• [Panik sur la ville] Bain de Sang
    https://www.radiopanik.org/emissions/panik-sur-la-ville/le-bain-de-sang

    La rédaction reçoit Milka Kongi Mbunga, #artiste activiste congolaise qui désire fortement parler de son pays et son histoire. Pour cela, elle fait appel au financement participatif pour la réalisation de son court-métrage « Bain de Sang ».

    Nous discuterons avec elle de son projet artistique, les femmes noires résistantes dans l’histoire africaine et le #génocide au #congo.

    Milka a aussi convié l’artiste Sophie Sénécaut pour parler de son travail artistique et de leur collaboration sur la pièce de Milø Slayers, « DEMONstratio », qui est jouée le samedi 14 octobre 2023 au BUDA à Courtrai.

    Playslist proposée par Milka :

    « Kinshasa Makambo » de Pompom Kuleta « Ekombo » de Reddy Amisi « Marie-Louise » de Wendo Kolosoy « La fête continue » de Freddy de (...)

    #femme #noire #femme,congo,artiste,génocide,noire
    https://www.radiopanik.org/media/sounds/panik-sur-la-ville/le-bain-de-sang_16557__1.mp3

  • De Bamako à Niamey, l’annonce de la suspension des demandes de visas plonge les étudiants dans l’incertitude
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2023/09/22/de-bamako-a-niamey-l-annonce-de-la-suspension-des-demandes-de-visas-plonge-l

    De Bamako à Niamey, l’annonce de la suspension des demandes de visas plonge les étudiants dans l’incertitude
    Le ministère des affaires étrangères français évoque le « contexte sécuritaire » au Mali, au Burkina Faso et au Niger dirigés par des juntes pour justifier une telle mesure.
    Par Coumba Kane
    David*, 22 ans, compte les jours. Son admission à l’université d’Angers sera annulée s’il ne s’y présente pas d’ici à la fin du mois de septembre, mais il est bloqué à Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso. Comme d’autres étudiants burkinabés, maliens et nigériens, le jeune homme ne peut plus déposer de demande de visa vers la France depuis plusieurs jours. La raison ? Le « contexte sécuritaire » dans ces trois pays dirigés par des juntes, invoqué le 16 septembre par le ministère de l’Europe et des affaires étrangères, sollicité par l’AFP.
    « Les services Campus France [l’agence française de promotion à l’étranger de l’enseignement supérieur français et de l’accueil des étudiants étrangers en France] et visas ne peuvent plus fonctionner normalement », expliquait alors le Quai d’Orsay, tout en assurant que « les artistes, étudiants et chercheurs déjà en France poursuivent normalement leurs activités et leurs études, et sont les bienvenus ».
    Quelques jours plus tôt, une polémique a éclaté après la publication d’une directive administrative émanant des directions régionales des affaires culturelles qui appelait les centres dramatiques et chorégraphiques nationaux et les scènes nationales à cesser toute collaboration avec les trois Etats sahéliens. Le président français Emmanuel Macron avait par la suite nuancé, assurant qu’il n’y avait « ni boycott ni représailles » et que la France allait continuer à accueillir des artistes du Sahel s’ils étaient en possession de visas.
    Mais du côté du ministère de la recherche et de l’enseignement supérieur, qui indique « qu’il n’est pas question de stopper des coopérations existantes avec des universités ou d’autres établissements scientifiques », un certain embarras persiste. Dans un courriel envoyé aux établissements universitaires daté du 31 août et détaillant les instructions du Quai d’Orsay, le ministère disait « regretter les conséquences de cette situation pour les candidats à une mobilité en France », tout en précisant « qu’il s’agit d’une suspension des mobilités et non d’une annulation ».
    L’instruction, qui concerne aussi les invitations de chercheurs à des conférences et colloques, a entraîné la suspension des bourses pour les étudiants pourtant titulaires d’un visa. Pour les autres candidats à la mobilité en France, l’avenir est également suspendu. Au Burkina Faso, au moins 115 étudiants admis dans des établissements français sont en attente d’un visa, selon un décompte établi par le Collectif des étudiants burkinabés. Pour la plupart, la date limite d’arrivée en France est fixée à la fin de septembre.
    Comment rebondir alors que l’année universitaire est sur le point de débuter ? « Je bataille depuis décembre pour monter mon projet d’études. J’y ai mis du temps et mes économies. J’avais tout misé sur une formation en France. Maintenant, c’est dur de me projeter sereinement. Je me sens coincé malgré moi », se désole David. Le manque à gagner est aussi financier. « Entre l’assurance santé, la prise de rendez-vous pour déposer ma demande de visa et l’inscription auprès de Campus France, j’ai dépensé environ 250 000 francs CFA [quelque 380 euros] », calcule l’étudiant burkinabé. « La France est un pays souverain, je le comprends. Mais nous n’avons pas à subir la crise diplomatique avec nos dirigeants. Nous sommes les victimes collatérales de l’histoire », regrette-t-il, tout en espérant que la promesse du Quai d’Orsay de « réévaluer la situation à l’aune de l’évolution sécuritaire dans la région » aboutisse à une levée rapide de la mesure.
    Au Mali voisin, même stupéfaction chez Moulaye Simpara. L’étudiant de 23 ans en informatique aurait dû s’envoler pour Paris le 20 septembre. Lui aussi avait surmonté les obstacles administratifs, passé la sélection de Campus France, puis décroché une place dans une université privée à Vincennes et réglé les frais d’inscription de 3 150 euros. Il préparait son rendez-vous avec Capago, la société à laquelle les autorités françaises sous-traitent la prise en charge des demandes de visa, quand il a découvert sur les réseaux sociaux la décision du Quai d’Orsay. « Je ne comprends pas. Je suis déçu et en colère, soupire-t-il. Les problèmes entre la France et le Mali, nous, étudiants, n’y sommes pour rien. Pourquoi nous punir ? » L’étudiant bamakois avait choisi Vincennes pour parfaire sa formation en ingénierie et réseaux. « Il y a quelques semaines, le centre des impôts où j’étais en stage a subi une panne informatique pendant quatre jours. Cela a entraîné des pertes financières majeures. Faute de compétences chez nous, le centre a fait appel à un technicien européen pour résoudre la panne. Je voulais poursuivre mes études en France pour acquérir une expertise et rentrer servir mon pays », se justifie-t-il.
    Malgré les tensions politiques et diplomatiques qui opposent Paris aux capitales sahéliennes depuis deux ans, la France est restée une destination privilégiée pour les étudiants ouest-africains. Au cours de l’année 2022-2023, Campus France a recensé un total de 3 000 étudiants maliens, 2 500 Burkinabés et 1 200 Nigériens inscrits dans l’enseignement supérieur. Ces derniers pourront poursuivre leur cursus en France. Mais les conditions d’admission se compliquent.
    Au sein de l’association des étudiants en médecine du Burkina Faso qu’il préside, Cheikh Simpore constate ces difficultés persistantes pour ceux qui tentent de suivre un stage en France. « Les CHU français étaient traditionnellement les établissements d’accueil pour nos étudiants à la recherche d’un stage d’un mois. Mais face aux refus de visa qui coûte 50 000 francs CFA [quelque 75 euros] et qui n’est pas remboursé, depuis quelques années, ils se tournent vers la Belgique, le Maroc ou le Cameroun. Nous avons aussi des médecins qui ont dû ces derniers jours renoncer à des formations spécialisées en France à cause de cette mesure », explique-t-il.
    Même si les autorités françaises tentent de rassurer sur leur volonté de maintenir le lien avec les ressortissants du Sahel, la décision de suspendre les visas dans les trois pays suscite de nombreuses critiques de part et d’autre de la Méditerranée. « C’est un signal incompréhensible envoyé à la jeunesse africaine, alors que toute la stratégie du président Macron est justement fondée sur un renforcement des liens avec cette catégorie de la population. Quand on fait le sommet de Montpellier, c’est pour parler à ces jeunes. C’est par ailleurs contraire à nos valeurs et nos intérêts. Face aux juntes, nous incarnons un modèle de démocratie, d’accès à l’éducation. Instaurer un rapport de force avec des régimes autoritaires se défend, mais pas avec les populations que nos politiques de développement ont toujours tenté d’aider », regrette un élu de la majorité.
    « C’est un manque de tact que de s’en prendre aux étudiants, aux chercheurs et aux artistes. Ce sont les alliés naturels de la France car ils se retrouvent souvent dans des valeurs prônées par elle. En attaquant ces catégories, la France risque de renforcer le rejet dont elle se dit victime », craint un ministre ouest-africain.

