• Lecture d’un extrait du livre « L’invitée » d’Emma Cline (traduction de l’anglais (américain) par Jean Esch), paru aux Éditions La Table ronde, en 2023.

    https://liminaire.fr/radio-marelle/article/l-invitee-d-emma-cline

    Axel, une jeune femme à la dérive, fuyant un homme auquel elle doit de l’argent à New York, doit abandonner le refuge trouvé chez Simon à Long Island, qui lui demande de partir. Elle préfère attendre son moment avant de revenir vers lui et laisse filer une semaine pendant laquelle elle saisit toutes les opportunités pour vivre aux crochets d’êtres superficiels, dans cette opulence qui la fascine et l’écœure, se laissant porter comme un corps flottant à la surface de l’eau qui finit par échouer sur le rivage. Emma Cline décrit avec une acuité troublante l’hypocrisie feutrée de la bourgeoisie américaine sur laquelle elle porte un regard critique, en révèle de l’intérieur le vide et l’avidité.

    (...) #Radio_Marelle, #Écriture, #Langage, #Roman, #Livre, #Lecture, #En_lisant_en_écrivant, #Podcast, #Histoire, #États-Unis, #Solitude, #Errance, #Argent (...)

    https://liminaire.fr/IMG/mp4/en_lisant_l_invite_e_emma_cline.mp4

    https://www.editionslatableronde.fr/l-invitee/9782710376514

  • #Équateur, #Guatemala, #Argentine : le temps des outsiders

    Les récentes élections dans ces trois pays ont bluffé les instituts de sondage en faisant surgir de nouvelles figures politiques. Qu’ils soient progressistes ou ultralibéraux, de plus en plus de candidat-surprises bouleversent les résultats électoraux. Nous ferons le point sur les récentes élections dans ces trois pays pour essayer de comprendre ce phénomène. Et nous terminerons par une bonne nouvelle qui nous vient du #Venezuela

    https://www.youtube.com/watch?v=jDQjlKJP6qc

  • Paderborn : les évêques négligents face aux abus cloués au pilori Maurice Page - cath.ch

    Dans la crypte de la cathédrale de Paderborn, en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, est posé un panneau avec le texte suivant : « Les archevêques inhumés ici ont commis pendant leur mandat, du point de vue actuel, de graves erreurs dans leur gestion des abus sexuels. Trop souvent, ils ont fait passer la protection et la réputation de l’institution et des coupables avant la souffrance des personnes touchées ». Le texte a été formulé par le chapitre métropolitain et adopté par la représentation des victimes a expliqué l’archevêché, au site katholisch.de .

    Le porte-parole des associations de victimes, Reinhold Harnisch, a déclaré que les responsables de l’archevêché avaient « rapidement » approuvé cette proposition. Selon lui, il y a toujours des membres du clergé à Paderborn qui occultent la thématique des abus et ne veulent pas en parler. C’est aussi pour cette raison que les représentants des victimes avaient demandé un panneau explicatif.


    La crypte de la cathédrale de Paderborn dans laquelle sont ensevelis les évêques | DR

    Le signe d’un dialogue
    L’archevêché prévoit en outre d’apposer un code QR qui mènera à un site Internet encore en cours d’élaboration. « Ce site Internet présentera non seulement les manquements des deux anciens archevêques de Paderborn, mais aussi des informations sur leur vie et leur œuvre », a déclaré une porte-parole de l’évêché. En combinaison avec le panneau d’information, cette solution est le « signe d’un bon dialogue » et une « forme appropriée de confrontation avec les fautes commises ». 
    Depuis 2020, deux historiennes ont mené une enquête sur les abus commis de 1941 à 2002, sous les épiscopats de Mgr Lorenz Jaeger et Mgr Johannes Joachim Degenhardt. Un premier résultat intermédiaire atteste que les anciens archevêques ont commis de graves erreurs dans leur gestion des auteurs d’abus, en protégeant les accusés et en manquant de sollicitude envers les victimes.

    Faut-il punir les morts ?
    La décision de l’archidiocèse de désigner ainsi nommément des coupables à tous les visiteurs de la crypte n’a pas manqué de faire bondir d’indignation certaines personnes. « Pilate avait rédigé un écriteau qu’il fit placer sur la croix ; il était écrit : ‘Jésus le Nazaréen, roi des Juifs’. (Jn,19,20) Cette association m’est inévitablement venue à l’esprit lorsque j’ai lu avec horreur la décision de poser cette prétendue plaque d’abus », écrit ainsi Sœur Anna Mirijam Kaschner, secrétaire générale de la Conférence des évêques des pays nordiques.

    « Comme les évêques sont soustraits à la justice séculière par leur mort, il faut bien les « punir » ultérieurement d’une manière ou d’une autre »
    Sœur Anna Mirijam Kaschner

    Pour la religieuse originaire de Paderborn, une démarche de clarification est peut-être utile, « mais une clarification n’implique-t-elle pas que les personnes accusées puissent s’expliquer, prendre position et demander pardon ? Tout cela n’est malheureusement pas possible pour les deux cardinaux. Et comme ils se sont soustraits à la justice séculière par leur mort, il faut bien les ‘punir’ ultérieurement d’une manière ou d’une autre – même si c’est par une ‘plaque d’abus’. »

    Une question de foi
    « On peut toutefois se demander pourquoi, en bonne logique, on ne trouve pas de telles plaques de culpabilité sur chaque tombe d’un père de famille pédophile, de chaque violeur, de chaque enseignant qui battait ses élèves il y a 50 ans et sur chaque tombe d’une mère qui a avorté un ou plusieurs enfants ? » poursuit Sœur Anna Mirijam. Les cimetières deviendrait des forêts de panneaux d’accusation.

    Pour la religieuse, il y a fondamentalement une question de foi chrétienne : « Je crois en un Dieu juste, qui ne jugera pas seulement les vivants, mais aussi les morts. Ainsi, le panneau des abus dans la crypte de la cathédrale de Paderborn, sur la tombe des deux cardinaux, n’est finalement rien d’autre qu’un signe d’une profonde incrédulité selon laquelle Dieu n’est précisément pas juste et ne demandera pas de comptes aux deux cardinaux. » Sœur Anna Mirijam appelle dès lors l’archidiocèse, le chapitre cathédral et chaque visiteur à reprendre en mains cette question.

    Prisonnière d’une Église coupable
    Le porte-parole du conseil des victimes auprès de la Conférence des évêques allemands, Johannes Norpoth, a réagi avec « une horreur sans nom » au commentaire de Sœur Anna Mirijam Kaschner. Dans une lettre ouverte, il lui reproche « non seulement l’ignorance de la recherche en la matière, mais aussi le manque d’approche sensible aux traumatismes des personnes touchées. Dans son texte, elle exprime une attitude « qui a conduit notre Église exactement là où elle se trouve actuellement : dans une crise existentielle ».

    « Sœur Anna-Mirijam est prisonnière du système de pouvoir de cette Église constituée de manière absolutiste ».
    Johannes Norpoth

    En tant que victime, Johannes Norpoth se dit consterné par les comparaisons et les relativisations qui se trouvent dans l’argumentation. Selon lui, le lien entre avortement et abus sexuels sur des enfants est faux et ne tient pas compte de la complexité de ces questions.

    Il rappelle en outre que les reproches formulés à l’encontre des évêques décédés de Paderborn ne sont pas de vagues suppositions ou des accusations unilatérales de victimes, mais des constatations issues de l’enquête diocésaine.

    « Abstenez-vous de tenir des propos aussi dénués d’empathie et de sens »
    Johannes Norpoth reproche à la religieuse d’être prisonnière « du système de pouvoir de cette Église constituée de manière absolutiste ». Son horreur est d’autant plus grande quand il sait que la secrétaire générale des évêques nordiques participera au synode mondial cet automne avec un droit de vote, contrairement aux victimes de violences sexuelles.

    Le représentant des victimes met en garde Sœur Anna Mirijam contre la poursuite du « système du mensonge » au sein de « l’organisation coupable qu’est l’Eglise » et contre le mépris qu’elle témoigne ainsi aux milliers de victimes de violences sexuelles. « Si vous ne pouvez pas reconnaître et accepter tout cela, accordez-moi au moins une requête : à l’avenir, abstenez-vous de tenir des propos aussi dénués d’empathie et de sens », conclut-il.

    L’archevêché ne veut pas de polémique
    Contacté par katholisch.de , l’archevêché de Paderborn n’a pas souhaité s’exprimer sur la polémique. « En règle générale, l’archevêché ne répond pas aux lettres ouvertes, aux lettres de lecteurs ou aux commentaires. Chacun et chacune peut et doit exprimer son opinion. Il y a des points de vue différents », a expliqué la porte-parole.

    A l’occasion de la célébration des festivités de saint Liboire (évêque du Mans au IVe siècle) patron de la cathédrale de Paderborn, l’administrateur diocésain Mgr Michael Bredeck a reconnu, le 23 juillet 2023, que la mise en place d’un panneau d’information dans la crypte épiscopale était controversée. « Mais nous sommes convaincus qu’elle est un signe important de dialogue, et ce délibérément dans la crypte, lieu où l’histoire, le présent et l’avenir de notre archevêché se rejoignent ». (cath.ch/katholisch.de/mp)

    #Abus_sexuels #archevêque #Cathédrale #Paderborn #Allemagne #pouvoir #église_catholique #religion #QR #crimes_sexuels

    Source : https://www.cath.ch/newsf/paderborn-les-eveques-negligents-face-aux-abus-cloues-au-pilori

    • 44 millions d’euros de bénéfice pour le diocèse allemand de Paderborn

      L’archidiocèse allemand de Paderborn a clôturé ses comptes 2015 avec un bénéfice de 44,2 millions d’euros. Ce montant représente une augmentation d’environ 3 millions d’euros (9%) par rapport à l’année précédente, a indiqué le diocèse le 25 octobre 2016.

