• Rima Hassan a été auditionnée pendant 11h30 sans pause et sans interruption
    https://bellaciao.org/Rima-Hassan-a-ete-auditionnee-pendant-11h30-sans-pause-et-sans-interrupti

    Rima Hassan a été auditionnée pendant 11h30 sans pause et sans interruption, pour apologie du terrorisme. Elle dénonce un acharnement judiciaire et la fuite de l’information et se réserve le droit d’utiliser son immunité parlementaire. La France Insoumise dénonce une instrumentalisation de la justice. La députée européenne de La France insoumise Rima Hassan a été entendue par la Brigade de répression de la délinquance aux personnes (BRDP) le mercredi 17 avril. Pendant près de 11 heures (…) #Contributions

  • Il ne suffit pas de vouloir une #écologie_antiraciste : le #zéro_déchet, la #colonialité et moi

    On parle souvent des #écologies_décoloniales. On voit moins les #écologies_coloniales interroger leur propre colonialité. C’est ce qu’on va faire ici, en étudiant la colonialité dans le zéro déchet et les écologies de la #sobriété.

    #Colonial n’est pas un compliment. Et si j’étais du mauvais côté ? Si mon #écologie était une de ces écologies coloniales qui s’ignorent ? Plus j’y pense plus c’est crédible, plus je creuse plus ça devient évident. Dans ce billet, je tente de conscientiser la dimension coloniale du #zero_waste et des écologies similaires.

    Pour ça je vais dérouler les implicites du « point de vue zéro déchet » et montrer ce qu’ils ont de problématique. L’idée est de partir du #zéro_gaspillage et d’arriver à la #décolonialité. J’essaie de baliser un parcours qui aide mes camarades écologistes à voir en quoi iels sont concerné⋅es par la #critique_décoloniale, de tracer un chemin que d’autres pourraient emprunter, sans forcément connaître cette pensée en amont.

    Je pars du zéro #gaspillage parce que c’est là où je suis, ce que je connais le mieux, mais la colonialité que je découvre concerne l’écologie de façon beaucoup plus large.

    Des écueils et une méthode

    Mais il y a des écueils. En tant qu’européen blanc issu d’une famille de colons1 je suis mal placé pour comprendre les questions de colonialité et de #racisme. Bénéficier d’avantages dans un système de pouvoir produit de l’#ignorance chez les dominant·es, une incapacité à reconnaître des choses évidentes du point de vue des dominé⋅es2.

    À supposer que je surmonte cet obstacle, je ne suis toujours pas légitime. En abordant ces sujets, je risque d’invisibiliser la voix de personnes plus compétentes que moi et sur qui s’appuie ma réflexion. Même si j’identifie des limites réelles à l’approche zéro gaspillage, je ne suis pas expert en #décolonialité.

    Alors pourquoi parler du sujet ? D’abord parce qu’on n’avancera jamais si j’attends de me sentir à l’aise pour discuter de racisme et de colonialité. Mon écologie est d’une #blanchité aveuglante : étudier sa colonialité est une façon d’adresser une partie du problème. Ensuite, parce que je ne prétends pas produire un discours scientifique ou exhaustif. Je présente un témoignage, un parcours de conscientisation personnel, limité et imparfait.

    Dans les paragraphes qui suivent, j’aborde un à un des aspects du zéro déchet. Pour chaque aspect j’émets une critique, puis je la rattache à une facette de la colonialité. C’est cette dernière qui donne une unité aux défauts présentés ici.

    Un « nous » d’humanité générale

    Préserver « nos #ressources », changer « nos modes de productions », réduire « nos #déchets » : les discours zero waste utilisent régulièrement le possessif « #nos ». Ce n’est pas un usage fréquent, mais il n’est pas anecdotique. On peut même résumer l’approche zéro gaspillage à On peut même résumer l’approche zéro gaspillage à « ne pas faire de nos ressources des déchets3 » (je souligne).

    Mais qui est derrière ces possessifs ? À quel « #nous » renvoient ces expressions ? Je ne crois pas qu’ils ciblent un groupe limité de personnes physiques, des gens qu’on pourrait compter. C’est un « nous » général, qui désigne un ensemble plus abstrait. Selon moi, il englobe toute l’humanité.

    Puisque le zéro déchet pense à l’échelle mondiale, qu’il s’intéresse à l’#intérêt_commun et est anthropocentré, son horizon semble bien être celui de l’#humanité. J’en fais l’expérience dans mes propres textes, quand j’écris « nos besoins », « notre situation » ou « notre planète » dans les articles précédents.

    Un point de vue de nulle part

    Mais les écologistes qui tiennent ces discours en France ne représentent pas toute l’humanité. Ils et elles sont situées sur toute une série de plans : social, économique, géographique… Avec ce « nous », iels endossent un point de vue désitué et désincarné, qui ne correspond à personne. Ce faisant, iels invisibilisent leur propre situation d’énonciation concrète et oublient son impact sur leurs façons d’agir et leur rapport au monde.

    Dans un mouvement inverse, iels invisibilisent la pluralité des voix et la diversité des points de vue au sein des groupes humains. En prétendant que leur voix est universelle, capable d’exprimer celle de « l’humanité », ces écologistes minorent la place des #désaccords, des #conflits et des #hiérarchies entre êtres humains.

    Ce double mouvement n’est possible que pour des personnes habituées à être légitimes, écoutées, à bénéficier d’avantages au sein d’un #système_de_pouvoir. Elles ne perçoivent pas ce que leur position a de singulier et ne s’étonnent pas que leur voix puisse énoncer des normes valables partout. Cette attitude semble correspondre à une facette de la colonialité, qui véhicule un #universalisme, voire un #universalisme_blanc.

    L’illusion d’une #humanité_unie

    Tout se passe comme si l’appartenance à la même espèce créait un lien fort entre les humains, que de ce simple fait, chaque membre de l’espèce avait des intérêts communs ou convergents. De quoi toutes et tous « nous » réunir dans même groupe : l’humanité.

    Les êtres humains auraient collectivement un intérêt commun à maintenir un climat stable et biodiversité abondante. Chacun⋅e aurait une bonne raison, même indirecte ou lointaine, d’agir dans ce sens. Par exemple, si je ne veux pas souffrir d’une chaleur mortelle lors de canicules intenses et fréquentes. Ou si j’ai peur que des guerres pour les ressources en eau, en terres fertiles, en ressources énergétiques ou en métaux adviennent sur mon territoire.

    Mais est-ce vraiment ce qu’on constate ? Partout les #intérêts_divergent, y compris dans des petits groupes. Qui a vraiment les mêmes intérêts que sa famille, ses ami⋅es ou ses collègues ? Plus le collectif est large, moins on trouve d’unité, d’uniformité et d’intérêts partagés. Les liens qu’on y découvre sont faibles, indirects et peu structurants. Chercher des #intérêts_convergents et significatifs à l’échelle de l’humanité semble largement illusoire.

    D’autant que certains ne sont même pas d’accord sur les limites de ce groupe. Qui compte comme un être humain ? Quand certains déshumanisent leurs ennemis en prétendant qu’iels sont des vermines. Que leur génocide n’en est pas un, puisqu’iels ne sont même pas « humains ». Qu’on peut en faire des esclaves, les dominer et les tuer « comme des animaux », puisqu’iels ne sont ne sont pas comme « nous ».

    Une faiblesse militante

    Pour la géographe #Rachele_Borghi, croire que nous somme toustes « dans le même bateau » est un des symptômes de la colonialité (Décolonialité & privilège, p. 110). Et c’est bien de ça qu’il s’agit : les écologies de la sobriété semblent croire que nous partageons la même situation critique, toustes embarqués dans un seul bateau-planète.

    Cette vision explique en partie l’insistance du zéro gaspillage sur la #non-violence et la #coopération. Le mouvement pousse à voir ce qui rapproche les personnes, ce qu’elles ont à gagner en collaborant. Il regarde l’intérêt général, celui qui bénéficie à « tout le monde », sans considération de #race, de #classe, de #genre, et ainsi de suite. Il passe un peu vite ce que chaque groupe a à perdre. Il ignore trop facilement les inimitiés profondes, les conflits irréconciliables et les #rapports_de_force qui traversent les groupes humains.

    Cette attitude constitue une véritable faiblesse militante. Faute d’identifier les tensions et les rapports de force, on risque d’être démuni lorsqu’ils s’imposent face à nous. On est moins capable de les exploiter, de savoir en jouer pour faire avancer ses objectifs. Au contraire, on risque de les subir, en se demandant sincèrement pourquoi les parties prenantes refusent de coopérer.

