• Mettre des bâtons dans les roues des #GAFAM sans pour autant s’en passer complètement et utiliser son smartphone de façon plus (éco)responsable et moins invasive

    Bonjour à tou·te·s !

    Nous sommes de plus en plus nombreux·ses à prendre conscience du problème éthique et écologique qui se cache derrière l’utilisation des GAFAM : Twitter/X, Google, Meta (Facebook, Instagram, Whatsapp), Youtube, …

    🚮 Beaucoup ont passé le cap de supprimer leur(s) compte(s) de ces réseaux et c’est tout à leur honneur !

    Cependant pour des raisons diverses (activité pro en ligne, suivi des évènements locaux, lien avec ses proches, …), d’autres ne peuvent ou ne veulent pas forcément s’en passer complètement (aucun jugement, chacun·e fait comme il peut/veut).

    Et c’est pour quoi j’ai rédigé ce petit guide qui vous permettra de continuer à utiliser certains des réseaux sociaux en nourrissant le moins possible l’ogre qui est derrière.

    📱 Vous trouverez aussi 2 points à propos de l’utilisation de votre #smartphone plus généraliste : désactiver les options inutiles, énergivores et intrusives, et un petit #tuto sur comment installer une appli de façon plus « safe » (pour vos données surtout).

    I. Google
    1. Sur smartphone
    a) Sur #Android :
    b) Sur #iPhone, pour #Siri et l’#IA d’#Apple :
    2. Sur #ordinateur
    II. #Twitter/X
    III. #Meta (#Facebook et #Instagram)
    IV. Désactiver les options inutilisées et intrusives sur son smartphone
    V. Installer et gérer ses #applications et leurs autorisations
    VI. #Youtube

    https://auptitmism.wordpress.com/2025/04/18/mettre-des-batons-dans-les-roues-des-gafam-sans-pour-autant-se
    #IA #intelligence_artificielle #AI #options #désactivation #how_to #manuel #guide

    signalé aussi par @monolecte :
    https://seenthis.net/messages/1110405

    • Nous sommes de plus en plus nombreux·ses à prendre conscience du problème éthique et écologique qui se cache derrière

      Les Gafams n’ont jamais cachés être des pourritures et l’ont prouvé dès le début, et pas seulement avec les lanceurs d’alerte.

      Cette légèreté à déresponsabiliser les utilisateurs qui découvriraient et prendraient conscience aujourd’hui est très irritante et du même ordre que celle qui les a poussé à utiliser les réseaux et applications pourris.

      Je prends quelques notes, vu que des potes me demandent comment j’ai fait pour désactiver un maximum de trucs sur mon smartphone pour ne m’en servir que comme téléphone (ou presque). A savoir aussi qu’il faut arrêter de donner son vrai numéro de téléphone qui sert désormais d’identificateur sans qu’aucune loi n’oblige à être sous smartphone, se mettre à échanger nos cartes de crédit, utiliser des comptes à plusieurs personnes (de confiance…oupa) et en partager les accès. Désindividualiser les usages.

      Et apprendre à se servir de l’informatique, des B.A BA comme les applis où ne peut plus lire le code source contrairement aux pages internet donc refuser les applis. Apprendre aussi à refuser de ficher son entourage. Arrêter de faire passer les résistant·es pour des demeurées qui exagèrent.

  • Apple exec Phil Schiller testifies that he raised concerns over App Store commissions on web-based sales | TechCrunch
    https://techcrunch.com/2025/02/24/apple-exec-phil-schiller-testifies-that-he-raised-concerns-over-app-stor

    Apple Fellow Phil Schiller, the executive in charge of leading the App Store, testified in court on Monday that he had originally raised concerns about the 27% commission the iPhone maker planned to charge app developers on any purchases made outside the App Store. In addition to being a potential compliance risk, he suggested that the fee would create an “antagonistic relationship” between Apple and developers and seemed to require Apple to have audit rights to check whether or not they owed Apple money for the transactions that took place outside the App Store.

    #business #justice #apple #epic_games #app_store #paiement #commimssion

  • Siri visé par une plainte en France : le long combat d’un lanceur d’alerte
    https://www.telerama.fr/debats-reportages/siri-vise-par-une-plainte-en-france-le-long-combat-d-un-lanceur-d-alerte-70


    Thomas Le Bonniec, ex-employé de la firme et devenu lanceur d’alerte. Photo Jérôme Bonnet pour Télérama

    Il y a quatre ans, Télérama avait rencontré ce jeune Français, recruté à la sortie de l’université comme sous-traitant de l’entreprise à la pomme. En 2019, répondant à une offre d’emploi mystérieuse et bardée de clauses de confidentialité, il ne connaît alors pas l’identité de son employeur final. Tout juste sait-il qu’il devra « contrôler la qualité de la donnée ». Il accepte, s’envole pour Cork, à deux heures de Dublin, haut lieu de l’optimisation fiscale. Là-bas, salarié par une société du nom de GlobeTech, il est chargé d’écouter et de retranscrire mille trois cents enregistrements, « parfois très intimes ou violents », par jour. Objectif, bien avant la hype autour de ChatGPT : entraîner l’intelligence artificielle de Siri, embarqué dans les iPhone depuis 2011. Au bout de quelques semaines, il prend la tangente. « Ce boulot rend tellement mou que j’ai craqué à retardement », nous expliquait-il alors, décrivant des conditions de travail éprouvantes, soumises au secret.

    Watergate domestique

    Des universitaires, comme la sociologue américaine Sarah T. Roberts, pointent de longue date les risques psychosociaux, et même de stress post-traumatique, de ces métiers invisibles du numérique ; mais ils restent indispensables à la bonne marche du capitalisme extractiviste des plateformes. Thomas Le Bonniec décide alors de dénoncer ce Watergate domestique, convaincu qu’il s’agit « d’un système d’écoute à grande échelle ». Il alerte la presse anglo-saxonne dès l’été 2019, ce qui pousse Apple à suspendre momentanément son programme d’évaluation de Siri. De son côté, GlobeTech annonce le licenciement de trois cents salariés. En réalité, ils sont mis au chômage technique pendant six semaines, le temps pour la Californie de dépêcher une équipe en urgence, afin de relancer la machine. Enfreignant sa clause de confidentialité, le jeune homme sort même de l’anonymat et saisit les agences de protection des données européennes. Las, la Cnil irlandaise a classé sans suite son signalement à l’été 2022. Sans jamais ouvrir d’enquête. D’où cette nouvelle offensive sur le front judiciaire français.

    Hasard – ou non – du calendrier, la justice californienne doit valider ce vendredi une procédure à l’amiable dans une affaire similaire, qui concerne aussi #Siri : visé par un recours collectif d’utilisateurs américains, Apple, qui a toujours réfuté les accusations de #surveillance, a accepté de payer 95 millions de dollars pour mettre fin aux poursuites. De quoi entacher la réputation de la première capitalisation boursière de la planète, qui met en avant son respect scrupuleux de la vie privée, mais goûte peu qu’on regarde de trop près l’arrière-boutique. En 2023, une autre lanceuse d’alerte, l’Américaine Ashley Gjøvik, nous racontait comment #Apple utilisait ses propres salariés comme cobayes, les obligeant à utiliser des applications clandestines pour entraîner son logiciel de #reconnaissance_faciale, et multipliant les expérimentations pour collecter des #informations_biométriques et améliorer les produits de la marque : scan des conduits auditifs, mesure du sommeil, pression artérielle et même surveillance du cycle menstruel.

    #IA

  • Les « #minerais_de_sang » du #numérique, clé de la guerre en #RDC

    Au Congo, le mouvement armé #M23 soutenu par le Rwanda s’est emparé de la ville de Goma, capitale d’une province riche en #minerais_stratégiques. Indispensables aux #smartphones, ils alimentent ce #conflit meurtrier et écocidaire.

    C’est un tournant dans la guerre qui ravage l’est de la République démocratique du Congo (RDC) depuis trente ans. Dimanche 26 janvier, des combattants du #Mouvement_du_23_mars (M23), un #groupe_armé antigouvernemental, appuyés par 3 000 à 4 000 soldats rwandais, sont entrés dans Goma, la capitale de la province du #Nord-Kivu où vivent un million de personnes.

