• #VACCINATION COVID et #ALLAITEMENT : Aucun #ARNm dans le lait maternel | santé log
    https://www.santelog.com/actualites/vaccination-covid-et-allaitement-aucun-arnm-dans-le-lait-maternel

    Les vaccins à ARNm sont sans danger pendant l’allaitement, réaffirme ainsi le Dr Stephanie L. Gaw, professeur adjoint de médecine maternelle et fœtale à UCSF et co-auteur de l’étude : « les mères allaitantes qui reçoivent le #vaccin COVID ne doivent pas arrêter l’allaitement ».

    Source : Evaluation of Messenger #RNA From #COVID-19 BTN162b2 and mRNA-1273 Vaccines in Human Milk | Breastfeeding | JAMA Pediatrics | JAMA Network
    https://jamanetwork.com/journals/jamapediatrics/fullarticle/2781679

    • @khalyp

      1- Quel rapport entre l’atteinte du placenta par le virus pendant une grossesse chez une femme infectée et la présence d’ARNm dans le lait maternel chez une femme vaccinée ?

      2- vous citez un danger potentiel de l’infection alors que vous n’arrêtez pas de mettre en avant la « bénignité » du COVID-19 pour justifier le choix de ne pas se vacciner.

    • Sur quels cobayes les tests prouvant l’innocuité du vaccin pour les femmes enceintes ont ils été pratiqués ?
      – Les cobayes de quels pays ?
      – Pendant combien de temps ?
      – Combien de cobayes  ?

    • @kassem

      1 - aucun je suis d’accord. Ça ne veut pas dire pour autant dire qu’un l’un des deux est vrais ou qu’ils sont faux. 🙂

      2 - Je n’arrête pas de soulever le caractère bénin d’une crise caractérisé de pandémie par l’OMS (que je ne remet pas en question à contrario de ce qui vient du gouv ou des médias fr.), presque 60% annuellement plus létale en France que la grippe saisonnière (9000 en 2018 contre 111000 du covid en deux années) ?
      Non, je ne crois pas que je caractérise ça de bénin.

      Je ne crois pas non plus qu’avec le peu de commentaires et de partages que j’ai réalisé il soit possible de comprendre ceci non plus. À moins de me connaître (?).

      Cette crise est réelle, des morts et non pas que par le covid. Une crise qui n’est vraiment pas que sanitaire.
      Et ne pas questionner ceci malgré sont importance, ne par garder d’esprit critique, est faite preuve de folie.
      Un peu comme ne pas regarder en face qu’une majorité de notre gouvernement est blindé de conflits d’intérêt.

      En plus des abrutis amoraux (en plus des commerciaux et pharmas) en profite pour récupérer des billes de toussa, ce ouikend en manif citoyenne anti passe qui rejoignent personne passe et no-passe, on pouvait effectivement y rencontrer des fashos et nazis fiers qui osent rencontrer les gens pour discuter avec eux.

      Non il n’y a rien de bénin.

      Et puis si je le pensais, il est où le problème ? 😉

    • @metroet_
      Je trouve cet article très sombre et rien que son titre.

      De ce que je comprends en lisant l’étude en source, d’un test réalisé sur une certaine quantité de « lait maternel » et uniquement sur le lait, provenant de 7 femmes qui allaitent qui ont reçu un vaccin sur 2 testés, ils ont conclues... Les vaccins ne sont pas dangereux ni pour les bébés, ni pour les femmes allaitantes.

      Ok....

  • Sanofi rachète le spécialiste de l’ARN messager Translate, pour 3,2 milliards de dollars
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/08/03/sanofi-rachete-le-specialiste-de-l-arn-messager-translate-pour-3-2-milliards

    La pandémie de Covid-19 a fait de l’#ARN_messager la coqueluche des laboratoires pharmaceutiques. Sanofi a annoncé, mardi 3 août, l’achat pour 3,2 milliards de dollars de l’américain Translate Bio, spécialiste de cette technologie prometteuse. Le géant pharmaceutique français veut accélérer ses recherches sur cette molécule, notamment utilisée dans les vaccins anti-Covid-19.

    #vaccin #covid-19

  • #Vaccin #ARN-m pourquoi on ne peut pas sérieusement craindre des effets du type «  un cancer dans vingt ans  ». @Mac_Picsou - UnrollThread.com
    https://UnrollThread.com/t/1419594410275262467

    D’après ce sondage, 70 % des jeunes ne souhaitant pas se vacciner le font par crainte de risques inconnus du vaccin, que l’on manque de recul. 😒 Un petit #thread pour expliquer pourquoi on ne peut pas sérieusement craindre des effets du type «  un cancer dans vingt ans  ».

    Je précise que par la suite, je ne parlerai pas des raisons qui font que le vaccin a pu être autorisé aussi vite (ampleur de l’épidémie et nombre de volontaires qui ont fait que les tests ont donné des résultats plus rapidement, sans que l’on ait à abaisser les exigences).

    Je vais répondre à l’argument : «  il pourrait y avoir des effets graves à long terme  », que l’on trouve sous diverses déclinaisons.

    Et je vais me concentrer sur les deux vaccins à ARNm (le Corminaty de Pfizer-BioNTech et le Spikevax de Moderna), les plus utilisés en France et qui reposent sur les technologies les plus récentes.

    Pour cela, il est important de revenir, rapidement, sur le mécanisme opératoire du vaccin. On injecte une petite dose d’ARN messager, une molécule qui est un «  plan de construction  » d’une protéine (composant élémentaire de la cellule).

    Mais au lieu du plan de construction d’une protéine que l’on retrouve dans une cellule humaine, on met un plan d’une protéine du virus, la protéine spike («  S  »). Cette protéine est présente sur chaque exemplaire du virus, et nulle part ailleurs. Elle l’identifie, donc.

    Il suit une réaction en deux étapes : 1. Nos cellules lisent ce «  plan de construction  », et fabriquent la protéine S. Exactement comme elles fabriqueraient n’importe quelle autre protéine si elles en recevaient l’ordre.

    2. Notre système immunitaire découvre cette protéine S, et très vite, il reconnaît qu’elle n’a rien à faire ici. C’est la réponse immunitaire.

    Cette deuxième étape fonctionne comme pour n’importe quel vaccin : après avoir reconnu cette protéine, le système immunitaire la mémorise, et est bien plus apte à réagir la prochaine fois qu’il verra des protéines S… c’est-à-dire qu’il croisera le virus.

    Et c’est cette deuxième étape qui cause les petites douleurs au bras, ou les légères fièvres et maux de tête dans les 24 h qui suivent la vaccination, comme cela arrive parfois pour tous les vaccins.

    Maintenant, que l’on sait comment ça marche, essayons de comprendre où pourraient se trouver les risques inconnus à long terme. Il y a deux possibilités : 1. Soit ils sont liés à la mise en contact du corps avec l’ARNm. 2. Soit ils sont liés au contact avec la protéine S.

  • Unprotected by Choice: America’s Latest Challenge

    The US is entering a “pandemic of the unvaccinated,” as demand for jabs slows and the Delta variant whips through unprotected populations, CDC chief Rochelle Walensky warned Friday.

    As cases among the unvaccinated rise—and as more hospitalizations and deaths inevitably follow—she urged holdouts to get vaccinated for the sake of their communities and young children who can’t yet be vaccinated themselves, The New York Times reports.

    99.5% of COVID-19 deaths occur among people who have not been vaccinated, according to Surgeon General Vivek Murthy, CNN reports.

    Warning signs: In 48 states, case numbers are 10% higher than the previous week. LA County cases are up 300% since July 4. In Alabama—which has among the lowest vaccination rates—just 11 people turned up to a 3.5 hour vaccination event.

    Although numbers are moving up, overall US hospitalizations are a seventh of what they were mid-January.

    But zooming in on some localities with low vaccination rates, it seems the worst is yet to come, reports The Atlantic’s Ed Yong.

    COVID-19 wards may be less packed, but patients are trending younger and sicker.

    For health workers, the hamster wheel of exhausting routines continues: constantly adjusting ventilators, entire teams regularly flipping patients onto and off of their backs, nurses “drenched in sweat” from bulky PPE.

    The difference: Treating the willfully unvaccinated is a new strain of demoralizing.

    I’m losing a little bit of faith in mankind. But you can’t just not go to work,” said Missouri nurse Tracy Hill.

    (newsletter de Johns Hopkins)

    • Les États-Unis entrent dans une "pandémie des non vaccinés" , alors que la demande de vaccins ralentit et que la variante Delta traverse des populations non protégées, a averti vendredi la chef du CDC, Rochelle Walensky. Alors que les cas parmi les non vaccinés augmentent - et que de plus en plus d’hospitalisations et de décès suivent inévitablement - elle a exhorté les réfractaires à se faire vacciner pour le bien de leurs communautés et des jeunes enfants qui ne peuvent pas encore être vaccinés eux-mêmes, rapporte le New York Times. 99,5% des décès dus au COVID-19 surviennent chez des personnes qui n’ont pas été vaccinées , selon le Surgeon General Vivek Murthy, rapporte CNN. Signes d’avertissement : dans 48 États, le nombre de cas est supérieur de 10 % à celui de la semaine précédente. Les cas du comté de LA ont augmenté de 300 % depuis le 4 juillet.

      voilà qui donne une vague idée de ce qui va se passer au niveau mondial, et ici, faute de production massive de vaccins débarrassés de leurs brevets...
      et comme la preuve du pudding c’est qu’on le mange, comme disait l’autre, ça pourrait (mieux qu’un passe sanitaire liberticide, inapplicable et contre productif) contribuer à calmer un peu le scepticisme sur les vaccins à #arn-m

      #covid-19 #vaccins #vaccinations #variant_delta

    • Oui, ça donne une bonne idée de combien ces gens, au pouvoir, n’ont pas d’autres boussoles que « après moi, le déluge ».

      A la fac, on rigolait en lisant les théories de Malthus. On n’y croyait pas vraiment que des déblatérations aussi simplistes et cruelles avaient pu être énoncées sérieusement.

      Et découvrir que ce qui parle à l’oreille des gouvernants est désormais encore plus crétin que Malthus. Et que ces gouvernants sont encore plus simplistes et malfaisants, mais quelle tristesse !

      J’ai lu les Dépossédés la semaine dernière. Très agréable comme lecture. Mais très pessimiste aussi. Mais quelle actualité ! Un vrai classique dans ce monde capitaliste, qui n’a pas perdu une once de son horreur depuis 1974, époque de l’écriture du roman.

