• Les #droits_culturels en débatPour une approche des droits culturels bien tempérée
    http://www.nectart-revue.fr/nectart-2-abraham-bengio

    L’irruption des droits culturels dans le débat sur les #politiques_publiques de la culture a représenté une bouffée d’air frais, peut-être même un véritable changement de paradigme. Au cœur de la réflexion, à l’avant-garde du combat, on s’attendait à trouver les #artistes et les opérateurs culturels. Par un curieux paradoxe, ils en sont absents et tout se passe comme si les défenseurs des droits culturels se méfiaient d’eux et les tenaient pour responsables de l’échec de la #démocratisation_culturelle. Comme toujours, les torts sont partagés. Sous peine de voir les droits culturels n’accoucher que d’une gesticulation vide de sens et la création artistique s’épuiser en une stérile célébration de l’entre-soi, il est urgent de lever ce malentendu : on n’en finirait pas d’énumérer les chantiers passionnants qui (...)

    #Controverses #Enjeux_culturels #Nectart_#2 #armes_de_distraction_massive #crétaion #culture_populaire #démocratie_culturelle #dialogue_interculturel #droits_des_minorités #élitisme #loi_NOTRe #UNESCO

  • Lowie
    http://lmsi.net/Lowie

    En hommage à David Bowie, qui vient de disparaître, voici un texte consacré par Pacôme Thiellement aux deux « albums berlinois » du défunt, sans doute ses plus beaux avec Hunky Dory… « Ce texte, nous précise l’auteur, a été écrit et publié bien avant la publication de Blackstar, qui change le sens de la fin de l’oeuvre de David Bowie. Bien plus beau que Heathen et The Next Day, décisif et bouleversant, Blackstar achève magnifiquement l’oeuvre bowienne sur une prophétie énigmatique, et nous devons à nouveau l’écouter et l’interpréter – de ce côté ci du miroir. ». Source : Les mots sont importants

    • « En 1978, j’ai pris part, à New York, à une conférence pendant laquelle j’ai défendu l’idée que l’#artiste était une sorte de chaman contemporain – quelqu’un dont la tâche est de créer une masse critique de confiance, et ce par tous les moyens. La notion sous-jacente ici est que son travail est de convaincre le #public – non pas lui-même, mais eux. Cela suggère un certain détachement par rapport au processus grâce auquel il y parvient. Cette idée fut très impopulaire, les artistes, à l’époque, étant censés être sincères et non manipulateurs, mais elle me resta. Le terme d’abus de confiance a mauvaise réputation, mais il ne devrait pas. Dans la culture, la confiance est le papier-monnaie de la valeur. » #Brian_Eno (...)
      Low sort en janvier 1977. Speed of Life, le premier morceau, ressemble à un générique : une sorte de série télévisée glauque à souhait, allemande, et Brian Eno s’y fait attendre. Qu’est-ce que la vitesse de la vie quand nos critères d’évaluation sont éminemment relatifs à ce que nous y faisons ? La rencontre avec Brian Eno et sa violente destitution du caractère sacré, auto-mythique, de la musique populaire est cruciale dans la constitution des meilleurs albums de David Bowie et de leur #temporalité propre (languissante, énigmatique, solitaire). Personne depuis les Beatles, et d’une toute autre manière, d’une manière non-enfantine, n’a moins cru à l’héroïsme rock que Brian Eno. Personne n’a moins conspué l’orgueil du rock et son aveuglement sur les limites concrètes de son savoir effectif. Personne n’a moins cru au génie personnel de l’artiste et à la réalité de sa subjectivité ou à ses capacités de maîtrise du réel, mais a compris au contraire le danger que représentait la croyance en ce type de possibilités. Bref : personne n’a été moins fasciste jusque dans ses investissements esthétiques et plus conséquemment non-croyant dans les pouvoirs manifestes du rock que Brian Eno.

      #imposteur une lecture deleuzienne.

  • Les #droits_culturels en débatPour une approche des droits culturels bien tempérée
    http://www.nectart-revue.fr/pour-une-approche-des-droits-culturels-bien-temperee

    L’irruption des droits culturels dans le débat sur les #politiques_publiques de la culture a représenté une bouffée d’air frais, peut-être même un véritable changement de paradigme. Au cœur de la réflexion, à l’avant-garde du combat, on s’attendait à trouver les #artistes et les opérateurs culturels. Par un curieux paradoxe, ils en sont absents et tout se passe comme si les défenseurs des droits culturels se méfiaient d’eux et les tenaient pour responsables de l’échec de la #démocratisation_culturelle. Comme toujours, les torts sont partagés. Sous peine de voir les droits culturels n’accoucher que d’une gesticulation vide de sens et la création artistique s’épuiser en une stérile célébration de l’entre-soi, il est urgent de lever ce malentendu : on n’en finirait pas d’énumérer les chantiers passionnants qui (...)

    #Controverses #Enjeux_culturels #Nectart_#2 #armes_de_distraction_massive #crétaion #culture_populaire #démocratie_culturelle #dialogue_interculturel #droits_des_minorités #élitisme #loi_NOTRe #UNESCO

  • Les aventuriers de l’#art_moderne - La #série

    #Tableaux vivants
    Mêlant documents d’archive et techniques d’#animation traditionnelle (peinture sur verre, papiers découpés, encre, gouache...), Les aventuriers de l’art moderne raconte la vie intime des #artistes et des #intellectuels de la première moitié du XXe siècle. Par son approche audacieuse, novatrice et visuellement splendide, la série révolutionne le documentaire d’art : les peintures en mouvement, les dessins, les archives animées servent le propos, ajoutant une émotion visuelle à celle de l’histoire. Scandales, célébrations, tragédies et triomphes : sous le pinceau, le documentaire se transforme en tableau vivant. À travers ces photos animées et ces peintures mouvantes, #Picasso, #Apollinaire, #Soutine, #Breton et les autres aventuriers de l’art moderne ressuscitent, d’une manière troublante et magnifique.

    http://boutique.arte.tv/f10574-aventuriers_art_moderne_serie
    #film #vidéo
    référencé pour @reka

  • Le Jardin d’Alice parachuté à #montreuil
    http://coutoentrelesdents.noblogs.org/post/2015/12/13/le-jardin-dalice-parachute-a-montreuil

     Lorsque j’ai lu le texte de rendez-vous du 20 novembre sur Paris Luttes Info [1]au collectif artistique le jardin d’Alice, j’ai failli tomber du fauteuil du taxi-phone ; houla dangereux… Comment la #mairie de paris ou l’État, ou la mairie de … Continue reading →

    #SOCIAL_TRAITRISE #artiste #batiment_vide #jardin_d'alice #occupation #squat

  • Le Jardin d’Alice parachuté à Montreuil
    http://paris-luttes.info/le-jardin-d-alice-parachute-a-4345

    Lorsque j’ai lu le texte de rendez-vous du 20 novembre sur Paris Luttes Info [1] au collectif artistique le jardin d’Alice, j’ai failli tomber du fauteuil du taxi-phone ; houla dangereux... Comment la mairie de paris ou l’État, ou la mairie de Montreuil, ou les trois, ont offert au collectif (...) — 1, 2, Les Baras, 3, 4, 5, http://anticop21.org/atelier-pour-preparer-la-4220, http://www.curry-vavart.com/res/Communique_de_presse_02_01_2012.pdf, http://paris.intersquat.org/festival-ouvertures-utiles/8eme-edition

    • Merci @supergeante d’avoir mis l’article qui va avec, j’avoue qu’egoistement j’avais mis l’image pour mon archivage perso sans pensé à donner des infos utile. En tout cas la représentation du sujet de « Suzane et les vieillards » est assez parlante pour illustré le point de vue androcentré. On peut d’ailleur bien comprendre que le viol pour la plus part des hommes, c’est un truc sympas et ca fait entièrement parti de leur sexualité. D’un point de vue féminin c’est nettement différent.

      Ce fantasme du viol de la jeune fille/ jeune femme n’est d’ailleurs pas un fantasme vu les statistiques sur le viol et le harcelement sexuel subit par les femmes de moins de 15 ans et il y a toujours plein d’hommes pour adoré voire des viols comme on en parlait au sujet du viol de Maria Shneider par deux vieux dégeulasse, que tant de personnes trouvent si culte dont on parlait ici :
      http://seenthis.net/messages/177130

    • C’est toujours très intéressant d’étudier les #repentirs grâce aux rayons X, ce qui est masqué c’est ce qui n’a pas le droit de cité. C’est devenu l’essentiel de mon intérêt pour la peinture, (et peut-être aussi de la photographie) ce qui est soit-disant non réussi, raté, auto-censuré, esthétiquement et socialement, dérangeant et surtout perturbateur : car ici ce situe le mouvement, la vie.
      Ce que l’on garde quand même (la trace des repentis inscrits dans la matière, la fibre etc) alors que cela aurait dut être jeté. Cette repentance (terme religieux du pardon de la faute) parle en creux de la société comme des années d’oubli assignées à la culpabilité. On dit bien bien un garçon manqué pour parler d’une fille autonome. La surface de la toile ne m’intéresse qu’en tant que #masque, comme celle des hommes ou des femmes.

