• Droits rechargeables au chômage : des corrections à l’étude, Social
    http://www.lesechos.fr/economie-france/social/0204084514559-droits-rechargeables-au-chomage-des-corrections-a-letude-1083

    Le nouveau système de #droits_rechargeables au #chômage, en place depuis octobre, pénalise des chômeurs ayant connu des carrières hachées avec de fortes variations de revenus. Les syndicats et le patronat, gestionnaires de l’Unédic, cherche la parade. Mais l’affaire est complexe et potentiellement coûteuse.

    En 2003, le durcissement des règles d’assurance-chômage avait progressivement privé de droits près de 300.000 chômeurs, obligeant l’Unédic - et l’Etat qui avait agréé la convention - à faire machine arrière mi 2004. On est encore loin d’un tel scénario mais le souvenir de la douloureuse affaire des « recalculés » commence à trotter dans les têtes des syndicats et du patronat, gestionnaires du régime. En cause : les effets pervers des droits rechargeables, grande nouveauté de la convention négociée début 2014, sur lequel alerte depuis des semaines la CGT. La tension monte au fil des remontées de dossiers du terrain vers le bureau du médiateur de Pôle emploi, au point que les partenaires sociaux ont convenu de mettre la question au programme du bureau Unédic prévu vendredi 16 janvier matin, qui les verra aussi dévoiler les nouvelles prévisions financières du régime pour 2015.

    #droit_d'option

    • Oui, c’est le « droit d’option », mais bien sur cela ne cadre pas avec le pacte de responsabilité qui prévoir 2 milliards d’économie à l’Unedic...

      ...pour déterminer les anciens droits non consommés, l’Unédic remonte trois ans, en arrière, voire plus selon les cas. Or les droits étant versés par ordre d’ancienneté, un salarié qui perd un poste bien payé mais avait avant occupé un #emploi moins payé doit « finir » les #allocations plus faibles restées en stock avant de toucher ses nouveaux droits. « C’est la double peine : si on a par exemple été mal payé pendant un temps partiel, on le traîne comme un boulet », dénonce la CGT, brandissant des cas concrets, dont celui d’une cadre gagnant 4.500 euros par mois avant de perdre son poste et qui se retrouve coincée avec 900 euros d’allocations quand elle en attendait 3.600 ! Pour ajouter à la confusion, le système impacte aussi les intermittents du spectacle « en les coinçant dans le régime général », explique Denis Gravouil, membre CGT du bureau Unédic.

      Les services techniques de l’Unédic doivent dévoiler ce matin de premières indications sur les publics les plus touchés et l’ampleur du phénomène. « Ce n’est pas un raz de marée, mais les cas sont assez nombreux pour ne surtout pas les négliger », confie Franck Mikula, membre CGC du bureau Unédic. « Tout le monde commence à comprendre qu’il va falloir corriger le tir », abonde un(e) autre membre du bureau. D’autant que la semaine dernière, lors de la remise du rapport Gilles, Manuel Valls a appelé l’Unédic a se pencher « dès à présent » sur les difficultés engendrées pour les intermittents.

      Plusieurs pistes de correction sont à l’étude. La première serait de généraliser le « droit d’option » accordé dès cet été aux apprentis (annexe XI de la convention Unédic), justement pour éviter le phénomène décrit ci-avant (ils moins payés comme #apprentis que comme salariés ensuite) : en cas de réinscription au chômage, ils peuvent renoncer à leur ancien capital pour toucher de suite leurs nouveaux droits . Autre piste : remonter moins loin que trois ans pour définir les anciens droits non consommés. En tout état de cause, les partenaires sociaux attendent de gagner en visibilité pour se prononcer. « Il faut bien comprendre ce qui se passe et quels sont les profils les plus concernés pour trouver l’éventuelle réponse la plus adaptée », insiste Patricia Ferrand (CFDT)[aïe aïe aïe ndc]. L’ impact financier de toute modification des règles sera aussi scruté de près tant l’actuelle convention est marquée par une volonté de dégager des économies pour réduire le déficit record de l’Unédic (voir graphique). Seule certitude à ce stade, assurent les signataires de la dernière convention Unédic : « Pas question pour autant de renégocier toute la convention ». Si des corrections sont apportées, elles le seront donc par #avenant.

  • Dealing with blasphemy, the Saudi way. Kingdom condemns shootings, goes ahead with flogging
    http://www.al-bab.com/blog/2015/january/saudi-blasphemy-badawi.htm#sthash.zLQUJl5R.3XpFe3w7.dpbs

    The Saudi objection, therefore, is that the “punishment” of these blasphemers was not carried out according to due process. Yasir Qadhi, an American Islamic scholar, explains:

    “Even for those who believe that the penalty for blasphemy should be death: by unanimous consensus of ALL the scholars of Islam, this must take place after a legitimate trial, by a qualified judge, appointed by a legitimate Islamic state. Under NO circumstances does Islam allow vigilante justice, for to open this door leads to chaos, confusion and bloodshed.”

    This morning Saudi Arabia provided an example of the “correct” way to deal with such cases. As Friday prayers ended in Jeddah, Raid Badawi, a liberal activist, was hauled from his prison cell and given 50 lashes in public. He is due to receive 50 lashes every Friday over the next 20 weeks – making 1,000 lashes in total. He is also serving a 10-year jail sentence and has been ordered to pay a fine of one milion riyals ($266,000).

    De l’audace, toujours de l’audace !

  • Les 10 innovations pédagogiques qui feront (peut-être) 2015 (L’instit’humeurs)
    http://blog.francetvinfo.fr/l-instit-humeurs/2015/01/04/les-10-innovations-pedagogiques-qui-feront-peut-etre-2015.html

    Certaines de ces innovations sont très théoriques, issues de la recherche, d’autres sont encore confidentielles en France, la plupart concernent l’université ou le secondaire mais pourraient bien un jour irriguer la pratique de tous les enseignants...

