• ROJAVA. Commémorations du génocide arménien

    SYRIE / ROJAVA – Les Arméniens de la ville de Tal Tamr ont commémoré le 110e anniversaire du génocide arménien, déclarant que l’actuel État occupant turc est la continuation historique de l’Empire ottoman, qui a perpétré des massacres contre les Arméniens, Grecs, Kurdes / Yézidis (Êzdis) de la région. Ils ont souligné la lutte continue contre les politiques de génocide et de négationnisme.

    La communauté arménienne de Tal Tamr, située dans le canton de Jazira, a célébré le 110e anniversaire du génocide arménien commis par l’Empire ottoman entre 1915 et 1917. La commémoration a été organisée par le bataillon arménien du martyr Nubar Ozanyan dans la salle du Conseil des familles des martyrs de la ville.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/04/24/noublions-pas-le-genocide-armenien-ni-aucun-des-massacres-commis-par-letat-turc-depuis-un-siecle/#comment-66547

    #international #turquie #genocide #arménien·nes

  • Enquête sur un #cosmopolitisme anatolien disparu : Mamuret-ul Aziz et Kharpout au tournant du XXe siècle
    https://metropolitiques.eu/Enquete-sur-un-cosmopolitisme-anatolien-disparu-Mamuret-ul-Aziz-et-K

    Aujourd’hui périphérique en #Turquie, l’Est anatolien a été l’un des lieux d’une première mondialisation au tournant du XXe siècle. En mobilisant des #archives inédites, Matthieu Gosse nous emmène dans la ville d’Elazığ, sur les traces d’un cosmopolitisme disparu. Au cœur de l’Anatolie, Elazığ fait aujourd’hui figure de ville moyenne turque relativement enclavée. La ville est très marquée par la période républicaine (post-1923) et la modernisation qui l’a accompagnée dans tout le pays. Sur les hauteurs, la ville #Terrains

    / Turquie, #Anatolie, cosmopolitisme, #migrations, archives, #histoire_urbaine, #histoire, #Arméniens, Empire (...)

    #Empire_ottoman

  • De la lumière à l’ombre. Lausanne 1923

    En 1923, le Traité de Lausanne mis un terme à la #Première_Guerre_mondiale et scella le sort des populations de l’ancien #Empire_ottoman en définissant les #frontières de la #Turquie moderne au détriment des revendications des minorités arméniennes et #kurdes. Cette BD retrace cette période mouvementée où Lausanne fut au centre des bouleversements du début du XXe siècle.

    https://www.antipodes.ch/produit/de-la-lumiere-a-lombre
    #Traité_de_Lausanne #1923 #arméniens #BD #bande-dessinée #livre

  • #Toumanian_Mek

    L’ensemble Toumanian Mek incarne une fusion fascinante entre la richesse de la musique arménienne, notamment celle du quatuor à cordes, et une approche contemporaine et diversifiée. Fondé par le violoniste David Haroutunian, qui rend hommage à la fois à l’écrivain Hovhannnes Toumanian et à ses propres racines en Arménie, le groupe s’engage à promouvoir ce répertoire souvent méconnu en Occident.

    La diversité des membres de l’ensemble apporte une nouvelle perspective à la musique arménienne, en intégrant des influences variées et en proposant une vision rafraîchie de ce patrimoine culturel. Ils puisent dans les origines de la musique folklorique arménienne tout en explorant les arrangements des œuvres plus connues de compositeurs comme Khatchatourian.

    Cette approche rétrospective est toutefois dynamisée par une sensibilité contemporaine, résultant d’une carrière enrichie par des œuvres du répertoire occidental. Toumanian Mek cherche à interpréter ces œuvres de manière moderne tout en préservant l’authenticité de la culture arménienne. Ils cherchent ainsi à transcender le passé en utilisant les outils et les moyens contemporains, affirmant que l’ancien peut coexister avec le nouveau pour créer une expression intemporelle.

    https://www.youtube.com/watch?v=XPk3x7hjahs&list=OLAK5uy_nlyNsgN3DIGC4dvdwHHz3gpvAPeGj8D3I

    #musique_classique #musique #Arménie #musique_arménienne #beau

  • L’expulsion d’un enfant de 11 ans d’origine arménienne, symbole de la nouvelle politique migratoire des Pays-Bas
    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/08/23/l-expulsion-d-un-enfant-armenien-devient-le-symbole-de-la-nouvelle-politique

    L’expulsion d’un enfant de 11 ans d’origine arménienne, symbole de la nouvelle politique migratoire des Pays-Bas
    Par Jean-Pierre Stroobants (Bruxelles, correspondant)
    Il est né aux Pays-Bas et n’est jamais allé en Arménie : c’est pourtant vers ce pays que Mikael Matosyan, 11 ans, devrait être expulsé, avec sa mère, avant la fin août. Le jeune garçon, qui habite Amsterdam et y est scolarisé, est devenu le symbole de la politique de rigueur que veut appliquer Marjolein Faber, la nouvelle ministre de l’asile et de la migration. Membre du Parti pour la liberté (PVV), la formation de Geert Wilders, Mme Faber doit imprimer la marque du parti d’extrême droite sur la coalition dirigée par l’ancien haut fonctionnaire Dick Schoof. Celui-ci a pris la tête, au début du mois de juillet, d’une coalition qui associe le PVV, le parti libéral, les centristes du Nouveau contrat social et le parti agrarien Mouvement agriculteur-citoyen.
    Sept partis d’opposition se sont mobilisés, en vain jusqu’ici, pour demander à Mme Faber d’autoriser le jeune Mikael à demeurer aux Pays-Bas, où sa mère lui a donné naissance. Au bout d’une très longue bataille juridique, celle-ci n’a pas obtenu le droit d’asile dans le royaume, le Conseil d’Etat le lui ayant définitivement refusé le 31 juillet. La mère et l’enfant doivent donc être expulsés. La ministre, confrontée à une mobilisation d’une partie de l’opinion, est sous pression mais estime qu’elle n’est pas compétente pour intervenir, seul le directeur du ministère de l’immigration étant, selon elle, concerné. Plusieurs juristes contestent ce point de vue et renvoient à des épisodes antérieurs qui ont vu des enfants et adolescents nés dans le pays recevoir un titre de séjour après une intervention ministérielle, leur situation étant officiellement jugée « poignante ».
    Mikael a vécu depuis cinq ans avec sa mère dans un centre pour demandeurs d’asile, où il attendait une issue favorable à une demande de séjour introduite après que les autorités ont renoncé à une mesure généralisée, dite de « pardon », pour les enfants nés dans le pays ou qui y séjournaient depuis longtemps et étaient bien intégrés. Les juges ont estimé que Gohar Matosyan, la mère du garçon, s’était en fait soustraite durant trop longtemps au contrôle des autorités. Ils ont toutefois souligné que son fils risquait d’être plongé « dans le stress et l’incertitude » en se retrouvant dans un pays qu’il ne connaît pas du tout.
    Diverses associations, dont Defence for Children et Big Friends, défendent ce point de vue, comme la maire écologiste d’Amsterdam, Femke Halsema, qui juge que la décision du Conseil d’Etat est « cruelle ». « Elle est très sévère mais conforme à la volonté politique de limiter la migration », souligne quant à elle Karen Geertsema, professeure de droit de la migration à l’université de Nimègue. Et Mme Faber, une fidèle de longue date de M. Wilders, entend bien durcir encore les règles, conformément au souhait du leader d’extrême droite, qui a remporté les élections de novembre 2023 en promettant « la politique migratoire la plus stricte » jamais mise en place dans le pays. Le dossier du jeune Mikael est le premier que la ministre doit gérer et sa réputation est en jeu. « Enfin une ministre aux reins solides ! », l’encourageait le chef de son parti sur le réseau X, il y a deux semaines.
    Soutenant, mercredi 21 août, que les Pays-Bas connaissaient « une crise de l’asile », ce qui indique que les centres d’accueil seraient débordés, Mme Faber a rapidement corrigé son propos en indiquant que c’était seulement son « opinion personnelle ». Elle a toutefois indiqué qu’elle prendrait prochainement des mesures légales visant à renforcer les contrôles frontaliers, limiter les demandes d’asile, interdire le regroupement familial et accélérer les expulsions.
    Après s’être émus de la nomination de Mme Faber, une élue qui défendait la thèse du « grand remplacement » et soupçonnait le gouvernement du libéral Mark Rutte d’abriter une « cinquième colonne », celle de l’islamisme, les partenaires de M. Wilders ont visiblement à cœur d’éviter toute nouvelle polémique. Pieter Omtzigt, le dirigeant du Nouveau contrat social, a ainsi estimé, lundi 19 août, que la décision du Conseil d’Etat à propos de Mikael Matosyan ne pouvait pas être remise en cause. M. Schoof s’emploie quant à lui à assurer la cohésion, a priori très faible, de son équipe et à corriger l’image de certains de ses membres. Dont Mme Faber, « une femme charmante », selon certains de ses collègues.

    #Covid-19#migrant#migration#paysbas#mineur#asile#armenie#expulsion#politiquemigratoire#sante

  • N’oublions pas le génocide arménien, ni aucun des massacres commis par l’Etat turc depuis un siècle

    Le 24 avril 1915, près de 600 intellectuels arméniens furent arrêtés par les autorités ottomanes à Istanbul, avant d’être déportés ou assassinés. Ce jour fut le début du génocide arménien qui s’est soldé par la mort de plus d’un million d’Arméniens. Par la suite, la date de 24 avril a été choisi comme la journée de commémoration du génocide arménien commis par l’empire ottoman en 1915.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/04/24/noublions-pas-le-genocide-armenien-ni-aucun-de

    #turquie #armenien #genocide

  • UK : Government considers ’Rwanda-like’ deals with four other countries

    The UK’s so-called Rwanda deal, which would see asylum seekers in the UK flown out to Rwanda to be processed, has yet to be passed into law; but already, the government is reportedly considering similar deals with four other countries.