      Et par superpositions de la matière et de ses #tentatives, il y a l’idée de la construction des couches du corps : os, tendons, muscles, peau.

      #erreur #correction

    • L’exemple de Bonard montre qu’il y a aussi de toutes autres versions du #repentir_du_peintre, versions dont on ne peut sans doute pas dire qu’elles expriment (ou satisfont à) un discours social. Elles semblent tenir de la difficulté d’accepter la désaproppriation d’un objet que l’on a produit puis abandonné hors de soi et de sa sphère, jeté dans le monde, au goût d’un (impossible ?) achèvement. Je trouve ça... touchant. Si il s’agit d’une autocensure celle-ci a dû permettre à un tas de gens de ne pas refuser la monstration de leurs travaux, de passer à autre chose, de tourner une page, et par cette fluidité, une scansion, de limiter le blocage dû à la force du jugement (ici à la fois présent et reporté, mais éventuellement plus singulier que « social »), de libérer quelque chose, de « lâcher prise » comme on dit aujourd’hui. D’exploiter la durée, sans nécessairement différer, en y intégrant cette discontinuité de l’exposition aux autres d’un objet « pas fini ».
      Comme on adapte un outil à son confort, à une tâche, c’est une affaire d’usage, d’un usage du temps.

      Le peintre Pierre Bonnard ne pouvait s’empêcher de retoucher ses toiles, même après les avoir achevées, ce que dans le milieu artistique on appelait #bonnardiser. En 1943, un journaliste décrit ce comportement du peintre : « Au musée de Grenoble puis au Luxembourg, il lui arriva de guetter le passage d’un gardien d’une salle à l’autre, de sortir d’une poche une minuscule boîte garnie de deux ou trois tubes et, d’un bout de pinceau, d’améliorer furtivement de quelques touches un détail qui le préoccupait… »

      http://www.ac-grenoble.fr/college/theodore-monod.margencel/index.php?post/2014/04/11/syndrome

  • Le Beau Livre : plutôt un bel objet, un objet précieux, qu’un livre - Les univers du livre
    https://www.actualitte.com/article/reportages/beaux-ouvrages-et-coffee-table-book-tout-une-histoire/59604

    Qu’est-ce qu’un « beau-livre » et d’où vient cette appellation, qui peut paraître étonnante ? Le nom « livre d’#art » pourrait en effet sembler plus clair. Mais, en France, le #beau-livre est un secteur qui regroupe plus que les #catalogues d’e#xposition ou les #monographies sur des #artistes. Un beau-livre est un ouvrage bien souvent de grand format où la part des illustrations est au moins égale si ce n’est supérieure à celle du texte. La maquette fait l’objet d’un soin particulier pour répondre à des critères esthétiques : le livre ne doit pas seulement contenir de belles images, il doit être par lui-même un plaisir pour les yeux.

    #éditions #iconographie #coffee_table_book

  • Artists Against Apartheid, c’est une vingtaine de concerts à Montréal depuis une dizaine d’années, d’artistes engagés pour la Palestine. En voici une petite sélection (on remarque un titre de Lhasa enregistré 6 mois avant sa mort, lors de sa dernière apparition publique) :

    1) Crick Crack - Kaie Kellough & DJ Andy Williams
    2) Africa - Jason Blackbird Selman & DJ Andy Williams
    3) Duet - Matana Roberts & Rebecca Foon
    4) Oud Trio - Sam Shalabi, Omar Dewachi & Pierre-Guy Blanchard
    5) Duet - Lubo Alexandrov & Emil Iliev
    6) Slam - Vox Sambou
    7) 11/8 Balkan Tune - Weshida
    8) Ardavan Etude - Amir Amiri & Becky Wenham
    9) Sprouts - Esmerine
    10) A Fish On Land - Lhasa de Sela & Esmerine

    https://soundcloud.com/howlarts/sets/artists-against-apartheid-live

    #Palestine #Canada #Montreal #BDS #Boycott_culturel #Artists_Against_Apartheid #Lhasa #Musique

  • Le street art remplace les cadenas du pont des Arts | Big Browser
    http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2015/06/02/le-street-art-remplace-les-cadenas-du-pont-des-arts

    Quatre artistes du #street_art sont sur le pont depuis que les « cadenas d’amour » ont été délogés du pont des Arts qui enjambe la Seine. Le célèbre ouvrage ne pouvait en effet plus supporter le poids de tant d’amour.

    La mairie de Paris et Mehdi Ben Cheikh, le directeur de la #galerie Itinerrance, à Paris, ont ainsi invité Jace, El Seed, Brusk et Pantonio, à remplacer les 45 tonnes de cadenas. Ces #artistes interviennent sur 56 panneaux, soit 150 mètres de frises.

    Le patchwork anonyme d’un informel collectif des ferrailleurs de l’amour exhibait la relation duelle. Finito. D’une dépense, l’autre.

    #normalisation #sécurité #tourisme #Ville_de_Paris

    • Ah ah, j’ai discuté avec un marchand sur les quais à côté du pont des arts. Il était très remonté, m’affirmant que ce n’est pas le poids des cadenas qui a motivé leur retrait mais le business. Il m’a affirmé que la mairie de paris perçoit 2€ pour le chargement de son application sur laquelle on peut laisser son selfie d’amoureux (attachés ? … je n’ai encore rien vérifié)

  • Pour valoriser le patrimoine de la SNCF, les #artistes bosseront gratuitement
    https://www.actualitte.com/societe/pour-valoriser-le-patrimoine-de-la-sncf-les-artistes-bosseront-gratuitem

    Exercice classique, les #concours destinés à recruter des talents nouveaux, ou trouver un logo, un dessin, un slogan pour une opération, etc., sont monnaie courante. Parfois, cela déborde des traditionnels cadres exigus, pour verser dans une forme de cynisme à toute épreuve. L’auteure, créature bonne à presser, ou l’histoire du citron qui rit jaune.

    #exploitation

  • Promesse d’un vivre ensemble | Théâtrices
    https://theatrices.wordpress.com/2015/05/13/promesse-dun-vivre-ensemble

    « Poser à ces jeunes LA question, poser les questions… Qu’est-ce qu’être une #femme d’Aubervilliers à la Goutte d’Or, de Paris à Bamako, ici et maintenant en 2014 ? Qu’est-ce qu’être une femme #artiste ou #politique ? Quels clichés subsistent ? Quelles bananes agite-t-on à nos faces outrées, et pourquoi choisissons-nous de résister avec dignité en citant les poètes ? » écrivait Laëtitia Guédon dans la note d’intention du Festival au Féminin dont elle est depuis plusieurs années la directrice artistique.

  • 11 questions à jcfrog

    http://blogmotion.fr/internet/interview-jcfrog-13106

    Parce que j’aime beaucoup jcfrog : modestie, gentillesse, intelligence, subtilité, et immense générosité. C’est quelqu’un d’optimiste qui construit. Fréquenté son blog et ses créations sont toujours un moment de plaisir, de bonheur, ça ensoleille la journée et ça me redonne de l’espoir quand je suis désespéré. Et ça confirme encore une fois, s’il fallait encore le démontrer, qu’Inter,net, c’est vraiment chouette.

    Oui, tout ça :)

    Pourquoi tiens-tu un (ou des) blog(s) ainsi qu’une chaîne YouTube ?
    > Toujours aimé écrire, dessiner, composer de la musique. N’étant pas artiste, le côté babacool on chante autour d’un feu entre amis sans trop être jugé parce que c’est un peu faux m’a toujours plu. On se passe la guitare, chacun fait son truc, à son niveau, on essaye de pas faire au mieux, on s’applique, mais la technique n’est pas l’essentiel, on est là pour partager. Ce n’est pas la musique qui compte, ce sont les paroles. Internet c’est pour moi et avant tout autre chose la possibilité pour tous de publier. C’est extraordinaire. D’où mon amour pour les blogs. Texte ou video, peu importe. Internet est fait pour ça. Aujourd’hui ça tourne un peu en eau de boudin, c’est de l’internet de consommation, mais l’intérêt d’internet c’est de produire.