    – L’apprentissage social massif en ligne (Massive online social learning) […]
    – Le design pédagogique fondé sur l’analyse de données (learning design informed by analytics) […]
    – La classe inversée (flipped classroom) […]
    – « Amène tes appareils en cours » (bring your own device) […]
    – Apprendre à apprendre (learning to learn) […]
    – L’évaluation dynamique (dynamic assessment) […]
    – L’apprentissage événementiel (event-based learning) […]
    – Apprendre par la narration (learning through storytelling) […]
    – Les concepts-clé (threshold concepts) […]
    – La construction (bricolage) […]

    #éducation #apprentissage #innovation #pédagogie

  • La #littératie_précoce. Ce que les #enfants font avec l’écrit avant qu’il ne leur soit enseigné

    Encore méconnus en France, les travaux portant sur les apprentissages et les pratiques précoces de la littératie constituent un champ scientifique en plein essor au sein des communautés de recherche anglophones. Ce nouvel espace pluridisciplinaire de recherches est né d’une remise en cause des conceptions traditionnelles des premiers #apprentissages de la #lecture, et plus généralement du #développement_langagier : il a été construit à partir de l’hypothèse selon laquelle, dès leurs premières années, les enfants donnent du sens aux écrits qui les environnent, avant même que leurs usages conventionnels ne leur soient systématiquement enseignés à l’école élémentaire. Pour qui cherche encore à approfondir la connaissance des ressorts à la fois cognitifs et socio-culturels de la production des inégalités d’apprentissage scolaire, certaines des pistes explicatives explorées dans cette littérature présentent un intérêt majeur dans la mesure où elles permettent de mieux comprendre l’inégale rentabilité scolaire des premières socialisations à l’écrit. C’est à partir de ce point de vue que cette note de synthèse présente quelques grandes lignes de développement de ce champ de recherches, qui ont été retracées selon différentes théorisations possibles de la notion de littératie (ensemble de connaissances/de pratiques/d’objets de l’écrit).

    http://rfp.revues.org/4345
    #écriture
    cc @reka

  • Ne critiquons pas les adolescents
    http://otir.net/dotclear/index.php/post/2014/12/24/Ne-critiquons-pas-les-adolescents

    N’exagérons rien. Mon billet précédent aurait pu laisser accroire à une vague désapprobation de l’attitude adolescente qui préside à l’atmosphère familiale du moment. Il n’en est rien. Je comprends et ne désapprouve nullement. Je me souviens. J’ai été une adolescente difficile, bien plus difficile que ne le seront jamais - j’espère ! - mes jeunes hommes.

    C’est un âge particulièrement difficile, surtout pour eux après tout. Moi, j’ai surmonté et survécu, je suis de l’autre côté de la rivière qu’il leur faut traverser, et je sais que c’est non seulement faisable mais encore, si aucune tempête ne vient rendre le périple dangereux, qu’il s’agit d’un fleuve et non pas d’un océan infini et traître.

    Il y a toujours deux points de vue : le mien est le seul que je m’autorise à affirmer, et je ne peux que supposer (...)

    #Divers #adolescence #apprentissages #autiste #discrimination

  • La #fonction_publique n’emploie que 2,5 % des #apprentis
    http://campus.lemonde.fr/alternance/article/2014/11/17/la-fonction-publique-n-emploie-que-2-5-des-apprentis_4524915_1698637.

    L’apprentissage n’est pas réservé aux entreprises. La fonction publique a vocation, elle aussi, à former en alternance des jeunes à ses métiers. Pourtant les administrations ignorent largement l’existence de ce dispositif. En 2013, le secteur public n’a accueilli que 10 400 apprentis, soit 2,5 % du total au niveau national, selon le ministère du travail. Les #collectivités_locales sont les plus gros pourvoyeurs de contrats d’apprentissage (9 100 en 2013), loin devant l’Etat (700) et le #secteur_public_hospitalier (600).

    « Les notions d’apprentissage et de fonction publique sont rarement rapprochées : en effet l’apprentissage est très largement, dans l’imaginaire collectif, associé aux métiers physiques et manuels alors que les métiers de la fonction publique, de manière très réductrice, sont souvent considérés comme des métiers de bureau », souligne, dans un rapport, en février, l’inspection générale de l’administration.

    Un tweet du #Ministère_du_Travail

    « notre but : faire de l’#apprentissage 1 solution d’avenir, et de l’innovation le levier du redressement économique de la France »

    #précarisation #salariat

  • La Première Guerre mondiale à l’école : et si on relisait Montessori ? (Journal d’un prof d’histoire)
    http://blogs.rue89.nouvelobs.com/journal.histoire/2014/11/09/la-premiere-guerre-mondiale-lecole-et-si-relisait-montessori-

    Quand d’aucuns – comme c’est le cas pour une certaine école historique qui dispose d’une forte visibilité en matière de commémoration – se contentent d’explications simplistes aux meurtres de masse de la Première Guerre mondiale, d’autres y voient la marque d’une déstructuration de la personnalité par une éducation brutale : si des millions de jeunes ont été sacrifiés sur les champs de bataille, ce n’est pas, contrairement à ce que prétendent « les détrousseurs de cadavres et imposteurs », parce qu’ils y ont librement consenti – a-t-on envie de mourir à 20 ans ? – mais parce que, dans leur enfance, ils ont été éduqués par des principes qui ne leur ont pas permis de grandir en harmonie avec le monde.
    […]
    Ces conceptions éducatives, qui dépassent très largement le cadre étroit de l’école, y ramènent néanmoins mais conduisent Maria Montessori à une vigoureuse remise en cause du système scolaire de son époque… qui, à vrai dire, ne semble pas fondamentalement différent du nôtre :

    « Qu’apprend l’enfant à l’école ? A ne pas aider les autres, à ne pas souffler à ses camarades la réponse qu’ils ne connaissent pas et à ne se préoccuper que de deux choses : en fin d’année, être admis dans la classe supérieure et obtenir des prix qui lui vaudront ses victoires dans la compétition avec ses camarades. »
    […]
    Une critique qui, à peu de choses près, vaut également pour aujourd’hui et qui laisse dubitatif sur la capacité d’adaptation de l’école, alors que cette dernière n’a jamais cessé d’être en butte, précisément, à de bruyantes campagnes d’opinion visant à restreindre encore plus son rôle éducatif pour la cantonner à de tristes rudiments (qualifiés, sans rire, de « fondamentaux ») bien incapables de préparer les enfants à leur vie d’adulte.
    […]
    Et si, comme l’écrit encore Maria Montessori, « la responsabilité d’établir une paix durable incombe aux éducateurs », elle serait sans doute bien affligée de voir, un siècle plus tard, ces cortèges d’enfants rassemblés devant les monuments aux morts, encadrés de médaillés, d’anciens des guerres coloniales, de politiciens qui n’ont quand même rien d’éducateurs.

