• « Notre travail, c’est du bidouillage » : la #débrouille impossible pour sauver l’#école_publique | #StreetPress

    https://www.streetpress.com/sujet/1712654163-travail-bidouillage-debrouille-impossible-sauver-ecole

    #Profs absents et jamais remplacés
    « On a demandé à des #AESH de repeindre le mur du préau de l’école ! » C’était il y a longtemps, mais Florence s’en souvient très bien. « Ça m’a marquée. » Un exemple qui illustre le #bricolage permanent imposé au #personnel de l’#école. « Dans certains collèges du 93, il n’y a pas assez de #chaises pour les #élèves », lâche Yuna, professeur en école maternelle à Paris. À l’image du collège Travail Langevin à Bagnolet, dont StreetPress racontait récemment les galères. Les #murs des #locaux sont moisis et laissent passer la pluie. Il manque une #infirmière_scolaire et une #assistante_sociale.

    #lucie_inland

  • La Caf des Landes condamnée pour avoir mis fin au RSA d’allocataires après un contrôle | StreetPress
    https://www.streetpress.com/sujet/1701427927-caf-landes-condamnee-rsa-allocataires-controle-aides-pauvret

    « Après des contrôles, il arrive que certaines Caf coupent le RSA à titre presque punitif et ne le rétablissent jamais ensuite », dénonce Maître Terrasson. D’après lui, il s’agit de mesures « illégales, vexatoires et humiliantes » :

    « D’éventuelles irrégularités déclaratives ne justifient en rien qu’il soit mis fin à des prestations de survie. Le RSA est un droit, pas une aumône. »

    L’autre problème, selon l’avocat, est le manque de précision comptable de l’institution qui ne justifie jamais les sommes qu’elle réclame. « La Caf est incapable d’avoir la précision qu’elle exige pourtant d’allocataires dans le besoin ! » tonne-t-il. Il n’est pas rare qu’elle récupère plus que ce qu’elle ne devrait, et se fasse ainsi de l’argent sur le dos des plus précaires. Ce qui s’expliquerait justement par le fait que les allocataires ne font que très rarement valoir leurs droits.

    • Le 13 novembre 2023, le tribunal administratif de Pau a jugé que la Caf n’avait pas à suspendre les aides d’un couple d’allocataires vivant sous le seuil de pauvreté.
      Magali et Serge, 48 ans, sans-emploi tous les deux, et leur fils de 22 ans, ont l’habitude de vivre avec presque rien. La famille remplit régulièrement son frigo aux Restos du Cœur. Dans son modeste appartement à Mont-de-Marsan, dans les Landes (40), elle n’a plus d’eau chaude ni de chauffage depuis un an, la faute à une dette de 4.000 euros auprès d’EDF. Tout a encore empiré depuis un contrôle de la caisse d’allocations familiales (Caf), en avril dernier. Depuis cette date, l’organisme leur réclame un trop-perçu de 17.722 euros qui a entraîné la suspension du revenu de solidarité active (RSA) de Serge et la baisse des allocations personnalisées au logement (APL) de Magali. Ils doivent désormais plus de 5.000 euros à leur fournisseur d’électricité, ne sortent même plus pour aller à la plage car il faudrait payer un ticket de bus et se demandent comment nourrir leurs deux chats.

      Alors, le 13 novembre 2023, en apprenant la décision du Tribunal administratif de Pau, ils ont eu l’impression de sortir un tout petit peu la tête de l’eau. Dans le cadre d’une procédure d’urgence, le juge des référés a estimé que la Caf des Landes n’avait pas le droit de mettre fin au RSA de Serge, le couple ayant des ressources inférieures au seuil de pauvreté. « C’était un gros gros soulagement », souffle Magali, la voix tremblante à travers le téléphone. « Les allocataires pensent souvent, à tort, que la Caf est toute puissante, mais cela prouve que les tribunaux peuvent encore être des garde-fous », estime leur avocat Clément Terrasson qui souligne une décision « rare ». En outre, la juridiction reproche à l’organisme de protection sociale d’avoir effectué des retenues sur leurs aides avant même d’avoir étudié les #recours des allocataires, pourtant faits dans les délais.

      Une affaire banale pour des allocataires de la CAF

      « C’est une affaire triste mais on ne peut plus banale », note maître Clément Terrasson. Comme StreetPress l’a raconté dans un précédent article, les #trop-perçus touchent des millions d’allocataires de la Caf ou de #Pôle Emploi souvent en raison d’une erreur de l’organisme, parfois à tort.

      Après avoir enchaîné les petits boulots, Magali a dû arrêter de travailler à cause d’une d’une polyarthrite rhumatoïde, une maladie auto-immune qui atteint les articulations. Depuis dix ans, la quadragénaire touche une pension d’#invalidité d’environ 430 euros par mois. Quant à Serge, auteur de quelques ouvrages sur le rock, il a perdu son emploi alimentaire dans une station-service et n’a plus le chômage depuis 2020. L’écrivain occasionnel touche un RSA de 450. À cela s’ajoutent des #APL de plus de 300 euros. Devant les juges, ils estiment vivre à trois avec 1.300 euros d’aides, dont 600 euros partent dans leur loyer.

      Le 5 avril 2023, une agent de la Caf se présente chez Magali et Serge pour un #contrôle, après leur avoir demandé de préparer des documents comme leurs relevés bancaires et leurs avis de non-imposition. Après avoir feuilleté leur dossier, la salariée de la Caf les informe qu’ils n’ont pas déclaré les aides familiales, conséquentes, qu’ils ont reçues ni les droits d’auteurs de Serge – autour de 250 euros en trois ans. Elle leur annonce qu’ils vont passer en « commission fraude ». « J’étais en larmes et j’ai eu l’impression que ça l’agaçait », se souvient Magali, qui s’est sentie humiliée. Elle assure :

      « Pour les anniversaires ou à Noël, ma famille nous envoie de l’argent pour nous aider… Je ne savais qu’il fallait déclarer ce qu’on touchait d’aide familiale ! » [mieux vaut éviter : en espèces, par mandat, ou par l’entremise d’un prête nom sans dossier Caf, ndc]
      Vingt jours plus tard, le RSA de Serge est interrompu et sur le site de la Caf, le couple découvre qu’il doit un total de 17.723 euros. Le 5 juin 2023, ils font un recours administratif préalable contre ces décisions, qui n’est jamais pris en compte.

      La famille est détruite

      « On n’a jamais eu énormément d’argent. Mais là, ça nous a détruits. C’est un peu comme si, quand on est pauvre, on ne peut jamais s’en sortir… » s’exaspère Magali. La maman en situation de handicap dit être tombée dans un état dépressif sévère avec l’envie de « passer à l’acte ».

