• C’est court, je copie ici.

      Date Mon, 20 Dec 2004 16:56:13 -0800 (PST)
      From Linus Torvalds <>
      Subject Re: [PATCH] kill access_ok() call from copy_siginfo_to_user() that we might as well avoid.

      [ Linux-kernel added back into the cc, because I actually think this is
      important. ]

      On Tue, 21 Dec 2004, Jesper Juhl wrote:
      >
      > Should I just stop attemting to make these trivial cleanups/fixes/whatever
      > patches? are they more noice than gain? am I being a pain to more skilled
      > people on lkml or can you all live with my, sometimes quite ignorant,
      > patches?
      > I do try to learn from the feedback I get, and I like to think that my
      > patches are gradually getting a bit better, but if I’m more of a bother
      > than a help I might as well stop.

      To me, the biggest thing with small patches is not necessarily the patch itself. I think that much more important than the patch is the fact that people get used to the notion that they can change the kernel - not just on an intellectual level ("I understand that the GPL means that I have the right to change my kernel"), but on a more practical level ("Hey, I did that small change").

      And whether it ends up being the right thing or not, that’s how everybody starts out. It’s simply not possible to “get into” the kernel without starting out small, and making mistakes. So I very much encourage it, even if I often don’t have the time to actually worry about small patches, and I try to get suckers^H^H^H^H^H^H^Hother developers like Rusty to try to acts as quality control and a “gathering place”.

      Btw, this is why even “trivial patches” really do take time - they often have trivial mistakes in them, and it’s not just because there are more inexperienced people doing them - most of my mistakes tend to be at the truly idiotic level, just because it “looked obvious”, and then there’s something that I miss.

      So at one level I absolutely hate trivial patches: they take time and effort to merge, and individually the patch itself is often not really obviously “worth it”. But at the same time, I think the trivial patches are among the most important ones - exactly because they are the “entry” patches for every new developer.
      I just try really hard to find somebody else to worry about them ;)

      (It’s not a thankful job, btw, exactly because it looks so trivial. It’s easy to point to 99 patches that are absolutely obvious, and complain about the fact that they haven’t been merged. But they take time to merge exactly because of that one patch that did look obvious, but wasn’t. And actually, it’s usually not 99:1, it’s usually more like 10:1 or something).

      So please don’t stop. Yes, those trivial patches are a bother. Damn, they are horrible. But at the same time, the devil is in the detail, and they are needed in the long run. Both the patches themselves, and the people that grew up on them.

      Linus

  • #Jamiya_VocApp: (Empower) Hacking Refugee Language Learning in Amsterdam

    As well as our core project of working with university to provide online accredited courses in Arabic, Jamiya also has a number of smaller side projects. We spent last weekend in Amsterdam working with great Empower Hack team (thanks Han and Kimi!) for a #hackathon on technical language learning support for refugees at European universities. Although there was some heavy lifting done in explaining concepts, directing the work and providing — and at times it felt like chaos — it was definitely worth it: we ended up with a great prototype interface to start testing.


    https://espminetwork.com/2016/07/03/jamiya-vocapp-empower-hacking-refugee-language-learning-in-amsterdam

    #langue #apprentissage #réfugiés #asile #migrations #intégration #app #technologie #université
    cc @fil

  • 1,2,3... codez ! (Le site de la Fondation La main à la pâte)
    http://www.fondation-lamap.org/123codez

    Le projet « 1, 2, 3… codez ! » vise à initier élèves et enseignants à la science informatique, de la maternelle au collège.

    Il propose à la fois des activités branchées (nécessitant un ordinateur, une tablette ou un robot) permettant d’introduire les bases de la programmation et des activités débranchées (informatique sans ordinateur) permettant d’aborder des concepts de base de la science informatique (algorithme, langage, représentation de l’information…). Ces activités sont organisées en progressions clés en main, propres à chaque cycle, mettant en avant une approche pluridisciplinaire et une pédagogie active telle que la démarche d’investigation ou la démarche de projet.

    #éducation #école #apprentissage_du_code #TICE #NTIC

  • Avenir Suisse | Réfugiés en apprentissage
    http://asile.ch/2016/06/22/avenir-suisse-refugies-apprentissage

    L’apprentissage est à la fois un outil de formation et de socialisation. Notre système éducatif pourrait tirer profit de cet avantage, du reste, crucial pour l’intégration des réfugiés. Nulle part ailleurs la transmission des valeurs culturelles n’est plus propice que sur le lieu de travail.

  • Apprendre à connaître les plantes
    MOOC Botanique - initiation
    http://mooc.tela-botanica.org/enrol/index.php?id=2

    Combien sommes-nous à nous questionner sur le nom de telle ou telle plante dans le cadre de nos promenades ou de notre activité professionnelle ? Afin d’apporter une solution à ces questions Tela Botanica diffuse un cours de botanique en ligne pour “apprendre à reconnaître les plantes” ; un cours libre et gratuit pour des dizaines de milliers de participants !

    En sept semaines, nous relevons le défi d’apporter tous les éléments nécessaires pour connaître et reconnaître les plantes les plus communes de notre environnement. Ce MOOC Botanique s’adresse à un public nombreux et très diversifié : du grand public amateur de nature et de jardinage, aux professionnels travaillant dans l’environnement, l’agriculture, les espaces verts, l’apiculture, la foresterie, etc.

    Quatorze experts botanistes de sept régions du monde, une équipe de production professionnelle, des ingénieurs pédagogiques et des animateurs du domaine y sont impliqués : tous les ingrédients sont ici réunis pour un cours de grande qualité dont vous allez pouvoir profiter !

    #botanique #apprentissage

  • Avec cette prof, la conjugaison devient (enfin) simple !
    http://www.ouest-france.fr/bretagne/avec-cette-prof-la-conjugaison-devient-enfin-simple-4248381

    Professeure de français dans un lycée au Cap-Vert, Caroline Thébault se retrouve face à une trentaine d’élèves qui rencontrent de sérieuses difficultés avec la #conjugaison française. « On passait d’un verbe à un autre et plus j’avançais, plus les premiers verbes étaient oubliés. Car tout est basé sur la #mémorisation. »

    La Dinardaise décide alors de s’attaquer aux règles de notre langue, pour simplifier son #apprentissage. Elle commence par le présent. Les verbes être, avoir, aller et faire restent à part et doivent être appris. >>> lire la suite

    #réflexion #éducation

  • Neuf mois
    http://otir.net/dotclear/index.php/post/2016/05/21/Neuf-mois

     

    Neuf, c’est le nombre de mois de gestation.

    Au bout de neuf mois, théoriquement un nouvel être voit le jour. Chez les petits d’homme en tous cas. La nature est plus variée. Mais la constante de neuf mois pour un renouveau reste une composante très significative.

    Voilà neuf mois que celle qui m’a mise au monde l’a quitté.

    Je n’aime pas énormément les euphémismes autour de la mort. Dire de quelqu’un qui est mort qu’il est « parti », ou bien « n’est plus », ne me met pas bien à l’aise, mais je suis très consciente que l’inverse est sûrement vrai pour d’autres, et que de dire « il y a neuf mois que ma mère est morte » peut se lire comme brutal ou insensible ou je ne sais quoi encore.