    Au cœur de ce conflit, les « minerais de sang » — #coltan, #nickel, #étain et #or — indispensables à la fabrication des équipements électroniques et notamment des smartphones. Reporterre fait le point avec #Fabien_Lebrun, chercheur en sociologie et auteur de Barbarie numérique. Une autre histoire du monde connecté (L’Échappée, octobre 2024).

    Reporterre — Quel est le lien entre le conflit à l’est de la RDC et les minerais utilisés pour fabriquer nos smartphones ?

    Fabien Lebrun — Au cœur de cette guerre se trouvent les minerais de sang, aussi appelés #minerais_de_conflits : le coltan, le nickel, l’étain et l’or. Le coltan est transformé en #tantale, indispensable à la fabrication des #condensateurs pour smartphones : sans ce #métal très résistant à la chaleur et à la corrosion qui permet la miniaturisation des composants, les téléphones chaufferaient tellement qu’ils pourraient prendre feu. Or, les deux tiers des réserves mondiales de coltan se trouvent dans et à l’est du Congo. L’Afrique des Grands Lacs — Congo et #Rwanda confondus — en assure la moitié de la production mondiale.

    L’est du Congo est également riche en #cassitérite, dont provient l’étain indispensable pour les soudures des circuits électroniques ; en #wolfram, ou #tungstène, qu’on retrouve dans les vibreurs et les haut-parleurs des téléphones portables ; et en or, dont l’industrie numérique siphonne 10 % de l’extraction mondiale pour la fabrication de ses #cartes_mères et ses circuits imprimés. Depuis la première guerre de 1996, ces minerais occupent une place dans ce qu’on peut appeler une #économie_de_guerre, une économie militarisée qui perdure à ce jour.

    Depuis avril dernier, les rebelles du M23 contrôlent la zone minière de #Rubaya, qui fournit 15 % du coltan mondial. Quel intérêt stratégique y trouvent-ils ?

    En contrôlant administrativement la zone, le M23 peut élaborer tout un système de #taxes et ainsi financer le conflit. D’après un rapport de l’ONU, le groupe exporte désormais 120 tonnes de coltan par mois et les taxes qu’il prélève sur la production lui assurent un revenu d’environ 800 000 dollars mensuels. D’un point de vue économique et financier, les intérêts sont importants.

    Le M23 est soutenu par l’armée rwandaise. Depuis plusieurs années, le président de la RDC Félix Tshisekedi accuse le Rwanda de convoiter ses #ressources en #minerai. Quel rôle ont ces ressources dans l’aggravation des tensions géopolitiques dans la région ?

    Ces #métaux sont, si ce n’est la principale cause, au moins un déterminant important dans l’#instabilité de la #région_des_Grands_Lacs. L’exploitation et la commercialisation de ces minerais de sang structurent l’#économie, l’#industrie et la #politique de la région. Elles produisent une rente qui enrichit les #élites et favorise la #corruption.

    On parle beaucoup du Rwanda, plaque tournante pour ces minerais indispensables aux équipements électroniques, mais l’Ouganda et dans une moindre mesure le Burundi sont aussi dans le coup. L’État congolais lui-même est en partie responsable de la situation : 2 000 kilomètres séparent Goma de la capitale, Kinshasa, et les institutions étatiques y sont absentes.

    Quelles sont les conséquences humaines et écologiques de l’#industrie_minière pour les habitants du Nord-Kivu ?

    Depuis le milieu des années 1990, début de la révolution numérique, le coût humain et écologique de ce conflit autour des minerais de sang est démentiel. Avant même le regain de #violence des trois dernières semaines, les analystes parlaient de plusieurs millions de #morts, de 7 millions de #déplacés dans des conditions terribles et de 4 millions de réfugiés qui ont fui le Congo. Près de 30 millions de Congolais sont en situation de #malnutrition aiguë.

    Au-delà du conflit, le bilan écologique est dévastateur. Les terres du Nord-Kivu, fertiles et qui auraient pu bénéficier à l’agriculture locale, ont été saccagées par les activités minières. L’#air est pollué d’effluves toxiques.

    « À certains endroits, il n’y a plus de vie aquatique »

    L’industrie minière est aussi en partie responsable de la destruction de la #forêt du bassin du Congo, deuxième massif forestier tropical mondial crucial dans la lutte contre le changement climatique. Les espèces en voie d’extinction qui y vivent — gorilles des montagnes, bonobos, rhinocéros — sont massacrés par les groupes armés qui contrôlent les activités minières.

    Mais la première victime de l’extractivisme est l’#eau, comme l’explique l’ingénieure à SystExt Aurore Stéphant. Cela se vérifie au Congo, avec des centaines de kilomètres de cours d’eau contaminés aux #métaux_lourds — plomb, cadmium, etc. Le fleuve Congo est touché, ainsi que les #nappes_phréatiques. À certains endroits, il n’y a plus de #vie_aquatique.

    L’appétit des États occidentaux et des #multinationales de la tech pour ces ressources n’est pas étranger à ce désastre…

    Cela fait des décennies que la #responsabilité de l’#industrie_numérique dans la déstabilisation de la RDC est pointée du doigt. Mi-décembre, le président de la RDC a porté #plainte contre #Apple pour recel de #crime_de_guerre, blanchiment de faux et #tromperie des consommateurs.

    Déjà, en 2019, l’organisation internationale Right Advocates avait lancé une action collective contre Apple, #Microsoft, #Tesla, #Google et #Dell, qu’elle accusait de profiter du #travail_d’enfants dans les mines de cobalt congolaises. Malheureusement, la plainte n’avait pas abouti.

    « La production de masse de la #Playstation 2 de #Sony avait entraîné une ruée vers les activités minières »

    En 2016, Amnesty International et Afrewatch accusaient de grandes marques électroniques comme Apple, #Samsung et Sony d’acheter du cobalt à des négociants s’approvisionnant dans des mines où travaillent des enfants.

    En 2000, la flambée des prix du coltan, alimentée par la production de masse de la Playstation 2 de Sony, avait entraîné une ruée vers les activités minières à l’est de la RDC avec des conséquences très néfastes pour les communautés.

    Or, les États appuient bien souvent ces multinationales. En février, Bruxelles et Kigali signaient un accord pour un approvisionnement « durable » de l’Union européenne en minerais critiques. Alors qu’on sait très bien que 90 % des minerais de sang qui sortent du Rwanda proviennent du Congo !

    Peut-on parler de #néocolonialisme ?

    L’extractivisme est la pratique coloniale historique par excellence. Dès le XVIᵉ siècle, les conquistadors ont pillé l’or et l’argent des Amérindiens, qu’ils ont exterminés. Cet épisode a été un tournant pour l’enrichissement des États occidentaux et la naissance du capitalisme et de la mondialisation.

    Les activités minières, polluantes, génératrices de conflits sociaux, d’usages des terres et de l’eau, étaient sorties de nos imaginaires. Mais depuis trente ans, on assiste à un regain de l’extractivisme pour alimenter la #révolution_numérique.

    Il est évident que l’accord qui permet à l’Union européenne de piller la RDC en passant par le Rwanda est typiquement néocolonial. De même que la #mainmise de la #Chine sur le cobalt et le #cuivre congolais. On pourrait parler de #technocolonialisme.

    Que faudrait-il faire pour aider la région du Nord-Kivu à s’apaiser ?

    Nous ne pourrons pas diminuer la pression minière dans la région des Grands Lacs sans décroissance minérale et métallique. Pour être solidaires avec les Suds, il faudra forcément acheter moins et favoriser des appareils plus durables et mieux réparables.