    Le spectre de l’#accaparement_des_ressources

    Plus profondément, un tel point de vue active un risque d’accaparement des #ressources. Si on pense parler au nom de l’humanité et qu’on croît que tous les êtres humains ont objectivement des intérêts convergents, il n’y a plus de conflits sur les ressources. Où qu’elles soient sur Terre, les #ressources_naturelles sont « nos » ressources, elles « nous » appartiennent collectivement.

    En pensant un objet aussi large que « l’humanité », on évacue la possibilité de conflits de #propriété ou d’#usage sur les ressources naturelles. L’humanité est comme seule face à la planète : ses divisions internes n’ont plus de pertinence. Pour assurer sa survie, l’humanité pioche librement dans les ressources naturelles, qui sont au fond un patrimoine commun, quelque chose qui appartient à tout le monde.

    Dans cette perspective, je peux dire depuis la France que j’ai des droits4 sur la forêt amazonienne au Brésil, car elle produit un air que je respire et abrite d’une biodiversité dont j’ai besoin. Cette forêt n’appartient pas vraiment à celles et ceux qui vivent à proximité, qui y ont des titres de propriété, ou même à l’État brésilien. C’est un actif stratégique pour l’humanité entière, qui « nous » appartient à tous et toutes.

    Sauf que rien ne va là-dedans. À supposer qu’on ait tous et toutes des droits sur certains #biens_communs, ça ne veut pas dire qu’on ait des droits équivalents. La forêt amazonienne m’est peut-être utile, dans un grand calcul mondial très abstrait, mais ce que j’en tire est infime comparé à ce qu’elle apporte à une personne qui vit sur place, à son contact direct et régulier.

    Les ressources naturelles sont ancrées dans des territoires, elles font partie d’écosystèmes qui incluent les humains qui vivent près d’elles. « Tout le monde » n’est pas aussi légitime à discuter et décider de leur avenir. N’importe qui ne peut pas dire que ce sont « ses » ressources, sans jamais avoir été en contact avec.

    Une attitude de colon

    Croire l’inverse, c’est faire preuve d’une arrogance crasse, adopter l’attitude d’un colon, qui arrivant de nulle part dit partout « Ceci est à moi » sur des terrains exploités par d’autres. Il faut une assurance démesurée, un sentiment de légitimité total, pour dire « nos ressources » en parlant de celles qui sont littéralement à autrui.

    Les écologistes qui adoptent ce point de vue ne semblent pas conscient⋅es que leur vision fait écho à des #logiques_prédatrices qui elles aussi, se sont parées de discours positifs et altruistes à leurs époques. Après la mission civilisatrice, la #mission_écologique pourrait prendre le relais. On ne viendrait plus exploiter les richesses des colonies pour l’Europe, mais protéger les ressources naturelles pour l’humanité. Un risque d’autant moins théorique qu’on a déjà évoqué les ambiguïtés et l’utilitarisme du zéro déchet.

    L’#impensé_colonial se manifeste aussi par une absence d’inversion des rôles. On pense le monde comme plein de ressources pour « nous », mais on ne pense jamais « chez soi » comme une ressource pour les autres. Quand on parle de l’épuisement des ressources en sable, on n’imagine pas renoncer aux plages françaises pour satisfaire les besoins d’autres pays qui veulent fabriquer du béton.

    Le « nous » d’humanité générale éclate en morceaux : son caractère fictif devient manifeste. Mis face à une #prédation qui touche à des ressources situées sur notre #territoire, nous, Français⋅es, cessons de considérer que tout est un #bien_commun et que nos intérêts se rejoignent avec ceux du reste du monde. Les crises du climat, de la biodiversité et de l’eau n’ont pas disparues. Mais notre approche ne permet plus d’y pallier.

    Une approche individualiste et dépolitisante

    Un autre défaut de l’approche zéro gaspillage est son aspect individualiste. Le zero waste veut prendre en compte les intérêts de toutes les parties prenantes, mais sa méthode d’action consiste à ne pas consulter les personnes. On s’informe sur ce qui leur arrive, sur leurs conditions de vie et de travail, mais on n’entre pas en contact avec elles. On veut agir pour ces personnes, mais sans devoir leur parler.

    Je vois trois dimensions à cette attitude. D’abord, une telle discussion est matériellement impossible : il y a trop de parties prenantes dans la production mondiale. L’ambition de toutes les prendre en considération est vouée à l’échec. Ensuite, une écologie qui imagine prendre en compte l’intérêt de toute l’humanité n’a pas besoin de parler aux autres. Elle croit pouvoir se projeter dans leurs situations et connaître leurs intérêts. Enfin, un certain mépris de classe n’est pas à exclure. On n’a pas envie de parler à celles et ceux qu’on estime inférieur⋅es : les fréquenter rend visible la #domination et les #injustices dont on profite.

    Depuis ma situation individuelle, je tente d’agir pour les autres, mais sans construire de liens explicites, de relations bidirectionnelles. C’est tout l’inverse d’une approche collective et politique. Certes, la matière et le cycle de vie des objets créent un lien invisible entre les personnes, mais il en faut plus pour créer des solidarités concrètes – pas juste des relations économiques entre clients et fournisseurs.

    Alors que le zéro gaspillage est un projet politique, dont le concept central est intrinsèquement politique, j’ai l’impression qu’il a du mal à dépasser une approche individuelle, à construire de l’#action_collective et des #solidarités. Il reste en ça prisonnier d’une époque néolibérale où les modèles mentaux partent de l’individu, parfois y restent, et souvent y retournent.

    Un risque de #paternalisme

    L’approche zéro gaspillage comporte aussi un risque de paternalisme (https://plato.stanford.edu/entries/paternalism). Si on définit l’intérêt d’autrui sans échanger avec lui, sans écouter sa voix et ses revendications explicites, on va décider seul de ce qui est bon pour lui, de ce qui correspond à ses besoins. On va considérer comme dans son intérêt » des choix que la personne rejetterait, et rejeter des choix qu’elle jugerait positifs pour elle. C’est précisément ce qu’on appelle du paternalisme : agir « dans l’intérêt » d’une personne, contre la volonté explicite de cette personne elle-même.

    Pensez aux travailleurs et travailleuses de la décharge de déchets électroniques d’Agbogbloshie au Ghana (https://fr.wikipedia.org/wiki/Agbogbloshie), qui sont interviewés dans le documentaire Welcom to Sodom (https://www.welcome-to-sodom.com). Iels expliquent que travailler là est là meilleure situation qu’iels ont trouvé, que c’est pire ailleurs : pas sûr qu’iels soient enthousiastes à l’idée d’une réduction globale des déchets. Certes, leur environnement serait moins pollué, leur santé moins en danger, etc. mais leur source de revenu disparaîtrait. Une écologie qui minore les désaccords, la diversité des points de vue et les conflits possibles montre encore une fois ses limites.

    Ce risque de paternalisme rejoint la question de la colonialité. Les Européens et les Européennes ont une longue tradition de hiérarchisation des races, qui met les blancs en haut et les personnes colonisées non-blanches en bas. Les personnes qu’on envahit, domine et tue sont présentées comme incapables de savoir ce qui est bon pour elles. Mais le colonisateur « sait ». Il est prêt à « se sacrifier » pour l’intérêt de ces peuples, qui « ne lui rendent pourtant pas ». Un tel point de vue s’exprime notoirement dans le poème raciste et colonialiste de l’écrivain Rudyard Kipling, Le fardeau de l’homme blanc (https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Fardeau_de_l%27homme_blanc).

    Mais n’est-ce pas quelque chose de similaire qu’on entend, quand j’écris dans l’article précédent (https://blog.whoz.me/zerowaste/le-point-de-vue-zero-dechet) que le zéro gaspillage consiste à mettre son intérêt direct en retrait, au profit de celui d’une personne plus loin dans la chaîne de production ? Le mépris s’est (peut-être) effacé, mais le discours sur le sacrifice altruiste est toujours là.

    Une position centrale qui interroge

    Avec la sobriété, les écologistes occidentaux trouvent une narration qui leur donne une place centrale, positive et active dans la lutte contre les injustices climatiques. Ce sont elles et eux qui proposent d’engager les sociétés contemporaines vers un #futur_désirable. Iels produisent des idées et expérimentent des pratiques qu’iels appellent à devenir la norme (#réemploi, #réparation, etc.). À la fois innovantes, précurseures, bienveillantes, ces personnes n’ont presque rien à se reprocher et plus de raison de se sentir coupables.

