• Combinaziones (9)

    Source Contexte 17 juillet 204

    FR - Le camp présidentiel présentera plusieurs candidats à la présidence de l’Assemblée nationale - Le groupe Ensemble pour la République (EPR) devait voter ce 17 juillet à 13 h 30, mais Yaël Braun-Pivet étant la seule candidate à s’être déclarée, elle sera présentée d’office par EPR. Le groupe Horizons, qui souhaite « marquer son identité », d’après un connaisseur du Palais-Bourbon, a décliné la proposition d’une « primaire » au sein du camp présidentiel. Les députés Horizons arrêteront une candidature ce mercredi à 17 h : il devrait s’agir de Naïma Moutchou. L’ancienne vice-présidente de l’Assemblée souhaite tenter sa chance au moins au premier tour, d’après un parlementaire. Le groupe MoDem temporise afin de « rester souple » sur l’élection à la présidence, alors que plusieurs candidatures sont encore étudiées par le groupe, qui se prononcera également ce 17 juillet. Au sein du bloc central, l’hypothèse Valérie Létard (UDI), évoquée comme recours potentiel au troisième tour par Le Figaro, ne semble pas se confirmer. Selon plusieurs sources, Gabriel Attal travaillerait sur une répartition des postes clés avec La Droite républicaine. Si un tel accord était trouvé, il devrait concerner l’ensemble du bureau de l’Assemblée, et pas seulement le perchoir. Pour les candidats aux présidences de commission, un mode de désignation devrait être arrêté ce 17 juillet.

    FR - Horizons gagne trois nouveaux membres - Le groupe pourrait passer à 31 membres après le rattachement de Sylvain Berrios, député élu sous l’étiquette LR dans le Val-de-Marne, mais qui avait été soutenu par Horizons dès le premier tour (face au Renaissance Frédéric Descrozaille). L’ancien maire divers droite de Pornic Jean-Michel Brard rejoint aussi le groupe. Une troisième députée est encore en discussion. « Je compte encore une vingtaine de non-inscrits à ce jour », pointait le 16 juillet un lobbyiste croisé à l’orée du Palais-Bourbon. Et pas des moindres. Sacha Houlié ou Aurélien Pradié et Raphaël Schellenberger n’ont toujours pas précisé où ils comptaient siéger. Chez LR, le compteur s’établit pour l’instant à 45 membres. « Je pense que l’on ne va pas beaucoup bouger », estime un cadre.

    FR - Nominations au sein des groupes à l’Assemblée nationale
    • Stéphane Lenormand, député de Saint-Pierre-et-Miquelon, va être désigné président du groupe Liot.
    • Ensemble pour la République a désigné ses cinq vice-présidents : Stéphanie Rist (première vice-présidente), Julie Delpech, Olga Givernet, Pierre Cazeneuve et Marc Ferracci. Les deux derniers ont été élus face à Antoine Armand, Éric Bothorel, Philippe Fait et Denis Masséglia.
    • Cyrielle Chatelain est reconduite à la tête du groupe Écologiste et social – son nouveau nom alors qu’il accueille les cinq « purgés » de LFI. Benjamin Lucas est renommé porte-parole, tout comme Léa Balage El Mariky. Jérémy Iordannoff, Charles Fournier, Danielle Simonnet et Sandra Regol ont été désignés vice-présidents du groupe.
    • Antoine de Chemellier, actuel collaborateur parlementaire du sénateur Stéphane Le Rudulier (LR), s’apprête à devenir secrétaire général du groupe d’Éric Ciotti (dont il a été le collaborateur), À droite.
    • Sacha Houlié, qui a quitté le groupe Renaissance, siégera avec les non-inscrits.

    Nouveau Parlement européen

    UE - Roberta Metsola réélue à la présidence du Parlement européen avec une majorité plus large que la coalition centrale - La Maltaise a obtenu 562 voix – à bulletin secret – le 16 juillet, au premier jour de la session inaugurale de la nouvelle législature du Parlement. C’est bien plus que les voix confondues des trois groupes de la coalition centrale (Parti populaire européen, Renew, Socialistes et Démocrates), qui totalisent 401 voix. Elle a donc récolté de nombreux suffrages dans les autres formations, des Verts – qui ont voté « à une grande majorité » en sa faveur, selon David Cormand – à l’extrême droite. Y compris au sein des Patriotes pour l’Europe, le groupe du Rassemblement national et des fidèles de Viktor Orbán, qui, selon le député RN Jean-Paul Garraud, se sont rangés derrière la candidature de Roberta Metsola. La gauche radicale (La Gauche) a voté en faveur de la seule concurrente, l’Espagnole Irene Montero, issue de ses rangs. Cette dernière a plafonné à 61 voix. Élue présidente pour la première fois en janvier 2022, Roberta Metsola cédera son siège à mi-mandat, dans deux ans et demi, si la règle de l’alternance avec les sociaux-démocrates est reconduite à cette échéance.
    UE - L’élection des vice-présidents du Parlement européen, premier test pour le cordon sanitaire - Tous les candidats à la vice-présidence présentés par les trois grands groupes au centre du Parlement européen ont été élus dès le premier tour, lors de la session inaugurale de la Xe législature, le 16 juillet (3 vice-présidents pour le Parti populaire européen, 5 pour les sociaux-démocrates, 2 pour les centristes et libéraux de Renew). Les deux candidats des Conservateurs et Réformistes européens (CRE, droite ultraconservatrice) ont, eux aussi, été élus, mais seulement au second tour. Même chose pour le Français Younous Omarjee (La Gauche). Les deux élus présentés par les Patriotes pour l’Europe (extrême droite), dont le Français Fabrice Leggeri, sont recalés, le cordon sanitaire a tenu. « Nos électeurs ne sont pas pris au sérieux », a déploré Jordan Bardella à sa sortie de l’hémicycle. Mais Fabrice Leggeri s’est tout de même réjoui d’avoir recueilli 209 voix au premier tour : « Un résultat encourageant, qui va bien au-delà des Patriotes pour l’Europe. » Pour les Verts aussi, ce scrutin était un test, notamment pour jauger la volonté de PPE à se tourner vers eux plutôt que vers CRE. Le candidat écologiste, le Roumain Nicolae Ștefănuță, est passé dès le premier tour, mais de justesse. Il a recueilli 347 voix, alors que la majorité était à 333.

    UE - La Française Aurore Lalucq décroche la présidence de la commission des Affaires économiques - Le groupe social-démocrate (S&D) a choisi l’eurodéputée française issue du mouvement Place publique pour présider la commission des Affaires économiques et monétaires (Econ), selon plusieurs sources. Sa nomination doit être confirmée lors d’un vote en commission, prévu le 23 juillet. La commission Econ a notamment la main sur l’union des marchés de capitaux, les règles budgétaires européennes ou encore les règles de concurrence. Par ailleurs, le S&D est en train de finaliser la répartition de ses eurodéputés entre les commissions parlementaires. Selon un tableau que Contexte publie, Raphaël Glucksmann siégera à nouveau en commission des Affaires étrangères. Christophe Clergeau repartira à l’Environnement et Nora Mebarek reprend le chemin de la commission du Développement régional. Du côté des nouveaux élus, Jean-Marc Germain est attendu au Budget, Chloé Ridel aux Libertés civiles, Thomas Pellerin-Carlin à l’Industrie, Pierre Jouvet au Marché intérieur, François Kalfon aux Transports, Claire Fita aux Affaires économiques, Emma Rafowicz à la Culture, Murielle Laurent au Développement et Éric Sargiacomo à l’Agriculture.
    UE - Au Parlement européen, les Français de Renew menacés de ne plus avoir de présidences de commissions permanentes - Le groupe centriste ne conserve que trois présidences, celles des Affaires juridiques et du Développement ainsi que la sous-commission de la défense, selon l’état des négociations au 16 juillet. Le Bulgare Ilhan Kyuchyuk est pressenti à la tête de la commission des Affaires juridiques et l’Irlandais Barry Andrews est en piste pour celle du Développement, selon quatre sources internes. L’Allemande Marie-Agnes Strack-Zimmermann est pour sa part annoncée à la présidence de la sous-commission défense où, sauf surprise, elle succédera à la Française Nathalie Loiseau. Cette répartition peut encore évoluer par le jeu des négociations. Si elle se confirme, elle signera le recul des Français aux postes clefs. Lors de la législature écoulée, la délégation française de Renew exerçait trois présidences, dont celle de la commission de l’Environnement, l’une des plus stratégiques du fait de la rafale de textes liés au Green Deal. Les Français peuvent en partie compenser ces pertes par des postes de coordinateurs – les chefs de file des groupes au sein des commissions. Pascal Canfin postule à la coordination de la commission de l’Environnement, qu’il présidait auparavant, Stéphanie Yon-Courtin aux Affaires économiques et Christophe Grudler à l’Industrie et l’Énergie.

