• A #Damas, le café #Rawda, « salon » des #opposants et des #artistes #exilés de retour en #Syrie

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    A Damas, le café Rawda, « salon » des opposants et des artistes exilés de retour en Syrie
    Par Laure Stephan (Damas, envoyee speciale)

    REPORTAGE

    L’établissement, ouvert dans les années 1930, à deux pas du Parlement syrien, a été le témoin des tumultes de la vie politique du pays. C’est aujourd’hui le lieu des retrouvailles des membres de l’intelligentsia, ceux restés dans le pays malgré la guerre et ceux partis à l’étranger.

    Adnan Alaoda se sent chez lui au café Rawda de Damas, rue Al-Abed. « C’est comme un salon, une pièce à vivre au centre de la ville », estime le poète et scénariste. Depuis que cet ancien exilé est revenu en Syrie, le 8 janvier, un mois après la chute de Bachar Al-Assad, il y passe ses journées dans le nuage de fumée de cigarettes et de narguilés qui plane sur la grande salle, où se croisent anonymes et artistes. Là, intellectuels et opposants ayant fui le régime, de retour ou de passage au pays, retrouvent des amis et des souvenirs.

    Adnan Alaoda évoque les séances d’écriture de scénarios, avec des pairs, autour de tasses de café et de thé, avant de quitter la Syrie en 2013, par refus de cautionner la guerre dans laquelle avait sombré le pays, après la répression de la révolte populaire de 2011. « Aujourd’hui, on parle de culture et de politique : quelle direction emprunte le nouveau gouvernement [de Hayat Tahrir Al-Cham, l’autorité de facto], civile ou islamiste ? Comment former des syndicats ? Comment construire la paix civile ? C’est comme un Parlement populaire, explique-t-il. On doit tout reconstruire de zéro, après plus de cinquante ans d’un régime construit autour d’une famille mafieuse. »

    Depuis le 8 décembre 2024, moments festifs et discussions publiques alternent dans le café Rawda, sous des guirlandes de fanions vert, blanc, noir, frappés de trois étoiles, les couleurs de la nouvelle Syrie. L’ancien député Riad Seif, tout comme l’acteur Jamal Suliman et l’écrivain Yassine Al-Haj Saleh, trois figures de proue de l’ex-opposition, tous revenus d’exil, fréquentent le lieu. L’ambiance s’est rajeunie : de jeunes hommes de Damas, qui limitaient leurs déplacements pour échapper au service militaire, s’affichent désormais dans cet espace public.

    Le vrai Parlement, aujourd’hui fermé, est à deux pas. Le café Rawda, ouvert en 1938, en fut un temps la succursale informelle : dans les années 1940-1960, les députés venaient y débattre, entre deux séances – et quelques coups d’Etat. « Damas avait alors la même énergie que Beyrouth, avec des cinémas, des cafés rassemblant intellectuels et élus », explique Ahmad Kozoroch, l’actuel propriétaire du café. C’est son père qui l’avait acquis en 1970, quelques mois avant le putsch qui a conduit Hafez Al-Assad au pouvoir. « Le caractère vibrant de Damas, et la vie des cafés, a décliné avec l’obsession sécuritaire du régime », poursuit celui qui a repris l’affaire familiale en 2020.

    Les habitués se souviennent de la présence, du temps des Al-Assad, des agents des services de renseignement qui épiaient les conversations. « On chuchotait. C’est remarquable d’entendre chacun parler ici à voix haute aujourd’hui », se réjouit l’actrice Amana Wali, restée en Syrie tout au long de la guerre. Déjà en 2000-2001, « lors du “printemps de Damas” [éphémère phase d’ouverture du régime après l’accession au pouvoir de Bachar Al-Assad], le café Rawda avait été une plateforme d’échanges », se rappelle Fayez Sara, l’un des animateurs des débats de cette époque, ému de revoir Damas. Mais, en 2011, lorsque commencent les manifestations contre le régime, « l’activisme se passe dans la rue, pas au café : c’était trop dangereux ici », précise-t-il.

    « Espoir d’un nouveau départ »
    Commence l’exode des Syriens, fuyant les combats ou la menace d’une arrestation. Six millions de personnes quittent le pays, vers la Turquie, le Liban ou la Jordanie pour une majorité, le Golfe, l’Europe ou les Amériques pour d’autres. Parmi ces exilés figurent un grand nombre d’intellectuels et d’artistes. A Damas, le cercle des habitués du Rawda se réduit et ceux qui continuent à s’y rendre doivent faire profil bas. Amana Wali se rappelle des longs moments qu’elle y a passés avec le conteur de la tragédie syrienne, l’écrivain Khaled Khalifa, mort en 2023.

    Aujourd’hui, le café Rawda héberge les retrouvailles entre ceux qui sont partis et ceux qui sont restés, endurant les traumatismes de la guerre et des privations. « On ne se juge pas. Chacun a vécu de grandes souffrances. Ceux qui sont partis ont connu le déracinement », raconte Amana Wali, attablée avec son amie Maya Al-Rahabi, qu’elle n’avait plus vue à Damas depuis la fuite en catastrophe de cette dernière en 2014, « une valise à la main ». « Je n’avais pas imaginé que je pourrais revenir un jour », commente Maya Al-Rahabi, toute à sa joie de parcourir la capitale. Vivant à Paris, elle ne sait pas encore si, et quand, elle rentrera pour de bon : « Y aura-t-il une place pour nous, militantes féministes ? »

    « Damas était plus vibrante autrefois. Sa mélancolie se lit sur les visages de ses habitants. Les Syriens sont épuisés. Mais, aujourd’hui, il y a l’espoir d’un nouveau départ », commente Fayez Sara, parti en 2013. Journaliste à Londres au quotidien saoudien Asharq Al-Awsat, à vocation panarabe, il envisage pour l’instant de faire des allers-retours avec la Syrie et d’y lancer des projets sociaux.

    Tout est encore fragile, instable
    Quand vient le soir, la fièvre monte dans la grande salle, pleine à craquer. Un arbre est planté en son centre. De longues tablées rassemblent amis et familles, de la diaspora et de « l’intérieur ». Un homme joue furtivement de l’oud. Une femme chante au micro. L’assemblée se dresse, frappe dans ses mains, en ignorant les fausses notes. Des chants emblématiques de la révolte syrienne, comme Janna (« paradis ») résonnent dans les haut-parleurs. De vieux messieurs impassibles continuent de jouer à la tawlé (trictrac), dans l’autre salle qui donne sur la rue passante. Plusieurs fois, des combattants du nouveau pouvoir sont venus, sans armes, boire un café, se fondant dans la foule.

    On se prend en photo, on se filme, avant de poster les images sur les réseaux sociaux. Les commentaires des internautes sont parfois acides, comme un rappel des divisions qui ont empoisonné l’opposition syrienne. « De telles réactions sont courantes, dans une période de renversement de régime, mais cela n’aide pas à refaire lien, regrette Amana Wali. J’espère que les artistes pourront envoyer un message de réconciliation. » Elle aimerait voir éclore des moussalsalat – les feuilletons du ramadan, genre dans lequel la Syrie excellait avant la guerre – qui parlent « de pardon ».

