• Spagna condannata per il rimpatrio illegale di minori migranti
    https://www.meltingpot.org/2024/01/spagna-condannata-per-il-rimpatrio-illegale-di-minori-migranti

    La Corte suprema ha stabilito che questi rimpatri devono essere conformi alla legislazione spagnola e alle sue garanzie e non possono basarsi esclusivamente sull’accordo spagnolo-marocchino per il rimpatrio concertato dei minori. Sottolinea inoltre che si è trattato anche di un’espulsione collettiva di stranieri vietata dalla Convenzione europea dei diritti dell’uomo. Ceuta. La Camera amministrativa della Corte Suprema spagnola ha condannato la Spagna per il rimpatrio di otto minori migranti non accompagnati avvenuto nell’agosto 2021 . Ciò ha fatto seguito alla crisi migratoria del maggio dello stesso anno, in cui circa 12.000 persone, tra cui più di 1.500 minori, hanno (...)

    #Approfondimenti #Alessandra_Pelliccia #Antonio_Sempere_foto_ #Notizie

    • Cela dit pour le coup dans ce texte, il n’est question à aucun moment d’homosexualité, ni de droits homo, LBGT. Il s’agit d’une partie de l’histoire des recherches sur la FIV, le DPI, et de l’archivage très sourcé de ce qu’en ont dit elleux-mêmes les découvreurs et les gens de l’époque. Ainsi que du commentaire de Gramsci à l’époque des débuts de ces découvertes. Et les seuls passages ironico-fielleux cette fois-ci le sont contre tous les riches/technocrates (dont les techno-progressistes de gauche qui dans le Monde et le Diplo veulent d’après eux une sécu sociale de l’eugénisme, remboursée par l’État).

      Gramsci 1918 :

      Le docteur Voronoff a déjà annoncé la possibilité de la greffe des ovaires. Un nouveau débouché commercial ouvert à l’activité exploratrice de l’entreprise individuelle. Les filles pauvres pourront se faire facilement une dot. A quoi leur sert l’organe de la maternité ? Elles le céderont à une riche femme infertile qui désire une progéniture pour hériter du magot du mari amassé à la sueur de son front. Ces pauvres filles gagneront des sous et se sauveront d’un danger. Elles vendent déjà leur blonde chevelure pour les têtes chauves des cocottes qui prennent mari et veulent rentrer dans la bonne société. Elles vendront la possibilité de devenir mère, elle offriront la fécondité à des vieilles fripées, aux gâtées qui se sont trop amusées et veulent rattraper le temps perdu.

      Les enfants nés après une greffe ? Étranges monstres biologiques, créatures d’une race nouvelle, marchandises eux aussi, produits naturels de l’industrie des humains de substitution, nécessaires à la transmission de l’hérédité des charcutiers enrichis.

      La vieille noblesse avait sans nul doute bien meilleur goût que la classe dirigeante qui lui a succédé au pouvoir. L’argent dégrade, abrutit tout ce qui tombe sous sa loi implacable et féroce.
      La vie, toute la vie, pas seulement l’activité mécanique des arts, mais la source même de l’activité physiologique, se détache de l’âme et devient marchandise à troquer ; tel est le destin de Midas aux mains fatales, symbole du capitalisme moderne

      #Antonio_Gramsci #Gramsci #histoire #histoire_des_sciences #recherche #naissance #fertilité #FIV #DPI #PMA #critique_techno

  • #Gramsci, défenseur des subalternes dans « un monde grand et terrible »

    Avec « L’Œuvre-vie d’Antonio Gramsci », Romain Descendre et Jean-Claude Zancarini nous plongent dans les combats et le laboratoire intellectuel d’une figure majeure de la tradition marxiste. Victime du fascisme et opposant au tournant stalinien du communisme, il a développé une pensée encore stimulante.

    « Gramsci« Gramsci, ça vous dit quelque chose ? Il était né en Sardaigne, dans une famille pauvre. À deux ans, une tuberculose osseuse le frappa à la moelle épinière, si bien qu’il ne mesura jamais plus d’un mètre et demi. Vous comprenez ? Un mètre et demi. Et pourtant, c’était un géant ! » Voilà comment, dans Discours à la nation (Les Éditions Noir sur Blanc, 2014), le dramaturge Ascanio Celestini présente le membre fondateur du Parti communiste italien (PCI), martyr du régime fasciste de Mussolini, aujourd’hui considéré comme un monument de la pensée marxiste.

    La même admiration pour « un des plus grands [philosophes] de son siècle » se ressent à la lecture du livre de Romain Descendre et Jean-Claude Zancarini, consacré à L’Œuvre-vie d’Antonio Gramsci (Éditions La Découverte). S’il existe déjà des biographies du révolutionnaire sarde (notamment celle de Jean-Yves Frétigné) ou des introductions de qualité à son œuvre (aux Éditions sociales ou à La Découverte), les deux spécialistes en études italiennes proposent, avec cet ouvrage de plus 500 pages, une enquête lumineuse et inégalée.

    Ils suivent pas à pas l’élaboration de la pensée gramscienne, liée aux événements de sa vie personnelle et militante, elle-même affectée par les soubresauts d’une époque que Gramsci a décrite comme un « monde grand et terrible ».

    Les deux auteurs embrassent ainsi tous les textes produits depuis ses premières années de militantisme socialiste dans les années 1910, jusqu’aux Cahiers de prison rédigés dans les années 1930, en passant par son implication dans le mouvement turinois des conseils d’usine en 1919-1920, puis son engagement comme responsable et chef du PCI dans les années 1920.

    « Sa vie, son action et sa pensée, écrivent Descendre et Zancarini, l’ont conduit à produire un corpus de textes ayant une double caractéristique rare : il conserve aujourd’hui encore une grande pertinence théorique et politique, en même temps qu’il hisse son auteur au rang des plus grands “classiques” européens. »

    Si c’est le cas, c’est parce que Gramsci a suivi une évolution intellectuelle singulière. Nourri de la lecture de philosophes italiens de son temps, il est imprégné d’une culture très idéaliste lorsqu’il découvre le marxisme. Tout en dépassant ses premières conceptions, il a développé une pensée subtile sur l’ordre politique et les moyens de le subvertir, en intégrant l’importance des conditions socio-économiques, mais en accordant toujours un rôle crucial aux idées et à la culture.
    La culture et l’organisation, clés de l’émancipation

    Certes, « Gramsci n’a jamais écrit ni pensé qu’il suffisait de gagner la bataille des idées pour gagner la bataille politique ». Pour autant, les deux auteurs repèrent chez lui une réflexion constante « sur les mots (idées ou images) qui permettent de mettre en mouvement une volonté collective et sur l’articulation entre pensée et action, entre interprétation et transformation du monde ».

    L’émancipation des groupes subalternes est le moteur de Gramsci, au sens où « possibilité [devrait être] donnée à tous de réaliser intégralement sa propre personnalité ». La chose est cependant impossible dans une société capitaliste, sans parler des autres dominations qui se combinent à l’exploitation du prolétariat ouvrier et paysan.

    Pour changer cet état de fait, la prise du pouvoir est nécessaire. Elle requiert des tâches d’organisation auxquelles Gramsci consacrera une bonne partie de sa vie, mais présuppose aussi un minimum de conscience, par les subalternes eux-mêmes, de leur condition, des tâches à accomplir pour la dépasser et de l’idéal de société à poursuivre. C’est pourquoi Gramsci insiste régulièrement dans son œuvre sur l’importance de s’approprier la culture classique existante, afin de la dépasser dans un but révolutionnaire.

    Citant un texte de 1917, Descendre et Zancarini pointent que selon Gramsci, « l’ignorance est le privilège de la bourgeoisie. […] Inversement, l’éducation et la culture sont un devoir pour les prolétaires, car la “civilisation socialiste”, qui vise la fin de toutes les formes de privilèges catégoriels, exige “que tous les citoyens sachent contrôler ce que décident et font tour à tour leurs mandataires” ». Avant que ce contrôle s’exerce à l’échelle de la société, Gramsci pensait nécessaire qu’il se déploie dans le parti révolutionnaire lui-même.

    À la même époque, des auteurs comme Roberto Michels délivrent des diagnostics sans concession sur les tendances oligarchiques qui finissent par affecter les partis de masse, y compris ouvriers. Or Gramsci est attaché à la forme-parti, qu’il juge indispensable pour affronter de manière « réaliste » la domination sociale et politique de la bourgeoisie. Contre tout fatalisme, il veut donc croire en la possibilité d’une dialectique démocratique, propre à éviter les « phénomènes d’idolâtrie, […] qui font rentrer par la fenêtre l’autoritarisme que nous avons chassé par la porte ».
    Un opposant au « tournant sectaire » de Staline

    Certes, Gramsci a été le dirigeant d’un parti de l’Internationale communiste dans lequel on ne plaisantait pas avec la discipline une fois l’orientation tranchée. Mais son attachement à la libre discussion n’était pas feint, et lui-même n’a pas hésité à interpeller de manière critique le parti frère russe, dans une missive d’octobre 1926 fort mal reçue par les intéressés, à l’époque où la majorité dirigée par Staline attendait un alignement sans discussion.

    L’épisode peut se lire comme un prélude à son rejet du « tournant sectaire » imprimé par Staline au mouvement communiste en 1928 – rejet qui l’a placé en porte-à-faux avec ses propres camarades, qui eux s’y sont ralliés. Gramsci était alors incarcéré, et doutait que tout soit fait, à l’extérieur, pour faciliter sa libération. Le constat de son « isolement », affirment Descendre et Zancarini, a en tout cas été « un élément déclencheur de sa réflexion » dans les Cahiers de prison.

    Les deux auteurs restituent bien les conditions compliquées dans lesquelles Gramsci a travaillé, en devant lutter contre la maladie, négocier l’accès aux lectures multiples qui le nourrissaient, et déjouer la surveillance de ses écrits. La ligne qu’il développait était originale, en ce qu’elle s’opposait tout autant au stalinisme qu’au trotskisme, sans se replier sur un réformisme social-démocrate. Mais « cette opposition de l’intérieur [ne devait] surtout pas être comprise ni récupérée par les autorités fascistes. D’où le caractère partiellement crypté – et donc ardu – de l’écriture de Gramsci. »

    Appuyés sur une nouvelle édition en cours des Cahiers de prison, Descendre et Zancarini décryptent comment le penseur sarde a élaboré un réseau de notions telles que « l’hégémonie politique », « la révolution passive », ou encore la « guerre de position » distinguée de la « guerre de mouvement ».

    En raison de la puissance de sa réflexion, ces notions peuvent encore nous aider à penser notre situation politique. Mais les deux spécialistes préviennent : « Le travail théorique de Gramsci ne produit jamais de catégories abstraites, encore moins un système à visée universelle : toute son élaboration critique et conceptuelle […] est en prise sur la réalité internationale autant qu’italienne. »

    Un exemple permet de bien le comprendre. Fin 1930, Gramsci défend auprès des autres détenus communistes une proposition hétérodoxe. Face au régime de Mussolini, estime-t-il, le PCI devrait travailler avec les autres forces antifascistes derrière le mot d’ordre de Constituante républicaine. Puisque « l’inutilité de la Couronne est désormais comprise par tous les travailleurs, même par les paysans les plus arriérés de Basilicate ou de Sardaigne », il s’agit d’un point de départ intéressant pour politiser des masses, avant d’aller plus loin.

