• #Grèce : 1956-2008 « CHRONIQUE D’UN RAVAGE » Documentaire d’Angelos Abazoglou (France, 2018, 56mn)

    Comment un petit pays comme la Grèce a pu déstabiliser l’économie de l’Europe entière ?
    Pourquoi le déferlement médiatique qui a suivi la crise de la dette de la zone euro a prétendument déposé le sort de l’UE dans les mains des Grecs ?

    https://www.youtube.com/watch?time_continue=6&v=PTTwpM3FAYY&feature=emb_logo

    Passé le "choc affectif", l’arrivée de Syriza au pouvoir a porté tous les espoirs, mais les déceptions politiques et économiques du peuple grec ont resurgi.
    Le 20 août 2018, après dix ans de tutelle, la Grèce est sortie du plan d’assistance financière mis en place par Bruxelles et le FMI. "Un nouvel horizon se profile", s’est félicité le gouvernement grec. Vraiment ?
    Ce film en deux parties tente de comprendre comment la Grèce, et derrière elle toute l’Europe, a pu arriver à une faillite aussi foudroyante. Avec l’appui d’experts, d’historiens et d’économistes, il analyse également les grands récits politiques de la Grèce et questionne la relation intime qu’elle entretient avec le "grand frère" américain.

    1956-2008 Fondateur du Pasok, le parti social-démocrate, Andréas Papandréou accède au pouvoir comme Premier ministre en 1981. Il s’engage à "moderniser la société et socialiser l’économie" et à "la libérer de la domination impérialiste de l’Otan et de la CEE".
    Ce ténor de la lutte contre la dictature des colonels (1967-1974) reprend à son compte le mythe de la libération de la Grèce de sa condition de "protectorat" des grandes puissances. Mais suite à différents scandales, la droite conservatrice Nouvelle Démocratie gagne les élections en 1990…

    Grèce, chronique d’un ravage, 1956-2008 Documentaire d’Angelos Abazoglou (France, 2018, 56mn)

    Un des deux épisodes du réalisateur grec Angelos Abazoglou, « Chronique d’un ravage » (1926-1955, 1956-2008), qui aborde l’histoire très contemporaine de la Grèce et de son peuple, victimes durables des impérialismes dominants.
    Une ample documentation archivistique et des interviews d’historiens de divers pays.

    #ravage #économie #dictature #capitalisme #idéologie #histoire_contemporaine #société #néolibéralisme #crise_financière #ue #union_européenne #Angleterre #USA

  • #Tokyo_fiction

    Au travers de trois grands thèmes -la structure du #chaos, les #mécanismes et les #artefacts- j’ai tenté d’offrir des grilles de lecture pour comprendre Tôkyô. Le premier thème, la structure du chaos, regroupe des données quantitatives et esquisse une analyse macro-urbaine. Le second, les mécanismes, tente, par un bricolage intellectuel, une analyse des dynamiques à l’oeuvre dans la ville. Le troisième, les artefacts, offre un début d’inventaire des objets ou typologies qui constituent le tissu construit.


    https://www.tokyofictions.com
    #Tokyo #Japon #cartographie #visualisation #carte_interactive #urban_matter
    ping @reka

  • Artemisia Gentileschi, une très moderne peintre de la Renaissance, en vedette aux enchères – News Letter JDD 12/11/2019
    http://ats.ccmp.eu/ats/msg.aspx?sg1=3c373f8e77567f335ffd910595113998

    Artemisia Gentileschi, une très moderne peintre de la Renaissance, en vedette aux enchères

    Un tableau majeur de la peintre romaine Artemisia Gentileschi (1593-1654) représentant Lucrèce se poignardant, sera mis en vente aux enchères demain à Paris par la maison de vente Artcurial. Cette toile a été retrouvée il y a quelques mois dans une collection privée à Lyon. Le prix de départ est fixé entre 600.000 et 800.000 euros. Mais les enchères pourraient s’élever au-delà.

    Artemisia Gentileschi est l’une des rares artistes femmes de la Renaissance , qui a été redécouverte au début du XXe siècle grâce à l’historien d’art Roberto Longhi. Peintre baroque, héritière du caravagisme, elle est connue aussi pour un drame qui a marqué sa vie : victime d’un viol, elle a osé porter plainte contre son agresseur, un artiste, et a gagné son procès.

    L’artiste a représenté quatre fois Lucrèce, une héroïne de l’Antiquité, violée elle aussi, qui se suicide pour ne pas vivre dans le déshonneur. Un de ces quatre tableaux est parti l’an passé à Vienne pour 1,8 million d’euros. Le record pour une toile d’Artemisia Gentileschi se monte à 2,8 millions d’euros, atteint en 2017 lors d’une vente à Paris.

  • Travail | Travail, Salaire, Profit – Épisode 1 et 2 | ARTE
    https://www.les-crises.fr/travail-travail-salaire-profit-episode-1-et-2-arte

    Source : Arte, Youtube, 15-10-2019  Certains mots sont d’un usage si courant qu’on finit par les utiliser sans en interroger le sens. Comme celui de “travail”. Depuis la nuit des temps l’homme travaille : une activité qui n’a pourtant pas cessé d’évoluer depuis le paléolithique. Qu’est-ce que le travail aujourd’hui ? Est-il devenu une marchandise ? Qu’achète-t-on sur le marché du travail ? Pourquoi et comment est apparu le Code du travail ? Sommaire de l’épisode : 00:34 La notion de travailLire la suite

  • #Artemisia

    Come face-to-face with Artemisia and her paintings in the first major exhibition of her work in the UK.

