• #NewPipe, l’#alternative éthique à #Youtube

    New Pipe est une #application libre, open source et gratuite disponible sur #Android. Elle permet de visionner des vidéos sur Youtube, et offre des fonctionnalités supplémentaires à l’application officielle Youtube. Vous pouvez consulter le site officiel de Newpipe pour en savoir plus (en anglais).

    https://ikacode.com/newpipe-lalternative-ethique-a-youtube
    #vidéos #app

  • #flatpak 1.16 Improves USB Access, Wayland Integration & Accessibility
    https://www.omgubuntu.co.uk/2025/01/flatpak-1-16-released-new-features

    A new stable release of Flatpak is out with a wealth of improvements in tow. Flatpak 1.16.0 is the first stable release in the new 1.16.x series, coming more than two years after the Flatpak 1.14.x cycle began and containing features, fixes, and other work undertaken from the 1.15.x development releases. Such as? Well, the way that Flatpak apps access USB devices is improved in Flatpak 1.16.x thanks to a new input device permission. Developer Georges Basile Stavracas notes that this is “technically still a sandbox hole that should be treated with caution” but enables apps to purposefully limit the scope […] You’re reading Flatpak 1.16 Improves USB Access, Wayland Integration & Accessibility, a blog post from OMG! Ubuntu. Do not reproduce elsewhere without (...)

    #News #App_Updates #PPAs

  • https://www.01net.com/actualites/fuite-donnees-cauchemardesque-localisation-millions-smartphones-ete-compromis

    Un géant américain de la collecte et de la revente de données de localisation a été piraté. Des cybercriminels ont volé plus de 10 téraoctets de données confidentielles, montrant la localisation de millions de smartphones dans le monde. Pour les experts, c’est un scénario « cauchemardesque » susceptible de mettre en danger la sécurité nationale de plusieurs pays.

    #cybersécurité #smartphones #cybercriminalité #protection_des_données #data_business

    • Pour protéger de la collecte abusive de votre localisation, Baptiste Robert recommande aux internautes de « désactiver la localisation et le Wi-Fi lorsque vous n’en avez pas besoin pour éviter d’être suivi ».

      Vinted, Tinder, Le Bon Coin… des milliers d’apps utilisées pour récupérer la #géolocalisation [le titre ne correspond pas au contenu, voir plus bas]
      https://next.ink/164907/call-of-duty-tinder-le-bon-coin-des-milliers-dapps-utilisees-pour-recuperer-la

      À 404 Media, l’analyste en cybersécurité de l’entreprise Silent Push, Zach Edwards, affirme que « pour la première fois publiquement, nous semblons avoir la preuve que l’un des plus grands courtiers en données vendant à des clients commerciaux et gouvernementaux semble acquérir ses données à partir du "flux d’enchères" de la #publicité_en_ligne, plutôt qu’à partir d’un code intégré dans les #applications elles-mêmes ».

      Mais des applications peuvent elles-aussi en révéler beaucoup :

      « StravaLeaks » : des dates de patrouilles des sous-marins nucléaires français dévoilées par l’imprudence de membres d’équipage
      Par Sébastien Bourdon et Antoine Schirer
      https://www.lemonde.fr/videos/article/2025/01/13/stravaleaks-des-dates-de-patrouilles-des-sous-marins-nucleaires-francais-dev

      Des membres d’équipage des sous-marins français dotés de l’arme atomique partagent publiquement leurs activités sportives par le biais de l’application Strava, divulguant ainsi, par inadvertance, des informations sensibles sur le calendrier des patrouilles.
      C’est la base la plus secrète de la marine française. Et pour cause : l’île Longue, dans la rade de Brest (Finistère), abrite la composante navale de la dissuasion nucléaire française, à savoir quatre sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE), capables d’emporter chacun seize missiles nucléaires, soit environ mille fois la puissance de la bombe d’Hiroshima. Quatre « bateaux noirs », comme on les surnomme, dont un au moins est en patrouille à chaque instant depuis 1972, selon le principe de « permanence à la mer ». Leur rôle : disparaître dans l’océan – se « diluer », dans le jargon –, pour être en mesure de porter le feu nucléaire là où ils en recevront éventuellement l’ordre de la part du président de la République.

  • #PeakOrama

    J’ai trouvé un petite pépite parmi les #Logiciels_Libres de l’#AppStore #Fdroid pour #Android : #PeakOrama
    C’est votre #table_d'orientation 🧭 interactive de poche pour connaître le nom et l’#altitude des #sommets⛰️ qui vous entourent. C’est sombre, efficace, fluide et lisible. L’essayer, c’est l’adopter ! Données : #OpenStreetMap

    https://mastodon.zaclys.com/@jerome_herbinet/113806237562421671

    https://f-droid.org/packages/org.woheller69.PeakOrama

    Précision :

    En fait l’application est libre mais c’est une sorte de coquille vide qui exploite l’API de PeakFinder (https://github.com/Fabiz/PeakFinder-API). Je n’avais pas compris cela avant de poster. Je trouve dans tous les cas la présentation de l’application par son auteur assez intéressante : https://www.peakfinder.com/fr/about/peakfinder

    https://mastodon.online/@jerome_herbinet@mastodon.zaclys.com/113809139703113796

    #OSM #open_street_map #montagne #altitude #cartographie #montagnes #peakfinder

  • #Firefox 134 Brings Touch Hold Gestures to Linux, Ecosia Search + More
    https://www.omgubuntu.co.uk/2025/01/firefox-134-brings-touch-hold-gestures-to-linux-ecosia-search-more

    Mozilla Firefox 134 has landed, making the browser’s first release of the new year. It’s been a month since Firefox 133 delivered time-saving tab overview access, beefed up bounce tracking protection, finessed flaws with Flatpak file opening, and smoothed out issues causing slow DNS lookup/connection timings on 64-bit Linux distributions. Do the changes in Firefox 134 best those? Let’s take a look! Firefox 134: New Features Touch hold gestures on Linux On Linux, Firefox 134 supports touchpad hold gestures. This allows kinetic scrolling to be stopped simply by placing two fingers on the touchpad. If you ever scroll down a lengthy article […] You’re reading Firefox 134 Brings Touch Hold Gestures to Linux, Ecosia Search + More, a blog post from OMG! Ubuntu. Do not reproduce elsewhere without (...)

    #News #App_Updates

  • #kdenlive is Adding One of Final Cut Pro’s Best Features
    https://www.omgubuntu.co.uk/2024/12/kdenlive-automatic-object-masking-feature

    Removing backgrounds from video in Kdenlive, the free, open-source video editor for Linux, macOS and Windows, is about to get a whole lot easier. Developers are adding a “modern background removal tool” that uses machine learning to create object masks so you can ‘cut out’ an object, person, or item in a video clip. Real-time background removal features are common in video conferencing/chat apps like Slack. They allow a user to replace their actual backdrop (like a messy kitchen) with an alternative image or, sometimes, even a video clip. And image editing tools like GIMP and Photoshop have long been […] You’re reading Kdenlive is Adding One of Final Cut Pro’s Best Features, a blog post from OMG! Ubuntu. Do not reproduce elsewhere without (...)

    #News #AI/ML #App_Updates #qt_apps #Video_Editors

  • Déjà entendu parler de ce « truc » ?

    https://datascientest.com/nightshade-tout-savoir

    Nightshade, développé par des chercheurs de l’université de Chicago, représente une avancée majeure dans la protection des droits des artistes à l’ère numérique. Cet outil innovant vise à sauvegarder la propriété intellectuelle des créateurs en altérant les pixels des images pour prévenir leur exploitation abusive par des intelligences artificielles génératives.

    (La consultation de cette page déclenche tout de même 45 alertes chez uBlock Origin) ...

    Sinon, il y aussi cette autre solution :

    https://glaze.cs.uchicago.edu/what-is-glaze.html

    Generative AI models have changed the way we create and consume content, particularly images and art. Diffusion models such as MidJourney and Stable Diffusion have been trained on large datasets of scraped images from online, many of which are copyrighted, private, or sensitive in subject matter. Many artists have discovered significant numbers of their art pieces in training data such as LAION-5B, without their knowledge, consent, credit or compensation.

    #IA #AI #protections_numériques #pillage (des œuvres) #dataset #machine_learning #apprentissage_machine

  • Une année 2024 parsemée d’embûches en technologie Stéphanie Dupuis - Radio Canada

    Le domaine des technologies a connu quelques échecs en 2024, dont la panne de CrowdStrike, le Humane AI Pin et l’Apple Vision Pro.

    Entre les licenciements massifs, une panne informatique mondiale et des gadgets d’intelligence artificielle inachevés, les 12 derniers mois n’ont pas été des plus prolifiques dans la sphère technologique.

    Des licenciements massifs
    L’année a été particulièrement difficile pour les industries technologiques, dont celle du jeu vidéo.

    “Il n’y a pas un mois où on n’a pas annoncé de licenciements dans le monde de la technologie et des jeux vidéo. Je pense qu’il n’y a pas un studio qui n’a pas été affecté par des coupures et des licenciements”, dit Carl-Edwin Michel, chroniqueur techno.

    L’industrie québécoise a aussi été éclaboussée par la révision à la baisse des crédits d’impôt pour les studios de jeux vidéo, annoncée en mars par le ministre des Finances, Eric Girard.

    C’est vraiment dommage, car ça affectera beaucoup de studios de jeux vidéo.

    D’après la Guilde du jeu vidéo du Québec, la simple annonce du budget Girard a déjà freiné l’élan de studios internationaux qui comptaient investir dans la production locale.

    “J’espère qu’ils vont changer de cap, mais pour l’instant, ça en est au point mort”, déplore-t-il.

    La panne mondiale de CrowdStrike
    Un bilan de fin d’année en technologie ne serait pas digne de ce nom s’il ne comprenait pas le cafouillage entourant la panne mondiale de CrowdStrike sur les appareils de Microsoft.

    Un problème dans un système de tests de mise à jour a causé une anomalie qui a paralysé quelque 8,5 millions d’ordinateurs dans le monde, dont plusieurs ont nécessité l’intervention manuelle d’équipes techniques en informatique.