    Au-delà du cas italien, il ne croit pas que la crise du capitalisme fournisse les conditions suffisantes à une offensive du prolétariat, du moins à court terme. Le refus du déterminisme économique est renforcé par le constat, préalable aux Cahiers de prison, des différences qui existent entre les pays d’Europe de l’Ouest et la Russie de 1917. Dans les premiers, la société civile et la société politique apparaissent beaucoup plus denses, et les élites dirigeantes sont mieux parvenues à reproduire le consentement des populations.

    C’est ce qui convainc Gramsci que la priorité est à la « guerre de position », c’est-à-dire une période longue d’apprentissages, d’accumulation de force, et d’élaboration d’une « contre-hégémonie ». Il ne croit certes pas à une transition pacifique vers le socialisme. Mais même après la dimension « militaire » de la prise du pouvoir, il estime qu’il restera beaucoup à faire pour qu’émerge un État nouveau, permettant à la société de s’autogouverner. Une « perspective anti-autoritaire et anti-bureaucratique » en contradiction avec l’évolution de l’État soviétique, que Gramsci cible en mettant en garde contre « le fanatisme aveugle et unilatéral de “parti” » et les risques d’une « statolâtrie » prolongée.

    Dans leur conclusion, Descendre et Zancarini rappellent que Gramsci s’était lui-même défini, dans une phrase terrible, comme « un combattant qui n’a pas eu de chance dans la lutte immédiate ». Si ses efforts n’ont toujours pas suffi à ce que triomphe une hégémonie des subalternes, ils lui auront néanmoins assuré une postérité impressionnante dans le champ de la pensée critique, bien au-delà de l’Italie et même de l’Occident.

    Pour les deux auteurs, Gramsci appartient à une génération « broyée dans les affrontements de cette époque, entre fascisme et communisme et au sein même du communisme ». Il se distingue cependant par « la force de [sa] résistance morale et intellectuelle ».

    C’est ce que traduit, à sa façon, le texte théâtral d’Ascanio Celestini par lequel nous avons commencé, et qui se poursuit ainsi : « Je suis en train de parler de Gramsci, le type qui fonda le Parti communiste italien et qui fit un seul discours au Parlement vu qu’ensuite les fascistes l’arrêtèrent et le jetèrent en prison où il passa dix années pendant lesquelles il transforma la pensée socialiste. Il sortit de prison cinq jours avant de mourir et pourtant, près d’un siècle plus tard, il nous rappelle que nous devons nous opposer au pessimisme de la raison en ayant recours à l’optimisme de la volonté. »

    https://www.mediapart.fr/journal/culture-et-idees/101223/gramsci-defenseur-des-subalternes-dans-un-monde-grand-et-terrible
    #Antonio_Gramsci #marxisme #culture #émancipation #organisation #exploitation #capitalisme #dominations #privilèges #civilisation_socialiste #éducation #ignorance #dialectique_démocratique #autoritarisme #idolâtrie #tournant_sectaire #Staline #hégémonie_politique #révolution_passive #guerre_de_position #guerre_de_mouvement #contre-hégémonie #socialisme #statolâtrie

    • L’Oeuvre-vie d’Antonio Gramsci

      Antonio Gramsci (1891-1937) reste l’un des penseurs majeurs du marxisme, et l’un des plus convoqués. L’Œuvre-vie aborde les différentes phases de son action et de sa pensée – des années de formation à Turin jusqu’à sa mort à Rome, en passant par ses activités de militant communiste et ses années d’incarcération – en restituant leurs liens avec les grands événements de son temps : la révolution russe, les prises de position de l’Internationale communiste, la montée au pouvoir du fascisme en Italie, la situation européenne et mondiale de l’entre-deux-guerres. Grâce aux apports de la recherche italienne la plus actuelle, cette démarche historique s’ancre dans une lecture précise des textes – pour partie inédits en France –, qui permet de saisir le sens profond de ses écrits et toute l’originalité de son approche.
      Analysant en détail la correspondance, les articles militants, puis les Cahiers de prison du révolutionnaire, cette biographie intellectuelle rend ainsi compte du processus d’élaboration de sa réflexion politique et philosophique, en soulignant les leitmotive et en restituant « le rythme de la pensée en développement ».
      Au fil de l’écriture des Cahiers, Gramsci comprend que la « philosophie de la praxis » a besoin d’outils conceptuels nouveaux, et les invente : « hégémonie », « guerre de position », « révolution passive », « subalternes », etc. Autant de concepts qui demeurent utiles pour penser notre propre « monde grand et terrible ».

      https://www.editionsladecouverte.fr/l_oeuvre_vie_d_antonio_gramsci-9782348044809
      #livre

  • Une relecture de #Antonio_Gramsci pour lutter contre la subversion de l’idéologie capitaliste à l’encontre de nos sociétés.

    Qu’est-ce que la notion d’hégémonie pour Antonio Gramsci ? - AOC media
    https://aoc.media/analyse/2023/11/30/quest-ce-que-la-notion-dhegemonie-pour-antonio-gramsci

    La constitution de l’hégémonie bourgeoise

    L’enquête historique de Gramsci sur la constitution de l’hégémonie bourgeoise est une des spécificités de sa réflexion sur l’hégémonie. Bien des évolutions dans les usages et les significations qu’il imprime à la notion dans les Cahiers viennent de sa réflexion sur la façon dont la constitution d’une nouvelle conception du monde propre à la bourgeoisie est devenue dominante avant les révolutions modernes et a été l’une des principales conditions de possibilité de la Révolution française. Cette réflexion lui vient notamment de la lecture d’un ouvrage, Aux origines de l’esprit bourgeois en France, qu’il lit dès sa parution en 1927 chez Gallimard, alors qu’il est emprisonné à Milan dans l’attente de son procès – il n’a pas encore le droit d’écrire mais il lit abondamment et commence à élaborer un programme d’études. Comme en témoignent plusieurs lettres, il est très admiratif de ce livre de Bernard Groethuysen, philosophe et historien allemand installé en France, et il entend développer quelque chose de semblable pour l’Italie, sous la forme de ce qu’il appelle par ailleurs une histoire des intellectuels. Gramsci en vient ainsi à donner un sens plus large à l’hégémonie : elle est désormais ce qui fait société, ce qui conduit à la diffusion et au partage de valeurs qui, bien qu’émanant d’une classe précise, tendent à une forme d’universalité. Elle est en ce sens le propre de la société civile plutôt que de la société politique, selon la division qu’il établit à partir de 1931 entre les deux parties de l’État « dans sa signification intégrale » (« État = société civile + société politique, c’est-à-dire hégémonie cuirassée de coercition »). Partis, journaux, clubs, écoles, églises etc. sont autant d’appareils d’hégémonie indispensables au fonctionnement de l’État.

    - Lénine et l’hégémonie du prolétariat
    - Direction et domination
    - Guerre de position et hégémonie
    - La constitution de l’hégémonie bourgeoise
    - Hégémonie et démocratie

    https://justpaste.it/8hg4s

    #hégémonie #guerre_de_position #communisme #révolutions_prolétariennes

  • Binta: la giovane rifugiata africana nel CETI di #Ceuta che sogna di diventare giornalista sportiva
    https://www.meltingpot.org/2023/10/binta-la-giovane-rifugiata-africana-nel-ceti-di-ceuta-che-sogna-di-diven

    La storia di Binta, una ragazza guineana di 21 anni, il cui viaggio alla ricerca di una vita migliore l’ha portata ad attraversare le frontiere e ad affrontare realtà che sfidano la percezione del coraggio umano. In #Africa, giovani ragazze come Binta lottano contro queste disuguaglianze e dimostrano che possono realizzare i loro sogni. Il suo sogno è quello di diventare una giornalista sportiva. Nel nord della Guinea Conakry, vicino al confine con il Senegal, si trova il villaggio di Marie de Yembering. È in questo angolo poco conosciuto dell’Africa che nasce la storia di Binta, una ventunenne il (...)

    #Notizie #Antonio_Sempere #Ceuta_e_Melilla #Donne_e_migrazioni #Racconti_di_vita #Spagna

  • En Italie, un maire baptise des rues d’après un fasciste et un communiste au nom de la « pacification nationale »

    Proche du gouvernement italien, le maire de #Grosseto en Toscane veut honorer #Giorgio_Almirante et l’ancien secrétaire du Parti communiste #Enrico_Berlinguer. Un geste au nom de la « #pacification_nationale ».

    Antonfrancesco Vivarelli Colonna est le maire de Grosseto, en Toscane. Il y a été élu en tant qu’indépendant en 2016.

    Aux élections municipales des 3 et 4 octobre 2021, il a été réélu dès le premier tour avec 56,2 % des voix, soutenu par la Lega , Forza Italia , Fratelli d’Italia et sa liste civique.

    Sa ville compte environ 82 000 habitants... et une polémique.

    #Antonfrancesco_Vivarelli_Colonna a reçu ce lundi le feu vert de la préfecture pour baptiser une rue de sa ville d’après Giorgio Almirante, journaliste fasciste et antisémite sous Benito Mussolini, et une autre d’après Enrico Berlinguer, ancien secrétaire général du Parti communiste italien (PCI) de 1972 à 1984.

    « Cela met fin à une polémique idéologique qui portait préjudice aux citoyens de Grosseto », a-t-il réagi. « Il ne s’agissait pas de gagner ou de perdre une bataille mais de surmonter les #conflits_idéologiques qui, depuis tant d’années, ont conditionné la vie politique de notre pays et de notre territoire », a-t-il plaidé sur son compte Facebook.

    Une #troisième_voie sera dénommée « Pacification nationale ».

    Qui est Giorgio Almirante ?

    Giorgio Almirante (1914-1988) était, pendant la période fasciste, éditeur du journal « #Défense_de_la_race », dont les premiers numéros coïncident avec les lois raciales contre les juifs votées en 1938.

    Il a créé en 1946 le Mouvement social italien (#MSI), un parti d’après-guerre héritier du mouvement fasciste, et a été élu onze fois député, de 1946 à 1987.

    La Première ministre italienne Giorgia Meloni fut elle-même une militante du mouvement de jeunesse du MSI. Fin 2012 début 2013, elle a créé le parti Fratelli d’Italia dont l’emblème porte encore aujourd’hui la flamme tricolore du MSI.

    L’Association nationale des partisans italiens (résistants au fascisme et à l’occupation allemande durant la Seconde guerre mondiale, Anpi) envisage de former un recours devant la justice administrative.

    Luana Zanella, présidente du groupe Alliance Verts-Gauche à la Chambre des députés, a dénoncé un acte relevant du « #révisionnisme historique ».

    https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/alpes-maritimes/menton/en-italie-un-maire-baptise-des-rues-d-apres-un-fasciste
    #toponymie #noms_de_rue #Italie #fascisme #communisme

  • Gericht: Berliner Mohrenstraße darf umbenannt werden
    https://www.berliner-zeitung.de/news/gericht-urteilt-ueber-umbenennung-der-berliner-mohrenstrasse-li.366

    Und wieder kriegen wir eine ins unmerkbare umbenannte Straße verpasst. Aus der Mohrenstraße hätte eine Amostraße werden können. Nun sollen die Mohren doch zum
    Anton-Wilhelm-Amo-Straßen-Sprachmonster erhoben werden. So be it , heute merkt sich sowieso niemand mehr Namen von Stadtorten. Geokoordinaten herrschen hinter PR-Verballhornungen fürs gemeine Volk. Heil Amo, Ami go home, oder so.

