• De la #Récupération électoraliste du communalisme
    https://bascules.blog/2024/09/04/de-la-recuperation-electoraliste-du-communalisme

    On ne sait par quel égarement de la pensée certains groupes et individus semblent vouloir prétendre associer communalisme et participation électorale à l’occasion d’élections municipales. Les mêmes, on ne s’en surprendra pas, ne semblent pas gênés non plus de vouloir, au nom du communalisme, apporter leur soutien à des partis politiques qui, comme on le […]

    #Articles_d'intérêts_et_liens_divers #Egarement #Fausse-conscience #Municipalisme #Murray_Bookchin


    https://2.gravatar.com/avatar/2cef04a2923b4b5ffd87d36fa9b79bc27ee5b22c4478d785c3a3b7ef8ab60424?s=96&d=

  • Un autre classement des universités, vraiment ?

    Comme chaque année, au creux de l’été, le classement de Shanghai suscite les passions nationales (mollement quand même) et l’opposition des commentaires déclinistes ou autosatisfaits sur les bienfaits de la politique de “réforme” de l’enseignement supérieur depuis Valérie Pécresse.

    Le Monde s’empare du sujet (https://www.lemonde.fr/campus/article/2024/08/15/classement-de-shanghai-2024-l-universite-paris-saclay-grimpe-encore-dans-le-) et fait un cocorico sur la “montée” de l’Université Paris Saclay, celle dont la ministre sortante de l’ESR a été la présidente. Elle doit se sentir bien…

    Mais, ayant tenu compte sans doute des critiques lassées des universitaires quant à la validité plus que douteuse des #critères mis en avant et des instrumentalisations dont le classement fait l’objet, le journal de référence a pris l’initiative de proposer un #classement_alternatif, qui serait basé sur “la portée” des #articles de recherche en SHS en français. Une approche plutôt anticonformiste et qui retient l’attention. Les données sont issues de la plateforme #Cairn, qui diffuse 634 #revues essentiellement françaises, mais sous pavillon belge (sans doute pour optimiser sa fiscalité), qui a construit une infrastructure privée efficace, qui a incontestablement aidé à la structuration de la #publication_scientifique francophone. Beau coup de pub pour eux, bien joué. Mais attention quand même aux critères de mesure, à leur #biais, et à ce qu’ils nous apprennent vraiment : en distinguant l’université Paris Cité, c’est un autre masdodonte issu des réformes pécressiennes (plutôt la vague tardive fioraso-vidalienne, mais bon, l’inspiration est la même…). Quelques remarques donc sur les limites de l’exercice.

    D’abord, que mesure t on ? Des “consultations”, en fait sans doute des #clics sur les liens des articles. On ne sait rien du temps de lecture : s’agit-il seulement de la lecture d’un résumé, d’une lecture plus approfondie ? On connait bien les limites de l’#impact_factor mais la prise en compte des #citations est quand même une mesure plus concrète de l’utilisation d’une référence scientifique (quand bien même le sens d’une citation peut être multiple : reconnaissance, critique, marque de complaisance ou d’appartenance à une chapelle scientifique).

    Par ailleurs, les nombres de “consultations” cités et comparés, s’ils permettent de dégager des hiérarchies en termes d’#audience au sein de ce corpus entre auteurs, disciplines et universités (même si on fait complètement l’impasse sur les collaborations entre auteurs d’universités, voire de disciplines différentes), ne veulent pas dire grand chose sans comparaison avec les “consultations” d’autres corpus. C’est là qu’une comparaison avec des plateformes similaires, on n’ose pas dire concurrentes, comme #Openedition.org en France (qui diffuse 646 revues totalement en libre accès contrairement à Cairn, qui en diffuse 634), #Erudit au Canada, #Scielos en Amérique latine, et bien sûr les grandes plateformes des éditeurs scientifiques anglophones (Elsevier, Informa, etc.) serait utile pour jauger des ordres de grandeur des consultations qu’elles reçoivent… De même, une grande partie de la production scientifique est aussi consultable via les #archives_ouvertes et les réseaux sociaux académiques que sont #Academia, #ResearchGate ou autres, dont les clics et statistiques de consultation échappent à la mesure ici analysée (cf. ce post déjà ancien). On peut enfin se demander d’ailleurs si les chiffres de lecture cités pour mesurer l’audience internationale comprennent (ou pas) les lecteurs basés en France, auquel cas l’audience européenne de Cairn est elle si impressionnante ?

    Concernant le classement des universités, on s’interroge sur la distinction proposée entre elles et le CNRS, qui est un établissement national qui compte de nombreuses unités de recherche dans les autres dites universités : comment les différencie-t-on ? Par ailleurs, si on reprend les chiffres cités pour les cinq premiers organismes de la liste, en comparant nombre de consultations et nombre d’auteurs, on obtient le tableau suivant :

    Les variations de consultation s’expliquent principalement par l’effectif des établissements en question. Certes le ratio consultation/auteur montre une variation de l’ordre de 35%, mais il est vraisemblable que cela soit lié à la composition disciplinaire plus qu’à plus grande “qualité” de ces articles, et encore moins à une surperformance des universités en question… Est-on réellement dans une rupture avec la logique du classement de Shanghai ? On peut noter que Paris Cité est l’une de ces universités construite au forceps par le ministère de la Recherche et de l’enseignement supérieur pour atteindre une “taille critique”, tout comme d’ailleurs Lille, Sorbonne Université, Aix Marseille, Strasbourg, etc. . Le fait qu’y figurent Panthéon Sorbonne ou l’EHESS, des établissements spécialisés en SHS, n’a rien non plus pour étonner : cela semble refléter la présence d’un grande nombre d’enseignants-chercheurs et chercheurs. Difficile donc dans ces conditions de distinguer ce qui relèverait d’une “surperformance” d’un simple effet de masse. Plus fondamentalement, faut il individualiser les métriques à l’échelle des chercheurs individuels, alors que leur travail est en grande partie collectif ? sachant que les cultures disciplinaires s’y prêtent plus ou moins bien.

    En réalité, le travail effectué par Le Monde, s’il montre bien que de la science (SHS) francophone se produit et se publie dans les universités – c’est toujours bien de le souligner – ne rompt pas vraiment avec la logique du classement et de la hiérarchisation propre au classement de Shanghai, aujourd’hui bien démodé et qui fait figure d’un marronnier aux feuilles qui justement brunissent en cette fin d’été : les médias friands des Jeux Olympiques cherchent à étendre la logique des médailles pour remplir les quelques semaines d’avant la rentrée…

    Par ailleurs, si j’adhère totalement à l’idée de chercher à promouvoir des métriques alternatives de la circulation du travail scientifique francophone et plus largement dans les langues scientifiquement minoritaires, et de la mise en avant de manières différentes d’écrire les SHS et de produire une connaissance moins formatée et moins standardisée, il faut quand même se demander comment cette connaissance est appropriée dans le cadre de cette science et de ces SHS globalisées. Cette attente est explicite dans l’article du Monde.