      Au-delà des sommes qui représentent une véritable épée de Damoclès pour les allocataires touchés par un tel contrôle, c’est l’accusation de #fraude qui la heurte. Elle se souvient d’une conversation particulièrement blessante avec une #assistante_sociale du département. « Elle m’a dit que je vivais au crochet de la société depuis trop longtemps et qu’on allait me remettre au travail » , raconte Magali :

      « Quand on entend des choses sur les #fraudeurs à la télé, on ne se rend pas compte qu’on peut rentrer dans cette case. On n’a escroqué personne, on ne s’est pas enrichis… On n’a même pas de four à micro-ondes ! On essayait juste de survivre dans un quotidien un peu compliqué. »

      Le tribunal pour obliger la Caf à rendre des comptes

      La mère de famille, qui milite au sein de la #CGT_chômeurs et précaires, en parle à ses copains syndicalistes. C’est grâce à l’un d’eux qu’elle est mise en relation avec l’avocat Clément Terrasson, qui a fait de l’aide aux #allocataires de la Caf l’une de ses spécialités. Avec son conjoint, Magali décide de se battre pour leurs droits devant la justice. « J’ai eu l’impression d’avoir été piégée et qu’ils ne s’attendaient pas à ce qu’on se défende », dit-elle.

      [passage cité au-dessus]

      Le combat judiciaire du couple des Landes n’est pas fini. Si Serge devrait récupérer son #RSA dans quelques jours, la décision en référé est une mesure d’urgence et le jugement final aura lieu dans environ un an et demi. Magali conclut :

      « Je suis contente d’avoir gagné. Maintenant, on sait que c’est possible et qu’ils ne peuvent pas faire n’importe quoi. »

      #indus #droit #Caf #précaires #data_mining #société_punitive

  • Enfermées dans un contrat engagement jeune (via Yann Gaudin) 
    https://twitter.com/yanngaudin/status/1728337305717387373

    Un autre témoignage sur une autre situation avec #Pôle_emploi :

    « Je suis maman de 2 jumelles de 22 ans qui ont été en décrochage scolaire et qui n’ont donc pas de diplômes.

    Depuis l’âge de 18 ans elles vivotent de petites missions d’#intérim essentiellement dans la #grande_distribution ou en #usine. Lassées de ne pouvoir prétendre à mieux, je les ai encouragées à suivre une #formation. Je travaille dans la fonction publique d’état, au service d’impôts des entreprises et suis en contact avec des comptables qui toute la journée se plaignent de ne pas avoir suffisamment de personnel. Je propose donc à mes filles de voir si ce métier pourrait leur correspondre. Elles se lancent dans des recherches sur le métier et ce qu’il pourrait leur offrir ainsi que les nombreux débouchés.

    C’est donc gonflées à bloc qu’elles se tournent vers Pôle emploi après avoir trouvé une formation d’#assistante_comptable ET plusieurs cabinets qui sont prêts à les prendre en #stage avec la possibilité d’un #emploi par la suite. Elles ont trouvé également le #centre_de_formation qui les prennent après avoir passé un #entretien. Reste plus qu’à obtenir une prescription de Pôle emploi pour finaliser le tout.

    Sauf que lors de leur premier entretien, chacune des conseillères qui les ont reçues individuellement les ont orientées vers un contrat engagement jeune (#CEJ). Elles ont dû suivre des formations d’une journée totalement farfelues : stage de cuisine, de judo, atelier pour apprendre à écrire (chose qu’elles savent parfaitement faire) et j’en passe. Le CEJ impose de nombreux ateliers notamment faire son #CV, sa #lettre_de_motivation, l’apprentissage des outils bureautiques, ateliers qu’elles avaient déjà suivis auparavant dans un autre dispositif à la Mission locale. Elles ont une espèce de #livret qui valide tous ces ateliers. L’une des deux conseillères, plus virulente que l’autre, a commencé à menacer mes deux filles de #radiation si elles ne faisaient pas d’efforts. Mes filles ont commencé leurs démarches en décembre 2022, la formation débutait en avril 2023. Durant ces quelques mois, tout a été prétexte pour ne pas fournir cette prescription et les forcer à suivre les ateliers qui au final permettaient j’imagine à leurs conseillères d’obtenir des primes. [et/ou simplement de remplir leur quota, ndc]

    Et devinez quoi ? Nous sommes en novembre 2023 et elles n’ont pas eu la prescription. Elles sont #captives de leur contrat engagement jeune et totalement abattues moralement. Une des deux est retournée vers l’intérim, l’autre cherche désespérément n’importe quel emploi pour fuir ce contrat. A chacun des entretiens qu’elles ont pu avoir avec leur conseillère, elles se sont vues infantilisées, dévalorisées et culpabilisées. Elles voulaient simplement obtenir une formation qualifiante pour prétendre à des emplois moins précaires dans un secteur qui offre de larges possibilités. Aujourd’hui, elles économisent l’argent qu’elles gagnent en intérim pour se payer ladite formation et ne plus dépendre de Pôle emploi. »

    edit : une réunion de demandeurs de salaire dans une agence Policemploi : menacer pour être obéi
    https://seenthis.net/messages/1028421

    #prescription

  • Réaction de @Moby_MicroDick sur mastodon par rapport à l’article sur les #assistants_sexuels publié par @lesjours (Assistants sexuels, plaisir en huis clos : https://lesjours.fr/obsessions/les-jours-a-l-oeil-saison-2/ep8-matthieu-zellweger-amour-inconditionnel) :

    Vous n’avez apparemment aucune idée avec ces innombrables marronniers depuis une décennie à propos de la soi-disant « assistance sexuelle » comment vous permettez à toute une population valide de se complaire dans le #validisme, et de pourrir des morceaux de vie de personnes handies. Bordel 😤 mais foutez nous la paix à propos de nos sexualités handies.
    (Votre article est évidemment bourré des pires clichés exotico-charitables. Zéro remise en question.)

    https://piaille.fr/@Moby_MicroDick/111432614887313673

    voir aussi :
    https://nitter.net/Moby_MicroDick/status/1626930048660905986#m
    https://nitter.net/Moby_MicroDick/status/1538115343956180992#m
    https://nitter.net/Moby_MicroDick/status/1535930660191277056#m
    https://nitter.net/Moby_MicroDick/status/1391365532373426176#m
    https://nitter.net/Moby_MicroDick/status/1309111588092293121#m
    https://nitter.net/Moby_MicroDick/status/1300079384229969922#m
    https://nitter.net/Moby_MicroDick/status/1292756796516511744#m
    https://nitter.net/Moby_MicroDick/status/1282601376338661378#m
    https://nitter.net/Moby_MicroDick/status/1175514865185824769#m

    #handicap #sexualité #préjugés #clichés #exotisme #victimisation #tabou

  • C’est la fin du téléphone Alain McKenna - Le Devoir

    Photo : Apple Si un message est laissé dans la boîte vocale, l’iPhone proposera de transposer à l’écrit ce que l’appelant aura enregistré, et le transmettra à l’utilisateur pour qu’il puisse lire le tout à tête reposée. Plus besoin de porter l’oreille au combiné pour prendre des messages. En fait, même plus besoin de répondre aux appels : laissez un message vocal après le bip, nous le lirons plus tard…

    Le téléphone est mort. Vive… vive quoi, au juste ? Il a souvent été dit et écrit que le téléphone intelligent avait fini par enterrer l’agenda numérique, l’appareil photo, le réveille-matin… et voilà qu’il menace l’existence même du téléphone.