    Les institutions

    UE - La Communauté politique européenne amorce le lent retour des Britanniques sur la scène européenne - Hôte du sommet de la Communauté politique européenne (CPE) organisé le 18 juillet au palais de Blenheim, près d’Oxford, le Royaume-Uni cherche à relancer ses relations avec l’Union européenne, mises à mal par le Brexit. « On n’en est qu’aux prémices et la CPE n’est pas le forum pour traiter de la relation entre l’UE et le Royaume-Uni, mais les discussions vont permettre de connaître les attentes du nouveau Premier ministre, le travailliste Keir Starmer », précise-t-on de source diplomatique européenne. « Nous allons voir dans quelle mesure il y a une volonté de renouer du côté britannique. Pour notre part, nous sommes preneurs d’une coopération plus étroite dans les domaines des affaires étrangères et de la défense, mais pas d’une réouverture des accords conclus avec Londres », selon ce même haut fonctionnaire. Le probable retour de Donald Trump à la présidence des États-Unis sera un autre thème de discussion, mais il ne figurera pas dans les conclusions. « Nous devons voir comment nous préparer à l’imprévisible, car Donald Trump est imprévisible », a commenté notre interlocuteur.

    UE - Documents - Charles Michel adresse une sèche mise au point à Viktor Orbán après ses déplacements à Moscou et Pékin - « Je souhaite […] remettre les pendules à l’heure », écrit le président du Conseil européen dans un courrier du 16 juillet, adressé au Premier ministre hongrois. « La présidence tournante du Conseil n’a aucun rôle à jouer dans la représentation de l’Union sur la scène internationale et n’a reçu aucun mandat du Conseil européen », poursuit Charles Michel dans ce document que publie Contexte, réagissant à la supposée « mission de paix » entre la Russie et l’Ukraine entreprise par Viktor Orbán. « Je ne peux pas accepter vos affirmations selon lesquelles nous menons une “politique pro-guerre“ », fustige encore le président du club des chefs d’État et de gouvernement, sans menacer Viktor Orbán de mesures de rétorsion. Cette lettre est une réponse à un premier courrier du chef du gouvernement hongrois rendant compte de sa tournée en Russie et en Chine notamment. Il y préconise la réouverture des lignes directes de communication diplomatique avec la Russie, de créer les conditions d’un cessez-le-feu temporaire entre la Russie et l’Ukraine et d’entamer des négociations de paix. Les initiatives hongroises ont irrité les autres Européens, qui réfléchissent à un boycott symbolique de la présidence tournante du Conseil.

    FR - La session parlementaire de droit postdissolution au cœur des débats - Le gouvernement a adopté deux projets de loi de règlement en Conseil des ministres le 16 juillet, quelques heures avant que sa démission ne soit acceptée par le président de la République. Peuvent-ils être examinés dès la session parlementaire « de droit » qui s’ouvre pour quinze jours à compter du 18 juillet ? La note du Secrétariat général du gouvernement (SGG) sur l’« expédition des affaires courantes » n’exclut pas formellement toute activité législative. « La nécessité de prendre des mesures financières urgentes », notamment doter le pays d’un budget, fait partie des cas dans lesquels le Parlement pourrait être sollicité, estime le SGG. Par extension, « il en va sans doute de même du projet de loi relative aux résultats de la gestion et portant approbation des comptes de l’année ». Pour autant, « ce n’est pas urgent, cela peut être fait en octobre », note une source parlementaire. La première Conférence des présidents de l’Assemblée se réunit le 20 juillet. « Il n’y aura pas de gouvernement démissionnaire au banc, sauf urgence absolue peut-être et, à ce stade, je n’en vois pas. Il n’y a pas de textes », poursuit cette source. « Et, en plus, il y a les Jeux olympiques… ». Matignon confirme : « Nous n’avons pas l’intention d’utiliser cette session pour l’examen de textes. »

    Les textes

    FR - Ces dossiers qui doivent être réglés avant l’examen du budget - Pour faire adopter le projet de loi de finances (PLF) 2025, le gouvernement devra être en mesure de le présenter. Il faut donc que le projet de loi de règlement du budget 2023 ait été examiné par chaque chambre. Le texte devait initialement être examiné le 11 juin par les députés dans l’hémicycle, un calendrier bouleversé par la dissolution. Résultat : l’exécutif a dû l’adopter à nouveau en Conseil des ministres le 16 juillet et il envisage de le remettre en discussion au Parlement au cours d’une session extraordinaire en septembre, selon nos informations. Même configuration pour le projet de loi d’approbation des comptes de la Sécurité sociale (Placss), rejeté en commission à l’Assemblée. Par ailleurs, la solution temporaire d’un financement de l’audiovisuel public par une fraction de TVA arrive à échéance à la fin de l’année. La députée Constance Le Grip compte redéposer la proposition de loi de Quentin Bataillon (non réélu) réformant la loi organique relative aux lois de finances (Lolf). Le texte avait le soutien du gouvernement Attal.

    FR - Loi sur les ingérences étrangères : les députés LFI saisissent à nouveau le Conseil constitutionnel - Après le rejet pour irrecevabilité du recours formé au lendemain de la dissolution (10 juin), les députés LFI ont saisi à nouveau le Conseil constitutionnel le 12 juillet sur la proposition de loi relative aux ingérences étrangères (relire notre brève). Ils font valoir que le Conseil n’a pas contrôlé le texte du fait de l’irrecevabilité de la première saisine et que « le respect nécessaire des techniques de renseignement […] annihile les situations juridiques » dans lesquelles la loi pourrait faire l’objet d’une question prioritaire de constitutionnalité. Sur le fond, les requérants contestent la constitutionnalité de l’application des techniques de renseignement par algorithme à la question des ingérences étrangères. Ils relèvent que la loi déférée « ne propose aucune définition concernant les actes d’ingérence ».

    Les gens

    FR - Salve de nominations de conseillers ministériels en Conseil des ministres
    • Yann Bubien, directeur adjoint du cabinet de la ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités, Catherine Vautrin, est nommé directeur général de l’agence régionale de santé Provence-Alpes-Cote d’Azur.
    • Maëlig Le Bayon, directeur de cabinet de la ministre chargée des Personnes âgées et des Personnes handicapées, Fadila Khattabi, est nommé directeur de la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie, à compter du 2 septembre.
    • Anne Laude, conseillère éducation, enseignement supérieur, recherche et innovation à l’Élysée, est nommée conseillère d’État.
    • Valérie Delnaud, directrice de cabinet du ministre de la Justice, Éric Dupond-Moretti, est nommée directrice des affaires civiles et du sceau au ministère.
    • Christophe Lemoine est nommé directeur de la communication et de la presse du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères. Il était jusqu’ici directeur adjoint de la communication et de la presse de ce même ministère.
    • Brice Huet, directeur de cabinet du secrétaire d’État chargé de la Mer et de la Biodiversité, Hervé Berville, est nommé commissaire général au développement durable par un premier décret, et délégué interministériel au développement durable par un second, à compter du 2 septembre 2024.
    • Isabelle Prat, conseillère formation et sciences humaines et sociales au cabinet de la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, est nommée rectrice déléguée pour l’enseignement supérieur, la recherche et l’innovation de la région académique Île-de-France.
    • Olivier Ginez, ancien directeur de cabinet de la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Sylvie Retailleau, est nommé directeur général de l’enseignement supérieur et de l’insertion professionnelle au sein de ce même ministère.
    • Battue lors des dernières élections législatives, Bérangère Couillard, ancienne secrétaire d’État chargée de l’Écologie, est nommée présidente du Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes. Elle remplace Sylvie Pierre-Brossolette.

