• « IL Y A LA VOLONTÉ QUE LES COLLÈGUES SE LÂCHENT »

    Le mouvement des gilets jaunes ébranle les forces de police. Certains fonctionnaires, comme Martin, #CRS, ont décidé de se mettre en #arrêt_maladie pour ne plus se sentir du mauvais côté de la barricade.

    Martin (1) est CRS depuis de nombreuses années. Des #manifestations et des interventions parfois violentes, il en a connu un nombre incalculable. Malgré des conditions de travail difficiles et des doutes occasionnels, il a toujours appliqué les directives avec #discipline et #obéissance, comme le veut la profession. Mais la réponse policière aux manifestations de ces dernières semaines ordonnée par le ministère de l’Intérieur l’a tellement écœuré qu’il a préféré se mettre en arrêt maladie pour ne plus cautionner cette #répression_aveugle. « Je ne me voyais pas taper sur des gens qui n’ont rien fait. L’usage de la #force est censé être proportionné. Même si ce terme est subjectif, ça veut dire qu’on n’a pas le droit de tout faire. Or, quand on nous dit de gazer sans sommation des #lycéens qui manifestent pacifiquement, c’est un #ordre_illégal. Dans le mouvement des gilets jaunes, ce ne sont plus des groupes de #casseurs bien identifiés qu’on a en face de nous, c’est le #peuple : des gens qui ont un réel #combat ou même qui se retrouvent en situation de #légitime_défense face à la police », s’insurge-t-il.

    « On se demande si notre devoir ne serait pas d’être avec le peuple. On subit la même #violence_sociale... »
    D’après lui, il y a une réelle volonté politique de jeter de l’huile sur le feu. « Quand on voit dans les comptes rendus opérationnels le nombre de lacrymos ou de #Flash-Ball utilisés, on est à des niveaux exceptionnels, alors qu’on a vécu des manifestations beaucoup plus dangereuses pour nous où on avait interdiction d’utiliser les lanceurs de balles de défense (nom officiel du Flash-Ball – NDLR) », affirme-t-il. « Et ça, ce sont des décisions qui viennent du #ministère_de_l’Intérieur », souligne-t-il. En parallèle, « aucune #consigne de mesure n’est donnée aux CRS, contrairement à d’autres manifestations où on nous met la pression. Là, il y a une volonté que les collègues se lâchent », estime-t-il. D’autant que l’état physique des fonctionnaires de police n’arrange pas vraiment les choses. « Quand on doit se lever à 2 heures du matin pour rejoindre sa compagnie à 3 heures et être sur les Champs-Élysées de 7 heures du matin à 22 heures, c’est sûr qu’on est épuisé et qu’on n’a plus le même discernement ni le même self-control », rappelle-t-il.

    Et ce n’est pas la prime promise par Emmanuel Macron qui suffira à apaiser les tensions. « Tous les collègues auxquels j’en ai parlé se sont sentis insultés. On l’a ressenti comme si c’était un susucre qu’on nous donnait pour qu’on ferme notre gueule et qu’on aille faire le #sale_boulot », lâche-t-il. D’après lui, le mouvement des gilets jaunes a fait naître des débats inédits dans sa compagnie. « Certains taperaient sur père et mère si on leur en donnait l’ordre. Mais il y a une vraie #crise_existentielle pour d’autres. On se demande si notre devoir ne serait pas d’être avec le peuple. On subit la même #violence sociale en termes de salaire, et on est doublement #victimes de l’#autoritarisme de l’État parce qu’en plus c’est notre patron et qu’on est muselés », souligne le fonctionnaire, qui a observé plusieurs arrêts maladie dans sa compagnie ces derniers jours. « Il ne manque pas grand-chose pour que les flics refusent de retourner en manif la prochaine fois », estime-t-il.

    Concernant le revirement annoncé dans la #stratégie_de_maintien_de_l’ordre mise en place par la préfecture de police de Paris – d’un dispositif plus statique samedi dernier à celui prévu comme plus mobile et offensif pour ce samedi –, Martin estime qu’il s’agit là d’une « décision politique habituelle ». « C’est ce qui a été fait lors des dernières manifestations contre la loi travail ou le 1er Mai : on nous donne l’ordre de laisser casser pour que le mouvement devienne impopulaire, et la fois d’après on y va fort parce que l’#opinion_publique attend une réaction de #répression_policière. »

    (1) Le prénom a été modifié.

    http://www.frontsyndical-classe.org/2018/12/un-crs-temoigne-on-nous-donne-l-ordre-de-laisser-casser-pour-q
    #CRS #gilets_jaunes #police #témoignage #résistance

  • Un quart des arrêts maladie pas respectés par les patients - Le Parisien
    http://www.leparisien.fr/economie/un-quart-des-arrets-maladie-pas-respectes-par-les-patients-27-11-2018-795

    Mais c’est surtout le renoncement des patients à ces prescriptions qui retient cette année l’attention. Selon l’étude, ils sont nombreux : 23 % des prescriptions n’ont pas été respectées par les patients. Une proportion en hausse de quatre points en un an. Le taux de salariés qui renoncent totalement à s’arrêter progresse de trois points, à 15 %. 8 % des patients ont repris le travail avant terme.

    La moitié de ces salariés ont expliqué avoir regretté leur décision, car, disent-ils, leur productivité ou la qualité de leur travail en a été affectée ou leur maladie a duré plus longtemps que prévu ou s’est soldée par une rechute.

    Le gouvernement communique sur les arrêts maladie de complaisance qui explosent et les salariés qui abusent... et les assureurs te disent que dans la réalité, les salariés n’utilisent pas leurs arrêts de travail dans une proportion toujours plus grande... et les titres qui évoquent ce dernier point de vue sont alambiqués...

  • Je suis furax. #Thinkerview a invité #Laurent_Obertone... et lui permet de dérouler sa pensée (il se présente comme #libertarien) avec très, trop peu de contradiction. Le nombre d’assertions fausses et des approximations est énorme, les glissements et sous entendus aussi. Le #factchecking de #CaptainFact n’y suffira pas et bien peu iront voir la vidéo sur ce support : https://captainfact.io/videos/gKE3
    https://s14-eu5.startpage.com/cgi-bin/serveimage?url=https:%2F%2Fpbs.twimg.com%2Fmedia%2FDrYlU1oX4AED6d
    La plupart du public ira seulement sur youtube et passera à côté de toutes les #fakenews. Pire, le côté gentil débat montre un mec sympa qui papote peinard et se marre avec un autre mec qui lui pose autant de questions promotionnelles (parler de son boulot, de ses précédents bouquins) que de questions tranquilles, et bien peu de contradictions.
    Selon sa présentation, Thinkerview a pour objectifs :
    – Mettre à l’épreuve les idées/discours en décelant leurs failles, leurs limites.
    (bah là c’est loupé)
    – Écouter les points de vue peu médiatisés afin d’élargir nos prismes de lecture.
    (peu médiatisé, c’est vite dit vu l’activité de la faschospère sur le web)
    – Appréhender toute la complexité des enjeux actuels et futurs de notre monde.
    (à force d’amalgames douteux ?)
    C’était la deuxième interview fleuve de l’après-midi pour thinkerview, le journaliste est fatigué, il fait même une pause pipi en pleine interview et porte ensuite, enfin, un peu plus de la contradiction, mais essentiellement à coup de « quelles sont vos sources ? ». Tout sourire, Obertone déroule tranquillement son rejet de la migration et de l’intégration sous couvert des « faits historiques », de « chiffres scientifiques » et surtout, très fier, de « sources bien placées » (il insistera dessus plusieurs fois).
    Obertone peinait à promouvoir son livre. L’interviewer n’explique même pas leur choix... C’est une cata....
    J’explique ça ici parce que sur twitter c’est essentiellement la fachosphere qui fait la promo de l’émission. Et ça marche quand même : déjà 81k de vues contre 37k pour « Terrorisme ou Légitime défense ? » avec Thibault de Montbrial, enregistrée elle aussi en direct quelques heures plus tôt.
    C’est la honte de laisser ça en ligne comme ça, de ne pas prendre ses responsabilités au vu de ce qui est affirmé, la théorie du #grand_remplacement et de la disparition de la « race blanche »...
    Ouaip, je suis furax !

    #migration #immigration #confusionnisme #nationalisme #protectionnisme #souverainisme #racisme

    • Bigre ! ThinkerView doit être dans les parages puisque ce matin j’ai découvert qu’ils m’avaient bloquée sur twitter ! C’est ballot, je comptais pas en parler sur les réseaux sociaux pour ne pas faire de pub à l’autre mais là... #Groumph

    • Pour qu’on ne me fasse pas dire ce que je ne dis pas : ça ne me gêne pas que Obertone, Chouard et autres soient invités, ça ne me gêne pas d’entendre des opinions différentes des miennes. Je suis pour la liberté de s’exprimer quand bien même je tente de déconstruire la #kyriarchie (je viens de découvrir ce mot/concept et le trouve très pratique !) Ce qui me gène c’est que la chaine se présente comme capable de « Mettre à l’épreuve les idées/discours en décelant leurs failles, leurs limites » et qu’elle ne le fasse pas. Et ici c’est très grave. Sans cette #déconstruction et l’indication claire de toutes les #manipulations (je crois qu’il détient le record chez @Captainfact), j’estime que laisser s’exprimer de telles idées, c’est collaborer à leurs progressions.