    #Covid-19#migrant#migration#france#niger#mali#burkinafaso#crise#visas#politiquemigratoire#etudiant#chercheur#artiste

  • « Arrêter la circulation des idées, des savoirs et des créations artistiques avec l’Afrique est un contresens historique »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/09/20/arreter-la-circulation-des-idees-des-savoirs-et-des-creations-artistiques-av

    « Arrêter la circulation des idées, des savoirs et des créations artistiques avec l’Afrique est un contresens historique »
    Tribune
    Alors que 3 millions d’étudiants effectuent ces jours-ci leur rentrée dans les universités françaises, le ministère de l’Europe et des affaires étrangères, sur ordre de l’Elysée, donne instruction au ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche et à celui de la culture de suspendre toute coopération universitaire, scientifique et culturelle avec le Burkina Faso, le Mali et le Niger. Sans même vouloir évoquer la Guinée, le Tchad, le Gabon, ou la Centrafrique, pour lesquels Paris n’a pas jugé utile de suspendre sa coopération universitaire, scientifique et culturelle, on peut se demander pourquoi les chercheurs, les étudiants, les acteurs culturels et les artistes du Burkina Faso, du Mali et du Niger sont ainsi visés par une suspension des visas d’entrée en France.
    Les chercheurs, les universitaires, les étudiants et les artistes sont les premières victimes des régimes autoritaires, tandis que la liberté d’expression et la pensée critique se rétrécissent dans ces pays en crise. La France ne veut-elle pas entendre ce que les intellectuels et les artistes maliens, burkinabés et nigériens ont à dire ? La tradition d’accueil des intellectuels et des artistes, et l’exception culturelle dont s’enorgueillit la France doivent-elles être brutalement bafouées ?
    Les intellectuels et les artistes ont en commun d’être des passeurs de savoirs et d’émotions mis en partage. Ils nous conduisent là où l’individuel, voire l’intime, et le collectif se rejoignent pour construire une histoire commune et inventer l’avenir. La connaissance et la culture, c’est ce qui nous relie les uns aux autres et qui fait notre humanité.
    Lire aussi : Article réservé à nos abonnés La France suspend les mobilités étudiantes avec le Niger, le Mali et le Burkina Faso
    Tout débute, semble-t-il, le 24 mai 2021, avec le second coup d’Etat au Mali, qui met un terme au processus de transition difficilement négociée avec la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), au profit du colonel Assimi Goïta, nouveau chef de l’Etat. Ce coup d’Etat s’accompagne d’un changement d’alliance stratégique du Mali, qui fait alors appel à la Russie. Le 17 février 2022, la France décide de retirer ses forces au Mali, conduisant le pays hôte à mettre fin le 2 mai à l’accord de défense avec la France. Le 16 novembre, Paris cesse son aide publique au développement au Mali. Commence alors un processus similaire avec le Burkina Faso, puis le Niger. Le 30 septembre 2022, le Burkina connaît un second coup d’Etat militaire en moins de huit mois, avant de mettre fin à son tour à l’accord de défense avec la France, le 23 janvier.
    Le 18 février, Paris ordonne le retrait de ses troupes stationnées dans le pays. Le 26 juillet, un nouveau coup d’Etat intervient, cette fois au Niger. Trois jours plus tard, Paris réplique encore par la suspension de ses actions d’aide au développement et d’appui budgétaire au Niger, conduisant ce dernier à mettre fin le 4 août à l’accord de défense avec la France.
    Le Mali, le Burkina et maintenant le Niger ; cela commence à faire beaucoup. Le 7 août, la France décide la suspension collective de la délivrance des visas aux ressortissants burkinabés, maliens et nigériens, tandis que de son côté, appuyant cyniquement la décision de Paris, Air France stoppe ses dessertes aériennes sur les trois pays.
    Après l’arrêt des aides publiques au développement, puis celui de la délivrance des visas et des bourses d’étude, c’est désormais la suspension de toute coopération culturelle avec le Mali, le Niger et le Burkina Faso qui est rendue publique à travers un banal courriel envoyé le 11 septembre par le haut fonctionnaire de défense et de sécurité du ministère de la culture, aux directions régionales des affaires culturelles.
    A en croire la communication officielle, la France punisseuse aurait le droit pour elle, arguant qu’en raison de la dégradation de la situation sécuritaire dans ces trois pays, les consulats ne sont plus en mesure de délivrer des visas de façon sereine. C’est là une curieuse réponse, lorsque la mise en danger du personnel consulaire et des ressortissants français n’est pas attestée dans les faits. En qualité de membre fondateur de l’Unesco, la France est en réalité tenue de respecter les engagements pris en vertu des accords et principes de cette organisation internationale. Et parmi ces engagements figure la promotion de la libre circulation des personnes dans le cadre des échanges culturels, scientifiques et éducatifs.
    Or une telle obligation ne peut souffrir du pouvoir discrétionnaire reconnu aux Etats en matière de protection de leur territoire national. Prise en défaut à l’égard de ces engagements dans le cadre d’une convention internationale qui a la primauté sur le droit interne, la France se met également hors du droit international au regard de son engagement pour la réalisation des objectifs de développement durables (ODD).
    La suspension des coopérations, des visas et des bourses aura en effet comme conséquence directe et immédiate d’entraver la participation des chercheurs, des enseignants, des étudiants, des acteurs culturels et des artistes maliens, nigériens et burkinabés à de nombreux programmes de recherche, d’éducation et de création. Enfin, l’illégalité dans laquelle l’Etat français s’est mis en sanctionnant ces trois pays du Sahel est susceptible de recours auprès des juridictions internationales, dès lors que les mesures prises touchent les peuples et les personnes, et non les régimes, dont on connaît par ailleurs la capacité de résistance, sinon de résilience face aux sanctions internationales. Le monde universitaire, de la recherche et de la culture a une dimension internationale et il se situe dans une temporalité qui n’est nullement celle de l’action politique et diplomatique. En revanche, il se nourrit, et depuis fort longtemps, de la circulation globalisée des personnes, des savoirs, des créations, des technologies.
    Si empêcher une telle circulation est illégal et même un non-sens, c’est aussi un contresens historique qui concourt à ce que la France se replie un peu plus sur elle-même et s’appauvrisse, au moins autant que ses partenaires sahéliens. Arrêter l’histoire, c’est hypothéquer l’avenir. Aussi, en tant que collectif d’universitaires, de chercheurs, d’acteurs culturels et d’artistes internationaux, nous demandons au gouvernement français le rétablissement immédiat de la délivrance des visas aux ressortissants du Mali, du Burkina Faso et du Niger, ainsi que la reprise de tous les programmes de coopération culturelle, universitaire et scientifique avec ces trois pays. Texte à l’initiative de Fatoumata Coulibaly, géographe, université des sciences sociales et de gestion de Bamako (Mali) ; Charles Grémont, historien, IRD (France) ; Gilles Holder, anthropologue, CNRS (France) ; Stéphanie Lima, géographe, institut national universitaire Jean-François-Champollion (France) ; Emmanuelle Olivier, ethnomusicologue, CNRS (France) ; Ophélie Rillon, historienne, CNRS (France) ; Mathias Vicherat, directeur de Science Po Paris.Liste complète des signataires

    #Covid-19#migrant#migration#france#niger#mali#burkinafaso#afrique#cooperation#developpement#crise#visas#universitaire#chercheur#artiste#culture#politiquemigratoire

  • En France, la crise au Sahel provoque une confusion diplomatico-culturelle
    https://www.lemonde.fr/international/article/2023/09/15/en-france-la-crise-au-sahel-provoque-un-cafouillage-diplomatico-culturel_618

    En France, la crise au Sahel provoque une confusion diplomatico-culturelle
    Un courrier demandant la suspension de tout projet de coopération avec les artistes du Mali, du Niger et du Burkina Faso a provoqué, jeudi, l’indignation des milieux du spectacle vivant et un spectaculaire rétropédalage de la part des autorités concernées.
    Par Joëlle Gayot, Sandrine Blanchard et Philippe Ricard
    Publié hier à 05h00, modifié hier à 11h55
    La polémique et la confusion qu’elle a suscitée jeudi 14 septembre sont à la hauteur des incertitudes générées par la suspension, par la France, de toute forme de coopération avec le Niger, le Mali et le Burkina Faso, y compris dans le domaine de la culture, pourtant très loin des enjeux sécuritaires qui déchirent la région. La crise diplomatique qui sévit entre la France et les trois pays du Sahel, en raison d’une « épidémie » de coups d’Etat militaires dénoncée par le président de la République, Emmanuel Macron, vient de déborder sur le territoire artistique. Au point de déclencher, en quelques heures, l’indignation dans les milieux du spectacle vivant et un spectaculaire rétropédalage de la part des autorités concernées.(...)
    Tout commence jeudi matin, à l’initiative du tout-puissant Syndicat national des entreprises artistiques et culturelles (Syndeac). Ce dernier dénonce un courrier « au ton comminatoire » envoyé la veille par les directions régionales des affaires culturelles (DRAC). « Sur instruction du ministère de l’Europe et des affaires étrangères », assène le document révélé par l’organisation syndicale, les établissements culturels subventionnés ont appris qu’ils devaient « suspendre, jusqu’à nouvel ordre, toute coopération avec les pays suivants : Mali, Niger, Burkina Faso ».
    Ce message, expédié aux structures – les centres dramatiques et chorégraphiques nationaux et les scènes nationales – qui dépendent des DRAC, est passé par le secrétariat du ministère de la culture. Les mesures préconisées sont radicales, à en croire le courrier mis en cause par le Syndeac : « Tous les projets de coopération qui sont menés par vos établissements ou vos services avec des institutions ou des ressortissants de ces trois pays doivent être suspendus, sans délai, et sans aucune exception. Tous les soutiens financiers doivent également être suspendus, y compris via des structures françaises, comme des associations par exemple. De la même manière, aucune invitation de tout ressortissant de ces pays ne doit être lancée », est-il précisé en quelques lignes tranchantes.
    Cette rafale de consignes venue d’en haut provoque la stupeur dans les milieux culturels. « Nous n’avons jamais connu d’injonction de la sorte, explique Bruno Lobé, vice-président du Syndeac et directeur du Manège, scène nationale de Reims (Marne). La philosophie de la France vis-à-vis d’artistes vivant dans des pays avec lesquels elle est en conflit a toujours été de continuer à les inviter, sans jamais rompre le dialogue. Ces créateurs sont déjà empêchés de travailler par leurs propres gouvernants. Si nous en rajoutons une couche, ce sera, pour leur viabilité, mais aussi pour l’image de la France, une véritable catastrophe. »
    La mise en œuvre de l’approche préconisée par les autorités françaises constituerait un précédent. Et une incohérence que souligne Bruno Lobé : « Au début de la guerre en Ukraine, le discours tenu était le suivant : “Continuez à soutenir les artistes russes. Ils ne sont pas Vladimir Poutine.” Quelle est la différence entre un artiste burkinabé, malien, nigérien et un artiste russe ? » (...)
    Si les instructions de la missive devaient être suivies, non seulement des artistes feraient les frais de la dissension des politiques, mais les théâtres et les festivals seraient contraints de bouleverser leurs programmations de saison. Cependant, la polémique oblige très vite les deux ministères à clarifier leurs intentions.
    Si la coopération culturelle publique est bien à l’arrêt, tout comme l’aide au développement et l’appui budgétaire, seuls les artistes n’ayant pas encore reçu de visas sont concernés. Dans les trois pays, justifie encore le Quai d’Orsay, « nous avons suspendu la délivrance de visas, nos postes n’étant plus en mesure de traiter ces demandes du fait de la situation sécuritaire dégradée ».
    L’épisode pourrait néanmoins laisser des traces. « C’est sans doute un fonctionnaire zélé du ministère de la culture qui a rédigé le courrier sur la base de consignes un peu générales des affaires étrangères, qu’il a dû surinterpréter », observe une source sous couvert d’anonymat. Un nouveau message devait être envoyé vendredi par le ministère de la culture afin de clarifier la situation, a indiqué Mme Abdul Malak sur RTL. D’ici là, les professionnels du spectacle vivant risquent de rester sur leurs gardes. « Le fait que ce soient des zones d’influence ou d’anciennes colonies françaises doit jouer dans l’énervement du gouvernement », observe Bruno Lobé. « La sanction est politique, mais celle qui va véritablement souffrir de ses conséquences, c’est la population. Pourquoi viser la culture ? Ce n’est pas très malin », conclut Hassane Kassi Kouyaté.

