• En Suisse, la pénurie de médicaments inquiète sérieusement Natalie Bougeard/gma - 30 Septembre 2019 - RTS
    https://www.rts.ch/info/suisse/10747576-en-suisse-la-penurie-de-medicaments-inquiete-serieusement-.html

    Les ruptures d’approvisionnement de médicaments se suivent et s’intensifient d’année en année. La situation devient un enjeu de santé publique et ce phénomène mondial n’épargne pas la Suisse.
    Il y aurait actuellement 588 médicaments en rupture d’approvisionnement en Suisse, selon Enea Martinelli, pharmacien-chef du groupement d’hôpitaux fmi (Frutigen, Meiringen et Interlaken).

    Excédé par une situation de plus en plus difficile à gérer, celui-ci a créé une base de données. https://www.drugshortage.ch/index.php/uebersicht-2 « Je souhaite fournir de la transparence et une vision globale », explique-t-il.

    Aux Hôpitaux universitaires de Genève (HUG), un équivalent temps plein est désormais dédié à la gestion des ruptures de stock. « Nous surveillons une centaine de médicaments sur les 2000 que nous utilisons, dont 15 pour lesquels le manque serait extrêmement problématique », révèle Pascal Bonnabry, pharmacien-chef des HUG. « Ces dix dernières années, le problème a été multiplié par 20. La situation s’empire et on ne voit pas tellement le bout du tunnel », admet-il.

    Annoncer les ruptures de stocks
    Les substances les plus touchées par la pénurie sont notamment les antibiotiques, les analgésiques, les anticancéreux et les vaccins. Des produits en grande majorité anciens et peu chers.

    La Confédération aussi surveille le phénomène et oblige depuis 2015 les entreprises du secteur à annoncer les ruptures de stocks. Cela ne s’applique toutefois qu’à une liste restreinte de substances, les médicaments dits vitaux. Une liste que certains acteurs aimeraient voir élargie : elle devrait être revue d’ici la fin de cette année.

    Baisse des coûts de production
    La multiplication des ruptures d’approvisionnement s’explique par les stratégies de baisses des coûts de production mises en oeuvre par les fabricants. Des choix industriels qui ont mené au fractionnement et à l’éparpillement de la chaîne de production.

    « Dans les années 90, la production des médicaments était courante en Europe. Par la baisse des prix successives, la production s’est d’abord déplacée en Europe de l’Est, puis en Asie. La Suisse n’est plus capable de fabriquer ses propres antibiotiques, ses propres vaccins, depuis 15 ans. Nous sommes totalement dépendants de la production non-européenne », dénonce Salvatore Volante, expert en pharmacologie et en santé publique.

    Selon un récent rapport français, 80% des substances actives utilisées dans des médicaments commercialisés dans l’Union européenne viennent de pays hors de l’UE. Pour la Suisse, les données manquent et l’opacité règne. Une entreprise a toutefois communiqué ses chiffres. « Chez nous, 50% des substances actives viennent de Chine ou d’Inde », explique Andreas Bosshard, directeur de Mepha Suisse.

    Armée en renfort
    La Confédération a mis en place des stocks obligatoires pour certaines substances. Des stocks qui ont dû être utilisés 29 fois en 2017 et 2018. Les capacités militaires de la Suisse sont même appelées à la rescousse. « La pharmacie de l’armée développe, pour certains médicaments, une production afin qu’en cas d’urgence nous puissions avoir recours à une production indigène », détaille Ueli Haudenschild, de l’Office fédéral pour l’approvisionnement économique du pays. « La situation me préoccupe parce que ces ruptures de stocks demandent beaucoup d’efforts. Mais nous ne sommes pas dans une situation dangereuse », estime-t-il.

    Mais à quel prix ? Les traitements de substitution sont parfois plus chers que celui en rupture, s’approvisionner à l’étranger s’avère souvent également plus onéreux. Le coût engendré par ces pénuries est difficile à calculer. Salvatore Volante ose cette estimation : « Cela va très vite se chiffrer, pour la Suisse, à environ 50 à 70 millions de francs. »

    La pénurie de médicaments est un problème de santé publique mondial. Aux Etats-Unis, des chiffres récents estiment que ces ruptures de stock coûtent aux hôpitaux américains 359 millions de dollars par année. « Pour faire face au problème il faudrait une coopération internationale, diversifier le nombre d’usines et rapatrier les capacités de production en Europe », estime Herbert Plagge, membre de l’Association suisse des pharmaciens de l’administration et des hôpitaux (GSASA). 

    Il s’agit justement de l’un des points proposés par le gouvernement français. Celui-ci a publié cet été un plan d’action pour lutter contre les pénuries d’approvisionnement, en proposant notamment de mettre en place des incitations fiscales pour les entreprises qui produisent en Europe. Une démarche dont la Suisse pourrait également profiter.

