• Factice « unité arabe » selon normalisation avec Israël & conflits régionaux.
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article4382

    L’impression du déjà prôné lors des précédents sommets. L’unité arabe présume aplatir encore davantage les spécificités réelles et les positions divergentes selon les intérêts des uns et des autres. Le sommet arabe d’Alger est une nouvelle version des évitements des actions économiques majeures, tel un espace d’échange sans contraintes ou bien la cohésion des positions dans les affaires internationales... Politique, France, francophonie, Algérie, Maroc, Tunisie, Afrique, monde arabe, vie politique, nation, nationale,

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  • Grand projet : THE LINE
    https://www.neom.com/fr-fr/regions/theline

    https://www.youtube.com/watch?v=U1vgbF4aH6k

    Révolution de notre civilisation, THE LINE place l’homme au premier plan et offre une expérience de vie urbaine sans précédent tout en préservant la nature environnante. Le projet propose une nouvelle définition du concept de développement urbain et du visage des villes du futur.

    Aucune route, aucune voiture, aucune émission, THE LINE utilisera des énergies 100 % renouvelables et 95 % des terres seront préservées pour la nature. Contrairement aux villes traditionnelles, la santé et le bien-être des personnes passeront avant les transports et les infrastructures. À peine 200 mètres de large, mais 170 kilomètres de long et 500 mètres au-dessus du niveau de la mer.

    À terme, THE LINE pourra accueillir 9 millions de personnes et sera construite sur une superficie de seulement 34 kilomètres carrés. Modeste, l’empreinte de l’infrastructure permettra d’améliorer l’efficacité des systèmes urbains comme jamais auparavant. Le climat idéal toute l’année permettra à ses habitants de profiter de la nature environnante. Ils auront également accès à toutes les installations en moins de cinq minutes de marche, en plus du train à grande vitesse qui parcourt un trajet de bout en bout de 20 minutes.

    j’aime bien les images de « la nature » que l’on protège et que c’est le désert. les paris vont bon train quant au fait de savoir si ce sera habité, utilisé, de nombreux joueurs misent plutôt sur Dubaï

    #urbanisme #écologie #désastre #Arabie_saoudite

  • Un verdict sans précédent : une doctorante de 34 ans condamnée à 34 ans de prison pour des Tweets d’opposants. « la brutalité de MBS renforcée depuis la normalisation » avec l’Occident – Site de la chaîne AlManar-Liban
    https://french.almanar.com.lb/2409739

    La doctorante est mère de deux enfants et poursuivait ses études en Grande-Bretagne.

    Nos amis en #arabie_saoudite

  • Saudi Arabia expands its sportswashing ambitions to the world of gaming | esports | The Guardian
    https://www.theguardian.com/sport/2022/mar/21/saudi-arabia-expands-its-sportswashing-ambitions-to-the-world-of-gaming

    By zeroing in on the burgeoning eSports market, Saudi Arabia has added a new layer to its soft power strategy in an attempt to polish its public image on the international stage. The process is known as sportswashing, a term popularized by Amnesty International to describe the use of sports by oppressive governments to legitimize their regimes and distract from their human rights abuses.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #business #soft_power #esport #arabie_saoudite #politique #sportwashing #amnesty_international #savvy_gaming_group #esl_gaming #modern_times_group #faceit #esl_faceit #esl_faceit_group #ignite #neom #snk #electronic_arts #ea #activision_blizzard #take_two_interactive_software #take_two #boston_consulting_group #mohammed_bin_salman #newcastle_united #jamal_khashoggi #guerre #yémen #riot_games #jeu_vidéo_league_of_legends #league_of_legends_european_championship #championnat #lgbt #ubisoft #jeu_vidéo_rainbow_six_siege #critique #protestation #pétition #russie #régime_autoritaire #dictature

  • #Arachnoid - Arachnoid (1979) 🇫🇷
    Biography
    Founded in Gournay sur Marne, France in 1970 - Reformed in 1978-1981 and 1990-1995 (as a duo)
    https://www.youtube.com/watch?v=HTOaPNANu0g

    ARACHNOÏD is a French major progressive band whose #music was combined with the strengths of other French symphonic groups and dark progressive rock that recalled the style of KING CRIMSON. The dark sound, almost like UNIVERS ZERO, is accomplished mostly by employing melodic structures in the vein of KING CRIMSON’s “Larks’ Tongues In Aspic”. The dramatic vocals are similar to that of Christian Decamp from ANGE. ARACHNOÏD’s music expresses a continuous tension with flashy guitar’s parts and tormented keyboard interventions. ARACHNOID is a unique band with nods to KING CRIMSON, PULSAR, SHYLOCK & PINK FLOYD!
    The band lineup consists of Francois Faugieres on organ, Mellotron, Pierre Kuti on acoustic and electric pianos, synths, Bernard Mini on drums, Marc Meryl on lead vocals, tambourine, Philippe Honore on flute, saxophone, and vocals by Yves Javault, Christine Mariey, Martine Rateau and Patrick Woindrich, also on bass, and guitar. Nicolas Popowski also features on guitar and vocals.
    ARACHNOÏD’s 1978 self-titled album is one of France’s finest progressive albums of the 70’s, but by no means a classic. The album often receives 4 star ratings by reviewers as it is an example of excellent Symphonic Prog, with it’s striking creepy cover, easily recognisable. The first four tracks of the seven are the best examples of their sound, and these are the most complicated and intriguing. The band have played classically-inspired instrumentals, but their vocalist lacks the power to carry the heavier symphonic passages. Recommended for all adventurous progsters! AtomicCrimsonRush (Scott Tuffnell)

    Arachnoid - Arachnoid (1979)
    Songs / Tracks Listing
    1. Le Chamadère (13:57)
    2. Piano Caveau (7:24)
    3. Toutes Ces Images / Segamisec Setout (8:15)
    4. La Guêpe (8:44)
    5. L’Adieu Au Pierrot / Final (4:00)

    Total time 42:20
    Bonus track on 1988 & 1996 reissues:
    6. In The Screen Side Of Your Eyes (4:04)

    Extra bonus tracks on 1996 CD release:
    7. Les Quatre Saisons De L’Enfer, 1ère Partie: L’Hiver (live ) (4:39)
    8. Le Pierrot (live
    ) (5:08)
    9. L’Adieu (live $) (3:23)
    10. Piano Caveau (instrumental & Different Mix) (7:17)

    * Recorded at La Péniche, Paris, 27 March 1977
    $ Recorded at The Mille-Club, in Vaires-sur-Marne, December 1976

    Line-up / Musicians
    – Marc Meryl / lead vocals, tambourine (9)
    – Nicolas Popowski / guitar, vocals
    – François Faugieres / Farfisa organ, Mellotron, vocals
    – Pierre Kuti / piano, Fender Rhodes, MS10 & Korg synths
    – Patrick Woindrich / bass, guitar (6), vocals, producer
    – Bernard Mini / drums

    With:
    – Christine Mariey / child voice (1,4)
    – Yves Javault / vocals (4)
    – Martine Rateau / spoken word (4)
    – Philippe Honore / saxophone (4), flute (6)

    Artwork: Alain Robert
    #musique #symphonic_prog #progressive_rock #french_prog_rock

  • Stop au carnaval, par Sandrine Aumercier - Critique de la valeur-dissociation. Repenser une théorie critique du capitalisme
    http://www.palim-psao.fr/2022/07/stop-au-carnaval-par-sandrine-aumercier.html

    L’actualité ne cesse de donner les signes de notre enfoncement collectif dans les impasses d’un mode de production dont cependant les connexions systémiques des différents phénomènes persistent à être isolées les unes des autres — comme des problèmes à part, comme des « dossiers » à régler au coup par coup. Il y a de quoi faire perdre la boussole à tous les acteurs du système et les pousser dans des extrémités parfois grotesques. Qu’on en juge : alors que Joe Biden était élu notamment pour son engagement climatique et sa promesse de politique migratoire « juste et humaine », le même a déjà signé davantage de permis de forage pétroliers que son prédécesseur climato-négationniste et le nombre d’arrestations de migrants illégaux n’a jamais été aussi élevé dans l’histoire du pays qu’en 2021 [1]. Il est indéniable que Biden a cherché à modifier dans un sens politiquement plus « progressiste » une série de législations migratoires prises par Donald Trump, mais quelles positions personnelles et promesses de campagne d’un Président pourraient opérer des transformations structurelles, puisqu’il n’est pas moins ligoté qu’un autre par les contradictions internes du système ?

    […]

    Le sommet de la farce a été atteint ces derniers jours, lorsqu’après des années de défiance diplomatique remontant à l’assassinat du journaliste Jamal Khaschoggi, Biden ne craint plus — sous la pression de l’inflation galopante, les élections de mi-mandat approchant — de se rendre en Arabie Saoudite pour mendier à l´État « paria » de mettre davantage de pétrole sur le marché. Il s’agit d’enrayer la hausse mondiale des prix du pétrole. C’est sans compter sur le fait que les pays du Golfe tirent de cette hausse des prix une substantielle augmentation de leur PIB (même si on ne sait pas s’ils ont surpassé Dieu) : dans la jungle économique, le malheur des uns fait le bonheur des autres. Mais là où la farce devient sinistre, c’est que cette demande américaine intervient dans un contexte où l´Arabie saoudite a, pour sa part, doublé depuis le début de la guerre en Ukraine ses importations de pétrole russe. Le pétrole russe pestiféré, « blanchi » par son passage en Arabie saoudite — devenue en quelques mois moralement plus fréquentable que la Russie — est utilisé pour la fabrication d’électricité domestique par les Saoudiens, qui en échange exportent davantage leur propre pétrole [3]. Il est clair que le malheur des Yéménites ne pèse pas comme celui des Ukrainiens dans la balance mondiale.

    #pétrole #énergie #États-Unis #Arabie_Saoudite #Russie #Ukraine #Yémen #capitalisme #Sandrine_Aumercier

  • Grano : una guerra globale

    Secondo molti osservatori internazionali, la guerra in corso in Ucraina si esprimerebbe non solo mediante l’uso dell’artiglieria pesante e di milizie ufficiali o clandestine, responsabili di migliaia di morti, stupri e deportazioni. Esisterebbero, infatti, anche altri campi sui quali il conflitto, da tempo, si sarebbe spostato e che ne presuppongono un allargamento a livello globale. Uno di questi ha mandato in fibrillazione gli equilibri mondiali, con effetti diretti sulle economie di numerosi paesi e sulla vita, a volte sulla sopravvivenza, di milioni di persone. Si tratta della cosiddetta “battaglia globale del grano”, i cui effetti sono evidenti, anche in Occidente, con riferimento all’aumento dei prezzi di beni essenziali come il pane, la pasta o la farina, a cui si aggiungono quelli dei carburanti, oli vari, energia elettrica e legno.
    La questione del grano negli Stati Uniti: il pericolo di generare un tifone sociale

    Negli Stati Uniti, ad esempio, il prezzo del grano tenero, dal 24 febbraio del 2022, ossia dall’inizio dell’invasione russa dell’Ucraina, al Chicago Mercantile Exchange, uno dei maggiori mercati di riferimento per i contratti cerealicoli mondiali, è passato da 275 euro a tonnellata ai circa 400 euro dell’aprile scorso. Un aumento esponenziale che ha mandato in tensione non solo il sistema produttivo e distributivo globale, ma anche molti governi, legittimamente preoccupati per le conseguenze che tali aumenti potrebbero comportare sulle loro finanze e sulla popolazione. In epoca di globalizzazione, infatti, l’aumento del prezzo del grano tenero negli Stati Uniti potrebbe generare un “tifone sociale”, ad esempio, in Medio Oriente, in Africa, in Asia e anche in Europa. I relativi indici di volatilità, infatti, sono ai massimi storici, rendendo difficili previsioni di sviluppo che si fondano, invece, sulla prevedibilità dei mercati e non sulla loro instabilità. Queste fibrillazioni, peraltro, seguono, in modo pedissequo, le notizie che derivano dal fronte ucraino. Ciò significa che i mercati guardano non solo agli andamenti macroeconomici o agli indici di produzione e stoccaggio, ma anche a quelli derivanti direttamente dal fronte bellico e dalle conseguenze che esso determinerebbe sugli equilibri geopolitici globali.
    I processi inflattivi e la produzione di grano

    Anche secondo la Fao, per via dell’inflazione che ha colpito la produzione di cereali e oli vegetali, l’indice alimentare dei prezzi avrebbe raggiunto il livello più alto dal 1990, ossia dall’anno della sua creazione.