    The UK government’s Rwanda deal, which intends to fly asylum seekers from the UK to Rwanda to have their claims assessed there, may pass into law within days despite strong opposition.

    The plan has been highly contested, both within parliament and by organizations supporting migrant and refugee rights.

    But despite facing setbacks for almost two years, the British government is now reportedly also considering striking similar deals with at least four other countries, modelled after the same principle.

    The Times newspaper revealed at the weekend that it had obtained “leaked documents” from government officials, listing Armenia, Ivory Coast, Costa Rica and Botswana as potential target countries for the government to set up similar deals to process asylum seekers in third countries.

    The Daily Mail, which reported on the Times’ exclusive, adds that the British Foreign Office was also considering deals with other Latin American countries, including Paraguay, Peru, Brazil and Ecuador, adding, however, that these governments are thought to have “less interest” in signing up to such a scheme compared to the four aforementioned governments.

    According to the reports, bilateral talks on asylum pacts are being scheduled to take place in the foreseeable future.

    ’Reserve list’ of potential partners

    The Daily Mail highlights that a series of other countries are also on a “reserve list,” including Cape Verde, Senegal, Tanzania and Sierra Leone.

    According to the right-wing newspaper, these governments could be “approached, if talks with other, more favored countries didn’t succeed.”

    The leaked information also suggests that other countries such as Morocco, Tunisia and Namibia all “explicitly declined” to enter discussions about becoming third-country processing centers for the UK, and were thus ruled out by UK officials as “non-starters.”

    Some of the information reported suggests that civil servants have laid out specific “feasibility criteria” reported the Daily Mail, which included assessing “the size of the territory and its population.”

    The Daily Mail added that this had resulted in some smaller states such as Suriname and Belize being ruled out.

    ’Following the Rwanda process closely’

    These new plans have, however, reportedly been hampered by fears that the problems that have dogged the Rwanda plan for two years could put potential new partners off.

    Reports highlighting the costs of the Rwanda scheme, compared to the actual number of potential asylum seekers who might eventually be flown, there have also recently drawn increased criticism from political opposition within the UK parliament.

    Armenia, is reported to be waiting for the outcome of the current Rwanda policy to become finalized and public before it decides whether to enter talks with the UK.

    Meanwhile, the Daily Mail also reported that officials working at the Home Office expressed fears about the problems the Rwanda Bill is having an impact on discussions with officials at the Foreign Office hoping to expand the model to other countries.

    According to the Daily Mail, one unnamed senior Foreign Office official was reported to have written the following in communications with the Home Office:

    “We are conscious that many potential partner countries are following the UK legal process on the partnership with Rwanda and may be cautious about engaging substantively until this process is satisfactorily resolved.”

    Although the government has not commented directly on specific countries nor confirmed or denied the reports, a government spokesperson told the Daily Mail that the UK was “continuing to work with a range of international partners to tackle global illegal migration challenges.”

    Government focus on passing Rwanda bill first

    The spokesperson continued: “Our focus right now is passing the Safety of Rwanda Bill, which builds on the Illegal Migration Act, and putting plans in place to get flights off the ground as soon as possible.”

    Britain’s Prime Minister Rishi Sunak meanwhile met with Rwandan President Paul Kagame last week in London for further talks about the bill.

    At the time, both leaders were reportedly looking forward to seeing planes taking off “in spring” — i.e. within a matter of weeks.

    The Rwanda plan was first announced in spring 2022, and has gone through several iterations under the leadership of various Home Secretaries as part of UK government efforts to actually get a plane carrying asylum seekers to take off from the UK to Rwanda to be processed there.
    From file: Stopping boats from crossing the English Channel is one of Prime Minister Rishi Sunak’s five main pledges - something he has so far failed to successfully accomplish | Photo: James Manning/AP/picture alliance

    Last week, as the British and Rwandan leaders met, the Times, the Daily Telegraph and the Daily Mail also reported that some of the homes earmarked for asylum seekers in Rwanda and built with British funding in a private-public partnership in Rwanda had since been sold off to Rwandan clients.

    Government still looking for airline partner

    Meanwhile, the Daily Mail reported on April 15, that it is unlikely that any asylum seekers will head to Rwanda “before June” despite the UK government marking spring as the launch window of flights.

    The newspaper added that this was due to the UK government having “so far failed to secure an airline to carry out the flights.”

    In the past, campaigners have targeted airlines which had agreed to operate government deportation flights in a bid to try and stop them participating in such schemes.

    This has resulted in some airline partners withdrawing from potential agreements; others were reported to loathe to have their reputations associated with the scheme.

    In 2022, the Spain-based Privilege Style airline, which had been hired to operate government flights to Rwanda, pulled out of the deal following pressure from campaigners, reports the newspaper.

    Even Rwanda’s state-owned airline, RwandAir, reportedly turned down any involvement with the scheme, states the Daily Mail.
    Political ping-pong

    Before the Easter recess, parliament’s upper house, the House of Lords, pushed the Safety of Rwanda Bill back to the lower house, the House of Commons, with a reinsertion of a number of amendments and recommendations.

    This is part of a parliamentary process in the UK which has become known as ’political ping pong.’

    The bill, now in its final stages, has to be voted on again by the House of Commons before it is then passed to the final Royal Assent stage before it can become law. This requires the signature of the Sovereign, which currently is King Charles III, who cannot break with tradition and reject the bill.

    The divisive Bill is expected to win a majority in the parliament this week but many of the amendments suggested by the Lords have meanwhile caused further ruptures in the ruling Conservative Party, which tabled the bill and the entire Rwanda plan in the first place.

    Some right-wing members of the Conservative Party, such as former Home Secretary Suella Braverman, have declared the bill ineffective if it is allowed to pass with the current amendments.
    New bill ’seeks to respond to [court] findings’

    The British government continues to insist that the “quicker we can begin flights, the quicker we can stop the boats,” meaning migrant boats departing from the French and Belgian coasts for the UK.

    Rishi Sunak, who is currently experiencing new lows in his popularity ratings, has staked part of his and his government’s reputation on making the Rwanda bill work. “Stopping the small boats” from crossing the Channel is one of his five main pledges for this legislature.

    With mere months to go to fresh elections in the UK, it is unclear whether Sunak will succeed in achieving this as his legacy. Even if the Safety of Rwanda Bill passes as expected, it remains uncertain if and how airplanes will be cleared to take asylum seekers to the small African nation.

    According to the government fact sheet on the Safety of Rwanda Bill, the new bill does not seek to override the UK Supreme Court’s judgement which deemed that Rwanda is not safe for migrants, but rather seeks to “respond to its key findings to ensure the policy can go ahead.”

    The bill, says the government, “ensures asylum seekers relocated to Rwanda … are not at risk of being returned to a country where their life or freedom would be threatened — known as refoulement.”

    The new treaty, they say, will also strengthen Rwanda’s asylum system, requiring the country to establish a new appeal body within its court system in order to hear appeals against refusals of asylum or humanitarian protection claims.

    Finally, under the new bill, the government has also set up an independent monitoring committee, which will oblige all signatories to make sure the terms and obligations of the treaty are upheld and adhered to in practice.

    https://www.infomigrants.net/en/post/56446/uk-government-considers-rwandalike-deals-with-four-other-countries

    #Arménie #Côte_d'Ivoire #Costa_Rica #Botswana #externalisation #asile #migrations #réfugiés #UK #Angleterre #externalisation_de_la_procédure

    –-

    et ajouté à la métaliste sur la mise en place de l’#externalisation des #procédures_d'asile au #Rwanda par l’#Angleterre (2022) :
    https://seenthis.net/messages/900122

  • Denkfabrik DGAP blamiert sich mit proarmenischer Veranstaltung – Debakel mit Ansage
    https://www.berliner-zeitung.de/politik-gesellschaft/geopolitik/denkfabrik-dgap-blamiert-sich-mit-proarmenischer-veranstaltung-deba

    16.3.2024 von Thomas Fasbender - Schon die Einladung erzeugt Protest in Aserbaidschan. Die Diskussion soll wegen einer „Bedrohungslage“ nur virtuell stattfinden. Bleibt Deutschland im Südkaukasus Vermittler?

    Es war ein Debakel mit Ansage: Die ehrwürdige Deutsche Gesellschaft für Auswärtige Politik (DGAP), laut ihrem Selbstverständnis Produzentin „nachfrageorientierter Politikberatung“, lud vergangene Woche zu der Veranstaltung „Der Schutz des bedrohten Kulturgutes von Bergkarabach“. Angekündigt war eine Buchvorstellung: „Das kulturelle Erbe von Arzach“.

    Am Tag davor erhielten die Teilnehmer eine Mail: „Aufgrund einer massiven Kampagne gegen die Durchführung“ und um die „Sicherheit der Gäste und Teilnehmenden“ zu gewährleisten, habe die DGAP entschieden, die Diskussion „rein virtuell“ durchzuführen. Angeblich hat die Polizei dazu geraten.