    Mais on devrait interroger une #narration qui vous donne la meilleure place, légitime vos choix et vos actions, sans jamais leur trouver d’aspects négatifs. Un tel #discours semble trop parfaitement bénéficier à celui ou celle qui s’y retrouve pour ne pas éveiller un soupçon.

    Je peine à ne pas voir dans la sobriété une sorte de version non-interventionniste du « #sauveur_blanc 5 ». Au lieu de prendre l’avion pour aller « aider » des enfants pauvres dans un pays du Sud, on « agit » à distance, par des effets indirects, incertains, et à moyen terme.

    On s’épargne l’aspect grossièrement raciste et paternaliste d’un « #tourisme_humanitaire » qui intervient sur place, perturbe les dynamiques locales, et laisse les conséquences à gérer à d’autres. Mais cet horizon d’agir de chez soi pour les dominés me semble prolonger des logiques similaires. On passe au sauveur « sans contact », qui sauve par un ruissellement de sobriété.

    On reste dans l’idée de porter secours aux « victimes » d’un système… dont on est l’un des principaux bénéficiaires. Un système construit par son pays, ses institutions, voire ses ancêtres… Et qui nous fabrique par notre éducation et nos socialisations.

    Des logiques d’#appropriation

    D’autant que les écologistes de la sobriété font preuve d’attitudes questionnables, qui tranchent avec leurs postures altruistes. Si j’ai les moyens d’acheter neuf, mais que je choisis l’occasion, je fais une excellente affaire, bien au-delà de l’intention écologique. On peut voir ça comme une façon pour un riche de récupérer des ressources peu chères, qui auraient sinon bénéficié à d’autres catégories sociales.

    En glanant Emmaüs et les #recycleries solidaires, les riches écolos s’introduisent dans des espaces qui ne leur étaient pas destinés au départ. Leur pouvoir économique peut même déstabiliser les dynamiques en place. Emmaüs s’alarme de la baisse de qualité des dons reçus, les objets de valeur étant détournés par des nouveaux #circuits_d’occasion orientés vers le profit ou la #spéculation (#Vinted, néo-friperies « #vintage », etc.).

    Par ailleurs, la façon dont les écologistes de la sobriété se réapproprient des pratiques antérieures questionne. Éviter le gaspillage, emprunter plutôt qu’acheter, composter, réparer, consigner : ces pratiques n’ont pas été inventées par le zéro déchet. L’approche zero waste leur donne surtout une nouvelle justification, une cohérence d’ensemble, et les repositionne au sein de la société.

    Des pratiques anciennement ringardes, honteuses, ou marginales deviennent soudainement à la mode, valorisées, et centrales quand des privilégié·es s’en emparent. L’histoire de ces usages est effacée, et les écolos les récupèrent comme marqueurs de leur groupe social. Une logique qui rappelle celle de l’#appropriation_culturelle, quand un groupe dominant récupère des éléments d’une culture infériorisée, les vide de leur signification initiale et en tire des bénéfices au détriment du groupe infériorisé.

    Une vision très abstraite

    Ma dernière critique porte sur le caractère très abstrait du zéro gaspillage. Les concepts centraux du mouvement présentent un fort niveau d’#abstraction. J’ai détaillé le cas du « gaspillage », mais on peut aussi évoquer les idées de « ressource » ou de « matière ».

    Une « #ressource » n’est pas vraiment une réalité concrète : le mot désigne la chose prise comme moyen d’un objectif, intégrée à un calcul utilitaire qui en fait une variable, un élément abstrait. La « #matière » elle-même relève d’une abstraction. Ce n’est pas un composé précis (de l’aluminium, de l’argile, etc.), mais la matière « en général », détachée de toutes les caractéristiques qui permettent d’identifier de quoi on parle exactement.

    Les dimensions géopolitiques, économiques et sociales liées à une « ressource » naturelle particulière, ancrée dans un territoire, sont impensées. Paradoxalement le zéro déchet insiste sur la matérialité du monde via des concepts qui mettent à distance le réel concret, la matière unique et spécifique.

    Le zéro déchet mobilise aussi ce que lea philosophe non-binaire #Timothy_Morton appelle des #hyperobjets : « l’humanité », la « planète », le « climat », les « générations futures »… Ces objets s’inscrivent dans un espace gigantesque et une temporalité qui dépasse la vie humaine. Ils sont impossibles à voir ou toucher. Quand on parle de « l’humanité » ou de « la planète », on cible des choses trop grosses pour être appréhendées par l’esprit humain. Ce sont des outils intellectuels inefficaces pour agir, qui mènent à une impasse politique.

    Cette fois-ci, le lien à la colonialité m’apparaît mois clairement. Je saisis qu’il y a un lien entre ces abstractions et la modernité intellectuelle, et que la #modernité est intimement liée à la colonisation. J’ai déjà parlé de la dimension calculatoire, optimisatrice et utilitariste du zéro déchet, mais la connexion précise avec la colonialité m’échappe6.

    Balayer devant sa porte

    Bien sûr, tout ce que je dis dans ce billet vaut aussi pour mon travail et les articles précédents. Mes critiques concernent autant le zéro déchet en général que la manière spécifique que j’ai de l’aborder. La colonialité que je reconnais dans le zero waste ne m’est pas extérieure.

    Et encore, ma position sociale et raciale font que je passe forcément à côté de certaines choses. Je sais que mes textes sont marqués de colonialité et de blanchité, par des aspects que je ne perçois pas, ou mal.

    Alors que la blanchité de l’écologie est le point de départ de ma réflexion, j’ai échoué à penser directement le lien entre suprématie blanche et sobriété. Cette réflexion sur la colonialité pourrait n’être qu’un détour, un moyen de ne pas aborder le problème, en en traitant un autre.

    Dans l’impasse

    Le système économique que le zéro gaspillage nous fait voir comme absurde a une histoire. Il est l’héritier de la colonisation du monde par l’Europe depuis le 15e siècle. Il naît d’un processus violent, d’exploitation et de #dépossession de personnes non-blanches par les européens. Son racisme n’est pas un aspect extérieur ou anecdotique.

    Une écologie qui veut sérieusement remettre en cause ce système ne peut pas être composée que de personnes blanches. Au-delà de ses « bonnes » intentions7, une #écologie_blanche est condamnée à reproduire des logiques de domination raciale et coloniale. En ne prenant pas en compte ces dominations, elle prolonge les façons de faire et de penser qui ont conduit à la crise climatique.

    Mais il ne suffit pas de vouloir une écologie décoloniale et antiraciste : il faut comprendre le problème avec l’écologie qui ne l’est pas. C’est ce j’ai tenté de faire dans cet article, malgré ma compréhension limitée de ces sujets. Le risque d’être imprécis, insuffisant, ou même erroné m’a semblé plus faible que celui ne pas en parler, ne pas ouvrir la discussion.

    Et pour qu’elle continue, je vous invite à vous intéresser à celles et ceux qui m’ont permis de recoller les morceaux du puzzle, de reconnaître un motif colonial dans le zéro gaspillage. Ils et elles ne parlent jamais de zéro déchet, rarement d’écologie, mais sans leurs apports, cet article n’existerait pas.

    En podcast

    Kiffe ta race (Rokhaya Diallo, Grace Ly)
    Le Paris noir (Kévi Donat)
    Code Noir (Vincent Hazard)
    Des Colonisations (Groupe de recherche sur les ordres coloniaux)
    Décolonial Voyage (Souroure)
    Décoloniser la ville (Chahut media)
    Isolation termique (Coordination Action Autonome Noire)
    Je ne suis pas raciste, mais (Donia Ismail)

    En livre & articles

    L’ignorance blanche (Charles W. Mills)
    Décolonialité & Privilège (Rachele Borghi)
    Amours silenciées (Christelle Murhula)
    La charge raciale (Douce Dibondo)
    La domination blanche (Solène Brun, Claire Cosquer)
    Le racisme est un problème de blancs (Reni Eddo-Lodge)
    Mécanique du privilège blanc (Estelle Depris)
    Voracisme (Nicolas Kayser-Bril)