    L’euphorie d’en avoir fini avec le régime Al-Assad, qui traverse le café Rawda, n’empêche pas les doutes. Tout est encore fragile, instable, avec un gouvernement de transition, un territoire divisé – le Nord-Est est sous contrôle kurde – et des voisins envahissants, la Turquie et Israël. « On ne sait rien de ce qui nous attend. Mais ça ne pourra pas être pire que ce que l’on a vécu, considère Ahmad Kozoroch, le propriétaire, qui avait quitté la Syrie de 2012 à 2020. Des armes sont encore présentes partout dans le pays. Il y a tant de défis. » Assis dans un coin, d’où il domine la grande salle, dans un canapé venu de la maison de ses parents, il reprend : « Y aura-t-il des restrictions apportées à la mixité ici, ou à la consommation de narguilé ? »

    Revenu des Pays-Bas, Adnan Alaoda, le poète et scénariste, a posé ses valises pour de bon, au cœur de ce qui l’inspire : la société syrienne. Le retour est désormais son principal thème de travail. « Les moments de retrouvailles au café Rawda offrent l’illusion à la diaspora de n’être jamais partie, estime-t-il. Le vrai retour, ce sera quand les #Syriens des camps – d’Idlib, du Liban, de Jordanie, de Turquie – pourront revenir chez eux. » Un mouvement qui risque de prendre plusieurs années, tant le pays est en état de ruines.

    Laure Stephan
    Damas, envoyee speciale

  • RSA : nous, les artistes-auteurs, souhaitons abroger la réforme – Libération
    https://www.liberation.fr/idees-et-debats/tribunes/rsa-nous-les-artistes-auteurs-souhaitons-abroger-la-reforme-20250128_XUZQ
    https://www.liberation.fr/resizer/su3NGvr4yXJR83LbLYgGQw06EwI=/1200x630/filters:format(jpg):quality(70):focal(1286x2503:1296x2513)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/TAMH2EZEEND2RLJIU6TIONXT7A.jpg

    Nous, travailleurs et travailleuses de l’art, sommes opposés à cette réforme et demandons son abrogation. Car, comme le souligne la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH), elle porte atteinte au droit à des moyens convenables d’existence, prévu dans le préambule de la Constitution de 1946, comme à celui d’une insertion sociale et professionnelle librement choisie, inclus dans la charte sociale européenne.

  • Sur le thème : La Tempête et le Jour d’Après Postface. Première Partie : L’hypothèse (ou était-ce l’hypoténuse ?) « Enlace Zapatista
    https://enlacezapatista.ezln.org.mx/2024/11/27/sur-le-theme-la-tempete-et-le-jour-dapres-postface-premiere

    El Capitan M se questionne sur l’utilité sociale des artistes et des scientifiques dans un monde en basculement…

    Et les sciences, peuvent-elles démontrer que la terre est ronde sans internet, ni photos aériennes, et cetera ? Expliquer les mouvements des planètes ? La physique et la chimie sans laboratoires ni tutoriels ? Les Mathématiques au-delà des poires et des pommes ? (Bien sûr, vu la hausse des prix, même sans poires ni pommes).

    Car il serait possible, c’est un suppositoire, que dans une situation de catastrophe, il y ait quelqu’un qui affirme que la terre est plate et carrée, que le changement climatique et le réchauffement global n’existent pas, et qu’ils ne sont qu’invention d’environnementalistes corrompus et moches (corrompus, passe encore, mais « moches », c’est impardonnable, quand même – surtout avec l’infinité de produits cosmétiques et d’applications digitales pouvant y remédier, quand même –), que tout va bien, qu’il ne se passe rien, que ce sont des faits isolés, que c’était comme ça avant mais que maintenant tout a changé, que nous ne sommes pas égaux, que tout le monde est heureux, heureux, heureux. Oups ! L’idée, c’était de ne pas parler de politique, thème qui tend à mettre mal à l’aise scientifiques et artistes (ou qui, dans certains cas, les amène à dire des bêtises).

    […]

    Mais… dans quelle mesure ou jusqu’où les technologies de la modernité contrôlent-elles déjà, ou pas, la création artistique et les recherches scientifiques ?

    Non, il ne s’agit pas de rediriger, avec l’explosion d’un dispositif nucléaire, un astéroïde pour qu’il percute et détruise le Télescope Hubble ; ou d’incendier et de saccager les centres de recherche scientifique (de ça, s’en chargent déjà le crime organisé devenu gouvernement et celles et ceux qui passent de la science à la politique). Et, au cas où, je suis sûr que toute la communauté scientifique s’unirait si quelqu’un essayait d’en finir avec la structure de la recherche ; de menacer ses membres ; d’engager des poursuites pénales à leur encontre ; ou de coller la recherche scientifique à un projet politique de parti. C’est pas comme ça que ça se passe ? (Ah ! Mon sarcasme n’est pas subtil ?)

    Je fais référence, par contre, à une situation extrême, dans laquelle ces ressources seraient impossibles à obtenir, ou dans laquelle il y aurait de nombreuses difficultés pour y accéder. Qu’adviendra-t-il des sciences et des arts, mais aussi des personnes qui s’y consacrent ?

    Sur le thème : La Tempête et le Jour d’Après Postface. Deuxième Partie. Changement avec continuité ? Encore la même chose ?
    https://enlacezapatista.ezln.org.mx/2024/11/21/sur-le-theme-la-tempete-et-le-jour-dapres-postface-deuxieme

    L’assemblée communautaire suit son cours des présentations. Arrive votre tour de répondre à la question clé : alors, et toi ? Oui, il y a plusieurs possibilités. Vous êtes une personne relativement intelligente et vous croyez en vous-même et en votre capacité à convaincre (pour cela, vous avez lu nombre de manuels sur comment gagner des abonnés, et vous avez même suivi le cours « 1000 étapes pour être populaire à l’ère numérique »), ainsi, par exemple, vous pouvez essayer de convaincre le reste des personnes présentes dans cette assemblée hypothétique que la meilleure chose à faire, c’est de créer une société dans laquelle les artistes et les scientifiques auraient une place à part.

    #effondrement #zapatisme #communauté #art #science #artistes #scientifiques

  • 600 #artistes interpellent Vincent #Bolloré après l’« éviction » de Zaho de Sagazan des radios de son groupe
    https://www.lemonde.fr/culture/article/2024/07/26/600-artistes-interpellent-vincent-bollore-apres-l-eviction-de-zaho-de-sagaza

    La musicienne avait partagé une enquête vidéo du « Monde » sur son compte Instagram, accompagnée d’un « gros fuck à Cyril Hanouna ». Parmi les signataires de la tribune de soutien, on retrouve Catherine Ringer, Renaud, Juliette Binoche ou encore Guillaume Meurice.

    vieux motard and so on

  • Cycle de Formation Théâtrale à Melun (77)

    Pour la Saison 2024 / 2025, l’association « Le Bateau Ivre » propose à l’Espace Saint-Jean de Melun (77) un cycle de formation Théâtrale pour les enfants, adolescents et adultes amateurs et professionnels.

