• En #Antarctique, des #croisières « luxe, calme et #écocide » | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/ecologie/180623/en-antarctique-des-croisieres-luxe-calme-et-ecocide

    Le« Le paradis blanc vous accueille en son sanctuaire. Atteignez l’absolu au cours d’une odyssée polaire consciente et respectueuse de l’environnement », peut-on lire sur le site de la Compagnie du Ponant, entre des photos de banquises immaculées et de suites prestigieuses.

    Depuis deux ans, l’entreprise croisiériste de luxe, détenue en majorité par #Artemis, une holding de la famille #Pinault, propose des voyages haut de gamme en Antarctique. La promesse du #Ponant : un service à la française cinq étoiles pour partir à la découverte du dernier continent vierge de la planète.

    La compagnie a conçu un brise-glace dernier cri, le Commandant Charcot, doté d’un spa, de suites de plus de cent mètres carrés avec jacuzzi et de deux restaurants, dont un sous la signature d’Alain Ducasse. L’équipage dénombre plus de deux cents membres pour autant de passagers et passagères.

    L’objectif est de donner aux croisiéristes le « sentiment de voyager sur un yacht privé ». Et pour vivre cette expérience « créatrice d’émotions », il faudra débourser la bagatelle de 22 000 euros minimum, pour quatorze jours de voyage au départ d’Ushuaïa, à la pointe sud de l’Argentine.

    Toutefois, derrière ce luxe, la Compagnie du Ponant se veut aussi « animée par la science ». Chaque croisière antarctique accueille à son bord plus d’une dizaine de guides-naturalistes pour aller observer la faune en canot pneumatique, éduquer les passagers et passagères à la protection du monde polaire et en faire des « éco-ambassadeurs » des pôles.

    Des guides en plein désarroi
    Guide-naturaliste ayant navigué deux semaines à bord du Commandant Charcot, Pierrick* témoigne auprès de Mediapart : « Nous donnons des conférences selon notre spécialité : ornithologie, glaciologie, océanologie. Nous parlons à un public composé de dirigeants d’entreprises ou de retraités qui possèdent des fondations. Si nous en sensibilisons ne serait-ce qu’une cinquantaine, cela peut avoir un fort impact. »

    Mais Pierrick demeure dubitatif quant à l’attention portée à son discours par certain·es croisiéristes. « Question public, certains s’en foutent et sont là pour prendre des photos en buvant du champagne », affirme Nicolas*, également guide-naturaliste pour la Compagnie du Ponant.

    « Quand on part à dix Zodiacs à moteur diesel pour emmener des riches touristes voir les glaces, on se demande ce qu’on fait là, confie Julie*, qui a travaillé sur le Commandant Charcot. On arrive parfois à leur faire prendre conscience du lien entre leur mode de vie et la fragilité des écosystèmes. Mais à quel prix ? »

  • Artemisia Gentileschi, une femme dans l’histoire de l’art - Ép. 1/4 - Histoires de femmes artistes, lutter pour créer
    https://www.franceculture.fr/emissions/le-cours-de-l-histoire/artemisia-gentileschi-une-femme-dans-l-histoire-de-l-art


    Peintre baroque du XVIIe siècle au style original et à la carrière ambitieuse, #Artemisia_Gentileschi s’est imposée comme une des artistes majeures de sa génération malgré un milieu très masculin.

    #femmes #art

  • Artemisia Gentileschi (déjà évoquée plusieurs fois sur Seenthis)
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Artemisia_Gentileschi