    Le origini della corsa a questo pericoloso rialzo sono molteplici e non tutte direttamente riconducibili, a ben guardare, alla sola crisi di produzione e distribuzione derivante dalla guerra in Ucraina. I mercati non sono strutture lineari, dal pensiero algoritmico neutrale. Al contrario, essi rispondono ad una serie molto ampia di variabili, anche incidentali, alcune delle quali derivano direttamente dalle ambizioni e dalle strategie di profitto di diversi speculatori finanziari. I dati possono chiarire i termini di questa riflessione.

    Il Pianeta, nel corso degli ultimi anni, ha prodotto tra 780 e 800 milioni di tonnellate di grano. Una cifra nettamente superiore rispetto ai 600 milioni di tonnellate prodotte nel 2000. Ciò si deve, in primis, alla crescita demografica mondiale e poi all’entrata di alcuni paesi asiatici e africani nel gotha del capitalismo globale e, conseguentemente, nel sistema produttivistico e consumistico generale. Se questo per un verso ha sollevato gran parte della popolazione di quei paesi dalla fame e dalla miseria, ha nel contempo determinato un impegno produttivo, in alcuni casi monocolturale, che ha avuto conseguenze dirette sul piano ambientale, sociale e politico.
    Il grano e l’Africa

    L’area dell’Africa centrale, ad esempio, ha visto aumentare la produzione agricola in alcuni casi anche del 70%. Eppure, nel contempo, si è registrato un aumento di circa il 30% di malnutrizione nella sua popolazione. Ciò è dovuto ad un’azione produttiva privata, incentivata da fondi finanziari internazionali e governativi, che ha aumentato la produzione senza redistribuzione. Questa produzione d’eccedenza è andata a vantaggio dei fondi speculativi, dell’agrobusiness o è risultata utile per la produzione occidentale, ma non ha sfamato la popolazione locale, in particolare di quella tradizionalmente esposta alla malnutrizione e alla fame. Un esempio emblematico riguarda l’Etiopia e i suoi 5 milioni circa di cittadini malnutriti. Questo paese dipende ormai interamente dagli aiuti alimentari e umanitari. Allo stesso tempo, migliaia di tonnellate di grano e di riso etiope sono esportate ogni anno in Arabia Saudita per via del land grabbing e degli accordi economici e finanziari sottoscritti. In Sudan si registra il medesimo fenomeno. Il locale governo ha infatti ceduto 1,5 milioni di ettari di terra di prima qualità agli Stati del Golfo, all’Egitto e alla Corea del Sud per 99 anni, mentre risulta contemporaneamente il paese al mondo che riceve la maggiore quantità di aiuti alimentari, con 6 milioni di suoi cittadini che dipendono dalla distribuzione di cibo. Basterebbe controllare i piani di volo degli aeroporti di questi paesi per rendersi conto di quanti aerei cargo decollano giornalmente carichi di verdura fresca e rose, con destinazione finale gli alberghi degli Emirati Arabi e i mercati di fiori olandesi. Come ha affermato l’ex direttore dell’ILC (International Land Coalition), Madiodio Niasse: «La mancanza di trasparenza rappresenta un notevole ostacolo all’attuazione di un sistema di controllo e implementazione delle decisioni riguardo alla terra e agli investimenti ad essa inerenti».

    L’Angola ha varato un piano di investimenti così ambizioso da attrarre sei miliardi di dollari esteri nel solo 2013. Prima dello scoppio del conflitto civile, durato trent’anni, questo paese riusciva a nutrire tutti i suoi abitanti ed esportava caffè, banane e zucchero. Oggi, è costretto a comprare all’estero metà del cibo destinato al consumo interno, mentre solo il 10% della sua superficie arabile è utilizzata. Ciò nonostante, ha ritenuto legittimo incentivare l’accaparramento dei propri terreni agricoli da parte di multinazionali dell’agrobusiness e fondi finanziari di investimento. Ragioni analoghe guidano Khartoum a negoziare migliaia di ettari con i paesi del Golfo. Tra il 2004 e il 2009, in soli cinque paesi, Mali, Etiopia, Sudan, Ghana e Madagascar circa due milioni e mezzo di ettari coltivabili sono finiti nel portafoglio finanziario di multinazionali e dei fondi sovrani.
    Non solo Ucraina

    Quanto descritto serve per superare un’ottica monofocale che tende a concentrarsi, per ciò che riguarda il tema della terra e del grano, esclusivamente sull’Ucraina. Nello scacchiere globale della produzione e dell’approvvigionamento rientrano, infatti, numerosi paesi, molti dei quali per anni predati o raggirati mediante accordi capestro e obblighi internazionali che hanno fatto del loro territorio un grande campo coltivato per i bisogni e i consumi occidentali.
    Il ruolo della Russia

    Anche la Russia, in quest’ambito, svolge un ruolo fondamentale. Mosca, infatti, ha deciso di conservare per sé e in parte per i suoi alleati, a fini strategici, la propria produzione cerealicola, contribuendo a generare gravi fibrillazioni sui mercati finanziari di tutto il mondo. Nel 2021, ad esempio, il paese governato da Putin era il primo esportatore di grano a livello mondiale (18%), piazzandosi sopra anche agli Stati Uniti. Questa enorme quantità di grano esportato non risulta vincolata come quello occidentale, ma riconducibile al consumo interno e al bilanciamento dei relativi prezzi per il consumatore russo che in questo modo paga meno il pane o la carne rispetto ad un occidentale. Non è però tutto “rose e fiori”. Sulla Russia incidono due fattori fondamentali. In primis, le sanzioni occidentali che limitano i suoi rapporti commerciali e impediscono a numerose merci e attrezzature di entrare, almeno in modo legale, per chiudere la filiera produttiva e commerciale in modo controllato. Secondo, l’esclusione della Russia dai mercati finanziari comporta gravi conseguenze per il paese con riferimento alla situazione dei pagamenti con una tensione crescente per il sistema finanziario, bancario e del credito. Non a caso recentemente essa è stata dichiarata in default sui circa 100 milioni di dollari di obbligazioni che non è riuscita a pagare. In realtà, il default non avrà un peso straordinario almeno per due ragioni. In primo luogo perché il paese è da molto tempo economicamente, finanziariamente e politicamente emarginato. Secondo poi, il fallimento sarebbe dovuto non alla mancanza di denaro da parte della Russia, ma alla chiusura dei canali di trasferimento da parte dei creditori. A completare il quadro, c’è una strategica limitazione delle esportazioni di grano da parte ancora della Russia nei riguardi dei paesi satelliti, come ad esempio l’Armenia o la Bielorussia. Ciò indica la volontà, da parte di Putin, di rafforzare le scorte per via di un conflitto che si considera di lungo periodo.
    Il grano “bloccato”

    A caratterizzare questa “battaglie globale del grano” ci sono anche altri fattori. Da febbraio 2020, ad esempio, circa 6 milioni di tonnellate di grano ucraino sono bloccati nel porto di Mikolaiv, Odessa e Mariupol. È una quantità di grano enorme che rischia di deperire nonostante lo stato di crisi alimentare in cui versano decine di paesi, soprattutto africani. Sotto questo profilo, i paesi occidentali e vicini all’Ucraina dovrebbero trovare corridoi speciali, militarmente difesi, per consentire l’esportazione del cereale e successivamente la sua trasformazione a tutela della vita di milioni di persone. D’altra parte, sui prezzi intervengo fattori non direttamente riconducibili all’andamento della guerra ma a quelli del mercato. Ad esempio, l’aumento del costo delle derrate cerealicole si deve anche all’aumento esponenziale (20-30%) dei premi assicurativi sulle navi incaricate di trasportarlo, attualmente ferme nei porti ucraini. Su questo aspetto i governi nazionali potrebbero intervenire direttamente, calmierando i premi assicurativi, anche obtorto collo, contribuendo a calmierai i prezzi delle preziose derrate alimentati. Si consideri che molti industriali italiani del grano variamente lavorato stanno cambiando la loro bilancia di riferimento e relativi prezzi, passando ad esempio dal quintale al chilo e aumentando anche del 30-40% il costo per allevatori e trasformatori vari (fornai e catene dell’alimentare italiano).
    Le ricadute di una guerra di lungo periodo

    Una guerra di lungo periodo, come molti analisti internazionali ritengono quella in corso, obbligherà i paesi contendenti e i relativi alleati, a una profonda revisione della produzione di grano. L’Ucraina, ad esempio, avendo a disposizione circa 41,5 milioni di ettari di superficie agricola utile, attualmente in parte occupati dai carri armati russi e da un cannoneggiamento da artiglieria pesante e attività di sabotaggio, vende in genere il 74% della sua produzione cerealicola a livello globale. Non si tratta di una scelta politica occasionale ma strategica e di lungo periodo. L’Ucraina, infatti, ha visto aumentare, nel corso degli ultimi vent’anni, la sua produzione di grano e l’ esportazione. Si consideri che nel 2000, il grano ucraino destinato all’esportazione era il 60% di quello prodotto. La strategia ovviamente non è solo commerciale ma anche politica. Chi dispone del “potere del grano”, infatti, ha una leva fondamentale sulla popolazione dei paesi che importano questo prodotto, sul relativo sistema di trasformazione e commerciale e sull’intera filiera di prodotti derivati, come l’allevamento. Ed è proprio su questa filiera che ora fa leva la Russia, tentando di generare fibrillazioni sui mercati, azioni speculative e tensioni sociali per tentare di allentare il sostegno occidentale o internazionale dato all’Ucraina e la morsa, nel contempo, delle sanzioni.

    Esiste qualche alternativa alla morsa russa su campi agricoli ucraini? Il terreno ucraino seminato a grano e risparmiato dalla devastazione militare russa, soprattutto lungo la linea Sud-Ovest del paese, può forse rappresentare una speranza se messo a coltura e presidiato anche militarmente. Tutto questo però deve fare i conti con altri due problemi: la carenza di carburante e la carenza di manodopera necessaria per concludere la coltivazione, mietitura e commercializzazione del grano. Su questo punto molti paesi, Italia compresa, si sono detti pronti ad intervenire fornendo a Zelensky mezzi, camion, aerei cargo e navi ove vi fosse la possibilità di usare alcuni porti. Nel frattempo, il grano sta crescendo e la paura di vederlo marcire nei magazzini o di non poterlo raccogliere nei campi resta alta. Ovviamente queste sono considerazioni fatte anche dai mercati che restano in fibrillazione. Circa il 70% dei carburanti usati in agricoltura in Ucraina, ad esempio, sono importanti da Russia e Bielorussia. Ciò significa che esiste una dipendenza energetica del paese di Zelensky dalla Russia, che deve essere superata quanto prima mediante l’intervento diretto dei paesi alleati a vantaggio dell’Ucraina. Altrimenti il rischio è di avere parte dei campi di grano ucraini pieni del prezioso cereale, ma i trattori e le mietitrici ferme perché prive di carburante, passando così dal danno globale alla beffa e alla catastrofe mondiale.