    Réduire notre demande en métaux rares va aussi impliquer d’avoir des outils moins rapides, moins performants. C’est tout notre quotidien numérique et la numérisation à marche forcée qui sont à revoir.

    https://reporterre.net/Les-minerais-de-sang-du-numerique-cle-de-la-guerre-en-RDC
    #République_démocratique_du_congo #Congo #extractivisme #minerais #pollution

  • Apple Intelligence : le nouvel outil d’IA résumant l’actualité finalement désactivé
    https://www.lemonde.fr/pixels/article/2025/01/17/apple-intelligence-le-nouvel-outil-d-ia-resumant-l-actualite-finalement-desa

    Après s’être engagé à améliorer cette fonction, Apple a finalement décidé jeudi de la retirer temporairement de la version expérimentale d’iOS dans laquelle elle était testée. Elle avait notamment diffusé des notifications contenant des informations erronées et attribuées, à tort, à la BBC.

    Le Monde avec AFP
    Publié aujourd’hui à 11h54

    Plutôt que d’être perfectionné, l’outil a finalement été temporairement retiré. Au début du mois de janvier, Apple avait promis qu’il améliorerait les résumés d’actualités qui apparaissent sur iPhone sous forme de notifications, car l’intelligence artificielle chargée de les fabriquer y introduisait occasionnellement des erreurs. Mais jeudi 16 janvier, le fabricant américain a finalement décidé d’aller plus loin, selon l’Agence France-Presse, en retirant complètement cette fonction de la version expérimentale d’iOS, la Beta 18.3. C’est au sein de cette dernière qu’était testée l’option, dans des pays anglophones. Apple précise cependant qu’il est prévu de réintroduire ces résumés après les avoir corrigés.
    Lire aussi | Apple Intelligence, un outil qui résume les actualités sur iPhone, épinglé pour avoir généré de fausses informations

    La BBC et le New York Times avaient dénoncé les errements de cette fonctionnalité-clé d’Apple Intelligence, l’une des plus sensibles parmi cet éventail d’outils fondés sur l’intelligence artificielle (IA) que l’entreprise à la pomme prépare pour ses iPhone les plus récents. Ces notifications résumant plusieurs alertes d’actualité ont, par exemple, donné le vainqueur du championnat mondial de fléchettes, alors qu’il n’était pas terminé, affirmé à tort que le tennisman Rafael Nadal avait révélé son homosexualité, ou encore assuré que Luigi Mangione s’était suicidé après son arrestation pour le meurtre du patron d’UnitedHealthcare, selon la BBC.

    Parmi les pistes d’amélioration, Apple s’est engagé à clarifier les moments où le texte résumé est fourni par Apple Intelligence. Ces synthèses d’actualité étaient, en effet, jusqu’alors attribuées très explicitement à la BBC ou au New York Times, dont la réputation tient beaucoup à la fiabilité de leur journalisme.

    Reporters sans frontières, pour sa part, réclame le retrait définitif de cette fonctionnalité, la nouvelle labellisation des résumés annoncée par Apple ne répondant pas au problème des fausses informations que génère parfois son outil. « Cet accident montre à quel point les services à base d’IA générative sont encore trop immatures pour produire de l’information fiable à destination du public, s’inquiétait l’ONG dans un communiqué émis en décembre. Ils ne doivent pas être autorisés sur le marché pour ces usages. »

    #Intelligence_artificielle #Hallucinations #Fiabilité #Explicabilité #News #Médias #Apple

  • Une année 2024 parsemée d’embûches en technologie Stéphanie Dupuis - Radio Canada

    Le domaine des technologies a connu quelques échecs en 2024, dont la panne de CrowdStrike, le Humane AI Pin et l’Apple Vision Pro.

    Entre les licenciements massifs, une panne informatique mondiale et des gadgets d’intelligence artificielle inachevés, les 12 derniers mois n’ont pas été des plus prolifiques dans la sphère technologique.

    Des licenciements massifs
    L’année a été particulièrement difficile pour les industries technologiques, dont celle du jeu vidéo.

    “Il n’y a pas un mois où on n’a pas annoncé de licenciements dans le monde de la technologie et des jeux vidéo. Je pense qu’il n’y a pas un studio qui n’a pas été affecté par des coupures et des licenciements”, dit Carl-Edwin Michel, chroniqueur techno.

    L’industrie québécoise a aussi été éclaboussée par la révision à la baisse des crédits d’impôt pour les studios de jeux vidéo, annoncée en mars par le ministre des Finances, Eric Girard.

    C’est vraiment dommage, car ça affectera beaucoup de studios de jeux vidéo.

    D’après la Guilde du jeu vidéo du Québec, la simple annonce du budget Girard a déjà freiné l’élan de studios internationaux qui comptaient investir dans la production locale.

    “J’espère qu’ils vont changer de cap, mais pour l’instant, ça en est au point mort”, déplore-t-il.

    La panne mondiale de CrowdStrike
    Un bilan de fin d’année en technologie ne serait pas digne de ce nom s’il ne comprenait pas le cafouillage entourant la panne mondiale de CrowdStrike sur les appareils de Microsoft.

    Un problème dans un système de tests de mise à jour a causé une anomalie qui a paralysé quelque 8,5 millions d’ordinateurs dans le monde, dont plusieurs ont nécessité l’intervention manuelle d’équipes techniques en informatique.

    Au Canada, les douanes, les hôpitaux, les banques, les marchés boursiers ainsi que les télécommunications et les médias ont été touchés.

    Des avions ont été cloués au sol pendant la panne informatique.

    Le secteur aérien aussi : la compagnie Delta Air Lines a dû annuler des milliers de vols et a mis des semaines à se remettre de la panne. Ces délais lui ont valu une convocation au Congrès américain, au même titre que CrowdStrike, afin d’aborder ces déboires informatiques.

    Des actionnaires de la firme de cybersécurité ont aussi entamé un recours collectif contre l’entreprise, se sentant trompés quant à la fiabilité de ses tests logiciels.

    CrowdStrike devrait encore faire couler de l’encre en 2025.

    L’IA nous en a fait voir de toutes les couleurs
    En technologie, janvier rime souvent avec innovation, puisque c’est à ce moment que se tient l’important salon mondial Consumer Electronics Shows (CES).
    Début 2024, ce sont des gadgets portatifs alimentés par l’intelligence artificielle (IA) qui ont volé la vedette de cette grand-messe de l’industrie : le Humane AI Pin et le Rabbit R1.

    Le Rabbit R1 est un appareil de poche qui peut recevoir des commandes en langage naturel et avec lequel on navigue au moyen d’une roulette. Le Humane AI Pin, pour sa part, se porte sur les vêtements, est doté d’une caméra et utilise la projection et les mains pour interagir avec le système.

    Ces deux gadgets, issus de jeunes pousses, devaient remplacer notre téléphone intelligent, mais il n’en a rien été, selon Carl-Edwin Michel.

    On se rend compte que des entreprises ont surfé sur la vague de l’IA avec toutes sortes de gadgets qui ne font pas [le poids].
    Une citation de Carl-Edwin Michel, chroniqueur techno

    L’IA a également été au cœur de nombreuses mobilisations, notamment judiciaires, pour violation de droit d’auteur. Des médias canadiens se sont également unis pour s’en prendre à OpenAI, qu’ils accusent d’utiliser leurs contenus en ligne sans leur consentement pour entraîner son outil ChatGPT.

    Le quotidien américain The New York Times, déjà en poursuite judiciaire contre OpenAI et Microsoft depuis 2023, a aussi mis en demeure Perplexity AI afin que l’entreprise cesse de piller ses contenus. La Recording Industry Association of America (RIAA) a pour sa part porté plainte contre Suno et Udio, deux outils qui permettent de générer de la musique à partir d’une simple requête.

    Si l’IA n’a pas chamboulé les élections américaines de la manière dont on le croyait, elle a tout de même “été utilisée à mauvais escient sur les réseaux sociaux”, note le chroniqueur techno. “Des personnes comme Elon Musk, qui a utilisé l’IA pour abriter et créer de fausses nouvelles sur son réseau social X, avec de fausses images de Kamala Harris, par exemple [...] je trouve ça déplorable.”

    Déception pour l’Apple Vision Pro
    Le casque de réalité mixte d’Apple, le Vision Pro, était attendu depuis longtemps par les adeptes du métavers. Vendu au Canada au prix de 5000 $ plus taxes, beaucoup ont rapidement déchanté… dont Carl-Edwin Michel.