  • La Guerre des Demoiselles ou l’insurrection du Tiers-Langage | Cairn.info
    https://www.cairn.info/revue-multitudes-2015-3-page-112.htm

    et aussi https://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_des_Demoiselles

    La guerre des Demoiselles est une rébellion ayant lieu en Ariège de 1829 à 1832, et se prolongeant de façon moins intense jusqu’en 1872. Elle est une réaction au Code forestier de 1827. C’est le mouvement de contestation le plus connu parmi ceux qui se développent dans les Pyrénées au xixe siècle.

    Guerre des demoiselles 1829 à 1832
    #paysans #Ariège #révolte

    Tout ça parce que je recherche des infos sur les femmes représentées dans la fresque de Ariz du Pont des Demoiselles à Toulouse. J’ai eu beau arrêter les passantes pour les questionner, personne ne sait.

  • Ariège : le futur Schéma régional des carrières d’Occitanie menace l’eau potable de Toulouse et de sa métropole

    C’est une menace jusqu’ici passée inapercue, dévoilée à la faveur d’une l’enquête publique conduite en catimini en plein été. C’est en effet le 7 aout prochain que sera clôturée ladite enquête publique, qui vise à autoriser l’enfouissement de 30% supplémentaires de déchets du BTP dans les nappes pluviales ou alluviales des la Basse Ariège pour combler les trous où sont prélevés les granulats de cette nappe. Or l’eau que consomment les populations de Toulouse et de sa Métropole provient des eaux de surface prélevées à la confluence de l’Ariège et de la Garonne. Un exemple achevé de l’incohérence des politiques de l’eau et de celles de l’aménagement du territoire. Qui suscite un rejet unanime de l’ensemble des collectivités locales consultées dans le cadre de l’enquête publique…

    Lire la suite :

    https://www.eauxglacees.com/Ariege-le-futur-Schema-regional-des-carrieres-d-Occitanie-menace-l-eau-

    • En effet le volume d’eau que consomment les populations de Toulouse et de la Métropole provient pour 80% du total (chiffres cités dans le cadre du SAGE) des eaux de surfaces prélevées dans l’Ariège.

      Le schéma directeur des #carrières prévoit que le département de l’Ariège verra sa production de #graviers alluvionnaires, concentrée sur le secteur de la Basse Ariège, augmenter considérablement, de près de 30 %. Or lorsque le gravier a été extrait sur des hauteurs/profondeurs de l’ordre de 16 à 20 mètre et que la nappe est atteinte, l’apparition de véritables lacs donne lieu à un très puissante évaporation.

      Un rapport du BRGM datant de 2014 dans une période où l’urgence climatique n’était pas avérée soulignant que l’évaporation des nappes des gravières correspond à une moyenne de 150 litres /an et /habitant soit la consommation annuelle d’#eau_potable de tous les habitants de l’Ariège…

      Parallèlement l’enfouissement des #déchets du BTP dans les nappes pluviales ou alluviales de la Basse #Ariège pour combler (partiellement) les trous où sont prélevés les granulats de la nappe, pratiqué depuis plusieurs années, n’est pas remis en cause dans le cadre du nouveau Schéma directeur.

      Or d’une part les déchets du bâtiment (notamment goudron, caoutchouc etc.. ) ne sont pas inertes, ...

      #extraction #eau #béton #pollution #agriculture #climat #macroner

  • Législative partielle en Ariège : gauche fracturée, effondrement de Renaissance, percée du RN, les enseignements à tirer du 1er tour
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/ariege/foix/legislative-partielle-en-ariege-gauche-fracturee-effond

    A l’issue du premier tour de l’élection législative partielle en Ariège, dimanche 26 mars, les deux candidates de gauche, LFI et PS se sont qualifiées pour le second tour. Voici les enseignements qu’il faut tirer de ce 1er tour de scrutin.

    • le parti présidentiel Renaissance a appelé sur Twitter « à voter sans ambiguïté pour la candidate du Parti socialiste Martine Froger »

      ReNaissance fait grosso modo le même score que Macron au premier tour avec une abstention bien plus forte (60%, « Les citoyens ont beau réclamer plus de démocratie en défilant dans la rue, ils ne se sont pas pour autant plus mobilisés dans les urnes »), donc moins de voix à cette échelle.
      #PS

    • Un duel en Ariège entre la NUPES-FI Bénédicte Taurine en tête, et la hollandiste Delga, soutenue par la macronie, Martine Froger. Bravo à Benedicte Taurine !

      Ce que ce résultat dit :

      Déjà, Taurine est toujours la seule candidate de la NUPES, ainsi que du PS, à l’image de la décision du Conseil national du PS tenue le 11 mars. Froger est la candidature des restes du hollandisme et elle est suspendue du PS.

      Froger bénéficie largement d’une dynamique de report des voix de l’électorat droitier de la candidature macroniste de Tribout, qui lui a pleinement apporté son soutien pour le 2e tour, confirmant une candidature Froger ancrée à droite .

      Froger est donc la candidature du hollandisme, du macronisme. Delga et Macron se retrouvent de nouveau, après avoir soutenu ensemble toutes les réformes néolibérales sous Hollande, pour la destruction des idées de gauche, de la loi El Khomri à la déchéance de nationalité.

      L’électorat droitier macroniste a vu en Froger un moyen d’échapper à une alternative de gauche NUPES, avec une macronie en déroute sur la réforme des retraites. Si Froger gagne au 2e tour, ce sera la victoire d’une candidature soutenue par la macronie, d’un mensonge aussi.

      Une victoire Froger serait un outil de légitimation de la dissidence, de la droite hollandiste. La macronie est certes un adversaire. Ce que représente Delga, est du poison pour notre camp social. Ce sont ces gens prêts à signer une tribune pour augmenter la durée de cotisation.

      Ce qui se joue, ce sont les présidentielles, l’avenir de la NUPES. Une ligne hollandiste à la Delga qui n’est pas submergée au fond des limbes, sera un problème à l’avenir pour conquérir le pouvoir. Ces gens ne se sous-estiment pas dans leur pouvoir de nuisance.

      Taurine a mené une sublime campagne pleine de ses valeurs, de sa sincérité politique, largement soutenue par toute la NUPES, excepté quelques funestes hollandistes. Taurine va gagner ce 2e tour et continuer à incarner cette voix si singulière au travail acharné à l’AN

      https://twitter.com/Antoine_Herm/status/1640099962489909249?cxt=HHwWgsC9xb2O58ItAAAA
      #nupes #Ariege #TAURINE #RN

  • Empreinte

    Nos corps accumulent et enfouissent des souvenirs.
    Et si l’épiderme n’était qu’une frontière poreuse...