    Was war geschehen? Auf Nachfrage berichtet die DGAP von „E-Mails, Nachrichten in sozialen Medien, einem Schreiben sowie Anrufe vom aserbaidschanischen Botschafter und einem offenen Brief“. Diese „Kommunikationen enthielten Beschuldigungen von Propaganda, Islamophobie, Rassismus“. So habe man behauptet, die Nutzung von Begriffen wie „bedrohtes Kulturgut, Arzach, Bergkarabach oder Republik Bergkarabach“ sei „armenische Propaganda“ – was die DGAP wiederum „entschieden zurückweist“. Auch Behauptungen, wonach die Veranstaltung politisch intendiert sei und „den Friedensprozess behindern“ wolle, seien „haltlos“.

    Ein „großer Teil“ der „aggressiven Nachrichten“ stamme von „Personen, die entweder aserbaidschanische Gongos (Government-operated non-governmental organization) vertreten oder sich als Bürger bezeichnen“. Die Aktion sei „offensichtlich von der Botschaft orchestriert“.

    Fallstricke im armenisch-aserbaidschanischen Konflikt

    Der Sturm der Entrüstung begann also nicht nach der Veranstaltung, sondern bereits mit der Einladung. Das war vorhersehbar; wer mit den Fallstricken der armenisch-aserbaidschanischen „Erbfeindschaft“ vertraut ist, wird bei dem Wort „Arzach“ stutzen – ein armenisches Königreich, das im 13. Jahrhundert der Mongolenherrschaft und den einwandernden Turkvölkern aus den Steppen Asiens weichen musste. Seitdem war der in seinem Zentrum (bis 2023) armenisch besiedelte Höhenzug Karabach, zu deutsch schwarzer Garten, nur ein Fragment einstiger Größe, eine armenisch-christliche Enklave in mehrheitlich muslimischen Landen.

    Eine Renaissance erfuhr Arzach nach 1990 als Kampfbegriff der Karabach-Armenier im Konflikt mit dem aserbaidschanischen Staat, ab 2017 dann im Namen der selbsternannten, von keinem Staat der Welt – nicht einmal von Armenien – völkerrechtlich anerkannten „Republik Arzach“ auf aserbaidschanischem Territorium. Es ist angezeigt, daran zu erinnern: Völkerrechtlich gehörte und gehört Bergkarabach so sehr zu Aserbaidschan wie der Donbass zur Ukraine.

    Nun geht es bei der Diskussion zwischen Armeniern und Aserbaidschanern nicht sachlich um Geschichte und internationales Recht. Das Verhältnis erinnert eher an katholische und protestantische Iren nach dem dritten Guinness. Als Außenstehender tut man gut daran, Neutralität zu wahren. Das allein ist konstruktiv; nicht umsonst ist es dem Bundeskanzler gelungen, den aserbaidschanischen Präsidenten und den armenischen Premierminister im Februar in München zum gemeinsamen Gespräch zu bewegen – gefolgt von einem Treffen der Außenminister in der Villa Borsig in Berlin.

    Vor dem Hintergrund ist die Frage legitim: Was reitet die DGAP, zu solch einer Veranstaltung einzuladen? Ausgerechnet in dem Moment, da Deutschland als Verhandlungsplattform für den Südkaukasus einen diplomatischen Coup landet.

    Identische Narrative auf beiden Seiten

    Wie sich herausstellte, war das Arzach im Veranstaltungstitel kein lässlicher Irrtum – mitnichten, es war Programm. Das vorzustellende Buch „Das kulturelle Erbe von Arzach“ vereint die Ergebnisse einer Konferenz in Armenien im Juli 2022, organisiert unter anderem vom Konfessionskundlichen Institut der Evangelischen Kirche Deutschlands und der Amerikanischen Universität in Jerewan. Deren Vertreter, die Orthodoxiereferentin Dagmar Heller und der Jerewaner Professor Harutyun Harutyunyan, waren bei der virtuellen DGAP-Veranstaltung die zentralen Köpfe, als Moderatoren wirkten der letzte DDR-Außenminister Markus Meckel und der DGAP-Osteuropachef Stefan Meister.

    Den Online-Chat und öffentlich sichtbare Fragen oder Kommentare hatte man vorsorglich ausgeschaltet. Mit gutem Grund. Sowohl Heller als auch Harutyunyan referierten das armenische Narrativ – um nicht das P-Wort zu benutzen –, und zwar lupenrein und mit der Emphase tiefer Glaubensüberzeugung. Es lohnt nicht, ins Detail zu gehen. Das Fatale an dem Konflikt ist nämlich, dass beide Seiten, Armenier und Aserbaidschaner, das gleiche Narrativ vortragen. Nur hat der Gegner einen anderen Namen; die Massaker geschahen zu anderen Zeiten und an anderen Orten; die geschändeten Kulturgüter heißen auf der einen Seite Moscheen und auf der anderen Kirchen und Klöster.

    Und beide Seiten haben recht. Es ist auch jede Seite überzeugt, das weitaus größere Leid zu tragen. Das kann tausend Jahre so weitergehen – bis einmal eine Generation ermüdet und Frieden schließt.

    Der Zeitpunkt ist im Grunde geeignet. Nach drei Kriegen und Bergen von Unrecht zwischen 1992 und 2023 sind immerhin die völkerrechtlichen Grenzen wiederhergestellt. Deutschland kann eine aktive, konstruktive Rolle spielen, ist beidseits als Vermittler akzeptiert.
    Vermittlerrolle: Deutschland hat die Nase vorn

    Warum dann eine solche Veranstaltung? Im Gespräch mit dem DGAP-Experten Stefan Meister ist zu spüren, dass er selbst nicht glücklich ist. Aber – der Druck seitens der Aserbaidschaner sei inakzeptabel gewesen und Deutschland nicht das Land, wo solche Methoden ziehen. Eine Botschaft könne nicht einfach fordern, eine Veranstaltung abzusagen.

    Der Brief des aserbaidschanischen Botschafters an Meister liegt der Berliner Zeitung vor. Vielleicht gab es noch weitere Kontakte, doch in dem Schreiben steht „schlage ich Folgendes vor: Die genannte einseitige und proarmenische Propagandaveranstaltung abzusagen.“ Eine Forderung ist das nicht. Im Weiteren referiert auch der Botschafter sein Narrativ. Nur müsste man ihn und den Professor aus Jerewan nebeneinander setzen – auch wenn man damit einen wenig zielführenden Schlagabtausch riskiert.

    Sinnvoller als das Repetieren altbekannter Narrative ist die konkrete Vermittlerarbeit. Deutschland hat einen Fuß in der Tür, man kann sagen: die Nase vorn. Die EU gilt den Aserbaidschanern wegen des französisch-armenischen Näheverhältnisses als voreingenommen, Russland hat in Armenien an Ansehen eingebüßt, die USA haben andere Sorgen, und China ist noch nicht so weit.

    Zankapfel armenische Verfassung

    Der Berliner Zeitung gegenüber äußerte sich der für Außenpolitik zuständige aserbaidschanische Präsidentenberater Hikmet Hadschijew vor wenigen Tagen verhalten optimistisch. Die bisherigen Verhandlungen hätten Vertrauen geschaffen, doch der Weg bleibe steinig. Ein Zankapfel ist die armenische Verfassung. Deren Präambel beruft sich auf die Unabhängigkeitserklärung von 1990; dort ist die Rede vom gemeinsamen Schicksal Armeniens und Bergkarabachs. Aserbaidschan liest das als Territorialanspruch. Ein Friedensvertrag ohne Anpassung der armenischen Verfassung scheint kaum vorstellbar.

    Ein weiterer Stein des Anstoßes ist der sogenannte Sangesur-Korridor, eine von Aserbaidschan geforderte (und von Armenien 2020 zugesagte) Straßen- und Bahnverbindung zwischen Aserbaidschan und seiner Exklave Nachitschewan. Der Knackpunkt: Insoweit es sich um Transporte zwischen Hauptland und Exklave handelt, beharrt die Regierung in Baku auf zoll- und dokumentenfreier Abwicklung.

    Beide Punkte sind im Grundsatz lösbar; talentierte Diplomatie hat in der Vergangenheit ganz andere Nüsse geknackt. Hinzu kommt, dass Deutschland (nicht die EU) die Reputation und die Ressourcen besitzt, um wirksam zwischen den Parteien zu vermitteln. Wenn die politikberatenden Institutionen, beispielsweise die DGAP, ihr Scherflein Detailwissen und Fingerspitzengefühl beitragen, könnte im Südkaukasus eine Win-win-Situation näherrücken.

    #Allemagne #Arménie #Azerbaïdjan #politique

  • Non, le « #choc_des_civilisations » n’aide pas à comprendre notre époque

    Depuis le 7 octobre, les idées du professeur américain #Samuel_Huntington sont à nouveau vantées, au service d’un idéal de #repli_identitaire. Pourtant, ces thèses fragiles ont été largement démontées, sur le plan empirique comme théorique.

    C’est un des livres de relations internationales les plus cités au monde. Publié en 1996, trois ans après un article dans Foreign Affairs, Le Choc des civilisations a fourni un concept qui a proliféré dans le débat public. À la faveur de sa republication en poche aux éditions Odile Jacob, la journaliste et essayiste Eugénie Bastié a eu une révélation : son auteur, le politiste Samuel Huntington (1927-2008), était le prophète de notre époque. Sacrément épatée, elle affirme dans Le Figaro que « chaque jour, l’actualité donne raison » à ce livre « majeur ».

    Elle n’est ni la première ni la seule à le penser. À chaque attentat ou chaque guerre mettant aux prises des belligérants de religions différentes, la théorie est ressortie du chapeau comme une grille explicative. Depuis les massacres du Hamas du 7 octobre, c’est à nouveau le cas. Dans Le Point, Franz-Olivier Giesbert n’a pas manqué de la convoquer dans un de ses éditoriaux. Dans la plus confidentielle et vénérable Revue politique et parlementaire, un juriste s’est appuyé sur Huntington pour conclure tranquillement à « une certaine incompatibilité civilisationnelle entre Arabes et Israéliens et, partant, entre Orient et Occident ».