    • La solution pour rendre ça acceptable (même si personnellement, je pense qu’un mec de cet acabit qu’on voit partout à la télé et qui distille le même discours que Zemmour n’a pas besoin qu’on lui serve de nouveau la soupe sur une émission un peu underground du net) c’est que thinkerview devrait faire une video debrief en présentant les principales failles relevées sur captain fact. Et puis l’interviewer devrait faire un peu moins le malin et mieux préparer les interviews plutôt que de tout laisser reposer sur du « fact checking » a posteriori, qu’effectivement peu de monde va regarder.

    • devrait faire un peu moins le malin et mieux préparer les interviews plutôt que de tout laisser reposer sur du « fact checking » a posteriori, qu’effectivement peu de monde va regarder

      Oui c’est ça le problème principal, genre « je le fais parler longtemps et ensuite on va tout décortiquer », sauf que la majorité des gens ne vont regarder que l’interview.

    • Tsss tsss @alexcorp ! C’est pas bien de me donner envie de retourner voir une de leurs vidéos !
      Ceci dit, ce billet coup de gueule me permet de prendre acte d’une vraie modification de l’impact des réseaux virtuels : publié initialement ici, il aurait eut, je crois, peu d’impact si Thinkerview ne m’avait pas bloquée sur twitter et ainsi mise en colère au point de le diffuser sur les #réseaux_sociaux, ce que je n’avais pas initialement prévu de faire. Je l’ai donc fait à la fois sur #facebook, #twitter et #mastodon. Et bien c’est sur mastodon qu’il a eut le plus d’impact, le plus de commentaires... Vient en second twitter puis, très loin derrière, facebook (où j’ai dû le publier en mode privé, mais ça n’aurait pas changé grand chose je crois).
      C’est aussi sur Mastodon qu’il a été évoqué une piste de réponse hyper intéressante, faisant justement référence à #Arrêt_sur_image et la technique de « la ligne jaune » de #Guy_Birendaum : https://mamot.fr/@sossalemaire/101040373765679230
      Et comme toujours c’est sur Seenthis que se prolonge le plus la réflexion <3
      Ceci dit ça continue de m’intriguer de savoir que c’est suite à ma publication ici que j’ai été bloquée par Thinkerview sur twitter... seraient-ils dans les parages ?

    • @whilelm : Non !!! J’ai été bloquée avant de le faire, j’ai même dû le faire à l’aveugle, ensuite. Mais en recherchant l’historique de mes interactions avec eux, je me dis que je les ai peut-être vexés le 24 septembre dernier : https://twitter.com/search?f=tweets&q=valkphotos%20(thinkerview%20OR%20thinker_view)&src=typd ;)

      @ninachani : je n’ai aucune envie de partir sur un autre débat ici et maintenant. Mettre les deux noms ensemble ne signifie pas forcément que j’estime qu’ils ont les mêmes pensées, mais surement que ce sont des noms qui entrainent souvent des polémiques autour du fait de leur donner la parole. Si tu veux en savoir plus, n’hésite pas à aller voir les nombreux articles sur #Chouard ou #Etienne_Chouard.

    • J’ai vu avec Schneidermann, et effectivement, c’est flagrant comment tu sens le journaliste chevronné, peu importe si on est d’accord avec lui ou pas, mais qui a la tradition de bosser ses sujets avant, etc. Et l’autre qui a 3/4 de questions très générales, enfin ça fait pas très travaillé, que ce soit amateur/bénévole n’étant pas vraiment une raison à partir du moment où le but affiché est plus haut que ça.

    • @val_k ben non j’ai pas envie d’aller voir des articles SUR chouard. Je cherche des trucs problématiques (vu ce que tu dis) qu’il aurait dit ou écrit pas ce que des gens disent de lui : du 1ère main en quelque sorte. Comme j’ai écouté beaucoup d’audios/vidéos de lui sans que rien ne me pose problème, au contraire, j’aimerais savoir sur quoi se fonde le fait que par exemple tu le cites comme quelqu’un à qui il ne faudrait pas donner la parole. Et je dis ça sans aucune intention de polémiquer mais peut-être de changer d’avis sur quelqu’un dont je trouve la pensée pertinente, mais quelque chose aurait pu m’échapper.
      Je viens de regarder vite fait ton lien hashtag sur seenthis et je vois qu’il y a eu des discussions à n’en plus finir avec une réprobation générale. Et pourtant impossible de savoir ce qui fait qu’il est classé dans l’extrême-droite. Ça serait pas un phénomène un peu « moutonnesque » cette histoire s’il n’y a personne qui peut dire ce qui le gêne concrètement dans ses propos ? Je suis perplexe ! Les vidéos en lien soit ne répondent pas à mon interrogation, soit ne sont plus visibles.

      Quant à Thinkerview, moi j’ai toujours trouvé le gars qui interview totalement insupportable. Et le fait qu’ils te bloquent à la première critique, qui est quand même argumentée et plutôt constructive, ça me laisse sur le cul ! En fait c’est le moment où on comprend qu’ils sont juste dans la posture et rien de plus profond. Leurs vidéos sont intéressantes quand l’invité a de la matière sinon ils sont vides !

    • Ah c’est exactement ça

      Leurs vidéos sont intéressantes quand l’invité a de la matière sinon ils sont vides !

      et

      le gars qui interview totalement insupportable

      à couper l’interviewé au milieu d’une réponse construite avec une question débile ou une private joke quand il connaît personnellement l’invité...

    • C’est assez amusant au final parce que ce qui est reproché à Thinkerview est de la même famille que ce qui est reproché à Chouard : donner une tribune sans suffisamment souligner les problèmes que posent certaines assertions ou certains choix.
      Je vais donc faire un énorme effort, @ninachani , (si, si, je t’assure, mon niveau d’épuisement à ce sujet est total, et ton insistance me rappelle à quel point les « Gentils Virus » ont failli tuer plein demodérateur-ices quand iels ont débarqué).
      Voici donc une vidéo qui exprime pas mal ma pensée, elle est nuancée, étayée et provient en plus d’une personne qui apprécie beaucoup Chouard dans un premier temps, elle est donc d’autant plus audible : Usul / mes chers concitoyens : https://youtu.be/QVFTC7MngDI


      Mais je vais être très claire : si ensuite tu reviens ici pour parler de Chouard plutôt que de Thinkerview, ma fatigue extrême m’obligera à te bloquer, non pour t’empêcher de parler, tu le pourras toujours, mais pour ne pas relancer la charge mentale de la modératrice / administratrice de réseaux que je suis dans l’ombre (plusieurs comptes twitter et facebook) : je ne verrai ainsi plus tes publications.
      En tout cas ton analyse finale en une phrase assassine de Thinkerview m’a bien fait rire : merci !

    • @ninachani je sais que c’est un lien vers un article (qui date un peu) mais cette discussion Ruffin/Chouard donne un aperçu des limites du bonhomme (faut descendre de 50/60 lignes pour trouver le passage utile) : http://www.fakirpresse.info/L-air-du-soupcon.html
      Mon opinion : Chouard n’est pas « facho » mais il est assez peu critique de l’extrême droite et leur donne parfois de la visibilité (en étant méchant, on pourrait appeler ça un idiot utile à l’extrême droite).

    • @val_k

      si ensuite tu reviens ici pour parler de Chouard plutôt que de Thinkerview, ma fatigue extrême m’obligera à te bloquer

      étant donné que c’est toi qui a cité Chouard dans ce fil de conversation, je trouve ça assez gonflé de me dire ça. Pourquoi tu lui donnes de la visibilité en le citant alors ?
      Je préfère m’arrêter maintenant, je déteste les menaces et ce n’est certainement pas avec ce genre d’échange que je reverrai mon jugement. Bye bye et bonne continuation.
      @alexcorp merci pour le lien. Le problème c’est que le racisme de Ruffin s’est clairement exprimé dans sa prise de parole en public quand on lui a demandé de s’engager pour défendre Adama Traoré. Par conséquent si c’est Ruffin qui est censé donner la leçon ou servir d’exemple de bonnes pratiques contre l’extrême droite, ça va pas le faire !

    • Une personne capable de nier les limites et les souffrances de l’autre autant que des explications étayées en inversant les rôles agressif/agressée, tout ça afin de protéger ses croyances, c’est plutôt, hélas, assez courant. Je sais, désormais, qu’il n’y a pas grand chose à faire face à la #dissonance_cognitive...

    • Qui se cache derrière Thinkerview, la chaîne YouTube qui surfe sur le mouvement des « gilets jaunes » ?
      https://www.francetvinfo.fr/economie/transports/gilets-jaunes/qui-se-cache-derriere-thinkerview-la-chaine-youtube-qui-surfe-sur-le-mo

      Un fond noir, un simple fauteuil et un invité qui répond aux questions d’un mystérieux intervieweur pendant une à deux heures, voire plus. La recette de Thinkerview paraît minimaliste, mais le succès est au rendez-vous. Lancé avec peu de moyens il y a plus de six ans, le concept de ces longs entretiens, diffusés en direct et relayés sur les réseaux sociaux, a trouvé son public.

      .