    #Covid-19#migrant#migration#france#niger#burkinafaso#mali#artiste#visas#politiquemigratoire#crise#culture#postcovid

  • Projets artistiques avec le Sahel : « Il n’est pas question d’arrêter d’échanger avec les artistes et les lieux culturels », assure la ministre de la culture
    https://www.lemonde.fr/culture/article/2023/09/15/projets-culturels-avec-le-sahel-il-n-est-pas-question-d-arreter-d-echanger-a

    Projets artistiques avec le Sahel : « Il n’est pas question d’arrêter d’échanger avec les artistes et les lieux culturels », assure la ministre de la culture
    Seuls les « nouveaux projets de coopération qui démarreraient maintenant et demanderaient des visas, ou d’envoyer des Français » au Burkina Faso, au Mali, au Niger, sont concernés par la demande de suspension, affirme Rima Abdul Malak.
    Confrontée à l’indignation du secteur culturel depuis la diffusion d’un message demandant la suspension de tout projet de coopération avec les ressortissants du Mali, du Niger et du Burkina Faso, la ministre de la culture, Rima Abdul Malak, s’est employée, vendredi 15 septembre, à déminer le sujet.« Ce n’est pas un boycott, pas de représailles », a-t-elle affirmé sur RTL. « Il n’est pas question d’arrêter d’échanger avec les artistes et les lieux culturels, des musées, des festivals et des théâtres » du Niger, du Mali et du Burkina. « Tous les artistes qui ont déjà des visas et qui ont des tournées prévues ou des spectacles prévus, ceux-là vont pouvoir venir comme prévu. Tous ceux qui sont d’origine burkinabée, nigérienne ou malienne, mais qui vivent en France évidemment, ne sont pas du tout du tout concernés », a précisé la ministre. Sont concernés les « nouveaux projets de coopération qui démarreraient et nécessiteraient des visas, ou d’envoyer des Français là-bas », compte tenu du « contexte sécuritaire extrêmement dégradé ». Un « message » sera renvoyé vendredi pour repréciser les mesures.
    Le gouvernement est mis en cause depuis la diffusion, mercredi, d’un message émanant des directions régionales de la culture (DRAC), qui représentent le ministère et sont chargées de conduire la politique culturelle de l’Etat dans les régions et les départements, appelant à « suspendre sans délai, et sans aucune exception » tous les « projets de coopération qui sont menés (…) avec des institutions ou des ressortissants de ces trois pays ». « Tous les soutiens financiers doivent également être suspendus, y compris via des structures françaises, comme des associations par exemple. De la même manière, aucune invitation de tout ressortissant de ces pays ne doit être lancée », poursuivait le message.
    Ce message a provoqué la colère des acteurs culturels : « Cette interdiction totale concernant trois pays traversés par des crises en effet très graves n’a évidemment aucun sens d’un point de vue artistique et constitue une erreur majeure d’un point de vue politique. C’est tout le contraire qu’il convient de faire », a cinglé le Syndeac dans un communiqué. « Cette politique de l’interdiction de la circulation des artistes et de leurs œuvres n’a jamais prévalu dans aucune autre crise internationale, des plus récentes avec la Russie, aux plus anciennes et durables, avec la Chine », a-t-il ajouté.
    Jeudi, confronté à la polémique, le ministère de la culture avait assuré n’avoir demandé « aucune déprogrammation d’artistes, de quelque nationalité que ce soit ». « Cette décision n’affecte pas les personnes qui seraient titulaires de visas délivrés avant cette date ou qui résident en France ou dans d’autres pays », a-t-il ajouté.

    #Covid-19#migrant#migration#france#mali#niger#burkinafaso#culture#visas#politiquemigratoire#postcovid#artiste

    • Polansky a drogué une adolescente avant de la sodomiser. J.K. Rowling pense que le sexe biologique est important.

      Je ne comprends pas ce qu’il y aurait d’incohérent à ce que des féministes boycottent le premier et pas la seconde.

    • Vous devez pas trainer avec assez de queers geeks :p

      @arno elle ne parle absolument pas des féministes en général, elle parle des queers transactivistes anti-Rowling.

      Elle pointe l’inconsistance de beaucoup (la majorité) de ces personnes, qui honnissent désormais Rowling, et même qui lui retirent presque sa maternité de l’œuvre (déjà lu plusieurs fois aussi), tout en continuant d’être fan absolu de tout ce qu’elle a produit, d’être totalement geek de l’univers, des objets, des films, de tout. Et où là ya aucun problème à séparer la femme de l’artiste.

      Tu dis « pense que le sexe biologique est important » comme si là tu parlais de radfems qui comparaient les deux. Je rappelle que « pense que le sexe biologique est important » pour beaucoup de transactiviste, c’est tout aussi grave que sodomiser une gamine et que ça tue des trans, que c’est ultra oppresseur de penser ça. D’où le fait qu’on peut comparer les deux dans leur point de vue, pas du tien.

    • queer de tel ou tel genre mis à part, il y a quand même un blème dans la rengaine -fausse question ? - séparer ou pas l’artiste de la personne.
      les objets (oeuvres) produites ou crées par telle ou telle personne (artiste, maçon) sont jetées dans le monde, existent par eux-mêmes, et en tant que tels échappent peu ou prou à qui les a conçues/fabriquées. ça ne leur appartient plus. et heureusement ! sinon, ce serait impossible d’apprécier un machin signé Céline ou Picasso, ou par tant d’autres (le Dylan « Israélien » ou catho m’a longtemps conduit à ne pas écouter ses chansons de l’après 1970).
      ne pas se rapporter aux choses elles-mêmes mais à un.e individu, c’est louper l’impersonnel, replonger dans le moi.

  • « Carte Blanche » au Château Royal d’Amboise (37)

    Philippe Pillavoine écrit :

    En janvier dernier, Adeline de Preissac, fondatrice et directrice artistique de l’association tourangelle La Simplesse me donnait carte blanche pour agencer la journée du 05 août 2023.

    Cette journée aura lieu dans le cadre de la huitième édition du festival « La Musica in Audacia » et se déroulera au Château Royal d’Amboise (37)...

    https://www.silencecommunity.com/events/event/view/48494/%C2%AB-carte-blanche-%C2%BB-au-chateau-royal-damboise-37

    #Artiste_Mime #Carte_Blanche #mime #Pillavoine #harpe #de_Preissac #Debussy #Ravel #Pierrot #Amboise #Château #août_2023 #2023 #spectacle #conférence #stage #atelier #initiation #Nijinski #Indre-et-Loire #Centre-Val_de_Loire

  • Krisikrass
    https://lundi.am/Krisikrass

    À #Rennes, une AG-Culture, réunie très tardivement – la première fois le 23 mars – est incapable de prendre aucune décision ni de produire le plus petit positionnement ; sans même parler de proposer un lieu à la lutte. Le TNB, depuis le début, est parfaitement silencieux ; son directeur est absent. Partout, même aux sympathiques Ateliers du vent, on craint pour sa #subvention qui vient

    #artistes #culture

  • Ramón Acín - PARTAGE NOIR
    https://www.partage-noir.fr/ramon-acin

    Dans son autobiographie (Mon dernier soupir), Luis Bunuel raconte qu’alors qu’il parlait à ses amis de ses difficultés financières pour tourner son film los Hurdes (Terre sans pain), l’anarchiste #Ramón_Acín lui promis de l’aider s’il gagnait à la loterie. Il gagna et il tint sa parole.