    6.7.2023 von Anja Reich - Am Ende der Verhandlung über die Mohrenstraße, kurz vor der Urteilsverkündung, sieht es für einen Moment so aus, als würde das Bezirksamt doch einlenken, auf die Gegner der Umbenennung zugehen. Gerade hatten sie ihre Argumente vorgetragen, sich beschwert, nie von den Politikern in ihrem Bezirk angehört worden zu sein, und ihnen vorgeworfen, immer nur die Umbenennungsaktivisten zu unterstützen. Sogar ein Büro werde ihnen bezahlt, ein Büro, das immer leer steht!

    Ein starker Vorwurf, findet der Richter. „Der Bezirk sponsort die Umbenennungsräume?“, fragt er den juristischen Vertreter vom Bezirksamt Mitte. „Können Sie dazu etwas sagen?“

    Nein, sagt der Justiziar. Mehr sagt er nicht. Aber dann wendet er sich doch noch an die Männer auf der anderen Seite des Ganges, die Kläger, und sagt in versöhnlichem Ton, er werde „den Wunsch nach mehr Dialog mitnehmen“ und dafür sorgen, „dass das, was ich heute gehört habe, an der richtigen Stelle ankommt“.

    Er hat kaum zu Ende gesprochen, da ruft einer der Kläger: „Heißt das, das Verfahren wird ausgesetzt, bis die Bezirksverordnetenversammlung die Sache neu bewertet?“ Nein, sagt der Justiziar, so sei das nicht gemeint gewesen.

    „Dann ist das also für uns gelaufen“, stellt der Kläger fest, empört, resigniert. Und fügt hinzu: Egal was man sage, es helfe ja doch nichts.

    So ist sie, die Stimmung im Berliner Verwaltungsgericht, als hier am Donnerstag die 1. Kammer unter Vorsitz von Richter Wilfried Peters darüber verhandelt, ob die Mohrenstraße in Berlin-Mitte umbenannt werden darf oder nicht. Und damit einen drei Jahre währenden Streit um Kolonialismus, Rassismus und Willkür von Bezirkspolitikern beendet.
    Mohrenstraße: Sechs Anwohner hatten geklagt

    Im Jahr 2020 hatte die Bezirksverordnetenversammlung die Umbenennung auf Antrag von Grünen und SPD beschlossen. In der Begründung hieß es: „Nach heutigem Demokratieverständnis ist der bestehende rassistische Kern des Namens belastend und schadet dem internationalen Ansehen Berlins.“

    Sechs Anwohner hatten dagegen geklagt, darunter der Historiker Götz Aly, der Bücher über den Nationalsozialismus und über den deutschen Kolonialismus geschrieben hat. Er finde durchaus, dass an den deutschen Kolonialismus in kritischer Weise erinnert werden solle, erklärte er. Aber der Beschluss zur Umbenennung der Mohrenstraße sei „überstürzt und wenig begründet“. Seinen Widerspruch habe das Bezirksamt nicht inhaltlich geprüft, sondern ein standardisiertes Ablehnungsschreiben verschickt.

    Es ist heiß und stickig im Gerichtssaal in Moabit, vorne links sitzen die Kläger, sechs Männer mit schütteren Haaren und dunklen Anzügen. Rechts hat das Bezirksamt Mitte Platz genommen, zwei Männer aus der Rechtsabteilung. Vorne das Gericht, vier Männer, eine Frau. Unter den Zuschauern sieht die Geschlechterverteilung ähnlich aus. Und schnell ist klar: Die Männer sind gegen die Umbenennung, die Frauen dafür. Götz Aly formuliert es so: „Die eine Gruppe ist zivilgesellschaftlich, die andere sind alte weiße Männer.“

    Aly kennt sich aus mit Straßennamen und Berliner Stadtgeschichte. Seine Klagebegründung klingt wie ein historischer Vortrag. Umbenennungen, sagt er, hätten immer etwas Totalitäres. Er erinnert an den Nationalsozialismus, die DDR, die Nachwendezeit, sagt, dass es ihm schon einmal gelungen sei, einen Namen zu retten, den von Nikolai Bersarin, des ersten sowjetischen Stadtkommandanten von Berlin nach dem Ende des Zweiten Weltkriegs. Viele Namen, vor allem in Mitte, erinnerten an eine andere Zeit: Zimmerstraße, Hugenottenstraße, Hirtenstraße, Jüdenstraße. Und nein, die Taubenstraße habe nichts mit Vögeln zu tun, sondern mit Menschen, die nichts hören. Und keiner käme auf die Idee, den Gendarmenmarkt in „Platz der Bundespolizei“ umzubenennen, nur weil das zeitgemäßer sei.
    Historiker Götz Aly warnt vor Spaltung der Gesellschaft

    Der Richter hört lächelnd zu, er scheint es zu genießen, den Vortrag, Alys leise ironische Art, die Argumente seiner Gegner auseinanderzunehmen. Aktivisten, die sich in Vereinen versammelt haben, die Decolonize Berlin, Afrika-Rat Berlin Brandenburg e.V. oder Amo Kollektiv Berlin heißen und sogar Alys türkische Familiengeschichte recherchiert haben.

    Leider falsch, wie der Historiker dem Gericht nun mitteilt. Als Beweis hat er seinen Stammbaum mitgebracht, hält ihn hoch, erklärt, dass Mohren im 17. Jahrhundert, als die Straße ihren Namen bekam, sogar mehr Ansehen genossen und zu Hofe besser bezahlt worden wären als Türken. Natürlich habe es Sklaverei gegeben, natürlich bestreite er nicht, wie schlimm das gewesen sei, aber wenn das Bezirksamt inhaltlich argumentiere, tue er das auch.

    Er warnt davor, sich auf „das geänderte Demokratieverständnis einer Gesellschaft“ zu berufen, weil sich das sehr schnell ändern könne. Und vor der Spaltung der Gesellschaft warnt er auch, gerade komme da etwas ins Rutschen, sagt der Historiker. Spätestens jetzt ist klar: Es geht im Gericht um die Frage, ob eine Straße in Berlin-Mitte umbenannt werden darf, aber es könnte auch um die Wärmepumpe oder die LNG-Terminals auf Rügen gehen. Darum, dass Menschen sich ausgeschlossen fühlen, wenn sie das Gefühl haben, Beschlüsse werden über ihre Köpfe hinweg gefällt.

    Am Ende seines Vortrags sagt Götz Aly, ob die Umbenennung justiziabel sei, sei ihm egal. Wichtig sei, dass sie nach demokratischen Prinzipien erfolge. Da ahnt er wohl bereits, dass seine Klage kaum Chancen haben wird. Der Vorsitzende Richter hatte „aus Fairness gegenüber den Beteiligten“ gleich zu Beginn der Verhandlung auf das „eingeschränkte Handeln des Gerichts“ hingewiesen. Der Grund: eine „einheitliche Rechtsprechung nicht nur in Berlin“, das „weite Ermessen der Kommune, in unserem Fall des Bezirksamts Mitte“. Es klang, als entschuldige er sich bei Götz Aly und seinen Mitstreitern dafür, dass er ihnen nicht weiterhelfen kann.

    Sätze wie aus einem Kafka-Roman

    Immer wieder spricht der Richter vom „staatsbürgerlichen Dialog“, betont, wie wichtig der sei. „Für uns ist aber nur maßgeblich, ob hier eine willkürliche Benennung erfolgt ist, außerhalb jeder sachlichen Erwägung und völlig unvertretbar.“ Bei allem Für und Wider „dränge sich das nicht auf“. Es sei nicht abwegig zu sagen, die sprachliche Wahrnehmung habe sich geändert. „Es gibt eben keine Sarotti-Mohren und Negerküsse mehr.“

    Der Vertreter des Bezirksamts erklärt, die Prinzipien der repräsentativen Demokratie seien alle eingehalten worden, gibt später aber zu, sich mit dem Widerspruch der Anwohner gar nicht auseinandergesetzt zu haben. Wegen Personalmangels. Er sagt: „Das in den Verwaltungsvorgang aufzunehmen, kann die Verwaltung nicht leisten, weil die Verwaltung zu knapp besetzt ist, deshalb haben wir uns in der Verwaltung auf das Wesentliche konzentriert.“ Sätze, die auch in einem Kafka-Roman stehen könnten.

    Ein Kläger liest eine E-Mail des Bezirksamts vor als Beweis für die „willkürliche Behandlung“ der Anwohner und fragt, wo das denn alles hinführen solle. „Eines Tages ist die Friedrichstraße weg, weil Friedrich nicht unser demokratisch gewählter Fürst war.“ Ein anderer weist darauf hin, dass er Mitglied der deutsch-arabischen Gesellschaft sei, und behauptet: „Keiner von denen, die den Namen ändern wollen, wohnen auch dort.“ Zustimmendes Gemurmel. Nur hinten in der letzten Reihe sagt eine Frau leise: „Doch.“

    Die Frau heißt Regina Römhold und erzählt in der Pause, dass sie am Institut für Europäische Ethnologie arbeitet, das sich in der Mohrenstraße Nummer 40 befindet. Eine Adresse, an der sie nicht länger ihre Studenten und internationalen Gäste empfangen möchte. Deshalb hat sie eine Initiative zur Umbenennung der Mohrenstraße gegründet und öffentliche Stadtrundgänge organisiert. Sie arbeite viel mit Südafrikanern zusammen, sagt sie. „Die wundern sich schon, wenn sie nach Deutschland kommen und diesen Namen aus der Sklaverei hier vorfinden.“ Götz Aly habe ein gutes Buch über koloniale Raubkunst geschrieben. Sein Festhalten am alten Berliner Geschichtsbild verstehe sie nicht.

    Aber Aly scheint selbst nicht mehr so richtig von seiner Klage überzeugt zu sein und kündigt an, bei Ablehnung nicht unbedingt in Berufung gehen zu wollen. „Ich möchte mich nicht in eine Sache verbeißen, mich jahrelang damit beschäftigen. Das kann ich meinen Mitklägern nicht versprechen.“

    Dann wird das Urteil gesprochen, die Klage – wie erwartet – abgelehnt, eine Berufung nicht zugelassen. Götz Aly sagt, das sei „in Ordnung so“. Er akzeptiere die Entscheidung des Gerichts, das Verfahren sei fair abgelaufen, der Richter habe seine Sache gut gemacht. Die Anhörung, die es nie gab im Bezirk, hier habe sie endlich stattgefunden. Er werde sich nun bald neue Visitenkarten drucken lassen. Auf denen steht: Anton-Wilhelm-Amo-Straße, der Name des ersten Gelehrten afrikanischer Herkunft an einer preußischen Universität.

    #Berlin #Mitte #Mohrenstraße #Anton-Wilhelm-Amo-Straße #Politik #Geschichte #Kultur #Rassismus #Straßenumbenennung

  • Au nom du #Duce - Naples-Rome

    À Naples et Rome, la campagne municipale, le dimanche 5 décembre 1993.
    Ces élections se sont terminées par la victoire de la coalition des écologistes et de la gauche unie. Lors de ces élections, le Parti néo-fasciste a fait un score de 45% à Rome et 43% à Naples.
    À Naples, le MSI était conduit par Mademoiselle Alessandra Mussolini, la petite fille du fameux Benito.

    https://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/778_0

    #film #documentaire #film_documentaire
    #Italie #néo-fascisme #Alessandra_Mussolini #Antonio_Bassolini #Naples #MSI #communauté_juive

  • Nous sommes au bord du précipice
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2023/03/20/le-rapport-de-synthese-du-giec-un-guide-pratique-pour-desamorcer-la-bombe-a-

    Je vous donne directement le scenario catastrophe prévu (« le très émetteur ») — ce qui arrivera donc : la température mondiale s’élèvera, lors de la période 2081-2100 de 2,5 à 4,4 °C « en cas de poursuite des politiques actuelles ».