    Cela n’empêche que c’est ce qui est le cas.

    Voilà neuf mois que maman est morte.

    Et le #deuil a une façon très particulière (...)

    #Divers #apprentissage #changement #petits_bonheurs

  • L’utilité de ce qu’on apprend à l’école (L’instit’humeurs)
    http://blog.francetvinfo.fr/l-instit-humeurs/2016/04/09/lutilite-de-ce-quon-apprend-a-lecole.html

    C’est sans doute l’époque qui veut cela, mais il me semble que la pression ressentie par les parents (dont je suis) quant au futur de leur progéniture, l’adaptabilité de ces derniers à la société qui les attend, leur capacité à répondre aux multiples défis à venir, n’a jamais été aussi grande. En conséquence les parents s’interrogent davantage – et ce d’autant que l’école française est régulièrement pointée du doigt pour son manque de résultats – sur ce que les apprentissages vont apporter à leur enfant. Il faut qu’un apprentissage soit utile, évidemment – je m’imagine bien apprendre quelque chose d’inutile à mes élèves, tiens ! – mais comment juger de l’utilité d’un apprentissage, exactement ? Et qui est à même de juger de ce qui est utile, dans ce qu’on apprend ? Et d’abord, utile comment, utile à quoi ?

    Le problème vient, souvent, d’une conception très étroite de l’utilité des apprentissages : une utilité qui doit se voir, qui doit sauter aux yeux, tomber sous le sens, imposer son évidence. Il faut, somme toute, qu’un apprentissage serve à quelque chose de manifeste, qu’on lui voit une conséquence immédiate, qu’on en perçoive facilement un prolongement direct, une application visible, qui en serait une justification indéniable.

    Apprendre à lire, on voit bien à quoi cela va servir, apprendre à écrire, à compter aussi. Apprendre à parler anglais, c’est assez parlant également, on voit bien l’utilité de la chose.
    […]
    Sauf que c’est, évidemment, bien plus compliqué que cela, il ne suffit pas de dire « apprendre à lire », il faut aussi se demander : lire quoi ?, lire comment ?, lire pour quoi faire ? Si on s’en tient à une conception utilitariste brute des apprentissages, c’est la victoire de la recette de cuisine sur la littérature, de la notice de montage sur la poésie, de marmiton.fr sur Victor Hugo et d’Ikea sur Prévert (et on n’apprend pas seulement une poésie pour entrainer sa mémoire).
    […]
    Les élèves, utilitaires aussi
    […]
    J’accueille toujours ces interrogations avec bienveillance : leur questionnement est légitime et positif, il traduit leur recherche de sens dans ce qu’ils font à l’école, mais il me semble important de leur expliquer que ce qu’ils ne voient pas forcément peut avoir du sens, que certaines choses peuvent leur échapper et néanmoins constituer les fondations des cathédrales à venir. Leur dire qu’ils n’auront pas toujours de calculatrice ou de correcteur d’orthographe, certes, mais aussi et surtout leur dire que la géométrie n’est pas seulement une histoire de précision d’architecte, c’est aussi une école du raisonnement et de l’argumentation, que l’analyse grammaticale a à voir avec la logique, la capacité à faire des liens entre les éléments pour donner du sens au tout, qu’elle est liée à l’orthographe mais aussi à la syntaxe et aux fondements même de la langue, donc de la pensée.
    […]
    Au-delà de l’utile, du préhensible, du compréhensible, du là-tout-de-suite, de ce-dont-je-vois-le-but, comprendre qu’il ne faut pas limiter l’esprit humain à ce qui constitue sa partie émergée : c’est en ignorer la profondeur même, c’est méconnaitre et refuser de connaitre ces détours et ses sinuosités, l’ampleur de son étendue, la complexité de son organisation, de sa structure, les infinies méandres de ses déploiements.

    #éducation #école #apprentissages #utilitarisme #relations_école_famille #relations_élèves_enseignant.e.s

  • A l’école de la « récré » (La Croix)
    http://www.la-croix.com/Famille/Parents-et-enfants/A-l-ecole-de-la-recre-2016-04-12-1200752946

    Comme l’a montré la chercheuse Julie Delalande, la cour de récréation n’est pas seulement un lieu servant d’exutoire au trop-plein d’énergie accumulé dans le huis clos de la salle. Elle constitue aussi un espace d’apprentissage. On y acquiert, entre autres, des compétences motrices et cognitives.
    […]
    Cet exemple met en lumière une caractéristique centrale de ces apprentissages informels, le fait qu’ils interviennent, souligne Julie Delalande, « entre pairs, sans forcément s’inscrire dans un projet éducatif ». Cela vaut en particulier pour ce qui relève de la constitution des groupes et de la hiérarchie éventuelle qui s’y applique, de la fixation des règles du jeu et de l’occupation de l’espace.
    […]
    Dans le cadre d’une thèse en éducation [que Marianne Lenoir] a soutenue en 2012 sur le thème du bien-être des élèves de collège, elle a mené une vaste enquête auprès des jeunes et de leurs professeurs en Saône-et-Loire. « Il en ressort que les enseignants sous-estiment une certaine forme de violence perçue par les collégiens : beaucoup se plaignent ainsi de la domination des grands sur les plus petits, domination qui se produit essentiellement dans la cour », indique-t-elle.

    #éducation #récréation #école #collège #apprentissage_informel #espace #domination #aménagement_de_l’espace #motricité

  • Learning Chess at 40 - Issue 36: Aging
    http://nautil.us/issue/36/aging/learning-chess-at-40

    My 4-year-old daughter and I were deep into a game of checkers one day about three years ago when her eye drifted to a nearby table. There, a black and white board bristled with far more interesting figures, like horses and castles. “What’s that?” she asked. “Chess,” I replied. “Can we play?” I nodded absently. 
There was just one problem: I didn’t know how. I dimly remembered having learned the basic moves in elementary school, but it never stuck. This fact vaguely haunted me through my life; idle chessboards in hotel lobbies or puzzles in weekend newspaper supplements teased me like reproachful riddles. And so I decided I would learn, if only so I could teach my daughter. The basic moves were easy enough to pick up—a few hours hunched over my smartphone at kids’ birthday parties or waiting in (...)

  • Un organisme unicellulaire capable d’apprendre - Communiqués et dossiers de presse - CNRS
    http://www2.cnrs.fr/presse/communique/4519.htm

    Pour la première fois, des chercheurs viennent de démontrer qu’un organisme dépourvu de système nerveux est capable d’#apprentissage. Une équipe du Centre de recherches sur la cognition animale (CNRS/Université Toulouse III – Paul Sabatier) a réussi à démontrer qu’un organisme unicellulaire, le protiste Physarum polycephalum, est capable d’une forme d’apprentissage nommée #habituation. Cette découverte permet d’éclairer l’origine de la capacité d’apprentissage durant l’évolution, avant même l’apparition du système nerveux et du cerveau. Elle pourrait également amener à s’interroger sur la capacité d’apprentissage d’autres organismes extrêmement simples comme les virus et les bactéries. Ces résultats sont publiés dans la revue Proceedings of the Royal Society B le 27 avril 2016.

