Sous-#métaliste sur les #villes-refuge autour des #ports-refuges...
#ville-refuge #migrations #asile #réfugiés #solidarité #ports
Métaliste :
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Appel du Conseil de l’Europe à suspendre la coopération avec les garde-côtes libyens
▻http://www.lefigaro.fr/flash-actu/appel-du-conseil-de-l-europe-a-suspendre-la-cooperation-avec-les-garde-cote
#Barbarie #Europe #Migration #Méditerranée #Macron #Aquarius #Sea-Watch #racisme #xenophobie #Emmanuel-Macron #Angela-Merkel #Libye
]]>Migrants-Le Conseil de l’Europe rappelle les États à leurs devoirs
▻https://www.boursorama.com/bourse/actualites/migrants-le-conseil-de-l-europe-rappelle-les-etats-a-leurs-devoirs-7d8f7
#Barbarie #Europe #Migration #Méditerranée #Macron #Aquarius #Sea-Watch #racisme #xenophobie
#Chronologie des #politiques_migratoires européennes
En octobre #2013, l’#Italie lance l’opération #Mare_Nostrum suite au naufrage survenu à quelques kilomètres de l’île de Lampedusa en Sicile où 366 personnes ont perdu la vie. Elle débloque alors des moyens matériels (hélicoptères, bateaux, garde-côtes, aide humanitaire) et des fonds considérables (environ 9 millions d’euros par mois) pour éviter de nouveaux naufrages et contrôler les migrants arrivant au sud de l’Italie.
Au sein de l’Union Européenne, les États votent la résolution #Eurosur qui met en place système européen de surveillance des frontières qui sera assuré par l’agence #Frontex. Frontex est chargée d’assister techniquement les pays pour protéger leurs frontières extérieures et former leurs garde-côtes. En 2018, son siège à Varsovie lui a accordé un budget de 320 millions d’euros. Elle dispose à ce jour (février 2019) de 976 agents, 17 bateaux, 4 avions, 2 hélicoptères, et 59 voitures de patrouille, des moyens qui seront accrus d’ici 2020 avec la formation d’un corps permanent de 10 000 agents et un pouvoir d’exécution renforcé et souhaité par la Commission européenne d’ici 2027.
Dans le cadre de leur mission de surveillance de la mer, les agents de Frontex interceptent les embarcations d’exilés, contrôlent les rescapés et les remettent aux autorités du pays où ils sont débarqués. Les bateaux Frontex sillonnent ainsi les eaux internationales du Maroc à l’Albanie. Les ONG humanitaires l’accusent de vouloir repousser les migrants dans leurs pays d’origine et de transit comme le prévoient les États de l’Union Européenne.
Octobre 2014, l’opération Mare Nostrum qui a pourtant permis de sauver 150 000 personnes en un an et d’arrêter 351 passeurs, est stoppée par l’Italie qui investit 9 millions d’euros par mois et ne veut plus porter cette responsabilité seule. L’agence européenne Frontex via l’opération Triton est chargée de reprendre le flambeau avec des pays membres. Mais elle se contente alors de surveiller uniquement les eaux territoriales européennes là où Mare Nostrum allait jusqu’aux côtes libyennes pour effectuer des sauvetages. La recherche et le sauvetage ne sont plus assurés, faisant de ce passage migratoire le plus mortel au monde. L’Italie qui est alors pointée du doigts par des États membres car elle n’assure plus sa mission de sauvetage, de recherche et de prise en charge au large de ses côtes est dans le même temps accusée par les mêmes d’inciter les traversées « sécurisées » en venant en aide aux exilés et de provoquer un appel d’air. Une accusation démentie très rapidement par le nombre de départs qui est resté le même après l’arrêt de l’opération Mare Nostrum.
L’Italie qui avait déployé un arsenal impressionnant pour le sauvetage durant cette période n’avait pas pour autant assuré la prise en charge et procédé à l’enregistrement des dizaines de milliers d’exilés arrivant sur son sol comme le prévoit l’accord de Dublin (prise empreintes et demande d’asile dans le premier pays d’accueil). Le nombre de demandes d’asile enregistrées fut bien supérieur en France, en Allemagne et en Suède à cette même période.
#2015 marque un tournant des politiques migratoires européennes. Le corps du petit syrien, #Aylan_Kurdi retrouvé sans vie sur une plage turque le 2 septembre 2015, a ému la communauté européenne seulement quelques semaines, rattrapée ensuite par la peur de ne pas pouvoir gérer une crise humanitaire imminente. « Elle n’a jusqu’ici pas trouvé de réponse politique et collective à l’exil », analysent les chercheurs. Les pays membres de l’Union Européenne ont opté jusqu’à ce jour pour des politiques d’endiguement des populations de migrants dans leurs pays d’origine ou de transit comme en Turquie, en Libye ou au Maroc, plutôt que pour des politiques d’intégration.
Seule l’#Allemagne en 2015 avait opté pour une politique d’accueil et du traitement des demandes d’asile sans les conditions imposées par l’accord de #Dublin qui oblige les réfugiés à faire une demande dans le premier pays d’accueil. La chancelière allemande avait permis à un million de personnes de venir en Allemagne et d’entamer une demande d’asile. « Elle démontrait qu’on peut être humaniste tout en légalisant le passage de frontières que l’Europe juge généralement indésirables. Elle a aussi montré que c’est un faux-semblant pour les gouvernements de brandir la menace des extrêmes-droites xénophobes et qu’il est bien au contraire possible d’y répondre par des actes d’hospitalité et des paroles », décrit Michel Agier dans son livre “Les migrants et nous”.