    Qui était #RamónAcín ? Un #anarchis­te donc, mais aussi un #artiste .

  • Comment déclarer aux #impôts ses revenus d’ #artiste #auteurice ? - #CAAP
    http://caap.asso.fr/spip.php?article1056

    Malgré le prélèvement à source, vous devez continuer à faire votre déclaration chaque année, car l’administration fiscale ne dispose pas toujours de tous vos éléments actualisés.
    Les déclarations doivent être faites par voie dématérialisée selon le calendrier de l’administration fiscale. Connectez-vous à votre espace en ligne https://www.impots.gouv.fr/accueil

    Après avoir effectué votre déclaration en ligne, vous pouvez encore la modifier si vous le souhaitez, jusqu’à la date limite de déclaration.
    Après réception de votre avis d’impôt, vous pourrez encore utiliser « Corriger ma déclaration en ligne » dans votre espace particulier, dès l’ouverture du service et jusqu’à mi-décembre.

  • Retraites des artistes-auteurs : une réforme délétère pour un secteur déjà précaire – Libération
    https://www.liberation.fr/culture/retraites-des-artistes-auteurs-une-reforme-deletere-pour-un-secteur-deja-
    https://www.liberation.fr/resizer/OEmKJzkYn0ECDfqpn_u6ntIUjo4=/1200x630/filters:format(jpg):quality(70)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/MTDJXLXHLBDQ7N4WNGP4LQ2G2Q.jpg

    Du côté du Caap, on se dit « scandalisés et inquiets que les ministères de la Culture et de la Santé aient à nouveau agréée l’Agessa qui a simplement changé de nom, au lieu de créer un nouvel organisme de sécurité sociale digne de ce nom pour les artistes-auteurs ». Et le transfert à l’Urssaf Limousin pour le prélèvement des cotisations n’a pas été sans peine non plus : en plus de nombreuses complications administratives, l’organisme a envoyé des appels à cotisations affichant des montants souvent exorbitants pour les artistes-auteurs, qui se sont vu demandés de payer d’un coup celles de l’année 2020 et celles, provisionnelles, de 2021.

    Autre aberration dénoncée par les syndicats d’artistes-auteurs : les méthodes de l’Ircec, la retraite complémentaire des artistes à laquelle certains, passés un certain seuil de revenus, doivent cotiser à hauteur de 4 % ou 8 % (selon l’importance des revenus). Une pétition en ligne circule depuis la fin du mois de février et alerte sur le mauvais fonctionnement de cet organisme qui crée « angoisse et colère » en engageant des « saisies d’huissiers pour des cotisations pour lesquelles aucune relance n’a été reçue » ou en refusant de transmettre certains dossiers à la Société française des intérêts des auteurs de l’écrit (Sofia) pourtant censée prendre en charge 50 % des cotisations dues au titre de la retraite complémentaire.

  • Albert Daenens (1883-1952) : artiste bruxellois anarchiste, antimilitariste, activiste et éditeur - PARTAGE NOIR
    https://www.partage-noir.fr/albert-daenens-1883-1952-artiste-bruxellois-anarchiste

    Anarchiste et historien de l’art, #Erik_Buelinckx s’intéresse surtout aux relations entre art en anarchie, en Belgique et ailleurs, du milieu du XIXe siècle à la deuxième guerre mondiale et un peu après. Il habite à Bruxelles et essaie de temps en temps de sortir de ses livres pour des actions.

    #artiste #antimilitariste #editeur

  • Stage « Tournez dans un Film de Cinéma muet »

    Pour « Le Bateau Ivre », Anne-Marie Laussat et Philippe Pillavoine animeront en avril et mai 2023, à l’Espace Saint-Jean de Melun (77), un Stage de Mime ouvert à tous, intitulé : « Tournez dans un Film de Cinéma muet ».

    Annonce : https://www.silencecommunity.com/events/event/view/48410/stage-%C2%AB%C2%A0tournez-dans-un-film-de-cinema-muet%C2%A0%C2%BB

    Inscriptions : https://www.lebateauivre.info/stagedemime

    #cinéma #cinéma_muet #tournage #film #muet #court_métrage #mime #artiste_mime #stage #formation #Seine_et_Marne #Melun #Île_de_France #enfants #adolescents #adultes

  • Critiquer la #Guerre en tant que système : portrait d’Hideo Kojima, artiste majeur du jeu vidéo
    https://www.blast-info.fr/articles/2022/critiquer-la-guerre-en-tant-que-systeme-portrait-dhideo-kojima-artiste-ma

    Hideo Kojima n’est peut-être pas un nom très connu du grand public, mais pour les amateurs de jeu vidéo c’est un artiste majeur dont on peut comparer l’importance et l’influence sur ses pairs à celle de Steven Spielberg pour le cinéma. Un petit livre sous…

    #Artistes #Jeux_videos
    https://static.blast-info.fr/stories/2022/thumb_story_list-critiquer-la-guerre-en-tant-que-systeme-portrait-

  • Godard et la mort de l’auteur
    https://laviedesidees.fr/Godard-et-la-mort-de-l-auteur.html

    « Un auteur n’a pas de droits, il n’a que des devoirs ». Après avoir participé à la « Politique des auteurs », Godard fut à partir de 68 un #critique virulent de la propriété des films, ce qu’il mit en pratique dans son travail de cinéaste et de médiateur entre les #Arts et la politique.

    #cinéma #droit #maoïsme #propriété_intellectuelle
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20220923_godard-2.pdf
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20220923_godard-2.docx

    • Après que nombre d’entre eux participèrent aux États généraux, les réalisateurs s’en désolidarisèrent en créant la Société des réalisateurs de films (SRF). Sa revendication fondatrice était la défense du statut d’auteur et de propriétaire reconnu aux réalisateurs par la loi du 11 mars 1957, auquel l’organisation reprochait toutefois de ne pas reconnaître la primauté du réalisateur sur ses coauteurs (les scénaristes, les compositeurs et les auteurs des œuvres adaptées). Les fondateurs de la SRF allaient même jusqu’à placer « avant toute autre chose, avant toute autre discussion, avant toute autre réflexion, l’affirmation de leur totale propriété artistique sur leur œuvre ». Ce droit de propriété, la SRF le fondait sur la « responsabilité du réalisateur » qui devait « comporter obligatoirement le contrôle de la fabrication de l’œuvre à tous les stades, et particulièrement, le contrôle du montage et de la finition ». Parmi ces défenseurs de la propriété du réalisateur en 1968, on trouvait nombre de collaborateurs des Cahiers du cinéma et cinéastes de la Nouvelle Vague (Jacques Doniol-Valcroze, Rozier, Rohmer, Resnais, etc.), mais aussi de grands noms de générations précédentes (Robert Bresson), d’anciens dirigeants de syndicats professionnels (Jean-Paul Le Chanois) et des réalisateurs « grand public » comme Henri Verneuil (dont La Vache et le prisonnier avait attiré en 1959 vingt fois plus de spectateurs que Les 400 coups).

      À ces fondateurs de la SRF, Godard reprocha de « faire leur révolution bourgeoise » avec deux cents ans de retard sur les événements. Tandis que les premiers fondaient le droit de propriété du réalisateur sur son autorité et son ascendant sur les autres professions, il dénonçait le statut d’auteur en tant que position « patronale », en appelant au renversement des rapports de pouvoir entre le réalisateur et ses collaborateurs (que ces derniers soient devant ou derrière la caméra). Pareil dépassement du statut d’auteur, Godard en faisait une condition d’un cinéma au service des luttes politiques des opprimés :

      « Pour filmer d’une manière politiquement juste, il faut se lier aux gens dont on pense qu’ils sont politiquement justes. C’est-à-dire ceux qui sont opprimés, qui subissent la répression et qui combattent cette répression. Et se mettre à leur service. Apprendre en même temps que leur apprendre. Abandonner l’idée de faire des films. Abandonner la notion d’auteur, telle qu’elle était. C’est là qu’on voit la trahison, le révisionnisme intégral. La notion d’auteur est une notion complètement réactionnaire. Elle ne l’était peut-être pas à des moments où il y avait un certain progressisme des auteurs par rapport à des patrons féodaux. Mais à partir du moment où l’écrivain ou le cinéaste dit : moi je veux être le patron parce que je suis le poète et que je sais, alors là c’est complètement réactionnaire. Dans le Paradis socialiste, celui qui voudra être cinéaste ne le sera pas forcément. Il le sera si c’est bon pour tous. Moi, ça ne me fait rien. »

      (...) Avant même que paraisse en 1967 le fameux article de Barthes sur « La mort de l’auteur », la propriété artistique et la notion d’artiste étaient en effet attaquées par des plasticiens comme Duchamp, Elaine Sturtevant et Andy Warhol, des collectifs d’artistes comme Fluxus ou USCO, des musiciens comme John Cage et la troupe du Living Theatre.

