• Le Coût de la virilité par Lucile Peytavin : 95,2 milliards d’euros PAR AN. C’est le coût des comportements asociaux masculins.

    Le budget de la justice en France est de 9,06 milliards d’euros par an. Les prisons peuplées à 97 % d’hommes, c’est 70 000 écrous (103 personnes pour 100 000 habitants). La construction d’une cellule coûte entre 150 000 et 190 000 euros ; une année de prison coûte 32 000 euros. A quoi il faut rajouter les peines en milieu ouvert (174 000) soit 244 000 sous main de justice en France, ainsi que les effectifs de police et de gendarmerie qui dépendent respectivement de l’Intérieur et de l’Armée. Et les pompiers : secours santé et incendie (ce dernier à 7 %). Les hommes sont surreprésentés dans les services d’urgences, en accidentologie ; ils totalisent 52 % des km parcourus mais 85 % des accidents mortels, à tel point que Lucile Peytavin propose que le sticker A signalant le jeune conducteur ou la jeune conductrice (mais adorée, elle, des assureurs) soit remplacé par H pour homme à vie sur leurs voitures ! Violences conjugales, violences à enfants, viols, délits sexuels. Actes violents contre l’état et les Forces de l’ordre, 87 % d’hommes, 93 % pour les guet-apens, les attentats terroristes, le trafic de drogue et la traite humaine : clients de prostituées, 99 % d’hommes, 73 % des proxénètes. Même les incendies de forêt qui occupent les pompiers l’été sont majoritairement d’origine humaine donc de la délinquance. 99 % des pyromanes sont des hommes. Les attentats du 13 novembre 2015 ont fait 130 morts, 413 blessés, coût estimé pour la société à 2,2 milliards d’euros soit 0,1 % du PIB. Neuf terroristes, neuf hommes. Et la récidive concerne les hommes à 94 %. Je ne fais qu’un résumé de ces données fastidieuses et démoralisantes. Il faut lire le livre où figurent tous les comportement asociaux masculins, et les dépenses générées poste par poste. http://hypathie.blogspot.com/2021/05/le-cout-de-la-virilite.html


    #virilité

    • ça me semble complètement absurde d’amalgamer les vols et les atteintes à l’autorité de l’état à divers autres délits ou crimes cités. et soumis à la une qualification policière et judiciaire qu’il faudrait décortiquer avant de la reprendre (biais innombrables et virilistes gonflettes pro domo). les données des assurances auto sont un meilleur indice des ravages de la virilité.
      la prison elle même fait partie des dégâts de la virilité. Idem pour lafraaance.

    • @colporteur Le sujet ici ce sont les dommages de toutes sortes infligés à la société par les pratiques de la virilité, il me paraît donc normal de recenser tous les actes de délinquance commis par les hommes. Notez que dans son livre Lucile Peytavin ne compte pas la délinquance financière par manque de données fiables, écrit-elle, alors qu’il est vraisemblable que là aussi, les hommes sont majoritaires. Et bien entendu, je précise que même si les femmes commettent les mêmes délits, objection qui nous pend au nez, nous ne le nions pas, nous disons juste qu’ elles ne le font pas dans les mêmes proportions que les hommes. Ce qui laisse supposer que la socialisation inculquée aux filles est plus performante que celle inculquée aux garçons.
      @mad_meg : effectivement, les données sur l’inceste et le viol sont certainement sous-évaluées, il est difficile pour la société d’affronter l’ampleur du fléau.

    • policiers et juges savent fort bien que les illégalismes sont majoritairement le fait des hommes ce qui modifient leurs comportements en retour. les contrôles au faciès par exemple visent essentiellement des hommes. si on dit - en défenseurs de la propriété- qu’au vol correspond un cout pour la société, il faut envisager que les délits de ce genre commis par des femmes sont moins constatés (police) et moins pénalisés. Bref, l’idée générale (nuisance corrélées ou dues la virilité) est juste, le calcul d’épicemard proposé est absurde car toutes les « données » mises dans l’équation sont sujettes à caution et à controverses (le vol à l’étalage est souvent un bienfait pour/contre une société qui se refuse à satisfaire des besoins élémentaires et pas que)

    • Pourquoi, l’autonomisation (ou la libération pour employer le terme consacré, je préfère autonomisation) des femmes ce serait de se comporter en voyouse, braqueuse de banque, violeuse... ? le modèle masculin à s’approprier car ce serait l’étalon or du comportement social ? Le bad boy prétendument révolté et tellement glorifié par la culture pop ou plus classique dont on nous abreuve tous les jours pour nous faire avaler n’importe quoi ? L’autonomie, c’est s’affranchir des modèles qu’on veut nous imposer à la trique. Ca vaut pour les garçons. Et tous les comportements sociaux ne se valent pas, à l’aune des résultats produits. Il se trouve que dans les tribunaux, les justiciables sont les hommes, les magistrats et auxiliaires de justice, de l’avocate à la visiteuse de prison sont des femmes, il est temps de se déciller les yeux. Vu les moyens mis sur la table pour les calmer, on est en droit d’attendre du résultat. PS Certaines féministes (Federici pour ne citer qu’elle) sont contre des femmes dans les armées par exemple. Je pense en revanche qu’elles peuvent intégrer les corps de peace keepers, un traité de paix tenant mieux si les femmes y sont associées. Il ne s’agit pas là d’essentialisme, les femmes font leurs choix bien entendu.

    • les modèles masculins sont nocifs pour les hommes eux-mêmes mais seraient bons pour les femmes ? je n’ai pas dit ça. Il n’y a pas de modèle masculin ou féminin qui fasse du vol à la tire autre chose qu’une pratique plutôt banale et je ne comprends pas que l’on puisse parler d’asocialité sans interroger la société elle même, que l’on chiffre des dégâts depuis des catégories institutionnelles des société capitalistes, toutes biaisées, discutables critiquables, mais comme selon un commentaire reçu depuis ici avant que le post soit dépublié, je « radote » et manifeste une « compassion soutenu pour les condés et les agresseurs » (sic), mieux vaut arrêter là.

      #asocialité

    • Il me semble que si l’on veut réellement chiffrer les coûts de la virilité (marque déposée), il est logique d’en soustraire les bénéfices, pour les hommes individuels et pour la société, laquelle s’en sert comme modèle de comportement autorisant toutes sortes de conduites immorales au regard des valeurs humanistes mais plus que rentables sur un plan pragmatique. Se fermer les yeux sur ces choix intéressés des dominants et des institutions, c’est se condamner au statu quo, non ?...