  • Opinion piece in Saudi pro-monarchy daily : No fear of 9/11 lawsuit since US/CIA was main trainer of terrorists
    https://mideastwire.wordpress.com/2016/04/22/opinion-piece-in-saudi-pro-monarchy-daily-no-fear-of-911-laws

    From Okaz -

    “…If these files are opened, we would learn the reasons behind the CIA chief’s visit to Afghanistan with the famous $1 billion in cash, to create the Afghan Mujahedeen. We would also learn who trained and organized them, created what was later dubbed Al-Qa’idah, excluded and chased them and did not contain them once the mission was over, and how and where they retaliated against those who tricked them. Congress and its claims do not threaten the Kingdom. They rather create an opportunity to expose the involved Americans and their leaders’ lies one after the other, and expose the reality of their advisors’ presence in Afghanistan as trainers in the arts of terrorism.

    “Yes, the Kingdom did send youth, but upon Washington’s request and under its direct supervision. What happened later on is a different thing, which ended with a terrorist attack on the Kingdom, pushing it to exert strenuous efforts to keep [terrorism] away from the Kingdom, Europe, and even America itself, as confirmed by the files of its domestic and external intelligence. What is noticeable at this level is that President Obama is the American president who visited the Kingdom the most, but also who harmed it the most. Strategies are not built with deceivers or goners, or even based on public relations. Therefore, let us leave Mr. Obama to drown in his reluctance between isolation and interaction, and wait for the newcomer to the White House, and more importantly the new Congress that will be produced by the elections…”

    #Arabie_saoudite #Etats-Unis #linge_sale #apprentis_sorciers #terrorisme #dommages_collatéraux #délétère

    • J’ai tout de même l’impression que les Séoudiens essaient d’introduire la confusion entre leur rôle et celui de la CIA, largement connu et documenté, dans la création des « combattants de la liberté » des années 80 en Afghanistan (ah ces scènes émouvantes dans Rambo 3 !), et l’affaire actuelle qui concerne les attentats de 2001, 20 ans plus tard, alors que tout ce beau monde était censé avoir de longue date rompu avec Ben Laden et Al Qaeda.

  • Approfondir - Le temps des choses sérieuses - #BlogExodus #Exodusgram
    http://otir.net/dotclear/index.php/post/2016/04/15/Approfondir

     

    #BlogExodus #Exodusgram

    La semaine qui précède la pâque est le signal qu’on en est au temps des choses sérieuses, pour sûr ! Il y a une certaine forme de trépidation qui s’installe à l’idée de tout ce qu’il reste à faire, et ce temps de la pâque est beaucoup plus propice à l’excitation qu’à l’introspection. Pourtant, c’est tout aussi important d’approfondir le sens, pour que les préparatifs ne tournent pas à l’obsession maladive au détriment des sens spirituels de la fête qui ne parlent que de libération de l’oppression, pas d’esclavage aux tâches domestiques.

    Le chabbate qui précède la pâque est appelé le « grand chabbate » ou chabbate hagadôle en hébreu et c’est traditionnellement un office particulièrement important durant lequel le sermon prononcé par le rabbin est censé guider très sérieusement les (...)

    #Lucarnes #apprentissage #communication #judaïsme #Nissan #Pessah #petits_bonheurs #religion

  • Une session de formation
    http://otir.net/dotclear/index.php/post/2016/03/31/Une-session-de-formation

     

    Hier, j’ai assisté à une présentation d’un programme de « sagesse spirituelle », qui s’adresse aux générations de troisième âge. Non pas que je me considère déjà à ce point là de ma vie, mais parce que mon dernier client en date était le présentateur, et que j’aime bien comprendre ce qui est derrière les attentes en termes de site web, qui sont les cibles, et de quoi on parle.

    Le programme propose un #changement de paradigme tandis que nous vieillissons et invite à voir cette phase de la vie à travers un glissement d’activités, empreintes de la sagesse de transmettre et de continuer à apprendre et servir les autres, comme étant aussi la source de jouvence.

    Je dois dire que le fringant octogénaire qu’est mon client est un bel exemple de la mise en oeuvre d’une bien belle philosophie et pratique (...)

    #West_Side_Stories #alimentation #apprentissage #petits_bonheurs #vieillesse

  • Dans le Guardian, le témoignage d’une mère belge dont les 3 enfants sont partis en Syrie et qui critique les autorités de son pays :
    ‘Our sons are victims of Isis brainwashers – and of our government’
    Guardian / 27.03.2016
    http://www.theguardian.com/world/2016/mar/27/belgian-mother-betrayed-by-government-and-isis-when-sons-went-to-syria?
    Elle a averti les autorités en 2013 sur le risque que son fils de 22 ans parte là-bas, à quoi on lui a répondu qu’il n’était pas illégal de partir combattre Assad. Puis ensuite sur son fils le plus jeune de 16 ans, qui peut prendre tranquillement l’avion en direction de la Turquie :

    Her younger son, Rashid, followed three months later, when he was still only 16. He told his mother he was going to the movies and on for a bowling game with some friends, and that evening he called home from Istanbul.
    “How come he could cross the border at Zaventem when he was under 18? The airport authorities should have stopped both of them,” she told the Observer. “I was totally shattered. I only had the energy to call the police and ask them to go and bring him back.”

    Et le rappel des déclarations du ministre des affaires étrangères belge expliquant que les « combattants » belges partant en Syrie mériteraient plus tard un monument à la gloire de la révolution, donne de la substance aux accusations de cette mère :

    “Today they all say, ‘we never would have imagined, we never knew’, but actually they were accomplices,” she said. “Our children are first victims of a criminal organisation that brainwashed them. But they are also victims of our political leaders and foreign minister.”
    The horror of Brussels: ’My memories stop at 9.10am. When they come back, I have blood on my face’
    A few days after Rashid left Brussels, Didier Reynders, Belgium’s foreign minister, said of those going to fight: “One day, perhaps, we will build a monument for them as heroes of the revolution.

  • Méchants coups de pinces dans le panier de crabes : les Turcs balancent des infos compromettantes sur le comportement étonnant des Européens et l’exportation si facile de leurs jihadistes vers la Syrie.

    Turkish officials : Europe wanted to export extremists to Syria
    http://www.theguardian.com/world/2016/mar/25/turkish-officials-europe-wanted-to-export-extremists-to-syria

    Turkish officials have accused European governments of attempting to export their Islamic extremist problem to Syria, saying the EU has failed to secure its own borders or abide by pledges to share intelligence and cooperate in fighting the jihadist threat.

    The failures were outlined by Turkish officials to the Guardian through several documented instances of foreign fighters leaving Europe while travelling on passports registered on Interpol watchlists, arriving from European airports with luggage containing weapons and ammunition, and being freed after being deported from Turkey despite warnings that they have links to foreign fighter networks.

