• #recensement des joies (ou pas) de l’état d’urgence en France
    http://coutoentrelesdents.noblogs.org/post/2015/11/28/recensement-des-joies-ou-pas-de-letat-durgence-en-france

    Avertissement Cette page contient des liens, des situations et des récits comportant de l’islamophobie et faisant état de violences policières. Objectifs de cette page Recenser les articles de presse qui parlent de possibles abus / dérapages liés à l’état d’urgence. … Continue reading →

    #ACAB #ANTICOLONIALISME #ANTIFASCISME #ANTIPSY #CAPITALISME #EVENEMENT #FAF #LUTTES #REPRESSION #assignation_à_résidence #état_d'urgence #état_sécuritaire #bavure #dérapage #islamophobie #la_quadrature_du_net #perquisition #répression #violence_policière

  • En prison chez moi pendant trois semaines
    http://coutoentrelesdents.noblogs.org/post/2015/11/28/en-prison-chez-moi-pendant-trois-semaines

    Ce 26 novembre 2015 à 14h30, des agents de la police politique se sont présentés chez moi pour m’assigner à résidence sur toute la durée de la #cop_21. Je me suis construit depuis dix ans au sein d’un milieu … Continue reading →

    #ACAB #CAPITALISME #LUTTES #REPRESSION #anti_cop_21 #assignation_à_résidence #état_d'urgence #cop21 #répression

  • De Notre-Dame-des-Landes à Paris, « pour braver l’état d’urgence et dénoncer l’hypocrisie de la COP21 »
    http://larotative.info/de-notre-dame-des-landes-a-paris-1295.html

    Environ 200 personnes mobilisées contre le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes sont parties en convoi vers Paris le 21 novembre, à vélo ou en tracteur. Initialement pensé comme une manière de porter une alternative politique forte, ce convoi est aussi devenu une forme de contestation en actes de l’état d’urgence. Malgré les tentatives d’intimidation et les obstacles mis sur leur route par les autorités, il devrait arriver à Paris demain. Entretien.

    Et puis, comme les sommets sur le climat sont souvent des grands moments de masse, on voulait porter quelque chose de très concret, de très fort et d’enraciné, qui vienne amener du sens politique depuis ce qui se créé à la ZAD : d’un côté, l’idée qu’on peut arrêter ici et maintenant leurs projets nuisibles ; et d’un autre côté, l’idée qu’on peut inventer d’autres formes de vie, qui sortent un peu de l’économie, de la marchandisation du monde, d’autres manières de cultiver, d’habiter, de vivre.

    (...)

    A la suite des attentats de Paris, le gouvernement a manifesté sa volonté de poser une chape de plomb sécuritaire sur toutes formes de manifestation ou de contestation sociale ou environnementale, et sur tout ce qui devait se dérouler lors de la COP21. A ce moment-là, le convoi a pris un autre sens. Dès le lendemain de notre départ, alors qu’on était encore en Loire-Atlantique, plusieurs centaines de policiers ont bloqué le passage du convoi, et nous ont signifié l’interdiction d’entrer en Ile-de-France : on n’arriverait pas jusque-là, parce que toutes les manifestations y seraient interdites. Nous avons tous refusé de donner nos identités, de nous plier aux demandes des gendarmes, et nous avons déclaré que nous irions quand même jusqu’en Ile-de-France, qu’on ne céderait ni aux pressions, ni aux menaces. Le convoi est alors devenu une forme de contestation de l’état d’urgence, une manière de braver en actes l’état d’urgence, les interdictions de manifester et les politiques répressives qui se sont mises en place.

