Seenthis
•
 
Identifiants personnels
  • [mot de passe oublié ?]

 
  • #a
  • #ap
  • #api
RSS: #apiculture

#apiculture

  • #apiculture_urbaine
  • #apiculture_extensive
  • #apiculture_industrielle
0 | 25
  • @metroet_
    métroet+ @metroet_ 22/05/2022
    5
    @noun
    @sandburg
    @olaf
    @tout_va_tres
    @bce_106_6
    5

    Une start-up israélienne produit le premier miel fabriqué par intelligence artificielle
    ▻https://fr.timesofisrael.com/une-start-up-israelienne-produit-le-1er-miel-fabrique-par-intellig

    Dans un kibboutz de Galilée, une start-up israélienne construit des ruches robotisées qui surveillent les abeilles 24 heures sur 24 et permettent de réduire la mortalité de ces pollinisateurs majeurs, garants de la sécurité alimentaire.

    « Il y a deux millions d’abeilles ici », dit Shlomki Frankin en entrant dans un conteneur blanc de 12 mètre carrés, posé en plein milieu des champs d’avocats du kibboutz Bet Haemek, dans le nord d’Israël.

    https://static.timesofisrael.com/fr/uploads/2022/05/000_32A3738.jpg

    Un ingénieur installe de nouvelles ruches, dans le cadre du projet high-tech Beehome, dans le kibboutz israélien Bet Haemek, dans le nord de la Galilée, le 14 mai 2022. (Crédit : JACK GUEZ / AFP)

    Le conteneur appelé « Beehome » (maison des abeilles en anglais) peut abriter 24 ruches, explique à l’AFP l’apiculteur de 41 ans qui porte un chapeau avec un voile pour se protéger des éventuelles piqûres.

    Ces maisons d’abeilles fonctionnent comme des ruches normales en bois, si ce n’est qu’elles sont gérées par un robot placé à l’intérieur qui surveille ces insectes, contrôle leur habitat et leur procure des soins, précise M. Frankin qui travaille pour la société Beewise à l’origine de la méga ruche.

    Venu effectuer une visite de contrôle, il observe l’appareil électrique qui se déplace au centre du caisson bourdonnant et vient tirer un cadre de miel où sont agglutinées des abeilles mellifères.

    Intelligence artificielle 
    « Le robot est équipé de capteurs qui lui permettent de savoir ce qu’il se passe dans les cadres », explique à l’AFP Netaly Harari, directrice des opérations de Beewise.

    « Grâce à l’intelligence artificielle, notre logiciel sait ce dont les abeilles ont besoin », dit-elle dans l’atelier où sont assemblées les grandes ruches métalliques.

    Le robot peut en outre distribuer automatiquement du sucre, de l’eau, des médicaments.

    En cas de problème, il alerte l’apiculteur via une application. Ce dernier peut alors intervenir à distance depuis son ordinateur et se déplacer si nécessaire.

    https://static.timesofisrael.com/fr/uploads/2022/05/000_32A372M.jpg

    Un apiculteur travaille sur une ruche robotisée, du projet high-tech Beehome, au kibboutz Bet Haemek, dans le nord de la Galilée, le 14 mai 2022. (Crédit : JACK GUEZ / AFP)

    La méga ruche, qui fonctionne à l’énergie solaire, peut aussi réguler la température, éliminer les nuisances et même extraire du miel, grâce à une centrifugeuse intégrée, affirme Netaly Harari.

    La start-up va pour la première fois produire du miel à partir de la fin mai, le « premier miel au monde fabriqué avec l’intelligence artificielle ! », s’enthousiasme Mme Harari.

    Pour Shlomki Frankin, « le robot est un outil pour l’apiculteur, mais il ne le remplace pas ».

    « Je peux effectuer beaucoup de tâches simples à distance comme agrandir la ruche ou la réduire (…) ou bien laisser le robot faire cela et me concentrer sur d’autres tâches », dit-il ajoutant « gagner beaucoup de temps ».

    Une centaine de ces ruches robotisées ont déjà été déployées en Israël et une dizaine aux Etats-Unis. Beewise lorgne une entrée sur le marché européen dans deux ans.

    En avril, la start-up créée en 2018, qui compte plus de 100 employés, a levé environ 76 millions d’euros d’investissement pour développer ses exportations.

    https://static.timesofisrael.com/fr/uploads/2022/05/000_32A3733.jpg

    _ Un ingénieur installe de nouvelles ruches, dans le cadre du projet high-tech Beehome, dans le kibboutz israélien Bet Haemek, dans le nord de la Galilée, le 14 mai 2022. (Crédit : JACK GUEZ / AFP)

    Journée mondiale
    Selon le professeur Sharoni Shafir qui dirige le centre d’étude des abeilles de l’université hébraïque à Rehovot, la technologie peut aider à protéger les colonies d’abeilles de plus en plus fragilisées.

    « Parfois, un apiculteur met plusieurs mois à se rendre compte d’un problème, avec le robot, il peut s’occuper du problème en temps réel, cela réduit la mortalité des abeilles », dit-il à l’AFP.

    Ces dernières années, beaucoup d’entre elles ont disparu dans le monde, victimes du ‘syndrome d’effondrement des colonies’, imputé à la combinaison de plusieurs facteurs.

    « La diminution des champs de fleurs sous l’effet de la construction a réduit les sources et la diversification de l’alimentation des abeilles », note l’expert.

    A cela s’ajoute l’utilisation des pesticides, les maladies et les parasites comme le Varroa destructor, un acarien dévastateur, liste le professeur Shafir.

    https://static.timesofisrael.com/fr/uploads/2022/05/000_32A372V.jpg

    Une ruche robotisée, du projet high-tech Beehome, au kibboutz Bet Haemek, dans le nord de la Galilée, le 14 mai 2022. (Crédit : JACK GUEZ / AFP) _

    « En Israël, entre 20 et 30 % des ruches disparaissent chaque année », or, « nous dépendons des abeilles », affirme l’entomologiste qui rappelle qu’une part significative de l’alimentation humaine résulte de la pollinisation, assurée par les insectes et qui permet aux plantes de se reproduire.

    Plus de 70 % des cultures – quasiment tous les fruits, légumes, oléagineux et protéagineux, épices, café et cacao – en dépendent très fortement.

    « Les abeilles et autres pollinisateurs sont essentiels à la sécurité alimentaire et à la nutrition », résume l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), qui célèbre le 20 mai la Journée mondiale des abeilles pour souligner l’importance de leur préservation.

    #abeilles #agriculture #environnement #apiculture #miel #biodiversité #écologie #fin_du_monde #catastrophe #collapsologie #capitalocène #intelligence_artificielle #robot #pollen #ruches

    métroet+ @metroet_
    • @metroet_
      métroet+ @metroet_ 22/05/2022

      Terrifiante cette volonté de supprimer l’humain partout.
      Les complotistes auraient ils raison ?

      métroet+ @metroet_
    • @gonzo
      gonzo @gonzo CC BY-NC 22/05/2022

      Tout ce qui touche à #Israël doit-il être hors du commun ? Le Monde, sur un projet qui a l’air assez semblable, présente les choses de façon bien plus modeste !

      ▻https://www.lemonde.fr/afrique/article/2022/05/20/en-tunisie-des-ruches-intelligentes-pour-sauver-les-abeilles-et-produire-plu

      En Tunisie, des « ruches intelligentes » pour sauver les abeilles et produire plus et mieux

      Une start-up tunisienne a créé l’application Smart Bee qui permet aux apiculteurs de surveiller la santé des essaims et d’adapter le rucher aux aléas climatiques.

      Elias se précipite vers ses « ruches intelligentes ». L’apiculteur a reçu un signal d’alerte sur son téléphone grâce à une application, 100 % tunisienne et pionnière en Afrique du Nord, destinée à éviter la surmortalité des abeilles et à optimiser la production de miel.

      Sur une colline de son terrain familial à Testour, au nord-ouest de Tunis, Elias Chebbi, 39 ans, ouvre le volet d’une ruche et montre un petit appareil blanc similaire à un décodeur qui mesure les variables et l’avertit de tout incident, via l’application Smart Bee. La start-up tunisienne Beekeeper Tech a mis au point un dispositif de capteurs à infrarouge qui fournit en permanence des données sur l’environnement et la santé des abeilles, pour « un prix abordable ».

      gonzo @gonzo CC BY-NC
    • @sandburg
      Sandburg @sandburg CC BY-SA 22/05/2022

      C’est pas tellement supprimer l’humain qui m’inquiète. Pour ça je veux bien les aider (en commencant par le haut). Et en terme d’humanité, ça fait lgtps qu’Israel à fait cessession.
      C’est contourner le vivant et industrialiser le vivant (libre) le plus grave.

