• Gilles Clément à St-Etienne pour nous parler des #arbres et de la #nature dans la #ville.
    Publié le 2 décembre 2015 par François, le jardinier de Marandon


    Gilles #Clément, #jardinier et #paysagiste a rencontré une nouvelle fois les stéphanois à l’occasion du Festival « Tatoujuste » le samedi 28 Novembre 2015.

    Après avoir rappelé le projet des arbres décorés dans #St-Etienne, le paysagiste s’est interrogé sur la nature et la présence de l’arbre dans un contexte urbain.

    • si je pose des #recours devant le tribunal administratif, ce n’est pas parce que je crois qu’ils vont aboutir, au contraire, j’attends juste qu’ils confirment jusqu’au bout la logique d’oppression politique qui a conduit à nous assigner à résidence. Le rejet sur simple ordonnance du tribunal, de mon référé-liberté contre mon assignation, sous prétexte « qu’il n’y a pas de violation de mes libertés fondamentales parce que je suis provisoirement sans emploi et donc entièrement disponible pour pointer et vaquer à mes occupations le reste de la journée », renforce le caractère #arbitraire et #extra-judiciaire de cette décision qui émane directement du Ministre de l’Intérieur. Et si je pousse la démarche de recours jusque devant le Conseil d’état, en sachant que d’ici que je reçoive une réponse de sa part, je serais déjà libéré de mon assignation, c’est parce que tout le monde devra admettre qu’en l’absence de toute issue judiciaire qui m’est offerte, la seule réponse légitime qui me reste ne peut qu’être que politique.

      #société_punitive

  • Le radeau de la Méduse climatique (1)
    http://www.eauxglacees.com/Le-radeau-de-la-Meduse-climatique

    « Pourquoi les meilleurs d’entre nous s’en vont-ils à vau-l’eau tandis que les pires continuent à prospérer ? Je veux savoir (*) ». Jeudi 26 novembre, 10 heures du matin, au carrefour de la rue du Jourdain et de la rue des Pyrénées, dans le 20ème arrondissement à Paris. La petite place pavée où se tiennent les innombrables brocantes qui font désormais l’ordinaire des loisirs métropolitains est cernée de barrières, envahie de camions, illuminés de gilets fluo qui s’agitent dans tous les sens. Mon premier (...)

    • En fait j’avais tout faux ! Y avait les barrières, les camions, les gilets fluo, le gros moteur diesel, mais c’était pas Canal Bolloré et les intégristes ! C’était Paris qui plantait des arbres pour « compenser » la #COP_21 !

      Déjà là on a l’instantané de la période. Une vraie scène de crime. D’un côté de la placette, vers Jourdain, les librairies, les terrasses, avec les brunchs « populaires et familiaux » à 35 euros le dimanche, de l’autre les kebabs, l’épicier paki, les bazars à deux balles…

      Et donc, au milieu, maintenant, poussent les #arbres ! Enfin faut pas pousser, d’ailleurs je me pince pour y croire. A trois jours de l’ouverture de la grande caravane #publicitaire, la Ville a donc été chercher à grands frais, au moins à plusieurs centaines de bornes, donc les camions, l’autoroute, j’en passe et des pires, des « arbres » arrachés à une quelconque pépinière industrielle, qui, après avoir été transbahutés à grand frais, sont transplantés dans tout Paris, à grands coups de marteau piqueurs et de générateurs carburant bruyamment au diesel… (...)

      Les WWF, Greenpeace, Fondation Henrich Böhl, LDH… montent alors au créneau pour expliquer que la COP, l’ONU et les gouvernements c’est vachement bien, que la COP est un lieu de dialogue avec les gouvernements, les habituelles conneries...

      #Emmanuelle_Cosse, dont le directeur de la communication est un (ancien ?) haut-cadre de la direction de la communication de… Veolia (...)

      Les manifestations sont maintenues si elles ont lieu « dans les espaces fermés et aisément sécurisables », souligne le communiqué du secrétariat de la COP21.

      #Ville_de_Paris #Coalition_Climat #état-d'urgence et ses caniches.

    • A l’origine, une « Marche Mondiale pour le Climat » devait avoir lieu à Paris le 29 novembre, et dans d’autres villes comme Berlin, Milan... les 28 ou 29 novembre.

      Ensuite un « climat-forum » devait se tenir les 5 et 6 décembre durant le « Sommet citoyen pour le climat » organisé lui à Montreuil, en lisière de Paris, en Seine-Saint-Denis.

      Deux salles de 500 places, 3 salles de 200 places et beaucoup de salles de 50 places, genre salles de classe d’un lycée. La réservation d’une salle pour une tranche horaire de deux heures avait débuté dès le mois d’octobre sur le site web de la Coalition climat qui recensait les évènements et mobilisations prévues en parallèle de la COP21 « officielle ».

      Enfin, une « action de masse pour la justice climatique » était programmée à Paris le 12 décembre. L’une des initiatives proposées, dénommée « Red Line » étant une action de désobéissance sur le site officiel de la COP21 à Paris-Le Bourget, où se gobergeront les entreprises privées et les « ONG » accréditées.

      Evidemment, très tôt, aucun consensus ne pouvait être réuni pour l’action « Red Line » au sein de la Coalition climat, puisque certaines « ONG » membres de la Coalition climat seraient aussi présentes… à l’intérieur de la COP21 officielle à Paris-Le Bourget…

      Autre problème, sur un budget global initialement évalué à 590 millions d’euros, l’Etat, la Région Ile-de-France et la ville de Paris allaient donner beaucoup moins d’argent que prévu.

      Avec un « trou » de 100 millions d’euros, la traduction (interprètes et matériel) des échanges « alternatifs » n’était plus financée, et ce dès le mois de septembre. La Coalition climat envisageait dès lors de solliciter pouvoirs publics et collectivités.

    • Les membres d’Attac se reconnaissant à leur âge avancé (60 ans et quelques grosses brouettes), et les membres d’Alternatiba à leur jeune âge (moins de 30 ans) et un super t-shirt bling-bling, souvent avec la coupe de douilles genre Julien Bayou, ou la variante petite natte qu’on associe tout de suite aux braies des Gaulois (et tout le tintouin, les toilettes sèches qui sauveront le genre humain, et tutti frutti...). Ca à l’air de rien mais ça rend bien sur les selfies, faut pas déconner avec ça…
      [...]
      A la fin de la réunion, il est demandé à l’assistance d’approuver une déclaration rédigée avant la réunion par la petite poignée de gens qui pilotent le truc. Jusque là rien de surprenant. Sauf que, une personne demande à ce qu’un mot soit supprimé dans une phrase. La phrase était « La COP21 n’est pas la seule solution pour lutter contre le changement climatique ». Le mot à supprimer était « seule ».

      De nombreux participants agitent leurs petites mains en guise d’approbation. Les WWF, Greenpeace, Fondation Henrich Böhl, LDH… montent alors au créneau pour expliquer que la COP, l’ONU et les gouvernements c’est vachement bien, que la COP est un lieu de dialogue avec les gouvernements, les habituelles conneries...