    Huntington pensait qu’avec la fin de la Guerre froide, les #facteurs_culturels allaient devenir prédominants pour expliquer la #conflictualité dans le système international. Il ajoutait que les risques de conflictualité seraient maximisés aux points de rencontre entre « #civilisations ». À l’en croire, ces dernières seraient au nombre de neuf. La #religion serait un de leurs traits distinctifs essentiels, parmi d’autres caractéristiques socio-culturelles ayant forgé, selon lui, des différences bien plus fondamentales que celles qui existent entre idéologies ou régimes politiques.

    De nombreuses critiques ont été faites aux thèses d’Huntington. Aujourd’hui, ces dernières sont largement considérées comme infirmées et inutilisables dans sa propre discipline. Elles ne sont plus reprises que par des universitaires qui ne sont pas spécialistes de relations internationales, et des acteurs politico-médiatiques qui y trouvent un habillage scientifique aux obsessions identitaires qui les habitent déjà.

    Il faut dire que dans la réflexion d’Huntington, la reconnaissance des #identités_civilisationnelles à l’échelle globale va de pair avec un rejet du multiculturalisme à l’intérieur des États. Eugénie Bastié l’a bien compris, se délectant des conclusions du professeur américain, qu’elle reprend à son compte : « La #diversité est bonne au niveau mondial, mortifère au niveau national. L’#universalisme est un danger à l’extérieur, le #multiculturalisme une #menace à l’intérieur. »

    Des résultats qui ne collent pas

    Le problème, c’est que les thèses d’Huntington ont été largement démontées, sur le plan empirique comme théorique. Comme l’a déjà rappelé Olivier Schmitt, professeur à l’Université du Sud au Danemark, des chercheurs ont « testé » les prédictions d’Huntington. Or ils sont tombés sur des résultats qui ne collent pas : « Les actes terroristes, comme les conflits, ont historiquement toujours eu majoritairement lieu – et continuent d’avoir majoritairement lieu – au sein d’une même civilisation. »

    Dans Philosophies du multiculturalisme (Presses de Sciences Po, 2016), le politiste Paul May relève que « les arguments avancés par Huntington pour justifier sa thèse du choc des civilisations ne reposent pas sur de larges analyses empiriques, mais plutôt sur une série d’anecdotes et d’intuitions ». Il dresse le même constat à propos des alertes angoissées d’Huntington sur le supposé moindre sentiment d’appartenance des #minorités à la nation états-unienne, notamment les Hispaniques.

    Huntington procède en fait par #essentialisation, en attribuant des #valeurs_figées à de vastes ensembles socio-culturels, sans prendre au sérieux leur #variabilité dans le temps, dans l’espace et à l’intérieur des groupes appartenant à ces ensembles. Par exemple, son insistance sur l’hostilité entre l’#Occident_chrétien et la #civilisation_islamique néglige de nombreux épisodes de coopération, d’influences mutuelles, d’alliances et de renversement d’alliances, qui ont existé et ont parfois répondu à des intérêts politico-stratégiques. Car si les #identités_culturelles ont bien un potentiel mobilisateur, elles sont justement intéressantes à enrôler et instrumentaliser dans une quête de puissance.

    Le « #déterminisme_culturaliste » d’Huntington, écrivait le professeur Dario Battistella dès 1994, « mérite une #critique approfondie, à l’image de toutes les explications unifactorielles en sciences sociales ». Au demeurant, les frontières tracées par Huntington entre les civilisations existantes reposent sur des critères peu clairs et discutables. Le chercheur Paul Poast a remarqué, dans un fil sur X, que ses choix aboutissent à une superposition troublante avec une carte des « races mondiales », « produite par Lothrop Stoddard dans les années 1920, [ce dernier étant connu pour être] explicitement un suprémaciste blanc ».

    Les mauvais exemples d’#Eugénie_Bastié

    Les exemples mobilisés par Eugénie Bastié dans Le Figaro illustrent toutes les limites d’une lecture outrancièrement culturaliste de la réalité.

    « Dans le cas du conflit israélo-palestinien, écrit-elle, l’empathie n’est plus dictée par des choix rationnels ou idéologiques mais par des appartenances religieuses et identitaires. » Il était toutefois frappant, avant le 7 octobre, de constater à quel point les États du monde arabe et musulman s’étaient désintéressés de la question palestinienne, l’un des objectifs du #Hamas ayant justement été de faire dérailler la normalisation des relations en cours. Et si la composante islamiste de l’identité du Hamas est indéniable, la situation est incompréhensible sans tenir compte du fait qu’il s’agit d’un conflit pour la terre, que d’autres acteurs palestiniens, laïques voire, socialisants, ont porté avant le Hamas.

    Concernant l’#Ukraine, Bastié explique qu’« entre un Ouest tourné vers l’Occident et un Est russophone, Huntington prévoyait trois scénarios : une Ukraine unie pro-européenne, la division en deux avec un est annexé à la Russie, une Ukraine unie tournée vers la Russie. On sait désormais que l’on s’achemine plus ou moins vers le deuxième scénario, le plus proche du paradigme du choc des civilisations. »

    Remarquons d’abord la précision toute relative d’une théorie qui « prédit » des issues aussi contradictoires. Soulignons ensuite que malgré tout, Huntington considérait bien que « si la #civilisation est ce qui compte, la probabilité de la #violence entre Ukrainiens et Russes devrait être faible » (raté). Pointons enfin la séparation caricaturale établie par l’essayiste entre les parties occidentale et orientale du pays. Comme l’a montré l’historien Serhii Plokhy, les agressions russes depuis 2014 ont plutôt contribué à homogénéiser la nation ukrainienne, « autour de l’idée d’une nation multilingue et multiculturelle, unie sur le plan administratif et politique ».

    Enfin, Bastié devait forcément glisser qu’Huntington a formulé sa théorie du choc des civilisations avant même les attentats du 11 septembre 2001, censés illustrer « la résurgence du conflit millénaire entre l’islam et l’Occident ».

    Reprenant sa critique du politiste américain à l’aune de cet événement, Dario Battistella a cependant souligné que « loin de constituer les prémices d’une bataille à venir entre deux grandes abstractions, #Occident et #Islam, les attentats du 11 septembre sont bien l’expression d’une forme pervertie de l’islam utilisée par un mouvement politique dans sa lutte contre la puissance hégémonique américaine ; quant aux bombardements américano-britanniques contre Al-Qaïda et les talibans, ce sont moins des croisades que des opérations de police, de maintien de la “pax americana”, entreprises par la puissance impériale et sa principale alliée parmi les puissances satisfaites de l’ordre existant. »

    À ces illustrations guère convaincantes du prophétisme de Samuel Huntington, il faut ajouter les exemples dont Eugénie Bastié ne parle pas, et qui ne collent pas non plus avec sa grille de lecture.

    Avec la tragédie du Proche-Orient et l’agression russe en Ukraine, l’autre grand drame historique de cette année s’est ainsi joué en #Arménie et en #Azerbaïdjan, avec le #nettoyage_ethnique du #Haut-Karabakh. Or si ce dernier a été possible, c’est parce que le régime arménien a été lâché par son protecteur russe, en dépit de populations communiant majoritairement dans le #christianisme_orthodoxe.

    Cet abandon, à laquelle la difficile révolution démocratique en Arménie n’est pas étrangère, a permis au dirigeant azéri et musulman #Ilham_Aliev de donner libre cours à ses ambitions conquérantes. L’autocrate a bénéficié pour cela d’armes turques, mais il a aussi alimenté son arsenal grâce à l’État d’Israël, censé être la pointe avancée de l’Occident judéo-chrétien dans le schéma huntingtonien interprété par Eugénie Bastié.

    Le côté « chacun chez soi » de l’essayiste, sans surprendre, témoigne en parallèle d’une indifférence aux revendications démocratiques et féministes qui transcendent les supposées différences civilisationnelles. Ces dernières années, ces revendications se sont données à voir avec force en Amérique latine aussi bien qu’en #Iran, où les corps suppliciés des protestataires iraniennes témoignent d’une certaine universalité du combat contre la #domination_patriarcale et religieuse. Cela ne légitime aucune aventure militaire contre l’Iran, mais rappelle que toutes les actions de soutien aux peuples en lutte pour leurs droits sont positives, n’en déplaise au fatalisme huntingtonien.

    On l’aura compris, la thématique du choc des civilisations n’aide aucunement à comprendre notre chaotique XXIe siècle. Il s’agit d’un gimmick réactionnaire, essentialiste et réductionniste, qui donne une fausse coloration scientifique à une hantise du caractère mouvant et pluriel des identités collectives. Sur le plan de la connaissance, sa valeur est à peu près nulle – ou plutôt, elle est la pire manière d’appeler à prendre en compte les facteurs culturels, ce qui souffre beaucoup moins la contestation.

    Sur le plan politique, la théorie du choc des civilisations est un obstacle aux solidarités à construire dans un monde menacé par la destruction de la niche écologique dont a bénéficié l’espèce humaine. Ce sont des enjeux de justice climatique et sociale, avec ce qu’ils supposent de réparations, répartition, redistribution et régulation des ressources, qu’il s’agit de mettre en avant à toutes les échelles du combat politique.