    La poursuite des émissions entraînera des perturbations plus importantes du cycle de l’eau, une accélération de la débâcle des glaces, de l’#acidification et de la #désoxygénation des #océans, des baisses de #productions_agricoles, ainsi qu’une moindre efficacité des puits de carbone (forêts, océans, etc.), qui absorbent actuellement la moitié des #émissions_de_CO2. Avec, à la clé, encore davantage de #mortalité, de pénuries, de pauvreté, de famines ou de conflits. Ces impacts seront non seulement « de plus en plus complexes à gérer », mais ils se produiront souvent simultanément, avec parfois des conséquences « en cascade » d’une région à l’autre.

    Certains changements sont irréversibles. L’#élévation_du_niveau_des_mers va par exemple se poursuivre pendant des siècles ou des millénaires, sous l’effet de leur réchauffement et de la #fonte_des_calottes_glaciaires, qui vont également perdurer sur des échelles de temps très longues.

    Il ne reste que ça d’essentiel une fois retirées les passages utiles sur les causes et les implorations inutiles à destination des agents politiques du capitalisme mondiale, du genre (jeu : trouvez l’intrus — attention, c’est difficile) :

    Pourtant, l’humanité peut encore reculer et éviter le grand saut.

    … cependant, le Père Noël existe.

    … il reste une chance de limiter le réchauffement planétaire à 1,5 °C par rapport à la période préindustrielle.

    … on peut freiner le désastre

    La fenêtre pour éviter les pires effets de la #crise_climatique « se ferme rapidement », mais on peut encore s’y faufiler…

    … les chances de limiter le #réchauffement à 1,5 °C, à condition d’un sursaut international…

    Tous les pays doivent « appuyer immédiatement sur l’accélérateur », résume #Antonio_Guterres, qui demande aux économies développées d’avancer l’atteinte de la neutralité carbone au plus vite…

    La seule solution est entre les mains des producteurs eux-mêmes — la classe des travailleurs. Tous les discours nous enjoignant d’espérer des États aux ordres des possédants, les véritables prédateurs, ne sont sur des diversions mortifères.

    #GIEC #rapport #capitalisme #capitaloscène #réchauffement_climatique #catastrophes #désastre_climatique

  • Dall’Italia cento #pick-up alla Tunisia per il controllo delle frontiere

    Nonostante da diversi giorni nel Paese sia aumentata la violenza ai danni delle persone di origine sub-sahariana -dopo un discorso violento e razzista del presidente Saied- l’Italia continua a garantire il suo sostegno al governo tunisino sia nelle parole, sia nei fatti. La nuova fornitura, aggiudicata dalla Nissan Italia, vale 3,6 milioni di euro

    Cento pick-up per un valore di oltre 3,6 milioni di euro per rinforzare il ministero dell’Interno tunisino nel contrasto all’immigrazione “irregolare”. La nuova commessa deliberata dal governo italiano per il tramite del Viminale concretizza il sostegno a parole ribadito ancora lunedì 27 febbraio dal ministro degli Esteri #Antonio_Tajani, che ha sottolineato come l’esecutivo sia “in prima linea nel sostenere la Tunisia nell’attività di controllo delle frontiere”.

    Le dichiarazioni del ministro #Tajani ignorano però l’aumento degli arresti arbitrari, a cui si aggiungono intimidazioni e violenze, che da ormai dieci giorni subiscono le persone di origine sub-sahariana su tutto il territorio tunisino. Una repressione aumentata a seguito dell’annuncio del presidente della Repubblica Kais Saied di voler fermare un “piano criminale per cambiare la composizione demografica del Paese affinché venga considerata come un Paese solo africano, e non più anche arabo e musulmano”. Un discorso che evidentemente non ha intaccato i rapporti tra Italia e Tunisia, un partner da salvaguardare a tutti i costi.

    Nei primi giorni di febbraio di quest’anno, quando l’apparato di sicurezza presidenziale lanciava l’operazione denominata “Rafforzamento del tessuto di sicurezza e riduzione del fenomeno del soggiorno irregolare”, la Direzione centrale dell’immigrazione e della Polizia di frontiere dava notizia in Italia dell’avvenuta assegnazione di un doppio bando del valore totale di 3,6 milioni di euro (Iva esclusa), 1,8 per commessa, per la fornitura di mezzi “idonei allo scopo di garantire un dispiegamento efficace dei servizi di prevenzione e di contrasto all’immigrazione irregolare sul territorio tunisino”.

    I 100 pick-up, realizzati secondo precise indicazioni di “optional e allestimenti tecnici” individuati dal ministero di Tunisi sono stati forniti dalla #Nissan_Italia, succursale della multinazionale giapponese. Il modello delle vetture 4×4 è il “Navara”, una delle linee “storiche” di produzione dell’azienda automobilistica. I due lotti sono stati aggiudicati rispettivamente a marzo e novembre 2021, dopo un’interlocuzione tra Nissan e il ministero iniziata a dicembre 2020, ma la pubblicazione del lotto di gara, come detto, è datata 7 febbraio. Nei documenti si sottolinea come gli oltre 3,6 milioni di euro impiegati siano necessari perché l’attività di contrasto all’immigrazione “irregolare” da parte del governo tunisino è di “primaria importanza per la sicurezza nazionale, anche alla luce dei recenti (marzo 2021, ndr) sbarchi sulle coste italiane di migranti provenienti dalle coste tunisine”. Secondo IrpiMedia e Action Aid tra il 2020 e il 2021 l’Italia ha fornito a Tunisi più di 19 milioni di euro per il controllo delle frontiere. Nell’aprile 2022 l’Ong Statewatch, un gruppo di ricerca indipendente, ha ottenuto una copia del progetto di piano d’azione della commissione sulla Tunisia riguardante la messa in atto del Patto sulla migrazione e l’asilo adottato dalla Commissione europea nel settembre 2020 che prevede più di 25 milioni di euro destinati dall’Ue alla Tunisia per sostenerla sempre nella gestione dei confini.

    Con la fornitura di #pickup, la doppia strategia del governo italiano continua: da un lato rimpatri più veloci possibili, a qualunque costo (economico e di diritti) di chi è riuscito ad arrivare in Italia, dall’altro il sostegno al controllo terrestre della frontiera. La Tunisia diventa però sempre di più un Paese non sicuro, sia per le persone originarie dell’Africa sub-sahariana vittime dei recenti raid della polizia sia per i cittadini tunisini. Attivisti, oppositori politici e giornalisti subiscono una forte repressione e vengono definiti come “traditori e terroristi”. La “carta” della violenza sugli stranieri, oltre 21mila nel 2021 (ultima stima disponibile a cura del Forum tunisino per i diritti economici e sociali), sembra essere l’ultima giocata dal presidente Saied per distogliere l’attenzione dalla deriva autoritaria che il suo governo sta seguendo. Sabato 25 febbraio, riporta il Guardian, oltre mille persone sono scese in piazza a Tunisi per dimostrare solidarietà alle persone migranti. “Niente paura, niente terrore, la strada è per le persone”, hanno scritto su uno striscione.

    Le parole di Saied, secondo quanto riportato dal Guardian, avrebbero scatenato violenze generalizzate, con testimonianze di persone che hanno preso d’assalto le case dei migranti e sgomberato con la forza gli occupanti. Anche alcune compagnie di trasporto private si sono rifiutate di vendere biglietti a persone ritenute senza documenti. Molte persone, come riportano diversi giornalisti sul posto, tra cui Arianna Poletti, sono da giorni accampate davanti alle ambasciate in cerca di protezione.

    Il discorso razzista dei vertici istituzionali è stato condannato, tra gli altri, dall’Unione africana che ha “condannato fermamente le dichiarazioni scioccanti fatte dalle autorità tunisine contro i compatrioti africani”. La Ong Avocats sans frontièrs denuncia almeno 700 arresti come conseguenza dell’iniziativa lanciata proprio a metà febbraio. Insieme a 25 organizzazioni attive sul territorio a tutela delle persone circa 21mila persone straniere senza documenti (stime del Forum tunisino per i diritti economici e sociali), hanno scritto a metà febbraio un comunicato stampa per prendere posizione sulle crescenti violenze nel Paese, ricordando anche le responsabilità dell’Unione europea. “Le politiche di esternalizzazione delle frontiere europee hanno contribuito per anni a trasformare il Paese in un attore chiave nel monitoraggio delle rotte migratorie nel Mediterraneo -si legge-. Compresa l’intercettazione delle imbarcazioni di migranti al di fuori delle acque territoriali e il loro trasferimento in Tunisia”. Sempre secondo il Forum tunisino in totale sono più di 29mila le persone respinte nei primi dieci mesi del 2022 dall’Italia verso la Tunisia. L’anno scorso più del 50% di chi ha intrapreso il viaggio, secondo i dati della Guardia costiera tunisina, non era cittadino tunisino. I pattugliamenti, anche con gli ultimi mezzi di terra, servono perciò all’Italia e all’Unione europea, nuovamente in silenzio di fronte alla violazione dei diritti umani.

    https://altreconomia.it/dallitalia-cento-pick-up-alla-tunisia-per-il-controllo-delle-frontiere
    #business #frontières #externalisation_des_frontières #asile #migrations #réfugiés #Tunisie #Italie #Nissan #complexe_militaro-industriel

  • 21 février 1848 : première parution du Manifeste du Parti communiste , de #Karl_Marx et #Friedrich_Engels

    90 ans de Manifeste Communiste, par Léon Trotsky

    https://www.marxists.org/francais/trotsky/oeuvres/1937/10/371030.html

    Les #sociétés_de_classes, dont l’Égypte antique et Sumer avaient été des grands précurseurs, allaient se développer au rythme de la progression des #forces_productives et des conflits entre les classes sociales, entre exploiteurs et exploités. Comme Marx et Engels l’ont synthétisé au tout début du #Manifeste_communiste  : «  L’histoire de toute société jusqu’à nos jours n’a été que l’histoire de la lutte de classes.  »

    Voici comment Marx exprima le lien entre les forces productives d’une société donnée et ce qu’il nomma la superstructure idéologique  : «  (...) Dans la #production sociale de leur existence, les hommes entrent en des rapports déterminés, nécessaires, indépendants de leur volonté, rapports de production qui corres­­pondent à un degré de développement déterminé de leurs forces productives maté­rielles. L’ensemble de ces rapports de production constitue la #structure_économique de la société, la base concrète sur laquelle s’élève une #superstructure juridique et politique et à la­quel­le correspondent des formes de conscience sociales déterminées. Le mode de production de la vie matérielle conditionne le processus de vie social, politique et intellectuel en général. Ce n’est pas la conscience des hommes qui détermine leur être  ; c’est inversement leur être social qui détermine leur #conscience.  »

    Les #religions, les #idées de nation, de #démocratie, de #république et même l’idée du #socialisme, toutes les idéologies sont l’expression d’une réalité sociale. «  Les idées ne tombent pas du ciel, et rien ne nous vient en songe  » disait un des premiers marxistes italiens à la fin du 19e siècle, #Antonio_Labriola. Et si des idées ont une audience, sont reprises par des milliers, des millions d’êtres humains, c’est qu’elles répondent à une nécessité sociale.