    C’est fou ce qui peut se passer en un mois dans le monde des technologies. Entre les mois de mai et de juin, Apple et Google, qui forment le monopole de la téléphonie mobile mondiale avec l’iPhone et le système Android, ont présenté les nouveautés qu’ils comptent ajouter à leurs appareils mobiles au cours de la prochaine année.

    Pour les gens qui aiment passer des heures au téléphone, les nouvelles ne sont pas bonnes. Pour les gens qui attendent impatiemment un appel après avoir laissé un message dans la boîte vocale d’un proche, ça s’annonce mal. Pour les professionnels du télémarketing aussi. Au moins, ceux-là, personne ne regrettera de ne plus leur parler…

    Lisez à haute voix
    Apple vient de passer quelques jours à présenter aux programmeurs et aux créateurs d’applications en tout genre les nouveautés à venir pour ses nombreux produits informatiques. L’iPhone a eu droit à sa juste part de nouveautés. La plupart ciblent les trois principales fonctions de communication de l’appareil.

    « Le téléphone, la messagerie et les appels vidéo de FaceTime reçoivent dans cette mise à jour une tonne de nouvelles fonctions que nos utilisateurs vont adorer », a assuré sur scène le grand manitou des logiciels pour Apple, Craig Federighi. « Nous espérons rendre l’iPhone plus personnalisé et plus intuitif que jamais. »

    Une des façons de personnaliser son expérience mobile sera d’ajouter à sa propre fiche de contact une grande photo de soi-même (ou n’importe quelle autre image, en fait) et d’y écrire son nom en choisissant parmi une sélection de polices de caractères et de couleurs qui visent à rendre unique la façon dont on apparaîtra à l’écran des gens qu’on appelle.

    La personne à l’autre bout du fil (ou du sans-fil ?) verra tout ça au moment de décrocher. Elle pourra répondre, à l’oral ou par messagerie texte, ou transférer l’appel à la boîte vocale.

    C’est là où ça devient intéressant : si un message est laissé dans la boîte vocale, l’iPhone proposera de transposer à l’écrit ce que l’appelant aura enregistré, et le transmettra à l’utilisateur pour qu’il puisse lire le tout à tête reposée. Plus besoin de porter l’oreille au combiné pour prendre des messages. En fait, même plus besoin de répondre aux appels : laissez un message vocal après le bip, nous le lirons plus tard…

    Votre appel est important pour nous
    Apple n’invente rien avec cette nouvelle fonction. Google propose sensiblement la même chose depuis plusieurs mois sur certains appareils Android, y compris la plus récente version de sa gamme de téléphones Pixel. Dans les deux cas, la fonction se limite toutefois à l’anglais. Pour en profiter, il faut régler la langue de son téléphone en anglais, bien sûr, mais il faut aussi que les messages déposés dans la boîte vocale soient en anglais. On nous assure, tant chez Apple que chez Google, que la transcription des messages vocaux et même des appels en direct sera offerte dans d’autres langues — y compris le français — le plus tôt possible.

    Cela dit, Google pousse un peu plus loin la prise en charge automatisée des appels pour rendre l’expérience moins pénible. Peut-être est-ce là la raison pour laquelle tant de gens ont hâte de confier à des outils automatisés la gestion des conversations vocales en direct : parce que ce n’est pas aussi plaisant qu’on veut nous le laisser croire.

    Du côté de Google, on semble avoir compris que certains appels sont plus désagréables que d’autres. Par exemple, quand on nous met en attente. Votre appel est important pour nous, nous assure-t-on trop souvent avant de rejouer une énième fois la même chanson particulièrement médiocre, mais libre de droits. Imaginez si en plus c’était un ver d’oreille…

    L’Assistant Google se propose donc de garder la ligne pour nous. Quand quelqu’un à l’autre bout décroche à son tour, le téléphone émet une alerte sonore ou vibrante. On peut revenir à l’appel sans avoir perdu plusieurs minutes d’une vie autrement mieux occupée ailleurs que dans la salle d’attente virtuelle d’une multinationale pas si pressée que ça de nous parler de vive voix.

    L’Assistant Google peut aussi répondre à notre place. Pratique quand on ne reconnaît pas le numéro (ou, bientôt, la grande image personnalisée plein écran avec nom en couleur…). On peut donc confier à l’Assistant la tâche de décrocher, et de demander qui appelle. On peut ensuite décider de répondre en personne ou de passer son tour.

    Comment raccrocher son téléphone  
    Si vous êtes sur Android, vous pourrez vous aussi personnaliser encore un peu plus votre fond d’écran plus tard cette année. Si votre téléphone est assez récent, vous pourrez le déposer sur un socle de chargement et laisser son affichage allumé pour le voir se transformer en un cadre photo dynamique, en un agenda numérique, en un réveille-matin, en un terminal pour des appels vidéo, et quoi encore… La même chose sera possible sur iPhone cet automne.

    Il deviendra tout à coup pas mal plus agréable de laisser son téléphone sur son bureau ou sur sa table de chevet que de le porter à son oreille… Car même si on parle encore aujourd’hui de « téléphone » intelligent, il semble que la fonction téléphonique de ces ordinateurs de poche soit de moins en moins importante.

    #téléphone #mobile #smartphone #iPhone #messagerie #surveillance #espionnage #assistant #écoute #fadettes automatiques #google #Apple #tech #technologies

    Source : https://www.ledevoir.com/societe/consommation/792625/completement-debranche-c-est-la-fin-du-telephone

  • « On parle d’un système de surveillance massif », dénonce un ancien analyste de données d’Apple
    https://www.francetvinfo.fr/internet/apple/entretien-on-parle-d-un-systeme-de-surveillance-massif-denonce-un-ancie
    https://www.francetvinfo.fr/pictures/gZ8xMB8MTiYmIyDhyodpJvq3Y0o/1500x843/2023/05/24/646dd49155073_untitled-2.jpg

    C’est assez simple : il s’agissait d’écouter des enregistrements qui étaient réalisés à partir de l’assistant vocal d’Apple, l’assistant Siri. Ce qui veut dire qu’il y a bien des oreilles « humaines » derrière cet assistant vocal. L’idée, c’était d’améliorer le système pour éviter des erreurs de recherche. En tout cas, c’est ce que dit Apple. Mais en réalité, au vu des données qui sont collectées et qui sont recoupées, l’assistant vocal sert aussi à regrouper davantage d’informations et à informer, par exemple, le profil l’utilisateur. Pendant cette période, j’ai pu écouter tout ce que vous pouvez imaginer que quelqu’un dirait dans une situation très intime. J’ai entendu des gens qui parlaient de l’orientation politique, de leur affiliation syndicale, de leur sexualité, beaucoup aussi de leur situation personnelle.