    On s’est rendu compte que ce casque n’a rien d’extraordinaire, à part le prix qui, lui, est extraordinaire.
    Une citation de Carl-Edwin Michel, chroniqueur techno

    Le coup de grâce pour Apple a été le fait que le casque Meta Quest 3, lancé en octobre 2023, soit “capable de faire plus ou moins les mêmes choses, à une fraction du prix”, souligne le chroniqueur techno, qui a pu tester les deux appareils.

    La présence du géant américain Meta depuis des années dans le créneau des expériences immersives lui offre une longueur d’avance pour créer des partenariats et des applications pour ses appareils – l’une des principales critiques formulées à l’égard du casque d’Apple est un manquement à ce chapitre.

    Le chroniqueur reconnaît néanmoins que la qualité d’image du produit d’Apple est nettement supérieure à celle de son adversaire. “Même si l’expérience est de meilleure qualité du côté du Vision Pro, à application identique, je vais préférer le Meta Quest et payer moins cher”, ajoute-t-il.

    Les attentes étaient élevées pour l’Apple Vision Pro, surtout “qu’un Québécois a été impliqué dans son développement”, ajoute-t-il. Apple a racheté la jeune pousse montréalaise VrVana et sa technologie de réalité mixte pour plus de 30 millions de dollars en 2017.

    Des abonnements de plus en plus chers
    Disney+, Spotify, Netflix… Pratiquement tous les services de diffusion en continu ont connu des hausses de tarifs, ou des changements aux formules d’abonnement qui ont eu des répercussions sur le portefeuille de la population canadienne en 2024.

    L’abonnement premium à Disney+, par exemple, est passé de 120 $ à 160 $ par an. Celui de Spotify a connu une hausse de 24 % en décembre. Netflix, pour sa part, a débranché pour de bon sa formule de base sans publicités, forçant les gens à payer plus cher pour l’offre semblable, ou moins cher pour une offre avec publicités.

    On a décidé de couper le câble, car les applications, c’est l’avenir. [...] On en est à repenser si ça en vaut encore la peine.
    Une citation de Carl-Edwin Michel, chroniqueur techno

    “C’est courant, dans la culture tech, d’offrir un service pas très cher et pratique au début, comme Airbnb. Mais que dès que la masse critique embarque, on augmente les prix”, explique-t-il.

    Le chroniqueur techno se réjouit tout de même de voir émerger des solutions de rechange, moins chères, avec publicités, comme c’est le cas pour Netflix et Crave, par exemple.

    Les géants des réseaux sociaux esquivent certaines responsabilités
    TikTok Canada et Meta devaient être entendues à la Commission spéciale sur les impacts des écrans et des réseaux sociaux sur la santé et le développement des jeunes (CSESJ) une première fois fin septembre. L’audition a été reportée à la fin novembre.

    Entre-temps, la filiale canadienne de TikTok a été dissoute par Ottawa, évoquant “des risques pour la sécurité nationale” et annulant du même coup sa présence à la nouvelle séance. Meta s’est désistée à son tour quelques jours plus tard, forçant l’annulation de l’audition.

    C’est important que ces plateformes, qui sont très importantes au Québec et au Canada [...] soient redevables.
    Une citation de Carl-Edwin Michel, chroniqueur techno

    À cela s’ajoute le blocage des nouvelles sur les plateformes de Meta, maintenu depuis plus d’un an, et dont les discussions sont au point mort entre l’entreprise et le gouvernement.
    Celui-ci n’exclut pas de recourir au pouvoir d’assignation à comparaître.

    #gamelle #échec #illusions #technologies #CrowdStrike #cafouillage #microsoft #fiabilité #ia #ChatGPT #OpenAI #Apple #Vision_Pro #métavers #Disney+ #Spotify #Netflix #v

    Source : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2128411/annee-2024-flop-techno

  • Comment le logo d’Apple a envahi nos vies - Le Dessous des images - ARTE - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=BozIFwbCo6w

    Le logo Apple, mondialement connu, s’est imposé partout : objets du quotidien, espace public, imaginaire collectif. La marque veut posséder toutes les images de pomme possibles et imaginables. Elle en a fait une croisade juridique !

    Depuis sa création en 1977, le logo d’Apple a changé plusieurs fois de forme et de couleur, jusqu’à ressembler à la célèbre pomme monochrome. Pour asseoir sa domination et son monopole, la multinationale attaque régulièrement en justice associations et entreprises qui utilisent une pomme comme logo. Une privatisation visuelle qui ne cesse de franchir des nouveaux caps. Le graphiste à l’origine du logo d’Apple, Rob Janoff, nous dévoile les coulisses de la création d’un symbole devenu culte. Benoît Heilbrunn, professeur de marketing, analyse les liens entre la stratégie de la marque et l’évolution de son logo depuis un demi-siècle.

    #Apple #Logo

  • Apple : la pomme écrasée par sa pub - Le dessous des images - ARTE - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=7ocdOYp56tk

    125,339 views Oct 31, 2024 #Apple #Publicité
    Dès sa présentation sur X en mai 2023 par le PDG d’Apple, cette publicité a suscité un véritable tollé. Accusé sur les réseaux sociaux de prôner la destruction du génie humain à grands coups d’intelligence artificielle, le géant californien s’est vu contraint de faire machine arrière. Maxime Delmas, spécialiste de la créativité marketing et publicitaire, nous explique comment ce bad buzz, inhabituel pour la marque, s’est déclenché. Pour Catherine Dufour, autrice de science-fiction et ingénieure, les codes visuels pour vanter le progrès technique se sont inversés. Désormais, l’intelligence artificielle nous plonge dans un monde angoissant.

    #Apple #Publicité

  • #Apple Maps for Web Now Works in Firefox on Linux
    https://www.omgubuntu.co.uk/2024/11/apple-maps-beta-linux-support-ish

    Something to file under “won’t please many Linux users, but is nonetheless a good thing™ for choice”, Apple Maps on the web now works on Linux. Apple launched a web-based beta for its homegrown mapping service Apple Maps in July. Initially, it only officially supported Safari on macOS and iOS, and Google Chrome and Microsoft Edge on Windows, macOS, and Android. Mozilla Firefox support was added in August, but only for users on macOS and Windows. And according to the support page that remains the case. Yet… Mozilla Firefox 132 is able load Apple Maps on the web in full on […] You’re reading Apple Maps for Web Now Works in Firefox on Linux, a blog post from OMG! Ubuntu. Do not reproduce elsewhere without (...)

    #News

  • Google mächtiger als die EU

    via https://diasp.eu/p/17142107

    22.09.2024

    Google trickst EU Kommission aus

    Der „Wert“ der #BIG5 oder #GAFAM (#Google, #Amazon, #Facebook, #Apple, #Microsoft) ist größer als die Haushalte von vielen Staaten. Auch die EU mit 350 Millionen Einwohnern ist nicht mehr in der Lage die Konzerne in die Schranken zu weisen.

    Seit Jahren geht die Wettbewerbsbehörde der EU mit Milliarden #Bußgelder|n gegen Google vor - auch gegen Meta (Facebook). Nun hat aktuell der EuG, das Gericht der #EU [#UE], die von der EU-Kommission gegen ­Google verhängte Geldstrafe in Höhe von 1,49 Milliarden Euro kassiert. Die EU hatte festgestellt, dass der Onlinekonzern, bei seinem Dienst „Adsense for Search“ die eigene marktbeherrschende Stellung missbraucht hatte.

    Bei diesem Google-Dienst können die Betreiber anderer Internetseiten für einen (...)

  • #Data_center emissions probably 662% higher than big tech claims. Can it keep up the ruse?

    Emissions from in-house data centers of #Google, #Microsoft, #Meta and #Apple may be 7.62 times higher than official tally.

    Big tech has made some big claims about greenhouse gas emissions in recent years. But as the rise of artificial intelligence creates ever bigger energy demands, it’s getting hard for the industry to hide the true costs of the data centers powering the tech revolution.

    According to a Guardian analysis, from 2020 to 2022 the real emissions from the “in-house” or company-owned data centers of Google, Microsoft, Meta and Apple are probably about 662% – or 7.62 times – higher than officially reported.