En mars #2016, la #Turquie et l’Union européenne signent un #accord qui prévoit le renvoi des migrants arrivant en Grèce et considérés comme non éligibles à l’asile en Turquie. La Turquie a reçu 3 milliards d’aide afin de garder sur son territoire les candidats pour l’Europe. A ce jour, des réseaux de passeurs entre la Turquie et la #Grèce (5 kms de navigation) sévissent toujours et des milliers de personnes arrivent chaque jour sur les îles grecques où elles sont comme à Lesbos, retenues dans des camps insalubres où l’attente de la demande d’asile est interminable.
#accord_UE-Turquie
En #2017, l’OIM (Office international des migrations), remarque une baisse des arrivées de réfugiés sur le continent européen. Cette baisse est liée à plusieurs facteurs qui vont à l’encontre des conventions des droits des réfugiés à savoir le renforcement des contrôles et interceptions en mer par l’agence Frontex, le refus de l’Europe d’accueillir les rescapés secourus en mer et surtout la remise entre les mains des garde-côtes libyens des coordinations de sauvetages et de leur mise en place, encouragés et financés par l’UE afin de ramener les personnes migrantes en #Libye. Cette baisse ne signifie pas qu’il y a moins de personnes migrantes qui quittent leur pays, arrivent en Libye et quittent ensuite la Libye : 13 185 personnes ont été ainsi interceptées par les Libyens en Méditerranée en 2018, des centaines ont été secourues par les ONG et plus de 2 250 seraient mortes, sans compter celles dont les embarcations n’ont pas été repérées et ont disparu en mer.
En avril #2018, le président Macron suggérait un pacte pour les réfugiés pour réformer le système de #relocalisation des migrants en proposant un programme européen qui soutienne directement financièrement les collectivités locales qui accueillent et intègrent des réfugiés : « nous devons obtenir des résultats tangibles en débloquant le débat empoisonné sur le règlement de Dublin et les relocalisations », déclarait-il. Mais les pourparlers qui suivirent n’ont pas fait caisse de raisonnance et l’Europe accueille au compte goutte.
La #Pologne et la #Hongrie refuse alors l’idée de répartition obligatoire, le premier ministre hongrois
Victor #Orban déclare : « Ils forcent ce plan pour faire de l’Europe un continent mixte, seulement nous, nous résistons encore ».
Le 28 juin 2018, lors d’un sommet, les 28 tentent de s’accorder sur les migrations afin de répartir les personnes réfugiées arrivant en Italie et en Grèce dans les autres pays de l’Union européenne. Mais au terme de ce sommet, de nombreuses questions restent en suspend, les ONG sont consternées. La politique migratoire se durcit.
Juillet 2018, le ministre italien Matteo #Salvini fraîchement élu annonce, en totale violation du droit maritime, la #fermeture_des_ports italiens où étaient débarquées les personnes rescapées par différentes entités transitant en #Méditerranée dont les #ONG humanitaires comme #SOS_Méditerranée et son bateau l’#Aquarius. Les bateaux de huit ONG se retrouvent sans port d’accueil alors que le droit maritime prévoit que toute personne se trouvant en danger en mer doit être secourue par les bateaux les plus proches et être débarquées dans un port sûr (où assistance, logement, hygiène et sécurité sont assurés). Malgré la condition posée par l’Italie de ré-ouvrir ses ports si les autres États européens prennent en charge une part des migrants arrivant sur son sol, aucun d’entre eux ne s’est manifesté. Ils font aujourd’hui attendre plusieurs jours, voir semaines, les bateaux d’ONG ayant à leur bord seulement des dizaines de rescapés avant de se décider enfin à en accueillir quelques uns.
Les 28 proposent des #zones_de_débarquement hors Europe, dans des pays comme la Libye, la Turquie, le Maroc, le Niger où seraient mis en place des centres fermés ou ouverts dans lesquels serait établie la différence entre migrants irréguliers à expulser et les demandeurs d’asile légitimes à répartir en Europe, avec le risque que nombre d’entre eux restent en réalité bloqués dans ces pays. Des pays où les droits de l’homme et le droit à la sécurité des migrants en situation de vulnérabilité, droits protégés en principe par les conventions dont les Européens sont signataires, risquent de ne pas d’être respectés. Des représentants du Maroc, de la Tunisie et d’Albanie, pays également évoqués par les Européens ont déjà fait savoir qu’ils ne sont pas favorables à une telle décision.
#plateformes_de_désembarquement #disembarkation_paltforms #plateformes_de_débarquement #regional_disembarkation_platforms
Malgré les rapports des ONG, Médecins sans frontières, Oxfam, LDH, Amnesty International et les rappels à l’ordre des Nations Unies sur les conditions de vie inhumaines vécues par les exilés retenus en Grèce, en Libye, au Niger, les pays de l’Union européenne, ne bougent pas d’un millimètre et campent sur la #fermeture_des_frontières, avec des hommes politiques attachés à l’opinion publique qui suit dangereusement le jeu xénophobe de la Hongrie et de la Pologne, chefs de file et principaux instigateurs de la peur de l’étranger.
Réticences européennes contre mobilisations citoyennes :
Malgré les positions strictes de l’Europe, les citoyens partout en Europe poursuivent leurs actions, leurs soutiens et solidarités envers les ONG. SOS Méditerranée active en France, Allemagne, Italie, et Suisse est à la recherche d’une nouveau bateau et armateur, les bateaux des ONG Sea Watch et Sea Eye tentent leur retour en mer, des pilotes solidaires originaires de Chamonix proposent un soutien d’observation aérienne, la ligne de l’association Alarm Phone gérée par des bénévoles continue de recevoir des appels de détresse venant de la Méditerranée, ils sont ensuite transmis aux bateaux présents sur zone. Partout en Europe, des citoyens organisent la solidarité et des espaces de sécurité pour les exilés en mal d’humanité.