    #éducation #montessori #guerre_14_18 #commémoration #11_novembre

    • Qu’apprend l’enfant à l’école ? A ne pas aider les autres, à ne pas souffler à ses camarades la réponse qu’ils ne connaissent pas et à ne se préoccuper que de deux choses : en fin d’année, être admis dans la classe supérieure et obtenir des prix qui lui vaudront ses victoires dans la compétition avec ses camarades.

      Mais non, aujourd’hui ça a évolué ! (oh zut je vais être cynique) L’enfant doit aussi se préoccuper d’une troisième chose : apprécier d’être sous contrôle constant, vidéosurveillance dans la cour et aux abords, carte d’achat des livres, police en classe, biométrie à la cantine, relevé électronique pour les notes et l’orientation automatisée et harcèlement par mail et téléphone des parents pour qu’ils étendent ce contrôle.

      #violence_sociale #apprentissage_à_la_soumission

  • AI Algorithm Masters Space Invaders in All-Night Gaming Session
    http://singularityhub.com/2014/10/16/watch-deep-learning-ai-get-superhuman-at-space-invaders-after-all-ni

    the software in the video went from terrible to superhuman in about eight hours of play

    https://www.youtube.com/watch?v=lge-dl2JUAM

    the most obvious reason [#Google] acquired #DeepMind is the technology’s potential to improve search of text or images. And even that is likely too narrow in the longer run.

    Google’s current fleet of self-driving cars, for example, are pretty amazing. But they don’t learn. They aren’t flexible in a world of endless variety, relying instead on programmers to account for as many situations as they can. A Sisyphean task.

    That isn’t to say we can’t get a high degree automation without deep learning. But a fully self-driving car will likely require more flexibility on the fly than is possible now.

    Or consider Google’s acquisition of eight robotics firms last December. Robots will remain glorified Roombas until they can learn and interact with their surroundings. Perhaps Google will pair deep learning with future robots in the factory or home.

    #intelligence_artificielle #jeux_vidéo #autopilote #apprentissage

  • Reconnaître l’élève comme individu ? (Éduveille)
    http://eduveille.hypotheses.org/6549

    L’un de ces nœuds implicites et pourtant omniprésents s’inscrit, à notre sens, dans les débats contemporains engendrés par la reconnaissance, à l’#école, de l’#enfant comme #individu.

    Loin d’être uniquement une question philosophique, s’interroger sur le sens que l’on donne à l’expression « enfant-individu » emporte en réalité des conséquences directes et pratiques lorsque l’on délibère aujourd’hui sur les thèmes de l’évaluation scolaire, du redoublement ou des rythmes de l’enfant.

    […]

    Ainsi, Marcel Gauchet regrette-t-il « l’harmonie » désormais « rompue » par laquelle « il était entendu qu’on devenait individu par l’éducation ». Partant de là, il considère que si l’enfant-individu « se pose comme toujours déjà là, préalablement à toute acquisition », cela interdit l’essence même de l’éducation consistant en la #médiation de savoirs […].

    Une autre focale peut toutefois être envisagée. En effet, reconnaître l’enfant comme un individu détenteur de #droits ne suppose pas, à notre sens, que celui-ci est complétement indépendant et autonome dans l’#apprentissage, ni même qu’il le désire. Cette reconnaissance vise plutôt à remettre en question une hiérarchie frontale reposant, dans l’éducation traditionnelle, sur un modèle d’#autorité qui nie toute l’individualité de l’enfant face à la seule existence de l’individualité de l’enseignant. Reconnaître l’enfant comme individu, si l’on s’accorde sur le sens d’une #éducation qui élève et développe les facultés intellectuelles et morales, suppose en réalité un difficile équilibre entre la prise en compte de l’intérêt et de l’intégrité de l’enfant, d’une part, et l’accès aux #savoirs et #compétences à atteindre, d’autre part.

    En outre, reconnaître l’individualité de l’enfant ne va pas à l’encontre de du très juste constat selon lequel : « On n’apprend pas tout seul à apprendre. (…) Il est besoin de passer par autrui pour accéder à soi-même » (Ibid., p.27). Prendre en compte cette réalité n’empêche pas de reconsidérer les pratiques d’enseignement et ce dans la finalité de travailler avec l’élève et d’assouplir le lien qui dans l’éducation traditionnelle est essentiellement vertical, unidirectionnel et autoritaire. […]

    La question de la reconnaissance de l’enfant comme individu, renvoie en réalité à une problématique plus profonde qui est celle de la nature que l’on concède à l’enfant lui-même, tantôt considéré comme contenant qu’il s’agit de remplir pour qu’il devienne individu, tantôt considéré comme individu détenteurs de savoirs qu’il s’agit d’élargir et d’élever.

    […]

    Pour rappel, l’un des principes promus par les #pédagogies nouvelles est celui de l’#interactivité entre deux individualités : celle de l’enseignant et celle de l’élève.

    L’intérêt de l’enfant est alors davantage pris en considération et les finalités des enseignements sont idéalement rendues plus explicites. Dans cette perspective apprendre suppose préalablement d’aimer l’acte d’apprentissage en en comprenant la finalité, tout l’inverse d’une démarche autoritaire. Or nous considérons que ces deux points – la prise en compte de l’intérêt de l’enfant et l’explicitation des finalités des enseignements – sont peu intégrés aux pratiques enseignantes, qui restent pour l’essentiel dans une pédagogie frontale basée sur le modèle de l’#instruction. […].