    • Les moyens puissants sont oppressifs, les moyens faibles sont inopérants. Toutes les fois que les opprimés ont voulu constituer des groupements capables d’exercer une influence réelle, ces groupements, qu’ils aient eu nom partis ou syndicats, ont intégralement reproduit dans leur sein toutes les tares du régime qu’ils prétendaient réformer ou abattre, à savoir l’organisation bureaucratique, le renversement du rapport entre les moyens et les fins, le mépris de l’individu, la séparation entre la pensée et l’action, le caractère machinal de la pensée elle-même, l’utilisation de l’abêtissement et du mensonge comme moyens de propagande, et ainsi de suite. L’unique possibilité de salut consisterait dans une coopération méthodique de tous, puissants et faibles, en vue d’une décentralisation progressive de la vie sociale ; mais l’absurdité d’une telle idée saute immédiatement aux yeux. Une telle coopération ne peut pas s’imaginer même en rêve dans une civilisation qui repose sur la rivalité, sur la lutte, sur la guerre

      http://seenthis.net/messages/406040

  • Toucher le chômage ou se former : il doit choisir - 22/11/2015 - ladepeche.fr
    http://www.ladepeche.fr/article/2015/11/22/2222378-toucher-le-chomage-ou-se-former-il-doit-choisir.html

    Alors qu’il se rendait dans son agence toulousaine de Pôle emploi afin de faire valoir ses droits à l’allocation-chômage, Christophe a eu une grosse surprise. « La personne qui m’a reçu m’a dit que je ne pouvais pas percevoir d’indemnités chômage », se désole-t-il.

    De fait, l’histoire de Christophe n’est pas banale. Salarié depuis des années dans une association qui œuvre pour la réinsertion sociale, il suivait une formation financée par son employeur. Mais, courant 2014, lorsque son patron le licencie, les ennuis commencent. « Depuis près de deux ans, je prépare le certificat d’aptitude aux fonctions d’encadrement et de responsable d’unité d’intervention sociale (CAFERUIS) », explique-t-il. Et de préciser : « Mon employeur, qui finançait la formation, s’est désengagé en février, avant mon licenciement. Alors, j’ai décidé de la prendre à ma charge ». Ladite formation devant s’achever en janvier, Christophe est donc prêt à grever son budget de 360 € chaque mois pour décrocher son diplôme. C’est un bon calcul, pense-t-il, si cela lui assure de meilleures opportunités professionnelles. Encore faut-il percevoir le chômage qu’il croyait lui être dû.

    Un choix kafkaïen

    Mais patatras ! Sa conseillère #Pôle_emploi lui signifie en octobre qu’il doit faire un choix kafkaïen : continuer la #formation ou toucher ses #allocations. Et pas les deux à la fois. Christophe n’en revient pas : « La personne qui m’a reçu m’a dit que j’aurais été indemnisé si j’avais commencé ma formation après avoir été inscrit à Pôle emploi, mais pas avant ! ».

    Il décide finalement d’obtenir son diplôme coûte que coûte, faisant le deuil de ses allocations. Situation qui l’a poussé à réaménager chez sa mère, à Brax. À ce jour, Christophe s’interroge sur le bien-fondé d’une réglementation qui le pousse à ne pas se former, s’il veut pouvoir manger et se loger.

    De fait, il est (était ?) fréquent que les conseillers Pôle indiquent à des chômeurs dans une telle situation de #ne_pas_se_déclarer en formation afin de percevoir les allocs. L’#arbitraire bureaucratique implique la nécessité de ruser, feindre, une aptitude à jouer des catégories. L’exigence d’une telle qualification crée ses perdants.

  • Voter l’état d’urgence, c’est légaliser l’arbitraire - Vacarme
    http://www.vacarme.org/article2823.html

    « L’état d’urgence est introduit dans le droit français en tant que nouvel état juridique à mi chemin entre le droit commun (qui caractérise la paix) et l’état de siège qui caractérise la guerre [1] ». Il est étendu aux départements algériens comme à la métropole pour éviter la critique selon laquelle il serait fait un traitement discriminatoire de l’Algérie. Notons que le gouvernement actuel a étendu l’état d’urgence aux départements et territoires d’outre-mer. Cette loi permet au préfet « d’instaurer un couvre-feu, de réglementer la circulation et le séjour dans certaines zones géographiques, de prononcer des interdictions de séjour et des assignations à résidence contre des individus. Il autorise aussi la fermeture de lieux publics, tels que des salles de spectacle, des cafés ou des salles de réunion, l’interdiction de réunions ou rassemblements, la confiscation des armes détenues par des particuliers, le contrôle de la presse, des publications, des émissions de radio ou encore des projections de cinéma et des représentations théâtrales [2]. »

    #état_d'urgence #racisme #colonialisme #libertés

    (source : https://twitter.com/BlancGael/status/668309316324237312

  • Voter l’état d’urgence, c’est légaliser l’arbitraire
    http://www.vacarme.org/article2823.html

    Le Parlement français a approuvé la prolongation pour trois mois de l’état d’urgence à la suite des attentats du 13 novembre 2015 à Paris et Saint-Denis. D’où procède cet état d’urgence ? D’une loi votée le 3 avril 1955, préparée sous le gouvernement de Pierre Mendès France, mais votée sous le suivant, dirigé par Edgar Faure. Cet état a été en vigueur trois fois durant la guerre d’Algérie : 1955, 1958 au moment de la crise de la IVe République et en 1961 durant le putsch des généraux. Dès le départ, il y a une ambiguïté dans les termes de cette loi : l’état d’urgence est choisi plutôt que l’état de siège, afin de taire l’existence de la guerre d’Algérie mais aussi de nier le statut de combattants aux nationalistes algériens. Cette ambiguïté demeure aujourd’hui. Source : (...)

  • Les tribulations d’un petit Zèbre » Difficultés à faire reconnaître le haut potentiel intellectuel de son enfant à l’école ?
    http://les-tribulations-dun-petit-zebre.com/2012/06/09/difficultes-a-faire-reconnaitre-le-haut-potentiel-

    De nombreuses familles sont mal reçues par les équipes enseignantes lorsqu’elles viennent parler précocité intellectuelle.
    Si certains enseignants sont connaisseurs des caractéristiques du surdouement (souvent pour des raisons personnelles d’ailleurs), la grande majorité n’est pas du tout au fait de cette spécificité (& on ne peut pas le leur reprocher, puisque rien n’est mis en place dans leur formation pour palier à ce problème :( ). Les réactions peuvent alors aller de l’indifférence la plus complète à la remise en cause du diagnostic établi par le psychologue. Les idées reçues vont bon train & il est souvent épuisant pour des parents de parvenir à les faire tomber.

    Quand toute sa scolarité, on vous dit que s’il s’ennuie on va lui fournir du travail en plus, et que si cela vous valorise, vous pouvez toujours croire qu’il est HQI. Et puis, de jours en jours, le gamin dépérit, et on se met tout ça sur le dos. Même si vous commencez à vous demander si tout cette indifférence des enseignants n’est pas qu’une sacré saloperie d’injustice vous n’osez pas passer au delà. Et puis, au désespoir, un jour vous lui faites passer les tests à reculons, et là, paf, dans ta gueule, le légume au fond de son lit qui veut tout arrêter est un HQI non détecté qui angoisse totalement.

    @heautontimoroumenos

    #douance #HQI #école #gachis #nivellement_par_le_bas

    • Jeanne Siaud-Facchin :« Un QI élevé peut cacher une fragilité » | La Recherche
      http://www.larecherche.fr/savoirs/psychologie/jeanne-siaud-facchin-qi-eleve-peut-cacher-fragilite-01-12-2004-70219

      Une étude, réalisée en 2002 par Muriel Lailheugue-Escribe au CHU de Toulouse avec une centaine de surdoués de 10 à 15 ans ayant un QI de 130, montre un pourcentage élevé de dépressifs chez ces adolescents : il y en aurait 55 %, bien qu’aucun d’entre eux n’était suivi en consultation au moment du test. Cette prévalence est beaucoup plus élevée que celle observée dans la population générale, seulement 2 % à 3 %.