    Quel est le but recherché auprès de tes viewers ?
    > Plus je vieillis moins c’est le plaisir de l’égo. D’ailleurs si je cherchais à faire des vues, je ne ferais pas ce que je fais :) Quand une vidéo « marche » ça me fait vraiment plaisir, mais ce qui compte pour moi c’est le fond. Quelques retours de gens qui ont été touchés, rien ne me fait plus de bien. Vidéos ou blog, je n’ai qu’un espoir, faire avancer des idées auxquelles je crois. Parfois c’est purement de la déconne, mais c’est rare en fait. En tout cas le but n’est pas financier : je mets un points d’honneur à n’avoir jamais monétisé un contenu tout au long de ces années. Ça arrivera peut être un jour, mais tant que je peux gagner ma vie autrement, ça donne un luxe extraordinaire : la liberté.

    #inclassable #artiste #blog #blogueur #musique #gentillesse #espoir

  • 3月28日のツイート
    http://twilog.org/ChikuwaQ/date-150328

    Top story: March 2015 Security Incident and the Launch of Two... | Several Peop… slackhq.com/post/114696167…, see more tweetedtimes.com/ChikuwaQ?s=tnp posted at 04:44:40

    Top story: La porte blindée, terrible symbole de nos besoins de sécurité - Rue8… rue89.nouvelobs.com/2015/03/27/por…, see more tweetedtimes.com/ChikuwaQ?s=tnp posted at 03:04:55

    RT @komatterus: 【#困ってるズ vol.31】愛凛さんの「困ってること」。視界の真ん中が見えなくなる中心暗転。「視覚障害者=白杖という固定観念」道を聞いてもぞんざいに扱われてしまう…。 e.bme.jp/bm/p/bn/list.p… posted at 01:26:41

    RT @karayaslihan: From ’Angel’ series Francesca Woodman - posted at 01:14:56

    Top story: Investigators Pursue Motive in Germanwings Crash www.nytimes.com/2015/03/28/wor…, see more tweetedtimes.com/ChikuwaQ?s=tnp posted at 00:51:49

    RT @armooba: #Portrait #ArtisticNude by Peter Basch , 1950 via @TeutaPlebejka posted at (...)

  • Un collectif d’artistes de Bordj affronte le fameux « vide culturel »
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article2454

    Depuis les premières semaines de l’année 2015, une manifestation citoyenne est organisée, chaque jeudi, premier jour du week-end, par le noyau des artistes de Bordj-Bou-Arreridj, devant la maison de culture. Exiger une exploitation des équipements culturels de cette ville métamorphosée par une son attractivité en industrie manufacturière, mérite d’être appréciée, une doléance civilisée qui, par sa qualité, quête une programmation culturelle pour les institutions qui ornent l’urbanisme... D’une part la (...)

    6- Portraits d’artistes. Présentations d’événements culturels.

    / censure, presse, journaux, dictature, expressions, liberté, #économie,_politique,_arts,_corruption,_opposition,_démocratie, #arts,_culture,_littérature,_cinéma,_critique,_performances,_styles, Maghreb, Algérie, Tunisie, Maroc, Libye, (...)

    #6-_Portraits_d'artistes._Présentations_d'événements_culturels. #censure,presse,_journaux,_dictature,_expressions,_liberté #Maghreb,_Algérie,_Tunisie,_Maroc,_Libye,_Africa,_population,_société

  • La Fédération de Russie ne prendra pas de sanctions contre les artistes de l’Union européenne : aucun n’a le niveau de Iosif Kobzon.

    РФ не буде вводити санкції проти артистів з ЄС, оскільки там немає співаків рівня Кобзона : Новини УНІАН
    http://www.unian.ua/world/1045149-rf-ne-bude-vvoditi-sanktsiji-proti-artistiv-z-es-oskilki-tam-nemae-spi

    La sanction de Kobzon, enfant du pays (né à côté de Donetsk) est certainement une conséquence de ce concert de soutien à Donetsk en octobre 2014 (ambiance très soviétique)

    https://www.youtube.com/watch?v=YCGGjSTLZUQ

    Une prestation de sa grande époque (1986, juste avant d’être honoré du titre d’#Artiste_du_peuple_de_l'Union_soviétique)

    Iosif Kobzon, La femme du soldat russe
    https://www.youtube.com/watch?v=vf-PqsiZJ0Y

  • Paris : quatre ans après, le bizness du Château Pirate continue…
    http://fr.squat.net/2015/02/11/paris-quatre-ans-apres-le-bizness-du-chateau-pirate-continue

    En novembre 2010, un #squat d’#artistes a été ouvert à Paris, au 40 rue René Boulanger, dans le Xe arrondissement, près de la place de la République. Nommé Château Pirate ou Château Albat’art, ce squat a été expulsé quelques mois plus tard, le 31 mai 2011. Une #expulsion « à la cool », comme le dit un article paru le jour-même sur le site branchouille StreetPress puisque les artistes ont gentiment donné les clés au proprio, à l’époque la mutuelle d’assurance Groupama (une entreprise « à la cool », pas de doute). L’ex-squat a été muré illico-presto, sans aucune contestation, tranquillou.
    Entre-temps, il s’est passé des choses assez banales (ateliers, teufs et autres machins d’artistes), et d’autres bien plus môches (bizness artistouille permanent et expo d’artistes conspis et/ou fafs en février 2011, cf. l’article ci-dessous qui avait à l’époque été publié sur Indymedia-Paris)…
    Mais pourquoi reparler de tout ça maintenant ?
    Hé bien parce que le bizness du Chateau Pirate continue à sa manière !
    Alors que l’immeuble est en chantier pour être transformé en hôtel de #luxe 5 étoiles, un des artistes ayant décoré le squat à l’époque s’est compromis (si l’on peut dire, parce que vu leur politique d’il y a quatre ans, ça n’a rien d’incohérent) avec la bande à haute-bourgeoisie, marché de l’art et charity-business.
    Le 5 février 2015, une douzaine de fenêtres de l’immeuble, peintes par l’artiste Kouka lorsque le bâtiment était squatté, ont été vendues entre 3 000 et 5 000 euros pièce, à des amateurs d’art, parmi lesquels le journaliste Patrick Poivre d’Arvor ou le promoteur immobilier Jérôme Dauchez. Le tout a rapporté 46 OOO euros, sous la houlette du promoteur immobilier Pitch Promotion et du commissaire-priseur Pierre Cornette de Saint-Cyr, qui a orchestré la vente aux enchères sur les lieux-mêmes de l’ex-squat. Mais rassurez-vous, c’est pour la « bonne cause » !

    • Pas encore lu, mais le « loin » me fait tiquer, partout est privilégié ce qui sépare dans la #concurrence et pas du tout ce qui peut se construire comme commun.
      Il y’a a eu des collectifs de plasticiens proches des coord d’intermittents et précaires (sur l’idée d’une garantie de revenu découplée de l’emploi). Comme la moitié des chômeurs, la moitié des intermittents ne sont pas indemnisés. Beaucoup jonglent eux aussi entre #RSA (qui marche pas si on a un conjoint office à 670 € de revenu, etc) entre « statut d’#auto-entrepreneur », #droits_d'auteurs, travail au black, aide familiale, amicale, débrouilles diverses. Et comme les plasticiens, eux aussi sont plus loin qu’hier de toute #revendication collective. Minés par la course au cachet, beaucoup n’ont pas connu la « date anniversaire » mais seulement les périodes glissantes d’ouverture de #droits, pas connu non plus la possibilité de faire valoir des heures employées hors spectacle pour ouvrir des droits. Il sont moins convaincus qu’en 2003, lorsque le contrat tacite avec l’unedic fut rompu par une contre réforme, que leur #revenu est un dû.

      #économie #politique_du_capital

    • « loin » car éloigné de la scène médiatique...
      Comparer pour opposer une précarité à une autre n’est pas le propos.
      Cet article s’attache à faire connaitre une situation largement méconnue, le grand public assimilant généralement toutes les professions artistiques sous l’étiquette « intermittents ».
      Savoir qu’un sculpteur qui travaille avec des machines dangereuses n’a même pas accès à la prise en charge de l’accident du travail par la Sécu, mérite d’être connu. Les artistes plasticiens sont sans doute les seuls affiliés à travailler « sans filet » . Pourquoi ?

    • Sauf à être grand chef des autres, qui est réputé « se réaliser subjectivement dans son travail » est matériellement en dette vis à vis d’une société qui n’offre pas ce type de rétribution morale.