  • BPI France : banque publique, intérêts privés - L’État livre la santé aux financiers (3)
    https://www.lemediatv.fr/articles/2021/bpi-france-banque-publique-interets-prives-letat-livre-la-sante-aux-financ

    En nouant des liaisons dangereuses avec un acteur majeur de la santé privée en France - le fonds émirati Mubadala -, en finançant des startups médicales qui rongent les activités de l’hôpital public, Bpifrance organise pas à pas l’effondrement de notre système public de santé. Troisième et dernier volet de notre enquête.

    Depuis 2020, la Banque publique d’investissement vole au secours de sociétés du CAC 40. En début d’année, elle annonce fièrement la création de Lac d’argent, un fonds d’investissement visant à soutenir les groupes français cotés en bourse. Objectif affiché : les accompagner dans les « transitions technologiques et environnementales », selon sa communication, et les protéger contre l’appétit des « fonds activistes » étrangers. À terme, la banque espère lever 10 milliards d’euros.


    Le 24 février 2020, le ministre de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire et le patron de la BPI, Nicolas Dufourcq, sont reçus par le prince héritier d’Abou Dabi et le Directeur du fonds Mubadala. Source : Images du Ministère.

    Elle a déjà rassemblé 4,2 milliards d’euros provenant de différents investisseurs : de grands assureurs français comme #AXA, #Covéa ou #CNP_Assurances, des grands groupes et gestionnaires de fortune comme #Financière_Dassault, #Orange ou #Unibel mais aussi… des fonds souverains étrangers. Celui d’Abou Dabi, - l’un des gouvernements des Émirats arabes unis - #Mubadala_Investment_Company, est le premier à abonder à hauteur d’un milliard d’euros.

    Fin février 2020, le ministre de l’Économie et des Finances #Bruno_Le_Maire est accueilli en grande pompe par le prince héritier d’Abou Dabi pour assister à la signature du protocole entre #Nicolas_Dufourcq, le directeur général de Bpifrance, et Waleed Al Mokarrab Al Muhairi, le directeur général adjoint de Mubadala. « À travers notre partenariat avec Bpifrance et notre engagement dans le fonds LAC 1, nous aurons accès à des entreprises exceptionnelles générant des rendements attractifs », se réjouit ce dernier. Le « signe d’une relation de confiance forte et durable entre nos deux pays », se félicite le ministre.

    Le choix d’encourager l’investissement du fonds souverain dans des entreprises françaises n’est pas anodin. En plus des manquements aux droits de l’homme relevés par Amnesty International, les Émirats arabes unis sont entrés en mars dernier dans le top 10 des paradis fiscaux de l’ONG britannique Tax Justice Network.

    Monarchies pétrolières et finance totale
    Bpifrance, qui n’a pas souhaité répondre aux questions du Média, est en discussion avec d’autres fonds souverains des pays du Golfe, comme l’a indiqué Nicolas Dufourcq, sans dévoiler les pays concernés. Comment expliquer cette coopération avec des États où, pour paraphraser Valéry Giscard d’Estaing, on n’a pas de démocratie, mais on a du pétrole ?

    Le phénomène remonte à l’ère Sarkozy, décrypte Jean-Philippe Gasparotto, secrétaire général de la CGT du groupe #Caisse_des_dépôts (qui détient la moitié de Bpifrance) : « En 2008-2009, on est allés chercher des capitaux là où ils étaient disponibles, là où il y avait des surliquidités, détenues par des fonds privés ou souverains à l’étranger. Cela avait donné lieu à la création d’une filiale de la Caisse des dépôts, #CDC_International_Capital, qui recherchait des apporteurs de capitaux à l’échelle internationale, notamment autour du Moyen-Orient ou de la Russie, pour les orienter vers les financements de projets d’investissements. Cette société, CDC International Capital, a fini par être intégrée à Bpifrance il y a deux ans. »

    En récupérant le portefeuille de CDC International Capital, Bpifrance a hérité d’accords d’investissement avec six partenaires étrangers, dont une holding privée d’investissement saoudienne dirigée par un prince de la dynastie Al Saoud et le fonds souverain qatari. Mais aussi Mubadala, avec qui la BPI se comporte désormais comme un « gestionnaire d’actifs », d’après Thomas Dallery, maître de conférences en économie à l’université du Littoral-Côte-d’Opale, spécialiste de la #financiarisation.

    « On est dans le mécanisme le plus financiarisé possible, analyse-t-il. Des fonds d’investissement interagissent avec d’autres fonds d’investissement pour essayer de retirer le maximum de rendement dans les entreprises dans lesquelles elles vont se placer, pas du tout pour les accompagner sur le long terme, pour jouer ce rôle d’État stratège, ni pour préserver certains secteurs d’activité en difficulté ou essayer d’amorcer le développement de filières d’avenir. » D’autant que Bpifrance vise un rendement de 16 %, un chiffre « énorme » d’après le chercheur.

    Mubadala et le lucratif marché de la santé
    En recherche de rentabilité, Mubadala prend d’assaut depuis quelques années un marché bien lucratif : celui de la santé privée en France. Une concurrence directe au système de santé public, venant de l’étranger et soutenue par une institution publique : aux côtés de Bpifrance, le fonds émirati investit dans de nombreux #Ehpad privés dans l’Hexagone. Il est devenu l’un des actionnaires majoritaires de #Vivalto_Santé, troisième groupe en France de cliniques et hôpitaux privés. Le groupe dégageait en 2019 un chiffre d’affaires de 760 millions d’euros, contre 308 millions en 2015. Hormis Vivalto, Bpifrance a aussi investi, en 2016, 95 millions d’euros dans #MédiPôle_Partenaires, second acteur de l’hospitalisation privée en France. Filiale de la Caisse des dépôts et consignations, qui possède la moitié de Bpifrance, #Icade_Santé est aujourd’hui le premier investisseur dans les murs des #cliniques_privées du pays.