    […]

    In interviews with the Guardian, Turkish officials challenged the assessment that they did not do enough to combat the terror threat, and provided details of several incidents they say show European governments allowed people to travel to Turkey.

    In June 2014, Turkish security officers at Istanbul airport interviewed a Norwegian man who openly told them that he had come to Turkey in order to travel to Syria for “jihad”. Isis had just surged through Iraq, conquering the plains of Nineveh, and would soon announce a caliphate on its territories in Syria and Iraq, upending fragile nation states that had already begun to collapse.

    When they searched his luggage, they found that he had managed to travel out of Oslo with a suitcase that contained a camouflage outfit, a first aid kit, knives, a gun magazine and parts of an AK-47, the contents of which had managed to elude customs authorities in Europe.

    Two months later, a German man arrived in Istanbul with a suitcase containing a bulletproof vest, military camouflage and binoculars that he managed to carry through an airport in Paris on his way to Turkey.

    In 2013, A Danish-Turkish dual citizen, Fatih Khan, left Denmark for Syria, but was detained while trying to cross the border in the Turkish province of Kilis and deported back to Copenhagen. He was given another passport by the Danish authorities, and made his way back to Syria.

    That same year, Mohamed Haroon Saleem, a British citizen, arrived in Istanbul from London and travelled to Syria, having managed to travel out of the UK with a passport that was flagged on the Interpol list as stolen or lost.

    Mohamed Mehdi Raouafi, a French citizen, left France in January of 2014 to join the war in Syria. Despite his sister warning the Turkish authorities who subsequently informed the French government that he was going there to join radical groups, he was allowed to travel out of France.

    • Tandis que King Playtstation se lâche sur Erdogan - pour exaucer @kassem ? - devant des représentants du Congrès américain :

      Jordan’s king accuses Turkey of sending terrorists to Europe MEE / 25.03.16
      http://www.middleeasteye.net/news/jordans-king-accuses-turkey-sending-terrorists-europe-1687591648

      The king said Europe’s biggest refugee crisis was not an accident, and neither was the presence of terrorists among them: “The fact that terrorists are going to Europe is part of Turkish policy and Turkey keeps on getting a slap on the hand, but they are let off the hook.”
      Asked by one of the congressmen present whether the Islamic State group was exporting oil to Turkey, Abdullah replied: ”Absolutely.”
      Abdullah made his remarks during a wide-ranging debriefing to Congress on 11 January, the day a meeting with the US president, Barack Obama, was cancelled.
      [...]
      According to a detailed account of the meeting seen by MEE, the king went on to explain what he thought was the motivation of Turkey’s president, Recep Tayyip Erdogan.

      Abdullah said that Erdogan believed in a “radical Islamic solution to the region".

      He repeated: "Turkey sought a religious solution to Syria, while we are looking at moderate elements in the south and Jordan pushed for a third option that would not allow a religious option.”
      The king presented Turkey as part of a strategic challenge to the world.
      “We keep being forced to tackle tactical problems against ISIL [the Islamic State group] but not the strategic issue. We forget the issue [of] the Turks who are not with us on this strategically.”
      He claimed that Turkey had not only supported religious groups in Syria, and was letting foreign fighters in, but had also been helping Islamist militias in Libya and Somalia.
      Abdullah claimed that “radicalisation was being manufactured in Turkey” and asked the US senators why the Turks were training the Somali army.

      Il faut en faire un tag, @nidal : #panier_de_crabes_en_Syrie

  • Gérer les ruptures - New York Times
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/141246307693

    Rompre une relation semble être devenu plus compliqué à l’heure de Facebook, rappelle Penelope Green pour le New York Times. Depuis novembre, Facebook a lancé un kit pour gérer ses documents liées aux ruptures (disponible seulement sur mobile et aux Etats-Unis pour l’instant), imaginé par une nouvelle équipe chargée “de la compassion”, permettant de réduire l’information provenant d’un ou d’une ex., de masquer des messages, etc. L’équipe en charge de la compassion a pour objectif de rendre les interactions via FB plus humaines. Ils créent des outils pour aider à faire face à l’intimidation en ligne, à l’agression ou à l’anorexie… et travaillent avec le Greater Good Science Center de Berkeley et le Centre pour l’intelligence émotionnelle de Yale. Des projets sont en cours pour identifier et prévenir les idées (...)

    #psychologie #design

  • Hier les décodeurs du Monde se plantent complètement et publient ce graphique :

    Ce matin on leur fait remarquer la bourde, ils répondent que c’est corrigé depuis hier. En utilisant 2 navigateurs différents et rechargeant les pages, mon cache ne lâche rien. Au bout de 20 minutes de discussion, la page est à jour, ces deux graphes très différents sont publiés :

    On voit clairement que le CDI est stable depuis 1982 à 76,5%. Seul l’emploi non salarié diminue passant de 18% à 11% remplacé par des CDD.

    Le tableau sur le statut des jeunes actifs 15-25 ans doit être pris avec des pincettes car sur cette tranche d’âge les actifs ne représente que 37% de la population. Les autres (mais aussi une partie de ces actifs) sont étudiants : 15-19 ans presque tous au collège-lycée, les 20-25 doivent être à 50-50 en activité et/ou étudiant.

    Contre 70% pour la population 15-64 ans et 90% pour la population 30-54 ans http://travail-emploi.gouv.fr/IMG/pdf/2013-073.pdf

    L’article s’intitule toujours « Le CDD, l’exception devenue la règle ».

    • L’article du Monde :
      Le CDD, l’exception devenue la règle | Le Monde.fr
      10.03.2016 à 15h14 • Mis à jour le 11.03.2016 à 10h23

      http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2016/03/10/le-cdd-l-exception-devenue-la-regle_4880526_4355770.html

      Le premier graphique que tu reproduis est clairement le troisième incorrectement légendé…

      Le texte parle de « paradoxe », là où il s’agit d’un effet mécanique…

      Le marché du travail français présente un paradoxe bien connu : l’immense majorité des salariés (environ 87 %) est en CDI. Mais l’immense majorité des embauches, à peu près 85 %, se font en CDD. Ce contrat, prévu pour être exceptionnel, est peu à peu devenu la norme de l’embauche.

      … et d’un truc qui n’a pas de sens. Puisque la comparaison implicite faite par le Mais compare en gros des stocks et des flux. Mais, je l’ai déjà indiqué ce truc ne dérange absolument personne.

      Pour les graphiques, c’est intéressant d’aller voir les graphiques correspondants sur le site de l’Insee (Marché du travail, séries longues, mise à jour 2015, INSEE Résultats, Société, n°175, février 2016)
      http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?ref_id=irsocmartra15

      J’ai pris les graphiques du site de l’Insee, légèrement différents normalement, puisqu’il s’agit des données de l’Enquête Emploi et non des chiffres BIT.