    En vidéo

    Histoires crépues

    Notes

    Mes grands-parents et mon père naissent dans le Protectorat français de Tunisie. Ma famille quitte la Tunisie six ans après l’indépendance, lors de la crise de Bizerte. ↩︎
    J’hérite de cette idée générale de sa version spécifique proposée par Charles W. Mills dans son article L’ignorance blanche. ↩︎
    On retrouve cette idée dans Recyclage, le grand enfumage en 2020, même si la formulation de Flore Berligen (p. 15) est plus subtile. À l’inverse, cet article de 2015 reprend littéralement la formule. ↩︎
    Pas au sens de « droit » reconnu par un État ou une structure supra-nationale. C’est un droit au sens de revendication légitime, qui possède une valeur impersonnelle et qui mérite d’être prise en compte par tous et toutes, indépendamment de qui formule cette revendication. C’est un usage du mot « droit » qu’on retrouve en philosophie. ↩︎
    Toutes les personnes qui font du zéro déchet et prônent la sobriété ne sont évidemment pas blanches. Mais vu la quantité de blancs et de blanches dans le mouvement, on ne peut pas faire abstraction de cette dimension pour réfléchir à cette écologie. ↩︎
    Ma copine me souffle que le lien est simple : tout notre système intellectuel (politique, épistémologique, etc.) est produit par des colonisateurs. Il accompagne et légitime la colonisation. Même si je suis d’accord, c’est trop long à détailler à ce stade de l’article. ↩︎
    N’oubliez pas : le racisme n’est jamais une question d’intention. Ce sont les effets concrets et la domination qui constituent un acte comme raciste, pas l’intention de la personne qui le commet. ↩︎

    https://blog.whoz.me/zerowaste/il-ne-suffit-pas-de-vouloir-une-ecologie-antiraciste-le-zero-dechet-la-col
    #dépolitisation #individualisme #innovations #second_hand

  • Royaume-Uni : la santé mentale des demandeurs d’asile très affectée par les #attaques_racistes de l’été 2024, selon un rapport

    Dans un rapport publié mardi, l’organisation caritative britannique, Fondation pour la Santé Mentale, souligne la grande détérioration de la santé mentale des demandeurs d’asile au Royaume-Uni depuis les émeutes racistes survenues à l’été 2024 (https://www.mentalhealth.org.uk/sites/default/files/2024-10/MHF%20Annual%20Report%202024.pdf).

    Selon un rapport de la Fondation pour la Santé Mentale, une organisation caritative basée au Royaume-Uni, les demandeurs d’asile ont vu leur santé mentale se dégrader fortement lors des troubles violents qui ont secoué le Royaume-Uni durant l’été 2024.

    Des émeutes xénophobes avaient agité l’Angleterre durant plusieurs semaines (https://www.infomigrants.net/fr/post/58908/au-royaumeuni-des-migrants-pris-pour-cible-sur-fond-demeutes-dextreme-). Elles avaient éclaté suite à une attaque au couteau survenue le 29 juillet dans la ville côtière de Southport qui avait causé la mort de trois fillettes et fait dix blessés. Des informations erronées sur l’identité et la nationalité de l’agresseur, un adolescent britannique d’origine rwandaise, avaient alors été largement diffusées par des militants d’extrême-droite, propageant des discours anti-migrants, racistes et islamophobes.

    « Crainte d’être attaqué dans la rue »

    Ce déchainement de #violence a généré chez nombre de demandeurs d’asile la #crainte de sortir dans la rue de peur d’être pris pour cible par des manifestants d’extrême-droite, comme le souligne le rapport publié ce 15 avril. Les hôtels les hébergeant avaient également fait l’objet d’attaques, ce qui a accentué le sentiment de #détresse_psychologique dont nombre de migrants vulnérables souffrent, augmentant les risques de #tentatives_de_suicide ainsi que de développer des #troubles_psychiatriques.

    « Nous avons constaté que les #émeutes_racistes de l’été 2024 ont eu un impact terrible sur la santé mentale de nombreux demandeurs d’asile au Royaume-Uni. Certaines personnes nous ont dit qu’elles avaient peur de quitter leur logement, risquant de s’isoler davantage, et d’autres ont dit qu’elles craignaient d’être attaquées en marchant dans la rue simplement à cause de la couleur de leur peau », a déclaré Mark Rowland, directeur général de la Fondation pour la santé mentale qui soutient les demandeurs d’asile et réfugiés en matière de santé mentale au Royaume-Uni. Par peur du rejet, certains cachent leur statut de demandeur d’asile et considèrent ce vocable comme stigmatisant.

    Les #réseaux_sociaux ont joué « un rôle clé dans l’escalade des tensions », selon le directeur général, en relayant les rumeurs et amplifiant les #appels_à_la_haine, les propos xénophobes et racistes sur diverses plateformes, dont X. Le directeur général de la Fondation pour la santé mentale a appelé le gouvernement britannique à « prendre davantage de mesures pour endiguer l’impact de la #désinformation et de la haine en ligne et hors ligne ».

    https://www.youtube.com/watch?v=yUY5wB0w68k

    Appels pour l’accès à l’emploi des demandeurs d’asile

    L’exclusion des demandeurs d’asile du marché de l’emploi, du fait de conditions très restrictives contribue également à détériorer leur santé mentale en aggravant leur #précarité, selon le même rapport. Actuellement, seuls les demandeurs qualifiés pour des professions en tension peuvent occuper un emploi, et uniquement si leur demande d’asile n’a pas fait l’objet d’une décision au bout d’un an.

    Pourtant dans son dernier rapport, la Fondation démontre qu’en leur octroyant le droit d’occuper tout type d’#emploi, leur santé mentale s’en trouvera meilleure mais aussi améliorera les #recettes_fiscales du Royaume-Uni. L’Institut National de recherches économiques et sociales a ainsi évalué une économie de 4.4 milliards de livres sterling (5.1 milliards d’euro) en dépenses publiques, un gain d’1 milliard de livres sterling (1.2 milliard d’euro) pour la croissance économique ou encore une augmentation de 880 millions de livres sterling (1milliard d’euro) pour les recettes fiscales. En outre, cela favoriserait une meilleure #intégration des personnes étrangères, une réduction de leur dépendance aux aides et une amélioration de leur santé mentale.

    La Fondation réclame à ce que, faute de traitement de leur demande par le ministère de l’intérieur dans un délai de six mois, le demandeur d’asile puisse occuper tout type d’emploi. Cette demande est portée depuis 2020 par la campagne « #Lift_the_ban » (lever l’interdiction), qui regroupe une coalition de plus de 300 organisations, syndicats, entreprises etc. « Donner aux demandeurs d’asile le droit de travailler est une évidence. Tout le monde - qu’il s’agisse des demandeurs d’asile, des entreprises, du gouvernement, du NHS ou de nos communautés - a intérêt à ce que les demandeurs d’asile aient la possibilité de subvenir à leurs besoins. Le système actuel, qui est à la fois nuisible et coûteux, ne peut plus être maintenu en l’état », a souligné Mark Rowland.

    Si le parti travailliste au pouvoir s’est engagé à proposer un plan intergouvernemental sur la santé mentale, le Guardian rapporte que le porte-parole du ministère de l’intérieur a assuré qu’ils n’avaient « certainement pas l’intention de créer une procédure accélérée permettant aux personnes qui viennent au Royaume-Uni en dehors des règles établies en matière de visa de travail d’ignorer ces règles ». Malgré les promesses électorales, la crise du #logement pour migrants se poursuit le parti au pouvoir peinant à trouver des solutions pérennes aux hébergements dans les #hôtels.

    https://www.infomigrants.net/fr/post/64051/royaumeuni--la-sante-mentale-des-demandeurs-dasile-tres-affectee-par-l
    #santé_mentale #UK #Angleterre #asile #migrations #réfugiés #santé #racisme #peur #racisme #xénophobie #attaques_anti-migrants #travail #intégration_professionnelle #hébergement

    ping @karine4

  • Mettre des bâtons dans les roues des #GAFAM sans pour autant s’en passer complètement et utiliser son smartphone de façon plus (éco)responsable et moins invasive

    Bonjour à tou·te·s !

    Nous sommes de plus en plus nombreux·ses à prendre conscience du problème éthique et écologique qui se cache derrière l’utilisation des GAFAM : Twitter/X, Google, Meta (Facebook, Instagram, Whatsapp), Youtube, …

    🚮 Beaucoup ont passé le cap de supprimer leur(s) compte(s) de ces réseaux et c’est tout à leur honneur !

    Cependant pour des raisons diverses (activité pro en ligne, suivi des évènements locaux, lien avec ses proches, …), d’autres ne peuvent ou ne veulent pas forcément s’en passer complètement (aucun jugement, chacun·e fait comme il peut/veut).

    Et c’est pour quoi j’ai rédigé ce petit guide qui vous permettra de continuer à utiliser certains des réseaux sociaux en nourrissant le moins possible l’ogre qui est derrière.