    Una catastrofe in realtà già prevista.
    Un uragano di fame

    Le Nazioni Unite, attraverso il suo Segretario generale, Antonio Guterres, già il 14 marzo scorso avevano messo in guardia il mondo contro la minaccia di un “uragano di fame” che avrebbe potuto generare conflitti e rivolte in aree già particolarmente delicate. Tra queste ultime, in particolare, il Sudan, l’Eritrea, lo Yemen, e anche il Medio Oriente.

    Gutierres ha parlato addirittura di circa 1,7 miliardi di persone che possono precipitare dalla sopravvivenza alla fame. Si tratta di circa un quinto della popolazione mondiale, con riferimento in particolare a quarantacinque paesi africani, diciotto dei quali dipendono per oltre il 50% dal grano ucraino e russo. Oltre a questi paesi, ve ne sono altri, la cui tenuta è in tensione da molti anni, che dipendono addirittura per il 100% dai due paesi in guerra. Si tratta, ad esempio, dell’Eritrea, della Mauritania, della Somalia, del Benin e della Tanzania.

    In definitiva, gli effetti di una nuova ondata di fame, che andrebbe a sommarsi alle crisi sociali, politiche, ambientali e terroristiche già in corso da molti anni, potrebbero causare il definitivo crollo di molti paesi con effetti umanitari e politici a catena devastanti.
    Il caso dell’Egitto

    Un paese particolarmente sensibile alla crisi in corso è l’Egitto, che è anche il più grande acquirente di grano al mondo con 12 milioni di tonnellate, di cui 6 acquistate direttamente dal governo di Al Si-si per soddisfare il programma di distribuzione del pane. Si tratta di un programma sociale di contenimento delle potenziali agitazioni, tensioni sociali e politiche, scontri, rivolte e migrazioni per fame che potrebbero indurre il Paese in uno stato di crisi permanente. Sarebbe, a ben osservare, un film già visto. Già con le note “Primavere arabe”, infatti, generate dal crollo della capacità di reperimento del grano nei mercati globali a causa dei mutamenti climatici che investirono direttamente le grandi economie del mondo e in particolare la Cina, Argentina, Russia e Australia, scoppiarono rivolte proprio in Egitto (e in Siria), represse nel sangue. L’Egitto, inoltre, dipende per il 61% dalla Russia e per il 23% dall’Ucraina per ciò che riguarda l’importazione del grano. Dunque, questi due soli paesi fanno insieme l’84% del grano importato dal paese dei faraoni. Nel contempo, l’Egitto fonda la sua bilancia dei pagamenti su un prezzo del prezioso cereale concordato a circa 255 dollari a tonnellata. L’aumento del prezzo sui mercati globali ha già obbligato l’Egitto ad annullare due contratti sottoscritti con la Russia, contribuendo a far salire la tensione della sua popolazione, considerando che i due terzi circa dei 103 milioni di egiziani si nutre in via quasi esclusiva di pane (chiamato aish, ossia “vita”). Secondo le dichiarazioni del governo egiziano, le riserve di grano saranno sufficienti per soddisfare i relativi bisogni per tutta l’estate in corso. Resta però una domanda: che cosa accadrà, considerando che la guerra in Ucraina è destinata ad essere ancora lunga, quando le scorte saranno terminate?

    Anche il Libano e vari altri paesi si trovano nella medesima situazione. Il paese dei cedri dipende per il 51% dal grano dalla Russia e dall’Ucraina. La Turchia di Erdogan, invece, dipende per il 100% dal grano dai due paesi coinvolti nel conflitto. Ovviamente tensioni sociali in Turchia potrebbero non solo essere pericolose per il regime di Erdogan, ma per la sua intera area di influenza, ormai allargatasi alla Libia, Siria, al Medio Oriente, ad alcuni paesi africani e soprattutto all’Europa che ha fatto di essa la porta di accesso “sbarrata” dei profughi in fuga dai loro paesi di origine.
    Anche l’Europa coinvolta nella guerra del grano

    Sono numerosi, dunque, i paesi che stanno cercando nuovi produttori di cereali cui fare riferimento. Tra le aree alle quali molti stanno guardando c’è proprio l’Unione europea che, non a caso, il 21 marzo scorso, ha deciso di derogare temporaneamente a una delle disposizioni della Pac (Politica Agricola Comune) che prevedeva di mettere a riposo il 4% dei terreni agricoli. Ovviamente, questa decisione è in funzione produttivistica e inseribile in uno scacchiere geopolitico mondiale di straordinaria delicatezza. Il problema di questa azione di messa a coltura di terreni che dovevano restare a riposo, mette in luce una delle contraddizioni più gravi della stessa Pac. Per anni, infatti, sono stati messi a riposo, o fatti risultare tali, terreni non coltivabili. In questo modo venivano messi a coltura terreni produttivi e fatti risultare a riposo quelli non produttivi. Ora, la deroga a questa azione non può produrre grandi vantaggi, in ragione del fatto che i terreni coltivabili in deroga restano non coltivabili di fatto e dunque poco o per nulla incideranno sull’aumento di produzione del grano. Se il conflitto ucraino dovesse continuare e l’Europa mancare l’obiettivo di aumentare la propria produzione di grano per calmierare i prezzi interni e nel contempo soddisfare parte della domanda a livello mondiale, si potrebbe decidere di diminuire le proprie esportazioni per aumentare le scorte. Le conseguenze sarebbero, in questo caso, dirette su molti paesi che storicamente acquistano grano europeo. Tra questi, in particolare, il Marocco e l’Algeria. Quest’ultimo paese, ad esempio, consuma ogni anno circa 11 milioni di tonnellate di grano, di cui il 60% importato direttamente dalla Francia. A causa delle tensioni politiche che nel corso degli ultimi tre anni si sono sviluppate tra Algeria e Francia, il paese Nord-africano ha cercato altre fonti di approvvigionamento, individuandole nell’Ucraina e nella Russia. Una scelta poco oculata, peraltro effettuata abbassando gli standard di qualità del grano, inferiori rispetto a quello francese.
    L’India può fare la differenza?

    Un nuovo attore mondiale sta però facendo il suo ingresso in modo prepotente. Si tratta dell’India, un paese che da solo produce il 14% circa del grano mondiale, ossia circa 90 milioni di tonnellate di grano. Questi numeri consentono al subcontinente indiano di piazzarsi al secondo posto come produttore mondiale dopo la Cina, che ne produce invece 130 milioni. L’India del Presidente Modhi ha usato gran parte della sua produzione per il mercato interno, anch’esso particolarmente sensibile alle oscillazione dei prezzi del bene essenziale. Nel contempo, grazie a una produzione che, secondo Nuova Delhi e la Fao, è superiore alle attese, sta pensando di vendere grano a prezzi vantaggiosi sul mercato globale. Sotto questo profilo già alcuni paesi hanno mostrato interesse. Tra questi, ad esempio, Iran, Indonesia, Tunisia e Nigeria. Anche l’Egitto ha iniziato ad acquistare grano dall’India, nonostante non sia di eccellente qualità per via dell’uso intensivo di pesticidi. Il protagonismo dell’India in questa direzione, ha fatto alzare la tensione con gli Stati Uniti. I membri del Congresso statunitense, infatti, hanno più volte sollevato interrogativi e critiche rispetto alle pratiche di sostegno economico, lesive, a loro dire, della libera concorrenza internazionale, che Nuova Delhi riconosce da anni ai suoi agricoltori, tanto da aver chiesto l’avvio di una procedura di infrazione presso l’Organizzazione mondiale per il Commercio (Omc). Insomma, le tensioni determinate dal conflitto in corso si intersecano e toccano aspetti e interessi plurimi, e tutti di straordinaria rilevanza per la tenuta degli equilibri politici e sociali globali.

    https://www.leurispes.it/grano-una-guerra-globale

    #blé #prix #Ukraine #Russie #guerre_en_Ukraine #guerre_globale_du_blé #produits_essentiels #ressources_pédagogiques #Etats-Unis #USA #Inde #instabilité #marché #inflation #céréales #indice_alimentaire #spéculation #globalisation #mondialisation #production #Afrique #production_agricole #malnutrition #excédent #industrie_agro-alimentaire #agrobusiness #faim #famine #Ethiopie #Arabie_Saoudite #land_grabbing #accaparemment_des_terres #Soudan #Egypte #Corée_du_Sud #exportation #aide_alimentaire #Angola #alimentation #multinationales #pays_du_Golfe #Mali #Madagascar #Ghana #fonds_souverains #sanctions #marchés_financiers #ports #Odessa #Mikolaiv #Mariupol #assurance #élevage #sanctions #dépendance_énergétique #énergie #ouragan_de_faim #dépendance #Turquie #Liban #pac #politique_agricole_commune #EU #UE #Europe #France #Maroc #Algérie

  • Confusion sur l’organisation du pèlerinage à La Mecque
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2022/06/13/confusion-sur-l-organisation-du-pelerinage-a-la-mecque_6130038_3224.html

    Confusion sur l’organisation du pèlerinage à La Mecque
    Une nouvelle procédure d’obtention des visas, mise en place par l’Arabie saoudite, sème le désarroi parmi les candidats au départ et les acteurs français de cette prescription rituelle.
    Par Cécile Chambraud
    Publié hier à 01h55, mis à jour hier à 09h37
    Après deux ans de suspension en raison de la pandémie de Covid-19, les autorités saoudiennes ont rouvert les portes du royaume aux musulmans étrangers pour le grand pèlerinage à La Mecque, qui aura lieu cette année du 7 au 12 juillet. Mais à moins d’un mois du début de l’événement, une nouvelle procédure d’obtention des visas, mise en place par le pays hôte, sème la confusion et le désarroi parmi les candidats au départ et les acteurs français de cette prescription rituelle, que les musulmans qui en ont les moyens doivent accomplir une fois dans leur vie. Elle désorganise le fonctionnement habituel – d’ailleurs passablement opaque – du marché du hadj (aussi appelé « grand pèlerinage »). Déjà fragilisées par deux années de disette liées à la situation sanitaire, certaines des agences de voyages françaises spécialisées craignent de devoir mettre la clé sous la porte.
    Comme l’a révélé le site d’information SaphirNews, le ministère saoudien du hadj a en effet annoncé, lundi 6 juin, que, désormais, pour espérer obtenir un visa spécifique, les candidats au grand pèlerinage établis en Europe, en Amérique et en Australie (dans les pays musulmans, la régulation appartient aux pouvoirs publics) devraient obligatoirement passer par une plate-forme numérique unique, Motawif.
    Après une semaine de flottement, les inscriptions en ligne ont ouvert vendredi 10 juin dans la soirée, pour trois jours. Pour faire acte de candidature, il faut avoir moins de 65 ans et posséder un schéma vaccinal complet contre le Covid-19. Dès mardi 14 juin, un tirage au sort déterminera qui, parmi les inscrits, aura droit à un visa. Au nombre d’environ 9 200 cette année pour la France, les places sont plus rares qu’avant la pandémie, où le nombre de visas accordés oscillait entre 22 000 et 25 000. Il s’agit d’un changement de logique. Jusqu’à présent, les visas étaient accordés par les autorités saoudiennes par le biais des agences de voyages, pourvu que celles-ci aient obtenu un agrément, renouvelable chaque année auprès des autorités saoudiennes. Ces visas étaient répartis de manière inégale. Trois ou quatre grosses agences en obtenaient plusieurs milliers, les autres nettement moins. Certaines, d’ailleurs, en rétrocédaient quelques-uns à des sous-traitants, alimentant une économie souterraine.Mais les agences de voyages n’attendent pas d’obtenir l’agrément et les visas pour verser des acomptes et réserver les prestations qui figurent dans le forfait vendu aux clients, à savoir les billets d’avion pour Djedda, les nuits d’hôtel à La Mecque et à Médine, les places dans les tentes de Mina, où les pèlerins passent trois ou quatre nuits, et les transports en bus entre les hôtels et les différents lieux du pèlerinage. Pour couvrir ces frais, les agences demandent donc une avance aux clients, qui leur sont souvent apportés (moyennant une commission) par des « rabatteurs ». En espérant avoir les visas.Pour ces agences et pour les clients, les sommes avancées sont importantes. En 2019, les forfaits de base se montaient à 4 400 euros par personne pour quinze jours et 6 000 euros pour trois semaines – les séjours s’étendent au-delà du pèlerinage stricto sensu, avec notamment une extension à Médine. Les versions haut de gamme, avec des prestations supérieures, peuvent monter bien au-delà. Cette année, selon SaphirNews, les prix de base auraient grimpé autour de 8 500 à 9 500 euros. Comme tous les ans, les agences ont donc engagé des frais, mais elles ne savent pas, aujourd’hui, si elles pourront fournir les prestations promises à leurs clients. Elles n’ont en effet toujours pas reçu l’agrément et savent qu’elles n’auront pas les visas. Les pèlerins tirés au sort auront-ils encore recours, malgré tout, à leurs services, ou choisiront-ils ceux offerts par la plate-forme saoudienne ? Cette incertitude les inquiète. D’autant que les prix proposés, à titre indicatif, par Motawif, démarrent plus bas et s’étagent de 6 300 à 9 900 euros. Pourquoi les autorités saoudiennes ont-elles procédé de manière aussi brusque ? Pour Leïla Seurat, chercheuse associée au Centre de recherches sociologiques sur le droit des institutions pénales, qui a conduit une étude sur le marché du hadj à la demande du bureau central des cultes du ministère de l’intérieur, elles ont « sciemment voulu provoquer la désorganisation et la fermeture de certaines agences. C’est un moment de rapport de force, avec pour objectif de faire un grand ménage dans les agences occidentales afin, à terme, de faire du pèlerinage une occasion de développer le tourisme dans le pays et d’en privatiser la gestion ». Il y a deux ans, cette réorganisation avait déjà été appliquée à la oumra – le « petit pèlerinage », plus court et qui peut être accompli tout au long de l’année –, que les musulmans peuvent désormais organiser à leur guise sans passer par les agences. La chercheuse inscrit ces réformes dans Vision 2030, le programme de modernisation et de diversification impulsé par le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed Ben Salman. « Aujourd’hui, quelque 3 millions de personnes participent au hadj chaque année, indique-t-elle. Le projet est de porter ce nombre à 30 millions. » Et de les faire rester plus longtemps, en tant que touristes.