▻https://www.1538mediterranee.com/2019/02/28/politique-migratoire-europeenne-chronologie
#migrations #asile #réfugiés #EU #UE #frontières
ping @reka
Fires in the Void : The Need for Migrant Solidarity
For most, Barcelona’s immigrant detention center is a difficult place to find. Tucked away in the Zona Franca logistics and industrial area, just beyond the Montjuïc Cemetery, it is shrouded in an alien stillness. It may be the quietest place in the city on a Saturday afternoon, but it is not a contemplative quiet. It is a no-one-can-hear-you-scream quiet.
The area is often described as a perfect example of what anthropologist Marc Augé calls a non-place: neither relational nor historical, nor concerned with identity. Yet this opaque institution is situated in the economic motor of the city, next to the port, the airport, the public transportation company, the wholesale market that provides most of the city’s produce and the printing plant for Spain’s most widely read newspaper. The detention center is a void in the heart of a sovereign body.
Alik Manukyan died in this void. On the morning of December 3, 2013, officers found the 32-year-old Armenian dead in his isolation cell, hanged using his own shoelaces. Police claimed that Manukyan was a “violent” and “conflictive” person who caused trouble with his cellmates. This account of his alleged suicide was contradicted, however, by three detainees. They claimed Alik had had a confrontation with some officers, who then entered the cell, assaulted him and forced him into isolation. They heard Alik scream and wail all through the night. Two of these witnesses were deported before the case made it to court. An “undetectable technical error” prevented the judge from viewing any surveillance footage.
The void extends beyond the detention center. In 2013, nearly a decade after moving to Spain, a young Senegalese man named #Alpha_Pam died of tuberculosis. When he went to a hospital for treatment, Pam was denied medical attention because his papers were not in order. His case was a clear example of the apartheid logic underlying a 2012 decree by Mariano Rajoy’s right-wing government, which excluded undocumented people from Spain’s once-universal public health care system. As a result, the country’s hospitals went from being places of universal care to spaces of systematic neglect. The science of healing, warped by nationalist politics.
Not that science had not played a role in perpetuating the void before. In 2007, during the Socialist government of José Luis Rodríguez Zapatero, #Osamuyi_Aikpitanyi died during a deportation flight after being gagged and restrained by police escorts. The medical experts who investigated Aikpitanyi’s death concluded that the Nigerian man had died due to a series of factors they called “a vicious spiral”. There was an increase in catecholamine, a neurotransmitter related to stress, fear, panic and flight instincts. This was compounded by a lack of oxygen due to the flight altitude and, possibly, the gag. Ultimately, these experts could not determine what percentage of the death had been directly caused by the gag, and the police were fined 600 euros for the non-criminal offense of “light negligence”.
The Romans had a term for lives like these, lives that vanish in the void. That term was #homo_sacer, the “sacred man”, who one could kill without being found guilty of murder. An obscure figure from archaic law revived by the philosopher #Giorgio_Agamben, it was used to incorporate human life, stripped of personhood, into the juridical order. Around this figure, a state of exception was produced, in which power could be exercised in its crudest form, opaque and unaccountable. For Agamben, this is the unspoken ground upon which modern sovereignty stands. Perhaps the best example of it is the mass grave that the Mediterranean has become.
Organized Hypocrisy
Its name suggests that the Mediterranean was once the world’s center. Today it is its deadliest divide. According to the International Organization for Migration, over 9,000 people died trying to cross the sea between January 1, 2014 and July 5, 2018. A conservative estimate, perhaps. The UN Refugee Agency estimates that the number of people found dead or missing during this period is closer to 17,000.
Concern for the situation peaks when spectacular images make the horror unavoidable. A crisis mentality takes over, and politicians make sweeping gestures with a solemn sense of urgency. One such gesture was made after nearly 400 people died en route to Lampedusa in October 2013. The Italian government responded by launching Operation #Mare_Nostrum, a search-and-rescue program led by the country’s navy and coast guard. It cost €11 million per month, deploying 34 warships and about 900 sailors per working day. Over 150,000 people were rescued by the operation in one year.
Despite its cost, Mare Nostrum was initially supported by much of the Italian public. It was less popular, however, with other European member states, who accused the mission of encouraging “illegal” migration by making it less deadly. Within a year, Europe’s refusal to share the responsibility had produced a substantial degree of discontent in Italy. In October 2014, Mare Nostrum was scrapped and replaced by #Triton, an operation led by the European border agency #Frontex.
With a third of Mare Nostrum’s budget, Triton was oriented not towards protecting lives but towards surveillance and border control. As a result, the deadliest incidents in the region’s history occurred less than half a year into the operation. Between April 13 and April 19, 2015, over one thousand people drowned in the waters abandoned by European search and rescue efforts. Once again, the images produced a public outcry. Once again, European leaders shed crocodile tears for the dead.
Instead of strengthening search and rescue efforts, the EU increased Frontex’s budget and complemented Triton with #Operation_Sophia, a military effort to disrupt the networks of so-called “smugglers”. #Eugenio_Cusumano, an assistant professor of international relations at the University of Leiden, has written extensively on the consequences of this approach, which he describes as “organized hypocrisy”. In an article for the Cambridge Review of International Affairs (▻https://journals.sagepub.com/doi/10.1177/0010836718780175), Cusumano shows how the shortage of search and rescue assets caused by the termination of Mare Nostrum led non-governmental organizations to become the main source of these activities off the Libyan shore. Between 2014 and 2017, NGOs aided over 100,000 people.