      #corporatismes #artistes #auteur #cinéma_d'auteur

  • DICRéAM et Métavers | Jean-Noël Lafargue
    https://hyperbate.fr/dernier/?p=41581

    À la lecture de ce texte, vous comprendrez ma consternation et celle de nombreux acteurs du monde de la création numérique en apprenant que le CNC supprime le DICRéAM, mais aussi le Fonds d’aide aux Expériences Numériques, lesquels sont remplacés par le Fonds d’aide à la création immersive, présidé par Jean-Michel Jarre, musicien bien connu mais aussi, nous dit-on, « pionnier des metavers ». Source : Le dernier blog

  • Chronique légèrement anachronique / Robert Desnos, de la révolte une fleur
    https://www.blast-info.fr/articles/2022/chronique-legerement-anachronique-robert-desnos-de-la-revolte-une-fleur-X

    « J’ai lu dans le journal un roman dont j’étais le héros toujours à l’aise quand il fait pluie. Mon cœur bat l’extinction des feux, Mes yeux sont la nuit. » Robert Desnos

    #Artistes #Culture #Guerre
    https://static.blast-info.fr/stories/2022/thumb_story_list-chronique-legerement-anachronique-robert-desnos-d

  • DÉFENDRE NOS SPECIFICITÉS
    DANS LE FUTUR SYSTÈME DE RETRAITE

    #rions_un_peu

    reperes227mars2019.pdf
    https://ligue.auteurs.pro/wp-content/uploads/2019/03/reperes227mars2019.pdf

    Caisse nationale de retraite complémentaire des artistes-auteurs
    Défendre nos spécificités professionnelles dans le futur système de retraite8 |#2
    REPÈRES# est une publication gérée par le bureau des publications
    et de la communication de l’IRCEC. Ce numéro a été finalisé le 27 mars 2019.
    Reproduction autorisée sous réserve de la mention des sources.

    Les augmentations de charges sociales pesant sur les artistes- auteurs ne se répercuteront pas de la même manière dans le secteur culturel que dans d’autres marchés concurrentiels, par exemple ceux qui dépendent des professions indépendantes. Le risque, en appliquant le même taux de cotisation sur leurs revenus que sur ceux des salariés ou des indépendants, est d’entraîner la paupérisation d’une grande partie des artistes-auteurs qui ne pourront pas répercuter cette augmentation sur les « clients finaux » ou les sociétés de production, diffuseur ou éditeurs. Cette situation irait à l’encontre de l’objectif de la loi du 31 décembre 1975 qui rattachait les artistes-auteurs au régime général pour leur retraite de base, pour leur assurer un niveau de couverture sociale convenable. L’exonération pour leur retraite de base, de l’équivalent d’une part patronale sans diminution des droits à la retraite devait permettre, « dans le cadre d’une juste répartition des charges, d’assurer à un groupe peu nombreux mais essentiel au rayonnement de notre pays, une protection sociale élargie et unifiée, et d’éviter que des règles administratives conçues pour d’autres professions n’aboutissent à entraver ou à écraser l’action de la création (Loi n° 75-1348) ». L’adoption d’un régime universel aveugle aux spécificités professionnelles de ce secteur d’activité risque de remettre en cause l’équilibre auquel était parvenu la loi de 1975. Ce système n’avait pourtant plus jamais été discuté. Les accords de l’Organisation mondiale du commerce eux-mêmes reconnaissent à la culture une place spécifique dans l’économie. La culture n’étant pas une « marchandise comme les autres », elle se trouve exclue des accords commerciaux internationaux, au titre de « l’exception culturelle ». Si, à l’échelle mondiale, chaque pays reste libre d’appliquer des règles autonomes pour gérer ce secteur économique particulier, constitutif de sa propre identité, sans avoir à se plier aux accords internationaux régulant tous les autres types d’échanges, il semble possible de mettre en place un système de retraite adapté aux artistes-auteurs en France, se distinguant pour certains aspects du système applicable à l’ensemble des salariés. Nous attendons une décision politique forte, visant à maintenir la création et la diversité culturelle dans notre pays.

    #auteurs #IRCEC #retraite #ubérisation #paupérisation #macron #arnaque

  • Koji Morimoto est un #artiste japonais exerçant principalement son talent dans le #cinéma d’#animation. Il fût l’un des fondateurs du Studio 4°C en 1986, où il a travaillé jusqu’en 2011. Depuis, il a créé son propre studio nommé phy (Φ).

    Si dans le milieu des professionnels de l’animation il est très apprécié, le grand public en revanche le connaît peu car il œuvre surtout sur des formats type #court-métrages ou clips musicaux, pour la plupart peu diffusés en dehors du #Japon.

    La plupart du temps, Morimoto crée surtout des clips, des pubs, et des court-métrages. L’un des plus connus du grand public étant sans doute « Beyond » dans Animatrix. Il a un rapport très spécial avec la #musique, élément catalyseur de son travail. Il est aussi réputé pour se faire refuser beaucoup de projets, et de passer énormément de temps sur les storyboards et recherches #graphiques. Il rebondit toujours sur les refus pour améliorer et revoir ses idées. Il tente de garder ce qu’il appelle une « tension » dans son travail, mélange d’enthousiasme, d’énergie et de motivation.

    Koji Morimoto a fondé Studio 4°C en 1986 avec Eiko Tanaka et Yoshiharu Sato, et où il a travaillé jusqu’en 2011, avant de fonder son propre studio phy (Φ).
    Ce studio japonais essaye de produire avec énergie des #œuvres d’auteurs, laissant une certaine #liberté à ces derniers.

    Site qui présente cet artiste :
    http://www.kojimorimoto.net

    et sinon Dimension Bomb (Genius Party Beyond) proposé (pour 2 semaines seulement). Une des rares réalisations un peu longues de cet animateur, c’est assez époustouflant :

    https://invidious.fdn.fr/watch?v=4DDd426m67M

    J’ai trouvé tout ça ici :
    https://www.catsuka.com/breves/2022-04-29/genius-party-beyond-dimension-bomb-de-morimoto-gratos-2-semaines

  • DISCOURS EXPOSITION (IN)visibilité , par Gilbert Coqalane (02 février 2022)
    Ville de Villers les Nancy

    Vous devez vous dire que vous ne savez pas ce qui se passe, que vous ne comprenez rien, mais qu’après tout c’est peut être normal car vous êtes dans une exposition d’art.

    Je ne sais pas si cela peut vous rassurer, de mon côté, je ne comprends rien également. Une seule chose est sûre c’est que vous êtes au cœur de la perturbation intitulée “ Vernissage lapin “ et dans l’offensive “ visibilité “.
    Comme l’indiquait Raymond Devos, rien c’est déjà quelque chose, et cela se prouve par notre présence.

    Je viens de vous dire que je ne comprends rien, effectivement, je ne comprends pas pourquoi des ami.es artistes vivent dans la peur du lendemain, pourquoi des ami.es artistes ne peuvent pas prendre leurs retraites, pourquoi des ami.es artistes arrêtent leur activité au profit de jobs alimentaires ou cumulent plusieurs activités, pourquoi des ami.es retardent leurs parentalités, pourquoi des ami.es retardent la séparation avec leurs conjoints, je ne comprends pas pourquoi des ami.es reportent leurs soins médicaux,… ces amis ce sont également des collègues, des collègues artistes, des personnes que je n’ai jamais rencontrées pour la plupart, je m’inclus donc ce groupe...

    Je pourrais poser encore plus de questions, mais je préfère les réponses et j’ai essayé de comprendre, j’ai juste pris l’exemple et l’analyse de cette exposition.

    Je suis invité à exposer dans ce lieu, il y a un an et demi, un lieu comme il en existe des milliers en France, donc ce n’est pas une offensive contre Villers les Nancy, ni contre son personnel qui m’a très bien accueilli, je suis vraiment désolé pour le nombre incalculable de mensonges, ce n’est pas une offensive contre les élus que je ne connais pas, c’est une offensive artistique contre la précarité institutionnalisée.

    Donc il y a un an, on me contacte, on aime bien mon travail, ma démarche, ma notoriété, mon accessibilité…. on me propose un mois et demi d’exposition, donc je commence à créer :
    Le titre, le concept, le texte de présentation, le texte biographique, la liste des œuvres, les valeurs d’assurances, les différents allers retours ( 174 km ), le visuel de l’affiche, l’organisation par téléphone ( 166 min), l’organisation par mail ( 62 mails), ( oui oui 62 mails vous voyez ce n’est pas rien de ne rien créer), la préparation du contrat que je n’ai d’ailleurs pas encore reçu, le discours, et je ne me suis pas arrêté là, le montage était prévu aujourd’hui à partir de 10h30, j’ai volontairement choisi la date de montage la plus proche possible du vernissage et je ne suis pas venu installé.

    A ce moment précis nous sommes dans le présent. ici.

    Pourquoi tout ça pour au final ne rien installer ? J’ai décidé d’activer l’offensive “visibilité” pour rendre visible un fait courant : je ne suis pas payé. Et c’est un fait courant pour de nombreux artistes sollicités par les institutions.

    La suite logique de mon travail artistique aurait voulu, réflexion des œuvres, achat de matériel, réalisation des œuvres, emballage des œuvres et transport des œuvres, montage de l’exposition.