      Sandburg @sandburg CC BY-SA
    Écrire un commentaire
  • @grego
    grego @grego CC BY-NC-SA 4/04/2022
    4
    @biggrizzly
    @ant1
    @pascal_le
    @gonzo
    4

    Au Maroc, les abeilles désertent le plus ancien rucher au monde – Libération
    ▻https://www.liberation.fr/environnement/biodiversite/au-maroc-les-abeilles-desertent-le-plus-ancien-rucher-au-monde-20220404_S
    ▻https://www.liberation.fr/resizer/CvndPDDzmPEz-zvGLWWwlaEU3fo=/1200x630/filters:format(jpg):quality(70):focal(2404x1703:2414x1713)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/Q3SHT7FHRJEZ7JPM734A2XGKMY.jpg

    #apiculture #abeilles #effondrement #réchauffement_climatique

    grego @grego CC BY-NC-SA
    • @gonzo
      gonzo @gonzo CC BY-NC 4/04/2022

      #anthropocène

      gonzo @gonzo CC BY-NC
    Écrire un commentaire
  • @metroet_
    métroet+ @metroet_ 10/11/2021
    6
    @gonzo
    @loutre
    @reka
    @cdb_77
    @tout_va_tres
    @bce_106_6
    6

    Ces apicultrices palestiniennes qui font le buzz sur les toits de Jérusalem-Est Par Sue Surkes
    ▻https://fr.timesofisrael.com/ces-apicultrices-palestiniennes-qui-font-le-buzz-sur-les-toits-de-

    En deux ans, le projet Sinsila a enseigné à près de 100 femmes comment élever des abeilles, faire du miel commercialisable et à cultiver des plantes et des légumes à domicile

    https://static.timesofisrael.com/fr/uploads/2021/10/zahia-1024x640-1-1024x640.jpg

    Zahia Abu-Armeilah avec sa ruche dans le quartier Abu Tor de Jérusalem-Est. (Crédit : Sue Surkes/Times of Israel)

    Les allées bétonnées qui mènent à l’habitation de Zahia Abu-Armeilah, située dans la partie palestinienne d’Abu Tor, sont trop étroites pour y faire pousser des plantes. Mais il suffit de monter sur le toit de son logement de Jérusalem-Est pour découvrir un véritable jardin d’Eden, riche de végétaux, de jeunes arbres fruitiers qui s’épanouissent dans une cacophonie provoquée par le bourdonnement de centaines d’abeilles.

    C’est par hasard, il y a deux ans, qu’Abu-Armeilah, âgée de 51 ans, a vu un post sur Facebook qui avait été publié par Muslala, une organisation à but non-lucratif de Jérusalem-Ouest qui combine l’art, l’activisme social et le développement durable. Le groupe avait construit une oasis sur le toit du bâtiment Clal, dans un centre commercial délabré installé à proximité du marché Mahane Yehuda – un paradis vert constitué de ruches, de plantes, de légumes et d’arbres fruitiers.

    Sur la publication figuraient les coordonnées de Sinsila – un mot qui signifie « terrasse agricole » en arabe – une nouvelle organisation qui s’efforçait alors d’établir un groupe à peu près similaire pour les Palestiniens.

    Après avoir initialement pensé que c’était « majnun, » une folie, de garder des abeilles chez soi, Abu-Armeilah s’est inscrite au premier cours d’apiculture dispensé par Sinsila et elle en a suivi d’autres là-bas sur la création de jardins végétalisés, sur le développement durable et sur l’hydroponie, qui est l’art de faire pousser des plantes hors-sol. Mère au foyer dans le passé, elle enseigne dorénavant les sciences environnementales à des petits garçons, du CE1 au CM2, qui fréquentent une école du quartier d’A-Tor, à Jérusalem-Est. C’est le tout premier emploi qu’elle a obtenu dans sa vie.

    Que lui a apporté cette expérience ? « La confiance en moi-même », s’exclame-t-elle, « et un bel espace où la famille peut s’installer et se divertir. Ce jardin, c’est mon bébé. Je suis si heureuse quand je m’y trouve ».

    Avant, le toit était nu – et il ne servait que d’espace de stockage.
    

    https://static.timesofisrael.com/fr/uploads/2021/10/zahia-garden-640x400-1.jpg

    Une partie du jardin de Zahia Abu-Armeilah, perché sur les toits, dans le quartier Abu Tor de Jérusalem-Est. (Crédit : Sue Surkes/Times of Israel)

    Avec la ruche que Sinsila l’a aidée à mettre en place, Abu-Armeilah fait du miel pour sa famille et pour ses amis. A terme, espère-t-elle, elle pourra commencer à le vendre et contribuer ainsi aux revenus du foyer.

    La ruche requiert peu d’attention, explique-t-elle, les abeilles se prenant en charge majoritairement de manière autonome – « mais je vais les voir tous les jours », ajoute-t-elle en riant.

    A l’arrivée d’une guêpe, elle montre avec enthousiasme comment les abeilles se rassemblent pour défendre la ruche et écarter l’intruse. Plus tard, elle montre le pollen jaune que ramènent les abeilles à la ruche après avoir butiné.

    Pendant les confinements entraînés par le coronavirus, l’époux d’Abu-Armeilah, qui n’avait pas caché son dédain, à l’origine, à l’égard du projet d’apiculture de son épouse, s’est affairé à construire des rayonnages pour les plantes qui ornent dorénavant le toit – et il y a de tout, des plantes d’ornement, des piments, des aubergines, des tomates, même du citron et des mandariniers. Les restes de fruits et de légumes sont jetés dans un vermicomposteur, qui utilise les vers de terre pour créer un compost de haute qualité.
    

    https://static.timesofisrael.com/fr/uploads/2021/10/beekeeper-blurred.jpg

    Travaux d’apiculture dans le quartier d’al-Thuri-Abu Tor à Jérusalem-Est. (Autorisation : Sinsila)

    « Et maintenant, mon mari est très heureux », note Abu-Armeilah. « Il s’installe là, le soir, pour profiter du grand air ». Son fils, âgé de 26 ans, qui vit encore chez elle parce qu’il ne s’est pas encore marié, vient là avec ses amis pour fumer la chicha. Les abeilles, qui sont plus intéressées par les plantes, ignorent en général les invités.

    Abu-Armeilah est l’une des dizaines de femmes palestiniennes de Jérusalem-Est qui, grâce à Sinsila, élèvent aujourd’hui des abeilles et font pousser des légumes sur leur toit, économisant ainsi l’argent dépensé dans les épiceries et s’assurant, dans quelques cas, un revenu supplémentaire.

    C’est Tariq Nassat, architecte, qui est à l’origine du projet. En seulement deux ans, il a transformé le toit et deux grandes terrasses d’une bibliothèque municipale du quartier Wadi Roz de Jérusalem-Est en école d’apiculture, de jardinage et d’agriculture urbaine. Ce sont 95 femmes, jusqu’à présent, qui ont suivi ses cours.
    

    https://static.timesofisrael.com/fr/uploads/2021/10/cucumber-e1631174116484-640x400-1.jpg

    Hanan, architecte et membre de Sinsila, montre à une étudiante en architecture de l’Académie des arts Bezalel de l’université hébraïque la culture des concombres s’appuyant sur l’hydroponie sur le toit de Sinsila, le 6 septembre 2021. (Crédit : Sue Surkes/Times of Israel)

    Sur une terrasse, une grande ruche et un vermicomposteur. Sur l’autre, des bacs en bois avec des fleurs et des herbes, qui s’épanouissent grâce à divers systèmes d’hydroponie qui permettent de cultiver des légumes avec de l’eau fertilisée.

    Au mois d’août, l’ONG a organisé une fête sur le toit de la bibliothèque et elle a lancé une coopérative de femmes, avec un café en ligne et un point de vente pour commercialiser le miel et d’autres produits à base de cire d’abeille.

    Plusieurs femmes ont transformé leurs activités d’apiculture en affaire et trois d’entre elles – notamment Abu-Armeilah – enseignent le développement durable dans des écoles de Jérusalem-Est. Le groupe crée aussi le lien entre ses diplômées et certains événements. Au début du mois, elles ont par exemple fourni des rafraîchissements lors d’une cérémonie au cours de laquelle les tout premiers arbres d’un verger communautaire ont été plantés sur un terrain surplombé par l’école Hand in Hand, dans le sud de la ville, qui accueille des petits Juifs et des petits Arabes.
    

    https://static.timesofisrael.com/fr/uploads/2021/10/sinsila-roof-festival-640x400-1.jpeg

    Un atelier de fabrication de panier sur le toit de Sinsila. (Autorisation, Sinsila)

    Nassar tente actuellement d’obtenir le feu vert pour transformer un jardin délabré de la bibliothèque en nursery pour les petits arbres fruitiers. Ailleurs, il a créé un jardin sur un toit qui est cultivé par les jeunes Palestiniens en difficulté et il prévoit d’ouvrir, l’année prochaine, une branche de Sinsila dans un nouveau bâtiment municipal à Abu Tor. Il travaille aussi avec des experts des toits végétalisés et avec des employés municipaux pour redonner vie aux toits de six bâtiments publics – des centres communautaires et des écoles.