      Les rentrées de l’impôt ecclésiastique se sont montées à 396 millions d’euros en augmentation de 20 millions d’euros. Les revenus totaux de l’archidiocèse ont atteint 514 millions d’euros. Quant à la fortune, elle se monte à 4,16 milliards d’euros . L’archidiocèse de Paderborn est ainsi le deuxième plus riche d’Allemagne après Munich (6,26 milliards) et devant Cologne (3,52 milliards).
      . . . . .
      L’archidiocèse de Paderborn en Rhénanie du Nord-Westphalie compte 1,55 million de catholiques sur une population globale de 4,8 mios d’habitants pour un territoire de 14’745 km2. Il regroupe 703 paroisses dans lesquelles sont actifs 1’711 agents pastoraux dont 683 prêtres. Il compte 19 écoles et 498 jardins d’enfants. (cath.ch-apic/kna/mp)

      #richesse #argent #fric #impôt_ecclésiastique #argent

      Source : https://www.cath.ch/newsf/44-millions-deuros-de-benefice-diocese-allemand-de-paderborn

  • Le triple saut des prix des billets des JO de 2024 Radio Canada - Raphaël Bouvier-Auclair
    Le système d’attribution des billets pour assister aux différentes épreuves des Jeux olympiques de Paris l’été prochain a réservé des surprises à ceux qui veulent acheter des places.

    Les Jeux olympiques de Paris débuteront dans un an, le 26 juillet 2024.

    « On se dit que là, c’est en France et à Paris, donc ce n’est pas loin de la maison. On va pouvoir aller les voir en vrai. Ça change des autres années, alors qu’on était devant la télé. »

    Julie Guesnet, athlète de BMX, avait bon espoir d’assister aux épreuves olympiques de son sport, d’autant qu’elles se tiendront non loin du terrain où elle entraîne des jeunes quelques jours par semaine, en banlieue de Paris.

    Mais le système de tirage au sort, privilégié par l’organisation pour la vente de billets, ne lui aura pas permis d’obtenir les laissez-passer très convoités. “C’est assez frustrant”, lance-t-elle.

    Choisies au hasard, les personnes inscrites devaient d’abord sélectionner au moins trois compétitions auxquelles elles désiraient assister, avant que la vente individuelle de billets soit ouverte.

    Julie Guesnet n’a pas réussi à obtenir de billets pour les compétitions de BMX, sport qu’elle pratique.

    Comme de nombreux Français, Julie Guesnet a constaté qu’une fois son tour venu, de nombreuses compétitions n’étaient plus disponibles ou encore que les places restantes se vendaient à des prix exorbitants. Ainsi les billets pour les demi-finales de natation coûtaient 630 euros (plus de 900 $ CA) et ceux pour les finales d’athlétisme dépassaient 900 euros.

    Je trouve ça dommage parce que, du coup, ça restreint l’accès aux personnes lambda qui aiment le sport et qui en pratiquent dans des clubs.
    Une citation de Julie Guesnet, athlète et entraîneuse de BMX

    Des coûts importants
    L’organisation des Jeux olympiques “tire ses recettes à peu près pour un tiers [...] de la billetterie”, explique le professeur d’économie à l’École des mines de Paris, François Lévêque.

    En décembre 2022, le budget d’organisation des Jeux était estimé à 4,4 milliards d’euros, sans compter les infrastructures et les coûts publics liés à la sécurité de ces compétitions, dont certaines se dérouleront devant les lieux iconiques de Paris, comme le Champ-de-Mars, les Invalides ou la Place de la Concorde.

    Selon le professeur Lévêque, les revenus tirés de la vente de billets permettront d’enlever un poids financier à la population française.

    Les coûts sont élevés. Évidemment, il s’agit de faire en sorte que les recettes couvrent les coûts. L’idée n’est pas que les contribuables français subventionnent l’organisation des Jeux olympiques.
    Une citation de François Lévêque, professeur d’économie à l’École des mines

    “C’est très cher, comme à chaque édition des Jeux”, s’est défendue la ministre française des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, sur les ondes de la radio France Inter, mardi. 

    Selon Franceinfo, à Londres, en 2012, les tarifs oscillaient entre l’équivalent de 22 euros et 824 euros, alors qu’à Paris, la grille tarifaire va de 24 euros à 930 euros. Mais le média public précise que davantage de places abordables ont été mises en vente lors de l’édition britannique des Jeux.

    En contrepartie des billets dont le prix est parfois très élevé, la ministre Oudéa-Castéra assure que le gouvernement et certaines collectivités distribueront gracieusement des centaines de milliers de billets, notamment aux jeunes.

    En réponse aux critiques, l’organisation de Paris 2024 évoque par ailleurs le million de billets à 24 euros mis en vente pour assister à diverses compétitions.

    Un spectacle en partie gratuit
    Quelques centaines de milliers de personnes devraient également pouvoir assister gratuitement à la cérémonie d’ouverture sur le long de la Seine, alors que les places payantes pour l’événement se vendaient à un prix allant de 90 euros à 2700 euros, selon l’emplacement sur les berges du fleuve.

    “Ce qu’on regarde, ce sont les centaines de milliers de spectateurs qui assisteront gratuitement à une cérémonie d’ouverture. Et c’est aussi grâce aux gens qu’on s’ouvre vers les autres et qu’on permet un accès”, assure Thierry Reboul, directeur administratif de Paris 2024.

    Chose certaine, peu importe qui aura la chance d’y assister physiquement, l’organisation promet d’offrir un spectacle grandiose au monde entier dans un an avec cette cérémonie qui, contrairement aux précédentes, ne se déroulera pas dans un stade.

    Thierry Reboul, directeur administratif de Paris 2024, promet une cérémonie d’ouverture « hors norme ».

    #jo #jeux_olympiques #jo #anne_hidalgo #bourgeoisie #spectacle #spéculation #sélection #ségrégation #argent #gaspillage
    Source : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1998785/jeux-olympiques-prix-billets-paris

  • Figlie

    Argentina 1978. Silvia è una donna di 35 anni, una architetta che si oppone alla dittatura, quando viene sequestrata dai militari insieme a sua figlia, Sofia, che ha solo due anni. Da quel momento, madre e figlia non si vedranno mai più: Sofia verrà riconsegnata ai nonni poco dopo il sequestro, mentre Silvia diventerà una dei 30.000 desaparecidos che non hanno fatto più ritorno a casa. Milano, 2022. Sofia, cresciuta in Italia, incontra Sara Poma. Le due donne scoprono di avere un’urgenza comune: quella di elaborare e raccontare il proprio lutto materno. Anche Sara, infatti, ha perso sua madre quando era molto giovane. Questa esigenza le porterà a compiere un viaggio in Argentina sulle tracce di Silvia, ma anche a riflettere sulla natura di un dolore che le ha accompagnate, seppur in maniera diversa, per tutta la loro vita adulta.

    https://www.raiplaysound.it/programmi/figlie

    #podcast #audio #desaparecidos #disparitions #dictature #histoire #Argentine #femmes #maternité #douleur #deuil

  • The Great Robbery: during illegal pushbacks in Greece, refugees are robbed by border guards

    Solomon’s investigation, in collaboration with the Spanish newspaper El País, reveals that Greek security forces have stolen more than €2 million from refugees during pushbacks.

    In January 2022, two Cuban citizens, Lino Antonio Rojas Morell and Yudith Pérez Álvarez, presented themselves to the Greek authorities in the Evros region to request asylum, after entering the country illegally.

    The police officers who the couple approached, didn’t just ignore their request. They forced the couple into a van, and transported them to the police station where they confiscated their backpacks and mobile phones.

    The next day, before the couple was deported to the Turkish side of the border along with dozens of other people of different nationalities, they were again searched by the police.

    “The one who seemed to be the leader put my money, €375, in his pocket,” explains Rojas Morell, adding that “the police were obviously looking for money.”

    “One man wanted to look down my pants. They touched my chest and between my legs,” says Pérez Álvarez, in a claim she recently submitted to the United Nations Human Rights Council (UNHRC).

    A year later, they are still traumatized by the violence they experienced during their alleged deportation to Turkey. Despite it being uncommon for Cubans to enter the EU in this way, their case is far from unprecedented — and highlights a practice that has become more frequent in recent years in the landlocked southeastern tip of the European Union.

    From September 2022 to March 2023, Solomon, in collaboration with El País, conducted interviews with more than a dozen sources, including employees of various institutions connected to the Greek asylum system, active and retired members of the security forces, Frontex officials, lawyers, experts, and residents of the Evros region.

    We also collected the testimonies of eight victims of pushbacks and analyzed each of the 374 claims, as they were recorded by multiple agencies, describing the pushbacks of over 20,000 asylum seekers from Greece to Turkey via Evros during 2017-2022.

    The findings of our investigation indicate a clear modus operandi of the Greek authorities in recent years:

    - asylum seekers are arrested when they enter Greece illegally, without being given the opportunity to apply for asylum (as required by both Greek and international law)

    – sometimes they are arrested in various parts of the mainland, although they may already be registered or have already been granted asylum

    - they are brought to various places (police stations, barracks, abandoned warehouses), where often people in uniform or civilian clothing physically assault them and take their belongings before they are transported to Turkey in inflatable boats

    The data collected allows us to conclude that, during the last six years, members of the Greek security forces have stolen more than €2 million in cash (at least €2.2 – 2.8 million) from asylum seekers.

