#asexualité

  • LSD, La série documentaire
    Vivre sans sexualité
    Épisode 4 : Sortir de la sexualité, un acte politique
    https://www.franceculture.fr/emissions/lsd-la-serie-documentaire/vivre-sans-sexualite-44-sortir-de-la-sexualite-un-acte-politique


    https://cdn.radiofrance.fr/s3/cruiser-production/2021/04/af1170f9-d714-498a-84c1-93f33c43cc51/838_gettyimages-1299784442.webp

    Les rapports de domination dans le couple et dans la sexualité posent la question de la compatibilité du féminisme et de l’hétérosexualité.
    De Madeleine Pelletier qui prônait la chasteté politique à Virginie Despentes, en passant par Monique Wittig, la question de la compatibilité du féminisme avec l’hétérosexualité n’a jamais complètement cessé de se poser.

    Et elle se pose d’autant plus actuellement car depuis #MeToo, nombreuses sont les femmes qui se sentent dans l’impossibilité de continuer à entretenir une relation hétéronormatives. Certaines arrêtent momentanément tous rapports, d’autres ont juste exclu la pénétration. D’autres encore veulent remettre en question l’hétérosexualité en tant que régime politique et non en tant que simple orientation.

    #féminisme #sexualité #asexualité (pas encore écouté)

  • La linkothèque 100% asexuelle ! | Simonæ
    http://simonae.fr/militantisme/militantisme-self-care/linkotheque-asexuelle

    Bonjour tout le monde !

    En raison de l’Asexuality Awareness Week, je vous propose une linkothèque faites à 100% de liens parlant du spectre de l’asexualité et de l’aromantisme. J’y ai regroupé tout le contenu qui me paraissait safe et abordable (si vous vous étonnez de l’absence de lien en rapport avec l’asexualité, c’est que soit je ne l’ai tout simplement pas trouvé, soit que le contenu traitait mal de l’asexualité, voir était acephobe)

    #asexualité

  • Mon asexualité, ce n’est pas une absence totale de sexe. C’est un tout.
    https://orgacemique.wordpress.com/2015/10/24/mon-asexualite-ce-nest-pas-une-absence-totale-de-sexe-cest-un

    > Et puis un jour j’ai compris. Ok, quand je ne connais pas quelqu’un, je comble le vide avec du sexe. Non seulement c’est une activité agréable, mais en plus elle ne requiert pas tant d’intimité que ça. C’est vrai, qu’y a-t-il d’intime dans une activité que tu peux faire aussi bien avec l’amour de ta vie qu’avec une personne croisée dans un bar ? Mais ce n’est pas parce qu’il m’arrive de sexer de mon plein gré que je ne suis pas asexuel.

    > Mon asexualité, ce n’est pas une absence totale de sexe. C’est un tout. Elle s’exprime dans ma manière d’envisager l’intimité. Dans le fait que le summum de la relation de couple s’exprime par des actes simples : me blottir tout contre la personne que j’aime le matin, cuisiner ensemble, faire de longues promenades, se parler pendant des heures. Elle s’exprime dans le (...)

    #asexualite

  • Visibilité : une stratégie de survie
    http://lechodessorcieres.net/visibilite-une-strategie-de-survie

    Dans ce monde, si tu n’existes pas, tu es mort.

    C’est un titre volontairement violent, pour représenter la violence de ce que nous pouvons vivre. Comme dit plus haut, la visibilité c’est important pour l’identification, c’est important pour ne pas être nié-e. Mais c’est aussi important pour pouvoir vivre au milieu des autres et des relations.
    Quand on est asexuel-le on est globalement une minorité dans la population. Du coup, trouver un-e autre partenaire asexuel-le c’est pas spécialement une sinécure. On doit donc partager notre vie souvent avec des sexuel-les.

    C’est là généralement que la visibilité serait utile. Si toute ta vie on t’a répété qu’un couple sain est un couple qui baise, matin et soir, et qui en est content, vas-t-en vivre sereinement avec ta non envie. Si lea partenaire n’est pas au courant, c’est le parcours du combattant. Ton cerveau se remplit d’injonctions et de craintes : « iel va me quitter », « iel va me tromper », « combien de fois dois-je coucher pour qu’iel soit satisfait-e ? ». Si iel est au courant, le manège ne change pas forcément. Mais il y a la crainte du non-dit : « iel a l’air frustré je pense qu’iel ne me dit rien, je dois faire quelque chose », le sentiment de trahison : « iel doit bien savoir que je me force » et les engueulades déchirantes liées au sexe. Toujours le sexe.
    Le problème c’est que faire admettre à quelqu’un-e l’existence et le besoin de respect de quelque chose dont il n’a jamais entendu parler est une tâche ardue. On vit dans une société hypersexualisée. On ne peut rien faire sans, c’est partout : la télé, le métro, la rue, les discussions. Comment envisager par conséquent qu’il existe des personnes pour qui ça n’est ni le centre des relations sociales, voire ni même un évènement envisageable ?