    Quant aux principes libéraux et démocratiques, ils méritent également d’être défendus, mais pas comme des valeurs identitaires opposées à d’autres, dont nous serions condamnés à vivre éloignés. L’universalisme n’est pas à congédier parce qu’il a servi d’alibi à des entreprises de domination. Quand il traduit des aspirations à la paix, à la dignité et au bien-être, il mérite d’être défendu, contre tous les replis identitaires.

    https://www.mediapart.fr/journal/culture-et-idees/231223/non-le-choc-des-civilisations-n-aide-pas-comprendre-notre-epoque
    #Palestine #Israël

    #Huntington

  • Après tortures, peu avant son exécution, ultime interrogatoire de Wartan Khatissian, né en 1883 dans le village de Yedi Sou, Vilayet de Bakir, accusé d’espionnage et de haute trahison.

    - Cette famille turque dans votre village, vous aviez bien dû la dégoûter de rester parmi vous ?

    – Non, Murir Bey. Les membres de cette famille sont nos voisins et amis.

    – Vos amis ?

    – Oui, Mudir Bey. Il n’y a jamais eu de querelle entre nous et ces Turcs. Nous nous sommes toujours entraidés. Une fois – c’était après une mauvaise récolte –, ces Turcs ont offert du blé à mon père. En échange, nous avons donné deux sacs de farine, de blé et des légumes en conserve.

    – Rien d’autre ?

    – Si, Mudir Bey. Nous leur avons apporté des potées de tan, de patat et d’harissa.

    – Qu’est-ce que c’est que ça, Effendi ?

    – Le tan est fait avec du madsoun, le yoghourt arménien. C’est à peu près la même chose que l’ayran turc. Mais le tan a meilleur goût, du moins celui que l’on prépare chez nous, peut-être parce que ma mère y ajoute des épices. Mais je ne saurais vous dire lesquels. En tout cas, la préparation est légèrement sucrée, et je suppose que cela vient de ce que ma mère y ajoute une pointe de miel.

    – Une sorte de potion magique arménienne ?

    – Je ne sais pas, Mudir Bey.

    – Et le patat, c’est quoi ?

    – La même chose que le sarmat turc, de simples feuilles de chou avec de la viande du riz et du boulgour dedans. On y ajoute parfois des légumes de saison. Mais, croyez-moi, Mudir Bey, c’est la même chose que le sarmat turc.

    – Et harissa, c’est quoi ?

    – C’est le plat national arménien.

    – Il y a du porc dedans ?

    – Non, Mudir Bey. Uniquement du mouton et du poulet.

    – Et vos voisins Turcs, mangent de cette pâtée ?

    – Ce n’est pas de la pâtée, Mudir Bey. C’est de l’harissa.

    – Et il n’y a vraiment pas de porc dedans ?

    – Non Mudir Bey. Vraiment pas.

    Le conte de la dernière pensée, Edgar Hilsentath.

    #cuisine

  • Les « traces fragiles » des #rescapés arméniens du #génocide

    L’historienne #Anouche_Kunth publie « Au bord de l’effacement », une enquête délicate sur la marque du passé génocidaire dans les formalités administratives accomplies par les exilés arméniens en France, dans l’entre-deux-guerres.

    Des documents qui racontent « par en dessous » un génocide attesté, quoique toujours nié par les puissances qui l’ont perpétré. Voilà la matière première des recherches de notre invitée, Anouche Kunth, chargée de recherche au CNRS et autrice d’Au bord de l’effacement. Sur les pas d’exilés arméniens dans l’entre-deux-guerres (La Découverte).

    Dans ce livre, l’historienne part de duplicatas de certificats d’identité, autrefois délivrés par l’Office des réfugiés arméniens, et aujourd’hui conservés à l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra). Sous les apparences d’un style bureaucratique, ils offrent aussi, à qui les étudie patiemment, des marques, des ratures et des remarques annexes, qui font écho aux violences, aux spoliations et aux déplacements subis par une population entière, en raison de ses origines.

    Parce que ces documents étaient nécessaires à des unions ou à des départs pour d’autres contrées, ils témoignent aussi des vies reconstruites, et transmises, par les personnes exilées. En ce sens, le travail d’Anouche Kunth contribue à conjurer, sur le plan mémoriel, une « guerre d’extermination de cent ans » dénoncée dans nos colonnes par l’historien Vincent Duclert, auteur d’Arménie. Un génocide sans fin et le monde qui s’éteint (Les Belles Lettres).

    https://www.mediapart.fr/journal/culture-et-idees/101123/les-traces-fragiles-des-rescapes-armeniens-du-genocide
    #arméniens #livre #histoire #traces

    • Au bord de l’effacement. Sur les pas d’exilés arméniens dans l’entre-deux-guerres

      Nom, prénom, date et lieu de naissance : trop peu de mots, sur ces certificats administratifs, pour écrire l’histoire de chaque personne épinglée à son état civil, enfoncée dans le sillon de ses empreintes digitales. À mieux les regarder cependant, ces #documents_d'identité portent les marques de bifurcations multiples, de ruptures radicales survenues dans les trajectoires d’Arméniens originaires de l’Empire ottoman et #réfugiés en France au lendemain de la Première Guerre mondiale. La paix, en effet, n’a pas permis aux survivants du génocide (1915-1916) de retourner vivre en Turquie, à la suite des politiques d’exclusion mises en œuvre par le régime kémaliste.
      L’étonnant, ici, n’est pas que l’exil soit affaire de routes, de maisons détruites ou spoliées, de naissances en chemin, de contrats de travail signés à distance, de débarquements à Marseille, de morts précoces et de nouveaux départs vers les Amériques. Mais que d’infimes #traces de ces vies déplacées se soient déposées au détour de formalités ordinaires. Par petites touches, le passé étend ses ombres à travers les liasses.
      Le travail d’Anouche Kunth, d’une rare délicatesse, conjure la #violence de l’#effacement.

      https://www.editionsladecouverte.fr/au_bord_de_l_effacement-9782348057908

  • ▶ Le numéro 1855 de novembre du Monde Libertaire est paru !

    ▶ 𝐄𝐝𝐢𝐭𝐨 : « Dans une société raciste, il ne suffit pas d’être non-raciste, il nous faut être antiraciste » Angela Davis

    • Malheureusement, on dirait que ce numéro tombe à point nommé au vu de l’actualité. Nettoyage ethnique des #Arméniens dans les plateaux du Haut-Karabakh par l’#Azerbaïdjan avec le soutien turc, #Turquie qui elle-même s’en prend aux compagnons du #Rojava et enfin en #Palestine, l’État d’#Israël profite d’une attaque du #Hamas pour anéantir les #Palestiniens... Tout cela avec le soutien de nos États occidentaux évidemment ! Le #racisme et le #colonialisme ont encore de beaux jours devant eux, et les marchands de morts vont se régaler (...)

    • Nous dédions ce numéro à tous les opprimés qui font actuellement face aux pires crimes coloniaux et un bon gros bras d’honneur à Airbus et Dassault qui s’en mettent plein les poches !
    • Bonne lecture !

    👉 Lire l’édito & le sommaire sur le site du Monde Libertaire ⤵️

    https://monde-libertaire.net/?articlen=7567...

  • Note sur la question du Haut Karabakh et la situation de l’Arménie

    Rappel historique
    Le Karabagh ou Karabakh (le « jardin noir » en Turc) est la région fertile au Sud-ouest de l’Azerbaïdjan. Le Haut (Nagorno ou Nagorny en Russe) Karabakh, la région montagneuse à l’Ouest du Karabakh. Elle est peuplée par des Arméniens depuis des millénaires, les églises médiévales arméniennes en témoignent. Dans cette région un royaume arménien d’Artsakh a existé autour de l’an 1000. La région a été dominée par l’empire Perse, puis zone de conflit entre les empires Ottoman, Perse puis Russe, ce dernier en prenant le contrôle au XIXe siècle. Le Haut Karabakh est resté alors peuplé d’Arméniens à l’exception de la seule ville du pays Susha (Sushi pour les Arméniens), peuplée majoritairement d’Azéris (l’ethnie dominante en Azerbaïdjan) mais aussi lieu de villégiature de l’aristocratie régionale, notamment géorgienne et russe, et même perse, et important foyer culturel azéri (la ville natale de la grande poétesse Khurshidbanu Natavan, 1832-1897).

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/10/20/note-sur-la-question-du-haut-karabakh-et-la-si

    #international #armenie #azerbaidjan

  • L’Iran met en garde contre tout « changement géopolitique » dans le Caucase
    https://www.rfi.fr/fr/asie-pacifique/20231002-l-iran-met-en-garde-contre-tout-changement-g%C3%A9opolitique-dans-le-ca

    Selon certains médias, l’Azerbaïdjan pourrait tenter d’attaquer le sud de l’Arménie pour permettre d’avoir une continuité territoriale avec l’enclave azerbaïdjanaise du Nakhitchevan et la Turquie.

    M. Kanani a par ailleurs rappelé que l’Iran soutenait l’intégrité territoriale de l’Arménie et de l’Azerbaïdjan et était favorable au développement des routes de transit entre les différents pays de la région. Téhéran a soutenu ces dernières années l’Arménie, en développant des liens économiques et politiques avec ce pays.

    Les médias iraniens dénoncent par ailleurs les relations entre l’Azerbaïdjan et Israël, en soutenant notamment que cela représentait une menace pour la sécurité de l’Iran. Bakou achète en effet des armes à Israël, ennemi juré de l’Iran.