Their efforts have been admirable. Yet the precariousness of their resources and their dependence on private donors mean that NGOs have neither the power nor the capacity to provide aid on the scale required to prevent thousands of deaths at the border. To make matters worse, for the last several months governments have been targeting NGOs and individual activists as smugglers or human traffickers, criminalizing their solidarity. It is hardly surprising, then, that the border has become even deadlier in recent years. According to the UN Refugee Agency, although the number of attempted crossings has fallen over 80 percent from its peak in 2015, the percentage of people who have died or vanished has quadrupled.
It is not my intention, with the litany of deaths described here, to simply name some of the people killed by Europe’s border regime. What I hope to have done instead is show the scale of the void at its heart and give a sense of its ruthlessness and verticality. There is a tendency to refer to this void as a gap, as a space beyond the reach of European institutions, the European gaze or European epistemologies. If this were true, the void could be filled by simply extending Europe’s reach, by producing new concepts, mapping new terrains, building new institutions.
But, in fact, Europe has been treating the void as a site of production all along. As political theorist #Sandro_Mezzadra writes, the border is the method through which the sovereign machine of governmentality was built. Its construction must be sabotaged, subverted and disrupted at every level.
A Crisis of Solidarity
When the ultranationalist Italian interior minister Matteo Salvini refused to allow the MV #Aquarius to dock in June 2018, he was applauded by an alarmingly large number of Italians. Many blamed his racism and that of the Italians for putting over 600 lives at risk, including those of 123 unaccompanied minors, eleven young children and seven pregnant women.
Certainly, the willingness to make a political point by sacrificing hundreds of migrant lives confirms that racism. But another part of what made Salvini’s gesture so horrifying was that, presumably, many of those who had once celebrated increasing search and rescue efforts now supported the opposite. Meanwhile, many of the same European politicians who had refused to share Italy’s responsibilities five years earlier were now expressing moral outrage over Salvini’s lack of solidarity.
Once again, the crisis mode of European border politics was activated. Once again, European politicians and media talked about a “migrant crisis”, about “flows” of people causing unprecedented “pressure” on the southern border. But attempted crossings were at their lowest level in years, a fact that led many migration scholars to claim this was not a “migrant crisis”, but a crisis of solidarity. In this sense, Italy’s shift reflects the nature of the problem. By leaving it up to individual member states, the EU has made responding to the deaths at the border a matter of national conviction. When international solidarity is absent, national self-interest takes over.
Fortunately, Spain’s freshly sworn-in Socialist Party government granted the Aquarius permission to dock in the Port of #Valencia. This happened only after Mayor Ada Colau of Barcelona, a self-declared “City of Refuge”, pressured Spanish President Pedro Sánchez by publicly offering to receive the ship at the Port of Barcelona. Party politics being as they are, Sánchez authorized a port where his party’s relationship with the governing left-wing platform was less conflictive than in Barcelona.
The media celebrated Sánchez’s authorization as an example of moral virtue. Yet it would not have happened if solidarity with refugees had not been considered politically profitable by institutional actors. In Spain’s highly fractured political arena, younger left-wing parties and the Catalan independence movement are constantly pressuring a weakened Socialist Party to prove their progressive credentials. Meanwhile, tireless mobilization by social movements has made welcoming refugees a matter of common sense and basic human decency.
The best known example of this mobilization was the massive protest that took place in February 2017, when 150,000 people took to the streets of Barcelona to demand that Mariano Rajoy’s government take in more refugees and migrants. It is likely because of actions like these that, according to the June 2018 Eurobarometer, over 80 percent of people in Spain believe the country should help those fleeing disaster.
Yet even where the situation might be more favorable to bottom-up pressure, those in power will not only limit the degree to which demands are met, but actively distort those demands. The February 2017 protest is a good example. Though it also called for the abolition of detention centers, racial profiling and Spain’s racist immigration law, the march is best remembered for the single demand of welcoming refugees.
The adoption of this demand by the Socialist Party was predictably cynical. After authorizing the Aquarius, President Sánchez used his momentarily boosted credibility to present, alongside Emmanuel Macron, a “progressive” European alternative to Salvini’s closed border. It involved creating detention centers all over the continent, with the excuse of determining people’s documentation status. Gears turn in the sovereign machine of governmentality. The void expands.
Today the border is a sprawling, parasitic entity linking governments, private companies and supranational institutions. It is not enough for NGOs to rescue refugees, when their efforts can be turned into spot-mopping for the state. It is not enough for social movements to pressure national governments to change their policies, when individual demands can be distorted to mean anything. It is not enough for cities to declare themselves places of refuge, when they can be compelled to enforce racist laws. It is not enough for political parties to take power, when they can be conditioned by private interests, the media and public opinion polls.
To overcome these limitations, we must understand borders as highly vertical transnational constructions. Dismantling those constructions will require organization, confrontation, direct action, sabotage and, above all, that borderless praxis of mutual aid and solidarity known as internationalism. If we truly hope to abolish the border, we must start fires in the void.