    Produits des sociétés divisées en #classes, les #idéologies, en regroupant, en mettant en mouvement de façon coordonnée des masses d’individus, agissent en retour sur cette réalité sociale.

    https://www.lutte-ouvriere.org/documents/archives/cercle-leon-trotsky/article/developpement-des-sciences-et

    #Marx #Engels #Manifeste

    • Les circonstances de la rédaction du Manifeste et le résumé de ses quatre parties (source : Marx, de Pierre Fougeyrollas) :

      A la fin de novembre 1847, se tient, à Londres, le deuxième congrès de la #Ligue_des_communistes. Cette fois-ci, #Marx y assiste en compagnie d#’Engels. Avant le congrès, Marx participe à un meeting organisé par les Fraternal Democrats, pour commémorer l’insurrection polonaise de 1830. Il y proclame :

      « La vieille Pologne est morte, cela ne fait aucun doute et nous serions les derniers à souhaiter sa restauration. Mais elle n’est pas seule dans ce cas. La vieille Allemagne, la vieille France, la vieille Angleterre, toute la vieille société est condamnée.

      Et, s’adressant à son auditoire anglais, il s’écrie :

      « La Pologne ne sera pas libérée en Pologne, mais en Angleterre. Vous autres, chartistes, vous n’avez donc pas à former des vœux pieux pour la libération des nations. Battez vos propres ennemis, à l’intérieur, et vous pourrez avoir conscience d’avoir battu toute la vieille société. »

      Le congrès de la Ligue charge Marx et Engels de rédiger le programme de l’organisation à la direction de laquelle ils participent désormais. A Paris, Engels avait préparé un projet de « catéchisme communiste » dont il avait entretenu Marx et qu’il avait finalement préféré intituler « manifeste ». De retour sur le continent, Marx entreprend de rédiger le texte demandé par le congrès. Mais son perfectionnisme entraîne quelques lenteurs. Le 24 janvier 1848, une résolution de la direction de la Ligue le met au pied du mur :

      « Le comité central charge, par la présente, le comité régional de Bruxelles de communiquer au citoyen Marx que si le Manifeste du Parti communiste dont il a assumé la composition au dernier congrès, n’est pas parvenu à Londres, le 1er février de l’année courante, des mesures en conséquence seront prises contre lui. »

      Finalement, Marx respecte les délais et envoie son manuscrit à Londres, à la fin de janvier. Mais, il était grand temps, car le #Manifeste_du_Parti_communiste dont Engels avait commencé l’élaboration et que Marx rédigea seul, parut, à Londres, en langue allemande, dans les jours mêmes où commençaient à déferler sur l’Europe les vagues de la Révolution de 1848.

      A travers ses éditions successives et des traductions dans un nombre considérable de langues, le Manifeste est devenu l’ouvrage le plus célèbre de Marx et d’Engels. Ecrit dans un style classique, riche en formules saisissantes et développé selon une logique rigoureuse, le livre conduit le lecteur de sa prémisse : « L’histoire de toute société jusqu’à nos jours n’a été que l’histoire de luttes de classes », à sa conclusion : « Prolétaires de tous les pays, unissez-vous ! » C’est à tort que le #Manifeste est parfois considéré comme une simple œuvre de vulgarisation. Car, pour être claires, ses phrases n’en sont pas moins porteuses de tout le contenu de la #conception_matérialiste_de_l’histoire que l’on appellera plus tard le #matérialisme_historique, et de toute la stratégie révolutionnaire connue sous le nom de #socialisme_scientifique. A ceux qui veulent entrer dans la connaissance du marxisme, on ne saurait trop conseiller de commencer par la lecture du Manifeste.

      Dans la première partie, Marx brosse une fresque incomparable de l’ascension révolutionnaire de la #bourgeoisie et des bouleversements qu’elle a entraînés pour l’humanité tout entière. Le premier, il constate que cette bourgeoisie a créé le « marché mondial », dans le cadre duquel la vie économique actuelle continue à se dérouler. Il montre que le passage de la #société_féodale à la #société_bourgeoise s’est accompagné d’un prodigieux essor des forces productives, à travers les stades commercial, manufacturier et industriel du #capitalisme. Il établit ensuite que la bourgeoisie, devenue classe dominante, n’a pas pour autant acquis la maîtrise de la nouvelle économie, périodiquement ravagée par des crises de #surproduction.

      De cette analyse, Marx tire la conclusion suivante :

      « Comment la bourgeoisie surmonte-t-elle ces crises ? D’une part, en imposant la destruction d’une masse de forces productives, d’autre part, en s’emparant de marchés nouveaux et en exploitant mieux les anciens. Qu’est-ce à dire ? Elle prépare des crises plus générales et plus profondes, tout en réduisant les moyens de les prévenir.

      « Les armes dont la bourgeoisie s’est servie pour abattre la féodalité se retournent à présent contre la bourgeoisie elle-même. Mais la bourgeoisie n’a pas seulement forgé les armes qui lui donneront la mort ; elle a en outre produit les hommes qui manieront ces armes — les travailleurs modernes, les prolétaires. »

      En se fondant sur la réalité objective de la lutte des classes, Marx annonce qu’aux révolutions bourgeoises du passé succéderont les révolutions prolétariennes de l’avenir.

      Dans la deuxième partie du Manifeste, il définit la position des communistes par rapport à l’ensemble du prolétariat en indiquant qu’ils n’ont pas d’intérêts distincts de cet ensemble. Il précise ainsi la ligne politique de la Ligue des communistes :

      « Voici ce qui distingue les communistes des autres partis prolétariens : d’une part, dans les diverses luttes nationales des prolétaires, ils mettent en avant et font valoir les intérêts communs du prolétariat tout entier, sans considération de nationalité, d’autre part, dans les diverses phases de la lutte entre le prolétariat et la bourgeoisie, ils représentent toujours l’intérêt du mouvement dans son ensemble. »

      Le Manifeste est, en vérité, un programme au centre duquel se situe la construction d’un parti exprimant avec une pleine indépendance les intérêts de classe des travailleurs salariés dans leur lutte contre l’exploitation du capital.

      La troisième partie consiste dans une critique de la littérature socialiste et communiste de l’époque. Elle dénonce les diverses formes du « #socialisme_réactionnaire » : le « #socialisme_féodal » qui préconise le retour aux temps antérieurs à la révolution bourgeoise, le « #socialisme_petit-bourgeois » qui rêve d’une société composée d’artisans, enfin le « socialisme allemand ou socialisme vrai » qui s’oppose au machinisme et à la lutte des classes, au nom de spéculations fumeuses. Marx attaque ensuite le « socialisme conservateur ou bourgeois » de Proudhon, c’est-à-dire le réformisme et le refus de porter le combat prolétarien au niveau politique, au niveau de la lutte pour le pouvoir. Enfin, il constate que les doctrines utopiques de Saint-Simon, de Fourier et d’Owen ont eu le mérite de correspondre aux débuts de l’histoire du mouvement ouvrier et qu’elles sont désormais dépassées par les effets de l’industrialisation.

      La quatrième partie conclut en reprenant les enseignements de la deuxième partie et en indiquant que l’avant-garde communiste est prête à appuyer partout « les mouvements révolutionnaires contre les institutions sociales existantes » et qu’elle entend travailler partout « pour l’union et l’entente des partis démocratiques de tous les pays ».

      #prolétariat #lutte_de_classe #parti_révolutionnaire

  • "Le monde se dirige vers le minuit de “l’Horloge de l’#apocalypse"

    [...] C’est en ces termes que la publication officielle des #Nations_unies résume les propos de son secrétaire général devant l’assemblée du 6 février. Au-delà des représentants à l’ONU des divers États auxquels il s’adressait, Antonio Guterres propose donc aux dirigeants politiques et à ceux des grandes entreprises de taille mondiale de « se réveiller ». Il voudrait qu’ils passent d’une politique de l’instant, dictée par la recherche des profits immédiats, à une politique raisonnable, c’est-à-dire tenant compte de l’intérêt général. Faute de quoi le genre humain irait à l’apocalypse, rien de moins.

    Il n’y a évidemment aucun espoir qu’ils le fassent, et #Guterres est plutôt bien placé pour le savoir. L’#ONU a en effet été le témoin muet voire l’acteur de bien des exactions impérialistes depuis 1945, de la guerre en Corée à la première guerre du Golfe, à la reconnaissance de fait de toutes les dictatures, du soutien indéfectible à la politique américaine à la bénédiction quotidienne de la libre entreprise, des trusts et des milliardaires. Guterres le sait évidemment et il sait trop bien où cette situation peut mener.

    Il est frappant que ­#Guterres, un des dirigeant du monde capitaliste, ne peut imaginer autre chose pour celui-ci qu’une vision apocalyptique. Il faut souhaiter que les symptômes qu’il décrit, et que chacun constate en effet, soient plutôt les prémisses de convulsions révolutionnaires et annoncent non pas la fin de l’humanité mais, plus joyeusement, celle du système capitaliste.

    https://journal.lutte-ouvriere.org/2023/02/15/onu-lapocalypse-selon-guterres_504987.html

    #capitalisme #guerre #guerre_en_Ukraine #impérialisme #catastrophe_climatique #menaces_nucléaires #António_Guterres

  • Antonio Guterres (#ONU) : « Nous marchons, les yeux grands ouverts, vers une guerre plus large »

    La seule guerre que nous avons à mener, c’est la guerre pour nos intérêts de travailleurs ! Éditorial des bulletins d’entreprise #LO du 13 février 2023

    http://www.lutte-ouvriere.org/editoriaux/la-seule-guerre-que-nous-avons-mener-cest-la-guerre-pour-nos-interet

    Depuis le 19 janvier, nous sommes engagés dans un bras de fer pour empêcher le report de l’âge de la retraite à 64 ans. Mais comment ne pas s’inquiéter, aussi, des bruits de bottes qui ne cessent de se rapprocher ?

    La #guerre_en_Ukraine menace toujours de dégénérer en déflagration généralisée. Aussi lourd de dangers, il y a l’affrontement économique et politique des deux géants que sont les #États-Unis et la #Chine. Celui-ci est déjà marqué d’une série d’actes guerriers. La semaine dernière, les États-Unis ont détruit un #ballon _chinois qu’ils accusaient d’#espionnage. En même temps, ils installaient quatre nouvelles bases militaires aux Philippines, à proximité d’une Chine encerclée par les bases américaines.

    Le secrétaire général de l’ONU, #Antonio_Guterres, s’en est alarmé : « Nous marchons, les yeux grands ouverts, vers une guerre plus large », a-t-il déclaré. C’est un fait : toutes les grandes puissances préparent la guerre en se réarmant à marche forcée. Elles ont même, désormais, avec l’Ukraine, un terrain d’entraînement. C’est là-bas que sont testés les canons et les missiles dernier cri, les chars et les drones bourrés de technologie.

    Qu’ils le veuillent ou non, tous les pays sont déjà pris au piège de cette guerre et de la rivalité sino-américaine. Plus les évènements s’envenimeront, plus ils seront sommés de choisir leur camp.