    #NDDL #COP21 #répression cc @rezo

  • mes amis servent une fois de plus de défouloir à une cohorte
    d’impuissants qui multiplient les actions apotropaïques inutiles après (pour que ça ne soit pas arrivé , sans doute) que leur fût renvoyée leur propre conception brutale du monde par d’autres
    actions brutales ; ils le font aujourd’hui, rigoureusement comme
    ils le firent après l’attentat de l’année dernière, en trouvant dans
    la violence d’autres hallucinés la justification de la leur,
    prétendument raisonnable et bienveillante. Je vous relaie ça :

    Jeudi 26 et vendredi 27 novembre, des perquisitions administratives
    ont visé des militants rennais. Six personnes sont depuis assignés à
    Résidence jusqu’au 12 décembre et d’autres interdit d’Ile-de-France.
    Voici en pièce jointe le communiqué des assignés à résidence, un
    article du monde traitant de ces évènements et la pétition "bravons
    l’état d’urgence".

    Ce jeudi 26 novembre au matin a eu lieu une importante
    opération de police visant des militants écologistes et d’extrême
    gauche. Des perquisitions musclées ont eu lieu quasi-simultanément
    dans plusieurs habitations de Rennes (à notre connaissance, au moins
    six). À chaque fois une personne se voyait signifier une assignation à
    résidence.
    Les fonctionnaires de police, en grand nombre et armés de
    fusils à pompes, sont venus chez nous, où vivent aussi des enfants,
    nous ont tous menottés et plaqués au sol.
    Pour justifier ces interventions, les forces de l’ordre nous ont dit
    agir dans le cadre des opérations de police en marge des
    manifestations prévues lors de la COP21. Ils nous ont délivré des
    assignations à résidence. Interdiction de quitter Rennes, obligation
    de pointer trois fois par jour au commissariat et de rester chez nous
    de 20h à 6h , et ce jusqu’au 12 décembre.
    La décision de ces perquisitions a été directement ordonnée
    par le préfet. Les policiers, qui expliquaient qu’ils avaient
    désormais des « pouvoirs élargis », assumaient ostensiblement leur
    toute-puissance en évoquant avec un humour cynique la recherche bien
    sûr infructueuse « d’armes de guerre et d’explosifs ».

    Les papiers qui nous ont été délivrés expliquent que « la
    forte mobilisation des forces de sécurité pour lutter contre la menace
    terroriste ne saurait être détournée pour répondre aux risques de
    troubles à l’ordre public liés à de telles manifestations
    revendicatives ». Ce qui légitime pour eux ces assignations
    préventives.

    Les informations utilisées pour justifier les assignations
    émanent vraisemblablement des services de renseignement et évoquent
    pêle-mêle des faits faux, imaginaires ou approximatifs. Trois raisons
    principales sont invoquées :
    La participation à la manifestation anti-aéroport du 22 février 2014,
    à Nantes à laquelle avaient participé 40 000 personnes et pour
    laquelle aucune des personnes assignées n’ont été arrêtées ou
    condamnées.
    leur présence au week-end de mobilisation contre les violences
    policières organisé à Pont-de-Buis un an après la mort de Rémi Fraisse
    par une grenade de la gendarmerie. Une mobilisation publique et
    soutenue par l’Assemblée des blessés qui soutien les victimes de la
    répression policière.
    L’arrestation préventive dans un squat à Milan avant une grande
    manifestation contre l’exposition universelle à laquelle ont participé
    les opposants à la ligne TGV Lyon-Turin, des cortèges syndicaux et
    militants pour le logement. Certaines personnes sont accusées d’avoir
    été en « possession d’engins incendiaires », ce qui est faux et qui a
    été contesté devant la justice italienne.

    À aucun moment la préfecture ne se donne la peine de prouver
    ces informations. Certains d’entre-nous ont été présents lors de ces
    manifestations, d’autres non et aucun n’a jamais été inculpé pour des
    faits de violence ou de troubles à l’ordre public.

    Il n’aura pas fallu deux semaines pour que se révèle ce que
    permet l’état d’urgence.

    Alors que le gouvernement clame que la vie doit continuer
    normalement (appel à sortir aux terrasses, à participer aux
    concerts...) et que de grands événements sont maintenus, la
    contestation politique, elle, se retrouve acculée au silence avec des
    interdictions de manifester, à Rennes et Paris notamment. Une
    opération d’intimidation et de neutralisation (perquisitions
    arbitraires et assignation à résidence) dont on commence seulement à
    soupçonner l’ampleur...