  • Dans les rayons des supermarchés, c’est la surenchère : coq, drapeau tricolore, carte de France, adresse très locale... les industriels griment sans vergogne leur packaging même quand leurs produits n’ont quasiment rien de français. Avec nous, demandez aux ministres de l’Économie et de l’Agriculture une règlementation stricte et efficace sur l’usage des noms et symboles français sur la face avant des produits alimentaires. Stoppons ces arnaques sur l’étiquette.

    Des aliments « Made in France » qui viennent de... partout : Stop aux arnaques https://www.foodwatch.org/fr/sinformer/nos-campagnes/transparence-et-scandales/arnaques-sur-letiquette/aliments-made-in-france-stop-aux-arnaques/?utm
    #alimentation #arnaques

  • Vaccins : « Utiliser l’ARN messager n’est pas nouveau, c’est savoir le fabriquer qui est nouveau »
    https://www.franceinter.fr/societe/vaccins-utiliser-l-arn-messager-n-est-pas-nouveau-c-est-savoir-le-fabriq

    Alors que les vaccinations contre la Covid-19 se poursuivent, y compris en France, ces nouveaux vaccins, à base d’ARN messager, posent question. Invité du journal de 13h de France Inter, Steve Pascolo, chercheur à l’université de Zurich et ex-dirigeant du laboratoire Cure Vac, apporte des éclaircissements.

    [...] Les vaccins à ARN messager reposent donc sur une part de l’ADN du virus qui sert à « coder » des protéines. Et en réalité, cela n’est pas nouveau : « Le vaccin ROR, rougeole, oreillons, rubéole, fonctionne avec des virus à ARN atténué. Lors qu’il est injecté, les virus donnent dans vos cellules leur ARN messager, explique le chercheur. On est sur une version synthétique de choses anciennes. Les vaccins de type ROR contiennent beaucoup d’ARN, de lipides, de protéines différentes, ils sont produits dans des œufs fertilisés. Alors que les vaccins ARN nouveaux ne contiennent que la molécule d’ARN, seule, pure, et quatre lipides. Autrement dit, la version à ARN messager est beaucoup plus pure et plus sûre que les vaccins à ARN produits de façon naturelle, que vous avez eus précédemment ».

    « Si le vaccin causait des recombinaisons d’ADN, le virus le ferait aussi »

    L’avantage de cette méthode par rapport à la production « classique » des vaccins, c’est sa rapidité. « Une fois que vous avez l’infrastructure pour produire de l’ARN messager, vous pouvez produire de l’ARN messager qui code pour n’importe quelle protéine. Le processus de production est toujours le même, et il dure maximum deux mois (...) alors que les autres méthodes demandent de l’optimisation, un temps qui peut prendre plusieurs semaines à plusieurs mois », selon Steve Pascolo.

    A-t-on assez de recul pour mesurer l’impact de l’injection d’ARN messager ? « En réalité, on a des millions d’années d’expérience, explique le spécialiste. Notre corps est affecté en permanence par des virus, des bactéries, et il y a de l’ARN messager partout dans ces virus. Ils infectent votre corps et vous donnent leur ARN. Ca n’affecte pas votre ADN pour autant ». Peu de risques, également, que des échanges et recombinaisons donnent naissance à de nouveaux virus : "On ne peux jamais l’exclure, mais ces mécanismes de « Transplacing » sont très, très précis et très définis. Nous avons des millions d’ARN messagers dans nos cellules, et ils ne recombinent pas entre eux. Il n’y a pas de raison d’imaginer que l’ARN messager du vaccin puisse faire ce type de recombinaison. Et s’il le pouvait, alors le virus le ferait aussi, puisque cet ARN messager code pour une protéine du virus".

    Vers des vaccins anti-cancer ?

    [...]

    Par ailleurs, ces vaccins peuvent connaître des applications nouvelles, et notamment contre les cancers. C’est même une technologie déjà utilisée, mais de façon individuelle, selon Steve Pascolo : « Il y a beaucoup d’essais cliniques de phase 2, des essais pivots. On peut produire et développer des vaccins anti-cancer individualisés, pour chaque patient. La tumeur est analysée, séquencée, on trouve les mutations de la tumeur chez le patient et on fait de l’ARN messager vaccinal qui code pour ces mutations. Chaque patient reçoit son vaccin et totalement individualisé, et cela en moins de deux mois : c’est cela qui est en cours de développement ».

    • Frederic Lagarce, @frlagarce, Professeur de Biopharmacie/ PUPH CS PUI @chu_angers Vice-Doyen
      @FacSante_Angers /EIC @pthpjournal /Recherche #nanomedecine
      https://twitter.com/frlagarce/status/1412804385613230098

      Un peu ras le bol d’entendre certains dire qu’ils sont des cobayes pour le #vaccin. contre la covid-19 Je vous fais un mini thread pour vous expliquer pourquoi c’est faux.

      Les premiers #vaccins_ARNm ont été proposé par une équipe de l’APHP (MArtinon Eur J Immunol) en 1993, cette date est celle où l’efficacité a été démontrée chez l’animal déjà contre un virus, celui de la grippe.

      en 2018 Moderna et BioNtech avaient déjà des essais cliniques sur l’homme (phase 1) dans le domaine de la cancérologie (mélanome) ou de l’infectiologie et devinez... pour déjà des maladies virales.

      Ces vaccins on d’ailleurs eu un développement préclinique dans le cadre de MERS-COV et SARS-COV1 il y a respectivement environ 15 ans et 10 ans mais comme les épidémies se sont éteintes les développements se sont arrétés.

      Les vecteurs de ces vaccins : les nanocapsules lipidiques existent depuis plus de 20 ans, mon labo @LabMint a déposé ces premiers brevets en 2001, on travaille dessus depuis 1998. on a démontré (comme d’autres) la très bonnes tolérance de ces vaccins sur de multiples modèles

      A #Angers rien que pour @LabMint on a sorti plus de 200 publications internationales sur ce thème. une autre équipe
      @umr8612 a démontré en parallèle la tolérance en particulier sur la tox pulmonaire.

      Quand en janvier 2020 la séquence génétique du virus Sars-cov2 a été décrite, tout était prêt depuis des années pour lancer des essais de grande ampleur, seul l’argent manquait et les états ont contribué fortement à régler ce pb

      Vous le voyez, utiliser aujourd’hui un vaccin ARNm c’est profiter d’une technologie mise en place sur 25 années et testées par de multiples labo universitaires et pharmaceutiques dans le monde. Les vaccins ARNm sont l’avenir de la vaccination

      En effet ils permettent une production plus rapide, moins complexe et plus maîtrisable que les autres vaccins classiques. Les vaccins peuvent être adaptés en quelques semaines. Alors VACCINEZ VOUS !

    • Covid-19 : la saga du vaccin à ARN messager désormais dans le sprint final
      https://www.lemonde.fr/sciences/article/2020/11/30/covid-19-la-saga-du-vaccin-a-arn-messager-dans-le-sprint-final_6061695_16506

      ENQUÊTE Contre toute attente, c’est une technologie encore jamais éprouvée sur l’homme qui a permis de proposer le plus rapidement des solutions vaccinales contre le SARS-CoV-2, via les projets de Pfizer/BioNTech et de Moderna. Retour sur une course de vitesse lancée il y a plusieurs décennies.

      Imaginons un instant la finale olympique d’une course de fond. Ils sont douze sur la ligne de départ, dont quatre Chinois et quatre Américains, attendant le coup de feu sous le regard des caméras du monde entier. Dix d’entre eux présentent de sérieuses références : des titres, des records, un palmarès. Les deux derniers, à l’inverse, semblent sortis de nulle part. Non seulement ils n’ont rien gagné mais ils n’ont même jamais couru une finale. On les prétend doués, prometteurs, mais peuvent-ils seulement boucler les tours de piste imposés, eux qui ne se sont alignés jusqu’ici que sur des distances inférieures ? Personne n’y songe sérieusement. Pourtant, au terme d’une épreuve menée à une vitesse éclair, ce sont eux qui coupent la ligne les premiers, presque côte à côte.

      L’histoire du vaccin contre le Covid-19 n’est pas terminée. Car pour filer la métaphore athlétique jusqu’au bout, elle ressemblerait plutôt à un décathlon qu’à un 5 000 mètres. Une fois le produit mis au point, il va encore falloir le faire habiliter par les autorités sanitaires, le produire, le stocker, le distribuer, l’administrer. Autant d’épreuves nouvelles dans lesquelles nos nouveaux venus peuvent encore échouer, ou prendre du retard. Il n’empêche, l’exploit est là : les deux premiers vaccins à avoir réussi avec succès les essais cliniques – ceux du duo Pfizer/BioNTech et de Moderna –, avec dans les deux cas une efficacité annoncée d’environ 95 %, s’appuient sur la technologie dite de l’ARN messager.

      Dans le principe, rien de plus simple. Pour réaliser un vaccin, les chercheurs fabriquent habituellement un antigène qu’ils présentent au système immunitaire afin que celui-ci produise des anticorps adaptés. Différentes méthodes sont possibles : utiliser le virus entier, inactivé ou atténué, se contenter d’un fragment, ou le combiner avec un virus déjà bien maîtrisé. La nouvelle méthode laisse les cellules faire le travail : elle consiste à injecter dans l’organisme non pas l’antigène mais son mode d’emploi, son code génétique, sous forme d’ARN (acide ribonucléique).