      Sinon, bien d’accord avec toi. Et ça fonctionne par ailleurs aussi comme une mise à distance des injonctions à l’"insertion" (emploi), ainsi 20% des RSAstes parisiens se déclarent « artistes ».

  • La mort de l’artiste et la naissance de l’entrepreneur créatif - The Atlantic
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/108150806816

    Dans une intéressante synthèse pour The Atlantic, l’essayiste américain William Deresiewicz (@WDeresiewicz) revient longuement sur la transformation de l’artiste, génie solitaire, en professionnel, en entrepreneur de son #art. Rien de forcément très nouveau dans cette analyse, si ce n’est la façon dont Deresiewicz intègre le développement des nouvelles technologies à cette transformation.

    "La poussée de la désintégration institutionnelle [qui a conduit à transformer le statut de l’artiste] a coïncidé avec la montée des nouvelles technologies. La culture émergente de l’entrepreneur créatif a précédé la naissance du web, mais le web l’a rendu encore plus saillante. L’internet en permettant de promouvoir, vendre et livrer directement à l’utilisateur a permis de le faire d’une manière qui rivalise avec les (...)

  • CIP-IDF > Préambule à une lecture de la convention chômage / le mot annexe / description attentive des formulations des annexes dans la convention d’assurance chômage. Commission annexe
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7549

    La commission annexe décide de s’attaquer à la #convention d’assurance #chômage du 14 mai 2014 par le biais du mot #annexe.
    #Intermittents et #précaires de l’emploi, indemnisés ou non, nous manions régulièrement ce mot : une partie d’entre nous sait « dépendre » d’une annexe au régime général de l’assurance chômage.

    Les trois annexes qui reviennent souvent sont :
    • l’annexe 4, dite « des #intérimaires »
    • l’annexe 8, dite « des #techniciens du cinéma et du #spectacle vivant »
    • l’annexe 10, dite « des #artistes »

    Mais on le sait – et ceci est d’autant plus évident puisqu’il y a numérotation – il y a d’autres annexes.
    Quelles sont-elles ?
    Sont-elles toutes liées à des pratiques d’#emploi ? Et lesquelles ?
    Comment sont-elles numérotées ? Chronologiquement ? Sur d’autres critères ?
    Comment sont-elles apparues, ont-elles été obtenues, ont-elles été imposées ?
    Combien de personnes, indemnisées et #non_indemnisées, sont-elles concernées par chacune des annexes ?

    Plus largement : c’est quoi, une annexe ? D’où vient ce mot ? Quels sens a-t-il ?

    La commission annexe, gardant en mémoire les propos d’un ministre expliquant en 2003 que ces considérations techniques étaient trop compliquées pour être comprises par les #chômeurs, s’attache à creuser toutes ces questions, supposées annexes, pour comprendre et décrypter les mécanismes en jeu lors des négociations de l’assurance chômage, passées, présentes et futures.
    Elle (se) questionne notamment sur le rapprochement du Règlement général * avec les annexes, en ce qui concerne la prise en compte de la #discontinuité_de_l’emploi, notamment avec l’#activité_réduite.

  • FIGURER LES ENTRE-DEUX MIGRATOIRES
    Pratiques cartographiques expérimentales entre chercheurs, artistes et voyageurs

    Entre mai et juin 2013 s’est tenu à #Grenoble un atelier de cartographie participatif et expérimental, à la croisée des sciences humaines et de l’art. Douze #voyageurs, alors #demandeurs_d’asile ou réfugiés, trois #artistes et deux géographes se sont réunis pour aborder la cartographie comme technique créative de relevé d’#expériences. Les #cartes produites avec et par les participant.e.s évoquent des #souvenirs d’#entre-deux_migratoires et de #franchissements_frontaliers. Cette expérience participative cherche à se démarquer d’un positivisme narratif des itinéraires migratoires -caractéristique notamment des administrations en charge du droit d’asile-, en mobilisant des outils de médiation visuels et artistiques. Les acteurs de ce projet reviennent ici sur les intentions de construire un terrain de recherche indisciplinaire, fondé sur une pratique cartographique critique et créative. Les cartes ont constitué des entre-deux méthodologiques au service des relations entre les participants, tandis que s’élaboraient des récits référentiels et non-référentiels des entre-deux migratoires.

    http://www.carnetsdegeographes.org/carnets_terrain/terrain_07_01_Mekdjian.php
    #cartographie_radicale #cartographie_critique #migration #asile #réfugiés #parcours_migratoire #Sarah_Mekdjian #cartographie_participative #itinéraire_migratoire #frontière #cartographie_créative #narration #cartographies_traverses
    cc @reka

  • « Exhibit B » : Oui, un spectacle qui se veut antiraciste peut être raciste
    http://www.slate.fr/story/95219/exhibit-b-raciste

    Et c’est le problème avec la performance montée par le metteur en scène sud-africain blanc Brett Bailey, qui reproduit un zoo humain du début du XXè siècle. Tribune d’Amandine Gay, militante anti-raciste, opposée à cette performance, et qui a participé aux manifestations. Source : Slate

    • http://mrsroots.wordpress.com/2014/10/14/boycotthumanzoo-i-le-racisme-sinvite-au-musee

      “Notre passé colonial”. Un “notre” bien hypocrite quand il s’articule uniquement sur la servitude des corps noirs pour une exposition au musée. Voilà donc plusieurs jours que cette exposition est questionnée sur son racisme. A peine daigne-t-on soulever l’annulation de cette même exposition outre-manche, il nous revient d’anticiper les cris à la censure et à la liberté d’expression ; soit une liberté qui se complaît dans le dénigrement et le rabaissement des mêmes minorités ethniques dans l’espace médiatique.

      http://mrsroots.wordpress.com/2014/11/26/boycotthumanzoo-exhibitb-it-is-nothing-newca-na-rien-de-nouveau-

      Voir des gens noirs, de voir des Africains - présentés comme des corps, plutôt que des personnes : ça n’a rien de nouveau. Voir ces corps noirs souffrant, présentés dans la douleur et la terreur insupportables, ça n’a rien de nouveau. Les femmes noires comme des objets sexuels en attente d’être violées, comme des spécimens anatomiques pour être examinées, comme des Mama, comme des animaux, voir les hommes noirs désincarnés ou présentés comme violents et effrayants, dans des cages, avec leurs corps mutilés, ou sans organes du tout, comme quatre têtes désincarnées chantant au fond de l’exposition - une complainte lugubre, bien sûr, de sorte que tout l’espace suinte des relents de pitié et de honte et de douleur. Voir l’histoire des Noirs présentée comme si elle a commencé et se terminera avec le colonialisme - c’est à dire quand des personnes blanches font partie du tableau, ça n’a RIEN DE NOUVEAU. Ce n’est pas radical, cela ne me remet pas en cause - en fait, ça ne remet en cause personne, vraimentt, car cela se nourrit d’un récit culturel qui est trop commun : celui dans lequel la douleur et la persécution sont la seule manière dont nous pouvons comprendre l’expérience de la Négritude, celui dans lequel nous fétichisons l’expérience noire abjecte

      http://mrsroots.wordpress.com/2014/11/29/boycotthumanzoo-exhibitb-en-france-respect-et-dignite

      De notre côté de la barrière, les gens discutent, se soutiennent dans cette conviction que notre dignité n’est pas à vendre, que cet “antiracisme” qui n’écoute que lui-même en prétendant nous défendre, est hypocrite ; et que la dénonciation du racisme dans une énième répétition du Noir asservi, est fantaisiste et naïf.

      #privilège_blanc
      #antiracisme
      #mrsroots
      #boycott_human_zoo
      #intersectionalité

    • @Karl-Groucho

      je ne suis pas client de slate, c’est pourquoi j’ai proposé d’autres liens, qui proposent une critique qui me semble assez précise, et très peu suspecte de faire une « unanimité », du privilège blanc à l’oeuvre dans cette sorte d’antiracisme.

      En matière de racisme, reconnaître que l’on se doit d’écouter ce qu’ont à en dire celleux qui le subissent est un phénomène des plus récents.

      Et nous autres blancs antiracistes demeurons bien trop souvent persuadés de ce que nos intentions, aussi bonnes soient elles, pourraient nous dispenser de devoir prendre conscience de privilèges liés au racisme dont notre antiracisme ne nous privera pas.