    Au cœur du Parc naturel régional des #Pyrénées Ariégeoises, #Patrick_Chêne, fermier et ostéopathe, soigne l’Homme et l’Animal de ses mains à l’aide d’un chant traditionnel originaire de Haute-Asie : le chant diphonique. Les #vibrations de son chant se diffusent à travers les corps et agissent comme une #sonde_acoustique, dévoilant un monde sensible parcouru d’#énergies invisibles qui font et forment la vie. Notre lien à la Terre, à notre environnement.
    Empreinte prend ainsi la forme d’une recherche visuelle et sonore autour de l’expérience sensible de l’invisible, de l’impalpable.

    http://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/4636_1
    #film #film_documentaire #documentaire
    #chant_diphonique #guérisseur #soin #son #résonance #vétérinaire #médecine #Ariège #ostheopathie

  • RSA : un dialogue tendu sur fond de crise économique - ladepeche.fr
    https://www.ladepeche.fr/2021/02/13/rsa-un-dialogue-tendu-sur-fond-de-crise-economique-9370529.php


    Les membres du Cafca dénoncent une « chasse aux pauvres » de la part du Département. Photo DDM CZ (Christophe Zoia)

    « Dialogue houleux » selon les membres du Collectif d’autodéfense face aux contrôles de l’administration (#Cafca), « revendication formulée de manière véhémente » d’après la présidente du Conseil départemental Christine Téqui. Il faut dire qu’un sujet sensible en temps de crise était au cœur de la discussion : les radiations du revenu de solidarité active (RSA) et les contrôles effectués par le Conseil départemental sur les bénéficiaires du RSA – les « RSAstes » comme les appellent les membres du Cafca.

    Après s’être rassemblés devant le conseil départemental, la quarantaine de militants et « RSAstes » sont entrés dans le hall du conseil départemental. Ils y ont joué de la musique avant de pouvoir échanger avec Mme Téqui. Cette intrusion n’est d’ailleurs pas une première : en 2012 déjà, sur le même sujet, une quinzaine de membres du Cafca avait interrompu des commissions sociales territoriales. Ces commissions sont toujours au cœur des revendications du collectif : « Elles sont de véritables tribunaux pour savoir si les RSAstes recherchent un emploi ou une activité. En ce moment, il n’y a pas d’emploi ! Ce que nous disons, nous, c’est que tous les RSAstes ont une activité socialement utile. Pas la peine de passer par un emploi salarié pour avoir une activité socialement utile. » Les manifestants ajoutent : « Ces contrôles et ces commissions sont de plus en plus humiliants et infantilisants ».

    0.5 % de radiation par an

    Christine Téqui répond à ces critiques : « La loi actuelle impose aux Départements de payer l’allocation RSA, mais aussi de mettre en œuvre tous les moyens pour l’insertion par l’activité de ces bénéficiaires. Le Département de l’Ariège a consacré, en 2020, 40 millions d’euros au paiement de l’allocation RSA et 3 millions d’euros pour le financement des structures en capacité d’accompagner ces personnes dans les différents champs d’activité, y compris agricole. »

    Selon les chiffres du Département, environ 10 000 Ariégeois bénéficient du RSA. Mme Téqui assure que 2.5 % d’entre eux, donc 250 environ chaque année, sont convoqués devant les commissions sociales. Et 0.5 % d’entre eux sont radiés, soit 50 bénéficiaires chaque année. Mme Téqui conclut : « En définitive, la revendication formulée de manière véhémente par ce collectif, consistant à instruire les demandes financières et à renoncer à notre obligation d’accompagnement […], n’est pas, en l’état, dans les moyens conférés par la loi au Département. »

    Étant donné la situation de crise sanitaire et économique, on peut penser que ce débat est loin d’être clos. Le Cafca a d’ailleurs adressé de nombreuses questions au Département. S’il n’obtient pas les réponses, il prévoit une nouvelle manifestation, vendredi 19 février à 10 h, devant le conseil départemental.

    #RSA #radiations #droits_sociaux #Ariège #chasse_aux_pauvres

  • Travers de #Porc à l’hypocras
    http://www.cuisine-libre.org/travers-de-porc-a-l-hypocras

    Travers de porc caramélisés au vin d’épices… Torréfier dans une poêle à sec toutes les épices puis les concasser au pilon et réserver. Faire fondre dans un verre d’eau, le miel puis le vinaigre, et ajouter les épices. Laisser infuser 10 min puis filtrer la sauce.

    Badigeonner les plats de côte et les laisser mariner 3h. Après le temps de repos, préchauffer votre #Four à 210°C/th.7. Enfourner puis baisser à 190°C/th.6. Laisser cuire 40-45 min. Ne pas oublier de les badigeonner durant toute la cuisson avec… Porc, #Grillades, #Ariège / #Sans_œuf, #Sans_gluten, #Sans_lactose, Four

  • #Foix (09) : #procès de #l’Estrade, appel à un #rassemblement de soutien
    https://fr.squat.net/2019/09/26/foix-proces-de-lestrade-appel-a-un-rassemblement-de-soutien

    L’Estrade, maison occupée depuis début juin 2019 passera au tribunal d’instance de Foix le 27 septembre 2019 à 14 heures. L’Estrade est un lieu collectif autogéré, qui a ouvert ses portes et organise régulièrement des concerts, des projections, des spectacles, des ateliers. L’Estrade sert aussi à reloger une famille avec trois enfants scolarisés laissée sans […]

    #Ariège

  • Fées et gestes : #femmes_pyrénéennes, un statut social exceptionnel en Europe
    de #Isaure_GRATACOS

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k33455636.texteImage
    #Pyrénées #livre #statut #femmes #montagne

    ping @mad_meg

    Référence trouvée dans le numéro zéro de la revue Nunatak :
    https://seenthis.net/messages/795974

    Dans l’#histoire oubliée, celle des femmes l’est à un degré supplémentaire. Il fallut attendre l’ouvrage de la béarnaise Isaure Gratacos en 1987, "Femmes pyrénéennes, un statut social exceptionnel en Europe", pour révéler le rôle fondamental des femmes dans l’ouest pyrénéen, pays de ‘‘l’aînesse absolue’’ où dans la #propriété, la #transmission se faisait par les femmes ‘‘les #aïreteras’’ si une femme était l’aînée. Ce qui en faisait le chef de la maisonnée, et quand elle se mariait, le mari prenait son #nom à elle. Elle siégeait aux assemblées de vallées, avec le même #droit_de_vote que tous les membres. Ainsi ces femmes pyrénéennes votaient depuis des siècles, alors que la France ne connaîtra que le suffrage universel masculin jusqu’à 1945. Ce statut, comme tous les #droits_coutumiers, dégénéra au fil du temps. Cet air de #liberté était sensible dans tous les aspects de la #vie_féminine, et dès la jeunesse. Il faudra l’action combinée à la fin du XIXè siècle de l’#Église et de l’#État, venus tard ici pour venir à bout de pratiques comme les #veillées_amoureuses, les #rites_sexuels dans des lieux déterminés près des villages, les #mariages à l’essai, etc. Isaure Gratacos raconte qu’elle a recueilli des témoignages sur une ‘‘coutume encore pratiquée en #Ariège dans les années 1920’’ : « C’était une #coutume que les jeunes filles se promènent en groupe de 8 ou 10. Elles espéraient rencontrer un jeune homme seul. Les hommes mariés étaient laissé en paix. Même les jeunes hommes du village étaient épargnés. Mais si un étranger se rencontrait dans un endroit solitaire, les jeunes filles se précipitaient sur lui et se conduisaient comme les filles du Pacifique, sauf qu’on ne le tuait jamais. » Cette pratique, qu’I. Gratacos compare à celles des ‘‘#filles_du_Pacifique’’, plonge dans les profondeurs de la #ritualité_païenne. Et il faudrait parler de cet univers spirituel des montagnards, de leurs chants, leurs contes, leurs danses, leurs rites, intimement liés à leur vie quotidienne elle-même imprégnée des travaux et des jours, mais aussi de la fréquentation des mystères de leur haut pays, tout près des étoiles et des profondeurs de la terre.