      Les invités viennent d’horizons divers avec une petite préférence pour les intellectuels iconoclastes et les contestataires de tous bords, de l’ancien ministre grec Yanis Varoufakis à l’historien et essayiste Emmanuel Todd, en passant par les journalistes Natacha Polony et Laurent Obertone ou encore la coqueluche des « gilets jaunes » Etienne Chouard. « On est au milieu de toutes les communautés qui s’écharpent sur internet, de l’extrême droite à l’extrême gauche, explique Sky. On cherche à créer un terrain neutre pour que tout le monde puisse échanger. »

    • La France est une aubaine pour QAnon

      À leur arrivée en France, les théories de #QAnon ont également pu compter sur le savoir-faire et le public de Léonard Sojli. Le jeune homme d’origine albanaise a pris son élan sur Internet en 2011 en lançant J’ai un doute, un site d’agrégation de documentaires mainstream (Cash Investigation, Les Nouveaux chiens de garde…) dont le but était de « poser des questions » et « développer l’esprit critique » des internautes. Il affirme aussi avoir co-fondé ThinkerView, une chaîne YouTube de débat accusée de tendances complotistes ou de sympathies d’extrême droite par certains observateurs, et présidé l’association dont elle dépendait pendant trois ans.

      Léonard Sojli croit que son implication dans J’ai un doute et ThinkerView lui a coûté la nationalité française. « Ils trouvaient ça louche, explique-t-il sans plus de précisions. Un péquin lambda avec un diplôme de mécanicien automobile qui finit par interviewer l’ancien patron de la DGSE… Ça m’a posé beaucoup de problèmes. [...] Je me suis dit, pays des droits de l’Homme de mon cul. Si tu n’es pas d’accord avec ceux du haut, on te coupe les bras. Du coup, j’ai tout arrêté. »

      https://www.vice.com/fr/article/4aykwb/la-france-est-une-aubaine-pour-qanon

  • #Surveillance_de_masse et #CEDH : interview de #Théodore_#Christakis

    La #Cour_européenne_des_droits_de_l’Homme a rendu la semaine dernière un #arrêt important. Ce dernier condamne le #Royaume-Uni pour son programme de surveillance de masse. De rapides conclusions ont été tirées dans les premiers commentaires, que Théodore Christakis, professeur de droit et membre du CNNum, relativise au fil de cette interview.

    https://www.nextinpact.com/news/107035-surveillance-masse-et-cedh-interview-theodore-christakis.htm
    #surveillance

  • Les arrêts maladie dans le viseur du gouvernement

    Deux experts viennent d’être chargés par le Premier ministre, Edouard Philippe, d’établir un diagnostic sur l’augmentation des arrêts maladie. Une hausse que le gouvernement entend stopper, notamment en luttant contre les arrêts courts et ceux estimés « abusifs ».

    Le Premier ministre, Edouard Philippe, a confié le mercredi 5 septembre une mission d’évaluation sur les #arrêts_maladie à deux experts. Jean-Luc Bérard, DRH du groupe Safran, et Stéphane Seiller, conseiller-maître à la Cour des comptes et ancien directeur général du régime social des indépendants, ont quatre mois pour élaborer un diagnostic sur l’augmentation des arrêts maladie et proposer des « pistes d’évolution ». Les auditions du patronat, des syndicats, des médecins du travail et généralistes et des organismes de sécurité sociale s’annoncent tendues après les coups d’éclats médiatiques de l’été.

    Défiance à l’égard des généralistes
    Début août, le journal Les Echos annonçait que le gouvernement planchait sur la possibilité de transférer aux entreprises la prise en charge des indemnités journalières de leurs salariés qui étaient arrêtés une semaine. Si le gouvernement a reculé après la bronca des organisations patronales (Medef, CPME, UPA), « le Premier ministre n’a pas renoncé à mettre ce sujet à plat », a assuré Matignon à France Info. Fin août, celui-ci avait insinué que les salariés du privé s’octroyaient 17 jours de congés par an aux frais de l’Assurance maladie. Le gouvernement semble considérer que les médecins généralistes attribuent des arrêts de façon légère, voire abusive. La ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a ainsi maintenu, lors d’une interview radio, que « quand nous contrôlons les #arrêts_de_travail, 15 % sont inappropriés, sont des abus ». Comme les caisses d’assurance maladie ne contrôlent que 5 % de la totalité des prescriptions d’arrêts, ce sont en réalité 0,75 % qui seraient abusifs, « un chiffre nettement moins spectaculaire », analyse MG-France, premier syndicat de médecins généralistes, qui est aussitôt monté au créneau. Son président, Jacques Battistoni, a regretté, lors d’un rendez-vous avec la ministre, la défiance à l’égard des médecins.

    L’impact du recul de l’âge de la retraite
    Edouard Philippe a annoncé vouloir lutter contre les arrêts courts, alors que « le dérapage des dépenses » (+ 4 % par an) est surtout lié aux arrêts de longue maladie. Hors accidents du travail et maladies professionnelles, l’indemnisation des arrêts maladie est en hausse continue depuis 2012, selon les comptes 2017 de la Sécurité sociale. Le montant total indemnisé en effet est passé de 6,3 milliards en 2012 à 7,1 milliards d’euros en 2017, soit 15 % de hausse.
    Pour la #Sécurité_sociale, la « forte hausse des arrêts de longue durée depuis 2014 (+ 4,8 % en moyenne) est à mettre en regard de la réforme des retraites de 2010 et du recul progressif de l’âge légal de départ à la retraite de 60 à 62 ans ». La durée moyenne d’un arrêt indemnisé pour les personnes âgées d’au moins 60 ans était de 76 jours en 2016, soit 24 de plus que la durée moyenne d’un arrêt pour les personnes âgées de 55 à 59 ans. Contrairement aux engagements, l’allongement de la durée de cotisation n’a pas conduit à une amélioration des conditions de travail, et l’incidence des maladies chroniques augmente très nettement passé 50 ans.

    Le rapport Lecocq bien accueilli
    Les deux experts feront un premier point d’étape en octobre, après la rencontre des parties prenantes. En parallèle, le gouvernement a adressé mercredi un programme de travail aux partenaires sociaux sur les axes et le calendrier des réformes sociales à venir, relatives notamment à l’assurance chômage et à la santé au travail. Portant sur ce dernier thème, le rapport Lecocq, qui préconise la création d’un guichet et d’une cotisation uniques pour la prise en charge des risques professionnels, a été plutôt bien accueilli par les partenaires sociaux. Le gouvernement devrait leur envoyer un document d’orientation au cours de la deuxième quinzaine d’octobre. Une négociation et des concertations devraient s’ensuivre, pour aboutir au printemps 2019.

    http://www.sante-et-travail.fr/arrets-maladie-viseur-du-gouvernement

  • 2 threads historiques sur le #14juillet et le contexte menant à la prise de la Bastille par #Mathilde_Larrère, historienne des révolutions et de la citoyenneté (UPEM) / chroniqueuse sur #Arret_sur_image/ détricoteuses sur #Médiapart

    12 juillet 1789 - Début de l’insurrection qui conduit à la prise de la #Bastille
    https://twitter.com/LarrereMathilde/status/1017488041269751810?s=19

    La prise de la Bastille
    https://twitter.com/LarrereMathilde/status/1018020242092711937?s=19

    #histoire #révolution

  • Les règles formelles de #politesse, expliquées comme une arme entre les mains de riches et des puissants, pour disqualifier leurs interlocuteurs, dans cette excellente vidéo d’#Arrêt_sur_Images. (Cela me rappelle une « charte d’utilisation des moyens informatiques » dans une entreprise qui impose de commencer les messages par Bonjour.)

    https://www.arretsurimages.net/chroniques/le-regard-oblique/serrez-moi-la-main-ou-larme-de-la-politesse

    #violence_de_classe

    • No alternative à la poignée de mains ?

      « Serrez-moi la main », exigent les politiques en butte, devant les caméras, à des interpellateurs en colère -récemment, Emmanuel Macron face à des aides-soignantes. Une injonction très télévisuelle, qui oblige soit à manifester sa soumission, soit à se disqualifier en tant que participant au dialogue démocratique.

      https://player.vimeo.com/video/264267759?autoplay=1&app_id=122963

    • Ah la lutte contre la politesse, elle dure depuis quarante ans pour moi. Pas besoin d’une vidéo. Je me rappelle bien comment mes copines gauloises furent étonnées de mes explications pourquoi on ne leur ouvrit pas les portes et ne leur aida pas à enfiler le manteau. Pourtant l’anti-politesse je l’avais apprise avec difficulté en me faisant rembarrer par mes copines féministes allemandes. C’est drôle comment elle refait surface, cette discussion.


      Berlin-Moabit, Stephanstraße 60, les habitants de la Kommune 1 exceptionnellement pas dénudés à l’occasion de la visite d’une équipe de tournage.

      Actuellement je pense que le peuple a toujours le droit de traiter les représentants du pouvir avec une attitude à l’opposé de la politesse.


      Source : Le blog de soutien à la Famille royale de France

      Pour les relations entre hommes et femmes par contre il me paraît tout à fait justifié d’exprimer sa sympathie et son respect avec des gestes de courtoisie.

      On fait ce qu’on peut ;-)

    • @stephane L’innovation des dirigeants de la start up nation France, c’est la guerre de tou(te)s contre tou(te)s, le chacun pour soit, tou(te)s manager !
      Ça a des conséquences, on le voit depuis longtemps dans les entreprises up to date, les affrontements entre services ou personnes font des dégâts, et occasionnent des couts (le plus souvent cachés) considérables.