      « Une histoire de fou »

      Les spécialistes lui promettaient un grand avenir. Elle restait pourtant cantonnée dans les laboratoires de recherche, loin des hôpitaux et des pharmacies. « C’est une histoire de fou, s’éblouit Bruno Pitard, directeur de recherche (CNRS) au centre de cancérologie et d’immunologie Nantes-Angers. Aucun produit à base d’ARN messager n’avait dépassé la phase 2 d’un essai clinique, ni en cancérologie, ni en immunologie, ni en virologie. Et là, premier essai de phase 3, jackpot ! J’ai beau vanter le potentiel de cette technologie depuis des années, je n’imaginais pas un tel scénario. Bien sûr, les données ne sont toujours pas publiées dans des articles scientifiques dignes de ce nom et tout est allé si vite qu’on manque de recul, on y verra plus clair dans quelques mois. Mais cette aventure est d’ores et déjà extraordinaire. »

      S’il fallait lui trouver un visage, nul doute qu’il aurait les traits ciselés et le sourire franc de Katalin Kariko. Franc et fatigué, à en croire l’écran de l’ordinateur à travers lequel la biochimiste répond à nos questions, depuis sa maison des environs de Philadelphie (Pennsylvanie), où elle se tient confinée. Née en Hongrie il y a 65 ans, elle a grandi dans la petite ville de Kisujszallas, où son père est boucher, et s’est tôt prise de passion pour les sciences. Décidée, la jeune femme a choisi le terrain aride de la biochimie et plus particulièrement de l’ARN. Rien de bien séduisant, de prime abord, dans ce polymère composé d’une succession de nucléotides, A, C, G et U, à l’image de notre alphabet génétique. Là où, dans chaque cellule, son cousin l’ADN conserve le code de notre vie, avec lequel il construira notre descendance, lui semble se contenter d’assurer le transport de l’information, notamment pour fabriquer les protéines. Petit copiste, en somme, que cet ARN messager.

      La réalité est bien différente. L’ARN tient de multiples rôles, catalytiques, structurels, informationnels. La chercheuse en herbe rêve d’en percer les secrets. La tâche est laborieuse. Au Centre de recherche biologique de Szeged, où elle commence sa carrière à 23 ans, « on manquait de tout », raconte-t-elle. C’est à l’abattoir voisin qu’il faut parfois aller chercher le matériel biologique nécessaire. Aussi quitte-t-elle la Hongrie, en 1985, avec son mari et sa fille de 2 ans. « Nous partions sans rien, se souvient-elle. Enfin si, un peu d’argent que la famille avait collecté. Mais nous n’avions pas le droit de sortir de devises du pays à l’époque. Nous l’avons caché dans l’ours en peluche de la petite. »

      Katalin Kariko, génie marginalisé

      Deux ans à Temple University, à Philadelphie, avant d’être recrutée par la maison voisine, la célèbre université de Pennsylvanie. Fondée en 1740, « UPenn » est une institution, un des huit établissements qui constituent la célèbre Ivy League, le gotha académique du pays. C’est là, au département de cardiologie, que Katalin Kariko découvre un article écrit par Philip Felgner, de la biotech californienne Vical, et des chercheurs de l’université du Wisconsin. Ils ont injecté de l’ADN et de l’ARN dans la cuisse d’une souris et ont constaté l’expression de la protéine correspondante. « Nous avons choisi de nous consacrer à l’ADN, se remémore l’immunologiste, aujourd’hui directeur du centre de recherche vaccinale de l’université de Californie à Irvine. C’était l’époque de la thérapie génique, on se disait qu’on pourrait ainsi corriger les anomalies génétiques. Nous avons aussi travaillé sur un vaccin contre la grippe, avec le soutien du laboratoire Merck. Mais nous n’avons jamais abouti. J’ai quand même la satisfaction d’avoir eu ma petite part dans une innovation qui va changer le monde. »

      La thérapie génique n’agite pas seulement la Californie. C’est aussi la grande affaire de UPenn : utiliser l’ADN pour transformer les cellules et s’attaquer aussi bien à la mucoviscidose qu’au cancer. Katalin Kariko poursuit le même but. La mucoviscidose constitue même la cible de ses rêves. Mais son arme à elle sera l’ARN. « Elle avait compris qu’en attaquant l’ADN, en modifiant le génome des cellules, on prenait le risque d’introduire des modifications génétiques délétères, qui peuvent se multiplier, se rappelle David Langer, jeune médecin qui travaille alors avec elle, aujourd’hui directeur du département de neurochirurgie de l’hôpital Lenox Hill, à New York. Or Kati n’est pas seulement un génie scientifique, c’est aussi une femme d’une droiture absolue. Et d’une grande franchise. Elle a donc fait savoir son opposition. »

      Elle le paye. En 1995, elle est écartée de la liste des titularisations, rétrogradée au rang de simple chercheuse. Elle est même renvoyée du département de cardiologie. « Ils disaient qu’elle n’avait pas assez de résultats, raconte David Langer. C’était ridicule. J’étais d’autant plus écœuré que toute la famille rêvait déjà d’inscrire Susan Francia, la fille de Kati, à UPenn. Elle était brillante mais ils n’avaient pas d’argent. Sa seule chance, c’était la réduction accordée aux enfants du personnel. Mon père connaissait le patron du département de neurochirurgie. Je lui ai raconté qui était Kati et de qui nous allions nous priver. Il l’a accueillie. »

      Katalin Kariko hésite. Tourner les talons ou accepter le salaire de misère de chercheuse et le bureau au sous-sol ? « J’aimais ce que je faisais. Mon mari m’a toujours dit que je ne travaillais pas vraiment puisque je m’amusais au laboratoire. Et c’est vrai. Alors j’ai continué. »

      Drew Weissman et Katalin Kariko, à UPenn, en 2015. Ils sont les premiers à avoir maîtrisé les réactions immunitaires liées à l’ARN messager. Katalin Kariko est vice-présidente de BioNTech depuis 2013.
      Drew Weissman et Katalin Kariko, à UPenn, en 2015. Ils sont les premiers à avoir maîtrisé les réactions immunitaires liées à l’ARN messager. Katalin Kariko est vice-présidente de BioNTech depuis 2013. COLLECTION PRIVÉE
      Ce splendide isolement prend fin un jour de 1998, devant la photocopieuse. C’est elle qui rejoue le dialogue :

      « Bonjour, je suis Kati, je fais de l’ARN.

      – Moi c’est Drew, je fais un vaccin contre le sida avec de l’ADN. Enfin j’essaie, ça ne marche pas. Tu crois que tu pourrais faire de l’ARN pour moi ? »

      Cape d’invisibilité

      Entre le jeune et discret médecin immunologiste Drew Weissman, tout juste sorti de l’illustre laboratoire d’Anthony Fauci au NIH (National Institutes of Health, les Instituts américains de la santé), et la chercheuse audacieuse et marginalisée démarre une collaboration qui continue aujourd’hui. « Nous étions dans deux bâtiments séparés, mais nous échangions sans cesse », se souvient-elle. Ils n’avaient pas vraiment le choix, du reste. « Personne d’autre ne s’intéressait à ce que nous faisions, poursuit-elle. La plupart des gens nous prenaient pour des dingues. Dans l’université comme à l’extérieur. Au NIH, on nous écoutait poliment mais on n’y croyait pas une seconde. Les mêmes m’appellent maintenant deux fois par semaine mais, à l’époque, il n’était pas question de nous accorder une bourse. Mon argent, je l’ai pris ailleurs et sur d’autres sujets. »

      Le travail est fastidieux. Car l’ARN pose de sérieux problèmes. Le plus épineux est cette fâcheuse tendance à affoler le système immunitaire. Convaincu d’avoir affaire à un intrus – bactérie ou virus –, le corps envoie ses troupes de défense, provoquant de sévères inflammations. Les souris y laissent au mieux leur santé, souvent leur vie. « Nous avons décidé de passer en revue les 140 modifications connues des structures de l’ARN (ajout de groupes chimiques, changement des bases, des sucres, de la structure) et nous en avons testé vingt, rapporte Drew Weissman. Deux d’entre elles se sont révélées vraiment efficaces. » Des changements subtils, qui recouvrent l’ARN d’une cape d’invisibilité. Publiée en 2005, cette découverte fait sortir Katalin Kariko de son gourbi. Mais pas du purgatoire. « Ils m’ont dit que jamais, dans l’histoire de l’établissement, un chercheur rétrogradé n’avait été titularisé. »

      Le principal verrou a sauté. Le rêve des deux chercheurs d’utiliser l’ARN comme mode d’emploi et de laisser ensuite les cellules fabriquer elles-mêmes les protéines thérapeutiques prend forme. En 2008, ils découvrent que l’ARN modifié produit même dix fois plus de protéines qu’un ARN naturel. « Cette publication, je ne l’oublierai pas. J’étais aux Jeux de Pékin, en août, avec ma fille, sélectionnée dans le huit d’aviron des Etats-Unis. Et à la fin de la journée, à l’hôtel, je regardais mes mails. » La fille, Susan Francia, diplômée en criminologie de l’université de Pennsylvanie, décroche l’or olympique. La mère rentre au bercail avec un article de plus dans sa besace. Et les publications s’enchaînent. En 2011, Kariko et Weissman purifient encore leur ARN pour éviter toute réaction immunitaire incontrôlée. En 2012, ils réussissent à faire produire par des souris et des singes de l’hormone EPO afin de les soigner de leur anémie.

      Un obstacle de taille, toutefois, demeure : si l’ARN peut tromper le système immunitaire, il reste la cible d’enzymes spécialisées, omniprésentes dans nos organismes. Les chercheurs décident de loger leur précieuse molécule dans des nanoparticules lipidiques, des sortes de sphères électriquement chargées à double pellicule de graisse qui se dissoudront une fois entrées dans les cellules. Ils publient leur résultat en 2015.

      Le début d’une nouvelle ère

      La construction théorique du duo est achevée. Les promesses d’application thérapeutiques de l’ARN messager aiguisent désormais les appétits des entreprises de biotechnologies, particulièrement aux Etats-Unis et en Allemagne. Une communauté de chercheurs est née, avec ses leaders, son congrès, l’International mRNA Health Conference : ils sont 160 en 2013, à Tübingen, en Allemagne, pour la première édition. En 2019, plus de 600 scientifiques se retrouveront à Berlin.