    Amazon is the largest emitter of the big five tech companies by a mile – the emissions of the second-largest emitter, Apple, were less than half of Amazon’s in 2022. However, Amazon has been kept out of the calculation above because its differing business model makes it difficult to isolate data center-specific emissions figures for the company.

    As energy demands for these data centers grow, many are worried that carbon emissions will, too. The International Energy Agency stated that data centers already accounted for 1% to 1.5% of global electricity consumption in 2022 – and that was before the AI boom began with ChatGPT’s launch at the end of that year.

    AI is far more energy-intensive on data centers than typical cloud-based applications. According to Goldman Sachs, a ChatGPT query needs nearly 10 times as much electricity to process as a Google search, and data center power demand will grow 160% by 2030. Goldman competitor Morgan Stanley’s research has made similar findings, projecting data center emissions globally to accumulate to 2.5bn metric tons of CO2 equivalent by 2030.

    In the meantime, all five tech companies have claimed carbon neutrality, though Google dropped the label last year as it stepped up its carbon accounting standards. Amazon is the most recent company to do so, claiming in July that it met its goal seven years early, and that it had implemented a gross emissions cut of 3%.

    “It’s down to creative accounting,” explained a representative from Amazon Employees for Climate Justice, an advocacy group composed of current Amazon employees who are dissatisfied with their employer’s action on climate. “Amazon – despite all the PR and propaganda that you’re seeing about their solar farms, about their electric vans – is expanding its fossil fuel use, whether it’s in data centers or whether it’s in diesel trucks.”
    A misguided metric

    The most important tools in this “creative accounting” when it comes to data centers are renewable energy certificates, or Recs. These are certificates that a company purchases to show it is buying renewable energy-generated electricity to match a portion of its electricity consumption – the catch, though, is that the renewable energy in question doesn’t need to be consumed by a company’s facilities. Rather, the site of production can be anywhere from one town over to an ocean away.

    Recs are used to calculate “market-based” emissions, or the official emissions figures used by the firms. When Recs and offsets are left out of the equation, we get “location-based emissions” – the actual emissions generated from the area where the data is being processed.

    The trend in those emissions is worrying. If these five companies were one country, the sum of their “location-based” emissions in 2022 would rank them as the 33rd highest-emitting country, behind the Philippines and above Algeria.

    Many data center industry experts also recognize that location-based metrics are more honest than the official, market-based numbers reported.

    “Location-based [accounting] gives an accurate picture of the emissions associated with the energy that’s actually being consumed to run the data center. And Uptime’s view is that it’s the right metric,” said Jay Dietrich, the research director of sustainability at Uptime Institute, a leading data center advisory and research organization.

    Nevertheless, Greenhouse Gas (GHG) Protocol, a carbon accounting oversight body, allows Recs to be used in official reporting, though the extent to which they should be allowed remains controversial between tech companies and has led to a lobbying battle over GHG Protocol’s rule-making process between two factions.

    On one side there is the Emissions First Partnership, spearheaded by Amazon and Meta. It aims to keep Recs in the accounting process regardless of their geographic origins. In practice, this is only a slightly looser interpretation of what GHG Protocol already permits.

    The opposing faction, headed by Google and Microsoft, argues that there needs to be time-based and location-based matching of renewable production and energy consumption for data centers. Google calls this its 24/7 goal, or its goal to have all of its facilities run on renewable energy 24 hours a day, seven days a week by 2030. Microsoft calls it its 100/100/0 goal, or its goal to have all its facilities running on 100% carbon-free energy 100% of the time, making zero carbon-based energy purchases by 2030.

    Google has already phased out its Rec use and Microsoft aims to do the same with low-quality “unbundled” (non location-specific) Recs by 2030.

    Academics and carbon management industry leaders alike are also against the GHG Protocol’s permissiveness on Recs. In an open letter from 2015, more than 50 such individuals argued that “it should be a bedrock principle of GHG accounting that no company be allowed to report a reduction in its GHG footprint for an action that results in no change in overall GHG emissions. Yet this is precisely what can happen under the guidance given the contractual/Rec-based reporting method.”

    To GHG Protocol’s credit, the organization does ask companies to report location-based figures alongside their Rec-based figures. Despite that, no company includes both location-based and market-based metrics for all three subcategories of emissions in the bodies of their annual environmental reports.

    In fact, location-based numbers are only directly reported (that is, not hidden in third-party assurance statements or in footnotes) by two companies – Google and Meta. And those two firms only include those figures for one subtype of emissions: scope 2, or the indirect emissions companies cause by purchasing energy from utilities and large-scale generators.
    In-house data centers

    Scope 2 is the category that includes the majority of the emissions that come from in-house data center operations, as it concerns the emissions associated with purchased energy – mainly, electricity.

    Data centers should also make up a majority of overall scope 2 emissions for each company except Amazon, given that the other sources of scope 2 emissions for these companies stem from the electricity consumed by firms’ offices and retail spaces – operations that are relatively small and not carbon-intensive. Amazon has one other carbon-intensive business vertical to account for in its scope 2 emissions: its warehouses and e-commerce logistics.

    For the firms that give data center-specific data – Meta and Microsoft – this holds true: data centers made up 100% of Meta’s market-based (official) scope 2 emissions and 97.4% of its location-based emissions. For Microsoft, those numbers were 97.4% and 95.6%, respectively.

    The huge differences in location-based and official scope 2 emissions numbers showcase just how carbon intensive data centers really are, and how deceptive firms’ official emissions numbers can be. Meta, for example, reports its official scope 2 emissions for 2022 as 273 metric tons CO2 equivalent – all of that attributable to data centers. Under the location-based accounting system, that number jumps to more than 3.8m metric tons of CO2 equivalent for data centers alone – a more than 19,000 times increase.

    A similar result can be seen with Microsoft. The firm reported its official data center-related emissions for 2022 as 280,782 metric tons CO2 equivalent. Under a location-based accounting method, that number jumps to 6.1m metric tons CO2 equivalent. That’s a nearly 22 times increase.

    While Meta’s reporting gap is more egregious, both firms’ location-based emissions are higher because they undercount their data center emissions specifically, with 97.4% of the gap between Meta’s location-based and official scope 2 number in 2022 being unreported data center-related emissions, and 95.55% of Microsoft’s.

    Specific data center-related emissions numbers aren’t available for the rest of the firms. However, given that Google and Apple have similar scope 2 business models to Meta and Microsoft, it is likely that the multiple on how much higher their location-based data center emissions are would be similar to the multiple on how much higher their overall location-based scope 2 emissions are.

    In total, the sum of location-based emissions in this category between 2020 and 2022 was at least 275% higher (or 3.75 times) than the sum of their official figures. Amazon did not provide the Guardian with location-based scope 2 figures for 2020 and 2021, so its official (and probably much lower) numbers were used for this calculation for those years.
    Third-party data centers

    Big tech companies also rent a large portion of their data center capacity from third-party data center operators (or “colocation” data centers). According to the Synergy Research Group, large tech companies (or “hyperscalers”) represented 37% of worldwide data center capacity in 2022, with half of that capacity coming through third-party contracts. While this group includes companies other than Google, Amazon, Meta, Microsoft and Apple, it gives an idea of the extent of these firms’ activities with third-party data centers.

    Those emissions should theoretically fall under scope 3, all emissions a firm is responsible for that can’t be attributed to the fuel or electricity it consumes.

    When it comes to a big tech firm’s operations, this would encapsulate everything from the manufacturing processes of the hardware it sells (like the iPhone or Kindle) to the emissions from employees’ cars during their commutes to the office.

    When it comes to data centers, scope 3 emissions include the carbon emitted from the construction of in-house data centers, as well as the carbon emitted during the manufacturing process of the equipment used inside those in-house data centers. It may also include those emissions as well as the electricity-related emissions of third-party data centers that are partnered with.

    However, whether or not these emissions are fully included in reports is almost impossible to prove. “Scope 3 emissions are hugely uncertain,” said Dietrich. “This area is a mess just in terms of accounting.”