    Et c’est cette omniprésence du sexe qui rend le coming out extrêmement difficile. Soit par peur de l’incompréhension, soit par peur tout court. Combien d’entre nous connaîtrons un viol correctif ? Parce que tu vas voir, mes techniques magiques vont te réparer, un orgasme et hop. Combien d’entre nous serons victimes de coercition et d’harcèlement pour obtenir du sexe ? Parce qu’ « un vrai homme ça veut toujours baiser », « une vraie femme ça sait faire plaisir à son-a partenaire ». Combien d’entre nous seront traumatisé-es par la crainte de l’abandon et se forceront, puis seront traumatisé-es par ces rapports forcés ? Combien d’entre nous seront en dépression parce que toute leur vie on leur aura appris que le sexe est le rapport social par excellence et qu’il n’existe pas de vie sans lui, culpabiliseront de ne plus en vouloir et se pathologiseront ?

    Vous ne réalisez pas les enjeux que vous représentez pour nous. Nous ne demandons que de la visibilité, ça ne paraît pas grand-chose. Mais sans elle nous ne vivrons pas sereinement. Du coup, comme je suis une personne cool, je vais vous donner des idées, pour nous aider à être plus visible. Parce que si on le fait nous-mêmes bah on est pas sorti-es des ronces alors un peu d’aide serait bienvenue :

    – Écrire, dessiner, inclure, filmer, jouer, imaginer des personnages asexuels. Pas des personnages violés et asexuels puis plus asexuels parce qu’on leur a donné foi en l’AMOUR ; pas des personnages asexuels prêtres, pas des personnages asexuels ermite. Écrivez des personnages asexuels comme vous écriez n’importe quel personnage, mais en omettant l’idée que le sexe les intéresse. Écrivez des personnages passionnés de cuisine, de socio, de tricot et qui se foutent comme de l’an 40 du sexe.

    – Ne plus supposer les gens sexuels. Et par conséquent, ne pas spontanément parler de sexe comme si tout le monde le faisait. Ne pas titiller les gens sur le sujet.

    – Partager nos drapeaux, nos articles, nos évènements et nos projets. Nous aider à étendre l’image pluraliste du spectre que nous souhaitons développer. Partager les articles sur la demi sexualité pour faire comprendre l’importance pour certain-es d’une connexion forte, partager des témoignages sur la greyasexualité pour comprendre que oui on peut être ace et avoir envie parfois.

    – Ne plus voler notre A. Parce que sérieux, un jour, un-e ace, un-e aro ou un-e agenre vous fera bouffer vos dents, et vous l’aurez pas volé.

    SPREAD THE WORD : THE A IS FOR ASEXUAL, AROMANTIC, AGENDER <3

    #asexualité #aromantisme #agenre #genre #sexualité

  • 5 Myths About Asexuality, Debunked By Science
    http://www.bustle.com/articles/103232-5-myths-about-asexuality-debunked-by-science

    « Since sexuality pervades all aspects of our culture, from advertisements to religious customs, it’s hard for many of us to imagine how it can play no role in some people’s lives. Yet many are perfectly happy without it. Here are more myths that asexuals themselves and the scientists who have studied them would like to clear up. »(Permalink)

    #asexualité

  • « Asexuels, nous sommes heureux »
    http://www.liberation.fr/vous/2006/08/05/asexuels-nous-sommes-heureux_47804

    Une étude britannique (1) suggère qu’ils seraient très nombreux : 1 % des personnes sondées déclarent n’avoir « jamais éprouvé d’attraction sexuelle pour qui que ce soit ». Beaucoup de médecins considèrent l’« asexualité » comme un dysfonctionnement. Ce n’est pas le sentiment des asexuels, qui commencent depuis quatre ans à se grouper en communauté, grâce à l’Internet, et qui revendiquent leur « orientation ».

    #asexualité

  • Mais l’asexualité, c’est pas une vraie oppression ? | Asexualité-s
    http://asexualite.wordpress.com/2014/01/28/mais-lasexualite-cest-pas-une-vraie-oppression/comment-page-1

    Je vais vous le dire franchement, je suis un peu fan de Cassidy et de son blog « Lacets rouges et vernis noir » et je vous conseille fermement d’y jeter un œil. Quoi qu’il en soit, elle a écrit un petit texte (et un autre) sur la question des « privilèges » monosexuels (des personnes qui ne sont pas bies) et sexuels (des personnes qui ne sont pas asexuelles). Elle dit des choses très bien et pose plein de questions qui sont pertinentes en particulier sur la catégorie « sexuel » et sur la possibilité de calquer des schémas politiques d’un sujet à un autre. Lisez le papier.

    Son texte est intéressant aussi parce qu’il pose la question de savoir si on peut avoir sérieusement un discours « politique » sur l’asexualité ou si en fait, comparée aux vraies oppressions et aux vraies injustices, c’est du pipi de chat. Je précise : Cassidy ne dit pas que l’asexualité c’est du pipi de chat et donc ma « réponse » n’en n’est pas vraiment une et son article est plutôt un prétexte que je prends pour pouvoir parler de ce sujet. Le truc c’est que plutôt souvent et plutôt sur Twitter, je me retrouve avec des personnes qui m’expliquent froidement qu’il n’y aurait pas de « violences » liées à l’asexualité, que les personnes asexuelles n’ont pas de « problèmes » spécifiques ou bien que ces problèmes s’expliquent bien mieux en référence à d’autres formes d’injustice ou d’oppression (des vraies), en particulier le sexisme ou l’hétérosexisme. Bref, qu’on ferait mieux de se dissoudre dans l’atmosphère (et sans faire trop de bruit si c’est possible) et de ne pas enquiquiner les grandes personnes avec nos histoires ridicules d’asexualité.