    This amount is based on conservative estimations, without taking into account the value of mobile phones and other valuables (rings, bracelets) taken from victims. In addition, it is highly likely that these cases are just the tip of the iceberg, as the vast majority of pushbacks go unreported.

    A second key point that our joint investigation revealed, is that a few years ago, the practice of stealing money and personal belongings was not as prevalent, but it has progressively become a systematic tactic.

    “When you confiscate their phones, you eliminate any evidence that they were there. When you confiscate their money, you make their lives more difficult. When you strip them naked, another trend that’s on the rise, you humiliate and demoralize them,” comments Eva Cossé, senior researcher at Human Rights Watch in Greece.

    “It’s part of a strategy to prevent them from trying to cross the border again,” she adds.

    A systematic practice

    “We’re not talking about some isolated incidents, because in recent years they’ve become part of a systematic operational practice,” comments Hope Barker, representative of the Border Violence Monitoring Network (BVMN), which consists of twelve organizations that collect testimonies about illegal pushbacks of asylum seekers at EU borders.

    Barker says that BVMN initially noticed the practice of confiscating the belongings of asylum seekers at the Croatian border around 2017. In that context, however, the clothes, phones, and money that were taken, were thrown into fires to be destroyed.

    “In Greece, around 2019, it was a more random practice. Some were stripped of their possessions, others were not. But in recent years it has become an established tactic. Phones are sometimes kept, sometimes destroyed — but money is definitely kept. And it’s common for them to beat someone even more as punishment if they find out they’ve hidden their money,” Barker says.

    This happened to two young Moroccans, who on November 1, 2022 were deported along with fifty others.

    They were in a detention center, then were transferred to Evros, where they were registered again. The two young men said that “at the detention center the officers had already taken all our belongings, so the [other] officers should have known, at this stage, that we had nothing else on us.”

    When they stated that “we [told them] we had no items left,” the officers then became violent towards them, the BVMN report affirmed.
    Frontex sources confirm the illegal pushbacks

    In a case against the Greek state being heard at the European Court of Human Rights (ECHR), the UN High Commissioner for Refugees has provided evidence of 311 incidents in which “at least 6,680 people” were pushed back through Evros to Turkey.

    Two sources from Frontex, (the European Border and Coast Guard Agency) that have an increased presence in Greece, confirmed to Solomon and El País that pushbacks are now a normalized reality.

    “We do it, just like [other countries] do it. Except that they’re not as hostile [toward asylum seekers] as we are,” acknowledges one of the two sources.

    An institutional source who spoke on the condition of anonymity stated that “asylum seekers who enter Greece and follow the asylum procedure have said that it’s their second or third attempt. Some make even more attempts, because they were previously pushed back to Turkey.”

    The same source adds that there is now a “great escalation in the use of violence and humiliating practices. It’s the lowest level of respect for human life.”
    2022: confiscating their money in 92% of cases

    We asked the Greek authorities specific questions, asking to be informed regarding any ongoing investigations into the recorded pushbacks, and what procedure is being followed in terms of the money and personal belongings that are confiscated from the asylum seekers.

    In its reply to our queries, the Ministry of Migration & Asylum reaffirmed its commitment to the protection of human rights, but did not offer any specific answers.

    From the analysis of the recorded pushbacks of the last six years, an increasingly disturbing pattern emerges: the culmination of the Greek border guards’ interest in stealing money from asylum seekers.

    While in 2017 stealing money was reported just in 11% of pushback cases, by 2022 that figure skyrocketed to 92%.

    The data from our analysis is confirmed by the interim report of the relevant Recording Mechanism created by Greece’s National Commission for Human Rights (GNCHR ). It is noted that the GNCHR is an official, independent advisory body of the Greek state.

    Based on the incidents recorded by the GNCHR alone (which do not include those recorded by UNHCR), the report estimates the minimum number of people pushed back between 2020-2022 to be 2,157 people.

    During the presentation of the report in January 2023, the GNCHR confirmed to Solomon and El País that in 88% of the cases the victims stated that they had suffered violence, and in 93% of the cases that their possessions and money had been taken.

    According to the report, the victims of the pushbacks come from countries with high rates of asylum (Syria, Afghanistan, Turkey, Iran).
    Minors kidnapped from the mainland

    The GNCHR report confirms a trend that has also been highlighted by journalistic investigations in recent years: the abduction and pushback to Turkey of people who were living in Greece, already registered or who were already granted asylum.

    Solomon and El País recorded the testimony of Amir, an unaccompanied minor from Afghanistan who, in the summer of 2020, lived in a hostel in Thessaloniki.

    On August 25, 2020, as Amir waited at the bus station, a group of plainclothes men surrounded him and forced him into a black van with tinted windows.

    Twenty other refugees and migrants were in the van, which traveled eastward for about 350 kilometers, arriving near the Evros River. There they were detained and, hours later, their belongings were confiscated and they were taken by boat to Turkish soil.

    “I tried to explain to them that I had papers, but they were very aggressive. Every time you tried to talk to them, they would hit you,” explains Amir.

    His name has been changed to protect his identity, but his testimony was confirmed by a social worker at the hostel as well as two of his friends. In photos shown to Solomon, Amir is pictured smiling by their side, in Greece.
    Planned operations

    Hope Barker, from the BVMN, comments that since the crisis on the Greek-Turkish border in March 2020, not only have “hot pushbacks” (i.e. pushbacks of people found at the border) taken place. Operations have extended inland for hundreds of kilometers.

    “People are being arrested in different cities, in many cases even though they have valid documents or are in the process of seeking asylum,” she says. “They are detained in these kinds of secret places, unable to communicate, until enough people are rounded up, 80 or 100, and then transported to Turkish soil. This is a large state operation.”

    The range of operations underscores the indications that it’s an organized plan.

    “If raids are carried out in different parts of Greece, there is definitely a government order. Because this requires the mobilization of resources, the existence of detention facilities and the participation of different police units, not just some police officers from the Evros region,” comments Eva Cossé of Human Rights Watch.

    The GNCHR report records seven instances of pushbacks in which the victims were located inland, compared to 24 cases in which they were located in the Evros region.
    The isolation of border residents

    During Byzantine times, “Akrítes”, or citizens who lived in border areas, guarded the borders of the empire from raids from the east.

    Today, the residents of Evros are often compared to the Akrítes, and historically, politicians have always viewed them in special regard. For example, Prime Minister Kyriakos Mitsotakis recently announced that in the upcoming elections he will (also) be a candidate in Evros.

    But today, Evros exudes abandonment. It is not difficult to see that the region’s opportunities are extremely limited.

    A source in the city of Orestiada explains that many young people, who haven’t tried their luck in Thessaloniki or Athens, dream of a job in the border guard or the army: “they earn more than the minimum wage and have a secure job for life.”

    In November 2022, when we visited the village of Nea Vyssa, four kilometers from the Turkish border, the streets were deserted. Activity was minimal, and was limited to the cafe in the village square.

    In the cafe’s courtyard, protected from the cold by a plastic sheet, patrons chatted as they slowly sipped their coffees. They all had gray hair.

    One of them was proud that the village once “was one of the largest villages in Greece” and reminded us that the great mathematician Konstantinos Karatheodoris has roots from Vyssa.

    The village’s population today has dwindled to less than 3,000 residents and many buildings are deteriorating. Another patron explained that during the most recent announcement of job placements, three boys from the village were accepted into the border guard unit.

    In 2020, the president of the European Commission, Ursula Von der Leyen, promised Greece €700 million to protect its borders. Nearby on the Egnatia highway, new Nissan Qashqai police vehicles sped by every few minutes.

    In addition to the military, 1,800 border guards serve in Evros, of which 650 were hired last year (2022) with priority given to locals. In January 2023, the opening of another 400 border guard positions were announced.

    The institutional source who spoke to Solomon and El País asserted that there are also differences between them: while some border guards simply “follow orders” and send the asylum seekers back, others decide to “exploit” the situation.

    “There are police officers who only want to serve along the river,” he comments. “Imagine how much a group can earn if they get €100 or €200 from 100 people. They can make an entire salary in a single shift.”
    Mobile phones for the police officers’ kids

    On April 3, 2022, police officers in balaclavas arrested a 22-year-old Syrian man in a forest near Evros.

    According to the victim’s testimony, (recorded by Josoor, an organization that used to document human rights abuses before it had to disband due to pressure it experienced in Greece and Turkey), the police beat him with clubs and took all his belongings, including his phone, which he was forced to unlock. He was then sent back to Turkey with other asylum seekers.

    “When they put me in the car I realized they had a lot of phones and power banks in there. When one of the men took a cigarette out of his pocket, I saw that he had a wad of bills. I think they were taken from others earlier,” he said.

    It remains unknown where all the phones taken from asylum seekers in recent years have ended up. But sources from Orestiada explain that the police officers keep the best devices.

    “The border guards give them to their kids. They show up at school with new phones and proudly say their parents took them from ‘illegal immigrants’,” they comment, expressing concern about young people who join the security forces and end up adopting “the far-right narrative” that considers refugees to be invaders who threaten the security of the country.
    Refugees adapt

    Both before and during their journey, asylum seekers share information via WhatsApp, Telegram, and Facebook — so news spreads quickly.

    The expectation of their [poor] treatment by the Greek border guards means that they carry less and less money on them. While they used to carry larger amounts, a source from the asylum system explains that now “€50, €100, €150 is the norm”.