    De manière totalement fortuite, je suis tombé récemment sur la collection d’ouvrages Thinkers for Architects, éditée par Routledge. Il est notable de constater que sur les dix-huit titres publiés, 10 portent sur des auteurs français : Lefebvre, Virilio, Merleau-Ponty, Baudrillard, Bourdieu, Irrigaray, Foucault, Deleuze et Guattari, Derrida et Latour. Cela illustre la réalité de la circulation d’un ensemble de travaux universitaires français, ce qu’on appelle la “French theory” (à l’unité néanmoins problématique). Souvent dédaignée voire méprisée pour son jargon et les supposées dérives wokes qu’elle a suscitée, vue comme une sorte d’excentricité des campus “anglo-saxons”, cette “French theory” n’est pas toujours reconnue à sa juste valeur dans notre pays, comme une véritable contribution de l’université française au monde académique. Or, cette circulation a été rendue possible grâce à la traduction, aux circulations d’enseignement et au débat scientifique. On pourrait rétorquer que c’est un phénomène du passé : tous ces auteurs (dont une seule autrice) sont morts. Néanmoins qui peut dire si d’autres auteurs français ou francophones formés en France ne sont pas en train de connaître aujourd’hui le même destin : traduits, discutés, célébrés ? En passant, on pourrait aussi souligner que l’université de Vincennes, berceau d’une partie de ces auteurs, est exactement l’inverse de la standardisation de la production et de la transmission des connaissances que ce que promeut le classement de Shanghai, et son application stéréotypée par nos brillants énarques style V. Pécresse et consorts. La principale finalité de ce mécano académique semble être de produire des monstres bureaucratiques dont le principal critère d’évaluation est la “bonne signature” des chercheurs, afin que les logiciels compilent correctement les citations dans les bases de données de publications pour exceller dans ce type de classement.

    Pour appréhender justement cette circulation en train de se faire, l’article aurait pu se pencher sur la plateforme internationale que Cairn tente de promouvoir depuis des années, et qui selon ma perception, est bien peu utile pour faciliter cette circulation de travaux francophones. Combien d’universités étrangères y sont abonnées ? Combien de “consultations” génère-t-elle ? A travers les revues auxquelles je participe comme membre de la rédaction ou comme auteur, et sur lesquelles j’ai publié des traductions anglaises, je peux témoigner d’un dispositif techniquement problématique, la même url étant par exemple utilisée pour le texte français et sa traduction anglaise, ce qui ne permet pas d’indexer correctement ces textes en anglais. Au contraire de la pratique chez Openedition.org où les traductions ont une url propre. Je doute que Cairn joue un rôle efficace sur ce plan…

    Entendons-nous : réfléchir à d’autres critères d’objectivation du travail des chercheurs et chercheuses dans les universités, mettre en valeur un portail tel que Cairn, qui avec Openedition Journals a beaucoup fait pour diffuser largement, en France déjà, et au niveau international à un degré moindre, tout cela est très bien. Mais les classements proposés n’ont rien d’alternatifs en ce qu’ils reproduisent cette idée d’une hiérarchisation sur des critères simplistes, ici difficilement étalonnables et surtout reproduisant la logique de mise en concurrence au lieu de réfléchir à d’autres logiques qui font avancer la science, telles que la coopération, la formation, etc. C’est en cela que la proposition de cet article me semble manquer sa cible.

    https://rumor.hypotheses.org/6142
    #classement #université #ranking #ESR #alternative #consultations #facs #statistiques #édition_scientifique

    –-

    voir aussi :
    Attention, un #classement peut en cacher un autre !
    https://seenthis.net/messages/1067976

  • #Journal du #Regard : Août 2024

    https://liminaire.fr/journal/article/journal-du-regard-aout-2024

    https://youtu.be/uA9WJefHpIk

    Chaque mois, un film regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux. « Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ». Jorge Luis Borges, Fictions Nous ne faisons qu’apparaître dans un monde soumis comme nous au pouvoir du temps. Dans le silence qui suit la fin du signal de départ. Dans un seul et unique instant. Non pas suites sans principe de (...) #Journal, #Vidéo, #Architecture, #Art, #Écriture, #Voix, #Sons, #Mémoire, #Paysage, #Ville, #Journal_du_regard, #Regard, #Dérive, #Paris, #Bastia, #Photographie, #Voyage (...)

  • Malices musicologiques
    https://laviedesidees.fr/Malices-musicologiques

    David Christoffel, musicologue, poète et compositeur, s’intéresse aux musiques situées à la marge, ignorées, négligées ou méprisées, et leur offre une chance de réhabilitation, d’où une remise en question de l’idéologie du chef-d’œuvre, indissociable du culte de la #musique classique.

    #Arts #imitation

  • Qu’est-ce que l’IA ? Illusions numériques, fausses promesses et rééducation de masse Brandon Smith − Alt-Market

    Au cours des cinq dernières années, le concept d’intelligence artificielle a fait l’objet d’une grande fanfare, à tel point que sa primauté est considérée dans les médias comme une évidence. L’idée que les algorithmes peuvent “penser” est devenue un mythe omniprésent, un fantasme de science-fiction qui prend vie. La réalité est beaucoup moins impressionnante…

    
Les globalistes du Forum économique mondial et d’autres institutions élitistes nous répètent sans cesse que l’IA est le catalyseur de la “quatrième révolution industrielle“, une singularité technologique censée changer à jamais tous les aspects de notre société. J’attends toujours le moment où l’IA fera quelque chose de significatif en termes d’avancement des connaissances humaines ou d’amélioration de nos vies. Ce moment n’arrive jamais. En fait, les globalistes ne cessent de déplacer les poteaux d’affichage de ce qu’est réellement l’IA.


    Je note que les zélateurs du WEF comme Yuval Harari parlent de l’IA comme s’il s’agissait de l’avènement d’une divinité toute puissante (je discute du culte globaliste de l’IA dans mon article “Intelligence Artificielle : Un regard séculaire sur l’antéchrist numérique“). Pourtant, Harari a récemment minimisé l’importance de l’IA en tant qu’intelligence sensible. Il affirme qu’elle n’a pas besoin d’atteindre la conscience de soi pour être considérée comme un super être ou une entité vivante. Il suggère même que l’image populaire d’une IA de type Terminator dotée d’un pouvoir et d’un désir individuels n’est pas une attente légitime.

    En d’autres termes, l’IA telle qu’elle existe aujourd’hui n’est rien de plus qu’un algorithme sans cervelle, et ce n’est donc pas de l’IA. Mais si tous les aspects de notre monde sont conçus autour d’infrastructures numériques et que l’on apprend à la population à avoir une foi aveugle dans l’ “infaillibilité” des algorithmes, alors nous finirons par devenir les dieux robots que les globalistes appellent de leurs vœux. En d’autres termes, la domination de l’IA n’est possible que si tout le monde CROIT que l’IA est légitime. Harari admet essentiellement cet agenda dans le discours ci-dessus.