      • pour l’ensemble

      • pour les jeunes

      Pour ces deux figures, le commentaire de l’Insee est à la limite du scandaleux…

      Dans le même temps, les « formes particulières d’emploi » (contrats à durée déterminée, contrats aidés(1), intérim et apprentissage) progressent depuis le début des années 1980.
      De 1982 à 2014, la part de ces emplois a plus que doublé, passant de 5 % à 12 % de l’emploi total (figure 2). Cette progression est encore plus forte chez les plus jeunes : en 2014, plus de la moitié des emplois occupés par les 15-24 ans relèvent de ces formes d’emplois, contre un emploi sur six en 1982 (figure 3).

      … passant totalement sous silence le fait que cette progression s’est produite essentiellement entre 1982 et 2000 et que depuis 2000 la part des CDD reste parfaitement stable.

      Quant aux jeunes (attention, échelle très différente de la figure précédente), le développement « plus fort » des « formes particulières d’emploi » est, là aussi depuis 2000, essentiellement le résultat du développement de l’apprentissage, axe politique volontariste des gouvernements successifs depuis pas mal de temps. Dernière campagne, pas plus tard que le mois dernier.

      Le plan de relance de l’apprentissage | Gouvernement.fr
      http://www.gouvernement.fr/action/le-plan-de-relance-de-l-apprentissage

      Le plan de relance de l’apprentissage
      Mis à jour le 16 février 2016
      Projet porté par Myriam El Khomri, Clotilde Valter

      Relancer la mobilisation collective en faveur de l’apprentissage pour former 500 000 apprentis d’ici à 2017 est au cœur de l’action du Gouvernement et de la nouvelle campagne d’information lancée par le ministère du Travail. L’enjeu ? Réussir l’insertion professionnelle de toute la jeunesse.

      La mise à jour du 16/02 ayant très vraisemblablement consisté à changer le nom de la ministre (je n’ai pas vérifié la version précédente…)

    • passant totalement sous silence le fait que cette progression s’est produite essentiellement entre 1982 et 2000 et que depuis 2000 la part des CDD reste parfaitement stable.

      Mais surtout que cette progression ne s’est pas fait au détriment des CDI (stable depuis au moins 1982) mais au détriment des non-salariés passant de 18% à 11% (la bande verte en bas du graphique).

      Ce qu’on constate c’est donc bien une salarisation de la société.

    • D’une certaine manière les Décodeurs, malgré eux, apportent de l’eau au moulin puisqu’ils mettent en évidence (enfin surtout l’INSEE) la part totale des statuts des travailleurs .

      Là où d’habitude on est dans une comparaison quasi-unique CDD-CDI et on croit que l’augmentation des CDD se fait au détriment des CDI.

      En général on dit, comme les décodeurs le font dans leur article d’ailleurs, « 87% CDI 13% CDD avec croissance des CDD » alors qu’en fait les CDI sont stable mais ce sont les non-salariés qui diminuent.

    • Ah je m’ennuyai un peu aujourd’hui, voici trois graph sur l’activité des jeunes, moins jeunes et vieux, leurs statuts etc. (c’est un peu bidouillé, notamment pour l’axe des classes d’âge, j’ai essayer de représenter simplement que la classe 25-49 ans est un peu plus de deux fois plus nombreuse)

      On voit notamment qu’il n’y a pas une grosse spécificité jeune en terme de CDD encore moins de chômage. Par contre l’intérim et l’apprentissage le sont beaucoup plus. Manque les stages. Et travailleurs non salarié c’est un truc de vieux.

      J’ai utilisé cette autre tableau de l’INSEE en plus du premier

      http://www.insee.fr/fr/ppp/bases-de-donnees/irweb/irsocmartra15/dd/excel/irsocmartra15_t207b.xls

    • Et la définition INSEE du taux d’emploi

      Le taux d’emploi d’une classe d’individus est calculé en rapportant le nombre d’individus de la classe ayant un emploi au nombre total d’individus dans la classe. Il peut être calculé sur l’ensemble de la population d’un pays, mais on se limite le plus souvent à la population en âge de travailler (généralement définie, en comparaison internationale, comme les personnes âgées de 15 à 64 ans), ou à une sous-catégorie de la population en âge de travailler (femmes de 25 à 29 ans par exemple).

      http://www.insee.fr/fr/methodes/default.asp?page=definitions/taux-emploi.htm

      En gros si les jeunes ne sont pas en emploi, c’est aussi parce qu’ils sont massivement en étude.

    • Ces considérations sur « la règle », statistiques à l’appui, me paraissent vouées à masquer la réalité d’une précarisation du travail qui ne peut en rien se résumer au statut juridique de l’emploi. Le droit et la statistique enregistrent/décrivent avec un retard constitutif à leur élaboration des phénomènes dont l’importance doit être saisi autrement. On se cache derrière les quantités ou on en reste à un formalisme juridique (le #CDD comme seul point de lecture) en loupant ce qui a lieu qualitativement. Dans le fast food, les services à la personne, la grande distribution, nombre d’emploi sont des #CDI à temps partiel, ce qui impose d’accepter des heures « complémentaires » (au même tarif). Qui ne veut pas y voir une forme de précarité est soit stupide soit menteur. Et c’est cette norme d’emploi là qui se trouve réaffirmée par un projet de loi de travail où serait flexibilisée encore davantage un temps de travail annualisé commandée par les besoins des employeurs.

      Pour parler par analogie, on ne dira pas que la « lettre de cachet » était la règle de la royauté française au vu du nombre de cas, mais ce dispositif là, mérite bien, avec d’autres de faire l’objet d’une analyse de ce type de régime.

      En ce qui concerne l’#emploi et le #travail cela demanderait quelques efforts, et du temps de ne pas en rester à ce stupide formalisme juridique (que l’on voit aussi à l’oeuvre sur des thème voisins, comme chez Friot, qui ne connait de salaire social que issu de la cotisation salariale...) afin de saisir la précarisation dans sa constitution matérielle, mais aussi imaginaire (l’insécurité, se faire entreprise de soi, il y a des plis qui informent les comportements).

      Mais pour en rester à des exemples, où une fois de plus, c’est aux marges que peut se lire la tendance, il serait intéressant de voir par exemple combien d’hommes non jeunes occupent des postes en CDI à temps (très) réduit, d’aller voir là où il ne s’agit pas du destin social le plus évident (jeunes et femmes à temps partiel, en CDD ou pas) pour mieux piger à quoi sert un dispositif comme la prime d’activité... Et ce que devient le travail (contrôle), qui ne peut pas être compris sans son volet salarial, sous toutes ses formes (y compris, chiffres d’affaires autoentrepneur, prestations marchandes, mais aussi minima, alloc chômage, etc.).

      Pour causer CDD, on peut se demander combien de salariés n’ont pas occupé au moins un ? combien de salariés n’ont pas connu le chômage, combien de salariés n’ont pas connu le chômage non indemnisé ? le chômage sans minimum social ?

      Qui qu’il en soit, la lecture en termes de flux d’embauche et non de stock est actuellement utilisée pour sacraliser un CDI (de Khomry au NPA) dont on sait qu’il est en grande partie moins protecteur que le CDD (plus dur à casser par l’employeur). Il y a des mythologies, fordistes, travaillistes, qui ont la vie dure. Si il n’y est pas remédié, tout ce fatras va sans doute marquer le refus de la loi travail. On voit déjà des trucs propagande télé ou des stagiaires disent qu’ils ne veulent pas voir leur avenir dans le CDI sont utilisés contre une mobilisation dont la vue parait bornée en partie par les conceptions travaillistes.

