Archie Shepp : le bon génie de la transmission
▻https://pan-african-music.com/archie-shepp-le-bon-genie-de-la-transmission
Depuis 1960, ce pionnier du « free jazz » n’a cessé de fouiller toutes les strates de la culture « africaine américaine ». Il poursuit ses explorations dans Let My People Go, en duo avec le pianiste Jason Moran.
Un long article sur Archie Shepp avec en plus ce documentaire de 1983 dedans :
▻https://www.youtube.com/watch?v=LBjrkybOIa8
#Archie_Shepp #musique #jazz #free_jazz #great_black_music #Histoire #saxophone
]]>A Guide to the Music of Archie Shepp, Who Kept Jazz Vitally Political | Bandcamp Daily
▻https://daily.bandcamp.com/lists/archie-shepp-album-list
Nowadays, it’s easy to call Archie Shepp a legend. But back in the late 1950’s, as an upstart saxophonist trying to make his way in New York City, he just wanted to soak up all the brilliance he could. “That’s why I came to New York,” says Shepp, a Philadelphia native. “I wanted to meet all the great players.”
He couldn’t even fathom actually working with John Coltrane, the groundbreaking saxophonist credited with bringing free jazz to the mainstream. Shepp met Coltrane at the landmark Five Spot Cafe, which was just around the corner from his home along East 6th Street. He used to visit the legendary club to hear titans like Thelonious Monk and Johnny Griffin.
]]>Attica ! Attica ? Dynamiques des révoltes dans les prisons (XXe-XIXe siècles, Amérique du Nord, Europe)
▻http://journals.openedition.org/criminocorpus/6524
* Festival d’Amougies : 49 ans après, il ne reste quasiment plus rien du « Woodstock belge » Guillaume Woelfle - 20 Aout 2018 - RTBF
▻https://www.rtbf.be/info/societe/detail_festival-d-amougies-49-ans-apres-il-ne-reste-quasiment-plus-rien-du-wood
Voir la vidéo sur le site de la RTBF
Ce week-end se clôturait le festival de musique d’Amougies, un festival de New Wave regroupant plusieurs artistes des années 80 et 90. Un festival à la programmation bien différente de son édition de 1969, surnommée le « Woodstock belge ». Malheureusement l’héritage et le souvenir de cette édition historique ont quasiment disparu des mémoires belges.
En octobre 1969, pendant cinq jours, des dizaines de milliers de jeunes festivaliers s’étaient réunis dans le petit village d’Amougies, dans le Hainaut, à une dizaine de kilomètres de Renaix. Ce festival était même l’un des premiers festivals de pop et free jazz d’Europe. Sous le chapiteau prévu pour 12.000 personnes, Pink Floyd, Yes ou même Franck Zappa se sont succédé lors d’un total de 60 heures de musique.
Pourtant, Amougies n’était pas l’endroit initial où devait se tenir ce festival. Les organisateurs français avaient pensé leur événement pour Paris, en témoigne le nom du festival : le « First Paris Music Festival ». Mais seulement un an et demi après les affrontements de Mai 68, les autorités françaises ne veulent pas prendre le moindre risque de donner de visibilité à une nouvelle mouvance contestataire. Le festival est chassé de France et les organisateurs viennent frapper à la porte de villes frontalières de Belgique. Mais à nouveau, à Courtrai puis Tournai, les hippies ne sont pas les bienvenus. Cette fois, c’est davantage les expériences de Woodstock ou du festival de l’île de Wight qui créent l’appréhension des autorités belges pour accueillir un « festival de hippies ». À quelques jours du 24 octobre, le festival n’a toujours pas de piste d’atterrissage. Et les affiches de l’événement annoncent toujours le festival… à Tournai.
Finalement, le bourgmestre d’Amougies, André Callebaut, prend le risque d’héberger le festival. La grande transhumance de festivaliers peut commencer, pour la plupart à vélo, depuis Tournai où beaucoup s’étaient donné rendez-vous, comme l’annonçait l’affiche. Le bourgmestre engage donc sa commune, même si les réticences se font encore sentir parmi les habitants, notamment le curé du village.
« Quand on voit des centaines de hippies comme on les appelle, peut-être que sur le plan moral, ce n’est pas un bon exemple pour les jeunes du village. C’est mon opinion… Quand on les voit se promener en débraillés, un peu oisifs même pendant la journée, je ne sais pas ce que les jeunes doivent penser de cela. »
La vie de hippie devient effectivement le vrai sujet de discussion du village, bien plus que la musique en elle-même. Le boucher du village, à l’linverse de sa femme, ouvre les bras à ces jeunes. « C’est beau d’être groupés. Ils n’ont pas d’ennemis. Ils sont là l’un pour l’autre. Quand ils viennent acheter, ils s’aident à payer leurs marchandises. Mais ma femme a plutôt peur de ces gens », explique-t-il.