    #santé #médicaments #big_pharma #mondialisation #multinationales #médecine #pharma #industrie_pharmaceutique #médicament #économie #pénuries #prix #santé #fric #capitalisme #argent_public #armée #femmes #hommes #enfants

    • Le cas des génériques
      Parmi les médicaments touchés par les pénuries d’approvisionnement, on retrouve des médicaments originaux peu chers, mais aussi beaucoup de génériques. Les génériques coûtent, en moyenne, deux fois plus en Suisse que dans les pays voisins. Le Conseil fédéral a donc proposé en août au Parlement d’introduire un système de prix de référence pour ces médicaments, ceci afin de baisser le prix de certains d’entre eux.

      « Si on fait ça, alors les situations de ruptures de stock seront encore plus graves qu’aujourd’hui », réagit Andreas Bosshard, le directeur de Mepha Suisse. Cette mesure inquiète aussi les pharmaciens. Le prix des produits est un point central pour les coûts de la santé, comme l’explique Stefan Grösser, de la HES Berne, qui mène une étude sur les ruptures de stocks en Suisse : « Un des résultats de notre étude, c’est qu’on devrait regarder encore plus attentivement le prix des médicaments et la fixation des tarifs, au vu des effets qu’elles auront finalement sur le système global. Le prix, c’est le point central, le point critique du #système. »

  • Le remboursement de médicaments coûteux comme Kymriah menace l’assurance maladie
    https://www.test-achats.be/sante/soins-de-sante/couts-de-la-sante-et-assurances/news/medicaments-tres-couteux-menace-securite-sociale

    En #Belgique,

    La ministre De Block a décidé de rembourser le traitement expérimental coûteux Kymriah. La société Novartis demande pas moins de 320 000 € pour le traitement d’un patient. Les prix ahurissants de l’industrie pharmaceutique et le laxisme de De Block menacent notre assurance maladie.

    #pharma #complicité #santé #argent_public #gabegie

  • Après le #17novembre : défendre notre niveau de vie, c’est se battre pour l’augmentation des salaires, des pensions et des allocations | #editorial de #Lutte_Ouvriere #LO

    https://www.lutte-ouvriere.org/editoriaux/apres-le-17-novembre-defendre-notre-niveau-de-vie-cest-se-battre-pou

    Avec des centaines de milliers de manifestants dans plus de 2000 rassemblements, la mobilisation du samedi 17 novembre a été un succès, malgré le drame de la mort d’une manifestante en Savoie et les blessés sur d’autres lieux de blocage. Des actions ont même continué les jours suivants.

    Ces mobilisations ont rassemblé des manifestants qui, pour beaucoup, vivaient là leur première action collective. Elles ont été organisées à la base, hors des cadres habituels des partis et des directions syndicales. Les ministres qui ont souligné l’absence « d’organisateurs identifiés » déploraient en fait de n’avoir personne avec qui négocier pour stopper le mouvement au plus vite. Pour les classes laborieuses, le problème est inverse : il est de s’engager dans la lutte et de l’organiser sur la base de leurs intérêts.

    Les actions du week-end expriment une colère légitime. Les hausses de prix des carburants les ont déclenchées. Mais c’est la hausse de trop, qui fait déborder un mécontentement bien plus large.

    Des salariés du public ou du privé, des chômeurs et des retraités participant aux blocages l’ont exprimé, en disant qu’ils n’en pouvaient plus des sacrifices et de devoir serrer la ceinture d’un cran de plus pour se déplacer, ne serait-ce que pour aller au boulot ou pour essayer d’en trouver !

    Le monde du travail doit mettre en avant ses propres objectifs et se mobiliser sur ses propres revendications. Le slogan « Macron démission » fait l’unanimité et il y a de quoi vouloir se débarrasser de ce gouvernement des riches !

    Mais s’ils veulent se battre pour leur droit à l’existence, les travailleurs doivent cibler les donneurs d’ordre : cette classe capitaliste pour laquelle Macron est aux petits soins et qui mène la guerre aux travailleurs.

    C’est pour que les actionnaires des grandes entreprises continuent à amasser des milliards de profits que les travailleurs sont contraints à la survie avec des #salaires trop faibles ou des allocations de #chômage, lorsque les patrons prennent la décision de fermer des entreprises pour faire encore plus de profits.

    Dans le mouvement des gilets jaunes, il y a d’autres catégories sociales que les salariés. Patrons du transport ou du BTP, agriculteurs et artisans mettent en avant les revendications contre les taxes, qui correspondent à la défense de leurs intérêts. Ces revendications « antitaxes » cantonnent la mobilisation sur le terrain de l’opposition au gouvernement qui permet aussi à la droite et à l’extrême droite de tenter de jouer leur carte. Tant que l’on ne remet pas en cause les profits de la classe capitaliste, des politiciens comme Le Pen, Dupont-Aignan ou Wauquiez veulent bien faire des discours sur les intérêts du peuple.

    L’#argent_public, l’argent des impôts et des taxes, est de plus en plus consacré directement à la grande bourgeoisie. Ce sont les grandes entreprises du CAC 40 qui engrangent des milliards de subventions et de crédits d’impôts. Et si le gouvernement finit par décharger les petits patrons de la taxe sur les carburants, voire la supprime complètement, il cherchera un autre moyen de prendre dans les poches des travailleurs l’argent que la classe capitaliste exige.

