• Darmanin relance l’idée du versement social unique - Boursorama
    https://www.boursorama.com/actualite-economique/actualites/darmanin-relance-l-idee-du-versement-social-unique-c972b512ecf90adce4e11

    PARIS (Reuters) - Gérald Darmanin a évoqué mardi la création d’une allocation sociale unique, promesse de campagne d’Emmanuel Macron, dans le but d’améliorer l’efficacité du système français de protection sociale.

    « Il faut faire une aide sociale unique et il faut, une fois qu’on a cette aide sociale unique, avoir cette différence avec le salaire » afin d’éviter les « trappes à inactivité » et la multiplication d’allocations « parfois contradictoires dans leurs objectifs », a déclaré le ministre de l’Action et des Comptes publics sur RTL.

    #Réforme qui vient. Un ensemble de #droits_sociaux : des « aides sociales individualisées ». #RSA #APL #Darmanin

    • La refonte des aides sociales, chantier miné pour Macron
      https://lemonde.fr/politique/article/2018/05/30/la-refonte-des-aides-sociales-chantier-mine-pour-macron_5306914_823448.html

      C’est désormais un nouveau chantier que le président de la République veut ouvrir, pour parfaire cette démarche : celui des aides sociales. « Il ne s’agit pas de toucher aux aides sociales comme les allocations handicapé, parent isolé ou minimum vieillesse, trois aides que nous avons décidé d’augmenter », se dépêche-t-on de préciser à l’Elysée. « Ni à leur montant, il a été voté », ajoute Benjamin Griveaux. « En revanche, il faut se demander : est-ce que les aides sociales ciblent les bonnes personnes ? Faut-il les simplifier ? », poursuit le porte-parole du gouvernement.

      Avant le séminaire de mercredi, plusieurs membres du gouvernement ont abordé le sujet, de manière parfois désordonnée, à l’image des divergences apparues entre le ministre de l’économie, Bruno Le Maire, et son collègue du budget, Gérald Darmanin. Reste que, au-delà de ces « couacs » de communication, le dossier est bel et bien sur la table du gouvernement. « Le nombre d’allocataires du RSA a augmenté de 50 % en dix ans. Et 50 % d‘entre eux sont au RSA depuis plus de quatre ans. Beaucoup d’entre eux attendent plus de six mois un rendez-vous pour pouvoir être accompagnés vers le retour à une activité. C’est absurde », a ainsi confié Edouard Philippe au JDD. Pour le premier ministre, « on a trop longtemps cru qu’il suffisait d’indemniser des personnes sans ressources pour les réinsérer ».

      « L’OBJECTIF, CE N’EST PAS DE FAIRE DES ÉCONOMIES POUR FAIRE DES ÉCONOMIES », AGNÈS BUZYN
      Sur RTL, mardi 29 mai, Gérald Darmanin a estimé qu’il y avait « trop » d’aides sociales en France, et qu’« elles sont parfois contradictoires ». Il faut, a poursuivi le ministre des comptes publics, « revoir » certains dispositifs censés favoriser le retour à l’emploi, qu’il juge trop peu « incitatifs ». Et de citer la prime d’activité attribuée aux travailleurs modestes qui, a-t-il argué, coûte à l’Etat 6 milliards d’euros par an contre 4 milliards en 2016, alors que la croissance est de retour. Une prime que le candidat Macron avait pourtant promis de revaloriser de 50 % et qui est censée augmenter de 20 euros par mois à compter d’octobre…

      Lire aussi : Darmanin recadre Le Maire, avec la bénédiction de l’Elysée et de Matignon

      La transformation du modèle social français voulue par le chef de l’Etat devrait aussi être l’occasion de faire des économies. Certes, les comptes publics se sont améliorés depuis un an, mais c’est avant tout grâce à une conjoncture favorable aux recettes, et cela ne permet pas à la France de respecter ses engagements européens.

      Emmanuel Macron s’est engagé à baisser de trois à quatre points, d’ici à la fin du quinquennat, le taux de dépenses publiques rapportées au produit intérieur brut. « L’efficacité de l’action publique sera un sujet du séminaire », dit-on à Matignon. En s’inspirant des conclusions du comité d’experts CAP (Comité action publique) 2022, qui doit être remis en juin, et des propositions des différents ministres, le gouvernement souhaite décider rapidement des mesures qu’il retiendra dans son budget 2019.