    Ici, la #propagande présente les États-Unis, l’#Otan et l’#Union européenne [#UE] comme des forces de paix garantes de la liberté, de la démocratie et du droit des peuples, quand la #Russie et la Chine seraient l’incarnation de la dictature et de l’oppression, autrement dit, l’axe du mal.

    C’est oublier que les puissances occidentales n’hésitent pas à fomenter des coups d’État et à appuyer des dictatures sanglantes, comme en #Arabie_Saoudite ou en Afrique, quand elles veulent exploiter et piller une région. Quand un régime leur est hostile, il n’y a pas de souveraineté qui tienne, elles envahissent le pays et le combattent, comme elles l’ont fait en Irak et en #Afghanistan. Pour soutenir #Israël, leur plus fidèle allié au #Proche-Orient, elles ferment les yeux sur la colonisation de la #Cisjordanie et enterrent le droit des #Palestiniens à disposer de leur propre État.

    Les relations internationales ne sont pas guidées par des valeurs morales, mais par la lutte permanente des grandes puissances pour l’accès aux #matières_premières, la captation de nouveaux marchés et pour la suprématie économique. Pas un km2 de la terre, des océans, et maintenant de l’espace, n’y échappe. C’est de ces rivalités-là que sont victimes, aujourd’hui, les Ukrainiens.

    Les dirigeants occidentaux exploitent les atrocités commises par l’armée russe pour chauffer l’opinion à blanc et pour qu’elle accepte, résignée, de s’engager davantage dans la #guerre.

    Comme s’il était possible de stopper le carnage en amenant toujours plus d’armes sur le terrain ! Et qui peut croire que #Joe_Biden ou #Emmanuel_Macron s’inquiètent des travailleurs et des pauvres d’Ukraine, quand ils montrent tous les jours qu’ils n’ont que faire des classes populaires de leur propre pays !

    En Ukraine, il s’avère, sans surprise, que les prétendus défenseurs du peuple se préoccupent d’abord et surtout de leur coffre-fort. Plusieurs proches de #Zelensky ont en effet profité de la guerre pour toucher des pots-de-vin. Jusqu’au ministre de la Défense qui a détourné des millions du budget de l’armée ! Et ce n’est rien à côté des profits empochés par les industriels de l’armement, #Dassault, #Thalès… mais cela nous rappelle que, si la guerre est une tragédie pour les peuples, elle est toujours une gigantesque affaire commerciale pour la #bourgeoisie.

    Alors, non au #bourrage_de_crâne va-t-en guerre ! Non à la livraison d’armes à Zelensky ! Non à l’augmentation des budgets militaires ! La guerre que se mènent les grandes puissances avec, aujourd’hui, la peau des Ukrainiens, et demain, peut-être avec la nôtre, n’est pas notre guerre !

    Nous, travailleurs, n’avons pas à choisir entre la grande bourgeoisie exploiteuse occidentale et les oligarques russes ou les nouveaux capitalistes chinois. Ils font partie de la même classe exploiteuse. Partout, c’est de cette classe qu’il faut nous protéger en défendant nos intérêts de travailleurs. Ici, nous avons à poursuivre notre combat contre la retraite à 64 ans, le recul de nos salaires et des #droits_ouvriers. Il faut le faire en ayant en tête la nécessité de reconstruire une force politique pour pouvoir, demain, refuser de servir de chair à canon dans la guerre que fomentent les capitalistes.

    #réforme_des_retraites #guerre_mondiale #lutte_de_classe

    • Provenant du direct du Monde sur le guerre en Ukraine :
      – Le Quai d’Orsay demande aux Français de quitter sans délai la Biélorussie
      – Le département d’état demande lui aux citoyens américains de quitter immédiatement la Russie
      – L’Otan signale que l’Ukraine « consommerait » plus de munitions que les pays de l’alliance peuvent en produire.

    • Une éditorialiste dans Les Échos du 15 février 2023 :

      La reprise des tensions dit plus que jamais que, pour les Etats-Unis, la guerre en Ukraine est une distraction au sens pascalien du terme et que la confrontation existentielle est bien celle qui les oppose à la Chine.

  • Un bien beau dossier dans le premier Soul Bag de l’année. (trimestriel, 7€ en kiosque).
    https://www.soulbag.fr/mort-de-clifford-antone
    Austin Power par Jacques Périn ou Antone’s records un label et la rencontre avec Cliff Antone le taulier du club.
    j’avais oublié : https://seenthis.net/messages/705678


    https://antonesnightclub.com/history
    Antone’s Home of the Blues
    https://blues.org/blues_kba_winner/antones-home-of-the-blues

    Antone’s Women - Bringing You The Best In Blues
    https://antonesrecords.bandcamp.com/album/antones-women-bringing-you-the-best-in-blues

    #Clifford_Antone #Antone's_rds #blues #musique #Soul_Bag

  • Lecture d’un extrait du livre « Et tout soudain en rien » de Suzanne Doppelt, paru aux éditions P.O.L., en 2022.

    http://liminaire.fr/radio-marelle/article/et-tout-soudain-en-rien-de-suzanne-doppelt

    « Ce livre, indique Suzanne Doppelt dans sa dédicace, est dédié au film de Michelangelo Antonioni, Blow up, à la nouvelle de Julio Cortázar, Les fils de la vierge et au roman de Witold Gombrowicz, La pornographie. » Après avoir interrogé la peinture dans Lazy Suzie notamment, la danse et la musique dans Meta donna Suzanne Doppelt s’intéresse, à travers l’énigme de la photographie au cœur de Blow Up, à la manière dont le regard peut saisir les choses et quelle est cette incertitude qui habite toute image. ette prose poétique sonde avec subtilité le rapport de la captation de l’image au monde, aux mots, en menant une enquête sur les fantômes de l’image. (...) #Radio_Marelle / #Écriture, #Langage, #Livre, #Lecture, #En_lisant_en_écrivant, #Podcast, #Littérature, #Mémoire, #BlowUp, #Antonioni, #Gombrowicz, #Cortázar, #Cinéma (...)

    http://liminaire.fr/IMG/mp4/et_tout_soudain_en_rien_suzanne_doppelt.mp4

    https://www.pol-editeur.com/index.php?spec=livre&ISBN=978-2-8180-5581-6

  • After the tech exodus, Russian state prepares to fund its own ’national game engine’ | PC Gamer
    https://www.pcgamer.com/after-the-tech-exodus-russian-state-prepares-to-fund-its-own-national-game-

    Some of Russian tech’s heaviest hitters, including homegrown Facebook alternative VKontakte, have recently been cajoling ministers to allocate potentially billions of rubles to fund a Russian “national game engine”, per a Kommersant report. A source close to the Russian government claims that Russian tech titans are deep in talks with the Ministry of Digital Development to fund an alternative to game engines like Unity and Unreal Engine, in the wake of western tech’s exodus from Russia following the invasion of Ukraine.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #développement #guerre #russie #ukraine #sanctions #vkontakte #sanctions #unity #unreal_engine #souverainté_numérique #anton_gorelkin #rostelecom #gazprom #amd #nvidia #jeu_vidéo_pyongyang_racer #jeu_vidéo_forza_horizon

  • Protagoniste del cinema al femminile: Antoneta Kastrati
    https://www.balcanicaucaso.org/aree/Kosovo/Protagoniste-del-cinema-al-femminile-Antoneta-Kastrati-213445

    «Le donne registe stanno portando storie umane autentiche, sia intime sia universali. I temi possono variare ma toccano la rappresentanza femminile, la lotta per una libertà economica, gli effetti della guerra, la maternità, la sessualità e altri.» Intervista con la regista kosovara Antoneta Kastrati

  • Sortie le 10 septembre.

    Dans quel pays vivons-nous ? « Un nouveau monde », disent-ils. Mais lequel ? Pour répondre à cette question, il fallait mener une enquête de grande ampleur sur la France contemporaine.

    Le Nouveau Monde, auquel ont participé près de quatre-vingt-dix auteurs – chercheurs en sciences sociales, journalistes, écrivains, praticiens et militants –, brosse un tableau sans équivalent de la France à l’heure néolibérale. En mêlant les voix et les regards, en multipliant les angles et les cadrages, en réinscrivant notre présent dans des tendances de plus long terme, il nourrit l’ambition de rendre intelligible le moment singulier dans lequel nous nous trouvons : prédation des communs et crise écologique, emprise de la finance et capture de l’État, délitement politique et violence sociale généralisée.

    Du séparatisme de la bourgeoisie aux formes instituées du mépris, des piliers de l’ordre dominant aux multiples oppositions, alternatives et diversions qu’il suscite, du quotidien des travailleurs aux mythologies qui structurent l’esprit du temps, ce livre-somme dégage les lignes de force de l’époque. Pour construire un autre nouveau monde, le nôtre.

    #AntonyBurlaud

  • Tear this down – Kolonialismus jetzt beseitigen
    https://www.tearthisdown.com/de

    En #Allemagne la cartographie radicale constitue un danger pour chacun et chacune qui la pratique.

    Voici comment ça se passe : Tu montes un site avec des information sur un sujet d’actualité, ensuite des gens énervés le citent pendant une action plus ou moins illégale, et le lendemain matin on te réveille à six heures pour fouiller et détruire ton appartement.

    C’est pire que la censure parce que d’un moment à l’autre tu n’a plus tes outils de travail, tes listes d’adresses ont disparu dans les boites en carton de la police, tu n’a plus de téléphone et tu ne peux alors plus accéder à ton compte en banque. La restitution de tes affaires peu prendre des années si jamais il y en a.

    Voici le site web qui a incité la police allemande à des perquisitions chez ses auteurs. Son contenu principal sont des cartes indiquant des monuments et lieux de mémoire du colonialisme allemand. Le site est toujours en ligne alors on peut arriver à la conclusion quil a servi de prétexte pour la collection de données chez les memebres du collectif Peng ! .

    A mon avis il faut montrer de la solidarité avec les victimes de cette perquisition sans égard de leurs prises de position parfois critiquables.

    Kolonialismus jetzt beseitigen
    DEUTSCHLANDS KOLONIALES ERBE LEBT AUF DEN STRASSEN WEITER.

    Bis heute werden in Deutschland Kolonialverbrechen und -verbrecher durch Straßennamen und Denkmäler geehrt. Ob Straßen, Plätze oder U-Bahnhöfe: viele Orte sind nach Kolonialverbrechern benannt. Andere stehen in direktem Bezug zum deutschen Kolonialismus. Bis heute gilt die Benennung von öffentlichen Plätzen in Deutschland als Ehrung von Personen und Würdigung historischer Ereignisse.

    DAS MACHT DIESE KARTE SICHTBAR!

    A vrai dire je trouve assez ridicule quelques entrées dans la carte des monuments du colonialisme. Voici un exemple :

    #Palmweg, #Michendorf

    Die Ölpalme ist mit der Geschichte des Kolonialismus und des europäischen Menschenhandels mit Afrikaner*innen eng verflochten. ... Mit der Kolonialisierung Westafrikas durch die Engländer und später die Deutschen, wurde Palmöl als Brennstoff in die europäische Industrie eingeführt und zählte bald zu den begehrtesten Kolonialwaren.

    https://www.openstreetmap.org/way/26691730

    Les pauvres palmiers. qu’est-ce qu’ils ont fait aux colonisés ? C’est bien de rappeler les méfaits du colnialisme, mais il faudrait éviter de mettre ce type de nom de rue sur la liste des éléments structurels à faire tomber. Ce n’est pas ce type d’appellation qu’il faudrait changer. Ici il n’y a rien à abattre.

