• State of Bliss: Handle Your State with #react, #apollo, and #unstated
    https://hackernoon.com/state-of-bliss-handle-your-state-with-react-apollo-and-unstated-f79f8722

    Apollo is the best solution for managing remote data with a client cache. But if you are already using Apollo (or another client cache like Relay), the question is: What should you do about the rest of your client state? React’s new context API (available in 16.3 or as a polyfill) has opened up new possibilities for dealing with app state. At OK GROW!, we’ve been trying to find that blissful state that combines the data from the server, component state, and the app state, which hasn’t always been smooth.App state is tinyI became interested in Redux after watching Dan Abramov’s seminal talk at ReactEurope. After I’d learned the basics of Redux, I began looking for information on “advanced Redux.” But that brought me face-to-face with the problem with Redux for Apollo users: Every tutorial I (...)

    #state-of-bliss #software-developmen

  • Square #Lumumba à Bruxelles : le sociologue Ludo De Witte censuré
    https://parismatch.be/actualites/politique/153560/inauguration-dun-square-lumumba-a-bruxelles-le-sociologue-ludo-de-witte-c

    À l’occasion de cet évènement, les autorités organisent divers évènements dont une conférence intitulée « Lumumba et la lutte contre l’impérialisme : idéaux, principes d’égalité et de justice ; Le combat qui dérange ? Non-dits et dossiers cachés. » Titre ô combien paradoxal : invité à participer à ce débat, le plus grand spécialiste belge de ce dossier sensible vient d’être interdit de prise de parole sur ordre du bourgmestre Philippe Close (#PS).

    [...]

    Contacté par Paris Match Belgique, la porte-parole du bourgmestre de la ville de Bruxelles, Wafaa Hammich, se contente de nous envoyer un sms pour le moins succinct : « Il s’agit d’une manifestation #apolitique, et Monsieur De Witte est engagé politiquement. À sa place, nous avons décidé de mettre en avant un des représentants des associations. ». Pour en savoir un peu plus, nous rappelons notre interlocutrice. La conversation sera courte et peu courtoise.

    Paris Match Belgique : Par ‘engagé politiquement’ que voulez-vous dire ?

    La porte-parole de Philippe Close : Il s’est engagé dans un parti politique.

    Lequel ?

    À vous de faire vos recherches.

    Ludo De Witte a une carte d’un parti politique, c’est cela que voulez dire ?

    Il est l’ancien président d’un parti politique.

    Vous savez que c’est surtout l’auteur d’une livre important sur l’affaire Lumumba qui a provoqué une commission d’enquête parlementaire ?

    On le sait mais nous avons décidé de conférer un caractère apolitique à l’organisation de cet évènement.

    Mais cette affaire Lumumba est éminemment politique ?

    #Houlà ! Vous avez notre réaction par sms. Voilà. On s’en tient là. Merci. Ça va ?

    Votre communication manque de précision. Dans le cadre d’un #débat démocratique n’êtes-vous pas en devoir de donner un peu plus d’explications ? Ne craignez-vous pas que votre #communication soit désastreuse ?

    Tout à fait. Merci pour votre #input et à bientôt. Au revoir. (Elle raccroche)

    #Belgique

    • Lumumba, le débat qui dérange ? serait mieux adapté comme titre de cette … conférence.

      Mais les gens sont quand même un peu bornés : vouloir à tout prix mettre de la politique alors qu’on vous dit que c’est purement apolitique ! Non mais, imaginez un peu, comme si on allait politiser une éventuelle (et d’ailleurs hautement improbable) inauguration apolitique d’un square Ben Barka à Paris !

    • Ludo de Witte, sociologue, auteur de « L’assassinat de Lumumba » - RFI
      http://www.rfi.fr/emission/20121214-vers-proces-assassins-patrice-lumumba

      Ludo de Witte, sociologue, auteur de « L’assassinat de Lumumba »
      Par Christophe Boisbouvier
      Diffusion : vendredi 14 décembre 2012
      Ludo de Witte, sociologue, auteur de « L’assassinat de Lumumba »

      Patrice Lumumba en 1960.

      « Dans l’administration, dans l’armée, dans l’économie katangaise, c’était des Belges qui commandaient. Formellement, il y avait un président, Moïse Tshombe, mais de facto le commandant en chef de l’armée katangaise était un officier belge, qui pour cela était formellement mandaté par le gouvernement belge. Et donc ce sont ces officiers qui commandaient des soldats katangais… »

      Va-t-on vers un procès des assassins de Patrice Lumumba ? La justice belge se dit compétente pour enquêter sur la mort du père de l’indépendance du Congo-Kinshasa. C’était il y a plus de 50 ans, le 17 janvier 1961. Mais qui peut encore être jugé ?
      En 2000, le sociologue belge Ludo de Witte a publié L’assassinat de Lumumba (Karthala). En ligne de Bruxelles, il est notre invité aujourd’hui.

  • Setting up #apollo-link-state for Multiple Stores
    https://hackernoon.com/setting-up-apollo-link-state-for-multiple-stores-4cf54fdb1e00?source=rss

    OverviewIn my last post we went over how to setup apollo-link-state for basic use:Storing Local State in #react with apollo-link-stateNow I want to touch on how to set up apollo-link-state to allow for support of multiple stores without interfering with one another.This is the moon we’re shooting for in this tutorial:Moving withClientState to its own fileMoving specific resolvers and mutations to their own filesWritting an elegant way to merge together multiple stores.Adding a new Notes feature to the previous demoLets Dive in! ??My biggest problem when using apollo-link-stateTo kick this off I want to talk about the problem we are trying to solve.It boils down to that CreateClientState expects only one value for defaults and one value for Mutations.resolvers which is incompatible if you have (...)

    #javascript #graphql #programming

  • Des maux et des remèdes, une histoire de pharmaciens le Devoir - Jean-François Nadeau - 21 avril 2018
    https://www.ledevoir.com/lire/525797/une-histoire-des-pharmaciens-des-remedes-de-grands-meres-a-l-apothicaire

    Lorsque le chirurgien Michel Sarrazin procède, au printemps de 1700, à l’ablation à froid du sein cancéreux d’une religieuse montréalaise, la malheureuse risque d’y passer. Soeur Marie Barbier va pourtant survivre 39 ans à cette opération, première du genre en Amérique. Pour éviter l’infection de sa plaie, on utilisera l’« #onguent divin », alors très populaire, explique en entrevue Gilles Barbeau, ancien doyen de la Faculté de pharmacie de l’Université Laval, qui vient de faire paraître Curieuses histoires d’apothicaires.

    Cet « onguent divin », les religieuses souhaitent l’utiliser en toutes circonstances. Il s’agit en fait d’un mélange de mine de plomb rouge, d’huile d’olive et de cire jaune. « Les métaux comme le plomb ou le cuivre ont une certaine propriété antiseptique », précise le professeur émérite.

    L’« onguent divin » s’inspire d’un manuel de la bibliothèque des Jésuites intitulé Remèdes universels pour les pauvres gens. Le pharmacien réservera longtemps les produits locaux aux gens de peu de moyens. Ceux qui le peuvent s’offrent des remèdes venus de loin, forcément meilleurs puisqu’on les paye plus cher…

    Peu de médicaments en vente libre sont encore tirés directement de plantes. Mais c’est bien la nature, explique #Gilles_Barbeau, qui a inspiré plusieurs médicaments. « Se soigner par les plantes, chercher à se soulager et à guérir des blessures fut non seulement un geste naturel des premiers êtres humains, mais une activité presque instinctive. » La #centaurée et la #rose_trémière étaient déjà utilisées il y a 40 000 ans pour leurs propriétés. L’#ail, l’#aloès, les graines de #pavot, l’#aubépine, la #camomille, la #mandragore, pour ne nommer qu’eux, servent aussi. « Les Nord-Américains ont pris l’habitude de prendre tout ça en pilules, alors que les effets favorables de la plante sont sous cette forme à peu près nuls », dit M. Barbeau.

    Le vieux métier
    Depuis les profondeurs du temps existe ce métier qui consiste à préparer des #médicaments, auquel nous identifions aujourd’hui le #pharmacien. « L’histoire des pharmaciens est obscurcie par la place qu’a prise l’histoire de la médecine », regrette Gilles Barbeau.

    L’apothicaire est l’ancêtre du pharmacien. Il se trouve à cette jonction mal éclairée où se rencontrent le botaniste, l’alchimiste, l’épicier, le chimiste et le charlatan. Au Québec, le mot « #apothicaire », présent aussi en Angleterre, reste accolé à la pharmacie jusqu’au début du XXe siècle.
     
    Des plantes
    Gilles Barbeau se souvient d’une journée passée à marcher avec son grand-père. L’homme, né en 1875, amenait son petit-fils près de la rivière cueillir de la #savoyane, une plante qu’il utilisait pour contrer les ulcères de bouche. « Ma grand-mère ramassait aussi des #plantes_médicinales. Ce fut mon premier contact, sans le savoir, avec la #botanique médicale. » Parmi les plantes dont Barbeau parle pour traiter de l’histoire des pharmaciens, on trouve l’#achillée_millefeuille, très commune dans les campagnes québécoises, utilisée en infusion pour ses vertus gastriques.

    L’histoire a gardé dans ses replis des savoirs anciens que Gilles Barbeau révèle au hasard de sa volonté première, qui est de faire connaître l’histoire de pharmaciens, des savants à qui nous devons parfois beaucoup.