    #Covid-19#migrant#migration#arabiesaoudite#lamecque#sante#pandemie#pelerinage#religion#visa#tourisme#economie

  • Argent et soft power : l’Arabie saoudite a fait de l’entrisme au Festival de Cannes
    Caspar Salmon | Vendredi 10 juin 2022 | Middle East Eye édition française
    https://www.middleeasteye.net/fr/opinion-fr/arabie-saoudite-cannes-festival-film-cinema-mer-rouge-soft-power-droi

    Au milieu du culte voué aux stars et des remises de prix, il est facile d’oublier que le Festival de Cannes est avant tout un énorme marché destiné à la vente de films et plus généralement au business.

    À cet égard, l’édition 2022 du festival a été marquée de son empreinte par le Festival du film de la mer Rouge, le festival saoudien qui organise sa deuxième édition du 1er au 10 décembre 2022.

    Cette année, le festival du film de la mer Rouge a investi dans des affichages publicitaires accrocheurs à l’aéroport de Nice – passage incontournable des festivaliers internationaux – et s’est offert la couverture du magazine consacré à l’industrie du cinéma Screen Daily, distribué chaque jour à des milliers de participants au Palais des Festivals.
    (...) La première édition du festival s’est déroulée en présence de Thierry Frémaux en personne, délégué général du Festival de Cannes, tandis que les films ont été programmés par Édouard Waintrop, ancien programmateur de la Quinzaine des réalisateurs à Cannes.

    Catherine Deneuve s’est vu décerner une distinction spéciale du festival et s’est présentée pour la recevoir dans un pays qui réprime régulièrement les dissidents et enfreint le droit international, quand il ne commet pas de véritables crimes de guerre.

    Des célébrités telles que Clive Owen, Vincent Cassel et Hilary Swank ont également honoré de leur présence le lancement d’un festival dans un pays dont le dirigeant a ordonné l’assassinat de Jamal Khashoggi.

    Vincent Cassel, qui a également profité de son séjour pour assister au Grand Prix de Formule 1 controversé organisé à Djeddah, a offert en échange de son séjour une sortie médiatique pro-saoudienne : « J’étais au circuit de F1, maintenant je suis ici, c’est loin de l’image qu’on a de ce pays, on sent que ça bouge, qu’il y a du changement. » (...)

    #Arabie_saoudite

  • Trahison arabe de la Palestine : ne pas minorer la normalisation avec Israël.
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article4317

    Poussés par le business comme les monarchies du Golfe arabique veulent être proche des occidentaux. Ou bien par la volonté d’expansion territoriale et colonialiste, comme le Maroc en Afrique du Nord, des entités étatiques arabes nouent des relations diplomatiques officielles avec Israël. Politique, France, francophonie, Algérie, Maroc, Tunisie, Afrique, monde arabe, vie politique, nation, nationale,

    / #USA,_Maison_Blanche,_CIA, #Arabie_Saoudite,_Qatar,_Koweït,_EAU,_Moyen-Orient,_monarchies,_arabes,_musulmans, #diplomatie,_sécurité,_commerce,_économie_mondiale, #Israël,_Proche-Orient,_droits_de_l’homme,_ONU, Maghreb, Algérie, Tunisie, Maroc, Libye, Africa, population, (...)

    #Politique,France,_francophonie,_Algérie,_Maroc,_Tunisie,_Afrique,_monde_arabe,_vie_politique,_nation,_nationale, #Maghreb,_Algérie,_Tunisie,_Maroc,_Libye,_Africa,_population,_société

  • Trahison #arabe de la #Palestine : ne pas minorer la #normalisation avec #Israël.
    https://bit.ly/38SfMdW
    Le parlement #irak|ien prononce la criminalisation de tout contact avec les #sionistes.
    samedi 4 juin 2022, par Azouz Benhocine

    La criminalisation des contacts de citoyens arabes avec l’entité sioniste et ses colons déferlant de plusieurs contrées du Monde, est le propre des pays et institutions qui se disent engagés pour la cause palestinienne. Ce schéma ne souffre d’aucune ambiguïté. Tous les révolutionnaires qui défendent les causes des peuples agressées par des forces externes et conquérantes de territoires en délogeant les indus occupants, prennent une position.

  • L’Empreinte des #civilisations | L’odyssée de l’écriture | ARTE

    « Quels sont les #supports et les matériaux d’#écriture du passé, des #papyrus égyptiens à l’invention de l’#impression typographique par #Gutenberg. Une passionnante plongée dans l’histoire de la plus grande des #inventions humaines.

    Sur quel support et avec quel matériel #écrire ? En Égypte, le papyrus est devenu l’un des fondements de la civilisation. Son utilisation s’étend jusqu’à Rome, où lecture et écriture sont à la portée de tous. À l’époque médiévale, au contraire, le #parchemin demeure un matériau très onéreux, ce qui en réserve l’usage à une élite. En Chine, la fabrication du #papier au IIe siècle après J.-C., restée pendant six cents ans un secret d’État, a permis à l’#érudition et à l’#éducation de prospérer jusqu’à ce que l’invention de l’impression typographique par l’Allemand Johannes Gutenberg provoque de nouveaux bouleversements en Europe.

    Secrets d’écriture
    Réalisée par le Britannique David Sington, cette extraordinaire saga dans les trois principaux foyers de civilisation (#Occident, #Orient et monde #arabo-musulman) nous emporte dans un formidable voyage à travers le temps et le monde pour comprendre la manière dont l’écriture a façonné les sociétés humaines au cours des millénaires. On y découvre l’histoire fascinante des origines, avec de nouvelles révélations d’archéologues et de philologues, mais aussi les secrets de fabrication des supports et des matériaux d’écriture du passé. Riche d’images d’archives illustrant les grandes réformes du siècle dernier, étayé par des témoignages de neuroscientifiques, d’artistes et de spécialistes, le dernier épisode de cette passionnante série documentaire interroge aussi nos usages contemporains à l’ère du numérique. »

    https://tube.nuagelibre.fr/videos/watch/6491e595-c849-42dd-8441-a770875e2c9e

    Pour faire écho au post d’@odilon :
    https://seenthis.net/messages/960026

    A travers ce documentaire, on voit très nettement le lien entre savoir et pouvoir.
    Or entre les attaques incessantes de l’éducation nationale, les restrictions d’accès à la BNF....
    Ca commence à se voir qu’ils veulent reconcentrer le pouvoir aux mains des élites financières en privatisant tout...

    Ca me semble être une des plus grandes menaces pour la population

  • Au #col_du_Portillon, entre la #France et l’#Espagne, la #frontière de l’absurde

    L’ordre est tombé d’en haut. Fin 2020, Emmanuel Macron annonce la fermeture d’une quinzaine de points de passage entre la France et l’Espagne. Du jour au lendemain, le quotidien des habitants des #Pyrénées est bouleversé.

    C’est une histoire minuscule. Un #col_routier fermé aux confins des Pyrénées françaises des mois durant sans que personne n’y comprenne rien. Ni les Français ni les Espagnols des villages alentour, pas même les élus et les forces de l’ordre chargés de faire respecter cette fermeture. L’histoire de cette « mauvaise décision », qui a compliqué la vie de milliers de personnes pendant treize mois, débute à l’automne 2020.

    Les journaux gardent en mémoire la visite d’Emmanuel Macron au Perthus, le poste-frontière des Pyrénées-Orientales, département devenu depuis quelques années la voie privilégiée des migrants venus du Maroc, d’Algérie et d’Afrique subsaharienne. Sous un grand soleil, inhabituel un 5 novembre, le président de la République, un masque noir sur le visage, avait alors annoncé une fermeture temporaire des frontières françaises d’une ampleur jamais connue depuis la création de l’espace Schengen, en 1985 : une quinzaine de points de passage, situés tout le long des 650 kilomètres de frontière entre la France et l’Espagne, seraient désormais barrés.

    L’objectif officiel, selon les autorités, étant « d’intensifier très fortement les contrôles aux frontières » pour « lutter contre la menace terroriste, la lutte contre les trafics et la contrebande (drogue, cigarettes, alcools…) mais aussi contre l’immigration clandestine ». Aux préfets concernés de s’organiser. Ils ont eu deux mois.

    Une mesure « ubuesque »

    6 janvier 2021. Loin du Perthus, à quelque 300 kilomètres de là, il est 20 heures lorsque les premières automobiles sont refoulées au col du Portillon, l’un des points de passage concernés par cette mesure. Ce jour-là, il n’y a pourtant pas plus de neige que d’habitude. La frontière est fermée jusqu’à nouvel ordre, annoncent les gendarmes. Lutte contre le terrorisme. Les refoulés sont dubitatifs. Et inquiets. La dernière fois qu’on les a rembarrés comme ça, c’était au lendemain de l’attaque de Charlie Hebdo, quand, comme partout, les contrôles aux frontières avaient été renforcés. Ça aurait recommencé ? A la radio et à la télévision, on ne parle pourtant que de l’assaut du Capitole, à Washington, par des centaines de trumpistes survoltés, pas d’une attaque en France.

