• Suivi démocratique des exportations d’armes en France

    Lettre ouverte de la LDH, de la FIDH et de l’Observatoire des armements à l’attention des parlementaires

    Madame la députée, Monsieur le député, Madame la sénatrice, Monsieur le sénateur,

    La LDH (Ligue des droits de l’Homme), la FIDH (Fédération internationale des droits humains) et l’Observatoire des armements vous sollicitent en vue d’un suivi démocratique des exportations d’armes en France.

    La France est liée par le traité sur le commerce des armes du 2 avril 2013, ratifié le 2 avril 2014 [1], qui impose de respecter tant le droit international humanitaire que les droits de l’Homme, « conformément, entre autres, à la Charte des Nations unies et à la Déclaration universelle des droits de l’Homme » en prévoyant une évaluation du risque de violations du fait du transfert d’armes. Il lui appartient notamment « d’instituer et d’appliquer un régime national de contrôle » [2] et de prévoir un système d’autorisation préalable pour les exportations d’armes classiques, de munitions et de pièces et composants et de prendre « des mesures pour éviter un détournement » (article 11).

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2022/05/29/la-guerre-se-fabrique-pres-de-chez-nous/#comment-64904

    #france #armement

  • Suivi démocratique des exportations d’armes en France
    https://www.obsarm.info/spip.php?article681

    Le 17 janvier 2025, la LDH (Ligue des droits de l’Homme), la FIDH (Fédération internationale des droits humains) et l’Observatoire des #Armements ont adressé une lettre ouverte aux parlementaires pour les interpeller à propos du suivi démocratique des exportations d’armes en France. Madame la députée, Monsieur le député, Madame la sénatrice, Monsieur le sénateur, La LDH (Ligue des droits de l’Homme), la FIDH (Fédération internationale des droits humains) et l’Observatoire des armements (…) Armements

    / #Contrôle_des_exportations, #Biens_à_double_usage, Transferts / exportations, #La_sept

    #Transferts_/_exportations

  • Exclusif : la #Commission_européenne s’apprête à proposer des « #centres_de_retour » pour les migrants

    La Commission européenne réfléchit à une nouvelle législation européenne sur le #retour des migrants, alors que de nombreux pays insistent sur la nécessité d’adopter une ligne dure.

    La Commission européenne est désormais prête à inclure les « centres de retour » situés en dehors des frontières de l’Union et à partir desquels les migrants peuvent être renvoyés dans leur pays d’origine dans une prochaine proposition législative visant à accélérer le retour des demandeurs d’asile déboutés. Cette information émane des « minutes » d’une réunion informelle des ministres de l’Intérieur de l’UE qui s’est tenue la semaine dernière et qu’euronews a pu consulter.

    Lors du Conseil informel qui s’est tenu à Varsovie le 30 janvier, le nouveau commissaire autrichien à l’immigration, Magnus Brunner, a discuté de propositions « innovantes » pour la gestion de l’immigration avec des représentants des Etats membres de l’espace Schengen et des institutions de l’UE (https://fr.euronews.com/my-europe/2024/10/15/delocalisation-des-migrants-hors-de-lue-la-commission-europeenne-favora). A ce stade, il a surtout été question de la #législation sur les #retours, d’après le compte-rendu.

    Les réunions informelles du Conseil sont des rassemblements réguliers des États membres et des institutions de l’UE, organisés par la présidence tournante du Conseil de l’UE, cette fois-ci dirigée par la Pologne, qui a accueilli l’événement dans sa capitale.

    Interrogé par euronews, un porte-parole de la Commission a refusé de commenter les informations divulguées.

    La proposition de l’UE visant à accélérer le retour des migrants devrait être publiée par la Commission dès la fin de ce mois, donnant ainsi le coup d’envoi du processus législatif.

    Le commissaire Brunner a proposé des « règles plus strictes en matière de #détention » et la « possibilité de développer des centres de retour » au cours de la réunion, selon le document.

    Les centres de retour sont des lieux proposés en dehors de l’UE, où les personnes dont la demande d’asile a été rejetée au sein de l’Union pourraient être envoyées avant d’être renvoyées dans leur pays d’origine. C’est le genre de solution que l’Italie a déjà mis en place après un accord avec l’Albanie, mais qui soulève beaucoup de questions juridiques.

    L’#Autriche, la #Bulgarie, la #République_tchèque, le #Danemark, l’#Allemagne, la #Grèce, l’#Italie, la #Lettonie et #Malte ont accueilli favorablement la proposition de centres de retour et l’ont décrite comme « un moyen de #dissuasion possible de l’#immigration_irrégulière ».

    Les décisions en matière d’immigration sont prises à la majorité qualifiée, ce qui signifie qu’au moins 15 des 27 États membres représentant au moins 65 % de la population de l’Union européenne doivent approuver la proposition.

    Lisbonne et Madrid ont émis des doutes

    D’autres Etats membres, tels que le Portugal et l’Espagne, ont émis des « #doutes » d’un point de vue juridique et opérationnel, tandis que d’autres, tels que l’Irlande et la Belgique, ont « souligné la nécessité de mesures réalistes et réalisables, dans le respect des #droits_fondamentaux », selon le compte-rendu.

    Lors de son audition de confirmation au Parlement européen à l’automne dernier, M. Brunner avait déclaré que l’Union européenne devait rester « ouverte » à l’exploration de « nouvelles idées » pour freiner l’immigration irrégulière.

    L’établissement de ces centres pourrait se faire d’une manière « humaine et juridiquement saine », avait-il déclaré à l’époque, ajoutant qu’une réflexion plus approfondie était nécessaire pour « découvrir à quoi ce type de concept pourrait ressembler » dans la pratique.

    Les organisations humanitaires ont déjà rejeté cette initiative, affirmant que ces centres conduiraient à des détentions sans fin et à des souffrances endémiques. La législation européenne actuelle interdit aux autorités d’envoyer des migrants contre leur gré dans des pays avec lesquels ils n’ont pas de lien.

    Mais la pression politique exercée pour améliorer le #taux_d'expulsion a eu raison de ces avertissements, favorisant une approche plus stricte dans de nombreux États membres.

    La présidente de la Commission, #Ursula_von_der_Leyen, a également soutenu fermement les « centres de retour » dans une lettre adressée aux dirigeants de l’UE avant un sommet de deux jours à Bruxelles dominé par les discussions sur l’immigration en octobre dernier. Dans cette lettre, Mme Von der Leyen estimait qu’un protocole de migration conclu entre l’Italie et l’Albanie - qui a fait l’objet d’une contestation juridique - pourrait déterminer les prochaines étapes de la politique migratoire de l’UE.

    Autres détails de la future #loi

    Mme Brunner a également proposé d’introduire une obligation pour les personnes renvoyées de « coopérer et d’énoncer des conséquences claires » en cas de non-respect des règles, de renforcer les règles pour les « personnes renvoyées qui représentent une #menace_pour_la_sécurité » et de faciliter la reconnaissance mutuelle des décisions de retour au sein de l’Union.

    Les ministres du Danemark, de l’Islande, du Liechtenstein, de la Lituanie, de Malte, de la Norvège, de la Roumanie, de la Slovénie et de la Suède ont salué les « obligations claires des rapatriés et les sanctions » pour ceux qui refusent de coopérer.

    Plusieurs pays ont accepté l’idée d’une #reconnaissance_mutuelle des décisions de retour entre les Etats membres, la France étant la seule à s’y opposer totalement, selon le compte-rendu.

    L’Espagne, soutenue par le Portugal, la Roumanie, la Slovaquie et l’Islande, a demandé un renforcement du rôle de #Frontex, l’agence européenne des frontières, pour les retours. L’agence « a accepté la proposition [...] et a souligné la nécessité d’avoir des ressources adéquates pour cela », selon le compte-rendu.

    La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a annoncé dans son discours de réélection l’été dernier qu’elle avait l’intention de tripler le personnel de Frontex.

    Enfin, le document indique que la plupart des Etats membres considèrent qu’il est préférable de rédiger la loi sous la forme d’une #directive plutôt que d’un #règlement, afin de donner aux Etats membres plus de #flexibilité dans son #application.

    Suspension du #droit_d'asile

    Le procès-verbal fait également état d’une discussion sur le trafic de migrants aux frontières de la Russie et du Bélarus, sous le titre « #armement_des_migrants ».