      Pour en rester à cet aspect des choses à propos d’une mobilisation qui excède déjà la question du travail (nombreux tracts réclamant la fin de l’état d’urgence par exemple), il s’agirait de chercher à faire payer la précarité plutôt que de prétendre la supprimer. Qui relativise l’importance des CDD se prononce de fait contre un tel axe.

      D’ailleurs ceux qui s’adonnent à ça, ne feront pas non plus le rapport avec ce qu’il en est des réputés #inactifs, par exemple les étudiants (on pourrait penser aussi au « bénévolat » des retraités, qui eux disposent d’un revenu), dont on sait pourtant que dès la 5eme et jusqu’au post doc, ils auront à s’enrôler dans la production sous la forme juridique de #stages qui ne sont pas de l’emploi, pas du CDD, pas du CDI. Eux ne sont comptés comme actifs que durant les périodes où ils occupent un emploi, loin d’être rares. Tous ces machins de comptables sont à prendre avec des pincettes, car fondées sur des catégories qui marchent pas très bien pour effectuer un travail critique.

      #apprentissage

  • DeepMind founder Demis Hassabis on how AI will shape the future | The Verge
    http://www.theverge.com/2016/3/10/11192774/demis-hassabis-interview-alphago-google-deepmind-ai

    Just talking about the significance for AI (...) the other big thing you’ve heard me talk about is the difference between this and Deep Blue. So Deep Blue is a hand-crafted program where the programmers distilled the information from chess grandmasters into specific rules and heuristics, whereas we’ve imbued AlphaGo with the ability to learn and then it’s learnt it through practice and study, which is much more human-like.

    sur la capacité de l’approche :

    We think this algorithm can work without any supervision. The Atari games that we did last year, playing from the pixels — that didn’t bootstrap from any human knowledge, that started literally from doing random things on screen.

    #apprentissage #machine_learning #jeux_video #IA #go

    Q: The main future uses of AI that you’ve brought up this week have been healthcare, smartphone assistants, and robotics. (...)
    A: the sort of things you’ll see this kind of AI do is medical diagnosis of images and then maybe longitudinal tracking of vital signs or quantified self over time, and helping people have healthier lifestyles. (…) we’re just doing it all for free

    sur la capacité de calcul :

    AlphaGo doesn’t actually use that much hardware in play, but we needed a lot of hardware to train it and do all the different versions and have them play each other in tournaments on the cloud. That takes quite a lot of hardware to do efficiently, so we couldn’t have done it in this time frame without those [Google] resources.

    applications pour la #recherche :

    What I’m really excited to use this kind of AI for is science, and advancing that faster. I’d like to see AI-assisted science where you have effectively AI research assistants that do a lot of the drudgery work and surface interesting articles, find structure in vast amounts of data, and then surface that to the human experts and scientists who can make quicker breakthroughs.

    du #data_mining sur les publications

  • Des modalités d’apprentissage brutes et brutales en chirurgie — Travail et Emploi 141, janvier-mars 2015, La fabrication du soignant au travail
    https://travailemploi.revues.org/6553

    Abstract
    Rigueur morale de l’apprentissage et apprentissage de la rigueur technique sont indissociables en chirurgie, contribuant à centrer les débuts de formation des internes sur la seule dimension techniciste du métier. Ce n’est que dans un second temps que les chirurgiens apprennent à devenir soignants, notamment auprès d’autres soignants, infirmiers notamment. Mais, dans un premier temps, être socialisé à l’univers chirurgical, c’est inévitablement être socialisé aux rapports hiérarchiques et à la « sacro-sainte » rigueur professionnelle. La rigueur de l’apprentissage, qui passe à la fois par une exigence technique et une pression morale de chaque instant, est telle que l’on peut parler d’apprentissage « par claques » ou d’enseignement « à la dure » que les internes en formation ne manquent pas de ressentir violemment. Il s’agit dans cet article de rendre compte du processus de socialisation que les internes connaissent au cours des stages hospitalo-universitaires, socialisation qui est à la fois brute – s’exprimant avec peu d’euphémisation et de façon peu policée – et brutale – comprenant une part de violence psychologique et/ou verbale ressentie comme telle. À travers l’observation d’interactions in situ, nous verrons les modalités de l’apprentissage chirurgical dans des services hospitalo-universitaires.

    Author’s notes
    Cet article reprend des éléments développés dans un autre article publié dans La revue française de pédagogie, intitulé « La socialisation chirurgicale, un apprentissage “par claques” » (2013, no 184, pp. 95-104) et qui décrivait, dans une perspective comparatiste, les proximités qui existent entre l’apprentissage chirurgical et les autres univers de formation rigoristes que sont le « dressage » de la caserne ou celui des classes préparatoires. Il s’agit davantage dans le présent article d’exposer les spécificités de l’apprentissage brut et brutal de la chirurgie en précisant le rôle prégnant des chefs de service dans cette formation « à la dure » et en comparant, cette fois, cet ethos chirurgical analysé dans le cadre de la chirurgie digestive hospitalo-universitaire avec d’autres spécialités médicales, notamment médico-chirurgicales.

    Accès payant sur cairn.info
    http://www.cairn.info/revue-travail-et-emploi-2015-1-page-25.htm

    #apprentissage_par_claques

    • Article précédent (2009) de la même auteure, Emmanuelle Zolesio, accessible sur cairn.info

      Des femmes dans un métier d’hommes : l’apprentissage de la chirurgie - Cairn.info
      https://www.cairn.info/revue-travail-genre-et-societes-2009-2-page-117.htm

      Alors que la médecine compte de plus en plus de femmes, la chirurgie résiste encore largement à l’ampleur de ce mouvement et demeure incontestablement un bastion « masculin ». Pour donner quelques ordres de grandeur de cette réalité, on peut noter que le taux de masculinisation de la chirurgie était de 83 % en 1994-1995, de 87 % en 1997-1998 contre 26 % et 21 % pour celui de la pédiatrie [Jaisson, 2002]. Le constat reste valable pour les jeunes générations puisqu’on compte seulement 29,5 % des effectifs s’orientant vers les spécialités chirurgicales à l’issue des ecn (Épreuves classantes nationales)... en 2004, alors mêmes que les femmes représentent 58 % des étudiants affectés (et encore faudrait-il déduire de ces effectifs les nombreuses étudiantes s’orientant vers des spécialités médico-chirurgicales telles que l’ophtalmologie ou l’orl pour avoir une juste mesure de la répartition sexuée des jeunes entrants dans les spécialités chirurgicales « pures » . La chirurgie est une spécialité masculine, par son recrutement mais aussi par ses caractéristiques techniques, organisationnelles et par sa culture professionnelle. Dans ce contexte, les femmes, véritables exceptions statistiques, se révèlent une bonne « entrée » pour révéler certaines dimensions de la socialisation professionnelle en chirurgie. Tel est notre parti pris théorique et méthodologique. La position atypique des femmes se révèle un excellent analyseur des dispositions (dites « masculines ») requises par le milieu professionnel chirurgical et de la façon dont la profession sélectionne ses candidats et les transforme. Il convient donc d’ouvrir la « boîte noire » de la socialisation professionnelle et d’éclairer le contenu (qu’est-ce qui est transmis dans le métier, au-delà des compétences opératoires ?) ainsi que les modalités concrètes de perpétuation de cette culture professionnelle (comment cela se transmet en pratique ?) au travers de la trajectoire de chirurgiennes. L’analyse sera centrée sur la période de l’internat, essentielle dans le processus de socialisation professionnelle.