      « art dégénéré », fichtre ! Mais la différence entre Auschwitz et l’esclavage des noirs, c’est que l’antisémitisme est tout de même un petit peu moins institutionnel aujourd’hui que ne l’est le racisme envers les noirs. Le contrôle au faciès ne concerne heureusement plus, par exemple, ceux de nos concitoyens dont l’Etat soupçonnerait la confession juive. On ne saurait en dire autant des rapports entre les personnes à peau noire et les forces de l’ordre (ce n’est qu’un exemple très simple parmi bien trop d’autres possibles) Ce qui change effectivement beaucoup de choses : quand on parle d’esclavage ou de colonies, on parle d’un racisme qui structure encore notre société, même si c’est sous des formes (à peine) moins caricaturales.
      Ne vous emballez pas trop vite à employer des grands mots et des intimidations, qui constituent justement un exercice de privilège blanc caractérisé (et ne fonctionneront plus).

    • Et les gens qui représentent les colonisés sont des gens engagés et présents volontairement.

      Les gens qui représentent les colonisés ne sont pas indépendants du capitalisme. En dépit du système il faut bien se nourrir…

      Auschwitz-Birkenau aujourd’hui est-il incompréhensible hors la présence simultanée des nazis ?

      Une exposition au cours de laquelle des juifs seraient tatoués (par qui ?) puis enfermés (par qui ?) dans des simulacres de chambre à gaz serait tout aussi malvenue…

      Cette exposition est hypocrite car si elle reproduit « au nom de l’Art » des atrocités commises envers les noirs, elle se garde bien de dénoncer QUI a commis ces atrocités.

      Tous ceux qui agissent avec virulence contre cette performance sont-ils autant présents et actifs, par exemple, contre toutes les manifestations nationalistes et excluantes (du front national aux ignominies gouvernementales de Calais, etc.) ?

      L’injonction à être de toutes les luttes pour pouvoir prétendre à être perçu de manière crédible est d’une particulière mauvaise foi. Personne n’a à juger de l’engagement des autres, en particulier si le but est, comme ici, d’avoir un prétexte pour minimiser cet engagement sans avoir à le critiquer directement.

      De plus, tu ne fais que prêter des intentions perfides aux gens, ce serait louche qu’ils soient tous d’accord. Mais si tout le monde s’accorde à ne pas sauter d’un pont, feras-tu le contraire à cause d’une unanimité de mauvaise aloi ? Cet argument est fallacieux.

    • @martin5 a écrit :

      En matière de racisme, reconnaître que l’on se doit d’écouter ce qu’ont à en dire celleux qui le subissent est un phénomène des plus récents.

      Voilà, tout est dit.

      J’ai vu que des noirs gueulent au racisme devant les portes de cette expo et qui se font taper sur la gueule par des CRS blancs pour la défendre, j’en déduis (même sans CRS) qu’ils sont autrement mieux placés que moi pour savoir quelles sales gueules peut prendre le racisme !

      Ailleurs, dans ce registre, il y a le gag de Timsit sur l’analogie entre les crevettes et les trisomiques. Ça m’a fait rire. Les proches de trisomiques, pas du tout. J’ai en conclu qu’au final, c’était de l’humour blessant et que donc, ce n’était pas drôle du tout. Timsit aussi s’est excusé.

      Et effectivement, les bonnes blagues de fin de banquet sur les femmes, ça fait super longtemps qu’elles ne me font plus rire du tout et ça me fait encore plus chier quand un gros con vient l’expliquer que je n’ai aucun humour.

      CQFD !

    • @monolecte > Clairement. Il y a encore pas si longtemps L’Elfe le rappelai comme ça dans un article :

      Militer n’est pas une obligation. Militer prend du temps, de l’énergie. Nous sommes tous pris dans des vies parfois difficiles. Nous avons nos problèmes. Certains d’entre nous subissent d’ailleurs des injustices sociales (sexisme, racisme) qui sont handicapantes et qu’ils doivent eux-même déconstruire pour avoir une meilleure vie.

      Militer peut aussi être un privilège. La mère célibataire de 3 enfants milite rarement… Militer peut être difficile, voire impossible, pour certaines personnes, qu’elles soient jeunes et dépendantes de leurs parents, vieilles et isolées…

      - http://lesquestionscomposent.fr/militer-cest-chiant

    • « politiquement correct » n’est pas à mes yeux une catégorie qui aide à y voir clair, si l’on essaie d’aller plus loin que l’aspect « buzz » de tel ou tel événement.

      La question n’est pas « d’être ou ne pas être politiquement correct », mais d’avoir ou non conscience des rapports de domination qui structurent la société dans laquelle nous sommes.

      La « liberté dans l’art » ne tombe pas du ciel, et n’est encore moins un absolu. (Rien qu’avec les termes « liberté » et « art », nous avons de quoi disputer âprement quelques jours avant de commencer à être certains de parler de la même chose). De fait, réclamer la « liberté » pour un art désincarné, séparé des réalités sociales, qui n’aurait de compte à rendre à personne : on ne fait pas plus platement et idéalement bourgeois.
      Cette question est entièrement traversée par les conditions matérielles dans lesquelles cette liberté et cet art existent : autrement dit, elle est pleinement prise dans ces rapports de domination. Dans ces conditions, prétendre être « libre » ou « libéré », lorsqu’on est blanc, de la contrainte si affreusement liberticide (aïe ! j’ai mal à mon privilège !) de devoir prendre en considération ce que les racisés peuvent penser de nos gentilles actions artistiques antiracistes, c’est tout simplement perpétuer, sous couvert de Création et de Liberté un déni et un mépris que ces mêmes racisés connaissent trop bien, et qui se nomment, figurez-vous, racisme. C’est, platement, exercer son privilège de dominant, qui a effectivement le pouvoir de dire et d’imposer ce sa conception de la « liberté de créer », une conception qui ménage les hiérarchies sociales, et sa perception de lui-même.

      Mais c’est vrai que les dominé-e-s sont si susceptibles, et peu au fait de ce qu’est la liberté... expliquons leur : la liberté, c’est d’être comme nous des hommes blancs hétéros, et de faire ce qu’il nous plaît, et de faire taire les noirs/femmes/homos/lesbiennes qui auraient le toupet de nous rappeler qu’il existe des hiérarchies sociales !

      J’ai appris que j’avais besoin de ce qu’en disent les racisés pour comprendre le racisme. Comme j’ai appris que je devais écouter ce que disaient les féministes pour comprendre ce qu’étaient les rapports de domination de genre. Comme j’ai appris que ma position d’homme blanc hétéro faisait de moi un privilégié sur ces plans là, que je le veuille ou non, que je sois proféministe, anti-homophobie, anti-lesbophobie antiraciste ou non, etc. Oui, il y a aussi des personnes transgenre, des personnes intersexe, et j’en oublie sûrement.

      Tout cela ne fait pas de moi un coupable qui doit expier, mais quelqu’un qui a commencé de prendre conscience que, tant que nous vivrons dans une société genrée, raciste, hétéronormée, un homme blanc hétéro ne s’exprimerait pas depuis la même position qu’un noir, tzigane... qu’une femme, qu’une lesbienne ou qu’un homosexuel, et que dans de telles conditions, tourner ma langue dans ma bouche avant de m’exprimer à tort et à travers sur ce que vivent les dominé-e-s ne relevait pas de la censure, mais de la conscience de ma propre position, non neutre, au sein des rapports de domination existant

      Le politiquement correct et son inverse ne sont pas des critères de jugement pertinents. Si l’illusion d’être subversif et « libre » flatte les ego idéalistes, elle ne les dispense en rien de prendre connaissance des conditions matérielles existantes.

    • Le rapport entre les blagues sexistes de fin de banquet et l’exposition antiraciste accusée de racisme est pour moi limpide : dans les deux cas, les dominants (les machos pour le banquet, les blancs pour l’expo) expliquent aux dominés (les femmes pour le sexisme, les noirs pour le racisme) qu’ils n’ont rien compris à leur domination et qu’on va donc leur expliquer ce qu’ils doivent ressentir !

    • @jean-no alors... rien, car là ce n’est pas la question du « tous » mais celle de la suprématie de l’"un", et précisément de celle de l’#artiste, dont une des fonctions actuelles est d’esthétiser le politique pour en dissoudre l’âpreté. N’en déplaise à Stirner et et à bon nombre d’anarchistes, cette suprématie de l’un écrase le singulier comme le quelconque.

      Ce blanc qui fait travailler des noirs pour des blancs croit renverser ce rapport au nom de ses intentions ? Bullshit.

      #minorité #individu

      rétrochrono : oups... j’avais pas lu scriblerus.