    Au Canada, les douanes, les hôpitaux, les banques, les marchés boursiers ainsi que les télécommunications et les médias ont été touchés.

    Des avions ont été cloués au sol pendant la panne informatique.

    Le secteur aérien aussi : la compagnie Delta Air Lines a dû annuler des milliers de vols et a mis des semaines à se remettre de la panne. Ces délais lui ont valu une convocation au Congrès américain, au même titre que CrowdStrike, afin d’aborder ces déboires informatiques.

    Des actionnaires de la firme de cybersécurité ont aussi entamé un recours collectif contre l’entreprise, se sentant trompés quant à la fiabilité de ses tests logiciels.

    CrowdStrike devrait encore faire couler de l’encre en 2025.

    L’IA nous en a fait voir de toutes les couleurs
    En technologie, janvier rime souvent avec innovation, puisque c’est à ce moment que se tient l’important salon mondial Consumer Electronics Shows (CES).
    Début 2024, ce sont des gadgets portatifs alimentés par l’intelligence artificielle (IA) qui ont volé la vedette de cette grand-messe de l’industrie : le Humane AI Pin et le Rabbit R1.

    Le Rabbit R1 est un appareil de poche qui peut recevoir des commandes en langage naturel et avec lequel on navigue au moyen d’une roulette. Le Humane AI Pin, pour sa part, se porte sur les vêtements, est doté d’une caméra et utilise la projection et les mains pour interagir avec le système.

    Ces deux gadgets, issus de jeunes pousses, devaient remplacer notre téléphone intelligent, mais il n’en a rien été, selon Carl-Edwin Michel.

    On se rend compte que des entreprises ont surfé sur la vague de l’IA avec toutes sortes de gadgets qui ne font pas [le poids].
    Une citation de Carl-Edwin Michel, chroniqueur techno

    L’IA a également été au cœur de nombreuses mobilisations, notamment judiciaires, pour violation de droit d’auteur. Des médias canadiens se sont également unis pour s’en prendre à OpenAI, qu’ils accusent d’utiliser leurs contenus en ligne sans leur consentement pour entraîner son outil ChatGPT.

    Le quotidien américain The New York Times, déjà en poursuite judiciaire contre OpenAI et Microsoft depuis 2023, a aussi mis en demeure Perplexity AI afin que l’entreprise cesse de piller ses contenus. La Recording Industry Association of America (RIAA) a pour sa part porté plainte contre Suno et Udio, deux outils qui permettent de générer de la musique à partir d’une simple requête.

    Si l’IA n’a pas chamboulé les élections américaines de la manière dont on le croyait, elle a tout de même “été utilisée à mauvais escient sur les réseaux sociaux”, note le chroniqueur techno. “Des personnes comme Elon Musk, qui a utilisé l’IA pour abriter et créer de fausses nouvelles sur son réseau social X, avec de fausses images de Kamala Harris, par exemple [...] je trouve ça déplorable.”

    Déception pour l’Apple Vision Pro
    Le casque de réalité mixte d’Apple, le Vision Pro, était attendu depuis longtemps par les adeptes du métavers. Vendu au Canada au prix de 5000 $ plus taxes, beaucoup ont rapidement déchanté… dont Carl-Edwin Michel.

    On s’est rendu compte que ce casque n’a rien d’extraordinaire, à part le prix qui, lui, est extraordinaire.
    Une citation de Carl-Edwin Michel, chroniqueur techno

    Le coup de grâce pour Apple a été le fait que le casque Meta Quest 3, lancé en octobre 2023, soit “capable de faire plus ou moins les mêmes choses, à une fraction du prix”, souligne le chroniqueur techno, qui a pu tester les deux appareils.

    La présence du géant américain Meta depuis des années dans le créneau des expériences immersives lui offre une longueur d’avance pour créer des partenariats et des applications pour ses appareils – l’une des principales critiques formulées à l’égard du casque d’Apple est un manquement à ce chapitre.

    Le chroniqueur reconnaît néanmoins que la qualité d’image du produit d’Apple est nettement supérieure à celle de son adversaire. “Même si l’expérience est de meilleure qualité du côté du Vision Pro, à application identique, je vais préférer le Meta Quest et payer moins cher”, ajoute-t-il.

    Les attentes étaient élevées pour l’Apple Vision Pro, surtout “qu’un Québécois a été impliqué dans son développement”, ajoute-t-il. Apple a racheté la jeune pousse montréalaise VrVana et sa technologie de réalité mixte pour plus de 30 millions de dollars en 2017.

    Des abonnements de plus en plus chers
    Disney+, Spotify, Netflix… Pratiquement tous les services de diffusion en continu ont connu des hausses de tarifs, ou des changements aux formules d’abonnement qui ont eu des répercussions sur le portefeuille de la population canadienne en 2024.

    L’abonnement premium à Disney+, par exemple, est passé de 120 $ à 160 $ par an. Celui de Spotify a connu une hausse de 24 % en décembre. Netflix, pour sa part, a débranché pour de bon sa formule de base sans publicités, forçant les gens à payer plus cher pour l’offre semblable, ou moins cher pour une offre avec publicités.

    On a décidé de couper le câble, car les applications, c’est l’avenir. [...] On en est à repenser si ça en vaut encore la peine.
    Une citation de Carl-Edwin Michel, chroniqueur techno

    “C’est courant, dans la culture tech, d’offrir un service pas très cher et pratique au début, comme Airbnb. Mais que dès que la masse critique embarque, on augmente les prix”, explique-t-il.

    Le chroniqueur techno se réjouit tout de même de voir émerger des solutions de rechange, moins chères, avec publicités, comme c’est le cas pour Netflix et Crave, par exemple.

    Les géants des réseaux sociaux esquivent certaines responsabilités
    TikTok Canada et Meta devaient être entendues à la Commission spéciale sur les impacts des écrans et des réseaux sociaux sur la santé et le développement des jeunes (CSESJ) une première fois fin septembre. L’audition a été reportée à la fin novembre.

    Entre-temps, la filiale canadienne de TikTok a été dissoute par Ottawa, évoquant “des risques pour la sécurité nationale” et annulant du même coup sa présence à la nouvelle séance. Meta s’est désistée à son tour quelques jours plus tard, forçant l’annulation de l’audition.

    C’est important que ces plateformes, qui sont très importantes au Québec et au Canada [...] soient redevables.
    Une citation de Carl-Edwin Michel, chroniqueur techno

    À cela s’ajoute le blocage des nouvelles sur les plateformes de Meta, maintenu depuis plus d’un an, et dont les discussions sont au point mort entre l’entreprise et le gouvernement.
    Celui-ci n’exclut pas de recourir au pouvoir d’assignation à comparaître.

    #gamelle #échec #illusions #technologies #CrowdStrike #cafouillage #microsoft #fiabilité #ia #ChatGPT #OpenAI #Apple #Vision_Pro #métavers #Disney+ #Spotify #Netflix #v

    Source : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2128411/annee-2024-flop-techno

  • Bah Hum-bugfix – it’s the Christmas Update to #Calibre!
    https://www.omgubuntu.co.uk/2024/12/calibre-christmas-update-bug-fixes

    In deep mid-winter nothing beats curling up with a good book, in-front of a roaring fire – the crackle of all the unwanted Christmas tat your nearest and dearest bought you chars, melts, and burns providing a warm aural soundtrack. Thankfully, not everyone’s feeling as seasonably irascible as I am – like the folks behind open-source ebook reader, manager, and converter Calibre. They’ve hand-wrapped a bug-fix update to help tide us over the festive season. Hurrah! As gifts that arrive in late December go, Calibre 7.23 is a modest one: more ‘last-minute box of chocs’ than something you really wanted […] You’re reading Bah Hum-bugfix – it’s the Christmas Update to Calibre!, a blog post from OMG! Ubuntu. Do not reproduce elsewhere without (...)

    #News #App_Updates

  • Députés RN sur un groupe Facebook raciste : mensonges, déni et justice saisie
    https://lesjours.fr/obsessions/rn-conquete-pouvoir/ep13-reactions-groupe-facebook-raciste

    Info « Les Jours ». Après nos révélations, les élus d’extrême droite tentent de se justifier. Maladroitement, agressivement… ou en trahissant la vérité.

  • #kdenlive Update Adds New Subtitle Tools, Effects + More
    https://www.omgubuntu.co.uk/2024/12/kdenlive-adds-improved-subtitle-tools-new-effects-more

    A sizeable update to the free, open-source video editor Kdenlive is now available to download. Kdenlive 24.12 arrives stuffed like a seasonal bird with bug fixes, performance tweaks, and usability enhancements. Additionally, the editor’s developers have removed support for Qt5 so that, as of this release, it is entirely Qt6. Subtitling gets a big boost with the arrival of Advanced SubStation Alpha (ASS) subtitle support. The key benefit of these subtitles (I’ll swerve calling them ASS) is greater customisation, including things like text strokes, drop shadows, margins, and even effects like masking. A new Subtitle Manager makes editing, ordering, and […] You’re reading Kdenlive Update Adds New Subtitle Tools, Effects + More, a blog post from OMG! Ubuntu. Do not reproduce elsewhere (...)

    #News #App_Updates #qt_apps #Video_Editors

  • #vmware Workstation Pro Update Brings Linux Fixes
    https://www.omgubuntu.co.uk/2024/12/vmware-workstation-pro-update-linux-fixes

    Broadcom has released updates for VMware Workstation Pro for Windows and Linux, the first to arrive since the software became entirely free to use. Earlier this year, Broadcom made VMware Workstation Pro and its Mac equivalent Fusion Pro free for personal usage, and later for commercial usage. Anyone can download and install VMware’s desktop virtualisation software to use for whatever they want. — Assuming they have the patience to wade through rerouting links, portals, checkboxes, and dense documentation sites to locate the actual download. A blog post from a VMware team member walks through the 11 step (!) process. As […] You’re reading VMware Workstation Pro Update Brings Linux Fixes, a blog post from OMG! Ubuntu. Do not reproduce elsewhere without (...)