      Noter que le taux de féminisation de 23% en 2006 descend, dans le tableau qui le présente, à 8,5% pour « les spécialités strictement chirurgicales ».

  • swissinfo.ch | L’apprentissage pour les réfugiés renaît de ses cendres
    http://asile.ch/2016/02/22/swissinfo-ch-lapprentissage-pour-les-refugies-renait-de-ses-cendres

    Après avoir sondé le terrain il y a dix ans, la Suisse entend à nouveau favoriser le système d’apprentissage auprès des réfugiés. Une initiative plus que jamais nécessaire. Beaucoup de ces personnes sont en effet susceptibles de rester durablement dans le pays.

    • à propos du monde du travail : Un jour d’entretien d’embauche, un « chef » me reçoit et me dit qu’il a une assez mauvaise nouvelle à m’annoncer : l’étude graphologique de ma lettre de motivation m’attribue la lettre « D ». Puis il me dit que ce n’est pas catastrophique et qu’on devrait pouvoir s’arranger...
      J’ignorais quels processus étaient jeu mais la perte de confiance en moi a été immédiate... et la détestation de ce « chef » encore plus forte puisque j’ai refusé le poste !

    • Heureusement, je pense qu’il existe aussi l’inverse : « la puissance acquise », pour tout le monde et à tout âge, une rencontre qui rassure sur ses capacités.

      C’est ce qu’il me semble expérimenter de façon frappante (et même ça me blesse aussi en tant que femme parmi les femmes) quand je rassure des hommes sur leur capacité informatique et les aide à comprendre et à créer du code. D’un coup ils comprennent très vite alors qu’ils s’embrouillaient complètement, persuadés d’être nuls.
      Donc j’en suis arrivée à me dire que j’ai peut-être un don pédagogique, mais alors ça devrait marcher autant avec les femmes. Vous comprendrez peut-être mieux mon sentiment énervé si je prends l’exemple d’une femme qui s’arrête pour aider un homme à changer une roue et la façon dont le mec est bêtement blessé dans son amour-propre d’avoir pris « une leçon » d’une femme du coup, son cerveau à l’air de se réveiller pour se dire « Ah ben si une femme peut le faire, c’est que ça doit être facile ». Voila, je vois ça agir très souvent, et après en général on me regarde de haut sans me renvoyer l’ascenseur. Vous avez déjà ressenti ça les copines ? @jacotte @monolecte @aude_v @mad_meg ? et les hommes aussi, dites moi si vous avez un sentiment là dessus !

    • il me semble que la puissance acquise c’est tout le principe de l’education masculine. C’est justement en retirant toute puissance aux femmes que les hommes se donnent l’illusion d’en avoir. C’est la base de la #fraternité, se garantir entre hommes que les femmes restent bien en dessous d’eux.

      Dans l’exemple que tu donne @touti, je ne comprend pas ce que la femme qui fournis les explications gagne en pouvoir. Elle gagne le fait de savoir que le mec qu’elle a aidé la considère comme une inférieur. Je ne pense pas que c’est pas très « empouvoirant » de se faire rappeler qu’on est un paillasson par la personne qu’on voulait aider. Le mec par contre a gagner de nouvelles connaissances et lui a pris du pouvoir. Ce que ton exemple me montre c’est que le groupe dominant trouvera toujours le moyen de faire tourné les choses à son avantage.

      Et pour une anecdote dans ce genre, il y a quelques mois j’etais dans le metro et je croise un homme qui galérait avec 2 énormes valises dans un escalier bondé. Je lui propose poliement de l’aidé à porter ces grosses valises et là il se met à gueulé comme un putois : « Mais je suis pas une femme moi ! je peu porter mes valises tout seul non mais ! je suis pas une femme moi, je suis un homme moi c’est pas une femme qui va m’aider... » il a continué comme ca probablement assez longtemps mais je suis parti en rigolant.

    • @mad_meg mon exemple ne visait pas à montrer que la femme avait gagné quoique ce soit, je me suis surement mal exprimé. D’autant que j’idéalise toujours le partage qui devrait enrichir tout le monde et que je tombe chaque fois des nues quand je vois qu’il est à sens unique, ou du moins à sens de pouvoir : Je prends ce que tu sais pour le faire mien et t’en exclure. L’exemple historique étant la prise de pouvoir des hommes sur l’enfantement.

      Le plaisir de l’altruisme, du partage des ressources et des connaissances fait oublier trop souvent que les hommes ont l’habitude de se servir des femmes comme marchepied.
      J’ai décidé de ne pas y prendre garde, si ceux que j’aide veulent me considérer ainsi, c’est qu’ils ont encore du chemin à faire, n’empêche je remarque que tout cela est très inconsciemment ancré pour propager le #patriarcat. D’autant que si je le fais remarquer à certains de ces hommes ils ne pensent pas que j’ai pu jouer un rôle d’aidante pour eux, c’est très intéressant cette capacité d’élimination.

      Très drôle ton histoire de putois masculin.

    • « effarée par le côté distinction sociale »
      Oui, d’autant que la prise en charge est très chère.
      Je l’entends parfaitement mais il ne faut pas s’arrêter à ça.
      On peut être libre d’étudier ce sujet des zèbres sans tomber dans ce piège, du moins je l’espère. J’ai une amie qui après des années à avoir refusé cette #anormalité prétentieuse parce qu’elle répétait depuis toute petite et à en pleurer « je veux être comme tout le monde, normale », je m’y intéresse aussi en me demandant comment avancer sans blesser personne.
      Néanmoins quand je vois le parcours d’échec scolaire de certains enfants zèbres (40% ne passe pas le bac) et toutes les réactions hostiles parce que ce serait uniquement un désir prétentieux des parents mais que du coup rien n’est fait, que s’ille s’ennuie on va lui donner des leçons en plus, parce que mais oui c’est normal qu’ille soit toujours seul·e à lire assis pendant la récréation, parce que c’est normal qu’ille refuse toute activité qu’ille ne dorme jamais, ou qu’ille est envie de se suicider à 12 ans … et que toute la famille souffre sans savoir. Bref, je peux vous assurer qu’il serait bien que l’éducation nationale sorte de cette ornière, tout autant que chacun de nous, pour accepter qu’il y a des personnes qui ont des cerveaux foutus différemment et qui ont besoin d’aide.
      #empathie #hypersensibilité #décalage

      Coming-out intellectuel… faut-il parler de son surdouement ?
      http://les-tribulations-dun-petit-zebre.com/2009/05/17/coming-out-intellectuel

      Florilège d’idées reçues sur les enfants intellectuellement précoces
      http://les-tribulations-dun-petit-zebre.com/2015/06/30/florilege-didees-recues-sur-les-enfants-intellectu

      Les enfants précoces sont des sentinelles embarrassantes
      http://www.humanite.fr/tribunes/les-enfants-precoces-sont-des-sentinelles-embarras-510997

    • il serait bien que l’éducation nationale sorte de cette ornière

      Oui, qu’un jour on se rende compte que huit heures par jour sur une chaise, pendant dix ans : c’est une torture pour tous les enfants, et pour certains (les plus curieux de la vraie vie) plus que pour d’autres.

