Oui, je sais bien…
Ce qui se rapprochait le plus d’un Musée colonial à Paris était le Palais de la Porte Dorée ▻http://fr.wikipedia.org/wiki/Palais_de_la_Porte_Dorée
… ce bâtiment a été construit en l’espace de 18 mois à l’occasion de l’Exposition coloniale de 1931 par l’architecte français Albert Laprade, dans l’esprit du Mouvement Arts & Crafts de John Ruskin. Le caractère pérenne de ce bâtiment est affirmé dès sa construction. Celui-ci doit continuer à véhiculer le discours de l’Exposition coloniale. En offrant un condensé historique, économique et artistique de l’Empire, le bâtiment doit donner envie à ses visiteurs d’investir dans les produits issus des colonies, voire de s’y installer. Il a abrité le Musée permanent des Colonies, inauguré en 1931, rebaptisé en 1935 Musée de la France d’outre-mer, puis en 1960 devenu Musée des Arts africains et océaniens (Maao), et enfin en 1990 le Musée national des Arts d’Afrique et d’Océanie.
Et encore n’a-t-il gardé son nom que très peu de temps (4 ans !)
Un élément de la façade d’Alfred Janniot
Dans le même style « colonial » et à peu près contemporain (4 ans avant), le socle d’une statue sur une place de Paris
Les cariatides du Tonkin et de Madagascar, de Jean Boucher, symboles de la carrière du militaire de l’infanterie coloniale, euh non, infanterie de marine (décidément…) Sur les autres faces se trouvent le Soudan et Paris.
Enfin, puisqu’on chicane, il n’y a pas de Musée des Arts premiers puisqu’après des débats homériques sur la dénomination du nouveau musée, J. Chirac a, courageusement, tranché en le baptisant Musée du Quai Branly…
Pour la petite histoire, son emplacement hébergeait, de 1951 à 1975 la Direction générale de l’INSEE.