    Après dix-sept années d’absence à l’Espace Saint-Jean de Melun (26 Place Saint-Jean, 77000) les cours de théâtre animés par la compagnie « Le Bateau Ivre » reprennent et reviennent en nombre autant qu’en qualité ! https://www.silencecommunity.com/events/event/view/48656/cycle-de-formation-theatrale-a-melun-77

    #formation #stage #cours #particuliers #le_bateau_ivre #melun #paris #mime #théâtre #cinéma #cinéma_muet #artiste_mime #acteur #actrice #pillavoine #laussat #saison #saison_2024_2025 #hebdomadaire #cours_hebdomadaire #cours_de_théâtre #spectacle #répertoire #scène #science #geste #art_du_spectacle #art #art_de_la_scène #pluridisciplinarité #amateur #professionnel #enfant #adolescent #adulte

  • « Il faut prendre en compte les réalités de l’économie de la culture fondée sur la contribution des artistes-auteurs faiblement rémunérés »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/03/25/il-faut-prendre-en-compte-les-realites-de-l-economie-de-la-culture-fondee-su

    Un collectif rassemblant plusieurs milliers de personnalités du monde culturel, dont la réalisatrice Agnès Jaoui, l’écrivain Nicolas Mathieu et la dessinatrice de bandes dessinées Pénélope Bagieu, demande, dans une tribune au « Monde », l’adoption d’une proposition de loi visant à intégrer les #artistes-auteurs dans la caisse commune de l’#assurance-chômage.

    Aucun livre, film, spectacle vivant, aucune création visuelle, plastique, graphique ou sonore ne peut exister sans le #travail initial d’un ou d’une artiste, ou d’un auteur ou d’une autrice. Nous, les artistes-auteurs, sommes à l’origine de toute œuvre. Nous sommes la condition sine qua non de la création contemporaine, l’élément moteur de la vie culturelle et intellectuelle de notre pays. Notre travail génère une activité économique qui fait vivre les secteurs de la musique, de l’art contemporain, de l’édition, du design ou du cinéma.

    Environ 720 700 emplois dépendaient directement de nos créations en 2019, selon l’analyse conjoncturelle du chiffre d’affaires de la culture au quatrième trimestre 2022. En 2022, les secteurs de l’art et de la #culture représentaient plus de 90 milliards d’euros de chiffre d’affaires. Un montant colossal, mais sans rapport avec nos conditions de vie.
    En 2021, nous étions plus de 300 000 à avoir déclaré des revenus au régime des artistes-auteurs. Parmi nous, des écrivains, des compositeurs, des réalisateurs, des scénaristes, des photographes, des graphistes, des peintres, des sculpteurs, des illustrateurs, des designers ou encore des traducteurs.

    Une précarité structurelle

    Malgré la diversité de nos professions, nous partageons un statut offrant une faible protection sociale. Contrairement aux artistes-interprètes, nous ne bénéficions pas des #droits_sociaux fondamentaux que sont la reconnaissance des accidents du travail ou des maladies professionnelles. Nous n’avons pas non plus accès à l’assurance-chômage, en dépit de nos #emplois_précaires et discontinus.

    Pourtant, nous sommes aussi des travailleurs et prétendons à une couverture sociale digne de ce nom. La situation sociale des métiers de la création est bien documentée : en 2017, 53 % des artistes graphiques et plastiques ont perçu moins de 8 703 euros de revenus artistiques annuels, selon le rapport d’activité 2018 de la Maison des artistes. Si toutes nos professions ne sont pas égales face à la #pauvreté, tous les artistes-auteurs partagent une précarité structurelle qui les empêche de se projeter et d’envisager l’avenir sereinement.

    La situation est également bien connue du Parlement européen, qui, dans sa résolution du 21 novembre 2023, alerte sur les droits des artistes-auteurs, soulignant qu’ils devraient, comme tous les travailleurs, bénéficier « du droit à un salaire minimum, à la négociation collective, à une protection en ce qui concerne le temps de travail et la santé, à des congés payés et à un accès amélioré à la protection contre les accidents du travail, aux prestations de chômage et de maladie, ainsi qu’aux pensions de vieillesse contributives ».

    Intégrer la caisse commune de l’assurance-chômage

    Il est temps de prendre en compte les réalités d’une économie fondée sur la contribution de travailleurs faiblement rémunérés, soumis à une concurrence féroce et relégués dans des dispositifs inadaptés comme le RSA [revenu de solidarité active] et l’ASS [allocation de solidarité spécifique]. Les réformes en cours menacent d’ailleurs d’en priver nombre d’artistes-auteurs, qui risquent alors de devoir renoncer à leur métier.

    C’est pourquoi, avec Pierre Dharréville, député (Gauche démocrate et républicaine) des Hauts-de-Seine, et la commission culture du Parti communiste français, des syndicats et associations (SNAP CGT, STAA CNT-SO, La Buse, la SRF, l’AFD) ont rédigé, sous l’œil attentif de la majorité des organisations professionnelles, une proposition de loi visant à intégrer les artistes-auteurs dans la caisse commune de l’assurance-chômage.

    Son adoption serait une avancée historique s’inscrivant dans la continuité des dispositifs en place. Car, depuis le milieu des années 1970, nous sommes adossés au régime général de la Sécurité sociale et bénéficions des droits de salariés en ce qui concerne la retraite, la maladie et la famille. Il s’agira ici d’étendre ces prestations au chômage, conformément aux recommandations du Parlement européen.

    Une usure physique et psychique

    Ce progrès social majeur serait financé par une augmentation des cotisations payées par les diffuseurs, qui passeraient de 1,1 % à 5,15 % – les artistes-auteurs s’acquittant déjà d’une part salariale de la contribution chômage via la CSG [contribution sociale généralisée].

    La liberté, au cœur de la création, ne peut exister qu’à l’abri de logiques ultra-concurrentielles qui favorisent les violences systémiques. Contre l’incertitude des règles du marché, qui conduisent à obéir plutôt qu’à inventer, nous devons construire des droits qui changent la donne. S’il est émancipateur, le travail de création génère aussi du stress, des angoisses, amplifiés par l’absence de protection sociale. Cette précarité provoque de l’usure physique et psychique.

    Une rémunération archaïque héritée du XIXe siècle

    L’effet immédiat de ce dispositif de continuité du revenu sera de sortir de la #précarité économique nombre d’entre nous, qui pourront ainsi se maintenir en activité. Nous aurons plus d’aisance pour négocier nos contrats, et serons en meilleure position dans les rapports de force, forcément inégaux, instaurés par les diffuseurs et les commanditaires.
    Moins #précaires, nous n’aurons plus à choisir entre une vie de famille et la poursuite de notre carrière. Nous pourrons envisager plus sereinement des situations de vie extrêmement banales qui sont particulièrement complexes pour nombre d’entre nous (location, emprunts bancaires, etc.).

    La sécurisation des conditions de travail des artistes-auteurs est essentielle pour que continuent d’éclore des talents qui font l’attractivité de la France et contribuent à son rayonnement. Nous demandons aux parlementaires, députés et sénateurs, de défendre et de voter ce texte qui mettrait fin à un mode de rémunération archaïque hérité du XIXe siècle.

    Les premiers signataires de cette tribune : Pénélope Bagieu (dessinatrice de bandes dessinées), Lucas Belvaux (réalisateur), Philippe Faucon (réalisateur et producteur), Gisèle Vienne (chorégraphe et metteuse en scène), Arthur Harari (cinéaste), Agnès Jaoui (actrice et cinéaste), Ange Leccia (artiste plasticien), Nicolas Mathieu (écrivain), Catherine Meurisse (illustratrice et dessinatrice), Usul (vidéaste) et Jean-Luc Verna (artiste plasticien).