    Des choix d’investissement qui interrogent Jean-Philippe Gasparotto : « Il n’y a pas d’appui direct, d’aide ou d’accompagnement de Bpifrance ni d’Icade à l’investissement dans la santé publique ou les hôpitaux publics. On pourrait penser que, compte tenu de la nature publique de ces organismes, ils seraient plus enclins et peut-être même poussés à investir dans la sphère publique plutôt que dans la sphère spéculative privée, notamment parce que les besoins d’investissement, on le sait, sont très nombreux et très importants dans le domaine de la santé publique. Mais il est vrai que le marché, lui, est florissant dans le domaine privé et que c’est probablement, là encore, la recherche des rendements qui guide les décisions d’investissement de Bpifrance. »



    « Médecine 3.0 »
    Outre son implication dans de grands groupes de santé privés, Mubadala alimente aussi le marché des « #HealthTech », ces startups médicales qui tentent de gagner du terrain à l’hôpital public, toujours avec le soutien sans faille de Bpifrance. En 2020, le fonds émirati investit 18 millions de dollars dans l’entreprise #Owkin, qui utilise l’intelligence artificielle pour traiter des données médicales (dans laquelle Bpifrance a aussi injecté de l’argent).

    Une générosité appréciée par l’institution française, déterminée - comme elle le revendique sur son site - à « suivre les transformations » de ce qu’elle appelle « l’industrie de la Santé » à travers la « médecine 3.0 » : celle des technologies. Consciente que les startups peuvent représenter une manne financière considérable, elle se réjouit que « les potentiels acquéreurs augmentent du fait de la multiplicité des acteurs qui s’intéressent à la médecine 3.0 : des #GAFAM aux Big Pharmas, en passant par les groupes d’établissements de santé ».

    Pour encourager ce mouvement, Bpifrance investit plusieurs millions dans les jeunes entreprises qu’elle juge prometteuses. Elle s’inscrit ainsi dans la ligne de la Caisse des dépôts et consignations (qui la détient à 50 %), qui suggérait dans un rapport qui a fuité sur Mediapart en 2020 d’accroître le rôle des assureurs privés et des startups médicales à l’hôpital public.

    Parmi ces entreprises rêvant d’un avenir de mastodontes ou d’être rachetées par des multinationales, #Lucine. Fin 2020, la startup bordelaise lève 5,5 millions, auprès (entre autres) de Bpifrance. Sa fondatrice revendique avoir inventé le premier « médicament numérique ». Révolutionnaire ? En réalité, il s’agit d’une application qui joue des sons et affiche des images colorées de nature censées libérer de l’endorphine, de la morphine ou de l’adrénaline, un cocktail qui diminuerait les douleurs, « en faisant en sorte que ces innovations soient remboursées par la Sécurité sociale ». Par de l’argent public, donc.

    Autre nouveauté qui a attiré les millions de Bpifrance en 2020 : #Synapse_Medicine, un « #assistant_virtuel » auquel les médecins peuvent poser des questions sur des médicaments, et une plateforme visant à analyser des ordonnances et alerter sur des erreurs de dosage. Le travail d’un médecin, en somme.

    Happytal ou l’hôpital à deux vitesses
    Dans cette vague de startups médicales, certaines font une incursion remarquée au sein-même de l’hôpital public. C’est le cas de #Happytal, installée dans une centaine d’hôpitaux en France (dont seulement cinq structures privées), qui a bénéficié d’une levée de fonds de 23 millions d’euros en 2020 (dont un prêt de 3 millions de la part de la BPI). Elle propose des services de pré-admission en ligne, de recueil des demandes de chambre individuelle et de conciergerie aux patients hospitalisés : livraison de nourriture, de fleurs, coiffure, épilation, manucure, massages. Autant de petits luxes prodigués à prix d’or, inoffensifs en apparence. Pourtant, la présence d’une telle entreprise soulève de nombreuses craintes auprès du personnel soignant.

    Au centre hospitalier et universitaire de #Toulouse, la start-up fait grincer des dents depuis qu’elle s’y est installée, il y a deux ans. Mathieu Félix, manipulateur en radiologie et délégué syndical CGT, décrype pour Le Média : « Ces services sont vendus à des prix prohibitifs. Lorsque l’on nous a présenté les tarifs, nous avons halluciné : tout cela coûte plus cher qu’une nourrice. Ce qu’ils proposent est déjà faisable sans intermédiaire et beaucoup moins cher. » Un document consulté par Le Média révèle ainsi que l’hôpital paie pour ces services une redevance mensuelle de 10 000 euros à Happytal, ainsi qu’ « une redevance variable versée par le #CHU selon le nombre d’enregistrements effectués par Happytal ». Autrement dit, plus Happytal décroche de signatures pour des chambres individuelles, plus l’hôpital rémunère la start-up. « Tout cela ne vise qu’à faire entrer du marchand à l’hôpital, affirme Mathieu Félix. Nous sommes censés accroître l’ “attractivité”. Mais l’attractivité hospitalière, ça n’existe pas. »

    https://www.youtube.com/watch?v=wyd2FF0ONUc

    En plus de favoriser des patients aisés, ce type de partenariat « relève d’une volonté politique de démantèlement des hôpitaux en externalisant et découpant les activités de façon fataliste, en prétendant qu’on n’a pas les moyens de financer certaines activités, qui en réalité peuvent être menées à moindre coût lorsqu’elles sont centralisées. » Le syndicaliste s’inquiète également d’un risque d’ “abus de faiblesse” sur un public souvent âgé et vulnérable : en 2019, France 2 révélait qu’une patiente de l’hôpital de Cannes, âgée de 89 ans, s’était vu facturer 900 euros pour une chambre individuelle sans en avoir fait la demande (un prérequis pour faire payer ce type de chambre), après avoir signé un document soumis par Happytal.

    Contactés par Le Média, les fondateurs de l’entreprise, #Pierre_Lassarat et #Romain_Revellat, assurent que « Happytal n’avait pas connaissance au moment du recueil du consentement qu’il y avait une raison médicale à la mise en chambre individuelle de cette patiente, ce qui impliquait sa gratuité ». À #Douarnenez, en Bretagne, Françoise Bordanova, infirmière et secrétaire générale adjointe de la section CGT de l’hôpital, se demande « comment les patients âgés signent un document. Nous accueillons en grande partie des patients en gériatrie. Sont-ils assez conscients pour consentir de façon éclairée et avoir une réponse adéquate quand quelqu’un demande si leur mutuelle rembourse une chambre individuelle ? D’autant plus que souvent, ils sont seuls. Ils n’ont pas leur famille avec eux. »

    Au centre hospitalier de Rambouillet, la CGT craint que ces externalisations contribuent à ce que « des postes soient supprimés. On voit bien que c’est la tendance, notamment chez les administratifs en ce moment ». Françoise Bordanova explique qu’un « agent effectuait les tâches de Happytal avant qu’ils arrivent. Il allait demander si les gens avaient une mutuelle et s’ils souhaitaient une chambre individuelle. Il est parti à la retraite et n’a pas été remplacé. » Les fondateurs de Happytal, eux, disent ne pas être « au courant du non-remplacement de cet agent. Si l’hôpital a besoin d’un relais pour s’occuper des chambres individuelles, nous sommes là. Nous ne faisons pas les équilibres budgétaires. Nous constatons la situation et tentons d’y répondre. »

    « Micro-privatisation » de l’hôpital
    Autant de discrètes démarches qui participent à la #marchandisation de l’hôpital public français, une « #micro-privatisation » selon les termes de Fanny Vincent, maîtresse de conférences en sciences politiques à l’université Jean-Monnet-Saint-Étienne, sociologue de la santé et co-autrice de La casse du siècle : à propos des réformes de l’hôpital public (Raisons d’agir, 2019).