      Vus le gâchis, les grosses boites ont fait appels aux coaach(e)s expert(e)s et format(rice)eurs divers afin de limiter les dégâts, ils préconisent des régles de politesse minimum.

      Comme macron et lemaire sont au niveau des baltringues de managers, ils recyclent les _découvertes enseignées dans les écoles de commerces.
      C’est leur activité principale en tant que peigneurs de la girafe néo libérale.

      J’ai travaillé au support informatique d’une multinationale.
      400 mails par jour, dont une bonne partie en anglais.
      Le tri était vite fait.
      Les utilisateurs polis, factuels, et qui remerciaient ceux qui se décarcassaient pour eux, étaient traités en priorité, malgré tous les systèmes de surveillance et de suivi mis en place par les kapos.

      Ceci dit, en conclusion, MERCI à @seenthis pour son excellent Blog.

    • Ah la lutte contre la politesse, elle dure depuis quarante ans pour moi. Pas besoin d’une vidéo. Je me rappelle bien comment mes copines gauloises furent étonnées de mes explications pourquoi on ne leur ouvrit pas les portes et ne leur aida pas à enfiler le manteau. Pourtant l’anti-politesse je l’avais apprise avec difficulté en me faisant rembarrer par mes copines féministes allemandes. C’est drôle comment elle refait surface, cette discussion.

      Non @klaus tu as pas compris ce que t’on expliqué tes copines féministes allemandes. Essaye de ne pas mansplanner tes copines françaises ni de t’en servir de faire valoire pour ton « féminisme ».

      La politesse c’est d’ouvrir la porte à une personne qui a les bras chargés, ou qui est derrière toi pour pas la lui envoyé dans la face, ou pour aider une personne avec une canne et cela quelque soit son sexe, sa couleur de peau ou sa classe . La politesse c’est d’aider une personne à enfiler son manteau si elle à mal au bras ou au dos. La politesse c’est pas sexiste, c’est des règles de base de vie en société qui mélange de l’aquis (dire merci ou bonjour ca s’apprend) avec une bonne dose d’ampatie (être attentif·ve aux personnes qui nous entourent, par exemple pour proposer sa place aux personnes agées dans les transports publique, aider les gens chargés dans le metro...).

      Par contre tenir la porte seulement aux femmes ou les aider à mettre leur manteau jusque parceque ce sont des femmes c’est sexiste. C’est ce qu’on appel la galanterie.

      Les féministes, mêmes allemandes n’ont rien contre la politesse, les féministes ont un problème avec la galanterie.

      L’anti-politesse je ne voie pas bien, est-ce que depuis 40 ans tu insulte les gens qui te disent bonjour ?

      Pour revenir à la video, Valls ce qu’il demande c’est pas de la politesse, il exige des marques de soumission à l’autorité de sa fonction de ministre de l’interieur. Il est dans une injonction millitariste. Il veut de la dicipline virile et du respect de la hiérarchie. C’est pas ca la politesse. Quant un soldat se met au garde-à-vous face à son supérieur on ne parle pas de politesse mais d’obeissance.

      Macron de son coté demande de la courtoisie. C’est à dire les règles de comportement à la cours du roi. C’est un peu comme Valls sauf qu’au lieu de se prendre pour le Duce, il se prend pour le roi soleil. C’est pas de la politesse non plus. C’est de la soumission classiste en mode vieilles familles françaises catholiques.

    • @mad_meg J’ai oublié le hastag #ironie . Mea culpa. Voilà, c’est fait.

      #sérieusement : #merci pour ton commentaire élaboré.

      Je ne prétends pas avoir compris quoi que ce soit. Je ne suis ici que pour m’amuser et m’étonner.
      C’est très agréable :-)

      Jamais je n’aiderais la plus importante politicienne allemande à mettre son manteau. Ceci m’obligerait ensuite à me faire soigner les crampes dans mes mains.
      Trop désagréable ;-)

      cf. #mutti
      https://www.google.de/search?q=%23mutti+%23politik&prmd=ivns&tbm=isch&sa=X

    • Les échanges, toujours instructifs, qui suivent cette intéressante vidéo me remettent en mémoire les règles de politesse implicites dans les ateliers en usine.

      Mon expérience commence à être un peu ancienne, mais partout où j’ai eu à circuler dans des sites de production, la première chose à faire était toujours de saluer tout le monde, avec poignée de main, y compris lorsque cela imposait d’enlever l’EPI (équipement de protection individuelle, le gant, quoi…) et pas seulement le chef d’atelier ou les agents de maîtrise. Le personnel de l’atelier n’était, évidemment, pas en situation de l’exiger de son interlocuteur, comme le font hautement «  nos  » représentants actuels, mais c’était unanimement considéré comme une marque de respect dont l’absence choquait et laissait prévoir des rapports difficiles s’il s’agissait d’un premier passage avant une intervention de conseil. Dans ce cas, la convention était facile à repérer car on était accompagné, et présenté, par l’ingénieur, voire le directeur d’établissement et il était facile de s’aligner sur l’attitude du guide.

      Dans au moins un des ateliers, les ouvriers, ultérieurement, racontaient des trucs sur des consultants précédents qui, non seulement, ne saluaient pas, mais se planquaient derrière machines ou piliers avec une planchette à chronos…

    • Il n’y a rien de nouveau la dedans. C’est une forme de rhétorique, d’ailleurs le fait de ne pas serrer la main au ministre pour la personne de la CGT est aussi une forme de rhétorique, ça n’est donc pas nécessairement le « puissant » qui l’initie, cela dit le ministre Lemaire se ridiculise en s’abstenant de répondre à quelqu’un qui n’est pas poli avec lui, car il n’a probablement pas été élu uniquement par des gens polis, il ne représente pas exclusivement des gens polis, d’où sort-il qu’il ne devrait avoir pour interlocuteur que des gens polis ?.

      Mais je pense que la politesse n’est pas une faiblesse et que l’on peut s’opposer en étant poli (dans une démocratie), je dirais même que c’est mieux servir la cause que l’on prétend défendre, de l’être.

  • Dépression, troubles anxieux... la hausse des affections psychiques liées au travail
    http://www.lemonde.fr/sante/article/2018/01/16/l-assurance-maladie-confirme-la-hausse-des-affections-psychiques-liees-au-tr

    Dépressions, troubles anxieux… Plus de 10 000 affections psychiques ont été reconnues comme accidents du travail en 2016, 596 l’ont été comme maladies professionnelles, indique l’Assurance-maladie. Ces chiffres, publiés mardi 16 janvier dans son bilan « Santé travail : enjeux et actions », révèlent une hausse continue sur cinq ans des troubles psychosociaux liés au travail, alors même que « le nombre d’accidents du travail d’autre nature baisse », précise Marine Jeantet, directrice des risques professionnels de l’Assurance-maladie. Entre 2011 et 2016, la part des affections psychiques dans l’ensemble des accidents du travail a progressé de 1 % à 1,6 %.

    Les assurés sont, il est vrai, de plus en plus nombreux à demander la reconnaissance de leur affection psychique en maladie professionnelle, ce qui renforce la hausse. Depuis 2012, les demandes sont passées de 200 à 1 100 et devraient « avoisiner 1 500 en 2017 ». L’Assurance-maladie a validé 50 % des demandes de reconnaissance en maladie professionnelle et 70 % des demandes en accident du travail.

    L’enjeu de l’étude est « d’une part de souligner que l’Assurance-maladie reconnaît les affections psychiques comme accident du travail et d’autre part, en période de contrainte budgétaire, d’identifier les secteurs et les salariés les plus touchés pour orienter les mesures préventives », explique Mme Jeantet. La prise en charge des affections psychiques représentait environ 230 millions d’euros en 2016, sur un budget total de prestations de 8,2 milliards pour la branche risques professionnels.

    Deux « événements déclencheurs »

    Quand une affection psychique est reconnue comme accident du travail, les soins sont pris en charge à 100 %, et l’accident donne lieu à réparation sous forme de rente à vie, le coût étant répercuté à l’employeur. La durée des arrêts de travail pour les affections psychiques est particulièrement longue, à savoir 112 jours contre 65 en moyenne pour les autres accidents du travail. Pour les maladies psychiques professionnelles, les durées moyennes d’arrêt de travail avoisinent 400 jours, mais les malades sont beaucoup moins nombreux – cependant sept fois plus qu’il y a cinq ans.(...)

    En termes d’entreprises, trois secteurs d’activité concentrent environ la moitié des cas d’affections psychiques : le médico-social (18 %), le transport (15 %) et le commerce de détail (13 %), qui ont en commun leur lien avec le public.

    #travail #conditions_de_travail #arrêt #interruption #santé

    • Les salariés aux carrières précaires plus exposés aux risques psychosociaux (Dares)
      https://lerevenu.com/breves/les-salaries-aux-carrieres-precaires-plus-exposes-aux-risques-psychosociau

      Un quart des salariés (26,6%) ont des carrières précaires et ils sont plus « exposés aux risques psychosociaux » que ceux bénéficiant de « carrières stables », selon une étude de la Dares publiée mercredi.