    According to Dietrich, some third-party data center operators put their energy-related emissions in their own scope 2 reporting, so those who rent from them can put those emissions into their scope 3. Other third-party data center operators put energy-related emissions into their scope 3 emissions, expecting their tenants to report those emissions in their own scope 2 reporting.

    Additionally, all firms use market-based metrics for these scope 3 numbers, which means third-party data center emissions are also undercounted in official figures.

    Of the firms that report their location-based scope 3 emissions in the footnotes, only Apple has a large gap between its official scope 3 figure and its location-based scope 3 figure.

    This is the only sizable reporting gap for a firm that is not data center-related – the majority of Apple’s scope 3 gap is due to Recs being applied towards emissions associated with the manufacturing of hardware (such as the iPhone).

    Apple does not include transmission and distribution losses or third-party cloud contracts in its location-based scope 3. It only includes those figures in its market-based numbers, under which its third party cloud contracts report zero emissions (offset by Recs). Therefore in both of Apple’s total emissions figures – location-based and market-based – the actual emissions associated with their third party data center contracts are nowhere to be found.”

    .
    2025 and beyond

    Even though big tech hides these emissions, they are due to keep rising. Data centers’ electricity demand is projected to double by 2030 due to the additional load that artificial intelligence poses, according to the Electric Power Research Institute.

    Google and Microsoft both blamed AI for their recent upticks in market-based emissions.

    “The relative contribution of AI computing loads to Google’s data centers, as I understood it when I left [in 2022], was relatively modest,” said Chris Taylor, current CEO of utility storage firm Gridstor and former site lead for Google’s data center energy strategy unit. “Two years ago, [AI] was not the main thing that we were worried about, at least on the energy team.”

    Taylor explained that most of the growth that he saw in data centers while at Google was attributable to growth in Google Cloud, as most enterprises were moving their IT tasks to the firm’s cloud servers.

    Whether today’s power grids can withstand the growing energy demands of AI is uncertain. One industry leader – Marc Ganzi, the CEO of DigitalBridge, a private equity firm that owns two of the world’s largest third-party data center operators – has gone as far as to say that the data center sector may run out of power within the next two years.

    And as grid interconnection backlogs continue to pile up worldwide, it may be nearly impossible for even the most well intentioned of companies to get new renewable energy production capacity online in time to meet that demand.

    https://www.theguardian.com/technology/2024/sep/15/data-center-gas-emissions-tech
    #données #émissions #mensonge #ChatGPT #AI #IA #intelligence_artificielle #CO2 #émissions_de_CO2 #centre_de_données

    • AI’s emissions are about to skyrocket even further

      Data center emissions have tripled since 2018. As more complex AI models like OpenAI’s Sora see broad release, those figures will likely go through the roof.

      It’s no secret that the current AI boom is using up immense amounts of energy. Now we have a better idea of how much.

      A new paper, from teams at the Harvard T.H. Chan School of Public Health and UCLA Fielding School of Public Health, examined 2,132 data centers operating in the United States (78% of all facilities in the country). These facilities—essentially buildings filled to the brim with rows of servers—are where AI models get trained, and they also get “pinged” every time we send a request through models like ChatGPT. They require huge amounts of energy both to power the servers and to keep them cool.

      Since 2018, carbon emissions from data centers in the US have tripled. For the 12 months ending August 2024, data centers were responsible for 105 million metric tons of CO2, accounting for 2.18% of national emissions (for comparison, domestic commercial airlines are responsible for about 131 million metric tons). About 4.59% of all the energy used in the US goes toward data centers, a figure that’s doubled since 2018.

      It’s difficult to put a number on how much AI in particular, which has been booming since ChatGPT launched in November 2022, is responsible for this surge. That’s because data centers process lots of different types of data—in addition to training or pinging AI models, they do everything from hosting websites to storing your photos in the cloud. However, the researchers say, AI’s share is certainly growing rapidly as nearly every segment of the economy attempts to adopt the technology.

      “It’s a pretty big surge,” says Eric Gimon, a senior fellow at the think tank Energy Innovation, who was not involved in the research. “There’s a lot of breathless analysis about how quickly this exponential growth could go. But it’s still early days for the business in terms of figuring out efficiencies, or different kinds of chips.”

      Notably, the sources for all this power are particularly “dirty.” Since so many data centers are located in coal-producing regions, like Virginia, the “carbon intensity” of the energy they use is 48% higher than the national average. The paper, which was published on arXiv and has not yet been peer-reviewed, found that 95% of data centers in the US are built in places with sources of electricity that are dirtier than the national average.

      There are causes other than simply being located in coal country, says Falco Bargagli-Stoffi, an author of the paper and Assistant Professor at UCLA Fielding School of Public Health. “Dirtier energy is available throughout the entire day,” he says, and plenty of data centers require that to maintain peak operation 24-7. “Renewable energy, like wind or solar, might not be as available.” Political or tax incentives, and local pushback, can also affect where data centers get built.

      One key shift in AI right now means that the field’s emissions are soon likely to skyrocket. AI models are rapidly moving from fairly simple text generators like ChatGPT toward highly complex image, video, and music generators. Until now, many of these “multimodal” models have been stuck in the research phase, but that’s changing.

      OpenAI released its video generation model Sora to the public on December 9, and its website has been so flooded with traffic from people eager to test it out that it is still not functioning properly. Competing models, like Veo from Google and Movie Gen from Meta, have still not been released publicly, but if those companies follow OpenAI’s lead as they have in the past, they might be soon. Music generation models from Suno and Udio are growing (despite lawsuits), and Nvidia released its own audio generator last month. Google is working on its Astra project, which will be a video-AI companion that can converse with you about your surroundings in real time.

      “As we scale up to images and video, the data sizes increase exponentially,” says Gianluca Guidi, a PhD student in artificial intelligence at University of Pisa and IMT Lucca and visiting researcher at Harvard, who is the paper’s lead author. Combine that with wider adoption, he says, and emissions will soon jump.

      One of the goals of the researchers was to build a more reliable way to get snapshots of just how much energy data centers are using. That’s been a more complicated task than you might expect, given that the data is dispersed across a number of sources and agencies. They’ve now built a portal that shows data center emissions across the country. The long-term goal of the data pipeline is to inform future regulatory efforts to curb emissions from data centers, which are predicted to grow enormously in the coming years.

      “There’s going to be increased pressure, between the environmental and sustainability-conscious community and Big Tech,” says Francesca Dominici, director of the Harvard Data Science Initiative, Harvard Professor and another coauthor. “But my prediction is that there is not going to be regulation. Not in the next four years.”

      https://www.technologyreview.com/2024/12/13/1108719/ais-emissions-are-about-to-skyrocket-even-further

  • Apple doit rembourser 13 milliards d’euros d’impôts à l’Irlande, ou la victoire de l’UE sur l’optimisation fiscale des multinationales
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/09/10/apple-doit-rembourser-13-milliards-d-euros-d-impots-a-l-irlande-ou-la-victoi

    Après des années de contentieux, la justice européenne a donné définitivement raison à la Commission, mardi. Le groupe américain a bien profité d’une aide illégale en rapatriant ses profits en Irlande, où ils étaient à peine taxés.

    Margrethe Vestager s’était « préparée à la défaite ». « La victoire m’a fait pleurer », s’est réjouie la commissaire à la concurrence après que la Cour de justice de l’Union européenne (UE) a donné raison à la Commision européenne contre Apple, mardi 10 septembre. L’Irlande a « accordé à Apple une aide illégale que cet Etat est tenu de récupérer », a précisé la Cour, précisant que ce jugement est « définitif ». Concrètement, le groupe de Cupertino doit rembourser 13 milliards d’euros à Dublin au titre d’avantages fiscaux indus, dont il a bénéficié, entre 2003 et 2014, et qui sont bel et bien assimilables à une aide d’Etat illégale.

    L’Irlande gagne ainsi sur les deux tableaux : attirer l’investisseur, puis financer son budget.

    #Apple #multinationales #dumping_fiscal #fiscalité #Europe

  • Voir la France en train

    Les cartes de la France et de ses régions invisibilisent le train. C’est pourtant le moyen de transport longue distance le plus important des prochaines décennies.