    At a time when women artists were not easily accepted, Artemisia Gentileschi was exceptional. She enjoyed a long and successful career as a painter, spanning more than 40 years, and she was the first woman to gain membership to the artists’ academy – the Accademia delle Arti del Disegno – in Florence.

    Around 35 works from public and private collections around the world come together to give a selective overview of Artemisia’s career: From her training in Rome, where she learnt to paint under the guidance of her father Orazio Gentileschi, to her time in Florence, where she established herself both personally and professionally, and the last 25 years of her life, during which she set up a studio in Naples and undertook a brief trip to London.

    The exhibition features some of her best-known paintings and self portraits, as well as more recently discovered works, and gives visitors a unique chance to encounter Artemisia.

    https://www.nationalgallery.org.uk/exhibitions/artemisia
    #femmes_peintre #historicisation #art #femmes #exposition #musée

  • Here’s what’s behind the comeback of vinyl and printed photos – Alternet.org
    https://www.alternet.org/2019/10/heres-whats-behind-the-comeback-of-vinyl-and-printed-photos

    The resurgence of vinyl records in a time of digital music and streaming is a story of how innovation can make technological comebacks possible. In the summer of 2019, the sales of vinyl albums are on the verge of becoming the largest source of revenue from physical sales in the music industry. This follows 15 years of upward trend – today, while remaining a niche product, the vinyl record may well eventually survive to be the only analogue medium for music, as the sales of CD continue their downward spiral.

    Researchers in sociology and consumer culture have shown how this trend goes well beyond nostalgia – buyers of vinyl are attracted by its status as an object, its physical presence. This attraction matters even more today, as most of the time listening to a song does not involve buying a physical support anymore.

    Our study starts from this vinyl comeback. We try to show how it is precisely the process of innovation, in which a new product or technology replaces an outdated one, that opens the possibility for an even older and obsolete product or technology to become relevant again.

    Some consumers, who had abandoned products of the first generation start using them again as a complement to the third one. As in the case of vinyl recordings, the industry has well understood the demand for tangible photography, beyond simply reverting to old cameras. Polaroid is soon to release a “Lab” to print analogue pictures of images taken on smartphones. Fujifilm’s Instax, meanwhile, offers the possibility to print a format similar to Polaroid based on digital pictures.

    Not every comeback is possible. Many products and technologies disappear because they have nothing useful to bring anymore. But when a new product or technology starts dominating a market, it may be a good idea to look at what existed two or three generations before. This may well prove to be part of the future – even if it’s just a small one.

    #Vinyl #Musique #Photographie #Technologie #Objets #Artefacts

  • #Propaganda (9/10). Korean Pop

    Vous faîtes partie des milliards de personnes ayant dansé sur #Gangnam_Style ? Dans le neuvième épisode de #Propaganda, on verra pourquoi produire de la musique pop et raconter des #histoires_d'amour permet de donner une image positive à un pays. C’est la technique du #NATION_BRANDING.


    https://www.arte.tv/fr/videos/075937-009-A/propaganda-9-10
    #pop #musique #nationalisme #géographie_culturelle #musique_et_politique #imaginaire_national #Corée_du_sud #vidéo #soft_power #image #ressources_pédagogiques

    ping @sinehebdo

  • #Dopamine sur #ARTE : quelques notes sur la propagande contre la propagande.

    Après avoir regardé toute la série Dopamine d’Arte je reste partagé sur l’utilité de cette petite série documentaire critique des technologies et de la manipulation cognitive. J’ai rédigé rapidement quelques notes à ce propos avant d’oublier, désolé si c’est un peu brouillon à lire.

    ~

    D’abord il y a de bonnes choses à prendre dans chaque épisode, de nombreuses références (même si balancées trop rapidement sans distance critique ni citation des sources), et si on prend le temps de mettre sur pause et de chercher plus de documentation et d’articles il faut bien dire que ça donne accès à une très bonne première base de critique et de recherche, notamment au sujet des expériences menées sur des groupes d’utilisateur⋅ices par les réseaux sociaux, ainsi que des études cognitives préalables (valables ou pas) qui les ont inspirées.
    C’est un sujet nécessaire à aborder, crucial, et flippant, puisque ces expériences se font à notre insu, sans contrôle extérieur, et qu’elles ont une influence sur une très large population.

    Mais pour avoir accès à ce genre de contenu critique vulgarisé faut-il pour autant laisser tomber nos propres exigences sur la qualité de l’information  ?

    # Difficile de faire abstraction du contexte parfois...

    Déjà première chose, pour situer un peu mon point de vue et le contexte, je ne suis pas fan des émissions télé, que je regarde peu et essentiellement en replay sur internet. Ça explique déjà une certaine réticence aux programmes formatés grand public.
    Dopamine est un format grand public, et court (moins de sept minutes).

    Habitué aux « programmes » Youtube, je ne suis pas non plus allergiques aux formats courts et montés assez « cut ». Mais je reste conscient qu’il s’agit d’une habitude de visionnage comme une autre, et j’essaie de ne pas devenir complètement désensibilisé à tout ce qui s’éloigne de la « monoforme », en regardant de tout, avec curiosité. (Même des plans interminables sur un dîner de famille ou une usine en friche. Même des comédies américaines grand public.)