    Après la communauté musulmane dans son ensemble – avec l’intervention
    hallucinante de la police au restaurant Pepper Grill en région
    parisienne, par exemple –, voilà les militants des luttes écologiques,
    en soutien aux immigrés, pour le droit au logement, devenus victimes
    de la « guerre contre le terrorisme » chère à François Hollande.

    Si ce type d’intervention et d’assignation ont eu lieu en France,
    qu’il s’agisse de militants d’extrême-gauche ou d’autres victimes de
    l’État d’urgence, n’hésitez pas à nous contacter.

    Vous pouvez communiquer avec nous en nous écrivant à l’adresse suivante :

    a.residence@riseup.net

    http://delinquance.blog.lemonde.fr/2015/11/27/etat-durgence-perquisitions-et-assignations-dans-les-milieu

    https://www.change.org/p/la-rue-bravons-l-etat-d-urgence-retrouvons-nous-le-29-novembre-place-de-la-r
    –-
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    MG
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  • A la veille de la COP21, perquisitions, appels à manifestations et première assignation à résidence
    https://paris-luttes.info/a-la-veille-de-la-cop21-4281?var_mode=calcul

    - 16 h : au squat « Le Moulin » à Ivry, les policiers ont notifié une assignation à résidence à l’une des personnes habitant le squat. Elle ne peut quitter la ville sauf dérogation et sera obligée de pointer 4 fois par jour au commissariat d’Ivry jusqu’au 12 décembre. Elle doit être chez elle de 20 h à 6 h du matin. Une première a priori dans le cadre de la contestation de la COP21.

    @rezo @colporteur @coutoentrelesdents @lundimatin

  • Observons l’état d’urgence | Vu de l’intérieur [sic], Laurent Borredon
    http://delinquance.blog.lemonde.fr/2015/11/23/observons-letat-durgence

    Dix jours, déjà, depuis les attentats du 13 novembre à Paris et Saint-Denis. Le Monde, comme tous ses confrères, a couvert, de son mieux, les avancées de l’enquête, la douleur des victimes et de leurs familles, le contexte national et international, et va continuer à la faire. Depuis le vote de la prorogation de l’#état_d'urgence pour trois mois, vendredi 20 novembre, la France s’installe pour une longue période dans un régime dérogatoire aux #libertés_publiques. Le #pouvoir_administratif prend le pas sur le judiciaire. Nous avons donc décidé d’expérimenter sur ce blog un « #Observatoire de l’état d’urgence » (nous aurions préféré un intitulé plus modeste, mais rien de mieux ne nous est venu à l’esprit).

    Il s’agit pas ici de s’interroger par avance [sic] sur l’opportunité de ces mesures - le journal et son site offrent d’autres espaces pour cela -, mais simplement de documenter leur application sur la vie des Français, tant que les députés socialistes nous y autorisent encore. De ne pas se tenir aux chiffres communiqués par le ministère de l’intérieur. Les derniers, datés du lundi 23 novembre :

    Qui sont les 933 perquisitionnés sans résultat (un chiffre minimal, puisqu’il est possible qu’une seule perquisition ait donné lieu à plusieurs interpellations) ? Qui sont ces 253 assignés à résidence ? Quelles sont les #manifestations interdites par les préfets, et pour quelles raisons ? Notre objectif est simplement de rassembler en un seul lieu sur LeMonde.fr ces histoires, sous la forme de récits rédigés spécifiquement pour ce blog, dans la mesure du possible, mais également de liens vers nos articles et ceux de nos confrères.