    L’attrait de l’IA pour le commun des mortels réside dans la promesse de se libérer de tout souci ou de toute responsabilité. Comme tous les narcissiques, l’élite globaliste aime simuler l’avenir et acheter la conformité populaire en promettant des récompenses qui ne viendront jamais.

    Oui, les algorithmes sont actuellement utilisés pour aider les profanes à faire des choses qu’ils ne pouvaient pas faire auparavant, comme construire des sites web, réviser des dissertations, tricher aux examens universitaires, créer de mauvaises œuvres d’art et du contenu vidéo, etc. Les applications utiles sont rares. Par exemple, l’affirmation selon laquelle l’IA “révolutionne” le diagnostic et le traitement médicaux est tirée par les cheveux. Les États-Unis, le pays qui a sans doute le plus accès aux outils d’IA, souffrent également d’une baisse de l’espérance de vie. Nous savons qu’il ne s’agit pas de la Covid, car le virus a un taux de survie moyen de 99,8 %. On pourrait penser que si l’IA est si puissante dans sa capacité à identifier et à traiter les maladies, l’Américain moyen vivrait plus longtemps.

    Il n’existe aucune preuve d’un avantage unique de l’IA à une échelle sociale plus large. Tout au plus, il semble qu’elle permette de supprimer des emplois de développeurs web et d’employés de McDonald’s au “Drive” . L’idée globaliste selon laquelle l’IA va créer une renaissance robotique de l’art, de la musique, de la littérature et de la découverte scientifique est totalement absurde. L’IA s’est avérée n’être rien de plus qu’un outil de commodité médiocre, mais c’est en fait la raison pour laquelle elle est si dangereuse.

    Je soupçonne le WEF d’avoir changé ses idées sur ce que l’IA devrait être parce qu’elle ne répond pas aux aspirations délirantes qu’il avait à l’origine pour elle. Ils attendaient qu’un logiciel prenne vie et commence à leur donner des informations sur les mécanismes de l’univers, et ils commencent à se rendre compte que cela n’arrivera jamais. Au lieu de cela, les élitistes se concentrent de plus en plus sur la fusion du monde humain et du monde numérique. Ils veulent fabriquer la nécessité de l’IA parce que la dépendance de l’homme à l’égard de la technologie sert les objectifs de la centralisation.
    
Mais à quoi cela ressemblerait-il en réalité ? Eh bien, il faut que la population continue à devenir plus stupide tandis que l’IA s’intègre de plus en plus à la société.

    Par exemple, il est aujourd’hui largement admis qu’une formation universitaire n’est pas un gage d’intelligence ou de compétence. Des millions de diplômés entrant sur le marché du travail aujourd’hui font preuve d’un niveau d’incompétence déconcertant. Cela s’explique en partie par le fait que les enseignants sont moins compétents, qu’ils ont des préjugés idéologiques et que le programme d’études moyen s’est dégradé. Mais nous devons aussi commencer à prendre en compte le nombre d’enfants qui suivent leur scolarité en utilisant ChatGPT et d’autres outils de triche.

    Ils n’ont pas besoin d’apprendre quoi que ce soit, l’algorithme et la caméra de leur téléphone portable font tout pour eux. Cette tendance est inquiétante, car les êtres humains ont tendance à emprunter le chemin le plus facile dans tous les aspects de la survie. La plupart des gens ont cessé d’apprendre à cultiver leur nourriture parce que l’agriculture industrielle le fait pour nous. Ils ont cessé d’apprendre à chasser parce qu’il y a des abattoirs et des camions frigorifiques.

    Aujourd’hui, de nombreux Zennials sont incapables de se faire à manger parce qu’ils peuvent recevoir des plats à emporter à leur porte à tout moment. Ils ne parlent presque plus au téléphone et ne créent plus de communautés physiques parce que les textos et les médias sociaux sont devenus les intermédiaires de l’interaction humaine.

    Oui, tout est “plus facile” , mais cela ne veut pas dire que tout est mieux.

    Ma grande crainte – L’avenir que je vois se profiler est un avenir dans lequel les êtres humains ne prennent plus la peine de penser. L’IA pourrait être considérée comme l’ultime accumulation de connaissances humaines ; une bibliothèque massive ou un cerveau numérique qui effectue toutes les recherches et réfléchit à votre place. Pourquoi apprendre quoi que ce soit quand l’IA “sait tout”  ? Mais c’est un mensonge.

    L’IA ne sait pas tout ; elle ne sait que ce que ses programmeurs veulent qu’elle sache. Elle ne vous donne que les informations que ses programmeurs veulent que vous ayez. Les globalistes l’ont bien compris et ils sentent bien le pouvoir qu’ils auront si l’IA devient une plateforme éducative de premier plan. Ils y voient un moyen d’inciter les gens à abandonner le développement personnel et la pensée individuelle.

    Voyez les choses sous cet angle : Si tout le monde commence à se tourner vers l’IA pour obtenir des réponses à toutes ses questions, alors tout le monde recevra exactement les mêmes réponses et arrivera exactement aux mêmes conclusions. Tout ce que l’IA a à faire, c’est de censurer activement toute information qui contredit le récit officiel.

    Nous avons eu un aperçu de cette situation orwellienne lors de la pandémie de Covid, lorsque des entreprises de haute technologie comme Google ont utilisé des algorithmes pour enterrer toutes les données qui prouvaient que la crise Covid n’était pas la menace que les autorités gouvernementales prétendaient qu’elle représentait. Pendant au moins trois ans, il était impossible d’aller sur YouTube et de trouver des informations alternatives sur le virus ou les vaccins. L’algorithme a obligé tout le monde à passer au crible une longue liste de sources officielles, dont beaucoup véhiculent des mensonges flagrants sur le masquage, la distanciation sociale, le taux de mortalité dû à la crise Covid et la sécurité des vaccins.

    Le pouvoir en place n’a même pas besoin de censurer ou de supprimer directement les informations qu’il n’aime pas. Il leur suffit de laisser l’algorithme dicter les résultats de recherche et d’enterrer la vérité à la page 10 000, là où personne ne la cherchera.