    Observez les deux cartes suivantes : les deux représentent l’hexagone, mais saurez-vous trouver la différence principale ?

    La première, nous la connaissons bien : c’est Google Maps, la reine de la cartographie depuis 15 ans.

    Google a fait le choix, comme Apple, Mappy, Viamichelin ou encore OpenStreetMap.org, de montrer une vision cartographique du monde où le train n’existe pas... en tout cas pas au niveau de zoom des pays, qui met donc en valeur la voiture et seulement la voiture.

    La France autoroutière

    C’est un choix politique conservateur.

    Motivé par l’absence du train dans les modes de déplacements des États-Unis (pour rappel, Elon Musk a contribué à tuer le projet de LGV californienne en proposant volontairement son projet fantasque hyperloop), où sont développés #Google et #Apple_Maps.

    Mais un choix qui aussi le reflet d’une volonté de ne pas brusquer l’automobiliste, car même dans les pays européens, l’autoroute domine le rail d’un facteur 10 à 20 en 2023.

    Google et Apple n’ont en fait rien changé à la #vision_cartographique du monde depuis 1990 (35 ans !), l’époque de la voiture reine, l’époque de l’insouciance climatique, energétique, géopolitique.

    #Michelin est un vendeur de pneus. Qu’ils vendent des cartes routières est tout à fait logique.

    On ne peut pas en dire autant de l’#IGN, agence publique ayant pour mission d’assurer la production, l’entretien et la diffusion de l’information géographique de référence en France.

    Qu’il s’agisse de la carte en ligne ou les fameuses cartes papier de randonnée, la voiture et les autoroutes cadrent le paysage français.

    Mettre le train au #premier_plan

    Pourtant, le TGV explose régulièrement ses records de trafic. Et surtout : le respect de l’engagement climatique et énergétique nous impose de faire du rail l’infrastructure prioritaire, dès maintenant.

    Sur #Cartes, nous vous présentons donc le premier plan vectoriel de l’hexagone intégré sur une carte généraliste en ligne. Où les autoroutes sont remplacées par le magnifique réseau ferré de notre hexagone et des pays voisins.

    Les deux captures suivantes montrent qu’à l’échelle régionale, la carte d’Apple cette fois-ci, adopte également une vision 100 % auto-centrée : le rail n’existe toujours pas !

    Sur Cartes, les routes nationales apparaissent au côté du rail : plus l’échelle du déplacement est petite, plus il faut mettre en avant les infrastructures adaptées aux dernières dizaines de kilomètres.

    Une nouvelle ère pour l’information voyageur

    Cette 1ère version des cartes vectorielles auto-hebergées sur le serveur du projet Cartes est imparfaite : les LGV ne sont pas encore mises en avant ; c’est une carte du rail, pas de l’offre voyageur, or on sait bien que contrairement à la liberté de la voiture l’offre voyageur contraint fortement le train ; certaines portions sont actuellement représentées de façon trop complexe avec un dédoublement des voies (exemple : la vallée du Rhône), ce qui produit des cartes plus lourdes et moins lisibles.

    À terme, il y a de fortes chances qu’à haut niveau de zoom, c’est l’offre voyageur qui sera mise en avant, basée sur les horaires et trajets effectif du moment, pas les méandres du réseau ferré français.

    Sans aucun doute, Cartes sera rejointe par d’autres acteurs avec l’ambition d’informer les voyageurs sur le mode de transport à la fois le plus écologique et le plus économique dès qu’une liaison sans trop de détour existe. Rappelons-le : 60 % des Français vivent à moins de 20 minutes à vélo d’une gare principale.

    L’IGN, par exemple, a montré récemment de nouvelles ambitions : cartes de l’anthropocène qui actent les bouleversements en cours, nouvelle application mobile pour concurrencer les GAFAMs. Gageons que le voyage en train sera l’une de ces nouvelles priorités pour le XXIème siècle.

    Montrer les défauts pour les corriger

    Par le passé, l’ensemble de la France était maillé. En explorant la carte, vous verrez les nombreuses indirections entre les grandes villes de France, qui provoquent des trajets lents, détournés par Paris et donc souvent irréalistes.

    Montrer le rail au premier plan, c’est aussi montrer les défauts du réseau ferré national, pour les corriger. D’urgence.

    https://cartes.app/blog/plan-sncf
    #voiture #train #cartographie #visualisation #France #choix #invisibilisation #transports_publics #choix_cartographique #représentation #réseau_ferroviaire #réseau_routier
    #ressources_pédagogiques #transport
    ping @reka @visionscarto

  • Le méga yacht de Steve Jobs, « Venus », entre en collision avec un autre yacht de luxe à Naples Le Marin
    Dans un incident surprenant, deux des yachts les plus emblématiques du monde se sont heurtés au mouillage. Le « Venus », le méga yacht commandé par Steve Jobs, cofondateur d’Apple, a percuté le « Lady Moura », un autre yacht de luxe, au large de Naples mercredi 7 août.

    Le yacht Venus commandé par Steve Jobs - appartenant depuis son décès à sa femme Laurene Powell - un navire de 78 mètres de long, s’est dangereusement rapproché du Lady Moura, un yacht de 105 mètres, alors que les deux bateaux étaient au mouillage près de Naples, mercredi 7 août. Malgré les tentatives de l’équipage du Lady Moura pour éviter l’impact, la collision a été inévitable.

    https://www.youtube.com/watch?time_continue=75&v=ZxCnatBD6GQ


    LUXURY COLLISION : Steve Jobs’ former yacht crashes into Lady Moura off Naples coast

    Source et suite : https://lemarin.ouest-france.fr/faits-divers/accidents-en-mer/le-mega-yacht-de-steve-jobs-venus-rentre-en-collision-avec-un-a

    #yacht #luxe #méga_yacht #abrutis #apple

  • #Apple Approves #QEMU-Based PC Emulator App for #ios
    https://www.omgubuntu.co.uk/2024/07/utm-se-qemu-pc-emulator-apple-app-store

    This weekend Apple officially approved the first PC emulator on the App Store, the open-source app #UTM_SE which is based on QEMU, and entirely free (no icky IAPs) to download. UTM SE is able to emulate a variety of desktop operating systems and system architectures, including MS-DOS, Windows XP, and (of course) many Linux distributions – all without workarounds, jailbreaks, or side-loading .ipa files through Xcode. Although I should set expectations: don’t expect exceptional performance, even on the latest M4 iPad Pro — I’ll come to why in a bit. As you may have heard, Apple relaxed its restrictions […] You’re reading Apple Approves QEMU-Based PC Emulator App for iOS, a blog post from OMG! Ubuntu. Do not reproduce elsewhere without (...)

    #News

  • Apple détruit tout : la publicité iPad qui fait scandale
    https://actualitte.com/article/117115/insolite/apple-detruit-tout-la-publicite-ipad-qui-fait-scandale

    J’avoue avoir eu des frissons en voyant la trompette se tordre... la suite était encore pire. Mais quelle mouche les a piquée ?

    Et puis vint la publicité 2024 : toujours dans la perspective de vanter les mérites toujours plus importants de son produit, Apple diffuse un spot publicitaire où une gigantesque presse va littéralement broyer dans la plus totale indifférence instruments de musiques, livres, pots de peinture, enceintes, mappemonde, borne d’arcade, sculpture, tourne-disque, jusqu’à des petites figurines en mousse représentant des émoticônes…

    Le tout, évidemment, pour montrer que la tablette concentre toutes ces choses broyées en son sein. Et accompagné sur X du commentaire de Tim Cook : « Découvrez le nouvel iPad Pro : le produit le plus fin que nous ayons jamais créé, l’écran le plus avancé que nous ayons jamais produit, avec l’incroyable puissance de la puce M4. Imaginez simplement toutes les choses qu’il aidera à créer. »
    “La” casse culturelle du siècle ?