▻https://roarmag.org/magazine/migrant-solidarity-fires-in-the-void
#solidarité #frontières #migrations #réfugiés #asile #détention_administrative #rétention #Barcelone #non-lieu #Espagne #mourir_en_détention_administrative #mort #décès #mourir_en_rétention #Alik_Manukyan #renvois #expulsions #vie_nue #Méditerranée #hypocrisie #hypocrisie_organisée #ONG #sauvetage #sabotage #nationalisme #crise #villes-refuge #Valence #internationalisme #ouverture_des_frontières #action_directe
signalé par @isskein
Italian government pressures #Panama to stop #Aquarius rescues on world’s deadliest maritime route
Central Mediterranean– SOS MEDITERRANEE and Médecins Sans Frontières (MSF) are reeling from the announcement by the Panama Maritime Authority (PMA) that it has been forced to revoke the registration of the search and rescue ship Aquarius, under blatant economic and political pressure from the Italian government. This announcement condemns hundreds of men, women and children who are desperate to reach safety to a watery grave, and deals a major blow to the life-saving humanitarian mission of the Aquarius, the only remaining non-governmental search and rescue vessel in the Central Mediterranean. Both organisations demand that European governments allow the Aquarius to continue its mission, by affirming to the Panamanian authorities that threats made by the Italian government are unfounded, or by immediately issuing a new flag under which the vessel can sail.
On Saturday, 22 September, the Aquarius team was shocked to learn of an official communication from the Panamanian authorities stating that the Italian authorities had urged the PMA to take “immediate action” against the Aquarius. The PMA message explained that, “unfortunately, it is necessary that [the Aquarius] be excluded from our registry, because it implies a political problem against the Panamanian government and the Panamanian fleet that arrive to European port.” The message came despite the fact that Aquarius meets all maritime standards and is in full compliance with rigorous technical specifications as required under the Panama flag.
SOS MEDITERRANEE and MSF strongly denounce the actions as further proof of the extent to which the Italian government is willing to go to, knowing that the only consequence is that people will continue to die at sea and that no witnesses will be present to count the dead.
“European leaders appear to have no qualms implementing increasingly abusive and vicious tactics that serve their own political interests at the expense of human lives,” said Karline Kleijer, MSF’s Head of Emergencies. “For the past two years, European leaders have claimed that people should not die at sea, but at the same time they have pursued dangerous and ill-informed policies that have brought the humanitarian crisis in the Central Mediterranean and in Libya to new lows. This tragedy has to end, but that can only happen if EU governments allow the Aquarius and other search and rescue vessels to continue providing lifesaving assistance and bearing witness where it is so desperately needed.”
Since the beginning of the year, more than 1,250 people have drowned while attempting to cross the Central Mediterranean. Those that attempt the crossing are three times more likely to drown than those who made the same journey in 2015. The real number of deaths is likely much higher, as not all drownings are witnessed or recorded by authorities or U.N. agencies. This underreporting is represented in shipwrecks like the one in early September in which it is estimated that at least 100 people drowned.
Meanwhile, the European-sponsored Libyan coastguard continues to make an increasing number of interceptions in international waters between Italy, Malta and Libya, while denying survivors their right to disembark in a place of safety as required by International Maritime and Refugee Law. Instead, these vulnerable people are returned to appalling conditions in Libyan detention centres, several of which are now affected by heavy fighting in Tripoli’s conflict zones.
“Five years after the Lampedusa tragedy, when European leaders said ‘never again’ and Italy launched its first large scale search and rescue operation, people are still risking their lives to escape from Libya while the death rate on the Central Mediterranean is skyrocketing” said Sophie Beau, vice president of SOS MEDITERRANEE international. “Europe cannot afford to renounce its fundamental values.”
News from the PMA arrived at the Aquarius while the team was engaged in an active search and rescue operation in the Central Mediterranean. Over the past three days, Aquarius has assisted two boats in distress and now has 58 survivors on board, several of whom are psychologically distressed and fatigued from their journeys at sea and experiences in Libya, and who must be disembarked urgently in a place of safety in accordance with international maritime law. Throughout its current operation and during all previous rescue operations, the Aquarius has maintained full transparency while operating under the instructions of all maritime coordination centres and following international maritime conventions.
SOS MEDITERRANEE and MSF demand that European governments allow the Aquarius to continue its rescue mission by reassuring the Panama authorities that the threats made by the Government of Italy are unfounded, or by immediately issuing a new flag under which the vessel can sail.
▻https://www.msf.org/italian-government-pressures-panama-stop-aquarius-rescues-worlds-deadliest-mari
#asile #migrations #réfugiés #Méditerranée #ONG #sauvetage #pavillon
« Aquarius » : le terrible silence de Brégançon - Libération
▻http://www.liberation.fr/debats/2018/08/21/aquarius-le-terrible-silence-de-bregancon_1673762
Il y a une semaine, après plusieurs jours de déshérence du navire en Méditerranée, Paris s’est finalement engagé à accueillir 60 des 141 réfugiés. La politique antimigratoire de la France et plus généralement de l’Europe compromet notre sécurité et notre humanité sans jamais régler le problème qu’elle prétend combattre.
Il y a eu quelque chose d’ignoble dans ce face-à-face méditerranéen muet entre l’hôte du fort de Brégançon et l’#Aquarius en déshérence. Après tout, le port de Hyères est « sûr » et aurait pu accueillir ce navire. Ou, à défaut, celui de Toulon, encore plus « sûr » avec ses bateaux de guerre ! Et Emmanuel Macron aurait pu constater de visu, en se rendant sur le quai de débarquement, ce qu’être réfugié (et sauveteur) veut dire. Le geste eût conféré à son mandat une grandeur dont la portée diplomatique se serait longtemps fait sentir, et aurait mis le chef de l’État sur un même pied d’humanité que le pape François.
Le Président a préféré se débarrasser du problème au téléphone. Il n’a pas eu un mot pour les 141 Africains, dont une moitié de mineurs, rescapés de la mer, qui cuisaient au soleil sur le pont du bateau errant. On ne saura jamais ce qu’aurait pensé de ce mutisme son maître supposé, Paul Ricœur. Point besoin, de toute manière, de grands auteurs pour savoir que les dirigeants européens s’enfoncent dans l’inhumanité la plus abjecte, et nous y font barboter avec eux. Jusqu’à ces Gibraltariens qui retirent à l’Aquarius son pavillon.