    Quel serait l’impact sur le citoyen moyen ? Supposons que l’IA soit programmée pour dicter le discours scientifique. Que se passerait-il si l’IA disait que le changement climatique provoqué par l’homme est une réalité indéniable et que “la science est établie” , sans jamais présenter la montagne de preuves contraires ? Personne ne cherchera les vraies données parce que l’IA les rendra impossibles à trouver. Tout le monde supposera que l’IA leur dit tout ce qu’il y a à savoir sur le sujet, mais il y a pire encore…

    De nombreux lecteurs se souviendront peut-être qu’il y a quelques mois, le système d’IA “Gemini” de Google a été programmé pour imposer l’IED à ses utilisateurs https://www.theverge.com/2024/2/21/24079371/google-ai-gemini-generative-inaccurate-historical . Chaque fois qu’une personne demandait à l’IA de créer une image historique, l’algorithme rendait tout le monde noir ou brun et souvent féminin. Les représentations d’hommes blancs étaient étrangement rares, malgré l’exactitude historique. Cela signifie des images sans fin de Highlanders noirs et bruns en Écosse, de Pères fondateurs noirs en Amérique, de papes catholiques féminins, de chevaliers asiatiques dans l’Europe médiévale, et même, ce qui est hilarant, de nazis noirs dans l’Allemagne de la Seconde Guerre mondiale.

    Les développeurs d’IA affirment souvent qu’une fois l’IA créée, ils ne contrôlent plus vraiment ce qu’elle fait et comment elle se développe. L’incident “Gemini” prouve que c’est un mensonge. L’IA peut définitivement être contrôlée, ou du moins modelée par le codage pour promouvoir la propagande que les programmeurs veulent qu’elle promeuve. Il n’existe pas d’IA autonome ; il y a toujours un agenda.

    En résumé, les globalistes souhaitent la prolifération de l’IA parce qu’ils savent que les gens sont paresseux et qu’ils utiliseront le système comme substitut à la recherche individuelle. Si cela se produit à grande échelle, l’IA pourrait être utilisée pour réécrire tous les aspects de l’histoire, corrompre les racines mêmes de la science et des mathématiques et transformer la population en un esprit de ruche baveux ; une écume bourdonnante de drones décérébrés consommant chaque proclamation de l’algorithme comme si elle était sacro-sainte.

    En ce sens, Yuval Harari a raison. L’IA n’a pas besoin de devenir sensible ou d’utiliser une armée de robots tueurs pour faire beaucoup de mal à l’humanité. Il lui suffit d’être suffisamment pratique pour que nous n’ayons plus envie de penser par nous-mêmes. Comme le “Grand et Puissant” OZ qui se cache derrière un rideau numérique, vous pensez acquérir des connaissances auprès d’un magicien alors que vous êtes en réalité manipulés par des vendeurs d’huile de serpent globalistes.

    Traduit par Hervé pour le Saker Francophone

    #Data #Données #IA #AI #Intelligence_Artificielle #High-tech #robotique #algorithme #artificial-intelligence #escroquerie #bidonnage #Manipulation #WEF

    Source et liens : https://lesakerfrancophone.fr/quest-ce-que-lia-illusions-numeriques-fausses-promesses-et-reeduc

  • #France_Travail : la clé pour ne plus se faire rouler

    Très peu de gens, y compris chez France Travail, connaissent le #Code_des_relations_entre_le_public_et_l'administration institué en 2015. Il y est pourtant question de droits fondamentaux pour les citoyens et de devoirs impérieux pour les administrations, dont France Travail. Un article de ce Code est aussi concis que très précieux : l’#article_L211-5.

    « J’ai appelé 3 fois et j’ai eu 3 réponses différentes ! », le grand classique entendu par d’innombrables usagers de France Travail qui posent une question sur leur dossier à un agent au téléphone.

    Rappelons déjà qu’une conversation téléphonique avec l’administration ne vaut rien : l’oral ne laisse pas de trace, donc pas trace pas de preuve, pas de preuve pas de recours si jamais vous prenez une mauvaise décision suite à une mauvaise information. Par précaution vous avez toutefois le droit d’enregistrer votre conversation téléphonique avec un agent, France Travail ne procédant de son côté à aucun enregistrement des appels, il y aura juste une trace du contact téléphonique dans votre dossier mais qui ne dit rien sur le contenu de la conversation.

    Le mieux est encore de doubler votre appel d’une question écrite, par mail ou par réclamation. France Travail s’engage à répondre sous 48 heures aux mails et sous 7 jours aux réclamations.

    Vient alors la réponse écrite à votre question. Un écrit de l’administration peut également vous être adressé sans question de votre part, notamment si l’administration projette de vous sanctionner ou vous réclame un trop-perçu.

    Or, selon l’article L211-5 du Code des relations entre le public et l’administration (CRPA), tous les écrits de France Travail relatifs à vos droits, dès lors que vous avez un doute ou que vous contestez, doivent être motivés en droit et en fait. C’est-à-dire que l’écrit doit vous indiquer, en fonction de la configuration précise de votre dossier, quelle référence juridique s’applique.

    Par exemple ça peut prendre cette forme : « Madame, vous êtes dans telle situation, or le paragraphe x de l’article y du Décret n° 2019-797 du 26 juillet 2019 relatif au régime d’assurance chômage prévoit qu’on applique telle décision, voilà pourquoi nous avons traité votre dossier de telle manière. » Il vous appartient ensuite d’aller vous même lire, sous legifrance.gouv.fr, ce que dit le paragraphe de l’article en question pour vous faire une idée de la légalité de la décision. Pour approfondir l’analyse juridique de la réponse de France Travail, vous pouvez également vous rendre aux consultations gratuites offertes par des avocats ou solliciter un délégué du Défenseur des droits.

    Evidemment, une simple réponse du type « Madame, nous avons traité votre dossier conformément à la réglementation. » n’est pas une réponse motivée. Tout comme la motivation ne doit pas renvoyer de manière très vague à un simple corpus de textes, par exemple la motivation ne peut pas être « Madame, nous avons traité votre dossier conformément au Décret n° 2019-797 du 26 juillet 2019 relatif au régime d’assurance chômage. » ni « Madame, nous avons traité votre dossier conformément à la Circulaire Unédic n° 2023-08 du 26 juillet 2023 . »

    La motivation en droit et en fait est une obligation pour votre agence France Travail, c’est un devoir, en aucun cas elle ne peut s’en défausser en vous orientant vers la médiation si vous contestez une décision. Sachant, de surcroît, qu’il arrive hélas fréquemment que les médiateurs France Travail eux-mêmes ne motivent pas leurs décisions auprès des usagers, ce qui est particulièrement grave dès lors que la fiche de poste des médiateurs prévoit qu’ils maîtrisent l’environnement juridique et veillent à le faire respecter...