      « À métier identique, les hommes et les femmes aux carrières précaires déclarent être davantage exposés aux risques psychosociaux que ceux aux carrières stables », à cause notamment de « tensions » avec leur entourage professionnel, indique le service statistique du ministère du Travail.

      Avec « des périodes de chômage et d’inactivité de longue durée », des parcours « descendants » et « des changements d’emploi assez fréquents », ces carrières précaires concernent davantage les femmes (68% des salariés précaires) que les hommes (32%) et « plus souvent des personnes peu diplômées et ayant une santé altérée ».

      À l’inverse, 35,4% des salariés connaissent des parcours stables, changeant peu ou pas d’emploi, sans aléas de carrière. On y compte 55% d’hommes et 45% de femmes. Ils sont parmi les plus diplômés : 40% ont au moins un niveau bac +2, contre seulement 26% des salariés précaires et 35% de l’ensemble de la population.

      Enfin, 38% des salariés mènent des carrières « dynamiques » : ils « changent souvent d’emploi pour progresser professionnellement », sont « plus jeunes que la moyenne » des salariés et 36% ont au moins le niveau bac +2. Les hommes y sont plus nombreux que les femmes (58% contre 42%).

      Les salariés aux carrières précaires souffrent davantage que les autres d’"un manque de reconnaissance" au travail, qu’il s’agisse de « gratifications symboliques » (marques de respect et d’estime) ou de leur rémunération. Ils sont également plus souvent « victimes de déclassement professionnel » en exerçant une profession ne correspondant pas bien « à leur formation ».

      Les hommes aux carrières précaires regrettent « un manque d’autonomie » et subissent « une plus forte pénibilité physique » que les autres salariés ("mouvements douloureux ou fatigants", contact avec des produits dangereux, port de charges lourdes, postures pénibles...).

      Les femmes aux carrières précaires déplorent « une insécurité socio-économique » et ont plus souvent que les autres salariées le « sentiment d’être exploitées ». Elles se plaignent aussi davantage « d’avoir reçu des propositions à caractère sexuel, d’avoir été victimes d’une agression verbale de la part de l’entourage professionnel, de s’être entendu dire des choses obscènes ou dégradantes ou encore d’avoir subi un sabotage au travail ».

      Les femmes aux carrières dynamiques « connaissent également des rapports sociaux au travail plus problématiques que les femmes aux parcours stables » : leurs relations avec leurs collègues sont plus souvent tendues et elles souffrent davantage de moqueries ou de comportements visant « à les ridiculiser ».

      #précaires

  • L’APPLICATION DE LA RÉFORME DÉSASTREUSE DU RAAP ET SON USINE À GAZ (3) : COMMENT CALCULER VOTRE COTISATION 2017 ? QUEL TAUX CHOISIR EN 2017 ? DÉCRYPTAGES. - CAAP
    http://caap.asso.fr/spip.php?article541

    Les artistes-auteurs fâchés avec l’IRCEC-RAAP.

    Comme nous le craignions, la mise en application par l’#IRCEC de sa réforme inepte s’avère elle-même calamiteuse : nombreuses bases de calcul erronées, premier paiement non pris en compte, options demandées non prises en compte, envoi massif d’appels cotisation à des personnes qui ne doivent rien (retraité.e.s ou artistes-auteurs en dessous du seuil de cotisation obligatoire), envoi d’appels cotisation en double pour une même personne (erreur de saisie dans le « second » nom ou femmes mariées identifiées deux fois : nom marital + nom de naissance), lettres de « bienvenue » de l’IRCEC à des cotisants habituels comme s’ils étaient nouveaux, etc.

    Beaucoup d’#artistes-auteurs découvrent les incidences concrètes de cette réforme préjudiciable et sont en difficulté pour payer un montant largement augmenté dont ils ignorent s’il est vraiment dû, compte tenu de l’usine à gaz mise en place par les administrateurs du RAAP. Gare à celles et ceux qui se tromperont dans les options provisoires au sein du carcan imaginé par l’IRCEC-RAAP !

    #arrêter_le_travail
    #retraite_obligatoire

    spécial @mad_meg les femmes cotisent deux fois, au nom du père et du fils !

    • Attention ! En effet la nouvelle formulation de l’appel de cotisation laisse croire au destinataire qu’il est redevable d’une cotisation (importante) alors que ce n’est pas forcément le cas. Au verso se trouvent le détail des conditions d’exonération, à chacun de faire son calcul !
      Tout cela à l’heure de l’intelligence artificielle....
      Par ailleurs notez bien qu’à moins de cotiser dans les tranches supérieures il ne faut rien attendre de plus de ce régime complémentaire que quelques pièces jaunes.

    • On doit payer cette cotisation à partir de 8 703 € (c’est précis) de revenus annuels ! Comment peut-on payer cela quand on gagne si peu ? J’ai gagné plus en 2017 mais je ne suis pas imposable, je ne paierai ces cotisations, point. D’autant qu’on a toujours pas validé quatre ans de cotisations !
      @mad_meg en principe c’est la caisse de retraite principale (la MDA) qui informe l’ircec de tes revenus.

    • Depuis j’ai reçu moi aussi le deuxième appel pour verser ces fameux 5% alors que j’ai, comme les années passées, demandé la dispense de cotisation, dont l’Ircec n’a semble-t-il pas tenu compte. ;(

    • Je me suis embourbée parce que je crois me souvenir que j’avais pourtant envoyé une dispense de cotisation, mais depuis juin je suis un peu confuse, j’ai reçu tellement de demandes me faisant croire que c’était obligatoire que je me suis fait bernée et j’ai payé …
      Un pote compositeur reçoit maintenant des demandes d’huissiers envoyés par l’IRCEC, il leur a téléphoné pour dire qu’il ne voulait pas cotiser chez eux et que c’était honteux de forcer ainsi la main.

    • OK J’ai recu un papier qui s’appel « Dispense de précompte » est-ce que ca à un rapport ? Pour les revenus l’année dernière j’ai pas fait 8 703 € mais cette année je devrais les avoir mais j’ai pas encor fait ma déclaration (il me semble que c’est au printemps)...

    • Bon, plusieurs points :
      Pour l’IRCEC, il y a un seuil, un peu (mais pas tout à fait) équivalent au seuil d’affiliation (un peu moins en fait), celui que donne @odilon : en dessous de ce seuil, quand tu reçois l’appel à cotisation de l’IRCEC en début d’année, tu peux demander à ne pas payer de cotisation pour l’année en cours (donc sur tes revenus de l’année précédente, généralement pas toujours connus au moment de l’appel de cotisation de l’IRCEC, qui arrive un poil avant les déclarations de revenus). D’où le fait que ta compta doit être liquidée fin février au plus tard pour donner un chiffre très proche de la réalité à l’IRCEC pour justifier de ta demande.

      Par expérience, je recommande de scanner votre demande de non cotisation avant de l’envoyer : les premières années, l’IRCEC « perdait » systématiquement ce papier et me réclamait des cotisations en juin en insistant lourdement.
      À partir du moment où je leur ai renvoyé leur propre formulaire en leur expliquant qu’ils avaient bien de la chance que j’archive mieux mes courriers qu’eux-mêmes, bizarrement, ils sont cesser de se tromper.

      Attention : si vous n’aviez donné qu’une évaluation de vos revenus pour refuser de payer, mais que dans les déclarations fisc et MDA, vous dépassez le seuil, il n’y a pas de mystère : vous allez devoir payer.

      À partir du moment où vous dépassez le seuil de revenus indiqués par @odilon, vous devez payer.

      Les cotisations à l’IRCEC ne sont donc pas optionnelles et ne dépendent pas de votre bon vouloir : si vous dépassez le seuil, elles sont dues.

      Jusqu’à présent, on achetait des points (très chers et pour une valeur de merde : une belle arnaque) et donc on pouvait choisir sa classe de cotisation. Je crois me souvenir que le moins cher, c’était un peu plus de 600€/an, soit 300€/ appel de cotisation.
      Ce qui, à l’époque, valait 1€/point/an, environ.
      Donc oui, c’est une arnaque. Mais obligatoire. Sauf pour les gueux qui ne valident ainsi aucun trimestre de retraite.

      À parti de maintenant, les cotisations IRCEC sont proportionnelles au revenu, avec une option à 4% la première année et 8% en normal. Enfin, du revenu + 15% (assiette élargie).

      Tout le monde peut payer en proportion de son revenu, mais si l’assiette est inférieure au seuil, ben tu cotises à perte, parce que ça n’ouvre pas de trimestre de retraite. C’est en tout petit en bas du prospectus.
      Donc, si tu es en dessous du seuil, tu continues à avoir intérêt à demander la dispense de cotisation, tout en te choisissant un mari (pas un compagnon !) qui te fera une bonne pension de réversion en claquant…

      Pour ce qui est de la dispense de précompte, non @mad_meg , ça n’a rien à voir avec la retraite IRCEC : c’est le fait que comme tu es en BNC, tu n’as plus à précompter tes clients sur tes factures et du dois leur fournir une copie de ce papier avec chaque facture.

  • "Comment nous allons sauver la Sécurité sociale", Agnès Buzyn, ministre de la santé
    http://www.lejdd.fr/politique/agnes-buzyn-au-jdd-comment-nous-aller-sauver-la-securite-sociale-3470834

    Le traditionnel discours du "sauvetage" (cf Unedic) lorsqu’il s’agit de jeter par dessus bord une part de la population.