    A 2021 report on the Balkan corridor by the Global Initiative against Transnational Organized Crime states that “unlike 2015-2016, asylum seekers and migrants now appear wary of carrying large amounts of cash for fear of being robbed by thieves or the police. They tend to access money along the way using money transfer services.”

    Differences also exist based on the nationality of the asylum seekers.

    In recent years, Cubans (who fly to Russia, then to Serbia, arrive in Greece with the intention of applying for asylum in another country) are the unluckiest: without knowing what awaited them, they often each carried with them several thousand euros.

    “Groups of North Africans tend to travel alone or in small groups of two or three, and carry less money. Groups that include families, Syrians and Afghans, tend to be led by traffickers and carry more money,” explains Barker.

    “But, certainly, in the last 1-2 years people are more aware of the risks and no one expects to reach Greece on the first try,” she adds.

    “They know they will be pushed back to Turkey more than once.”

    Methodology

    We examined the testimonies of the victims of 374 illegal pushbacks that were collected between 2017-2022 by the following: Border Violence Monitoring Network (188), Human Rights Watch (76), the Greek Council for Refugees (55), Amnesty International (4), other NGOs and local reports (43), as well as by the journalists of this investigation (8).

    Some testimonies were rejected because they overlapped in dates or did not include sufficient evidence. In 2022, far fewer incidents were recorded than in the previous two years, because the NGO Josoor, which had collected the most testimonies, decided to disband, due to the judicial and police pressure they experienced by Greek and Turkish authorities.

    Testimonies were organized into structured data to be classified by date, place, nationalities and number of people pushed back. It was also ascertained whether the victims reported theft (232 incidents) or not (142). Using this data, the estimated number of asylum seekers present during the pushbacks where theft occurred was more than 13,500.

    Although migrants are systematically recorded, sometimes there are some who manage to hide their money, also, not all migrants have cash with them (this is especially true for families traveling together, so only one family member has been counted as a target for theft). Therefore, using the demographic profiles of migrant groups developed by UNHCR and the PRAB initiative (which includes various NGOs and foundations), a 30% deflator was applied to the theft victim base.

    Not all testimonies of theft specified the amount stolen but 62 testimonies did specify amounts (five were rejected for the calculation because the amounts stolen were so large that they could be misleading). With this data, a statistical distribution was created, of the most frequently confiscated amounts. The distribution was applied to the deflated victim base in order to derive an estimate of the money stolen from migrants. The results show that between 2017 and 2022, between €2.2 and €2.8 million were stolen – these estimates are conservative, as many victims do not report being deported or robbed.

    https://wearesolomon.com/mag/format/investigation/the-great-robbery-during-illegal-pushbacks-in-greece-refugees-are-robb
    #migrations #réfugiés #frontières #push-backs #refoulements #vol #argent #Grèce #Evros #téléphones_portables #confiscation #chiffres #statistiques

    • Greek Border Guards call on Solomon to retract investigation which reveals they stole more than €2 million from refugees

      The Union of Evros Border Guards demands that Solomon removes from its website the investigation that revealed how in recent years members of the Greek security forces have stolen more than €2 million from refugees during pushbacks.

      On March 9, 2023, in collaboration with Spanish newspaper El País, Solomon published the findings of a months-long investigation, which sheds light on the extent of a practice, that in recent years, Greek border guards have allegedly engaged in: confiscating money and personal belongings from refugees during illegal pushbacks.

      To document the research, we conducted interviews with several sources. Among them were employees of the Greek asylum system, active and retired members of the security forces, Frontex officials, lawyers, experts, as well as residents of Evros.

      We collected testimonies from the victims of pushbacks, some of which have been submitted to the European Court of Human Rights (ECHR), and analyzed 374 published testimonies that were recorded by a variety of agencies, which describe the pushbacks of over 20,000 asylum seekers from Greece to Turkey via Evros during the period of 2017-2022.

      The publication of the investigation caused the immediate reaction of MEPs, including the president of the European Parliament’s Committee on Civil Liberties, Justice and Home Affairs (LIBE), who addressed questions to the Commission.

      But these were not the only reactions that followed.

      We received a legal notice from the Union of Evros Border Guards (ESYFNE), which refutes the findings of our investigation, which it characterizes as “slanderous and untrue” and calls on us “to retract the article and publish a correction”.

      The legal notice, signed by a lawyer in Alexandroupoli on May 23, has a delivery date of May 29. However, during that time, our staff was traveling abroad for professional obligations, and we only became aware of the legal notice on June 15.

      In an interesting turn of events, we found that the delivery date coincided with a remarkable news story: on the very same day, five border guards from the Border Unit of Isaaki Didymotihos were accused of being involved in a refugee smuggling ring and were arrested.

      According to the Hellenic Police, the five border guards had in their possession: €26,550, 59 mobile phones, 12 power banks, 2,120 USD, 850 Turkish lire, 23 GBP, 77 Romanian Leu, a number of banknotes from Asian countries, and a bank card.

      In other words, on the same day that the Evros border guards were calling for the withdrawal of our investigation which described how Greek border guards were taking money and mobile phones from refugees during pushbacks, five of their colleagues were arrested, and large sums of foreign currency and 59 mobile phones were found in their possession.

      The legal notice also refers to the “arbitrary use” of a photo (depicting an ESYFNE member) which was used as a central illustration in our article, which they claim was used to “publicly and brutally insult the honor and dignity” of the said border guard “in the most arbitrary and abusive manner”.

      This reference causes a real doubt, as:

      - the photos that were used were obtained online (specifically from the website of the Ministry of Citizen Protection), and are also used in a multitude of other publications,

      - the photographs were processed by Solomon (to such a degree that the features of the border guard are not distinguishable), to create an artistic composition of the illustration which reflects the various elements of the subject,

      – and above all, a simple reading of the article is enough to make it clear that no mention is made of specific persons.

      In any case, as our purpose is to highlight an alarmingly widespread phenomenon that has also been recorded by a multitude of organisations (eg Human Rights Watch), we will replace the photo in question from our central illustration.

      Therefore, we will defend our work and the belief that it serves the public interest.

      We are at ESYFNE’s disposal for an in-depth interview, and even bring to their attention the recently published interim report of the Greek National Commission for Human Rights (GNCHR).

      The report by GNCHR, an official advisory body of the Greek state, estimates the minimum number of people who were forced back between 2020-2022 at 2,157 persons (without taking into account cases recorded by other organisations, e.g. the High Commission).

      In addition, the report states that in 88% of the cases the victims suffered violence, and in 93% their belongings and money were confiscated.

      In recent years, Solomon has consistently covered migration issues, highlighting human rights violations both on the mainland and on the islands. And we will continue to do so.

      https://wearesolomon.com/mag/our-news/greek-border-guards-call-on-solomon-to-retract-investigation-which-rev
      #pression

  • Des drônes de surveillance policière vont survoler #Toulouse et les villes alentour.
    https://actu.fr/occitanie/toulouse_31555/pourquoi-des-drones-vont-survoler-toulouse-et-les-villes-alentour-des-ce-jeudi_

    À partir du 18 mai et jusqu’au 18 juillet 2023, des drones vont survoler Toulouse et les villes alentour pour lutter contre les rodéos urbains.

    Suit la liste des quartiers qui seront mis sous surveillance par drônes.

    #argent_public #drones #surveillance #police #industrie_de_l'armement

  • Le propriétaire de la brasserie préférée des Macron condamné pour fraude fiscale _ Flourish - capital.fr

    En janvier 2020, un incendie avait ravagé la Rotonde, une brasserie chic du quartier de Montparnasse à Paris. Emmanuel Macron, dont c’est la table préférée (il y a notamment fêté le 23 avril 2017 les résultats du premier tour de la présidentielle avec Line Renaud, Stéphane Bern, Pierre Arditi, Erik Orsenna, François Berléand… ) avait alors passé un coup de fil de réconfort. Le président de la République “connaît tout le monde, du plus simple commis de cuisine au plongeur, au chef, à tous les gens de la salle, il a eu un mot pour chacun", avait alors expliqué sur LCI Gérard Tafanel, qui préside et détient à 50/50 l’établissement avec son frère Serge, racheté en 1992 à leur oncle Georges.

    Le chef de l’Etat passera peut-être bientôt un nouveau coup de fil à l’Auvergnat pour lui remonter le moral. Gérard Tafanel a été condamné jeudi 6 janvier par la 11ème chambre correctionnelle du tribunal judiciaire de Paris pour “fraude fiscale” à 18 mois de prison avec sursis, 30.000 euros d’amende, et confiscation de 21.168 euros déjà saisis. Il a d’ores et déjà décidé de faire appel, indique le tribunal. Pourtant, il avait mis toutes les chances de son côté en recrutant pour se défendre Antoine Vey, l’associé historique du ministre de la justice Eric Dupond-Moretti (contacté, Antoine Vey n’a pas répondu).

    L’affaire avait démarré par un raid surprise du fisc le 19 novembre 2013 au petit matin dans la brasserie, ainsi qu’au domicile de Gérard Tafanel. Les inspecteurs font alors d’étranges découvertes dans la comptabilité de l’établissement, comme l’écrira plus tard la cour administrative d’appel : “le vérificateur [du fisc] a constaté que les tickets de caisse n’étaient pas numérotés, lacune faisant obstacle au contrôle de leur enchaînement numérique. Par ailleurs, les agents de l’administration fiscale ont relevé des anomalies dans les sommes de contrôle. Enfin, en sus de ces incohérences rendant impossible une analyse de la séquentialité des recettes, le vérificateur et les agents spécialisés, après avoir examiné l’ordinateur [relié aux caisses enregistreuses], ont constaté l’existence de trois fichiers permettant la suppression de recettes à l’aide d’un outil extérieur”.