Pour les commerçants du village, la vie a changé pendant ces cinq jours de festival. Les 80.000 bouches à nourrir ont donné du travail. Les cafés, les hôtels et les boulangeries sont pris d’assauts. « Tout le monde a fait son bénéfice, confirme le boulanger qui n’a jamais arrêté de travailler pendant ces cinq jours. Ceux qui me payaient en francs français payaient un supplément. Ceux qui payaient en francs belges réglaient le prix normal. Il ne faut pas rater l’occasion pour voler (sic) les gens. »
Les retombées économiques du festival sont estimées à plusieurs millions de francs belges, soit quelques centaines de milliers d’euros. Mais le véritable bilan de l’événement n’est pas financier. Le pari de liberté pris par le bourgmestre est réussi. Sa confiance placée dans les jeunes lui a souri. « J’ai voulu faire confiance aux jeunes et je crois que la preuve flagrante est faite. Nous avons fait confiance aux jeunes et nous sommes récompensés. Ce festival n’est pas un succès mais un triomphe, à tous points de vue. Aucun dégât, aucune réclamation. Au départ, nous avons dû prendre quelques précautions qui étaient nécessaires, indispensables. Mais nous constatons que les jeunes se sont conduits d’une façon sensationnelle. Je crois que je peux dire à tous ceux qui m’écoutent que nous devons faire confiance à la jeunesse et en faisant confiance aux jeunes, nous arriverons à de bien meilleurs résultats dans la vie. »
Presque 50 ans après le Woodstock belge, il n’en reste presque plus rien. Les rééditions du festival n’ont pas fonctionné. Amougies 69 n’est plus qu’un souvenir, et encore, uniquement pour ceux qui l’ont vécu. L’année prochaine, pour les 50 ans de l’édition 69, les organisations prévoient une édition vintage.
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Archie Shepp - In a Sentimental Mood - 1965
Tenor Saxophone - Vibraphone
▻https://www.youtube.com/watch?v=oFQ588IudL0
▻https://fr.wikipedia.org/wiki/On_This_Night
Tenor Saxophone — Archie Shepp
▻https://fr.wikipedia.org/wiki/Archie_Shepp
Vibraphone — Bobby Hutcherson
Label: Impulse!
A- 97 Format: Vinyl,
LP, Mono
Country: US
Released: 1965 Genre: #Jazz
▻http://www.jazzstandards.com/compositions-0/inasentimentalmood.htm
▻https://de.wikipedia.org/wiki/In_a_Sentimental_Mood
In a Sentimental Mood I can see
The stars come through my room
While your loving attitude is
Like a flame that lights the gloom
On the wings of ev’ry kiss
Drift a melody so strange and sweet
In this sentimental bliss you make
My Paradise complete
Rose pearls seem to fall
It’s all like a dream to call you mine
My heart’s lighter thing since you
Made me this night a thing divine
In A Sentimental Mood
I’m within a world so heavenly
For I never dreamt that you’d be
Loving sentimental me
In A Sentimental Mood I can see
The stars come through my room
While your loving attitude is
Like a flame that lights the gloom
On the wings of ev’ry kiss
Drift a melody so strange and sweet
In this sentimental bliss you make
My Paradise complete
Rose pearls seem to fall
It’s all like a dream to call you mine
My heart’s lighter thing since you
Made me this night a thing divine
In A Sentimental Mood
I’m within a world so heavenly
For I never dreamt that you’d be
Loving sentimental me
Songwriter: Duke Ellington / Irving Mills / Manny Kurtz
]]>#Archie_Shepp Quartet - God bless the child - Brésil 2001
▻https://www.youtube.com/watch?v=4fDK2Aa6ovE
Chaque année, Archie Shepp participe au festival de Jazz de La Villette. Chaque année, je me dis « encore ? il va finir par se répéter ! », mais encore une fois, il arrive avec un projet original et efficace : d’abord 45 minutes de duo avec le pianiste Jason Moran, puis 1h avec un choeur gospel, Amina Claudine Myers, Olivier Miconi, Darryl Hall et Hamid Drake, pour un répertoire « spiritual » :
Archie Shepp « Art songs & spirituals » à Jazz à la Villette (2017)
▻https://www.arte.tv/fr/videos/076805-003-A/archie-shepp-art-songs-spirituals-a-jazz-a-la-villette