    À dix-neuf ans, alors que l’accès à l’enseignement des Beaux-Arts, exclusivement masculin, lui est interdit, son père lui donne un précepteur privé, le peintre Agostino Tassi. Un scandale marque alors sa vie. Artemisia est violée par Tassi, employé à cette époque avec Orazio Gentileschi à la réalisation des fresques des voûtes du « pavillon des Roses », dans le palais Pallavicini Rospigliosi de Rome.
    Celui-ci promet d’abord de l’épouser pour sauver sa réputation, mais il ne tient pas sa promesse et le père d’Artemisia porte l’affaire devant le tribunal papal, il porte plainte le 9 mai 1611. L’instruction, qui dure neuf mois, de mars 1612 à novembre 1612, permet de découvrir que Tassi avait formé le projet d’assassiner l’amant de son épouse, avait commis un "inceste" (c’était appelé ainsi par le tribunal papal) avec sa belle-sœur, et voulu également voler certaines peintures d’Orazio Gentileschi. Pendant le procès, Artemisia est soumise à un humiliant examen gynécologique et soumise au supplice des "sibili" pour vérifier la véracité de ses accusations. Ce moyen de torture est le fait de faire passer une corde entre les doigts de la personne torturée, pour ensuite serrer très fort la corde au risque de briser les os. Tous les témoins du procès ont dû se soumettre à la torture afin que la justice puisse s’assurer que les témoins n’avaient pas été achetés. Agostino Tassi en avait acheté plusieurs, dont un qui avait résisté à la torture. La peintre résiste à la torture et maintient ses accusations. Tassi est condamné à un an de prison le 28 novembre 1612 et à 5 ans d’exil des États pontificaux4.

    Les actes du procès, dont l’exhaustivité des documents et témoignages a été conservée, frappent par la crudité de la relation des faits énoncés par Artemisia et par le caractère inquisitorial des méthodes du tribunal. Leur lecture à la lumière des thèses féministes de la seconde moitié du xxe siècle a eu une grande influence sur l’analyse de la personnalité d’Artemisia Gentileschi.

    Témoignage d’Artemisia lors du procès, quand bien même cet événement donna lieu à de nombreuses rumeurs5[source insuffisante] :
    « Il ferma la chambre à clef et après l’avoir fermée il me jeta sur le bord du lit en me frappant sur la poitrine avec une main, me mit un genou entre les cuisses pour que je ne puisse pas les serrer et me releva les vêtements, qu’il eut beaucoup de mal à m’enlever, me mit une main à la gorge et un mouchoir dans la bouche pour que je ne crie pas et il me lâcha les mains qu’il me tenait avant avec l’autre main, ayant d’abord mis les deux genoux entre mes jambes et appuyant son membre sur mon sexe il commença à pousser et le mit dedans, je lui griffai le visage et lui tirai les cheveux et avant qu’il le mette encore dedans je lui écrasai le membre en lui arrachant un morceau de chair. »
    -- Eva Menzio, Artemisia Gentileschi, Lettres précédées par les Actes d’un procès de viol, Milan, 2004.

    La toile, conservée au musée Galerie des Offices (Galleria degli Uffizi), qui représente Judith décapitant Holopherne (ca.1612-16146), impressionnante par la violence de la scène, a été interprétée comme un désir de revanche par rapport à la violence subie.

  • Artemisia Gentileschi, une très moderne peintre de la Renaissance, en vedette aux enchères – News Letter JDD 12/11/2019
    http://ats.ccmp.eu/ats/msg.aspx?sg1=3c373f8e77567f335ffd910595113998

    Artemisia Gentileschi, une très moderne peintre de la Renaissance, en vedette aux enchères

    Un tableau majeur de la peintre romaine Artemisia Gentileschi (1593-1654) représentant Lucrèce se poignardant, sera mis en vente aux enchères demain à Paris par la maison de vente Artcurial. Cette toile a été retrouvée il y a quelques mois dans une collection privée à Lyon. Le prix de départ est fixé entre 600.000 et 800.000 euros. Mais les enchères pourraient s’élever au-delà.

    Artemisia Gentileschi est l’une des rares artistes femmes de la Renaissance , qui a été redécouverte au début du XXe siècle grâce à l’historien d’art Roberto Longhi. Peintre baroque, héritière du caravagisme, elle est connue aussi pour un drame qui a marqué sa vie : victime d’un viol, elle a osé porter plainte contre son agresseur, un artiste, et a gagné son procès.

    L’artiste a représenté quatre fois Lucrèce, une héroïne de l’Antiquité, violée elle aussi, qui se suicide pour ne pas vivre dans le déshonneur. Un de ces quatre tableaux est parti l’an passé à Vienne pour 1,8 million d’euros. Le record pour une toile d’Artemisia Gentileschi se monte à 2,8 millions d’euros, atteint en 2017 lors d’une vente à Paris.

  • #Artemisia

    Come face-to-face with Artemisia and her paintings in the first major exhibition of her work in the UK.

    At a time when women artists were not easily accepted, Artemisia Gentileschi was exceptional. She enjoyed a long and successful career as a painter, spanning more than 40 years, and she was the first woman to gain membership to the artists’ academy – the Accademia delle Arti del Disegno – in Florence.