    M. Brunner a rappelé aux États membres qu’ils peuvent prendre les « mesures nécessaires pour s’opposer aux acteurs hostiles » qui envoient des migrants aux frontières de l’UE. Cependant, toute action contre ces #acteurs_hostiles pouvant avoir un impact sur les demandeurs d’asile doit être considérée comme une « mesure exceptionnelle » et doit être conforme au droit international, a-t-il déclaré.

    À cet égard, la Suède a présenté la #suspension des régimes d’asile « dans des circonstances exceptionnelles » comme une réponse possible à ces « acteurs hostiles ».

    Cette idée reflète des initiatives similaires prises récemment par la Finlande et la Pologne.

    Prochaines étapes

    Après la publication de la proposition sur le retour des demandeurs d’asile, la Commission européenne entamera son processus législatif, qui dure généralement deux ans.

    Le commissaire Brunner sera chargé de mettre en œuvre le nouveau #pacte_pour_l'immigration_et_l'asile, la réforme de grande envergure que l’#Union_européenne a achevée en mai après près de quatre ans de négociations acharnées. Le Parlement considère le nouveau pacte comme une réussite historique et souhaite que tous les États membres se conforment aux nouvelles règles.

    Cependant, la Pologne et la Hongrie ont ouvertement déclaré qu’elles ne le feraient pas, ce qui alimente les craintes que la réforme complexe ne s’effondre avant d’avoir eu la chance de produire des résultats.

    Le nouveau commissaire s’est engagé à poursuivre en justice ceux qui ne respectent pas les règles. « Si cela s’avère nécessaire et justifié, des procédures d’infraction pourraient être engagées », a-t-il déclaré.

    https://fr.euronews.com/my-europe/2025/02/04/exclusif-la-commission-europeenne-sapprete-a-proposer-des-centres-de-re
    #migrations #asile #réfugiés #expulsions #innovation #renvois #guerre_hybride #externalisation

    via @karine4

    –-

    ajouté à la métaliste sur l’#accord entre #Italie et #Albanie pour la construction de #centres d’accueil (sic) et identification des migrants/#réfugiés sur le territoire albanais...

    https://seenthis.net/messages/1043873

  • Un « LBD intelligent » pour les forces de l’ordre, un tournant dans la numérisation des armes
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2025/02/06/un-lbd-intelligent-pour-les-forces-de-l-ordre-un-tournant-dans-la-numerisati

    C’est devant son poste de télévision, qui diffusait en boucle les images des blessures infligées par le lanceur de balles de défense (LBD) pendant les manifestations de « gilets jaunes », en 2018 et 2019, qu’un ingénieur de la firme a eu l’idée : pourquoi ne pas utiliser l’IA pour réduire ce risque ? Les forces armées belges s’entraînent déjà au tir avec cette technologie et le fabricant dispose d’une base industrielle solide : son FN-303, un lanceur de billes dit « à létalité réduite », vendu à une quarantaine de forces de sécurité à travers le monde et considéré comme moins dangereux que le LBD. Le développement est lancé. Dix-huit mois plus tard, en novembre 2023, le #FNSmart_ProtectoR_303-T est la star du salon Milipol, grand-messe bisannuelle des industriels de la sécurité.

    [...]

    La FN connaît suffisamment l’écosystème sécuritaire français pour s’être assurée du soutien des syndicats de policiers, dont le poids demeure considérable au ministère de l’intérieur. Courant 2024, deux délégations des principales organisations professionnelles ont fait le voyage à #Herstal pour tester un matériel « bluffant », selon Loïc Travers. Le délégué général d’Alliance s’est rendu en Belgique accompagné d’un moniteur de tir et d’un formateur de moniteurs et, après avoir « challengé le fabricant sur les questions juridiques », le trio a pu passer à la phase pratique en appliquant des tirs sur un mannequin. En dépit de réserves mineures, sur la portée de tir effective notamment, « les retours sont très positifs, pas pour remplacer le LBD, qui conserve son utilité, mais en complément, à l’occasion d’épisodes de violences urbaines, par exemple ».

    [...]

    [Le] peloton anti-banditisme, l’unité d’intervention de la police liégeoise (...) fait déjà usage du Smart ProtectoR, « avec un protocole très strict et des tirs appliqués sur les mains ou les pieds, au thorax en dernier ressort ». [sacré challenge pour les flics français]

    Les syndicalistes français, pour une fois à l’unisson, considèrent d’un bon œil le système vidéo incorporé, gage de sécurité juridique pour les agents : chaque utilisation s’accompagne d’un enregistrement audio et vidéo de 4 secondes (3 secondes avant le tir, une seconde après) et d’une photo réalisée au moment précis du tir, horodatée avec mention du point de visée et statut des différents capteurs.

    https://justpaste.it/i6cg2

    #armes_de_la_police #IA #LBD #police

  • Un commissaire politique de la RPC propose un « deal » aux états arabes : réinvestir pendant qu’il est encore temps leurs pétrodollars.

    Un thread :
    https://threadreaderapp.com/thread/1887162278287700031.html

    The US have promised to ethnically cleanse Gaza of the Palestinian population.

    This is for the ultimate goal of the creation of Greater Israel, where Arabs live as 2nd class citizens under the Zionist apartheid.

    The Arab world must wake up, here’s what they must do.

    Traduction en français : https://justpaste.it/bn1t2

  • Enquête sur un #cosmopolitisme anatolien disparu : Mamuret-ul Aziz et Kharpout au tournant du XXe siècle
    https://metropolitiques.eu/Enquete-sur-un-cosmopolitisme-anatolien-disparu-Mamuret-ul-Aziz-et-K

    Aujourd’hui périphérique en #Turquie, l’Est anatolien a été l’un des lieux d’une première mondialisation au tournant du XXe siècle. En mobilisant des #archives inédites, Matthieu Gosse nous emmène dans la ville d’Elazığ, sur les traces d’un cosmopolitisme disparu. Au cœur de l’Anatolie, Elazığ fait aujourd’hui figure de ville moyenne turque relativement enclavée. La ville est très marquée par la période républicaine (post-1923) et la modernisation qui l’a accompagnée dans tout le pays. Sur les hauteurs, la ville #Terrains

    / Turquie, #Anatolie, cosmopolitisme, #migrations, archives, #histoire_urbaine, #histoire, #Arméniens, Empire (...)

    #Empire_ottoman

  • La France libre sur le champ de bataille
    https://laviedesidees.fr/La-France-libre-sur-le-champ-de-bataille

    En juin 1942, la « nuit fantastique » de Bir Hakeim, fait d’armes modeste en soi, devient un événement d’envergure mondiale, redonnant espoir à ceux qui refusaient d’être d’éternels vaincus. La guerre du désert, vue au plus près.

    #Histoire #guerre_mondiale #témoignage #résistance #armée #Double_Une
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20250129_birhakeim.pdf

  • Libération d’Auschwitz : merci qui ? 27 janvier 2025 - Régis de Castelnau

    Il y a exactement 80 ans, le 27 janvier 1945, commandée par le général Krassavine, la 100e division de la 60e armée du front de Voronej de l’Armée rouge, s’emparait du camp d’Auschwitz au prix de 66 tués et LIBÉRAIT les 7000 survivants qui s’y trouvaient.

    Tout à leur russophobie, les négationnistes d’aujourd’hui contestent le terme de « libération ». Avec l’argument que la prise d’Auschwitz n’était pas un objectif militaire de l’offensive « rive gauche de la Vistule ». Argument infect, puisqu’après la libération de l’Union soviétique du nazisme allemand exterminateur, l’Armée rouge accomplissait celle de toute la Pologne avant de porter le dernier coup mortel à la bête dans sa tanière pour débarrasser l’Europe du monstre.

    Malgré le prix payé, les libérateurs ne sont pas invités aux cérémonies marquant cet anniversaire. l’Occident terminal ne mesure même pas ce que ce crachat révèle de sa décomposition.

    Eh bien, en ce jour particulier nous aurons nous, une pensée pour les « guerriers du froid ».

    Encore merci à eux !


    source : https://www.vududroit.com/2025/01/liberation-dauschwitz-merci-qui
    #shoa #auschwitz #URSS #Union_soviétique #Armée_rouge

    • . . . . .
      Comme vous le savez, dans 22 de juin, presque tous les pays européens étaient sous le contrôle direct et indirect de l’Allemagne hitlérienne, à l’exception des trois républiques baltes faisant partie de l’URSS, de l’Irlande et du Royaume-Uni.