    #invisibilisation #in/visibilité

  • En #Ariège, la #mine de #Salau en terrain miné

    Mardi 11 juin, le tribunal administratif de Toulouse a examiné les conditions d’attribution d’un permis de recherche de #tungstène à #Couflens, au fin fond de l’Ariège. Le rapporteur public s’est prononcé pour l’annulation, en raison du montage financier présenté. Mais rouvrir la mine serait surtout une catastrophe environnementale et de #santé_publique.


    https://www.mediapart.fr/journal/france/130619/en-ariege-la-mine-de-salau-en-terrain-mine?onglet=full
    #extractivisme #France #environnement #amiante
    ping @daphne @albertocampiphoto

  • #CAMIGRI

    CAMIGRI est un programme de recherche financé par l’Agence Nationale de la Recherche (ANR) et la Région Nouvelle-Aquitaine. Il entend revisiter l’étude des #campagnes françaises au prisme des migrations internationales et de la diversification croissante des formes de mobilité. Le projet a démarré le 01/10/2016.

    Ce carnet de recherche a vocation d’interface entre les mondes scientifique, associatif et professionnel intéressés par les questions de développement rural et de migrations internationales dans les espaces ruraux. Il permet de :

    – faire connaître les travaux de l’équipe et de suivre l’actualité du programme (comptes rendus de terrain, de séminaires, de présentations),

    – faciliter les liens et les échanges entre les différents acteurs intéressés par ces questions (construction d’un répertoire-réseau en ligne),

    – publier des supports produits par les chercheurs sur les terrains d’enquête (monographies de lieux, photographies commentées, portraits et entretiens d’acteurs socio-économiques).

    https://camigri.hypotheses.org/a-propos
    #accueil #asile #migrations #réfugiés #espace_rural #espaces_ruraux #campagne #France #Loire_Anjou_Tourraine #Périgord_Limousin #Pyrénées_Ariégeoise

    • Lettre d’information n°1

      Camigri édite sa première lettre d’information trimestrielle. Elle s’adresse à tout public soucieux de poser un nou-veau regard sur les « mondes ruraux ». Confrontées à la diversification croissante de mobilités internationales plus ou moins visibles et reconnues, les campagnes françaises connaissent en effet des changements socio-économiques et territoriaux parfois inaperçus, silencieux, sous-étudiés. L’équipe entend ici partager ses travaux à travers certaines activités menées dans le cadre de son programme de recherche financé par l’Agence Nationale pour la Recherche (ANR) et la Région Nouvelle-Aquitaine. Il est ainsi question de livrer, de manière élargie, le fruit de nos réflexions engagées dans plusieurs localités rurales de la France de l’ouest et qui trouveront certainement un écho plus lointain, au sein d’autres territoires. Actuellement lancée dans des opérations d’enquête et d’observations sur plusieurs terrains (Ariège, Dordogne, Vienne, Maine-et-Loire), l’équipe souhaite transmettre quelques principes fondateurs de son approche : proximité mesurée avec les territoires étudiés et ses habitants, production et commu-nication dans des réseaux scientifiques, usage réflexif de l’image comme outil de travail, de communication et de réflexion.

      https://f-origin.hypotheses.org/wp-content/blogs.dir/3777/files/2018/09/Web_Sept2018_Journal_CAMIGRI-compressed.pdf
      #agriculture #fraises #Pays_Vernois #mineurs #MNA #mineurs_non_accompagnés #Ariège #marginalité #millieu_rural

    • Lettre d’information n°2

      L’installation des populations migrantes dans les campagnes de l’Ouest français peut prendre des formes très différentes, s’inscrire dans une tradition d’accueil ancienne parfois réactivée par des initiatives indivi-duelles plus récentes. Comment les populations installées ou celles qui se sont succédé ont-elles pu contribuer à l’évolution démographique des territoires ruraux étudiés ? L’équipe CAMIGRI vous propose, dans la deuxième édition de sa newsletter, quelques exemples illustrés à partir de ses travaux de recherche en cours

      https://sharedocs.huma-num.fr/wl/?id=DD6uCq2mdZue9rVdu5tG6Z24ZbspMlj7
      #campagnes_hospitalières #Carla-Bayle #CADA #innovation_sociale #Saint-Just-Le-Martel #agriculture #maraîchage #développement_local

  • L’Ariège, l’anti-Start-Up Nation - Les Echos
    https://weekend.lesechos.fr/business-story/enquetes/0600936642295-lariege-lanti-start-up-nation-2254529.php

    Le paradis pyrénéen des randonneurs est l’enfer des entrepreneurs macronistes. Avec ses deux députés La France insoumise, ses communautés alternatives perchées dans les montagnes, et malgré 12% de chômage, ce département rejette le développement économique au nom du bien vivre. Une enquête sociologique.

    Si la voix de l’Elysée a du mal à porter jusqu’en Ariège, ce n’est pas à cause des quelque 800 km qui séparent Foix, sa préfecture, de Paris. C’est plutôt la doxa sociale libérale d’Emmanuel Macron qui passe mal dans la partie la plus sauvage et certainement la plus belle des Pyrénées. Ici, le ruissellement et les premiers de cordées chers au président de la République évoquent les sources, les rivières et les randonnées en montagne,...

    Ah ... ça consonne avec des impressions ressenties sur place, beaucoup de personnes ordinaires, ni fans de possession de bagneules distinctives, ni affolées par l’esprit de lucre et la concurrence, je l’aurais bien lu. #paywall #Ariège_terre_d'asile

    • Quant à la start-up nation, elle n’a aucun sens : la fibre commence à peine à être installée dans le département. Le discours volontariste présidentiel n’y est pas seulement inaudible, il est même à l’opposé de l’esprit ariégeois. L’Ariège, sobre et rurale, c’est tout simplement l’anti-start-up nation.

      Aux deux-tiers montagnard, le petit département de 150 000 habitants, terre d’élection des ours et des loups au sud, dans les hauteurs du Couserans ; bastion industriel de l’aéronautique au nord, dans la plaine d’Ariège, a été socialiste pendant plus de cent ans, depuis la IIIe République. « Et pas socialiste rose pâle : ici, nous sommes d’un rose vif franc et courageux », précise Alain Duran, l’unique sénateur (PS) qui se situe lui-même « à gauche de la gauche ». En 2017, le département rompt brutalement avec cette tradition : Jean-Luc Mélenchon y réalise son meilleur score au premier tour de l’élection présidentielle, avec plus de 26% des voix - six points devant Emmanuel Macron -, 18,5 points devant Benoît Hamon qui culmine à... 7 300 voix. Un mois plus tard, aux législatives, les deux circonscriptions ariégeoises choisissent de nouveau La France insoumise, faisant de l’Ariège le seul département 100% LFI. « L’Ariège a fait le choix du dégagisme humaniste, s’enorgueillit Michel Larive, le député de la deuxième circonscription, à l’ouest. Nous construisons ici une société qui n’est pas fondée sur la consommation. Comment cela serait-il possible : plus on monte dans les montagnes, moins il y a de magasins... »

      Bordallo, Trigano, deux visions

      Ce jour-là, installé dans la minuscule mairie de Loubaut, 31 habitants, le quinquagénaire est venu faire la connaissance du maire du village, Ramon Bordallo, un libertaire qui s’est battu devant le tribunal administratif pour éteindre la nuit les deux lampadaires de sa commune et a barricadé le compteur électrique de la mairie pour empêcher l’installation de Linky. Les deux hommes s’entendent bien, mais le député ne convainc pas : « La France insoumise est trop productiviste, soupire Ramon Bordallo, je crois en la résilience par la solidarité humaine, pas à la croissance ni à la surexploitation des mers et des terres. » Pourtant, le département vit mal, avec 18,5% de sa population sous le seuil de pauvreté, selon l’Insee. Ne faudrait-il pas créer de l’emploi, attirer des cadres, des entreprises ? « Vous avez envie d’être riche, vous ? » demande Michel Larive à Ramon Bordallo. L’autre rigole franchement. La mairie, située sur une butte face aux Pyrénées enneigées, offre un panorama spectaculaire. Aux alentours, des vallons, des arbres, quelques maisons tranquilles. Le silence total est brisé par ce seul rire.