    Around 35 works from public and private collections around the world come together to give a selective overview of Artemisia’s career: From her training in Rome, where she learnt to paint under the guidance of her father Orazio Gentileschi, to her time in Florence, where she established herself both personally and professionally, and the last 25 years of her life, during which she set up a studio in Naples and undertook a brief trip to London.

    The exhibition features some of her best-known paintings and self portraits, as well as more recently discovered works, and gives visitors a unique chance to encounter Artemisia.

    https://www.nationalgallery.org.uk/exhibitions/artemisia
    #femmes_peintre #historicisation #art #femmes #exposition #musée

  • « Créatrices, l’émancipation par l’art » exposition au Musée des Beaux-arts de Rennes du 28 Juin au 27 Septembre 2019 – La page de Marie-Jo Bonnet
    https://mariejobon.net/2019/01/creatrices-lemancipation-par-lart-exposition-au-musee-des-beaux-arts-de-

    L’exposition présente 85 œuvres du Moyen Age à nos jours qui déploient autour de cinq grands axes à partir d’une ouverture sur « Le Pouvoir aux Nanas » dans le patio avec des sculptures monumentales de Niki de Saint Phalle, Raymonde Arcier et Camille Claudel :


    (image : Raymonde Arcier – Au nom du père-1976)

    1 – Interdites : La première partie aborde la question des mécanismes d’invisibilité de la création féminine : comment les institutions interdisent certains sujets comme la nudité masculine à l’époque de Camille Claudel. Nous verrons que les tabous opèrent toujours de nos jours au point de censurer certaines audaces et d’écarter des prises de positions politiques novatrices

    2 – Autoportraits – Portraits : L’autoportrait, et le portrait exercice commun aux artistes quel que soit leur sexe, revêt bien souvent pour les femmes une problématique politique insoupçonnée. En effet, longtemps tenu comme une spécificité féminine, l’art de représenter est abordé ici dans ses particularités : légitimation de son statut de peintre, mais aussi de sa condition de femme dans le siècle. Nous verrons comment ils sont abordés d’une toute autre manière que ne l’opèrent les artistes masculins.

    3 – Violences/renaissances : La violence subie par les femmes – qu’elle soit sexuelle ou politique – est un des grands thèmes émancipateurs des artistes femmes initié par Artemisia Gentileschi. Il ne s’agit pas seulement de dénoncer la violence de l’autre, mais de s’appuyer sur elle pour forcer le passage vers une renaissance. Devenir artiste est parfois à ce prix.

    4 – Textures : La quatrième partie est dédiée au toucher. En effet, une constante se dégage des créations féminines dans leurs contributions occidentales : un rapport sensuel à la matière et au corps. Nombreuses sont les femmes qui se sont exprimées à partir de matériaux sensibles, créant notamment des sculptures textiles révolutionnaires, ou se réappropriant des traditions afin de les réincorporer dans une logique contemporaine.

    5 – Visionnaires : La dernière partie de l’exposition explore, la question de la spiritualité en art comme source d’énergie pour créer « à partir du cœur en flux continus et permanents » (Madame Guyon). Elle incitera à prendre en compte la dimension résolument visionnaire, au sens propre comme figuré, de la création féminine, d’une profondeur tout à fait distincte des notions d’avant-garde que l’histoire de l’art retient comme moteur essentiel de la création artistique en général. Une question se profile dès lors qui, remet en cause la logique d’une histoire de l’art fondée sur les ruptures avec le passé. Les femmes ne sont-elles pas novatrices dans l’emploi des matériaux non nobles, dans le refus des clivages, et désir d’exprimer leur point de vue sur le monde ?

    Commissaires : Marie-Jo Bonnet, historienne et historienne d’art, auteure de nombreuses publications sur les artistes femmes et Anne Dary, Directrice du musée des Beaux-Arts de Rennes.

    Comité scientifique composé de Judith Cernogora, conservatrice du patrimoine, Marianne Le Morvan, directrice des archives Berthe Weil, Marie Robert, conservatrice du patrimoine, musée d’Orsay, Frédérique Villemur, Historienne de l’art, École nationale supérieure d’architecture de Montpellier, Macha Paquis, agrégée en arts plastiques.