    L’article n’est pas en accès libre, contrairement à celui ci
    Santé : Agnès Buzyn, l’atout social d’Emmanuel Macron (sic)
    http://www.lejdd.fr/politique/sante-agnes-buzyn-latout-social-demmanuel-macron-3471269
    Une sociale killeuse, en fait : "Le burn out n’est pas une maladie professionnelle", dit-elle
    http://lelab.europe1.fr/le-multiplex-du-dimanche-22-octobre-avec-bayrou-buzyn-ciotti-et-le-mai

    Un résumé du plan d’économie : La ministre de la santé dévoile ses pistes pour réduire le déficit global de la « Sécu »
    http://www.lemonde.fr/sante/article/2017/10/22/la-ministre-de-la-sante-devoile-ses-pistes-pour-reduire-le-deficit-global-de

    La chasse aux économies est lancée. Dans Le Journal du dimanche (Le JDD) du 22 octobre, la ministre de la santé, Agnès Buzyn, évalue à 30 % les dépenses de l’Assurance-maladie qui ne sont « pas pertinentes » et elle explique comment elle entend traquer les actes « inutiles » dans les hôpitaux.

    Pour réduire de 3 milliards d’euros le déficit global de la Sécurité sociale en 2018, « il y a une marge de manœuvre énorme sans toucher à l’égalité des chances », argue-t-elle. Alors que l’Assemblée nationale doit engager la semaine prochaine l’examen du projet de budget de la Sécurité sociale (#PLFSS), Mme Buzyn détaille quelques axes d’économies et de meilleure utilisation des ressources.

    Cela commencera par « favoriser l’ambulatoire [hospitalisation de courte durée] » : « En chirurgie, par exemple, l’objectif est qu’en 2022, sept patients sur dix qui entrent à l’hôpital le matin en sortent le soir, contre cinq aujourd’hui, explique la ministre. Nous allons fermer les lits qui ne servent à rien ou les réorienter vers de nouveaux besoins et lutter contre les opérations inutiles ou les actes réalisés deux fois. »

    Mutualiser certaines dépenses

    Mme Buzyn estime que les hôpitaux pourraient en outre « économiser 1 milliard d’euros en mutualisant certaines dépenses, comme les achats de médicaments ». Enfin, elle met en avant sa méthode pour réformer le financement des hôpitaux en créant des « modes de tarification centrés sur la pertinence des soins », par exemple en octroyant « un bonus, un intéressement dès lors qu’ils répondront aux objectifs de qualité, de pertinence et d’efficience ».

    Parallèlement, la ministre entend renforcer la lutte contre les fraudes à l’Assurance-maladie. « Il faut cesser d’être laxiste avec ceux qui abusent d’un système généreux », dit-elle, évoquant notamment la hausse des arrêts de travail : « Jusqu’à quand l’Assurance-maladie palliera-t-elle les défaillances du management au travail ? »

    La Sécurité sociale « multiplie les contrôles en croisant les fichiers informatiques », et en 2016, la fraude relative aux cotisations et aux prestations « s’est élevée à 1,2 milliard d’euros, et le chiffre ne cesse de croître », avance-t-elle. En 2017, le déficit cumulé du régime général et du Fonds de solidarité vieillesse doit atteindre 5,2 milliards d’euros. La branche maladie resterait déficitaire de 800 millions d’euros.

    Le cas du tiers payant

    Autre point abordé par la ministre, le tiers payant. Celui-ci « fonctionne » pour les patients remboursés à 100 % par l’Assurance-maladie – bénéficiaires de la couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C), femmes enceintes et patients atteints d’affections de longue durée –, mais « nous ne sommes pas prêts techniquement à l’étendre », dit Mme Buzyn.

    "L’égalité des chances" de ne pas pouvoir se soigner progresserait. Fermer des lits, c’est la politique qui a été applique à la psychiatrie depuis plus de trois décennies. Mais bon, tanqué sur un brancard avant d’être lourdé au plus vite, c’est déjà bien.

    Elle a travaillé pour les labos :
    https://seenthis.net/messages/599748
    Son dircab est... assureur :
    https://seenthis.net/messages/599963

    #santé #fermer_des lits #arrêts de travail #contrôle #austérité

  • La construction du nouveau centre fermé a commencé !

    Dans quelques mois, des enfants seront enfermés en centre fermé en Belgique. La construction, à côté de l’aéroport de Bruxelles-National, du nouveau centre fermé pour familles avec enfants mineurs a commencé. Malgré la forte opposition de plus de 100 organisations, le gouvernement va mener à bien son projet.

    http://onnenfermepasunenfant.be/actus/la-construction-du-nouveau-centre-ferme-ont-commence

    #détention_administrative #rétention #asile #migrations #réfugiés #enfants #enfance #Belgique

    • Les premières familles avec enfants pourront être enfermées dans dix jours

      L’#arrêté_royal détaillant le fonctionnement des nouvelles unités de détention pour les familles a été publié ce mercredi 1er août, dans la discrétion la plus totale. Le gouvernement de Charles Michel fait ainsi sauter le dernier verrou qui l’empêchait de priver de liberté des familles avec enfants en séjour irrégulier. C’est un jour noir pour les droits de l’enfant, pour les droits humains fondamentaux et pour la démocratie belge.

      Dans dix jours, une fois que l’arrêté royal [1] sera entré en vigueur, une première famille en séjour irrégulier pourra être arrêtée et enfermée dans la nouvelle extension du centre fermé 127 bis, situé à côté de l’aéroport de Bruxelles-National.

      Un élément du texte publié aujourd’hui nous sidère particulièrement : dans son avis, le Conseil d’État précise qu’ « au vu de la très grande abondance des dossiers actuellement soumis à l’avis de la section de législation du Conseil d’Etat, il n’a pas été possible de procéder à un examen exhaustif du projet » et indique qu’ « il ne peut rien être déduit » de son silence sur certains aspects de l’arrêté royal. Cette précision est pour le moins troublante, sachant qu’il est question ici de priver de liberté des mineurs n’ayant commis aucune infraction !

      Le gouvernement fédéral aura donc été jusqu’au bout de son infâme projet, ignorant la mobilisation de vastes pans de la société civile, faisant fi des mises en gardes de nombreux experts en matière de protection des enfants, méprisant les avis de plusieurs institutions belges et internationales.

      Le cynisme dont fait preuve le gouvernement dans la mise en œuvre de son projet est confirmé par l’introduction dans le langage aseptisé de la politique d’éloignement de la notion de « maison familiale », appellation on ne peut plus euphémique dont sont affublées les nouvelles unités de détention pour les familles. Comme les associations de défense des droits des étrangers ont pu le constater lors d’une visite organisée par l’Office des étrangers, le 11 juillet dernier, les « maisons familiales » sont en réalité une « prison familiale », et rien de moins. Une prison dans laquelle les familles seront enfermées pour une durée pouvant aller jusqu’à un mois. Une prison dans laquelle les enfants mineurs de plus de 16 ans pourront être placés à l’isolement pendant 24 heures, probablement dans le centre 127 bis, qui n’est pas adapté aux mineurs.

      Le CIRÉ conteste cette décision et, avec d’autres associations de défense de droit des étrangers, poursuivra inlassablement sa lutte, pour que chaque enfant puisse être libre, peu importe son statut de séjour.

      https://www.cire.be/presse/communiques-de-presse/detention-de-familles-avec-enfants-l-arrete-royal-est-publie-les-premieres-fami
      #loi

  • Ariana Grande, Beyoncé, One Direction : quand le mépris pour la pop culture sert d’excuse au sexisme
    https://www.buzzfeed.com/piekhe/ariana-grande-mepris-pop-culture

    Si vous avez plus de 25 ans, impossible pour vous de savoir qui est Ariana Grande. C’est en tout cas ce qu’affirme une tribune intitulée « Ariana qui ? » publiée sur le site Arrêt sur Images au lendemain de l’attentat survenu lors de son concert à Manchester le 22 mai dernier. Plusieurs autres médias publient dans la journée du 23 des portraits de la chanteuse, normal après un tel événement. Mais Arrêt sur Images est certainement le seul média à le faire avec autant de mépris.

    #sexisme #ASI #femmes #musique

    • L’auteur concède vivre dans une « bulle », qui l’aurait empêché de connaître ne serait-ce que le nom d’une chanteuse au succès pourtant planétaire. Il ne se prive toutefois pas d’écrire qu’en 1993, l’année de naissance d’Ariana Grande, « les gens normaux se passionnaient pour la question de savoir si Balladur allait arriver à griller Chirac » . Une manière, on l’aura compris, de souligner que les jeunes, c’était mieux avant.

      en 93, je n’étais pas normal, je souhaitais qu’ils se grille mutuellement. Aujourd’hui ces 2 ganaches courent toujours, j’espère voir le jour où ils iront rejoindre leur ami Pasqua.
      Je croise le site #Arrêt_sur_Images que sur @seenthis
      http://www.arretsurimages.net/chroniques/2017-05-23/Ariana-qui-id9885
      inutile de cliquer ci-dessus #paywall.