    Le Premier ministre Philippe a affirmé dimanche soir que son gouvernement ne reculerait pas, tout en promettant d’« accompagner ceux dont il entend la souffrance ». Mais les travailleurs ne demandent pas la compréhension ou la charité pour boucler les fins de mois ! Ils exigent de vivre dignement de leur travail, eux qui font tourner toute la société, ou qui l’ont fait tourner avant de se retrouver privés d’emplois ou à la retraite.

    Pour empêcher notre #niveau_de_vie de sombrer, nous devons exiger l’#augmentation_des_salaires, des allocations et des pensions et leur progression au même rythme que les prix. Cela signifie engager une lutte d’ampleur contre le grand patronat et le #gouvernement à son service.

    Les salariés, qui se connaissent, se retrouvent chaque jour dans les entreprises, y sont concentrés, disposent de tous les moyens pour organiser ce combat. Ils disposent d’une arme fondamentale car ils sont au cœur de la production, de la distribution, de toute l’économie. La grève leur permet de toucher les capitalistes là où ils sont sensibles, à la source du #profit !

    Aujourd’hui, demain et les jours suivants, qu’on ait participé ou non aux actions du week-end, il faut continuer à discuter entre travailleurs et se préparer à prendre l’argent qui nous manque chaque mois là où il est, dans les caisses du grand #patronat !

  • Capitalism’s new crisis: after Carillion, can the private sector ever be trusted? | Politics | The Guardian
    https://www.theguardian.com/politics/2018/jan/21/capitalism-new-crisis-can-private-sector-be-trusted-carillion-privatisa

    #Carillion, «l’entreprise qui gère le #Royaume-Uni», dépose le bilan - Le Temps
    https://www.letemps.ch/economie/2018/01/15/carillion-lentreprise-gere-royaumeuni-depose-bilan

    L’entreprise est l’un des plus gros #sous-traitants du gouvernement britannique, dans les écoles, les prisons ou encore les hôpitaux. Sa #faillite questionne ce modèle

    #politique #Royaume_uni #capitalisme #sous_traitance #argent_public #intérêt_privé #mafia

  • #Vortex : les pouvoirs publics font la sourde oreille
    https://www.mediapart.fr/journal/france/051217/vortex-les-pouvoirs-publics-font-la-sourde-oreille

    En fermant les yeux sur le climat social chez Vortex, transporteur d’élèves #handicapés, les #conseils_départementaux privilégient les arguments financiers. Une indulgence qui s’applique également à des problèmes de surfacturation ou de production de fausses attestations de formation. Second et dernier volet de notre enquête.

    #France #argent_public #délégation_services_publics #transport_scolaire

  • Elèves #handicapés, salariés et #collectivités subissent la méthode #Vortex
    https://www.mediapart.fr/journal/france/041217/eleves-handicapes-salaries-et-collectivites-subissent-la-methode-vortex

    Comment une entreprise, poursuivie des centaines de fois aux prud’hommes, rappelée à l’ordre par les organismes de contrôle, peut-elle continuer à travailler pour les collectivités publiques ? La société Vortex transporte des élèves handicapés aux frais des départements. Une plainte au pénal a été déposée contre ses dirigeants. Premier volet de notre enquête sur la société Vortex.

    #France #argent_public #conseils_départementaux #délégation_de_services_publics #droit_du_travail #salaires #transport_scolaire

  • Over half of new #cancer drugs ’show no benefits’ for survival or wellbeing | Business | The Guardian
    https://www.theguardian.com/business/2017/oct/05/over-half-of-new-cancer-drugs-show-no-benefits-for-survival-or-wellbein

    Dans la rubrique « #business »...

    "It is hard to understand why half the drugs were approved in the first place if they provide no clinically meaningful benefit,”

    #pouvoirs_publics et #argent_public au service de #big_pharma

  • #Novartis to Charge $475,000 for Cancer Treatment US Taxpayers Paid $200 Million to Discover
    http://thefreethoughtproject.com/novartis-charge-475000-cancer-treatment-us-taxpayers-paid-200
    http://thefreethoughtproject.com/wp-content/uploads/2017/09/novartis

    Novartis announced the price this week of $475,000 per treatment. This was sold to the public as an ostensible win since the drug was predicted to be priced at $600,000 to $750,000 per treatment. If Novartis had solely financed and conducted their own research, of course, they could certainly charge whatever they wanted to charge. But this is not the case, according to the advocacy group Patients for Affordable Drugs.

    According to David Mitchell, the founder of the group, $475,000 per treatment is excessive because the federal government threw more than $200 million of your tax dollars into researching CAR-T therapy. According to Mitchell, Novartis simply purchased the rights to the treatment and failed to disclose what amount, if any, they invested in the research.

    On Thursday, Mitchell released the following statement praising the FDA’s decision to approve the drug, but decrying the monopoly granted to Novartis.

    #vol #argent_public #big_pharma #cancer #santé

    • Une #thérapie_génique commercialisée aux Etats-Unis, une première dans le monde
      https://www.letemps.ch/sciences/2017/08/31/une-therapie-genique-commercialisee-aux-etatsunis-une-premiere-monde

      Ce traitement, le Kymriah (tisagenlecleucel), a été développé par un chercheur de l’université de Pennsylvanie et breveté par les laboratoires helvétiques Novartis pour traiter la #leucémie lymphoblastique aiguë.