      Cette nouvelle ère s’est ouverte en 2010. Derrick Rossi, un médecin canadien qui a grandi à Toronto, professeur à l’université Harvard, a décelé là le moyen de fabriquer sans risque des cellules souches pluripotentes, capables ensuite de se différencier dans l’organisme pour combattre différentes pathologies. Les cellules souches sont à la mode. Son article attire l’attention. Le magazine Time le propulse dans son Top 10 des découvertes scientifiques de l’année. « Kati Kariko mérite le prix Nobel, je le dis depuis longtemps, mais sans notre travail, je ne sais pas combien de temps elle serait restée sous le radar », dit-il. Rossi flaire le filon. Il contacte son collègue de Harvard Robert Langer, star de l’ingénierie biologique et entrepreneur éprouvé, et l’homme d’affaires Noubar Afeyan. Il leur parle de cellules souches, mais aussi de protéines thérapeutiques, capables par exemple de cibler les cellules cancéreuses. « Les vaccins, on n’y pensait pas vraiment. En fait, ça n’intéressait personne car ce n’est pas un modèle économique rentable. Vous vaccinez une ou deux fois et c’est terminé. »

      Le nom de leur entreprise, c’est Derrick Rossi qui va le proposer : Moderna pour « Modified RNA », précisément l’innovation publiée en 2005 par les chercheurs de UPenn. Sauf que cette pierre angulaire du système fait l’objet d’un brevet, déposé par l’université. Katalin Kariko et Drew Weissman y figurent au titre d’auteurs. Ils proposent bien à leur établissement d’en racheter la propriété en 2010. Mais impossible pour eux de réunir les 300 000 dollars réclamés. C’est une biotech du Wisconsin, CellScript, qui rafle la mise. Gary Dahl, son patron, a compris qu’il détient de l’or et qu’on s’arrachera bientôt ses licences. L’équipe de Moderna tente d’en acquérir les droits, la négociation échoue.

      Le mercato des chercheurs

      Moderna n’a pas seulement couru après la technologie du duo de Philadelphie. L’ambitieuse start-up a aussi tenté de s’attacher leurs services, surtout ceux de Katalin Kariko. Lassée des mauvaises manières de la direction de UPenn, la chercheuse a justement décidé de partir. En 2013, elle va rencontrer l’équipe de direction dans le Massachusetts. « A la fin de l’entretien, ils m’expliquent que, même s’ils m’embauchent, ils peuvent me virer au bout de deux jours. Et que pendant deux ans, je devrai renoncer à travailler sur les ARN messagers. J’avais envie de rester aux Etats-Unis mais pas dans n’importe quelles conditions. »

      C’est donc vers l’Europe qu’elle se tourne, plus précisément l’Allemagne, ou deux start-up lui font les yeux doux. La première se nomme CureVac. Fondée en 2000 par l’Allemand Ingmar Hoerr et le Français Steve Pascolo, dans l’incubateur de la prestigieuse université de Tübingen, elle a réalisé, entre 2003 et 2006, le premier essai clinique d’un « vaccin anticancer » à base d’ARN messager. « Les médecins et les universitaires ne nous prenaient pas au sérieux, se remémore Steve Pascolo, aujourd’hui patron du laboratoire de dermatologie de l’hôpital de Zurich. Les journaux Nature et Science n’ont pas voulu de notre article, c’était trop audacieux. Finalement, nous l’avons publié en 2008 dans le Journal of Immunotherapy, une revue modeste, ce qui permet aux Américains de l’oublier et de faire comme s’ils avaient été les premiers partout. »

      Précisons toutefois que la substance, si elle a été bien tolérée par les patients et a montré sa capacité à déclencher une réponse antitumorale, n’a pas fait la preuve de son efficacité clinique. CureVac va toutefois poursuivre sa quête de thérapies anticancéreuses – « c’est ce qui intéressait les investisseurs qui nous soutenaient », se souvient Pascolo – mais aussi de vaccins.

      L’autre prétendant se nomme BioNTech. Créée à Mayence, en Allemagne, par le couple de médecins d’origine turque Ugur Sahin et Ozlem Tureci, la société a développé une approche horizontale que résume son concurrent Steve Pascolo : « Tout ce qui peut être bon pour lutter conte le cancer, on le teste et on l’optimise. Pour ça, on va chercher les meilleurs partout. Il faut dire qu’ils ont un atout : Ugur Sahin. C’est un génie scientifique, médical et entrepreneurial. » Fils d’ouvrier, arrivé en Allemagne à l’âge de 4 ans, il se rêvait médecin au chevet des patients. Mais au cours de sa thèse d’immunologie, un virus le contamine : la recherche. Cologne, Zurich, Mayence : il enchaîne les postes d’enseignant-chercheur. Mais pour mettre en œuvre ses idées et « soigner le monde », lui et sa femme se font entrepreneurs. D’abord Ganymed Pharmaceuticals, créée en 2001, revendu 1,28 milliard d’euros en 2016. Puis BioNTech, lancée par le couple en 2010.

      Les Français en éclaireurs

      Curiosité scientifique, souci sanitaire, ambition économique : Katalin Kariko est séduite. Elle raconte : « Ugur Sahin m’a invitée à donner une conférence à Mayence, le 17 juillet 2013. Il était attentif, direct, enthousiaste, simple. Je me suis sentie appréciée. Nous avons beaucoup parlé et constaté que nous avions été élevés de manière similaire. Je me souviens qu’il m’a dit qu’il aimait le fait que j’étais honnête, transparente, que je ne faisais pas semblant… A la fin de la journée, il m’a proposé d’être vice-présidente de l’entreprise. » Elle poursuit : « Il avait de vrais projets cliniques. J’avais 58 ans, je voulais que mon travail serve vraiment aux malades. J’ai accepté. »

      Le décor est posé, les acteurs en place. Une société américaine, deux allemandes, prêtes à faire de l’ARN messager une machine de guerre contre les maladies génétiques, l’hémophilie, le diabète, mais surtout le cancer. Les Français ? Comme souvent, ils ont joué les éclaireurs. Dès 1993, une équipe de chercheurs de l’Inserm et du laboratoire Pasteur-Mérieux est parvenue à déclencher une réponse immunitaire à partir d’ARN messager encapsulé dans des sphères de lipides. « Ensuite, on a essayé d’industrialiser le process, se rappelle Pierre Meulien, coordinateur de l’étude, alors directeur de la recherche de Pasteur-Mérieux, aujourd’hui directeur exécutif de IMI (initiatives pour des médicaments innovants), un partenariat entre l’Union européenne et l’industrie pharmaceutique. Ça marchait une fois sur deux, on ne comprenait pas pourquoi. J’ai pris la décision d’arrêter en 1994. »

      Deux décennies plus tard, l’histoire bafouille. Sanofi-Pasteur, l’héritier du groupe Pasteur-Mérieux, obtient en 2011 un financement de la Darpa, la division de recherche de l’armée américaine, pour développer un programme de vaccins à ARN messager. Le géant pharmaceutique a convié à bord l’ambitieuse biotech CureVac mais aussi une petite start-up française, In-Cell-Art, fondée par le Prix Nobel de chimie Jean-Marie Lehn et le spécialiste des vaccins ribonucléiques Bruno Pitard, à la pointe des systèmes de vectorisation. Mais après cinq ans de recherche « et de vrais résultats », assure Bruno Pitard, Sanofi renonce, préférant miser sur une autre technologie, les vaccins à protéine recombinante… avant de revenir sur la piste de l’ARN messager, avec la start-up américaine Translate Bio et plusieurs longueurs de retard.

      Le pari du patron de Moderna

      Si bien que lorsque, début janvier, apparaît la menace d’une pandémie que personne n’appelle encore Covid-19, ils sont trois champions de l’ARN messager véritablement dans la course au côté des tenants de stratégies vaccinales plus classiques. Et aucun Français. Le patron de Moderna, Stéphane Bancel, exhibe certes un passeport tricolore, un diplôme de l’Ecole centrale et une première carrière chez BioMérieux. Mais le projet qu’il conduit, avec le milliard de dollars accordé par l’opération « Warp Speed » du gouvernement pour trouver au plus vite un vaccin, le soutien appuyé de Donald Trump et la collaboration du NIH, apparaît 100 % américain.

      La saga de ce Frenchie semble taillée sur mesure pour nourrir le mythe de cette Amérique, terre de tous les paris. Et en cette année 2011, quitter le confort de son fauteuil de DG de BioMérieux pour se consacrer à une technologie émergente en est assurément un. « Le monde entier pensait qu’il était impossible de créer un médicament à partir d’ARN messager », résume-t-il. Pour lui, l’aventure a commencé un soir glacé de février. Noubar Afeyan, le fondateur de Flagship, l’un des fonds d’investissement les plus en vue des sciences de la vie et qu’il connaît de longue date, tient à lui montrer les résultats obtenus par des chercheurs d’Harvard. « Ils avaient injecté dans le muscle d’une souris de l’ARN messager codant pour l’EPO humaine, et montré que cette hormone circulait ensuite bien dans son sang, se souvient Stéphane Bancel. Je lui ai dit : “Ce n’est pas possible”. Il m’a répondu : “Si, si, regarde, ils ont répété l’expérience.” »

      L’homme d’affaires lui propose de monter à bord de la start-up qu’il vient de fonder avec les deux scientifiques d’Harvard Derrick Rossi et Robert Langer. « J’anticipais les centaines de médicaments qu’il serait possible de créer avec cette technologie, notamment pour des maladies incurables aujourd’hui », raconte Stéphane Bancel. Quand il sort du bureau de Noubar Afeyan, face au Massachusetts Institute of Technology (MIT) à Cambridge, il rentre à pied, songeur, en empruntant le Longfellow Bridge, qui le ramène chez lui à Boston. « Ma femme m’a demandé : “C’est risqué ?” Je lui ai dit : “Ça a 5 % de chance de réussir.” » Il signe malgré tout.

      La première année, Moderna s’efforce de rester sous le radar : rien ne filtre de ses travaux ni de ses résultats. « Nous étions méfiants, nous avions peur qu’en montrant nos progrès d’autres se mettent à courir après notre technologie », explique Stéphane Bancel. A l’époque, seuls les investisseurs, tenus au secret par un accord de confidentialité, sont informés des avancées : de premières expériences concluantes chez le singe et une étude de toxicité chez le rat, deux modèles animaux classiques. Cette preuve de concept, comme on dit dans le jargon, convainc début 2013 l’un des géants pharmaceutiques, le britannique AstraZeneca. Il signe à Moderna un chèque de 240 millions de dollars – « payés en cash le jour de la signature » – pour développer différentes thérapies à base d’ARN messager.

      Mais Moderna, nous l’avons vu, a un talon d’Achille : elle ne dispose alors pas du brevet sur la technologie conçue par UPenn pour fabriquer un ARN messager inoffensif pour l’organisme. Ses scientifiques espèrent initialement faire aussi bien, mais toutes les pistes explorées finissent en impasse. « On voyait bien que la technologie de UPenn était meilleure, mais on ne comprenait pas pourquoi », reconnaît aussi Stéphane Bancel. Il finira par débourser 75 millions de dollars en 2018 (63 millions d’euros) pour obtenir une licence, que son concurrent BioNTech acquerra aussi.