    Pour conclure…

    …et en suivant les pas de Marcel Gauchet, nous souhaiterions insister sur l’exigence que doit avoir l’école à former les élèves à penser et à apprendre. Et ici encore la reconnaissance de la qualité d’individu à l’enfant nous semble essentielle. Apprendre à penser et à apprendre suppose une prise de risque et l’acceptation de l’#erreur potentielle et probable qui balise le chemin de l’apprentissage. Or cette prise de risque est favorisée lorsque les pratiques d’enseignement mettent en #confiance l’élève et respectent ses #rythmes biologiques, deux éléments qui découlent de la reconnaissance et du #respect de l’individualité de l’enfant.

    #élèves

  • Classement de Hattie : Liste de facteurs pour la réussite scolaire
    http://visible-learning.org/fr/john-hattie-classement-facteurs-reussite-apprentissage

    Ce qui nuit à l’apprentissage
    • trop de télévision
    • Le redoublement
    • de longues vacances d’été

    Ce qui ne nuit pas, mais n’aide pas non plus
    • l’enseignement ouvert vs. traditionnel
    • les classes multi-âges
    • l’enseignement et l’apprentissage basé sur le web

    Ce qui n’aide que peu
    • de petites classes
    • l’équipement financier
    • les devoirs

    Ce qui aide davantage
    • des offres supplémentaires pour les enfants doués
    • des mesures d’encouragement pré­scolaire
    • un enseignement dirigé par l’en­seignant

    Ce qui aide vraiment
    • Feed-back par l’enseignant
    • Apprentissage par problèmes
    • Formation continue des enseignants spécifique en la matière
    • Des programmes encourageant la lecture
    • Relation de confiance entre l’en­seignant et l’élève

    #éducation #évaluation #statistiques #apprentissage #relation_enseignant_élèves #situation_problème #formation #confiance

  • Le temps des #apprentissages - Jour 21 - #BlogElul - Changer
    http://otir.net/dotclear/index.php/post/2014/09/16/Changer

    Si tant est que la nouveauté est très excitante, il faut bien le reconnaître, nombreux sont ceux qui renâclent au #changement. Surtout si celui-là implique des apprentissages. Il est très désagréable de voir ses habitudes chamboulées ne pas trouver les mécanismes habituels là où on les attendrait, et se sentir ralentir parce qu’il faut chercher des yeux, tâtonner, passer par tout un processus d’essais et d’erreurs, et consacrer du temps à découvrir ce qu’on n’avait pas l’intention d’aller voir.

    Quand les changements se font progressivement, on n’a pas cette impatience nerveuse là. Chaque jour, un peu plus tôt pour nous en ce moment dans l’hémisphère nord, le réveil s’effectue peu à peu dans la pénombre, bientôt le départ des bus se fera dans le noir de la nuit qui s’achève ; déjà, la nuit tombe quand je (...)

    #Lucarnes #saisons #technologie

  • La #mémoire qui flanche - Jour 14 - #BlogElul - Se rappeler
    http://otir.net/dotclear/index.php/post/2014/09/09/Se-rappeler

    A l’évidence il y a un phénomène de vieillissement des circuits de la mémoire. On n’apprend plus à plus de cinquante six ans comme lorsqu’on en avait moins de vingt. C’est difficile de se rappeler, avec cette sensation que c’est parce qu’on a accumulé tant de choses dont il faut se souvenir, les expériences et les connaissances faisant comme des couches qui se superposeraient et s’empileraient les unes sur les autres, rendant l’accès plus difficile.

    On prétend que faire de l’exercice physique et avoir une alimentation saine préserve la mémoire. Non seulement je veux bien le croire, mais je m’y emploie du mieux que je peux.

    Et puis, je me souviens de l’époque où il n’y avait pas l’accès immédiat à partir d’une requête sur internet à toutes sortes d’informations, alors il valait mieux se fier à sa (...)

    #Divers #apprentissage #vieillesse

  • Le numérique à l’école : des outils au service de l’apprentissage des élèves, vraiment ? (Basta !)
    http://www.bastamag.net/Le-numerique-a-l-ecole-des-outils

    Tableau interactif, ordinateur, tablette : le numérique pénètre les écoles. Ces nouveaux outils servent-ils l’apprentissage et la pédagogie ? Ou les intérêts commerciaux des géants de l’Internet et de l’électronique ? Roberto Casati, philosophe spécialiste des sciences cognitives, s’interroge sur les conséquences de ces technologies. Selon lui, elles altèrent nos capacités à lire avec attention, à se concentrer. Sans que les élèves en sachent beaucoup plus sur le fonctionnement d’un ordinateur, d’un logiciel ou d’un moteur de recherche. « Ce qui compte, pour les géants de ce système, c’est que vous soyez connectés en permanence afin de pouvoir vous proposer continuellement des produits. »

    #éducation #école #TICE #NTIC #apprentissage #pédagogie

  • Céline Alvarez, une institutrice révolutionnaire (LeMonde.fr)
    http://www.lemonde.fr/festival/article/2014/09/04/celine-alvarez-une-instit-revolutionnaire_4481540_4415198.html

    L’ancienne enseignante a démissionné de l’éducation nationale, mais n’a pas renoncé à diffuser les outils de l’école de demain

    […]

    Et pourtant, c’est bien « l’effet d’une bombe » que l’on a pu ressentir en entrant, ce printemps, dans la classe multiniveau – mêlant petite, moyenne et grande sections – de Céline Alvarez. Pas seulement parce que les enfants savaient lire à 5 ans (parfois avant), maîtrisaient le sens des quatre opérations, comptaient jusqu’à 1 000 et même au-delà…

    Pas seulement parce que la salle colorée regorgeait d’un matériel en libre accès (« lettres rugueuses », « cabinet de géographie »…) inconnu de la plupart des écoles, vers lequel les enfants pouvaient se tourner au moment précis où ils en éprouvaient l’envie, « pour ne jamais rater la fenêtre de tir permettant d’entrer dans les savoirs », expliquait la jeune femme lors de notre première rencontre. Non, c’est surtout l’entraide, l’empathie, la joie, la curiosité que manifestaient ces tout-petits qui retenaient l’attention.