    • Vous ferez ce que vous voudrez,

      mais que l’on en soit réduit à disputer d’ « interdire » une telle expo est d’abord dû au fait que la bonne conscience antiraciste sûre de son fait de ses organisateurs et/ou de l’artiste et de leurs soutiens les rend sourds aux réactions qu’elle suscite chez nombre de personnes racisées aujourd’hui.

      Il me semble que lutter contre le racisme, lorsque l’on en est pas victime soi-même, doit se faire - c’est la moindre des choses - en se tenant aux côtés des racisé-e-s, et en acceptant de devoir leur rendre des comptes.
      Puisque ce sont elleux qui font les frais de la plus ou moins grande pertinence de cette lutte.
      Ce n’est pas ce que fait ici l’ « artiste », me semble-t-il, et encore moins ce qui préoccupe celleux qui viennent défendre sa « liberté » ou celle, plus idéale encore, de l’ « Art » face à Anastasia (c’est le petit nom de la Censure).
      Faire le choix d’une démonstration très spectacliste et clivante de la Très Virulente Radicalité de son propre antiracisme est avant tout une démarche de privilégié qui entend surtout jouir de son privilège.

      Lutter contre le racisme, cela passe aussi, et cela commence pour moi qui suis blanc, par le fait de prendre conscience de mon propre privilège de blanc. Même antiraciste.

    • Ton post, @jean-no fait de moi (et d’autres) le responsable potentiel de ta désincription, ça me déplait.
      Esthétiser le politique c’est enjoliver le retrait, la dépossession, voilà de quelle « utilité politique » il s’agit. Je n’objecte pas, j’affirme. Le baratin autojustificateur sur « l’art est politique » me dégoûte. De quelle politique sagit il ? Comment ? Avec qui ? Pourquoi ?

      Je n’ai pas envie de me poser la même question que toi (interdiction), et en fait je m’en fous car ça me va fort bien si les « performances » neutralisantes sont piratées par une foule non payante qui transforment l’échéance en une AG ou quelque chose du genre, en une occasion de manifester, en une prise de parti.

      Si des interdictions posent problème selon moi, ce n’est pas parce que c’est un gros mot qui en dirait suffisamment dans tous les cas. Je me sens bien plus affligé et révolté par exemple par l’interdiction qui dure depuis plus de 25 ans du minable revenu minimum français à l’encontre des moins de 25 ans que de la liberté individuelle des #auto-entrepreneurs de la meilleure des #marchandises possibles : la #culture.

      Plutôt d’innombrables artistes de la liberté que la liberté des artistes.

    • ha ha ha ! Oui mais tu as tort, c’était en fait un africain blanc. Et c’est sans doute celui qui a le mieux compris, le mieux parlé de l’Afrique du fleuve Niger... Tu peux ne pas cliquer mais tu te prives d’une merveille :)

    • @jean_no : si, quand même, je trouve cet endroit mieux que pas mal d’autres. Après, y a que moi que ça ne dérange pas viscéralement que les autres ne soient pas forcément d’accord avec moi en tout et tout le temps ?
      J’ai des points de divergence avec la plupart des gens sur #seenthis. Pas forcément les mêmes points et les mêmes gens. Mais bon, si je ne me mets qu’à discuter qu’avec des gens totalement d’accord avec moi sur tout... je vais me faire chier grave. Surtout que je ne crois pas que ça existe. Parfois, je ne suis même pas d’accord avec moi-même, c’est dire.

      Il y a des divergences qui peuvent être indépassables, mais la plupart du temps, ce sont de bonnes occasions de creuser un truc et d’améliorer ses connaissances, d’affiner son point de vue.

      Et quand vraiment on s’énerve, on peut toujours éteindre l’écran et revenir le lendemain au lieu de brûler ses vaisseaux chaque soir...

    • Une manière, de mon point de vue de femme blanche, de ressentir ce qui gêne est d’imaginer une exposition d’un artiste sur les maisons closes avec des actrices payées à s’exposer en prostituées. Un, j’aurai du mal à y voir un intérêt même sous couvert de pédagogie, deux j’en dénoncerai le voyeurisme pervers trois, je continuerai à dire que le sexisme a de beaux jours devant lui.
      Sinon, tous les soirs, il y a une émission sur FR3 où les noirs et les arabes sont montrés comme des personnes ne sachant pas s’exprimer en français et ayant comme activités principales le vol ou le deal. Plus belle la lie, ou un truc du genre.

    • Inutile d’en rajouter j’ai déjà purgé ma peine

      https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=FCp2i7IDcuM

      Je dors le jour, je ris à peine
      Je sors de ces tours que l’on met en quarantaine
      Je suis de ces parasites dont on parle à l’antenne
      Moralité, la sécurité des lieux n’est pas certaine
      Je crame, je brule, je hurle, je gueule
      Je traine en ville en bande ou même déambule seule
      J’ai un rôle colossal à la cave et au sous-sol
      Je recherche l’étincelle mais j’ai paumé ma boussole
      Alors je bois, je fume, je noie ma flemme
      Je crois aux flammes, j’acclame la haine
      Mes larmes et mes peines n’impressionnent personne
      Et on me traite de hyène sur toutes les ondes hertziennes
      On se moque de mes œdèmes et de mes états d’âme
      Tout m’ordonne en fait de ne pas vivre à l’état d’homme
      Et moi que l’on nomme l’individu bas de gamme,
      Qu’on me dégomme sur le macadam serait le minimum.

      Je sais, je traine, je sens, je gêne
      Inutile d’en rajouter j’ai déjà purgé ma peine
      Ma tête mêlée, ma peau ébène
      Inutile d’en rajouter j’ai déjà purgé ma peine
      La hargne est dans mon sang, mes veines
      Inutile d’en rajouter j’ai déjà purgé ma peine
      J’habite au loin, en zone urbaine
      Inutile d’en rajouter j’ai déjà purgé ma peine

      J’ai le ventre à terre et on m’en veut à tort
      Je n’ai aucun de leurs critères pour monter à bord
      Mon dortoir est autant solitaire qu’en retard
      Beaucoup trop près de l’arbitraire et ses avatars
      Ce qu’on déplore en clair, c’est que je ne sais pas plaire
      Embrasser l’étendard, applaudir en fanfare
      Et on me fait dire qu’il faut bannir ma colère
      Et puis faire taire mes nerfs à vifs et mes nombreux mollards
      Mon calvaire n’est réduit qu’à un bruit de couloir
      Un parcours vulgaire qui manque de bon vouloir
      On dit que ma cité n’est pas le défouloir
      De flics zélés, un triste défilé d’abus de pouvoir
      Et mon itinéraire n’est ni mort ni tout noir ni bétonné
      Ni à mille bornes des plus beaux territoires
      Mon teint n’est pas non plus maintenu sous le tonnerre
      Attendons le meilleur, commençons les prières.

      Je sais, je traine, je sens, je gêne
      Inutile d’en rajouter j’ai déjà purgé ma peine
      Ma tête mêlée, ma peau ébène
      Inutile d’en rajouter j’ai déjà purgé ma peine
      La hargne est dans mon sang, mes veines
      Inutile d’en rajouter j’ai déjà purgé ma peine
      J’habite au loin, en zone urbaine
      Inutile d’en rajouter j’ai déjà purgé ma peine

      Allez-y, utilisez la science ou la raison
      Criez à l’hérésie, protégez vos maisons
      Vivez l’instant présent avec l’air amusé
      Et dressez les cloisons pour les faibles et les frisés
      Et écrasez quiconque voudrait fouler vos gazons
      A chaque carreau brisé, réclamez la prison
      Et bâtissez maintenant tous vos propres musées
      Car très bientôt vos nuits ne seront plus apaisées
      Le climat est pesant, les gens sont épuisés
      Veulent les têtes des méprisants sur le banc des accusés
      Le projet est séduisant, les lames aiguisées
      Qu’il serait plaisant de tous les saigner à l’Élysée
      Vous ne faites plus illusion, vos promesses sont usées
      On va venir embraser tous vos salons tamisés
      J’ai déjà composé le chant de vos oraisons
      Je suis désabusé, j’ai la nausée et pas mal de lésions.

      Je sais, je traine, je sens, je gêne
      Inutile d’en rajouter j’ai déjà purgé ma peine
      Ma tête mêlée, ma peau ébène
      Inutile d’en rajouter j’ai déjà purgé ma peine
      La hargne est dans mon sang, mes veines
      Inutile d’en rajouter j’ai déjà purgé ma peine
      J’habite au loin, en zone urbaine
      Inutile d’en rajouter j’ai déjà purgé ma peine

      #love

    • Pour @jean_no sur seenthis : seenthis est un endroit merveilleux, un lieu pratiquement « troll free » où s’échange et se partage sans restriction aucune le savoir, la connaissance, les réflexions, les analyses.