      En parallèle de ses partenariats avec des géants des secteurs – AstraZeneca, mais aussi Merck –, Moderna conclut des accords avec les institutions qui comptent dans le domaine des maladies infectieuses : la Barda et la Darpa, les services de recherche des départements de la santé et de la défense des Etats-Unis ; la Fondation Gates, au cœur de l’effort mondial sur les vaccins ; et surtout les Instituts américains de la santé, les fameux NIH.

      Le temple de la recherche médicale américaine, installé à Bethesda (Maryland), non loin de Washington, ne s’est pas fait prier pour participer à l’aventure. Il faut dire que le patron de son département des maladies infectieuses, Anthony Fauci, a guidé les premiers pas de Drew Weissman et n’a jamais perdu de vue le pionnier de UPenn. Le responsable du laboratoire de pathogenèse virale, Barney Graham, a même essayé de l’embaucher en 2000, avant de collaborer avec lui sur un vaccin contre la grippe. Au NIH, l’ARN messager est donc suivi de près.

      Une blague qui tourne au défi

      Aussi, lorsque Moderna vient trouver Barney Graham en 2014 pour lui proposer de collaborer, le chercheur n’hésite pas. Avec un partage des tâches évident : au NIH la conception de l’antigène, cette protéine qui déclenche la production d’anticorps par le système immunitaire ; Moderna s’occupera du reste, de la fabrication de l’ARN et de son acheminement vers les cellules. Un vaccin expérimental contre le virus respiratoire syncytial (RSV) est mis en chantier, puis, en 2016, un vaccin contre Zika. « Le niveau de réponse immunitaire était déjà impressionnant », se souvient Barney Graham. En 2017, enfin, les deux parties lancent un programme de préparation aux pandémies virales liées aux maladies émergentes. Parmi elles, les nipavirus mais aussi les coronavirus.

      En septembre 2019, lors de la revue annuelle des différents projets au siège du NIH, Stéphane Bancel arrive triomphant avec de nouvelles données cliniques. Il annonce : « Avec notre technologie, il nous suffit de soixante jours pour mettre au point un vaccin et démarrer un essai clinique. » « Tout le monde s’est mis à rigoler », s’amuse-t-il. La blague tourne cependant vite au défi. Sûr de lui, le chef d’entreprise propose à Anthony Fauci de lui envoyer la séquence d’un nouveau MERS, le coronavirus du syndrome respiratoire du Moyen-Orient, et de « mettre en marche le chrono » jusqu’à réception des vaccins qui doivent servir à la première phase des essais cliniques. Le vétéran des maladies infectieuses lui répond « Chiche ! » et l’exercice est programmé pour le deuxième trimestre de 2020.

      L’équipe est entre-temps rattrapée par la réalité. C’est pendant ses vacances dans le sud de la France, au lendemain du réveillon, que Stéphane Bancel lit pour la première fois dans le Wall Street Journal un article sur une nouvelle maladie respiratoire en Chine. Il le photographie et l’envoie à Barney Graham. « Je lui ai demandé : “C’est quoi ce truc ? !” Et il m’a répondu : “On ne sait pas encore, cela fait deux jours qu’on est dessus.” »

      Au Forum économique de Davos, du 21 au 24 janvier, Stéphane Bancel commence à comprendre que le virus ne menace pas seulement la Chine mais toute la planète. Deux infectiologues l’alertent sur la contagiosité du virus. « Il était clair que le R0 [le taux de reproduction de base du virus] était très élevé », relate-t-il. Il tape « Wuhan » sur Google Maps, puis sur Wikipedia, alarmé de découvrir que ce nouveau coronavirus se propage sans contrôle dans cette ville industrielle de 11 millions d’habitants. La liste des vols directs depuis la capitale du Hubei vers le reste du monde ne lui laisse guère de doute : « Le virus a déjà commencé à voyager partout. »

      Une mise au point express

      Attendu au conseil d’administration de la société Qiagen en Allemagne, il s’excuse et prend un vol pour Washington, où une réunion de crise est organisée avec toute l’équipe du NIH. Les équipes de Moderna travaillent déjà depuis le 13 janvier sur un candidat vaccin, mais impossible d’avancer sans l’aide de Barney Graham, qui a conçu l’antigène à présenter au système immunitaire. Le 24 février, Moderna envoie au NIH ses premiers lots cliniques. Quarante-deux jours se sont écoulés, du jamais-vu.

      De l’autre côté de l’Atlantique, BioNTech fait vite figure de premier challenger. Parce qu’il a, contrairement à CureVac, lui aussi payé au prix fort une licence pour exploiter l’ARN modifié inventé par Katalin Kariko, mais aussi parce qu’il a réagi immédiatement. « Ugur a tout de suite pris au sérieux le virus venu de Chine, se souvient celle qui occupe désormais le poste de vice-présidente. Il a dit à tout le staff que la pandémie n’épargnerait pas l’Allemagne, que c’était une occasion mais surtout un devoir de montrer ce que pouvait faire notre technologie. Et il a basculé tout notre programme de vaccination dessus. »

      Depuis 2017, la start-up orientée sur le cancer s’est diversifiée, en même temps qu’elle se cherchait des partenaires. Ugur Sahin a acquis la conviction que l’ARN messager peut bouleverser le traitement des maladies infectieuses. Mais aussi leur prévention. Il se tourne vers Pfizer. Pour le docteur Sahin, le géant pharmaceutique américain (88 000 employés) dispose d’une solide force de frappe mais aussi d’un atout particulier : la responsable de son département vaccin, Kathrin Jansen, est allemande elle aussi. On la dit intraitable, lui apprécie son scepticisme affiché et les questions pointues qu’elle lui adresse. Le courant passe. « Cette technologie n’avait pas encore fait ses preuves, a-t-elle raconté au Wall Street Journal. Mais potentiellement, elle avait tout pour faire de meilleurs vaccins contre la grippe. » Or la grippe, avec ses mutations constantes, exige une nouvelle injection chaque année, ce qui en fait un marché de choix.

      Accord conclu août 2018. L’excellence technique de l’un, l’expérience industrielle de l’autre : le projet avance vite et un essai clinique est programmé pour 2020. Jusqu’à l’entrée en scène du nouveau virus en couronne. La moitié des 1 500 employés de BioNTech s’y consacrent. Ils étudient le génome envoyé par les Chinois, sélectionnent les meilleures cibles, celles capables de créer la réponse immunitaire la plus performante, les ARN les plus prometteurs, et retiennent vingt formules, puis quatre. Mais comment s’attaquer seul à une pandémie qui devient mondiale ? Alors Sahin rappelle Kathrin Jansen début mars et lui propose une collaboration. Partage des coûts de développement restants, partage des bénéfices, mais BioNTech conservera la propriété exclusive du produit. La réponse est immédiate et positive. L’accord est rendu public le 18 mars.

      La suite est mieux connue. Pendant tout le printemps, Moderna caracole en tête. On évoque son duel avec l’autre favori, le vaccin d’AstraZeneca et de l’université d’Oxford, conçu à partir d’une technologie qui a fait ses preuves : celle dite du vecteur viral. Pfizer s’est plié à la stratégie de BioNTech, que résume Katalin Kariko : « Ne communiquer que quand on a quelque chose à dire. Et encore… » (Ugur Sahin n’a jamais répondu aux demandes d’entretien du Monde). Le 27 juillet pourtant, le duo américano-allemand se lance dans la phase 3 de ses tests cliniques, cet examen à grande échelle de l’efficacité de son produit, le même jour que Moderna. Au terme de ces essais, ce dernier a annoncé lundi 30 novembre avoir déposé une demande d’autorisation d’urgence auprès de la FDA américaine et l’Agence européenne du médicament. Pfizer et BioNTech l’avaient devancé auprès de l’agence américaine et espèrent que les premières vaccinations pourront débuter au Royaume-Uni le 7 décembre. Adversaires, sur le terrain industriel et commercial. Mais pour la science et vraisemblablement pour la santé humaine, ils viennent d’écrire ensemble une impressionnante page d’histoire.

    • L’aventure scientifique des vaccins à ARN messager, 14 DÉCEMBRE 2020, MARC GOZLAN
      https://www.lemonde.fr/blog/realitesbiomedicales/2020/12/14/laventure-scientifique-des-vaccins-a-arn-messager

      Drew Weissman et Norbert Pardi abordent cette question dans un ouvrage intitulé DNA Vaccines (Humana Press, avril 2020). Selon eux, l’ARN n’a aucun moyen connu lui permettant de s’intégrer dans l’ADN, à moins qu’il ne soit préalablement « rétrotranscrit » en ADN. Ces experts soulignent que cette possibilité, théorique, nécessiterait que la cellule possède l’enzyme transcriptase inverse, capable de copier l’ARN en ADN, comme lors de l’infection par un rétrovirus (par exemple, le virus du sida) ou à partir de séquences d’ADN correspondant à des éléments transposables (rétrotransposons).

      Cette hypothèse impliquerait donc forcément la survenue d’une étape supplémentaire, jugée improbable, et ce d’autant plus que tout ARN est rapidement dégradé après avoir été traduit en protéine. Même si la copie ADN de l’ARN s’intégrait dans le génome, elle serait de tout façon dépourvue des séquences lui permettant de provoquer une surexpression de gènes à proximité du site d’intégration, soulignent les chercheurs. Et de conclure que des recherches sont nécessaires pour déterminer si une intégration de l’ARN dans le génome pourrait se produire en cas d’infection rétrovirale.

      le premier et le plus complet des articles publiés dans la presse (un blog...) française

      #Katalin_Karikó #vaccin_anti_cancer #infectiologie #H1N1 #Ebola

  • Facebook a encore payé un impôt ridicule en 2020
    https://www.capital.fr/entreprises-marches/facebook-a-encore-paye-un-impot-ridicule-en-2020-1408054


    /.../ En effet, le réseau social revendique 39 millions d’utilisateurs par mois dans l’Hexagone fin 2020. Or chaque utilisateur européen a généré l’an dernier un revenu de 50,95 dollars, soit 42,8 euros, indiquent les comptes de Facebook.