    « Ça n’a l’air de rien, mais, deux fois cinquante minutes au lieu de deux fois quinze minutes, ça vous change une journée. » Michel, retraité

    Comme il n’existe pas trente-six manières de matérialiser une frontière, Etienne Guyot, le préfet de la région Occitanie et de la Haute-Garonne, a fait installer de gros plots en béton armé et autant d’agents de la police aux frontières (PAF) en travers de cette route qui permet de relier Bagnères-de-Luchon à la ville espagnole de Bossòst, située dans le val d’Aran. Au bout de quelques jours, parce que les plots étaient trop espacés, les agents ont fait ajouter des tas de gravier et de terre pour éviter le passage des motos et des vélos. Mais les deux-roues ont aimé gravir les petits cailloux. De gros rochers sont donc venus compléter l’installation.

    Ce chantier à 1 280 mètres d’altitude, au milieu d’une route perdue des Pyrénées, n’a pas intéressé grand monde. Quelques entrefilets dans la presse locale – et encore, relégués dans les dernières pages – pour un non-événement dans un endroit qui ne dit rien à personne, sauf aux mordus du Tour de France (magnifique victoire de Raymond Poulidor au Portillon en 1964) et aux habitants du coin.

    Cette décision – l’une de celles qui se traduisent dans les enquêtes d’opinion par une défiance vis-à-vis des dirigeants – a été vécue comme « ubuesque », « injuste », « imposée par des Parisiens qui ne connaissent pas le terrain ». Elle a achevé d’excéder une région déjà énervée par un confinement jugé excessif en milieu rural et, avant cela, par une taxe carbone mal vécue dans un territoire où la voiture est indispensable.

    « Le carburant ça finit par chiffrer »

    Si la fermeture du col n’a engendré aucune conséquence tragique, elle a sérieusement entamé des activités sociales et économiques déjà fragilisées après le Covid-19. Prenez Michel, retraité paisible à Bagnères-de-Luchon, habitué à faire ses courses trois fois par semaine à Bossòst, côté espagnol. Un petit quart d’heure sépare les deux villes si l’on emprunte le col du Portillon, avec une distance d’à peine 17 kilomètres. Mais, depuis janvier 2021, il faut faire le tour et franchir le pont du Roi. Soit un détour de 42 kilomètres. « Ça n’a l’air de rien, concède le septuagénaire. Mais, deux fois cinquante minutes au lieu de deux fois quinze minutes, ça vous change une journée. Et le carburant, ça finit par chiffrer. »

    Dans ce coin, le Pays Comminges, qui s’étend depuis les coteaux de Gascogne jusqu’à la frontière espagnole, la frontière n’existait pas. « Pas dans les têtes, en tout cas », assure Pierre Médevielle. Bien que le sénateur indépendant de la Haute-Garonne boive de l’eau plate à l’heure du déjeuner, il correspond en tout point à l’idée que l’on se fait d’un élu de la Ve République du siècle dernier. Il donne rendez-vous dans un restaurant qui sert du canard, il a 62 ans, un look gentleman-farmer de circonstance (un week-end en circonscription), une passion pour la chasse et la pêche, une fidélité de longue date pour les partis centristes et une connaissance encyclopédique de l’histoire de sa région.

    Le Comminges, c’est plus de 77 000 habitants, une densité de 36 habitants au kilomètre carré, un déclin démographique inquiétant, une vallée difficile à développer, un accès routier complexe… Une véritable petite diagonale du vide dans le Sud-Ouest. « Juste après le Covid, la fermeture du Portillon a été vécue comme une sanction, explique le sénateur. Elle a bouleversé le quotidien de nombreux frontaliers. »

    Des questions laissées sans réponse

    Les Aranais vont et viennent dans les hôpitaux et les cabinets médicaux de Toulouse et de Saint-Gaudens – un accord de coopération sanitaire lie les deux pays –, et leurs enfants sont parfois scolarisés dans les écoles et le collège de Luchon. Les Français considèrent, eux, le val d’Aran comme un grand supermarché low cost planté au milieu d’une nature superbe. Ils achètent, à Bossòst – des alcools, des cigarettes et des produits bon marché conditionnés dans d’immenses contenants (céréales, pâte à tartiner, shampoing, jus d’orange…). Le samedi matin, les Espagnols, eux, se fournissent en fromage et en chocolat côté français, dans le gigantesque Leclerc d’Estancarbon. D’un côté comme de l’autre, on parle l’occitan, qu’on appelle gascon en France et aranais en Espagne.

    Pierre Médevielle a fait comme il a pu. Il a posé des questions dans l’Hémicycle. Il a adressé des courriers au ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin. Il a beaucoup discuté avec celui qui est alors le secrétaire d’Etat chargé de la ruralité, Joël Giraud, et avec son homologue espagnol, Francés Boya Alós, chargé du défi démographique (l’autre nom de la ruralité). Ils ont tous trois fait état des pétitions citoyennes et des motions votées par les élus des communes concernées, suppliant Gérald Darmanin de revenir sur une décision « incompréhensible ».

    Eric Azemar, le maire de Bagnères-de-Luchon, estime, lui, les conséquences « catastrophiques » pour sa ville, notamment pour la station thermale, déjà éprouvée par la pandémie : « De 11 000 curistes, nous sommes passés à 3 000 en 2020 et à peine à 5 000 en 2021. » Il a appris la fermeture de la frontière le matin même du 6 janvier 2021. En recevant l’arrêté préfectoral. « Point. » Point ? « Point. » En treize mois, aucun de ces élus n’est parvenu à arracher un courriel ou la moindre invitation à une petite réunion de crise à la préfecture. Rien. Le silence.

    Contourner l’obstacle

    « Le mépris », déplore Patrice Armengol, le Français sur qui cette décision a le plus pesé. Il vit à Bagnères-de-Luchon et travaille exactement au niveau du Portillon mais côté espagnol. A 2 kilomètres près, il n’était pas concerné par cette affaire, mais, voilà, son parc animalier, l’Aran Park – km 6 puerto del Portillón –, est, comme son nom et son adresse l’indiquent, installé dans le val d’Aran. Val d’Aran, Catalogne, Espagne. Il a cru devenir fou, il est devenu obsessionnel. « Leur barrage était mal fichu mais aussi illégal, commente-t-il. Là, vous voyez, le panneau ? Le barrage était à 1 kilomètre de la frontière française. »

    C’est exact. Appuyé contre son 4 × 4, il fait défiler les photos du barrage, prises au fil des mois. Lui est allé travailler tous les jours en franchissant le col : il roulait en voiture jusqu’au barrage, déchargeait les kilos de viande et de fruits secs périmés achetés pour ses bêtes dans les supermarchés français, franchissait le barrage à pied et chargeait le tout dans une autre voiture garée de l’autre côté des plots. Le soir, il laissait une voiture côté espagnol et repartait dans celle qui l’attendait côté français. « Ils m’ont laissé faire, heureusement », dit-il.

    Il a trouvé héroïques les habitants qui, autour du col de Banyuls, dans les Pyrénées-Orientales, ont régulièrement déplacé les blocs de pierre avec toujours le même message : « Les Albères ne sont pas une frontière. » Le geste ne manquait pas de panache, mais lui-même ne s’y serait pas risqué : « Une violation des frontières, c’est grave. Je n’avais pas envie d’aller en prison pour ça. » Patrice Armengol s’est donc contenté de limiter les dégâts. S’il a perdu près d’un tiers de ses visiteurs, il a pu maintenir le salaire de ses trois employés espagnols à plein temps.

    La fin du calvaire mais pas du mystère

    Gemma Segura, 32 ans, s’occupe des visites scolaires dans le parc et, pour défendre l’ouverture du col, elle a rejoint l’association des commerçants de Bossòst, où elle vit. Fille d’un boucher à la retraite et d’une enseignante d’aranais, elle est née à Saint-Gaudens comme beaucoup de frontaliers espagnols. « Je suis toujours allée chez le médecin à Saint-Gaudens et mes grands-mères consultent des cardiologues français. Nos banques sont françaises. Nos familles vivent des deux côtés de la frontière. Et, quand je jouais au foot, je participais à la Coupe du Comminges, en France. »

    « Les gens s’interrogent et on ne sait pas quoi répondre. On applique les décisions prises en haut. » Un agent chargé de surveiller la zone

    Après des études de sciences de l’environnement à Barcelone, elle a préféré revenir ici, dans ce coin, certes un peu enclavé, mais si beau. Certains parlent aujourd’hui de quitter Bossòst, leurs commerces ayant été vides pendant des mois. Mais le « miracle » s’est enfin produit le 1er février 2022, et, cette fois, l’information a fait la « une » de La Dépêche du Midi : « Le col du Portillon est enfin ouvert. »

    De nouveau, personne n’a compris. La possibilité d’une ouverture avait été rejetée par le premier ministre Jean Castex lui-même à peine un mois plus tôt lors d’un déplacement à Madrid. Perplexité du maire de Bagnères-de-Luchon : « Pourquoi maintenant ? Il y a sans doute une raison logique, le ministre ne fait pas ça pour s’amuser. » Même les agents chargés de surveiller la zone sont surpris : « Pourquoi avoir fermé ? C’était mystérieux, mais on l’a fait. Et, maintenant, on ouvre, mais on doit intensifier les contrôles. Les gens s’interrogent et on ne sait pas quoi répondre. On applique les décisions prises en haut. »

    « En haut », au ministère de l’intérieur et à la préfecture, on est peu disert sur le sujet. Le service de presse de la préfecture nous a envoyé, sans empressement, ces explications parcimonieuses : « Depuis quelques mois, la police aux frontières a constaté une recrudescence de passeurs au cours de différentes opérations menées sur les points de passage autorisés. (…) Les dispositifs de contrôle sur la frontière ont permis de nombreuses interpellations de passeurs (quatorze en 2021 et un en 2022). »

    Une voie migratoire sous surveillance

    Ces chiffres sont autant d’histoires qui atterrissent sur le bureau du procureur de Saint-Gaudens, Christophe Amunzateguy. Le tribunal, comme les rues de la ville, est désert ce 31 janvier. Il est 18 heures et Christophe Amunzateguy, qui assure la permanence, est parfaitement seul. Comme tout le monde ici, les décisions de la préfecture le prennent de court. On ne l’informe de rien, jamais. Il pointe du doigt le journal ouvert sur son bureau. « Je l’apprends par La Dépêche. La préfecture ne m’en a pas informé. »

    Il parle de l’ouverture du col du Portillon. Il lit à voix haute que le préfet promet des renforts. « Eh bien, très bonne nouvelle, mais, s’il y a des renforts, il y aura une multiplication des interpellations et, s’il y a des interpellations, c’est pour qui ? Pour moi. » Dans cette juridiction, l’une des plus petites de France, ils ne sont que deux procureurs et six magistrats du siège. Après avoir connu les parquets turbulents de Nancy et de Lille – il a suivi l’affaire du Carlton –, Christophe Amunzateguy se sent « dépaysé » dans ce « bout du monde ». « C’est une expérience, résume-t-il. Ici, on fait tout, tout seul. »

    « C’est ça, aussi, l’histoire du Comminges, une communauté de destins d’un côté et de l’autre de la frontière » Jacques Simon

    C’est au mois de septembre 2021, soit neuf mois après la fermeture du col du Portillon, que la « vague » d’arrivée de migrants s’est amplifiée. La police de l’air et des frontières l’a alerté à la mi-août : des clandestins arriveraient par le point de passage du pont du Roi. Ce mois-là, les interpellations se sont succédé : quatorze d’un coup.

    Sur les quatre derniers mois de 2021, neuf passeurs algériens ont été condamnés à des peines de prison ferme en Haute-Garonne. Et seize passeurs ont été jugés à Saint-Gaudens en 2021. Le profil ? « Des personnes de nationalité algérienne, explique le procureur. Par pur opportunisme, elles prennent en charge des personnes en situation irrégulière et leur font passer la frontière contre 200 à 600 euros, dans leur voiture ou dans une voiture de location. »

    Une délinquance d’opportunité

    Au début de l’année 2022, ça a recommencé. Le 4 janvier, à 10 h 40, alors qu’ils contrôlaient une Golf à Melles – la routine –, les agents de la PAF ont aperçu un Scénic tenter une manœuvre de demi-tour avant que quatre passagers n’en descendent précipitamment et se mettent à courir. Tentative désespérée et totalement vaine : tous ont été arrêtés en un rien de temps. Le chauffeur de la Golf a été embarqué aussitôt que les agents se sont aperçus qu’il était le propriétaire officiel du Scénic. Tous ont été conduits au tribunal de Saint-Gaudens, où le procureur a pu reconstituer leur parcours.