    Liste complète des signataires https://continuite-revenus.fr/tribune

  • 1ère nuit des artistes-auteurs européens
    https://nuit.artistes-auteurs.fr


    La #NuitArtistesAuteurs se précise : déjà 8 villes accueillent les rassemblements d’ #ArtistesAuteurices partout en France et même en Belgique et d’autres groupes préparent aussi d’autres évènements ailleurs.

    Décorez vos #parapluies, sortez vos #bougies et rejoignez-nous.

    #europeenartiststatus #PayeTonStatut

    Partagez et retrouvez l’info sur la page dédiée : https://nuit.artistes-auteurs.fr/#lieux

    Un rassemblement politique, collectif et festif

    La Nuit des artistes-auteurs et autrices a pour objectif de rassembler les artistes-auteurs et autrices afin de porter des revendications sociales communes. Il est plus que jamais opportun de parler de précarité du métier, de création et de la nécessité d’élaborer un statut protecteur au niveau européen.

    Des mesures adoptées au niveau européen auraient des répercussions au niveau français et pourraient enfin permettre :

    des conditions de travail décentes
    l’interdiction de contrats abusifs
    la régularisation de l’Intelligence artificielle
    l’équité des rémunérations
    le renforcement des syndicats et de la négociation collective

    Rendez-vous le 25 mars à 19h00 dans de nombreuses villes

    Retrouvez les lieux de rassemblement dans la rubrique lieux (mises à jour quotidiennes).

    Un événement retransmis en ligne

    L’événement sera retransmis sur YouTube et relayé sur les réseaux sociaux : des débats en direct, des témoignages de créatrices et créateurs, de reportages sur la réalité des métiers de la création et les revendications portées.

    Et retrouvez-nous sur les réseaux sociaux, durant toute la nuit, avec les hashtags : #EuropeenArtistStatus et #PayeTonStatut

  • nuit.artiste-auteurs.fr
    https://nuit.artistes-auteurs.fr

    Depuis plusieurs mois, les organisations représentantes d’#artistes-auteurs et autrices sont mobilisées pour faire entendre la voix des artistes-auteurs et autrices afin qu’ils et elles obtiennent un statut protecteur. Et quoi de mieux que de se voir pour manifester votre soutien à ce besoin commun ? On vous l’avait promis, on vous en dit plus !

    1. Des lieux de manifestations prévus : venez nous rejoindre
    Des rassemblements d’artistes-auteur·rices sont d’ores-et-déjà prévus à Rennes, Toulouse, Strasbourg et Paris. L’objectif est de manifester votre soutien et de réfléchir au statut en toute convivialité

    2. N’hésitez pas à organiser un événement près de chez vous !
    Il se murmure déjà des rassemblements à Marseille, Nantes, Bruxelles, ou encore Lyon ! Rien n’est figé.
    Contactez-nous à contact@nuit.artistes-auteurs.fr si vous avez besoin d’aide pour l’organisation ou tout simplement pour être répertorié·e sur le site.
    Les informations sur cette manifestation culturelle, festive et revendicative seront actualisées en temps réel sur ce site.

    3. Suivez-nous en ligne !
    La programmation d’une émission, à partir de 19h00, sera proposée pour exprimer vœux et revendications argumentés pour un véritable statut et une meilleure reconnaissance du travail de création.
    L’émission organisée en studio à la fois à Strasbourg et à Paris, sera ponctuée de capsules vidéos réalisées pour l’événement.

    4. Exprimez-vous sur les réseaux sociaux grâce aux hashtag #EuropeanArtistStatus et #PayeTonStatut
    Prenez-vous en photo sur les lieux de manifestations et publiez vos images sur vos réseaux sociaux à l’aide des hashtag #europeenartiststatus et #PayeTonStatut

  • Stage « Tournez dans un film de cinéma muet » 2024

    Pour les enfants, adolescents et adultes confondus, « Le Bateau Ivre » (organisme de formation depuis 1998) propose deux sessions du Stage de Mime « Tournez dans un film de cinéma muet » à Paris (75009) pendant 4 jours de 14 à 17h en avril 2024. https://www.silencecommunity.com/events/event/view/48629/stage-%C2%AB%C2%A0tournez-dans-un-film-de-cinema-muet%C2%A0%C2%BB-

    #Paris #ÎleDeFrance #stage #formation #tournage #enfants #adolescents #adultes #cinéma #mime #pantomime #mimique #ArtisteMime #muet #CinémaMuet #film #CourtMétrage #laussat #pillavoine #avril #lbi2324

  • Loi Darmanin : le 25 janvier, bloquons le pays ! | Marche des Solidarités
    https://blogs.mediapart.fr/marche-des-solidarites/blog/180124/loi-darmanin-le-25-janvier-bloquons-le-pays

    Les seuls vainqueurs de sa promulgation seront les racistes et les fascistes. Les racistes parce que la loi les conforte. Les fascistes, Marine Le Pen en tête, parce qu’elle dira que le pouvoir est inconséquent et ne va pas jusqu’au bout.
    Les manifestations du 14 janvier ont montré qu’il existait les germes d’une riposte profonde et combative unifiant les Sans-papiers et celles et ceux qui ont des papiers, les Français·e·s et les immigré·e·s. Partout, à l’initiative des Collectifs de Sans-papiers, rejoints par plus de 500 organisations dont beaucoup de structures locales, les manifestations ont montré par leur nombre et la nature de la mobilisation que quelque chose se passait.

    La manifestation parisienne a été emblématique dirigée et animée par les #collectifs de #Sans-papiers avec des cortèges de quartier, des cortèges d’école en lutte contre la loi, des féministes, des cortèges LGBTQI, des activistes du Soulèvement de la terre, d’Extinction rébellion, des clubs de foot et la FSGT (fédération sportive).
    Des lycéens et lycéennes s’organisent, les blocages de lycées reprennent à Paris, Rennes ou Nantes. Les assemblées étudiantes se multiplient dans plusieurs villes. Des Assistantes d’éducation se sont mis en grève à Charenton. Les banderoles contre la loi fleurissent devant des écoles. Des professionnels de la santé commencent à se coordonner.
    Il faut le dire car cela a une importance pour la suite. Les manifestations du 21 janvier ont été organisées sur le dos des collectifs de Sans-Papiers et en concurrence avec les manifestations du 14 janvier. Heureusement ce n’est pas la logique qui domine dans de nombreux endroits. Mais là où il faut construire une unité de lutte, les principales organisations syndicales ont semé les graines de la division avec celles et ceux qui se battent depuis des mois contre cette loi abjecte.
    A Paris, les Collectifs de Sans-papiers se sont sentis humiliés par ce mépris. C’est pourquoi ils ont décidé de ne pas participer à la manifestation parisienne, par dignité et pour dire que la lutte ne peut gagner sans les premiers et premières concerné·e·s.

    #Loi_immigration #syndicats #artistes

  • [Panik sur la ville] Bain de Sang
    https://www.radiopanik.org/emissions/panik-sur-la-ville/le-bain-de-sang

    La rédaction reçoit Milka Kongi Mbunga, #artiste activiste congolaise qui désire fortement parler de son pays et son histoire. Pour cela, elle fait appel au financement participatif pour la réalisation de son court-métrage « Bain de Sang ».