    Nassar, 37 ans, le plus jeune d’une fratrie de dix enfants, élevé dans une famille musulmane conservatrice, a grandi dans le quartier Ras el-Amud de Jérusalem-Est et il a fréquenté ce qu’il appelle « une école très médiocre » de la Vieille Ville.
    

    https://static.timesofisrael.com/fr/uploads/2021/10/tariq-nassar-300x480-1-300x480.jpeg

    Tariq Nassar. (Autorisation)

    Nassar, un élève brillant, a étudié l’architecture à l’université Bir Zeit, en Cisjordanie. Il a travaillé aux États-Unis et aux côtés de l’UNRWA – agence de l’ONU des réfugiés palestiniens – en Jordanie. Il a ensuite suivi un programme d’urbanisation intégrée et de conception durable à l’université de Stuttgart, en Allemagne.

    Mais il dit avoir finalement réalisé que la conception était bien davantage que de simples plans esquissés sur le papier : elle est aussi question plus largement de culture et de société.

    « J’ai réfléchi à la manière de développer des quartiers de façon durable. Mais pour ça, il faut travailler avec les locaux. Tout s’entremêle », dit-il.

    Après être revenu en 2015 à Jérusalem, Nassar s’est marié ; il a eu deux enfants et il a travaillé à Jérusalem et ailleurs dans le secteur de la création d’espace – qui mobilise les communautés locales pour qu’elles décident elles-mêmes comment tirer le meilleur des espaces publics où elles vivent.

    S’il a grandi en haïssant les Juifs, il n’a eu l’occasion de parler avec un Juif qu’à l’âge de 17 ans seulement alors qu’il se trouvait dans un vol en direction des États-Unis pour rendre visite à l’un de ses frères. « Ce type, dans l’avion, était sympa et j’ai commencé à me poser des questions », se souvient-il. « A partir de ce moment-là, beaucoup de choses ont changé ».

    Pendant une rencontre d’activistes communautaires en provenance de tout Jérusalem, Nassar a rencontré Matan Israeli, artiste et cofondateur de Muslala.

    « J’avais les toits en tête en permanence », dit Nassar, en raison de l’absence d’espaces vacants à Jérusalem-Est, au sol. Il a également compris que les Palestiniennes de Jérusalem-Est – qui, pour la plupart, ne travaillent pas pour des raisons sociales et culturelles – étaient la force dominante dans le foyer et, en conséquence, les partenaires parfaites pour végétaliser les toits de la ville. Il souligne que les revenus issus de leur implication dans le projet représentent également, pour elles, une opportunité économique.

    Nassar a aussi rencontré l’expert en apiculture biodynamique Yossi Aud, qui cherchait à mettre en place des cours en direction des femmes de Jérusalem-Est.

    Il a trouvé une salle de classe au sein de la bibliothèque de Wadi Joz, créé un prospectus qu’il a envoyé dans les centres communautaires palestiniens. En deux semaines, cent femmes se sont portées candidates au cursus.

    

    https://static.timesofisrael.com/fr/uploads/2021/10/two-women-bees-e1631173350320.jpg

    Les apiculteurs du quartier de Jabel Mukaber, à Jérusalem-Est. (Autorisation : Sinsila)

    Amassant à la hâte et à grand peine des donations, Nassar a lancé un premier programme de trois mois qui a réuni 15 femmes au mois d’avril 2019. Ont suivi six mois de supervision des travaux réalisés sur leur toit par chaque participante, sur place. Les cours sont réservés aux femmes et il n’a autour de lui que des assistantes.

    “Yossi, Matan et moi-même avons passé ce mois de juillet à circuler dans tout Jérusalem-Est pour livrer des ruches », explique Nassar qui, jusqu’à une date récente, était le seul salarié employé par Sinsila.

    

    https://static.timesofisrael.com/fr/uploads/2021/10/tariq-beehive-1024x640-1.jpg

    Tariq Nassar, fondateur de Sinsila, à la ruche de Sinsila. (Crédit : Sue Surkes/Times of Israel) _

    Il a dorénavant de quoi financer deux postes à plein-temps – celui de Hanan, une architecte, et celui de Hashem, un habitant de Jérusalem-Est qui a obtenu un diplôme en études environnementales à l’université Ben-Gurion, dans le sud du pays.

    « La jeune génération de Palestiniens n’a pas d’espoir et c’est dangereux », estime Nassar. « Nous avons besoin d’espoir, mais il faut aussi qu’il soit combiné à l’action. Sinsila aide à redonner de l’espoir et c’est novateur. »

    #Femmes #palestine #israël #gaza #israel #bds #palestine_assassinée #occupation #colonisation #apartheid #miel #apiculture #abeilles

    métroet+ @metroet_
    • @gonzo
      gonzo @gonzo CC BY-NC 10/11/2021

      The Times of Israel semble changer d’orientation depuis quelque temps... Intéressant à observer.

      gonzo @gonzo CC BY-NC
    • @reka
      Reka @reka CC BY-NC-SA 11/11/2021
      @gonzo

      @gonzo : un changement humain dans la rédaction ?

      Reka @reka CC BY-NC-SA
    • @gonzo
      gonzo @gonzo CC BY-NC 11/11/2021
      @reka

      @reka : aucune info à ce sujet, lo siento !

      gonzo @gonzo CC BY-NC
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 11/11/2021

      #apiculture #miel #agriculture_urbaine #Jérusalem #Palestine #femmes #femmes_apicultrices #apicultrices #abeilles #toits

      CDB_77 @cdb_77
    • @loutre
      Loutre @loutre 11/11/2021

      Lo siento también

      Loutre @loutre
    Écrire un commentaire
  • @metroet_
    métroet+ @metroet_ 2/11/2021
    2
    @bce_106_6
    @tout_va_tres
    2

    Abeilles domestiques : #Bruxelles veut éviter la prolifération anarchique de ruchers
    ▻https://www.rtbf.be/info/regions/detail_abeilles-domestiques-bruxelles-veut-eviter-la-proliferation-anarchique-d

    Au printemps, l’administration Bruxelles Environnement enlèvera les quelques ruchers qu’elle a en gestion dans les zones Natura 2000 de la Région. C’est la première mesure, symbolique, d’un plan nettement plus vaste de régulation de l’apiculture dans la capitale. L’étoile de l’abeille domestique aurait-elle pâli ? En tout cas, désormais, l’abeille mellifère n’est plus unanimement considérée comme l’icône de la biodiversité.

    https://ds1.static.rtbf.be/article/image/770x433/0/9/3/dcbadb5aaf6b0467a8f9942220cf6b58-1579259497.jpg

    Depuis dix ans, dans le monde entier, la communauté scientifique s’inquiète de la compétition entre abeilles domestiques et sauvages. "Il s’agit d’une concurrence sur les ressources alimentaires", pose Nicolas Vereecken, titulaire d’une chaire d’agroécologie à l’ULB. Une concurrence déloyale à en croire les scientifiques : nettement plus nombreuses et plus mobiles – elles butinent jusqu’à un kilomètre de la ruche - les abeilles domestiques s’approprieraient l’essentiel des ressources alimentaires.

    Voilà pour la théorie. Mais en pratique, cette concurrence s’applique-t-elle à la réalité bruxelloise ? Une bonne partie des apiculteurs bruxellois en doutent. « A Bruxelles, nous sommes 200 ou 300 apiculteurs à avoir une, deux ou trois ruches au fond du jardin ou dans le parc tout proche, affirme Yves Van Parys. Nous ne sommes pas de gros producteurs de miel. »

    Pour cet apiculteur qui exploite un rucher à Jette depuis 39 ans, il n’y a pas lieu de s’alarmer d’une prolifération de ruches, au contraire. « Ces trois dernières années, selon notre recensement, il y a plutôt une diminution du nombre de ruches à Bruxelles, de l’ordre de 30%. »

    https://ds1.static.rtbf.be/article/image/770x433/1/3/3/2d8cc7c3972a38a20dd50d9803ef704e-1579259680.jpg

    Pourtant, selon Bruxelles Environnement et l’équipe de recherche de l’ULB, les premiers résultats d’analyse sur le terrain ne laissent aucun doute sur le fait que l’activité apicole se développe bel et bien à Bruxelles, au détriment de la préservation de la biodiversité et des 200 espèces d’abeilles sauvages recensées à Bruxelles.

    « Dans une ruche, vous avez plusieurs dizaines de milliers d’individus d’abeilles domestiques. A Bruxelles, les populations d’abeilles sauvages sont nettement minoritaires, on parle de quelques dizaines d’individus par espèce. Donc, forcément, celles qui sont surnuméraires ont un effet de dominance », explique Nicolas Vereecken.

    Qui dit vrai ? Bruxelles compte-t-elle trop d’abeilles ou trop peu ? Comment objectiver tout cela ? La Région voudrait réaliser un cadastre du nombre de ruches et de leur localisation par rapport aux espaces verts. Mais la tâche est titanesque.

    « Le milieu apicole est extrêmement opaque. Comme il n’est pas obligatoire de déclarer toutes les ruches installées sur le territoire à Bruxelles, il y a un flou artistique, en raison d’un manque de communication et de transparence », estime Nicolas Vereecken.