    #Caucase #Iran #Azerbaïdjan #Arménie #Israël

    • l’Iran est un autre acteur géopolitique majeure dans cette région. Traduction (automatisée) en anglais d’un article de Iran Daily, quotidien officiel de la république islamique :

      Changing geographical boundaries is a red line
      About 4 minutes and 24 seconds

      Iran newspaper: When Turkish President Recep Tayyip Erdogan called the opening of the land route of the alleged Zangzor Corridor in the South Caucasus a strategic issue for Turkey, he also said that “if Armenia prevents the opening of the Zangzor Corridor, this corridor can pass through Iran.” "Kend", from the hypertext of this new claim, it can be seen that the actors involved in the developments in the Caucasus region have understood the realities of the political geography of the region and regional and global developments and want to play a more marginal role in interacting with their surrounding environment or prefer to remain in the cocoon of stability and remain the usual security of the region; Security, the realization of which is more than achieved in the light of war, is affected by the focus of influential actors on pursuing diplomatic processes such as the “3+3” process in the Caucasus region. In the midst of the recent tense movements between Baku and Yerevan, the follow-up of this matter was noted in the telephone conversation of “Seyd Ebrahim Raisi” and “Vladimir Putin”, the presidents of Iran and Russia, and both sides emphasized the necessity of dialogue in the form of “3+3”. And they emphasized avoiding foreign interference in this regard.

      Erdogan’s claim on behalf of Iran

      The Turkish president, who visited Nakhchivan yesterday, supported his support for the corridor
      between the Republic of Azerbaijan and Armenia to connect Nakhchivan, and at the same time claimed: “If Yerevan opposes such a plan, the corridor can pass through Iran.” This is a positive idea. “We are doing our best to open the Zangzor Corridor. Positive signals are also coming from Iran. If Armenia prevents the opening of the Zangzor Corridor, this corridor can pass through Iran.”

      A few days after the Republic of Azerbaijan decided to initiate the military phase with the aim of fully controlling Karabakh, “Erdogan” went to “Nakhjuvan”. An Azeri region that borders Türkiye, Armenia and Iran. This trip was important because Ankara had previously announced its support for Azerbaijan’s goal of establishing a corridor through southern Armenia to Nakhchivan. A goal that Armenia has repeatedly expressed its opposition to and in this regard asked other countries to support Yerevan in the face of this unilateral decision by Baku.

      The movements of the Republic of Azerbaijan are under observation

      Therefore, the recent movements of the Republic of Azerbaijan, which could be predicted by observers from the perspective of a serious military conflict with Armenia, are influenced by the goal of putting Yerevan in a deadlock to accept Baku’s conditions on the one hand, and on the other hand, possibly seeking to capture Kamel Karabagh and pursuing the idea of the Zangzor Corridor in southern Armenia. The set of measures that caused the current situation in the Caucasus to become tense once again due to the deployment of Azerbaijani military forces towards Sivnik, Karabagh and part of the border areas of Armenia, and raised alarm bells about the outbreak of a new war in the South Caucasus.

      What has encouraged the Turkish authorities to intervene and take a position in the wide-ranging
      tensions between Azerbaijan and Armenia, should be searched in the dreams that Ankara is searching for the “Zangzur” corridor; Whether this corridor can be a ring connecting Turkey to London and Beijing through railway lines and superhighways and make this country benefit from a transit-energy hub; A development that in its heart can lead to the weakening of the influence of its regional competitors such as Iran.

      Consequences for Tehran

      But the problem is that the establishment of the alleged “Zangzor” corridor through the south of Armenia will eliminate the territorial connection between Iran and Armenia, and the transit routes of Iran in the north and northwest towards Europe for export and import will be exclusively available to the Republic of Azerbaijan and Turkey. Gives. In addition to this, breaking the geographical relationship between Iran and Armenia through Baku’s control over the “Sionik” province of Armenia will lead to cutting off Iran’s access to Georgia and the port of “Batumi” on the Black Sea coast, and will put Iran in a geostrategic dilemma. Under such considerations, the firm stance of the country’s political and military authorities is focused on not changing the geographical situation of the Caucasus region. These positions have been repeatedly reflected in the warning against visible and hidden actors. The holding of several military exercises in the northern borders and the establishment of a consulate in Qapan, the center of Sivnik, was also a support for the government’s declared approach to the controversial movements of Azerbaijan.

      Tehran’s clear message to Ankara

      Iranian authorities emphasized their principled position during the recent visit of “Hakan Fidan” to Tehran and made this Turkish official aware of the sensitivity of the Islamic Republic in protecting its red lines in the geographical borders of the Caucasus. In his meeting with the envoy of the Turkish government, Raisi spoke clearly about the red lines drawn by the Supreme Leader regarding the immutability of the geopolitical boundaries of the region and showed that the Islamic Republic is ready to send a more serious message to Baku, Ankara and It will be Tel Aviv.
      Therefore, the recent position of the Turkish president during his visit to Nakhchivan cannot be seen apart from the fact that Tehran’s serious message in protecting its national interests in the Caucasus has been heard from Ankara. It seems that Turkey does not want to jeopardize another part of its multifaceted interests defined in relation to its neighbors and allies, especially the Islamic Republic, in order to achieve its economic and security goals through the “Zangzor” corridor. It should be seen how far this stance can shake Baku’s will to continue the tension with Armenia over the construction of “Zangzor”.

      (Source : https://ion.ir/news/28995)

  • 🔴 Contre toute tentation d’épuration ethnique au Haut-Karabakh

    Les 19 et 20 septembre, à l’issue d’une offensive éclair, Bakou a pris le contrôle de l’enclave arménienne du Haut-Karabakh avec l’assentiment de Moscou. L’Azerbaïdjan a beau promettre à présent une normalisation « pacifique », la menace d’épuration ethnique est réelle.

    #Arménie #HautKarabakh #Azerbaïdjan #guerre #nationalisme #internationalisme #Paix

    https://unioncommunistelibertaire.org

  • Haut-Karabakh : plus de 28 000 réfugiés sont arrivés en Arménie
    https://www.lemonde.fr/international/article/2023/09/26/haut-karabakh-plus-de-28-000-refugies-sont-arrives-en-armenie_6191129_3210.h

    Haut-Karabakh : plus de 28 000 réfugiés sont arrivés en Arménie
    Le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, a appelé l’Azerbaïdjan à respecter ses engagements de protéger les civils dans la province et à y permettre l’accès de l’aide humanitaire.
    Sur la seule route menant à l’Arménie, un flot ininterrompu de véhicules transportant des familles, leurs affaires empilées sur les toits, se pressait mardi au dernier poste de contrôle azerbaïdjanais avant le territoire arménien, via le corridor de Latchine. Dimanche, après l’offensive éclair remportée par les troupes azerbaïdjanaises contre celles du Haut-Karabakh – dont le bilan est de 200 morts, selon les séparatistes –, Bakou a rouvert ce poste-frontière qui coupait l’enclave arménienne du reste du monde, provoquant l’exode.
    Depuis dimanche soir, l’afflux de réfugiés en Arménie a submergé la ville frontalière de Goris, peuplée d’une vingtaine de milliers d’habitants, première étape pour la plupart des réfugiés et devenue le carrefour de ces derniers. La semaine dernière, le premier ministre arménien, Nikol Pachinian, a annoncé que son pays de 2,9 millions d’habitants se préparait à accueillir 40 000 réfugiés.
    Des réfugiés se tiennent à Goris le 26 septembre 2023, avant de partir pour Erevan. Un flot ininterrompu de véhicules se faufile sur l’unique route du Haut-Karabakh en direction de l’Arménie, transportant des dizaines de milliers de réfugiés désormais confrontés à un avenir incertain.
    Le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, a appelé l’Azerbaïdjan à respecter ses engagements de protéger les civils dans la province et à y permettre l’accès de l’aide humanitaire. Lundi, le président azerbaïdjanais, Ilham Aliev, avait réaffirmé la promesse que les droits des Arméniens de l’enclave seraient « garantis ».
    « Le secrétaire d’Etat s’est à nouveau entretenu avec le président [Ilham] Aliev aujourd’hui et a souligné l’urgence de mettre fin aux hostilités, d’assurer la protection inconditionnelle et la liberté de mouvement des civils, et de garantir un accès humanitaire sans entrave au Haut-Karabakh », a déclaré le porte-parole du département d’Etat, Matthew Miller.
    La France, pour sa part, a appelé à « une action diplomatique internationale » face « à l’abandon de l’Arménie par la Russie ». Paris a estimé que l’exode « massif » des Arméniens du Haut-Karabakh se déroule « sous l’œil complice de la Russie », qui avait déployé en 2020 une force de maintien de la paix dans cette région sécessionniste.L’Union européenne (UE) a rappelé la « nécessité pour la transparence et pour un accès de l’aide humanitaire internationale et de responsables chargés de veiller au respect des droits humains, et d’obtenir davantage de détails sur la vision de Bakou concernant l’avenir des Arméniens du Haut-Karabakh en Azerbaïdjan ».
    Dans le flot de réfugiés arméniens, l’Azerbaïdjan recherche de possibles auteurs de « crimes de guerre », a fait savoir mardi de son côté, une source gouvernementale azerbaïdjanaise à l’Agence France-Presse. « L’Azerbaïdjan a l’intention d’amnistier les combattants arméniens qui ont déposé les armes au Karabakh. Mais ceux qui ont commis des crimes de guerre pendant les guerres au Karabakh doivent nous être remis », a expliqué cette source.
    Lundi soir, en plein exode, un dépôt de carburant a explosé dans l’enclave majoritairement peuplée d’Arméniens, à Stepanakert. Le bilan restait incertain mardi soir : les séparatistes arméniens affirment qu’au moins 68 personnes sont mortes, 290 sont blessées et que 105 sont portées disparues.L’Union européenne (UE) a réuni mardi à Bruxelles des hauts responsables diplomatiques français, allemand, azerbaïdjanais et arménien. Selon le communiqué de l’UE, les discussions ont permis d’« intenses échanges entre les participants sur la pertinence d’une rencontre éventuelle des dirigeants » de l’Arménie et de l’Azerbaïdjan, en marge d’un sommet européen informel des Vingt-Sept à Grenade, dans le sud de l’Espagne, le 5 octobre. Ce sommet était prévu de longue date et n’a pas été annulé.