      [...] Le Kymriah est destiné aux enfants et jeunes adultes jusqu’à 25 ans ayant résisté aux autres thérapies contre cette leucémie ou ayant fait une rechute, ce qui se produit dans 15 à 20% des cas. Selon Novartis, 600 malades seraient éligibles tous les ans aux Etats-Unis pour ce traitement.

      [...] L’innocuité et l’efficacité du Kymriah ont été démontrées par un essai clinique mené avec 63 malades pédiatriques et de jeunes adultes qui n’avaient pas répondu aux autres traitements ou avaient rechuté. Selon cette technique, un traitement est créé pour chaque patient dont des cellules immunitaires sont prélevées et congelées avant d’être acheminées dans un laboratoire où elles sont modifiées génétiquement pour attaquer la leucémie. Le taux de rémission a atteint 83% dans les trois premiers mois du traitement qui a consisté en une seule dose de cellules immunitaires modifiées, précise la FDA.

  • Université Laval : 1,6 million de dollars pour des cadres « scabs » Le Devoir - Anne Dionne - 14 Juin 2017
    http://www.ledevoir.com/societe/education/501173/universite-laval-1-6-million-de-dollars-pour-des-cadres-scabs

    I

    l y a manifestement quelque chose qui ne tourne pas rond au Québec. Pour ne pas dire, comme le dirait Shakespeare, qu’il y a quelque chose de pourri dans le système. Et la pourriture vient de haut lieu.
     
    C’est ce que je me suis dit ce matin en lisant que la direction de l’Université Laval remettra à chacun de ses 266 cadres un chèque de 6000 $ pour les remercier pour les heures supplémentaires effectuées lors de la grève des employés de soutien. De quoi soulever le coeur !
     
    À l’heure même où les dirigeants de nos universités se plaignent régulièrement d’un manque de financement, les bonzes de l’Université Laval sortent 1,6 million d’argent public de leurs coffres pour récompenser le travail de scabs effectué par leurs cadres. Pendant que les employés de soutien, les plus bas salariés de l’université, faisaient la grève pour essayer d’améliorer leur sort, la direction choisissait de recourir à ses cadres pour les remplacer et prolonger le conflit. Ils ont été six semaines sans salaire à faire du piquetage jour après jour dans le froid. Mais ce n’était rien pour émouvoir les administrateurs et dirigeants de l’Université Laval.

    Économies pendant le conflit

    Au contraire, quelques mois plus tard, on choisit plutôt de dédommager les cadres, celles et ceux-là mêmes qui bénéficient déjà des salaires les plus élevés, en leur versant une prime de 1000 $ par semaine, outre leur salaire normal, pour chacune des six semaines qu’a duré le conflit. Un gain supplémentaire de 6000 $ pour chaque cadre devenu scab . C’est plus que le salaire moyen d’un employé de soutien. À soulever le coeur !
     
    Pire encore : l’Université Laval finance en partie ce cadeau par les économies qu’elle a faites au cours du conflit, en épargnant justement sur le salaire des grévistes. On puise ainsi dans la poche des plus pauvres pour donner aux plus riches… Comme quoi ces « valeureux » cadres avaient intérêt à faire en sorte que le conflit perdure… À soulever le coeur !
     
    Comme si ce n’était pas assez, cette opération a reçu la bénédiction du ministère de l’Enseignement supérieur, dont les règles budgétaires autorisent une telle manoeuvre honteuse. Et tout cela se passe dans une période de grande réflexion autour du financement de l’enseignement supérieur au Québec.
     
    Heureusement que le ridicule ne tue pas, car les pratiques de gestion de l’Université Laval feraient aujourd’hui des victimes. Ce qui ne les empêche pas de semer beaucoup d’injustice.
     
    Voilà une belle démonstration du manque de jugement et de l’insensibilité que quelques personnes peuvent parfois avoir dans certaines hautes sphères administratives au Québec.

    #scab #Université_Laval #Quebec #Canada #grève #argent_public #injustice #jaunes

  • Comment les employés de GM&S se font enfumer depuis une vingtaine d’années.

    GM&S : « Depuis trente ans, cette entreprise a été dépecée » - Libération
    http://www.liberation.fr/futurs/2017/04/20/gms-depuis-trente-ans-cette-entreprise-a-ete-depecee_1564040

    Au fil de l’histoire du sous-traitant, tous les repreneurs sont repartis après avoir empoché de l’argent public. Gianpiero Colla a encaissé sur le site de La Souterraine (qu’il s’est offert pour la modique somme de 3 euros), un peu moins d’un million d’euros de CICE. Chaque passage d’un repreneur s’est soldé par une diminution du nombre de postes. Si bien que le site qui, au plus fort de son activité, employait jusqu’à 600 personnes n’en compte plus que 279.