    Nous discuterons avec elle de son projet artistique, les femmes noires résistantes dans l’histoire africaine et le #génocide au #congo.

    Milka a aussi convié l’artiste Sophie Sénécaut pour parler de son travail artistique et de leur collaboration sur la pièce de Milø Slayers, « DEMONstratio », qui est jouée le samedi 14 octobre 2023 au BUDA à Courtrai.

    Playslist proposée par Milka :

    « Kinshasa Makambo » de Pompom Kuleta « Ekombo » de Reddy Amisi « Marie-Louise » de Wendo Kolosoy « La fête continue » de Freddy de (...)

    #femme #noire #femme,congo,artiste,génocide,noire
    https://www.radiopanik.org/media/sounds/panik-sur-la-ville/le-bain-de-sang_16557__1.mp3

  • De Bamako à Niamey, l’annonce de la suspension des demandes de visas plonge les étudiants dans l’incertitude
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2023/09/22/de-bamako-a-niamey-l-annonce-de-la-suspension-des-demandes-de-visas-plonge-l

    De Bamako à Niamey, l’annonce de la suspension des demandes de visas plonge les étudiants dans l’incertitude
    Le ministère des affaires étrangères français évoque le « contexte sécuritaire » au Mali, au Burkina Faso et au Niger dirigés par des juntes pour justifier une telle mesure.
    Par Coumba Kane
    David*, 22 ans, compte les jours. Son admission à l’université d’Angers sera annulée s’il ne s’y présente pas d’ici à la fin du mois de septembre, mais il est bloqué à Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso. Comme d’autres étudiants burkinabés, maliens et nigériens, le jeune homme ne peut plus déposer de demande de visa vers la France depuis plusieurs jours. La raison ? Le « contexte sécuritaire » dans ces trois pays dirigés par des juntes, invoqué le 16 septembre par le ministère de l’Europe et des affaires étrangères, sollicité par l’AFP.
    « Les services Campus France [l’agence française de promotion à l’étranger de l’enseignement supérieur français et de l’accueil des étudiants étrangers en France] et visas ne peuvent plus fonctionner normalement », expliquait alors le Quai d’Orsay, tout en assurant que « les artistes, étudiants et chercheurs déjà en France poursuivent normalement leurs activités et leurs études, et sont les bienvenus ».
    Quelques jours plus tôt, une polémique a éclaté après la publication d’une directive administrative émanant des directions régionales des affaires culturelles qui appelait les centres dramatiques et chorégraphiques nationaux et les scènes nationales à cesser toute collaboration avec les trois Etats sahéliens. Le président français Emmanuel Macron avait par la suite nuancé, assurant qu’il n’y avait « ni boycott ni représailles » et que la France allait continuer à accueillir des artistes du Sahel s’ils étaient en possession de visas.
    Mais du côté du ministère de la recherche et de l’enseignement supérieur, qui indique « qu’il n’est pas question de stopper des coopérations existantes avec des universités ou d’autres établissements scientifiques », un certain embarras persiste. Dans un courriel envoyé aux établissements universitaires daté du 31 août et détaillant les instructions du Quai d’Orsay, le ministère disait « regretter les conséquences de cette situation pour les candidats à une mobilité en France », tout en précisant « qu’il s’agit d’une suspension des mobilités et non d’une annulation ».
    L’instruction, qui concerne aussi les invitations de chercheurs à des conférences et colloques, a entraîné la suspension des bourses pour les étudiants pourtant titulaires d’un visa. Pour les autres candidats à la mobilité en France, l’avenir est également suspendu. Au Burkina Faso, au moins 115 étudiants admis dans des établissements français sont en attente d’un visa, selon un décompte établi par le Collectif des étudiants burkinabés. Pour la plupart, la date limite d’arrivée en France est fixée à la fin de septembre.
    Comment rebondir alors que l’année universitaire est sur le point de débuter ? « Je bataille depuis décembre pour monter mon projet d’études. J’y ai mis du temps et mes économies. J’avais tout misé sur une formation en France. Maintenant, c’est dur de me projeter sereinement. Je me sens coincé malgré moi », se désole David. Le manque à gagner est aussi financier. « Entre l’assurance santé, la prise de rendez-vous pour déposer ma demande de visa et l’inscription auprès de Campus France, j’ai dépensé environ 250 000 francs CFA [quelque 380 euros] », calcule l’étudiant burkinabé. « La France est un pays souverain, je le comprends. Mais nous n’avons pas à subir la crise diplomatique avec nos dirigeants. Nous sommes les victimes collatérales de l’histoire », regrette-t-il, tout en espérant que la promesse du Quai d’Orsay de « réévaluer la situation à l’aune de l’évolution sécuritaire dans la région » aboutisse à une levée rapide de la mesure.
    Au Mali voisin, même stupéfaction chez Moulaye Simpara. L’étudiant de 23 ans en informatique aurait dû s’envoler pour Paris le 20 septembre. Lui aussi avait surmonté les obstacles administratifs, passé la sélection de Campus France, puis décroché une place dans une université privée à Vincennes et réglé les frais d’inscription de 3 150 euros. Il préparait son rendez-vous avec Capago, la société à laquelle les autorités françaises sous-traitent la prise en charge des demandes de visa, quand il a découvert sur les réseaux sociaux la décision du Quai d’Orsay. « Je ne comprends pas. Je suis déçu et en colère, soupire-t-il. Les problèmes entre la France et le Mali, nous, étudiants, n’y sommes pour rien. Pourquoi nous punir ? » L’étudiant bamakois avait choisi Vincennes pour parfaire sa formation en ingénierie et réseaux. « Il y a quelques semaines, le centre des impôts où j’étais en stage a subi une panne informatique pendant quatre jours. Cela a entraîné des pertes financières majeures. Faute de compétences chez nous, le centre a fait appel à un technicien européen pour résoudre la panne. Je voulais poursuivre mes études en France pour acquérir une expertise et rentrer servir mon pays », se justifie-t-il.
    Malgré les tensions politiques et diplomatiques qui opposent Paris aux capitales sahéliennes depuis deux ans, la France est restée une destination privilégiée pour les étudiants ouest-africains. Au cours de l’année 2022-2023, Campus France a recensé un total de 3 000 étudiants maliens, 2 500 Burkinabés et 1 200 Nigériens inscrits dans l’enseignement supérieur. Ces derniers pourront poursuivre leur cursus en France. Mais les conditions d’admission se compliquent.
    Au sein de l’association des étudiants en médecine du Burkina Faso qu’il préside, Cheikh Simpore constate ces difficultés persistantes pour ceux qui tentent de suivre un stage en France. « Les CHU français étaient traditionnellement les établissements d’accueil pour nos étudiants à la recherche d’un stage d’un mois. Mais face aux refus de visa qui coûte 50 000 francs CFA [quelque 75 euros] et qui n’est pas remboursé, depuis quelques années, ils se tournent vers la Belgique, le Maroc ou le Cameroun. Nous avons aussi des médecins qui ont dû ces derniers jours renoncer à des formations spécialisées en France à cause de cette mesure », explique-t-il.
    Même si les autorités françaises tentent de rassurer sur leur volonté de maintenir le lien avec les ressortissants du Sahel, la décision de suspendre les visas dans les trois pays suscite de nombreuses critiques de part et d’autre de la Méditerranée. « C’est un signal incompréhensible envoyé à la jeunesse africaine, alors que toute la stratégie du président Macron est justement fondée sur un renforcement des liens avec cette catégorie de la population. Quand on fait le sommet de Montpellier, c’est pour parler à ces jeunes. C’est par ailleurs contraire à nos valeurs et nos intérêts. Face aux juntes, nous incarnons un modèle de démocratie, d’accès à l’éducation. Instaurer un rapport de force avec des régimes autoritaires se défend, mais pas avec les populations que nos politiques de développement ont toujours tenté d’aider », regrette un élu de la majorité.
    « C’est un manque de tact que de s’en prendre aux étudiants, aux chercheurs et aux artistes. Ce sont les alliés naturels de la France car ils se retrouvent souvent dans des valeurs prônées par elle. En attaquant ces catégories, la France risque de renforcer le rejet dont elle se dit victime », craint un ministre ouest-africain.