    Covid-19#migrant#migration#hautkarabakh#armenie#azerbaïdjan#guerre#crise#humanitaire#refugie

  • Haut-Karabakh, la mort d’une république rebelle

    Le 19 septembre 2023 à la mi-journée, l’armée azerbaïdjanaise a lancé une attaque massive et non provoquée sur l’ensemble de la ligne de front avec les forces arméniennes dans la république rebelle et non reconnue du Haut-Karabakh. Des drones turcs et israéliens ont attaqué les défenses aériennes du Karabakh, des missiles balistiques LORA fabriqués par Israël ont été tirés contre des positions d’artillerie, puis les forces azéries ont avancé pour couper les routes à l’intérieur du Karabakh, isolant les villes et les villages. Après une journée de combats intenses, les dirigeants du Haut-Karabakh ont accepté une reddition sans condition, dans le cadre d’un accord négocié par les « soldats de la paix » russes déployés dans la région.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/09/26/haut-karabakh-la-mort-dune-republique-rebelle

    #international #armenie #azerbaidjan

  • Bergkarabach : Darum ist die Reaktion der Bundesregierung ein Skandal
    https://www.berliner-zeitung.de/politik-gesellschaft/bergkarabach-das-ende-der-freiheit-wie-aserbaidschan-die-kleine-dem

    Ces derniers jours deux nouvelles nous montrent comment les idées de liberté et démocratie sont bafoués par le pouvoir allemand tous acteurs cofondus. La deuxième information atterrante parle de l’absence de prise de position de la part du gouvernement fédéral allemand contre la guerre azérienne contre les habitants du Haut-Karabagh.

    Ne comptez pas sur le gouvernement ni sur les administrations et surtout pas sur les groupes de capitalistes. Leur raison d’être et unique point de repère est la survie des alliances et positions présentes.C’est là où ils comptent rafler les futurs profits. La démocratie ? Il n’en survivra que ce nous en saurons défendre.

    21.9.2023 von Dustin Hoffmann - 2018 führte mich meine erste Reise nach Bergkarabach, eine Gebirgsregion im südlichen Kaukasus, die mehrheitlich von Armeniern bewohnt ist und sich im Zuge des Zerfalls der Sowjetunion von Aserbaidschan losgesagt hat. Die Zunahme von Diskriminierungen und eine Siedlungspolitik, die darauf abzielte, die Demografie zugunsten Aserbaidschans zu verändern, waren die Ursache für den Drang nach Unabhängigkeit.

    Schon damals reagierte Aserbaidschan mit blanker Gewalt und ethnischen Säuberungen. Menschenrechtsorganisationen haben gut dokumentiert, wie die Region einer Blockade unterlegt wurde und Aserbaidschan wahllos mit Raketenartillerie auf die Hauptstadt geschossen hat. Damals konnten sich die Armenier selbstständig aus dieser brutalen Blockade befreien und sich ihre Unabhängigkeit erkämpfen.

    Der Erfolg wurde ihnen aber auch zum Verhängnis, weil sie im Zuge ihrer Verteidigung auch aserbeidschanische Gebiete einnahmen, die dort lebenden Menschen vertrieben und einen Sicherheitspuffer einrichteten. Die Bilder der humanitären Folgen für die aserbaidschanischen Zivilisten gingen um die Welt und ließen die Sympathie kippen. Warum dieser Sicherheitspuffer indes notwendig war, konnten wir in den letzten Tagen sehen: Aserbaidschan hat in einer brutalen Blitzoffensive Fakten geschaffen.

    Bergkarabach geht uns alle an: Es droht eine Kettenreaktion des Schreckens

    Während die internationale Gemeinschaft sich jahrelang um Diplomatie bemüht hat, hat Aserbaidschan auf eine militärische Lösung gesetzt und massiv aufgerüstet. Aus einer geleakten US-Depesche geht hervor, dass ein hochrangiger türkischer Diplomat bereits 2006 festgestellt hat, dass der aserbaidschanische Militäretat den gesamten Haushalt Armeniens übersteige.

    Damals sei die aserbaidschanische Armee in schlechter Verfassung gewesen, aber da Aliyev jung sei und Geduld habe, könne er auch 15 Jahre warten. Diese Einschätzung war zutreffend, denn 14 Jahre später hat Aserbaidschan im September 2020 einen Großangriff auf Bergkarabach gestartet und viele Gebiete zurückerobert.

    Ein Soldat bewacht die Straße in der Nähe eines brennenden Gebäudes nach dem Einschlag einer aserbaidschanischen Rakete über der Stadt Stepanakert während des Konflikts zwischen Aserbaidschan und Bergkarabach im Jahr 2020.

    Nach der Unterzeichnung eines Waffenstillstandsabkommens wurden die zuvor als Sicherheitspuffer gehaltenen Gebiete kampflos an Aserbaidschan übergeben. Der Krieg war von großer Brutalität geprägt. Amnesty International hat dokumentiert, dass ältere Menschen, die nicht vor den vorrückenden Truppen Aserbaidschans fliehen konnten, gefoltert, geköpft und ermordet wurden.

    Als ich im November 2020 die Region kurz nach dem Ende der Kampfhandlungen besuchte, ergab sich ein Bild des Schreckens: Aserbaidschan hat Schulen, Krankenhäuser und Feuerwehrstationen bombardiert. Im Zentrum der Hauptstadt waren die Spuren von Streumunition gut sichtbar. Konsequenzen hatten diese Taten für Aserbaidschan damals wie heute nicht.

    Unerträgliche Gräueltaten

    Die Europäische Union hat weiterhin auf vertiefte Wirtschaftsbeziehungen gesetzt, insbesondere nach dem Angriff Russlands auf die Ukraine. Ursula von der Leyen hat Aserbaidschan kurzerhand zum verlässlichen Partner erklärt und ein Abkommen zur Steigerung der Gaslieferungen unterzeichnet. Dass Aserbaidschan kaum Möglichkeiten hat, die Förderkapazitäten zu steigern, wurde dabei gekonnt ignoriert. Aserbaidschan importiert nun mehr Gas aus Russland und leitet dieses nach Europa weiter. Der aserbaidschanische Präsident Aliyev muss sein Glück kaum fassen können. Nach einem brutalen Krieg mit Tausenden Toten wird er von der Europäischen Union belohnt.

    Spätestens in diesem Moment hat Aserbaidschan verstanden, dass es freie Hand hat, wenn es darum geht, geopolitische Interessen mit militärischer Gewalt zu lösen. In der Folge hat Aserbaidschan immer wieder gegen das Waffenstillstandsabkommen verstoßen. Mal ging es dabei um die Einnahme von strategischen Positionen, mal wurde schlicht auf Bauern geschossen, die auf ihren Feldern arbeiteten. Im September 2022 hat Aserbaidschan dann Armenien überfallen.

    Die Aggression wurde von unerträglichen Gräueltaten begleitet. Armenische Kriegsgefangene wurden vor laufender Kamera hingerichtet, Frauen sexuell misshandelt und verstümmelt. Russland, mit dem sich Armenien in einem Militärbündnis befindet, ist nicht eingeschritten. Die Europäische Union hat nach diesem Angriff eine zivile Beobachtermission an die armenische Grenze entsandt – wirkliche Konsequenzen für Aserbaidschan gab es hingegen nicht.

    Die Phase des Aushungerns

    Das nach dem Krieg 2020 unterzeichnete Waffenstillstandsabkommen sieht neben der Stationierung von russischen Friedenstruppen auch vor, dass ein Korridor zwischen Armenien und Bergkarabach eingerichtet wird, in dem freier Verkehr von Personen, Waren und Fahrzeugen ermöglicht werden muss. Im Dezember 2022 hat Aserbaidschan damit begonnen, diesen Korridor zu blockieren. Zuerst orchestrierte das Regime „Öko-Proteste“ auf der Verbindungsstraße – was im Lichte der nicht vorhandenen Versammlungsfreiheit in Aserbaidschan recht durchschaubar war.

    Armenien hat vor dem Internationalen Gerichtshof gar eine verbindliche Anordnung erwirkt, die Aserbaidschan auffordert, den Korridor zu öffnen. Da Aserbaidschan gelernt hat, dass Fehlverhalten keine Konsequenzen hat, hat das Regime diese Anordnung aber ignoriert und die Blockade stattdessen verschärft. Die „Öko-Proteste“ wurden durch einen Grenzkontrollpunkt ersetzt, der seit Juni 2023 sogar für humanitäre Lieferungen des Internationalen Komitees des Roten Kreuzes gesperrt war.

    Damit begann die Phase des Aushungerns. Die Menschen in Bergkarabach hatten immer weniger zu Essen, die Medizin wurde knapp und die Fehl- und Totgeburten nahmen zu. Die öffentliche Infrastruktur wie Nahverkehr und Müllabfuhr mussten aus Mangel an Benzin eingestellt werden. Das wirtschaftliche Leben in der Region kam zum Erliegen. Menschen berichteten von hungerbedingtem Schwindel und davon, dass sie zu schwach seien, um das Haus zu verlassen.