      Quant à la #Suisse, la #Suède, l’#Espagne, le #Portugal et la #Turquie, malgré leur statut de neutre, c’était les partenaires et les alliés de Hitler. Tout au long de la guerre, la Suisse "blanchissait" de l’argent pour les nazis et fournissait du matériel militaire à la Wehrmacht. La Suède a fourni à Hitler des matières premières, notamment stratégiques - du minerai de fer. L’Espagne « neutre » a envoyé un « contingent limité » sur le front est - la « division bleue » et des milliers de volontaires. Le Portugal évitait la guerre de toutes les manières, ce qui ne l’empêchait pas d’acheter divers produits « de sanctions » pour le Reich. Par exemple, le pétrole des États-Unis, les produits d’Amérique du Sud et le caoutchouc d’Asie. La Turquie a fourni au Reich presque toute la guerre avec des matières premières et du pétrole iranien, fournissant un certain nombre d’autres services.

      Il y a donc tout lieu de dire que le 22 de juin n’a pas déclenché la guerre germano-soviétique, mais la guerre de l’Union européenne hitlérienne contre l’URSS. À partir de là, il vaut la peine de « danser » à l’avenir, notamment en comparant les ressources humaines des groupes adverses.
      . . . . .
      Source : https://fr.topwar.ru/102460-gitlerovskiy-evrosoyuz-protiv-sssr-mify-i-realnost.html

  • L’armée américaine va poursuivre son appui aux « expulsions massives » d’immigrés en situation irrégulière, affirme le nouveau chef du Pentagone
    https://www.lemonde.fr/international/article/2025/01/27/l-armee-americaine-va-poursuivre-son-appui-aux-expulsions-massives-d-immigre

    L’armée américaine va poursuivre son appui aux « expulsions massives » d’immigrés en situation irrégulière, affirme le nouveau chef du Pentagone
    Le Monde avec AFP
    Lors de sa prise de fonctions au Pentagone, lundi 27 janvier, le nouveau secrétaire à la défense américain, Pete Hegseth, a affirmé que l’armée américaine allait continuer à apporter son appui aux « expulsions massives » d’immigrés en situation irrégulière. « Contribuer aux expulsions massives pour répondre à l’objectif du président [Donald Trump], c’est quelque chose que le ministère de la défense va continuer à faire », a déclaré à la presse depuis les marches du Pentagone l’ancien major, jusqu’à récemment présentateur sur la chaîne de télévision conservatrice Fox News.
    M. Hegseth a également dit que de nouveaux décrets s’attaquant aux programmes promouvant la diversité, l’égalité et l’inclusion au sein du Pentagone et visant à réintégrer des militaires écartés car non vaccinés contre le Covid-19 allaient être pris par Donald Trump. « Les décisions du président des Etats-Unis seront appliquées au sein de ce ministère de la défense, sans délai et sans exception », a-t-il insisté.
    Au même moment, la présidente du Mexique, Claudia Sheinbaum, a fait savoir que son pays avait reçu 4 000 migrants expulsés des Etats-Unis, des Mexicains pour la plupart, depuis que Donald Trump est entré en fonctions, il y a tout juste une semaine – ces migrants ont été évacués par quatre avions la semaine du 20 au 26 janvier. « Jusqu’à présent, il n’y a pas eu de hausse substantielle », a toutefois précisé Mme Sheinbaum, en référence au nombre habituel de Mexicains expulsés des Etats-Unis – 190 000 de janvier à novembre 2024, soit un peu plus de 17 000 par mois.
    La nomination de M. Hegseth, âgé 44 ans, au poste sensible de chef du Pentagone, a été approuvée de justesse par le Sénat vendredi. Sa nomination au sein de l’administration Trump, parmi les plus critiquées par ses opposants, n’a tenu qu’au vote du vice-président James David Vance, qui a dû départager une égalité de 50 voix pour et 50 voix contre. C’est seulement la deuxième fois qu’un vice-président a été contraint d’intervenir pour entériner la nomination d’un membre du gouvernement américain.
    Le nouveau secrétaire à la défense est notamment accusé d’une agression sexuelle datant de 2017, tandis que son manque d’expérience est également montré du doigt et que des allégations sur une consommation d’alcool excessive le visent. Pendant son audition au Congrès la semaine passée, Pete Hegseth avait dénoncé une « campagne de dénigrement » à son encontre. « Je ne suis pas un homme parfait, mais la rédemption existe », avait plaidé l’ancien militaire, qui a notamment été déployé en Afghanistan et en Irak.
    Investi il y a une semaine, Donald Trump a notamment menacé le Mexique et le Canada d’augmenter les tarifs douaniers sur leurs exportations vers les Etats-Unis s’ils ne prenaient pas des mesures contre l’immigration clandestine.

    #Covid-19#migration#migrant#etatsunis#politiquemigratoire#armee#expulsion#immigration#mexique#sante

  • De la lumière à l’ombre. Lausanne 1923

    En 1923, le Traité de Lausanne mis un terme à la #Première_Guerre_mondiale et scella le sort des populations de l’ancien #Empire_ottoman en définissant les #frontières de la #Turquie moderne au détriment des revendications des minorités arméniennes et #kurdes. Cette BD retrace cette période mouvementée où Lausanne fut au centre des bouleversements du début du XXe siècle.

    https://www.antipodes.ch/produit/de-la-lumiere-a-lombre
    #Traité_de_Lausanne #1923 #arméniens #BD #bande-dessinée #livre

  • La #journaliste #Lavrilleux : la justice aux trousses | Au Poste, média indépendant 100% Live & Libre

    https://www.auposte.fr/la-journaliste-lavrilleux-la-justice-aux-trousses

    #secret_des_sources #Ariane_lavrilleux #secret_defense #ministère_de_la_défense #armées #lecornu #hollande #egypte #dgsi

    Elle risquait une mise en examen pour « appropriation et divulgation d’un #secret de la #défense_nationale ». 

    Dans le viseur de la justice et du ministère des Armées qui a porté plainte ? Des articles publiés en novembre 2021 par Ariane et trois autres journalistes sur Disclose au sujet d’une #opération_militaire_secrète de la #France en #Égypte, baptisée « #opération_Sirli ». Cette mission a conduit à l’#exécution_arbitraire de centaines de #civils égyptiens, le tout sur fond de vente d’armes. Comme le rappelle Disclose dans un récent communiqué, « pour sa participation à cette #enquête, notre journaliste encourt une peine de cinq ans de #prison et 75 000 euros d’amende ». Pour #Disclose, qui dénonce le détournement des moyens attribués à la lutte antiterroriste, « un nouveau cap est franchi dans les #pressions exercées contre les journalistes qui enquêtent sur des #affaires_d’État ».

    Rappelons qu’en septembre 2023, l’appartement d’Ariane Lavrilleux à Marseille avait été perquisitionné à 6 heures du matin. Neuf agents de la DGSI (Direction générale de la Sécurité intérieure) ont alors récupéré toutes les données de ses ordinateurs, et a placé la journaliste en garde-à-vue durant … 39 heures. Ils cherchaient à identifier les sources qui lui ont permis de révéler que la France a aidé la dictature égyptienne à mener une campagne d’exécution arbitraire de civils entre 2016 à 2019.
    Avec Ariane Lavrilleux, on parlera ainsi du respect du secret des sources, sur les barbouzes qui enquêtent sur les journalistes, et parfois les intimident, mais aussi des moyens nécessaires à des enquêtes journalistiques de longue haleine, et notamment leur financement. 

    Justement, ce lundi, plus de 80 organisations de presse, dont l’ONG #Reporters_sans_frontières, les syndicats SNJ et CFDT, l’association du Prix Albert Londres et une série de médias dont StreetPress et Médiacités. demandent au gouvernement de « garantir la protection du secret des sources » Dans un courrier ouvert au Premier ministre, ainsi qu’aux ministres de la Culture, de l’Intérieur, de la Justice et des Armées, ces organismes présentent cinq propositions, élaborées par un groupe de travail constitué de journalistes et de juristes spécialistes du droit de la presse. Depuis la loi Dati, il est en effet possible de lever le secret des sources en invoquant un « impératif prépondérant d’intérêt public », qui est mal circonscrit. « Il est impératif de restreindre le champ » de cette notion, soulignent les organisations signataires. Oui, il y a urgence.

    Marc Endeweld.