    « Cette #technophilie hospitalière qui prétend apporter des gains en termes de qualité vise en réalité à faire accepter le sous-financement de l’hôpital, il lui donne des gages. C’est une face à part entière du #néolibéralisme. » La chercheuse reconnaît que « les progrès technologiques peuvent avoir un intérêt. Mais il faut bien avoir en tête que ceux qui financent et dispensent ces innovations ont des exigences en termes de #rentabilité qui entrent totalement en conflit avec le service public où il n’y a pas d’exigence de rentabilité, de chiffre d’affaires. Les #logiques_marchandes et celles de service public ne sont pas conciliables. » En faisant peser sur les individus le coût de services, « nous créons un système de santé de plus en plus inégalitaire où la médecine est mise au service de l’économie », ajoute-t-elle.

    Pour asseoir un peu plus encore le dogme néolibéral dans le domaine de la santé, Bpifrance va jusqu’à publier sur son site un « guide de la vente de produits innovants à l’hôpital public » https://lehub.bpifrance.fr/guide-vente-produits-innovants-hopital-public qui recommande aux entrepreneurs d’ « adapter son langage et sa posture », de « proposer une phase de test » par le biais d’un « #prêt_gratuit ». Le conseil le plus notable est l’apanage de la #novlangue technocrate. Intitulé « neutraliser les perturbateurs », il préconise : « Lors d’un rendez-vous où le panel est très large, allant du directeur du CH à la secrétaire médicale en passant par le médecin, il n’est pas rare d’être confronté à un “opposant”, impossible à satisfaire. Ces personnalités auront tendance à freiner les discussions, il faut faire en sorte de les écarter du cœur du processus. »

    Des propos ayant de quoi inquiéter lorsqu’ils viennent d’une institution publique devenue le bras armé de toutes les #outrances du néolibéralisme : perte de souveraineté, désindustrialisation, destruction des services publics. Nouveau symbole de ce dévoiement, une loi datant du 23 mars 2020 (loi d’urgence pour faire face à l’épidémie de Covid-19) autorise le gouvernement à légiférer par voie d’#ordonnance afin d’adapter « les dispositions relatives à l’organisation de la Banque publique d’investissement ». Le 17 juin de la même année, une ordonnance est signée et vient ouvrir le conseil d’administration de la banque publique… à des acteurs privés, jusque-là absents, dont il est permis de douter des égards pour l’intérêt général.

    #France #fric #capitalisme #santé_privée #Mubadala #startups #hôpital_public #Bpifrance #bpi #système_public_de_santé #santé #cac_40 #paradis_fiscaux

  • Siri, l’assistant vocal d’Apple ? C’est une taupe !
    https://www.telerama.fr/debats-reportages/siri-lassistant-vocal-dapple-cest-une-taupe-6822626.php

    En Irlande, des sous-traitants d’Apple sont chargés de retranscrire nos conversations privées via l’assistant vocal Siri, implantée dans nos téléphones. Et tout cela, en toute impunité. L’une de ces “petites oreilles”, Thomas Le Bonniec, lance l’alerte.

    Le son existe-t-il sans oreilles pour l’entendre ? Au troisième millénaire, nous parlons de plus en plus à nos appareils quotidiens. Pour leur dicter, d’une injonction de la voix, une liste de courses ou pour leur demander la météo du jour. Où s’agglomèrent ces petites grappes de mots, s’il n’y a pas d’ouïe pour recevoir notre parole ? Thomas Le Bonniec le sait : pendant quelques mois, il a été à l’autre bout du fil, chargé de prêter attention à la vie des autres. « Je ne suis pas la Stasi, jure-t-il. Apple, en revanche… » Très officiellement, Siri, l’assistant vocal maison, est « une entité non humaine dont le rôle est d’aider les individus à accomplir des tâches avec aisance, efficacité et plaisir ». Plus prosaïquement, c’est une intelligence artificielle, perfectible, qu’il faut nourrir et entraîner. Manuellement. Grâce à des individus dotés d’un libre arbitre, capables de dire non. Comme Thomas Le Bonniec

    #Intelligence_artificielle #Vie_privée #transcription #Assistant_vocal #Siri #surveillance

  • We need a full investigation into Siri’s secret surveillance campaign
    https://www.theguardian.com/commentisfree/2020/aug/14/apple-siri-secret-surveillance-campaign-investigation

    The public deserves to know the extent to which Apple employees have been listening to our private conversations and intimate moments No one wants their most private activities secretly monitored. That’s why wiretapping is strictly regulated in the US and most of the world. Federal law makes it a crime for the government to surveil communications without a court-ordered warrant. This is not the issue here. Nor is this a case involving one-party consent. Who authorized the makers of Apple’s (...)

    #Apple #Google #Microsoft #Amazon #Facebook #algorithme #Alexa #Assistant #Cortana #Siri #domotique #consommation #procès #consentement #reconnaissance #écoutes #voix #travail (...)

    ##FTC
    https://i.guim.co.uk/img/media/a043de08a6156dde538cdd6e00c76affe13506ac/0_0_4592_2755/master/4592.jpg

  • Les courses à la voix, la nouvelle expérience e-commerce alimentaire lancée par Carrefour et Google en France
    https://www.carrefour.com/fr/newsroom/les-courses-la-voix-la-nouvelle-experience-e-commerce-alimentaire-lancee-

    Carrefour et Google lancent aujourd’hui en France, dans le cadre de leur partenariat stratégique signé en juin 2018, une nouvelle expérience e-commerce de courses alimentaires à la voix. Carrefour poursuit ainsi le développement de son offre omnicanale en étant le premier distributeur au monde à mettre à la disposition de ses clients le nouveau service de courses à la voix intégré de l’Assistant Google. Ce service innovant combine plusieurs avancées technologiques pour simplifier et personnaliser (...)

    #Carrefour #Google #Assistant #domotique #reconnaissance #BigData #FoodTech #smartphone (...)

    ##voix

  • How to stop your smart home spying on you | Technology | The Guardian
    https://www.theguardian.com/technology/2020/mar/08/how-to-stop-your-smart-home-spying-on-you-lightbulbs-doorbell-ring-goog

    Everything in your smart home, from the lightbulbs to the thermostat, could be recording you or collecting data about you. What can you do to curb this intrusion ? During an interview with the BBC last year, Google’s senior vice-president for devices and services, Rick Osterloh, pondered whether a homeowner should disclose the presence of smart home devices to guests. “I would, and do, when someone enters into my home,” he said. When your central heating thermostat asks for your phone number, (...)