    Vin et cocaïne
    Au nombre des historiettes passionnantes que narre le professeur, on trouve celle d’Angelo #Mariani, médecin d’origine corse. Mariani développe un vin fait à base de coca. « Ce vin va être très populaire pour soigner les acteurs et les actrices. Zola, Massenet, même le pape Léon XIII, vont aussi chanter la gloire du vin Mariani. Aux États-Unis, plusieurs caisses de vin Mariani sont importées. Un pharmacien va les distiller pour produire un sirop. Et c’est avec de l’eau et ce sirop qu’on va produire les premières bouteilles de Coca-Cola. »

    Que doit-on à Louis Hébert, premier apothicaire sur les rives du Saint-Laurent ? « Il va envoyer une quarantaine de plantes nouvelles en France, sans doute grâce aux #Amérindiens. » Dans les biographies édifiantes de cet apothicaire, on retiendra souvent qu’il suggérait de manger une pomme par jour. Pas de pommes pourtant en Nouvelle-France… La confusion viendrait de sa découverte d’une plante surnommée « #pomme_de_mai », déjà connue chez les #Hurons. Le frère botaniste Marie-Victorin la nommera Podophyllumn peltatum. Cette plante possède des propriétés purgatives puissantes. C’est un de ses dérivés qui est utilisé dans les célèbres pilules Carter’s pour le foie, commercialisées jusqu’en 1992. Au XIXe siècle, observe Gilles Barbeau, cette plante se trouve à la base de presque tous les médicaments censés traiter les maladies inflammatoires. Les observations d’un pharmacien britannique, Robert Bentley, vont montrer qu’une résine fabriquée à partir de cette plante possède un effet favorable au traitement des #tumeurs cutanées. « Et cela a donné un #anticancéreux puissant, toujours utilisé pour les traitements du cancer du sein », raconte M. Barbeau.

    On trouve de tout chez les pharmaciens, mais par forcément des amis. Dans la Grèce antique, #pharmakon veut d’ailleurs tout aussi bien dire poison que remède. Ces commerces sont souvent des lieux où le marchand est vu comme un menteur, un voleur, un empoisonneur, un malhonnête, un charlatan.

    Mauvaise humeur
    La théorie antique dite des #humeurs va longtemps dominer les usages de la pharmacie. On trouve une formidable illustration de ces théories fantaisistes dans Le malade imaginaire de Molière, où un « clystère insinuatif, préparatif, et rémollient » est d’entrée de jeu présenté comme une nécessité « pour amollir, humecter, et rafraîchir les entrailles de Monsieur »… En fonction d’un principe d’équilibre des liquides du corps, tous les maux sont à soigner à partir de simagrées, de saignées ou de purgatifs injectés dans le corps par un instrument appelé clystère.

    Encore au XIXe siècle, l’un des inventeurs du cinéma, #Auguste_Lumière, trouve dans ses usines chimiques des #hyposulfites qui, croit-il, permettent de dissoudre les « floculations », des cellules mortes qui en viennent à se précipiter dans le système, ce qui selon lui serait à la base de tous les ennuis de santé. On nage encore dans la théorie des humeurs.

    L’irrationnel s’avale bien. « Au XIXe siècle, en médecine populaire, le traitement de maladies comme la #teigne s’envisage avec un sirop fait d’écorces de #tremble qu’on prendra soin de couper à la pleine lune », souligne M. Barbeau, le concours des astres étant apparemment aussi important que celui des dieux sur l’effet des médicaments…

    Ainsi le développement de la pharmacie a-t-il longtemps donné la main à une science de l’à-peu-près dont la puissance tenait beaucoup à des effets de langage. Des esprits sensibles à la rigueur de l’analyse vont lui imposer une autre direction. La maladie, selon les enseignements de #Paracelse, est éventuellement envisagée comme un phénomène biochimique.

    Dans son #histoire des pharmaciens, Gilles Barbeau estime tout particulièrement la découverte faite par Friedrich Sertüner, un jeune stagiaire. « C’est lui qui a pour ainsi dire découvert la #morphine. C’est universel aujourd’hui. Elle permet d’aller plus doucement vers la mort », dit-il. De toutes les découvertes faites par le passé, la morphine a encore beaucoup d’avenir, croit M. Barbeau.

    #herboristerie

  • "Le FN n’est pas « islamophobe ». Il est raciste.
    Les athées ne sont pas « islamophobes » : ils sont théophobes (ou ils s’en foutent).
    Les universalistes athées combattent les croyances, ils respectent les croyants."

    Je sais, tout ça, c’est de l’enfonçage de portes ouvertes et du rappel d’évidences mais, dans la confusion idéologique actuelle, cela vaut la peine de rappeler des évidences et ce texte le fait très bien.

    http://www.gaucherepublicaine.org/combattre-le-racisme/de-la-laicite/7401223

    #laïcité #intégrisme #religion

    • Lamentable ce texte ! Bon j’ai pas le courage de déconstruire tout cet argumentaire de gauche prolétarienne athée, persuadée que le véritable bouc émissaire dans notre société c’est l’athée universaliste loool. Rien que de l’écrire les bras m’en tombent !

      Ces mêmes catégories de paralogisme sont utilisées par les inventeurs du concept douteux d’islamophobie et ceux qui prétendent la combattre. La France est terre de mission pour l’islam et la religion devient le symbole identitaire d’une population reléguée et d’une jeunesse qui se sait privée d’avenir. L’illusion d’égalité républicaine, qui est démentie par les faits, peut faire place à l’illusion religieuse. Pain bénit pour les tenants de l’islam politique, les fondamentalistes de tout poil, les marchands de paradis. La liberté de conscience fonde la philosophie des Lumières. La laïcité l’inscrit dans la loi. Bien que ce concept soit peu compatible avec des dogmes qui criminalisent l’apostasie, il va être exploité jusqu’à la corde. Vous combattez la religion ? Vous êtes donc anti-laïque ! Vous vous opposez à la loi coranique ? Vous voilà islamophobe. Vous êtes islamophobe ? Vous êtes donc raciste.
      Image inversée de la propagande raciste, ce terme d’islamophobie repose lui aussi sur l’amalgame entre une religion et ceux qui la pratiquent, entretient la confusion entre le refus d’une doctrine sociale réactionnaire et la haine d’une religion particulière. Il permet, par association déshonorante, ou si on préfère, de « réduction à Le Pen », de disqualifier les athées universalistes.

      La France est terre de mission pour l’Islam ? C’est quoi ce délire ? Tout ça en plus pour porter aux nues les philosophes des Lumières (esclavagistes pour beaucoup n’oublions pas…). La Grande France, celle qui guide le monde, la déclaration des droits de l’Homme blablabla…
      Sur le voile c’est tout en finesse également

      Autre objet de métonymie : le voile islamique. S’il s’agit d’un voile, c’est un morceau d’étoffe. Ça peut être bien pratique pour se protéger du froid ou du soleil. S’il s’agit d’un voile islamique, c’est autre chose, c’est un objet dont le port est conforme à une injonction religieuse. Il véhicule un sens, et sans doute plusieurs sens : allégeance à une religion, dissimulation de l’impudeur supposée de la chevelure féminine, revendication identitaire, pression sociale exercée sur celles qui n’en portent pas, ou subie par celles contraintes de le faire, protection contre le harcèlement sexuel, ….

      Le voile islamique n’est donc pas un vêtement. L’analogie avec la minijupe, les talons hauts, ou toute autre fantaisie vestimentaire, est donc parfaitement fausse et relève du sophisme. Critiquer le port du voile, c’est critiquer une religion, pas une personne, ni un groupe humain.

      L’auteur s’empresse de préciser ensuite qu’il ne faut pas pour autant interdire le port du voile.

      Faut-il pour autant réglementer le port du voile ? Pas plus qu’il ne faut zigouiller les curés.

      Nous voilà rassuré·e·s Pfff !!!!
      J’insiste pourtant, le voile, quel qu’il soit, est un vêtement et le sens que la femme qui le porte lui confère lui appartient.
      Enfin, en réponse aux phrases en exergue, le FN est islamophobe ET raciste. Les athées peuvent être islamophobes mais pas forcément. Quant aux universalistes athées, en lisant ce texte, j’ai un peu de mal à me dire qu’ils respectent les croyants.

    • "Le FN n’est pas « islamophobe ». Il est raciste.
      Les athées ne sont pas « islamophobes » : ils sont théophobes (ou ils s’en foutent).
      Les universalistes athées combattent les croyances, ils respectent les croyants."
      Mais tout ça est tout simplement Faux !
      Charlie le journal est athée mais athée prosélyte !
      Soit ils sont athées, mais dans leurs écrits ils considèrent pas normal d’être croyant, pour eux être athée est une évidence et croyant une erreur, ils professent leur athéisme, donc ils sont loin de "s’en foutre".
      Alors que les croyants savent que tous le monde ne croient pas et que croire est une liberté.
      Croyant, je pense même que la liberté de croire pour les humains est fondamentalement possible grâce à Dieu.
      Dieu est capable de miracle il pourrait en faire tous les jours de biens retentissants qui obligeraient de facto les gens à croire, en trouvant cela aussi normal qu’une pomme mûre tombe d’un arbre. Mais le bon Dieu ne veut pas de "spectacle", à mon avis il recherche plutôt l’authenticité de l’intérêt pour son message, donc il laisse la marge de manœuvre aux gens de ne pas croire. Donc les croyants ne peuvent qu’admettre qu’il y ait des athées.

    • @citoyenlambda

      Alors que les croyants savent que tous le monde ne croient pas et que croire est une liberté.

      Certes les croyants savent que tout le monde ne croit pas mais il existe quand même des croyants qui refusent d’accepter que ne pas croire est une liberté fondamentale.
      Comme il est dit dans le Coran, nulle contrainte en religion.