    Le premier truc un peu désagréable pour une émission télé comme Dopamine, qui se veut une sorte de bouclier contre la manipulation, c’est qu’elle prend pour cibles les grandes icônes, ces GAFAM, forcément américains, qui sont devenus l’image accessible mais réductrice des dérives techno-scientistes, la Némésis des technologies quoi.

    Bien sûr c’est justifié, parce que l’ emprise de ces GAFAM s’étend dangereusement, que nos habitudes sont transformées en profondeur, très vite, sans que nous ayons le temps de prendre du recul, et que tous les domaines sont touchés par ces changements profonds, en particulier le travail où la précarité augmente en général avec les plateformes et la paupérisation du travail de création de contenu.

    Mais chaque fois que les vieux médias s’en prennent aux nouvelles technologies je ne peux pas m’empêcher de me demander à quel point les auteur⋅es de programmes sont de bonne foi.
    L’exemple le plus aberrant étant sans doute la critique de Youtube. La télévision aime se plaindre de youtube, le Uber de l’audiovisuel. Youtube serait responsable de toute la désinformation du monde, avec son méchant algorithme de recommandation (qui n’est pas une bonne chose selon moi non plus). Mais au final même une émission qui se veut critique comme celle-là, Dopamine, se retrouve à faire du format Youtube, court et sans grande rigueur scientifique ni journalistique.
    À croire que le 21e siècle a accouché des applis et des plateformes de consommation de contenus comme ça d’un coup, sans transition, et sans formatage audiovisuel préalable.

    J’aurai personnellement presque envie de renvoyer à l’émission sa propre critique (pourtant nécessaire) avec l’intitulé suivant, sur le même ton que celui de la série Propaganda du même réalisateur :

    « La télévision a été un des principaux moteurs culturels de l’expansion du capitalisme et du soft-power au 20e siècle. Vous pensiez qu’Arte était une gentille chaîne pour utopiste libérés des diktats publicitaires  ? Découvrez comment elle répond aussi à ses propres critères de logique spectaculaire et de marketing de validation sociale, tout comme les autres grands médias traditionnels »

    Arte a peut-être (de moins en moins  ?) la réputation d’être plus intellectuelle, plus lente, donc moins soumise aux lois du marché, il y a bien de fortes logiques marketing derrière.
    Et l’audience, mesure incontournable du PAF est l’outil pour parvenir à conserver les gros budgets, les salaires de direction, les carrières.
    Si ça parait moins machiavélique que de manipuler le taux d’engagements pour augmenter la valeur d’une société en bourse ça n’en reste pas moins une forme de manipulation à grande échelle aussi.

    J’ai conscience aussi qu’il y a toujours des électrons plus ou moins libres dans ces rédactions et des réalisateur⋅ices ou producteur⋅ices qui font des choses instructives, édifiantes. Je garde moi-même quelques docs Arte qui valent le coup et m’ont appris plein de choses.

    Mais concernant Dopamine je crois que j’aimerais aussi voir le réalisateur nous expliquer sur un ton ironique et sans appel que les patrons de chaînes du service publique manipulent leurs téléspectateur⋅ices en les rendant addict à un mode de vie télévisuel passif.

    # La véracité vient d’en haut

    Un des principaux problèmes de forme que j’ai trouvé en regardant Dopamine découle peut-être directement de cette absence d’auto-critique.
    L’émission utilise le canal de diffusion Arte pour se poser en autorité dans la discussion aux sujets des réseaux sociaux et des applis. Et c’est à peu près tout.
    C’est encore assez soft grâce au ton ironique et à la durée courte, mais les mécanismes qui devraient permettre de prendre du recul et du temps pour réfléchir au sujet complexe sont malheureusement absents de l’émission. Il y a un manque de rigueur plus ou moins grand et gênant suivant les épisodes, et ce malgré la présence de cautions en expertise scientifique au générique.

    Comme pour d’autres formats lancés par des grands médias ou des institutions censés nous apprendre à nous désintoxiquer ou à mieux « décoder » l’information, sortir du complotisme, etc.., c’est toujours un problème d’utiliser le canal officiel comme un validateur suffisant pour les propos tenus.
    Avec Dopamine il y a plusieurs éléments de validation utilisés, celui de la caution implicite de la chaîne « Arte », celui de la science, et celui du bon sens commun qui sous-tend l’écriture et ses raccourcis parfois abrupts, son ironie pas toujours très utile.

    Les arguments scientifiques seraient a priori le moins pire de ces trois facteurs, mais le problème qui me crispe rapidement en regardant les épisodes c’est qu’il n’y a pas assez de distanciation avec l’argument simpliste « Il y a une étude, c’est scientifique ».