    📱 Vous trouverez aussi 2 points à propos de l’utilisation de votre #smartphone plus généraliste : désactiver les options inutiles, énergivores et intrusives, et un petit #tuto sur comment installer une appli de façon plus « safe » (pour vos données surtout).

    I. Google
    1. Sur smartphone
    a) Sur #Android :
    b) Sur #iPhone, pour #Siri et l’#IA d’#Apple :
    2. Sur #ordinateur
    II. #Twitter/X
    III. #Meta (#Facebook et #Instagram)
    IV. Désactiver les options inutilisées et intrusives sur son smartphone
    V. Installer et gérer ses #applications et leurs autorisations
    VI. #Youtube

    https://auptitmism.wordpress.com/2025/04/18/mettre-des-batons-dans-les-roues-des-gafam-sans-pour-autant-se
    #IA #intelligence_artificielle #AI #options #désactivation #how_to #manuel #guide

    signalé aussi par @monolecte :
    https://seenthis.net/messages/1110405

    • Nous sommes de plus en plus nombreux·ses à prendre conscience du problème éthique et écologique qui se cache derrière

      Les Gafams n’ont jamais cachés être des pourritures et l’ont prouvé dès le début, et pas seulement avec les lanceurs d’alerte.

      Cette légèreté à déresponsabiliser les utilisateurs qui découvriraient et prendraient conscience aujourd’hui est très irritante et du même ordre que celle qui les a poussé à utiliser les réseaux et applications pourris.

      Je prends quelques notes, vu que des potes me demandent comment j’ai fait pour désactiver un maximum de trucs sur mon smartphone pour ne m’en servir que comme téléphone (ou presque). A savoir aussi qu’il faut arrêter de donner son vrai numéro de téléphone qui sert désormais d’identificateur sans qu’aucune loi n’oblige à être sous smartphone, se mettre à échanger nos cartes de crédit, utiliser des comptes à plusieurs personnes (de confiance…oupa) et en partager les accès. Désindividualiser les usages.

      Et apprendre à se servir de l’informatique, des B.A BA comme les applis où ne peut plus lire le code source contrairement aux pages internet donc refuser les applis. Apprendre aussi à refuser de ficher son entourage. Arrêter de faire passer les résistant·es pour des demeurées qui exagèrent.

  • #VirtualBox 7.1.8 Adds Support for Linux Kernel 6.14
    https://www.omgubuntu.co.uk/2025/04/virtualbox-7-1-8-brings-support-for-linux-kernel-6-14

    Ubuntu 25.04 is out this week and many will be turning to virtual machine to test, trial or tie the release into their development workflows — perfect timing for a new version of VirtualBox, then! Oracle today (April 15) issued the fourth maintenance update in the current VirtualBox 7.1 series. No new features were added but a flurry of bug fixes, stability boosts and integration buffs are present, which users across all supported OSes will benefit from. For Linux users frustrated at flakey wireless network adapter detection in earlier releases, the 7.1.8 update fixes the issue. Similarly, anyone ticked off […] You’re reading VirtualBox 7.1.8 Adds Support for Linux Kernel 6.14, a blog post from OMG! Ubuntu. Do not reproduce elsewhere without (...)

    #News #App_Updates #Virtual_Machines

  • #rnote 0.12 Released with Improved Linux Note-Taking Features
    https://www.omgubuntu.co.uk/2025/04/rnote-0-12-released-with-improved-linux-note-taking-features

    A major new release of Rnote, an open-source app for taking handwritten notes, sketching out ideas and annotating documents and pictures, is out. Rnote 0.12 brings several new features, new customisation and configuration options, user experience buffs, bug fixes, and other lower-level tune-ups. For those unfamiliar with it, Rnote is a digital note-taking app built using GTK4 and Rust. It’s primarily intended to be used with stylus input (so includes pen pressure, stroke styles, button actions, etc) but supports typed text entry, shapes, importing images, etc too. Rnote offers a range of document layouts, from fixed pages to infinite canvases, […] You’re reading Rnote 0.12 Released with Improved Linux Note-Taking Features, a blog post from OMG! Ubuntu. Do not reproduce elsewhere without (...)

    #News #App_Updates #note_taking_apps

  • #pinta 3.0 Released With New Effects and GTK4 Port
    https://www.omgubuntu.co.uk/2025/04/pinta-3-0-released-with-new-effects-and-gtk4-port

    Indulging your casual creativity (read: making memes, defacing selfies, etc) using open-source tools is made easier with the long-awaited release of Pinta 3.0. Pinta, as long-time Linux users will be aware, is a cross-platform raster graphics tool with a feature set and user-interface partly inspired by popular Windows image editing tool Paint.NET. I previewed the Pinta 3.0 beta back in January and came away impressed. Pinta port to GTK4/libadwaita lends the UI a much-needed modern look – and is more than superficial: usability, performance and stability is bolstered by the toolkit bump. Pinta 3.0 switches to a button-based header bar […] You’re reading Pinta 3.0 Released With New Effects and GTK4 Port, a blog post from OMG! Ubuntu. Do not reproduce elsewhere without (...)

    #News #App_Updates #Graphic_&_Design_Apps #Image_Editors

  • Le robot, copier-coller imparfait ? : épisode 3/4 du podcast L’imitation sans contrefaçon
    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/avec-philosophie/le-robot-copier-coller-imparfait-7636246

    L’imitation est une première étape, mais elle ne suffit pas. L’intelligence implique la création puis l’ajustement d’un modèle mental sous-jacent, lequel est circonstancié à notre expérience subjective et notamment à notre corporéité que, par ailleurs, elle mobilise.

    -- Permalink

    #intelligenceartificielle #robots #imitation #mimétisme #connaissance #apprentissage #modèlemental #mentalmodels #conscience #incarnation #deepfakes #cognition #ACS #naccache #bestof

  • A l’heure des IA, la révolution silencieuse des examens : « La question n’est plus de savoir s’il faut s’opposer, mais comment on va vivre avec »
    https://www.lemonde.fr/campus/article/2025/04/08/a-l-heure-des-ia-la-revolution-silencieuse-des-examens-la-question-n-est-plu

    « Nous vivons un moment de bascule. Nous sommes passés en quelques décennies de la machine à écrire au traitement de texte et aujourd’hui à la génération de texte. Utilisons les IA, questionnons-les ! », observe Jacques Fayolle, directeur de l’Ecole des mines de Saint-Etienne et membre de la commission permanente de la Conférence des directeurs des écoles françaises d’ingénieurs. Selon lui, à l’avenir, avec l’avènement des IA, les évaluations ne se feront de toute façon plus sur les connaissances mais sur des mises en situation, elles tendront vers un apprentissage par problème et conduiront les étudiants à détailler les étapes et ressources nécessaires à sa résolution.

    https://archive.ph/OKewK

    #IA #université #étudiants #examens #management #mise_en_situation #apprentissage_par_problème #évaluation

  • J’ai testé #/e/OS alias #Murena sur le #Fairphone 4
    (billet de blog publié en 2022, ici pour archivage, car je me tâte à passer à Fairphone + /e/OS...)

    Contexte : il y a quelques mois, j’ai proposé sous forme de candidature spontanée mes services aux équipes de la e.fondation qui développe /e/OS, un système d’exploitation mobile. Je trouvais le projet vraiment inspirant, important. Indispensable même, pour offrir une troisième voie plus vertueuse1 dans le duopole d’Apple (iOS) et Google (Android). L’équipe m’a gentiment répondu qu’il n’y avait pas de possibilité de missions ou d’ouverture de poste. Par contre, elle m’a proposé de tester /e/OS sur un Fairphone 4.

    J’ai immédiatement accepté, tout content de pouvoir tester à la fois le Fairphone 4 qui m’intriguait depuis sa sortie, en même temps que /e/OS, ce système d’exploitation mobile respectueux des données, sobre, open source, porté par une structure à but non lucratif. J’en ai profité pour réinterroger mon propre rapport au smartphone, à l’écosystème Apple, à la technologie en général.

    Bonne lecture !
    Avant-propos : d’où je parle et d’où je viens

    Pour comprendre en quoi ce test a été important pour moi, il faut que je vous dise en deux mots d’où je parle et d’où je viens technologiquement.