    #News #App_Updates #Virtual_Machines

  • Linux #mastodon App #Tuba Adds Post Scheduling, Drafts + More
    https://www.omgubuntu.co.uk/2024/12/linux-mastodon-client-tuba-update-drafts

    A new version of Tuba, the open-source Mastodon client for Linux desktops, is out – and it’s a whopper! Tuba 0.9.0 delivers a wide array of new features, enhancements, and general finesse touching nearly every aspect of the client’s top-tier Fediverse experience. Chief among the highlights for is the addition of support for scheduled and draft posts. Posts can be scheduled from the composer, and a list of scheduled (not yet shared) posts can be accessed from a new sidebar entry, where scheduled posts and be edited/amended. With no official draft posts API to use, Tuba instead uses scheduled posts […] You’re reading Linux Mastodon App Tuba Adds Post Scheduling, Drafts + More, a blog post from OMG! Ubuntu. Do not reproduce elsewhere without (...)

    #News #App_Updates

  • Un #rapport confidentiel met à nu les combines du #cartel de l’#eau

    L’Autorité de la #concurrence s’est penchée sur un sujet explosif : les stratégies d’#entente dans le domaine de l’eau, et leurs conséquences sur l’augmentation des factures payées par les usagers. Le patron d’une filiale du leader mondial #Veolia vient d’être mis en examen à Paris pour #corruption et pratiques anticoncurrentielles, selon nos informations.

    Rarement, un document officiel avait exposé de manière aussi éclatante les manœuvres des géants de l’eau. Dans un rapport confidentiel, l’Autorité de la concurrence révèle l’entente « occulte » ayant permis aux trois leaders français du secteur de l’eau (Veolia, #Suez et #la_Saur) de remporter, en 2011, un #marché géant de près de un milliard d’euros en #Ile-de-France, d’après des informations de Mediapart.

    Ce document de synthèse de 49 pages, rédigé en 2021 au terme de sept années d’investigations – rythmées par les auditions, perquisitions et la rédaction de trois rapports intermédiaires –, est actuellement exploité par une juge d’instruction du tribunal judiciaire de Paris qui pilote plusieurs enquêtes sur des soupçons d’ententes illicites dans le secteur (lire en encadré).

    Le marché en question porte sur la modernisation de l’usine #Seine_Aval, dans les #Yvelines, une des six #stations_d’épuration du #Syndicat_interdépartemental_pour_l’assainissement_de_la_région_parisienne (#Siaap), qui couvre un total de 12 millions d’habitant·es, ce qui en fait le plus grand opérateur d’Europe.

    Initialement évalué à 547 millions d’euros, son coût s’est envolé à 929 millions d’euros dès la phase d’appel d’offres. Ces surcoûts – qui ont « surpris » jusqu’à plusieurs responsables du Siaap, selon l’Autorité de la concurrence – n’ont pu être supportés que par une « augmentation substantielle » de la #redevance payée par les usagers, insiste le rapport.

    La hausse du #tarif de l’eau en Île-de-France a été estimée à 30 % entre 2010 et 2015 dans une autre analyse, réalisée par la Brigade de répression de la délinquance économique (BRDE), ce qui représente près de 14 millions d’augmentation par an. Cet argent n’étant pas suffisant pour financer les travaux, le Siaap a aussi été contraint de décrocher un prêt à « des conditions très favorables » – en s’appuyant, chose étonnante, sur les réseaux d’influence de son fournisseur – auprès de la Banque européenne d’investissement (BEI).

    L’explosion du montant du marché Seine Aval a été justifiée par son attributaire par la technicité requise ainsi que l’augmentation des tarifs de construction. Mais pour l’Autorité de la concurrence, le vainqueur a facturé des prestations d’un montant « très élevé », ayant permis aux entreprises de dégager une « marge confortable ». Une situation qui découle du fait que, plutôt que de s’affronter au cours de l’#appel_d’offres lancé par le Siaap, les grandes entreprises du secteur ont préféré mettre sur pied une stratégie d’entente à plusieurs niveaux leur permettant d’assécher la concurrence, comme le démontrent des documents saisis en perquisition.

    « Le marché était enregistré comme une affaire acquise [dès le 17 juin 2011 dans un document interne d’un des cocontractants – ndlr], alors que la décision n’est intervenue que le 28 juin 2011 à la suite de la réunion du jury du Siaap », s’est ainsi étonnée l’Autorité de la concurrence. Sollicités par Mediapart, les responsables concernés n’ont pas répondu à nos demandes d’entretien.

    Nommé « #Biosav », le groupement ayant remporté le marché rassemblait les plus importants spécialistes du « #génie_épuratoire » (traitement des #eaux_usées) – à savoir les entreprises #OTV (filiale de Veolia) et #Degrémont (filiale de Suez) –, et du « #génie_civil » (réalisation d’ouvrages) – avec #Eiffage et #Vinci. Ce montage est d’autant plus étonnant que ces groupes de dimension mondiale avaient chacun les capacités – techniques comme financières – de concourir seuls, les uns contre les autres. « Je n’ai eu connaissance de l’association OTV-Degrémont que lors de l’ouverture des candidatures. Ce fut une découverte. Le jeu de la concurrence était singulièrement amoindri dès le départ », a témoigné la directrice adjointe grands travaux du Siaap au cours des investigations.

    Comme si cela ne suffisait pas, les enquêteurs ont aussi découvert qu’un troisième épurateur – la société #Stereau (filiale de la Saur) –, qui aurait aussi les épaules pour concourir à l’appel d’offres, avait secrètement négocié avec le groupement pour récupérer une « part » du marché, en tant que sous-traitant. Cette alliance a été dissimulée à plusieurs dirigeants du Siaap, ce qui « atteste que les responsables Biosav avaient conscience que le groupement avec les trois leaders nationaux posait un problème au regard du droit de la concurrence », selon le rapport final.

    Tandis qu’il ambitionnait initialement de recevoir avec quatre offres distinctes, le Siaap n’a eu à choisir qu’entre deux candidatures : Biosav et un autre groupement, mené par le britannique #Biwater, ce qui lui offrait dès le départ bien peu de possibilités.

    « À partir du moment où les majors de l’#épuration et du génie civil se marient, les élus [de la commission d’appel d’offres – ndlr] sont devant la responsabilité de refuser les sociétés françaises », a ainsi déploré un membre de l’équipe éconduite. Tandis que le représentant d’un autre concurrent étranger, le groupe autrichien #Wabag, qui ne s’est même pas positionné sur ce marché, a pointé une « singularité du Siaap » : « Je ne connais pas d’autres maîtres d’ouvrage où les leaders s’associent ainsi », a-t-il souligné, avant d’euphémiser : « Vu de l’extérieur, cette association interpelle et ne paraît pas pro-concurrentielle. »

    Ce déséquilibre a été renforcé par le fait que le groupement Biosav avait en plus accès, avant de préparer son offre, à des informations privilégiées sur le périmètre du marché. Une année avant celui-ci, les épurateurs OTV et Degrémont avaient en effet participé à une première mission, dite de « définition », qui s’est avérée être une sorte de « répétition du futur appel d’offres ». Cette situation a permis à ces entreprises d’anticiper les attentes de Siaap, en échangeant avec ses équipes, et de bénéficier d’un « avantage inévitable » par rapport à leur concurrent, selon l’autorité.

    Enfin, pendant la procédure de passation du marché, le groupement vainqueur a encore pu profiter « d’avantages concurrentiels majeurs » grâce à la relation particulière entretenue avec l’assistant à maîtrise d’ouvrage (AMO). Censée accompagner en toute indépendance le Siaap dans cet appel d’offres complexe, l’entreprise spécialisée #IRH Ingénieur Conseil a en réalité secrètement « œuvré » en faveur de Biosav, a découvert l’Autorité de la concurrence. Ce « parti pris » ne résulte pas d’une « action unilatérale » d’#IRH_Conseil, mais « s’inscrit dans une pratique collusive occulte » entre le cabinet et des responsables des épurateurs OTV et Degrémont, souligne le rapport, qui s’appuie sur de nombreux échanges et rendez-vous confidentiels découverts pendant l’enquête.

    Cette alliance apparaît d’autant plus problématique qu’IRH Ingénieur Conseil a joué un rôle prépondérant dans la sélection des candidats, en soutenant notamment auprès du Siaap l’explosion du montant du marché, reprenant quasiment mot pour mot le raisonnement développé dans une note que Biosav lui avait secrètement envoyée. « L’assistant à maîtrise d’ouvrage a donc utilisé auprès du client les arguments d’un des deux candidats pour justifier les prix proposés par celui-ci, ce alors même qu’il était supposé aider son client avec sérieux », résume la BRDE dans son rapport.

    Les motivations d’IRH Ingénieur Conseil peuvent apparaître doubles. D’abord, l’assistant à maîtrise d’ouvrage se trouvait, selon l’interprétation de l’Autorité de la concurrence, dans une situation de « conflit d’intérêts » pour accompagner le marché, dès lors que dans le cas où le Siaap avait fait le choix de déclarer la procédure infructueuse – en raison notamment des surcoûts –, l’AMO n’aurait reçu aucune compensation financière. L’entreprise avait donc intérêt à faire aboutir l’appel d’offres, coûte que coûte, y compris au détriment du syndicat et des usagers.

    Mais surtout, les intentions d’IRH Ingénieur Conseil paraissent dépasser le périmètre de ce seul marché. Dans des comptes rendus manuscrits de réunions avec les épurateurs qui dominent le secteur – documents « très vraisemblablement écrits » par le patron d’IRH de l’époque, Yves B., lequel était régulièrement invité dans les loges de Roland-Garros par OTV –, les enquêteurs ont en effet découvert les mentions suivantes : « Depuis 15 ans, IRH a joué le jeu de l’École F. [française] de l’Eau. Impression générale on donne beaucoup, on reçoit peu. »

    D’après l’Autorité de la concurrence, ces annotations traduisent le fait que la société de conseil en ingénierie cherchait à « développer des relations commerciales très étroites » avec les leaders de l’épuration, qui incarnent cette fameuse « école française de l’eau » et trustent le marché. « Le Siaap est captif des grands groupes français et de leurs cabinets d’étude et il semble difficile, pour ne pas dire impossible, de faire autrement », constatant à ce sujet une mission conjointe des ministères de l’écologie et des comptes publics en 2018, en relevant que le projet de refonte de Seine Aval a pu servir, pour les constructeurs, de « vitrine » dans leur stratégie d’exportation. Le premier à en profiter étant le groupe Veolia qui, après avoir réussi son OPA sur Suez dans des conditions contestées, a récemment poursuivi son développement au Maroc et en Arabie saoudite à l’occasion des deux dernières visites d’État d’Emmanuel Macron.