    • « Alors que les croyants savent que tous le monde ne croient pas et que croire est une liberté. » Absolument, d’ailleurs, il est prouvé historiquement que les guerres de religion n’ont jamais existé, que l’intégrisme religieux est une invention de la propagande athée, et que la persécution des Rohingyas en raison de leur religion est une fake news.

      « Comme il est dit dans le Coran, nulle contrainte en religion » Comme tous les textes religieux, on peut lui faire dire tout et son contraire. « Tuez-les partout où vous les trouvez et chassez-les d’où ils vous ont chassés, car la subversion est pire que le meurtre. Ne les combattez pas, cependant, auprès de la Mosquée sacrée, à moins qu’ils ne vous y attaquent les premiers. Dans ce cas, n’hésitez pas à les tuer. Ce sera la juste récompense des infidèles. » « Combattez-les sans répit jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de subversion et que le culte soit rendu uniquement à Dieu. S’ils cessent le combat, ne poursuivez les hostilités que contre les injustes récalcitrants. » (sourates 191 et 193) Je vous laisse faire le même exercice pour la Bible.

      Bon, quand je lis les commentaires, je vois que le texte que je citais à l’origine est encore plus nécessaire que je ne le pensais.

    • Tout ça en plus pour porter aux nues les philosophes des Lumières (esclavagistes pour beaucoup n’oublions pas…).

      @ninachani vous auriez des sources svp car c’est plutôt le contraire qui est réputé (Montesquieu, Olympe de Gouge, Voltaire, Rousseau, Diderot, Grégoire, Condorcet, de Jaucourt entre autres)

    • De manière plus simple, il est assez facile de compiler les articles de presse parlant de la religion (et une Une n’a pas la même valeur que des petites notulettes en intérieur !), et de quantifier qui parle de quelles religions, dans quelles proportions.

      Or, ces dernières décennies, que ce soit Charlie ou des journaux plus « sérieux » (haha), la tendance c’est clairement de ne critiquer quasiment que l’Islam, et en bonne partie parce que par derrière c’est arabe/afrique (le fond anti-arabe français est clairement immensément présent encore de nos jours).

      C’est donc quand même assez hypocrite de se retrancher derrière « non mais en fait c’est toutes les religions qu’on critique, c’est le fait religieux lui-même hein » quand il y a une disproportion très nette depuis des années. Quand bien même ce serait le cas pour une minorité de gentil⋅les athé⋅es, mais faut se baser sur l’ensemble, sur la réalité de ce qui est édité dans la presse papier ou internet et dans les discours des représentant⋅es politiques.

      (Ce qui ne change rien au fait que pour moi, aucune religion ne peut être la base d’une émancipation à long terme. Cela peut être un refuge et une émancipation réelle temporaire, à court terme, pour certains groupes sociaux, mais ça ne peut pas servir à le construction d’une meilleure société à plus long terme, en ce qui me concerne.)

    • @rastapopoulos si critiquer toutes les religions aujourd’hui (islam y compris) c’est être islamophobe, si « aucune religion ne peut être la base d’une émancipation à long terme » alors vous êtes islamophobe à long terme !

    • @crapaud concernant la position pro esclavagiste de certains philosophes des Lumières voir les travaux de Louis Sala-Molins.
      Ici une petite interview : http://1libertaire.free.fr/LSalaMolins15.html
      Extrait :

      Prenez le cas de Diderot et de Raynal. Malgré leurs belles paroles, ils ne sont pas les derniers à toucher des dividendes sur l’esclavage. Ils montrent par leur pratique qu’on peut pleurer sur le triste sort fait aux esclaves noirs tout en engageant de l’argent dans les compagnies négrières et en touchant des bénéfices.

      Un peu des macronistes avant l’heure en fait. Je dis que l’esclavage c’est pas bien d’un côté et en même temps je lui permets de prospérer ou comme Montesquieu je le justifie.
      Le cas de Voltaire est du même ordre : http://www.contreculture.org/AG%20Voltaire.html
      Je citerais ici :

      Tous les élèves français du secondaire sont persuadés que Voltaire était antiesclavagiste, et on leur fait lire sa compassion pour l’esclave du Surinam. Notre philosophe est un bel hypocrite : il a en effet spéculé en association avec les armateurs nantais, et avec la compagnie des Indes, dans les opérations de traite des esclaves (par exemple dans l’armement du bateau négrier Le Congo). Dans la citation ci-après, il est plus sincère ; il défend ses intérêts.

      « Nous n’achetons des esclaves domestiques que chez les Nègres ; on nous reproche ce commerce. Un peuple qui trafique de ses enfants est encore plus condamnable que l’acheteur.
      Ce négoce démontre notre supériorité ; celui qui se donne un maître était né pour en avoir. »
      (tome 8, page 187)

      Lettre à Michaud de Nantes, son associé dans l’armement du Congo (Cité par César Cantu, Histoire universelle, 3ème édition, Tome XIII, p 148. Accessible sur Google books)
      « Je me félicite avec vous de l’heureux succès du navire le Congo, arrivé si à propos sur la côte d’Afrique pour soustraire à la mort tant de malheureux nègres... Je me réjouis d’avoir fait une bonne affaire en même temps qu’une bonne action. »

      2 fervents anti-esclavagistes sont des religieux, le prêtre capucin Francisco José de Jaca et le missionnaire Epiphane de Moirans.
      Bon je m’arrête là parce que c’est tout un sujet en soi qui est suffisamment documenté pour qui s’y intéresse.
      J’ajouterai le texte de https://www.cases-rebelles.org/lettre-ouverte-a-monsieur-yann-moix au cas où certain·e·s auraient envie de faire intervenir la notion d’anachronisme pour défendre les positions de ces soi-disant grands hommes des Lumières.
      @rastapopoulos

      Ce qui ne change rien au fait que pour moi, aucune religion ne peut être la base d’une émancipation à long terme.

      du coup ça décrédibilise beaucoup de mouvements émancipateurs non blancs qui ont marqué l’histoire. Seuls les athées auraient la capacité de penser et œuvrer à construire une société juste et égalitaire. J’en suis toute retournée de savoir que ma foi m’empêche à ce point d’avoir une pensée politique, moi qui me croyait sincèrement révolutionnaire.

    • @stephane je ne suis pas d’accord, d’autant plus pour Charlie (mais ça vaut pour de nombreux titres de presse et évidemment pour tous les discours politiques qui comptent dedans, dans les idées médiatisées). Sans avoir pu accéder à tous les Charlie, il est intéressant de lire le vrai travail journalistique qu’a fait l’écrivain Marc-Édouard Nabe, qui, au milieu d’un magazine pro-Daesh (Patience 2) a quand même décrit sur 41 pages l’intégralité de TOUS les dessins de Charlie post-Choron de 1992 à aujourd’hui. En allant tout relire pendant des mois au microfilm à la BNF. Quoiqu’on pense du reste du contenu, ces 41 pages sont un travail journalistique important et réellement exhaustif qui va justement à l’inverse de celleux qui commentent sans avoir lu.

      @crapaud tu mélanges un truc de l’article avec un truc que j’ai dit moi. Moi j’ai dit que ce ne sont justement pas toutes les religions qui sont critiquées, mais que depuis des années/décennies il y a une disproportion majeure en faveur d’une critique essentiellement de l’Islam (et parfois plus directement des arabes en général). Je ne dis pas que les autres religions ne sont pas évoqués, mais qu’il y a une disproportion quantitative et qualitative majeure.

      @ninachani il semblerait que tu mélanges des choses dans ce que j’ai dit et que tu me fasses aussi dire des choses que je n’ai pas dite. Je n’ai pas dit que les gens croyants ne peuvent pas réfléchir penser à des choses justes et égalitaires, j’ai dit qu’à mon sens aucune religion ne peut servir de base à une société émancipatrice. Aucun rapport donc. Quant à des mouvements émancipateurs passés qui auraient marqué l’histoire, ta phrase est flou, et on ne sait pas si tu parles de mouvement dont le contenu de la pensée était basé sur une religion, ou si ce sont ces personnes non blanches et religieuses qui par ailleurs avait une pensée politique émancipatrice, mais dont la pensée politique n’a pas pas spécialement de rapport très lié à leur religion. Et je redis que je pense aussi qu’une partie de ces mouvements ont pu produire une émancipation ainsi qu’un refuge à une époque donnée, par rapport à comment tel groupe était dominé voire persecuté mais que ça n’en fait pas forcément une base utile pour une société plus libre et égalitaire à long terme SI on parle de pensée lié à leur religion.

      Je reformule peut-être : on peut être croyant et avoir une pensée politique dont le contenu n’a pas forcément de lien fort avec la croyance en question et/ou on peut aussi être inspiré de sa croyance pour avoir une pensée politique émancipatrice mais si d’autres peuvent arriver aux mêmes conclusions par d’autres croyances ou d’autres raisonnements, alors c’est que cette pensée politique n’a pas de lien direct avec la croyance de la personne dont on parle au départ.

      Par ailleurs, et c’est important, « la croyance » ça ne veut pas dire grand chose, et je ne pense pas qu’on puisse sérieusement mettre sur le même plan un état d’esprit animiste, avec des monothéismes, etc. Pas très sérieux anthropologiquement parlant. (Et je crois encore moins qu’une pensée basée sur un monothéisme puisse aboutir à une organisation sociale intéressante.)

    • oui @ninachani c’est tout un sujet en soi qui est suffisamment documenté pour qui s’y intéresse.