    Un premier pas a été franchi dans la bonne direction, mais il est insuffisant selon le scientifique : depuis septembre 2019, les apiculteurs ont l’obligation de se déclarer la commune à partir de trois ruches. Ceux qui en une ou deux, ce qui est fréquent, ont donc la possibilité de passer sous le radar.

    La nouvelle orientation prise par les autorités régionales déplaît à bon nombre d’apiculteurs. « Je suis inquiet pour l’abeille mellifère. Je suis inquiet pour l’apiculteur pédagogue et sensibilisateur », résume Yves Van Parys. L’abeille domestique, qui avait si bonne presse, doit aujourd’hui descendre de son piédestal.

    « Il y a eu un gros phénomène de mode depuis quinze ans, analyse Julien Ruelle, coordinateur de la stratégie pour les pollinisateurs au sein de Bruxelles Environnement. On a installé des ruches partout, y compris sur les toits d’entreprises et d’administrations, parce que c’était une solution facile qui donnait l’impression qu’on sauvait la planète très facilement. Aujourd’hui, on se rend compte que ce n’est pas aussi intuitif. Mettre des ruches ne favorise pas spécialement la biodiversité et peut même lui nuire. Alors, on revient un peu en arrière. Et c’est parfois difficile de revenir sur des certitudes qu’on avait il y a dix ans. »

    Certains apiculteurs abondent dans ce sens-là. "On s’est mis le doigt dans l’œil il y a 10 ans, reconnaît volontiers Marc Wollast. La direction prise est la bonne. Cela va plus loin que le simple principe de précaution", affirme l’apiculteur et coordinateur de l’association Apis Bruoc Sella.

    #abeilles #abeilles_domestiques #abeilles_mellifère #abeilles_sauvages #Ruches #apiculture #biodiversité #environnement #catastrophe #écologie #insectes #apiculture #miel

    métroet+ @metroet_
    • @metroet_
      métroet+ @metroet_ 2/11/2021

      Mettre des ruches en ville ne favorise pas spécialement la biodiversité et peut même lui nuire
      L’abondance des abeilles domestiques diminuent la biodiversité.
      Ne pourrait on laisser ces petites bêtes en paix ?

      métroet+ @metroet_
    Écrire un commentaire
  • @metroet_
    métroet+ @metroet_ 22/07/2021
    1
    @02myseenthis01
    1

    Les abeilles ont produit dix fois moins de miel en raison de la météo Fabrice Gaudiano/oang
    ▻https://www.rts.ch/info/suisse/12362746-les-abeilles-ont-produit-dix-fois-moins-de-miel-en-raison-de-la-meteo.h

    En raison de la brièveté du printemps et des fortes pluies du début de l’été, les abeilles ont produit cette année environ dix fois moins de miel que d’habitude. La conséquence sera une pénurie du précieux nectar.

    Après une récolte de miel exceptionnelle l’an dernier, 2021 est l’année de la disette pour l’apiculture suisse. Alors qu’une ruche produit environ 15 à 20 kilos de miel par an, on en est actuellement entre 0 et 3 kilos.

    https://cdn.unitycms.io/image/ocroped/1200,1200,1000,1000,0,0/QlXzo4hqD4E/BHyu1ra646e9u41ULIBt4v.jpg

    Météo vraiment défavorable
    « La pénurie de miel est provoquée essentiellement par les conditions météorologiques qui ont été vraiment très, très défavorables », a souligné Francis Saucy, président de la Société romande d’apiculture jeudi dans La Matinale de la RTS.

    C’était le cas à la fois pour la première récolte de printemps et pour la seconde récolte de l’année", a précisé l’apiculteur. « Il a plu énormément et les abeilles ont eu très peu de temps pour aller récolter du nectar. Il y en avait du reste extrêmement peu, sur les fleurs, dans les arbres, les forêts, etc… »

    Prix en forte hausse
    . . . . . . . . .
    • #miel #abeilles #apiculture #agriculture #alimentation #santé #météo #apiculture #abeilles

    métroet+ @metroet_
    • @metroet_
      métroet+ @metroet_ 22/07/2021

      Insectes, oiseaux, mais où sont ils cette année ?
      Très très inquiétant !

      métroet+ @metroet_
    Écrire un commentaire
  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 27/03/2021

    La fabrique de l’ignorance

    https://api-cdn.arte.tv/api/mami/v1/program/fr/091148-000-A/1920x1080?ts=1614248409&text=true#.jpg

    Comment, des ravages du tabac au déni du changement climatique, on instrumentalise la science pour démentir... la science. Une vertigineuse investigation dans les trous noirs de la recherche et de l’information.

    Pourquoi a-t-il fallu des décennies pour admettre officiellement que le tabac était dangereux pour la santé ? Comment expliquer qu’une part importante de la population croie toujours que les activités humaines sont sans conséquence sur le changement climatique ? Les pesticides néonicotinoïdes sont-ils vraiment responsables de la surmortalité des abeilles ? Pourquoi la reconnaissance du bisphénol A comme perturbateur endocrinien n’a-t-elle motivé que de timides interdictions ? Au travers de ces « cas d’école » qui, des laboratoires aux réseaux sociaux, résultent tous de batailles planifiées à coups de millions de dollars et d’euros, cette enquête à cheval entre l’Europe et les États-Unis dévoile les contours d’une offensive méconnue, pourtant lancée dès les années 1950, quand la recherche révèle que le tabac constitue un facteur de cancer et d’accidents cardiovasculaires. Pour contrer une vérité dérangeante, car susceptible d’entraîner une réglementation accrue au prix de lourdes pertes financières, l’industrie imagine alors en secret une forme particulière de désinformation, qui se généralise aujourd’hui : susciter, en finançant, entre autres, abondamment des études scientifiques concurrentes, un épais nuage de doute qui alimente les controverses et égare les opinions publiques.

    Agnotologie
    Cette instrumentalisation de la science à des fins mensongères a généré une nouvelle discipline de la recherche : l’agnotologie, littéralement, science de la « production d’ignorance ». Outre quelques-uns de ses représentants reconnus, dont l’historienne américaine des sciences Naomi Oreskes, cette investigation donne la parole à des acteurs de premier plan du combat entre « bonne » et « mauvaise » science, dont les passionnants « découvreurs » des méfaits du bisphénol A. Elle expose ainsi les mécanismes cachés qui contribuent à retarder, parfois de plusieurs décennies, des décisions vitales, comme le trucage des protocoles, voire la fabrication ad hoc de rats transgéniques pour garantir les résultats souhaités. Elle explique enfin, au plus près de la recherche, pourquoi nos sociétés dites « de l’information » s’accommodent si bien de l’inertie collective qui, dans le doute, favorise le business as usual et la consommation sans frein.

    ►https://www.arte.tv/fr/videos/091148-000-A/la-fabrique-de-l-ignorance

    #science #faits_scientifiques #ignorance_délibérée #abeilles #pesticides #néo-nicotinoïdes #apiculture #recherche #tabac #industrie_du_tabac #industrie_agro-alimentaire #big_tobacco #recherches_de_diversion #diversion #déni_scientifique #fabrique_du_doute #doute #responsabilité #RoundUp #round_up #manipulation #contreverse #agnotologie #ignorance_stratégique #DDT #perturbateurs_endocriniens #bisphénol-A (#BPA) #amiante #appel_d'Heidelberg #compétition #udone_science
    #film #film_documentaire #documentaire

    –—

    déjà signalé ici :
    ►https://seenthis.net/messages/905361
    et ici :
    ►https://seenthis.net/messages/902388

    Je remets ici avec plus de mots-clé

    CDB_77 @cdb_77
    Écrire un commentaire
  • @grego
    grego @grego CC BY-NC-SA 8/01/2020

    Bees are essential to the functioning of America’s titanic almond industry – and billions are dying in the process

    ▻https://www.theguardian.com/environment/2020/jan/07/honeybees-deaths-almonds-hives-aoe

    #néonicotinoïde #amande #varroa #apiculture

    grego @grego CC BY-NC-SA
    Écrire un commentaire
  • @ant1
    ant1 @ant1 CC BY-NC 31/05/2019

    #polinisation #abeilles
    Le #miel #authentique, un aliment en voie de #raréfaction
    ▻https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2019/05/29/le-miel-authentique-un-aliment-en-voie-de-rarefaction_5469237_4355770.html

    « En France, on est passés d’une production de 32 000-33 000 tonnes en 1995 à 9000 tonnes en 2016, affirme Henri Clément, porte-parole de l’Union nationale de l’#apiculture française (UNAF). Depuis 1995 et l’apparition des insecticides néoticotinoïdes, environ 300 000 ruches périssent chaque année et doivent être reconstituées. Les #mortalités sont passées de 5 à 30 % de nos jours. »

    ant1 @ant1 CC BY-NC
    Écrire un commentaire
  • @grego
    grego @grego CC BY-NC-SA 15/04/2019
    3
    @mad_meg
    @odilon
    @reka
    3

    Toute une série de reportages sur les abeilles aux 4 coins du monde que je n’ai pas vu, si ça se trouve c’est plus sur les apiculteurs...