    Peut-on concevoir d’autres façons d’envisager l’art ?
    La suite logique aurait été la visite du public pour le bonheur du ministère de la culture, la visite des touristes pour le bonheur du ministère de l’économie, la visite des scolaires pour le bonheur du ministère de l’éducation nationale, la visite des habitants des ehpad pour le ministère des solidarités… j’en oublie certainement…

    Peut-on concevoir d’autres relations avec le public ?
    La suite logique aurait voulu, de faire vivre l’exposition, communiquer, démonter l’exposition, et stocker le tout.

    Peut-on concevoir d’autres façons d’exposer ?
    La même logique veut que le maire soit payé, que le directeur culture soit payé, que le personnel d’accueil soit payé, que le traiteur soit payé, que le graphiste soit payé, que l’imprimeur soit payé…

    Peux t-on envisager d’autres façon de partager ?
    L’artiste qui crée à lui tout seul ce réseau économique n’est pas payé, pire il perd de l’argent, et on lui vend la promesse d’éventuelles ventes de ces œuvres pour gagner de l’argent, mais faut-il encore éponger les dettes de l’organisation. Si je vends une œuvre c’est la vente d’une œuvre sauf qu’ici je produis une exposition et personnellement je n’ai jamais vu un collectionneur acheter une exposition, si vous en connaissez je veux bien son mail. Pour extrapoler c’est un peu comme si vous aviez dit au traiteur ( qui était prévu mais non présent à cause de la crise sanitaire) faites un grand banquet gratuit peut être que vous vendrez un pain surprise.

    Je ne suis pas payé, et je pourrais même dire nous ne sommes pas payés, nous ne sommes pas entres amis, ce n’est pas pour une association, c’est pour un lieu à gérance municipale, j’ai décidé de ne pas faire d’exposition, ou d’exposer autrement, d’exposer cette perturbation, de m’exposer, j’ai décidé d’être payé en visibilité d’où le titre de l’exposition, je me paie réellement avec ce qu’on me promet, et entre nous, mon devis visibilité risque d’être élevé.

    La visibilité est pour moi, c’est un dû, je me sers, mais cette visibilité je souhaite la partager pour que les lumières ne soit pas exclusivement portées sur les artistes, je suis de nature altruiste, je souhaite partager la lumière avec les décideurs.euses, qui connaissent la réalité de la précarité des artistes, qui alimentent cette précarité, mais je vous l’accorde, le monde va trop vite, nous sommes dans un pays administratif, les histoires de subventions, les histoires d’indépendance de programmation, vous avez d’autres missions plus importantes, et c’est tout à votre honneur.

    Il y a une citation qui dit “quand il y a un problème, il y a une solution”, c’est ce que propose cette exposition, trouver une solution, un temps pour la solution, laisser le temps aux décideurs de décider, une agora, un espace public, certes on ne va pas révolutionner le monde, on va agir localement, ensemble, je reste donc à disposition, nous allons trouver des solutions pour que les prochains artistes qui vont intervenir dans ce lieu soit rémunérés, nous avons donc un mois et demi pour trouver une solution provisoire ou même idéalement pérenne, pour ne pas alimenter ce système qui engendre de la précarité.

    Je vous propose donc la création d’une œuvre participative, immatérielle, invisuelle, perturbationiste, mais qui je vous rassure se verra, certes autrement que par une œuvre d’art, enfin quoique...

    Ce salaire ne peut être que source de création, regardez ce que font les artistes dans la précarité, imaginez ce qu’ils ou ce qu’elles vont faire en étant payés…

    Je désire que l’exposition soit ouverte aux heures
    traditionnelles, que ma démarche soit expliquée aux scolaires, aux habitants, aux pensionnaires des ehpad, faisons vivre cette exposition, j’invite toute personne à visiter l’exposition, à ne rien voir, en soutien à ce mois et demi et plus qui va durer pour trouver une solution viable.

    Le protocole prévoyait que je parle après monsieur le maire, il m’a donné en premier la parole, j’ai essayé de faire court, je vais vous redonner la parole, avant je réitère mes remerciements, au public qui est venu participer à cette offensive, et aux organisateurs qui ont permis à leur insu cette perturbation et la découvrent en même temps que vous.

    Juste pour terminer, de mon côté, je ne réclame pas d’argent, il est trop tard, je vais me débrouiller seul car j’ai déjà réfléchis à mon modèle économique, j’ai en ma possession 50 affiches de l’exposition “invisibilité” payées par la ville de Villers lès Nancy, si vous souhaitez me soutenir, ces affiches seront prochainement en vente sur internet, surement aux éditions l’armée recrute qui vient d’ouvrir et qui va fermer prochainement.

    Gilbert Coqalane

    #art #artiste #revenu #argent #précarité #pauvreté

    https://www.facebook.com/coqalanegilbert/posts/5409854692362743

  • user et abuser

    Portrait de la militante anarchiste Louise Michel, sur les murs du centre de détention d’Ecrouves

    de et par C215, @christianguemy

    C215 (artiste)
    https://fr.wikipedia.org/wiki/C215_(artiste)

    Christian Guémy est né en octobre 1973 à Bondy. En janvier 2021, il révèle que sa naissance est le fruit d’un viol commis dans le cadre familial et que sa mère s’est suicidée à l’âge de 18 ans, alors qu’il en avait 51.Ses grands-parents l’ont ensuite élevé. Il est inscrit dans un collège catholique2. À l’université, il obtient plusieurs diplômes : maîtrise d’histoire, master d’histoire de l’architecture, et un autre d’histoire de l’art à la Sorbonne3,4. Parallèlement à ses études, Christian Guémy contribue à l’encyclopédie des Compagnons du devoir. Ensuite, il devient chargé d’études pour un syndicat de meubles (sic) , avant de travailler comme responsable export dans l’industrie textile, puis dans la finance.

    Christian Guémy réalise ses premières œuvres sur le tard, à partir de 2006. Enfant, il dessine toutefois avec du matériel que possédait sa mère et dans sa jeunesse, il réalise des bandes dessinées pour le journal de l’école ainsi que des caricatures de professeurs et d’élèves7. « Adolescent, j’avais un peu taggé, mais ça n’avait rien de sérieux », confie-t-il5. À l’été 1989, à l’âge de 15 ans, il graffe un peu, mais laisse tomber, ne se sentant pas en adéquation avec le mouvement hip-hop.

    Christian Guémy s’installe à Vitry-sur-Seine en 2006 et commence à faire du pochoir3. Il participe au MUR dès 2007 et réalise, en 2013, un mur peint de 25 mètres à Paris, métro Nationale, représentant un chat.

    En 2013, il peint également le visage de la ministre de la Justice, Christiane Taubira, alors cible d’attaques racistes9. Connu au niveau international, Christian Guémy présente des œuvres peintes sur objets de recyclage dans de nombreuses galeries, en France et dans le monde.

    (...) Le 4 janvier 2016, l’artiste réalise au pochoir sur une boîte à feu un portrait multiple du #policier Ahmed Merabet orné du fameux « Je suis Ahmed »13. L’œuvre a été réalisée à la demande du commandant Stéphane Motel, du commissariat du 11e arrondissement de Paris où travaillait Ahmed. Le portrait, conçu sur le boulevard Richard-Lenoir, a été dévoilé devant une centaine de personnes parmi lesquelles les collègues du policier et sa famille au complet14. (...)

    À la suite de la campagne présidentielle de 2017, C215, sur une commande du magazine L’Obs, aborde le sujet du candidat de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon et réalise plusieurs portraits à son effigie [1] [archive]16. En juin 2017, il dénonce le fait que La République en marche dans le XIIIe arrondissement de Paris utilise une de ses fresques en en-tête de leur page Facebook et Twitter17,18.

    En décembre 2017, Christian Guémy réalise bénévolement le visuel de la journée « Toujours Charlie ! De la mémoire au combat », à partir du logo créé par les trois associations produisant l’événement, le Comité Laïcité République, la LICRA et le Printemps Républicain. Ce visuel est dévoilé le samedi 6 janvier 2018 en ouverture de la journée, au théâtre des Folies Bergère.

    (...) Début juin 2020 il réalise le portrait d’Aïcha Issadounène, première #caissière victime du Covid, sur un mur de la ville de Saint-Ouen où elle résidait26. [et merde, ndc]

    (...) Christian Guémy intervient bénévolement dans les #prisons françaises depuis 2014. Il a notamment peint plusieurs œuvres :

    au sein de la maisons d’arrêt pour femmes de Versailles38 (2014)
    au sein de la maison d’arrêt de Bois d’Arcy39 (2015)
    au sein de la maison d’arrêt de Nice (2016)
    au sein de la maison d’arrêt de Nîmes (2017)
    au sein de l’établissement pénitentiaire pour mineurs de Porcheville (2017)
    au sein de la maison d’arrêt de Reims (2018)40
    au sein du centre pénitentiaire de Liancourt (2018)
    au sein de la maison d’arrêt de Nanterre (2019)
    au sein de la maison d’arrêt de Fresne, où il a peint, entre autres portraits, les visages de détenus « historiques » de l’établissement (2020)41
    au sein du centre pénitentiaire de Grenoble Varces (2020) 42

    il n’a pas effacé que la Nouvelle Calédonie (Cayenne, ça frappe !)... c’était pas l’École normale, c’était pas l’Essec, c’étaient des études d’histoires.