      Prenez le cas de Diderot et de Raynal. Malgré leurs belles paroles, ils ne sont pas les derniers à toucher des dividendes sur l’esclavage. Ils montrent par leur pratique qu’on peut pleurer sur le triste sort fait aux esclaves noirs tout en engageant de l’argent dans les compagnies négrières et en touchant des bénéfices.

      De quoi parle-t-on ?

      Constitution d’une rente viagère par Pierre Jacques Le Moine et Jean François de Méry, directeurs de la Compagnie des Indes, à Denis #Diderot, membre des Académies de Prusse et de Russie, et à Anne Antoinette Champion, son épouse.
      https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/rechercheconsultation/consultation/multimedia/Galerie.action?mediaParam==?UTF-8?B?RlJBTl8wMTU

      Ce document signale effectivement une rente viagère de 20 livres de cette Compagnie des Indes. Avouons que ces 20 livres n’étaient pas de nature à faire de Diderot un « pensionné » en un temps où le minimum d’aisance, selon Turgot, se chiffrait à 10 000 livres par an. L’acte d’accusation est des plus minces et confine à l’argument ad hominem .

      Sur #Louis_Sala-Molins : Les Misères des Lumières. Sous la raison, l’outrage. 1992
      https://seenthis.net/messages/671621

      Concernant Voltaire et la lettre #apocryphe à M. Michaud :

      C’est la création et la diffusion d’une fausse lettre attribuée à #Voltaire qui va jouer le rôle décisif de catalyseur dans cette substitution des rôles. On la voit apparaître pour la première fois dans l’ouvrage de Charles Levavasseur intitulé Esclavage de la race noire aux colonies françaises, publié en 1840, qui se présente comme une défense argumentée de l’#esclavage et une réfutation de ceux qui ont alors pour projet de l’abolir. Son auteur, armateur, député de 1840 à 1848, fervent opposant à l’abolition, y défend la cause des colonies et des planteurs à l’aide d’un impressionnant déploiement de considérations d’ordre moral, social, économique, géopolitique et anthropologique.

      https://seenthis.net/messages/671744

      Sur #Jean_Ehrard, Lumières et esclavage. L’Esclavage colonial et l’opinion publique en France au xviiie siècle
      https://seenthis.net/messages/671622
      https://seenthis.net/messages/671631
      https://seenthis.net/messages/671634
      https://seenthis.net/messages/535622

    • @crapaud En fait tu demandais des sources juste par principe lol tu sembles en fait bien renseigné.
      Je ne vois pas ce que change le fait que Diderot n’ait pas fait de profit par l’argent placé. Il y a eu également des études pour remettre en question l’ironie supposée des textes de Montesquieu et les écrits de Voltaire sont assez explicites. Mais pas de souci, je ne suis pas là pour faire tomber les icônes des non croyants lol

  • Une énergie nucléaire sans danger ni déchets, c’est la promesse, longtemps sabotée par les lobbies de l’énergie et de la défense, que brandissent les partisans du #thorium. Ce combustible alternatif, découvert à la fin du XIXe siècle, représente-t-il une piste sérieuse pour échapper aux dangers et à la pollution induits par l’utilisation du plutonium par l’industrie atomique ?

    https://www.arte.tv/fr/videos/050775-000-A/thorium-la-face-gachee-du-nucleaire
    98 min.
    Disponible du 08/02/2018 au 09/05/2018

    Une énergie nucléaire « verte » ? Au début de la série Occupied, diffusée par ARTE fin 2015, le nouveau chef écologiste du gouvernement norvégien, pour mettre un terme à l’exploitation pétrolière, inaugurait une centrale fonctionnant au thorium. Une hypothèse nullement fictive, selon ce documentaire, qui montre combien ce combustible alternatif, découvert à la fin du XIXe siècle et répandu sur toute la planète, représente une piste sérieuse pour échapper aux dangers et à la pollution induits par l’utilisation du plutonium par l’industrie atomique. Si le #nucléaire n’avait pas été inventé pour bombarder Hiroshima et propulser des flottes militaires, nos centrales fonctionneraient sans doute aujourd’hui avec des réacteurs à sels fondus de thorium. Tchernobyl et Fukushima seraient peut-être restés des points anonymes sur la carte du monde. La surexploitation de l’énergie fossile aurait probablement cessé beaucoup plus tôt, et le changement climatique se révélerait moins alarmant qu’il ne l’est aujourd’hui…

    La Chine à l’avant-garde ?
    Pour réaliser ce scénario, qui semble aujourd’hui utopique, il aurait peut-être suffi de s’intéresser vraiment aux travaux visionnaires du physicien américain Alvin Weinberg qui, après avoir participé à la fabrication de la bombe atomique, a voulu travailler sur une utilisation civile et pacifique de l’atome. Il s’est acharné de 1945 à sa disparition, en 2006, à inventer les conditions d’une #énergie nucléaire propre reposant sur des #réacteurs révolutionnaires et sur l’extraction du thorium. Mais les intérêts liés aux lobbies de l’énergie et de la défense en ont décidé autrement. Les États qui ont opté pour l’énergie atomique ont longtemps cherché à étouffer l’éolien et le solaire, et aucun n’a voulu prendre en compte les problèmes bien connus d’enfouissement des matières fissiles. Aujourd’hui, pourtant, l’idée d’un recours à des combustibles nucléaires liquides et à des réacteurs à sels fondus refait surface, défendue par le monde de la recherche et même par des écologistes combattant l’industrie nucléaire. Le gouvernement chinois a décidé d’investir 350 millions de dollars pour étudier cette filière révolutionnaire. La Fondation de Bill Gates s’y intéresse aussi. L’Europe va-t-elle rester à la traîne ? Un voyage teinté d’espoir vers la face gâchée du nucléaire.

    • Le nucléaire, avec ou sans thorium, implique une production centralisée et commandée, confiée aux états ou à des entreprises dont les conditions d’existence sont garanties par des états et leur police. Cette technique engage les sociétés dans une activité productive non réappropriable, reconduisant la soumission des sociétés à la production (d’énergie) pour la production. L’écologie se résume pas aux becquerels.

    • Le choix d’une production nucléaire centralisée n’est pas une fatalité.
      • au tout début de l’énergie nucléaire, il a été envisagé (brièvement…) des installations au niveau des unités d’habitation (je n’ai pas de référence sous la main)
      • un bon nombre de satellites possèdent des sources d’énergie nucléaires (on n’en entend parler que quand ils retombent sur terre…)
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Générateur_thermoélectrique_à_radioisotope

    • Quelques références, en fouillant un peu…

      • à tout seigneur, tout honneur, WP[en] sur le réacteur aqueux homogène
      https://en.wikipedia.org/wiki/Aqueous_homogeneous_reactor


      avec un premier modèle en 1952 à 150 kW électriques

      • une belle image du National Geographic de l’époque (numéro à préciser)

      • en France aussi, des réflexions du CEA en 1958, Idées sur un projet de réacteur homogène
      les dernières figures présentent des schémas d’un réacteur à 80 kW et d’un autre à 500 kW (j’imagine thermiques, on s’arrête à l’extraction de vapeur, donc à diviser par 5 pour l’électrique)
      http://www.iaea.org/inis/collection/NCLCollectionStore/_Public/38/063/38063230.pdf

      • (nettement) plus contemporain, les projets de la NASA pour une nouvelle génération de réacteur pour satellite
      KRUSTY - Wikipedia
      https://en.wikipedia.org/wiki/KRUSTY

      As of September 2017 a test reactor has been constructed. It is designed to produce up to 1 kilowatt of electric power and is about 6.5 feet tall (1.9 meters). The prototype Kilopower uses a solid, cast uranium-235 reactor core, about the size of a paper towel roll. Reactor heat is transferred via passive sodium heat pipes, with the heat being converted to electricity by Stirling engines. Testing to gain TRL 5 started in November 2017 and continued into 2018.

      (TRL5 : entre technologie en développement et technologie en démonstration, quand c’est à TRL9, c’est que c’est déjà en fonctionnement)
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Technology_readiness_level
      (ou en anglais)

      • nettement plus prospectif, les technologies dite de #fusion_froide (qui, comme chacun sait, n’est dit de la fusion ni froid…)
      p. ex. tout frais (janvier 2018) la technologie LENR
      https://steemit.com/news/@csulip/nasa-s-cold-fusion-tech-could-put-a-nuclear-reactor-in-every-home-car-and-p

      ou, un peu plus ancien (septembre 2017) annonce de dépôt de brevet sur le sujet par la NASA
      http://e-catworld.com/2017/09/19/lenr-at-nasa-new-patent-application-for-methods-and-apparatus-for-enhanc

    • Lorsque j’avais 12 ans, j’aimais beaucoup la fusion nucléaire pour sa promesse d’abondance infinie et pour ainsi dire gratuite, mais j’en suis revenu.
      La pollution de l’espace d’origine « humaine » peut sans doute être plus nucléarisée, tant que cela amuse du monde qui en a le pouvoir mais je ne vois vraiment pas l’intérêt (sauf pour certains et pour un certain « ordre ») de passer sur terre d’une dépendance séculaire au capitalisme fossile à un développement toujours plus fondé sur le nucléaire, selon une temporalité mesurable cette fois en (dizaine de) millénaires.
      edit : Le réacteur au thorium : une nouvelle impasse
      http://www.sortirdunucleaire.org/Le-reacteur-au-thorium-une-nouvelle-impasse

      Seul, le thorium n’est pas un combustible. L’intérêt est de le transformer en uranium 233. Pour cela, il doit être bombardé de neutrons. Par capture de neutrons, le thorium 232 se transforme après plusieurs étapes en uranium 233, qui est un élément fissile [7] performant, ce qui facilite les réactions en chaîne. [...]
      Le réacteur à sels fondus (RSF) est conçu pour être surgénérateur, c’est-à-dire générer plus d’uranium 233 qu’il n’en consomme. [...]