    #Assistant #Facebook #Google #Nest #CCTV #TV #surveillance #publicité #profiling #InternetOfThings #famille #écoutes #vidéo-surveillance #FBI #Ring #Philips #Amazon #Mozilla #sonnette #domotique #Alexa #reconnaissance #police #thermostat (...)

    ##publicité ##biométrie
    https://i.guim.co.uk/img/media/3e3aa139a13d02a812cedce3822861a4af4c7f44/77_0_1800_1080/master/1800.jpg

  • OK Google, essaie de m’écouter derrière ce bracelet qui brouille tes micros - Cyberguerre
    https://cyberguerre.numerama.com/3056-ok-google-essaie-de-mentendre-derriere-ce-bracelet-brouil

    Des chercheurs de l’Université de Chicago ont développé un prototype de bracelet capable de parasiter les micros. Leur objectif : s’assurer de la confidentialité des conversations les plus privées, dans un monde où les appareils connectés sont autant d’oreilles tendues. L’appareil sort tout droit d’un scénario dystopique de rébellion contre la technologie. Criblé de 24 haut-parleurs, l’imposant bracelet diffuse des ultrasons dans toutes les directions. Son rôle : neutraliser les appareils connectés dotés (...)

    #Apple #Google #Amazon #Assistant #Alexa #domotique #Siri #reconnaissance #écoutes #surveillance (...)

    ##voix
    //c2.lestechnophiles.com/cyberguerre.numerama.com/content/uploads/sites/2/2020/02/BRACELET.jpg

  • Qu’ont en tête les assistants personnels intelligents ?
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2019/12/28/qu-ont-en-tete-les-assistants-personnels-intelligents_6024276_3234.html

    Google, Amazon et Apple cherchent à « humaniser » ces interfaces vocales de plus en plus performantes. Un samedi soir, lors d’un dîner entre amis. Arrive ce moment où l’on parle de cette actrice : « Tu sais, celle qui joue la mère dans [le film du réalisateur canadien Xavier] Dolan » ; « Dans Mommy ? Un nom qui commence par un B ou un D, non ? » Après deux minutes de tentatives infructueuses, le maître de céans met fin aux débats, couvrant le brouhaha ambiant : « OK Google, qui joue la mère dans Mommy ? » (...)

    #Apple #Google #Amazon #algorithme #Assistant #Alexa #domotique #Echo #Siri #technologisme #reconnaissance #surveillance (...)

    ##voix

  • Alexa, Google Assistant : des chercheurs utilisent les assistants vocaux pour espionner les utilisateurs
    https://www.nextinpact.com/brief/alexa--google-assistant---des-chercheurs-utilisent-les-assistants-vocaux

    Des chercheurs de SRLabs (Security Research Labs) ont mis au point des applications (Actions pour Google, Skill pour Amazon) pour les assistants numérique Home et Echo. Elles ont passé sans problème les processus de contrôle des deux géants du Net et étaient utilisables sur n’importe quelle enceinte connectée (les applications ont depuis été supprimées). Deux attaques différentes ont été menées. La première fait croire que l’application n’est pas disponible dans votre pays, l’utilisateur pensant alors (...)

    #Google #Amazon #Assistant #Home #Alexa #domotique #voix #surveillance #écoutes

  • Amazon wants you to be surrounded with Alexa—wherever you are - MIT Technology Review
    https://www.technologyreview.com/f/614436/amazons-new-products-show-it-wants-alexa-to-always-be-with-you

    The news: Amazon unveiled a dizzying number of new gadgets yesterday, including wireless earphones (Echo Buds), a smart ring (Echo Loop), and smart glasses (Echo Frames). They all provide hands-free access, so you can ask Alexa to play a song, give you directions, or whatever else you may need, on the go. The products cost between $129 and $180 each.

    What’s behind all this: Taking these three products together, there’s a clear push to move Alexa beyond the home and onto your body. While Google Assistant is embedded into Android smartphones, people currently use Alexa only at home, and there’s no Amazon smartphone.

    That’s a limitation Amazon wants to overcome, pushing deeper into people’s lives, and that’s partly why it wants interoperability between Alexa and other tech companies’ products (though Google, Apple, and Samsung are not playing ball). As the first to launch a home voice assistant, Amazon has a huge advantage over its competitors: more than 100 million Echo devices have been sold, and they are the default product many people think of when discussing smart speakers.

    The big question: Will people be comfortable walking around openly talking to a voice assistant? It’s one thing in the home, but quite another on the subway or in the park. Many smart watches have a speaker facility, but it’s very rare to see anyone using it in public.

    What else: Amazon also announced a night light for kids, an Echo you can use in the bathroom, a smart oven, and tracking devices for pets. Oh, and you can now make Alexa sound like Samuel L. Jackson, if you like.

    Gender controversy: Amazon said it is committed to a woman’s voice as the default for its Alexa software, despite a UN report’s conclusion that always-available, always-friendly female assistants add to damaging gender stereotypes.

    #Amazon #Alexa #Assistants_vocaux #Wearable_computers

  • Siri ne transférera plus vos enregistrements à des humains… temporairement
    https://www.lemonde.fr/pixels/article/2019/08/02/apple-siri-ne-transferera-plus-vos-enregistrements-a-des-humains-temporairem

    Des employés étaient chargés d’écouter une partie des requêtes des utilisateurs de Siri pour améliorer son fonctionnement. Apple annonce la suspension de ce programme. Les utilisateurs de produits Apple ne le savent pas toujours, mais Siri, l’assistant vocal de la marque, transfère parfois certains de leurs enregistrements à des humains chargés de les écouter. Le Guardian a publié, le 26 juillet, un article sur le sujet, basé sur le témoignage d’un de ces sous-traitants, mettant en lumière cette (...)

    #Apple #Google #Microsoft #Amazon #Assistant #Alexa #Cortana #domotique #Siri #BigData #écoutes #surveillance (...)

    ##consommation

  • Google employees are eavesdropping, even in your living room, VRT NWS has discovered
    https://www.vrt.be/vrtnws/en/2019/07/10/google-employees-are-eavesdropping-even-in-flemish-living-rooms

    Google employees are systematically listening to audio files recorded by Google Home smart speakers and the Google Assistant smartphone app. Throughout the world – so also in Belgium and the Netherlands – people at Google listen to these audio files to improve Google’s search engine. VRT NWS was able to listen to more than a thousand recordings. Most of these recordings were made consciously, but Google also listens to conversations that should never have been recorded, some of which contain (...)