    • Les surdoués ordinaires
      http://www.franceinter.fr/emission-la-tete-au-carre-les-surdoues-ordinaires

      Les enfants surdoués sont mal adaptés, trop intelligents pour une vie simple et épanouie. Beaucoup échouent à l’école, sombrent dans la dépression, ou développent une image d’eux-mêmes dévalorisante. Sensibles et pleins d’humour, passionnés et logiques, ils utilisent leur cerveau démesuré pour résoudre des problèmes insolubles au commun des mortels. Tout cela, parents et enseignants, ou simplement utilisateurs d’Internet et lecteurs des sites d’informations psychologiques, nous le « savons » bien, ce sont même des lieux communs… mais est-ce pour autant la vérité ? Pour y répondre, Nicolas Gauvrit a passé en revue une série d’idées reçues sur les enfants précoces qui se révèlent parfois justes et parfois totalement fausses. Nous faisons aujourd’hui le point sur les études scientifiques menées sur les surdoués.

      #zèbre

    • En même temps il n’y a pas que les surdoués qui s’emmerdent à l’école. J’ai tendance à penser que le problème c’est l’école en générale qui n’est adaptée pour plus personne, sauf à formater des gamins à l’usine.

    • Oui @odilon, bien sur que le système est à revoir. Les surdoués sont justes des personnes encore moins adaptés que les autres, et qui souffrent de troubles d’anxiété élevée une fois sur deux, plus encore à force d’intégrer le faux-self et de s’automutiler intellectuellement pour rester dans la norme.

      Le problème avec les surdoués c’est que personne ne veut particulièrement qu’ils le soient, le plus souvent ils passent à la trappe si ils ne sont pas repérés et il y a peu d’études sur eux donc très peu de structures d’accueil, en bref, si l’école ne les méprise pas ouvertement, elle les ignore. Le système sur lequel l’école évolue est celui de l’égalité (pour la liberté repasser dans xxxxx ans) c’est à dire que tous les enfants sont mis au même niveau quelque soit leurs difficultés, quelque soit leur ressenti. Il me semble que le corps enseignant comprend facilement qu’il est souhaitable d’aider un enfant dans une position d’infériorisé, que celle-ci soit sociale, de genre ou de handicap physique ou mental, je ne dis pas que cela se fasse ou que ce soit simple pour ces enfants, juste que le handicap mental des surdoués est très particulier, parce que personne ne considère qu’ils leur manquent quelque chose, ou ne supporte l’idée de leur douance particulière comme si il y a avait un au-dessus de quelque chose qu’on leur reproche, pourtant ils n’ont rien de dominants et beaucoup sont en souffrance. C’est une très grande incompréhension de part et d’autres. Est-ce parce que ce système validiste a besoin de normes dans cette fameuse égalité, ou de rassurer ces principes de charité où les êtres humains sont hiérarchisés ? Comment aider quelqu’un qui est au-dessus de soi ? Et justement, les surdoués gênent puisque personne ne comprend qu’ils échouent.

    • Un site super documenté. Merci @touti.

      Dans ma carrière, j’ai eu plusieurs fois à m’occuper d’enfants précoces. Ce n’est pas tant le travail scolaire qui les intéressent mais plutôt l’accès à des documents écrits pour satisfaire leur insatiable curiosité.
      Je n’ai malheureusement pas eu l’occasion d’avoir accès à des ressources pour bien m’occuper d’eux.
      Quand en plus les parents pourtant demandeur de saut de classe (2 ans d’avance pour l’un d’entre eux direct en CE2 après un trimestre en CP, le gamin savait lire dès la moyenne section de maternelle) viennent te casser les pieds parce que leur enfant écrit comme un cochon ...
      Je me souviens aussi de la maman qui interdisait à son fiston de jouer avec des « duplo » (ces cochonneries de jeux débiles en plastique) à la halte garderie associative du coin. Elle préférait lui faire apprendre des poèmes de Verlaine à 4 ans ... Je sais que la valeur n’attend pas le nombre des années mais un enfant a quand même un droit imprescriptible, celui d’avoir droit à l’enfance justement ... Tout ça pour dire que certaines familles non plus ne sont pas claires et confondent souvent « enfant surdoué » avec « singe savant ».

  • Etat d’urgence : « une marge de manœuvre bien trop large est offerte aux autorités »
    http://www.lemonde.fr/politique/article/2015/11/19/etat-d-urgence-une-marge-de-man-uvre-bien-trop-large-est-offerte-aux-autorit

    Professeur de droit public à l’université Jean-Moulin Lyon III, Marie-Laure Basilien-Gainche, auteur de #Etat_de_droit et états d’exception (PUF, 2013), s’inquiète des décisons prises par le gouvernement en matière de #libertés_publiques.

    Que pensez-vous du projet de loi voté par l’Assemblée nationale jeudi 19 novembre ?

    Marie-Laure Basilien-Gainche : Modifier la loi de 1955 dans celle de prorogation de l’#état_d’urgence me laisse circonspecte. Il ne faut pas mélanger les genres et troubler ainsi la #hiérarchie_des_normes. Il y a une loi qui est destinée à durer et une prorogation qui ne l’est pas. Il est à craindre que certains éléments ne finissent pas entrer dans le droit commun.

    Par ailleurs, l’article sur la dissolution des #associations qui est introduit me paraît inquiétant : quasiment toutes peuvent rentrer dans son champ d’application et se voir dissoutes avec pour seul recours le juge administratif.

    De la même manière, la terminologie de l’article sur les #perquisitions administratives est trop floue. Une marge de manœuvre bien trop large est offerte aux autorités. Le contrôle du juge administratif semble peu à même de sanctionner les atteintes démesurées aux libertés.

    François Hollande a également annoncé lundi une révision constitutionnelle visant à créer un « régime civil d’Etat de crise ». Les lois actuelles ne sont-elles pas suffisantes ?

    L’état d’urgence va être prorogé. Pendant trois mois, l’exécutif aura de plus grandes marges de manœuvre avec des restrictions faites à la #liberté_de_circulation, à l’inviolabilité du #domicile, à la liberté d’expression.

    A cette loi de 1955, qui est certes datée, viennent s’ajouter les nombreuses normes adoptées pour renforcer les pouvoirs de la #police dans la lutte contre le #terrorisme, comme la loi sur le #renseignement en juillet. L’arsenal juridique paraît donc suffisant pour travailler à la prévention des actes terroristes.

    Si la lutte contre ces derniers révèle ses limites, ce n’est pas faute de textes mais faute de moyens, tout particulièrement humains. Il n’est nul besoin de révision constitutionnelle.

    Alors, quelle est la motivation de cette modification de la Constitution ?
    L’annonce d’une révision constitutionnelle me semble relever moins de l’utilité juridique que de l’effet politique. Elle contribue à affirmer l’autorité présidentielle auprès d’une population déboussolée et inquiète qui demande à être rassurée.
    Si l’on peut comprendre un tel positionnement, il me laisse perplexe. Pour faire de bonnes lois, et plus encore de bonnes lois constitutionnelles, il faut prendre le temps de la réflexion. On considère aussi qu’il n’est pas souhaitable de modifier les textes constitutionnels dans les périodes de crise, encore moins les dispositions constitutionnelles qui traitent justement de ces périodes de crise.
    Réviser la #constitution en ce moment, quand bien même cela peut rasséréner et rassembler, peut se révéler destructeur pour nos principes fondamentaux.