      « L’objectif, ce n’est pas de faire des économies pour faire des économies, mais de faire des économies sur ce qui ne marche pas et d’investir sur ce qui fonctionne », a avancé Agnès Buzyn, dimanche 27 mai. Pas question de refaire l’erreur des APL, lorsque l’exécutif a décidé, à l’été 2017, de le réduire de 5 euros par mois pour des raisons purement budgétaires alors qu’au même moment il allégeait l’impôt sur la fortune. Ce qui a contribué à l’époque à faire d’Emmanuel Macron, pour une partie des Français, le « président des riches ».

      « Depuis vingt ans, les majorités successives ont saupoudré, subventionné, multiplié les plans et organisé méthodiquement l’aumône républicaine d’un Etat-providence sans boussole », écrit le porte-parole du gouvernement dans une tribune dans Le Parisien du dimanche 27 mai, « à ceux qui chaque jour interpellent le gouvernement sur sa jambe sociale et qui voudraient que nous traitions par une dépense publique pavlovienne les symptômes d’un profond malaise social, je veux dire que nous attaquons les inégalités à la racine ». Reste à convaincre les Français.

    • 7 milliards d’euros économie en deux ans sur les drois sociaux : "Les minima sociaux sous la guillotine de Bercy", Canard Enchainé

      Une erreur dans l’article, ce ne sont pas 2,6 millions mais 6,5 millions de ménages qui ont vu leur aide au logement baisser de 5€/mois.

      Selon le Canard, Buzyn - après 1,3 milliard en moins pour les hôpitaux, 30.000 infirmières supprimées et rien pour les EHPAD - aurait refusé par écrit de réaliser de telles coupes.
      Et, suite à la publication, Buzyn dément l’existence de ce projet d’amputation là... à suivre, bien que lon sache déjà comment se feront - très classiquement (cf gvt PS successifs) une part des économies : "le gel en 2019 des prestations, dites « légalement indexées » (allocations familiales, retraites…), « pourrait rapporter 3,5 milliards d’euros »"
      https://seenthis.net/messages/695279

      Par ailleurs, ça brasse au ministère

    • Aides sociales : « pas question de faire des économies sur les plus vulnérables », assure [sans honte] Agnès Buzyn
      « Personne ne m’a demandé de trouver 7 milliards d’euros ».

      https://www.huffingtonpost.fr/2018/06/06/agnes-buzyn-dement-devoir-faire-des-economies-sur-les-aides-sociales_

      Difficile d’y voir clair dans les intentions du gouvernement concernant les aides sociales. Alors que le ministre de l’Action et des Comptes publics, Gérard Darmanin, juge qu’il en existe trop, et que l’hypothèse d’une réduction circule dans les couloirs de Bercy, la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a démenti ce mercredi 6 juin devoir tailler dans ces aides à la demande de l’exécutif.

      Invitée sur RTL, la ministre a assuré qu’il n’était « pas question de faire des économies sur les plus vulnérables ». Dans son édition de ce mercredi, le Canard enchaîné affirme qu’Agnès Buzyn a été sommée par l’Elysée et Matignon d’économiser 7 milliards en deux ans sur les aides sociales. Un objectif que la ministre a démenti sans détour : « Personne ne m’a demandé de trouver 7 milliards d’euros ». Et d’insister : « je ne sais absolument pas d’où vient ce chiffre. Ça n’a jamais été envisagé ».

      [ Ça n’est pas du tout la stratégie du mé .. dit-elle sur RTL, avant de dire gouvernement] « La stratégie du gouvernement, c’est de s’intéresser aux personnes, pas au budget » [ sic ], a encore assuré la ministre, disant agir « pour éviter ce déterminisme social spécifique à la France [ sic ] ».

