit de prendre toutes mesures utiles pour se défendre contre ceux qui lui ont fait tant de mal ».
    Survint la rafle du Vel’ d’Hiv, « mesure utile » s’il en fut pour ceux qui, dans La Croix, avaient salué avec enthousiasme la politique de collaboration. Mais un autre événement, très rarement mentionné, a lieu à Paris au moment même où se déroule la fameuse rafle : l’assemblée annuelle des cardinaux et évêques de France. Il faudra huit jours à ces professionnels de la compassion pour remettre à Pétain une résolution insipide, si timide que le nonce apostolique lui-même la qualifiera de « protestation platonique ».
    Quant aux « protestations véhémentes » et… tardives, la palme en revient à L’Humanité, organe clandestin du Parti communiste, qui, un mois après la rafle, dans un bref commentaire et avec des regrets plein la plume, laissait entendre avec une belle… humanité… qu’elle avait épargné « les juifs millionnaires »…

    #VeldHiv #antisémitisme #Shoah #police #Collaboration #hypocrisie #PCF #Pétain #Eglisecatholique...

    https://florealanar.wordpress.com/2010/11/12/les-non-dits-de-la-rafle-2

  • 🛑 WaffenKraft : les leçons de la première affaire de terrorisme d’extrême-droite jugée aux assises - POLITIS

    Vendredi 30 juin, l’ancien gendarme adjoint, Alexandre G. a été condamné à 18 ans de prison avec une période de sûreté des deux tiers. La plus grosse peine prononcée pour une association de malfaiteurs terroriste en lien avec l’extrême-droite. Son idéologie et sa haine, comme chez ses coaccusés, se nourrissent du pourrissement du débat actuel et l’éclairent d’une lumière crue (...)

    #WaffenKraft #extrêmedroite #néofascisme #haine #terrorisme #antisémitisme #racisme... #Antifascisme

    https://www.politis.fr/articles/2023/07/waffenkraft-les-lecons-de-la-premiere-affaire-de-terrorisme-dextreme-droite-

  • L’antiracisme dévoyé est une arme de classe
    https://heretiques.fr/2023/06/29/lantiracisme-devoye-est-une-arme-de-classe

    Contacté en vue d’une émission pour le podcast « #Hérétiques », l’historien des « mondes juifs » des XIXe-XXe siècles Georges #Bensoussan avait préféré un entretien écrit, publié sur le site #Lieux_Communs.
    Il est ici interrogé, d’abord, en tant qu’initiateur du livre inaugural « Les Territoires perdus de la République : #antisémitisme, #racisme et #sexisme en milieu scolaire » (2002) suivi, quinze ans plus tard, par « Une France soumise – Les voix du refus ». Tous deux dénonçaient avec effarement l’avancée fulgurante de l’#obscurantisme barbare ou savant sous couvert de tolérance et d’« antiracisme ». Mais c’est aussi ici l’inculpé pour « haine raciale » qui s’exprime, acquitté après un procès en #sorcellerie chapeauté par l’État français et relaté dans « Un Exil français. Un historien face à la justice » (2021), qui marque une étape importante dans l’institution d’un #crimepensé orwellien. Enfin, c’est son regard sur l’évolution de notre société qui est sollicité, regard vigilant toujours porté vers les petites gens, les sans-grades, les anonymes, jamais innocents mais toujours éternelles victimes de ceux qui veulent écrire l’histoire sans eux – c’est-à-dire contre eux – en la pavant de bonnes intentions. […]

  • Sure 33 Verse 26-27 - Die Auslöschung eines jüdischen Stammes
    https://www.deutschlandfunk.de/sure-33-verse-26-27-die-ausloeschung-eines-juedischen-100.html

    Est-ce que le coran autorise ou appelle à l’extermination des juifs ? En principe non mais ...

    Voici la signification du verset coranique en question : les muselmans sont aurorisés par le prophète à tuer tous les hommes appartenant aux tribus qui les ont trahi. Leurs femmes et enfants par contre seront épargnés et vendus comme esclaves. Sympa, non ? Ça me donne une envie irrésistible d’établir des relations d’affaires avec les croyants fondamentalistes.

    17.2.2017 von Dr. Shady Hekmat Nasser, Harvard University, Cambridge, USA - Wenige überlieferte Episoden aus dem Leben Mohammeds werden von Islamkritikern so sehr als Sinnbild für Brutalität und Antisemitismus im frühen Islam angesehen, wie der Fall der Banu Quraiza. Mit Billigung Mohammed wurden alle Männer dieses jüdischen Stammes in Medina getötet und alle Frauen und Kinder versklavt.

    „Gott ließ die von den Buchbesitzern, die jenen geholfen hatten, von ihren Festungsbauten herunterkommen und warf in ihre Herzen Furcht und Schrecken, so dass ihr einen Teil von ihnen getötet, den anderen jedoch gefangengenommen habt. Er gab euch ihr Land zum Erbe, ihre Häuser und ihr Gut […] Gott ist aller Dinge mächtig.“

    Im Jahr 627 bildeten die arabischen Stämme, die sich gegen den Propheten Mohammed gestellt hatten, ein Bündnis und belagerten die Stadt Medina, um Mohammed und seiner prophetischen Mission ein Ende zu setzen. Zu den Verbündeten gehörten die Quraisch, Mohammeds eigener Stamm, und die Al-Ahzâb. Während sie sich in Stellung brachten, schloss der jüdische Stamm der Banû Quraiza zunächst einen Vertrag mit Mohammed. Dann brachen sie ihn und schlossen sich dem gegnerischen Bündnis an.