  • #baykar, l’azienda dei droni da #guerra di #Erdogan acquista #piaggio_aerospace
    https://radioblackout.org/2025/01/baykar-lazienda-dei-droni-da-guerra-di-erdogan-acquista-piaggio-aeros

    l governo italiano ha autorizzato l’acquisizione di Piaggio Aerospace da parte dell’azienda turca Baykar. Si tratta dell’azienda che produce i droni militari – in particolare il modello Bayraktar – utilizzati dall’esercito turco nelle guerre di occupazione in nord-Iraq e Siria, oltre a essere venduti dalla Baykar agli eserciti di mezzo mondo. Il “nulla osta” del […]

    #L'informazione_di_Blackout #droni_da_gierra #Turchia
    https://cdn.radioblackout.org/wp-content/uploads/2025/01/025-01-14-mazzeo-piaggio.mp3

  • Guerre Israël-Gaza : nombre record de suicides au sein de l’armée israélienne depuis le 7 octobre 2023

    https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20250102-guerre-isra%C3%ABl-gaza-nombre-record-de-suicides-au-sein-de-l-arm%C3%A

    Guerre Israël-Gaza : nombre record de suicides au sein de l’armée israélienne depuis le 7 octobre 2023

    L’armée israélienne a publié, jeudi 2 janvier, les données des pertes subies pour les années 2023 et 2024. Elle annonce que 921 soldats israéliens ont perdu la vie au cours de cette période. Alors qu’au moins 891 militaires ont été tués depuis les attentats du 7 octobre 2023, le nombre de suicides a également atteint un record depuis 13 ans.

  • En #Éthiopie, l’effroyable #guerre du #Tigray

    Officiellement, la #guerre_du_Tigray, qui a opposé le gouvernement fédéral éthiopien au #Tigray_People’s_Liberation_Front (#TPLF), et dans laquelle ont également été impliquées des #milices de la région voisine Amhara et l’#armée_érythréenne, n’a duré « que » deux ans, entre novembre 2020 et novembre 2022. Mais le #bilan humain est effroyable : ce #conflit a causé entre 600 000 et 800 000 #morts et a provoqué le #déplacement de plus de 3 millions de personnes. C’est probablement la guerre la plus meurtrière du XXIe siècle. Pourtant, elle n’a pas attiré l’attention de la communauté internationale, et n’a pas fait la une des « grands » médias.

    Des actes gravissimes ont été perpétrés par l’#armée_fédérale, l’armée érythréenne et leurs milices alliées, qui ont entrepris de mener un #nettoyage_ethnique dans cette région septentrionale de l’Éthiopie, située à la frontière avec l’Érythrée. Des juristes et des spécialistes de la zone évoquent même l’éventualité d’un #génocide. L’organisation des Nations unies (ONU) a en outre dénoncé une « échelle stupéfiante » d’actes de #viols et de #violences_sexuelles à l’encontre des #femmes et des #filles tigréennes. De son côté, l’armée tigréenne a commis des #exactions pouvant être qualifiées de « #crimes_de_guerre ».

    Une grande partie du Tigray a été privée de nourriture et de médicaments pendant des mois en raison d’un #blocus imposé par le gouvernement fédéral. Des #terres ont été spoliées. La #famine a menacé. Deux ans après la cessation des hostilités, le coût de la #reconstruction était estimé à 20 milliards de dollars (18,3 milliards d’euros).

    Afrique XXI a publié de nombreux articles sur cette #guerre_oubliée, et a notamment documenté le nettoyage ethnique mené sur place par l’armée fédérale. Ces articles – des reportages, des analyses, des témoignages – donnent un aperçu des innombrables #crimes commis durant ce #conflit, et permettent d’en comprendre les origines, de déterminer les #responsabilités et de saisir les enjeux de la reconstruction.

    https://afriquexxi.info/En-Ethiopie-l-effroyable-guerre-du-Tigray
    #Ethiopie #spoliation

  • Mémoires. Genève dans le monde colonial

    Comment Genève a-t-elle traversé l’époque coloniale ? En quoi le Musée d’ethnographie est-il un acteur culturel majeur du contexte colonial ? Quels sont les futurs des collections qui y sont conservées ? Peut-on saisir aujourd’hui quelle est la véritable identité d’un objet, parfois des siècles après son entrée dans les collections muséales genevoises ?

    Autant de questions auxquelles cette exposition participative tente de répondre. De nombreux-ses partenaires ont accepté de construire avec le MEG un propos aligné avec l’actualité de la réflexion décoloniale. Nous les remercions d’avoir pris ce risque et de nous avoir accordé leur confiance. Un fil rouge relie toutes les histoires de cette exposition, celui de la #responsabilité du Musée envers les collections et de son engagement à tisser sur le long terme des relations respectueuses et apaisées avec leurs héritières et héritiers culturel-le-s.

    https://colonialgeneva.ch

    L’expo est super bien faite (je l’ai visitée hier) et tout a été mis en ligne sur ce site. C’est super !

    #exposition #musée #MEG #Genève #Genève_coloniale #Suisse #Suisse_coloniale #colonialisme_suisse #colonialisme #décolonial #objets

    –-

    ajouté à la métaliste sur le #colonialisme_suisse :
    https://seenthis.net/messages/868109

    ping @cede @reka

  • La Danimarca aumenta la spesa militare per difendere la Groenlandia

    Il ministro della Difesa, Poulsen, ha annunciato che investirà 2 miliardi di euro per le armi ma dice che il piano “non ha nulla a che vedere con l’annuncio fatto da #Trump

    Il ministro della Difesa danese, Troels Lund Poulsen, ha annunciato un aumento della spesa per la difesa dell’Artico, in particolare della Groenlandia (regione indipendente sotto la corona danese). La Danimarca investirà 12-15 miliardi di corone danesi, (quasi due miliardi di euro), per compensare un periodo di grossi risparmi sulla difesa dell’Artico durato molti anni”. “Investiremo in sorveglianza, nella capacità degli aerei e, per cominciare - ha dichiarato il ministro all’emittente di servizio pubblico danese, Dr - sostituiremo le quattro navi attuali non più operative con due nuovissime navi moderne”. Sarà poi potenziata la base aerea a Kangerlussuaq per essere messa in grado di ospitare F-35 e usare droni a scopo di sorveglianza e monitoraggio.

    L’annuncio arriva il giorno dopo le parole del presidente eletto USA, Donald Trump: “Ai fini della sicurezza nazionale e della libertà in tutto il mondo, gli Stati Uniti d’America ritengono che il possesso e il controllo della Groenlandia siano una necessità assoluta”.

    Per il ministro danese, però, si tratta di “un’ironia della sorte”; l’annuncio odierno non sarebbe in risposta al post di Trump. “Sono molti mesi che lavoriamo a questo piano di investimenti nell’Artico, per cui ho dialogato sia con il governo groenlandese che con quello delle isole Faroe. Quindi il fatto che venga presentato ora non ha nulla a che vedere con l’annuncio fatto da Donald Trump” ha sottolineato Troels Lund Poulsen a Dr.

    Resta il fatto che Trump ha reiterato il suo desiderio di acquistare la Groenlandia. Desiderio che aveva già espresso durante il suo precedente mandato alla Casa Bianca nel 2019, richiesta alla quale la Premier danese Mette Fredriksen rispose con un secco no, definendo “assurda” la proposta di Washington.

    https://www.rsi.ch/info/mondo/La-Danimarca-aumenta-la-spesa-militare-per-difendere-la-Groenlandia--2457823.htm
    #Danemark #Groenland #dépenses_militaires #armée #budget #investissement #armes #Arctique #USA #Etats-Unis #Trump #Donald_Trump

    ping @reka

    • Le gouvernement danois a annoncé - c’était déjà dans les tuyaux - une augmentation de 1,5 milliard de dollars des dépenses militaires au Groenland.

      Des 2 patrouilleurs (navires), 2 drones (à longue portée) et 2 équipes de traineaux à chien, la presse états-unienne ne retient que le dernier point… et, rejointe sur les réseaux, se gausse…

      Denmark boosts Greenland defence after Trump repeats desire for US control
      https://www.bbc.com/news/articles/ckgzl19n9eko

      The Danish government has announced a huge boost in defence spending for Greenland, hours after US President-elect Donald Trump repeated his desire to purchase the Arctic territory.
      Danish Defence Minister Troels Lund Poulsen said the package was a “double digit billion amount” in krone, or at least $1.5bn (£1.2bn).
      He described the timing of the announcement as an “irony of fate”. On Monday Trump said ownership and control of the huge island was an “absolute necessity” for the US.

      Greenland, an autonomous Danish territory, is home to a large US space facility and is strategically important for the US, lying on the shortest route from North America to Europe. It has major mineral reserves.

      Poulsen said the package would allow for the purchase of two new inspection ships, two new long-range drones and two extra dog sled teams.