      Le démarrage du RSF : une difficulté majeure

      Le RSF est conçu pour produire plus d’uranium 233 qu’il n’en consomme. Encore faut-il pouvoir d’abord le charger en quantité suffisante de cet élément. L’uranium 233 n’existant pas à l’état naturel, les chercheurs proposent diverses solutions pour obtenir les 3,6 tonnes [16] nécessaires au démarrage :
      Tapisser le cœur d’un REP d’une couverture de thorium, puis récupérer l’uranium 233 produit. Des dizaines d’années seraient nécessaires pour obtenir la quantité requise au démarrage d’un 1er RSF [17]. Et avec un retraitement de 40 litres de sels par jour (cf. infra), il faudrait 56 ans pour démarrer un 2ème RSF avec l’uranium 233 extrait de ce 1er RSF.
      Ou encore démarrer un RSF où le thorium serait transformé par un mix : plutonium et actinides mineurs des REP, mélangés avec de l’uranium 233 ou avec de l’uranium enrichi à 13 %.
      Il n’est possible d’utiliser ni le plutonium seul (il en faudrait 13 tonnes, quantité non suffisamment soluble dans les sels), ni l’uranium enrichi seul, qui devrait être trop enrichi (à 25 %).

      Le RSF génèrerait d’importants déchets radioactifs

      Le RSF génèrerait d’importants déchets radioactifs qu’il faudrait traiter, stocker, surveiller pendant des centaines d’années, des milliers d’années pour certains.
      Ce seraient des produits de fission, en natures et quantités similaires à celles des réacteurs actuels. Hautement radioactifs pendant des centaines d’années, ces déchets sont classés dans la catégorie des plus dangereux : HAVL, Haute Activité à Vie Longue. Absorbeurs de neutrons, les produits de fission entravent la formation d’uranium 233, d’où la nécessité de les retirer. Gazeux, ils seraient extraits en continu par bullage d’hélium. Pour les autres qui sont solubles, 40 litres de sels seraient pompés chaque jour, d’où ils seraient extraits.
      Les actinides seraient remis dans le cœur sauf 0,1 % qui sortiraient en déchets, n’ayant pu être séparés des produits de fission. Le thorium produit un actinide mineur très radiotoxique, le protactinium 231 (période : 33 000 ans), qui n’existe qu’à l’état de traces dans la nature.
      Peu d’actinides mineurs sortiraient en déchets réguliers, mais le circuit primaire en contiendrait une forte quantité.
      Petit calcul… Un RSF d’une puissance de 1000 MWe requerrait une charge initiale d’environ 3,6 tonnes d’uranium 233 et 26 tonnes de thorium. En fonctionnement, à l’équilibre, il y aurait près d’1 % d’actinides mineurs, soit environ 300 kg. À comparer avec les 960 kg d’actinides mineurs compris dans les combustibles usés déchargés des REP chaque année, soit 17 kg par REP (960/58).
      La présence d’uranium 233 implique celle d’uranium 232 et de ses descendants (cf. supra). D’autres éléments se forment également. Le thorium n’est pas fissile, mais fissible, il peut fissionner sous un flux de neutrons rapides et générer des produits à période radioactive longue, comme le technétium 99 de période 215 000 ans.
      Il est avancé que le RSF nous débarrasserait des déchets nucléaires les plus difficiles à gérer. Mais une grande partie de ceux déjà produits sont vitrifiés et ne sont pas extractibles. En revanche, le RSF créerait des déchets radioactifs supplémentaires.
      De plus, la surgénération n’est possible qu’avec l’uranium et le thorium. Si le RSF était alimenté avec du plutonium ou d’autres actinides produits par le REF, il ne pourrait plus être surgénérateur. [...]

      Un réacteur surfait, qui n’est encore qu’un concept théorique

      Ce n’est que depuis 2008 que le RSF à neutrons rapides fait partie des 6 systèmes retenus par le Forum International Génération IV. Étudié au Laboratoire de Physique Subatomique de Grenoble, ce type de réacteur « n’existe aujourd’hui qu’à l’état de concept théorique » [25]. Les récentes publications du CNRS [26] l’attestent. Aucun réacteur de démonstration de ce type, même de faible puissance, n’a encore fonctionné. Sont ressassées les qualités de ce réacteur… mais technologiquement, le RSF est-il faisable ? Dans quel délai ? À quel coût ?
      Délai – « en partant du principe que la décision de passer au cycle thorium est prise vers 2040 – hypothèse prenant en compte la durée de vie des réacteurs actuels – le MSFR (RSF à neutrons rapides) est introduit à l’échelle industrielle en 2070 » estime Daniel Heuer [27], directeur de recherche au CNRS.
      Coût – « Nous avons l’espoir qu’il soit moins cher qu’un réacteur à eau pressurisée (...) Cela reste à vérifier » poursuit-il [28].
      En France, ni EDF-Areva, ni le Commissariat à l’Énergie Atomique ne semblent beaucoup s’y intéresser. Les premiers souhaitent avant tout rentabiliser les infrastructures industrielles de la filière uranium. Le second développe un prototype de surgénérateur au sodium (Astrid, 600 MWe) qui a bénéficié de 650 millions d’euros dans le cadre du grand emprunt national de 2010. Ce réacteur est l’axe prioritaire de recherche et développement. Est juste assurée « une veille technologique » pour le RSF [29], d’où les faibles crédits alloués à son étude.
      L’Ademe [30] a publié le 22 octobre 2015 le rapport « Vers un mix électrique 100 % renouvelable en 2050 » [31]. Il est montré que le scénario 100 % renouvelable est tout à fait réalisable, pour un coût raisonnable. Le RSF ? Le Réacteur où Se Fourvoyer, encore une impasse.

      #thorium #réacteur_à_sels_fondus #achtung #apologie

    • Au sujet de la fusion nucléaire après celui de la fission. Je me souviens d’un point de vue beaucoup plus optimiste qu’original par un maître de la SF. Monsieur Spinrad , sans boire ses paroles, j’attache plus d’importance à son avis sur ce sujet qu’à celui des scientifiques. ( je crois presque que la SF est une science ). Surement que ce qu’il dit est plus compréhensible et aussi parce que j’aime beaucoup ce que fait ce monsieur.
      Voici ce qu’il dit et pense de "La Crise de Transformation"

      Des hommes qui, au sens biologique, ont a peine plus évolué que les habitants des premières colonies humaines parvenues à maîtriser le feu.
      Et qui maintenant, pour le meilleur ou pour le pire, tiennent la puissance nucléaire entre leurs petites mains fébriles.
      Ce qui nous ramène au point où nous nous trouvons aujourd’hui.
      Tout aussi sûrement que le Big-Bang a impliqué la formation des planètes, tout aussi sûrement que la chimie organique a mené au développement de la vie et tout aussi sûrement que la conscience émerge de l’évolution de la bio-masse, toute espèce sensible qui évolue vers la science et la technologie va inévitablement un jour ou l’autre mettre les mains sur la puissance de l’atome et inévitablement se trouver en possession du moyen de détruire la biosphère qui lui a donné naissance.
      La destruction atomique n’est certainement pas le seul moyen de détruire la vie sur la Terre, mais c’est un moyen suffisant,ce qui veut dire que notre espèce est entrée dans sa Crise de Transformation parvenue à maturité avec les premières explosions nucléaires de 1945.

      Aussi, en fin de compte, I’étape suivante de notre évolution, celle que nous devons franchir si nous voulons traverser la #Crise_de_Transformation qui est la conséquence de ce qui s’est passé auparavant, n’est de nature ni biologique, ni scientifique, ni technologique, ni même politique.
      Nous devons atteindre le niveau de sensibilité morale et de conscience spirituelle indispensable pour parvenir à la viabilité à long terme de notre espèce. Il ne s’agit pas d’un voeu pieux désinvolte, mals d’impératif dur et froid de notre évolution. Toute espèce incapable de l’atteindre se détruira tôt ou tard en même temps que sa biosphère. Celles qui l’atteindront survivront. Il n’y aura pas d’autres survivants.
      Tandis que le progrès technologique capable de mener à une civilisation Transformationnelle stable à long terme se trouve dans l’avenir, c’est dans notre présent qu’existe le pouvoir de détruire notre espèce et notre biosphère.
      Aussi ne pouvons-nous laisser la responsabilité d’accomplir cette indispensable transformation spirituelle et morale à nos hypothétiques descendants.
      Nous sommes les générations de la Crise de Transformation.
      Faisons le travail comme il faut, ou bien nous n’en aurons plus aucun à faire.

      Ce ne sont que deux extraits, le texte entier est disponible avec ce lien : http://generationsf.ucoz.com/index/0-29

      Quelques liens pour aller plus loin avec #Norman_Spinrad
      La Spirale.org un site précieux pour moi et référencé ici sur @seenthis #laspirale
      https://laspirale.org/texte-152-norman-spinrad-pop-culture-chaos.html
      2 autres : http://www.nova.fr/novamag/8283/reve-de-fer-de-norman-spinrad
      https://sitamnesty.wordpress.com/2006/12/05/la-der-des-der-norman-spinrad


      Norman Spinrad qui aujourd’hui est un vieux monsieur a exploré cette question sur la crise transformationnelle de bien des façons. De lire ce texte aujourd’hui me met la larme à l’œil. J’aime vraiment beaucoup ce que vous faites monsieur Spinrad.