    #salariat #précariat #plans_sociaux #argent_public #MEDEF (power)

  • #RSA contre #bénévolat, le #Haut-Rhin s’obstine
    https://www.mediapart.fr/journal/france/070217/rsa-contre-benevolat-le-haut-rhin-s-obstine

    Un temps freiné par une décision du tribunal, le conseil départemental du Haut-Rhin a finalement réussi à imposer son objectif : conditionner le versement du RSA (revenu de solidarité active) à des heures de bénévolat hebdomadaires. Mercredi 8 février, le programme doit officiellement démarrer : il pourra s’appliquer aux 20 000 allocataires que compte le département. Une première en #France, avec, possiblement, un effet boule de neige dans d’autres départements.

    #Fil_d'actualités #argent_public #ATD_Quart_Monde #collectivités_territoriales #conseils_départementaux #Fnars #sanctions #social

  • « Les emplois qu’on perd ici, on ne les retrouve pas »
    https://www.mediapart.fr/journal/france/131216/fermeture-possible-dun-sous-traitant-automobile-dans-la-creuse-qui-le-pouv

    GM&S, sous-traitant #Automobile dans la Creuse, pourrait mettre la clé sous la porte. Depuis des années, des actionnaires plus ou moins vertueux se sont succédé à la tête de l’entreprise, avec un soutien financier important des pouvoirs publics. Les 283 salariés se sentent trahis.

    #France #argent_public #crise_sociale #industrie #licenciement #redressement_judiciaire #sous-traitance

  • Au Royaume-Uni des #subventions agricoles de l’#UE sont versées à des milliardaires parmi lesquels la reine et le duc de Westminster
    http://www.middleeasteye.net/fr/reportages/un-milliardaire-saoudien-re-oit-460-000-euros-en-subventions-de-l-ue-

    Greenpeace a qualifié ces paiements aux milliardaires de « scandale ».

    Le responsable scientifique de l’organisation a déclaré : « C’est une transgression totale du système de subvention. Il faut que l’#argent_public consacré à l’agriculture présente des avantages publics démontrables. »

    • Taxpayer dollars are also churned by drug companies in military health programs. The Department of Veterans Affairs spent $717 million on 5 million prescriptions of Risperdal to treat post-traumatic stress disorder in troops deployed to Afghanistan and Iraq only to discover after nine years that the drug worked no better than a placebo, reported the Journal of the American Medical Association (JAMA) in 2011.

      Drug companies have devised elaborate schemes for drug sales to states.

      #corruption

  • Cloud souverain, un gâchis à la française, Editos & Analyses
    http://www.lesechos.fr/idees-debats/editos-analyses/0204173981400-cloud-souverain-un-gachis-a-la-francaise-1096130.php#

    Une enveloppe de 150 millions d’euros d’argent public devait lui être destinée
    ...
    Pourtant, à l’origine, quand les professionnels du numérique vont toquer à la porte du gouvernement Sarkozy pour lui demander d’investir dans le cloud, ce n’est pas pour construire des « data centers », qui emploient très peu de monde. « Nous avions suggéré de soutenir l’innovation logicielle, plutôt que des infrastructures fabriquées en Chine
    ...
    On a fait l’erreur de penser que le cloud public (la sous-traitance à un tiers) dominerait. Or c’est le cloud privé (quand les entreprises rationalisent leurs serveurs en interne) qui a pour l’instant la préférence des entreprises
    ...
    En réalité, l’Etat préfère utiliser ses propres « data centers ».
    ...
    La ministre était contre. Le montage était exotique. Les montants étaient incroyablement élevés

    Une somme énorme d’#argent_public offerte au privé, pour un résultat totalement nul. Les entreprises revendent aujourd’hui après s’être gavées. Et même l’#État n’utilise pas ce #datacenter pour ses propres systèmes.

    #cloud #projet

  • Aid to Africa: donations from west mask ’$60bn looting’ of continent
    http://www.theguardian.com/global-development/2014/jul/15/aid-africa-west-looting-continent

    Western countries are using aid to Africa as a smokescreen to hide the “sustained looting” of the continent as it loses nearly $60bn a year through tax evasion, climate change mitigation, and the flight of profits earned by foreign multinational companies, a group of NGOs has claimed.

    Although sub-Saharan Africa receives $134bn each year in loans, foreign investment and development aid, research released on Tuesday by a group of UK and Africa-based NGOs suggests that $192bn leaves the region, leaving a $58bn shortfall.

    #Afrique #aide #corruption #dirigeants_africains #corrompus #argent_public #profits_privés #monde_libre(ment voleur) #donneur_de_leçons #sans_vergogne

  • Cet enfant m’a incité à la révolte | Le Devoir
    http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/409259/enseignement-cet-enfant-m-a-incite-a-la-revolte

    Et je me demande alors : « Ah ben, tiens ? D’où vient cette rage qui m’envahit tout à coup ? »
     
    Je ne mets pas longtemps à comprendre.
     