      Alors, comment expliquer cette cacophonie qui semble s’installer sur le sujet au sein du gouvernement ? « Chacun parle de son ministère, c’est normal que le ministre du Budget parle avec un prisme économique », a-t-elle assuré, tout en se disant ouverte à une réflexion sur l’organisation des prestations sociales en raison de leur illisibilité. « Notre système est devenu illisible et peut engendrer le non recours aux droits : c’est pour y remédier que nous avons le droit de le questionner », a-t-elle affirmé.

      Si elle n’est pas opposée à la mise en place d’une aide sociale unique, Agnès Buzyn a toutefois précisé qu’une telle idée reste, pour le moment, « extrêmement complexe à monter ».

      Une nouvelle aide à la garde d’enfant

      La ministre de la Santé a également évoqué le plan pauvreté que le gouvernement doit présenter au mois de juillet. Et selon Agnès Buzyn, celui-ci comprendra une nouvelle aide sociale, destinée aux femmes « qui n’ont pas les moyens de débourser un mois de garde d’enfant et qui, de fait, renoncent à un emploi ».

      « Ce tiers payant permettrait d’avancer le premier ou le deuxième mois de cette garde d’enfant et permettrait à ces femmes de retrouver un emploi », a-t-elle précisé, avant d’ajouter : « nous avons écouté des personnes (...) notamment des femmes seules qui disent ’je voudrais travailler, il faut que je débourse 600 euros pour une assistante maternelle le premier mois, et même si je gagne le Smic je n’ai pas ces 600 euros à mettre sur la table pendant un mois ou deux’ ».

      Emballage philanthropique : « éviter le non recours » ; « féministe », 600 euros de garde d’enfant offert un mois ou deux aux pauvresses pour la reprise d’un emploi. Sur ce dernier point, le cynisme se laisse lire, gagner le SMIC pour pouvoir ensuite payer 600 euros de garde d’enfant...

      #aristocrates_à_la_lanterne

    • « Toutes les allocations peuvent être discutées », annonce la ministre de la Santé, France intox
      https://www.francetvinfo.fr/sante/politique-de-sante/toutes-les-allocations-peuvent-etre-discutees-annonce-la-ministre-de-la

      « On ne doit pas s’acheter une bonne conscience avec les minima sociaux. Ils sont un filet de sécurité indispensable mais ils ne permettent plus de sortir de la pauvreté », « notre modèle social est grippé »

  • Inégalités. Ces dividendes qui profitent aux plus riches | L’Humanité
    https://www.humanite.fr/inegalites-ces-dividendes-qui-profitent-aux-plus-riches-649119

    Selon le rapport annuel de l’organisation Oxfam, 82 % des richesses produites en 2017 dans le monde ont été accaparées par le 1 % des plus fortunés. En France, ce taux est de 28 %. La richesse des milliardaires français a été multipliée par trois en dix ans.

    Opération séduction à Versailles. Le président français, Emmanuel Macron, devait recevoir, hier soir en grande pompe, quelque 140 PDG des plus grandes multinationales de la planète (Coca-Cola, Facebook, Google, Goldman Sachs, UPS, Alibaba, Bosch, SAP, Ikea, Barilla, Siemens, Volvo ou Rolls-Royce) de passage en France, juste avant le sommet économique mondial de Davos, qui s’ouvre aujourd’hui en Suisse. Objectif de l’Élysée : vendre l’attractivité économique et financière de la France. Emmanuel Macron pourra leur montrer (ou pas) le résultat de l’enquête annuelle de l’organisation Oxfam sur les inégalités dans le monde pour les inciter à investir dans l’Hexagone. Selon ce document, la France est la « championne d’Europe de la rémunération des actionnaires », avec 44 milliards d’euros de dividendes reversés en 2017 par les entreprises du CAC 40 à leurs actionnaires. « C’est trois fois plus qu’il y a quinze ans, tandis que le salaire moyen n’a augmenté que de 14 % en France au cours de la même période. Le taux de redistribution des dividendes des entreprises du CAC 40 augmente chaque année un peu plus et dépasse désormais les 50 %, contre 33 % au début des années 2000 », constate l’organisation. Un tiers des dividendes des entreprises du CAC 40 ont été versés par trois sociétés : Total, Sanofi et BNP.