    Les études qui sont citées pour avoir servi de références de recherche dans le développement de nouvelles fonctions de telle ou telle appli sont systématiquement énoncées comme des faits établis et incontournables du fonctionnement cognitif humain. C’est tout. À prendre ou à laisser. Le père de l’anthropologie française dit que tout don appelle un contre-don  ? OK, ça doit être une règle sociale immuable alors. Les souris aiment les spectacles son et lumière ? Nous sommes prisonniers des notifications visuelles et sonores. Pas d’autres références, de sous-titres, de contexte critique.
    Attention je ne dis pas que ce n’est pas intéressant, mais simplement que le fait de ne pas différencier l’inspiration et le défrichage scientifique d’une part et les lois présentées comme universelles d’autre part est assez décevant. Surtout que dans le champ cognitif, des études il y en a pas mal il me semble, parfois même en contradiction les unes avec les autres. Certains thèmes et idées de recherches peuvent même être très intéressants mais tout de même partiellement biaisés ou revus par la suite (exemple la pyramide de Maslow).
    Tout ne tient pas uniquement dans la réussite d’expériences simples avec des souris ou des chimpanzés. Si ?

    Donc avant de citer toutes les hypothèses scientifiques qui servent aux méchants GAFAM à faire plus d’argent comme des vérités scientifiques absolues, pour justifier à tout prix l’axe de la série (les influx de dopamine), quelques précautions seraient peut-être nécessaires.

    # Les sources

    On arrive a un autre problème : la citation des sources. Je suis le premier enclin à croire tout ce que l’émission me raconte sur les recherches et les intentions des réseaux sociaux, et cela vient toujours conforter un peu ma vision (paranoïaque L.o.L ) des choses, mais à la longue je trouve vraiment que ça dessert le propos de ne jamais avoir le moindre élément de source, pour savoir « comment on sait » justement.

    Est-ce que ce sont les entreprises qui parlent ouvertement de leurs recherches  ? Des anciens employés qui témoignent  ? Y’a t’il eut des vérifications de ces recherches et historiques de développement quelque part que l’on peut consulter  ?

    À l’heure où l’on nous parle sans arrêt de la désinformation par les fausses news qu’on s’échange sans vérifier sur Facebook, simplement parce que ça conforte notre opinion, il serait peut-être temps d’utiliser d’autres méthodes. Ah mais j’oubliais que le canal officiel Arte avait pour effet de valider implicitement toutes les informations qui y passe. Je suis donc bête de demander les sources.

    # Format trop court ?

    Finalement est-ce que le vrai problème ne serait pas la durée trop courte de l’émission (environ 6 minutes) qui empêche de faire tout comme il faut ?
    Je veux bien le croire, pas facile de faire court, concis, et juste.

    Mais après avoir regardé aussi Propaganda du même réalisateur, j’ai comme un doute sur l’emploi des conclusions hâtives et des clichés, propres à faciliter le déroulement rythmé du programme (comment ça comme sur Youtube ?)

    Utiliser un raccourci est un choix, un cliché aussi, qui a un effet sur l’état de nos connaissances mobilisées pour la compréhension du propos.
    Quand on dit sur un ton ironique un peu douteux que « la Corée est un pays tout pourrit » de la même façon qu’on a dit précédemment des vérités communément admises (mais toujours de façon ironique), ou quand on assène sous prétexte d’aller droit au but que « l’inconscient pour faire simple c’est l’enfance », chez moi en particulier (puisque ce texte ici n’est que ma propre vision subjective des choses) il y a à la longue une sorte de méfiance qui se met en place vis-à-vis du propos en général. Allez savoir pourquoi...

    # Bonne petite compilation malgré tout

    Il y a quand même des choses intéressantes évidemment, et je garde les épisodes de Dopamine comme une compilation pour y revenir et faire des recherches plus en détails sur certains mécanismes ou stratégies marketing.
    Par exemple, ne jouant pas à Candy Crush je ne m’étais pas rendu compte que l’entreprise vendait tout simplement la possibilité de réussir les niveaux avancés trop difficile.
    Et l’épisode sur Uber fait du point de vue du conducteur avait enfin un ton un peu plus politique, avec des infos intéressantes sur le positionnement parfois désavantageux des courses proposées automatiquement dont je n’étais pas non plus au courant. Mais encore une fois, il serait bon d’avoir ne serait-ce qu’une idée des sources de ces informations.

    PS : Je suis beaucoup plus sévère sur la série Propaganda par contre qui me donne vite l’impression d’être moi-même manipulé tant les raccourcis sont simplistes et peu étayés.

    • J’y ai beaucoup réfléchi car je l’ai utilisé en classe. Il y a deux choses importantes : à qui s’adressent les formats de 7 mns surdynamités. Pas à moi qui ait besoin de profondeur, qui n’en peut plus de l’internet des plateformes. Mais aux usagers de ces plateformes. Comme toi, j’y ai appris des choses n’ayant jamais été usagere de certaines applis presentées. Je suis vraiment contre la forme, sachant que j’essaye de faire lire des études detaillées sur le sujet à mes élèves et que lire c’est une torture pour eux en debut d’année, sachant que l’analyse des mediums 2.0 nécessite une base de connaissances larges : neurosciences, psychologie, sociologie, histoire, communication etc.qu’ils n’ont pas forcément. Donc, ces capsules sont problématiques mais utiles, j’ai retenu leur attention, on va pouvoir creuser.