    […]

    « Tous ces jeunes que je trouvais intelligents mais qui n’arrivaient pas à se fondre dans le moule et qui décrochaient, ça m’indignait ! », se souvient-elle. Dans son cercle familial, aussi, cette fille d’une employée de banque et d’un ouvrier tourneur-fraiseur se forge la conviction que « l’être humain possède un potentiel inné pour penser, créer, partager… et que le système scolaire l’empêche d’émerger ».

    #éducation #école #Montessori #innovation_pédagogique #système_scolaire #neurosciences

    • Même si dans un sens, ça l’est, c’est toujours aussi fou qu’on continue d’appeler « révolutionnaire » ou « pédagogie nouvelle » des méthodes inventées il y a plus d’un siècle et qui ont fait leur preuve (tout du moins avec l’effectif humain qu’il faut et le matériel qu’il faut). Si un truc de 100 ans est nouveau, c’est dire à quel point les pédagogies courantes sont VIEILLES.

    • À noter :

      Les résultats obtenus à Gennevilliers dépendent directement de cette recherche. Ils ne sont en aucun cas garants des résultats d’écoles dites « Montessori », dont le cadre théorique et pédagogique diffère.

      Car ça s’inspire de plein plein de choses de Montessori (et d’autres) mais l’école continue la recherche scientifique, des tests réguliers de là où ça en est, etc. D’après ce que je comprends, ils sont partis d’une pédagogie précise (très nettement Montessori) mais ensuite ils ne font pas que suivre un truc tout prêt, ils continuent d’améliorer en testant ce qui marche ou pas. C’est cool !

      Bon, quand même, d’après toutes les vidéos, c’est immensément Montessori. Je reconnais tout le matériel ! :)

      et cc @sloumpy

    • Notons aussi que l’expérience se fait dans une école publique, avec à priori tout le matos payé par le service public, et pas dans un quartier de bourges avec des parents qui ont un gros capital temps/culture.

      Mais évidemment, on en a déjà parlé, l’EN paye et aide à mettre en place ce genre d’expérience qu’en tant… qu’expérience. Un îlot. Un truc à part qui n’est jamais reproduit massivement et encouragé partout.

    • Ce qui semble la distinguer des autres pédagogues et qui semble lui ouvrir les portes de l’illustre journal Le Monde c’est ses liens avec Stanislas Dehaene (neuroscientifique) et Manuela Piazza (cognitiviste et neuroscientifique).

      Il y a tout juste une semaine c’est à l’université d’été du Medef qu’on (en particulier Martine Daoust) espérait faire entrer les neurosciences dans les écoles.

      Est-ce lié ?

      http://www.medef.com/medef-universites-dete/videos/detail-videos/medeftv/lecole-de-la-reussite.html

      Conférence-débat le mercredi 27 août de 15h30 à 17h15.

      – Nouvelles expertises, nouvelles compétences, nouveaux métiers
      – Méritocratie vs égalitarisme
      – Enseignants et chefs d’entreprise partagent-ils les mêmes valeurs ?
      – Chaque année 150 000 jeunes sans qualification. Comment mettre en adéquation besoins des entreprises et offres de formation ?
      – Up to date, all life long !
      – Les ruptures technologiques au service de la formation
      – La Finlande, un exemple à suivre
      – Pourquoi le décrochage français dans les classements internationaux ?
      – Redorer le blason des ingénieurs et techniciens

      Animateur : Jean-Luc Placet, président d’IDRH

      Intervenants :

      Laurent Bigorgne, directeur de l’Institut Montaigne
      Martine Daoust, professeure à la faculté de pharmacie de l’Université de Picardie Jules Verne,ancienne rectrice des académies de Limoges et Poitiers
      Geneviève Fioraso, secrétaire d’Etat chargée de l’Enseignement supérieur et de la Recherche
      Pr. Eric Fouache, vice-chancelier de l’Université Paris-Sorbonne Abu Dhabi
      Gérald Karsenti, PDG de Hewlett-Packard France
      Jorma Kauppinen, directeur à la Direction générale de l’enseignement de Finlande
      Denis Olivennes, président du directoire de Lagardère Active

    • Merci @gastlag pour ce complément d’informations. Dans la vidéo à la fin, elle dit d’ailleurs :

      Le cerveau humain est doté d’algorithmes puissants d’apprentissage. Comme dit Stanislas Dehaene, c’est un super ordinateur programmé pour apprendre.

      ARG. Ça donne tout de suite moins envie de la suivre. Le cerveau n’est pas « comme un ordi » mais en plus puissant. C’est un réductionnisme de certains neuro-merdes ça (pas tous heureusement).

      Moi ce qui m’intéresse c’est plutôt ça :

      Non, c’est surtout l’entraide, l’empathie, la joie, la curiosité que manifestaient ces tout-petits qui retenaient l’attention.

      Pour ce qui est du fonctionnement du cerveau, je n’arrive pas encore à ne pas être mitigé (oui ma phrase est tordue).
      Il reste encore dans cette discipline quelques gens qui tentent uniquement de comprendre ce qui se passe, et non de vouloir le changer (exemple : Catherine Vidal versus Clinatec).