    Dans la même catégorie se trouve l’Iltisstraße.

    https://www.openstreetmap.org/way/48590099

    #Iltisstraße, #Berlin #Dahlem

    Die SMS Iltis (1898) war ein Kriegsschiff (auch Kanonenboot) der Kaiserlichen Marine, das bei dem Überfall der Großmächte Deutschland, Frankreich, Großbritannien, Italien, Japan, Österreich-Ungarn, Russland, USA im Jahr 1900 auf China zum Einsatz kam. Der Angriff markierte den Beginn des Kolonialkrieges gegen China.

    Pour les initiés et les guides touristiques il peut être intéressant de savoir qu’en 1906 on nomma cette rue d’après la canonnière Iltis . Autrement tout le monde prend le nom de cette rue comme référence au putois (Iltis) , petit prédateur à fourrure qui ne fait du mal qu’au rat musqué et d’autres de ses voisin animaliers.
    https://de.wikipedia.org/wiki/Iltisse

    Ensuite il y a notre sujet berlinois de prédilection, la notoire #Mohrenstraße qui sera renommée en #Anton-Wilhelm-Amo-Straße. L’absence complète de connaissances historiques et lingusitiques du côté des ardents défenseurs du changement de nom n’a pas empêché les députés de l’arrondissement Mitte de suivre leur demande.

    M*straße
    BerlinKeine Beschreibung nötig.

    Mohrenstraße, residential road
    https://www.openstreetmap.org/way/98399537

    C’est un sujet politique où les considérations scientifiques et historiques ont été écartés parce que les politiciens locaux ne voulaient pas rater l’occasion de se présenter en bons anticolonialistes de gauche.

    Auf zur Rettung der Mohrenstraße !
    https://www.berliner-zeitung.de/mensch-metropole/auf-zur-rettung-der-mohrenstrasse-li.90318

    Eine Aktivistengruppe will die Berliner Mohrenstraße wegbenennen, weil der Name Menschen afrikanischen Ursprungs beleidige. Das ist nicht der Fall, schreibt Götz Aly. Der Name stand einst für die Achtung vor anders sprechenden, anders aussehenden Menschen.

    Götz Aly, 30.6.2020

    https://pen.gg

    Peng! is an explosive concoction of activism, hacking and art battling the barbarism of our time.

    Razzia gegen Aktionskünstler wegen Online-Karte
    https://netzpolitik.org/2021/peng-kollektiv-razzia-gegen-aktionskuenstler-wegen-online-karte

    15.07.2021 - Am Donnerstagmorgen hat die Polizei Wohnungen und das Büro des Peng-Kollektivs durchsucht. Gemeinsam mit der Initiative Schwarze Menschen in Deutschland hatten die Aktionskünstler Orte mit Kolonialvergangenheit veröffentlicht. Die Staatsanwaltschaft ermittelt wegen angeblicher Aufforderung zu Straftaten.

    Die Polizei hat heute in Berlin und Leipzig die Büroräume des Peng-Kollektivs und die Wohnungen von zwei Mitgliedern durchsucht. Dabei hat die Polizei unter anderem Computer, Festplatten und Aktenordner beschlagnahmt. Die Anwältin eines von der Durchsuchung Betroffenen sieht ein „politisches Interesse“ der Ermittlungsbehörden.

    Die Durchsuchung gegen die Aktionskünstler:innen steht im Zusammenhang mit der Webseite TearThisDown.com, die Peng gemeinsam mit der Initiative Schwarze Menschen in Deutschland veröffentlicht hat. Die Webseite zeigt eine Karte von Orten, an denen der Kolonialismus weiterlebt – und ruft zu Aktionen gegen diese auf.

    Die Karte von tearthisdown.com listet Orte mit Kolonialvergangenheit. - Alle Rechte vorbehalten tearthisdown.com

    Ein Durchsuchungsbeschluss liegt netzpolitik.org vor, aus persönlichkeits- und strafrechtlichen Gründen können wir ihn nicht veröffentlichen. Demnach ermittelt die Staatsanwaltschaft Berlin wegen öffentlicher Aufforderung zu Straftaten. Diese Passage auf der Webseite hält die Staatsanwaltschaft für kriminell:

    Wer wird da eigentlich wofür geehrt? Verbrecher für Verbrechen, das geht nicht! Kopf ab, Runter vom Sockel, Farbe drauf, Schild drüber – die Möglichkeiten sind vielfältig. Aber markieren reicht nicht, wir suchen andere Formen. Vieles kann ein Denkmal sein und im Zweifelsfall macht es sich im Wasser treibend auch ganz gut.

    Der Durchsuchungsbeschluss bringt die interaktive Karte mit Sachbeschädigungen an sieben Denkmälern in Berlin in Zusammenhang. Die unbekannten Täter:innen hätten teilweise auf die Internetseite verwiesen. Eine kurzfristige Presseanfrage, wie oft und wo dies geschehen sei, hat die Generalstaatsanwaltschaft Berlin bislang nicht beantwortet. Sie bestätigte aber Durchsuchungen der Vereinsräumlichkeiten sowie an zwei Wohnanschriften der Beschuldigten. (Update 17:25 Uhr)

    „Politisches Interesse der Ermittlungsbehörden“

    Christine Lüth, die Anwältin eines Betroffenen sagt gegenüber netzpolitik.org: „Der Anlass für die Durchsuchungen beruht auf einem relativ geringfügigen Tatvorwurf, der in der Regel nicht zu derart intensiven Ermittlungshandlungen führt. Dies deutet darauf hin, dass die Ermittlungsbehörden ein politisches Interesse daran verfolgen.“

    Ein solches politisches Interesse kann sein, dass Ermittlungen genutzt werden, um weitere Informationen über das Peng-Kollektiv herauszufinden und dessen Strukturen aufzudecken.

    Eine von der Durchsuchung betroffene Person erklärt gegenüber netzpolitik.org: „Der Schutz von Kolonialverbrechern, beziehungsweise ihrer Büsten, scheint der Staatsanwaltschaft in Berlin offenbar wichtiger zu sein als der Schutz von Kunst- und Meinungsfreiheit.“ Statuen von Verbrechern gehörten in einer Demokratie vom Sockel, so der Durchsuchte. „Der Geist, der sich da in der Berliner Justiz offenbart, gehört in Frührente geschickt, das machen die absurden und unverhältnismäßigen Durchsuchungen mehr als deutlich.“
    Kolonialismus offenlegen

    Im Rahmen der weltweiten Black-Lives-Matter Proteste wurden seit dem Jahr 2020 in vielen Ländern Denkmäler und Statuen mit rassistischem und kolonialistischem Hintergrund von Demonstrierenden beschädigt, bemalt, entfernt oder abgerissen.

    Simone Dede Ayivi von der Initiative Schwarze Menschen in Deutschland hatte die gemeinsame Aktion mit dem Peng-Kollektiv vor einem Jahr in einem Interview in der taz erklärt: „Wir wollen also das Wissen zusammentragen, ohne vorzugeben, wer die größten Kolonialverbrecher sind.“ Mit der Aktion wolle man die Kolonialvergangenheit offenlegen.

    Dabei sei der Anspruch an das Projekt höher „als nur die Scheiße aufzulisten.“ Die Karte sei dafür gedacht, nicht mehr mit geschlossenen Augen an den Denkmälern vorbeizugehen. Sie sei ein Aufruf zum Handeln: „Das kann eine E-Mail an die Bezirksverordneten sein oder eine Demonstration. Das bleibt alles selbst überlassen. Und ja, es ist ein wohltuendes Bild, diese Statuen überall fallen zu sehen.“

    Update 17:25 Uhr:
    Die Berliner Staatsanwaltschaft bestätigte gegenüber netzpolitik.org, dass an drei Örtlichkeiten durchsucht wurde: den Vereinsräumlichkeiten sowie an zwei Wohnanschriften der Beschuldigten. Zu der Frage wie oft und wo unbekannte Täter:innen auf die Webseite verwiesen hätten, könne sich die Staatsanwaltschaft nicht äußern, „da sich die Akten derzeit bei der Polizei befinden“.

    #Allemagne #cartographie #politique #répression

  • Moulinsart déboutée, l’artiste breton peut continuer de détourner Tintin - Auray - Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/morbihan/auray/moulinsart-deboute-l-artiste-breton-peut-continuer-de-detourner-tintin-


    « La guerre n’est peut-être pas terminée, mais c’est le jugement que j’espérais », réagit, ce lundi, Xavier Marabout, dans son atelier d’Auray.
    Le Télégramme/Mathieu Pelicart

    Le tribunal de Rennes a débouté les ayants droit d’Hergé, qui contestaient le droit à l’artiste breton Xavier Marabout d’utiliser le personnage de Tintin dans ses œuvres.

    Le tribunal de Rennes a rendu son jugement ce lundi 10 mai, dans l’affaire qui oppose la maison d’édition Moulinsart à l’artiste breton Xavier Marabout, qui détourne les personnages de la BD Tintin dans sa série de peintures Hergé-Hopper. Les ayants droit d’Hergé l’avaient assigné en justice, en juin 2017, pour « contrefaçon de droits d’auteur » et demandaient 13 000 € de dommages et intérêts.

    « Moulinsart est déboutée de toutes ses demandes. Les juges reconnaissent l’exception de parodie. Ils estiment que l’intention humoristique de l’œuvre de mon client est clairement affirmée et qu’elle ne présente aucun risque de confusion avec celle d’Hergé », se félicite Me Bertrand Ermeneux, l’avocat de Xavier Marabout.

    « Bonne nouvelle pour la création artistique »
    Le tribunal va plus loin en estimant que la société Moulinsart a « injustement dénigré » le travail de l’artiste auprès des professionnels. Il la condamne ainsi à lui verser 10 000 € de dommages et intérêts, ainsi que 20 000 € au titre de ses frais de justice. « Il s’agit d’un jugement remarquablement motivé, qui constitue une très bonne nouvelle pour la création artistique en général ». Les ayants droit d’Hergé ont un mois pour faire appel de la décision.

    Xavier Marabout savoure sans attendre cette première victoire. « La guerre n’est peut-être pas terminée, mais c’est le jugement que j’espérais. Le tribunal me reconnaît dans mon droit d’artiste et dans celui d’user de la parodie, un art qui existe depuis la Grèce antique », réagit, ce lundi, l’artiste breton dans son atelier d’Auray, où il s’est fait une spécialité d’associer dans ses œuvres des univers a priori très éloignés, dans la pure tradition du mouvement « strip art ».

  • L’environnement est-il soluble dans l’économie ?
    https://laviedesidees.fr/L-environnement-est-il-soluble-dans-l-economie.html

    À propos de : Eve Chiapello, Antoine Missemer, Antonin Pottier (coord.) Faire l’économie de l’environnement, Presses des Mines. Comment l’environnement est-il considéré par les discours et #statistiques économiques ? Un ouvrage collectif examine autant les études des économistes que les activités d’acteurs militants ou d’entreprises qui cherchent à mesurer l’environnement ou à en faire abstraction.

    #Économie #environnement #écologie
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20210405_environnement.pdf
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20210405_environnement.docx

  • #Evelop / #Barceló_Group : deportation planes from Spain

    The Barceló Group is a leading Spanish travel and hotel company whose airline Evelop is an eager deportation profiteer. Evelop is currently the Spanish government’s main charter deportation partner, running all the country’s mass expulsion flights through a two-year contract, while carrying out deportations from several other European countries as well.