    #justice #artiste #art_urbain #fils_de_son_père #falsification #sans_vergogne

  • Est-ce qu’il reste encore UN⋅E artiste qui ne soit pas pourri par le confusionnisme ? Et plus encore dans le milieu du rap… Qui comprend ce que veut dire le consensus scientifique ? Qui peut critiquer le gouvernement ET les anti-sanitaire ? Qui raconte pas n’imp sur les traitements et les vaccins ? Qui utilise pas la technique du mille-feuille en mélangeant plein de trucs avérés sur le gouvernement ou bigpharma pour faire passer des débilités sur les connaissances en épidémio et sur le virus ? Est-ce qu’il en reste bordel ?

    Je sais pas ce qu’en pense @mad_meg mais perso pour avoir des connaissances ou suivre des gens dans le monde de la musique et du cirque, j’ai l’impression que c’est une majorité qui s’est complètement perdue, suite à leur vie bouleversée.

    Comme de fait les artistes sont pas des métiers indispensables à la société capitaliste (en tant que travail capitaliste, càd que si d’un coup on arrête tous les concerts, on peut continuer de vivre, de manger, d’habiter, de se soigner, et même de produire de l’art, ce qui n’est pas le cas si les agriculteurs ou les médecins s’arrêtent là entièrement), la vie de plein de gens (artistes et tous ceux qui en dépendent, salles, sons, lumières, roadies, etc) a été totalement bouleversée, leur manière de vivre au quotidien s’est écroulée, et du coup ça a complètement niqué la tête de beaucoup à priori (ou bien… c’est juste que désormais on le voit parce ce qu’ils annoncent leurs idées publiquement, alors qu’avant ils gardaient ça pour eux ?)

    En tout cas j’ai de plus en plus de mal à citer des artistes qui racontent pas des conneries monumentales sur la crise actuelle (tout en le mélangeant, je le répète, à des vérités facile à prouver sur les conneries du gouvernement ou sur l’écologie ou le capitalisme, etc : c’est juste le problème du confusionnisme, c’est mixé avec pas que des conneries et donc ça embrouille).

    https://www.facebook.com/AKHENATON.OFFICIEL/posts/475243533957593

    TRIBUNE LIBRE D’AKHENATON
    LE MAÎTRE ET SES PERROQUETS
    Aujourd’hui, honnêtement, je pourrais me taire, je pourrais me cacher et espérer sortir de cette crise en n’ayant choqué ou déplu à personne, priant que je puisse enfin recommencer à vivre normalement et gagner ma vie… Mais non…

    Et tous ceux et celles qui s’étonnent de mes positions clivantes en se disant « fans » du groupe IAM, vous avez sûrement du vous arrêter à « je danse le mia » mais vous ne semblez pas connaître les positions que nous défendons dans de nombreux textes depuis 30 ans.

    Si mon obsession était de gagner plus d’argent, je serais un perroquet, un bon gros perroquet docile qui répète et imite sans connaître le sens des mots, la voix de son maître. Amis journalistes, docteurs, chercheurs, artistes et citoyens, c’est dans les temps difficiles qu’on affirme ses positions, qu’on prend des risques, ce n’est pas lorsque tout est fini qu’on distille des « Je le savais mais je ne pouvais rien dire ».

    A titre personnel, professionnellement parlant, je n’ai rien à gagner en prenant position, en tant que père, ami et mari, je ne peux pas me taire, c’est une question d’honneur, de bon sens, d’honnêteté et de cohérence avec 30 ans de textes.

    Ce qui m’a motivé à clarifier mes positions une bonne fois pour toutes, c’est la tribune du professeur Grimaldi dans le JDD, qui pense que les non-vaccinés doivent être responsables et signer une attestation de refus de prise en charge en réanimation en cas d’infection due au COVID19.
    Vous êtes docteur monsieur Grimaldi ? Vraiment ? Vous avez prêté serment ? Vous vous rendez compte de ce que vous dites ? Vous êtes diabétologue c’est bien ça ? C’est comme si des personnes qui font du sport et mangent sainement demandaient bêtement à la partie non héréditaire de vos patients qui est diabétique de signer une attestation de non prise en charge en réanimation, car ils ne veulent pas que des gens qui ont mangé et bu de la « merde » prennent leur place en cas de saturation du service. Ce serait au minimum stupide, au maximum criminel.

    Et puisqu’on y est, allez, une attestation à la caisse du bar-tabac pour les fumeurs (150.000 décès en France en 2 ans), une attestation électronique pour ceux qui dépassent 50 km/h en ville, une attestation à la caisse des fast-foods, une attestation pour ceux qui boivent de l’alcool à la maison, en soirée ou au restaurant, lors de vos repas entre collègues (100.000 décès dus à l’alcool en France en 2 ans), une attestation pour les gens inactifs…
    Puisque je suis contribuable, selon votre logique, je peux y prétendre et allons-y, construisons une société où chacun édicte ses propres règles et ses propres lois. Ce n’est pas possible, on va droit dans le mur. Le bon vieux mur du con.

    Il ne faut pas se méprendre, tous ces néo-solidaires qui boivent et recrachent les paroles de monsieur Grimaldi s’en sont toujours foutu des autres, ils ont juste peur de souffrir et de mourir. Le plus gênant ce sont les journalistes qui reprennent ces idées comme des perroquets en banalisant l’extrémisme et la brutalité de ces propos et commandent même des sondages sur le sujet. C’est-à-dire que chacun d’entre nous peut alors désigner la pathologie qui nous dérange et rendre ces malades responsables du naufrage de l’hôpital.
    Monsieur Grimaldi, vous avez, comme une partie du personnel soignant, malheureusement utilisé cette pandémie comme un tremplin terrifiant pour vos revendications légitimes.

    La Peur…. La voilà la pire des pandémies mondiales.

    L’hôpital public est en souffrance depuis une vingtaine d’années, et les conditions de travail du personnel sont très difficiles. L’ATIH (agence technique des informations hospitalières, agence d’état) a publié son rapport 2020 : https://www.atih.sante.fr/.../aah_2020_analyse_covid.pdf pages 2 et 3.
    Quel est le pourcentage de fréquentation hospitalière pour les patients Covid-19 malgré toutes les déprogrammations ? 2 % !! Et 5 % en soins critiques !!

    Je ne minimise absolument pas la maladie, la mortalité est élevée en 2020 mais la réaction d’une partie du milieu hospitalier et médiatique a été démesurée, et les politiques et leurs amis industriels se sont engagés dans la brèche, en occident puis dans le monde entier.

    Pratique, les personnes que vous devriez viser et qui ont étrillé notre système de santé peuvent, grâce à vous, s’acheter un costume de sauveur plein de générosité. Gros, visible, pas de gants, pas grave, personne ne dit rien.

    Monsieur, j’écris cette lettre pas en tant qu’artiste mais en tant que citoyen, du moins en tant qu’excitoyen si l’on en croit Emmanuel Macron.
    Et le plus gros problème est bien là… Depuis le début, les média ont respecté leur logique éprouvée depuis 2001, peur, slogans, peur pour plus de recettes publicitaires ... Ils ne sont plus le quatrième pouvoir depuis longtemps, ils sont LE pouvoir donc ce n’est pas étonnant qu’ils soient la propriété de quelques personnes. L’élection de Trump, la pression de Poutine, de la Chine, de l’Inde et pour finir les week-ends des gilets jaunes ont effrayé profondément les régimes occidentaux, leurs vassaux et surtout le nôtre.

    Malheureusement, la pandémie a été un outil politique pour contrer le phénomène insurrectionnel et qu’a fait le gouvernement français ? Il a choisi de copier les stratégies de désinformation de leurs opposants de l’extrême-droite (surtout Américaine) pour contrer ses adversaires. Et comme cela est née la version du trumpisme bobo-facho made in France, la gauche timide est passée du rose au brun, mensonges irréels répétés, faux chiffres, concitoyens d’outre-mer traités de prêtres vaudous, fausses promesses, fausses nouvelles, vidéos effacées, comptes de réseaux sociaux bloqués, le Monde Diplomatique a d’ailleurs traité le sujet dans un très bon article consacré à notre pays et qui s’intitule « la Chine Occidentale ».
    Tout cela sous le nez de tas de nouveaux fact-checkers qui checkent uniquement ce qui convient à leurs patrons. Ils disent certaines vérités mais ils ne sortent pas des clous, ils vendent parfois notre société en tranches pour garder leur salaire. Ils pourraient par exemple, faire du vrai journalisme d’investigation en enquêtant sur la raison pour laquelle Gilead a obtenu le 25 juin 2020 une autorisation de mise sur le marché conditionnelle de la part de l’agence européenne des médicaments pour le Remdesivir, un médicament coûteux et déclaré inutile par l’OMS quelques mois plus tard.
    La plus grosse erreur dans cette crise a été d’empêcher les médecins généralistes de soigner leurs patients (comme ils l’ont fait entre octobre 2019 car le virus apparemment est présent sur notre territoire depuis ce mois-là et mars 2020), je pense qu’on aurait et qu’on éviterait encore certains décès, surtout qu’il existe un bon nombre de traitements efficaces avec des études sérieuses qui le prouvent. Rien ne remplace les soins de contact, certainement pas les mathématiciens de l’épidémie. En fait, nous faisons face à une crise écologique et sociale due à notre mode de vie qui risque d’engendrer d’autres pandémies à l’avenir, il faut arrêter les bla-bla, il faut agir et vite.