    Sanofi et Total se classent également dans le top 10 des entreprises mondiales qui ont versé le plus de dividendes en 2016. « Ces entreprises ne sont pas seulement généreuses avec leurs actionnaires mais également avec leur PDG : Olivier Brandicourt, le PDG de Sanofi, gagne ainsi en moins d’une journée le revenu annuel moyen d’un Français », écrit Oxfam dans ce rapport intitulé « Partager la richesse avec celles et ceux qui la créent ».
    les écarts de revenus et de patrimoines avec le reste de la population continuent de grandir

    « En bout de chaîne, ceux qui en paient le prix sont les travailleurs et travailleuses sur qui s’exerce une pression importante et qui ne reçoivent pas le salaire et les ressources à la hauteur de leurs efforts. Ainsi, il faudrait 11 674 années à un salarié du textile au Bangladesh pour gagner ce que gagne en une année le PDG de Carrefour, dont sa marque Tex produit une partie de ses vêtements au Bangladesh », poursuit l’ONG. Avant d’asséner : « À l’inverse, 10 % des dividendes versés par Carrefour à ses actionnaires en 2016 suffirait à assurer un niveau de vie décent pour plus de 39 000 travailleurs du secteur du textile au Bangladesh. »

    Conséquence de cette générosité à l’égard des actionnaires, les milliardaires français se portent de mieux en mieux et les écarts de revenus et de patrimoines avec le reste de la population continuent de grandir, même si cela reste sans commune mesure avec des pays extrêmement inégalitaires, comme les champions du monde que sont les États-Unis, l’Inde ou le Brésil. La richesse des milliardaires français a été multipliée par trois en dix ans. Les trente premières fortunes de l’Hexagone possèdent désormais autant que les 40 % les plus pauvres de la population française, assure l’étude.

    « L’année dernière, les 10 % les plus riches détenaient plus de la moitié des richesses nationales », affirme le rapport. En vingt ans, la fortune totale des dix plus grandes fortunes françaises a été multipliée par 12 pendant que le nombre de pauvres augmentait de 1,2 million de personnes. Selon Oxfam, au cours de cette période, les milliardaires sont passés de 15 à 38.

    « Si les plus riches accumulent ainsi davantage de richesses, c’est parce qu’ils sont les premiers bénéficiaires des fruits de la croissance : en 2017, 28 % des richesses créées en France ont profité aux 1 % les plus riches alors que les 50 % les plus pauvres ne se sont partagé que 5 % de cette croissance. » t cela devrait continuer grâce à la réforme fiscale mise en place par Emmanuel Macron. Selon une étude récente de l’OFCE, les 5 % les plus riches devraient capter 42 % des gains liés à la réforme, les 1 % les plus riches bénéficieront même d’une hausse de revenus de 9 600 euros en 2018 contre une baisse moyenne de 60 euros pour les 5 % les plus pauvres.

    La tendance à l’enrichissement des plus fortunés n’est pas une spécificité française. Elle s’observe partout ailleurs et dans des proportions bien plus énormes. Selon Oxfam, en 2017, pas moins de « 82 % des richesses créées dans le monde l’année dernière ont bénéficié aux 1 % les plus riches ». Concrètement, ces derniers ont empoché au total 762 milliards de dollars. Cette somme représenterait sept fois le montant qui permettrait de mettre fin à la pauvreté extrême dans le monde. Résultat, le nombre de milliardaires est en plein boom. Il en apparaît un tous les deux jours ! Une hausse spectaculaire et inédite. Le patrimoine de ces nantis a augmenté en moyenne de 13 % par an depuis 2010, soit six fois plus vite que la rémunération des travailleuses et travailleurs, qui n’a progressé que de 2 % par an en moyenne.
    « Le boom des milliardaires n’est pas le signe d’une économie florissante »

    « Porter les salaires des 2,5 millions d’ouvrières et ouvriers du textile vietnamiens à un niveau décent coûterait 2,2 milliards de dollars par an. Cela équivaut à un tiers des sommes versées aux actionnaires par les cinq plus grands acteurs du secteur du textile en 2016 », commente Oxfam.