Emmanuel #Macron a déclaré avoir pour livre de chevet l’ouvrage de Stephen Smith la Ruée vers l’Europe. La jeune Afrique en route pour le Vieux Continent (Grasset, 2018). Un président ne devrait pas lire que cela. Il pourrait consulter les publications des chercheurs qui travaillent sur le #Sahel et le #Sahara. Il en tirerait une plus juste mesure du « problème » de l’immigration, qui relève largement du fantasme statistique et de la manipulation politique. Le Président devrait surtout prendre connaissance des témoignages de #migrants ouest-africains échappés de l’enfer libyen qu’a recueillis le journaliste suisse Etienne Dubuis (1). Car - faut-il le rappeler ? - il s’agit d’abord d’enfants, de femmes, d’hommes, que les dirigeants européens ont donc décidé de renvoyer là d’où ils cherchent à fuir l’esclavage, le viol et la mort : la #Libye, avec les autorités et les milices de laquelle ils ont signé des accords, d’abord secrets, et maintenant officiels, de « réadmission » des fugitifs.
Certes, dira le prétendu bon sens en reprenant la formule d’un autre mentor du Président, Michel Rocard, l’Europe « ne peut pas accueillir toute la misère du monde ». Mais il s’agit en l’occurrence d’accueillir la misère que l’Europe a contribué à créer : en instaurant une sainte alliance antipopulaire avec les gouvernements africains qui ont mené leur continent dans l’impasse économique ; en imposant, à partir des années 80, des programmes d’ajustement structurel qui ont accru la pauvreté de la masse sans fournir d’opportunités économiques à la majorité des diplômés ; en intervenant militairement en Libye pour renverser Kadhafi, sans se préoccuper de l’onde de choc régionale ni des migrants africains qui y travaillaient ou y transitaient. Comme l’a rappelé Ibrahima Thioub dans son discours de réception du titre de docteur honoris causa à Sciences-Po, les Etats européens et africains sont coresponsables de la réinvention contemporaine de l’esclavage sur les rives de la Méditerranée, les uns par leur rejet d’une main-d’œuvre que leurs économies appellent pourtant, les autres par leur iniquité.
La politique antimigratoire de l’Europe est criminelle. Elle a provoqué la mort de dizaines de milliers de personnes. De surcroît, elle compromet notre sécurité, en même temps que notre humanité. En effet, loin de répondre au problème qu’elle prétend régler, elle l’aggrave.
Dans la droite, la très droite ligne de Nicolas Sarkozy puis de François Hollande, Emmanuel Macron, notamment, confond les prétendues menaces de l’immigration et du terrorisme - aucun des deux phénomènes ne constitue une « menace », au sens militaire précis du terme - et, ce faisant, il les nourrit mutuellement. La pression sur les Etats d’Afrique du Nord et du Sahel pour qu’ils bloquent sur leur territoire les migrants les déstabilisera. La France n’a plus d’autre politique africaine que sécuritaire. Elle inféode désormais son aide publique au développement à son intervention militaire. Elle est revenue aux recettes de la guerre d’Algérie, y compris en termes d’exactions puisque l’Élysée cautionne les violations des droits de l’homme auxquelles se livrent les armées malienne et camerounaise. La France appuie les dictatures vieillissantes du Tchad et du Cameroun, trop utiles pour être critiquées, et, au Mali, la perpétuation électorale d’une classe dominante à bout de souffle. D’ores et déjà, la militarisation de la lutte contre le jihadisme a eu pour résultat d’étendre le périmètre de la violence à l’ensemble du bassin du lac Tchad et au centre du Mali.
La triste réalité, c’est que l’Afrique sahélienne est en passe de s’installer dans un « gouvernement par la violence », selon l’expression du spécialiste de la Colombie Jacobo Grajales (Gouverner dans la violence. Le paramilitarisme en Colombie, Karthala, 2016). La responsabilité de l’Europe est accablante dans cette évolution. Sa politique ne cesse d’en favoriser les protagonistes sous prétexte de les combattre. La France n’a plus d’autre politique africaine que sécuritaire, antimigratoire, antiterroriste, antinarcotique, et inféode désormais son aide publique au développement à son intervention militaire, que doivent renforcer sur le terrain les programmes de l’Agence française de développement. Lutte contre la drogue, lutte contre l’immigration, lutte contre le #terrorisme : tous les ingrédients du cocktail qui a fait basculer l’Amérique centrale dans une situation incontrôlable sont réunis au Sahel. Vous avez aimé le Mexique ? Vous adorerez l’#Afrique de l’Ouest !
(1) Les Naufragés. L’odyssée des migrants africains, Karthala, 2018
Jean-François Bayart
La comparaison avec le Mexique est super intéressante mais glaçante.
#immigration #dictatures #néocolonialisme #violence #narcotiques #drogues
]]>GISTI - « Aquarius » 2018, « Saint-Louis » 1939 : l’histoire bégaie : Tribune de Danièle Lochak parue dans Libération
▻https://www.gisti.org/spip.php?article5929
►http://memorial-wlc.recette.lbn.fr/fr
#réfugiés #gisti #nazisme #shoah
►http://memorial-wlc.recette.lbn.fr/fr
Je ne connaissais pas les revues de presse de @Bastamag, ils semblent avoir les mêmes obsessions pour les listes que moi ! Par exemple sur l’Aquarius :
▻https://portail.bastamag.net/Aquarius
Plus jamais ça ? Non seulement l’Italie, l’Allemagne et l’Autriche s’associent pour développer leur politique anti-juifs, euh pardon, anti-migrants, mais en plus les médias appellent cette alliance l’Axe (l’axe des volontaires), au cas où on aurait des doutes...