    • Je vais dans le sens de ce que dit @colporteur et c’est ce genre de réflexions que pousse @pmo depuis des années que ce soit sur les OGM, les téléphones mobiles, les nanos, Linky, etc : oui il y a très sûrement des problèmes sanitaires, des débats scientifiques, mais ça veut dire une bataille d’experts permanentes entre technocrates : « cette étude montre que c’est dangereux », « mais cette étude montre que non », « mais ensuite cette nouvelle étude montre que si », etc à l’infini. Alors que le débat doit être avant tout politique et social, est-ce que c’est appropriable, est-ce que ça nous rend plus libres, plus autonomes dans une communauté (pas individuellement !). Réflexions issues entre autre d’Illich et Ellul évidemment (pour ce qui concerne PMO).

    • Du côté de la science-fiction ...

      « L’accident, qui n’était que de la routine aux yeux de ceux qui travaillaient à la centrale,
      pouvait apparaître à d’autres personnes comme la preuve irréfutable que tout ce qui avait trait à l’énergie nucléaire était dangereux et que les centrales devaient être exilées le plus loin possible des centres urbains.« 
      Pure journée pour Doc Ferrel, médecin d’entreprise auprès d’une usine nucléaire. La présence d’une commission d’enquête rend les hommes nerveux et favorise les accidents. La peur règne en ville. Et Jorgenson, le plus qualfié des Ingénieurs, le plus irascible aussi, entreprend une réaction qui, mal dirigée, peut conduire au déchaînement de l’isotope R.
      Soudain, c’est la catastrophe...
      Dans ce roman, tiré d’une nouvelle initialement publiée en 1942, Lester del Rey a développé avec une prescience remarquable quelques-uns des problèmes soulevés depuis par l’industrie nucléaire.
      Un dossier concernant drains aspects sociaux de l’électronucléaire vient compléter cette œuvre exceptionnelle qui prend aujourd’hui valeur de document.

      https://www.noosfere.org/livres/niourf.asp?numlivre=355

      Crise, c’est un accident nucléaire dans le futur antérieur, car le roman, écrit en 1956, est issu d’une nouvelle publiée en 1942 dans Astounding #science-fiction. Dans sa préface et dans son article au dossier, Gérard Klein conjugue le nucléaire à la forme interrogative, et c’est une interrogation lucide, profonde et angoissée. Le scénario d’accident d’André-Clément Decouflé (dossier) est naturellement pensé au conditionnel ; mais il est rédigé au présent, avec brio. Georges Morlat représente dans ce débat le Commissariat à l’Energie Atomique et l’Electricité de France, c’est-à-dire peu ou prou le pouvoir. Pour le gouvernement de la France et ses agents, le #nucléaire est un impératif...
      Gérard Klein a écrit pour son dossier Les temps du nucléaire. Il ne s’agit plus ici de temps grammaticaux, mais d’une réflexion sur les temporalités distinctes mises en jeu par le projet #électro-nucléaire. Et c’est certainement la réflexion la plus intelligente et la plus passionnante que j’aie jamais lue sur ce sujet.
      Le livre, dans son ensemble, laisse apparaître nettement les qualités et les défauts de la science-fiction comme moyen d’appréhender la réalité. Négligeons le côté prophétique du roman de Lester del Rey qui est secondaire et, d’ailleurs, peu convaincant. Le récit, intense et captivant de bout en bout, illustre une célèbre réflexion d’André Maurois, que nos techniciens refusent obstinément de prendre en considération : toujours l’inattendu arrive. Et Lester del Rey montre avec précision et ingéniosité comment cet inattendu peut se glisser dans un programme de sécurité très serré.
      L’intégration du temps dans les mentalités, l’aptitude à imaginer l’avenir lointain sont aussi, pour une part, des conquêtes de la science-fiction. Dans le long terme, les spécialistes de science-fiction sont souvent plus convaincants que les futurologues. Et ne parlons pas des gouvernants ! « ... L’électro-nucléaire apparaît comme entrecroisant des temporalités distinctes, parfois contradictoires, et pour la plupart non maîtrisables en l’état actuel des connaissances théoriques et de la pratique, » écrit Gérard Klein page 259 (dossier). Il distingue ainsi le « temps technicien » qui correspond « à la durée nécessaire pour concevoir, réaliser, faire fonctionner et finalement démanteler une installation » ; le temps économique, « haché, imprévisible » ; le temps social, « celui dans lequel évoluent et s’affrontent les classes et catégories sociales », le temps historique qui « introduit l’échelle du siècle et (...) les relations internationales » ; le temps géologique, enfin, mis en cause par la durée de vie de certains produits de #fission (la période du plutonium est de 24000 ans).
      Chaque mot de ce texte est à lire et à peser. S’il fallait en extraire une seule phrase, je choisirais celle-ci : « Nous ne devons jamais rien léguer à nos descendants qui puisse les menacer et les détruire s’ils se retrouvaient ignorants et nus sur la surface de la Terre, » (p. 274). Je n’ai jamais rien entendu, jamais rien lu de plus fort, de plus définitif sur la question.
      Mais c’est une idée de science-fiction que nos descendants puissent se retrouver un jour ignorants et nus, et comme telle absolument inconcevable pour les technarques qui nous mènent. Un père de l’Eglise aurait mieux admis peut-être un monde sans Dieu qui n’eût été pour lui, après tout, que l’enfer. Voici donc un défaut de la science-fiction, qui tient à sa qualité même : ses visions, ses rêves et ses avertissements ne touchent que très peu d’humains, et pour ainsi dire jamais les hommes de pouvoir, rivés au présent.
      Un autre défaut du genre, sensible celui-ci dans le roman, c’est que la science-fiction, par nature et par vocation, fait le plus souvent la demande et la réponse. L’usine atomique de Kimberly, où se sont produits la crise et l’accident que décrit Lester del Rey avec un immense talent, est plus une fabrique d’isotopes « lourds » qu’une centrale nucléaire productrice d’énergie. La nouvelle, à l’origine, avait été classée document secret, et cela souligne le coté prophétique de l’œuvre. Néanmoins ou par conséquent, je ne sais, les problèmes spécifiques de cette #centrale, l’auteur les a, pour une large part, inventés, ce qui lui permet d’inventer du même coup la solution. Une solution technologique, naturellement. Détail romanesque, ce sera un jeune médecin, physicien amateur, qui sauvera l’usine, la ville et peut-être la moitié du continent nord-américain menacés de destruction par le redoutable « isotope R ». Les lecteurs de science-fiction admettront que ces choses-là sont possibles ; qu’il est même probable que l’on rencontre un jour un isotope infiniment dangereux, ou n’importe quoi de ce genre. Ils reconnaîtront que la technologie pourrait dans ce cas juguler la menace créée par elle ; mais ils sauront que ce n’est pas une certitude et que le risque est grand.
      Les #technarques et leurs peu humbles serviteurs s’estimeront non concernés. L’hypothèse sera pour eux méprisable : de la science-fiction.
      Quoi qu’il en soit, le #roman de Lester del Rey est extrêmement intéressant. Le décor est décrit avec une précision hallucinante. Les personnages secondaires sont vivants et vrais, au point de rejeter parfois dans la grisaille le personnage central, le brave docteur Ferrel. Le suspense est maintenu jusqu’à la dernière ligne, ou presque. La conclusion rappelle que le roman a été écrit en 1956 : domestiqué, le méchant isotope R servira à fabriquer un carburant pour les #fusées. Le ciel était au fond de l’enfer.

      Michel JEURY
      Première parution : 1/6/1978 dans Fiction 291

      #anthologie #post_catastrophe


      Mines et Mineurs #anthologie

      Mines, mineurs et géologues

      Chaque année, depuis 1974, les professionnels français de la Science-fiction ont l’occasion de se rencontrer lors de leur convention annuelle. En 2006, celle-ci est organisée à Bellaing, dans le Nord (France) du 24 au 27 août. Les nouvelles rassemblées dans ce volume ont été pour la plupart spécialement écrites par des auteurs participants à la manifestation.
      Tous les auteurs de science fiction ne sont pas des géologues, et toutes les planètes ne seront sans doute pas vouées à l’exploitation minière. Mais il n’empêche que plusieurs auteurs de SF sont ou furent effectivement des géologues (Ivan Efremov, Francis Carsac, etc.), et que le thème minier revient dans de nombreuses œuvres du genre.
      Cela, joint au fait que la convention 2006 se tient à deux pas d’un des derniers sites historiques d’exploitation minière du bassin du Nord-Pas-de-Calais, a fourni à l’organisateur, qui reçut lui-même une formation de géologue, le thème de ce recueil.
      Merci à tous ceux qui auront participé à la convention de Bellaing 2006. à tous ceux qui l’auront rendue possible, à tous ceux qui à un titre ou à un autre, ont donné leur coup de pioche pour que cette mine produise !

      https://www.noosfere.org/livres/niourf.asp?numlivre=2146572818

      Dans le monde diplomatique et ses livres du mois @mdiplo
      "Enquêteurs galactiques et communauté stellaires"
      « 2312 », de Kim Stanley Robinson
      https://www.monde-diplomatique.fr/2018/02/MELAN/58365

  • EDF veut construire une piscine géante de déchets nucléaires à Belleville-sur-Loire
    https://reporterre.net/EXCLUSIF-EDF-veut-construire-une-piscine-geante-de-dechets-nucleaires-a

    Les #piscines de #La_Hague (Manche), où sont entreposés les combustibles usés des #réacteurs nucléaires, débordent ? Pas de problème, #EDF prépare actuellement, dans la plus grande discrétion, une nouvelle piscine « d’entreposage centralisé » où déverser le surplus. Selon les informations de Reporterre, EDF veut construire ce très grand équipement sur le site de la centrale nucléaire de Belleville-sur-Loire, dans le Cher. Il pourrait accueillir entre 6.000 et 8.000 tonnes de métal lourd irradié (tMLi, l’unité de masse pour les #combustibles_irradiés) — en clair, l’équivalent de 69 à 93 cœurs de réacteur #nucléaire de combustibles brûlants et hautement radioactifs [1].