    Choc des #temporalités... la Constit de 46 ne date pas de 45, et elle fut nourrie d’un préambule issu de la Révolution française et travaillée par les débats politiques de la Résistance. C’est avec tout cela (et l’historicité) qu’on en finit aujourd’hui.
    À l’image de la déclaration de Jospin en 98, en réponse aux mouvements de chômeurs et précaires : " je préfère une société de travail à l’assistance ", qui opérait un renversement complet des valeurs de solidarité incorporées dans une trame éthique des lois républicaines et et des orientations politiques progressistes pour stigmatiser l’assistance, et, après l’entreprise, glorifier le plein emploi précaire.

    Contre des décennies de pouvoir de droite, il avait fallu que la poussée de Mai 68 soit intégrée et dévoyée par l’ex-SFIO avant de voir abolis, par ex., les tribunaux permanents des forces armées. Là, après plusieurs centaines de #perquisitions_administratives en quelques jours, par exemple, les théories de l’#état_d'exception_permanent sont vérifiées. Quelles forces politiques pourraient bien trahir/traduire quelles aspiration populaires par la suppression de ce carcan #liberticide ? Et combien de temps cela pourrait-il prendre ?

    #démocratie #kleenex

    • « la sureté est la première des libertés » disait-on peut après le temps des "lettres de cachet, mais on a réentendu la formule sortie de tout contexte, c’est-à-dire de sa charge anti-absolutiste, dans la bouche de la deuxième droite. Foin de rouerie aujourd’hui, la sécurité est la première des libertés nous dit Valls.

      Les anciens tortionnaires de l’Algérie et les technocrates du PS se sont rejoints.

    • A Sens, le premier couvre-feu appliqué [dans un quartier] à l’ensemble de la population
      http://www.lemonde.fr/attaques-a-paris/article/2015/11/20/le-premier-couvre-feu-applique-a-l-ensemble-de-la-population-a-sens-dans-l-y

      L’entrée en vigueur de l’état d’urgence, décrété par François Hollande depuis les attentats du 13 novembre, donne au préfet de département une série de pouvoirs, dont la mise en place d’un #couvre-feu. Cette mesure va ainsi être appliquée à Sens, dans le quartier des Champs-Plaisants, à l’ensemble de la population.
      La préfecture de l’Yonne a précisé que la mesure interdisait « la circulation piétonne et routière, sauf les véhicules d’urgence », « à compter de vendredi 20 novembre, 22 heures, jusqu’au lundi 23 novembre, 6 heures ».
      Ce couvre-feu fait suite à des #perquisitions_administratives menées dans la nuit de jeudi à vendredi par les forces de police, de gendarmerie et des unités du GIGN, qui « ont donné lieu à la découverte d’armes non autorisées et de faux papiers ». La préfecture a ajouté que des personnes avaient été placées en garde à vue, sans en préciser le nombre.

      Couvre-feu pour les mineurs à Yerres
      Une mesure de couvre-feu a été instaurée, dès lundi 16 novembre, en direction des mineurs après les attentats parisiens, à Yerres (Essonne), la ville gérée par Nicolas Dupont-Aignan (DLF). Cet arrêté municipal, qui prévoit l’interdiction de circulation des jeunes de moins de 13 ans sur le territoire de la ville entre 23 heures et 6 heures, devrait prendre fin le 3 janvier.
      « C’est une mesure de protection avant tout. Dans cette période trouble, chacun est une cible potentielle. Il nous apparaît important de protéger les plus jeunes en évitant qu’ils se retrouvent seuls le soir dans les rues », a précisé au Parisien Olivier Clodong, premier adjoint au maire.
      Depuis l’entrée en vigueur de l’état d’urgence, qui a été prolongé jeudi jusqu’à fin février par l’Assemblée nationale à la quasi-unanimité, « les forces de l’ordre procèdent chaque nuit à des perquisitions », #sans_lien_direct_avec_les_attentats, « décidées par les préfets » et « des assignations à résidence sont prononcées par décision ministérielle », a déclaré mercredi le ministre de l’intérieur, Bernard Cazeneuve.

    • Héritage de la Révolution française et glissement sémantique : “La sécurité est la première des libertés”
      http://www.telerama.fr/medias/la-securite-est-la-premiere-des-libertes-de-le-pen-a-valls-la-formule-s-est

      L’article comporte une liste de ses occurrences avariées de 1980 à hier.

      Transmise de génération en génération comme une chanson de geste politique, ballotée dans tous les coins de l’échiquier politique, la-sécurité-première-des-libertés est en réalité une grossière erreur d’appréciation. Présentée comme un héritage direct de la Révolution française, elle ressemble surtout à un contre-sens historique. En 1789, la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen affirme le droit inaliénable à la sûreté, qui protège le citoyen de l’#arbitraire de l’#Etat, et l’immunise contre les arrestations ou les emprisonnement arbitraires. En 2015, la sécurité, son glissement sémantique, c’est précisément l’inverse. Et c’est inquiétant.

    • Etat d’urgence : Valls admet ne pas respecter la Constitution
      http://www.politis.fr/Etat-d-urgence-Valls-admet-ne-pas,33107.html

      L’aveu est signé Manuel Valls. Lors de l’examen du projet de loi prorogeant l’état d’urgence et renforçant l’efficacité de ses dispositions, le Premier ministre s’est montré très réticent à saisir le Conseil constitutionnel face à la « fragilité constitutionnelle » de certaines mesures. Ses propos ont suscité un profond malaise chez nombre d’internautes qui suivait la séance sur le site du Sénat.

      « Je suis extrêmement dubitatif sur l’idée de saisir le #Conseil_constitutionnel. Parce que je souhaite que nous allions vite sur la mise en œuvre des dispositifs que vous allez voter (...) Il y a toujours un risque à saisir le Conseil constitutionnel », a lancé le Premier ministre, lors de la discussion au Sénat du projet de loi sur l’état d’urgence, approuvé hier par l’Assemblée.

      « Si le Conseil répondait que la loi révisée n’est pas constitutionnelle sur un certain nombre de points, de garanties apportées, cela peut faire tomber 786 perquisitions et 150 assignations à résidence déjà faites », a-t-il argumenté.

      Certaines mesures votées jeudi à l’Assemblée nationale, notamment celle « concernant le bracelet électronique », ont « une fragilité constitutionnelle », a concédé Manuel Valls. Avant de conclure :

      « Je sais bien qu’il peut y avoir une #QPC (question prioritaire de constitutionnalité, ndlr) mais je souhaite que nous allions vite parce que (...) nous souhaitons donner aux forces de l’ordre, aux forces de sécurité, à la justice, tous les moyens de poursuivre ce qui représente un danger pour la Nation, pour la République et pour les Français. »

      #saisine_du_conseil_constitutionnel ou pas

  • Une Meudonnaise perchée sur un tilleul pour empêcher l’abattage d’arbres centenaires
    http://www.reporterre.net/Une-Meudonnaise-perchee-sur-un-tilleul-pour-empecher-l-abattage-d-arbres

    34 tilleuls doivent être abattus cette année, 115 l’année prochaine. Ces coupes sont prévues dans le cadre d’un projet de rénovation de l’avenue du Château et de ses contre-allées, porté par la Direction régionale des affaires culturelles (Drac). D’une durée de 18 mois, représentant 2,3 millions d’euros d’investissements, l’opération comprend la restauration de la voirie et l’installation de plots métalliques pour délimiter des places de stationnement. « Le problème, c’est que pour pouvoir remettre la chaussée des contre-allées aux normes, il faut couper les tilleuls anciens et en replanter de plus jeunes », regrette Mme Bosse.
    « Très bonne santé des arbres »