    C’est que, voyez-vous, je pense soudain à tous ces #bandits_cravatés qui défilent devant les commissions Charbonneau de tout acabit et qui, sourire narquois aux lèvres, racontent comment ils se sont enrichis, et s’enrichissent encore, avec l’#argent_public ; je revois ces #parasites, les mêmes et d’autres aussi, cachant leurs gros sous dans des paradis fiscaux pour s’offrir une Bentley ou un séjour aux Baléares ; je pense aussi, bien entendu, à ces moutons tremblants et bêlants qui nous servent de dirigeants, qui les regardent agir, certains détournant même, au passage, un peu de ce pactole vers leurs propres goussets ou celui de leur parti ; et je regarde ce pauvre enfant et cette enseignante débordée, et je pense que, depuis mes débuts comme professeur, pendant que le nombre de ces élèves en difficulté ne cesse d’augmenter, les services offerts à ces petits « en détresse » s’amenuisent eux, comme peau de chagrin, FAUTE DE #BUDGET !

  • Sweden’s Elites More Loyal to NATO than to Their People
    http://www.ipsnews.net/2014/05/swedens-elites-loyal-nato-people

    Here follow a few recent events/news which further emphasise the deplorable path Sweden – the elites rather than the people – have decided to follow.

    1. Sweden’s security political elite has lately been considering broader alliances with NATO and the EU. How enigmatic! After having been neutral and non-aligned during tough confrontations and tension in the Cold War years, Sweden now needs to join NATO when there is no single analysis anywhere indicating that it is likely that Sweden will be faced with a threat in the foreseeable future.

    While the intelligent security and defence discourse is now about human security, the environment and high-tech challenges, Sweden’s elites talk about defence as weapons only.

    This is dangerous ”group think” steered by bureaucratic vested interests and paid for by taxpayers who are de facto threatened more by these interests than by Russian President Vladimir Putin. A reality check would lead to a reality shock.

    2. Swedish planes shall now, in the light of a conveniently hysterical interpretation of the crisis in Ukraine, equip its planes with cruise missiles.

    The security priesthood of the country consists of a handful of researchers on military affairs at huge, well-financed state institutes in close contact with politicians and the military with whom military-loyal journalists have close bonds.

    The country that once did something for a better world has joined the militarist world. At a time when both NATO and the U.S. are getting weaker, Sweden’s elites plan to put all Sweden’s eggs in that basket.

    It has no policy vis–à–vis, say, the BRICS (Brazil, Russia, India, China and South Africa) countries or any vision of the world in 20 years to navigate towards. It has no ideals, values or commitments, only a ”follow-the-U.S./NATO and EU” flock mentality.

    3. The U.S. ambassador to Sweden, Mark Brzezinski, recently told Sweden to join NATO, otherwise it won’t get any help in the event of an attack – in short, blackmailing disguised as deep concern and generous offer to bring (conditional) help. This was revealed by the conservative Swedish daily, Svenska Dagbladet.

    The message is based on “fearology2 – because everybody knows that should Russia attack anyone, Sweden would not be the first target and it would be in the interest of NATO to control Swedish territory before any spreading of Russian forces from somewhere else to the Nordic area.

    In short, NATO’s interest in Sweden is much greater than Sweden’s in NATO. Whatever one may think of these fantasies, they are just that: No one has thought up a credible scenario for how Sweden would be invaded by Russia and remain defenceless.

    But this is the military-fundamentalist propaganda the Swedes are the target of these years: We must join NATO because we have such a weak defence that we can’t defend ourselves!

    The liberal party’s defence policy spokesman, Allan Widman, recently stated this in a manner indicative of the low intellectual level of defence discussions here: ”I can only state the fact that Russia has about 140 million people and Sweden nine million. We won’t be able to manage serious challenges from outside on our own…”

    Now, if the Swedish military can’t provide any protection for the nine million Swedes with a budget of eight billion dollars (among the 10 percent highest per capita in the world) at its disposal, it’s time to ask how inefficient and cost-maximising it can be without its leadership being fired.

    4. Just this week it was decided that AWACS (Airborne Warning and Control System), planes can pass through Swedish airspace in connection with NATO’s Ukraine crisis missions.

    5. Sweden (like Finland) is discussing how to receive military aid, including troops, from NATO. This goes beyond what NATO members Denmark, Norway and Iceland have ever accepted. And Sweden is not a NATO member!

    #OTAN #Suède #atlantisme#élite#intérêts_privés #argent_public

  • L’ancien #aéroport d’Athènes, un joyau public bazardé par l’État
    http://fr.myeurop.info/2014/04/30/aeroport-athenes-privatise-bradage-13751

    Effy Tselikas

    A un mois d’élections cruciales pour le pays, le gouvernement grec brade en catastrophe tout son #domaine_public pour faire rentrer de l’argent liquide. Premier épisode avec la vente de l’ancien aéroport #Elliniko, après des années d’atermoiements.