    En creusant les relations entre le cabinet de conseil IRH – petit rouage essentiel dans la conduite de marchés – et les géants de l’eau, l’Autorité de la concurrence a révélé, outre l’usine du Siaap, l’existence d’autres appels d’offres pour lesquels il apparaît que la « concurrence a été faussée ». Ce serait notamment le cas pour la rénovation d’une station à Fécamp (Seine-Maritime) ou à Saint-Marcellin (Isère). « Il existe une pratique commerciale d’IRH qui consiste à travailler avant la remise des offres avec un épurateur et à le “pousser” afin qu’il soit lauréat de la procédure de mise en concurrence », conclut le rapport, dont l’enquête sur le marché Seine Aval menace de faire jaillir un scandale plus grand encore.

    https://www.mediapart.fr/journal/france/151224/un-rapport-confidentiel-met-nu-les-combines-du-cartel-de-l-eau
    #France

  • L’#extractivisme, des marges amazoniennes au militantisme anticapitaliste

    Créée pour décrire l’économie de #cueillette constitutive des marges amazoniennes, la notion d’extractivisme a beaucoup évolué en un siècle : elle est devenue un mot-clef du militantisme, un condensé de critiques et d’impensés. Synonyme d’appropriation, d’exploitation… elle finit par ne plus dire ce qu’elle dénonce exactement et n’est plus appréciée que pour sa charge critique. Il est temps d’interroger les limites d’un concept à la dérive.

    Le suffixe -isme, en français, revêt diverses significations. Il peut désigner un système de pensée, que ce soit le communisme ou le libéralisme, une religion, le christianisme comme le bouddhisme, une activité, comme le journalisme et l’alpinisme, un comportement, que ce soit l’égoïsme ou l’autisme, une situation, comme l’analphabétisme ou l’anachronisme… Cette présentation n’est pas exhaustive ; l’-isme est particulièrement labile.

    Néanmoins, d’un mot à l’autre, d’un contexte à l’autre, l’ambiguïté n’est pas de mise. À chaque fois, on en comprend le sens. Pourtant, lorsqu’on interroge la notion d’extractivisme, dont l’usage actuel va croissant, on peine un peu à en saisir la connotation. Faut-il y voir simplement une pratique, une économie qui serait fondée sur l’extraction ? Ou bien une pensée, une doctrine qui légitimerait l’industrie extractive, voire l’encouragerait ?

    Le mot, rappelons-le, est originaire du Brésil : extrativismo en portugais. Son usage semble remonter à la fin des années 1930 – peut-être est-il antérieur. Il s’appliquait alors aux marges amazoniennes, là où on récoltait le #caoutchouc (#borracha), la #gomme_de_Balata (#balata), le #baume_d’Amazonie (#copaíba), la #noix_du_Brésil (#castenha), la #fève_tonka (#cumaru), diverses espèces de #bois… C’était avant tout une #économie_de_cueillette.

    Le mot portugais dérive lui-même d’une #catégorisation économique qui remonte au XIXe siècle, et plus précisément d’une proposition avancée en 1842 par #Charles_Dunoyer dans le Journal des économistes : « On a voulu aussi les assimiler à l’#industrie_agricole ; mais encore le moyen de confondre avec l’art de la culture celui de la pêche, de la chasse ou de l’exploitation des mines ? Toutes les industries de la classe dont il s’agit ici remplissent une fonction qui leur est propre, et qui se distingue nettement de celles accomplies par les trois autres grandes classes : elles extraient mécaniquement du sein des eaux, des bois, de l’air, de la terre, sans leur faire subir d’ailleurs aucune façon déterminée, des matériaux innombrables, qui servent ensuite à l’exercice d’une multitude d’arts. Je demande la permission de les désigner par un nom pris de la fonction même qu’elles remplissent, et d’en former, sous le nom d’industries extractives, une classe tout à fait séparée »[1] – industrie étant ici à entendre au sens ancien et général d’activité économique. C’est ainsi que, dans les années 1930, le ministère de l’Agriculture brésilien comportait un département consacré spécialement aux « plantes extractives et industrielles » (Secção de Plantas Extrativas e Industriais).

    La question est donc légitime de savoir ce qui distinguerait l’extractivisme de l’#économie_extractive en général, ou de comprendre la connotation apportée par le mot extrativismo.

    Or peu d’auteurs, pour ne pas dire aucun, ont pris le temps, au milieu du XXe siècle, de définir ce qu’était l’extractivisme. Son usage s’est imposé comme une évidence lorsqu’il s’est agi de parler de l’activité de cueillette dans les provinces amazoniennes du #Brésil. De fait, on peut penser que le sens du mot était précisément là pour désigner une économie primaire, exclusivement extractive et non productive.

    En cela, le terme n’était peut-être pas dénué de connotation péjorative, soulignée parfois par l’ajout de l’adjectif « pur » : #puro_extrativismo, comme dans ce discours du président brésilien #Gaspar_Dutra en mars 1947 : « La nécessité d’une solution adéquate aux immenses problèmes de l’Amazonie me semble d’autant plus urgente qu’il est certain que ses conditions de vie difficiles s’aggravent de jour en jour. Les habitants travailleurs de cette région lointaine sont confrontés à des difficultés sans précédent, qui découlent d’une multitude de facteurs négatifs, tels que, entre autres, la pénurie démographique, l’immensité du territoire, l’éloignement des principaux centres de production et de consommation du pays, une économie primaire de pur extractivisme forestier [puro extrativismo florestal], une structure économique et sociale à la merci des fluctuations des prix de ses matières premières essentielles[2]. »

    L’extractivisme est, fondamentalement, une activité économique des #marges_forestières du Brésil. Il n’y a nulle idéologie dans le mot, mais un simple constat, une manière de désigner une forme de sous-développement économique, précaire et nomade, qu’on oppose à l’#agriculture, « seule manière de fixer l’homme à la terre », ou à la #sylviculture, qui permettrait une exploitation moins destructrice.

    En 1982, #Alfredo_Homma avait introduit une distinction entre « #extractivisme_de_collecte » (#extrativismo_de_coleta), qui préserve – plus ou moins – les ressources, et « extractivisme par #annihilation ou #déprédation » (extrativismo por aniquilamento ou depreção), qui les détruit, immédiatement ou à court terme[3]. L’extractivisme pouvait-il être une économie durable ? En un sens, cela a été le combat des #seringueiros durant les années 1980. Ils cherchaient à maintenir leur activité face à une #déforestation croissante. La figure la plus connue de cette résistance est #Chico_Mendes, qui a été assassiné en 1988. Il avait créé le #Conselho_Nacional_dos_Seringueiros dont la revendication principale était la création de zones forestières, pour des motifs à la fois environnementaux, économiques, sociaux et culturels. Ces #réserves_extractivistes (reservas extractivistas) devaient permettre de préserver un espace naturel et un mode d’exploitation considéré comme non prédateur.

    Quatre grandes réserves extractivistes furent créées en 1990 dans le cadre du programme national pour l’environnement, puis d’autres, de moindre importance, dans les années qui ont suivi. Cela correspondait parfaitement à la logique de développement durable qui venait d’être formulée dans le #rapport_Brundtland de 1987 et qui fut reprise par la #déclaration_de_Rio sur le développement et l’environnement en 1992. Ainsi, l’extractivisme amazonien était la version acceptable d’une #exploitation dont on commençait à dénoncer les excès, voire la solution à la déforestation. Pour Florence Pinton et Catherine Aubertin, « la réputation écologique de l’extractivisme s’est construite à partir du repoussoir que représentent les désastres enregistrés par les différents programmes d’occupation de l’Amazonie »[4].

    Mais depuis une vingtaine d’années, le terme a connu une évolution notable dans ses usages. Il s’est chargé d’une forte valeur critique, à la fois décoloniale et environnementale.

    Dès le départ, l’extractivisme implique que l’activité de transformation se fasse ailleurs. Il y a une logique spatiale, et coloniale. Les ressources sont collectées afin d’être acheminées vers des centres de production, au Brésil, en Amérique du Sud, voire dans les centres industriels d’Amérique du Nord ou d’Europe. C’est vrai pour le latex, mais aussi pour l’or ou d’autres ressources car l’extractivisme peut être végétal, animal ou bien minier. L’Amazonie est ainsi devenue un territoire menacé par l’#exploitation_pétrolière[5]. Mais les exemples sont multiples, au Niger, au Cameroun, au Groenland…

    Le dernier livre de Justine Augier, Personne morale, dans lequel elle fait le récit des errances de l’entreprise Lafarge, prête aux pires compromissions pour garantir l’extraction de pétrole en Syrie au moment de la montée en puissance de Daech, ne serait qu’un exemple parmi tant d’autres des errances d’un système où le profit semble pouvoir tout justifier, au détriment des populations locales. Les exactions commises par les soldats chargés de protéger le site gazier de Total au Mozambique montrent bien la violence d’un capitalisme dont les activités extractives constituent la base.

    L’extractivisme, en ce sens, est devenu synonyme d’#appropriation et a été employé dans des domaines pour le moins éloignés du contexte initial. Pascal Marichalar considère, par exemple, que l’installation de télescopes sur des montagnes du Chili ou de Hawaï, sur des terres prises aux populations locales dans des contextes coloniaux, justifie l’expression d’« #extractivisme_scientifique ». Stricto sensu, il n’y a évidemment aucune extraction, mais une #dépossession de #montagnes qui avaient souvent une valeur – non marchande – pour les populations autochtones. Autre exemple : sur la base du rapport rédigé par Felwine Sarr et Bénédicte Savoy, en 2018, sur la restitution du patrimoine culturel africain, Aksel Kozan n’hésite pas à parler d’« #extractivisme_patrimonial »[6].