Un « axe » Italie-Autriche-Allemagne pour s’opposer à Merkel sur l’immigration
Métro, le 13 juin 2018
▻http://journalmetro.com/monde/1620116/un-axe-italie-autriche-allemagne-pour-sopposer-a-merkel-sur-limmigrati
Et pour en rajouter sur l’Italie :
En Italie, les crimes racistes ont été multipliés par onze en quatre ans
Emile Costard et Coumba Kane, Le Monde, le 13 juin 2018
▻https://www.lemonde.fr/afrique/video/2018/06/13/en-italie-les-crimes-racistes-ont-ete-multiplies-par-onze-en-quatre-ans_5314
La France ne fait pas mieux, alors mieux vaut en rire qu’en pleurer :
Est-ce qu’on aurait dû accueillir l’Aquarius ? Le Moment Meurice
Guillaume Meurice, France Inter, le 13 juin 2018
▻https://www.youtube.com/watch?v=2js1RAvzVoo
Merci aussi pour Guillaume Meurice et, à la fin de la chronique, il est dit qu’on peut aider le bateau en donnant à :
▻https://don.sosmediterranee.org/b/mon-don
#Aquarius #Migrants #Meurtre_de_sang_froid #Italie #Allemagne #Autriche #France #Guillaume_Meurice #SOS_Méditerranée
Il y a déjà beaucoup de matériel sur seenthis concernant les #ONG en #Méditerranée (v. ▻https://seenthis.net/messages/678296)
Je me suis dite que cela valait la peine de commencer un nouveau fil, car il y aura encore beaucoup de choses à archiver depuis que le nouveau gouvernement en Italie a été formé...
Ce fil complète plus particulièrement celui-ci : ►https://seenthis.net/messages/514535
#asile #migrations #réfugiés #mourir_en_mer #sauvetage
cc @isskein
« À bord de l’#Aquarius (La Revue des Podcasts #5) »
▻http://syntone.fr/a-bord-de-laquarius-la-revue-des-podcasts-5
Pour ce cinquième numéro de La Revue des Podcasts, nous avons écouté deux documentaires sur un même sujet. Bienvenue de #Fabienne_Laumonier et À bord de l’Aquarius au large des côtes libyennes de #Raphaël_Krafft ont tous les deux été tournés récemment à bord du navire de l’ONG #SOS_Méditerranée, le dernier bateau de sauvetage humanitaire encore en opération. Dans les deux cas, plus ou moins les mêmes informations, mais des points de vue d’auteur·e différents. Décryptage.
Vous pouvez écouter en intégralité ces deux documentaires :
– Bienvenue de Fabienne Laumonier (mise en ondes de Christophe Rault) que l’on peut retrouver sur le site ou le Soundcloud de l’#ACSR.
▻http://www.acsr.be/wp-content/themes/acsr/player.php?audio=http://www.stoc.be/phono_acsr/Bienvenue_Master_09-06-201701_.mp3
– À bord de l’Aquarius au large des côtes libyennes de Raphaël Krafft (réalisation de Guillaume Baldy), premier numéro de la série Réfugiés pour La Série Documentaire sur #France_Culture.
►https://www.franceculture.fr/emissions/lsd-la-serie-documentaire/refugies-14-bord-de-laquarius-au-large-des-cotes-libyennes
On évoque également un autre documentaire de Raphaël Krafft, Passeur – Comment j’ai fait passer la frontière à des réfugiés .
►https://www.franceculture.fr/emissions/lsd-la-serie-documentaire/passer-les-frontieres-4-histoires-de-frontieres-1-passeur
▻https://soundcloud.com/larevuedespodcasts/lrdp5-a-bord-de-laquarius
]]>Il video integrale della tragedia del 6 novembre costata la vita ad oltre 50 persone
Nel video si evince la negligenza della Guardia Costiera libica ed il totale dispregio del valore della vita. Una lunga sequenza di oltre 30 minuti con audio e comunicazione radio registrate nel corso del naufragio
▻http://www.mediterraneocronaca.it/2017/11/13/il-video-integrale-della-tragedia-del-6-novembre-costata-la-vita
#mourir_en_mer #6_novembre_2017 #vidéo #asile #migrations #réfugiés #décès #Méditerranée #gardes-côtes_libyens #gardes-côtes #contrôles_frontaliers #Sea_Watch
Lien vers la vidéo:
▻https://www.youtube.com/watch?v=_phI-f_yFXQ
Réfugiés (1/4) : À bord de l’Aquarius au large des côtes libyennes
►https://www.franceculture.fr/emissions/lsd-la-serie-documentaire/refugies-14-bord-de-laquarius-au-large-des-cotes-libyennes
Comme les témoignages recueillis pour ce documentaire en attestent, les migrants naufragés ne fuient plus seulement leur pays mais aussi la Libye devenue un enfer : enlèvements avec #rançons, #torture, #viol, #travail_forcé voire #esclavage sont le lot de tous les #migrants qui y passent ou qui avaient pour projet de s’y installer. Face à cette hécatombe qui a emporté près de 10 000 personnes en deux ans et demi, l’#Europe ferme les yeux. Après avoir accusé de collusion les ONGs de sauvetage en mer avec les passeurs libyens, elle finance désormais et au mépris du #droit_international les gardes-côtes libyens pour empêcher les #réfugiés de quitter ce pays de non droit où se mêlent #mafias et univers concentrationnaires.