    L’autre raison avancée par la Drac pour justifier ces travaux est esthétique. Ouverte à la fin du XVIIe siècle par le marquis de Louvois, ministre de Louis XIV, l’avenue du Château a été classée monument historique le 12 avril 1972. « Il s’agit de restaurer l’alignement des arbres et de revenir à 520 sujets, le chiffre historique », explique Jean-Pascal Lanuit, directeur adjoint de la Drac, dans les colonnes du Parisien. Pour la présidente du CDAC, l’argument n’est pas recevable : « Les arbres ne sont pas homogènes car ils ne sont pas des poteaux, c’est normal. En plus, un petit arbre ne deviendra peut-être jamais aussi beau qu’un vieil arbre. On sait ce qu’on coupe, mais on ne sait pas ce qu’on va replanter. »

    Enfin, pour justifier les abattages, la Drac prétend que certains arbres sont malades. « C’est faux, s’insurge Mme Bosse. Dans le cadre de notre procès contre la Drac, nous avons fait venir de nombreux experts, comme Alain Baraton (jardinier en chef du domaine national de Trianon et du grand parc du château de Versailles). Ils ont constaté la très bonne santé des arbres. » Âgés de 180 ans pour les plus anciens, les tilleuls n’en sont encore qu’au quart de leur vie. Indignée, Nathalie Frascaria-Lacoste, professeure à Agro Paris Tech, s’est fendue d’une lettre à la Drac pour dénoncer « une catastrophe pour la biodiversité ». Contactée, la Drac d’Île-de-France a renvoyé Reporterre vers plusieurs numéro différents, dont le dernier ne répondait pas.

    #arbres #arboricide

  • Destruction of Palestinian olive trees is a monstrous crime - The Ecologist
    http://www.theecologist.org/blogs_and_comments/commentators/2986170/destruction_of_palestinian_olive_trees_is_a_monstrous_crime.html

    The uprooting and cutting down of over a million olive and fruit trees in occupied Palestine since 1967 is an attack on a symbol of life, and on Palestinian culture and survival, writes Dr. Cesar Chelala. A grave crime under international humantarian law, the arboricide is also contrary to Jewish religious teachings.

    During the last few years, Palestinian olive trees - a universal symbol of life and peace - have been systematically destroyed by Israeli settlers.

    “It has reached a crescendo”, stated a spokeswoman for Yesh Din, an Israeli human rights organization monitoring incidents in the West Bank. “What might look like ad hoc violence is actually a tool the settlers are using to push back Palestinian farmers from their own land.”

    ...

    Over the last 40 years, over a million olive trees and hundreds of thousands of fruit trees have been destroyed in Palestinian lands. The Israel Defense Forces have been accused of uprooting olive trees to facilitate the building of settlements, expand roads and build infrastructure.

    #arboricide #oliviers #Palestine #Israël #colonisation #destruction

  • De vieux oliviers andalous en exil dans la froide campagne allemande
    http://www.leparisien.fr/flash-actualite-insolite/de-vieux-oliviers-andalous-en-exil-dans-la-froide-campagne-allemande-06-1

    Rhâââââââ et ces #triples_crétins_abyssaux disent aimer les #arbres

    Mais jamais encore ils ne s’étaient retrouvés hélitreuillés, leurs racines dans des sacs en plastique noir à des dizaines de mètres de hauteur.
    Il y a bien longtemps qu’ils ont cessé de produire des olives, ces vieux arbres qui ressemblent à des sculptures torturées. Venus d’Andalousie, ces « sages » de 300, 500 ans ou même parfois millénaire, s’apprêtent donc à entamer une nouvelle vie dans des jardins allemands, un monde propret de massifs de roses et de géraniums soignés où l’on tond sa pelouse le samedi. Loin, très loin des plis et replis des paysages arides de l’Europe du sud.
    Ces oliviers qui peuvent afficher jusqu’à 5 tonnes et demi sur la balance sont replantés grâce à l’intervention d’une grue ou d’un hélicoptère quand le terrain est trop difficile d’accès.
    « Je n’ai plus besoin de monter dans un avion, je peux rester chez moi et profiter de mes oliviers. C’est moins polluant pour la planète ! », assure à l’AFP Karl Heinz Maier, heureux propriétaire de deux spécimens à Willsbach, un village viticole au nord de Stuttgart (sud).
    Avec ses 400 ans au compteur, l’un garde désormais l’entrée de la villa cossue de M. Maier où cet olivier jouit désormais d’un statut exceptionnel : la nuit venue, des spots de lumière éclairent de mille feux sa toison de feuilles argentées...

    @touti

  • #Hotspot migranti : “Domanda d’asilo, what’s ?”

    Il “trattenimento” iniziale dei migranti, le dubbie garanzie personali durante il foto-segnalamento. Ma anche le mancate informazioni ai migranti appena sbarcati sulla possibilità di chiedere asilo. La limitazione dell’accesso alle procedure di asilo solo in base a certe nazionalità, senza una reale istruttoria personale. L’immediata consegna di un decreto di respingimento. E adesso, addirittura il rifiuto di alcune Questure di esaminare le domande di asilo delle persone che si sono ritrovate in mano questo decreto di respingimento…

    http://viedifuga.org/hotspot-migranti-domanda-dasilo-whats
    #migrations #asile #réfugiés #politique_migratoire #Europe #Italie
    (ça ne commence pas bien du tout...)

  • Un PLU en béton : Une cinquantaine d’arbres retirés du patrimoine arboré de la ville | MonAulnay.com - Le blog sur #Aulnay-sous-Bois (#93600)
    http://www.monaulnay.com/2015/11/un-plu-en-beton-une-cinquantaine-darbres-retires-du-patrimoine-arbore-de-

    Disons le tout de suite, il nous a été difficile de faire les comptes des arbres remarquables car les cartes fournies dans le PLU 2015 ne sont pas de bonne qualité et nous n’avons trouvé aucun bilan chiffré contrairement au précédent PLU. Alors nous avons pris notre petite loupe et compté consciencieusement les petits points verts quartier par quartier et notre première impression a bel et bien été confirmée : Dans notre compte [1], 54 arbres sont retirés de l’inventaire des arbres remarquables, soit une diminution de 15% du patrimoine arboré classé de la ville . Ces arbres, pourront donc être abattus par leur propriétaire sans aucune demande ni déclaration préalable en mairie.