    Suite à ce contrôle, le fisc a notifié plusieurs redressements portant sur la TVA, la CVAE et l’impôt sur les bénéfices, plus des pénalités de 80% pour “manoeuvres frauduleuses”. L’addition se monte à 2 millions d’euros pour la Société de gestion de la Rotonde Montparnasse, et est estimée à 660.000 euros pour sa maison-mère, Financière la Rotonde. Pour chiffrer ce redressement, Bercy a reconstitué le chiffre d’affaires dissimulé en l’estimant à environ 5 % du chiffre d’affaires déclaré, soit 250.000 à 350.000 euros par an sur la période.

    En recevant cette douloureuse, la Société de gestion de la Rotonde s’est placée en sauvegarde, afin d’étaler le paiement de ses dettes. Elle est sortie de cette procédure en mars 2021.

    Surtout, les frères Tafanel ont contesté le redressement devant le tribunal administratif, puis la cour administrative d’appel, et enfin le Conseil d’Etat. En première instance, les juges ont estimé que la reconstitution du chiffre d’affaires était “excessivement sommaire”, et ont annulé les redressements. Mais les Tafanel ont ensuite perdu en appel en juillet 2020, puis en cassation en novembre 2021. Pour la cour d’appel, “c’est à bon droit que la comptabilité a été rejetée comme étant dépourvue de caractère probant, au vu des éléments convergents en faveur de la mise en évidence d’un système généralisé de minoration de recettes”. Pour la cour, le fisc a bien “démontré que la société, tout en donnant à sa comptabilité les apparences de la sincérité, a manipulé ses données informatisées, à l’aide d’un procédé qu’elle a elle-même décrit comme étant difficile à détecter, afin de ne pas déclarer une part non négligeable de son chiffre d’affaires”.

    Droits dans leurs bottes, les frères Tafanel prétendaient encore en 2020 qu’il n’y avait eu aucune dissimulation de recettes : “c’est un tissu de mensonges. Une pure invention", ont-ils déclaré au Parisien. "Il n’a jamais été question de dissimuler des recettes. Il n’y a pas de démonstration comme quoi les frères Tafanel ont caché des recettes. Le fisc n’a pas prouvé les fraudes. Et la Rotonde conteste toujours. Les sommes litigieuses n’ont pas été versées sur leur compte personnel mais sur celui de la société", prétendait pour sa part Antoine Vey.

    Toutefois, le fisc a fait une fleur à la brasserie en 2018. Bercy a renoncé à une partie (220 125 euros) du redressement sur l’impôt sur les sociétés, et à certaines pénalités. Mais Bercy a jugé l’affaire suffisamment grave pour la transmettre à la justice en 2017, d’où le procès qui a eu lieu le 11 octobre.

    Les Tafanel se consoleront en regardant les résultats florissants de leur petite entreprise, qui emploie 48 personnes. Depuis 2008, son chiffre d’affaires a doublé pour tutoyer désormais les 10 millions d’euros par an, dopé notamment par une hausse régulière des prix . Elle a distribué 1,5 million d’euros de dividendes sur les sept dernières années. En 1998, son fonds de commerce avait été évalué à 5 millions d’euros.

    Le livre d’or de l’établissement ressemble à un bottin mondain, où l’on retrouve Eric Zemmour, Philippe de Villiers, Patrick Buisson, Dominique Strauss-Kahn, Alain Souchon, Patrice Leconte, Sempé, Jean-Pierre Léaud, Mathilde Seigner, Laurent Gerra, Julian Draxler, Edgar Morin, ou François Hollande, qui fêta ici sa victoire aux primaires socialistes en 2011.

    Toutefois, le statut de “brasserie préférée des Macron”, dont les frères Tafanel étaient très fiers au départ, s’est avéré à double tranchant. Devenue un symbole, la Rotonde est la cible de moult opposants, notamment des Gilets jaunes. “A chaque manifestation, il faut le double de cordons de CRS pour protéger la brasserie”, a expliqué le maire de l’arrondissement Jean-Pierre Lecoq (LR).

    fraude #france #fraude_fiscale #justice #en_vedette #travail #contrôle #finance #économie #évasion_fiscale #politique #argent

    Source : https://www.capital.fr/entreprises-marches/le-proprietaire-de-la-brasserie-preferee-des-macron-condamne-pour-fraude-fis

  • Projection du film Socorristas de Caroline Kim Morange France et Argentine, 2022, 70 min
    Une production Pop’films et Wombat Films.

    Mardi 30 mai 2023 à 20h30
    au Forum des Images
    2 Rue du cinéma, 75001 Paris.

    La séance sera suivie d’une rencontre
    avec Caroline Kim Morange.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2022/03/16/lamerique-latine-les-gauches-et-les-luttes-pour-le-droit-a-lavortement/#comment-56968

    #féminisme #cinema #avortement #argentine

  • « Il n’y a pas de lien réel entre les juifs et les lettres de change, mais les deux ont été l’objet des fantasmes de conspiration »
    https://www.lemonde.fr/le-monde-des-religions/article/2023/04/30/il-n-y-a-pas-de-lien-reel-entre-les-juifs-et-les-lettres-de-change-mais-les-

    La déportation dans les camps nazis, commémorée ce dimanche, constitue le paroxysme d’un antisémitisme occidental nourri par des siècles de préjugés. C’est à l’un des plus tenaces que s’attaque l’historienne Francesca Trivellato : celui associant les juifs à l’invention de la lettre de change, à la base du capitalisme.

    (...) Développée par l’avocat du droit maritime Etienne Cleirac (1583-1657), cette légende a véhiculé de nombreux préjugés antijuifs, dans le but de légitimer la pratique du commerce par les marchands chrétiens. https://justpaste.it/9yru8

    #antisémitisme #commerce #capitalisme #finance #argent #histoire

  • ★ LE REFUS DU CAPITALISME, DE LA LOGIQUE DU PROFIT, DU SALARIAT ET DE LA MONNAIE - Socialisme libertaire

    Le capitalisme est un système économique basé sur le fait qu’une classe sociale, la bourgeoisie, est propriétaire des moyens de production, de distribution et d’échange. Cette appropriation privée des capacités productives de l’humanité s’est accentuée dès les débuts du XIXe siècle, d’abord en Europe, et n’a cessé de se développer jusqu’à être aujourd’hui étendue à l’ensemble de la planète. Une variante, le capitalisme d’État s’est imposée entre 1917 et 1990 dans ce que l’on a appelé à tort les “pays socialistes”. La bourgeoisie y était remplacée par la bureaucratie de l’État, seul et unique propriétaire.

    Dans le capitalisme, les propriétaires des capitaux financiers, des entreprises, des outils techniques, des réseaux de commerce, etc., ont le contrôle absolu des processus de production, depuis la définition des besoins de consommation en passant par l’organisation du travail, la politique d’embauche, les lieux d’implantation des entreprises... Ceux qui, comme la majorité d’entre nous, ne possèdent que leurs bras, leurs savoir-faire ou leurs connaissances intellectuelles, sont contraints, pour vivre, de louer leurs services à des employeurs en échange d’un salaire (les libéraux parlent alors de “contrat ”, comme si le salarié était libre de négocier, à armes égales, avec le patron !) (...)

    #capitalisme #profit #argent

    #anarchisme #communisme_libertaire #Liberté #autogestion #émancipation #écologie #antimilitarisme #anticléricalisme #fédéralisme_libertaire #feminisme #antiétatisme #anticapitalisme #antifascisme #internationalisme...

    ⏩ Lire l’article complet…

    ▶️ https://www.socialisme-libertaire.fr/2014/11/le-refus-du-capitalisme-de-la-logique-du-profit-du-salariat-et

  • Rapport à cet article relayé par @monolecte ci-après :
    https://seenthis.net/messages/995888 (Deutsche Bank shares plunge after spike in credit default swaps By Investing.com)

    J’ai procédé à un peu de rétroingénierie en épluchant la presse (plus ou moins) spécialisée à ce sujet et en ai extrait quelques morceaux choisis pour aider à y voir plus clair sur ce qui est en train d’advenir à la finance globalisée et ses suppôts (suppo ? … non parce que je sens qu’ils vont nous la mettre bien profond une fois de plus bien que le timing joue en leur défaveur)

    Pour mémoire : ces quelques définitions succinctes

    https://www.lafinancepourtous.com/decryptages/marches-financiers/produits-financiers/cds

    Un CDS (credit default swap) est une sorte d’assurance par laquelle un établissement financier se protège du risque de défaut de paiement d’un crédit en payant une prime.

    https://www.lafinancepourtous.com/pratique/placements/obligations/qu-est-ce-qu-une-obligation

    Les obligations sont des titres utilisés par les entreprises ou les États pour emprunter de l’argent sur les marchés financiers.

    https://www.lafinancepourtous.com/outils/dictionnaire/option

    Une option est un produit financier qui donne le droit à son détenteur d’acheter ou de vendre un actif « sous-jacent » (une action, une obligation, un taux d’intérêt, un taux de change, une matière première,…) à une date et à un prix convenus à l’avance en échange du paiement d’une prime versée à la contrepartie.