    Pour retrouver un emploi on attend de vous que vous soyez motivé·e, alors exigez aussi la motivation des décisions de France Travail !

    https://blogs.mediapart.fr/yann-gaudin/blog/220824/france-travail-la-cle-pour-ne-plus-se-faire-rouler
    #conseils #astuces #loi #France #chômage

  • Un « âge d’or du salariat » en #Russie ? par Jacques Sapir
    https://www.les-crises.fr/age-or-salariat-russie-jacques-sapir-croissance-industrie-manufacturiere

    Un « âge d’or du salariat » en Russie ? #Salaires et croissance dans l’industrie manufacturière Jacques SAPIR* Dans un contexte russe marqué par des hausses de revenus importantes et des hausses de consommation il convient de s’interroger sur le lien qui existe entre hausses des salaires et hausse de la production. La situation économique […]

    #Articles #Économie #Niveau_de_vie #Articles,_Économie,_Niveau_de_vie,_Russie,_Salaires

  • #Madrid piste les traces de la #violence_coloniale dans ses collections de #peintures

    Dans une #exposition audacieuse, le #musée_Thyssen de Madrid passe en revue ses collections pour y repérer des traces de la violence coloniale perpétrée par des puissances européennes, jusqu’à présent occultées.

    UneUne famille de notables néerlandais prend la pose dans la campagne. La toile, un très grand format, a été peinte par Frans Hals, pointure du Siècle d’or aux côtés de Rembrandt et Vermeer, aux alentours de 1645. Un peu en retrait des quatre membres de la famille Ruychaver, vêtu de manière moins élégante, un enfant noir, un bâton à la main, fixe le public. De très près, on discerne une cicatrice, ou un tatouage, sur l’une de ses joues. Que fait-il là ? Que nous dit-il ?

    Des recherches récentes ont découvert que le père de famille fut le directeur du château d’Elmina, dans l’actuel Ghana, au service de la Compagnie des Indes occidentales, entre 1641 et 1645. Des milliers de personnes soumises à l’esclavage ont été vendues depuis ce fort, avant d’être envoyées vers des plantations aux Amériques. Mais le garçon noir sur le tableau témoigne aussi de la présence de personnes noires, qui n’étaient pas réduites au statut d’esclave, sur le sol des Pays-Bas à la même époque.

    Sans doute à cause du regard ambigu de l’enfant – défiance ou indifférence ? –, ce tableau a été récupéré depuis, comme un totem, par des artistes décoloniaux. La Péruvienne Sandra Gamarra se l’est réapproprié cette année à l’occasion de son exposition au pavillon espagnol de la Biennale de Venise. L’artiste Titus Kaphar avait réalisé en 2017 une performance spectaculaire autour d’une copie de ce tableau, lors d’une conférence TED intitulée « L’art peut-il amender l’Histoire ? »

    https://www.youtube.com/watch?v=DDaldVHUedI

    Cette toile emblématique constitue le cœur d’une exposition visible cet été au musée Thyssen-Bornemisza, l’un des principaux établissements culturels de Madrid, autour de la « mémoire coloniale » de ses collections. L’ambition est de taille : les commissaires ont retenu 73 œuvres, issues des collections anciennes et contemporaines du Thyssen, afin de « décrire les conséquences du processus colonial qui a débuté au XVIe siècle et ses répercussions dans le monde actuel ».

    Sur l’un de ses murs du musée est écrite, comme une boussole, cette phrase de Franz Fanon tirée des Damnés de la Terre : « Le bien-être et le progrès de l’Europe ont été bâtis avec la sueur et les cadavres des Nègres, des Arabes, des Indiens et des Jaunes. Cela nous décidons de ne plus l’oublier. » Dans la même salle où trône le tableau de Hals, d’autres toiles évoquent la traite de manière plus voilée. Les personnes noires en sont souvent absentes.

    Le Britannique Thomas Lawrence a peint vers 1825 un monumental portrait en pied d’un certain David Lyon, fringant banquier et fils d’un propriétaire de plantations sucrières en Jamaïque. Lorsque l’Angleterre déclara l’abolition progressive de l’esclavage en 1833, cet héritier toucha de confortables indemnités publiques à titre de compensation, en échange de la libération de 463 personnes sur l’île. C’est la première fois que le musée prend la peine de rappeler ce contexte.

    La démarche du Thyssen peut surprendre, de la part d’une fondation qui s’est surtout illustrée dans le débat public, ces dernières années, par ses réticences à restituer un tableau de l’impressionniste Camille Pissarro spolié par les nazis. D’autant que le baron Hans Heinrich Thyssen-Bornemisza, qui a constitué cette prestigieuse collection à partir de celle léguée par son père, doit sa fortune à l’empire industriel sidérurgique de la famille Thyssen, la même qui avait participé au financement de l’ascension d’Adolf Hitler.

    L’entreprise s’inscrit aussi dans un mouvement plus vaste d’une tentative de « décolonisation » des musées en Europe, de l’exposition sur « Le modèle noir » au musée d’Orsay à Paris (2019) à celle sur la traite négrière au Rijksmuseum d’Amsterdam (2021), en passant par celle sur l’art et l’empire organisée par la Royal Academy of Arts de Londres en début d’année. En 2023, le Met de New York consacrait une rétrospective au peintre « afro-hispanique » Juan de Pareja, qui fut d’abord réduit en esclavage au service de Diego Velázquez, avant de peindre pour lui-même.

    Dès 2010 en Espagne, le musée Reina Sofía de Madrid, sous la direction de Manuel Borja-Villel, avait organisé une exposition pionnière, « Principe Potosí », qui traçait des liens entre les conquêtes et la colonisation de l’Amérique et la fabrication d’une certaine modernité artistique. Chaque fois, il s’agit de mettre en tension le récit eurocentré que ces musées n’ont cessé de relayer et légitimer au fil des siècles.
    Mémoires anticoloniales

    L’exposition n’évoque pas seulement la représentation de la traite négrière. Son propos est plus vaste, et parfois bien plus articulé, d’un point de vue théorique, que ce que permettent d’illustrer les œuvres d’une collection réalisée à 95 %, par des peintres masculins et blancs, reflets des goûts d’une élite économique européenne au XXe siècle. « Dans bien des cas, il est plus important de souligner ce que ces peintures occultent que ce qu’elles rendent visible », résume Juan Ángel López-Manzanares, conservateur du musée Thyssen et l’un des commissaires de l’exposition.

    Une nature morte néerlandaise du XVIIe siècle, qui inclut une fine coupe de porcelaine chinoise, renvoie au « régime d’extractivisme » mis en place par la colonisation européenne. Une toile montrant des Native Americans, torse nu et à cheval, réalisée par un peintre d’origine allemande au XIXe siècle, montre la circulation des stéréotypes sur ces populations alors menacées d’extinction. De grands paysages brésiliens, peints par le Néerlandais Frans Post dès le XVIIe siècle, mettent en scène une harmonie de la nature dans ce « Nouveau Monde » qui tranche avec les crimes en train d’être commis sur place à la même époque.

    Afin de passer ses collections au peigne fin, le Thyssen a associé son conservateur en chef à trois autres commissaires indépendant·es racisé·es et issu·es de la société civile : « Le musée s’est mis à écouter celles et ceux qui expérimentent les conséquences de cette colonisation au présent », assure encore Juan Ángel López-Manzanares. Dans l’un des textes du catalogue, Yeison García, qui se définit comme un « Afro-colombien-espagnol », et Andrea Pacheco, chilienne, reviennent sur leur expérience, où chacun·e a dû trouver sa place dans ce chantier de plusieurs années.