    #Aulnay-sous-Béton #arbres_remarquables #bétonnage #les_republicains #espaces_publics #urbanisme

  • Verkaufsoffene Sonntage in Berlin (2015)
    http://www.berlin.de/special/shopping/sonntag/1784369-1742809-verkaufsoffene-sonntage-in-berlin.html

    Die Sonntagsruhe ist durch das Grundgesetz geschützt. Deshalb darf ein verkaufsoffener Sonntag nur als Ausnahme genehmigt werden, und zwar aus einem triftigen Grund. Im Jahr 2015 haben sich folgende Veranstaltungen bereit erklärt ( ;-) ), als Begründung für ungehemmtes sonntägliches Knetemachen zu stehen:

    25.01.2015: Internationale Grüne Woche 2015
    08.03.2015: Internationale Tourismus-Börse Berlin (ITB) 2015
    03.05.2015: tt-Berliner Theatertreffen, Gallery Weekend 2015
    06.09.2015: Internationale Funkausstellung Berlin 2015
    04.10.2015: Festveranstaltungen anlässlich des 25-jährigen Jubiläums der Deutschen Wiedervereinigung, Berlin leuchtet
    25.10.2015: 10-jähriges Jubiläum des Festival of Lights
    06.12.2015: Veranstaltung von mehr als 50 Weihnachtsmärkten
    20.12.2015: Louis-Lewandowski-Tage 2015 – World Festival of Synagogal Music, Veranstaltung von mehr als 50 Weihnachtsmärkten

    Im Grunde braucht kein Mensch das Sonntagsshopping. Und aus Sicht der schlecht bezahlten Verkäuferinnen sind das Zwangs-Arbeits-Sonntage - wer nicht mitmacht fliegt raus. Für uns Kutscher bringt Sonntagsshopping wenig, denn das Verschwinden der betrieblichen Weihnachtsfeiern, sonntäglicher Sauftouren durch Fußballkneipen und anderer Berliner Wochenend-Traditionen gleicht es nicht aus.

    Anscheinend kann sich die Hauptstadt nicht aus dem Wettkampf der europäischen Metropolen um den Ruf als tollstes Shopping-Biotop rauszuhalten. Dabeisein ist alles. Hauptsache die Bling-Bling-Fassade stimmt. Muss das sein?

    #Berlin #Tourismus #Wirtschaft #Arbeit

  • Idée n°127 : permacultiver | 1000 idées pour la Corse
    https://1000ideespourlacorse.wordpress.com/2015/07/20/idee-n127-permacultiver

    pour répondre à la question qu’on pose le plus souvent en #Permaculture, à savoir : « c’est quoi la différence entre la Permaculture et, au choix, l’#agroécologie, le #jardin bio, l’#agriculture bio ou n’importe quoi touchant à du vivant… », et bien, la différence fondamentale, c’est l’insistance sur le #Design. La Permaculture, c’est précisément un processus complexe de conception d’#écosystèmes, nécessitant de faire appel à des compétences issues de plusieurs métiers et disciplines, qui doit s’insérer dans un contexte, et est susceptible de s’insérer dans un travail d’équipe plus large.

    Je prends deux exemples parce que je vous sens sceptiques.

    La conception d’un simple jardin en Permaculture est un processus complexe dans lequel le jardinier va suivre une méthode complète le menant de l’idée à la réalisation (et même plus loin), en passant par l’observation, l’évaluation, et bien entendu le Design proprement dit, qui le conduira à l’élaboration d’un projet précis matérialisant son dessein, accompagné de dessins, soit, étymologiquement, les deux mots qui, ensemble, sont désignés par Design en anglais (voir la deuxième page de ce PDFhttp://www.eyrolles.com/Chapitres/9782708126350/chap1.pdf, par exemple). Cette conception nécessite de faire appel à des compétences issues de la #botanique, de l’#arboriculture, du #maraîchage, de la #pédologie, de la #climatologie, du paysagisme, de la #maçonnerie, de la #menuiserie, de l’#écologie, de l’#hydrologie, de la systémique, de la gestion des #risques, du dessin, de la rédaction… Elle devra tenir compte de contraintes locales, sociales, juridiques (avec parfois des compromis difficiles à trouver par exemple entre le besoin de laisser des zones en friches pour favoriser la #biodiversité, et, en région méditerranéenne, le besoin de prévention contre l’incendie), et trouver des solutions à ces contraintes. Tout ceci devra être pris en compte au moment de passer à la phase appelée « Design » dans les méthodes de Permaculture, bien que le terme Design puisse aussi bien être appliqué, selon la définition donnée par notre étudiante et d’autres définitions du Design, à l’ensemble de la méthode.

    Mais la Permaculture ne s’arrête pas aux jardins, et j’en viens à mon second exemple : celui de l’amélioration d’une ville en utilisant les méthodes de la Permaculture. Cet exemple est tout sauf théorique puisque la Permaculture a donné naissance, dans les années 2000, au mouvement des Villes en #Transition https://fr.wikipedia.org/wiki/Ville_en_transition (Transition Towns). Le problème était le suivant : face à la double perspective du #réchauffement climatique et de la raréfaction des #ressources naturelles, comment rendre une ville capable d’être résiliente à ce double risque ? Plus encore que dans le cas d’un jardin, on s’en doute, le problème est complexe, et devra mobiliser un nombre bien plus important de métiers et de disciplines. Clairement, il faudra, de plus, travailler et composer avec tout un tas de personnes extérieures : des urbanistes, des architectes, des élus, des énergéticiens, etc.. Le tout nécessitera une méthodologie solide… Bref, il va falloir élaborer le Design à la fois de la ville telle qu’on la veut, mais aussi de tout un tas de sous-éléments. On retrouvera des questions de Design de service quand il s’agira de mettre en place une #monnaie locale et de la faire accepter, ou dans la mise en oeuvre d’une stratégie zéro #déchets, et des questions de Design d’objets un peu partout… Bref, du Design, encore du Design…

    Que ce Design en Permaculture ne soit pas toujours élaboré par des professionnels et/ou de manière professionnelle, c’est un fait. On trouve dans les personnes qui se réclament de la Permaculture tout et n’importe quoi, et même parmi les gens sérieux, on trouve bien plus d’amateurs que de professionnels, et leurs Designs sont parfois un peu sommaires. Ca n’empêche pas que le processus de conception en Permaculture (le vrai) mérite bien le nom de Design, puisqu’il répond à tous les critères des bonnes définitions du Design.

    • Parfois quand je lis ce genre de choses, ça me semble un peu un mot-magique. Tu remplaces par « planification » et ça revient à peu près au même. Et c’est d’autant plus parlant quand on parle des villes et d’urbanisme. Ya le modèle du marché, où c’est l’offre et la demande qui gère la ville, les achats de terrain, les trucs pas du tout coordonnés entre eux etc. Mais le modèle « on planifie tout à l’avance » sur des villes entières, voire sur des régions ou pays entier, ben ça s’est déjà vu (et à ce niveau là c’est très étatique d’ailleurs), et ça mobilisait pareil, de nombreux métiers, etc. Mais c’est juste le but qui changeait (du genre être bien organisé pour les travailleurs, ou ici être le plus écologique, etc).

    • Je sais pas si planification est vraiment équivalent. Ici il y a la question de partir de l’existant et de laisser un éventail de possibles à l’évolution du système et à ses ramifications, là où (me semble-t-il) la planification part de zéro et définit les choses de façon assez fixe.

  • Democracy without the state
    Jonas Staal builds parliament in northern-Syria
    Metropolis M » Features » Democracy without the state
    http://metropolism.com/features/democracy-without-the-state

    Jonas Staal:

    The reason for being here is a collaboration with the Democratic Self-Administration of Rojava and the artistic and political organization New World Summit, that I founded in 2012. Together we are building a new public parliament in the Rojava region and organizing two international summits. It is through the New World Summit that the collaboration with the Democratic Self-Administration came about and that the members of my organization have been welcomed here three times since 2014.