    Alors pour éviter les critiques, le gouvernement, leurs perroquets et une partie du législatif dégainent leur arme absolue : celui qui n’est pas de leur avis est un complotiste, un irresponsable et un sympathisant néo-nazi. Pratique, on met dans un sac unique des gens raisonnables et d’autres moins fréquentables et on secoue, ça permet d’annihiler le débat, comme dans un bon vieux régime autoritaire. Et puis ça permet aux comploteurs de faire croire que leurs manœuvres n’existent pas, qu’ils sont pleins d’empathie et soucieux de nos vies…. Tu parles….

    Personnellement, j’ai le sentiment d’être coincé entre néo-nazis et nazis nouveaux. Pour couronner le tout, j’ai assisté à des tribunaux télévisés ou des « philosophes », des anciens de la télé-réalité ou des consultants santé de chaines d’info ont dénigré des grands docteurs, moqué des psychologues et même des chercheurs et professeurs mondialement reconnus sur le sujet. Est-ce qu’on voit ça avec d’autres métiers ? Jamais, sauf ceux liés au football peut-être… Les grandes émotions engendrent aussi les grandes impostures.

    Les Françaises et Français doivent comprendre une fois pour toute qu’une bonne moitié des métiers de la santé est corrompue par une industrie pharmaceutique qui brasse des milliards d’euros et de dollars. La recherche de nouveaux médicaments, dont les vaccins, est financée en partie par de l’argent public, le médicament une fois commercialisé est vendu aux états qui l’achètent avec…de l’argent public !!!!! On vend un produit aux personnes qui ont financé une partie de sa conception. Quel business model !!! Le rêve capitaliste ultime !

    J’ai donc une question importante, il est maintenant reconnu que le vaccin n’empêche pas la contamination, ni d’être contaminé, il limite apparemment pendant une courte période le risque de forme grave, donc pourquoi, puisque vous êtes si gentils, on ne peut pas se vacciner avec du Sinopharm (vaccin classique à virus inactivé) qui a selon certaines études internationales de meilleurs résultats que nos vaccins sur les risques d’hospitalisation ?
    Une autre : pourquoi les pays les plus vaccinés enregistrent-ils les taux de décès liés au Covid-19 les plus élevés ? Pourquoi la Suède avec une couverture vaccinale de 71% qui n’a pas appliqué beaucoup de mesures restrictives (masques, confinement) et que nos journaux appelaient « le mauvais élève de l’Europe » s’en sort beaucoup mieux que nous à ce jour en terme de mortalité ?? Pourquoi vous renvoyez chez eux les soignants négatifs qui refusent de se faire vacciner alors que selon vos dires l’hôpital est débordé et dans un même temps, vous demandez aux soignants vaccinés positifs asymptomatiques de venir quand même travailler au contact des patients ?

    C’est scientifique ça ? Une dernière ? Pourquoi les variants dominants sont tous apparus dans des pays soit avec une couverture vaccinale importante, soit avec une industrialisation forte, soit les deux ?

    Je me rappelle les mots de messieurs Véran et Castex pour inciter à la vaccination : « le seul moyen de se débarrasser de ce virus, c’est la vaccination ». Eh non… désolé doc… Comme en 1889 lors de l’épidémie de la « grippe russe » qui était en fait un coronavirus (toujours présent de nos jours) et qui est devenu un rhume en 1893 (source : https://www.vidal.fr/.../26269-pandemie-degrippe-russe... ), le Covid-19 va un jour (Dieu sait quand) probablement devenir très contagieux et peu dangereux, ce serait l’évolution naturelle d’un virus ARN. Vous nous épargnerez donc ce jour-là, si vous êtes toujours en poste, le mensonge « c’est grâce à ce vaccin ». Non c’est grâce à la Vie, à l’évolution, à l’immunité naturelle…

    Je le dis et le répète encore une fois pour ceux qui ne comprennent que ce qui épouse leurs préjugés, je ne suis pas ANTI-VAX et lorsque le vaccin à virus inactivé Valneva (Franco-autrichien) arrivera sur le marché en Avril 2022, qui lui a dû passer toutes les étapes pour obtenir une AMM, je réviserai peut-être MA position, seul, comme un grand. Une précision importante, la couverture vaccinale est importante en France, il ne faut surtout pas croire que cela est un plébiscite, une bonne partie des personnes vaccinées l’ont fait pour le boulot, pour pouvoir voyager, pour sortir, pour être libres et non pas parce qu’ils sont d’accord avec la stratégie sanitaire du gouvernement. Vous allez au-devant de grandes désillusions.

    « On peut discuter de tout sauf des chiffres », c’est bien ça qu’affirmait votre spot publicitaire ? L’agence Reuters (équivalent américain de l’AFP qui a repris leur analyse mot pour mot) dit : « Vous ne pouvez pas affirmer que les accidents de 2021 soient dus aux vaccins anti-covid car le VAERS (qui a été crée en 1990 et qui est un observatoire des accidents liés à la vaccination aux USA (tous vaccins confondus) et OpenVAERS qui est un outil qui traduit sous forme de graphiques les résultats du VAERS) répertorie les accidents liés à tous les vaccins confondus et que ces accidents sont signalés par les citoyens eux-mêmes sur la plateforme. » (Source : https://openvaers.com/covid-data/mortality).

    Ils ont raison dans l’absolu. Mais eux et nous savons qu’un seul type de vaccin a inondé le marché occidental en 2021 et que tous les rapports ne peuvent être faux. Le CDC a répertorié 9 décès liés aux vaccins anti-covid aux USA, ça voudrait dire que 21 881 rapports sont des faux, sans compter les personnes qui ne prennent pas la peine de signaler quoique ce soit. Ils jouent avec les mots. Ils jouent avec les maux.

    Alors, je ne vois pas des complots partout mais le roi des complots a un nom : Le Business.

    Et quand Pfizer rachète, le 16 décembre 2021, Arena une firme de cannabis thérapeutique et que le 1 er janvier 2022 on interdit de vendre des fleurs de CBD en France, je me dis que le hasard fait bien leurs choses quand même. Ou alors quand ce gouvernement essaie d’interdire les huiles essentielles en vente libre, quel est le but ? Gros, visible, pas de gants, pas grave, personne ne dit rien.

    Monsieur Macron, j’ai bien noté que vous avez choisi de nous « emmerder », soit, nous sommes un groupe avec des personnes vaccinées et d’autres non, on vit très bien ensemble, on s’entraide et on s’aime. La société française devrait être ainsi. Nous sommes quatre dans l’équipe d’IAM à avoir perdu un de nos parents depuis un an et demi, personne n’a le monopole de la peine, mais tout le monde ici a du bon sens et utilise la raison, selon la situation et les convictions dans le respect des autres.

    Ce qu’il se passe pour la plupart d’entre nous, c’est deux ans avec très peu de revenus, sans aide, dans l’indifférence générale et tout le monde trouve normal qu’on mange et élève nos enfants avec nos économies.
    Pour les restrictions et interdictions, la culture privée, c’est chacun notre tour. Si notre situation était celle de n’importe quel autre métier, la France serait en feu !!!!

    Pendant ce temps, nous sommes traités de sous-citoyens par des personnes politiques, médecins télévisés, ou journalistes serviles qui touchent leur salaire ou leurs salaires (pour vos amis de la politique) sans aucun problème….

    Et l’effort de solidarité où est-il, puisque vous êtes devenus ses nouvelles icônes et ses grands apôtres ?

    Monsieur Le Président, juste une petite idée : emmerdez les gens qui font évader chaque année 100 milliards d’euros au Luxembourg, qui est encore à ce que je sache un pays d’Europe, ou bien les nationaux qui sont cités dans les Pandora Papers, ça vous donnera largement de quoi financer une éducation nationale digne de ce nom pour nos enfants et les enseignants désabusés, un hôpital et un système de santé qui sera digne pour les patients et les soignants, et du coup les citoyens ne se déchireront pas pour un lit de réanimation comme pour du PQ ou de l’essence les lendemains de stress télévisé.

    Je suis particulièrement triste et inquiet quand je vois à quel point notre jeunesse est impactée, stigmatisée et souffre de cette situation, ils sont les moins touchés par les virus et ils sont les plus ciblés par les mesures d’interdiction., beaucoup de gens qui sont aux manettes ont déjà fait une bonne partie de leur vie et ont vécu une insouciante enfance, adolescence et vie de jeune adulte. Empathie ? Non, Individualisme. C’est bien une crise sociale, écologique et politique que nous traversons, l’économie est le moteur du changement, plutôt difficile quand la moitié du CAC 40 a un patron issu des grands corps de l’état…

    Monsieur Le Président, vous êtes en campagne ? Gros, visible, pas de gants, pas grave, personne ne dit rien, surtout pas les perroquets.
    Nous aurions pu bâtir dans la difficulté de cette crise une société plus solidaire, plus empathique et plus unie, vous avez fait de cette période un modèle de division, de haine et d’individualisme.

    Akhenaton
    Shurik’n Dj Daz Imhotep Dj Kheops

    #covid #santé #confusionnisme #IAM #Akhenaton #antivax ("mais non seulement ceux à ARN") #exemplarité #artiste