    Les relents 1984/George Orwell n’échapperont à personne : heureusement, aucun ouvrage ne prend feu dans cette opération sans quoi l’on aurait illico crié — légitimement — à l’autodafé. Reste qu’en visionnant ce spot, nombreuses furent les réactions et expressions de malaise : écraser de la sorte, façon casse pour véhicules, des objets culturels pour exprimer que l’appareil numérique est un concentré suprême... le message ne passse pas.

    Souviens-toi 1984...

    L’auteur de science-fiction, et scénariste de comics, qui verse justement dans les univers post-apocalyptique, Yuval Kordov, n’a d’ailleurs pas manqué le rapprochement sur X. « Voilà quarante ans, Apple diffusait la publicité de 1984 comme une déclaration ferme, à l’encontre d’un avenir dystopique. À présent, vous incarnez ce futur dystopique. Mes félicitations. »

    #Apple #Publicité #IPad

  • Google Paid Apple $20 Billion in 2022 to Be Default Safari Search Engine - MacRumors
    https://www.macrumors.com/2024/05/01/google-default-search-engine-safari-20-billion

    Les béhémots s’arrangent entre eux...

    Google paid Apple $20 billion in 2022 to be the default search engine for Safari on iPhone, iPad, and Mac, reports Bloomberg. The information was revealed in court documents Google provided in its antitrust dispute with the United States Department of Justice.

    safari google search
    The DoJ has accused Google of having a monopoly on search, and in the lawsuit against Google, the search engine deal with Apple has been a major focus. In November, lawsuit documents indicated that Google was paying 36 percent of the total revenue that it earns from searches conducted on Safari, and now it turns out that equates to $20 billion.

    Google has been the default search engine on Apple devices since 2002, though the deal has been renegotiated several times. Apple and Google have worked to keep the terms of the search engine agreement under wraps during the trial and before, but it has been well known that Google is paying Apple billions per year.

    Last October, Microsoft CEO Satya Nadella testified that the agreement between Apple and Google has made it impossible for search engines like Bing to compete. Microsoft at one point wanted Apple to buy Bing, but Apple was not interested. Microsoft blamed Google, but Apple’s Eddy Cue said that Apple was concerned that Bing could not compete in “quality and capabilities.” Cue claimed that Apple uses Google as the ‌iPhone‌’s default search engine because Apple has “always thought it was the best.”

    Google is the default search engine on Apple devices in most countries, but users can opt to swap to Yahoo, Bing, DuckDuckGo, and Ecosia as alternatives. Changing browser engines requires opening up the Safari settings.

    In Europe, the Digital Markets Act has required Apple to make changes to how browsers work. Users are able to choose a default browser when setting up their ‌iPhone‌, and there are more options than the handful of providers that Apple allows in the United States.

    If Google loses the antitrust lawsuit against it, the deal between Apple and Google could be dissolved. Closing arguments are expected on Thursday and Friday, with the judge’s ruling set to come later in 2024.

    #Apple #Google #Antitrust

  • Unpatchable vulnerability in Apple chip leaks secret encryption keys | Ars Technica
    https://arstechnica.com/security/2024/03/hackers-can-extract-secret-encryption-keys-from-apples-mac-chips

    Finalement, se promener sur les autoroutes numériques, c’est un peu comme se retrouver tout nu au milieu des Champs Elysées. Avant, ça n’arrivait que dans les cauchemards...

    A newly discovered vulnerability baked into Apple’s M-series of chips allows attackers to extract secret keys from Macs when they perform widely used cryptographic operations, academic researchers have revealed in a paper published Thursday.

    The flaw—a side channel allowing end-to-end key extractions when Apple chips run implementations of widely used cryptographic protocols—can’t be patched directly because it stems from the microarchitectural design of the silicon itself. Instead, it can only be mitigated by building defenses into third-party cryptographic software that could drastically degrade M-series performance when executing cryptographic operations, particularly on the earlier M1 and M2 generations. The vulnerability can be exploited when the targeted cryptographic operation and the malicious application with normal user system privileges run on the same CPU cluster.
    Beware of hardware optimizations

    The threat resides in the chips’ data memory-dependent prefetcher, a hardware optimization that predicts the memory addresses of data that running code is likely to access in the near future. By loading the contents into the CPU cache before it’s actually needed, the DMP, as the feature is abbreviated, reduces latency between the main memory and the CPU, a common bottleneck in modern computing. DMPs are a relatively new phenomenon found only in M-series chips and Intel’s 13th-generation Raptor Lake microarchitecture, although older forms of prefetchers have been common for years.

    Security experts have long known that classical prefetchers open a side channel that malicious processes can probe to obtain secret key material from cryptographic operations. This vulnerability is the result of the prefetchers making predictions based on previous access patterns, which can create changes in state that attackers can exploit to leak information. In response, cryptographic engineers have devised constant-time programming, an approach that ensures that all operations take the same amount of time to complete, regardless of their operands. It does this by keeping code free of secret-dependent memory accesses or structures.

    The breakthrough of the new research is that it exposes a previously overlooked behavior of DMPs in Apple silicon: Sometimes they confuse memory content, such as key material, with the pointer value that is used to load other data. As a result, the DMP often reads the data and attempts to treat it as an address to perform memory access. This “dereferencing” of “pointers”—meaning the reading of data and leaking it through a side channel—is a flagrant violation of the constant-time paradigm.

    #Cybersécurité #Faille_M1 #Apple #Cryptographie

  • Spotify says its iPhone app updates in the EU are getting held up by Apple - The Verge
    https://www.theverge.com/2024/3/14/24100944/spotify-ios-app-update-eu-apple-dma

    Even after Apple was hit with a $2 billion fine in the European Union over years-old complaints from Spotify about its App Store rules, Spotify says Apple is stonewalling updates issued in compliance with that very ruling. In an email to the European Commission obtained by The Verge, Spotify writes that Apple has “neither acknowledged nor responded to Spotify’s submission” to bring subscription pricing information into the app, preventing it from updating the app at all for its users, even to put out fixes for bugs or add other features.

    #musique #mobile #apple #spotify #business #censure #ce #ue #dma

  • Epic Games just got unbanned by Apple — again - The Verge
    https://www.theverge.com/2024/3/8/24094543/epic-games-ios-developer-license-apple-dma

    / Epic Games CEO Tim Sweeney says its developer account was reinstated following “a swift inquiry” from the European Commission.

    Thierry Breton (Commissaire européen) sur X :
    https://twitter.com/ThierryBreton/status/1766167580497117464

    I take note with satisfaction that following our contacts Apple decided to backtrack its decision on Epic exclusion.

    From Day 2, #DMA is already showing very concrete results!

    #FreeFortnite

    #jeux_vidéo #jeu_vidéo #business #apple #epic_games #mobile #union_européenne #ue #dma #boutique

  • Apple Terminated Epic’s Developer Account - Epic Games
    https://www.epicgames.com/site/en-US/news/apple-terminated-epic-s-developer-account

    Apple has told us and committed to the European Commission that they will reinstate our developer account. This sends a strong signal to developers that the European Commission will act swiftly to enforce the Digital Markets Act and hold gatekeepers accountable. We are moving forward as planned to launch the Epic Games Store and bring Fortnite back to iOS in Europe. Onward!

    #jeux_vidéo #jeu_vidéo #business #apple #epic_games #concurrence #dma #ue #union_européenne #boutique #jeu_vidéo_fortnite #mobile

  • #How_To Mirror Your #iphone’s screen on Ubuntu Desktop
    https://www.omgubuntu.co.uk/2024/03/how-to-mirror-your-iphone-ipad-to-ubuntu

    Want to mirror your iPhone screen on your Ubuntu desktop? There’s a free, open-source app you can install from the Ubuntu repos to do exactly that. If you’re looking to mirror your iPhone or iPad to Ubuntu #UxPlay is the easy way to do it — and it’s free, open-source software The app is called UxPlay and once it’s installed you can quickly share your iPhone or iPad screen to Ubuntu (with audio) — and you don’t need to install an app on your #Apple device to use it. Whatever shows on your Apple device screen is streamed to your […] You’re reading How to Mirror Your iPhone’s screen on Ubuntu Desktop, a blog post from OMG! Ubuntu. Do not reproduce elsewhere without (...)

    #Mirroring