    915 millions d’euros, adjugé, vendu ! lire la suite

    #Économie #Social #Environnement #Grèce #argent_public #Etat #privatisation #scandale_financier

    • Grèce : l’aéroport des désillusions

      Sur le front de mer d’Athènes, l’aéroport d’Hellinikon est désaffecté depuis plus de quinze ans. Fin 2015, il est choisi par l’Etat pour accueillir provisoirement des milliers de réfugiés débarqués dans la détresse. Ceux-là ne sont pas les seuls habitants des lieux. Chaque jour, un Grec à la retraite, Yorgos, se rend à l’aéroport pour faire le ménage dans le terminal nouvellement occupé. Tombé dans la pauvreté depuis la crise économique, il prend quotidiennement ses repas avec les Afghans en échange de son labeur bénévole.

      https://www.arte.tv/fr/videos/077602-000-A/grece-l-aeroport-des-desillusions

    • Gratos en passant par google,

      After dismantling its antibiotics team in 1999, Switzerland’s Roche Holding AG RO.EB -2.10% is recruiting a head of anti-infectives to rebuild its in-house expertise. Last year, Roche licensed an experimental new antibiotic from Polyphor Ltd., a biotechnology company, and is investing as much as $111 million in antibiotic-focused RQX Pharmaceuticals Inc.

      GlaxoSmithKline GSK.LN -1.69% PLC of the U.K. recently said it will receive as much as $200 million in U.S. government funding for its antibiotic program.

      Those companies join just a handful of major pharmaceutical competitors, including AstraZeneca AZN.LN -1.74% PLC and Novartis AG NOVN.VX -2.99% , that are now active in antibiotic discovery and development.

      Pharmaceutical companies moved out of antibiotic development en masse in the past 15 years, citing high research costs, poor returns and onerous regulations. Consequently, the pipeline for new antibiotics dried up. In the 1980s, 30 new antibiotics gained approval in the U.S. Between 2010 and 2012, only one did.

      Pfizer Inc., PFE -2.97% one of the pioneers of penicillin mass production, shut its antibiotic-research facility in 2011, along with Johnson & Johnson. JNJ -2.30% In 2002, Eli Lilly LLY -1.87% & Co. left the field to focus on chronic illnesses. Sanofi SA SAN.FR -4.19% shed its anti-infectives unit Novexel in 2004.

      “We were not having success developing novel approaches for difficult-to-treat bacterial infections,” says Pfizer’s vice president of clinical research, Charles Knirsch. “After a great deal of consideration, we decided that enhancing our focus on infection prevention would represent a more prudent return on investment.”

      Luckily for public health, the unfavorable economics are changing. Regulators in the U.S. and Europe recently have moved to clear roadblocks that have impeded antibiotic development, with the U.S. granting priority review for innovative new drugs.

      Research funding is beginning to flow as well. The European Union funds antibiotic research projects with industry and universities. U.S. government funding is available to companies developing promising new molecules.

      Alternative commercial models are being discussed that get around the problem of low sales volumes: selling new drugs in bulk to health-care providers for use when needed, or charging a fixed license fee for access to them.

      There is an acute medical need for new antibiotics. Antibiotic-resistant infections now kill around 50,000 people a year in the U.S. and Europe, and that number is rising, according to the World Health Organization. In the U.S., two million people a year will contract a drug-resistant infection, with direct health-care costs of as much as $20 billion, according to the Centers for Disease Control and Prevention.

      Overuse of antibiotics has built up bacterial resistance to them, making current drugs less effective. Their widespread use in animals farmed for meat introduces more antibiotics into the food chain, undercutting their efficacy.

      With few new drugs to prescribe, and the old standbys frequently failing against drug-resistant strains, doctors are sometimes forced to reach for older, more-toxic drugs.

      Finding new ones has become a huge scientific challenge. “Gram-negative” bacteria, including superbugs such as carbapenem-resistant enterobacteriaceae, are particularly hard to target. A kind of double cell wall makes it hard to get antibiotics into the organism, and if they make it inside, “pumps” inside the bacteria often push the drug out.

      “The low-hanging fruit of antibiotics that were easy to discover has been picked,” says Brad Spellberg, infectious-disease expert at the Los Angeles Biomedical Research Institute.

      Even if antibiotics make it to market, oncology drugs are on average three times as profitable, and musculoskeletal drugs produce more than 10 times the returns, according to estimates from a 2009 London School of Economics report.

      For example, ceftaroline fosamil, an antibiotic approved in the U.S. in 2010, costs around $600 for a seven-day course. Contrast that to yervoy, a new drug to treat melanoma, that costs $120,000 for a 12-week course.

      “Society values antibiotics wrongly,” says David Payne, head of antibacterial research at GlaxoSmithKline. “These are lifesaving drugs—they don’t just give patients a few extra months.”

      John Rex, head of infection at AstraZeneca—which has one of the stronger current antibiotic pipelines—concedes that his unit isn’t as big an economic driver as areas such as oncology. “The math is clear,” he says. “It’s hard for the whole anti-infective industry.”

      Unlike a drug to treat a chronic condition, antibiotics are usually taken for a week or two, limiting sales. The most commonly prescribed ones, including azithromycin and amoxicillin, are now available as low-cost generics.

      Charging higher prices could help spur development. In a recent paper in Nature, Drs. Spellberg and Rex argue a hypothetical new drug to treat Acinetobacter baumannii, a cause of hospital-acquired infections, could offer value for health-care providers even if priced at as much as $30,000 a course.