      Il serait très très très dommage que tu quittes ce lieu extraordinairement riche en nous privant de toi, de tes trouvailles, de tes réflexions et de ton travail, juste parce que sur UNE contribution il y a eu UN dérapage. Grâce qu dieu de l’Internet libre, c’est extrêmement rare ici :)

      La réflexion de notre autre ami le Bougnoulosophe n’était pas utile, il aurait pu, et il sera sans doute d’accord, éviter cette mauvaise pique et plutôt argumenter de nmanière compréhensible et constructive. En tout cas il n’est pas seul sur seenthis, et si c’est juste pour cet incident que tu souhaite prendre la poudre d’escampette, et je comprends que c’est désagréable (moi non plus je n’aimerai pas), c’est dommage pour les 200 ou 300 personnes qui restent et qui pourraient profiter grandement de ce que tu as à apporter.

      Alors, 1 contre 300 ? :)

      Tu restes avec nous ?

    • Je sais, je traine, je sens, je gêne
      Inutile d’en rajouter j’ai déjà purgé ma peine
      Ma tête mêlée, ma peau ébène
      Inutile d’en rajouter j’ai déjà purgé ma peine
      La hargne est dans mon sang, mes veines
      Inutile d’en rajouter j’ai déjà purgé ma peine
      J’habite au loin, en zone urbaine
      Inutile d’en rajouter ... je purge toujours ma peine

      Voir aussi http://seenthis.net/messages/316454 (tiens, tiens, tiens ...)

      Voir aussi la polémique créée par un spectacle mettant en scène un zoo humain, « les Squames » (compagnie Kumlus) lors du festival des Accroche-Cœurs à Angers en septembre dernier. Un article de presse locale renvoyait à une vidéo postée sur Facebook
      http://www.courrierdelouest.fr/actualite/angers-accroche-coeurs-dialogue-muscle-avec-les-opposants-aux-squam
      (mais apparemment, le lien ne fonctionne pas ou bien il faut avoir un compte FB ; si quelqu’un pouvait extirper la vidéo des abimes du Net, ça me ferait bien plaisir). Le moment le plus intéressant de la discussion ainsi retranscrite est celui où l’on voit un jeune-homme déplorer que, lors de ce festiva,l on voit toujours les mêmes compagnies se produire alors que dans les quartiers populaires, il y a de nombreux collectifs porteurs de projets mais que ceux-ci sont systématiquement écartés de ce genre de manifestations « festives ».
      Personnellement, je désapprouve ce genre de « spectacle » car c’est bien de l’ordre du spectacle donc de la distraction que procèdent les zoos humains et leurs actuels avatars baptisés « performances » pour la bonne santé sociale. Je n’ai pas besoin de ce genre de rappel de vaccination pour me souvenir que « le ventre de la Bête reste toujours fécond ». Ne pas censurer ces « performances » mais autoriser qu’elle fassent polémiques, donc ne pas sacraliser « l’œuvre » par un cordon de CRS pour la mettre à l’abri de la contestation et ne pas se retrancher derrière l’argument ô combien fallacieux que, au nom de l’Art, on puisse tout se permettre.
      Car au final, Brett Bailey touchera une jolie enveloppe de pognon alors que les personnes représentées par sa performance seront toujours abonnées au minima sociaux.

      #loisirs_formatés

    • @jean_no qui a effacé son compte nous transmet ce message :

      En fait je ne reproche rien à personne, et je ne voudrais pas qu’on croie que je veux me faire prier, je cherchais juste un prétexte.
      J’ai débarqué sur les forums usenet en 1996, j’ai connu moult clashs, flamewars, et autres trolls (dans l’ancienne acception : le fait continuer une discussion sans but jusqu’à la nausée), mais depuis quelques jours, je dois vieillir, je n’ai plus le courage.
      jn

    • Jean_no en est à deux remises en cause en 10 jours... sur le sexisme... puis sur le racisme. Ça fait sans doute beaucoup à la fois. La chasse aux privilégiés a fait une victime de plus ! On ne dira jamais combien il est difficile d’en faire partie (d’avoir l’étiquette infamante du privilégié) à notre époque troublée. Zemmour en soutien de Jean_no ! ! ! ;-)))

    • Oui, moi qui arrive le lendemain je ne comprends pas tout. Mais je suis d’accord que c’est quand même pas mal problématique cette suppression totale des messages (y compris de premier niveau) des gens qui suppriment un compte. On avait possiblement évoqué le fait que ça pourrait être gardé mais anonymisé (en changeant le nom ou un truc comme ça), au moins pour ceux de premiers niveaux (ceux qui peuvent recevoir l’étoile). Mais ça pose d’autres questions aussi…

    • Le principe de #seenthis qui est qu’on peut supprimer/modifier ses messages me semble essentiel, mais une suppression massive est dommageable pour celleux qui ont étoilé des articles/url,

      Y aurait pas moyen de garder les messages de premier niveau, de les attribuer à un compte spécialement créé pour les articles orphelins, et de modifier ces articles de premier niveau pour conserver uniquement les liens, voir les liens + les citations (qui sont a priori des liens de l’article). Comme ça ça efface les propos de l’auteure, mais pas les urls et textes, et pas les conversations qui s’en suivent.

    • Je m’en veux de noter ça dans ce fil qui a bien d’autres intérêts, mais « Sinon, tous les soirs, il y a une émission sur FR3 où les noirs et les arabes sont montrés comme des personnes ne sachant pas s’exprimer en français et ayant comme activités principales le vol ou le deal. Plus belle la lie, ou un truc du genre. » n’est pas juste. On peut dire bien du mal de PBLV mais, à moins que ça ai radicalement changé depuis l’époque déjà lointaine où je regardais, c’est plutôt l’inverse.

    • Je débarque aussi sur le sujet.
      Pour revenir a Exibit B, cet article de slate (site que je n’aime vraiment pas d’habitude) m’a convaincu avec certains arguments.
      De mon point de vue d’artiste, bourgeoise et blanche, j’ai eu au début de la polémique sur Exhibit B en France, un avis assez favorable à l’expo.

      Par exemple au début je me suis dit que l’appellation de « zoo humain » était injuste. Je me disait que le théatre Gerard Philippe et le 104 ne sont pas des zoo et que les performeureuses n’étaient pas comparé à des animaux. En fait je me disait mais pourquoi des personnes rascisées ne pourraient pas performer des tableaux vivants. Quant des acteurs blancs performent des tableaux vivants personne ne trouve à y redire.

      En fait être des « tableaux vivants » exposé dans une galerie me fait plus pensé à une objectivation qu’a une animalisation, le mot « zoo humain » me parait toujours inadapté dans le sens que les animaux ne sont pas des objets.
      Aussi j’ai pensé à la même comparaison que @touti, si un artiste homme faisait une exposition de femmes prostituées offertes comme dans les vitrines des bordels j’aurais beaucoup à y redire.

      Ca me fait pensé à cette affiche pour un album de varité pour lequel l’artiste prétendait vouloir dénoncer la marchandisation du corps des femmes. A mes yeux de féministe, cette affiche est clairement raté, même si celleux qui l’ont commise étaient de bonne foi.

      ou a cet horrible gâteau

      Au début je me disait aussi que cette expo ne montrait pas les dominant·e·s car cela voulait dire que les colonisateur·e·s et les esclavagiste étaient le publique. Comme ca dénonce la permanence du racisme ca voulait dire que celleux qui colonisent et esclavagisent sont celleux qui viennent voire l’expo. Le « tableau » avec la reconduite aux frontières en charter me fait cet effet, ainsi que celui de la femme de ménage. Les spectateurices. C’est ce que dit l’artiste un truc comme « mon sujet c’est le publique, son regard... »

      Mais ceci entre en opposition avec les quartiers choisi pour le spectacle, deux quartiers à la population rascisé. Du coup le publique a beaucoup de chances de ne pas être blancs et dans ce sens le discours de l’artiste ne me semble pas cohérent.

      Je suis perplexe aussi face à cette image


      Ici pour une fois qu’on voie qui exerce la violence, elle est joué par un acteur noir. Et ca me fait pensé aussi à l’insulte de « bounty » que je trouve mal venu de la part d’un homme blanc.

      J’ai chercher des images du publique de l’expo, vu que l’artiste prétend que c’est le sujet de son travail. J’en ai pas trouvé.