    « Ces chiffres vertigineux démontrent que le boom des milliardaires n’est pas le signe d’une économie florissante, mais d’abord le symptôme d’un système économique défaillant qui enferme les plus vulnérables dans la pauvreté et porte aussi atteinte à la prospérité économique de toutes et tous, comme le reconnaissent de plus en plus d’institutions comme le Fonds monétaire international (FMI) ou l’OCDE », analyse Manon Aubry, porte-parole d’Oxfam.

    Le phénomène des dividendes record intervient sur fond de réduction de l’extrême pauvreté. Celle-ci a été divisée par deux en vingt ans. Mais, selon le rapport, « si les inégalités n’avaient pas augmenté parallèlement sur la même période, 200 millions de personnes supplémentaires auraient pu sortir de la pauvreté ». « Face à l’indignation que suscitent les inégalités, les entreprises et les responsables politiques se trouvent maintenant à un carrefour : laisser perdurer ce système biaisé ou prendre le problème à bras-le-corps car les inégalités ne sont pas une fatalité mais le fruit de choix politiques et économiques. Des solutions existent pour les combattre ! » assure Manon Aubry. À la fin de cette enquête, Oxfam dresse une liste de mesures. Il demande au gouvernement français de « réguler les multinationales afin que les richesses soient mieux partagées et de défendre les droits des personnes pauvres, notamment les femmes, victimes des inégalités ». En clair, passer des actions à l’action.
    Damien Roustel

    Avons-nous encore les moyens d’entretenir tous ces #riches #nantis #aristocrates ?

    voir aussi : https://seenthis.net/messages/661987

  • L’insulte de macron est voulue…

    #Macron insulte les ouvriers très sciemment, il s’adresse aux « diplômés », aux #gagnants s’il y en a, à une jeunesse qu’il veut égoïste et superficielle, aux #couches_moyennes haïssant plus pauvre qu’eux, à ceux apeurés qui craignent le désordre, à la petite bourgeoisie vestimentaire, celle qui n’a que ses habits faussement à la mode pour se distinguer des pauvres, tous ceux chez qui on peut cultiver une conception très réactionnaire de l’avenir, et il leur dit vous vous n’avez rien avoir avec ces brutes incapables. Ces gens là sont des #vaincus, des #minables, des #assistés et vous vous êtes l’avenir. C’est pour cela qu’il cultive l’opposition de Mélenchon, les forts en gueule, les débraillés et il leur parle ce qu’il estime être leur langage pour les renvoyer à ces gens sans éducation, ces « #inutiles » qui foutent le bordel. Il veut la scission au sein des couches populaires, il la joue, il la provoque et tout ce qui contribue à cette scission est du pain béni.

    Il s’adresse bien sûr aux mentalités de #droite et d’#extrême-droite, mais il table aussi sur le travail opéré sur le #PS, sur la rupture de la gauche avec la question sociale, comment cette « #gauche » a fait passer ou a tenté de faire passer la revendication salariale aux bonnes oeuvres de la dame patronnesse du #sociétal, celle qui isole la femme, l’immigré, cherche la fusion du même pour éviter de considérer les véritables antagonismes politiques, ceux entre le capital et le travail.

    Feignant, fouteurs de bordel… Pour ceux qui s’étonnent que le président qui affirme vouloir prendre de la hauteur se commette ainsi, il y a de la naïveté dans cette découverte. Le maître du château, le bourgeois qui se prend pour un #aristocrate, celui à qui le dédain tient lieu de légitimité a toujours employé un langage grossier pour désigner les subordonnés, c’est le sens que Macron donne à « jupitérien », l’arbitraire face aux « petits ». Il opère un clivage, il créé une #haine_de_classe tout à fait consciemment et il espère même que cette haine trouvera ses exutoires #racistes et #sexistes. C’est une image de la société française qu’il est en train de construire pour tenter de durer en s’appropriant les petits diplômés, voués à la précarité, mais que l’on incite à mépriser les ouvriers, les employés, les petites gens, les vieux, les faibles, ceux à qui l’on peut flanquer des coups en toute impunité, les édentés comme disait Hollande. Il n’en est pas à son premier « dérapage » et quand il va prononcer sa phrase, il cherche la caméra pour être sûr que le « message » passera.

    . . . . . . .
    https://histoireetsociete.wordpress.com/2017/10/06/linsulte-de-macron-est-voulue