      U.S. health insurers Aetna and Cigna declined to comment on the hypothetical price, but the U.K.’s pricing-advisory body NICE already recommends the use of two cancer drugs that cost more relative to the additional lifespan they offer patients.

      While most big drug makers continue to invest elsewhere, some smaller companies are stepping into the antibiotics breach. Small and medium-size companies are now responsible for 73% of antibiotics in development, according to BioPharma statistics.

      Boston-based Cubist Pharmaceuticals CBST -1.21% was formed in 1992 and now has two approved antibiotics and a $5 billion market capitalization.

      Another Boston startup, Enbiotix, is in discussions with multiple big drug makers interested in a deal, including those without active anti-infectives divisions, according to its chief executive, Jeff Wager.

      “Antibiotics are never going to be huge blockbusters,” Mr. Wager says. “And yet the short answer is, we need these drugs. I don’t think big pharma can call themselves good corporate citizens without them.”

    • ah oui merci @kassem ; j’avais essayé par google et ça ne le faisait pas, mais en prenant un autre navigateur, la même astuce a marché — les heuristiques des #paywall sont parfois étranges :)

    • Avec l’histoire personnelle de Quinn Norton qui illustre bien le problème de fond. Une femme exposée régulièrement à une infection urinaire qui devient peu à peu résistante à tous les antibiotiques

      Infection, Watching Life and Death Evolve in the World
      https://medium.com/quinn-norton/ba3521edcf52

      A few years later I finally got insurance and a regular doctor that I saw more than once. He would culture the infection from time to time to decide what to give me. My little E. coli were resistant to Amoxicillin, which I found hilarious, because I wasn’t — I am allergic to it. At some point, my E. coli had evolved resistance to a drug that could very well kill me. “My bug is stronger than me!” I joked with my doctor.

      Then one day Keflex stopped working. On a report from the culture the little resistance box had flipped from no to yes. “No problem,” my doctor told me, “Cipro will work fine,” and it did, for a long time.

      Over the years I kept losing drugs. I would get infections, take a drug for a while that killed it, but then one day I would take the drug and it wouldn’t work anymore.

  • Les agents Tisséo refusent de devenir des contrôleurs, et bloquent l’inauguration du jouet de Cohen, accompagner oui, punir non.


    #Cohen a coupé sa branche et celles du grand #cèdre magnifique du Bd Déodat pour faire un tramway à 150 millions d’euros. Il aurait du me demander, je lui aurais conseillé le couloir de bus beaucoup moins cher et qui préserve les arbres.

    #sud #tramway #toulouse #vinci #argent_public #btp

  • Un vaccin expérimental prometteur contre le paludisme
    http://www.lemonde.fr/sante/article/2013/08/09/un-vaccin-experimental-prometteur-contre-le-paludisme_3459328_1651302.html

    (...)

    "(...) Pour cet essai de phase 1, 40 personnes de 20 à 44 ans ont participé.

    Tout en soulignant le niveau sans précédent de protection de ce vaccin, le Dr Anthony Fauci, directeur du NIAD s’est montré prudent en raison du petit nombre de personnes concernées. « Le taux de protection est impressionnant mais le nombre de sujets est relativement faible », a-t-il expliqué. « On doit aussi démontrer que cette immunisation est durable et qu’elle est efficace contre les multiples variantes du plasmodium », le parasite responsable du paludisme, affirme-t-il encore.

    A cette fin, l’équipe de chercheurs dont l’étude est publiée dans la revue américaine Science, va bientôt entreprendre plusieurs petits essais cliniques en Afrique, en Allemagne et aux Etats-Unis. Ils testeront également différentes fréquences de vaccination avec l’objectif d’obtenir une protection de 100 % avec moins de cinq doses du vaccin.

    Le Dr Fauci note en outre que la production à grande échelle de ce vaccin pourrait être coûteuse et problématique. Sanaria devra accélérer le processus d’extraction des parasites des glandes salivaires des moustiques qui aujourd’hui mobilise déjà 12 à 15 techniciens capables de disséquer environ 150 de ces insectes par heure. Sanaria travaille déjà avec l’école d’ingénierie de l’université Harvard pour automatiser ce processus.

    Autre difficulté, le vaccin doit être conservé dans de l’azote liquide ce qui pourrait poser problème dans les pays en développement. Enfin, faire des injections à des nourrissons dont les veines sont difficiles à trouver pourrait compliquer une campagne de vaccination à grande échelle, selon des chercheurs.

  • Carmen
    http://carmen.naturefrance.fr

    D’un côté on a :

    La diffusion des données environnementales cartographiques est un enjeu essentiel pour l’information, l’association et l’adhésion des citoyens et des élus aux différentes politiques environnementales.

    De l’autre, un pdf pour expliquer que seules certaines structures peuvent y accèder…

    Les structures éligibles à l’utilisation de CARMEN ont été répertoriées dans une liste établie par le MEDDE et l’IGN : le Protocole d’accès CARMEN.

    Le double discours habituels de ceux qui ferment les sources publiques honteusement, le baratin protocolaire sert uniquement à justifier pourquoi les cartes ne sont pas en libre accès !

    #colère #argent_public #cartographie #carmen