    • C’est compliqué, ces histoires de neurosciences (quand je pense que j’ai fait un DEA dans un labo de sciences cognitives dans une vie précédente…).
      C’est compliqué, cette articulation entre neurosciences (parfois orientées très « dressage ») et les pédagogies « actives ».
      C’est compliqué Stanislas Dehaene et l’apprentissage de la lecture, on finirait par croire qu’il ne faut entraîner que les zones que SD voit s’allumer quand quelqu’un lit avec des électrodes sur la tête :)
      C’est compliqué de manière générale, les gens qui pensent avoir tout compris au cerveau humain, en oubliant qu’à une époque on ne jurait que par la bosse des maths.
      Même Catherine Vidal, c’est compliqué (cf. http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1218933-sexe-et-cerveau-la-neurobiologiste-catherine-vidal-a-tort-).
      Bref, j’ai acheté ça :
      http://www.educavox.fr/editorial/article/les-neurosciences-au-coeur-de-la
      Faudrait que je le lise… :)

    • Haha, Peggy Sastre… hum… J’avoue immensément préférer la rigueur, la précision, et l’exhaustivité des arguments d’Odile Fillod. L’article sur Vidal se base intégralement sur Nicolas Gauvrit, dont Fillod a (re)parlé récemment :
      http://allodoxia.blog.lemonde.fr/2014/07/23/camion-poupee-jeux-singes/#part5L

      Le pseudo-scepticisme a été décrit par le sociologue Marcello Truzzi, l’un des fondateurs de la première société savante de scepticisme scientifique (ou zététique) dans les années 1970 et de sa première revue, dont il s’est ensuite démarqué en raison de qu’il percevait comme un dévoiement de la démarche sceptique. Dans un éditorial de Zetetic Scholar publié en 1987, il définit le pseudo-scepticisme comme une attitude consistant, plutôt que d’en rester à la formulation de doutes concernant la force des éléments de preuve avancés à l’appui d’une théorie (caractérisant le scepticisme véritable), à affirmer que cette théorie est fausse. Alors que le sceptique se contente d’arguer que la validité d’une théorie n’est pas démontrée par les données avancées à son crédit, le pseudo-sceptique prétend trancher le débat scientifique. Le pseudo-scepticisme de Nicolas Gauvrit a été plusieurs fois dénoncé sur http://pseudo-scepticisme.com/spip.php?page=recherche&recherche=gauvrit, et j’en donne ici un nouvel exemple. Nicolas Gauvrit tient également un blog sur la plateforme Scilogs de Pour la science hébergeant celui de Sébastien Bohler.

      (Bohler dont elle a démontré plusieurs fois qu’il était soit peu rigoureux, soit qu’il racontait carrément n’importe quoi.)

      Sinon pour l’article de Pierre Frackowiak :

      Ce n’est pas parce que nos aïeux s’éclairaient à la bougie que nous refusons l’électricité.

      et

      Dans ce livre, il n’est donc pas question de prôner le retour ou le maintien de la bougie et de la diligence.

      Quand je lis ou entends des phrases comme ça, j’ai juste envie d’éteindre l’écran, de courir dans la montagne planter ma tente, et d’allumer une bougie en écoutant les oiseaux. :D

    • À propos des neurosciences, un article révélateur sur le Monde Diplo papier de ce mois : « Le cerveau ne pense pas tout seul »
      Un aperçu :
      http://www.monde-diplomatique.fr/2014/09/CLEMENT/50779

      Les progrès de l’imagerie cérébrale ont réactivé un vieux fantasme : celui de pouvoir tout expliquer par l’observation du cerveau — la pauvreté, la délinquance, l’échec scolaire… Lourde de dérives potentielles, cette illusion repose sur de fausses évidences.

    • Il y a pas mal de problématiques soulevées dans les derniers messages. Quelques pistes, rapidement :
      – Historiquement, ce qu’on appelle l’éducation nouvelle rassemble des courants très diverses voire philosophiquement incompatibles (à la racine on trouve aussi bien des rationalistes qui se réclament de la philosophie des Lumières que des héritiers d’un Romantisme nourri de spiritualité : leur seul point commun est que tout le monde se réfère à un moment ou un autre à Rousseau :) ).
      – Philosophiquement, pour prendre les 3 figures les plus connues, c’est assez contrasté. Rudolf Steiner était un philosophe spiritualiste, occultiste et penseur social qui a fondé l’anthroposophie (je vous laisse regarder). Maria Montessori était médecin, a collaboré avec la Société théosophique (je vous laisse regarder) et est partie vivre des aventures mystiques en Inde. Célestin Freinet est un instituteur nourri de laïcité, de principes émancipateurs, libertaires et autogestionnaires, qui fraya avec le PCF.
      – L’Éducation nouvelle a toujours dû faire les preuves de son efficacité (alors que l’éducation traditionnelle jamais), et ses lieux d’expérimentations ont toujours été aux deux extrêmes : l’élite (voire même sous la forme de préceptorat cf. Rousseau) ou les laisser-pour-compte dont tout le monde se fout et sur qui on peut bien expérimenter (handicapés, orphelins, délinquants, pauvres, etc.).

      Du coup, on retrouve une certaine logique historique dans le fait que les écoles Steiner/Montessori soient des établissements privés souvent chers et que des écoles Freinet ont revendiqué leur place dans l’école publique. Néanmoins, il y a aussi des établissements privés qui se réclament de la pédagogie Freinet, et les méthodes Montessori ont nourri les pratiques de nombreux enseignants de l’enseignement public en maternelle notamment.

      Par ailleurs, il me semble que les classes supérieures ne sont pas spécialement friandes de pédagogies nouvelles, au contraire on les retrouvera massivement dans des établissements très sélectifs, très traditionnels, très transmissifs, très reproducteurs (ceux qui préparent aux très grandes écoles dès la maternelle), la classe dominante reste conservatrice et réactionnaire. C’est la sous-classe supérieure des bobos qui revient en vélo de la calandreta Montessori avant de passer à l’Amap :)

      Par ailleurs, il me semble que plus qu’à un problème de démocratisation, l’enseignante s’est heurtée à la culture de l’EN incapable historiquement et structurellement de laisser vivre en son sein (i) l’expérimentation et (ii) le partage horizontal des pratiques.