    This profile has been written in response to requests from anti-deportation campaigners. We look at how:

    - The Barceló Group’s airline Evelop has a €9.9m, 18-month deportation contract with the Spanish government. The contract is up for renewal and Barceló is bidding again.
    - Primary beneficiaries of the contract alternate every few years between Evelop and Globalia’s Air Europa.
    – Evelop also carried out deportations from the UK last year to Jamaica, Ghana and Nigeria.
    – The Barceló Group is run and owned by the Barceló family. It is currently co-chaired by the Barceló cousins, Simón Barceló Tous and Simón Pedro Barceló Vadell. Former senator Simón Pedro Barceló Vadell, of the conservative Partido Popular (PP) party, takes the more public-facing role.
    – The company is Spain’s second biggest hotel company, although the coronavirus pandemic appears to have significantly impacted this aspect of its work.

    What’s the business?

    The Barceló Group (‘#Barceló_Corporación_Empresarial, S.A.’) is made up of the #Barceló_Hotel_Group, Spain’s second largest hotel company, and a travel agency and tour operator division known as #Ávoris. Ávoris runs two airlines: the Portuguese brand #Orbest, which anti-deportation campaigners report have also carried out charter deportations, and the Spanish company, #Evelop, founded in 2013.

    The Barceló Group is based in Palma, #Mallorca. It was founded by the Mallorca-based Barceló family in 1931 as #Autocares_Barceló, which specialised in the transportation of people and goods, and has been managed by the family for three generations. The Barceló Group has a stock of over 250 hotels in 22 countries and claims to employ over 33,000 people globally, though we don’t know if this figure has been affected by the coronavirus pandemic, which has caused massive job losses in the tourism industry.

    The Hotel division has four brands: #Royal_Hideaway_Luxury_Hotels & Resorts; #Barceló_Hotels & Resorts; #Occidental_Hotels & Resorts; and #Allegro_Hotels. The company owns, manages and rents hotels worldwide, mostly in Spain, Mexico and the US. It works in the United States through its subsidiary, Crestline Hotels & Resorts, which manages third-party hotels, including for big brands like Marriott and Hilton.

    Ávoris, the travel division, runs twelve tour brands, all platforms promoting package holidays.

    Their airlines are small, primarily focused on taking people to sun and sand-filled holidays. In total the Barceló Group airlines have a fleet of just nine aircraft, with one on order, according to the Planespotters website. However, three of these have been acquired in the past two years and a fourth is due to be delivered. Half are leased from Irish airplane lessor Avolon. Evelop serves only a few routes, mainly between the Caribbean and the Iberian peninsula, as well as the UK.

    Major changes are afoot as Ávoris is due to merge with #Halcón_Viajes_and_Travelplan, both subsidiaries of fellow Mallorcan travel giant #Globalia. The combined entity will become the largest group of travel agencies in Spain, employing around 6,000 people. The Barceló Group is due to have the majority stake in the new business.

    Barceló has also recently announced the merger of Evelop with its other airline Orbest, leading to a new airline called Iberojet (the name of a travel agency already operated by Ávoris).

    The new airline is starting to sell scheduled flights in addition to charter operations. Evelop had already announced a reduction in its charter service, at a time when its scheduled airline competitors, such as #Air_Europa, have had to be bailed out to avoid pandemic-induced bankruptcy. Its first scheduled flights will be mainly to destinations in Central and South America, notably Cuba and the Domican Republic, though they are also offering flights to Tunisia, the Maldives and Mauritius.

    Deportation dealers

    Evelop currently holds the contract to carry out the Spanish government’s mass deportation flights, through an agreement made with the Spanish Interior Ministry in December 2019. Another company, Air Nostrum, which operates the Iberia Regional franchise, transports detainees within Spain, notably to Madrid, from where they are deported by Evelop. The total value of the contract for the two airlines is €9.9m, and lasts 18 months.

    This is the latest in a long series of such contracts. Over the years, the beneficiaries have alternated between the Evelop- #Air_Nostrum partnership, and another partnership comprising Globalia’s #Air_Europa, and #Swiftair (with the former taking the equivalent role to that of Evelop). So far, the Evelop partnership has been awarded the job twice, while its Air Europa rival has won the bidding three times.

    However, the current deal will end in spring 2021, and a new tender for a contract of the same value has been launched. The two bidders are: Evelop-Air Nostrum; and Air Europa in partnership with #Aeronova, another Globalia subsidiary. A third operator, #Canary_Fly, has been excluded from the bidding for failing to produce all the required documentation. So yet again, the contract will be awarded to companies either owned by the Barceló Group or Globalia.

    On 10 November 2020, Evelop carried out the first charter deportations from Spain since the restrictions on travel brought about by the cCOVID-19 pandemic. On board were 22 migrants, mostly Senegalese, who had travelled by boat to the Canary Islands. Evelop and the Spanish government dumped them in Mauritania, under an agreement with the country to accept any migrants arriving on the shores of the Islands. According to El País newspaper, the number of actual Mauritanians deported to that country is a significant minority of all deportees. Anti-deportation campaigners state that since the easing up of travel restrictions, Evelop has also deported people to Georgia, Albania, Colombia and the Dominican Republic.

    Evelop is not only eager to cash in on deportations in Spain. Here in the UK, Evelop carried out at least two charter deportations last year: one to Ghana and Nigeria from Stansted on 30 January 2020; and one to Jamaica from Doncaster airport on 11 February in the same year. These deportations took place during a period of mobile network outages across Harmondsworth and Colnbrook detention centres, which interfered with detainees’ ability to access legal advice to challenge their expulsion, or speak to loved ones.

    According to campaigners, the company reportedly operates most of Austria and Germany’s deportations to Nigeria and Ghana, including a recent joint flight on 19 January. It also has operated deportations from Germany to Pakistan and Bangladesh.

    Evelop is not the only company profiting from Spain’s deportation machine. The Spanish government also regularly deports people on commercial flights operated by airlines such as Air Maroc, Air Senegal, and Iberia, as well as mass deportations by ferry to Morocco and Algeria through the companies #Transmediterránea, #Baleària and #Algérie_Ferries. #Ferry deportations are currently on hold due to the pandemic, but Air Maroc reportedly still carry out regular deportations on commercial flights to Moroccan-occupied Western Sahara.

    Where’s the money?

    The financial outlook for the Barceló Group as a whole at the end of 2019 seemed strong, having made a net profit of €135 million.

    Before the pandemic, the company president said that he had planned to prioritise its hotels division over its tour operator segment, which includes its airlines. Fast forward a couple of years and its hotels are struggling to attract custom, while one of its airlines has secured a multimillion-euro deportation contract.

    Unsurprisingly, the coronavirus pandemic has had a huge impact on the Barceló Group’s operations. The company had to close nearly all of its hotels in Europe, the Middle East and Africa during the first wave of the pandemic, with revenue down 99%. In the Caribbean, the hotel group saw a 95% drop in revenue in May, April and June. They fared slightly better in the US, which saw far fewer COVID-19 restrictions, yet revenue there still declined 89%. By early October, between 20-60% of their hotels in Europe, the Middle East and the Caribbean had reopened across the regions, but with occupancy at only 20-60%.

    The company has been negotiating payments with hotels and aircraft lessors in light of reduced demand. It claims that it has not however had to cut jobs, since the Spanish government’s COVID-19 temporary redundancy plans enable some workers to be furloughed and prevent employers from firing them in that time.

    Despite these difficulties, the company may be saved, like other tourism multinationals, by a big bailout from the state. Barceló’s Ávoris division is set to share a €320 million bailout from the Spanish government as part of the merger with Globalia’s subsidiaries. Is not known if the Barceló Group’s hotel lines will benefit from state funds.

    Key people

    The eight members of the executive board are unsurprisingly, male, pale and frail; as are all ten members of the Ávoris management team.

    The company is co-chaired by cousins with confusingly similar names: #Simón_Barceló_Tous and #Simón_Pedro_Barceló_Vadell. We’ll call them #Barceló_Tous and #Pedro_Barceló from here. The family are from Felanitx, Mallorca.

    Barceló Tous is the much more low-key of the two, and there is little public information about him. Largely based in the Dominican Republic, he takes care of the Central & Latin American segment of the business.

    His cousin, Pedro Barceló, runs the European and North American division. Son of Group co-founder #Gabriel_Barceló_Oliver, Pedro Barceló is a law graduate who has been described as ‘reserved’ and ‘elusive’. He is the company’s executive president. Yet despite his apparent shyness, he was once the youngest senator in Spanish history, entering the upper house at age 23 as a representative for the conservative party with links to the Francoist past, #Partido_Popular. For a period he was also a member of the board of directors of Globalia, Aena and #First_Choice_Holidays.

    The CEO of Evelop is #Antonio_Mota_Sandoval, formerly the company’s technical and maintenance director. He’s very found of #drones and is CEO and founder of a company called #Aerosolutions. The latter describes itself as ‘Engineering, Consulting and Training Services for conventional and unmanned aviation.’ Mota appears to live in Alcalá de Henares, a town just outside Madrid. He is on Twitter and Facebook.

    The Barceló Foundation

    As is so often the case with large businesses engaging in unethical practises, the family set up a charitable arm, the #Barceló_Foundation. It manages a pot of €32 million, of which it spent €2m in 2019 on a broad range of charitable activities in Africa, South America and Mallorca. Headed by Antonio Monjo Tomás, it’s run from a prestigious building in Palma known as #Casa_del_Marqués_de_Reguer-Rullán, owned by the Barceló family. The foundation also runs the #Felanitx_Art & Culture Center, reportedly based at the Barceló’s family home. The foundation partners with many Catholic missions and sponsors the #Capella_Mallorquina, a local choir. The foundation is on Twitter and Facebook.

    The Barceló Group’s vulnerabilities

    Like other tourism businesses, the group is struggling with the industry-wide downturn due to COVID-19 travel measures. In this context, government contracts provide a rare reliable source of steady income — and the Barcelós will be loathe to give up deportation work. In Spain, perhaps even more than elsewhere, the tourism industry and its leading dynasties has very close ties with government and politicians. Airlines are getting heavy bailouts from the Spanish state, and their bosses will want to keep up good relations.

    But the deportation business could become less attractive for the group if campaigners keep up the pressure — particularly outside Spain, where reputational damage may outweigh the profits from occasional flights. Having carried out a charter deportation to Jamaica from the UK earlier in the year, the company became a target of a social media campaign in December 2020 ahead of the Jamaica 50 flight, after which they reportedly said that they were not involved. A lesser-known Spanish airline, Privilege Style, did the job instead.

    https://corporatewatch.org/evelop-barcelo-group-deportation-planes-from-spain
    #Espagne #business #compagnies_aériennes #complexe_militaro-industriel #renvois #expulsions #migrations #réfugiés #asile #tourisme #charter #Maurtianie #îles_Canaries #Canaries #Géorgie #Albanie #Colombie #République_dominicaine #Ghana #Nigeria #Allemagne #Standsted #UK #Angleterre #Pakistan #Bangladesh #Air_Maroc #Air_Senegal #Iberia #Maroc #Algérie #ferrys #Sahara_occidental #covid-19 #pandémie #coronavirus #hôtels #fondation #philanthrocapitalisme

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