    • Je suis d’accord avec l’essentiel de ce que tu dis, d’ailleurs je n’utiliserai pas propaganda...
      Il y a aussi Abstract, the art of design, sur le designer de l’interface d’instagram qui apporte des éléments argumentés avec une esthétique et des procédés pas complètement engageants. J’aurai aimé en savoir plus sur l’inventeur de l’infinite scroll et ses remords par exemple. Le truc c’est que des textes qui parlent de la même chose ça donne ça https://www.cairn.info/revue-multitudes-2017-3-page-60.htm

    • @supergeante j’imagine que si je devais apporter un support vidéo pour lancer la discussion avec des jeunes ou des gens qui n’ont pas l’habitude de cette critique, je pourrais faire pareil que toi et utiliser certains épisodes de Dopamine. Du moment qu’on peut en discuter après c’est déjà ça.
      Un autre support, mais qui demande bcp plus de travail, ce sont toutes ces interview d’anciens développeurs de telle ou telle appli ou réseau social qui ont plus ou moins de remords. Il faudrait en faire une compilation. Mais c’est moins fun à regarder (vu que c’est de la lecture en général).
      Le lien de cairn.info est un peu rude c’est vrai ;)

  • Marion Maréchal, Eric Zemmour et Raphaël Enthoven participeront à une « convention de la droite » à la rentrée
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2019/09/03/marion-marechal-eric-zemmour-et-raphael-enthoven-reunis-dans-une-convention-

    Le philosophe assure au « Monde » venir « en adversaire loyal » à cet événement taillé sur mesure pour l’ancienne députée frontiste.

    #extrême_droite #foutage_de_gueule #sans_vergogne #arte #france

  • Superbe petit docuséries sur les vins naturels avec des interprétations musicales en plus :

    Un tour d’Europe à la rencontre des punks des ceps, ces hommes et femmes rejetant intrants chimiques, production intensive et appellations rigides. Leur quête ? Créer des vins les plus naturels possibles. De Rebotini à Chassol en passant par Forever Pavot, une synesthésie musicale improvisée vient conclure chaque épisode. Pour dire ces vins autrement qu’avec des mots !

    https://www.arte.tv/fr/videos/RC-017612/punkovino

    #Arte #vins #punk

  • Les ondes de choc d’Hiroshima n’ont pas encore disparu
    (film de 1h34mn dans l’article)
    https://www.latribune.fr/economie/international/les-ondes-de-choc-d-hiroshima-n-ont-pas-encore-disparu-825031.html

    REPLAY. Hiroshima le 6 août 1945, Nagasaki 3 jours plus tard. Cette enquête de grande ampleur éclaire aussi bien les motivations réelles des Américains que les conséquences sociales, sanitaires et environnementales du désastre. Un regard indispensable sur un événement qui a provoqué tant d’aveuglement.

    Les noms sont entrés dans la mémoire collective, et ils résonnent encore de manière macabre. Le projet atomique américain s’appelait « Manhattan Project », la bombe, « Little Boy », et l’avion qui a ouvert sa soute, Enola Gay. Le 6 août 1945, sur ordre du président Truman, un bombardier B-29 largue sur Hiroshima la première arme nucléaire jamais utilisée lors d’une guerre.

    « Il y eut un anneau de feu rouge et aveuglant, un scintillement de couleurs. Je ne devrais pas le dire, mais c’était magnifique », confie un des survivants.

    « L’aube d’une ère nouvelle », assurent certains scientifiques. Quatre-vingt mille Japonais paient de leur vie sur-le-champ ce basculement de l’histoire de l’humanité, au moins cent quarante mille au total trouveront la mort. Si, bien entendu, les suites immédiates et dantesques de l’explosion sont l’épicentre du documentaire, elles n’en constituent pas l’unique objet. Grâce à la révélation d’étonnants secrets, Hiroshima, la véritable histoire dissipe les écrans de fumée qui ont, en grand partie à cause de l’habile désinformation occidentale, détourné le monde de la réalité des faits.

    Cette investigation ambitieuse éclaire aussi bien les motivations réelles des Américains que les conséquences sociales, sanitaires et environnementales du désastre. Little Boy était-elle un « mal nécessaire » pour forcer les Japonais à capituler ? Le film démontre que le pays de l’empereur Hirohito avait de toute façon déjà perdu la guerre et s’apprêtait à négocier. Les objectifs de Truman étaient autres : tester in vivo l’efficacité de la bombe et devancer les Russes dans la course à l’armement.

    Même duplicité après la seconde explosion atomique, à Nagasaki, le 9 août : les Américains coupent du monde les zones japonaises dont ils ont pris le contrôle, mènent des études scientifiques mais ne soignent personne. Le quotidien des irradiés est occulté : considérés comme des pestiférés, ils doivent subir l’emprise rapace des mafias japonaises et la désagrégation des rapports humains. Dans le même temps, aux États-Unis, une propagande gouvernementale massive tente de légitimer les bombes et de rendre populaire le recours au nucléaire.

    Bénéficiant d’images d’archives inédites et de documents confidentiels, le film de Lucy van Beek met en avant de nombreux témoignages, notamment japonais (experts, agents secrets, survivants). Les souvenirs et les histoires individuelles qu’ils esquissent aboutissent tous au même constat : les ondes de choc d’Hiroshima n’ont pas encore disparu.