    Arrivés d’Algérie quelques jours plus tôt, les trois passagers à l’arrière du Scénic tentaient de gagner Toulouse. Un premier passeur, payé 200 euros, les a d’abord conduits à Alicante où le chauffeur de la Golf les a contactés par téléphone. Chargé de les conduire à la gare de Toulouse contre 200 euros par personne, il a roulé toute la nuit avant de crever. Un de ses « amis » est venu de France (en Scénic) pour réparer la voiture et les « aider » à poursuivre le voyage, qui s’est donc terminé à Melles.

    Concernant les conducteurs du Scénic et de la Golf, la conclusion est la même que pour l’écrasante majorité des dossiers de 2021 : « Ils sont en free-lance. » Dans le vocabulaire de la justice, ça s’appelle de la « délinquance d’opportunité ». Les passeurs n’appartiennent pas à des réseaux ; ils arrondissent leurs fins de mois.

    Les passeurs du 4 janvier ont été condamnés à quatre et six mois d’emprisonnement et incarcérés à la maison d’arrêt de Seysses (Haute-Garonne). L’un des deux a écopé de cinq ans d’interdiction du territoire français et leurs deux véhicules ont été saisis. Le procureur assume cet usage de la « manière forte » : garde à vue systématique, comparution immédiate, saisie des véhicules (« ils sont sans valeur, ce sont des poubelles »), confiscation du numéraire trouvé sur les passeurs (« je ne prends pas l’argent sur les personnes transportées »). Il précise ne pas en faire une question de politique migratoire mais prendre au sérieux la question de la traite des êtres humains : « On ne se fait pas d’argent sur le malheur des autres. »

    La frontière, terre de fantasme

    Christophe Amunzateguy se souvient du 19 janvier 2021. Il était dans son bureau, seul comme d’habitude, quand il a reçu un coup de fil de la gendarmerie lui signalant qu’une bande d’activistes habillés en bleu et circulant à bord de trois pick-up a déroulé une banderole sur une zone EDF située dans le col du Portillon. Sur les réseaux sociaux, il apprend qu’il s’agit de militants de Génération identitaire, un mouvement d’ultra-droite, tout à fait au courant, eux, contrairement au reste du pays, que le col du Portillon a été bloqué.

    Le procureur découvre, quelques jours plus tard, une vidéo de l’opération commentée par Thaïs d’Escufon, la porte-parole du groupuscule, affirmant qu’il est « scandaleux qu’un migrant puisse traverser la frontière ». Elle a été condamnée au mois de septembre 2021 à deux mois d’emprisonnement avec sursis pour les « injures publiques » proférées dans cette vidéo.

    Que la frontière soit depuis toujours un espace naturel de trafics et de contrebande n’est un secret pour personne. Pourquoi fermer maintenant ? En vérité, explique le procureur, c’est du côté des Pyrénées-Orientales qu’il faut chercher la réponse. En 2021, 13 000 personnes venues du Maghreb et d’Afrique subsaharienne ont été interpellées au sud de Perpignan, à Cerbère. Un chiffre « record » qui a entraîné l’intensification des contrôles. Les passeurs ont donc choisi d’emprunter des voies moins surveillées. Le bouche-à-oreille a fait du point de passage du pont du Roi une entrée possible.

    Le procureur est formel : le phénomène est contenu. Quant au fantasme des migrants qui franchissent les montagnes à pied, cela lui paraît improbable. L’hiver, c’est impraticable ; aux beaux jours, il faut être un alpiniste chevronné et bien connaître le coin. Un peu plus loin, du côté du Pas de la Case, deux passeurs de tabac sont morts en montagne : l’un, algérien, de froid, en 2018, et l’autre, camerounais, après une chute, en 2020.

    La route de la liberté

    Ces chemins, désormais surveillés et fermés, ont longtemps été synonymes de liberté. C’est par là qu’ont fui les milliers de réfugiés espagnols lors de la Retirada, en 1939, après la guerre civile. Par là aussi que, dans l’autre sens, beaucoup ont pu échapper aux nazis au début des années 1940. La mémoire de cette histoire est ravivée par ceux qui l’ont vécue et par leurs descendants qui se regroupent en associations depuis une vingtaine d’années.

    « Sur cette chaîne pyrénéenne, on évalue à 39 000 personnes les personnes qui fuyaient le nazisme », explique Jacques Simon, fondateur et président des Chemins de la liberté par le Comminges et le val d’Aran, créée en mars 2018. Son grand projet est de labelliser la nationale 125, depuis le rond-point de la Croix-du-Bazert, à Gourdan-Polignan, jusqu’au pont du Roi, pour en faire une « route de la liberté » comme il existe une route des vins, une route de la ligne Maginot et une Voie sacrée.

    L’un des récits de traversée que raconte souvent Jacques Simon est celui qui concerne seize compagnons partis clandestinement de la gare de Saléchan la nuit du 25 octobre 1943. En pleine montée du pic du Burat, les passeurs se perdent et les trois femmes du groupe, dont une enfant, peinent. « Leurs chaussures n’étaient pas adaptées et elles portaient des bas en rayonne. C’est une matière qui brûle au contact de la neige, explique Jacques Simon, qui a recueilli les souvenirs des derniers témoins. Elles ont fini pieds nus. » Le groupe est arrivé en Espagne et tous ont survécu.

    « On ne sera jamais riches, mais on a du temps. Pour être en famille, pour retaper notre baraque, pour faire des conserves. » Philippe Petriccione

    Parmi eux, Paul Mifsud, 97 ans, l’un des deux résistants commingeois toujours en vie. Le second, Jean Baqué, 101 ans, avait 19 ans quand il s’est engagé dans la Résistance. Arrêté par la milice en novembre 1943, il parvient à s’échapper des sous-sols de l’hôtel Family, le siège de la Gestapo à Tarbes. Dans sa fuite, il prend une balle dans les reins, ce qui ne l’empêche pas d’enfourcher un vélo pour se réfugier chez un républicain espagnol. « Il m’a caché dans le grenier à foin et a fait venir un docteur. »

    En décembre 2021, Jean Baqué est retourné sur les lieux, à Vic-en-Bigorre. Il est tombé sur le propriétaire actuel, qui lui a raconté que l’Espagnol, Louis Otin, avait été fusillé en 1944 par la milice. « Je ne l’avais jamais su. » Jean Baqué a organisé quelques jours plus tard une cérémonie en sa mémoire dans le bois de Caixon, là où l’homme a été assassiné. « C’est ça, aussi, l’histoire du Comminges, une communauté de destins d’un côté et de l’autre de la frontière », résume Jacques Simon.

    L’ivresse des sommets

    Ces chemins, Philippe Petriccione les connaît comme sa poche et il accepte de nous guider. A l’approche du col du Portillon, en apercevant depuis son 4 × 4 quatre agents de la PAF occupés à contrôler des véhicules, le guide de haute montagne raconte un souvenir qui date du lendemain de l’attentat contre Charlie Hebdo, en janvier 2015. C’était ici même : « Les Mossos d’Esquadra [la force de police de la communauté autonome de Catalogne] ont débarqué. Ils ne sont pas toujours très tendres. Ils ont toqué à la vitre de ma bagnole avec le canon de leur fusil. J’avais envie de leur dire : “C’est bon, moi, je vais faire du ski, les gars.” »

    Le 4 × 4 s’engage sur un chemin. Les stalactites le long des rochers enchantent les passagers, le gel sous les roues, moins. Philippe arrête la voiture. « On y va à pied. » En réalité, « on y va » à raquettes. Après quelques kilomètres, la vue spectaculaire lui redonne le sourire. C’est pour cela qu’il est venu vivre à la montagne. Né à Paris dans le 18e arrondissement, il a vécu ici et là avant de s’installer il y a une dizaine d’années à Luchon avec sa femme et leurs enfants. « On ne sera jamais riches, mais on a du temps. Pour être en famille, pour retaper notre baraque, pour faire des conserves. »

    On se tient face à un vallon enneigé dont les pentes raides dévalent dans un cirque de verdure. Le guide tend le bras vers le côté gauche. Il montre une brèche recouverte de glace : le port de Vénasque, à 2 444 mètres d’altitude (« col » se dit « port » dans les Pyrénées) : « Il est devenu célèbre sous Napoléon, qui a eu une idée de stratège. Il s’est dit : “Je vais faire passer mon armée par là.” Il a tracé un chemin pour passer avec les chevaux et les canons. » On distingue la limite géographique appelée le carrefour des Trois-Provinces. A gauche, la Catalogne. A droite, l’Aragon et, face à nous, la Haute-Garonne. Il y a huit ports, soit autant de passages possibles pour traverser le massif. « L’histoire dit que 5 000 personnes sont passées en quarante-huit heures en avril 1938… »

    Philippe connaît par cœur cet épisode, puisqu’il a l’habitude de le raconter aux touristes et aux collégiens qui viennent parfois depuis Toulouse découvrir « en vrai » ces chemins. Il fait comme aujourd’hui. Il tend le bras et montre au loin les pentes raides de ce paysage de la Maladeta et la vue sur l’Aneto, le plus haut sommet du massif. Un rectangle sombre perce l’étendue blanche. En approchant, on distingue une borne en béton, « F356E » : c’est la frontière. F pour France, E pour Espagne. Ces bornes, il y en a 602 tout le long de la frontière. Le tracé, qui date de la fin du XIXe siècle, part de la borne numéro 1, sur les bords de la Bidassoa, et va jusqu’au pied du cap Cerbère, en Méditerranée, explique le guide. Allongé sur la neige, il répète qu’ici c’est une montagne particulière. « Il n’y a jamais personne. »

    https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article/2022/04/29/au-col-du-portillon-entre-la-france-et-l-espagne-la-frontiere-de-l-absurde_6

    #montagne #frontières #fermeture #points_de_passage #contrôles_frontaliers #terrorisme #lutte_contre_le_terrorisme #Bagnères-de-Luchon #Bossòst #val_d'Aran #plots #PAF #gravier #terre #rochers #Pays_Comminges #gascon #aranais #migrations #asile #réfugiés #pont_du_Roi #délinquance_d’opportunité #passeurs #politique_migratoire #traite_d'êtres_humains #génération_identitaire #Thaïs_d’Escufon #Cerbère #parcours_migratoires #routes_migratoires #Pas_de_la_Case #histoire

    via @karine4
    ping @isskein

  • These male spiders adopted an unusual strategy to survive sexual cannibalism | Ars Technica
    https://arstechnica.com/science/2022/04/male-spiders-speedily-catapult-off-their-mates-after-sex-to-avoid-being

    The males in one species of orb-weaving spider (Philoponella prominens) have adopted an unusual defense strategy, according to a new paper published in the journal Current Biology. They catapult themselves away immediately after mating in hopes of having another go before being eaten…

    #araignées

  • Au #Yémen, la fin de la guerre paraît enfin en vue
    https://orientxxi.info/magazine/au-yemen-la-fin-de-la-guerre-parait-enfin-en-vue,5536

    À Shabwa [« où se trouvent les infrastructures d’exportation du gaz, la principale ressource économique du pays. »], l’arrivée de forces soutenues par les EAU a permis de repousser les houthistes et de briser leur encerclement de Marib. Il est probable que ce basculement, ainsi que la perte de milliers de soldats, a persuadé les leaders houthistes qu’il leur serait impossible de prendre Marib. Dès lors, ils ne pouvaient plus compter sur une victoire militaire pour arriver en position de force à des négociations. Pour la première fois, le temps jouait contre eux.