    L’un des deux explique que l’une de ses tantes est employée à la cafétéria du musée. Au Thyssen comme dans d’innombrables musées d’Europe, les seul·es employé·es non blancs travaillent, via des sous-traitants, dans la sécurité, la restauration ou le nettoyage. C’est aussi ce travail que ces commissaires ont essayé de mener à bien, de replacer au cœur du musée, dans ses salles de visite, une partie de la société qui en a été historiquement exclue. « L’institution muséale doit s’ouvrir à la production de mémoires et d’histoires profondément anticoloniales », écrivent les deux expert·es.

    L’exposition convainc, y compris dans les échanges fragiles qu’elle met en place avec des œuvres plus récentes de la collection contemporaine (dite TBA 21). Il reste surtout à voir ce qu’il restera de ce travail de dynamitage des récits officiels, une fois l’exposition terminée. Les cartels seront-ils modifiés de manière durable ? L’institution révisera-t-elle son fonctionnement interne pour accueillir davantage de diversité en son sein ?

    À Madrid, l’exposition du Thyssen fait écho à une autre, « Un requiem pour l’humanité », plus ramassée et radicale, qui se tient dans deux salles de la Casa Encendida. Dans la première, elle documente les représentations racistes des Noir·es au fil des siècles en Europe. Dans la seconde, elle en appelle à la science-fiction et à l’afro-futurisme pour sortir de ces imaginaires rances.

    La visite vaut surtout pour la projection de deux films marquants. Dans Amnésie coloniale (2021), Claudia Claremi documente la pratique joyeuse du blackface lors des festivités en honneur des Rois mages dans une ville de la province d’Alicante, dans le sud-est de l’Espagne. Le travail plus expérimental de The Otolith Group, Hydra Decapita, évoque ce bateau négrier anglais, le Zong, dont le capitaine décida, lors d’un voyage transatlantique en 1781, de jeter à la mer les quelque 140 esclaves à son bord, pour remédier au supposé manque d’eau sur le bateau : c’est le point de départ d’un film de vengeance furieux, depuis les abysses de l’océan.

    https://www.mediapart.fr/journal/culture-et-idees/180824/madrid-piste-les-traces-de-la-violence-coloniale-dans-ses-collections-de-p
    #Espagne #art #colonialisme #passé_colonial #musées

    ping @cede @_kg_ @reka @isskein @karine4

    • Colonial Memory in the Thyssen-Bornemisza Collections

      The colonial system lies at the origins of modern western society while its legacy continues to affect human and geopolitical relations around the world. As Europe advanced in the conquest of liberties, it simultaneously imposed a regime of extractivism and physical domination on its territories across the globe.

      This exhibition sets out to decipher the elements of colonial power within the iconography of certain works in the Thyssen-Bornemisza collections. A selection of paintings will reveal “invisibilised” stories of racial domination, marronage and the civil rights struggle, as well as the introduction of the modern mercantile system based on European military control, the use of enslaved African workers and the appropriation of firstly Latin American and later Asian and African land and raw materials. Visitors will be introduced to fictitious representations of new Arcadias and will witness the western projection of its unsatisfied desires in the form of the “Orient” and the construction of the “other” as barbarian or primitive.

      With the aim of rethinking the future through the parameters of cultural diversity the exhibition benefits from a curatorial team comprising Juan Ángel López (curator at the museum and director of this project), Alba Campo Rosillo (art historian), Andrea Pacheco González (independent curator and artistic director of the space “FelipaManuela”), and Yeison F. García López (director of the “Espacio Afro” cultural centre).

      https://www.youtube.com/watch?v=JzXHLuhQE1U&source_ve_path=Mjg2NjY

      –-

      Le #livre:

      Colonial Memory in the Thyssen-Bornemisza Collections is a re-reading of a selection of 73 works, made up exclusively of works of art from the Museo Nacional Thyssen-Bornemisza, the Carmen Thyssen Collection and the Thyssen-Bornemisza Art Contemporary Collection (TBA21), and covers a long stretch of the history of Western art from the 17th century to the present day. It analyses the imprint on art (not always explicit and almost always ignored) of the main features of European colonialism: the overexploitation of overseas territories and their populations, the racial construction that imposes a hierarchy according to skin colour, slavery and violent domination, the idealisation of the landscape and life in the colonies, the sexualisation of the inhabitants of the colonised territories (especially women) and finally the testimonies of resistance, from the maroonage to the struggle for civil rights.

      https://tienda.museothyssen.org/en/cat-memoria-colonial-tapa-dura-espa-ol.html

      https://www.museothyssen.org/en/exhibitions/colonial-memory-thyssen-bornemisza-collections

  • #Sarthe – L’Écologie Sociale et le Communalisme en action avec Floréal M. Romero
    https://bascules.blog/2024/08/12/sarthe-lecologie-sociale-et-le-communalisme-en-action-avec-floreal-m-rome

    Forum 2 Inter-organisations les 28 et 29 septembre 2024 à la Chapelle Saint-Aubin près du Mans. La billetterie gratuite (soutien libre et solidaire possible) et le programme détaillé sont disponibles en suivant le lien ci-dessous : Et les liens vers l’agenda alternatif de la région sarthoise : Démosphère en Sarthe :

    #Articles_d'intérêts_et_liens_divers #France_–_Luttes,activisme_écologique&_social #Le_Mans


    https://2.gravatar.com/avatar/2cef04a2923b4b5ffd87d36fa9b79bc27ee5b22c4478d785c3a3b7ef8ab60424?s=96&d=

  • La monnaie aujourd’hui : l’actualisation de la théorie monétaire de Marx.
    https://ecologiesocialeetcommunalisme.org/2024/08/06/la-monnaie-aujourdhui-lactualisation-de-la-theorie-mo

    Introduction Les questions fondamentales sur la manière dont l’argent et la dette sont générés et sur leurs fonctions névralgiques dans le capitalisme actuel sont complètement ignorées par la grande majorité de la population, qui est directement affectée par leurs effets. Nous ne comprenons pas le monde dans lequel nous vivons. Comme le dit Ann Pettifor […]

    #Articles_d'intérêt_et_liens_divers #[VF] #Alfredo_Apilánez #Rebelión


    https://1.gravatar.com/avatar/46a8338aaea3e8c2f0b55823f63e5830dbaf48b194f5c58c33332e1e74e5d5dd?s=96&d=

  • El dinero hoy: actualidad de la teoría monetaria de Marx.
    https://ecologiesocialeetcommunalisme.org/2024/08/06/el-dinero-hoy-actualidad-de-la-teoria-monetaria-de-ma