    Le réseau social ayant réalisé globalement 38,6% de marge avant impôt l’an dernier, on peut donc estimer qu’il a engrangé environ 650 millions d’euros de bénéfices avant impôts en France. Avec un taux d’imposition de 31%, il aurait dû payer près de 200 millions d’euros d’impôts sur les bénéfices… soit 50 fois la charge d’impôt effectivement passée dans les comptes de l’an passé. /.../

    #facebook #impots #arnaque

  • Zukunft der Mobilität: Der Berliner Bergmannkiez probt die Verkehrswende | rbb24
    https://www.rbb24.de/panorama/beitrag/2021/06/bergmannstrasse-autofrei-fussgaengerzone-zukunft-mobilitaet.html

    Na da hammse sich ja wat feinet ausjedacht.

    04.06.21 | 06:12 Uhr
    Der Bergmannkiez in Berlin-Kreuzberg soll weitgehend autofrei werden – die Planungen laufen bereits seit Jahren, jetzt wurden die ersten „Durchfahrt Verboten“-Schilder aufgestellt. Kann das Vorbild für Berlins Mobilität der Zukunft sein? Von Wolf Siebert und Sylvia Tiegs

    Kein Autolärm, stattdessen das Lachen von Menschen, die links und rechts der Straße in Cafés oder auf Bänken sitzen, ein breiter Radstreifen und in der Mitte eine Wasserrinne, in der Kinder Papierboote fahren lassen: Bis 2025 soll die Bergmannstraße in Kreuzberg zwischen Nostitzstraße und Schleiermacherstraße neu gestaltet werden: weitgehend autofrei, mehr Grün, ein Ort zum Flanieren und Einkaufen, zum Sitzen und Reden.

    Im Mai wurden nun die ersten Verkehrsschilder aufgebaut: „Durchfahrt für Kfz verboten, Anlieger frei - bei Tempo 20“. Es ist der erste Schritt zur Verbannung des Durchgangsverkehrs aus dem Viertel, später sollen Fußgängerzonen auf der Bergmannstraße und dem Chamissoplatz folgen. Bezirksbürgermeisterin Monika Herrmann (Bündnis 90/Die Grünen) spricht von einem "Kiez der Zukunft“, in dem Menschen besser miteinander leben werden – und der Vorbild für andere Teile Berlins sein kann. Elf Millionen Euro sind für alle Maßnahmen eingeplant. Bezirk und Land Berlin beteiligen sich, Fördermittel aus Finanztöpfen des Bundes sind eingeplant.

    Umleitung von bis zu 10.000 Autos täglich

    Bis zu 10.000 Autos am Tag fahren über die Zossener Straße, die in die Bergmannstraße mündet, sagt Felix Weisbrich. Er leitet das Straßen- und Grünflächenamt des Bezirks. Stadtplaner Weisbrich ist derjenige, der während der Corona-Pandemie in Berlin die Pop-up-Radwege eingerichtet hat. 10.000 Autos, von denen viele einen Schlenker durch die Bergmannstraße machen, um dann über die Friesenstraße Richtung Tempelhofer Feld zu fahren. „Diese Verbindung nehmen wir aus dem Hauptroutennetz raus“, sagt Weisbrich. Soll heißen: kein Autoverkehr mehr.

    Weisbrich, 48 Jahre alt, war lange Förster in Mecklenburg-Vorpommern. Seit zweieinhalb Jahren ist er nun im Bezirk und mit dem Projekt Bergmannstraße beschäftigt. Seitdem wurde vieles ausprobiert – und wieder verworfen: zum Beispiel grüne Punkte auf der Fahrbahn zur Verkehrsberuhigung, sogenannte Parklets zum gemütlichen Aufenthalt am Straßenrand. Kosten: mehr als eine Million Euro.

    Fußgänger- statt Begegnungszone

    Ursprünglich sollte die Straße eine sogenannte Begegnungszone werden: mit mehr Platz für Bürger – ob zu Fuß oder per Rad – aber auch mit Autos, alle mit gleichen Rechten. Aber, sagt Weisbrich, „die Bürger wollten Klarheit und mehr Ruhe“. Das habe sich in den vielen zeitaufwändigen Gesprächsrunden mit Anwohnern und Gewerbetreibenden herauskristallisiert. Und deshalb kommen die Autos nun raus aus der Bergmannstraße, nach und nach: Zunächst wird die Bergmannstraße zu einer Einbahnstraße gemacht, anschließend werden Lieferzonen eingerichtet, darauf folgt die Sperrung der Verbindung Zossener-/Friesenstraße, und dann erst wird die Bergmannstraße zur Fußgängerzone. Im Planerdeutsch heißt die neue Vision korrekt: Fußgängerzone mit Trennverkehr.

    Fahrradfahrer bekommen einen abgetrennten Fahrradstreifen, teilen sich den Straßenraum mit den Fußgängern. Lieferverkehr wird es auch weiterhin geben. Aber der bekommt eigene Lieferzonen, die er nur zu bestimmten Zeiten am Morgen und am Vormittag benutzen darf.

    Auch Anwohner dürfen dann hier nicht mehr parken, müssen in die Seitenstraßen ausweichen. Birgt das nicht Konfliktpotential? Nein, meint der Dortmunder Verkehrswissenschaftler Martin Randelhoff im Interview mit rbb|24: „Teilweise entstehen diese Konflikte ja gar nicht, weil man zu unterschiedlichen Tageszeiten unterwegs ist. Anwohner, die den Pkw zum Pendeln nutzen, sind meistens tagsüber gar nicht da. Die parken abends und nachts.“ Die Kunden von Geschäften dagegen parkten insbesondere tagsüber, während der Geschäftszeiten - sagt der Verkehrsforscher, und schlussfolgert: „Das sollte funktionieren - zumindest in der Theorie.“

    Neue Parkflächen in den Seitenstraßen geplant

    Auch der Leiter des Straßen- und Grünflächenamtes, Felix Weisbrich, reagiert gelassen. So wie alle, die etwas Neues versuchen wollen und Widerstände erwarten: „Das ist alles keine Revolution!“ Man habe ja auch schon früher in Berlin Fußgängerzonen eingerichtet.

    Außerdem haben sich die Planer in einem wichtigen Punkt flexibel gezeigt: Ein kleiner Teil der Bergmannstraße wird nicht zur Fußgängerzone. Auf den letzten Metern bis zum Mehringdamm liegt nämlich ein Gesundheitszentrum. Zum Gebäudekomplex gehören auch ein Supermarkt und ein Discounter. Diesen Teil der Straße dürfen Lieferanten und motorisierte Kundinnen auch weiterhin nutzen. Und noch ein Versprechen für die Autobesitzenden Anwohner der künftigen Fußgängerzone: In den Seitenstraßen sollen neue Parkflächen geschaffen werden.

    Kritik an Zeitzonen für den Lieferverkehr
    Michael Becker, Geschäftsführer eines Geschenke-Ladens auf der Bergmannstraße, ist trotzdem skeptisch: „Wenn es für den Lieferverkehr tatsächlich Zeitzonen geben würde, müsste ich mehr Personal beschäftigen, um diese Zeit abzudecken. Ich sehe aber noch gar kein Konzept dafür.“

    Mit Blick auf seinen Kollegen, der Weinhändler um die Ecke ist, fragt sich Michael Becker, wie dessen Kundschaft künftig ihre Großeinkäufe erledigen will – wenn das Parken vor dem Laden nicht mehr möglich ist. „Früher sind die Autofahrer gekommen und haben kistenweise Wein bei ihm gekauft, um die im Keller einzulagern. Zu Fuß aber nimmt man gerade mal zwei Flaschen mit. Da sind es richtige Umsatzeinbußen!“

    Ganze 45 Sekunden braucht man mit dem Fahrrad für die umzugestaltende Strecke auf der Bergmannstraße – wenn man wie vorgeschrieben maximal 20 Stundenkilometer fährt. Die Planungszeit dafür: acht Jahre – und bis zur Fertigstellung dauert es jetzt noch drei bis vier Jahre. Sind Aufwand und Ergebnis noch verhältnismäßig? Bezirksbürgermeisterin Herrmann räumt ein, dass es Fehler gegeben habe. Das Verfahren habe viel zu lange gedauert. „Das können wir uns künftig nicht mehr leisten.“ Beteiligungs- und Planungsprozesse müssten durchdacht und gestrafft werden.

    In Zukunft autofreie Blöcke wie in Barcelona?
    Die Umgestaltung betrifft aber nicht nur die Bergmannstraße. Der ganze Bergmannkiez zwischen Mehringdamm, Gneisenaustraße, Südstern und Columbiadamm soll verkehrsberuhigt werden. Vor allem durch ein ausgeklügeltes Netz von Einbahnstraßen, die die Fahrt mit dem Auto unattraktiv machen sollen. Im Wrangel- und im Samariter-Kiez habe das schon funktioniert, sagt Weisbrich. Beide liegen in seinem Bezirk.

    Verkehrsforscher Martin Randelhoff betreibt seit mehreren Jahren den Blog "Zukunft Mobilität [zukunft-mobilität.net]. Er kennt in ganz Europa Beispiele für gelungene Verkehrsführung. Etwa in Barcelona, wo mehrere Wohnblöcke in der Innenstadt sogenannte Super-Blöcke bilden, innerhalb derer keine Autos mehr fahren dürfen. Grundsätzlich hält er das auch für Berlin denkbar. „Die Herausforderung ist, dass man einen Ausgleich schaffen muss zwischen den Interessen von Anwohner oder Anwohnerinnen und von Dritten, die durch das Gebiet fahren müssen“, so Randelhoff. Der Verkehrsforscher betont: Projekte wie im Bergmannkiez seien insbesondere für die Steigerung der Lebensqualität, der Aufenthaltsqualität und der Verkehrssicherheit geeignet.