    D’autre part, les attaques de plus en plus fréquentes et efficaces contre les installations pétrolières en Arabie saoudite, et les premières contre les EAU en janvier 2022 ont prouvé l’amélioration des capacités balistiques des houthistes, à travers leurs missiles ou leurs drones armés. Cette situation a probablement persuadé les Émiratis qu’il était urgent de mettre fin au conflit. Il semble que les dirigeants tant saoudiens qu’émiratis ont perdu patience, constatant combien, en sept ans, leurs alliés yéménites n’ont fait que se diviser, tout en leur coûtant des fortunes en soutien financier et militaire. Bien que la corruption soit un phénomène inhérent aux relations clientélistes dans la région, leurs contributions aux factions yéménites, notoirement enrichies grâce à la guerre, n’ont en effet pas été décisives sur le terrain militaire.

    • Iran-Arabie saoudite : affrontement et complicité
      (15 mars 2023)
      https://journal.lutte-ouvriere.org/2023/03/15/iran-arabie-saoudite-affrontement-et-complicite_552403.html

      Les dirigeants de l’Iran et de l’Arabie saoudite, deux puissances régionales du Moyen-Orient qui s’opposent depuis des années dans la guerre du Yémen, viennent de signer, sous le parrainage de la Chine, un accord rétablissant leurs relations diplomatiques.

      Pour les commentateurs occidentaux qui ont semblé surpris, cet accord démontrerait le poids grandissant de la Chine au #Moyen-Orient. Dans cette région du monde, les dirigeants américains maintiennent depuis des décennies un équilibre instable entre plusieurs puissances régionales, veillant à ce qu’aucune ne prenne trop d’importance, quitte à les affaiblir en encourageant des guerres meurtrières.

      Dans ce jeu cynique, les États-Unis dénoncent la république islamique d’Iran comme « l’axe du mal » et font subir à sa population un embargo cruel. Pour contourner ce blocus, les dirigeants iraniens se sont logiquement tournés vers la Chine et la #Russie. Cela ne les a pas empêchés de collaborer avec les #États-Unis pour restaurer un appareil d’État en Irak, où ils participent au maintien de l’ordre. La monarchie saoudienne, cette dictature réactionnaire dont les dirigeants sont aussi brutaux et sanguinaires que ceux d’Iran, elle, est une alliée historique des États-Unis. En même temps, les dirigeants saoudiens veulent marquer leur indépendance vis-à-vis de ceux-ci. Après l’embargo américain décidé contre la Russie en février 2022, ils ont refusé de faire baisser les cours du pétrole en augmentant leur production. Le prince #Mohamed ben Salman a reçu Xi Jinping en grande pompe et vend du pétrole à la Chine.

      Sur la forme, en faisant de #Xi_Jinping le parrain de leur réconciliation, les dirigeants iraniens et saoudiens cherchent à desserrer l’étau américain. Ils permettent aussi à la Chine de montrer qu’elle compte sur la scène internationale. Mais sur le fond, l’accord #Iran -Arabie saoudite ne pose pas de problème aux États-Unis, même s’il inquiète les dirigeants israéliens. Il contribuera, peut-être, à interrompre la guerre qui ravage le Yémen depuis huit ans.

      En effet, depuis mars 2015, l’Arabie saoudite, avec la participation des Émirats arabes unis et le soutien militaire et politique sans faille des puissances occidentales, fait la guerre au Yémen, son petit voisin de 28 millions d’habitants. Elle bombarde et occupe des territoires pour empêcher les Houthistes, une minorité chiite soutenue par l’Iran, de prendre le pouvoir. L’#Arabie_saoudite considère le Yémen, riche en pétrole et verrou de la Mer rouge, comme sa chasse gardée. Elle n’a cessé d’y intervenir pour tenter d’imposer au pouvoir ses hommes liges et contrer ceux qu’elle a présentés, selon les époques, comme les agents de l’Égypte, du Qatar ou de l’Iran. La guerre actuelle aurait fait quelque 400 000 morts, victimes des combats ou de la famine, dont plus de 10 000 enfants. Si elle ne fait pas la Une des médias comme celle en Ukraine, elle fait tout autant le bonheur des marchands d’armes occidentaux, dont les français Dassault et Thales.

      La réconciliation publique des dictateurs iraniens et saoudiens sera peut-être l’occasion d’arrêter cette guerre sans vainqueurs, qui entretient l’instabilité de la région. La population yéménite y gagnera peut-être un répit. Mais il n’y aura pas de répit durable pour les peuples du Moyen-Orient tant que s’exercera la domination impérialiste, relayée par les dictatures régionales, avec ou sans l’arbitrage de la Chine.

      #impérialisme #chine

  • Arabie Saoudite : un million de pèlerins autorisés à la Mecque cette année – Libération
    https://www.liberation.fr/international/arabie-saoudite-un-million-de-pelerins-autorises-a-la-mecque-cette-annee-
    https://www.liberation.fr/resizer/XSVzXacDPqp53FiAxK8LFjeWf2A=/1200x630/filters:format(jpg):quality(70):focal(3325x2118:3335x2128)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/OH5D3LPHIBEQLMDQBIXZ3JERJU.jpg

    Post-Covid
    Arabie Saoudite : un million de pèlerins autorisés à la Mecque cette année
    En Arabie Saoudite, un million de musulmans du monde entier seront autorisés à participer au pèlerinage annuel à la Mecque. Une première depuis le début de la pandémie de Covid-19. L’image de l’immense esplanade déserte entourant la pierre noire de la Kaaba semble être un lointain souvenir. Ce samedi, l’Arabie saoudite a annoncé qu’un million de musulmans pourraient participer au grand pèlerinage à la Mecque, le hajj. Les pèlerins étrangers, qui n’étaient plus autorisés à y participer depuis le début de la pandémie de Covid-19, pourront de nouveau fouler le sol du lieu le plus sacré de l’islam. Le gouvernement saoudien tient à assurer la sécurité des pèlerins « tout en veillant à ce qu’un maximum de musulmans dans le monde puissent accomplir le hajj » peut-on lire dans le communiqué du ministère du Hajj, publié ce samedi. Le ministère précise avoir « autorisé un million de pèlerins, étrangers ou nationaux, à accomplir le hajj cette année ». La possibilité d’effectuer le pèlerinage sera toutefois soumise à plusieurs conditions. Les pèlerins devront être vaccinés, avoir moins de moins de 65 ans, et les voyageurs venant de l’extérieur de l’Arabie saoudite devront présenter un test PCR négatif de moins de 72 heures. Avant la pandémie de Covid-19, environ 2,5 millions de fidèles se pressaient chaque année pour le pèlerinage annuel à la Mecque, l’un des plus grands rassemblements religieux au monde. Le hajj est l’un des cinq piliers de l’islam et doit être accompli par tous les musulmans qui en ont les moyens, au moins une fois dans leur vie. Se déroulant chaque année aux mêmes dates du calendrier musulman, il consiste en une série de rites religieux accomplis pendant cinq jours dans la ville la plus sacrée de l’islam, et dans les régions environnantes de l’ouest de l’Arabie saoudite.Mais durant la crise sanitaire, les autorités saoudiennes avaient autorisé seulement 1 000 pèlerins en 2020, et 60 000 résidents du Royaume l’année suivante, tous vaccinés contre le coronavirus et choisis par tirage au sort. Cette décision d’exclure les pèlerins arrivant de l’extérieur de l’Arabie saoudite était une première dans l’histoire moderne du royaume.
    Les pèlerins ne sont pas les seuls à se réjouir de cette décision d’accueillir un million de fidèles. Coiffeurs, voyagistes ou vendeurs de souvenirs… A La Mecque, ce sont des centaines de milliers d’emplois qui ont pâti de la pandémie ces deux dernières années. Ce quasi-retour à la normale est d’une importance capitale pour le gouvernement saoudien, qui a fait du tourisme religieux la deuxième source de revenus du pays.Avant la pandémie, les deux principaux pèlerinages musulmans, le hajj et la Oumra, rapportent quelque 12 milliards de dollars (10,2 milliards d’euros) par an à l’Arabie saoudite, qui tente de diversifier son économie ultra-dépendante du pétrole. Les revenus pétroliers du pays ayant chuté lourdement avec la baisse des prix du baril, le prince héritier Mohammed ben Salmane (MBS) avait lancé en 2016 l’ambitieux plan « Vision 2030 », qui prévoyait notamment d’augmenter le nombre de pèlerins venus de l’étranger de 9 à 30 millions d’ici 2030. D’autant plus que pour les dirigeants saoudiens, le pèlerinage à la Mecque est aussi une question de prestige, puisque la responsabilité des sites les plus sacrés de l’islam contribue à leur légitimité politique.Pays du Golfe le plus touché par la pandémie de Covid-19, le royaume d’environ 34 millions d’habitants a enregistré plus de 751.000 cas de coronavirus depuis le début de la pandémie et 9 055 décès, selon les données du ministère de la Santé. Début mars, les autorités saoudiennes ont annoncé la levée de la plupart des restrictions liées au Covid, notamment la distanciation sociale dans les lieux publics et la quarantaine pour les arrivants vaccinés, tandis que les masques ne sont désormais obligatoires que dans les lieux fermés.

    #Covid-19#migrant#migration#arabiesaoudie#sante#pelerinage#pandemie#vaccination

  • Arabie Saoudite : un million de pèlerins autorisés à la Mecque cette année – Libération
    https://www.liberation.fr/international/arabie-saoudite-un-million-de-pelerins-autorises-a-la-mecque-cette-annee-
    https://www.liberation.fr/resizer/XSVzXacDPqp53FiAxK8LFjeWf2A=/1200x630/filters:format(jpg):quality(70):focal(3325x2118:3335x2128)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/OH5D3LPHIBEQLMDQBIXZ3JERJU.jpg