    L’intégralité de la série : ▻https://www.arte.tv/fr/videos/RC-017411/les-maitres-des-abeilles

    Népal : ▻https://www.arte.tv/fr/videos/072419-006-A/des-maitres-des-abeilles-nepal-les-gurungs-et-l-abeille-geante

    Sicile : ▻https://www.arte.tv/fr/videos/072419-005-A/les-maitres-des-abeilles-italie-l-abeille-noire-de-sicile

    Argentine : ▻https://www.arte.tv/fr/videos/072419-002-A/les-maitres-des-abeilles-argentine-a-la-recherche-du-paradis

    Inde : ▻https://www.arte.tv/fr/videos/072419-004-A/les-maitres-des-abeilles-inde-le-miel-des-montagnes-bleues

    Indonésie : ►https://www.arte.tv/fr/videos/072419-001-A/les-maitres-des-abeilles-indonesie-l-arbre-a-miel-sacre

    Slovénie : ▻https://www.arte.tv/fr/videos/072419-003-A/les-maitres-des-abeilles-slovenie-le-refuge-de-l-abeille-carniolienne

    Mexique : ▻https://www.arte.tv/fr/videos/072419-007-A/les-maitres-des-abeilles-mexique-l-abeille-maya

    Kénya : ▻https://www.arte.tv/fr/videos/072419-008-A/les-maitres-des-abeilles-kenya-l-abeille-les-yaaku-et-l-oiseau

    et ceux à venir : ▻https://www.arte.tv/fr/videos/RC-017411/les-maitres-des-abeilles/prochainement

    #abeilles #apiculture

    grego @grego CC BY-NC-SA
    • @grego
      grego @grego CC BY-NC-SA 16/04/2019

      Du coup, j’ai visionné l’épisode sur la Slovénie où l’on parle de l’abeille carniolienne (apis mellifera carnica). On apprend qu’il y a en Slovénie 1 apiculteur pour 200 habitants. Leurs ruchers sont assez magnifiques, d’ailleurs on voit aussi une artiste reproduisant les motifs traditionnels, qui en plus d’être jolis permettent aux abeilles de mieux retrouver leur ruche.

      Voici un article qui complète le sujet : ▻https://www.abeecyclette.com/apiculture-slovenie
      Ce site a d’ailleurs l’air plutôt bien : vélo + abeilles !

      https://static.wixstatic.com/media/57ff1d_99b0f0e8e0164ed9a6d4c2611f69ae1a~mv1.jpg

      grego @grego CC BY-NC-SA
    Écrire un commentaire
  • @sinehebdo
    Dror@sinehebdo @sinehebdo 24/01/2019
    3
    @recriweb
    @gastlag
    @grego
    3

    Des abeilles et des hommes
    Laure Cailloce, Le Journal du CNRS, le 21 janvier 2019
    ▻https://lejournal.cnrs.fr/articles/des-abeilles-et-des-hommes

    https://lejournal.cnrs.fr/sites/default/files/styles/visuel_principal/public/assets/images/1174567_72dpi.jpg?itok=E49oZvc7

    Difficile en revanche d’affirmer avec certitude où et quand les hommes ont commencé à pratiquer l’apiculture au moyen de ruches domestiques, en plus de la collecte du miel issu des ruches sauvages… « À l’âge du bronze, soit à partir de 2000 avant notre ère en Europe de l’Ouest, on va fabriquer énormément d’objets en bronze avec la technique dite à la “cire perdue”, qui nécessite une grande quantité de cire. Cette intensification a probablement nécessité l’exploitation de ruches domestiques », avance Martine Regert. C’est en tout cas en Égypte que l’on retrouve, dès 2400 avant notre ère, les premières représentations de ruches domestiques, dans le temple solaire d’Abou Gorab. Les ruches qui y sont figurées sont des cylindres en céramique, une technique très employée en Égypte, puis sur tout le pourtour méditerranéen : en Grèce, dès le Ve siècle avant notre ère, ou encore en Espagne dès le 3e siècle.

    #CNRS #Science #Histoire #Préhistoire #Moyen_Age #abeilles #ruches #apiculture #miel

    Ajouter à la compilation #archéologie :
    ►https://seenthis.net/messages/633249

    • #Laure Cailloce
    Dror@sinehebdo @sinehebdo
    Écrire un commentaire
  • @ninachani
    ninachani @ninachani CC BY 13/08/2018
    10
    @sandburg
    @mad_meg
    @touti
    @7h36
    @odilon
    @kassem
    @ze_dach
    @reka
    @02myseenthis01
    @sombre
    10

    À Cuba, les abeilles sont en excellente santé… grâce à l’abolition des pesticides | Daily Geek Show
    ▻https://dailygeekshow.com/cuba-abeilles-sante

    Si #Cuba peut se vanter de produire les meilleurs cigares au monde, le pays peut également revendiquer ses pratiques écoresponsables. En effet, depuis le début des années 1990, Cuba a banni l’utilisation de #pesticides de ses cultures, ce qui a une incidence non négligeable sur la qualité des produits locaux. Plus particulièrement sur la santé des abeilles, dont la qualité du #miel biologique en fait une des richesses du pays.

    Quand il n’y aura plus de pollinisation ici on pourra toujours demander l’asile économique à Cuba.

    #abeilles #apiculture

    • #Cuba
    ninachani @ninachani CC BY
    • @sombre
      Sombre @sombre CC BY-SA 15/08/2018

      Mais on entend qu’elle est victime de violence et elle n’est pas à la rue : nous travaillons à une solution de relogement.

      Et pour le relogement de monsieur ? Ce sera avec sa victime ? Justice de merde ...

      Sombre @sombre CC BY-SA
    • @mad_meg
      mad meg @mad_meg CC BY 15/08/2018
      @sombre

      Chez les abeilles les « monsieurs » ne durent pas trop. Ils explosent lors de l’éjaculation, alors leurs « relogements » ne se pose pas.

      Tu te serait pas trompé d’article @sombre ?

      mad meg @mad_meg CC BY
    • @ninachani
      ninachani @ninachani CC BY 15/08/2018

      Loooool je suis morte de rire

      ninachani @ninachani CC BY
    • @sombre
      Sombre @sombre CC BY-SA 16/08/2018

      Ooops !!! Commentaire « déplacé » par pure inadvertance de ma part. Et je ne retrouve plus l’article qui relatait la procédure d’expulsion d’un couple sur plaintes des voisins car la femme battue par son conjoint criait beaucoup trop fort sous les coups. C’était un article du Parisien je crois.

      Sombre @sombre CC BY-SA
    • @mad_meg
      mad meg @mad_meg CC BY 16/08/2018

      Je pense que c’est ici : ►https://seenthis.net/messages/714829
      :)

      mad meg @mad_meg CC BY
    • @sombre
      Sombre @sombre CC BY-SA 16/08/2018
      @mad_meg @odilon

      Haha !!! Merci @mad_meg. Oserai-je mettre un lien sur le fil d’@odilon vers cette « drôle » de discussion ici même ? :)))

      Sombre @sombre CC BY-SA
    • @mad_meg
      mad meg @mad_meg CC BY 16/08/2018
      @sombre

      As you want @sombre ^^ Du moment que tu édite pas pour faire disparaitre cette nouvelle forme de dyslexie créative ca me va.

      mad meg @mad_meg CC BY
    • @sombre
      Sombre @sombre CC BY-SA 17/08/2018

      #de_la_dyslexie_créative (in situ)

      Sombre @sombre CC BY-SA
    • @touti
      vide @touti 17/08/2018

      Arf, les abeilles sont en excellente santé non pas suite à une prise de conscience écologique mais à cause de l’embargo américain et du coût élevé des produits insecticides :/

      Cet article du NYT de décembre 2016 explique un peu la situation catastrophique de l’agriculture à Cuba. Une déferlante de touristes s’abat comme des criquets et les cubains n’ont pas assez pour se nourrir. Vu l’ouverture de Cuba au privé et au capitalisme (la chine colonise) je me demande combien de temps la situation idyllique des abeilles à Cuba va perdurer …

      ▻https://www.nytimes.com/2016/12/08/world/americas/cuba-fidel-castro-food-tourism.html

      “The government has consistently failed to invest properly in the agriculture sector,” said Juan Alejandro Triana, an economist at the University of Havana. “We don’t just have to feed 11 million people anymore. We have to feed more than 14 million.”

      “In the next five years, if we don’t do something about it, food will become a national security issue here,” he added.