      À 40 km de là, il y a leur exact opposé, André Trigano, maire de Pamiers, la plus grosse ville du département, 16 000 habitants, 35 000 si l’on compte l’aire urbaine. Frère de Gilbert (Club Med), oncle de Serge (Mama Shelter), fondateur de Campeole (Campings), c’est un entrepreneur, un capitaliste fier de l’être. Ils ne sont pas nombreux dans le département, mais il a réussi à en fédérer bon nombre sur son territoire, de loin le plus dynamique du coin. À 93 ans, le jeune homme en costume trois-pièces affiche « 75 ans de vie professionnelle et 49 ans de vie publique ». Il prévient qu’il ne se représentera pas aux prochaines municipales... « Sauf s’il faut barrer la route au Rassemblement national. » André Trigano a d’abord été élu maire de Mazères en 1971. La petite ville, au nord du département et au sud de Toulouse, n’a alors plus un seul emploi salarié : il ne reste plus que des fonctionnaires et quelques artisans. Tout le reste a disparu, les habitants partent en continu s’installer ailleurs.

      Trigano se fait élire sur une seule promesse : créer 100 emplois salariés. Il va en créer 200 dès son premier mandat, en attirant Ruggieri, l’entreprise marseillaise de feux d’artifice et d’explosifs qui cherche une usine plus grande et a besoin d’un site Seveso gigantesque en raison des dangers d’explosion - l’usine explosera d’ailleurs en partie en 1993, sans faire de victime car c’était un dimanche. « Vingt ans plus tard, j’étais toujours maire, j’avais créé 700 emplois salariés et Mazères comptait 7 000 habitants, contre 1 800 au départ. »

      André Trigano prend goût à la politique. Il est élu député, siège au conseil départemental, à la Région, finit par être élu à Pamiers : « J’y ai créé 5 700 emplois, attiré 220 entreprises, toujours avec la même méthode : des entreprises diversifiées, un bon équipement, des permis de construire rapides, une aide efficace pour monter les dossiers, un financement grâce à nos relations. » Mais Trigano, paisiblement positionné au centre droit, se sent bien isolé au milieu des socialistes ariégeois qui le décrivent comme un libéral endurci. Il sourit avec une bienveillance très bien jouée et assène, faussement désolé : « Ils ne connaissent rien à l’entreprise, les pauvres. Ce sont des fonctionnaires, vous savez. »

      Le fait est que d’entreprise privée, de carrière, on ne parle pas beaucoup ici. L’enrichissement personnel, la réussite professionnelle, tout cela est beaucoup moins valorisé que l’épanouissement de l’humain et l’harmonie avec la nature - le parc naturel couvre 40% de la superficie du département. « Ici, on préfère la qualité de vie au stress des transports en commun bondés, on mange sainement, on respire un air pur », assure Bénédicte Taurine, députée de la première circonscription du département. C’est vrai, la qualité de l’air ariégeois est l’une des meilleures de France et sa densité l’une des plus faibles, avec 31 habitants au kilomètre carré, contre 21 000 à Paris, soit 700 fois plus. Bénédicte Taurine, elle-même, n’avait pas du tout prévu de faire carrière. La syndicaliste de toujours était persuadée de n’avoir aucune chance d’être élue quand, toute jeune quadra, elle a accepté en 2017 d’être tête de liste de La France insoumise... Pour elle, l’entreprise s’apparente plus à un risque qu’à une promesse. Elle a vécu au sortir de l’adolescence la catastrophe de l’arrêt de l’usine Pechiney (1 000 emplois supprimés à Tarascon, qui comptait alors 8 000 habitants) et la disparition progressive de l’industrie textile qui faisait vivre Lavelanet, en pays cathare. Alors le privé et ses incertitudes, elle ne leur fait pas confiance : « Je crois qu’il faut de nouvelles activités, mais pas forcément une industrie de masse. »

      Le public et l’associatif avant tout

      Cette idée - ignorante de toute réalité économique- que le salut ne viendra pas du privé, mais du public et de l’associatif, est partagée par la plupart des cadres politiques locaux. Norbert Meler, maire de Foix, élevé dans un milieu libertaire par des parents anarchistes, donne priorité à la réparation des inégalités du système plutôt qu’au développement économique. Dans une ville où le taux de pauvreté est élevé - 30% des élèves paient la cantine 1,30 euro (soit une réduction de 50%, sous conditions de ressources) -, il mise sur la cohésion sociale par le sport : piscine dernière génération, vélodrome rénové en 2017, stade d’athlétisme, dojo, aires multisports, boulodrome, aire de skate, terrains de volley, espaces de streetball, stade d’eaux vives... Pour une ville de moins de 10 000 habitants. « Nous concentrons l’offre sportive pour tous les environs, défend Norbert Meler. Et puis c’est ainsi que nous pouvons identifier les enfants les plus démunis et les aider. Très peu passent entre les mailles du filet, nous avons un système associatif très performant. »

      Le tourisme, lui, a été un peu négligé. Pourtant, la petite cité est une merveille médiévale, avec des rues entières conservées quasiment intactes depuis l’époque du puissant comté de Foix. Elle est surplombée par un spectaculaire château fort millénaire, orné de deux tours quadrangulaires et d’une tour ronde entourés par une enceinte fortifiée. On le visitait naguère en moins d’une heure. Des travaux pour revaloriser l’endroit se termineront en juin, moyennant quoi « les touristes pourront désormais rester une bonne demi-journée sur les lieux. Nous espérons passer de 80 000 visiteurs par an à 120 000 », assure le maire.
      Solidarité et vaste plan fibre

      À l’hôtel du département, peu après la mairie, le discours est tout aussi ferme quand il s’agit de solidarité et tout aussi étrangement indifférent au développement économique. Henri Nayrou, le président du conseil général, issu d’une grande famille de cadres socialistes locaux, fait partie des 13 présidents de département prêts à expérimenter le revenu universel : « J’avais proposé revenu décent, c’était plus parlant. » Le projet a été bloqué par le Parlement à la fin du mois de janvier. Engagé en politique depuis des décennies, il sait de quoi il parle en matière de solidarité : le département y consacre 67% de son budget, soit 116 millions d’euros. Une bonne partie de l’enveloppe va au RSA, passé de 19 millions en 2006 à 37 millions en 2017. L’Etat ne compense pas tout, contrairement aux promesses faites. Malgré des finances très serrées, un plan colossal a tout de même été lancé pour installer la fibre partout d’ici à 2025 et désenclaver ceux qui vivent dans les coins les plus reculés. En revanche, aucune réflexion n’a véritablement été menée pour identifier les entreprises qui pourraient venir s’installer grâce à la fibre. « On a mis le terreau, tranche Henri Nayrou, ce n’est pas notre rôle de faire du business. »

      Un état d’esprit qui s’exprime de manière encore plus radicale dans les montagnes du Couserans, au sud du département. La nature y est sauvage, les montagnes s’y élèvent jusqu’à 3 000 m. C’est là qu’ont été relâchés les ours slovènes, qui seraient environ 50 aujourd’hui, que des loups ont été aperçus cet hiver. Là que les derniers bergers luttent pour le pastoralisme malgré la présence des deux espèces de prédateurs qui égorgent des dizaines de brebis chaque année. Là encore que se sont fixées des populations qui ont choisi de vivre autrement, dans des yourtes, des cabanes, des granges retapées. Discrets, voire invisibles, il est difficile de les trouver si l’on ne sait pas exactement où les chercher. Ils veulent rester « les pieds dans l’herbe », « à l’air libre », « hors les cadres », « sans pollution, ni sonore ni visuelle », comme ils le disent au hasard des rencontres, toujours sous couvert d’anonymat. Le confort est assuré par des panneaux solaires, des branchements sur des sources, un poêle à bois. On trouve ici le plus grand nombre d’enfants non scolarisés - 300 en Ariège au total -, et les trois seules écoles hors contrat du département. Dans des épiceries solidaires, ouvertes 24h/24, on prend ce dont on a besoin et on place soi-même l’argent dans la caisse.