    Unter diesen Bedingungen hat Aserbaidschan zum finalen Schlag ausgeholt. Nach einem höchstwahrscheinlich fingierten Unfall mit einer Mine, der Erinnerungen an den Angriff auf den Sender Gleiwitz weckt, hat Aserbaidschan am 19. September 2023 das verbliebene Territorium Bergkarabachs auf der gesamten Frontlinie angegriffen.

    Erneut wurde wahllos mit Artillerie in zivile Nachbarschaften geschossen. Aus der Hauptstadt erreichten mich Berichte von ausgehungerten Kindern, die kaum Kraft hatten, um in Schutzräume zu fliehen. In Orten wie Martakert, die noch näher an der Kontaktlinie liegen, war der Beschuss so intensiv, dass Zivilisten gar keine Chance hatten, ihre Häuser zu verlassen, um sich in Sicherheit zu bringen. Tausende Menschen sind nun an einer russischen Basis nahe der Hauptstadt gestrandet.

    Innerhalb eines Tages kapitulierten die weit unterlegenen Verteidigungskräfte und einigten sich auf einen neuen Waffenstillstand, der das Ende des freien Bergkarabachs besiegelt. Die russischen Friedenstruppen griffen nicht ein, obwohl inzwischen bekannt ist, dass auch diese Verluste zu verzeichnen haben. Aserbaidschan hat wichtige Straßen blockiert und ganze Ortschaften umzingelt.

    Zivilbevölkerung ist in Panik

    Das Schicksal vieler Menschen ist ungewiss, in sozialen Netzwerken gibt es etliche Beiträge von verzweifelten Menschen, die den Kontakt zu ihren Verwandten verloren haben. Tausende Menschen werden vermisst und dank der Abwesenheit unabhängiger Beobachter ist das Schlimmste zu erwarten. Obwohl Vertreter Bergkarabachs für Verhandlungen nach Aserbaidschan gereist sind, rücken aserbaidschanische Truppen weiter vor. Aus Stepanakert werden Schüsse gemeldet, die schutzlose Zivilbevölkerung ist in Panik.
    Narrative der Diktatur

    Die EU-Führung und die Bundesregierung haben einen merklichen Beitrag zu dieser Eskalation geleistet. Aserbaidschan wurde über lange Zeit deutlich gemacht, dass menschenverachtendes Vorgehen keine Konsequenzen hat. Die Bundesregierung konnte sich nicht einmal dazu durchringen, Aserbaidschans Angriff auf Armenien im September 2022 zu verurteilen, obwohl Aserbaidschan seitdem Territorium besetzt hält.

    Stattdessen legitimierte der deutsche Botschafter in Baku mit einem Besuch der historischen Hauptstadt Bergkarabachs, die Aserbaidschan 2020 mit Gewalt eingenommen hatte, den Einsatz von Gewalt. Die Menschenrechtsbeauftragte der Bundesregierung konnte sich in den vielen Monaten der Blockade und des Aushungerns Bergkarabachs nicht zu einem Kommentar durchringen, obwohl Akteure der Zivilgesellschaft und auch ich selbst über Monate auf sie eingewirkt haben. Ihr halbherziger Kommentar nach der finalen Eskalation kommt zu spät.

    Es scheint wenig Wille vorhanden zu sein, sich mit der Situation auseinanderzusetzen, so liest man in der Presse oder in Statements aus der Politik immer wieder, dass Bergkarabach völkerrechtlich zu Aserbaidschan gehöre, obwohl die Frage nach dem finalen Status der Region fester Bestandteil der diplomatischen Verhandlungen war. Leichtfertig werden Narrative der Diktatur in Baku bedient, die mit dieser Rückendeckung vorgibt, rechtmäßig zu handeln.

    Der Blutdurst Aserbaidschans

    Die Werte und Prinzipien, die wir für Russlands Angriff auf die Ukraine propagieren, gelten für den Südkaukasus scheinbar nicht. Hier wurde eine unter schwierigsten Bedingungen errichtete Demokratie kurzerhand mit brutaler Gewalt zerstört. Nach Jahren der Hasspropaganda gegen Armenier wird es für die Menschen unter aserbaidschanischer Herrschaft keine Zukunft geben. Aserbaidschan ist eine der repressivsten Diktaturen unserer Nachbarschaft, in der ausschließlich die korrupte Elite Freiheiten genießt.

    Wenn die internationale Gemeinschaft nicht unverzüglich handelt, eine Präsenz vor Ort entwickelt und Aserbaidschan für sein Vorgehen isoliert, steht den Zivilisten in Bergkarabach jetzt das Schlimmste bevor: Demütigung, Vertreibung, Folter oder gar Tod. Niemand wird sich darauf berufen können, keine Kenntnis gehabt zu haben. Derweil hat Aserbaidschan bereits große Teile Armeniens zu „historischem aserbaidschanischen Land“ erklärt. Der Blutdurst Aserbaidschans ist noch nicht gestillt, Armenien dürfte das nächste Ziel sein.

    #Arménie #Haut-Karabagh #Nagorny_Karabakh #Azerbaïdjan #guerre #indépendance

  • Le blocus du Karabakh et deux visions de l’Azerbaïdjan + autre texte

    Le blocus du Karabakh imposé par les autorités azerbaïdjanaises approche de son neuvième mois. Des cas de décès dus au manque de nourriture, de carburant et de médicaments ont été enregistrés. A l’approche de l’hiver, c’est toute la population du Haut-Karabakh – ou Artsakh en arménien – qui est mise en danger par la politique des autorités azerbaïdjanaises. Ce blocus est le résultat d’une conception idéologique spécifique dominante parmi les cercles dirigeants azerbaïdjanais. Dans le même temps, des voix alternatives, minoritaires mais puissantes, se font entendre.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/09/16/le-blocus-du-karabakh-et-deux-visions-de-lazerbaidjan-autre-texte/#more-74449

    #international #armenie #azerbaidjan

  • Au Haut-Karabakh, l’arme de la faim de l’Azerbaïdjan

    La crise humanitaire qui frappe les Arméniens dans l’enclave disputée s’est brusquement aggravée cet été depuis que Bakou en a bloqué totalement l’accès. L’ancien procureur de la Cour pénale internationale Luis Moreno Ocampo dénonce un « génocide en cours ».

    https://www.lemonde.fr/international/article/2023/09/02/au-haut-karabakh-l-arme-de-la-faim-de-l-azerbaidjan_6187566_3210.html
    https://justpaste.it/9wraw

    #Arméniens #Haut-Karabakh #Azerbaïdjan

  • Thread by LChevreuils on Thread Reader App – Thread Reader App
    https://threadreaderapp.com/thread/1632398809010511876.html

    L’anniversaire de la mort de Staline me rappelle un épisode de l’histoire des Arméniens du Liban. En 1947, des émissaires ont parcouru la diaspora pour convaincre les Arméniens de s’installer en RSS d’Armenie. On leur a fait miroiter boutique, logement, etc.

    Au Liban, le gros de la communauté s’était installé 20 ans avant, après les nouveaux massacres en Cilicie, et avait commencé à urbaniser la rive droite du fleuve, Borj Hammoud, contre l’avis des Français qui voulaient plutôt les envoyer dans des colonies rurales, bref.
    La vie n’était pas simple, le lieu était un trou de boue et la communauté était divisée entre les partis hentchak, communiste, et tachnak, antisovietique (social-nationaliste, disons pour être charitable). Le hentchak a épousé la cause de la RSSA. Y avait moyen le choix.
    Notons , c’est important, que ces Arméniens étaient très majoritairement originaires de Cilicie, depuis quelque chose comme le 14e siècle. Le Caucase ne leur était pas familier du tout, leur truc, c’était Marash, Adana et la Méditerranée.
    Il faut imaginer les familles ravagées par le genocide, les orphelins qui grandissent, la vie qu’on commence à reconstruire, les solidarités locales dans les associations de villages qui construisaient collectivement les différents quartiers de Borj-Hammoud…
    Les émissaires de Staline arrivent et forcément, séduisent pas mal d’hommes actifs qui galèrent dans la boue à Beyrouth. D’autres sont radicalement opposés au départ. Le hentchak fait pression pour partir, le tachnak fait pression pour rester.
    Pression, ça veut dire que dans certaines familles on enlève des enfants pour obliger tout le monde à partir, ou qu’on les séquestre pour obliger tout le monde à rester. Grosses tensions violentes, certaines blessures datant de cette période sont encore ouvertes.
    Finalement, les militants hentchak partent en masse et comme vous vous y attendez, en guise de boutiques gratuites et de logements modernes, beaucoup se retrouvent envoyés directement en camps de rééducation politique et les liens se perdent avec les membres restés au Liban.
    Au Liban, la gauche arménienne en sort durablement détruite, autodétruite, en fait, et le tachnak exerce depuis lors une hégémonie que je qualifierai de profondément toxique sur la communauté.
    Voilà la petite histoire. Comment Staline a ajouté du malheur au malheur dans une population déjà écrasée par l’exil et le génocide. Il a fait ça partout dans le monde arabe.

    Crève encore, camarade.

    https://twitter.com/LChevreuils/status/1632398809010511876

    #Arménie #Liban

  • Le 30 décembre 1922, le congrès des soviets regroupant des délégués de 4 #républiques_socialistes_soviétiques, #Russie, #Ukraine, #Biélorussie, et #Transcaucasie qui rassemblait les populations d’#Arménie, d’#Azerbaïdjan et de #Géorgie, décidait la création d’une union fédérale : l’Union des républiques socialistes soviétiques, l’#URSS.

    30 décembre 1922, la naissance de l’URSS
    https://journal.lutte-ouvriere.org/2023/01/11/30-decembre-1922-la-naissance-de-lurss_467558.html