      The government gives Cubans ration books to help provide staples like rice, beans and sugar, but they do not cover items like fresh produce. Tractors and trucks are limited and routinely break down, often causing the produce to spoil en route. Inefficiency, red tape and corruption at the local level also stymie productivity, while a lack of fertilizer reduces yield (though it keeps produce organic, by default).

      vide @touti
    Écrire un commentaire
  • @loutre
    Loutre @loutre 10/06/2018
    1
    @odilon
    1

    Glyphosate retrouvé dans du miel : des apiculteurs portent plainte contre Bayer
    Le Monde.fr avec AFP | 08.06.2018 à 12h02
    ▻https://www.lemonde.fr/planete/article/2018/06/08/glyphosate-retrouve-dans-du-miel-des-apiculteurs-portent-plainte-contre-baye

    https://img.lemde.fr/2018/06/07/456/0/5472/2736/644/322/60/0/28cb568_5707920-01-06.jpg

    Après la découverte de glyphosate dans le miel d’un de ses adhérents, le syndicat L’Abeille de l’Aisne a porté plainte mercredi 6 juin contre Bayer, qui vient de boucler le rachat de Monsanto, a-t-on appris vendredi 8 juin de sources concordantes.

    Le syndicat, qui réunit deux cents apiculteurs pour la plupart amateurs, a reçu l’alerte d’un de ses membres qui vend ses excédents au groupe Famille Michaud Apiculteurs, le plus gros acteur du miel en France, notamment avec sa marque Lune de Miel. « Lorsqu’ils reçoivent le miel, ils le font systématiquement analyser et là ils ont trouvé du glyphosate », explique Jean-Marie Camus, président de L’Abeille de l’Aisne, confirmant une information du quotidien Le Parisien-Aujourd’hui en France.

    Loutre @loutre
    • @odilon
      odilon @odilon CC BY-NC-ND 11/06/2018

      #glyphosate #miel #abeilles #apiculture

      odilon @odilon CC BY-NC-ND
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 11/06/2018

      #plainte #bayer

      CDB_77 @cdb_77
    • @tastybud
      tb @tastybud 14/06/2018

      "Cet apiculteur, qui habite près d’une zone de grandes cultures (colza, betteraves, tournesol), près de Laon, s’est vu refuser trois fûts de miel toutes fleurs, d’un poids total de 900 kg, par le groupe Michaud, le plus gros vendeur de miel en France. Le propriétaire de la marque Lune de miel avait détecté du glyphosate à hauteur de 16 ppb (parties par milliards), a révélé « Le Parisien » . La réglementation européenne fixe une limite maximale de 50 ppb (parties par milliards), mais le groupe n’accepte pas de miel à plus de 10 ppb." Les Echos, no. 22713

      tb @tastybud
    Écrire un commentaire
  • @ant1
    ant1 @ant1 CC BY-NC 10/05/2018
    3
    @marcimat
    @kassem
    @02myseenthis01
    3

    Ce que les #abeilles murmurent à l’oreille des humains, par Raúl Guillén (Le Monde diplomatique, décembre 2017)
    ▻https://www.monde-diplomatique.fr/2017/12/GUILLEN/58169
    #apiculture

    La plupart des apiculteurs des zones tempérées rencontrent de manière plus ou moins prononcée les mêmes difficultés. Mais ce n’est pour l’instant pas le cas partout, notamment en Australie, où la variété d’#abeilles_mellifères européenne a été introduite. Grâce à une stricte politique de contrôle douanier des espèces animales et végétales, le varroa n’a pas infesté les ruches du pays. En outre, les abeilles y conservent de grands espaces naturels. Résultat, les #apiculteurs n’enregistrent pas de pertes exceptionnelles, tandis que des essaims reviennent à l’état sauvage et colonisent certaines zones, au point que les abeilles sont même considérées maintenant comme une espèce invasive. Dans certains parcs protégés, des programmes d’éradication visent à lutter contre la concurrence qu’elles font, de par leurs choix de nidification, à des animaux autochtones.

    Dans le reste du monde, le nombre de #ruches a plus que doublé durant les cinquante dernières années, si bien que l’on compte aujourd’hui 83 millions de ruches sur l’ensemble du globe, contre 49 millions en 1961 (7). Même si le rythme de destruction des espaces sauvages ne faiblit pas, l’agriculture industrielle intensive ne s’est pas encore répandue aussi massivement, au détriment des habitats naturels, en Afrique subsaharienne et en Amérique tropicale que dans les zones tempérées. En outre, les variétés d’abeilles mellifères d’Afrique tropicale résistent mieux au varroa et sont capables de migrer quand le milieu devient défavorable. L’une de ces variétés (Apis mellifera scutelatta) fut ainsi introduite accidentellement en Amérique tropicale, où elle s’est aussi bien développée que dans sa région d’origine, remplaçant les variétés européennes introduites pendant la période coloniale.

    Dans ces régions foisonnent également les colonies sauvages. En Afrique du Sud par exemple, dans une zone moins propice que les forêts européennes pour les abeilles mellifères et dépourvue d’activité apicole, on a retrouvé des densités de 12,4 à 17,6 colonies par kilomètre carré. La même étude donnait pour l’Allemagne, où l’apiculture est bien répandue, des densités de 2,4 à 3,2 colonies par kilomètre carré, ce qui correspond à la densité de ruches tenues par des apiculteurs (8) et à la densité moyenne en Europe (9). À l’inverse, dans certaines régions des États-Unis, et notamment la Californie, on observe la quasi-disparition des colonies sauvages (10). Il apparaît presque certain que les seules abeilles mellifères qui y subsistent ont accompli un processus de domestication et dépendent entièrement des soins des êtres humains. Leur disparition comme espèce sauvage au moins dans une grande partie des régions tempérées et leur transformation en animaux d’élevage, incapables de survivre sans les humains, en dit long sur la perte de biodiversité provoquée par le développement et l’industrialisation de l’agriculture intensive. Tout autant que sur ce qui pourrait advenir dans les régions tropicales, où la destruction des espaces naturels continue à un rythme sans précédent.

    Raúl Guillén

    Journaliste et ouvrier apicole

    • #Raúl Guillén
    ant1 @ant1 CC BY-NC
    • @marcimat
      marcimat @marcimat 10/05/2018

      C’est agréable cette #lecture audio … (par Arnaud Romain)

      marcimat @marcimat
    Écrire un commentaire
  • @vazi
    vazy @vazi CC BY 2/05/2018
    5
    @mad_meg
    @odilon
    @cyrille37
    @jacotte
    @e_lorac
    5

    Soutien aux apiculteurs désespérés
    ▻https://www.cyberacteurs.org/cyberactions/soutienauxapiculteursdesesperes-2304.html

    Suite à nos déclarations de pertes hivernales, le passage de certains vétérinaires dans le cadre de l’observatoire des mortalités mis en place cette année(1)... a de quoi vous pousser au suicide : des analyses sont possibles en cas de suspicion de maladie ou parasite, mais aucune recherche, aucune analyse, aucun financement n’est prévu pour orienter vers une intoxication chimique. Même dans les cas extrêmes de pertes de 80 % des colonies... Le soutien que l’on est en droit d’attendre des pouvoirs publics est plutôt une source de désarroi supplémentaire.
    De récentes études annoncent que 80 % des insectes ont disparus en moins en 30 ans, et 30 % d’oiseaux en moins, en 15 ans...
    Et nos abeilles ne seraient victimes que de parasites ou de maladies...voire pire, des mauvaises pratiques des apiculteurs ?

    #apiculture #pesticides

    vazy @vazi CC BY
    Écrire un commentaire
  • @odilon
    odilon @odilon CC BY-NC-ND 2/05/2018
    6
    @bce_106_6
    @jacotte
    @line_d_
    @af_sobocinski
    @vazi
    @e_lorac
    6

    Une marche funèbre pour les abeilles disparues se poursuit en Bretagne
    ▻https://reporterre.net/Une-marche-funebre-pour-les-abeilles-disparues-se-poursuit-en-Bretagne

    https://reporterre.net/IMG/arton14661.jpg

    20.000 colonies d’#abeilles exterminées cet hiver, jusqu’à 85 % de pertes chez les professionnels. Les apiculteurs bretons sont désespérés, au bord de la faillite, mais pas désunis : le sexagénaire José Nadan, dans le métier depuis plusieurs décennies au Faouët (Morbihan), a décidé de ne pas laisser dépérir ses collègues et les précieux insectes en silence. Son idée ? Improviser un convoi, constitué de ruches mortes, d’apiculteurs et de soutiens, à vélo, pour protester contre des pratiques agricoles irrespectueuses de l’environnement, des #pesticides tueurs de pollinisateurs et toujours plus pernicieux. José Nadan demande leur interdiction totale et craint particulièrement leur rémanence.

    #agro-industrie #apiculture

    odilon @odilon CC BY-NC-ND
    • @vazi
      vazy @vazi CC BY 3/05/2018

      Soutien aux apiculteurs désespérés
      ▻https://seenthis.net/messages/691357

      vazy @vazi CC BY
    Écrire un commentaire
  • @sombre
    Sombre @sombre CC BY-SA 7/10/2017

    Les pesticides tueurs d’abeilles sont présents dans quasiment tous les miels - L’Obs
    ▻http://tempsreel.nouvelobs.com/planete/20171006.OBS5641/les-pesticides-tueurs-d-abeilles-sont-presents-dans-quasiment-t

    Les trois quarts du miel de la planète contiennent au moins un néonicotinoïde, catégorie de pesticides que l’on considère désormais comme responsable du déclin des abeilles. Cette nouvelle donnée vient d’être publiée dans le magazine « Science », dans ce qui est probablement la première grande étude à se focaliser sur l’étendue géographique de la contamination par ces produits, largement utilisés tant par l’agriculture que les particuliers.