    Et donc : puisqu’on en parle dans l’article de Investing.com (traduit en français) :

    L’action du prêteur allemand a chuté pour la troisième journée consécutive et a perdu un cinquième de sa valeur en mars. Dans le même temps, les swaps de défaut de crédit - un type d’assurance pour les détenteurs d’obligations de la société contre le défaut de paiement - ont bondi de 173 points de base (pb) jeudi, contre 142 pb la veille, selon les données de S&P Market Intelligence citées par Reuters. Il s’agit du record de hausse des CDS de la Deutsche Bank jamais enregistré, ajoute Reuters.

    Curieusement, plus la valeur d’un titre CDS monte, plus le risque de non-solvabilité de l’entité "assurée" augmente.

    Plus loin dans l’article :

    Les obligations de la Deutsche Bank ont également été vendues. Ses obligations 7,5% Additional Tier 1 dollar ont glissé à 74,716 cents sur le dollar, tandis que le rendement a grimpé à 22,87% - le double de ce qu’il était il y a seulement deux semaines, selon les données de Tradeweb citées par Reuters.
    Les AT1, également appelées « obligations convertibles contingentes » ou « CoCo », peuvent être transformées en actions ou annulées en cas de crise. Elles sont devenues l’une des principales préoccupations des investisseurs cette semaine, après que 17 milliards de dollars d’AT1 de Credit Suisse ont été effacés dans le cadre du rachat de la banque suisse par sa rivale UBS, sous l’égide du gouvernement.

    Maintenant pour mieux cerner les problèmes :

    https://www.allnews.ch/content/produits/connaissez-vous-bien-le-march%C3%A9-obligataire
    Qu’est-ce qu’une obligation « AT1 » ou « CoCo » ?

    Le secteur bancaire européen est plus solide, mieux capitalisé, régulé et bien plus encadré qu’avant la grande crise financière. Désormais le coussin de capitaux propres des banques est plus épais et de meilleure qualité. Ces coussins de protection sont constitués de fonds propres, d’instruments de capital hybrides (AT1 et Legacy Tier 1), d’autres dettes subordonnées (Tier 2, Lower Tier 2, Upper Tier 2) et enfin de certaines dettes seniors de rang structurellement junior à d’autres passifs (les nouvelles Tier 3 et senior non preferred). Les pertes seront imputées en fonction du rang de séniorité de ces titres (les titres les plus risqués se voyant imputer les pertes en premier).

    Les AT1 (pour Additional Tier 1) sont des titres de créance subordonnés de catégorie Tier 1 émis par des structures bancaires, dont la priorité de remboursement est supérieure aux actionnaires mais inférieure à tous les autres créanciers.

    Ce marché, de plus en plus liquide, est constitué d’obligations ayant des maturités perpétuelles ne pouvant être rappelées qu’à partir de 5 ans. Les AT1 permettent aux investisseurs d’obtenir des rendements nettement supérieurs aux obligations classiques. A titre informatif, un portefeuille obligataire AT1 offre un rendement équivalent à supérieur à 5% p.a.

    Donc tout est sous contrôle dirait-on.

    https://www.lecho.be/dossiers/crise-bancaire/crise-bancaire-les-obligations-at1-de-quoi-s-agit-il-en-fait/10455068.html

    Créées au lendemain de la crise financière de 2008 afin de répondre aux nouvelles exigences dictées par le comité de Bâle en matière de fonds propres, les CoCo bonds sont destinées à éviter que les contribuables ne payent la facture en cas de nouvelle faillite bancaire.
    Si un problème se déclare, elles sont une nouvelle couche de protection en absorbant une partie des pertes. C’est pourquoi les CoCo bonds sont conditionnées à un niveau de solvabilité. Dès qu’un seuil fixé à l’avance est franchi à la baisse, soit elles sont converties en actions, soit leur valeur nominale est partiellement ou entièrement détruite.

    Ok, ok, sauf que :
    https://www.lecho.be/dossiers/crise-bancaire/crise-bancaire-les-obligations-at1-de-quoi-s-agit-il-en-fait/10455068.html

    « Les régulateurs suisses ont enfreint les règles du jeu », affirme Peter Garnry, responsable de la stratégie actions chez Saxo Bank. [,,,]
    Credit Suisse avait 13 CoCo bonds en circulation, émises en franc suisse, en dollar américain et en dollar de Singapour. Leur prix avait beaucoup fluctué au cours des derniers jours.
    Mais les investisseurs ne s’attendaient pas du tout à ce que les actionnaires de Credit Suisse soient privilégiés. Ceux-ci vont recevoir 3 milliards de francs, ou 76 centimes par action (rachat de Credit Suisse par UBS) , alors que les détenteurs de ces CoCo bonds se retrouvent sans rien.
    En théorie, ce sont les actionnaires qui auraient dû absorber les pertes avant qu’elles ne se répercutent sur les détenteurs de CoCo bonds. « La décision des régulateurs suisses pourrait avoir des conséquences à plus long terme pour les banques européennes, avec une augmentation du coût du capital », prévient M. Garnry.

    Et que de surcroît :

    Le marché des CoCo bonds, évalué à environ 254 milliards de dollars, est composé à 80% de titres émis par des banques européennes. La raison ? Elles ont utilisé cet instrument pour lever des fonds sans passer par le marché des actions où ce secteur attire peu d’investisseurs depuis des années.
    Cela a obligé la Banque centrale européenne (BCE) à sortir du bois, ce lundi, pour rassurer les investisseurs en obligations. En zone euro, les détenteurs d’actions « sont les premiers à absorber les pertes et ce n’est qu’après leur pleine utilisation que les Additionnal Tier 1 seraient lésés », a-t-elle assuré dans un communiqué ...

    https://www.morningstar.fr/fr/news/233215/credit-suisse-et-la-hi%C3%A9rarchie-des-risques.aspx

    Les autorités suisses ont de facto imposé l’anéantissement des obligations appelées « CoCos » (encore appelés « AT1 »), des instruments financiers qui ont vocation à renforcer les fonds propres des banques tout en offrant un rendement relativement attractif.
    Mais il s’agit bien d’obligations qui ont en théorie un rang senior par rapport aux actions en cas de faillite.
    Autrement dit, lorsqu’une banque fait faillite, ce sont les actionnaires qui perdent leur chemise en premier, puis les obligataires, mais ces derniers disposent en principe de mécanismes qui leur permettent de récupérer une partie de leur mise (à travers une compensation en cash ou une conversion en titres par exemple).
    Dans le cadre du sauvetage d’UBS, l’ordre normal des choses a été volontairement chamboulé, puisque les détenteurs d’obligations se sont retrouvés nus comme des vers, tandis que les actionnaires se sont vus offrir une porte de sortie inespérée.
    L’onde de choc sur les marchés n’a pas été minime, provoquant d’intenses débats, et faisant plonger de nombreuses banques en Europe, où l’utilisation des CoCos est répandue (le marché est évalué à 200 milliards d’euros environ).
    Cette décision a d’ailleurs obligé la Banque centrale européenne et la Banque d’Angleterre à apporter une clarification.
    « Le cadre de résolution bancaire du Royaume-Uni dispose d’un ordre statutaire clair dans lequel les actionnaires et les créanciers supporteraient les pertes dans un scénario de résolution ou d’insolvabilité… Les instruments AT1 sont prioritaires sur le CET1 et secondaires par rapport aux T2 dans la hiérarchie », précise la Banque d’Angleterre dans un communiqué de presse.
    Ces annonces ont visiblement en partie rassuré les investisseurs, expliquant le rebond des marchés en Europe (et d’UBS) durant la séance de lundi.
    Le mal est néanmoins fait.
    Pour les analystes de JPMorgan, « les décisions au cours du week-end d’effacer les AT1 tout en valorisation les fonds propres 3 milliards de francs suisses pourrait conduire à un effet de contagion sur les coûts de financement. (…) Dans l’ensemble, nous anticipons un coût des fonds propres plus élevé pour le secteur [des banques]. »
    Rappelons que l’objectif d’un sauvetage consiste à limiter les dégâts, pas à les amplifier.
    Même si le traitement anormal des actionnaires et obligataires semble circonscrit à la Suisse, qui ne fait pas partie de la zone euro, l’onde de choc est déjà partie.
    Les conséquences de cette décision malheureuse sont encore difficiles à évaluer, mais elles ne vont certainement pas réduire l’incertitude qui alimente actuellement la volatilité des marchés financiers.

    Et dire que nous avons à la tête de l’état, ce genre de personnages qui croît toujours que « le marché » s’autorégule, mais sur le dos du pauvre monde. Pour ce genre de salopards, nous ne sommes que des « variables d’ajustement ». Après, ça semblerait bien parti pour que tout ce joli petit monde qui gravite en orbite autour de son altesse sérénissime se fasse rôtir le cul en enfer dans un avenir plus ou moins proche. Pas besoin d’ajouter que le timing de leurs « crises » est en train de méchamment s’emballer. Perso, je trouve ça assez jubilatoire.

    #risques_systémiques

  • #Belgique #sncb Il ne sera plus possible d’acheter un billet à bord des trains avec des espèces à partir du mois de mai

    Les voyageurs souhaitant acheter un ticket à bord du train ne pourront le faire que par voie électronique à partir du mois de mai. Les agents de train n’accepteront plus d’argent en espèces, a confirmé mercredi la SNCB.

    Selon la société des chemins de fer belge, la mesure s’inscrit dans « une large tendance sociétale vers la numérisation et le paiement électronique » , a déclaré son porte-parole Bart Crols. Il souligne également que d’autres sociétés de transport public, telles que De Lijn et la STIB, ont déjà supprimé l’argent en espèces à bord depuis un certain temps. Cette mesure devrait également améliorer la sécurité des contrôleurs, puisqu’ils ne devront plus avoir d’argent en espèces dans leurs poches. 