      Il y a pas mal de choses qui manquent de cohérence, de finesse mais au moins cette expo est l’occasion d’un debat qui m’a éclaircie certaines idées et aidée à comprendre certaines de mes travers de blanche.

      –----------

      @jean_no j’espère que tu reviendra et que cette pause te sera bénéfique.

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      Au sujet de la disparition des articles des comptes effacés c’est vraiment dommage. A ce sujet je partage l’avis de @nicolas et @rastapopoulos

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      Bonne soirée

    • @baroug ah ben merci de me tacler ainsi, et si j’en parle ici c’est que la mise en spectacle d’un racisme latent passe tous les soirs sans que personne ne trouve à redire. Je suis PBLV en notant les clichés véhiculés, et peut-être devrais-tu toi aussi t’inquiéter de ce qui est renvoyé via cette série plutôt que me dénigrer.

    • Je voulais pas spécialement te tacler touti mais j’ai regardé PBLV pendant de longues années et je constatais l’inverse, avec des noirs et des arabes notable, avocat, bon élève… des personnages racisés récurrents positifs et plutôt pas stéréotypés. C’était pas non plus génial mais à l’époque plutôt novateur et bienvenu dans la télé française. Après ça fait un moment que j’ai pas regardé, peut être ont ils complètement changé de prisme, mais ça me surprend.

    • Je ne veux pas tacler non plus mais j’ai regarder PBLV il y a quelques années et je n’ai pas le même souvenir que toi @baroug. C’est peut être pas la même période que toi, je n’ai pas regarder dès le début et j’ai du tenir deux saisons. Il y avait il est vrai une sorte de tentative de faire de l’antiracisme light avec les personnages récurrents. Je dirait assez proche de ce qu’explique Tomas J sur la chanson de yannick Noa http://www.lecinemaestpolitique.fr/ma-colere-yannick-noah-2014-misere-de-lantiracisme
      Il y avait trois style de scénarios et l’un d’eux était le fait de société de la semaine vu par PBLV avec des personnages qui disparaissent 3 jours après. Là c’était la plus part du temps très stéréotypé et proche de ce qu’on entend dans la JT télévisés comme discours. Des méchants arabes de cité dealeurs et gangsters, des sans papiers malintentionnés, des fausses accusatrices de viol et j’en passe.
      Mon visionnage de cette série date pas mal et est assez flou alors je ne peu pas donner de détails précis mais c’est l’impression que j’ai gardé de PBLV. Et je m’excuse mais j’ai pas envie d’en revoir pour vérifier si c’est toujours aussi mauvais ou si mon souvenir est faussé :)

    • Je ne veux franchement pas pourrir ce fil avec une discussion autour de ce roman télé qui atteint 6 millions de personnes, au besoin on peut en ouvrir un autre. Je voulais seulement souligner que le racisme de Exhibit B (si il existe) n’est amha pas aussi sournois que celui véhiculé par PBLV. Bref, désolée d’avoir divergé mais je m’interrogeais sur les différentes représentations racistes dans le spectacle.

    • @odilon je l’ai vu, il y a un an. Et manifestement, j’ai vu une autre performance (ce n’est ni un zoo, ni un spectacle) que celle dont il s’agit dans cette mobilisation (qui a démarré en Angleterre, ce qui n’est pour moi pas du tout anodin dans le mode d’action et d’objectif de la version française de l’opposition à Exhibit B).

      Il y a cependant plein de choses intéressantes dans cette polémique, mais il parait que @melanine y reviendra bientôt. (#teasing)

      Je crois ce qui me fascine le plus (après tout défendre Bailey, son spectacle je m’en bats les #zwarte_piet) c’est le mépris avec lequel sont traités les collectifs et individus qui s’expriment sur le sujet. En gros, ce que je lis principalement c’est que les critiques sont de braves nègres bien bêtes qui ont rien compris. Super la dialectique française en 2014.

    • + même si je ne suis pas trop d’accord (avec la mobilisation et ses objectifs), je rejoindrais Casey sur un truc : quelle belle occasion de foutre la foire, de se mobiliser, d’échanger, de s’instruire et se compter. A quelle autre occasion quelqu’un comme Pô aurait-elle eu autrement droit de citer dans les premières pages de libé comme aujourd’hui ?

  • Et en Suisse :

    Genève, Lausanne, Berne, Zurich, Lugano, le 24 septembre 2014
    Communiqué de presse

    Plus de 640 artistes et acteurs culturels de toute la Suisse demandent
    à la Confédération de suspendre toute collaboration militaire avec
    Israël.

    Plus de 640 artistes et acteurs culturels de toute la Suisse ont
    publié mardi 23 septembre 2014, dans le journal Le Courrier, une
    Déclaration qui condamne les crimes de guerre commis cet été, pendant
    50 jours de bombardements israéliens sur la bande de Gaza. Le texte
    appelle le Conseil fédéral, à suspendre toute coopération
    militaire avec l’État israélien et à annuler la commande d’un lot
    de drones militaires Elbit H-900, qui après avoir été testés à Gaza,
    devraient servir au renseignement suisse pour surveiller sa propre
    population.

    Le texte et les signatures sur le site du Courrier :
    http://lecourrier.ch/declaration2014

    Versions en allemand, en italien et en anglais, sur le site :
    http://culturesuissegaza.over-blog.com

    Choqués par les actes commis par l’armée israélienne contre la
    population palestinienne enfermée dans bande de Gaza, des centaines de
    personnalités du monde de la culture ont mobilisé dans ce texte
    leur conscience de citoyens actifs dans la vie publique. Les
    signataires demandent à la Suisse, pays Dépositaire des Conventions
    humanitaires, de convoquer sans tarder les États parties à la IVème
    Convention de Genève relative à la protection de la population civile,
    et de répondre ainsi à la demande que les autorités de la Palestine
    ont formulé officiellement le 9 juillet 2014.

    Pour les artistes en Suisse, la dernière série de bombardements qu’a
    subi Gaza pendant 50 jours est un maillon de plus d’une longue chaîne
    d’horreurs et d’injustices que les gouvernements israéliens imposent
    aux Palestiniens depuis plus de 60 ans. Le blocus qui, depuis 2007,
    enferme dans un ghetto hermétique la population de Gaza est à lui
    seul un crime de guerre, qui maintient en état de crise humanitaire
    permanente ce territoire à peine plus grand que le canton de Genève.

    Parmi les signataires de la Déclaration figurent les musiciens et
    chanteurs Pascal Auberson, Michel Bühler, Xavier Dayer, La Gale,
    Greis, François Lindemann, Xavier Michel et Alizé Oswald (Aliose),
    Marco Zappa ; les chorégraphes Fabienne Berger, Marco Berrettini,
    Laurence Yadi et Nicolas Cantillon, Gilles Jobin, La Ribot et Philippe
    Saire ; les acteurs et comédiens Julia Batinova, Céline Bolomey,
    Jean-Alexandre Blanchet, Carlos Leal, Véronique Mermoud, Laurent
    Sandoz, Gilles Tschudi, David Valère ; les cinéastes Séverine
    Cornamusaz, Jean-Luc Godard, Fernand Melgar, Anne-Marie Miéville,
    Francis Reusser, Dominique de Rivaz, Daniel Schweizer, Christoph
    Schaub, Samir, Andrea Staka, Alain Tanner ; les écrivains Nicolas
    Couchepin, Laure Mi Hyun Croset, Anne Cunéo, Laurence Deonna, Daniel
    de Roulet, Jean-Michel Olivier ; les metteurs en scène Maya Bösch,
    Dominique Catton, Alexandre Doublet, Jean Grädel, François Gremaud,
    José Lillo, François Rochaix, Santuzza Oberholzer, Gisèle Sallin,
    Dominique Ziegler ; les illustrateurs et bédéistes Cosey, Tom
    Tirabosco, Zep, Albertine ; les humoristes Pascal Bernheim, Laurent
    Nicolet, Thierry Meury, les architectes Georges Descombes et Carlos
    Lopez, l’archéologue Marc-André Haldimann, les plasticiennes Carmen
    Perrin et Muriel Décaillet, le directeur de la Comédie de Genève,
    Hervé Loichemol, le directeur des Urbaines de Lausanne, Patrick de
    Rham, la directrice du Forum-Meyrin, Anne Bruschweiler. Plus de 640
    signataires, dans toute la Suisse.

    Ce texte est un acte de solidarité sans précédent des artistes en
    Suisse envers le peuple palestinien, en particulier les acteurs de la
    vie artistique en Palestine, pour qui le geste artistique et la lutte
    pour la liberté sont une seule et même chose.

    #Palestine #Suisse #artistes