    #asexualité #oppression #discrimination

    • Si, si, j’ai toujours vu les personnes privés de sexualité (que ce soit volontaire ou pas, ce qui n’est pas toujours facile à déterminer) se faire assez violemment brocarder par les autres, soit comme impuissants, moches, frustrés, pas baisables, etc.
      C’est considéré comme très dévalorisant dans une société hypersexualisée, où la sexualité est du domaine de la performance et de la compétition et qui se caractérise pourtant par une très grande misère sexuelle.

    • @monolecte : ce dont tu parle là c’est encore autre chose, même si connexe : c’est la pression à la sexualité qui peut exister sur des personnes qui sont « sexuelles » mais qui ne peuvent pratiquer (pour ≠ raisons). Pour l’avoir vécu moi même , c’est effectivement extrêmemt violent. Et oui on le retrouve beaucoup dans les milieu pro lgbt, pro épanouissement et liberté sexuelle (ce qui en soi n’est pas un mal) mais qui du coup érige la sexualité en valeur suprême, sans se rendre compte que a) on peut avoir une vie épanouie sans b) pour des personnes qui désirs une vie sexuelle mais ne peuvent pas ca peut être très violent. Voir http://fvsch.com/articles/le-puceau

  • De l’exticntion des espèces
    http://sexes.blogs.liberation.fr/agnes_giard/2013/10/beaucoup-de-français-pensent-que-les-mâles-sont-naturellement

    Si les rhinocéros noirs ont disparu de notre planète, ce n’est pas uniquement parce qu’ils étaient chassés pour leur corne, dit-il. C’est aussi parce que les femelles étaient à ce point indifférentes que lorsqu’au bout de plusieurs jours d’une parade épuisante le mâle pouvait enfin les monter il n’avait plus d’érection suffisante. Ces femelles aux refus répétés, qui n’acceptaient la monte que tous les trois-quatre ans, ont donc précipité l’espèce dans le néant.

    • Cette « explication » n’est pas tellement commune… (le problème des blogs de sexe, c’est qu’ils ne s’intéressent à une question que dans la mesure où elle parle de sexe, quitte à dire n’importe quoi) ; le WWF cite comme causes principales de la disparition de certaines espèces de Rhinocéros noir : la chasse, le braconnage, et (à un degré inférieur) la destruction de leur habitat.

      (Par ailleurs, petit rappel de darwinisme élémentaire : si le Rhino noir existe comme espèce c’est bien qu’il a réussi à se reproduire.)

    • Vous êtes durs, pour une fois qu’un évolutionniste ne tente pas d’expliquer tous les comportements sexuels par des motifs téléguidés ou génétiques, ce n’est pas inintéressant.

    • (edit : j’ai écrit cela sans lire le comm de Baroug, désolé pour la répétition, répétition relative car angle de vue différent)

      Vous avez un peu la dent dure avec ce texte : l’humour et notre attrait pour les choses légères sont aussi une bonne façon de nous faire réfléchir et de nous ouvrir les yeux. En l’occurrence, le but de la démarche était de réfléchir à l’existence ou non de nos comportements « génétiquement » programmés et d’une loi naturelle absolue.

      Mais je suis d’accord avec vous sur le fond, le manque de rigueur sur ces sujets génère un effet boomerang garanti. Et en l’occurrence, l’exemple du rhinocéros confirme plus la théorie néo-darwiniste qu’elle ne l’infirme. C’est parce que l’environnement a changé (prédation humaine) et que le rhinocéros n’est pas capable de s’adapter (en augmentant sa fréquence de reproduction) qu’il va disparaître. Et si la femelle « épuise » le mâle, ça peut être lu comme une façon de sélectionner les gènes des mâles résistants, donc donne de l’eau au moulin de ce qui invoquent nos instincts naturels pour justifier le sexisme.

      Pour ma part je reste sur la ligne de la très controversée Nancy Huston. L’humain est un « animal pas comme les autres » qui doit assumer le fardeau de ses origines animales pour le dépasser, au lieu de l’occulter en décrétant que ce fardeau n’existe pas. Que la nature nous ait programmés ou pas pour nous tromper, consommer, violer ou je ne sais quoi, peu importe, on n’est pas des animaux comme les autres, on ne veut pas de prédation sexiste dans la communauté humaine, notre culture doit donc nous façonner pour en sortir.
      Et dans cette optique, je crois que chercher à impliquer la nature pour en faire notre alliée dans le débat moral est une erreur stratégique. On doit assumer d’être « contre-nature ». Laissons aux gens de droite le soin de penser que la nature est une autorité morale à laquelle on doit se soumettre.