    #Covid-19#migrant#migration#france#niger#mali#burkinafaso#crise#visas#politiquemigratoire#etudiant#chercheur#artiste

  • « Arrêter la circulation des idées, des savoirs et des créations artistiques avec l’Afrique est un contresens historique »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/09/20/arreter-la-circulation-des-idees-des-savoirs-et-des-creations-artistiques-av

    « Arrêter la circulation des idées, des savoirs et des créations artistiques avec l’Afrique est un contresens historique »
    Tribune
    Alors que 3 millions d’étudiants effectuent ces jours-ci leur rentrée dans les universités françaises, le ministère de l’Europe et des affaires étrangères, sur ordre de l’Elysée, donne instruction au ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche et à celui de la culture de suspendre toute coopération universitaire, scientifique et culturelle avec le Burkina Faso, le Mali et le Niger. Sans même vouloir évoquer la Guinée, le Tchad, le Gabon, ou la Centrafrique, pour lesquels Paris n’a pas jugé utile de suspendre sa coopération universitaire, scientifique et culturelle, on peut se demander pourquoi les chercheurs, les étudiants, les acteurs culturels et les artistes du Burkina Faso, du Mali et du Niger sont ainsi visés par une suspension des visas d’entrée en France.
    Les chercheurs, les universitaires, les étudiants et les artistes sont les premières victimes des régimes autoritaires, tandis que la liberté d’expression et la pensée critique se rétrécissent dans ces pays en crise. La France ne veut-elle pas entendre ce que les intellectuels et les artistes maliens, burkinabés et nigériens ont à dire ? La tradition d’accueil des intellectuels et des artistes, et l’exception culturelle dont s’enorgueillit la France doivent-elles être brutalement bafouées ?
    Les intellectuels et les artistes ont en commun d’être des passeurs de savoirs et d’émotions mis en partage. Ils nous conduisent là où l’individuel, voire l’intime, et le collectif se rejoignent pour construire une histoire commune et inventer l’avenir. La connaissance et la culture, c’est ce qui nous relie les uns aux autres et qui fait notre humanité.
    Lire aussi : Article réservé à nos abonnés La France suspend les mobilités étudiantes avec le Niger, le Mali et le Burkina Faso
    Tout débute, semble-t-il, le 24 mai 2021, avec le second coup d’Etat au Mali, qui met un terme au processus de transition difficilement négociée avec la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), au profit du colonel Assimi Goïta, nouveau chef de l’Etat. Ce coup d’Etat s’accompagne d’un changement d’alliance stratégique du Mali, qui fait alors appel à la Russie. Le 17 février 2022, la France décide de retirer ses forces au Mali, conduisant le pays hôte à mettre fin le 2 mai à l’accord de défense avec la France. Le 16 novembre, Paris cesse son aide publique au développement au Mali. Commence alors un processus similaire avec le Burkina Faso, puis le Niger. Le 30 septembre 2022, le Burkina connaît un second coup d’Etat militaire en moins de huit mois, avant de mettre fin à son tour à l’accord de défense avec la France, le 23 janvier.
    Le 18 février, Paris ordonne le retrait de ses troupes stationnées dans le pays. Le 26 juillet, un nouveau coup d’Etat intervient, cette fois au Niger. Trois jours plus tard, Paris réplique encore par la suspension de ses actions d’aide au développement et d’appui budgétaire au Niger, conduisant ce dernier à mettre fin le 4 août à l’accord de défense avec la France.
    Le Mali, le Burkina et maintenant le Niger ; cela commence à faire beaucoup. Le 7 août, la France décide la suspension collective de la délivrance des visas aux ressortissants burkinabés, maliens et nigériens, tandis que de son côté, appuyant cyniquement la décision de Paris, Air France stoppe ses dessertes aériennes sur les trois pays.
    Après l’arrêt des aides publiques au développement, puis celui de la délivrance des visas et des bourses d’étude, c’est désormais la suspension de toute coopération culturelle avec le Mali, le Niger et le Burkina Faso qui est rendue publique à travers un banal courriel envoyé le 11 septembre par le haut fonctionnaire de défense et de sécurité du ministère de la culture, aux directions régionales des affaires culturelles.
    A en croire la communication officielle, la France punisseuse aurait le droit pour elle, arguant qu’en raison de la dégradation de la situation sécuritaire dans ces trois pays, les consulats ne sont plus en mesure de délivrer des visas de façon sereine. C’est là une curieuse réponse, lorsque la mise en danger du personnel consulaire et des ressortissants français n’est pas attestée dans les faits. En qualité de membre fondateur de l’Unesco, la France est en réalité tenue de respecter les engagements pris en vertu des accords et principes de cette organisation internationale. Et parmi ces engagements figure la promotion de la libre circulation des personnes dans le cadre des échanges culturels, scientifiques et éducatifs.
    Or une telle obligation ne peut souffrir du pouvoir discrétionnaire reconnu aux Etats en matière de protection de leur territoire national. Prise en défaut à l’égard de ces engagements dans le cadre d’une convention internationale qui a la primauté sur le droit interne, la France se met également hors du droit international au regard de son engagement pour la réalisation des objectifs de développement durables (ODD).
    La suspension des coopérations, des visas et des bourses aura en effet comme conséquence directe et immédiate d’entraver la participation des chercheurs, des enseignants, des étudiants, des acteurs culturels et des artistes maliens, nigériens et burkinabés à de nombreux programmes de recherche, d’éducation et de création. Enfin, l’illégalité dans laquelle l’Etat français s’est mis en sanctionnant ces trois pays du Sahel est susceptible de recours auprès des juridictions internationales, dès lors que les mesures prises touchent les peuples et les personnes, et non les régimes, dont on connaît par ailleurs la capacité de résistance, sinon de résilience face aux sanctions internationales. Le monde universitaire, de la recherche et de la culture a une dimension internationale et il se situe dans une temporalité qui n’est nullement celle de l’action politique et diplomatique. En revanche, il se nourrit, et depuis fort longtemps, de la circulation globalisée des personnes, des savoirs, des créations, des technologies.
    Si empêcher une telle circulation est illégal et même un non-sens, c’est aussi un contresens historique qui concourt à ce que la France se replie un peu plus sur elle-même et s’appauvrisse, au moins autant que ses partenaires sahéliens. Arrêter l’histoire, c’est hypothéquer l’avenir. Aussi, en tant que collectif d’universitaires, de chercheurs, d’acteurs culturels et d’artistes internationaux, nous demandons au gouvernement français le rétablissement immédiat de la délivrance des visas aux ressortissants du Mali, du Burkina Faso et du Niger, ainsi que la reprise de tous les programmes de coopération culturelle, universitaire et scientifique avec ces trois pays. Texte à l’initiative de Fatoumata Coulibaly, géographe, université des sciences sociales et de gestion de Bamako (Mali) ; Charles Grémont, historien, IRD (France) ; Gilles Holder, anthropologue, CNRS (France) ; Stéphanie Lima, géographe, institut national universitaire Jean-François-Champollion (France) ; Emmanuelle Olivier, ethnomusicologue, CNRS (France) ; Ophélie Rillon, historienne, CNRS (France) ; Mathias Vicherat, directeur de Science Po Paris.Liste complète des signataires