Une série de Raphaël Krafft, réalisée par Guillaume Baldy
]]>Migranti, vertice al Viminale dei ministri dell’Interno di Italia, Ciad, Libia e Niger
Una cooperazione congiunta per il contrasto al terrorismo e alla tratta di esseri umani. Istituita una cabina di regia che opererà per monitorare sui temi oggetto dell’incontro
#Sicile : des #militants_identitaires tentent d’empêcher le #sauvetage de migrants
Des activistes de l’ultra-droite ont voulu bloquer le bateau d’une ONG qui tente de sauver des migrants qui sont partis des côtes libyennes.
Film documentaire | Les migrants ne savent pas nager
▻https://asile.ch/2017/03/28/film-documentaire-migrants-ne-savent-nager
L’Aquarius porte secours aux migrants en détresse. Les rescapés africains racontent leur long périple terrestre vers la Libye et les brutalités subies. Prendre la mer est alors nécessaire pour échapper à ces violences extrêmes. Après quelques jours de navigation périlleuse, les rescapés sont pris en charge par les garde-côtes italiens.
]]>Migrants : en #Méditerranée, une situation « qui dépasse tout ce que l’on a pu voir »
L’« #Aquarius », le bateau humanitaire de l’ONG #SOS_Méditerranée, a accueilli deux fois plus de rescapés que sa taille ne le permet ce week-end au large des côtes libyennes. Pour limiter ces traversées, un accord, similaire à celui avec la Turquie, se dessine entre l’UE et la Libye, malgré la déstabilisation du pays.
▻http://www.liberation.fr/planete/2017/03/21/migrants-en-mediterranee-une-situation-qui-depasse-tout-ce-que-l-on-a-pu-
#mourir_en_mer #morts #décès #sauvetages #ONG #migrations #asile #réfugiés
cc @reka
Dossier « migrations » sur « 15-38 Méditerranée » :
#Algérie #Grèce #Calais #France #solidarité #désobéissance_civile #sauvetage #SOS_Méditerranée #Aquarius #Smaïn_Laacher
#migrations #asile #réfugiés #mourir_en_mer #décès #Méditerranée #exil
cc @fil @reka
15-38 prépare un dossier sur la Syrie :
▻https://www.1538mediterranee.com/2-syrie
–-> ici un crowdfunding si jamais : ►https://www.kisskissbankbank.com/le-premier-reseau-d-information-sur-la-mediterranee
Six semaines sur l’Aquarius
#photographie #Aquarius #mourir_en_mer #Méditerranée #asile #migrations #réfugiés #secours #naufrage #mer
cc @albertocampiphoto
« Retter im Mittlemeer »
▻http://multimedia.weser-kurier.de/retter-im-mittelmeer#74958
#reportage #multimédias #sauvetage #asile #migrations #réfugiés #Méditerranée #mourir_en_mer #ONG #SOS_méditerranée #MSF #médecins_sans_frontières #aquarius
cc @albertocampiphoto
Private ships play big role in Europe’s migrant crisis
Two years ago, a small, privately-run ship set out to lend a hand to military operations in the Mediterranean rescuing migrants on boats near capsizing off Libya.
▻http://www.thelocal.it/20160806/small-aid-ships-play-big-role-in-europes-migrant-crisis
#privatisation #asile #migrations #secours #naufrages #mer #Méditerranée #mourir_en_mer #réfugiés #sauvetages #MOAS #SOS_Méditerranée #ONG #sauvetage
L’amère escale de l’#Aquarius : 22 morts à bord
Arrivé vendredi dans le port de #Trapani, en #Sicile, l’équipage de l’Aquarius a débarqué les morts et réconforté les vivants. Le 20 juillet, il a sauvé 209 personnes en perdition sur deux canots pneumatiques avant de devoir extraire, un à un, vingt-deux corps qui gisaient au fond d’une de ces embarcations. Le navire reprendra ses opérations de sauvetage en Méditerranée après quatre jours de pause.
Le photographe Bertrand Gaudillère et la journaliste Catherine Monnet participent au projet La France VUE D’ICI où avec leur sujet “Justes solidaires” ils présentent l’engagement de ces citoyens ordinaires qui sont devenus acteurs d’une des plus graves crises humanitaires et politiques du début du XXIe siècle.
▻https://www.mediapart.fr/portfolios/l-amere-escale-de-l-aquarius-22-morts-bord
#SOS_Méditerranée #asile #migrations #réfugiés #mourir_en_mer #décès #cadavres #naufrage #secours #Méditerranée #corps
Twitté par MSF le 1er juillet 2016 :
“People pay to die in these boats” says Uiy one of our guests on the #Aquarius. He drew this after being rescued.
Ainsi, #maryline_baumard nous invite à la suivre :
▻https://twitter.com/marylinebaumard/status/749582522313535488
Je vous propose de suivre mon blog #A bord de l’#Aquarius pour une campagne de sauvetage de migrants
Bon, en fait, elle fait son travail (rémunéré j’espère) pour lemonde.fr.
Car elle est
Journaliste au Monde embarquée sur l’#Aquarius
#malaise #ambiguïté #confusion
Une campagne de sauvetage de migrants, est-ce que ce sont des animaux ? Des oiseaux en voie de disparition ?
Pour une 10aine de jours, suivez-moi sur l’#Aquarius, le navire de @SOSMedFrance qui sauve des migrants.pic.twitter.com/Po4073q5h3
▻https://twitter.com/marylinebaumard/status/749316695320358918
Pour une 10aine de jours, suivez-moi sur l’#Aquarius, le navire de @SOSMedFrance qui sauve des migrants.pic.twitter.com/Po4073q5h3
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