    Sein Blick auf mögliche Klimaschutzeffekte ist gleichzeitig ernüchternd: Der Wegfall von ein oder zwei Kilometer langen Autofahrten helfe zwar, aber die Menge an Emissionen sei eben nicht so groß wie im täglichen Pendel- oder Flugverkehr. „Wenn man wirklich was für den Klimaschutz reißen will, muss man an die großen Distanzen ran.“

    Sendung: Inforadio, 04.06.2021, 12:45 Uhr

    Beitrag von Wolf Siebert und Sylvia Tiegs mit Material von Holger Trzeczak

    #Berlin #Verkehr #Stadtentwicklung #Kreuzberg #Bergmannstraße #Schwiebusser_Straße #Friesenstraße #Fidicinstraße #Am_Tempelhofer_Berg #Kopischstraße #Willibald-Alexis-Straße #Kloedenstraße #Arndtstraße #Chamissoplatz #Schenkendorfstraße #Nostizstraße #Solmsstraße #Riemannstraße #Marheinekeplatz #Zossener_Straße #Jüterboger_Straße #Heimstraße #Golßenerstraße #Züllichauer_Straße #Lilienthalstraße

  • Meero, PhotoPresta... des photographes nous racontent l’envers du décor
    https://www.maddyness.com/2021/05/12/meero-photopresta-photographes

    Tous les témoignages de photographes que nous avons pu récolter vont dans le même sens : quand on débute dans le métier, l’expérience des plateformes est tentante, perçue comme une mine d’or pour attirer des clients et bénéficier d’une plus grande visibilité. « J’ai été tenté par StarOfService à mes tout débuts, c’est un piège pour les débutants, dans lequel nous sommes beaucoup à tomber, explique François*, photographe professionnel dans le Vaucluse. À l’ère du numérique, on se dit qu’on a besoin de ces services qui nous vendent du rêve et nous promettent monts et merveilles… Mais on se rend vite compte du caractère mensonger de ces outils qui, souvent, profitent des petits photographes qui se lancent » .

    #photo #arnaque #exploitation #paupérisation

  • Confessions d’un automobiliste
    http://carfree.fr/index.php/2021/04/19/confessions-dun-automobiliste

    La #bagnole, ce n’est plus ce que c’était. Avant, j’étais bloqué dans les bouchons comme tout le monde. Maintenant, je suis toujours bloqué dans les bouchons, mais il y a Lire la suite...

    #Alternatives_à_la_voiture #Fin_de_l'automobile #Vélo #arnaque #cyclistes #humour #SUV #VAE #vélo-cargo #voiture_électrique

  • Is the new boom in digital art sales a genuine opportunity or a trap? | MIT Technology Review
    https://www.technologyreview.com/2021/03/25/1021215/nft-artists-scams-profit-environment-blockchain

    Artists are jumping into a market that will pay thousands for their work. But they’re running into scams, environmental concerns, and crypto hype.

    Anna Podedworna first heard about NFTs a month or so ago, when a fellow artist sent her an Instagram message trying to convince her to get on board. She found it really off-putting, like a pitch for a pyramid scheme. He had the best of intentions, she thought: NFTs, or non-fungible tokens, are basically just a way of selling and buying anything digital, including art, that’s supported by cryptocurrency. Despite Podedworna’s initial reaction, she started researching whether they might provide some alternative income.

    She’s still on the fence, but NFTs have become an unavoidable subject for anyone earning a living as a creative person online. Some promise that NFTs are part of a digital revolution that will democratize fame and give creators control. Others point to the environmental impact of crypto and worry about unrealistic expectations set by, say, the news that digital artist Beeple had sold a JPG of his collected works for $69 million in a Christie’s auction.

    Newcomers must untangle practical, logistical, and ethical conundrums if they want to enter the fray before the current wave of interest passes. And there’s a question lingering in the background: Is the NFT craze benefiting digital artists, or are artists helping to make wealthy cryptocurrency holders even richer?

    #NFT #Art_numérique #Cryptoart #Arnaque #Cryptomonnaies #Idéologie_propriétaire

  • Metakovan, the mystery Beeple art buyer, and his NFT/DeFi scheme – Amy Castor
    https://amycastor.com/2021/03/14/metakovan-the-mystery-beeple-art-buyer-and-his-nft-defi-scheme

    ast week, a crypto whale going by the moniker “Metakovan” bought a Beeple artwork via Christie’s auction for $69 million—$60 million in ETH and $9 million in fees, also in ETH*—outbidding a surprised Justin Sun, founder of the Tron blockchain, in the last minute.

    7/12 I tried to update my bid to $70 MIL at the last 30 secs yet my offer was somehow not accepted by Christie’s system even though there was still 20 secs left.
    — Justin Sun🌞 (@justinsuntron) March 12, 2021

    After the barest amount of digging, I am going to hazard a guess that the mystery Beeple buyer is Vignesh Sundaresan, a crypto entrepreneur who has been in the crypto landscape for about seven years.

    It’s pretty obvious, really. Metakovan has given a few audio interviews. And if you compare those to previous Sundaresan interviews, like this one, it’s the same voice—and the same crypto origin story.

    Going back further, Sundaresan launched crypto exchange Coins-e in Ontario in 2013. (Coincidentally, the same year that Gerald Cotten and Michael Patryn launched their failed Canadian crypto exchange QuadrigaCX.)
    Coins-e, a defunct Canadian exchange

    Several Coins-e users have taken to social media to complain about losing money on Coins-e, calling it a scam and warning others to watch out. (See Reddit—here and here—and BitcoinTalk.)

    The posts on r/dogecoin are the most alarming. Coins-e clients report having their dogecoin disappear. Wireguysny described watching 1.3 million DOGE evaporate and the frustration of being unable to reach tech support to get to the bottom of the matter.

    Xclusive2 wrote: “I’ve had just about enough of of Coins-e millions of coins missing, no reply from support ever! the reason is because it’s a one man operation. the problem is this joker is stealing and trading everyone’s coins when and how he feels to make himself rich he knows that Doge is worth a lot of BTC in large volumes.”

    Sundaresan denies being the guy who allegedly ripped people off. According to him, Coins-e was sold to a company called Casa Crypto in Waterloo. The transfer was overseen by law firm LaBarge Weinstein, he claims.

    “Since it was sold, I have not been associated with Coins-E. Allegations of a scam are FUD,” he told me.

    I am so far unable to confirm that sale. I can’t find any announcement or press release on the sale. The Coins-e website no longer exists, and an archive of the site’s “About” page from 2016 doesn’t reveal who is behind the operation. I can’t find a company called “Casa Crypto” in Waterloo either.

    Sundaresan offered to show me proof of the sale via a video call. I told him I was open to that, but he hasn’t gotten back to me to set up a time. He did not comment on whether he was Metakovan.

    Meanwhile, I’ve looked up the domain registration for Coins-e.com. The site was registered in May 2013 and the only update was in May 2020—after customers complained about their coins vanishing.

    The site was originally registered to Ramesh Vinayagam—the name of a famous Indian composer, per Reddit user xclusive2. Another alias perhaps? And, according to a Paste from January 2014, the site was registered to the man himself shortly before the registration was made private and Sundaresan entered the Y Combinator program.
    The NFT connection

    NFTs are the big thing now. They took over as the latest grift when decentralized finance, or DeFi, ran out of steam last year. Fellow nocoiner David Gerard wrote a blog post explaining how NFTs work and why digital ownership of art is utter nonsense.

    #NFT #Arnaque #Cryptocurrency

  • Jonty Wareing sur Twitter : "Out of curiosity I dug into how NFT’s actually reference the media you’re “buying” and my eyebrows are now orbiting the moon" / Twitter
    https://twitter.com/jonty/status/1372163423446917122

    Out of curiosity I dug into how NFT’s actually reference the media you’re “buying” and my eyebrows are now orbiting the moon

    Un long thread intéressant sur NFT et les arnaques qui se profilent derrière.

    #NFT #Arnaque #Bullshit

  • Blog Stéphane Bortzmeyer : Deux mots sur les NFT
    https://www.bortzmeyer.org/nft.html

    Un peu de technique avec Stéphane Bortzmeyer

    Je suis la mode, tout le monde parle des NFT donc je m’y mets aussi. Comment ça marche et ça sert à quoi ?

    L’idée de base s’inspire de l’humoriste Alphonse Allais. Un de ses personnages a déposé un brevet pour « enlever au caoutchouc cette élasticité qui le fait impropre à tant d’usages. Au besoin, il le rend fragile comme du verre. ». Les données numériques ont la propriété de pouvoir être copiées à un coût très bas, diffusées largement (grâce à l’Internet) et sans priver le détenteur originel de ces données. Les NFT visent à supprimer cette propriété et à faire des données numériques uniques et non copiables. Pourquoi donc, à part pour rendre hommage à Alphonse Allais ? Parce que cette rareté artificiellement créée permet de mettre en place un marché d’objets uniques, donc chers.

    L’idée est que cela permettra des ventes d’objets numériques, ce qui intéresse particulièrement le marché de l’art. Ainsi, il y a deux jours, une vente d’une œuvre d’art (ou plutôt d’un NFT) a rapporté des millions d’euros. Mais l’idée est relativement ancienne, les premiers NFT populaires ayant été les CryptoKitties.

    Mais comment peut-on transformer un fichier numérique en un truc unique et non copiable ? Je vous le dis tout de suite, on ne peut pas. C’est en fait le NFT dont on peut « prouver » le propriétaire, pas l’œuvre d’art elle-même. Descendons un peu dans la technique. Fondamentalement, un NFT (Non-Fungible Token) est un certificat numérique, rassemblant un condensat cryptographique de l’œuvre d’art et une signature par une place de marché. Ce certificat est ensuite placé sur une chaîne de blocs (en général Ethereum) où un contrat automatique permettra de gérer les transactions sur ce certificat, et donc de déterminer de manière fiable le propriétaire. Sur cette idée de base, on peut ajouter diverses améliorations, comme le versement automatique d’un pourcentage des ventes successives au créateur de l’œuvre.

    On le voit, le NFT est une idée simple mais qui ne garantit pas grand’chose : si la place de marché est sérieuse, et que le contrat automatique est correct, le NFT garantit uniquement :

    Que la place de marché a certifié l’œuvre d’art,
    Qu’il n’y a à un moment donné, qu’un seul propriétaire (la traçabilité est le point fort des chaînes de blocs).

    C’est tout. Les places de marché peuvent générer n’importe quel NFT (il faut leur faire une confiance aveugle), le fichier original peut toujours être copié. Le cours d’un NFT, comme celui de toute monnaie ou bien, dépend uniquement de la valeur qu’on lui accorde. Comme l’argent, le NFT est « une illusion partagée ».