  • Inclusif et polyphonique : la nouvelle définition du musée proposée par l’ICOM Didier Rykner - 2 août 2019 - La Tribune de l’Art
    https://www.latribunedelart.com/inclusif-et-polyphonique-la-nouvelle-definition-du-musee-proposee-p

    « Un musée est une institution permanente sans but lucratif au service de la société et de son développement ouverte au public, qui acquiert, conserve, étudie, expose et transmet le patrimoine matériel et immatériel de l’humanité et de son environnement à des fins d’études, d’éducation et de délectation. »
Simple, claire, et correspondant à la réalité. Voilà ce qu’est actuellement la définition d’un musée par l’ICOM, organisation non gouvernementale dont l’objectif principal est « d’établir des normes professionnelles et éthiques pour les activités des musées ». Le Conseil International des Musées (International Council of Museums) « formule des recommandations sur des questions liées au patrimoine culturel, promeut le renforcement des capacités professionnelles et fait progresser la connaissance dans le domaine » et il « est le porte-parole des professionnels des musées sur la scène internationale et sensibilise le grand public à la culture par le biais de réseaux mondiaux et de programmes de coopération ».

    Cette définition nous semble parfaite. Mais, comme le dit sans rire https://icom.museum/fr/news/the-challenge-of-revising-the-museum-definition Jette Sandahl, présidente du comité permanent de l’ICOM : « elle ne parle pas le langage du XXIe siècle » ! Celle-ci ajoute, de manière à ce qu’il n’y ait plus aucun doute sur l’origine de l’affaire, que « la définition du musée doit donc être historicisée, contextualisée, dénaturalisée et décolonialisée ».

    Voilà la nouvelle définition du musée tel que cette dame et quelques autres à l’ICOM voudraient imposer et inclure dans les statuts de l’organisation par un vote lors d’une assemblée générale extraordinaire qui aura lieu à Kyoto le 7 septembre 2019. Nous avons été nombreux à croire à une plaisanterie, mais il n’en est hélas rien : « Les musées sont des lieux de démocratisation inclusifs et polyphoniques, dédiés au dialogue critique sur les passés et les futurs. Reconnaissant et abordant les conflits et les défis du présent, ils sont les dépositaires d’artefacts et de spécimens pour la société. Ils sauvegardent des mémoires diverses pour les générations futures et garantissent l’égalité des droits et l’égalité d’accès au patrimoine pour tous les peuples.


    Les musées n’ont pas de but lucratif. Ils sont participatifs et transparents, et travaillent en collaboration active avec et pour diverses communautés afin de collecter, préserver, étudier, interpréter, exposer, et améliorer les compréhensions du monde, dans le but de contribuer à la dignité humaine et à la justice sociale, à l’égalité mondiale et au bien-être planétaire. »

    Est-il vraiment nécessaire d’analyser un tel #verbiage qui regroupe tout ce qu’une certaine #intelligentsia pseudo progressiste nous sert à longueur de temps ? Rien ne nous est épargné. Ni les mots « #inclusifs » et « #participatifs » - ou même quelques nouveaux mots qu’on voit déjà promis à un brillant avenir, comme des lieux « #polyphoniques » - ni les bons sentiments : « dignité humaine », « justice sociale », « égalité mondiale », et même « bien-être planétaire » ! On croirait presque un discours de Miss France, et on s’étonne que les musées ne soient pas dédiés aussi à la paix dans le monde… Il n’y a plus d’acquisitions, il y a une « #collecte », qui n’a pas le même sens. On collecte des spécimens (le terme est d’ailleurs employés dans la nouvelle définition) alors qu’on collectionne des œuvres. Ce dernier terme, dont « #patrimoine matériel » consistait un assez bon équivalent dans l’ancienne définition n’est évidemment pas utilisé. Il n’y a plus, avec des « #spécimens », que des « #artefacts ». Il est extraordinaire d’apprendre que les musées sont dédiés au « #dialogue critique sur les passés et les futurs ». Il va donc falloir, si l’on comprend bien, faire « dialoguer » - là encore un terme que nos nouveaux penseurs adorent, on fait « dialoguer » tout avec tout - les artefacts et les spécimens du passé avec ceux de l’avenir, ce qui va impliquer une nouvelle discipline pour le concours des conservateurs : la voyance. Les musées sont « participatifs », on l’a déjà vu mais ils doivent aussi être « transparents » sans que ce terme peu précis soit jamais défini. On s’interroge aussi sur « participatif ». Les visiteurs seront-ils amenés à compléter les tableaux ? Qui sont ces « diverses communautés » avec qui les musées doivent « travailler en collaboration active » ? On aurait aimé plus de précision.

    Il semble que cette nouvelle définition vienne de l’étranger, même si certains en France lui ont bien préparé le terrain. Qu’on se rappelle le rapport sur le Musée du XXIe siècle ( https://www.latribunedelart.com/rapport-sur-les-musees-du-xxie-siecle ) commandé par le ministère de la Culture. On est bien, avec ce texte de l’ICOM, dans la même idéologie. 


    Heureusement, le comité national d’ICOM France a réagi très rapidement à l’annonce de cette nouvelle définition ( https://www.icom-musees.fr/actualites/projet-de-nouvelle-definition-du-musee-proposee-par-icom ) en s’en étonnant, et en rappelant que le rapport préparatoire à cette décision avait des « conclusions mettant en cause de manière idéologique l’#histoire et la conception actuelle des musées européens ». Il constate que « La définition proposée (dans la version française) s’éloigne singulièrement de cette position par sa tonalité politique et elle met au second plan certains termes relatifs aux missions essentielles qui caractérisent toujours les métiers des musées. » Remarquons que la version anglaise est exactement identique.