    J’ai toujours été un peu geek, profil bidouilleur mais pas programmeur, avec de réelles affinités pour la technologie. Mais pas toutes les technologies, et ce dès le départ. Par exemple, je n’ai jamais été intéressé par les consoles de jeu, ou par la télévision. Aucune idée claire du pourquoi. En revanche, j’ai été fasciné par les ordinateurs, et j’ai eu mon premier PC portable en 3ème. C’était tôt à l’époque. En 2006, j’ai eu mon second PC, un macbook d’Apple, la première génération sous Intel. Là encore, à l’époque c’était audacieux de passer sur Apple, ils ne pesaient pas bien lourd sur le marché, j’étais tout stressé et d’ailleurs j’ai longtemps conservé une partition Windows (cracké) pour me rassurer (et pour jouer aussi).

    Mon histoire avec Apple a donc commencé en 2006. En 2007, l’iPhone est sorti, et un ou deux ans plus tard, j’étais équipé. L’accoutumance à un écosystème qui se structurait pouvait commencer. À mon état le plus avancé (sic), c’est-à-dire en 2019, je possédais un iMac, un Macbook, un iPad, un iPhone pro et une Apple Watch2. Outch. Pour ma défense, cet équipement constituait à la fois mon équipement personnel et surtout professionnel (je suis indépendant depuis avril 2018). Mais quand même, j’étais encore récemment un très gros utilisateur de produits et services Apple.

    2019 a été l’année de la bascule, celle où j’ai commencé à donner des cours de culture numérique, celle où j’ai commencé à murir une réflexion technocritique. J’ai commencé à prendre du recul sur mes propres usages et pratiques technologiques. J’ai réalisé ma dépendance à des plateformes qui me posaient des problèmes de modèle économique, d’éthique, d’enfermement, etc. Et j’ai donc commencé à m’en émanciper.

    Des 5 GAFAM, j’ai pu m’extraire de Facebook, de Google, d’Amazon, de Microsoft3, mais il me reste Apple. Il faut comprendre que m’affranchir de cet écosystème n’est pas anodin pour moi. C’est un acte de « renoncement » à 15 ans d’habitudes, d’accoutumance, de confort, d’une certaine forme de fétichisation d’objets technologiques. J’y reviendrai peut-être dans un autre article.

    Voilà d’où je parle et d’où je viens. Maintenant que vaut ce combo Fairphone + /e/OS ?
    Mon test du combo Fairphone + /e/OS

    Comme je l’ai évoqué lors de mon échange avec Gaël Duval, le fondateur du projet /e/OS, ma première impression a été l’incroyable fiabilité de /e/OS. Pour être honnête, je m’attendais à un système capricieux, buggé, complexe. En gros, je m’attendais à galérer. Je me trompais : /e/OS est stable, très stable. Lorsqu’on reçoit un appareil avec /e/OS déjà installé, comme ça a été mon cas, tout est totalement fonctionnel dès le premier allumage. Le système est très ergonomique, quelque soit son niveau de pratiques numériques.

    Pour celles et ceux qui ne connaîtraient pas encore du tout /e/OS, quelques mots rapides. Quand on choisit un smartphone aujourd’hui, on a le choix entre deux acteurs hégémoniques : iOS d’Apple (16% des parts de marché) et Android de Google (84% des parts de marché)4. Or Android by Google, c’est un OS qui est basé sur les données personnelles, comme le reste de l’écosystème de Google. Il y a donc des projets, plus ou moins aboutis, qui repartent de la brique open source d’Android pour le faire fonctionner sans les services supplémentaires de Google. Le plus connu est LineageOS. /e/OS est quant à lui basé sur LineageOS. Inutile de dire que même les deux combinés ne représentent pas encore grand-chose sur le marché des OS mobile. Mais ça peut changer !
    À quoi ressemble /e/OS et que vaut-il ?

    On sent que /e/OS est inspiré d’iOS plus que d’Android. Et de fait, le « launcher » par défaut reproduit trait pour trait l’apparence d’iOS. C’est un choix qui sera certainement discuté, mais la beauté d’Android, c’est aussi de pouvoir changer ce launcher et donc j’imagine que chacun y trouvera son compte. Pour ma part, venant de l’écosystème Apple et amateur de minimalisme, il me convient tout à fait, d’autant que Gaël Duval a annoncé une réécriture complète du launcher pour 2022.

    Un système ultra stable

    Comme je l’ai déjà écrit plusieurs fois, /e/OS est totalement stable. Je n’ai jamais eu de bug, d’écran figé, de redémarrage, rien du tout. Alors bien sûr, quand on passe d’un iPhone haut de gamme à un Fairphone sous /e/OS, l’effet se fait sentir. Les transitions sont moins fluides, les délais d’ouverture sont plus longs. Mais vous savez quoi ? On s’y habitue. Et il n’y a pas si longtemps, on s’en sortait très bien avec des ordinateurs super lents et l’ADSL. L’effet rebond technologique, encore et toujours.

    C’est pareil pour l’appareil photo du Fairphone 4. Forcément, quand on est habitué aux smartphones haut de gamme, boostés aux IA propriétaires qui rendent le meilleur des photos, le combo Fairphone + /e/OS pique. Mais là encore, c’est utilisable, et ça réinterroge les attentes qu’on a vis à vis d’un ordinateur de poche vs un appareil photo (pourquoi on prend autant de photos déjà ?). Que ce soit dans un usage professionnel et personnel, il est tout à fait possible d’utiliser /e/OS comme seul OS mobile. C’est impressionnant, et porteur d’espoir.
    Un marketing perfectible

    Là où j’aurais un petit reproche à faire à /e/OS, c’est sur son marketing. Franchement, entre eelo, /e/OS qui s’écrit avec des « / », un petit e, OS en majuscule, Murena, le e.shop, la e.foundation, on est perdu, vraiment. Et d’ailleurs, dès qu’on cherche le projet sur un moteur de recherche ou sur un réseau social, on doit s’y reprendre à 2 ou 3 fois avant de trouver. Problématique pour un OS qui se veut grand public, il va falloir travailler cet aspect. Je sais qu’il y a un travail en cours pour renommer la marque grand public Murena (d’où la photo à la une), on verra comment se matérialisera la simplification.
    Comment ai-je installé des applications sur /e/OS ? Et lesquelles ?

    Quand on choisit de quitter l’écosystème « mainstream » et douillet d’Android et Apple, il y a quelques petits contrecoups, qui s’ils ne sont pas insurmontables, sont à prendre en compte.

    /e/OS exclut tous les systèmes Google, et donc en premier lieu le Play Store, le magasin d’applications par défaut de l’écosystème Android. En alternative, j’ai utilisé trois App Store sur /e/OS. Le premier, c’est celui proposé par défaut sur /e/OS. On y trouve presque tout, c’est bien intégré, il y a les notes de confidentialité, c’est cool. Mais il n’y a pas tout, et notamment, il n’y a pas la plupart des banques !

    https://louisderrac.com/test-e-os-alias-murena-sur-le-fairphone-4
    #alternative #système_d'exploitation #smartphones #téléphones_portables

  • #Pastèque

    Pastèque est un logiciel libre de #caisse_enregistreuse. Il est simple à prendre en main et rapide pour réaliser un #encaissement.

    Le logiciel est développé à Lille par une communauté regroupant passionnés, commerçants et professionnels. Depuis juin 2020 la communauté s’est agrandi avec un contributeur en Savoie

    L’équipe de Pastèque a travaillé sur les obligations Loi de Finance 2016 avec l’April et de nombreux autres acteurs (citons le SynPELL ou la communauté Dolibarr). Nous avons pu obtenir des corrections dans la loi qui la rendent compatible avec les logiciels libres.

    https://pasteque.org
    #logiciel #alternative #logiciels_libres #app

  • #celluloid 0.28 Adds Lua Module Support, Refreshes UI
    https://www.omgubuntu.co.uk/2025/04/celluloid-0-28-adds-lua-module-support-refreshes-ui

    Open-source video player Celluloid premiered a new release this weekend with user-interface improvements, support for Lua models and more. Celluloid is a popular GTK front-end to MPV, the (incredibly) configurable cross-platform, command-line based media player, and makes many of MPV’s more advanced features a touch easier for users to find, try and benefit from. In Celluloid 0.28 its developers have focused on improving the UI. Player controls see refinement in both regular mode, full-screen mode and if ‘floating’ controls are enabled for windowed mode – fewer buttons are shown by default: As you can see above (and below), the player […] You’re reading Celluloid 0.28 Adds Lua Module Support, Refreshes UI, a blog post from OMG! Ubuntu. Do not reproduce elsewhere without (...)