    L’idée est que les passagers achètent un ticket avant de monter dans le train (au guichet, dans un distributeur automatique ou via le site web ou l’application). S’ils le font à bord du train, ils devront payer par voie électronique une surtaxe en plus du prix normal du ticket, et cette surtaxe est de 9 euros depuis le début du mois de février. Selon la SNCB, moins de 2% des tickets sont encore achetés dans le train. 

    Les paiements en espèces restent possibles aux guichets et aux distributeurs automatiques, a précisé le porte-parole de la SNCB.

    Le ministre de la Mobilité Georges Gilkinet, interrogé mardi en commission parlementaire de la Mobilité sur la suppression des paiements en espèces à bord des trains, y a déclaré qu’il s’agissait d’une « décision autonome du comité de la direction de la SNCB ». Il a également souligné que « la plupart des autres sociétés ferroviaires en Europe ont même supprimé complètement la vente de tickets à bord des trains ».

    #argent #transports #trains #immobilité #violence #ségrégation #exclusion #services_publiques

  • La violenza economica che silenziosamente colpisce ancora le donne

    Il tabù della gestione finanziaria esiste ancora nelle relazioni sentimentali, e sono le donne a subire le conseguenze della “dipendenza”. Ma non è il riconoscimento giuridico che manca bensì quello sociale. Ancora oggi alcuni comportamenti di sopraffazione da parte degli uomini nella sfera finanziaria sono considerati normali.

    Lucia non sa quanti soldi ci siano sul conto che condivide con il marito. Non è lei che lo amministra, non ne sarebbe in grado. Mara, invece, un conto non ce l’ha proprio. È il suo uomo che le passa dei contanti per le piccole spese settimanali, le sole che le competono. Del resto, lei non lavora e non conosce l’ammontare dello stipendio di lui. Antonia ha un impiego ma non può disporre come vuole dei suoi guadagni: ogni volta che compra qualcosa, deve mostrare al suo compagno lo scontrino. Quando ha bisogno di acquistare dei medicinali, ha paura che lui non glielo permetta.

    Tutte queste situazioni hanno un denominatore comune: la violenza economica. Questo termine, ancora poco conosciuto, si riferisce ad atti di controllo e di monitoraggio del comportamento di una donna in termini di uso o distribuzione di denaro, con la costante minaccia di negare risorse economiche. Può avvenire anche attraverso l’esposizione a un debito oppure il divieto ad avere un lavoro e un’entrata finanziaria personale, da amministrare secondo la propria volontà.

    “Si fatica ancora a riconoscere e ad affrontare la violenza economica -afferma Manuela Ulivi, avvocata e consigliera nazionale di D.i.Re -Donne in rete contro la violenza, realtà che unisce diverse organizzazioni di donne in tutta la Penisola-. I soldi sono un tabù. Non se ne parla mai, soprattutto nelle relazioni sentimentali. Invece bisognerebbe farlo, avere una propria autonomia finanziaria è fondamentale».

    A mancare è principalmente l’informazione, non il riconoscimento giuridico. “Di questo tipo di maltrattamenti non si parla solo nella Convenzione di Istanbul, ma anche in direttive europee precedenti -continua l’avvocata-. La violenza economica è entrata nell’ordinamento italiano già alla fine degli anni 90”. Ancora oggi, tuttavia, alcuni comportamenti di sopraffazione da parte degli uomini, nella sfera finanziaria, sono considerati normali. “Di solito arriviamo a capire che c’è anche questo tipo di violenza dopo molti incontri -dice Francesca Vecera, responsabile del centro antiviolenza di Foggia, Impegno donna-. Molte persone danno per scontato che la donna sia economicamente dipendente dall’uomo”.

    Di questo ci si può accorgere anche osservando i dati sull’occupazione femminile: secondo quanto riportato dall’Istat, nel 2021 in Italia lavorava solo il 49,4% delle donne, mentre gli uomini che avevano un impiego erano il 17,7% in più. “Ci sono ancora mariti che dicono alle mogli che non avranno più bisogno di lavorare, perché ci saranno loro a pensare alla famiglia. Questo però riduce l’indipendenza e la possibilità di gestire autonomamente la propria vita -continua Vecera-. E non si deve pensare che queste dinamiche accadano solo nei ceti sociali più bassi: sono situazioni trasversali, che si attuano a ogni livello culturale ed economico”.

    Anche quando lavora, la donna, sia da libera professionista sia da dipendente, ha un guadagno nettamente inferiore rispetto a un collega maschio, anche per lavori molto qualificati (secondo dati Istat, le prime hanno una retribuzione oraria media di 15,2 euro, mentre i secondi di 16,2, con un divario più alto tra i dirigenti e i laureati). “Bisogna superare la visione secondo la quale le lavoratrici possono avere uno stipendio minore -chiosa l’avvocata- perché c’è l’uomo che compensa”. Anche questo, infatti, è sintomo di una società in cui la sottomissione e il controllo finanziario all’interno della coppia sono quasi normalizzati.

    La violenza economica può avere anche delle declinazioni più criminose, delle vere e proprie truffe: può capitare infatti che la donna diventi una prestanome per delle società che, effettivamente, non amministra e che si ritrovi, poi, anche ingenti debiti. Oppure succede che la moglie si addossi un mutuo o un prestito di un bene che viene intestato al marito. “Spesso le vittime si vergognano a parlare di quanto gli è successo, perché, come accade anche negli altri tipi di violenza, si colpevolizzano -commenta Ulivi-, pensano di aver fatto la figura delle stupide. Quando invece è proprio la fiducia all’interno della relazione amorosa che ti fa abbassare le difese e fare qualcosa che, magari, con una tua amica non faresti mai”.

    I maltrattamenti, spesso, non terminano con la fine della relazione. “Abbiamo visto addirittura mariti che minacciano di farsi licenziare per non pagare gli alimenti -dice Vecera-, dicendo che se non hanno nulla non possono dare nulla. Anche in situazioni in cui ci sono figli”. Alcuni uomini, quando vedono avvicinarsi la separazione, svuotano addirittura i conti correnti. “Nell’ordinamento giuridico italiano al momento del matrimonio c’è la possibilità di scegliere la comunione o la separazione dei beni -spiega Ulivi-. Oggi la maggior parte delle coppie, circa il 70%, sceglie la seconda opzione. Lo si fa per una questione di praticità, ma c’è poca informazione dietro. Per esempio, non si sa che, se si opta per la comunione, quando si riceve una somma per un’eredità, un risarcimento del danno o una donazione non diventa di proprietà di entrambi; solo il patrimonio che si costruisce durante la durata dell’unione è di tutti e due i coniugi”.

    La separazione dei beni può essere fonte di disparità: se la donna è costretta a lasciare il lavoro, non guadagna. E, al momento della fine del matrimonio, si ritrova senza nulla in mano. “Il mantenimento per le mogli è riconosciuto con una difficoltà enorme -continua l’avvocata-. Perché tendenzialmente i tribunali stabiliscono che non possa essere una rendita vitalizia: la persona con capacità di lavoro deve rendersi autonoma. Se però per 20 anni ti sei dedicata alla famiglia, a 40 o 50 anni rendersi autonoma può essere molto complesso”. A volte per le vittime di violenza serve una vera e propria rieducazione finanziaria, che permetta loro di acquistare un’indipendenza. Molti centri come Impegno donna di Foggia, offrono quindi dei corsi per confrontarsi sulle basi della gestione del denaro, dall’utilizzo di bancomat e dei conti correnti alle scelte di spesa quotidiane. Alcune persone hanno partecipato anche a un percorso di autoimprenditoria proprio per affacciarsi al mondo del lavoro.

    La violenza economica è un fenomeno estremamente pervasivo, con tante forme diverse e, a volte, inimmaginabili. “Ho visto donne regalare la casa per liberarsi del soggetto che le maltrattava”, racconta Ulivi. Per questo motivo, c’è bisogno di aumentare l’informazione e la conoscenza su questi temi – anche tra i giovani e i giovanissimi – in modo da riconoscere i campanelli d’allarme e prendere le necessarie precauzioni. L’informazione, però, soprattutto quando si tratta del campo economico, bisogna darla anche ai professionisti del mondo della finanza.