    L’exposition sera accompagnée d’un catalogue rédigé par Marie-Jo Bonnet publié aux Editions Ouest-France.

  • Sisyphe - Artemisia Gentileschi, artiste peintre et femme libre
    http://sisyphe.org/spip.php?article995

    Artemisia perd sa mère jeune, ce qui n’est pas sans répercussion sur les événements de l’année 1611. Pour parfaire ses connaissances en perspective, son père engage un ami et un associé, Agostino Tassi. Celui-ci la séduit puis la viole et, pour continuer à avoir des relations charnelles avec elle, lui promet le mariage. Ce qu’il n’a pas révélé, toutefois, c’est qu’il est déjà marié ; il tente de faire assassiner sa femme mais (heureusement !) échoue. Plusieurs mois passent, puis Orazio Gentileschi, le père d’Artemisia, porte plainte contre Tassi. Comme les filles étaient les « possessions » des pères, c’était à lui de porter plainte, étant donné qu’il subissait un préjudice. I l en résultera un procès qui a été plus connu que les œuvres d’Artemisia, au cours duquel la jeune fille sera mise au supplice, procédure courante à l’époque pour prouver l’innocence de la victime. On lui enserrera les doigts dans des entrelacs, torture qui aurait pu avoir des conséquences dramatiques en la privant de la pratique de son métier. Au terme du procès, Tassi est condamné à l’exil des états pontificaux. Mais ses protecteurs font révoquer sa sentence et Tassi continuera à commettre vols, fraudes et à séduire les très jeunes femmes.

    #historicisation #invisibilité #femmes #artemisia_genteleschi #culture_du_viol #domination_masculine

    Briser les doigts d’une peintre pour prouvé qu’elle ne ment pas sur le viol qu’elle a subit...

  • La #compagnie_du_Ponant embarque chez #Artémis - Le Point
    http://www.lepoint.fr/art-de-vivre/la-compagnie-du-ponant-embarque-chez-artemis-27-07-2015-1952812_4.php

    Artémis (propriétaire du Point) est en négociations exclusives avec la société Bridgepoint pour racheter le bijou de la navigation maritime, Ponant. Seul croisiériste de luxe naviguant sous pavillon français et leader mondial des expéditions polaires 5 étoiles, Ponant possède une flotte sophistiquée composée du voilier Le Ponant, célèbre trois-mâts de 88 mètres, et de quatre yachts de croisière dernière génération (Le Boreal, l’Austral, le Lyrial, et le Soleal), comprenant chacun entre 32 et 132 cabines et suites.

    Ces bateaux de petites capacités proposent des itinéraires uniques, des escales inaccessibles aux grands navires, assurent un confort inégalé et contribuent à imposer sur les mers un art de vivre à la française. Cette nouvelle forme de croisière a attiré une clientèle plus jeune et plus exigeante. Le marché est en croissance constante, notamment auprès de la nouvelle classe aisée des pays asiatiques. Au point d’être devenu une niche enviée par les grands acteurs du voyage confrontés à un ralentissement du tourisme de masse.

    Cette acquisition du croisiériste de luxe permettrait à Artémis de renforcer son portefeuille d’investissement dans le secteur du luxe. Artémis contrôle notamment le groupe Kering (anciennement PPR), la maison de vente aux enchères Christie’s et les vignobles de Château-Grillet et de Château Latour. La holding présidée par François #Pinault prend pied dans une activité porteuse d’avenir où les occasions de croissance sont rares et les marques leaders très prisées. Beaucoup de groupes de luxe et de tourisme avaient des vues sur la compagnie du Ponant, dont l’image d’excellence et le savoir-faire sont désormais établis dans le monde entier. Cette acquisition permet également de préserver à l’entreprise sa spécificité française. Pour François Pinault, cette incursion dans le monde très fermé des armateurs est également l’occasion de planter plus profondément ses racines bretonnes dans la légende des marins et des corsaires qui ont cartographié le globe.

    Créée en 1988 par Jean-Emmanuel Sauvée et une dizaine d’officiers de la Marine marchande, basée à Marseille, la compagnie du Ponant s’inscrit dans la grande tradition française de la navigation maritime en proposant à ses clients des itinéraires exceptionnels à travers le monde et des prestations de haute qualité. Leader mondial des expéditions polaires, Ponant aura transporté en 2015 près de 30 000 passagers et devrait réaliser un chiffre d’affaires de plus de 140 millions d’euros, en forte progression. Le montant de l’acquisition n’est pas rendu public, mais les rumeurs font état d’un prix proche de 400 millions d’euros.