    To give some context to this region: “Rojava” means “West” in Kurdish, and refers to the western part of Kurdistan – many people tend to refer to it as northern-Syria. The Syrian civil war in 2011 forced Assad to concentrate his army to the south of the country and left behind a power vacuum in the north. Kurdish revolutionaries took this momentum to reclaim their land and, in collaboration with peoples from the region such as Arabs and Assyrians, to declare their political autonomy in the form of “democratic confederalism.” This process is known today as the “Rojava Revolution.” In the democratic model that came as a result notions such as self-governance, gender equality and communalism take a central role. The revolutionary Abdullah Öcalan, who has been imprisoned by Turkey since 1999, describes this model as “democracy without the state.” Essentially: stateless democracy.

    The New World Summit consists of different people, such as researcher and producer Younes Bouadi, programmer Renée In der Maur, architect Paul Kuipers, photographer Ernie Buts and designer Remco van Bladel. Together, we have been developing for several years parliaments for stateless political organizations, amongst others in Berlin (2012) and Brussels (2014). These parliaments consist of large scale architectural constructions in which we so far were able to facilitate representatives of more than thirty stateless political organizations from all over the world, such as the Basque Country, Azawad, Somaliland, Baluchistan, West-Papua and Tamil Eelam. We believe the sphere of art is that of the imaginary, a space where we can develop new models of political representation and performative practices of politics.

    The Kurdish movement has been involved in this process since the very beginning: especially the women’s movement that inspired the philosophies of Öcalan and practices the ideals of stateless democracy to its outer consequences was very important in this process. Revolutionaries such as Sakine Cansiz, murder in Paris in 2013, rejected the idea of the nation-state as a patriarchal construct, inherently intertwined with the doctrine of global capitalism. With Öcalan, the women’s movement concluded that for a stateless people confronted with colonialism and occupation the nation-state can never be a solution, but forms the essential problem.
    The New World Summit always aimed to be a parliament for a stateless democracy, not limited to a specific territory, ethnicity or notion of statehood. This idea is indebted to the vision of the Kurdish movement, and our contributors Rojda Yildirim, Dilar Dirik, Adem Uzun, Havin Güne?er en Dil?ah Osman in specific. It is their political vision made possible a new artistic vision that we as the New World Summit try to realize through our parliaments.

    C’est l’#arbre_à_palabres ? #démocratie
    http://metropolism.com/features/democracy-without-the-state/resources/001.jpg?version=a96764efea7f7099ae8b705e9690b266

  • Israël ne rendra plus les corps des auteurs d’attaque à leur famille - Le Temps

    http://www.letemps.ch/monde/2015/10/14/israel-corps-auteurs-attaque-ne-seront-plus-rendus-famille

    « La famille du terroriste fait de son enterrement une manifestation de soutien au terrorisme et d’incitation au meurtre et nous ne pouvons pas le permettre », a déclaré le ministre de la Sécurité intérieure Gilad Erdan, à l’origine de la mesure. « Nous devons tout faire pour que le terroriste ne puisse pas bénéficier d’honneurs et de cérémonies après avoir commis un attentat », a-t-il ajouté. Les corps pourraient être inhumés dans des cimetières réservés aux auteurs d’attentats, à la périphérie du pays, « comme cela a été le cas dans le passé », précise le communiqué.

  • Videoüberwachung im Taxi - wem bringt sie was ?

    Kurz gesagt: Videoüberwachung im Taxi ist in Deutschland legal, solange bestimmte Regeln eingehalten werden. Wer das in seinem Auto haben möchte, bitte schön, kein Problem. Schaden würde die massive Einführung von Videobüberwachung im Taxi, weil damit eine Aufrüstungslogik in Gang gesetzt würde, die Geld kostet und wenig bringt.

    In Bremen gingen laut der unten verlinkten offiziellen Studie nach Einführung der Videoüberwachung Taxiüberfälle von sieben auf einen pro Jahr zurück. Das ist eine schöne Sache, unterm Strich viel sicherer gemacht hat die Videoüberwachung das Taxifahren jedoch nicht. Zahlen zu Verkehrs- und anderen Arbeitsunfällen verschweigt die Studie. Mehr als sieben Unfälle schaffen die Bremer aber bestimmt pro Jahr, oder ?

    Jetzt mal ehrlich: Eine Verbesserung der Ausbildung, Arbeits- und Einkommenssituation der Taxifahrer würde die Sicherheit am stärksten verbessern, denn wer ohne Stress gut gelaunt und qualifiziert seine Arbeit macht, beherrscht die Situation.

    Für Studien, Tests und Öffentlichkeitsarbeit zur Einführung der Überwachung wird reichlich Aufwand getrieben. Besser wäre es, in die Wiederentdeckung der verlorengegangenen Solidarität unter Kollegen zu investieren. Gegenseitige Hilfe bei Fahrgastproblemen hat früher sehr gut gewirkt.

    Und eins steht fest: Die paar Irren, die einen Kutscher ohne Sinn und Verstand abmurksen, schreckt auch keine Kamera ab.

    P.S. Pro Taxi müssen für gesetzeskonforme Videoüberwachung zwischen 500 und 1500 Euro, für die Aufrüstung einer Funkvermittlung ca. 25.000 Euro investiert werden. Anders gesagt: Bei 500 Taxis verdient der Lieferant zwischen einer Viertel und einer knappen vollen Million. Kollegen, wer dreht hier am Angstschräubchen ?

    Presse und Blogs

    20. Juli 2015
    Raubüberfälle: Wann werden Taxifahrer endlich besser geschützt? | Polizei&Justiz - Berliner Kurier
    http://www.berliner-kurier.de/polizei-justiz/raubueberfaelle-wann-werden-taxifahrer-endlich-besser-geschuetzt-,71

    12.04.2013 Kameras auch in Taxis: Alle 15 Sekunden ein Foto vom Fahrgast - Panorama - Stuttgarter Nachrichten
    http://www.stuttgarter-nachrichten.de/inhalt.kameras-auch-in-taxis-alle-15-sekunden-ein-foto-vom-f

    20.03.13 Kameras im Wagen: Weniger Überfälle / Bremer Pilotprojekt vorgestellt | Bremen
    http://www.kreiszeitung.de/lokales/bremen/schutz-taxifahrer-2810102.html

    20.03.2013 Sicherheit - Eine Mini-Kamera soll Berlins Taxifahrer schützen - Berlin - Aktuelle Nachrichten - Berliner Morgenpost
    http://www.morgenpost.de/berlin/article114596435/Eine-Mini-Kamera-soll-Berlins-Taxifahrer-schuetzen.html

    20.03.2013 Taxifahrer fordern Kameraüberwachung | Auto News
    http://www.motor-talk.de/news/der-fahrgast-vor-der-linse-t4452282.html

    14. Dezember 2011 Kameras in Taxen? » gestern-nacht-im-taxi.de
    http://gestern-nacht-im-taxi.de/wordpress/2011/12/14/kameras-in-taxen

    Innung des Berliner Taxigewerbes e.V.: Sicherheitstechnik
    http://www.taxiinnung.org/Sicherheitstechnik.61.0.html

    Die seriösen Quellen

    Abschlussbericht des Projekts. „Überfallschutzkameras im Taxi“ in Zusammenarbeit mit dem Taxi-Ruf Bremen
    https://www.bg-verkehr.de/arbeitssicherheit-und-gesundheitsschutz/brancheninfos/taxi/verhalten-bei-konflikten-und-ueberfaellen/Abschlussbericht_Videoueberwachung_Taxi.pdf

    Taxi drivers’ safety and health: A European review of good practice guidelines
    https://osha.europa.eu/en/publications/literature_reviews/taxi-drivers-safety.pdf/view
    Dieser Bericht umfasst wesentlich mehr Fragstellungen als nur Videoüberwachung. Lesenswert für alle, die sich für die Arbeitssituation der Kutscher interessieren.