    #Google #Assistant #Home #domotique #smartphone #écoutes #surveillance

  • Les assistants personnels masculins donnent des directions, les féminins vous épaulent
    https://www.numerama.com/tech/521282-les-assistants-personnels-masculins-donnent-des-directions-les-femi

    Un rapport de l’ONU pointe du doigt les biais sexistes des assistants vocaux que nous utilisons au quotidien. Le genre des assistants vocaux a-t-il une importance ? Si l’on en croit un rapport publié par les Nations Unies (ONU) mercredi 22 mai, il contribuerait en tout cas à véhiculer des clichés sexistes. Les fabricants auraient tendance à choisir une voix masculine pour des objets qui donnent des ordres ou des directives, mais une voix féminine pour des objets qui épaulent et conseillent.

    Des (...)

    #Apple #Microsoft #BMW #Amazon #AlexaHunches #Assistant #Alexa #Cortana #domotique #Siri #Alibaba.com #Alibaba #biométrie #discrimination #voix #GPS #smartphone (...)

    ##AliGenie
    //c1.lestechnophiles.com/www.numerama.com/content/uploads/2019/05/amazon-echo.jpg

  • #hypervoix (2/2) : les enjeux de la voix au-delà de la voix
    http://www.internetactu.net/2019/05/27/hypervoix-22-les-enjeux-de-la-voix-au-dela-de-la-voix

    L’enjeu des #assistants_vocaux ne se limite pas à leur seule conception sonore et vocale, comme nous le rappelions dans la première partie de ce dossier. A l’occasion de la journée d’étude Hypervoix qui avait lieu le 15 avril à Paris, retour sur les autres enjeux de conception que posent (...)

    #Articles #Technologies #design #Interfaces

  • Siri and Alexa Reinforce Gender Bias, U.N. Finds - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2019/05/22/world/siri-alexa-ai-gender-bias.html

    Why do most virtual assistants that are powered by artificial intelligence — like Apple’s Siri and Amazon’s Alexa system — by default have female names, female voices and often a submissive or even flirtatious style?

    The problem, according to a new report released this week by Unesco, stems from a lack of diversity within the industry that is reinforcing problematic gender stereotypes.

    “Obedient and obliging machines that pretend to be women are entering our homes, cars and offices,” Saniye Gulser Corat, Unesco’s director for gender equality, said in a statement. “The world needs to pay much closer attention to how, when and whether A.I. technologies are gendered and, crucially, who is gendering them.”

    One particularly worrying reflection of this is the “deflecting, lackluster or apologetic responses” that these assistants give to insults.

    The report borrows its title — “I’d Blush if I Could” — from a standard response from Siri, the Apple voice assistant, when a user hurled a gendered expletive at it. When a user tells Alexa, “You’re hot,” her typical response has been a cheery, “That’s nice of you to say!”

    Siri’s response was recently altered to a more flattened “I don’t know how to respond to that,” but the report suggests that the technology remains gender biased, arguing that the problem starts with engineering teams that are staffed overwhelmingly by men.

    “Siri’s ‘female’ obsequiousness — and the servility expressed by so many other digital assistants projected as young women — provides a powerful illustration of gender biases coded into technology products,” the report found.

    Amazon’s Alexa, named for the ancient library of Alexandria, is unmistakably female. Microsoft’s Cortana was named after an A.I. character in the Halo video game franchise that projects itself as a sensuous, unclothed woman. Apple’s Siri is a Norse name that means “beautiful woman who leads you to victory.” The Google Assistant system, also known as Google Home, has a gender-neutral name, but the default voice is female.

    Baked into their humanized personalities, though, are generations of problematic perceptions of women. These assistants are putting a stamp on society as they become common in homes across the world, and can influence interactions with real women, the report warns. As the report puts it, “The more that culture teaches people to equate women with assistants, the more real women will be seen as assistants — and penalized for not being assistant-like.”

    #Assistants_vocaux #Genre #Féminisme #IA #Ingtelligence_artificielle #Voix

  • #hypervoix (1/2) : concevoir les interactions vocales
    http://www.internetactu.net/2019/05/24/hypervoix-12-concevoir-les-interactions-vocales

    A l’heure où les enjeux commerciaux des interfaces vocales semblent sans limites, leur conception n’est pas sans heurt ou difficulté. A l’occasion de la journée d’étude Hypervoix qui avait lieu le 15 avril à Paris, retour sur les enjeux de conception que posent les #assistants_vocaux et notamment la question (...)

    #Articles #Technologies #Usages #design

  • Duplex, l’assistant intelligent de Google, cache encore des humains bien réels Kesso Diallo - 23 Mai 2019 - Le figaro
    http://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/duplex-l-assistant-intelligent-de-google-cache-encore-des-humains-bien-reel

    Une intelligence artificielle peut cacher des humains. L’année dernière, Google a présenté son assistant intelligent Duplex lors de sa conférence pour les développeurs. Capable de prendre les rendez-vous à la place de son utilisateur, il avait impressionné, et un peu inquiété, les observateurs avec sa voix « si humaine ». Mais si celle-ci ressemble autant à celle d’un humain, c’est parce qu’il s’agit parfois d’une véritable personne. Un article du New York Times révèle en effet que des employés travaillant dans des centres d’appels peuvent effectuer ces réservations. Google a déclaré au journal américain qu’environ 25% des appels de Duplex sont passés par des humains. De plus, environ 15% de ceux lancés par l’assistant intelligent sont pris en charge par une vraie personne à un moment donné.

    L’entreprise a expliqué qu’il était parfois nécessaire qu’un humain soit impliqué dans la conversation, notamment lorsqu’elle n’est pas certaine que le restaurant prenne les réservations ou que l’utilisateur du service n’est pas un spammeur (personne qui passe des appels indésirables en grande quantité).
    . . . . .

    #duplex #réseaux_neuronaux #Google #robotique #Assistant #domotique #intelligence_artificielle #algorithme #robotisation #robots #innovation en nougat #MDR

  • Alexa, why does the brave new world of AI have all the sexism of the old one ?
    https://www.theguardian.com/lifeandstyle/2019/may/22/alexa-why-does-the-brave-new-world-of-ai-have-all-the-sexism-of-the-old

    Virtual assistants such as Google Home and Siri only encourage the attitude that women exist merely to aid men in getting on with more important things. When women are over-represented in the workforce, it tends be in industries of assistance – cleaning, nursing, secretarial work and, now, the world of virtual assistants. Research by Unesco has shown that using default female voices in AI – as Microsoft has done with Cortana, Amazon with Alexa, Google with Google Assistant and Apple with (...)

    #Apple #Google #Microsoft #Amazon #robotique #Home #Assistant #Alexa #Cortana #domotique #Siri #biométrie #discrimination #voix (...)

    ##algorithme
    https://i.guim.co.uk/img/media/44671b648a16095e4077973b446bf932f5c64484/1061_0_2443_1467/master/2443.jpg