    • Faute de pouvoir élargir l’expérimentation, elle a pris la lourde décision de donner sa démission. Ensuite parce que ce n’est pas pour « professer », comme elle dit, que cette jolie trentenaire a passé en candidat libre, il y a cinq ans, le concours de l’enseignement. Et elle le justifie sans s’embarrasser de fausse modestie : « C’était pour infiltrer le système et parvenir à le changer, pas pour enseigner. Je me laissais trois ans pour proposer un environnement de classe faisant l’effet d’une bombe pédagogique, explique-t-elle, trouver les bons outils permettant de révéler spontanément tout le potentiel des enfants, et réussir à les diffuser auprès des enseignants. »

      #jolie_trentenaire #sexisme

  • Et si on apprenait aux enfants à coder ? (leParisien.fr)
    http://www.leparisien.fr/informations/et-si-on-apprenait-aux-enfants-a-coder-23-04-2014-3787263.php

    Informatique.Les petits Anglais étudieront les rudiments des algorithmes à la rentrée. Et nous, en France, qu’attendons-nous ? Des chefs d’entreprise militent pour cet apprentissage précoce
    […]
    Beaucoup d’autres plaident aussi pour un apprentissage citoyen de cette informatique qui domine le monde mais dont une toute petite élite possède les clés. « L’objectif n’est pas de lever une armée de programmateurs informatiques mais d’éviter que nos enfants deviennent une armée de consommateurs sans aucun recul sur le fonctionnement du monde numérique », insiste ainsi Deborah Elalouf, la présidente de la société Tralalere.

    #éducation #apprentissage_du_code #TICE #NTIC

  • En quête - Jour 6 - #BlogElul - Chercher
    http://otir.net/dotclear/index.php/post/2014/09/01/Chercher

    Alors là , ça va être plutôt facile, parce que chercher, je passe mon temps à ça, bon sang de bois !

    Je cherche dans mon fouillis, je cherche dans mes pensées, dans mes souvenirs, dans mes émotions. Je cherche des réponses à mes questions en permanence. Je suis en état de recherche constante.

    Par exemple, là, tandis que je frappouille de mes dix doigts sur le clavier (eh oui, je tape à dix doigts, et ça va très vite avec moi, même sur un clavier qwerty transformé en azerty quand j’écris en français), ma pauvre tête est en ébullition à rechercher quelle image je vais bien pouvoir choisir pour illustrer la quête de ce billet.

    Je cherche une impression, je cherche à impressionner, je cherche et ne trouve pas toujours, mais ce qui est excitant, après tout, c’est la recherche, non ?

    (Evidemment, quand on est (...)

    #Divers #apprentissage #bloguer #ecriture #organisation

  • Comment retrouver le plaisir d’enseigner grâce aux mauvais élèves (Serge Boimare)
    http://www.huffingtonpost.fr/serge-boimare/comment-retrouver-le-plaisir-d-enseigner_b_5707221.html

    1) Sortir des explications simplistes sur les causes de la difficulté à apprendre pour donner sa place à l’empêchement de penser […]
    2) En finir avec les remises à niveau qui poussent les empêchés de penser à améliorer leurs stratégies anti apprentissages et découragent les professeurs […]
    3) Connaitre les besoins des empêchés de penser pour espérer les réconcilier avec l’apprentissage […]
    4) Savoir que les textes fondamentaux sont un levier formidable pour répondre aux besoins des empêchés de penser […]
    5) Ne plus redouter les changements qui vont permettre de faire fonctionner la classe comme un groupe et donner du sens aux savoirs […]
    6) Accepter de participer chaque semaine à une réunion de coordination sur les pratiques pédagogiques […]

    #éducation #école #apprentissage #échec_scolaire

  • L’école doit s’adapter au XXIème siècle (LeMonde.fr)
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2014/08/25/l-enseignement-vit-au-passe-anterieur-alors-que-le-futur-est-compose_4476435

    Pour de multiples raisons, l’éducation s’est focalisée sur la spécialisation, mais la grande majorité des jeunes n’auront pas « un » emploi, mais « des » emplois tout au long de leur vie, surtout si l’on considère l’accélération des technologies et le fait que les enfants qui terminent leurs études maintenant ne seront à la retraite qu’après 2070. Même à l’université, les études sont trop focalisées et seuls 5% des étudiants qui ont un doctorat occuperont une fonction académique. Les autres seront-ils pour autant formés à un métier ? On en doute. Trop se spécialiser dans un environnement qui change sans cesse, c’est comme rouler vite avec des œillères. De plus, en France en particulier, l’on va toujours se référer au diplôme initial pour juger des compétences – à l’inverse des pays anglo-saxons, ce qui est un handicap pour changer d’orientation professionnelle.
    Dorénavant la pensée ne doit plus être linéaire mais transversale. La sectorisation de l’enseignement inhibe malheureusement la co-disciplinarité à tous les niveaux.
    […]
    Un autre handicap, assez français aussi, est la peur inculquée à l’école d’avoir tort. Cela induit une forme de castration de l’esprit d’innovation et donc de l’entreprenariat par manque de confiance. D’autres cultures font dans l’excès inverse, comme aux Etats-Unis, mais ces derniers génèrent avec grand succès des employeurs et pas seulement des employés. Il y a aussi chez nous la peur de l’échec et l’absence de deuxième chance. Il faut donc introduire d’urgence, dès le plus jeune âge, un « permis » de se tromper et un « devoir » d’explorer.
    […]
    Et c’est bien la gestion de la complexité qui sera le défi majeur du XXIème siècle. Si l’éducation préparait à « un » avenir, il faudra qu’elle prépare dès à présent à « des » avenirs.

    #éducation #apprentissage #savoirs #compétences #réforme #NTIC

  • #Guyane : un #insecticide interdit pour lutter contre le #chikungunya
    http://www.actu-environnement.com/ae/news/malathion-derogation-insecticide-neurotoxique-interdit-chikungun

    Le #malathion n’est plus autorisé dans l’UE en tant que biocide depuis août 2008. S’il est « toxique » pour l’homme et les écosystèmes, sa persistance est « faible » dans le sol, selon l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses). Cet insecticide neurotoxique est « nocif » en cas d’ingestion et peut provoquer « une allergie cutanée ». Il est « très toxique » pour les organismes aquatiques, les abeilles et les oiseaux, a indiqué l’Anses dans un avis paru en mars dernier.

    L’Agence a en effet été saisie par la Direction générale de la santé (DGS) sur l’efficacité et les risques d’utilisation du malathion comme moyen complémentaire de lutte contre les moustiques tigres adultes (genre Aedes), vecteurs du chikungunya qui a déjà touché 1.665 personnes en Guyane dont 55% à Cayenne, selon l’Agence régionale de santé (ARS). « La circulation du virus continue sa progression, de nouveaux foyers épidémiologiques ont été identifiés », a de nouveau alerté l’ARS le 14 août.