    Que les #conquêtes_coloniales aient été l’occasion de multiples #spoliations patrimoniales ne fait pas question, qu’on parle d’extractivisme, en revanche, interroge car cela réduirait les objets pillés à de simples ressources, à des #matières_premières, alors que leur intérêt tient précisément à leur valeur culturelle.

    Parallèlement à cette évolution, le terme d’extractivisme a été pensé comme une forme d’extraction à outrance, une #exploitation_intensive. On pourrait presque se demander si certains auteurs, par extractivisme, n’entendent pas quelque chose comme #extractivissime, autrement dit, s’ils ne font pas du suffixe -isme une sorte de superlatif. Mais peut-être est-ce surinterpréter.

    En tout cas, la notion semble comprise comme désignant une #idéologie qui justifierait l’extraction, « quelque chose comme un “goût pour l’extraction” », écrit Anna Bednik[7]. En ce sens, l’extractivisme serait l’envers du #productivisme. Sauf que les deux mots n’ont pas la même histoire ni la même connotation. Productivisme a été forgé en France par Ernest Solvay à la toute fin du XIXe siècle. Produire plus était un objectif souhaitable afin d’apporter la prospérité au plus grand nombre. Or, on l’a vu, ce n’est pas le cas de l’extractivisme, dont l’extraction n’est pas un but en soi. C’est même plutôt un contresens. Les activités extractives ne font qu’alimenter le système productif, elles en sont la conséquence, non la cause. Attaquer l’extractivisme ne détournerait-il pas la critique de sa cible principale : le productivisme, voire le capitalisme lui-même, si tant est que le productivisme serait le propre du capitalisme, ce qu’on pourrait discuter.

    Le mot est mobilisé pour désigner des situations extractives qui ne situent plus uniquement dans des territoires autrefois colonisés, mais qui seraient aussi dans des pays du Nord. Les récents projets miniers en France peuvent-ils être considérés comme de l’extractivisme ? Qu’en est-il des activités extractives menées par la Chine sur son propre territoire ? Il ne s’agit absolument pas de justifier les dégradations environnementales provoquées par nombre de ces exploitations, mais d’interroger les limites d’un concept qui semble parfois à la dérive. Quand passerait-on de l’extraction à l’extractivisme ? Existe-t-il une forme acceptable d’activité extractive ? À se focaliser uniquement sur les lieux d’extraction, le risque est non nul de céder à des logiques de NIMBY, « not in my back yard » [pas dans mon jardin, ndlr]. Peut-il y avoir production sans extraction ? Les questions sont multiples, et la prudence peut-être pas inutile.

    Personne ne peut se prétendre berger des mots, mais on peut parfois s’interroger sur certains effets de mode. En à peine un siècle, extractivisme a beaucoup évolué : il est devenu un mot-clé, un condensé de critiques et un raccourci d’impensés. Synonyme d’appropriation, d’exploitation, de déprédation, il finit par ne plus dire ce qu’il dénonce exactement et semble surtout être apprécié pour la charge dénonciatrice qu’il porterait, un mot neuf pour une critique ancienne. Le géographe allemand Ernst Friedrich, en 1904, avait un mot pour dire tout cela : die #Raubwirtschaft, l’#économie_de_pillage[8] !

    Car le constat d’une économie déprédatrice n’est pas nouveau. Qu’on m’excuse de terminer par une très longue citation, empruntée à Franz Schrader, géographe français, cousin d’Élisée Reclus. Elle est extraite de l’introduction à l’Atlas de géographie moderne, paru en 1889 chez Hachette, un livre a priori plutôt neutre, destiné à un public assez large. En une page, toute la violence de l’exploitation du système industriel européen à l’échelle de la planète y est décrite et dénoncée, avec ses conséquences en termes d’extraction. Mais Franz Schrader ne s’y trompe pas. C’est bien la question de la production à outrance qui est soulevée, d’une production considérée comme un objectif en soi et non comme un moyen.

    « Depuis le commencement de ce siècle, une partie de l’humanité a brusquement transformé ses rapports avec la planète. L’homme blanc, devenu pour ainsi dire un être nouveau, s’est créé une organisation factice qui bouleverse les conditions de sa vie traditionnelle, révolution dont il n’a pas encore mesuré toute l’importance et dont il nous est impossible de prévoir les résultats ultimes.

    « Depuis ce jour où, par l’invention du feu et des premiers outils, l’homme s’est nettement différencié des autres êtres vivants et a cessé d’être l’esclave de la Terre pour tendre à en devenir le maître, une élite intellectuelle a parcouru des étapes successives de culture, entraînant avec elle ou laissant en arrière diverses fractions de l’espèce humaine. À l’outil, qui complétait ou corrigeait les organes humains, a succédé la machine, qui les aide et leur prête sa force. Jusqu’au dix-neuvième siècle, l’homme a surtout demandé secours aux forces naturelles en pleine activité, au vent, à l’eau courante. Il se bornait à utiliser un mouvement déjà produit par le jeu de la vie planétaire. Au dix-neuvième, une fraction de l’humanité imagine de se faire non plus aider, mais remplacer. De substances inertes, houille, métaux, acides, eau surchauffée, etc., elle apprend à dégager des forces latentes, à les discipliner, à les obliger à l’action. Dès lors, tous les organes moteurs ou mécaniques de l’homme se transforment, se décuplent ou se centuplent. Sa puissance de locomotion s’accroît jusqu’aux vapeurs transocéaniques et jusqu’aux chemins de fer transcontinentaux. La portée de sa parole n’a plus de limites, le télégraphe la transporte autour du monde ; la vapeur, les substances explosibles donnent à son bras une force incalculable. Ce n’est plus l’homme des siècles passés, c’est un nouvel être, qui n’admet plus aucune résistance. Plus de limites à l’ambition de l’homme blanc, doublé de ses organes de métal, de sa vapeur, de son électricité. Ses télégraphes enserrent le globe, ses navires à vapeur raccourcissent les océans, ses rails veulent se poser partout ; qui n’en veut pas devra se soumettre, qui résiste sera brisé. Et l’Indien, le Nègre, l’Australien, le Chinois se voient avec terreur envahis, débordés par cette humanité nouvelle, avide, violente, inexorable, toujours plus pressée, haletante comme ses machines.

    « En effet, tandis que le moteur mécanique, sans cesse perfectionné, aide, déplace ou remplace le travailleur, change incessamment les conditions du travail, un appel se produit sur tous les points du globe, et la race blanche s’y précipite, transportant avec elle les mêmes besoins, la même activité, les mêmes machines, la même surexcitation cérébrale. […]

    « Un tel état de choses ne peut pas se développer indéfiniment. D’abord, la civilisation industrielle n’est pas un but, mais un moyen. Le jour où elle aura atteint le résultat qu’en attendent les esprits élevés, et donné à tout homme sa part de secours matériel, lui permettant ainsi de vivre d’une vie plus morale et plus intellectuelle, elle devra se borner, précisément pour ne pas détruire son œuvre. En outre, on ne fabrique que pour des besoins, et la capacité de consommation de l’humanité est forcément limitée. La force mécanique à l’œuvre sur le globe est déjà égale à celle d’un milliard d’hommes (1889), et elle ne cesse de s’accroitre. Amenât-on la population entière de la sphère terrestre à l’état de tributaire ou d’acheteur momentané, il est évident que cette force n’est pas appliquée dans des conditions normales. La civilisation industrielle dont nous admirons l’épanouissement n’est donc qu’une étape et devra prochainement se transformer.

    « Une loi inexorable, du reste, ne tardera pas à l’y obliger. Elle exploite trop avidement la terre, ne songe qu’à l’avenir immédiat, et arriverait à ruiner la planète elle-même.

    « Dans cette fièvre de fabrication ou d’utilisation à outrance, en effet, on demande de toutes parts au sol des produits rapides et immédiatement vendables, et on détruit sans réflexion toute production spontanée, naturelle, surtout la végétation forestière, trop lente à se renouveler.

    « C’est ainsi que presque toute la surface de la Terre va se dénudant avec une effrayante rapidité. Comme conséquence, le sol se délite, les montagnes se désagrègent, les sources tarissent, les fleuves s’appauvrissent ou débordent, le climat lui-même, privé des influences adoucissantes des vastes régions boisées, se détériore et se déséquilibre. En outre, les pays nouvellement ouverts à la culture tirent d’abord d’un sol vierge des récoltes abondantes, ruineuses par leur bon marché pour les pays de vieille culture. Mais bientôt ce sol auquel on a trop demandé s’appauvrit, tandis que des terres nouvelles se mettent en valeur à leur tour.

    « Chaque jour l’intensité du mouvement, l’activité de l’exploitation s’accroît ; par cela même approche le moment où l’homme, voyant son avidité le mener à des désastres irrémédiables, sera obligé de se rapprocher de la nature et de demander à la science, non plus la richesse immédiate, mais le salut. […]

    « Le remède, par bonheur, est à côté du mal. Les progrès de l’industrie ne sont que le résultat premier, matériel, du progrès général de la science ; ce progrès même doit amener une équilibration. L’homme use en ce moment de ses nouvelles forces comme un enfant qui dissipe son bien, le croyant inépuisable. L’âge de raison viendra, et l’humanité pensera alors à régler le présent de façon à sauvegarder l’avenir. Dans ce travail de régularisation, l’étude de la Terre aura la plus large place, car c’est de la Terre que tout vient, c’est à elle que tout retourne. Sans l’homme scientifiquement équilibré ne pourra pas lui rendre les alluvions descendues à la mer, ni ressusciter les peuples disparus, qui vraisemblablement leur place marquée dans l’harmonie de l’humanité ; et c’est un genre humain appauvri qui sera chargé de réparer sur une Terre appauvrie les fautes de notre imprévoyante génération[9]. »

    Où en sommes-nous aujourd’hui ? Nous ne sommes pas sortis de l’ère industrielle, la population humaine depuis la fin du XIXe siècle est passée d’environ 1,5 milliards d’habitants à plus de 8 milliards et nos besoins en matières premières ne cessent de croître. Le dernier rapport publié par le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) sur les ressources planétaires dresse un tableau très cru. L’extraction mondiale annuelle de matériaux est passée de 30,9 milliards de tonnes en 1970 à 95,1 milliards de tonnes en 2020 et devrait atteindre 106,6 milliards de tonnes en 2024. On l’estime à 160 milliards de tonnes au milieu du siècle. La moyenne mondiale de la demande de matériaux était de 8,4 tonnes par habitant en 1970, de 13,2 tonnes en 2024.