    #apiculture #néonicotinoïdes #abeilles #miel

    Sombre @sombre CC BY-SA
    Écrire un commentaire
  • @monolecte
    M😷N😷LECTE 🤬 @monolecte CC BY-NC-SA 22/08/2017
    2
    @recriweb
    @02myseenthis01
    2

    La production de miel espagnol chute et les abeilles continuent de disparaître – EURACTIV.fr
    ▻http://www.euractiv.fr/section/agriculture-alimentation/news/spanish-honey-production-drops-as-disappearing-bees-continue-to-sound-alarm

    http://www.euractiv.fr/wp-content/uploads/sites/3/2017/08/shutterstock_468467717crop.jpg

    Selon la Commission, 9,2% des espèces d’abeilles présentes dans le monde sont menacées. « La plupart des espèces menacées se trouvent dans le centre et le sud de l’Europe », précise un rapport publié en avril 2017. « La principale menace pesant sur les abeilles européennes est la destruction d’habitats liée à l’intensification de l’agriculture (changements des pratiques agricoles, utilisation de pesticides et engrais), au développement urbain, à la multiplication des incendies et au changement climatique. »

    M😷N😷LECTE 🤬 @monolecte CC BY-NC-SA
    • @grego
      grego @grego CC BY-NC-SA 22/08/2017

      #apiculture #abeilles

      grego @grego CC BY-NC-SA
    • @odilon
      odilon @odilon CC BY-NC-ND 22/08/2017

      C’est dans l’autre sens que ça se passe : les abeilles disparaissent et la production de miel espagnol continue de chuter !

      odilon @odilon CC BY-NC-ND
    Écrire un commentaire
  • @cnrs
    CNRS - Le Journal (RSS) @cnrs 28/09/2016
    6
    @odilon
    @marcimat
    @sombre
    @vazi
    @lyco
    @af_sobocinski
    6

    Pourquoi les abeilles disparaissent
    ▻https://lejournal.cnrs.fr/articles/pourquoi-les-abeilles-disparaissent

    Ces vingt dernières années, les populations d’abeilles ont subi des pertes spectaculaires, jamais observées auparavant. L’agriculture intensive et l’utilisation massive de pesticides figurent au premier rang des coupables présumés. Mais certaines pratiques des apiculteurs seraient également en cause.

    CNRS - Le Journal (RSS) @cnrs
    • @af_sobocinski
      AF_Sobocinski @af_sobocinski CC BY-NC-ND 9/10/2016

      « L’#agriculture_intensive, la simplification des #paysages, l’arrivée de pathogènes particulièrement virulents, mais aussi les nouvelles pratiques des apiculteurs affaiblissent les abeilles et contribuent aux dégâts constatés sur les colonies », détaille Vincent Bretagnolle. Le chercheur, qui suit plusieurs dizaines de ruches avec l’Inra dans la zone de Chizé, tente depuis plusieurs années de convaincre les agriculteurs de ne plus éradiquer systématiquement les #adventices, les « mauvaises herbes » éliminées par l’usage massif d’herbicides et parmi lesquelles on trouve les fleurs des champs (coquelicots, bleuets…), très appréciées de l’abeille. Entre la floraison du colza, au printemps, et celle du tournesol, fin juillet, les abeilles n’ont plus rien à butiner et se retrouvent en carence alimentaire durant plusieurs semaines. La disparition des #haies d’aubépine, mais aussi des prairies où fleurissent la luzerne et le sainfoin amenuisent encore la ressource.

      #abeille #apiculture #pesticides #Conservatoire_de_l’abeille_noire #syndrome_d’effondrement_des_colonies #service_environnemental #néonicotinoïdes #Varroa_destructor #virus_de_la_paralysie_chronique #loque #frelon_asiatique #génétique

      AF_Sobocinski @af_sobocinski CC BY-NC-ND
    • @sombre
      Sombre @sombre CC BY-SA 26/11/2016

      Actualité parlementaire :

      ▻http://groupe-crc.org/activite-des-senateurs/les-questions-au-gouvernement/les-questions-ecrites/article/interdire-les-neonicotinoides

      Quid des « alternatives », Mme Royal ?

      Sombre @sombre CC BY-SA
    Écrire un commentaire
  • @monolecte
    M😷N😷LECTE 🤬 @monolecte CC BY-NC-SA 17/09/2016
    4
    @maieul
    @grego
    @odilon
    @sylvain_ld
    4

    Chères abeilles, la ruche horizontale est faite pour vous !
    ▻https://reporterre.net/Cheres-abeilles-la-ruche-horizontale-est-faite-pour-vous

    https://reporterre.net/IMG/arton10486.jpg

    « plus on s’éloigne de la nature, plus on risque de faire des conneries. Les abeilles existent depuis 100 millions d’années et elles arrivaient très bien à se débrouiller sans nous. On ne doit pas contraindre l’abeille à nos envies, mais plutôt se contraindre aux façons de vivre des abeilles. »

    M😷N😷LECTE 🤬 @monolecte CC BY-NC-SA
    • @fil
      Fil @fil 17/09/2016

      je rêverais d’en mettre aux grottes, mais je ne sais pas par où commencer !

      Fil @fil
    • @monolecte
      M😷N😷LECTE 🤬 @monolecte CC BY-NC-SA 17/09/2016

      Par là : ▻http://www.ruche-naturelle.fr ?

      M😷N😷LECTE 🤬 @monolecte CC BY-NC-SA
    • @grego
      grego @grego CC BY-NC-SA 17/09/2016
      @fil

      Je ne connais pas la ruche kenyane, mais la ruche Warré est aussi qualifiée d’écologique ainsi que la Veuille (ronde).

      Contrairement aux ruches classiques, celle-ci ne nécessite pas de cadre ni de cire gaufrée[...]La conduite de la ruche est réputée facile et, pour la récolte, pas besoin d’outillage : exit, donc, le coûteux matériel d’extraction.

      La ruche Warré peut être avec ou sans cadre. Lorsqu’il n’y a pas de cadre on met des barrettes amorcées ce qui semble être également le cas de la kenyane. Donc pour une Warré pas besoin d’extracteur non plus, on peut récolter par gravité.

      Elles sont également équipées d’une vitre latérale, qui permet d’observer la colonie sans la déranger

      Il semble quand même qu’il faille déplacer les barrettes pour augmenter la taille du couvain, donc on dérange les abeilles.

      L’avantage que je vois à la kenyane c’est que l’essaim est compact donc moins de dépense d’énergie de la part des abeilles pour maintenir la bonne température et pas d’angle ce qui évite la condensation. Par contre, j’ai peur que si la kenyane est trop longue, ça demande trop dénergie aux abeilles pour aller chercher du miel aux extrémités pour nourrir le couvain. Tout cela reste théorique, je n’ai pas expérimenté.

      @fil : je me lance également, j’ai commandé du bois pour fabriquer des Warré (ça peut aussi se faire avec des palettes). Les conseils que j’ai eu, c’est de construire une ruche (ou d’en avoir déjà une) prête pour la fin mars. A l’intérieur on peut badigeonner d’un peu de miel dilué pour attirer les abeilles. Si y a des abeilles pas trop loin pendant la période d’essaimage (donc fin mars environ), il y a des chances qu’elles viennent se loger dans ta ruche.
      Ce qui est bien aussi, c’est de suivre une formation dans un rucher-école, ce qui permet d’avoir un peu d’aide au cas-où.

      grego @grego CC BY-NC-SA
    • @grego
      grego @grego CC BY-NC-SA 17/09/2016

      Du coup, ça m’amène à découvrir d’autres ruches :
      Perone : ▻http://biobees.com/library/hive_perone/Making-a-Perone-Hive.pdf
      Morimoto : ▻http://warre.biobees.com/japan.htm

      #ruches, #Warré #KTBH #ruche_kenyane #Morimoto #Perone #abeilles #apiculture

      grego @grego CC BY-NC-SA
    • @grego
      grego @grego CC BY-NC-SA 17/09/2016

      Deux autres liens pour la kényane :
      ▻http://ruchewarre59.blogspot.fr/2013/03/ruche-kenyane-tbh-je-suis-en-warre-mais.html
      ▻http://members.shaw.ca/metropropolis/An%20analysis%20of%20the%20Kenyan%20Top%20Bar%20Hive%20in%20Calgary%20A

      grego @grego CC BY-NC-SA
    • @nicolasm
      Nicolas🌱 @nicolasm CC BY-SA 17/09/2016

      Y a la flowhive aussi

      Nicolas🌱 @nicolasm CC BY-SA
    • @grego
      grego @grego CC BY-NC-SA 17/09/2016

      Je ne suis pas sûr que la #FlowHive puisse être qualifiée d’écologique.
      Les rayons sont en fait plastiques et fendus au niveau de chaque colonne d’hexagones. Un système mécanique translate chaque colonne, donc on partage toutes les celllules et le miel coule. C’est en fait un mécanisme adapté sur une ruche existante, la #Langstroth plus répandue aux Etats-Unis et manifestement en Australie.