    L’arrêté, signé le 5 août par les ministères de la Santé, de l’Ecologie et des Outre-mer, justifie l’utilisation du malathion par « la résistance des moustiques vecteurs de Guyane à l’adulticide deltaméthrine et l’absence de produits adulticides de substitution ». A la demande du préfet de la région Guyane, les ministres ont donc décidé d’autoriser l’insecticide à des fins de lutte antivectorielle pour une durée de 180 jours soit 6 mois, conformément à l’article 55 du règlement européen biocide de 2012.

    • « Le problème est que les pulvérisations se font depuis la route, sur 5 à 10 mètres (…). Elles ne suffisent pas à tuer le moustique mais constituent des doses homéopathiques qui favorisent la résistance », a-t-il affirmé. Et de s’insurger : « Des gens prennent des décisions et choisissent d’utiliser un produit mortel et toxique sans consulter ni les scientifiques ni la population ».

      Selon l’AFP, la région Guyane s’interroge également « sur le bien-fondé de cette autorisation alors que l’utilisation de cet insecticide est interdite en France et en Europe depuis 2007-2008 ». Elle s’inquiète aussi « sur les conséquences de l’utilisation de ce produit chimique sur l’environnement, l’agriculture et la santé ».

      Plus de 1.000 personnes ont également signé une pétition en ligne contre l’emploi de ce produit « hautement toxique (qui) va se retrouver dans les jardins, les cours, les écoles, les crèches ».

  • Pour apprendre le français, une #école réservée aux #mamans

    Reportage • A #Genève, l’#école_des_mamans accueille des #femmes migrantes, souvent en situation de précarité, pour leur enseigner le français.


    http://www.lecourrier.ch/123202/pour_apprendre_le_francais_une_ecole_reservee_aux_mamans

    #apprentissage #langue #intégration #migration

    Et bientot sur @visionscarto... un article sur une association genevoise d’accueil de femmes migrations, Camarada... n’est-ce pas @reka ?
     ;o

  • Maisonnée au complet
    http://otir.net/dotclear/index.php/post/2014/08/17/Maisonnee-au-complet

    Deux heures aller, et avant les deux heures retour, une bonne demie heure à regarder tous ces jeunes s’embrasser, s’étreindre, se dire au revoir, plusieurs jeunes filles pleurer, - l’une qui balaye ses deux mains devant son visage telles des essuie-glace dans cette pose agaçante de celle qui hyperventile, typique de la génération des sitcoms des banlieues blanches, - et tous de se souhaiter une bonne année et de rester en contact, et nous voilà finalement dans ce moment aigre-doux, tandis que la voiture va s’éloigner du lieu paradisiaque, la « bulle » dans laquelle tous ces jeunes apprennent l’indépendance, la confiance en soi et bien d’autres trésors de la vie pendant huit semaines, oasis de l’année pour eux... et pour moi.

    Difficile de partir directement, alors, on fait une halte au (...)

    #Tronches_de_vie #adolescence #apprentissages #vacances

  • A la fête foraine
    http://otir.net/dotclear/index.php/post/2014/08/07/A-la-fete-foraine

    Je l’ai sans doute dit et répété ici moult fois, l’une des caractéristiques principales de l’autisme est la capacité à persévérer et vouloir toujours et toujours répéter les mêmes actions, les mêmes paroles ou les mêmes rituels.

    Peu importe la raison du phénomène et peu importe également les diverses conséquences, on peut aussi utiliser cette habitude pour créer de bonnes occasions d’apprentissage, et dans tous les domaines possibles et imaginables. C’est ainsi que la routine devient finalement mode opératoire, et organisation de vie. Après tout, la grande majorité d’entre nous ne fait rien d’autre quand elle se prépare fébrilement à divers événements comme les fêtes cycliques du type Noël où quand bien même on aura l’expérience de tensions familiales classiques à l’occasion de ces rassemblements quasi (...)

    #Tronches_de_vie #apprentissage #autisme #autiste

  • Les mamies ingénieures ensoleillent l’Afrique
    http://place-publique.fr/article/les-mamies-ingenieures
    Vu dans terraeco un article les mamies ingénieures mais paywall. En cherchant un peu j’ai retrouvé ce papier qui date un peu mais intéressant.

    C’est une idée lumineuse comme l’énergie solaire dont 7 000 grand-mères africaines illettrées sont aujourd’hui les ingénieures diplômées, chargées de la maintenance des panneaux installés dans leurs villages. Car c’est bien connu, ce qui gâche tant de projets d’aide au développement, c’est le manque d’entretien. Les installations flambant neuf s’usent rapidement, s’abîment puis gisent, hors d’usage, faute de réparation et de pièces de remplacement.

    La démarche de « Bunker » Roy est pour le moins originale : « « Nous choisissons exclusivement des grands-mères illettrées, qui vivent dans des villages reculés. Nous les emmenons en Inde pour 6 mois de cours et en faire des techniciennes de haut niveau. » Pourquoi des #grands-mères, illettrées ? « En Afrique, on ne peut pas compter sur les hommes. Dès la fin de la formation, ils partiraient en ville, à l’étranger. » Pas les grands-mères, qui sont le cœur du cœur du village.

    Même si l’électrification du village est le but principal du projet, Bunker Roy n’est pas mécontent du bouleversement culturel induit par cette aventure : « cela bouleverse les role models, les relations hommes-femmes. Les hommes en ont peur… »

    #éducation #formation #apprentissage #développement #femmes #organisation_sociale

  • Éducation et informatique
    https://larlet.fr/david/blog/2014/education-informatique

    Il faut bien définir les objectifs que l’on se fixe avec cet #apprentissage du #code dès la primaire. Dans quelle mesure permet-il la poursuite d’études, la construction d’un avenir personnel et professionnel et préparer à l’exercice de la citoyenneté ? Tous bidouilleurs, soit, mais que nous laisse-t-on bidouiller par la suite ?