    Les minéraux non métalliques (dont le sable, le gravier, l’argile) sont devenus la catégorie la plus importante, avec 48 %, en 2024, contre 31 % en 1970, « signe d’une transition d’un métabolisme agraire basé sur la biomasse vers un métabolisme industriel basé sur les minéraux »[10]. Or la solution scientiste et techniciste n’est sans doute qu’une illusion. La dénoncer, inversement, ne doit pas nourrir un discours antiscientifique qui nivellerait opinions et savoirs. L’objectif défini par le PNUE est le découplage du bien-être humain de l’utilisation de ressources. Cela passe aussi par une meilleure répartition de ces ressources. La question environnementale et la question sociale sont inextricablement liées, et ce à l’intérieur d’un cadre plus général qui est celui des rapports de pouvoir et de domination.

    https://aoc.media/opinion/2024/12/11/lextractivisme-des-marges-amazoniennes-au-militantisme-anticapitaliste
    #Amazonie

  • Pourquoi réserver un train est devenu un enfer (et pourquoi ça va empirer)

    Entre la multiplication des #marques et la #complexité de la #billetterie, l’ouverture à la #concurrence rend le #paysage_ferroviaire « kafkaïen », dénoncent les usagers.

    Aléop, Zou !, Lio, InOui, Trenitalia… Le paysage ferroviaire s’est transformé ces dernières années en une indigeste salade de #logos. Côté billetterie, ce joyeux capharnaüm entraîne un lot d’#aberrations : des #guichets #TER qui ne vendent pas de billets #TGV, des #cartes_de_réduction qui ne fonctionnent pas dans toutes les régions, l’application #SNCF_Connect qui n’affiche aucun billet Trenitalia ou Renfe...

    Et ce n’est qu’un début. Le paysage ferroviaire risque de devenir « insensé », prévient le président de la Fédération nationale des associations d’usagers des transports (Fnaut), François Delétraz. Une inquiétude largement partagée dans le petit monde du ferroviaire, y compris chez les partisans inconditionnels de l’ouverture à la concurrence : on assiste à « une extraordinaire #fragmentation [qui pose] une énorme préoccupation », s’alarmait le très respectable président de l’Autorité de régulation des transports, Thierry Guimbaud, lors du colloque annuel de l’Afra, le lobby des entreprises ferroviaires, le 8 octobre à Paris.

    « La situation est préoccupante », reconnaissait le même jour Claude Steinmetz, le patron de #Transdev, le premier challenger de la SNCF sur les TER. D’après ses calculs, il existe 45 titres de réduction différents pour les TER, toutes régions confondues. « L’opérateur historique [la SNCF] a onze sites internet de distribution, ajoutait-il. Comment voulez-vous qu’on s’y retrouve ? »

    Cette #complexification, pas vraiment en phase avec l’engouement des Français pour le train et l’urgence de décarboner les transports, est une conséquence directe de l’ouverture du réseau ferré à la concurrence. Big bang que dénoncent les syndicats de cheminots, notamment à travers un appel à la grève, à partir du mercredi 11 décembre au soir.

    La guerre des #applis

    Concernant les TER, transport du quotidien et clé de voûte de la transition énergétique des transports, la fin du #monopole_public est gérée par les régions. Comme elles investissent pour tenter d’améliorer l’offre, elles souhaitent que cela se voie. « Elles ont presque toutes mandaté des agences de com’ pour trouver un nom de marque — improbable — pour se différencier de leurs voisines tout en tournant le dos à la SNCF et à son bon vieux TER », raille la Fnaut, le 9 décembre dans un communiqué. Fluo, BreizhGo, Lio... Chacune déploie également sa propre #politique_tarifaire et son propre système de #réduction.

    Dans cette #jungle, plusieurs #applications de vente de billets comme SNCF Connect ou #Trainline espèrent s’imposer et promettent de rendre fluide le « #parcours_client ».

    Pour l’heure, elles se livrent surtout une guerre sans merci. Écrasant leader, SNCF Connect (85 % des ventes) refuse de vendre des billets pour ses concurrents (#Trenitalia et la #Renfe) et leur met des bâtons dans les roues. Elle ne leur permet pas de vendre tous les tarifs disponibles et ne partage pas les informations trafic en temps réel. Trainline se plaint également de ne pas réussir à trouver sa #rentabilité, en raison des #commissions faméliques que lui verse la SNCF (2,9 % sur la vente des billets, contre 10 % pour un billet Trenitalia).

    Pour ne rien arranger, les régions n’ont aucune intention de faire confiance à ces applications de billetterie. Elles développent, chacune dans leur coin, leur propre système de distribution. Et comme les TER, demain, seront gérés par une multitude de compagnies différentes, ce sont les #régions qui vont centraliser l’information et la transmettre, avec plus ou moins de bonne volonté, à SNCF Connect, Trainline et consorts.

    « Impossible, pour le commun des mortels,
    de s’y retrouver »

    Cette complexification trouve une illustration déjà bien visible à Marseille : « Entre les Ouigo, les TGV InOui, la Renfe qui propose une liaison avec Barcelone, les TER gérés par la SNCF et bientôt les TER gérés par Transdev, vous avez cinq #opérateurs différents dans une même gare. Mais il n’existe aucun endroit où on peut tout acheter, résume François Delétraz. Impossible, pour le commun des mortels, de s’y retrouver. »

    Mais alors, que fait la police ? Pour l’heure, les règles sont encore à écrire et le gendarme du ferroviaire, l’#Autorité_de_régulation_des_transports, saisi de nombreux contentieux, prévient que les arbitrages sont pour bientôt. La Commission européenne compte également mettre de l’ordre dans ce Far West ferré. D’ici fin 2025, elle doit présenter un projet de règlement forçant les compagnies ferroviaires et les applications de vente de tickets à jouer la même partition.

    « On espère que cela améliorera la visibilité, souligne Vincent Thevenet, spécialiste ferroviaire de l’ONG Transport & Environment. Ce qu’il faut surtout éviter, c’est arriver à un système où les #prix seraient différents d’une plateforme à l’autre, avec un risque de #spéculation à la baisse ou à la hausse. Dans le transport aérien, c’est un gros problème. » L’initiative européenne ne se concrétisera pas avant plusieurs années et pourrait ouvrir ensuite une phase de guérilla juridique longue et couteuse, nouvelle tradition du monde ferroviaire.

    La situation ne manque pas d’ironie. Après trente ans d’efforts pour fabriquer une concurrence, largement artificielle, entre des entreprises ferroviaires européennes, toutes publiques, l’Union européenne les enjoint désormais de s’entendre et de se coordonner pour éviter le fiasco.

    Contactée par Reporterre, #SNCF_Voyageurs renvoie la responsabilité aux régions. « Ce sont elles qui définissent notamment les politiques tarifaires et la billettique », souligne l’entreprise. SNCF Voyageurs n’est plus qu’un simple « exploitant des services ferroviaires » comme un autre. L’entreprise publique s’est simplement préparée à affronter l’extraordinaire #morcèlement du ferroviaire. « Notre filiale SNCF Connect & Tech propose des solutions pour répondre aux appels d’offres lancés par les régions pour l’exploitation de leurs systèmes d’information et de billettique », souligne l’entreprise.

    Un « #allotissement » qui complique tout

    La billetterie n’est pas le seul sac de nœuds à dénouer. Pour faciliter l’entrée de concurrents à la SNCF, les régions découpent le réseau TER en une multitude de petits « lots ». Chacun fait l’objet d’un #appel_d’offres et est attribué pour dix ans à un délégataire de #service_public. Même la SNCF, lorsqu’elle remporte le lot, doit créer une nouvelle filiale.

    « Résultat, dans dix ans nous aurons une centaine de PME du rail. Les régions affirment qu’avec leurs bras musclés elles parviendront à harmoniser tout ça, mais cela entraînera une litanie de problèmes », s’inquiète Frédéric Michel, guichetier à la gare Saint-Charles de Marseille et militant Sud-Rail. Les compagnies doivent par exemple partager l’information aux voyageurs en temps réel, synchroniser les horaires pour faciliter les correspondances, gérer les aléas.

    Le premier TER non SNCF doit circuler mi-2025 sur la ligne Marseille-Toulon-Nice. Comment #Transdev, filiale de la Caisse des dépôts en voie de #privatisation, s’entendra avec les autres acteurs en cas d’avarie ? « Aujourd’hui, c’est déjà compliqué de gérer les #ruptures_de_correspondance entre un TER et un TGV, alors qu’on appartient à la même entreprise. Demain, avec une entreprise concurrente, ça n’existera plus », souligne Frédéric Michel.

    « Qui va payer l’hôtel et le billet de rechange des passagers qui ont raté leur Ouigo à cause d’un retard de TER sur Transdev ? La région Sud y réfléchit. Ça commence dans six mois et elle ne sait pas comment faire », affirme François Delétraz.

    Le train, un service marchand comme un autre

    Cette #désorganisation générale du réseau est concomitante à une #transformation fondamentale : depuis vingt ans, le train s’éloigne progressivement d’une logique de #service_public pour épouser les pratiques commerciales du privé. Et la quête de rentabilité est désormais exacerbée à la SNCF, à cause de la pression de son principal actionnaire, l’État, qui lui impose de doubler la somme qu’elle fait remonter chaque année pour financer l’entretien du réseau vieillissant (6,5 milliards d’euros).

    C’est cette pression qui explique la hausse continue et diffuse des #tarifs (8,2 % en moyenne sur un an selon l’Insee en 2023), la suppression des dessertes non rentables et des #guichets en gare, la hausse à 19 euros de la commission pour l’échange d’un billet InOui six jours avant le départ, la fin des billets non personnalisés qui pouvaient être troqués... La liste est potentiellement sans fin, des irritants qui pénalisent les « usagers » devenus « clients ».