    Pour l’heure, beaucoup moins de références qu’ici. Pas un mot, par exemple, sur les menaces de #poursuites à l’encontre de manifestants d’hier à Paris.
    http://seenthis.net/messages/430889#message431718

    #perquisitions administratives #assignations_à_résidence

  • Voter l’état d’urgence, c’est légaliser l’arbitraire
    http://www.vacarme.org/article2823.html

    Le Parlement français a approuvé la prolongation pour trois mois de l’état d’urgence à la suite des attentats du 13 novembre 2015 à Paris et Saint-Denis. D’où procède cet état d’urgence ? D’une loi votée le 3 avril 1955, préparée sous le gouvernement de Pierre Mendès France, mais votée sous le suivant, dirigé par Edgar Faure. Cet état a été en vigueur trois fois durant la guerre d’Algérie : 1955, 1958 au moment de la crise de la IVe République et en 1961 durant le putsch des généraux. Dès le départ, il y a une ambiguïté dans les termes de cette loi : l’état d’urgence est choisi plutôt que l’état de siège, afin de taire l’existence de la guerre d’Algérie mais aussi de nier le statut de combattants aux nationalistes algériens. Cette ambiguïté demeure aujourd’hui. Source : (...)

  • Le piège tendu aux Juifs de France
    http://www.ujfp.org/spip.php?article3772

    Nous avons ces derniers jours vécu les mêmes bouleversements à répétition que tous nos concitoyens. Comme Juifs nous avons été profondément atteints par l’horrible attentat perpétré contre des Juifs parce que Juifs. Cela ne peut que faire résonner pour nous les pires heures de l’histoire du judaïsme français. Tout ce que nous croyons comme militants, citoyens, êtres humains, tout ce pour quoi nous luttons, la valeur de la vie, de l’égalité entre les hommes, le ta’ayush (le vivre ensemble), s’est vu bafoué ici dans la rédaction d’un journal, puis dans ce magasin cacher. Nous sommes convaincus que la liberté d’expression est une valeur fondamentale de toute société démocratique et qu’elle doit être défendue à tout prix contre la violence obscurantiste. Source : Union juive française pour la (...)

    • Enfin un aréopage d’intellectuels français, tenants du choc des civilisations, des Fourest, des Taguieff, des Tarnero, des Finkielkraut, mèneront à la fois le combat contre l’islam et celui pour le sionisme. Les gouvernements français successifs n’ont cessé, eux aussi, d’assimiler la légitime critique d’Israël et du sionisme à un racisme antisémite. Et la plupart des médias français ont repris la rengaine. On entendait même des journalistes après le massacre de Toulouse, parler d’Israël à des citoyens français juifs devant l’école visée, en leur disant « votre pays ». Souvenons-nous du fameux rapport Rufin qui demandait la pénalisation de l’antisionisme décrit comme une nouvelle forme d’antisémitisme.

      Dans ce piège, beaucoup de Juifs se sont trouvés pris, qui avaient des liens affectifs, familiaux, d’identification avec Israël, et avec son histoire telle qu’elle leur était présentée par la mythologie sioniste, et sont petit à petit devenus des « représentants » potentiels du soldat israélien ou du colon israélien en France, renonçant progressivement à leur esprit critique, sous les effets déjà néfastes de confrontations de plus en plus problématiques. Ils ont aussi renoncé en même temps à leur capacité d’empathie pour l’autre, l’occupé, le destitué de tous ses droits, le massacré comme à Gaza cet été, pour ne plus voir que leur souci de préserver à tout prix ce « petit État fragile et jeune entouré d’ennemis » seul capable de les protéger de l’antisémitisme. Toute critique contre cet État est ainsi devenue un acte antisémite, tout rassemblement de solidarité avec la Palestine, un regroupement de fanatiques les menaçant personnellement et que les communautés locales poussées par le CRIF réussissaient à faire interdire, renforçant ainsi l’animosité contre eux. Le cercle vicieux ainsi amorcé n’a fait que se renforcer avec le temps, les attaques sur les territoires occupées ne faisant qu’augmenter tensions et replis.

      #communautarisme #sionisme #antisionisme #UJFP #CRIF #Israël #Palestine