    #News #App_Updates

  • #Tauon Music Player Adds Slick Transparency Mode for Linux
    https://www.omgubuntu.co.uk/2025/04/tauon-8-0-app-update-transparent-linux

    A new version of Tauon music player is out, gifting fans of the powerful and unique-looking audio app a raft of new features to play with – including some Linux exclusive eye candy! Tauon 8.0 has been fully ported to #SDL3, an efficient cross-platform and open-source multimedia library that provides a robust API for interacting with hardware (like audio devices). Tauon mention that the port provides better stability and scope for adding interesting new capabilities. Features-wise, Tauon 8.0 adds an options menu to the stop button so let users define stop behaviour (including an ‘always’ setting, e.g., ‘always stop after […] You’re reading Tauon Music Player Adds Slick Transparency Mode for Linux, a blog post from OMG! Ubuntu. Do not reproduce elsewhere without (...)

    #News #App_Updates #Music_Players

  • La Suède veut imposer un critère de « #conduite_honnête » aux migrants, sous peine d’expulsion

    Le gouvernement suédois a annoncé mardi sa volonté d’introduire dans la législation un critère de « conduite honnête » aux migrants sous peine d’expulsion. Depuis son arrivée au pouvoir en 2022, le gouvernement suédois, soutenu au Parlement par les Démocrates de Suède, parti d’extrême droite anti-immigration, a multiplié les restrictions de plus en plus sévères en matière migratoire.

    Introduire des normes de #comportements aux migrants sous peine d’expulsion. C’est la nouvelle mesure proposée par le gouvernement suédois en matière migratoire. Stockholm a annoncé mardi 1er avril son intention de mettre en place une règle de bonne conduite pour les étrangers, sous peine d’expulsion de Suède.

    « La grande majorité des personnes qui viennent en Suède sont parfaitement honnêtes, elles veulent simplement une vie meilleure, pour elles-mêmes, pour leur famille, elles veulent travailler, faire ce qu’il faut, apprendre la langue suédoise, faire partie de notre pays », a déclaré le ministre des Migrations Johan Forssell. « Mais nous vivons également à une époque où la confiance des citoyens dans la politique d’immigration repose sur un principe très fondamental, à savoir que ceux qui viennent en Suède et commettent des #crimes - ou qui se comportent mal d’une autre manière - ne devraient pas être ici », a-t-il ajouté.

    Fraude aux prestations sociales, endettement, toxicomanie...

    Ainsi Robert Schött, un ancien juge en charge de l’examen de cette mesure, propose d’introduire dans la législation suédoise un critère de « #conduite_honorable » destiné aux migrants - principalement les étudiants, ceux ayant un permis de travail, et leur famille. Et de pouvoir invoquer ce motif pour révoquer ou leur refuser un #permis_de_séjour.

    Ces « manquements dans le mode de vie » pourraient être, outre commettre un crime ou un #délit, la #fraude aux prestations sociales, l’#endettement, les perturbations à l’ordre public induites par la #toxicomanie, ou encore l’#apologie_du_terrorisme ou d’autres agissements qui « menacent la sécurité » de la Suède, a énuméré le ministre des Migrations.

    « Je suis convaincu que la grande majorité des gens comprennent exactement ce que nous voulons dire dans ce contexte », a affirmé Johan Forssell. « La législation sera plus stricte pour ce groupe de personnes qui ne sont pas des citoyens suédois ».

    Les ONG ont immédiatement critiqué cette nouvelle proposition gouvernementale. À l’instar de Civil Rights Defenders qui estime que « cela créerait un système dans lequel certaines personnes pourraient être punies pour avoir exprimé des opinions qui restent tout à fait légales pour d’autres ». Selon l’ONG, « cela porterait atteinte au principe de l’égalité de traitement devant la loi et constituerait une évolution extrêmement regrettable pour la Suède ».

    Multiplication des annonces

    Depuis son arrivée au pouvoir en 2022, le gouvernement suédois, soutenu au Parlement par les Démocrates de Suède, parti d’extrême droite anti-immigration, a introduit des restrictions de plus en plus sévères en matière migratoire.

    Début janvier, Stockholm avait indiqué vouloir durcir l’accès à la citoyenneté, et mettait déjà en avant une « conduite honorable ». Selon le texte, pour devenir suédois, un étranger devra avoir vécu huit ans en Suède - contre cinq ans actuellement -, passé un test de connaissances de la société et des valeurs suédoises, et réussi un examen de langue, avait recommandé une commission d’experts mandatée par le gouvernement.

    En décembre 2024, le gouvernement avait aussi annoncé un projet de loi qui limiterait la possibilité pour les demandeurs d’asile déboutés de déposer une nouvelle demande sans avoir quitté le pays, souhaitant ainsi lutter contre la « clandestinité ».

    En mai 2024, une proposition de loi visait à obliger les travailleurs du secteur public à dénoncer aux autorités les personnes sans-papiers avec lesquelles ils sont en contact. Cette mesure, jugée raciste et discriminatoire par les défenseurs des droits, avait créé la polémique dans le pays.

    Quelque 4 000 soignants avaient alors signé une tribune pour dénoncer un texte qui va à l’encontre du serment d’Hippocrate. « Cela aura des impacts de santé publique : des maladies pas traitées qui deviennent graves, la propagation de maladies infectieuses », expliquait la tribune.

    Demandes d’asile au plus bas

    Lors de la crise de 2015, la Suède avait largement ouvert ses portes aux étrangers et avait accueilli plus de 150 000 demandeurs d’asile, soit le nombre le plus élevé par habitant dans l’Union européenne. Mais en 2022, le bloc composé de la droite libérale conservatrice et de l’extrême droite l’emportait aux législatives. Une nouvelle ère anti-migrants s’était alors ouverte. « Il est temps de faire passer la Suède d’abord », déclarait à l’époque Jimmie Akesson, le leader des Démocrates de Suède (extrême-droite).

    Résultat, en 2024, le nombre de migrants ayant obtenu l’asile en Suède a atteint le niveau le plus bas depuis 40 ans. Seuls 6 250 permis de séjour pour l’asile ont été accordés dans le pays scandinave l’année dernière. « Aujourd’hui, trois personnes sur quatre qui demandent l’asile en Suède ne sont pas considérées comme ayant des motifs suffisants pour obtenir un permis de séjour. Elles ne sont donc pas des réfugiées et doivent rentrer chez elles », a récemment déclaré le ministre Johan Forssell.

    La Suède se considérait autrefois comme un refuge pour les personnes victimes de guerre et de persécutions, mais elle a peiné, au fil des ans, à intégrer un grand nombre de ses nouveaux arrivants.

    Preuve de ce changement de considération vis à vis des réfugiés, la Suède a été l’un des premiers pays a annoncé la suspension des demandes d’asile pour les Syriens après la chute de Bachar al-Assad en décembre dernier.

    https://www.infomigrants.net/fr/post/63738/la-suede-veut-imposer-un-critere-de-conduite-honnete-aux-migrants-sous
    #criminels_étrangers #expulsions #renvois #migrations #réfugiés #Suède
    ping @karine4

  • #inkscape 1.4.1 Brings Snap App Fixes, New Features
    https://www.omgubuntu.co.uk/2025/04/inkscape-1-4-1-brings-snap-app-fixes-new-features

    Digital artists, designers and vector illustrators among you may be be interested to know that an updated version of open source graphics app Inkscape is out. Inkscape 1.4.1 builds on the giant set of features last year’s release of Inkscape 1.4 brought with it with a number of worthwhile enhancements and bug fixes, plus two new features. When opening Inkscape a new splash screen is shown during loading (it can be disabled) to let users (especially those on older/slower devices) know something is happening since they clicked or tapped on Inkscape icon to open it: The welcome dialog which shows on […] You’re reading Inkscape 1.4.1 Brings Snap App Fixes, New Features, a blog post from OMG! Ubuntu. Do not reproduce elsewhere without (...)

    #News #App_Updates

  • #deadbeef 1.10 Release Brings New Features
    https://www.omgubuntu.co.uk/2025/04/deadbeef-1-10-release-brings-new-features

    A new version of DeaDBeeF music player is out with some cool features, FFMPEG 7 support, and a flurry of bug fixes sure to appease long-time fans of this tool. Admittedly, the popularity of traditional desktop music player apps like this one has dipped considerably since the arrival of music streaming services like Spotify. They give on-demand (and often free) access to expansive music catalogues. Still, many people (myself included) continue to maintain music libraries filled with MP3s etc. I’d wager most such users have (by now) settled on a preferred music client; for many, that choice is DeaDBeeF. I […] You’re reading DeaDBeeF 1.10 Release Brings New Features, a blog post from OMG! Ubuntu. Do not reproduce elsewhere without (...)