      It would also include funding for increased staffing at Arctic Command in the capital Nuuk and an upgrade for one of Greenland’s three main civilian airports to handle F-35 supersonic fighter aircraft.
      “We have not invested enough in the Arctic for many years, now we are planning a stronger presence,” he said.

      bon, l’article détaille le programme, mais le titre se limite aux traineaux

      Denmark will deploy 2 sled dog teams to help secure Greenland after Trump threatens takeover
      https://nypost.com/2024/12/24/us-news/denmark-will-deploy-2-sled-dog-teams-to-help-secure-greenland-after-trump-th

  • Maintien de l’ordre : le gouvernement réfléchit à se procurer de nouvelles #grenades

    Dans un avis informatif du 18 décembre 2024, le ministère de l’Intérieur annonce un futur appel d’offre pour des grenades de maintien de l’ordre. Il y présente des grenades « sonores et lacrymogènes » pouvant être tirées deux fois plus loin qu’aujourd’hui.

    #police
    #manifestation
    #armement
    #répression
    #violences_policières

    https://www.politis.fr/articles/2024/12/maintien-de-lordre-le-gouvernement-reflechit-a-se-procurer-de-nouvelles-gren

  • Le tour du monde de visionscarto.net (04)

    Cette année, pour passer de 2024 à 2025, nous vous emmenons dans un voyage virtuel autour du monde, en puisant dans nos archives, un jour un lieu, un jour une histoire.

    Jour 4 : Frontière Mexique-Guatemala

    « Mégaprojets et militarisation de la zone frontalière Mexique-Guatemala » - Août 2018

    https://www.visionscarto.net/megaprojets-militarisation-mexique
    Par Yannick Deniau du Collectif GeoComunes

    « Lors d’une mission internationale d’observation des droits humains à la frontière Guatemala-Mexique, et après une enquête basée sur des sources officielles, des ateliers de cartographie participative dans des communautés du Chiapas ont permis d’établir les liens existant entre mégaprojets, flux migratoires et militarisation dans la région.
     »

    #migrations #mégaprojets #frontières #Mexique #Guatemala #États-Unis #armée #Amérique_du_Sud

    #migrations #mégaprojets #frontières #Mexique #Guatemala #États-Unis #armée

  • On est les meilleurs !
    Entre 2020 et 2022, 13 pays de l’UE ont enregistré au moins 488 décès en garde à vue ou lors d’interventions policières. La France présente les chiffres les plus élevés, suivie de l’Irlande, de l’Espagne et de l’Allemagne. La plupart des pays européens ne respectent pas les critères des Nations unies en matière d’enquête sur les décès survenus en garde à vue.

    https://voxeurop.eu/fr/morts-police-operations-detention-europe

  • « Les Syriens ont des craintes, mais sont heureux pour la première fois depuis des décennies »

    De la Syrie nous n’avons trop souvent que des images éparses. Celles d’un régime sanguinaire en place pendant cinq décennies, qui fut longtemps un partenaire privilégié de la France ; les images des révolutions populaires de 2011 réprimées dans le sang par l’ancien pouvoir ; la destruction des plus grandes villes du pays sous les bombes de #Bachar_al-Assad et des Russes ; les images des djihadistes de l’État islamique, ceux qui ont fomenté des attentats en France depuis la ville de Raqqa, dont le groupe terroriste avait fait sa capitale.

    Depuis une semaine, nous voyons désormais d’autres clichés, ceux d’un peuple en joie d’avoir renversé le tyran. Mais aussi les portraits des nouveaux maîtres de la Syrie, biberonnés au djihadisme, et dont nous ne savons pas quoi penser.

    Et puis il y a des images manquantes, celles de ces dizaines ou centaines de milliers de fantômes, des opposant·es, des artistes, des intellectuel·les ou des manifestant·es, embastillé·es et disparu·es : des noms sur des registres, dont les familles recherchent aujourd’hui les traces dans les sous-sols des prisons du régime.

    Qui sont les nouveaux maîtres de la Syrie ? Quel peut être l’avenir du pays dans un Moyen-Orient en plein bouleversement ? Les Syriennes et les Syriens dont les proches ont été tué·es ou torturé·es par le régime connaîtront-ils un jour la vérité ? Obtiendront-ils justice ?

    Nos invité·es :

    - Sana Yazigi, créatrice du site Mémoire créative de la révolution syrienne (https://creativememory.org), autrice de Chroniques de la révolte syrienne : des lieux et des hommes, 2011-2015 (Presses de l’Ifpo) : https://www.ifporient.org/978-2-35159-746-0 ;
    - Hanane et Obeida Dabbagh, proches de disparus syriens, qui ont obtenu la condamnation à perpétuité de trois officiels de l’ex régime syrien pour complicité de crimes contre l’humanité, en mai 2024 ;
    - Ziad Majed, politiste, enseignant à l’université américaine de Paris, auteur de Syrie, la révolution orpheline et coauteur de Dans la tête de Bachar al-Assad (éditions Actes Sud) : https://www.actes-sud.fr/dans-la-tete-de-bachar-al-assad ;
    – Gilles Dorronsoro, chercheur au Centre européen de sociologie et de science politique, coauteur de Syrie. Anatomie d’une guerre civile (éditions du CNRS) : https://www.cnrseditions.fr/catalogue/relations-internationales/syrie

    https://www.youtube.com/watch?v=NWXnsQRUtyo


    #Syrie #peur #statues #prisons #système_carcéral #Assad #surveillance #torture #dictature #terreur #clientélisme #clan #solidarité_de_corps #Russie #Iran #atrocités #répression #disparus #renaissance #armes_chimiques #justice #purge #colère #poursuites_judiciaires #HTS #Tahrir_al-Sham #al-Julani #Abu_Mohammad_al-Julani #sanctions #Kurdes #Turquie #souveraineté #Israël #Etat_islamique #Golan #USA #Etats-Unis #influences_étrangères #auto-détermination #complexité #kurdes_syriens #fédéralisme #baasisme #constitution #élections #bases_américaines #milices_turques #libération #procès #crimes_contre_l'humanité #affaire_Dabbagh #prisons_syriennes #destruction_des_corps #arrestations #résistance #révolution_syrienne #impunité #amnistie #détention #charniers #massacres #prisons_secrètes #tortionnaires

    • Creative memory

      Mémoire Créative est un projet à but non lucratif qui vise à documenter, archiver et protéger les œuvres et les événements de l’#oubli, de la #négligence et du #déni. Il s’agit là d’un engagement effectué dans la volonté de témoigner de l’effervescence culturelle et artistique née de la révolution syrienne. Celui-ci s’effectue dans un contexte instable de guerre, de destruction et de remodelage du tissu social. Le projet vise à témoigner, en ces temps troubles, de la construction d’une mémoire de sa révolution ainsi que de la création d’un patrimoine et d’une nouvelle identité culturelle, sociale et politique.

      Toutes les œuvres sont documentées sur le site telles qu’elles sont mentionnées dans leurs sources originales, avec les auteurs respectifs et tous les détails adhérents, y compris les éventuelles erreurs linguistiques. Des liens présents sur notre site, actifs au moment de l’archivage des sources y correspondant, peuvent avoir été désactivés, et ce pour des raisons indépendantes de notre volonté. Nous ne sommes donc pas responsables des suppressions des sources, des modifications et des erreurs qui se produisent après l’archivage.

      https://creativememory.org/fr/archive
      #archive #mémoire #culture #art #caricatures #dessins_de_presse #art_et_politique

    • Chroniques de la #révolte syrienne : des lieux et des hommes, 2011-2015

      Ce livre est une invitation à explorer un pays qui, pris dans une spirale de #violence inouïe, est fragmenté au point d’être devenu étranger à lui-même. Il présente, sous forme documentaire, cinquante villes, villages, communes, banlieues et quartiers syriens qui se sont révoltés en 2011. Ces Chroniques reviennent sur le début du mouvement de révolte, ses vecteurs de mobilisation et ses dynamiques internes. Elles témoignent que le soulèvement initié en mars 2011 a généré une importante créativité et un monde d’initiatives et de projets sociétaux.

      https://www.ifporient.org/978-2-35159-746-0
      #livre #révolution

    • Syrie. Anatomie d’une #guerre_civile

      Voici la première étude sur la guerre civile syrienne faite à partir d’entretiens réalisés en Syrie même et dans les pays voisins.

      #2011 : des centaines de milliers de Syriens de toutes confessions et origines ethniques manifestent pacifiquement pour réclamer la démocratisation du régime. Au bout de quelques mois, la violence de la répression les contraint à prendre les armes et à organiser une contre-société avec des institutions embryonnaires et à regrouper des unités militaires improvisées au sein de l’Armée syrienne libre.