    Introducción Las cuestiones básicas sobre la forma de generación del dinero, de la deuda y acerca de sus neurálgicas funciones en el capitalismo actual son ignoradas completamente por la inmensa mayoría de la población, directamente afectada por sus efectos. No entendemos el mundo en el que vivimos. En palabras de Ann Pettifor: «Una de las […]

    #Artículos_de_interés_y_enlaces_varios #[VC] #Alfredo_Apilánez #Rebelión


    https://1.gravatar.com/avatar/46a8338aaea3e8c2f0b55823f63e5830dbaf48b194f5c58c33332e1e74e5d5dd?s=96&d=

  • El dinero hoy: actualidad de la teoría monetaria de Marx (y II)
    https://ecologiesocialeetcommunalisme.org/2024/08/05/el-dinero-hoy-actualidad-de-la-teoria-monetaria-de-ma

    Por Alfredo Apilánez | 05/08/2024 | Vídeos rebeldes Fuentes: Rebelión Segunda parte de la charla celebrada on line el pasado 29 de junio que versa sobre la vigencia del análisis monetario de Marx. Aprovecho para agradecer al profesor de Economía de la Universidad Nacional de La Plata, Ricardo César Andreu, la generosa invitación y al […]

    #Artículos_de_interés_y_enlaces_varios #[VC]


    https://1.gravatar.com/avatar/46a8338aaea3e8c2f0b55823f63e5830dbaf48b194f5c58c33332e1e74e5d5dd?s=96&d=

  • Contested Murals in Belgrade, Partizan[1], ”Grobarski Trash Romanticism” and the ”JNA group”
    https://contestedhistories.org/uncategorized/contested-murals-in-belgrade

    Attitudes towards national history in Serbia represent an important aspect of everyone’s identity. It is understandable that historical and political figures stand out among the multitude of painted murals. They are increasingly present in public spaces, both on the facades of residential buildings and on public surfaces, such as communal areas or the walls of […]

    #Uncategorized #Artistic_Intervention #Sectarianism #449

  • #Journal du #Regard : Juillet 2024

    https://liminaire.fr/journal/article/journal-du-regard-juillet-2024

    https://youtu.be/6GGKDRayg1E

    Chaque mois, un film regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux. « Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ». Jorge Luis Borges, Fictions Nous ne faisons qu’apparaître dans un monde soumis comme nous au pouvoir du temps. Dans le silence qui suit la fin du signal de départ. Dans un seul et unique instant. Non pas suites sans principe de (...) #Journal, #Vidéo, #Architecture, #Art, #Écriture, #Voix, #Sons, #Mémoire, #Paysage, #Ville, #Journal_du_regard, #Regard, #Dérive, #Paris, #Foret, #Photographie (...)

  • Sarthe – L’Écologie Sociale et le Communalisme en action avec Floréal M. Romero
    https://bascules.blog/2024/07/30/sarthe-lecologie-sociale-et-le-communalisme-en-action-avec-floreal-m-rome

    Forum 2 Inter-organisations les 28 et 29 septembre 2024 à la Chapelle Saint-Aubin près du Mans. Infos complémentaires à venir très prochainement en suivant la page suivante directement sur le site source :

    #Articles_d'intérêts_et_liens_divers #France_–_Luttes,activisme_écologique&_social


    https://2.gravatar.com/avatar/2cef04a2923b4b5ffd87d36fa9b79bc27ee5b22c4478d785c3a3b7ef8ab60424?s=96&d=

  • Forensic Architecture’s investigations are both art and evidence

    There is barely a whisper during the premiere of the film Situated Testimonies of Grenfell at the Royal College of Art in London. Nobody even glances at a phone; we are immersed in that terrible night in 2017 when fire ripped through Grenfell Tower in west London, killing 72 people.

    Including recordings of emergency calls, accounts of residents’ pre-existing safety concerns and social-media footage of the blaze, the film also reveals the process of its own construction as we see architectural software developers sit with survivors and eyewitnesses, while software experts recreate the building and its destruction using 3D modelling. Meticulous and detached yet filled with emotion, the film is a chilling, unequivocal condemnation of the multi-agency failures that led to the tragedy.

    The film is also a form of evidence. Created by multidisciplinary research agency Forensic Architecture, in collaboration with members of the Grenfell community, Situated Testimonies of Grenfell was prepared for a civil claim against private companies, local and government agencies and the London fire brigade.

    From Banksy’s refugee-friendly actions to the exposés of Ai Weiwei, numerous creative practitioners narrow the gap between art and life. But few walk that tightrope with more purposeful precision or powerful effect than Forensic Architecture. Founded by the British-Israeli architect Eyal Weizman in 2010, the collective’s members include architects, lawyers, scientists, software developers and “aesthetic practitioners” such as artists and curators. Based at Goldsmiths, University of London, where Weizman teaches, the collective’s reports, which investigate alleged acts of violence by state or corporate agencies, have stretched from Myanmar to the US.

    Its varied skillsets — from detailed analysis of a photograph or footage to the reconstruction of a bullet’s trajectory — help them to expose falsehoods and lacunae in official narratives. Its recent report, Inhumane Zones, into alleged human rights violations in Gaza, is being used by South Africa in its case against Israel at the International Court of Justice.

    But their work operates as art as well as evidence: the agency has also been shortlisted for the Turner prize. Shown at Tate Britain, their Turner installation centred on a film about the shooting of a Bedouin villager, Yaqub Musa Abu alQu’ian, and a policeman, Erez Levi, by Israeli police. Another film, The Killing of Mark Duggan, was central to War Inna Babylon: The Community’s Struggle for Truths and Rights, an exhibition about Black activism and resistance at the ICA in London in 2021.

    “There’s a parallel between forensics and curating,” Weizman says as we sit down in a light-filled studio at Goldsmiths. “You need to proceed with an argument using images, and sometimes objects, and you need to tell a story that is convincing and coherent.”

    Although Weizman studied at the Architectural Association in London, his awareness that architecture had its own politics was seeded in his Israeli youth. Born in Haifa in 1970, Weizman grew up alongside Palestinian people. He has fond memories of Haifa: “It was so fabulous . . . with the mountains [and] the sea on all sides.” But he also observed an “architecture of colonisation”: Israeli neighbourhoods occupied the city’s heights while Palestinians were “contained” in the valley. Returning after his studies, he focused on how architecture was employed to reinforce Israeli domination, particularly in the Occupied Territories.

    His work has always raised hackles. In 2002, the Israeli Association of United Architects cancelled an exhibition that it had commissioned from Weizman and his fellow architect Rafi Segal for the Berlin Congress of Architecture about settlement construction. Entitled A Civilian Occupation: The Politics of Israeli Architecture, it was described by the commissioners as “one-sided political propaganda”. However Esther Zandberg, the architecture critic of Israeli newspaper Haaretz, defended the show and its catalogue as a “rare work in its power and importance”.