    Le comité français va donc demander à ce que le vote de ce projet soit « reporté à une assemblée générale convoquée dans des délais compatibles avec un travail de réflexion dans les pays membres et les comités internationaux. »

    On voit donc se profiler un véritable bras de fer entre certains membres de l’#ICOM et l’#ICOM_France dont nous ne savons pas exactement aujourd’hui quel est le rapport de force. Souhaitons que ce dernier et bien au delà tous les conservateurs et professionnels de musées français fassent entendre bien haut leur voix pour refuser cette définition orwellienne. L’ICOM est, comme on le lit sur la page d’accueil de son site, « la seule organisation internationale dans le domaine des #musées ». Son importance est telle qu’on ne peut le laisser aux mains d’apprentis sorciers.

    Didier Rykner

    #idéologie #bhl #participation #transparence #Musée #Musées

  • #jeux_d'influences (sur #arte, mais aussi en #réalité)

    Une #lobbyste pro-agrochimie nommée à l’#Anses )
    https://reporterre.net/Une-lobbyste-pro-agrochimie-nommee-a-l-Anses

    Sophie Le Quellec a été nommée, le 3 juin dernier, « directrice de la communication et des relations institutionnelles » de l’Anses et directrice de cabinet du Directeur général de l’Agence. Pour rappel, l’Agence nationale de sécurité sanitaire a pour rôle « d’évaluer les risques sanitaires pour éclairer l’action publique et ainsi de contribuer à assurer la sécurité des travailleurs et des consommateurs ».

    Le mouvement Nous voulons des coquelicots a vivement réagi à sa nomination. En effet, Sophie Le Quellec a travaillé pendant quatorze ans, de 2002 à 2016, pour une agence de communication et de lobbying appelée i&e, intégrée depuis 2012 dans la transnationale du lobbying Burson-Marsteller. Or, ce cabinet a défendu les intérêts de Coca Cola, Findus, Danone, #Total, #Bayer et #Monsanto. « Madame Le Quellec a elle-même participé à des campagnes pro-OGM après le fameux démontage du McDo de Millau, en 1999. Des campagnes payées notamment par Monsanto », a affirmé le mouvement dans un communiqué, reprenant une information du #Canard_Enchaîné paru au début du mois

  • The Adicts au Hellfest
    https://www.arte.tv/fr/videos/089122-030-A/the-adicts-au-hellfest
    j’ai aperçu le début du concert, hier soir sur arte et le voici sur #arte_concert
    Disponible du 23/06/2019 au 21/12/2019 61 min

    Quand le punk émergeait en Angleterre dans les années 70, The Adicts enflammaient la sphère #punk, grâce leurs titres simples, énergiques et efficaces. Peut-être moins connus que les légendaires Ramones, les Clash ou les Sex Pistols, ces gars du Suffolk restent néanmoins une référence pour les connaisseurs du genre. On retient de leur carrière l’entêtant Songs of Praise (1981), recueil d’hymnes fiévreux et sautillants bien représentatif du mouvement punk anglais.

    https://www.discogs.com/The-Adicts-Songs-Of-Praise/master/53873
    https://theadicts.net
    @sinehebdo leur tournée passe par le canada au mois d’août.

  • Un podcast à soi (n°15) : Le prix du sexe
    https://www.arteradio.com/son/61660960/un_podcast_soi_ndeg15_le_prix_du_sexe

    La prostitution est-elle la pire des violences patriarcales exercée sur le corps des femmes, ou un travail pas pire qu’un autre ? Pour protéger les femmes, faut-il l’abolir ou donner plus de droits à celles qui l’exercent ? Ces deux positions antagonistes divisent profondément le mouvement féministe. J’ai voulu tenter de les saisir dans toute leurs complexités et leurs contradictions, notamment à travers les paroles des premières concernées : Rozen, 62 ans, 22 ans de prostitution, se bat pour l’abolition de celle-ci. Anais, 25 ans, n’aime pas particulièrement son travail mais le préfère à d’autres. Elle défend la dépénalisation du travail du sexe pour redonner du pouvoir aux femmes, qui pourraient alors s’organiser entre elles, sans proxénète. Toutes deux racontent comment elles ont décidé de se (...)

  • UN PODCAST A SOI

    Féminismes, #genre, #égalité : tous les premiers mercredis du mois, Un podcast à soi mêle documentaires et entretiens, récits intimes et paroles d’expert.e.s, textes inspirants et réflexions personnelles, pour évoquer les questions de société liées à l’égalité entre les #femmes et les #hommes. Travail, éducation, santé, écologie, sport, parentalités, sexualités, violences, discriminations...Charlotte Bienaimé invite à la réflexion sur un enjeu de société majeur.


    https://www.arteradio.com/emission/un_podcast_soi
    #podcast #audio #féminisme #arte_radio

  • Exit - La vie après la haine
    Rencontre avec d’anciens djihadistes, ex-militants néonazis ou anciens suprématistes blancs, qui ont tourné la page et renoncé à la haine.
    https://www.arte.tv/fr/videos/072672-000-A/exit-la-vie-apres-la-haine
    (présentation : https://twitter.com/i/status/1090214967083700225 )

    Karen Winther est passée d’un extrême à l’autre : membre d’un groupe de la gauche radicale à l’adolescence, elle a ensuite viré de bord pour rejoindre la mouvance néonazie. Après avoir définitivement rompu avec l’extrémisme, la réalisatrice norvégienne, encore hantée par son passé violent, est allée à la rencontre de personnes du monde entier qui, après avoir connu une « déradicalisation » similaire, ont souhaité témoigner de leur parcours. En Floride, Angela, ex-membre de l’organisation d’extrême droite Aryan Nations, passée par la case prison, s’engage aujourd’hui pour prévenir ces dérives. Manuel, l’un des anciens visages du mouvement néonazi allemand, vit aujourd’hui reclus pour sa propre sécurité. Quant au Français David, hier aspirant djihadiste de l’État islamique, il a quitté la mouvance après sa sortie de prison. Comment ces personnes d’horizons divers ont-elles réussi à tourner la page ? Un documentaire intimiste qui met en lumière les racines de leurs engagements, mais aussi les soutiens et les perspectives qui les ont aidées à s’en détourner.