    Così stanno facendo le organizzazioni che fanno parte di D.i.Re: un progetto, per esempio, riguarda la formazione degli operatori delle banche, perché consiglino le soluzioni migliori per evitare che il conto, o il bancomat, sia gestito in maniera unilaterale dall’uomo. A Genova, invece, nel 2018 i centri antiviolenza hanno stretto un accordo, per la prima volta in Italia, con il Consiglio notarile dei distretti riuniti di Genova e di Chiavari, che prevede, tra le altre cose, consulenze gratuite per le vittime di violenza, svolto da notaie, in modo che la persona possa identificarsi e trovare un sostegno, ma anche, a volte e dove necessario, un inserimento lavorativo all’interno degli studi. “C’è bisogno di fare una vera battaglia culturale e ideale -conclude Ulivi-. La conoscenza e l’informazione sono le armi più potenti che abbiamo: se una donna sa quali sono i comportamenti a cui fare attenzione, si può allertare prima e ha più probabilità di uscire da una situazione di violenza”.

    https://altreconomia.it/la-violenza-economica-che-silenziosamente-colpisce-ancora-le-donne

    #violence #violence_économique #économie #dépendance #femmes #gestion_financière #argent #travail #dettes #genre

  • Argentine, 6 années d’agitations ouvrière et anarchie
    https://www.partage-noir.fr/argentine-6-annees-d-agitations-ouvriere-et-anarchie


    ❝De la prison de Dedham, en 1927, Vanzetti écrit aux travailleurs argentins : Nous voulons dire aux camarades, aux amis, au peuple argentin, que nous savons combien leur solidarité à notre égard est grande, sublime, héroïque. (...) La voie de la liberté, qui est la voie du progrès et de la justice, est entachée de sang, semée de fosses. Il n’y a que les forts qui peuvent la parcourir. Vous êtes forts. Encore deux morts et alors ? D’autres viendront occuper nos places, plus décidés et plus nombreux que (...) #Itinéraire - Une vie, une pensée n°2 : « #Sacco et #Vanzetti #FORA #Argentine

    #Bartolomeo_Vanzetti
    https://www.partage-noir.fr/IMG/pdf/itineraire_saccovanzetti2.pdf

  • Le rock argentin au temps des dictatures militaires (1966-1993).
    "L’Argentine connaît une succession de dictatures civiles ou militaires, du milieu des années 1960 au début des années 1980. Dans le pays, le poids de l’armée est considérable, perturbant fréquemment le jeu politique. En 1966, une junte chasse du pouvoir le président Arturo Illia, élu trois ans plus tôt. Les militaires voient des marxistes partout, et mettent au pas les étudiants dont les organisations sont progressivement interdites. Aux antipodes des aspirations sécuritaires et nationalistes des nouveaux dirigeants, la jeunesse urbaine s’entiche du rock, reléguant au placard la Nueva Cancion. Des groupes comme Los Gatos ("La balsa"), Almandra ("Muchacha"), Arco Iris (« Camino »), Manal ("Jugo de tomate frio") innovent en chantant en espagnol."

    https://anchor.fm/blottire/episodes/Le-rock-argentin-au-temps-de-la-dictature-e1r8267

  • La Compil’ de la Semaine
    https://www.les-crises.fr/la-compil-de-la-semaine-80

    Chaque semaine, nous vous proposons notre Compil’ de la Semaine : une sélection de dessins de presse à la fois drôles et incisifs, ainsi que des vidéos d’analyse participant à l’indispensable travail d’auto-défense intellectuelle. Bonne lecture et bon visionnage à toutes et à tous ! Dessins de Presse Vidéos Le Media – Thomas Porcher : […]

    #Miscellanées #Compil_de_la_Semaine #Miscellanées,_Compil_de_la_Semaine

  • En #Arizona, le mur de #conteneurs à la #frontière avec le #Mexique en cours de #démantèlement

    Sur une route poussiéreuse de l’Arizona, un pick-up fonce et emporte au loin un grand caisson métallique. A la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique, un mur de conteneurs, installé pour plusieurs dizaines de millions de dollars il y a seulement quelques mois, était en cours de démantèlement ce week-end.

    Sur une route poussiéreuse de l’Arizona, un pick-up fonce et emporte au loin un grand caisson métallique. A la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique, un mur de conteneurs, installé pour plusieurs dizaines de millions de dollars il y a seulement quelques mois, était en cours de démantèlement ce week-end.

    Dans les mois précédant la fin de son mandat, le gouverneur républicain de l’Arizona, dans le sud-ouest des Etats-Unis, avait ordonné qu’une gigantesque enfilade de conteneurs soient placés à la frontière avec le Mexique, afin, selon lui, d’endiguer l’immigration illégale.

    Mais après avoir été poursuivi devant la justice par l’Etat fédéral pour avoir placé les conteneurs sur des terres fédérales, dans la forêt nationale de #Coronado, le gouverneur #Greg_Ducey, remplacé depuis par la démocrate #Katie_Hobbs, a accepté en décembre de les retirer.

    « Je n’arrive pas à croire que le gouverneur Ducey puisse penser que c’était une bonne idée », souligne à l’AFP Debbie McGuire une ancienne habitante de l’Arizona venue assister aux opérations de démantèlement.

    « C’est complètement absurde de mettre des conteneurs qui n’allaient jamais réussir à empêcher les gens de passer », dit-elle. « C’est ridicule et un gaspillage complet de l’argent du contribuable ».

    L’édification du mur de conteneurs a commencé mi-2022 et a rapidement fait face à une puissante fronde. Ses détracteurs estiment que l’assemblage n’est rien d’autre qu’une manoeuvre politique cynique qui endommage l’#environnement et n’a aucun impact sur le nombre de traversées illégales de la frontière.

    Relief escarpé

    Ils affirment que le mur de conteneurs, qui s’étire sur près de sept kilomètres à travers les terres fédérales, empiète sur une zone importante de conservation environnementale.

    Le relief y est également tellement escarpé que selon eux, les passeurs de migrants n’ont jamais vraiment utilisé cette zone.

    En pratique, les conteneurs étaient inadéquats pour empêcher les migrants de les franchir : leur forme rigide faisait qu’ils n’étaient pas toujours alignés en fonction du relief, laissant des trous béants entre les boîtes.

    « C’est une #mascarade et un #gaspillage de l’#argent_public », estime Bill Wilson, un habitant de la ville voisine venu voir vendredi le démantèlement du mur de conteneurs.

    Le septuagénaire dénonce aussi « une #stratégie_politicienne ».

    L’Arizona partage quelque 600 kilomètres de frontière avec le Mexique, passant par des aires protégées, des parcs nationaux, des zones militaires et des réserves amérindiennes.

    Les arrivées illégales de migrants venant de pays d’Amérique du sud et centrale sont un thème récurrent dans les attaques des républicains contre Joe Biden, qui a promis d’augmenter les expulsions immédiates.

    Plus de 230.000 arrestations ont encore été enregistrées en novembre à la frontière sud des Etats-Unis, un niveau record.

    Jusqu’à l’arrivée à la Maison Blanche en 2017 de Donald Trump - qui avait fait campagne sur le slogan « Construisons le mur » - il n’existait pas réellement de barrière physique entre l’Arizona et le Mexique.

    A présent, de larges portions de la frontière sont dotées d’une grille qui s’élève par endroits jusqu’à neuf mètres de haut.

    Dans la forêt nationale de Coronado, qui ne peut être atteinte que par des petites routes de terre, la frontière n’était démarquée avant l’arrivée des conteneurs que par un grillage barbelé.

    https://www.courrierinternational.com/depeche/en-arizona-le-mur-de-conteneurs-la-frontiere-avec-le-mexique-

    #containers #frontières #barrières_frontalières #USA #Etats-Unis #walls_don't_work #asile #migrations #réfugiés #murs

  • Public Citizen sur Twitter :

    This is insane. Moderna is planning to charge $130 for its Covid vaccine.

    It only costs $2.85 to make.

    Taxpayers paid 100% of Moderna’s Covid vaccine development.

    We paid $2,500,000,000.

    This is the people’s vaccine.

    Shame Moderna_tx into changing course.

    https://twitter.com/Public_Citizen/status/1613256958449958913

    Gigantesques #dépenses_de_santé #argent_public au profit du #privé

    #états-unis #leadership

  • Marcel @realmarcel1
    https://twitter.com/realmarcel1/status/1604564766176976896

    « Manu on n’oublie pas, on ne pardonne pas »
    Au milieu du micro-trottoir de TF1, ce supporter de l’équipe de France a un message pour Emmanuel Macron.
    #ARGFRA #ArgentinaVsFrance
    https://twitter.com/i/status/1604564766176976896

    “““““““““““““““““““““““““““““““
    Chris Doyle
    @Doylech
    https://twitter.com/Doylech/status/1604546757194829826

    Macron is utterly desperate for a reaction from Mbappe but in three major efforts, the striker gives him no eye contact, and no photo opportunity.
    7:38 PM · 18 déc. 2022

    “““““““““““““““““““““““““““““““““““““““““““““
    Dr. Yara Hawari د. يارا هواري
    @yarahawari
    https://twitter.com/yarahawari/status/1604547280803188736

    Mbappe pulling away from Macron as he tried to console him and then trying to take the medal from his hands rather than allowing Macron to put it on him is a VIBE.
    7:40 PM · 18 déc. 2022

    “““““““““““““““““““““““““““““““““““““““"
    Jeremy Vine
    @theJeremyVine
    7:15 PM · 18 déc. 2022

    https://twitter.com/theJeremyVine/status/1604540896674205697
    https://twitter.com/theJeremyVine/status/1604540896674205697
    Not the moment, mate: Mbappé and Deschamps both completely blank President Macron
    https://video.twimg.com/ext_tw_video/1604540801769431045/pu/vid/1280x720/VCNUzR35l8hpDZ_Y.mp4?tag=12

    #Macron_la_Honte

  • Quand les pauvres vivent des déchets des riches
    https://metropolitiques.eu/Quand-les-pauvres-vivent-des-dechets-des-riches.html

    À #Buenos_Aires, les cartoneros, individus pauvres qui récupèrent les #déchets des riches, ont réussi à formaliser leur activité. Simon Joxe explique comment s’est mis en place un système de gestion partagée des déchets entre cartoneros et pouvoirs publics. #Argentine, 28 octobre 2021. Accompagné par des représentants du mouvement cartonero et plus de 10 000 personnes, Juan Cabandié, ministre de l’Environnement, dépose au parlement argentin (Congreso de la Nación Argentina) le projet de « loi d’emballages #Terrains

    / #recyclage, Argentine, déchets, Buenos Aires

    https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/met_joxe.pdf