    Des syndicats de cheminots au lobby des entreprises ferroviaires, en passant par les élus et les usagers, tous les acteurs du monde ferroviaire sont au moins d’accord sur un point : l’argent public manque cruellement en France pour faire face au mur d’investissement nécessaire à la sauvegarde et au développement d’un réseau vieillissant. Constat implacable de l’association allemande Alliance pour le rail, qui publiait en juillet dernier un classement des pays européens en matière d’#investissement_ferroviaire. La France apparaît bonne dernière.

    https://reporterre.net/Pourquoi-reserver-un-train-est-devenu-un-enfer-et-pourquoi-ca-va-empirer
    #réservation #train #transport_ferroviaire #SNCF #France #billets

    voir aussi :
    https://seenthis.net/messages/1087591
    @sombre

  • #Jeanne_Guien - #Tampons, #serviettes, #applications : une #marchandisation des #règles

    Quelle est la #culture_menstruelle propre aux sociétés consuméristes, dans lesquelles toute expérience (notamment, toute expérience du corps) tend à être associée à des produits marchands ? À travers l’#histoire de trois #produits_menstruels - les serviettes jetables, les tampons jetables et les applications de suivi du cycle menstruel - l’autrice nous présente ses réflexions sur la marchandisation et le #dressage_des_corps « féminins ».

    https://www.youtube.com/watch?v=jLJem3UdGsk


    #capitalisme #menstruations #consumérisme #vidéo

  • #OBS_Studio Update Adds New Features, Drops 22.04 Support
    https://www.omgubuntu.co.uk/2024/12/obs-studio-31-background-blur-feature

    For high-quality screen recording and streaming few apps comes close to the power and versatility as the cross-platform and open-source OBS Studio – and a new version is out. OBS Studio 31.0 intros a slate of new features and capabilities. Among them, the long-awaited addition of preview scrollbars, making it easier to move around previews without needing to hold the spacebar and click, and a zoom/scale indicator so users can tell when the viewpoint is zoomed/moved. Elsewhere, OBS Studio 31.0 adds a new background blur filter – but it only works on systems equipped with a compatible NVIDIA RTX GPU […] You’re reading OBS Studio Update Adds New Features, Drops 22.04 Support, a blog post from OMG! Ubuntu. Do not reproduce elsewhere without (...)

    #News #App_Updates #Gaming #Ubuntu_22.04_LTS

  • Accueil des migrants : « Les pouvoirs publics devraient envisager l’apprentissage du français comme un droit et non comme un devoir »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/12/05/accueil-des-migrants-les-pouvoirs-publics-devraient-envisager-l-apprentissag

    De l’avis unanime des personnes concernées et des acteurs de l’accueil et de l’apprentissage du français, l’accès à la langue du pays où l’on vit est essentiel pour l’inclusion et la cohésion sociale. Pouvoir communiquer librement, c’est pouvoir exister en tant qu’être social, être respecté dans sa singularité, et pouvoir entrer pleinement dans la vie de citoyens.

    On peut pourtant observer aujourd’hui une injonction contradictoire de l’Etat : alors que la loi « immigration » de janvier 2024 durcit les obligations de niveau de français pour l’obtention de #titres_de_séjour, le gouvernement ne prévoit pas d’améliorer en conséquence les formations en français prescrites par l’Office français de l’immigration et de l’intégration (OFII).

    Au contraire, en avril 2024, des #restrictions_budgétaires ont même été imposées par l’Etat sur ces formations. Elles entraînent aujourd’hui le report de très nombreuses entrées en formation pour les personnes migrantes. Ces restrictions vont avoir un impact fort sur la vie quotidienne, professionnelle et administrative de milliers de personnes.

    Moins de moyens

    De leur côté, les organismes de formations et les associations de proximité, au vu de l’augmentation des demandes d’accompagnement et de la baisse constante du soutien financier de l’Etat, sont de plus en plus mis en difficulté pour offrir aux personnes de bonnes conditions de formation.
    Plus d’exigence avec moins de moyens : voici la recette de l’échec annoncé de la politique d’intégration par la langue de l’Etat. Loin d’être à la hauteur des enjeux de son époque, cette vision n’aura pour effet que d’augmenter la précarité et d’élever des murs linguistiques entre des personnes vivant sur un même territoire.

    Pour redonner à l’apprentissage du français son rôle majeur de vecteur de cohésion sociale, un changement de paradigme des politiques publiques en la matière est nécessaire, pour affirmer un droit d’accès pour toute personne à des actions d’#apprentissage_de_la_langue, dès l’arrivée sur le territoire des personnes migrantes, sans que cet accès soit soumis à une obligation conditionnant leur présence en France.

    Une dépendance subie

    Cet apprentissage devrait notamment être facilité et soutenu par l’Etat dès le dépôt de la demande d’asile. De six mois à plus d’un an, le temps d’attente de la réponse à la demande d’asile sans pouvoir ni apprendre le français, ni se former, ni travailler, compromet les perspectives d’une inclusion réussie en plaçant les demandeurs d’asile dans une inertie et dans une dépendance subie aux aides de l’Etat. Cette période ouvre pourtant un espace propice à l’apprentissage du français. Cet état de fait est contraire au bon sens pour qui se soucie de la bonne utilisation des deniers publics, comme de l’intégration des personnes en situation régulière.

    En la matière, la France n’applique toujours pas les normes européennes quand de nombreux pays du continent ont mis en œuvre l’apprentissage de la langue dès la demande d’asile. Donner l’opportunité aux personnes d’apprendre le français dès leur arrivée contribue largement à leur autonomisation et à leur inclusion. Les études montrent que plus l’apprentissage de la langue est retardé, plus il est difficile.

    L’obtention du statut de réfugié donne lieu à une accumulation de démarches pour ses bénéficiaires, qui doivent dans le même temps chercher un travail ou une formation ou reprendre des études, trouver un logement, accéder au droit commun, et débuter leur apprentissage de la langue française. Pour environ 61 000 personnes protégées par l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA) en 2023, l’obstacle de la langue complexifie largement l’ensemble de ces démarches.

    Synonyme d’émancipation

    Associations impliquées dans l’apprentissage de la langue auprès des personnes migrantes, chercheuses et chercheurs en sociolinguistique, sciences de l’éducation et didactique des langues, forts d’expériences et d’expertises plurielles auprès de ce public, nous plaidons pour une vision de l’apprentissage qui ne soit pas synonyme de sélection mais d’émancipation.

    Nous défendons des parcours de formations conçus en lien avec les structures de proximité où l’apprenant et ses besoins sont au centre de la démarche, où ses compétences et ses savoirs antérieurs sont reconnus, afin d’atteindre, pas à pas, le niveau de langue nécessaire à leur vie.

    Nos expériences montrent que la meilleure maîtrise du français passe par des parcours de formations linguistiques de qualité, construits et adaptés en fonction des besoins des personnes tout au long de leur vie, combinés à un accompagnement individualisé et accessible à toutes et à tous, aussitôt que possible. Les pouvoirs publics devraient envisager la langue du pays de résidence comme un bien commun et l’apprentissage du français comme un droit et non comme un devoir.

    Un élément du vivre ensemble

    Le devoir sous contrainte d’apprendre le français et d’acquérir un niveau est contre-productif, stigmatisant et discriminant et à rebours des travaux scientifiques. Il instrumentalise le français à des fins de sélection et de réduction du nombre de titres de séjour, ceci aux dépens des personnes les plus vulnérables. Pour toutes ces raisons, et dans le souci d’une réelle efficacité des politiques d’inclusion, acteurs et actrices de l’apprentissage du français demandons ensemble : la levée des exigences et obligations linguistiques en matière de droit au séjour ; la consécration d’un droit à l’apprentissage de la langue française pour toutes et tous et la mobilisation de moyens pour rendre ce droit effectif, dès la demande d’asile ; le soutien par l’Etat de parcours individuels de formation de qualité menés au niveau local pour l’apprentissage de la langue.

    Selon les termes des personnes apprenantes elles-mêmes, dans une tribune publiée par le collectif Le français pour toutes et tous : « Nous sommes très motivés pour apprendre le français, pour reconstruire notre vie ici et participer à la société. Malheureusement, certains d’entre nous se découragent, car nous rencontrons beaucoup d’obstacles pendant notre apprentissage du français. » Partager une langue commune est un élément majeur du vivre-ensemble, donnons-nous les moyens de la cohésion sociale !

    Premiers signataires : Marianne Bel, coordinatrice nationale des actions linguistiques de la Cimade/Collectif le français pour toutes et tous : Anna Cattan, Doctorante en Sciences de l’éducation (Univ. Paris 8, EXPERICE) ; Félix Guyon, Délégué général de l’association THOT ; Delphine Leroy, Maîtresse de Conférences en Sciences de l’Education (Université Paris 8) affiliée à l’Institut Convergences Migrations ; Irinda Riquelme, Responsable du plaidoyer de JRS France ; Camila Rios Armas, Fondatrice et directrice de l’association UniR Réfugiés & Universités ; Xavier Thiollet, Co-animateur du collectif Le Français pour toutes et tous ; Michel Wanner, bénévole de l’association Welcome 66

    #migrants #demandeurs_d'asile #FLE

  • #HandBrake 1.9 Brings Lossless VP9 Encoding, Intel QSV VVC Decoding
    https://www.omgubuntu.co.uk/2024/12/handbrake-1-9-features-lossless-vp9-encoding

    A major new update to the powerful open source video converter HandBrake is available. In the 6 months (give or take) since the HandBrake 1.8 release arrived with its GTK4 (but not libadwaita) GUI in tow, the team has furnished this free media conversation software for Windows, macOS, and Linux with a fresh batch of features. HandBrake 1.9 adds support for lossless VP9 encoding. Now, the app already supports converting to VP9, but lossless support means it can convert videos while retaining 100% of the original input quality. The downside to lossless video formats in general is huge file sizes […] You’re reading HandBrake 1.9 Brings Lossless VP9 Encoding, Intel QSV VVC Decoding, a blog post from OMG! Ubuntu. Do not reproduce elsewhere without (...)