    The cancellation triggered international media attention — “The New York Times reported on it and made a big fuss, so everybody wanted to see what was censored,” Weizman says — and a new series of shows evolved, entitled Territories, which preceded the foundation of Forensic Architecture.

    By now, Weizman was “thinking very hard about presenting evidence in public spaces”. Yet he was surprised to find himself adopting forensics — or counter-forensics, as he sometimes dubs it — as a tactic. “If someone had told me I would end up running a forensic agency 20 years ago . . . I would have been appalled.” he says. But there was also, as he puts it, “a battle about truth”.

    He pauses. “The way I experienced colonialism is that it’s a violence against people but it’s also a violence against truth. Against the truth that those things have happened.” The decision to create Forensic Architecture was a bid to “work collaboratively and in a multidisciplinary way” and “take forensics out of the court and into the public domain of art and media”.

    Today, Forensic Architecture numbers a core team of 26 plus a further 13 research fellows. Their funding comes from donors and organisations, such as the Sigrid Rausing Trust, and income from commissions and exhibitions. They are no strangers to challenge. At the Whitney Biennial 2019, their film Triple-Chaser investigated a tear-gas grenade manufactured by a group owned by Whitney Museum vice-chair Warren Kanders, who had become an object of protest since the group’s tear gas was fired at civilians by US border guards. Triple-Chaser intensified the pressure on Kanders to resign, which he did.

    Weizman embraces the friction. Forensic’s work, he says, “should sit uneasy within an art institution . . . [Museums] want political credibility. They invite us and then they are surprised when our art becomes political!”

    In legal settings, they work to “transform what can be presented as evidence”. Weizman takes a breath. “The law is very conservative. It took a few decades before photography was considered reliable evidence. Now it’s the same with open-source evidence [such as that] captured on Twitter and YouTube. You need to claim other ways of seeing; other ways of telling.”

    The scrupulous remapping within a report such as Inhumane Zones, which compares Israeli plans for safe zones and humanitarian aid in Gaza with UN satellite imagery, media footage and witness testimony, exemplifies Weizman’s observation that his team’s job is to “interpret weak signals”, perhaps no more than “a few pixels in an image, a faint trace, on a tree, on the ground marked in the concrete”. In a world where truth is so contested, that skill has never been more valuable.

    https://www.ft.com/content/39a9a6b5-74da-48c2-a9b4-f7183bf8bd0a
    #art #art_et_politique #architecture_forensique #preuve #Eyal_Weizman #Grenfell #esthétique #vérité #violence #colonialisme

  • 600 #artistes interpellent Vincent #Bolloré après l’« éviction » de Zaho de Sagazan des radios de son groupe
    https://www.lemonde.fr/culture/article/2024/07/26/600-artistes-interpellent-vincent-bollore-apres-l-eviction-de-zaho-de-sagaza

    La musicienne avait partagé une enquête vidéo du « Monde » sur son compte Instagram, accompagnée d’un « gros fuck à Cyril Hanouna ». Parmi les signataires de la tribune de soutien, on retrouve Catherine Ringer, Renaud, Juliette Binoche ou encore Guillaume Meurice.

    vieux motard and so on

  • Lettre d’amour, après rupture !
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article4645

    C’est comme un modèle de courrier d’un amour perdu. Le regret est réparable avec la franchise. Les ruptures ne se réparent pas comme fait un plâtre sur une fracture d’os. #nationale,_fait_politique,_une_et_première_page,_médias,_actualité,_pays,_france,_afrique,_maghreb

    / journaliste, poète, livre, écrits, #arts,_culture,_littérature,_cinéma,_critique,_performances,_styles, Afrique, Monde Arabe, islam, Maghreb, Proche-Orient,

    #_journaliste,_poète,_livre,_écrits #Afrique,_Monde_Arabe,_islam,_Maghreb,_Proche-Orient,

  • Révolution et contre-révolution en Espagne
    https://bascules.blog/2024/07/21/revolution-et-contre-revolution-en-espagne

    Publié le 10 juillet 2022 | Par CNT-AIT | 2 commentaires mardi 18 juillet 2006 « SURTOUT, DITES BIEN EN FRANCE QUE C’EST AUTANT POUR VOUS QUE POUR NOUS QUE NOUS NOUS BATTONS. » DURRUTI, (à Osera, front de l’Ebre, été 1936.) LA CONSPIRATION DU SILENCE L’Histoire officielle (celle qui est enseignée dans les lycées) présente la […]

    #Articles_d'intérêts_et_liens_divers #Communalisme #Les_anarchistes_espagnols


    https://2.gravatar.com/avatar/2cef04a2923b4b5ffd87d36fa9b79bc27ee5b22c4478d785c3a3b7ef8ab60424?s=96&d=

  • Révolution et collectivisations en Espagne (1936-1937)
    https://bascules.blog/2024/07/19/revolution-et-collectivisations-en-espagne-1936-1937

    19 juillet, c’est l »anniversaire de la #Révolution_espagnole, en cette occasion, Floréal M. Romero, paysan-auteur franco-espagnol de l’Atelier d’Écologie Sociale et #Communalisme nous a concocté un article-dossier en l’honneur et en mémoire de nos compañeros Anarchistes espagnols !

    #Articles_d'intérêts_et_liens_divers #Les_anarchistes_espagnols


    https://2.gravatar.com/avatar/2cef04a2923b4b5ffd87d36fa9b79bc27ee5b22c4478d785c3a3b7ef8ab60424?s=96&d=

  • #Sight_Unseen
    https://vimeo.com/320820227

    #Omar_al-Mukhtar (1885-1931) was the leader of the resistance against the Italian colonisation of Libya (1911-1943). He became the symbol of the Libyan people’s resilience, but in Italy, he remains unknown. Sight Unseen explores the concealment and appropriation around the memory and documentation of Mukhtar’s final days and spectacularised state killing through the analysis of visual and material culture that has been subject to either manipulation or obfuscation in Italy. At its core is the most complete - but legally unpublishable - series of images of Mukhtar’s capture and execution, which historian Alessandro Volterra describes and shows to the camera. Conveying the concealment and marginalisation of these images (and legal ban), they are never fully revealed: barely discernible, they are faded to black, blurred, shown for just an instant. Interwoven to this material, are other references that attest to the carefully orchestrated politics of visibility and invisibility that shape the memory of colonial violence in Italy: Mukhtar’s contested glasses; the movie Lion of the Desert; extracts from Mukhtar’s trial; and Monumento al Carabiniere, a 1933 memorial to the Italian armed forces in Turin.

    https://www.alessandraferrini.info/sight-unseen
    #Italie #Italie_coloniale #colonialisme #art #art_et_politique #vidéo #Alessandra_Ferrini #Libye

    –-

    ajouté à la métaliste sur le colonialisme italien :
    https://seenthis.net/messages/871953

    ping @cede