      Combien sont-ils ces néoruraux qui, tout en travaillant (certains sont même salariés à Paris), ont choisi de créer une société d’« autonomie collective » ? « Nous sommes des centaines », assurent-ils. Dans cette atmosphère à la fois frondeuse et militante, précaire et vulnérable, certains se sentent très seuls. « L’attractivité économique, ici, c’est secondaire », enrage Jérôme Azéma, candidat malheureux pour LREM aux législatives, qui a des idées à la douzaine pour relancer le tourisme avec des hôtels, un parc d’attractions médiéval, un nouveau portail interactif pour proposer séjours à thème et parcours fléchés... « L’autoroute entre Toulouse et Barcelone ? Elle ne se fera jamais », se désole de son côté Paul-Louis Maurat, président de la CCI, qui sait bien que jamais des usines exportatrices ne s’installeront si les infrastructures ne sont pas performantes. Et ne se fait aucune illusion : les associations de protection de la nature ne laisseront pas un seul engin de chantier approcher de la montagne. L’Ariège restera une terre de lutte. Mais après tout, « vous voulez devenir riche, vous ? »

      –—

      Villégiature pour caciques

      Terre socialiste, l’Ariège a longtemps attiré les grands noms du PS, qui s’y sont retrouvés... en toute discrétion. Laurent Fabius a acheté en 2003 dans le village du Carla-Bayle une résidence avec vue panoramique sur les Pyrénées qu’il a évaluée à 680 000 euros dans sa déclaration de patrimoine de 2013, lorsqu’il était ministre des Affaires étrangères. Le ministre a financé, sur sa réserve parlementaire, des rénovations nécessaires dans le petit village dont les ressources financières sont limitées.

      Tony Blair a, pendant près de dix ans, passé tous ses mois d’août dans le village circulaire de Saint-Martin-d’Oydes, où il était devenu une célébrité locale.

      Jean-Pierre Bel, président du Sénat pendant le quinquenat de François Hollande, s’est retiré depuis 2014 vers Lavelanet, dans le pays d’Olmes, pour préparer les élections municipales de 2020 à Toulouse.

      Enfin, non loin de l’Ariège, mais en Haute-Garonne, se trouve Cintegabelle, l’ancien fief rural de Lionel Jospin...

      Allégorique tungstène

      La possible réouverture d’une mine en sommeil depuis trente-deux ans, sur la rivière Salat, divise profondément les Ariégeois. La société australienne Apollo Minerals souhaite exploiter à nouveau son tungstène, un métal extrêmement dur et résistant aux plus hautes températures, utilisé pour fabriquer des pales de turbine ou des foreuses, qui intéresse particulièrement l’industrie spatiale et l’armement. La Chine, qui dans les années 80 a inondé le marché mondial de son tungstène bon marché, a provoqué la fermeture de nombreux sites et assure aujourd’hui 85% de la production mondiale. L’augmentation de la demande et des prix a rendu l’exploitation en France de nouveau intéressante. L’Etat a encore trois ans avant de se prononcer sur la réouverture. Le maire de Couflens est vent debout contre le projet.

    • merci @lyco ! Le brevet décerné par Les Échos enjolive les positions des édiles radsocs et PS quant à leur rapport à l’économie et à la morale du travail (ils n’ont pas hésité à faire la #chasse_aux_pauvres). Leur enquête « sociologique » (attention, expliquer c’est justifier !) néglige une autre histoire tout juste lisible entre les lignes : des néo ruraux il y en a des générations successives depuis le début des années 60 ; de plus l’exode rural des Ariégeois s’est beaucoup fait vers Toulouse et alentour, avec le maintien de liens locaux autour de maisons et terres familiales.

  • "Une peinture de bœuf musqué à Niaux ? Nouvelle proposition de lecture d’une figure du Salon noir de la Grotte de Niaux (Ariège)"

    Le nouveau « Préhistoire, Art et Sociétés » (revue de la Société Préhistorique Ariège-Pyrénées) est paru.

    Préhistoire, Art et Sociétés - Eric Le Brun - PALEOS BLOG
    http://elebrun.canalblog.com/archives/2017/12/13/35951112.html


    La représentation pariétale (dans le cercle rouge) et les représentations magdaléniennes de bœufs musqués

    #Préhistoire #Grotte_de_Niaux #Ariège #Art_pariétal #Magadalénien #Paléolithique_supérieur #17000_12000BP

  • Accueil - Festival Trois P’tits Points
    http://trois-ptits-points.fr

    Le Festival Trois P’tits Points est né d’un regroupement d’associations œuvrant dans le secteur culturel en Ariège :
    Label Bouze / La Boîte à Matos / Pâtatrak / Les Gonzesses / La Caravan’Olla.
    Ces structures se sont regroupées en une association : Antidot’

    Un chouette #festival en Ariège le week end prochain.
    Théatre, cabaret, concerts, déambulations, c’est la 3ème édition, mais je ne le connaissais pas encore...

    En plus, le lieu (le village de Montardit et les environs) est très beau.

    Y’a plein de trucs qui se passent en #Ariège :)

  • Orsa uccisa in Trentino. In montagna l’intruso è l’uomo, imbraccia le armi per ignoranza

    Sapete una cosa? Non avete risolto un bel niente. Lo dico a voi, uomini che avete sparato all’orsa e lo dico a chi vi ha ordinato di farlo. Preparatevi pure a sparare ancora, armate i vostri fucili. Finché l’uomo attraverserà la strada di un’orsa con i cuccioli, finché quell’orsa avrà paura aggredirà per difenderli. Ogni madre, di qualsiasi specie sia, difende i propri piccoli. È l’uomo, non l’orsa, che non è al suo posto. Gli orsi se ne fregano di noi, non ci aggrediscono, ma se una femmina ha i cuccioli allora è meglio starle distante. Punto. L’orsa lì doveva essere e lì doveva continuare a stare.

    http://www.lastampa.it/2017/08/14/societa/lazampa/animali/in-montagna-lintruso-luomo-imbraccia-le-armi-per-ignoranza-o2uKqU40bB42yfQr7lUbbM/pagina.html
    #ours #montagne #Daniza #KJ2 #Alpes #ignorance #éducation

  • Métropolisation, périphéries et « réforme » des minima sociaux : les plus pauvres condamnés