    Disponible sur #Arte du 29/01/2019 au 27/02/2019
    Si un autre lien le libère définitivement, je l’ajouterai

    #Documentaire #Enquête #Reportage #Extremisme #NéoNazisme #Suprémacisme #Djihadisme ... et #Education_Populaire #Service_Public

  • « Créatrices, l’émancipation par l’art » exposition au Musée des Beaux-arts de Rennes du 28 Juin au 27 Septembre 2019 – La page de Marie-Jo Bonnet
    https://mariejobon.net/2019/01/creatrices-lemancipation-par-lart-exposition-au-musee-des-beaux-arts-de-

    L’exposition présente 85 œuvres du Moyen Age à nos jours qui déploient autour de cinq grands axes à partir d’une ouverture sur « Le Pouvoir aux Nanas » dans le patio avec des sculptures monumentales de Niki de Saint Phalle, Raymonde Arcier et Camille Claudel :


    (image : Raymonde Arcier – Au nom du père-1976)

    1 – Interdites : La première partie aborde la question des mécanismes d’invisibilité de la création féminine : comment les institutions interdisent certains sujets comme la nudité masculine à l’époque de Camille Claudel. Nous verrons que les tabous opèrent toujours de nos jours au point de censurer certaines audaces et d’écarter des prises de positions politiques novatrices

    2 – Autoportraits – Portraits : L’autoportrait, et le portrait exercice commun aux artistes quel que soit leur sexe, revêt bien souvent pour les femmes une problématique politique insoupçonnée. En effet, longtemps tenu comme une spécificité féminine, l’art de représenter est abordé ici dans ses particularités : légitimation de son statut de peintre, mais aussi de sa condition de femme dans le siècle. Nous verrons comment ils sont abordés d’une toute autre manière que ne l’opèrent les artistes masculins.

    3 – Violences/renaissances : La violence subie par les femmes – qu’elle soit sexuelle ou politique – est un des grands thèmes émancipateurs des artistes femmes initié par Artemisia Gentileschi. Il ne s’agit pas seulement de dénoncer la violence de l’autre, mais de s’appuyer sur elle pour forcer le passage vers une renaissance. Devenir artiste est parfois à ce prix.

    4 – Textures : La quatrième partie est dédiée au toucher. En effet, une constante se dégage des créations féminines dans leurs contributions occidentales : un rapport sensuel à la matière et au corps. Nombreuses sont les femmes qui se sont exprimées à partir de matériaux sensibles, créant notamment des sculptures textiles révolutionnaires, ou se réappropriant des traditions afin de les réincorporer dans une logique contemporaine.

    5 – Visionnaires : La dernière partie de l’exposition explore, la question de la spiritualité en art comme source d’énergie pour créer « à partir du cœur en flux continus et permanents » (Madame Guyon). Elle incitera à prendre en compte la dimension résolument visionnaire, au sens propre comme figuré, de la création féminine, d’une profondeur tout à fait distincte des notions d’avant-garde que l’histoire de l’art retient comme moteur essentiel de la création artistique en général. Une question se profile dès lors qui, remet en cause la logique d’une histoire de l’art fondée sur les ruptures avec le passé. Les femmes ne sont-elles pas novatrices dans l’emploi des matériaux non nobles, dans le refus des clivages, et désir d’exprimer leur point de vue sur le monde ?

    Commissaires : Marie-Jo Bonnet, historienne et historienne d’art, auteure de nombreuses publications sur les artistes femmes et Anne Dary, Directrice du musée des Beaux-Arts de Rennes.

    Comité scientifique composé de Judith Cernogora, conservatrice du patrimoine, Marianne Le Morvan, directrice des archives Berthe Weil, Marie Robert, conservatrice du patrimoine, musée d’Orsay, Frédérique Villemur, Historienne de l’art, École nationale supérieure d’architecture de Montpellier, Macha Paquis, agrégée en arts plastiques.

    L’exposition sera accompagnée d’un catalogue rédigé par Marie-Jo Bonnet publié aux Editions Ouest-France.

  • Écoute publique
    http://www.acsr.be/ecoute-publique-2

    Dimanche 9 décembre 2018 de 14:00 à 16:00 Kontain’air est un laboratoire radiophonique participatif ou « radiolab » qui permet à toute personne, quel que soit son niveau de formation, de venir expérimenter et créer autour du médium son. La volonté du Kontain’air ? Faire un pont entre le #Kanal-Centre_Pompidou et les quartiers alentours pour encourager un[...]

    #Diffusion #Ecoutes_collectives #ArteRadio.com #Kontain'air #radiolab