    #Covid-19#migrant#migration#france#niger#mali#burkinafaso#afrique#cooperation#developpement#crise#visas#universitaire#chercheur#artiste#culture#politiquemigratoire

  • En France, la crise au Sahel provoque une confusion diplomatico-culturelle
    https://www.lemonde.fr/international/article/2023/09/15/en-france-la-crise-au-sahel-provoque-un-cafouillage-diplomatico-culturel_618

    En France, la crise au Sahel provoque une confusion diplomatico-culturelle
    Un courrier demandant la suspension de tout projet de coopération avec les artistes du Mali, du Niger et du Burkina Faso a provoqué, jeudi, l’indignation des milieux du spectacle vivant et un spectaculaire rétropédalage de la part des autorités concernées.
    Par Joëlle Gayot, Sandrine Blanchard et Philippe Ricard
    Publié hier à 05h00, modifié hier à 11h55
    La polémique et la confusion qu’elle a suscitée jeudi 14 septembre sont à la hauteur des incertitudes générées par la suspension, par la France, de toute forme de coopération avec le Niger, le Mali et le Burkina Faso, y compris dans le domaine de la culture, pourtant très loin des enjeux sécuritaires qui déchirent la région. La crise diplomatique qui sévit entre la France et les trois pays du Sahel, en raison d’une « épidémie » de coups d’Etat militaires dénoncée par le président de la République, Emmanuel Macron, vient de déborder sur le territoire artistique. Au point de déclencher, en quelques heures, l’indignation dans les milieux du spectacle vivant et un spectaculaire rétropédalage de la part des autorités concernées.(...)
    Tout commence jeudi matin, à l’initiative du tout-puissant Syndicat national des entreprises artistiques et culturelles (Syndeac). Ce dernier dénonce un courrier « au ton comminatoire » envoyé la veille par les directions régionales des affaires culturelles (DRAC). « Sur instruction du ministère de l’Europe et des affaires étrangères », assène le document révélé par l’organisation syndicale, les établissements culturels subventionnés ont appris qu’ils devaient « suspendre, jusqu’à nouvel ordre, toute coopération avec les pays suivants : Mali, Niger, Burkina Faso ».
    Ce message, expédié aux structures – les centres dramatiques et chorégraphiques nationaux et les scènes nationales – qui dépendent des DRAC, est passé par le secrétariat du ministère de la culture. Les mesures préconisées sont radicales, à en croire le courrier mis en cause par le Syndeac : « Tous les projets de coopération qui sont menés par vos établissements ou vos services avec des institutions ou des ressortissants de ces trois pays doivent être suspendus, sans délai, et sans aucune exception. Tous les soutiens financiers doivent également être suspendus, y compris via des structures françaises, comme des associations par exemple. De la même manière, aucune invitation de tout ressortissant de ces pays ne doit être lancée », est-il précisé en quelques lignes tranchantes.
    Cette rafale de consignes venue d’en haut provoque la stupeur dans les milieux culturels. « Nous n’avons jamais connu d’injonction de la sorte, explique Bruno Lobé, vice-président du Syndeac et directeur du Manège, scène nationale de Reims (Marne). La philosophie de la France vis-à-vis d’artistes vivant dans des pays avec lesquels elle est en conflit a toujours été de continuer à les inviter, sans jamais rompre le dialogue. Ces créateurs sont déjà empêchés de travailler par leurs propres gouvernants. Si nous en rajoutons une couche, ce sera, pour leur viabilité, mais aussi pour l’image de la France, une véritable catastrophe. »
    La mise en œuvre de l’approche préconisée par les autorités françaises constituerait un précédent. Et une incohérence que souligne Bruno Lobé : « Au début de la guerre en Ukraine, le discours tenu était le suivant : “Continuez à soutenir les artistes russes. Ils ne sont pas Vladimir Poutine.” Quelle est la différence entre un artiste burkinabé, malien, nigérien et un artiste russe ? » (...)
    Si les instructions de la missive devaient être suivies, non seulement des artistes feraient les frais de la dissension des politiques, mais les théâtres et les festivals seraient contraints de bouleverser leurs programmations de saison. Cependant, la polémique oblige très vite les deux ministères à clarifier leurs intentions.
    Si la coopération culturelle publique est bien à l’arrêt, tout comme l’aide au développement et l’appui budgétaire, seuls les artistes n’ayant pas encore reçu de visas sont concernés. Dans les trois pays, justifie encore le Quai d’Orsay, « nous avons suspendu la délivrance de visas, nos postes n’étant plus en mesure de traiter ces demandes du fait de la situation sécuritaire dégradée ».
    L’épisode pourrait néanmoins laisser des traces. « C’est sans doute un fonctionnaire zélé du ministère de la culture qui a rédigé le courrier sur la base de consignes un peu générales des affaires étrangères, qu’il a dû surinterpréter », observe une source sous couvert d’anonymat. Un nouveau message devait être envoyé vendredi par le ministère de la culture afin de clarifier la situation, a indiqué Mme Abdul Malak sur RTL. D’ici là, les professionnels du spectacle vivant risquent de rester sur leurs gardes. « Le fait que ce soient des zones d’influence ou d’anciennes colonies françaises doit jouer dans l’énervement du gouvernement », observe Bruno Lobé. « La sanction est politique, mais celle qui va véritablement souffrir de ses conséquences, c’est la population. Pourquoi viser la culture ? Ce n’est pas très malin », conclut Hassane Kassi Kouyaté.