    Tiens, j’avais loupé ça (07/15)

  • #Tu_Youyou, la Chinoise qui a révolutionné la lutte contre le #paludisme

    Le paludisme touche près de 200 millions de personnes chaque année et en tue plus de 500.000, surtout des enfants africains. Le traitement le plus efficace contre cette maladie est « l’#artémisinine », extrait d’une plante utilisée depuis des milliers d’années en Chine pour soigner la fièvre. Une découverte faite par la chercheuse chinoise Tu Youyou dans les années 1970, pour laquelle elle a reçu le prix Nobel cette semaine. Un portrait de cette passionnée des plantes âgée de 84 ans.

    http://www.rfi.fr/emission/20151010-portrait-tu-youyou-prix-nobel-medecine-2015

    #médecine #médecine_chinoise #Chine #santé #plantes

  • Anti-parasite drugs sweep Nobel prize in medicine 2015
    http://www.nature.com/news/anti-parasite-drugs-sweep-nobel-prize-in-medicine-2015-1.18507
    _Chinese pharmacologist #Youyou_Tu developed key antimalarial drug #artemisinin._

    Lan Xue, an innovation-studies specialist at Tsinghua University in Beijing, says that he has been inundated with messages about the prize. “People will be celebrating, but I hope they also take a sober look, because there are lots of things to learn from this award,” he says.

    Young scientists in China today are told to go overseas to do good research and to churn out publications in internationally recognized journals, Xue notes. Yet Tu has never worked outside China, and has not racked up major publications. “Tu doesn’t fit into any of the trends today, and yet she gets the Nobel because of the originality of her work. It couldn’t have been a better choice in terms of the lessons it offers Chinese scientists,” Xue says.

    #paludisme

  • #Resistance Taking Sting Out of Top #Malaria Drug - WSJ
    http://online.wsj.com/articles/resistance-taking-sting-out-of-top-malaria-drug-1406793789

    Resistance to the world’s most effective drug against malaria is becoming widespread in Southeast Asia, a recurrent pattern that threatens global efforts to control the mosquito-borne infectious disease, a new study shows.

    Resistance to the drug, #artemisinin, in the most deadly form of malaria-causing parasite, #Plasmodium falciparum, is established in northern and western Cambodia, Thailand, Vietnam and eastern Myanmar, according to the study published Thursday in the New England Journal of Medicine.

    The research, coordinated by the Mahidol Oxford Tropical Medicine Research Unit in Bangkok, analyzed blood samples from 1,241 malaria patients in 10 Asian and African countries between 2011 and 2013.

    Fear is growing that resistance would spread from Asia to Africa—where progress has been made in reducing deaths from malaria—in a way that neutered previous treatments. So far, three African sites included in the study—in Kenya, Nigeria and Congo—showed no signs of resistance.

    This is the third time that the malaria parasite has developed resistance to drugs. Each time previously it emerged from the Cambodian-Thailand border and spread to other countries, including in Africa.

    Resistance to chloroquine spread from the late 1950s into the 1970s, resulting in a resurgence of malaria infections and millions of deaths. Then, sulphadoxine-pyrimethamine was introduced before a resistance emerged. It was replaced by artemisinin combination therapies.

    Resistance to artemisinin has been driven by the misuse of the drug eroding its efficacy. It takes six days of treatment to clear parasites in patients on the Thai-Cambodian border instead of the standard three, the study found.

    Researchers found that patients whose infections were slow to clear were also more likely to transmit their drug-resistant strain to others.

    Mr. White urged more radical action, such as targeted malaria elimination, to prevent the spread of resistance. The approach would require officials to identify people who are healthy but carry malarial parasites, especially on western border of Myanmar.

    “The artemisinin drugs are arguably the best antimalarials we have ever had. We need to conserve them in areas where they are still working well,” said Elizabeth Ashley, the lead scientist of the study.

    New antimalarial medicines are being developed and have shown some promise, but are unlikely to be available for distribution for several years, another paper published in the New England Journal of Medicine showed.

    #paludisme #moustique