    #News #App_Updates #media_converter #video_toolbox

  • #discord Screen Share Sound Finally Works on Linux
    https://www.omgubuntu.co.uk/2024/11/discord-screen-share-audio-support-for-linux

    If you’re an avid user of the Discord Linux app and been annoyed that screen share audio doesn’t work, there’s good #News: it now does! The latest version of Discord for Linux at long last includes the option to ‘share system audio’ when setting up a screen share to stream in chats or channels. Though it works on Windows and macOS, Discord has been silent on when it plans to support screen audio sharing on Linux – so much so it’s been the top feature request on the Discord feedback tracker for years. But this week Linux user Aden Y […] You’re reading Discord Screen Share Sound Finally Works on Linux, a blog post from OMG! Ubuntu. Do not reproduce elsewhere without (...)

    #App_Updates #Bug_Fixes

  • #Calibre 7.22 : Better eReader Support, New Restart Option
    https://www.omgubuntu.co.uk/2024/11/calibre-7-22-released

    Calibre 7.22 is out — and yes, I’m making extra special effort to not mangle the version number this release as I always seem to insert an extra period in the string whenever I cover the the app! Unwieldy looking though it can seem, the open-source Calibre ebook manager remains unsurpassed in terms of features, tools, and capabilities. Add in the fact it’s cross-platform too, and it’s easy to see why it remains a go-to for avid e-bookworms. Calibre 7.22 builds on recent feature additions, adding a new option to set the position of the control bar when using ‘Read […] You’re reading Calibre 7.22: Better eReader Support, New Restart Option, a blog post from OMG! Ubuntu. Do not reproduce elsewhere without (...)

    #News #App_Updates

  • #Firefox 133 Released with Faster Access to Tabs on Other Devices
    https://www.omgubuntu.co.uk/2024/11/firefox-133-whats-changed

    Mozilla Firefox 133 was released today, furnished with some new features and UI refinements long-time users are sure to appreciate. In the 4 weeks since Firefox 132 brought us certificate compression, tweaked the way the ‘copy link without site tracking’ surfaces, and flicked the switch on hardware acceleration of SVG primitives in WebRender, Mozilla’s developers added the following: Of these, the tab overview menu option is the one most easily spotted (assuming you’re signed into your Mozilla account and you use the browser on other devices). Elsewhere, Firefox 133.0 also introduces Bounce Tracking Protection to the ‘strict’ mode in Enhanced Tracking Protection […] You’re reading Firefox 133 Released with Faster Access to Tabs on Other Devices, a blog post from OMG! Ubuntu. Do not reproduce (...)

    #News #App_Updates

  • These alternatives to popular #apps can help reclaim your online life from billionaires and surveillance

    There is immense power in being in control of your own data. As ownership and governance of apps and online services consolidate, it’s understandable if you want to consider your options when it comes to where you store your private data and records of your everyday activities.

    Fortunately, not every service out there is trying to monetize your personal data, and many offerings are just as good (if not often better) as their commercial or ad-supported rivals.

    Take a minute to think about what you’d want to leave behind. #Big_Tech giants that hoard your data? Subscription services? Invasive ad tracking? Government surveillance? Your needs and risks are unique to you, but hopefully a few of these recommendations help to hit the spot.

    #Wallabag the stories you want to read later

    If you ever wanted to read something later, like a news story, feature article, or anything else with a web address, save it to your #Wallabag. This read-later web-archiving service may not have the same ring to it as its main commercial rival Pocket, but Wallabag is a strong competitor with article-saving tools and features as good as what Pocket offers. You can save your must-reads for later on a Wallabag server you can run for free on a network attached storage (NAS) server that you host somewhere in a closet at home, or hosted in the cloud for a low-cost subscription.

    Why does this matter? Other read-later apps track usage in order to find trends and recommend content (often sponsored) to you. Some want this, and that’s cool! But some don’t.

    #Signal is the encrypted messaging app to use

    Signal is one of the most revered secure messaging apps for the simple reason that, by design, it knows nothing about you. On occasion, Signal will make this point by publishing the search warrants it sometimes receives, knowing that it can’t provide to the authorities data that it doesn’t keep. Signal’s security has been called the “gold standard” of messaging apps by cryptography experts. Signal is free to download and use but relies on donations as a nonprofit.

    Why you should care: It’s not just your private messages and calls that Signal keeps encrypted from prying eyes and ears, but Signal also crucially scrambles who you contact and communicate with, and when, which can also be incredibly revealing about a person’s life.

    #Nextcloud is a self-hosted #Dropbox alternative

    Nextcloud is a Dropbox alternative that features all of the document editing and sharing features you’d expect from a file storage system. A huge benefit to Nextcloud is that you can host a server yourself for free at home, where you can keep it private and under your control, or have a Nextcloud server run for you by a specialized hosting provider.

    Nextcloud is built with security in mind and provides you end-to-end encrypted access to your files from your phone or any other device you have. Or, if simply having a self-hosted Dropbox-like alternative as a storage backup for your most sensitive and personal files sounds like something you’d want, Nextcloud is a great place to start.


    Why does this matter? Cloud storage is often secure and private in some ways, but the companies that run them are beholden to law enforcement and may also invisibly scan your files (for good reason, but still) that can get you suddenly and permanently banned from your online accounts. Hosting your own doesn’t mean you are free from police showing up at your house with a warrant, but at least you’d be aware of it.

    Never forget your #passwords again with #Bitwarden

    Password managers are a great investment in your personal security; these apps securely store your passwords, passkeys, credit cards, and other secrets, so you don’t have to remember them. Bitwarden is a popular open source password manager that helps you log in quickly to your favorite sites and auto-fills your credit card details when you want to pay for something, and more. You can access your Bitwarden password manager anywhere, including from your phone. Bitwarden is free for anyone to use, but low-cost for additional features.


    Why does this matter? When it comes to security of password managers, the more eyeballs inspecting the source code to ensure its reliability and integrity, the better. And while other password managers are also good, open source systems like Bitwarden are more readily auditable and open about their software development process.

    #Joplin and #Notesnook keep your notes and scribbles encrypted

    For those who want to leave #Google_Docs or #Microsoft_365 behind, there are plenty of note-taking apps that keep all of your notes, thoughts, and scribbles in one place that you can access anytime. Joplin is a popular document and productivity app that keeps your files organized, encrypted, and in open formats (like Markdown) so you can take them with you anywhere else. Notesnook is another note-taking app that lets you export your notes to use with other apps and is end-to-end encrypted so that nobody can read your files. The same cannot be said for Google Docs!


    Why does this matter? Big companies like Google and Microsoft are increasingly unifying their services, which today means exposing your notes, emails, and files to their AI systems. This can be useful for sure, but if you’d rather just have a simple, cross-platform text syncing app, there are plenty of options that don’t do any kind of invasive analysis at all.

    #Ente is an encrypted vault for your #photos

    If you want to leave behind Apple Photos, #Flickr, Google Photos, YouTube, and the like, Ente.io bills itself as a privacy-focused photo storage app designed simply to securely back up all of your photos and videos to the cloud. Ente scrambles your data with a password only you know, protecting your memories from anyone else, and backs up your data in multiple locations around the world for safekeeping. Plus, Ente offers all of the photo management and sharing features you need from a photo app. Ente is free for basic accounts and reasonably priced for more storage options.


    Why does this matter? Much like notes and documents, images are a huge target for AI systems. Auto-tagging your friends might sound helpful, but it requires consent. You should have to opt in before a machine learning model scans every face you’ve ever taken a picture of. That alone is a good reason to look at an independent service that gives you a little more choice.

    #Open_Scanner is a very simple document-scanning app

    Document scanning doesn’t have to be a complicated or convoluted process. Open Scanner is an incredibly simple point-and-click document-scanning app for iPhones, and its code is published online. That’s it. Sometimes that’s the true beauty of disconnecting from profit-driven corporations that bloat their apps with AI junk and features nobody really needs. Open Scanner can snap receipts, notes, textbooks, or anything else you can point your phone at.

    Why does this matter? Unless you really need a professional scanner, your phone is more than good enough and probably better than a lot of cheaper scanners out there. Skip the need for any printer-brand hardware gear and use something simple and free.

    Aggregate your news headlines using #FreshRSS

    #RSS is an amazing web technology that lets you subscribe to feeds of information from your favorite sites, blogs, news sources, and more. Most news sites offer RSS feeds (TechCrunch does!) that deliver the headlines to RSS-compatible apps, known as RSS readers. There are loads of RSS readers to choose from. For more than a decade, FreshRSS has been one of the most feature-packed RSS readers for its overall simplicity. You can self-host an instance, or deploy a private server to a specializing cloud host. Once you get your favorite feeds subscribed, the end result is like having your very own self-updating digital newspaper.

    Why does this matter? You’d be surprised how different the news feels when you see it this way. And having your own RSS setup skips the kind of sponsored posts and tracking that you see on hosted services, much like the read-it-later ones.

    Own your livestreams with #Owncast

    For those who broadcast their own shows, gameplay, or anything in between, Owncast is a self-hosted streaming system for setting up and hosting livestreams. Owncast is wildly popular, as it’s free, fairly easy to use, and works with your existing livestreaming gear. You might not have thought about livestreaming before, but this is a good way to wade into unfamiliar but friendly waters.

    Why does this matter? Sites like Twitch are certainly popular, but you may not want to rely entirely on the tools of a giant corporation for every step of a creative process (in this case, Amazon). Owncast and other open streaming apps are a great way to hedge your bets while maybe opening up a new audience.

    #Stirling_PDF is a one-stop #PDF editing shop

    Handling and editing PDF documents has never been consistently easy. For those who don’t want to pony up for Adobe’s software or upload their files to sketchy-looking file conversion websites, Stirling PDF is the Swiss Army knife for PDF documents. Convert, edit, merge, split, sign, and more, without having to hand over your personal or sensitive files to a cloud giant. Stirling PDF also lets you self-host if you prefer to handle documents with particular sensitivity.

    Why does this matter? Frankly, any time there’s a realistic alternative to #Adobe, take it.

    https://techcrunch.com/2024/11/24/these-alternatives-to-popular-apps-can-help-reclaim-your-online-life-fro
    #alternative #alternatives #app