  • Communiqué : après Indymedia Linksunten, Indymedia Grenoble est victime de l’antiterrorisme
    https://grenoble.indymedia.org/2017-09-22-Communique-apres-Indymedia

    Lors de la nuit de jeudi 21 septembre, à trois heures du matin, un incendie a ravagé un hangar de la gendarmerie de Grenoble, ainsi que la cinquantaine de véhicules qui s’y trouvaient. À treize heures, un article de revendications est publié sur Indymedia Grenoble. Quelques heures plus tard, l’équipe du site reçoit, par personnes interposées, un courriel de l’Office Central de Lutte contre la Criminalité liée aux Technologies de l’Information et de la Communication (OCLCTIC) la sommant de retirer le (...)

    #Articles

    / #Infos_locales, Répression / Contrôle social, #Média

    #Répression_/_Contrôle_social

    • Entrepôt de gendarmerie en feu, que reste-t-il des libertés sur le Web ?
      https://nantes.indymedia.org/articles/38602

      Le soir même, les personnes hébergeant le nom de domaine indymedia.org reçoivent une injonction du ministère de l’intérieur de supprimer cette contribution d’Indymedia #Grenoble, suivie de près par une autre pour #Indymedia #Nantes.

      Comme on pouvait s’y attendre, la fumeuse raison invoquée est « la provocation à des actes de #terrorisme ou #apologie de tels actes » (article 421-2-5 du code pénal). Les dispositions de la LCEN (voire en fin d’article) sont utilisées pour menacer de blocage et de dé-référencement (supression du site des moteurs de recherche) si la contribution n’était pas supprimée
      avant les 24h.

      [...]

      Elle a même depuis été recopié sur de nombreux sites. Nos courageux.ses camarades du Daubé ont même pris l’initiative de la recopié intégralement (à 13h36), même s’il semble qu’iels n’aient toujours pas compris qu’"anarcho-libertaire" est encore une de ces inventions sans queue ni tête de journaleux.

      Décidement l’effet #Streisand (aussi appelé flamby dans nos contrées) aura raison des tentatives de censure de contenu sur le Web.

      #censure

    • L’État attaque Indymedia-Grenoble et Indymedia-Nantes... Solidarité ! - CQFD, mensuel de critique et d’expérimentation sociales
      http://cqfd-journal.org/L-Etat-attaque-Indymedia-Grenoble#nb1

      « Solidarité incendiaire

      Ce jeudi, à trois heures du matin, deuxième jour du procès de la voiture brûlée.

      Avons pénétré dans la caserne de gendarmerie Vigny-Musset. Avons incendié six fourgons d’intervention et deux camions de logistique. Le garage et l’entrepôt ont été ravagés sur plus de 1500 mètres carrés.

      Cet acte s’inscrit dans une vague d’attaques de solidarité avec les personnes qui passent en procès ces jours-ci.
      Forte accolade à Kara et Krem.
      Une pensée pour Damien, récemment tabassé par les flics.

      Quelle que soit l’issue du procès, on continuera à s’en prendre à la police et à la justice.

      Notre hostilité est un feu qui se propage.

      Des nocturnes ».

      Ce communiqué a également été repris par des médias comme Le Dauphiné Libéré ou BFM-TV, sans que ceux-ci soient apparemment inquiétés...

      Donc à la tête du client ...

  • Berliner Aussteiger: Warum ein junger Vater die Zeugen Jehovas verließ - Tagesspiegel
    http://www.tagesspiegel.de/themen/reportage/berliner-aussteiger-warum-ein-junger-vater-die-zeugen-jehovas-verliess/20111338-all.html

    Ausstieg bei den Zeugen Jehovas - Oliver Wolschke
    https://www.oliverwolschke.de

    Wenn du selbst kein Zeuge Jehovas bist und auch sonst nur wenige bis gar keine Berührungspunkte mit mir persönlich oder mit der Religionsgemeinschaft der Zeugen Jehovas hast, dann erwartet dich hier vielleicht nur wenig, das dich interessieren oder gar mitreißen wird. Vieles von dem, was ich niedergeschrieben habe, ist bereits öffentlich und kommt bei anderen religiösen Institutionen ebenfalls vor.

    Ich schreibe hier über meine Zeit bei den Zeugen Jehovas, wie ich ins Zweifeln kam und welche Informationen letztendlich dazu geführt haben, dass ich den Schritt raus wagte. Ich musste raus, es gab keine andere Option. Du wirst erfahren, dass es nicht leicht ist, die Zeugen Jehovas zu verlassen, auch wenn die Organisation selbst den Austritt als eine formelle Angelegenheit beschreibt. Doch dabei vergessen sie meiner Meinung nach den Menschen selbst, wie er fühlt, was er sich aufgebaut hat und wie viel im Leben eines Menschen dabei zerstört werden kann.

    Für wen schreibe ich hier? Ich glaube, dass ich in erster Linie für mich ganz persönlich geschrieben habe. Es ist eine Aufarbeitung der Dinge, die meine Familie und ich während und nach dem Ausstieg erlebten. Zum anderen schreibe ich für die Menschen, die uns kannten, die immer noch ein Teil der Organisation sind. Ich möchte diese Menschen, unabhängig von dem, was sie vielleicht per „Stille Post“-Prinzip erfahren haben, darüber informieren, warum wir als Familie ausgetreten sind. Außerdem möchte ich besonders unsere Freunde, die selbst Kinder haben, auf ein Problem hinweisen, das ihren Kindern zu einer Gefahr werden könnte. Besonders weil die Verantwortlichen, aus meiner Sicht, nicht genügend für Aufklärung sorgen.

    #religion #sectes #apostasie

  • Chronique du Maudit-Engin
    https://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/050817/chronique-du-maudit-engin

    Remington, roman post-apocalyptique signé Christophe Ségas, est l’histoire d’une machine au sein d’un monde qui tente de supporter sa dégringolade. Froide, dure et métallique, cette machine à écrire passe de main en main. Ses récits fragmentaires tissent un roman fantaisiste, inquiétant et jubilatoire où les écrits ont la vie bien plus dure que les hommes.

    #Culture-Idées #apocalypse #Christophe_Segas #En_attendant_Nadeau

  • House of Saudi Cards : The Inside Story
    https://sputniknews.com/columnists/201706241054941082-saudi-house-of-cards-inside-story

    A top Middle East source close to the House of Saud, and a de facto dissident of the Beltway consensus, minces no words; “The CIA is very displeased with the firing of [former Crown Prince] Mohammad bin Nayef. Mohammad bin Salman is regarded as sponsoring terrorism. In April 2014 the entire royal families of the UAE and Saudi Arabia were to be ousted by the US over terrorism. A compromise was worked out that Nayef would take over running the Kingdom to stop it.”

    Escobar. L’idée de base c’est qye bin Nayef était l’homme de la CIA et que le coup de force pour faire accéder au trône MBS est une fuite en avant qui risque très vite de mettre la région à feu et à sang. Hypothèse invérifiable mais crédible.

    #catastrophe_arabe peut-être ?

  • La transition écologique, un projet de société ? / Gaël Giraud - Les Ernest - universcience.tv, la WebTV scientifique hebdo
    http://www.universcience.tv/video-la-transition-ecologique-un-projet-de-societe-gael-giraud-7863.h

    Nous dirigeons-nous vers l’apocalypse ? Le risque d’une catastrophe humanitaire est réel si la transition écologique échoue, estime Gaël Giraud, actuel chef économiste de l’Agence française de développement (AFD), spécialisé en économie mathématique. Il présente les tenants et les aboutissants de la transition écologique et démontre en particulier la nécessité d’un changement de paradigme rapide et d’un investissement massif pour sauver la planète.

    #apocalypse #climat

  • Vendredi art - Deux œuvres exposées au musée d’art contemporain de Malaga (Espagne)


    « Disintegration at hydra », composition photographique d’Eve Sussman, 2005

    Il y a un côté apocalyptique qui me plait bien dans cette image


    « La plage », une photo d’Efrén calderón, 2016

    Pour des vacances sympa

    #art #photographie #apocalypse #plage #vacances

  • Un second « bunker de l’apocalypse » a ouvert en Norvège pour protéger les données de la planète
    4 avril 2017
    http://mashable.france24.com/monde/20170404-bunker-apocalypse-norvege-donnees-terre

    Quelques minutes avant la fin du monde. Le deuxième bunker pour sauver la Terre en cas d’apocalypse a été ouvert en Norvège, pour protéger les plus importantes données du monde.

    Dans une ancienne mine de charbon, sur une île norvégienne à quelques centaines de kilomètres du pôle Nord, se trouve un bunker pas comme les autres : l’"Artic World Archive". C’est « l’endroit le plus sûr de la planète pour une ambassade digitale » de l’humanité, selon sa brochure explicative. Ce lieu de préservation des données mondiales en cas d’apocalypse a officiellement ouvert le 27 mars et les premières données y sont arrivées cette semaine.