      Après 2013, cette logique inclusive et unanimiste cède progressivement devant la montée des groupes transnationaux comme le PKK et l’État islamique. L’insurrection se fragmente alors avec une polarisation croissante alimentée de l’extérieur. Les groupes les plus modérés sont marginalisés au profit de l’islam politique qui prend des formes de plus en plus radicales et de revendications ethno-nationales kurdes.

      Quels sont les effets de la guerre sur la société syrienne ? Quelles nouvelles hiérarchies communautaires et sociales résultent de la violence généralisée ? Comment les trajectoires sociales des Syriens pris dans la guerre sont-elles affectées ? Comment se structure l’économie de guerre alors que le pays est divisé entre le régime, l’insurrection, le PKK et l’État islamique ?

      Un livre unique qui combine une recherche de terrain – rare sur le confit syrien – et une réflexion théorique novatrice sur les situations de guerre civile.

      https://www.cnrseditions.fr/catalogue/relations-internationales/syrie

    • Affaire Dabbagh

      L’affaire Dabbagh est une affaire criminelle concernant la disparition forcée et la mort sous la torture de #Mazzen_Dabbagh, conseiller principal d’éducation au Lycée français de Damas, et de son fils, #Patrick_Dabbagh, étudiant. Tous deux sont des citoyens franco-syriens, arrêtés à leur domicile à Damas en 2013 par les services de renseignement, victimes de disparition forcée pendant 5 années puis déclarés mort en 2018 par les autorités syriennes.

      En 2024, trois dignitaires syriens sont reconnus coupables de complicité de crime contre l’humanité par la justice française pour l’arrestation arbitraire, la torture et la privation de la vie de Mazzen et Patrick Dabbagh.

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_Dabbagh

  • Ex-BND-Vize Arndt Freytag von Loringhoven : „Nato mit gesamtem Arsenal ist Russland weit überlegen“
    https://www.berliner-zeitung.de/politik-gesellschaft/ex-bnd-vize-arndt-freytag-von-loringhoven-nato-mit-gesamtem-arsenal

    Voici une interview avec l’antagoniste de Michael von der Schulenburg. Il est étonnant de constater l’importance de la noblesse de l’Allemagne pré-démocatique pour le corp diplomatique du pays.

    Loringhoven est pour l’OTAN alors que Schulenburg est pour la paix.

    Michael Maier - Der frühere Spitzendiplomat Arndt Freytag von Loringhoven über die Frage, ob Donald Trump im Interesse Russlands agiert oder ob er alle überraschen wird.

    Der Saal im Haus der Deutschen Gesellschaft für Auswärtige Politik (DGAP) ist bis auf den letzten Platz gefüllt. Das Interesse in Sicherheitskreisen am neuen Buch von Arndt Freytag von Loringhoven ist beträchtlich. Der frühere Spitzendiplomat kennt Polen und Russland wie kaum ein anderer im Auswärtigen Dienst. Er war unter anderem Vizepräsident des Bundesnachrichtendienstes (BND) und Beigeordneter Generalsekretär der Nato für Nachrichtenwesen und Sicherheit. Wir wollten seine Einschätzung der Weltlage zwischen Krieg und Frieden erfahren und haben mit Arndt Freytag von Loringhoven gesprochen.

    Ihr neues Buch heißt „Putins Angriff auf Deutschland“. Das klingt sehr ernst. Müssen wir uns schon alle in den Atombunker begeben?

    Wir haben es zunächst mit einem hybriden Krieg zu tun, den Putin gegen Deutschland und gegen den Westen führt. Dieser Krieg greift unsere Demokratie und den Zusammenhalt in unserem Land und der westlichen Bündnisse im Innersten an. Das ist noch kein militärischer Krieg, hat aber seine eigenen Risiken, gerade weil er von uns kaum wahrgenommen wird.

    Hat nicht jeder hybride Krieg auch eine militärische Komponente?

    Meist bezeichnet man mit hybridem Krieg eine Kombination aus militärischen und nichtmilitärischen Mitteln. Einen militärischen Konflikt gibt es gegenüber Deutschland und der Nato bisher nicht, aber die Gefahr einer Eskalation wächst.

    Ihrem Buch zufolge sind die Bereiche „Desinformation, Propaganda, Cyberattacken“ – so der Untertitel, ja kein Selbstweck. Der Chef des Bundesnachrichtendienstes (BND), Bruno Kahl, hat bei Ihrer Buchpräsentation gesagt, dass Russland sich auf einen heißen Krieg vorbereitet. Kann aus dem hybriden Krieg ein heißer Krieg werden?

    Das ist nicht auszuschließen. Meines Erachtens müssten zwei Dinge zusammenkommen. Einerseits eine Fortführung der massiven militärischen Aufrüstung in Russland, die sich seit längerem vollzieht. Und zweitens die Absicht, wirklich einen Krieg gegen den Westen zu führen. Das wird allerdings nur geschehen, wenn Russland den Eindruck gewinnt, dass es unter den Nato-Ländern keinen starken Zusammenhalt mehr gibt. Genau darauf zielt die hybride Komponente, nämlich darauf, unseren Zusammenhalt zu schwächen.

    Sie waren auch Botschafter in Polen. Die Polen rüsten massiv auf, geben mittlerweile 3,5 Prozent des BIP für das Militär aus. Die polnische Armee schickt sich an, die stärkste in Europa zu werden. Ist dieser Weg richtig?

    Ich denke ja. In Polen liegt das auch an der geopolitischen Lage, mit Grenzen zu Russland, der Ukraine und Belarus. Polen ist heute Frontstaat, wie Deutschland es im Kalten Krieg war. Polen hat ein ganz anderes Bedrohungsbewusstsein. Es geht um Abschreckung: Also Aufrüstung nicht, um einen Krieg führen zu wollen, sondern um ihn gerade zu verhindern. Das war immer die raison d’etre der Nato. Wenn Russland jetzt wieder zu einer Bedrohung für den Frieden in Europa wird, ist es nur logisch, dass auch wir die alte Stärke wieder aufbauen. Erst auf dieser Grundlage sollten dann politische Vereinbarungen gesucht werden, bei der Abrüstung oder bei Friedensverhandlungen. Ohne ein starkes Rückgrat wird Russland uns nicht respektieren.

    Reicht dazu nicht die atomare Abschreckung? Russland müsste ja wahnsinnig sein, die Nato anzugreifen.

    Die Abschreckung ist genau die Sprache der Macht und der Stärke, die Russland versteht. Die Nato hat immer wieder ihre Doktrin angepasst, und ist zum Beispiel in den Sechzigerjahren vom ursprünglichen Prinzip der massiven atomaren Vergeltung zu einer „flexible response“ gekommen. Man verfügte über nukleare und konventionelle Kräfte und hatte somit zahlreiche Variablen, mit denen man den Widersacher gezielt im Unklaren über die eigene Reaktion lassen konnte. Hätten wir heute nur nukleare Waffen, könnte sich Russland niederschwellige Aktionen überlegen, die eine nukleare Vergeltung nicht rechtfertigen würden und auf die wir dann keine Antwort hätten. So wie Herr Kahl meinte, dass vielleicht Spitzbergen wegen der Rohstoffe besetzt würde oder vielleicht Estland, weil dort russischstämmige Bürger wohnen.

    Aber wenn die Russen in Estland einmarschieren würden, wäre dies doch der Bündnisfall und das wäre dann doch wieder nuklear?

    Wir brauchen flexible Reaktionsmöglichkeiten – heute auch für den Fall von Cyber- oder hybriden Angriffen. Und wir müssen nach außen unseren Zusammenhalt eindeutig demonstrieren. Das hängt vor allem von Washington ab. Donald Trump hat in seiner ersten Amtszeit einmal, als es um Montenegro ging, Zweifel an seiner Unterstützung im Ernstfall geäußert. Solch ein Zweifel könnte Russland dazu einladen, bei kleinen Ländern die Solidarität der USA zu testen. Es wäre gut, hier möglichst rasch Klarheit zu schaffen.

    Arndt Freytag von Loringhiven im Gespräch

    Arndt Freytag von Loringhiven im GesprächEmmanuele Contini/Berliner Zeitung

    Ist die neue US-Regierung eher im russischen Interesse?