  • Non, Facebook ne veut pas « espionner toutes nos pensées » - Christine Tréguier
    https://www.politis.fr/blogs/2017/04/non-facebook-ne-veut-pas-espionner-toutes-nos-pensees-34191

    Jusqu’où vont aller les GAFAM et autres opérateurs de réseaux et de services dans la surenchère technologique pour la conquête des nouveaux territoires de l’humain ? Jusqu’où les politiques et les autorités, censées protéger nos libertés et nos vies privées, les laisseront-ils « nous » capter, data, corps... et âmes en faisant mine de ne rien voir, ne rien entendre et surtout en ne disant rien ? Parmi ces conquérants, Facebook, qui vient de dévoiler quelques projets emblématiques de l’"endo-colonisation" en cours.

    Le 18 avril 2017, lors de la conférence annuelle Facebook F8, le grand timonier Mark Zuckerberg et son équipe ont présenté les dernières "innovations" concoctées par la firme pour être toujours plus au service de leurs chers membres. L’objectif annoncé est conforme à celui de son Manifeste post-élections américaines : donner à son réseau social... enfin à celui des gens qui le nourrissent une dimension vraiment-vraiment-sociale-et-collaborative-et-solidaire-et-humanitaire-et... Autrement dit, multiplier les outils pour que les gentils utilisateurs puissent se liker eux, et liker leurs « amis », mais aussi liker le monde et surtout FB et faire tout plein de choses tous ensemble, tous ensemble. Bref vivre mieux en vivant Facebook 24/24 et 7/7, sous l’œil toujours grand ouvert de ses algorithmes, de ses statisticiens et de ses équipes marketing sur le pied de guerre eux aussi 24/24 et 7/7. Et 1,86 milliard d’utilisateurs (plus ou moins) actifs dans le monde, dont 31 millions en France, ça fait un sacré gros paquet de datas, de profils et de milliards de dollars de recettes.❞
    [...]

    #GAFAM #Facebook #data #homo-mining #endo-colonisation #clic_du_cerveau #peau_interface #arrêtez_les

  • Back in the USSR: Soviet Roadside Architecture: From Samarkand to Yerevan

    http://worldarchitecture.org/architecture-books/?section=book-details&bidi=3181

    Bus stops are normally mundane structures, standardized and replaceable and therefore scarcely paid any attention. Out on the country roads of the former Soviet Union states, however, lies a treasure trove of unexpected waiting zones for those willing to make the trip—a wide-ranging panoply of socialist architecture.
    Germany-based freelance photographer Peter Ortner offers up a selection of these varied and jaw-dropping bus stops in Back in the USSR: Soviet Roadside Architecture from Samarkand to Yerevan.

    #soviétisme

  • #Khlaifia e altri c. Italia

    Un arrêt de grande chambre de la CEDH dans une affaire pour laquelle le Gisti avait fait une tierce intervention avec l’ADDE, la LDH et la FIDH.

    Dans un arrêt de chambre du 1er septembre 2015, la Cour avait conclu à la détention irrégulière, dans des conditions dégradantes, de migrants tunisiens placés dans un centre d’accueil sur l’île de #Lampedusa en #Italie. L’arrêt condamnait également l’#expulsion_collective dont avait fait l’objet les requérants, leurs décrets de #refoulement ne faisant pas référence à leur situation personnelle ; or, selon la Cour, la seule procédure d’#identification ne suffit pas à écarter l’existence d’une expulsion collective. L’#arrêt concluait également à la violation du #droit_au_recours effectif du fait de l’absence d’effet suspensif des recours contre les procédures d’expulsion mises en œuvre à l’égard des requérants. Le 1er février 2016, l’affaire a été renvoyée devant la Grande Chambre à la demande du gouvernement italien. L’audience s’est tenue le 22 juin 2016.

    L’arrêt de grande chambre ne retient plus que la violation de l’article 5 (détention irrégulière).

    –-> reçu via la mailing-list migreurop le 15.12.2016
    #jurisprudence #Italie #condamnation #CEDH #renvois #expulsions #détention #rétention

    • Trattenimenti illegittimi, la Corte Europea conferma la condanna all’Italia

      La Grande Camera della Corte Europea dei diritti dell’Uomo conferma in via definitiva la condanna dell’Italia per trattenimento arbitrario nel centro di primo soccorso ed accoglienza di Lampedusa e sulle navi prigione ormeggiate nel porto di Palermo. Si tratta del caso Khlaifia e altri c. Italia, avente ad oggetto il trattenimento e l’espulsione di stranieri irregolari a Lampedusa verificatesi nel 2011. Una sentenza che riguarda inevitabilmente anche il trattenimento prolungato attuato ancora oggi negli #Hotspot di #Lampedusa e #Pozzallo.

      Oggi questa sentenza assume un significato ancora più evidente perché mette in luce la pesante corresponsabilità di FRONTEX che intensifica gli attacchi contro gli operatori umanitari, piuttosto che rientrare nei limiti dello stato di diritto. Un esposto (http://www.meltingpot.org/Trattenimenti-amministrativi-e-navi-centri-di-raccolta.html rispetto a quanto si era verificato in Sicilia nel 2011, in piena Emergenza Nord Africa, era stato presentato nell’Agosto dello stesso anno. I legali e gli attivisti che inoltrarono l’esposto alla Procura della Repubblica di Palermo avevano prodotto una quantità impressionante di materiale documentale di ogni tipo, tanto da non avere alcun timore di essere smentiti.

      La Grande Camera, votando all’unanimità, ha riconosciuto la fondatezza della violazione dell’ art. 5 CEDU, perché coloro che hanno fatto ricorso risultano essere stati illegalmente privati della libertà personale, prima nel CPSA di Lampedusa e poi sulle navi attraccate a Palermo che, in maniera del tutto arbitraria, sono state adibite alle stesse funzioni dei centri di detenzione. Ma risulta violato anche l’art. 3 CEDU, in relazione all’art. 13 della Stessa, in quanto ai ricorrenti non è stato garantito l’accesso ad una effettiva procedura di ricorso per poter contestare eventuali (anche se non accertate) violazioni appunto dell’art. 3.
      Non sono state invece riconosciute la violazione dello stesso art. 3 sotto il profilo sostanziale, nè dell’art.4 (divieto di espulsioni collettive) e dell’art. 13 rispetto a dette espulsioni. Ma proprio sulla questione delle espulsioni va rilevata una forte dissenting opinion (opinioni in dissenso) che sostanzialmente assume gli argomenti messi in campo dai ricorrenti.
      Le 120 pagine della pronuncia vanno ben esaminate per capire con esattezza quali effetti sul presente potranno produrre. Ma alcune cose sono ben chiare e rafforzano di fatto il valore del rapporto sull’approccio Hotspot, realizzato da Amnesty International di cui tanto abbiamo parlato e che tanto è stato deriso dal precedente governo. Di fatto tale approccio non offre sufficienti garanzie in merito alla libertà personale di coloro che vengono semplicemente definiti migranti irregolari, e la pronuncia rafforza tutte le criticità che da tempo denunciamo quasi inascoltati.

      A portare avanti il ricorso, che comunque vada segna una tappa importante nel contrasto alle pratiche illegali connesse alle cosiddette “emergenze”, hanno provveduto i legali dell’Asgi, Luca Masera e Stefano Zirulia.

      http://www.a-dif.org/2016/12/15/trattenimenti-illegittimi-la-corte-europea-conferma-la-condanna-allitalia
      #hotspots

    • Pour archivage...
      Trattenimenti amministrativi e navi «centri di raccolta» - Esposto presentato alla Procura di Palermo

      A partire dal mese di agosto diverse centinaia di cittadini stranieri, per la maggior parte di origine nordafricana, sono stati trattenuti presso i Centri di prima accoglienza e soccorso di Contrada Imbriacola a Lampedusa, e di Pozzallo, in provincia di Ragusa, per diverse settimane, in qualche caso anche oltre un mese, senza la tempestiva adozione di provvedimenti formali di respingimento, di espulsione o di trattenimento. Nel CPSA di Lampedusa si è realizzato anche il trattenimento illegittimo di numerosi minori non accompagnati, e analogo trattenimento, ben oltre le esigenze del “primo soccorso”, si è verificato nella ex base Loran ubicata nell’isola di Lampedusa, una struttura di natura incerta, dopo che nel 2009 era stata classificata come CIE ( centro di identificazione ed espulsione) da parte del Ministero dell’interno. A partire da venerdì 23 settembre alcune centinaia di migranti provenienti da Lampedusa, dopo l’incendio del CPSA di Imbriacola nella quale erano trattenuti già da diversi giorni, sono stati trasferiti nel porto di Palermo e rinchiusi su tre navi, la MOBY FANTASY, la MOBY VINCENT, e l’AUDACIA. Su questi fatti si allegano fotografie e articoli giornalistici che documentano le condizioni di totale privazione della libertà personale imposta ai migranti che, a detta delle competenti autorità, sarebbero stati trasferiti sulle navi utilizzate come “centri di raccolta” in attesa dell’espulsione verso la Tunisia. Ed in effetti risulta che una parte di loro, secondo fonti giornalistiche almeno duecento persone, sarebbero stati già rimpatriati in Tunisia, con aerei decollati dall’aeroporto di Palermo. Durante i trasferimenti in autobus, da una nave all’aeroporto, in vista del rimpatrio, ancora all’interno del porto, si sono da ultimo verificati gravi atti di autolesionismo, secondo quanto riferito dagli organi di informazione.

      http://www.meltingpot.org/Trattenimenti-amministrativi-e-navi-centri-di-raccolta.html

  • EU court to rule on humanitarian visas

    Is an EU country obliged to grant humanitarian visas to people who are not yet on its territory?