    Mohammed blieb am Ende siegreich. Bald nach dem Erfolg wandte er sich den Banû Quraiza zu, um sie für ihren Verrat zu bestrafen. Er belagerte sie 25 Tage, bevor die Verhandlungen mit der Kapitulation des jüdischen Stammes endeten.

    Einer der Genossen des Propheten bestimmte, dass die Männer hingerichtet werden sollten. Die männlichen Jugendlichen, die das Erwachsenenalter noch nicht erreicht hatten, sollten derweil verschont und zusammen mit den Frauen und Mädchen in die Sklaverei verkauft werden. Mohammed segnete die Entscheidung ab. Darauf hin wurden, wie es heißt, zwischen 600 und 900 Männer getötet.

    Das islamische Recht nutzt den Fall der Banû Quraiza als Beispiel für Vertragsabschlüsse zwischen Muslimen und anderen Parteien. Werden die Bedingungen eines Pakts respektiert und eingehalten, darf seitens der Muslime weder vom Besitz der Vertragspartei etwas weggenommen noch irgendjemandem, der zu ihnen gehört, Schaden zugefügt werden. Sollte aber auf Seiten der Vertragspartner jemand die Übereinkunft brechen, sind die Muslime zum Überfall berechtigt. Der Fall der Banû Quraiza diente als Mahnung an alle Gruppen, die Verträge mit den Muslimen zu respektieren.

    Die Geschichte dieses jüdischen Stammes war und ist zugleich Gegenstand hitziger Diskussionen – vor allem im Westen, wo einige Mohammed für die Grausamkeit seiner Entscheidung kritisieren.

    Muslimische Gelehrte und Historiker bestreiten den Vorfall nicht. Seit kurzem bemühen sie sich jedoch darum, die Härte der Geschehnisse abzuschwächen. Sie argumentieren, nur die Stammesführer seien hingerichtet worden und die Zahlen der getöteten Männer, die die islamischen Quellen nennen, könnten nicht als historisch korrekte Angaben bewertet werden.

    Manche moderne Akademiker wie zum Beispiel Meir Kister beschreiben die Geschehnisse indes als Massaker oder Genozid, den Mohammed und die ersten Muslime an den Juden verübt hätten. Darüber hinaus ziehen manche Leute den Vorfall heran, um bereits im frühen Islam einen Antisemitismus zu verankern.

    Es ist jedoch wichtig zu verstehen, dass der Fall der Banû Quraiza nicht gegen Juden als eine ethnisch-religiöse Gruppe gerichtet war. Mohammed rief schließlich nicht zur Tötung der anderen jüdischen Stämme auf, obwohl diese seine neue religiöse Ordnung permanent herausgefordert hatten.

    Die Banû Quraiza waren allerdings der mächtigste jüdische Stamm in Medina neben den Banû Qanuqâ und den Banû al-Nadîr. Ihre Streitkraft und ihre Ressourcen zu verringern, war somit auch ein strategischer Zug des Propheten, um die Koalition gegen die Muslime im Allgemeinen und den Widerstand der Juden im Speziellen zu schwächen.

    Die beiden hier erläuterten Koranverse wurden schließlich offenbart, um Mohammeds Entscheidung zu rechtfertigen, die Banû Quraiza hinrichten zu lassen und Anspruch auf deren Eigentum und Besitz zu erheben.

    Shady Hekmat Nasser
    Dr. Shady Hekmat Nasser, in Kuwait geboren, im Libanon aufgewachsen, lehrt heute an der renommierten Cambridge University in England

    P.S. Pour être complètement clair, les textes qui ont inspiré nos ancêtres croisés sont toujours en vigueur, les mythes fondateurs de l’hindouisme batten en brutalité tout ce que vous trouvez sur vos chaînes netflix, le système politique basé sur le bouddhisme tibétain et mongole est l’enfer sur terre et dans les cieux à la fois, et les idéologues prétendument athées du juche coréen et stalinisme russe nous pondu de jolies idée à l’hauteur de leur prédécesseurs religieux. Pour terminer la liste il faut encore mentionner le libéralisme de nos pays soi disant démocratiques de l’Ouest a tué des millions pendant la deuxième moitié du vingtième siècle seulement, alors ... non, l’islam n’est pas l’idéologie meurtrière antisemite comme le veut nous faire croire la droite européenne. Ses fondamentalistes sont simplement aussi abjects que leurs confrères des autres bords. Merci pour votre attention.

    #religion #islam #coran #antisemitisme #politique

    • P.S. Pour être complètement clair, les textes qui ont inspiré nos ancêtres croisés sont toujours en vigueur, les mythes fondateurs (et la praxis modiiste) de l’hindouisme batten en brutalité tout ce que vous trouvez sur vos chaînes netflix, le système politique basé sur le bouddhisme tibétain et mongole est l’enfer sur terre et dans les cieux à la fois, et les idéologues prétendument athés du #juche coréen et #stalinisme russe nous pondu de jolies idée à hauteur de leurs prédécesseurs religieux.

      Pour compléter la liste il faut encore mentionner le libéralisme de nos pays soi disant démocratiques de l’Ouest qui a tué des millions pendant la deuxième moitié du vingtième siècle seulement, alors ... non, l’islam n’est pas l’idéologie meurtrière antisémite comme le veut nous faire croire la droite européenne. Ses fondamentalistes sont simplement aussi abjects que leurs confrères et les praticiens du pouvoir des autres bords.
      Merci pour votre attention.

      #idéologie #hécatombe #racisme #suprémacisme #génocide