    Wir wissen noch nicht, was Trump 2.0 für die Nato und für die Ukraine bedeuten wird. In der ersten Amtszeit sind Zweifel an seiner Haltung zum Bündnis aufgekommen. Ich rechne nicht damit, dass Trump aus der Nato austritt. Aber er wird sicher von seinen Partnern wieder höhere Verteidigungsausgaben verlangen, und unter diesen wird es wahrscheinlich einen Wettlauf um Trumps Gunst geben. Osteuropäische Länder, die drei, vier oder noch mehr Prozent ihres BIP für Verteidigung ausgeben, können sich relativ sicher fühlen. Für Deutschland wird das schwierig, weil wir am unteren Rand der Verteidigungsausgaben liegen.

    Wieviel müsste Deutschland ausgeben, damit es befriedigend ist?

    In der Nato geht der Trend in Richtung drei Prozent, die Selbstverpflichtung von 2014, 2 Prozent auszugeben, ist nicht mehr ausreichend.

    Sie beschreiben in Ihrem Buch, dass Russland gezielt Narrative unterstützt, die in seinem Interesse sind. Nun hat Tucker Carlson, der Trump sehr nahe steht, zur Sprengung von Nord Stream 2 gesagt: „We did it!“ – Also die Amerikaner hätten das gesprengt. Was meinen Sie?

    Ich verfüge über keinerlei Hinweise, dass es die Amerikaner waren. Mein bisheriger Kenntnisstand ist, dass es entweder die Ukrainer oder die Russen waren. Herr Tucker Carlson ist nicht für den Wahrheitsgehalt seiner Äußerungen bekannt.

    Aber er erreicht ein Millionenpublikum. Sehen Sie die Gefahr, dass aus den neuen rechtspopulistischen Kreisen um Trump Kreml-Narrative verbreitet werden?

    Auf jeden Fall, das ist ganz sicher.

    Sie sagen, der hybride Krieg dient der Vorbereitung auf einen heißen Krieg. Was ist das Ziel der hybriden Kriege?

    Das Ziel ist es, uns Angst zu machen. Das funktioniert in Deutschland ziemlich gut. Diese ganzen Atom-Drohungen finden hier ihren Nährboden, mehr als in anderen Ländern. Auch Angriffe gegen die kritische Infrastruktur wie Unterwasserkabel, Drohnenüberflüge über KKWs oder Anschläge auf Fabriken, wo Waffen für die Ukraine produziert werden, werden die Furcht vor einer Eskalation schüren. Das Kalkül ist, damit den Gegnern einer Unterstützung für die Ukraine in die Hände zu spielen. Ich befürchte, dass sich derartige hybride Angriffe häufen werden und dass sie eher dem Bündnis Sahra Wagenknecht (BSW) und der AfD nützen werden.

    Kann man BSW und AfD hier wirklich in einem Atemzug nennen? Frau Weidel lehnt die Sendung von Taurus in die Ukraine deswegen ab, weil sie sagt: Die brauchen die Deutschen selbst. Die AfD will unbedingt die Bundeswehr stärken. Wäre die AfD hier mit den anderen Parteien anschlussfähig?

    Wenn es um Waffenlieferungen für die Ukraine oder Friedensverhandlungen geht, sehe ich keine großen Unterschiede zwischen BSW und AfD. Was die Stärkung der Bundeswehr anlangt, mag es anderes sein.

    Sollte man also bei der Nationalen Sicherheit mit der AfD kooperieren?

    Die Frage stellt sich gar nicht. Es besteht bei allen bürgerlichen Parteien Konsens, die Bundeswehr zu stärken, nachdem dies 30 Jahre lang nicht geschehen ist, weil wir uns zu lange in Sicherheit gewähnt haben.

    Warum brauchen die Russen in der Ukraine eigentlich so lange? Ist Russland in Wahrheit nicht viel schwächer als wir glauben?

    Nein, es wird militärisch immer stärker. Noch ist Russland von seinem Ziel, anderthalb Millionen Menschen unter Waffen zu stellen, einige Jahre entfernt, aber es macht laufend Fortschritte. Wir sollten uns keinesfalls in Sicherheit wiegen. Die Dinge werden gefährlicher für uns. Warum dauert es so lange in der Ukraine? Sie erhält starke militärische Unterstützung aus dem Westen, wenn auch nicht genug. Und die Kampfmoral ist stärker ausgeprägt als bei den russischen Angreifern, von denen viele den Kampf nur halbherzig führen.

    Welche Rolle spielt die überlegene Technologie des Westens, etwa bei den Satelliten? Ist Russland nicht absolut unterlegen?

    Wenn Sie die Nato mit ihrem gesamten Arsenal von Fähigkeiten mit Russland vergleichen, so ist sie Moskau weit überlegen, etwa was den Weltraum, Cyber oder die Luftstreitkräfte angeht. Aber wir vergleichen ein multilaterales Bündnis mit einem Land, einer Diktatur, die viel leichter Entscheidungen treffen und diese lange durchhalten kann.

    Was erwarten Sie von Donald Trump?

    Ich war während der ersten Trump-Zeit bei der Nato. Mir hat sich da gezeigt, dass es möglich war, mit Trump zusammenzuarbeiten und ihn von radikaleren Ideen wie etwa dem Austritt aus der Nato abzuhalten – vor allem, indem die Nato-Staaten immer mehr in Verteidigung investiert haben. Mit kluger Diplomatie werden wir den Zusammenhalt im Bündnis aufrechterhalten können. Es wird aber immer teurer werden. Europa muss mehr Geld in die Hand nehmen. Europa kann auch mehr Verantwortung als „enabler“ übernehmen, zum Beispiel bei Cyber, Weltraum oder intelligence. Wenn da eine neue Dynamik reinkommt, glaube ich, dass Trump dies positiv aufgreifen wird. Er fand es immer ungerecht, dass die reichen Europäer viel weniger für die europäische Sicherheit zahlen als die Amerikaner, und wenn man ehrlich ist, hat er da ja auch einen Punkt.

    In der Ukraine hat ja auch erst Trump die ersten „lethal weapons“ genehmigt, ohne StarLink von Elon Musk könnte die Ukraine vermutlich gar nicht mehr kämpfen. Vielleicht macht Trump in der Ukraine auch weiter?

    Man kann es nur hoffen. Es macht schon besorgt, wenn man hört, dass Trump vielleicht im Alleingang einen Deal mit Putin machen will. Aber ich würde Trump nicht als einen Politiker sehen, der per se pro Putin ist oder prorussische Positionen einnimmt. Es wäre für ihn sicher nicht attraktiv, als Ausverkäufer einer westlich geprägten Friedensordnung in die Geschichte einzugehen.

    Mit dem Ex-General Kellogg hat er immerhin schon jemanden zum Ukraine-Sondergesandten ernannt, der ein Hardliner ist.

    Diese Ernennung ist ein ermutigendes Zeichen.

    Im Hinblick auf die von Ihnen im Buch beschriebene Einflussnahme Russlands in Deutschland: Müsste der BND nicht personell und technologisch ganz anders aufgestellt sein, um auch Beweise vorlegen zu können? Sonst wird das ja leicht abgetan mit der Kritik, das seien ja alles nur Behauptungen.

    Da legen Sie den Finger in die Wunde. Mit den Amerikanern können wir ohnehin nicht mithalten, die erhalten hundertmal mehr Ressourcen für ihre Intelligence-Dienste als wir. Es mangelt den deutschen Diensten auch an Zuständigkeiten: Der BND darf kaum Daten speichern. Frankreich hat in diesem Jahr seine nationalen Gesetze im Informationskrieg angepasst und erlaubt im Verdachtsfall Datenspeicherungen und auch die Verfolgung von Finanzströmen wie bei Terrorgefahr. Das gibt es bei uns noch nicht. Aber wenn der hybride Krieg immer härter geführt wird, muss man auch über solche Schritte nachdenken.

    Sie erwähnen im Buch, dass Frankreich und Schweden eigene Agenturen haben, die die Regierung über Desinformation beraten. Sollte Deutschland so etwas auch aufbauen?

    Ja. Das sind ja keine Wahrheitsministerien oder Zensurbehörden. Sie decken mittels digitaler Forensik Einflusskampagnen und Fake News auf, machen diese öffentlich und beraten die Regierungen, wie sie ausländischen Einfluss-Kampagnen möglichst wirksam begegnen können.

    Wo ist die Grenze zwischen legitimer Regierungskritik und Kreml-Propaganda?