    • Quand une nana se sent sure d’elle et de ses compétences, elle est immédiatement taxée d’arrogance.
      Par contre, un esbrouffeur — c’est à dire un mec incompétent tout rempli de son incommensurable estime de lui-même — sera toujours bien considéré, y compris bien longtemps après que les preuves de la fatuité aient commencé à lourdement s’empiler sur la balance.

      Depuis que je n’éprouve plus le besoin de faire valider mes compétences par autrui, d’être rassurée et réassurée en permanence, je suis effectivement devenue agressive et arrogante pour beaucoup.
      Et le meilleur, c’est que je m’en bats les steaks !

      C’est purement libérateur et je pense que c’est cette liberté qui rend fous les dominants.

    • Pour revenir au film, l’ #impuissance_acquise, c’est exactement le processus d’exclusion que j’ai identifié derrière la fameuse #culture_générale.

      La culture générale, c’est censé être le viatique minimum de la vie en société, ce genre de savoir informel universellement partagé dans un corps social.
      En réalité, il s’agit de la clé inviolable pour la #reproduction sociale.
      La culture générale réellement mesurée dans toutes les épreuves où elle est mobilisée est en fait une culture profondément bourgeoise et élitiste, le produit de toute une enfance soumise à un dressage spécifique.

      Tout comme dans le film, la culture générale permet de trier ceux qui ont bénéficié du dressage spécifique aux classes dominantes tout en faisant porter la responsabilité de l’échec programmé aux jeunes issus des classes non formatées, ce qui permet, in fine de valider la #méritocratie dans tous les esprits et de faire en sorte que nul ne puisse contester sa place dans la #hiérarchie sociale !

      Étonnant, non ?

      #domination

    • Quand j’ai entendu l’émission j’en ai pleuré.

      Pareil, ça nous est tombé dessus cet été, se rendre compte d’une évidence ça plombe, pleurer de soulagement parce que, bingo, ça concorde enfin avec toutes ces souffrances incompréhensibles et … ces renoncements. Ça plombe parce qu’on a été obligé de créer une stratégie, parfois d’amputation mentale, pour que l’hypersensibilité cognitive ne dérange ni soi même ni les autres. Qu’aucun professionnel (prof, psy etc) ne prenne en considération ces spécificités, entraine vers la question de la maladie mentale alors que non, c’est une chance quand on s’en rend compte à temps …

      Pour recroiser avec vous, ça fait longtemps que la société et surtout ceux qui la gouvernent se passe de l’intelligence, arase les savoirs ou son accès et fait en sorte de se dispenser des intellectuel·le·s, (ce mot est presque pire aujourd’hui que féministes et s’utilise en insulte dans les cours de récré) . Bref, sont devenues inutiles, les personnes qui se servent des capacités de leurs cerveaux pour élaborer une pensée créative vivante à partager. (Je ne parle pas des bouffis de l’académie qui prennent FK et autre bouse comme lanterne).
      Exit la pensée critique une fois mélangée à la sauce capitaliste pour en amoindrir les effets, les artistes du devant de la scène sont relégués à repeindre le décorum politique, jusqu’à la gerbe. (cf @philippe_de_jonckheere )

      Se trouvent exclus tous ceux qui ne peuvent/veulent plus marcher dans cette mascarade. Combien de temps encore avant de faire société intelligente ? Comme je regarde pas mal de films et lis beaucoup sur les zèbres en ce moment, excusez mais je ne retrouve plus la source dans laquelle des psys spécialistes de cette capacité affirment que chez les chômeurs un nombre plus important que le moyenne répond à ces critères d’intelligence différente.

    • une fois que tu sais ça, ça ne te sert à rien si tu continues à te faire coller dessus des diagnostics indigents

      @aude_v peut-être mais tu disposes d’une piste pour ne plus renoncer à ce que tu es, et aucun psy ne peut le faire à ta place. Donc justement, ne pas s’en tenir à l’aspect DRH ou secte des zèbres parce que c’est très concret et spécifique et qu’il existe des solutions, tout comme se construit/déconstruit la confiance en soi ou que les réseaux neuronaux sous certaines conditions peuvent emprunter d’autres chemins pour se reformer. Pas pour gagner en compétitivité et sur la tête des autres mais se libérer des limites qu’on s’est fait poser ou que l’on s’est posé soi même, c’est quand même un beau « challenge » (héhé). Il y a des associations de zèbres et des lieux de rencontres, vraiment peu et pas assez, peut-être pas bien faites et encore à créer mais ça aide à reprendre confiance. Et c’est plus facile sur Paris qu’en province, as usual.

  • Près d’un apprenti sur trois abandonne en cours de route
    http://www.lesechos.fr/economie-france/social/021698073903-pres-dun-apprenti-sur-trois-abandonne-en-cours-de-route-120032

    Le chiffre est impressionnant : 28 % des jeunes en contrat d’apprentissage le rompent avant son terme et un apprenti sur cinq décroche définitivement avant la fin de sa formation, selon la dernière étude du ministère du Travail sur le sujet. (...)
    L’an dernier, les inspections générales de l’administration, des affaires sociales et de l’Education nationale ont été chargées de travailler sur la « sécurisation des parcours des #apprentis ». En clair, il s’agissait de réfléchir à la manière de mieux les accompagner sur l’ensemble de leur parcours, de l’amont à l’aval, de la qualité de la formation, aux conditions de vie, en passant par les relations avec les entreprises. Ces travaux viennent d’être mis en ligne sur le site de l’Inspection générale des affaires sociales.(...)
    Il y a urgence, alors que le gouvernement ne parvient pas à enrayer la baisse de l’#apprentissage, qui concernait fin décembre 403.000 jeunes, contre un objectif de 500.000 fixé par François Hollande. La question de l’accompagnement a été traitée dans la dernière réforme de la formation, en mars 2014. Les centres de formation des apprentis s’y sont vu confier un rôle central, y compris « pour prévenir ou résoudre les difficultés d’ordre social et matériel susceptibles de mettre en péril le déroulement du contrat d’apprentissage ».

    #exploitation mot absent #salaire
    En première année à moins de 18 ans c’est 364€, de 18 à 20 ans, 597,58€, à 21 ans et plus 772€.