    Quand jte dis que supprimer les minimas sociaux d’Etat pour tout passer au rsa c’est une condamnation à mort
    c’est un transfert de charge financière sur les collectivités locales qui n’ont PAS la thune et dont les dotations ont baissé
    c’est un assassinat pur et simple du filet social. et donc des plus faibles économiquement. évident bordel ! APPRENEZ A COMPTER.
    c’est énervant au possible putain ON ASSASSINE LES PAUVRES REVEILLEZ VOUS MERDE. silence = complicité !!
    rien à battre de votre petite tranquillité de bourges.
    CE QUE VOUS FAITES PORTE UN NOM. un nom SALE.
    quand soudain au nom de la scolarisation des enfants roms je lis « jeunes dans la rue au lieu de l’école prostitution délinquance etc » |-[
    merci mais pas nécessairement et je pense que pour les familles roms non plus. les pb évoqués correspondent à un manque d ARGENT
    aucun rapport avec l’#école et le mode éducatif adopté. les roms sont culturellement coutumiers de l’instruction en famille, moi aussi et
    si jamais nos gamins en venaient à chercher du fric par tout moyen ça n’aurait AUCUN rapport avec autre chose que LE FRIC DONT ON MANQUE
    c’est les départements qui paient le rsa, ok ?
    plus un département est sinistré éco plus il a de rsastes, jusque là tu suis ?
    bien.
    on nous dit qu’on va « SIMPLIFIER » (!) les minimas sociaux en SUPPRIMANT ceux payés par l’Etat lol.
    la suite est pas difficile à voir venir.
    si tu veux un exemple herche collectif RSA #ariège. tu vas voir e qui se passe quand un département pauvre doit tout assumer seul.
    c’est très simple : on fait le maximum pour virer les gens de leur droit au rsa. et après ? bah si ils sont pas morts ils déménagent ailleurs
    et ça fait comme la déchéance de nationalité tu vois : on se refourgue les pauvres comme autant de pestiférés
    c’est à qui se déclarera en difficulté de paiement de l’aide sociale le plus vite et au final les pauvres ils CREVENT SANS AIDE. juste ça.
    astuce pour sociologue : tu peux commencer à envisager la notion d’apatride économique", bichon.
    on rappelle que le plafond de loyer qui donne lieu à une BAISSE d’apl est passé crème sans émouvoir ni ébranler personne.
    tandis que les loyers ont augmenté de 200% dans les 15 dernières années
    on la refait ?
    foncier ++ —> loyers DOUBLES —> réforme #APL qui BAISSE
    ALLO CER LA LOGIK
    prends ça et ajoute la « simplification » (!) à 3 minimas sociaux : RSA, AAH et minimum vieillesse
    tu te réveille quand tu veux.
    1 les gens pauvres vont TOUS vers les départements sinistrés où le foncier n’a PAS ENCORE pris 200% pour pouvoir se loger
    2 l’Etat se désengage de la solidarité aux plus démunis et transfère la responsabilité financière aux collectivités locales
    3 les dotations desdites collectivités sont rabotées de 30%
    4 lesdites collectivités se désengagent à leur tour en pressurisant des pauvres qui n’y sont pour RIEN si la zone est sinistrée éco
    on vous voit les bourges des villes gavés de tout, on n’est pas dupes une seconde.
    5 les pauvres crèvent sans fric ni infras ni mm structures de soins là bas loin du périphérique ET TOI TU CONTINUES DE TE GAVER
    signé : les pauvres.
    on crée une sous france sinistrée économique et on lui demande de se gérer les pauvres. what do you expect ?
    la seule chose qui peut arriver dans ces conditions c’est effectivement la montée des régionalismes et tout ce que ça implique
    c’est même plus un souci de nationalisme c’est pire. le truc est transféré au niveau local on revient à des choses terribles.
    ha ça, au niveau du pays ça sera propre, mais au niveau local jte raconte même pas la barbarie. l’enfant du pays d’abord, à échelle village.
    c’est normal quand tu remets la gestion des pauvres à ptite échelle. tu crois quoi ? que l’ariégeois de souche il kiffe le déclassé de paris ?
    je suis en languedoc. tu crois qu’ils voient pas que les pauvres affluent « chez eux » ? tu crois qu’ils sont bienveillants/accueillants ? nope
    ha le #fn monte ? étonnant. tu sais quoi ça pourrait être encore pire.
    laisse passer la simplification des minimas sociaux tu verras dans pas 5 ans jte prédis des régionalismes bien gratinés.
    (et c’est mignon d’avoir redécoupé les #régions mais ça ne suffira pas à calmer le jeu. au sud par exemple on sait très bien faire la diff entre l’est de la montagne noire : sinistré éco ++ sous perf du tourisme, et l’ouest côté toulouse à dynamique éco nettement supérieure)
    (le côté toulousain de la force n’acceptera pas de payer pour les pauvres du côté montpelliérain, c’est bien tenté mais lolnope)
    bref. libre aux rats des villes de prendre les rats des champs pour des cons mais ça s’annonce pire que ce qu’ils croient, là.
    vu de chez moi ça fait pas un pli : leur racisme il est clairement anti pauvres les autres paramètres ils s’en foutent complètement.
    au mieux si t’es blanc t’entendras pas « repars dans ton pays » mais juste « repars dans la région où t’es né ». same but different.
    et ça va pas s’arranger en leur déléguant encore plus le financement de l’aide sociale qu’est déjà réduite au minimum.
    ça fait peur. déjà là c’est insultes/dénonciations calomnieuses/etc, en permanence.
    il manquera que la délégation de l’aide sociale aux communes pour qu’ils nous foutent sur des bûchers. pas merci.
    trop bien l’avenir des pauvres : impossible de se loger en zone éco viable, condamnés au rsa, puis à l’exclusion du #rsa par les locaux outrés
    et si ils n’arrivent pas à nous en exclure ya fort à parier qu’ils nous achèveront à coups de pelle tant la bonté est grande en france
    évidemment en tant que putacaf putapension salope de pondeuse et autres joies je n’ai pas de raison de me sentir menacée en premier.
    d’ailleurs les familles monoparentales comme ils disent poliment pour pas dire putacaf parcekonhédegoche ne sont pas DEJA attaquées partout
    et nos enfants ne sont pas DEJA ostracisés exclus non plus. nous navons pas non plus DEJA une discrimination au logement et au travail
    du coup il n’y a aucune raison de paniquer, ce n’est pas pare qu’on est des femmes seules avec des enfants qu’ils vont nous tuer en premier.
    (d’ailleurs ce n’est déjà pas parce qu’on est des femmes seules avec des enfants qu’on nous insulte et qu’on se lâche sur nous partout)
    (le courage français, tu sais. celui qui attaque toujours prioritairement les cibles faciles, sauf que nous personne ne nous défend)
    (ça rend les choses plus simples pour tout le monde je suppose)
    merci de compter un jour la proportion de mères isolées dans les #minima_sociaux. POUR LE LULZ.
    idem dans le quota de pauvres en exil dans les campagnes peu accueillantes de france.
    histoire de bien voir QUI vous condamnez en majorité là dans les toutes prochaines années. mh ? les #femmes et les #enfants d’abord, toussa.
    (dans son grand courage ce pays comptera APRES. on parie ? c’est un peu trop sale de liquider les + faibles ça assume même pas)
    le mieux c’est que des fois c’est des familles entières papa inclus qui déboulent dans la bouse suite à déclassement social, mais...
    quelques années plus tard au mieux il ne reste que maman et les enfants. un mâle ça peut s’en tirer si ça part seul. --
    du coup sur place comme pauvres il reste que les mères seules à détester. bien visibles en prime, mioches oblige.
    mobilisation féministe ? un jour ? coucou on assume tout les mecs paient que dalle l’Etat se désengage aussi HELP ?
    un jour autre chose que vos réseaux pros entre bourgeoises et un engagement à employer des #mères seules ptète ?
    un jour ramasser vos gonades et cesser de vouloir faire croire qu’aucune femme n’est propriétaire et ne peut nous loger ?
    pardon de mettre le doigt sur l’#entre-soi bourgeois qui caractérise aussi bien le militant que les autres. c’est ballot.

    #guerre_aux_pauvres #métropolisation #périphéries #réforme_territoriale #logement #extrême-droite
    source : https://twitter.com/feeskellepeut/status/687243048598790144 et suivants
    lien avec http://seenthis.net/messages/273464

  • Rassemblement sur le marché de st-girons (09) contre l’état d’urgence
    https://iaata.info/Rassemblement-sur-le-marche-de-st-girons-09-contre-l-etat-d-urgence-941.html

    Appel à un rassemblement samedi 19 décembre 2015 à 11h à Saint-Girons (09), devant la Poste — Manifestation, Rassemblement, Saint-Girons (09), Colonialisme - Post-colonialisme, Antifascisme, Anti-terrorisme, Attentats de paris, Sécurité - Surveillance, Assignation à résidence, État d’urgence, Violences policières

  • En somme, mon cas s’aggrave tout seul…
    http://coutoentrelesdents.noblogs.org/post/2015/11/30/en-somme-mon-cas-saggrave-tout-seul

    ” Bonjour le bilan carbone ! – une #assignation_à_résidence en Ariège – Le 26 novembre, à 17h30, les trois gendarmes de mon patelin sont venus chez moi pour me signifier mon assignation à résidence. On m’a laissé un … Continue reading →

    #ACAB #ANTICOLONIALISME #CAPITALISME #LUTTES #PRISON #ariege #état_d'urgence #répression #sécuritaire