    #Covid-19#migrant#migration#france#niger#burkinafaso#mali#artiste#visas#politiquemigratoire#crise#culture#postcovid

  • Projets artistiques avec le Sahel : « Il n’est pas question d’arrêter d’échanger avec les artistes et les lieux culturels », assure la ministre de la culture
    https://www.lemonde.fr/culture/article/2023/09/15/projets-culturels-avec-le-sahel-il-n-est-pas-question-d-arreter-d-echanger-a

    Projets artistiques avec le Sahel : « Il n’est pas question d’arrêter d’échanger avec les artistes et les lieux culturels », assure la ministre de la culture
    Seuls les « nouveaux projets de coopération qui démarreraient maintenant et demanderaient des visas, ou d’envoyer des Français » au Burkina Faso, au Mali, au Niger, sont concernés par la demande de suspension, affirme Rima Abdul Malak.
    Confrontée à l’indignation du secteur culturel depuis la diffusion d’un message demandant la suspension de tout projet de coopération avec les ressortissants du Mali, du Niger et du Burkina Faso, la ministre de la culture, Rima Abdul Malak, s’est employée, vendredi 15 septembre, à déminer le sujet.« Ce n’est pas un boycott, pas de représailles », a-t-elle affirmé sur RTL. « Il n’est pas question d’arrêter d’échanger avec les artistes et les lieux culturels, des musées, des festivals et des théâtres » du Niger, du Mali et du Burkina. « Tous les artistes qui ont déjà des visas et qui ont des tournées prévues ou des spectacles prévus, ceux-là vont pouvoir venir comme prévu. Tous ceux qui sont d’origine burkinabée, nigérienne ou malienne, mais qui vivent en France évidemment, ne sont pas du tout du tout concernés », a précisé la ministre. Sont concernés les « nouveaux projets de coopération qui démarreraient et nécessiteraient des visas, ou d’envoyer des Français là-bas », compte tenu du « contexte sécuritaire extrêmement dégradé ». Un « message » sera renvoyé vendredi pour repréciser les mesures.
    Le gouvernement est mis en cause depuis la diffusion, mercredi, d’un message émanant des directions régionales de la culture (DRAC), qui représentent le ministère et sont chargées de conduire la politique culturelle de l’Etat dans les régions et les départements, appelant à « suspendre sans délai, et sans aucune exception » tous les « projets de coopération qui sont menés (…) avec des institutions ou des ressortissants de ces trois pays ». « Tous les soutiens financiers doivent également être suspendus, y compris via des structures françaises, comme des associations par exemple. De la même manière, aucune invitation de tout ressortissant de ces pays ne doit être lancée », poursuivait le message.
    Ce message a provoqué la colère des acteurs culturels : « Cette interdiction totale concernant trois pays traversés par des crises en effet très graves n’a évidemment aucun sens d’un point de vue artistique et constitue une erreur majeure d’un point de vue politique. C’est tout le contraire qu’il convient de faire », a cinglé le Syndeac dans un communiqué. « Cette politique de l’interdiction de la circulation des artistes et de leurs œuvres n’a jamais prévalu dans aucune autre crise internationale, des plus récentes avec la Russie, aux plus anciennes et durables, avec la Chine », a-t-il ajouté.
    Jeudi, confronté à la polémique, le ministère de la culture avait assuré n’avoir demandé « aucune déprogrammation d’artistes, de quelque nationalité que ce soit ». « Cette décision n’affecte pas les personnes qui seraient titulaires de visas délivrés avant cette date ou qui résident en France ou dans d’autres pays », a-t-il ajouté.

    #Covid-19#migrant#migration#france#mali#niger#burkinafaso#culture#visas#politiquemigratoire#postcovid#artiste

    • Polansky a drogué une adolescente avant de la sodomiser. J.K. Rowling pense que le sexe biologique est important.

      Je ne comprends pas ce qu’il y aurait d’incohérent à ce que des féministes boycottent le premier et pas la seconde.

    • Vous devez pas trainer avec assez de queers geeks :p

      @arno elle ne parle absolument pas des féministes en général, elle parle des queers transactivistes anti-Rowling.

      Elle pointe l’inconsistance de beaucoup (la majorité) de ces personnes, qui honnissent désormais Rowling, et même qui lui retirent presque sa maternité de l’œuvre (déjà lu plusieurs fois aussi), tout en continuant d’être fan absolu de tout ce qu’elle a produit, d’être totalement geek de l’univers, des objets, des films, de tout. Et où là ya aucun problème à séparer la femme de l’artiste.

      Tu dis « pense que le sexe biologique est important » comme si là tu parlais de radfems qui comparaient les deux. Je rappelle que « pense que le sexe biologique est important » pour beaucoup de transactiviste, c’est tout aussi grave que sodomiser une gamine et que ça tue des trans, que c’est ultra oppresseur de penser ça. D’où le fait qu’on peut comparer les deux dans leur point de vue, pas du tien.

    • queer de tel ou tel genre mis à part, il y a quand même un blème dans la rengaine -fausse question ? - séparer ou pas l’artiste de la personne.
      les objets (oeuvres) produites ou crées par telle ou telle personne (artiste, maçon) sont jetées dans le monde, existent par eux-mêmes, et en tant que tels échappent peu ou prou à qui les a conçues/fabriquées. ça ne leur appartient plus. et heureusement ! sinon, ce serait impossible d’apprécier un machin signé Céline ou Picasso, ou par tant d’autres (le Dylan « Israélien » ou catho m’a longtemps conduit à ne pas écouter ses chansons de l’après 1970).
      ne pas se rapporter aux choses elles-mêmes mais à un.e individu, c’est louper l’impersonnel, replonger dans le moi.

  • « Carte Blanche » au Château Royal d’Amboise (37)

    Philippe Pillavoine écrit :

    En janvier dernier, Adeline de Preissac, fondatrice et directrice artistique de l’association tourangelle La Simplesse me donnait carte blanche pour agencer la journée du 05 août 2023.

    Cette journée aura lieu dans le cadre de la huitième édition du festival « La Musica in Audacia » et se déroulera au Château Royal d’Amboise (37)...

    https://www.silencecommunity.com/events/event/view/48494/%C2%AB-carte-blanche-%C2%BB-au-chateau-royal-damboise-37

    #Artiste_Mime #Carte_Blanche #mime #Pillavoine #harpe #de_Preissac #Debussy #Ravel #Pierrot #Amboise #Château #août_2023 #2023 #spectacle #conférence #stage #atelier #initiation #Nijinski #Indre-et-Loire #Centre-Val_de_Loire

  • Krisikrass
    https://lundi.am/Krisikrass

    À #Rennes, une AG-Culture, réunie très tardivement – la première fois le 23 mars – est incapable de prendre aucune décision ni de produire le plus petit positionnement ; sans même parler de proposer un lieu à la lutte. Le TNB, depuis le début, est parfaitement silencieux ; son directeur est absent. Partout, même aux sympathiques Ateliers du vent, on craint pour sa #subvention qui vient

    #artistes #culture

  • Ramón Acín - PARTAGE NOIR
    https://www.partage-noir.fr/ramon-acin

    Dans son autobiographie (Mon dernier soupir), Luis Bunuel raconte qu’alors qu’il parlait à ses amis de ses difficultés financières pour tourner son film los Hurdes (Terre sans pain), l’anarchiste #Ramón_Acín lui promis de l’aider s’il gagnait à la loterie. Il gagna et il tint sa parole.

    Qui était #RamónAcín ? Un #anarchis­te donc, mais aussi un #artiste .

  • Comment déclarer aux #impôts ses revenus d’ #artiste #auteurice ? - #CAAP
    http://caap.asso.fr/spip.php?article1056

    Malgré le prélèvement à source, vous devez continuer à faire votre déclaration chaque année, car l’administration fiscale ne dispose pas toujours de tous vos éléments actualisés.
    Les déclarations doivent être faites par voie dématérialisée selon le calendrier de l’administration fiscale. Connectez-vous à votre espace en ligne https://www.impots.gouv.fr/accueil

    Après avoir effectué votre déclaration en ligne, vous pouvez encore la modifier si vous le souhaitez, jusqu’à la date limite de déclaration.
    Après réception de votre avis d’impôt, vous pourrez encore utiliser « Corriger ma déclaration en ligne » dans votre espace particulier, dès l’ouverture du service et jusqu’à mi-décembre.