    Pour les technicien·ne·s, fabriquons un NFT pour voir. Je prends une image de chat. Elle n’est pas de moi mais cela n’est pas un problème. Calculons un condensat cryptographique avec SHA-256 :

    #NFT #Blockchain #Arnaque #Idéologie_propriétaire

  • 2022 : L’alternative, enfin ? – par #Eric_Juillot
    https://www.les-crises.fr/2022-lalternative-enfin%e2%80%89-par-eric-juillot

    La France a vécu les quatre dernières décennies sous le règne d’un parti unique informel, regroupant, au plan idéologique, les formations politiques proches du centre, qui se sont tout à tour partagé le pouvoir au rythme d’élections de façade. Celles-ci n’avaient d’autre utilité que de donner au peuple l’illusion du changement, pour mieux permettre la […]

    #Politique #Arnaud_Montebourg #Présidentielles_2022 #Politique,_Arnaud_Montebourg,_Eric_Juillot,_Présidentielles_2022

  • Les vaccins à ARN risquent-il de modifier le génome ? - Heidi.news
    https://www.heidi.news/sante/les-vaccins-a-arn-risquent-il-de-modifier-le-genome

    Le mot génétique est anxiogène, il évoque les OGM et l’eugénisme. Le terme de « vaccin génétique », qui englobe les vaccins à ARN et à ADN, n’invite donc guère à la confiance. Mais c’est une peur qui ne repose sur rien de concret.

    Commençons par remarquer que des bouts de séquence génétique, il y en a partout. Dans chaque cellule de chaque être vivant. Quand vous buvez un jus de carotte ou mangez un steak, vous ingérez des fragments d’ADN et d’ARN qui auraient bien du mal à vous faire muter. Encore faudrait-il que ce matériel puisse pénétrer intact dans le noyau des cellules et s’intégrer au génome.

    Or, le fonctionnement des vaccins à ARN messager rend cette éventualité si peu plausible qu’elle tient de la science-fiction. Les médecins et biologistes compétents sur ces sujets sont même surpris – voire interloqués – de constater que cette inquiétude a gagné le débat public. Voyons pourquoi.

    #vaccins #arn #coronavirus

  • Explorons le code source du vaccin BioNTech / Pfizer contre le SARS-CoV-2 | Renaud Guérin
    https://renaudguerin.net/posts/explorons-le-code-source-du-vaccin-biontech-pfizer-sars-cov-2

    Dans cet article, nous allons déchiffrer caractère après caractère le code source du vaccin SARS-CoV-2 à ARN messager (ARNm) de BioNTech / Pfizer.

    Cette phrase peut vous interloquer : après tout, un vaccin est un liquide injecté dans votre bras. Alors, comment peut-on parler de code source ?

    C’est une bonne question : commençons à y répondre en jetant un œil à une petite partie de ce code source du vaccin BioNTech / Pfizer, nom de code BNT162b2, alias Tozinameran ou encore Comirnaty.

    Vulgarisation / explication du code génétique du vaccin Pfizer.

    Traduction de l’article https://berthub.eu/articles/posts/reverse-engineering-source-code-of-the-biontech-pfizer-vaccine

    #vaccin #ARNm #covid19

  • Covid-19 : Les Technologies Vaccinales à la loupe
    26 déc. 2020
    https://www.youtube.com/watch?v=tYwCxe9gvQY&feature=emb_logo

    Suite à sa note d’expertise grand public sur les vaccins faisant appel aux biotechnologies, le Dr Christian VÉLOT , généticien moléculaire à l’université Paris-Saclay et Président du Conseil Scientifique du CRIIGEN, propose une vidéo didactique sur les différents types de vaccins contre la COVID-19, et en particulier ceux de dernière génération avec les risques potentiels qu’ils peuvent engendrer.

    Bon visionnage !

    #Vaccin #covid-19 #ARN_messager

  • #Vaccin #covid-19 à #ARN_messager #tozinaméran (Comirnaty° des firmes Pfizer et BioNTech) et personnes âgées : quelques données, beaucoup d’incertitudes
    https://www.prescrire.org/fr/203/1845/60577/0/PositionDetails.aspx

    Chez les 1 093 patients ayant eu une infection par le #Sars-CoV-2 avant l’essai (sérologie positive), le nombre de cas de covid-19 a été très faible, sans différence entre les personnes vaccinées et celles du groupe placebo (3).

    Durant toute la durée du suivi, une personne du groupe vaccin a eu une forme sévère de la maladie covid-19 confirmée biologiquement versus 9 personnes dans le groupe placebo, soit une réduction relative du risque de forme sévère de 89 %, mais avec un intervalle de confiance à 95 % (IC95) allant de 20 % à 100 % (3). Cet intervalle de confiance très large reflète une grande incertitude quant à la précision de ce résultat, en lien notamment avec le faible nombre de cas rapportés.

    Plus l’âge est avancé, plus l’incertitude est grande. Les vaccins sont généralement moins immunogènes chez les personnes âgées que chez les adultes jeunes, d’où peut-être une moindre efficacité de la vaccination chez les personnes âgées (5).

    Chez les personnes âgées d’au moins 55 ans, l’efficacité pour prévenir la maladie covid-19 (toutes gravités confondues) à partir du 7e jour après la deuxième injection a semblé du même ordre que chez les personnes plus jeunes. Chez les personnes âgées entre 65 ans et 74 ans, l’efficacité a été calculée à environ 93 %, mais avec une plus grande marge d’incertitude (IC95 : 53 % à 100 %) (3).

    Chez les personnes âgées de 75 ans ou plus, il n’y a pas eu de cas de maladie covid‑19 dans le groupe vaccin (sur 805 personnes) versus 5 cas dans le groupe placebo (sur 812 personnes). L’intervalle de confiance à 95 % de la réduction relative du risque est très large : ‑12,1 % à 100 % (3). Ce résultat montre que cet essai n’a pas été conçu pour évaluer l’efficacité du vaccin chez les personnes âgées de 75 ans ou plus.

    Chez les personnes ayant au moins un facteur de risque de covid-19 grave tel qu’une hypertension artérielle, un diabète ou une obésité (la plupart de ces personnes ayant moins de 65 ans), l’efficacité du vaccin a été proche de celle rapportée chez l’ensemble des personnes : réduction relative du risque de maladie covid-19 de 95 % (IC95 : 88 % à 99 %) (3).

  • Les formations transformatrices – Quelles capacités viser ? Quels exemples ?

    L’#université_internationale_Terre_Citoyenne développe une « pédagogie de la résilience et du changement” qui s’appuie sur différents apports, démarches : des méthodes d’éducation populaire, la pédagogie de l’opprimé de #Paolo_Freire, la #Théorie_U d’#Otto_Sharmer, l’#Art_of_Hosting, l’approche des situations conflictuelles et complexes d’#Adam_Kahane, l’#Approche_et_la_Transformation_Constructives_des_Conflits (#ATCC) d’#Hervé_Ott et #Karl_Heinz_Bitll, le #Community_Organizing de #Saul_Alinsky, le #Process-Work/#Démocrati_ Profonde d’#Arnold_Mindell

    L’#UITC avec ses organisations associées cherchent à former de nouveaux #leaders_citoyens et sociaux mais aussi des #étudiants, des responsables locaux ou nationaux capables d’accompagner les changements profonds et systémiques et de transformer des situations difficiles. En ce sens, certaines capacités nous apparaissent centrales à acquèrir : celles de faire face aux situations complexes, interculturelles, celles aussi de pouvoir transformer de manière constructive les #conflits au niveau individuel et collectif.

    A partir de situations et de problématiques concrètes et variées, les organisations associées UITC et l’ensemble UITC cherchent à développer, en particulier, les capacités individuelles et collectives suivantes :

    - Développer de la #résilience dans des situations de #crise/ d’#effondrement

    – Créer des conditions de #dialogues générateurs de #changement

    – Créer une #confiance_collective

    – Créer des conditions pour favoriser l’émergence de l’intention personnelle ou collective

    – » #Relier toujours relier » des évènements, des idées, des symboles, des actions, des personnes, des organisations…

    – Créer des conditions favorables afin de pouvoir percevoir le futur en émergence dans une situation complexe et difficile

    - Prendre conscience des différents rôles dans les conflits (victime, agresseur, garant) et de la phase du conflit dans laquelle nous nous trouvons.

    - Transformer de manière constructive des conflits

    - Savoir agir dans des situations qui impliquent des acteurs qui sont en conflits (processus multi acteurs)

    #Agir pour se donner confiance et créer de la #connaissance

    – Sentir dans un moment de vie, de processus, les différentes situations (polarités, émotions,Identifier les limites et les passages de frontières, les ambiances qui agissent sur le groupe…)

    - Sentir les processus de diffusion des émotions, de rang, de désirs mimétiques, de bouc émissaire……..

    - Savoir agir de manière pragmatique (lier la main, le coeur et l’esprit dans un même mouvement) lorsque l’on découvre une nouvelle vision, un nouveau projet

    - Savoir sentir le tout, suivre son intention « traverser la rivière » et « sentir chaque pierre avec ses pieds »

    – Savoir prototyper, tester, modifier et retester, remodifier

    - Savoir déployer individuellement ou collectivement son action.

    Si vous souhaitez connaitre les expériences de formations transformatrices reliées ou impliquées dans le réseau UITC veuillez les contacter directement (voir la liste et des contacts ci-joints) . Si vous voulez participer participer à une session de formation, contactez les personnes indiquées ou le secrétariat de l’UItC. Si vous êtes intéressées de monter des formations, faites de même. Contactez -nous !

    Dans le réseau de l’Université Internationale terre Citoyenne (UITC), nous nous appuyons sur un groupe d’expériences de formation qui, pour nous, ont un caractère transformateur des personnes impliquées mais aussi des réalités auxquelles ces personnes sont confrontées. Quand nous parlons de caractère transformateur, nous pensons au fait que les personnes sortent de ces formations avec une vision du monde différente, transformée, avec des capacités qui leur permettent d’agir avec plus de pertinence et d’efficacité afin de faire face aux situations chaotiques et conflictuelles, aux crises, aux effondrements possibles. Ces compétences doivent leur permettre d’affronter ces réalités mais aussi de tenter de les transformer dans le sens de sociétés plus durables.

    En 2015, nous avions édité un catalogue de 47 formations réalisées par des organisations associées UITC https://issuu.com/almedio/docs/maqueta_catalogo_18sept15

    Aujourd’hui, nous mettons en lumière une liste d’une quinzaine de formations qui ont pour nous un caractère transformateur et avec lesquelles nous sommes engagés dans une processus de valorisation, d’échanges à distance (visioconférences) . Elles sont aussi partie prenante pour une partie d’entre elles à une recherche/ action autour des démarches, des méthodes transformatrices des personnes, des situations, des sociétés. (Pédagogie de la résilience et du changement)

    https://uitc.earth/les-formations-transformatrices

    #transformativité #formation #éducation #transformation #formations_transformatrices