    Post-Covid
    Arabie Saoudite : un million de pèlerins autorisés à la Mecque cette année
    En Arabie Saoudite, un million de musulmans du monde entier seront autorisés à participer au pèlerinage annuel à la Mecque. Une première depuis le début de la pandémie de Covid-19. L’image de l’immense esplanade déserte entourant la pierre noire de la Kaaba semble être un lointain souvenir. Ce samedi, l’Arabie saoudite a annoncé qu’un million de musulmans pourraient participer au grand pèlerinage à la Mecque, le hajj. Les pèlerins étrangers, qui n’étaient plus autorisés à y participer depuis le début de la pandémie de Covid-19, pourront de nouveau fouler le sol du lieu le plus sacré de l’islam. Le gouvernement saoudien tient à assurer la sécurité des pèlerins « tout en veillant à ce qu’un maximum de musulmans dans le monde puissent accomplir le hajj » peut-on lire dans le communiqué du ministère du Hajj, publié ce samedi. Le ministère précise avoir « autorisé un million de pèlerins, étrangers ou nationaux, à accomplir le hajj cette année ». La possibilité d’effectuer le pèlerinage sera toutefois soumise à plusieurs conditions. Les pèlerins devront être vaccinés, avoir moins de moins de 65 ans, et les voyageurs venant de l’extérieur de l’Arabie saoudite devront présenter un test PCR négatif de moins de 72 heures. Avant la pandémie de Covid-19, environ 2,5 millions de fidèles se pressaient chaque année pour le pèlerinage annuel à la Mecque, l’un des plus grands rassemblements religieux au monde. Le hajj est l’un des cinq piliers de l’islam et doit être accompli par tous les musulmans qui en ont les moyens, au moins une fois dans leur vie. Se déroulant chaque année aux mêmes dates du calendrier musulman, il consiste en une série de rites religieux accomplis pendant cinq jours dans la ville la plus sacrée de l’islam, et dans les régions environnantes de l’ouest de l’Arabie saoudite.Mais durant la crise sanitaire, les autorités saoudiennes avaient autorisé seulement 1 000 pèlerins en 2020, et 60 000 résidents du Royaume l’année suivante, tous vaccinés contre le coronavirus et choisis par tirage au sort. Cette décision d’exclure les pèlerins arrivant de l’extérieur de l’Arabie saoudite était une première dans l’histoire moderne du royaume.
    Les pèlerins ne sont pas les seuls à se réjouir de cette décision d’accueillir un million de fidèles. Coiffeurs, voyagistes ou vendeurs de souvenirs… A La Mecque, ce sont des centaines de milliers d’emplois qui ont pâti de la pandémie ces deux dernières années. Ce quasi-retour à la normale est d’une importance capitale pour le gouvernement saoudien, qui a fait du tourisme religieux la deuxième source de revenus du pays.Avant la pandémie, les deux principaux pèlerinages musulmans, le hajj et la Oumra, rapportent quelque 12 milliards de dollars (10,2 milliards d’euros) par an à l’Arabie saoudite, qui tente de diversifier son économie ultra-dépendante du pétrole. Les revenus pétroliers du pays ayant chuté lourdement avec la baisse des prix du baril, le prince héritier Mohammed ben Salmane (MBS) avait lancé en 2016 l’ambitieux plan « Vision 2030 », qui prévoyait notamment d’augmenter le nombre de pèlerins venus de l’étranger de 9 à 30 millions d’ici 2030. D’autant plus que pour les dirigeants saoudiens, le pèlerinage à la Mecque est aussi une question de prestige, puisque la responsabilité des sites les plus sacrés de l’islam contribue à leur légitimité politique.Pays du Golfe le plus touché par la pandémie de Covid-19, le royaume d’environ 34 millions d’habitants a enregistré plus de 751.000 cas de coronavirus depuis le début de la pandémie et 9 055 décès, selon les données du ministère de la Santé. Début mars, les autorités saoudiennes ont annoncé la levée de la plupart des restrictions liées au Covid, notamment la distanciation sociale dans les lieux publics et la quarantaine pour les arrivants vaccinés, tandis que les masques ne sont désormais obligatoires que dans les lieux fermés.

    #Covid-19#migrant#migration#arabiesaoudie#sante#pelerinage#pandemie#vaccination

    • The world we live in is changing, and the Russian intervention in Ukraine will not be confined to Ukraine, or even to Europe. The U.S. is learning that the world is slipping from its hands. It won’t tolerate it.

      It will resort to force in its attempt to maintain its grip over humanity. Violent conflicts are very likely to now dominate our world.

    • C’est la lutte entre les tenants de la théorie de l’Empire qui refuse de lâcher l’affaire, et les autres, de gauche, mais non-occidentaux, qui te disent que bon, les US ne sont pas le centre du monde, et que Poutine et Xi sont les deux faces d’un même enfer sur terre, coupables de crimes de guerre, de crimes contre l’humanité, et de génocides.

      On sent qu’on est à un moment de bascule, celui où les nécrologies ne peuvent plus faire de référence à l’histoire sans que certains ne se sentent l’obligation d’édulcorer, pour éviter ce qu’ils croient être des amalgames déplacés.
      https://seenthis.net/messages/953559

    • Je vois plus l’opposition entre l’anti-impérialisme, basé sur l’idée que les événements géopolitiques sont essentiellement motivés par des chocs des impérialismes (européens au XIXe, américains et russes pendant la guerre froide, essentiellement américain évidemment à l’effondrement de l’URSS, puis montée plus récente de la Chine et la Russie), et des « analyses » qui prétendent à chaque fois que cette fois c’est pas du tout pareil et ça n’a rien à voir et tu n’as rien compris et tu es juste un idiot utile des génocidaires si tu ne veux pas bombarder mon pays.

    • Euh non, des analyses qui te rappellent que les USA ne sont pas le SEUL impérialisme et que oui la Russie actuelle et la Chine le sont aussi et ont des velléités d’impérialisme tout aussi fortes et auto-suffisantes, sans que ce soit obligatoirement une réaction face aux US. Et que donc l’impérialisme US seul ne permet pas de comprendre le monde (truisme s’il en est mais qu’il faut apparemment rappeler).

    • Je persiste à penser que ces textes ne dépassent que rarement le stade du sophisme de l’homme de paille : l’anti-impérialisme est bien au courant qu’il n’y a pas qu’un seul impérialisme. Tous ces textes qui font comme si les analyses anti-impérialistes étaient monoexplicatives, pfff.

      Sinon, il y a une difficulté aussi à évoquer des « velléités d’impérialisme » pour dire qu’elles sont « aussi fortes ». Ou alors on oublie l’invasion de l’Irak. On ne regarde pas les bases militaires installées dans des pays étrangers. Et on ne compare surtout pas les montants des budgets militaires (en 2019, le budget militaire US est de 732 milliards de dollars ; le budget russe de 65 milliards, le budget de l’Arabie saoudite de 61 milliards…). Le terme « vélléités » masque les différences d’échelle des moyens des impérialismes : Poutine a sans aucune doute des velléités énormes, mais il a des moyens de nain.

      Quand à l’« auto-suffisance » des impérialismes, je n’y crois pas. Même dans le cas de l’impérialisme US. Sinon ce n’est plus de la géopolitique.

    • Alors puisque Chomsky est une cible usuelle de cette littérature qui prétend que la gauche occidentale anti-impérialiste réduit tout au seul impérialisme US, je note que sa récente interview à propos de l’Ukraine commence comme ceci :
      https://www.courrierinternational.com/article/interview-noam-chomsky-il-est-imperatif-de-menager-une-porte-

      Rappelons d’abord quelques faits incontestables. Le premier, c’est que l’invasion russe de l’Ukraine est un crime de guerre de la plus haute gravité, comparable à l’invasion américaine de l’Irak et à l’invasion de la Pologne par Hitler et Staline en septembre 1939, pour ne citer que ces deux exemples marquants. Il est toujours bon de chercher des explications, mais il convient de ne rien justifier ni minimiser.

      Et en version originale : Noam Chomsky : US Military Escalation Against Russia Would Have No Victors
      https://truthout.org/articles/noam-chomsky-us-military-escalation-against-russia-would-have-no-victors

      Noam Chomsky: Before turning to the question, we should settle a few facts that are uncontestable. The most crucial one is that the Russian invasion of Ukraine is a major war crime, ranking alongside the U.S. invasion of Iraq and the Hitler-Stalin invasion of Poland in September 1939, to take only two salient examples. It always makes sense to seek explanations, but there is no justification, no extenuation.

  • Giant Joro #spiders expected to drop from sky across the East Coast this spring - Axios Washington D.C.
    https://www.axios.com/local/washington-dc/2022/03/09/giant-joro-spiders-east-coast-may


    Des nouvelles de ma belle-famille américaine.
    Je pense que ma belle-sœur va définitivement renoncer à sortir de chez elle.

    An invasive species of spider the size of a child’s hand is expected to “colonize” the entire East Coast this spring by parachuting down from the sky, researchers at the University of Georgia announced last week.

  • Arabie saoudite : 81 personnes exécutées ce samedi pour « terrorisme » - rtbf.be
    https://www.rtbf.be/article/arabie-saoudite-81-personnes-executees-ce-samedi-pour-terrorisme-10953480

    L’Arabie saoudite a annoncé samedi avoir exécuté en une seule journée 81 personnes accusées de crimes liés au « terrorisme », un record qui dépasse le nombre total de condamnations à mort en 2021 dans le pays, rapporte l’agence de presse officielle SPA.

    Les personnes exécutées – 73 Saoudiens, 7 Yéménites et un Syrien – sont accusées d’appartenance à plusieurs groupes « terroristes » parmi lesquels l’organisation jihadiste Etat islamique et les rebelles Houthis au Yémen, ajoute SPA.

    Nos amis en #arabie_saoudite

  • السعودية تطلق سراح المدون والناشط المعارض رائف بدوي | رأي اليوم
    https://www.raialyoum.com/%d8%a7%d9%84%d8%a5%d9%81%d8%b1%d8%a7%d8%ac-%d8%b9%d9%86-%d8%a7%d9%84%d9%8

    Raef Badawi, poète prisonnier politique en Arabie saoudite, vient d’être libéré après 10 années de prison. On ne sait pas bien s’il a reçu les 1000 coups de foutet qui faisaient partie de sa condamnation, avec en prime une amende de 270 000 dollars.

    Tout va bien dans la très libérale #arabie_saoudite

  • #Chili : la lutte #Mapuche continue sous état d’urgence
    https://fr.squat.net/2022/01/27/chili-la-lutte-mapuche-continue-sous-etat-durgence

    Dans une partie des zones mapuche, soit les quatre provinces de Bío Bío, #Arauco, #Malleco et #Cautín, l’Etat chilien a décrété l’état d’urgence le 12 octobre dernier suite à l’offensive des groupes de lutte qui multiplient les attaques d’intérêts forestiers et les occupations de terres. Cela signifie notamment une augmentation de barrages policiers sur les […]

    #actions_directes #Amériques #arbres #Biobío #militaires

  • Gai Pied Hebdo – [سي نجيب]
    https://sinedjib.com/index.php/tag/gai-pied-hebdo
    Le site de Nedjib Sidi Moussa

    #Rachid_Taha, le chanteur-leader de #Carte_de_Séjour est un vieux pote à moi. On s’est flashé dans les années 80, quand son groupe donnait des concerts en banlieue parisienne. Grand déconneur et provocateur en diable, Rachid parle avec humour et sans ambage de la situation des Arabes en France, du code de la nationalité, et d’homosexualité. Tout à fait le genre d’amant arabe dont on rêve !

    Article de Pablo Rouy paru dans #Gai_Pied_Hebdo, n° 275, du 20 au 26 juin 1987, p. 26-27

    « Est-ce que je suis un beur ? » me dit Rachid. « Je réponds par la phrase d’un copain : « J’ai déjà du mal à être arabe à l’endroit. Comment veux-tu que je sois arabe à l’envers ! Le mot beur, je m’en fous. Les médias ont besoin d’étiquettes, mais ça fait des années qu’on emploie ce mot en banlieue. Entre nous, on s’appelle des biques, comme vous des pédés. Carte de Séjour n’est pas un groupe beur, mais bar ! (Rires.) En arabe, bar veut dire le puits où on se désaltère quand on a soif. Ceux qu’on appelle la deuxième génération ont les mêmes envies, les mêmes plaisirs que tout le monde, mais on leur refuse tout à cause de leur gueule. Il faut arrêter cette haine entretenue par les médias, les partis et les journalistes comme Louis Pauwels. Depuis la mort de Coluche, hélas, il n’y a plus personne pour gueuler contre ça ! »

    https://twitter.com/LignesDeForce/status/1481195935170543617
    #arabes #beurs #homosexualité #racisme #musique

  • Ashraf Fayad, un poète brisé | L’Humanité
    https://www.humanite.fr/monde/palestine/ashraf-fayad-un-poete-brise-732601

    Quand on vous dit que ça va beaucoup mieux en #Arabie_saoudite !

    Cela fait maintenant sept ans que le poète palestinien Ashraf Fayad croupit dans une geôle saoudienne.

    Accusé d’apostasie (reniement de la foi), il avait été arrêté le 1 er janvier 2014 puis, en mai, condamné à quatre ans de prison et 800 coups de fouet. Après avoir fait appel de cette peine, il est jugé à nouveau en novembre 2015 et est condamné à mort. À la suite d’une campagne internationale qui réunira plus de trois cent mille signatures, sa peine est commuée en huit ans de prison et 800 coups de fouet. Il lui est notamment reproché d’avoir publié un recueil de poèmes en 2007, Instructions internes, qui contiendrait des poèmes athées

    #ashraf_fayad #poésie