    #News #App_Updates #Music_Players

  • Linux App Release Roundup (March 2025)
    https://www.omgubuntu.co.uk/2025/03/linux-app-release-roundup-march-2025

    March was another stellar month for Linux software updates, with big improvements to essential privacy tools like KeePassXC, creative apps such as #shotcut and DigiKam, and many more — updates that didn’t warrant dedicated articles on this blog. Why? ..Well, sometimes it’s an update making small changes hat it’s hard to say much1 about. Other times I’m just deathly late to hearing about it (which is why new tips via the contact form are super appreciated – you help me catch the things I miss). For those of us on fixed-release Linux distributions like Ubuntu, even small #App_Updates can […] You’re reading Linux App Release Roundup (March 2025), a blog post from OMG! Ubuntu. Do not reproduce elsewhere without (...)

    #News #blender #crossover #LRR

  • #Firefox 137 Released with Tab Groups, Address Bar Revamp + More
    https://www.omgubuntu.co.uk/2025/04/firefox-137-new-features

    Tab grouping is the latest big-ticket feature to be added to Mozilla Firefox, which sees a new stable release roll out from today. Last month’s Firefox 136 update delivered long-requested support for vertical tabs, a redesigned sidebar experience giving easy access to existing and new features (including online AI chatbots), and flipped the switch on AMD video hardware decoding for Linux users. Firefox 137 is an equally big update, bringing tab grouping, a revamped search bar, and a host of other changes. Let’s take a look. Firefox 137: New Features Tab Grouping Firefox 137 brings Tab Groups to users on the stable […] You’re reading Firefox 137 Released with Tab Groups, Address Bar Revamp + More, a blog post from OMG! Ubuntu. Do not reproduce elsewhere without (...)

    #News #App_Updates #HEVC

  • Developer Revives Iconic Desktop #weather App for Linux
    https://www.omgubuntu.co.uk/2025/03/developer-revives-iconic-desktop-weather-app-for-linux

    An iconic desktop weather app from Linux’s past has just blown in — yes, #typhoon is back! Typhoon’s conceit is simple: display current conditions at a location plus a 4 day forecast on a customisable coloured background. Long long-time OMG! Ubuntu readers may just about recall that Typhoon is a fork of an older app called #stormcloud. Between 2012 and 2013, Stormcloud was one of the best-selling apps on Ubuntu – topping the download chart for 6 consecutive months! Sadly, development on Typhoon dried up not long after it launched, with its dev unable to weather changes to its backend […] You’re reading Developer Revives Iconic Desktop Weather App for Linux, a blog post from OMG! Ubuntu. Do not reproduce elsewhere without (...)

    #News #App_Updates

  • #Tiling_Shell GNOME Extension Update Adds New Features
    https://www.omgubuntu.co.uk/2025/03/tiling-shell-gnome-extension-update-adds-new-features

    A new update to Tiling Shell, an efficient window snapping extension for GNOME Shell, is rolling out this weekend with a few appreciable enhancements in tow. For example, its nifty ‘Windows Suggestions’ feature, which makes it easy to tile your other open windows to remaining spaces in a layout, can now be enabled when using Snap Assistant. When turned on, tiling a window to a layout from the drop zone makes it faster to fill the remaining spaces with other open apps, like so: In this update, Windows Suggestions can be enabled when using Snap Assistant. Suggestions were already available […] You’re reading Tiling Shell GNOME Extension Update Adds New Features, a blog post from OMG! Ubuntu. Do not reproduce elsewhere without (...)

    #News #App_Updates #GNOME_Extensions

  • NOTE de la Plate-forme logement pour touTEs : Cherté et crise du logement
    https://www.droitaulogement.org/2025/03/note-de-la-plate-forme-logement-pour-toutes-cherte-et-crise-du-loge

    [N]ote d’analyse économique, relative à la crise du logement, ses causes et ses effets, réalisée par Pierre Concialdi, économiste, avec la plate-forme logement pour touTEs.

    Sommaire
    1. Des logements de plus en plus chers
    2. Des prix tirés par la spéculation foncière
    3. L’immobilier de rapport : un patrimoine fortement concentré
    4. De plus en plus de logements vacants malgré une crise d’offre
    5. L’envolée des loyers et des profits associés
    6. Chute des aides au logement depuis 2017
    7. L’État, générateur et profiteur du logement cher
    8. Paupérisation des locataires et hausse des taux d’effort
    9. Un nombre record d’expulsions en 2022

    #logement #logement_social #propriété_privée #locataires #loyers #crise_du_logement #allocation_logement #expulsion #droit_au_logement #APL #fiscalité #sans_abris #mal_logés #DALO #prioritaires_DALO #cadeaux_fiscaux #gentrification #rente_foncière #spéculation

    • Crise du logement : les impayés de loyers augmentent, les expulsions explosent en 2024
      https://www.europe1.fr/societe/crise-du-logement-les-impayes-de-loyers-augmentent-les-expulsions-explosent-

      Signe de l’aggravation de la crise du logement en France, les commissaires de justice ont constaté en 2024 une explosion des expulsions de locataires, en hausse de 87% sur un an, et des procédures juridiques pour #impayés de loyers toujours plus nombreuses.

      L’année dernière, 24.000 procès-verbaux d’expulsion de ménages ont été délivrés, contre 12.825 en 2023, selon des chiffres présentés jeudi par la Chambre nationale des commissaires de justice.

      Régis Granier, vice-président de la Chambre nationale des commissaires de justice, explique cette hausse par "une purge des dossiers bloqués par le Covid". A laquelle s’ajoute une "problématique de pouvoir d’achat et de crise du logement", selon Benoît Santoire, président de la chambre.

      Expulsions en forte hausse, loyers et charges de copropriété impayés… la crise du logement s’est aggravée en 2024
      https://www.leparisien.fr/immobilier/expulsions-en-forte-hausse-loyers-et-charges-de-copropriete-impayes-la-cr

      19 023 expulsions en présence des forces de l’ordre en France en 2023, soit 17 % de plus que l’année précédente.

    • UN LOGEMENT DÉCENT, STABLE, ABORDABLE POUR TOUTES ET TOUS ! NON AUX EXPULSIONS ET AU LOGEMENT CHER !
      https://www.ldh-france.org/un-logement-decent-stable-abordable-pour-toutes-et-tous-non-aux-expulsio

      Jamais depuis 50 ans, il n’y a eu autant de locataires menacé-es d’expulsion à l’approche de la fin de la trêve hivernale, ni autant de demandes HLM (2,6 millions), de mal-logé-es (4,2 millions), ni autant de sans-abris (350 000 dont des femmes, des enfants, des retraité-es…). Beaucoup de résident·es de foyers de travailleurs ou résidences sociales sont expulsé-es pour hébergement d’un·e proche.

      Non seulement les APL ont baissé et les prix de l’énergie ont flambé, mais depuis fin 2023, les loyers augmentent plus vite que l’inflation et les revenus ! Ainsi les locataires HLM et beaucoup de locataires du privé subissent en 2025 plus de 3% de hausse de loyer, alors que l’inflation se rapproche des 1%… Comparé aux loyers de 2023, les locataires et les résident-es paieront en 2025 un 13e mois de loyer en plus !
      Les jugements d’expulsions et les expulsions forcées sont massifs. Depuis la #loi_Kasbarian-Bergé, les locataires refusant de « s’auto-expulser » peuvent même être condamné·es à une amende pénale et les occupant·es sans titre de logements vacants sont mis·es à la rue, sans jugement, même en hiver !

  • #Vivaldi Browser Now Integrates Free Proton #VPN
    https://www.omgubuntu.co.uk/2025/03/vivaldi-browser-now-includes-built-in-proton-vpn

    The Vivaldi web browser is famed for offering a plethora of options, settings and features that cater to all kinds of use-cases and needs — today it added a new one: an integrated VPN. Proton VPN for Vivaldi is exactly what it says it is: Proton VPN in Vivaldi – as in, no need to download an app or configure anything on a system level since you click a button and, bam, it’s there in browser, ready to use when/if you need. Vivaldi isn’t blazing new ground here since other web browsers either include a built-in VPN (like Opera) or […] You’re reading Vivaldi Browser Now Integrates Free Proton VPN, a blog post from OMG! Ubuntu. Do not reproduce elsewhere without (...)

    #News #App_Updates #Proton_AG