    Dans cette même brochure, la société de préservation et d’archivage Piql explique pourquoi ce bunker improbable a été créé : « L’Artic World Archive est pour tous les pays, toutes les autorités, organisations, entreprises ou particuliers nécessitant une conservation ultra-sécurisée de leurs informations et données avec une garantie d’accès dans le futur ».

    Cet immense coffre-fort est situé sur l’île de Svalbard, où se trouve depuis 2008 un autre bunker créé par Piql et qui a fait beaucoup parler de lui : la Réserve mondiale de semences, ouverte pour protéger des graines venues de tous les pays du monde en cas de désastre. Mashable s’était rendu sur place. Depuis, cette réserve planétaire a notamment permis de réimplanter des graines disparues durant le conflit en Syrie. (...)

    #apocalypse #collapsologie #fin_du_monde #Anthropocène

  • Soutenance de thèse | Apocryphes
    https://apocryphes.hypotheses.org/569

    Après cinq ans à Lausanne, quatre ans de recherche, un certain nombre d’heures passées à effectuer des actions parfois intéressantes (décrypter un texte, en articuler plusieurs, trouver comment automatiser toujours plus de chose avec LaTeX) parfois moins (remplir des formulaires administratifs et faire la chasse aux graphies non conventionnelles), je soutiendrai ma thèse de doctorat le 12 mai 2017 à 13h30, dans la salle 319 de l’Amphipôle de l’Université de Lausanne (métro Unil-Sorge).

    Ma thèse s’intitule « Étude comparée sur la construction des origines apostoliques des Églises de Crète et de Chypre à travers les figures de Tite et de Barnabé »

    #thèse #histoire #christianisme #théologie #apôtres #ouf

  • Du narcissisme de l’art contemporain
    https://www.lechappee.org/du-narcissisme-de-l-art-contemporain

    Aujourd’hui, en art, tout est possible. Ce que fait l’art dit contemporain en qualifiant tout et n’importe quoi d’artistique – une tâche, une boîte de conserve, un corps sanguinolent, des excréments – est une négation radicale des codes et des règles, de la tradition et des critères de jugement qui, pourtant, imprègnent et structurent encore la plupart des consciences. Délivré des idéaux humanistes et de leur dimension progressiste, cet art épouse le projet du libéralisme libertaire, celui d’une classe sociale dominante, et non celui de tous. Celui d’un monde vide, où règnent le cynisme, l’opportunisme et l’égoïsme.

    Les pratiques artistiques qui y sont valorisées visent à bouleverser les comportements et les mentalités dans la jubilation d’une régression narcissique qui transgresse les interdits nécessaires à la construction de soi et à la vie en société. Tous les préceptes civilisationnels sont devenus des objets phobiques et des entraves insupportables à une création adepte de la subjectivité, du relativisme, de la spontanéité et de la jouissance.

    Situés dans la sphère freudo-marxiste, les auteurs de ce livre adoptent une approche qui combine sociologie, psychanalyse et histoire. En analysant, à l’aide de cette méthode, des oeuvres d’art considérées comme majeures, ils éclairent le renversement de valeurs opéré par un capitalisme postmoderne qui célèbre le vide, le banal, l’absurde, le déchet, le scatologique, le pornographique et le morbide.

    #toread #non_lu #alire #art #marché
    Des fois à l’Échappée, ils font un peu flipper avec leur ton derniers « tenants de la morale d’avant l’#apocalypse » mais j’en dirais plus après lecture. (Il y a des chances pour que je sois d’accord avec la critique de ce milieu comme étant un espace d’ultra capitalisme et de libéralisme triomphant, mais peut-être avec d’autres arguments que leur critique de la déraison post-moderne). #asuivre

  • Annihilation - VanderMeer, Jeff

    La Zone X, mystérieuse, mortelle. Et en expansion. Onze expéditions soldées par des suicides, meurtres, cancers foudroyants et troubles mentaux. Douzième expédition. Quatre femmes. Quatre scientifiques seules dans une nature sauvage. Leur but : ne pas se laisser contaminer, survivre et cartographier la Zone X.

    Avalé en deux soirs. De très bonnes choses, d’autres qui me laissent un peu sur ma faim, je vais attaquer la suite pour voir si la trilogie est à la hauteur de sa réputation. Quelqu’un.e l’a lue ?
    http://audiable.com/boutique/cat_litterature-etrangere/annihilation
    #newweird #livres #fantastique #apocalypse #sf #science_fiction #science-fiction

  • De Diego à Juan, la naissance d’une image

    Georges Lapierre

    http://lavoiedujaguar.net/De-Diego-a-Juan-la-naissance-d-une

    L’essai de Georges Lapierre Vierge indienne et Christ noir,
    une « petite archéologie de la pensée mexicaine »,
    paraît en feuilleton, deux fois par mois, sur « la voie du jaguar ».

    Le livre de Miguel Sánchez ne se contente pas de relancer le culte de la Vierge de Guadalupe Tepeyac, il achève de donner forme à une représentation mentale qui fait sens. En général le mythe rappelle sous une forme dramatique un événement civilisateur, il en explique l’arbitraire. De la même manière, l’apparition miraculeuse de la Vierge sur la colline Tepeyac reste l’événement fondateur de la société coloniale et, plus largement, de la société mexicaine. L’apparition de la Vierge donne un sens au monde né de la conquête. Mais alors que le mythe, un discours qui révèle le réel, repose avant tout sur la parole et raconte une histoire, la pensée religieuse s’appuie sur l’image qui, elle-même, renvoie à toute une dramaturgie. (...)

    #Mexique #histoire #religion #Église #apparition #peuples_originaires #mythologie #Apocalypse

  • 1 847 délits d’apologie et de provocation au terrorisme enregistrés en 2016

    http://www.lemonde.fr/police-justice/article/2017/01/19/1-847-delits-d-apologie-et-de-provocation-au-terrorisme-enregistres-en-2016_

    1 847 délits d’#apologie et de provocation au #terrorisme enregistrés en 2016

    Selon les chiffres officiels du service statistique du ministère de l’intérieur, ils sont commis dans un cas sur cinq sur #Internet.

    L’apologie et la provocation au terrorisme sont devenues des « délits plus fréquents » en France depuis les attentats de janvier 2015, selon les chiffres officiels du service statistique ministériel de la sécurité intérieure (SSMSI) diffusés mercredi 18 janvier. Ils sont commis dans un cas sur cinq sur Internet.

  • Alerte Niveau 7
    http://www.radiopanik.org/emissions/alerte-niveau-5/alerte-niveau-5-3

    ApOcAlYpsE !!!

    On nous a dit que c’était prévu le 23 septembre 2015. Le lendemain, on nous a finalement confirmé que ce serait 2 ans plus tard, le 23 septembre 2017.

    Nous, on veut pas attendre le 24 septembre 2017 pour un autre report. Alors, c’est ce soir. Un point c’est tout.

    illustration : « Scene from the #apocalypse » de Francis Danby

    #noise #bible
    http://www.radiopanik.org/media/sounds/alerte-niveau-5/alerte-niveau-5-3_03106__1.mp3

  • Argh, l’Apocalypse ! Le syndrome du grand méchant monde : un état sécuritaire pour nous sauver tou-te-s ? (3/6)
    http://www.lecinemaestpolitique.fr/le-syndrome-du-grand-mechant-monde-un-etat-securitaire-pour-nou

    Bientôt dans un salon à côté de chez vous ! Le syndrome du grand méchant monde ! Créé par les esprits torturés qui vont ont apportés « Grippe porcine » et « Abeilles tueuses », voici arrivée une nouvelle menace si terrifiante que vous ne serez plus capable de détacher les yeux de votre écran de télévision ! » Source : https://imgur.com/gallery/UMk7u Dans mon […]

    #Cinéma #apocalypse #dystopie #securitaire

  • Des écrits #apocryphes chrétiens bientôt accessibles en un clic - protestinfo
    http://protestinfo.ch/201611028175/8175-des-ecrits-apocryphes-chretiens-bientot-accessibles-en-un-clic.html
    http://protestinfo.ch/images/stories/Illustrations/2016/Amsler.JPG

    Les textes apocryphes sur lesquels travailleront les chercheurs ne sont pas inconnus dans le milieu scientifique, mais comme le dit Maïeul Rouquette, doctorant et futur chercheur au sein du projet, « pour certains la dernière édition remonte à un siècle, et ils méritent donc une mise à jour en raison des manuscrits nouvellement repérés. » La réelle innovation réside dans le choix de travailler aussi sur une version numérique : « A l’exception d’un projet américain sur la Mishna, je n’ai jamais entendu parler d’une démarche analogue pour un texte antique au sens où nous le comprenons, c’est-à-dire avec un apparat critique (ndlr : la liste des variantes présentées par les différents témoins manuscrits d’un même texte) », déclare Maïeul Rouquette. « L’intérêt d’une édition numérique est qu’elle permet d’avoir accès en un clic au texte de n’importe quel manuscrit, seul ou en comparaison, en plus de la version du texte reconstituée par le chercheur. Nous voulons créer un outil dynamique et interactif. »
    D’autre part, l’intégralité des résultats seront publics et gratuits, l’édition numérique comme le contenu de la version papier ; c’est là une condition imposée par le FNS. « La politique du FNS à cet égard est cohérente. », estime Frédéric Amsler. « Les deniers publics servent à financer les chercheurs. Et comme il s’agit de l’argent public, il faut que tout le monde puisse avoir accès non seulement aux résultats, mais aussi à la méthodologie et aux instruments mis au point, afin qu’ils puissent servir à la réalisation d’autres éditions critiques. »