    Zensur kann für eine Demokratie nicht der richtige Weg sein. Eine demokratische Regierung muss sich äußerst zurückhaltend verhalten, wenn es darum geht, Inhalte zu unterdrücken, die sie falsch oder illegitim findet. Grenzen setzt innerstaatlich das Gesetz über Hassrede oder auf europäischer Ebene das Gesetz über Digitale Dienste. Wir sollten vor allem gegen Mechanismen vorgehen, die durch die Programmierung von Algorithmen dazu führen, dass kremlnahe Inhalte massiv verbreitet werden. Das ist allerdings nicht einfach, weil die Server nicht in Europa, sondern in Amerika stehen. Wie man das gegen Elon Musk durchsetzen kann, ist eine andere Frage.

    Halten Sie Elon Musk für gefährlich?

    Er lässt sich in keiner Weise darauf ein, mit den europäischen Behörden zu kooperieren, sondern vertritt ein libertäres Freiheitskonzept, welches keine Interferenz der Europäer dulden will – obwohl X gegen europäisches Recht verstößt. Musk hat möglicherweise so viel Einfluss, dass er den amerikanischen Präsidenten auf seine Linie einschwören kann und ihm in seinem Windschatten andere soziale Medien folgen.

    Ist es nicht so, dass im Krieg immer Zensur herrscht? Wäre es nicht ehrlicher, den Deutschen zu sagen, Leute, es ist Krieg, wir müssen das jetzt machen?

    Das ist eine wichtige und schwierige Frage. Viele würden sofort sagen: Im Krieg – natürlich! Da gelten andere Regeln, weil es eine Frage von Leben und Tod ist. Aber wie ist das im hybriden Krieg? Hier wird ja versucht, den Menschen vorzugaukeln, dass sie in keiner massiven Auseinandersetzung stehen und wir deshalb in der Wahl unserer Mittel viel zurückhaltender sein müssen als in einem militärischen Krieg. Wir müssen im Nebel des hybriden Kriegs eigene Regeln entwickeln. Das wird aber nur passieren, wenn wir das Phänomen viel ernster nehmen als bisher.

    Bei Drogen wie bei Cannabis wird oft argumentiert: Man legalisiert es lieber, weil sonst die Leute auf dem Schwarzmarkt gepanschtes Zeug bekommen, das noch viel schlechter für die Gesundheit ist. Wäre es nicht effektiver gewesen, Russia Today (RT) offenzulassen? Da konnte man immer sagen: Das ist ganz offiziell Putin! Jetzt müssen Sie die russischen Trolle auf verschlungenen Wegen mit enormem Aufwand in dunklen Ecken aufspüren?

    Man hat mit dem Verbot die Trolle in die Illegalität getrieben und sie vermutlich zahlenmäßig reduziert. Aber es stimmt, das Problem dauert an: bei YouTube, bei Influencern, bei sogenannten alternativen Medien in Deutschland und Russland. Aber es hat vielleicht nicht mehr den Impact wie früher. Auf dem Höhepunkt der Migrationskrise hat RT seinen wesentlichen Zweck darin gesehen, unsere Regierung als stümperhaft und handlungsunfähig darzustellen. Später wurde die Impfskepsis geschürt. Mit dem Fall Lisa wurde Stimmung gegen die Regierung gemacht, obwohl die Mär von dem von einem syrischen Einwanderer vergewaltigten russischen Mädchen eine reine Erfindung war. Inzwischen sind andere Mechanismen entwickelt worden, wie die gezielte Manipulation von Algorithmen im Netz. Diese sind viel gefährlicher, weil sie unsichtbar sind.

    Müsste Deutschland dann nicht aus den großen internationalen Netzwerken aussteigen? Brasilien und Russland haben ja auch ihre eigenen sozialen Medien?

    Kommerziell ist das nicht durchzusetzen. Akut müssen wir jetzt an die Bundestagswahlen denken. Wir müssen überlegen, wie wir die Bevölkerung informieren können. Der Staat hat eine Aufklärungsverantwortung.

    Was würden Sie konkret machen?

    Ich habe zwei Beispiele, die wir uns zu Herzen nehmen sollten. Die Schweden haben eine Broschüre an alle Haushalte verteilt, in der die Menschen über Szenarien des hybriden Kriegs aufgeklärt werden, von Notfallreserven bis hin zu einem kritischen Medienumgang. Und im US-Wahlkampf haben die Sicherheitsbehörden alle paar Tage eine Stellungnahme veröffentlicht, in der sie über Deep Fakes von Russen, Chinesen und Iraner aufgeklärt haben.

    In den USA hat es offenbar funktioniert – und Trump hat die Wahl gewonnen.

    Man muss sehr vorsichtig sein bei Aussagen über einfache Kausalitäten. Das Verhalten von Wählern ist hochkomplex. Ursache und Wirkung lässt sich nur sehr schwer quantifizieren.

    Bedeutet das für den Bundestagswahlkampf: Mit Fingerspitzengefühl vorgehen?

    Auf jeden Fall, genau das – mit erhöhter Aufmerksamkeit.

    Arndt Freytag von Loringhoven, geboren 1968 in München, war Spitzendiplomat, Botschafter in Tschechien und Polen sowie Vizepräsident des Bundesnachrichtendienstes und in Top-Position bei der Nato .

    Das neue Buch von Arndt Freytag von Loringhoven und Leon Erlenhorst „Putins Angriff auf Deutschland. Desinformation, Propaganda, Cyberattacken“ (Econ Verlag Berlin, 336 Seiten, 24,99 Euro)

    #Allemagne #Russie #USA #diplomatie #guerre #armement

  • Sénégal : la France entre réaction et réinvention, un moment de vérité | Le Club
    https://blogs.mediapart.fr/rene-lake/blog/031224/senegal-la-france-entre-reaction-et-reinvention-un-moment-de-verite
    Un billet de Rene Lake @renelake, administrateur du portail de la presse sénégalaise http://SenePlus.Com

    Décoloniser les relations implique :
    –Une autonomie monétaire totale. Le franc CFA et toute tentative similaire doivent être abandonnés. La France doit clarifier qu’elle n’a aucun rôle à jouer dans la gestion des monnaies africaines, tout en offrant un soutien technique, si demandé, pour faciliter une transition autonome.
    – Des partenariats économiques équitables. Les termes des contrats doivent être revus pour refléter les intérêts des nations africaines. Cela inclut des clauses garantissant que les bénéfices des industries extractives profitent davantage aux populations locales.
    – Une approche diplomatique horizontale. La France doit traiter les nations africaines comme des égaux, sans interférence dans leurs affaires intérieures. Cela inclut le respect des choix politiques et des orientations stratégiques définis par les Africains eux-mêmes.

    #Françafrique #Armée_française #Décolonisation

  • Les plus grands producteurs d’armement voient leur chiffre d’affaires dopé par les guerres et les tensions régionales
    https://www.obsarm.info/spip.php?article675

    (Stockholm, 2 décembre 2024) - Les 100 plus grandes entreprises d’armement ont vendu pour environ 632 milliards de dollars d’armes et de services à caractère militaire en 2023, soit une augmentation en termes réels de 4,2 % par rapport à 2022, selon les nouvelles données publiées aujourd’hui par le Stockholm International Peace Research Institute (SIPRI) et disponibles sur www.sipri.org L’augmentation du chiffre d’affaires a été observée dans toutes les régions, avec des hausses (…) #Armements

    / #Industrie_d'armement, #La_une

  • Bombes et obus : l’Allemagne part à la pêche en mer Baltique
    https://reporterre.net/Bombes-et-obus-l-Allemagne-part-a-la-peche-en-mer-Baltique

    La récupération de #bombes au large des plages blanches de Scharbeutz, dans la baie de Lübeck ? Non, Corinna Conradt, éditrice berlinoise qui revient fréquemment sur les lieux de son enfance, n’a rien vu cet été. « Mais je connais le problème. Et, sans mauvais jeu de mots, c’est une bombe à retardement. Dans la région, les municipalités évitent consciencieusement le sujet et les gens du cru ne l’évoquent qu’à demi-mots, raconte-t-elle. En même temps, ici, tout le monde connait l’histoire des morceaux d’ambre que l’on trouve au bord de l’eau et qui parfois s’enflamment. Ce sont en réalité des bouts de phosphore, échappés de bombes incendiaires immergées. »

    Au fond de la Baltique et de la mer du Nord, ces bombes incendiaires ne sont qu’un élément d’une vaste panoplie d’engins explosifs remplis de substances toutes plus dangereuses les unes que les autres pour la flore, la faune et l’espèce humaine.

    #armement #pollution_toxique #mer_baltique #bombe_à_retardement
    https://seenthis.net/messages/1039940