    #cctv #Taxi #Europa #Arbeitsschutz

  • Royaume-Uni : l’hallali contre les pauvres - Le blog de Bernard Gensane
    http://bernard-gensane.over-blog.com/2015/10/royaume-uni-l-hallali-contre-les-pauvres.html

    Debbie Balandis perdit le bénéfice de ses allocations familiales (140 livres par semaine) parce que le préposé aux impôts avait cru qu’elle avait désormais un nouveau compagnon, un dénommé Martin McColl qui apparaissait sur son relevé de banque. Il y apparaissait puisque, tout ou presque étant privatisé au Royaume Uni, elle percevait ses allocations au bureau de poste situé dans le magasin géré par ce McColl. Un cas de figure tout à fait banal : depuis des dizaines d’années, des points poste sont gérés par des échoppes privées, du genre épicerie locale.

    #arbitraire

  • Un cas de farce écologique en Aquitaine
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=752

    On sait qu’aujourd’hui, même la destruction de la nature est devenue « écologique », sécrétant tout à la fois un « capitalisme vert », une « croissance verte », des « technologies vertes » censées ouvrir un renouveau d’expansion à la vieille économie fossile. Ce « Green New Deal » génère une prolifération de règles incitatives et répressives, accompagnées d’une perpétuelle campagne médiatique, civique, « participative », en faveur des « bonnes pratiques » et des dispositifs « intelligents » (poubelles pucées, compteurs « Linky », labels verts). Il faut « éduquer les gens ». C’est-à-dire les acculturer à leurs nouveaux modes de vie. D’où la création d’une bureaucratie verte, ramassis d’experts et de carriéristes de l’environnement, en charge de l’inventaire et de la gestion des « ressources » résiduelles. C’est-à-dire de la fusion entre l’écologie et l’économie. Que reste-t-il ? Combien ça coûte ?

    #Faits_divers
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/Farce_e_cologique.pdf

    • Ya eu un problème de RSS on dirait.

      Un cas de farce écologique en Aquitaine

      On sait qu’aujourd’hui, même la destruction de la nature est devenue « écologique », sécrétant tout à la fois un « capitalisme vert », une « croissance verte », des « technologies vertes » censées ouvrir un renouveau d’expansion à la vieille économie fossile. Ce « Green New Deal » génère une prolifération de règles incitatives et répressives, accompagnées d’une perpétuelle campagne médiatique, civique, « participative », en faveur des « bonnes pratiques » et des dispositifs « intelligents » (poubelles pucées, compteurs « Linky », labels verts). Il faut « éduquer les gens ». C’est-à-dire les acculturer à leurs nouveaux modes de vie. D’où la création d’une bureaucratie verte, ramassis d’experts et de carriéristes de l’environnement, en charge de l’inventaire et de la gestion des « ressources » résiduelles. C’est-à-dire de la fusion entre l’écologie et l’économie. Que reste-t-il ? Combien ça coûte ?

      Par exemple l’Agence Régionale pour la Biodiversité en Aquitaine (ARBA).

      Un sigle plaisamment kafkaïen qui jaunit les sourires de nos amis bordelais, disciples de Jacques Ellul et de Bernard Charbonneau, les fondateurs de l’écologie politique.

      Ce phénomène, annoncé dans Le Feu vert de Bernard Charbonneau (1980, réédition Parangon 2009), a été récemment analysé par Riesel et Semprun dans Catastrophisme, administration du désastre et soumission durable (éditions de l’Encyclopédie des nuisances, 2008), et encore mieux décrit dans L’enfer Vert de Tomjo (éditions l’Echappée, 2013), à partir du cas de Lille Métropole.

      Ce que nous montre ici le compte-rendu d’un quidam, c’est comment s’opère dans les esprits, au cours d’une soirée de l’ARBA, cette fusion dirigée de l’économie et de l’écologie. Comment les différents « acteurs » sont mis en scène, tiennent leurs « rôle », et récitent leurs répliques à l’intention d’un public « participatif » qui n’est pas en reste. C’est cocasse. C’est sinistre. C’est minable. Et c’est pourtant ainsi, à force de répétition, que s’imposent à la longue le discours et le fait accompli d’une époque.

      #Aquitaine #ARBA #enfer_vert #critique_techno

  • Planter des arbres pour éviter les accidents ? L’idée que Bernard Cazeneuve n’a pas eue - Terra eco
    http://www.terraeco.net/arbres-routes-accidents,58456.html

    Réduire la vitesse, baisser l’alcoolémie et pourquoi pas… planter des arbres. L’allée de platanes longtemps jugée coupable d’encastrements pourrait désormais rimer avec sécurité. Depuis une quinzaine d’années des ingénieurs français planchent, au sein du Cerema (Centre d’étude et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement), sur l’utilisation du paysage pour modifier le comportement de l’automobiliste. Au Royaume-Uni, le comté de Norfolk a mis cette idée en pratique avec succès dès 2010.

    #transport #routes #sécurité_routière #paysages

  • Le cèdre bleu pleureur de l’Atlas, élu plus bel arbre 2015
    http://www.lemonde.fr/ressources-naturelles/article/2015/10/02/le-cedre-bleu-pleureur-de-l-atlas-elu-plus-bel-arbre-2015_4781533_1652731.ht

    Le #cèdre de l’Atlas est une espèce originaire d’Afrique du Nord. Planté dans le domaine de la Vallée-aux-Loups il y a cent-cinquante ans par un pépiniériste, l’arbre a fait l’objet d’une #mutation, survenue d’une manière inexpliquée, qui explique sa couleur saphir et son port pleureur. Plutôt que de l’arracher, l’homme a entretenu l’arbre mutant ; ce qui a permis la création de cette espèce unique en son genre. Ses semblables sont tous issus d’une bouture ou d’une greffe, ce qui fait de lui l’ancêtre de sa sous-espèce.

    #arbre

  • Avant-propos à La #domination adulte, de Yves Bonnardel | Le blog de Christine Delphy
    https://delphysyllepse.wordpress.com/2015/09/18/avant-propos-a-la-domination-adulte-de-yves-bonnardel
    https://delphysyllepse.files.wordpress.com/2015/09/pic3a8ce-jointe-1.jpeg

    Dans toutes les sociétés connues, les #enfants sont les possessions de leurs « parents » – quelle que soit la façon dont ceux-ci sont désignés. Les dispositifs consacrés en Occident à la protection de l’enfance, quand on regarde de près leur action dans les cas de violence avérés, sont en réalité là pour réaffirmer le droit supérieur des parents. Les enfants, les jeunes de notre société, sont livrés, sans contrôle de la communauté, à l’#arbitraire d’un ou deux individus. On pense que les agressions sexuelles sur les enfants, qui sont en majorité le fait des parents – enfin, surtout des pères ou des oncles et grand-pères – sont dues aux particularités psychologiques des agresseurs. Mais ces agresseurs sont en réalité « Monsieur-tout-le-monde ». En fait ils sont dus à ce que les mineurs n’ont pas le droit de disposer d’eux-mêmes. On découvre maintenant que l’inceste est fréquent : mais il l’a toujours été. Simplement, avant, il existait un consensus pour ne pas en parler, pour faire comme si cela n’existait pas, alors qu’en fait, c’était tout simplement permis, à condition de ne pas le révéler. Si fréquent que Freud a renoncé à en parler, et en toute connaissance de cause, l’a maquillé en « fantasme » des victimes.