      ▻http://www.bioalaune.com/fr/actualite-bio/24024/flow-hive-ruche-revolutionnaire-avec-robinet-faire-du-miel-sans-nuire-aux

      Je viens de voir la vidéo, j’ai tout de suite envie d’en acheter une.

      ▻https://www.honeyflow.com/shop/p/94

      En fait, non, les palettes c’est moins cher !

      grego @grego CC BY-NC-SA
    • @nicolasm
      Nicolas🌱 @nicolasm CC BY-SA 17/09/2016

      Du moment que c’est moins traumatisant pour les abeilles (à vérifier) ça me choque pas qu’il y ait du plastique. Et oui le prix a aussi mis un frein à mes ardeurs :)

      Nicolas🌱 @nicolasm CC BY-SA
    • @monolecte
      M😷N😷LECTE 🤬 @monolecte CC BY-NC-SA 21/09/2016

      ▻http://beta.wikifab.org/index.php/Ruche_facile_à_assembler_sans_visse_ni_colle_(Colorado_Top_Bar)

      http://files.wikifab.org/1/12/Aker_ColoradoTopBar_Final.jpg

      La ruche « Colorado Top Bar » est une belle ruche pour votre jardin, votre jardin partagé ou votre toit. Conçue par notre équipe dans le Colorado, elle est inspiré du Kenyan Top Bar. Nous l’avons dessiné de façon à ce que toutes les pièces puissent être découpées dans une seule planche de contre-plaqué de taille standard (1220mm x 2440mm). Son assemblage est très simple et ne nécessite ni outil, ni visse, ni clou ou colle. L’ensemble est maintenu par des petites cales glissées entre les pièces.

      M😷N😷LECTE 🤬 @monolecte CC BY-NC-SA
    Écrire un commentaire
  • @grego
    grego @grego CC BY-NC-SA 9/06/2016
    2
    @mad_meg
    @odilon
    2

    Tout un tas d’articles et de rapports sur l’#apiculture

    ▻http://www.beekeeping.com/articles/fr

    grego @grego CC BY-NC-SA
    Écrire un commentaire
  • @nicolasm
    Nicolas🌱 @nicolasm CC BY-SA 4/03/2016

    This Guy Figured Out How to Train Bees to Make Honey From Weed
    ▻https://greenrushdaily.com/2016/03/03/bees-making-honey-from-cannabis

    https://greenrushdaily.com/wp-content/uploads/2016/03/nicolas-trainerbees.jpg

    The man who calls himself Nicholas Trainer-bees is becoming something of a legend among both beekeepers and cannabis enthusiasts.

    That’s because he’s been able to do what many have talked about, but no one has been able to actually pull off.

    Nicholas is a 39 year old man who lives in France. In addition to being a beekeeper, an artist, and a locksmith, he’s also an outspoken supporter of marijuana.

    For the past few years, he’s been trying to figure out how to combine his love of cannabis with his love of bees.

    And now, it looks like he’s figured it out. He managed to train his bees to make honey after gathering resin from cannabis plants.

    Aussi ▻https://www.reddit.com/r/trees/comments/48uaif/this_guy_taught_bees_to_make_weed_out_of_honey

    C’est pas la french tech mais si c’est vrai ça fera plus pour le rayonnement culturel de la France (et la sauvegarde des abeilles) :)

    Pas tout compris, les abeilles récolteraient la résine de cannabis et du coup je ne sais pas où le THC se retrouve

    #apiculture #cannabis

    Nicolas🌱 @nicolasm CC BY-SA
    • @nicolasm
      Nicolas🌱 @nicolasm CC BY-SA 4/03/2016

      Voir aussi ▻https://www.dinafem.org/en/blog/trainerbees-beekeeper-honey-cannabis

      https://www.dinafem.org/media/photologue/photos/cache/foto%202_14_blog_cdn.jpg

      Nicolas🌱 @nicolasm CC BY-SA
    Écrire un commentaire
  • @bat_guano
    Bat Guano @bat_guano CC BY-NC-ND 20/02/2016
    5
    @odilon
    @fonkisifou
    @solitudemaisdishuits
    @touti
    @marcimat
    5

    #Terre_à_Terre
    Extractivisme (4/5) : On ne prête qu’aux #ruches
    ▻http://www.franceculture.fr/emissions/terre-terre/extractivisme-45-ne-prete-qu-aux-ruches


    https://s3-eu-west-1.amazonaws.com/cruiser-production/2016/02/62cc9a52-47a3-49e8-9ccd-7a932b5ed8d4/600x337_ruches.jpg

    Autour des méthodes industrielles d’exploitation des ruches, une autre forme d’#apiculture est possible

    Bucolique l’apiculture ? Pas tant que ça, quand on se penche sur les méthodes actuelles d’exploitation des ruches, des méthodes, comme par hasard, nées en même temps que l’#industrialisation.

    Avec : Bernard Bertrand, auteur de « Les ruches de biodiversité » aux éditions du Terran

    MP3 de l’émission : ►http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/10867-20.02.2016-ITEMA_20918071-0.mp3
    #franceculture #Ruth_Stégassy #écologie

    Bat Guano @bat_guano CC BY-NC-ND
    • @odilon
      odilon @odilon CC BY-NC-ND 20/02/2016

      Mais c’est horrible #apiculture_industrielle #brown_tech

      odilon @odilon CC BY-NC-ND
    • @marcimat
      marcimat @marcimat 16/03/2016

      ah mais fou … éviter l’essaimage, clonage de reines, amputations d’ailes…

      marcimat @marcimat
    Écrire un commentaire
  • @filmsforaction
    filmsforaction [RSS] @filmsforaction 11/07/2015

    The Death Of Bees Explained - Parasites, Poison and Humans
    ▻http://www.filmsforaction.org/watch/the-death-of-bees-explained-parasites-poison-and-humans

    In 2015 the bees are still dying in masses. Which at first seems not very important until you realize that one third of all food humans consume would disappear with them. Millions could starve...

    filmsforaction [RSS] @filmsforaction
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 11/07/2015

      #abeilles #apiculture

      CDB_77 @cdb_77
    Écrire un commentaire
  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 14/05/2015

    40% of Honeybee Hives Died Last Year

    Over 40 percent of American honeybee hives have died since April 2014, according to a new survey conducted in partnership with the U.S. Department of Agriculture. The study shows the largest drop rate in bee populations in nine years. “What we’re seeing with this bee problem is just a loud signal that there’s some bad things happening with our agro-ecosystems,” said study co-author Keith Delaplane. “We just happen to notice it with the honeybee because they are so easy to count.” One of the most shocking findings, the authors said, was that most of the deaths occurred in the summer—an entirely unexpected outcome.

    http://cdn.thedailybeast.com/content/dailybeast/cheats/2015/05/14/2-in-5-bee-hives-died-last-year/jcr:content/image.crop.800.500.jpg/1431606278572.cached.jpg

    ▻http://www.thedailybeast.com/cheats/2015/05/14/2-in-5-bee-hives-died-last-year.html?via=twitter_page
    #apiculture #miel #USA #Etats-Unis #abeilles

    • #U.S. Department of Agriculture
    • #study co-author
    CDB_77 @cdb_77
    Écrire un commentaire
  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 10/05/2015
    1
    @monolecte
    1
    @odilon

    Mortalité des #abeilles : on connait maintenant le coupable

    Deux études scientifiques viennent de démontrer la nocivité des #néonicotinoïdes sur les abeilles, alors que les ruches connaissent ce printemps une #mortalité impressionnante. Quels sont ces produits au nom compliqué ? Des #insecticides nouvelle génération. Enquête sur ces molécules dangereuses qui continuent à être déversées dans la nature.

    http://reporterre.net/local/cache-vignettes/L642xH500/arton7362-afdcc.jpg

    ▻http://reporterre.net/Mortalite-des-abeilles-on-connait
    #apiculture
    cc @odilon

    CDB_77 @cdb_77
    Écrire un commentaire
0 | 25

Thèmes liés

  • #abeilles
  • #miel
  • #pesticides
  • country: france
  • #ruches
  • #néonicotinoïdes
  • #agriculture
  • #ruche
  • continent: europe
  • #écologie
  • country: états-unis
  • #insecticides
  • #environnement
  • country: grèce
  • #israël
  • #frelon_asiatique
  • #biodiversité
  • country: mexique
  • company: monsanto
  • country: argentine
  • city: ribeauvillé
  • provinceorstate: alsace
  • person: henri clément
  • country: australie
  • #ogm
  • #catastrophe