    The answer to that question will be decided by the European Court of Justice after a Belgian body filed a case in an emergency procedure, it emerged this weekend.
    The foreigners’ claims council in Belgium has asked for an EU court ruling in the case of a Syrian family of four who filed a request for a three-month humanitarian visa in the Belgian embassy in Beirut, Lebanon.

    https://euobserver.com/justice/136236
    #visa_humanitaire #cour_de_justice_européenne #arrêt #jurisprudence #asile #migrations #réfugiés

  • Danish suspension of resettlement – worst possible decision at the worst possible time – Op-ed by Danish Refugee Council

    However, the reality of the Danish policies on resettlement does not reflect any such commitment. In fact, the Danish government has announced a suspension of resettlement under the UNHCR resettlement programme. The initiative came in the context of a broader list of actions to reduce the number of asylum seekers arriving in Denmark. At a time of a global displacement crisis with more than 65 million in forced displacement this vital effort is now suspended for a period of at least 3-4 years.

    http://www.ecre.org/danish-suspension-of-resettlement-worst-possible-decision-at-the-worst-possibl
    #Danemark #asile #migrations #réfugiés #réinstallation #suspension #arrêt

  • #bolivie Que veulent les mineurs boliviens qui ont #lynché un #ministre ? - #Arrêt_sur_images
    http://www.arretsurimages.net/articles/2016-09-08/Que-veulent-les-mineurs-boliviens-qui-ont-lynche-un-ministre-id9054

    « Pas de #syndicalistes dans notre secteur »

    C’est dans ce contexte, que le gouvernement Morales a décidé de réguler la situation. En promulguant en août une réforme du travail qui instaure notamment la création de syndicats au sein des coopératives de mineurs afin d’éviter les dérives. Initiative mal accueillie. « Nous ne voulons pas de syndicalistes dans notre secteur », s’insurgent alors les dirigeants des coopératives qui n’entendent pas se faire dicter la loi. Ils rejettent également en bloc une autre mesure de régulation visant à les empêcher de louer les concessions minières à des entreprises privées.

    Entre les « petits patrons » coopérativistes et le gouvernement, le climat s’envenime. Pendant près de deux semaines, les mineurs bloquent des axes routiers, des heurts éclatent avec les forces de l’ordre. La situation se tend encore après « une fuite » relayée sur les réseaux sociaux, selon laquelle les autorités auraient donné l’ordre d’interpeller des dirigeants coopérativistes. Une information aussitôt démentie par le ministre de l’Intérieur, Carlos Romero.

    De fait, la révélation de ces images, Versées au dossier d’enquête, soulève bien des questions, comme le souligne la correspondante de RFI. Pour certains : ces vidéos « prouverait » la sauvagerie des dirigeants de coopératives prêts à tout pour parvenir à leurs fins. Pour les opposants de Morales, en revanche, elles posent en tout cas une question : le gouvernement a-t-il abandonné à son sort le vice-ministre, sacrifié sur l’autel du conflit ? De son côté, le président bolivien accuse l’opposition conservatrice d’être derrière le mouvement coopérativiste.

  • Délégués du personnel : intimidations, #discrimination et dépression | Et voilà le travail
    http://voila-le-travail.fr/delegues-du-personnel-intimidations-discrimination-et-depression

    Après le vote, la jeune fille raconte qu’ils ont été convoqués par le PDG. Ce dernier leur explique qu’il souhaite que rien ne change et que si d’aventure ils essayaient de jouer leur rôle de délégué du personnel, cela se passerait mal…

    #droit_travail

    • Une situation banale dans le monde merveilleux de l’entreprise...Qu’attend donc cette personne pour faire valoir ses droits ? Est elle syndiquée ? A t elle porté plainte pour entrave, discrimination, non respect du Code du Travail ? Face à de tels agissements de l’employeur il ne peut y avoir de solution que dans la construction d’un rapport de force, en impliquant ses collègues, en menant des actions concrètes, en revendiquant ... Les solutions existent pour contraindre les employeurs à respecter les règles !

    • Ce témoignage envers sa hiérarchie est tellement lourd qu’il me laisse incrédule. Allison (une jolie jeune fille de 28 ans) est juriste dans un cabinet immobilier. En tant que juriste, elle a forcément eue une partie d’enseignement sur le droit du travail. Si elle et ses collègues n’étaient pas syndiqués au moment de leur élection comme délégués et représentant du personnel. Que ne l’ont-ils fait ensuite ?
      Elle déplore des propos homophobes qui la blessent. Elle répète à plusieurs reprises en sanglotant n’avoir jamais eu aucun souci avec sa direction auparavant. Dés lors tout continue à se dégrader. Allison dit ne plus avoir aucun travail, ne plus recevoir de mails, être isolée, passer ses journées à lire et à s’ennuyer…etc...
      Ne pas prendre une mise au placard comme un blâme, pendant ce temps : certains lisent des livres, d’autre en écrivent ; ça m’est arrivé en 1997, j’ai jamais été aussi souvent au cinéma. En moyenne 2 films par jour et je mangeais au réfectoire le midi, histoire d’être visible. Quand ma hiérarchie me cherchait, mes collègues disaient qu’ils venaient de me voir passer par là ou par ici. Dans le cas de cette jolie jeune fille, elle aurait eue tout le temps de préparer sa défense. Son histoire relevait des prud’hommes.
      Diagnostique du médecin du travail : Allison présente un syndrome anxio dépressif, je ne la laisse pas reprendre le travail et envisage une inaptitude à son poste, afin que son contrat de travail puisse être rompu et qu’elle puisse envisager un nouvel avenir professionnel. Désolé, ce n’est pas elle qui est #inapte à son poste mais sa hiérarchie et en particulier sa #RRH ( la RRH profère régulièrement des menaces ) J’ai fini moi aussi en #arrêt_de_travail, c’était un emploi contractuel dans l’éducation nationale. Je n’étais pas dépressif mais mon #alcoolisme a vite grimpé dans les degrés, si je puis dire. J’adorais çà ! Me demander ce que j’allais foutre de ma journée ? Quand je décidais que j’allais m’en prendre une, j’entretenais cette #ivresse jusqu’au bout de la nuit. Enfin, parfois je ne voyais pas la tombé du jour. Qu’importe je remouillais la meule avec un deuxième service. Mon drame dans ces cas là ; c’était que le premier verre avait du mal à passer. Il eut fallu que j’enquille directement avec le second à la santé de C.Allègre qui aujourd’hui #sucre_les_fraises. http://fabrice-nicolino.com/?p=1906
      http://www.ina.fr/video/CAB99012798

  • Le prix du cochon
    http://blog.monolecte.fr/post/2016/01/24/le-prix-du-cochon

    Il était difficile de les éviter : de grands bacs réfrigérés qui entravaient directement le flux des consommateurs, juste après que nous ayons franchi les portiques d’entrée de l’hypermarché. C’est souvent comme cela, dans la grande distribution : face à l’entrée, les…Read more →

    #Brouhaha #agriculture #consommation #folie #marchand

    • Non, ils ont été formatés dans les lycées agricoles et ils n’imaginent pas qu’une autre organisation est possible.
      Ils se sentent agressés par le reste de la population civile et comme on ne les a pas beaucoup entrainés à l’esprit critique, ils se défendent en s’agrippant plus encore à leurs pratiques, confondant la remise en question de celles-ci avec une critique même de leur existence.

    • Pour moi, « ils » sont inexcusables car ils sont forcément au contact (ou informés) d’autres méthodes d’élevage ou de culture. En Bourgogne un modeste vigneron (anonyme car n’ayant jamais porté son histoire sur le devant de la scène médiatique) qui fait ses vignes en bio a été l’objet de tracasserie incessante de la part de ses collègues en culture « chimique » quand ce ne fut pas des actes de pure malveillance. Les excuser parce qu’ils ont subi une formation ne suffit plus. Ils ne veulent pas sortir des anciens schémas de production et ce, délibérément. La plupart n’ont aucune conscience si ce n’est celle de leur prospérité. Et quand on commence à faire mine de toucher à leur grisbi, ils se posent en victime et ruent dans les brancards tout cela sous l’œil bienveillant des autorités de l’état, bien sûr. La majorité d’entre eux sont des abrutis et sont d’une nullité crasse dans la conception de leur métier.
      Quant à l’attitude des pouvoirs publics concernant les différentes crises agricoles, j’en ai appris des belles concernant la grippe aviaire dans un récent voyage dans la Creuse. Les premiers visés par les « mesures de précautions » ont été les petits producteurs qui travaillent proprement et à qui on a imposé l’abattage total de leurs animaux. On n’a pas touché une plume d’une seule volaille chez les agro-industriels de la région. Finalement on veut quoi dans toute cette malheureuse crise de la grippe aviaire ? Confiner tous les animaux dans des bâtiments pressurisés pour y empêcher d’entrer le virus (qui, ceci dit, n’est pas transmissible à l’homme et est détruit par la chaleur de la cuisson) ?
      Quelle honte !