• Segelvereinswiki
    https://segelvereinswiki.de


    Tout ce tu dois savoir si tu veux fonder ton club de voile en Allemagne

    Liebe Segelfreundin, lieber Segelfreund,

    beinahe 1300 Segelvereine aus allen 16 Bundesländern sind Mitglied in einem Landes Segler-Verband und damit dem Deutschen Segler-Verband. Neben aller Individualität der einzelnen Clubs, sind sich alle Vereine und ihre Mitglieder in zwei Dingen einig: zunächst einmal in ihrer uneingeschränkten Leidenschaft für das Segeln in all seinen Facetten. Daraus ergibt sich das zweite, stark bindende Element – das ehrenamtliche Engagement, auf allen Ebenen in allen Vereinen. Egal, ob Fahrten- oder Leistungssegeln, Windsurfen oder Kiteboarden, Eis-, Land-, Strand- oder RC-Segeln: Überall bringen Segler sich ein und machen sich stark für ihre große Leidenschaft.

    Wir wissen, dass das oft mit enormem Einsatz verbunden und eine große Herausforderung ist. Deshalb haben wir, alle Landes Segler-Verbände und der Deutsche Segler-Verband, für Sie ein umfassendes Handbuch entwickelt. Mit dieser Informationssammlung möchten wir Ihnen die Gestaltung des Vereinslebens erleichtern. Wir geben Ihnen hier alle notwendigen Informationen für eine gute Vereinsführung an die Hand: von einer Satzungsvorlage über Tipps zu Fördermitteln und Versicherungen bis hin zu Hinweisen für die Ausrichtung einer Regatta. Nutzen Sie das komplette Angebot oder einzelne Elemente daraus. Bitte beachten Sie dabei, dass die Informationen auf diesen Seiten nichts rechtsverbindlich sind.

    Betrachten Sie unser Handbuch als unterstützendes Nachschlagewerk, das Ihnen Anregungen liefern und den Vereinsalltag erleichtern soll. Sie vermissen einige Themen? Dann melden Sie sich unbedingt bei uns. Gemeinsam können wir dieses Handbuch jederzeit erweitern und weiter verbessern. Wenn Sie Fragen und Anregungen haben, freuen wir uns über einen Austausch unter presse@dsv.org.

    #Allemagne #sport #navigation_à_voile #association

  • Monde associatif et néolibéralisme
    https://laviedesidees.fr/Monde-associatif-et-neoliberalisme

    La configuration néolibérale du capitalisme détruit-elle le modèle associatif ? Ce nouvel ouvrage de la collection Puf/Vie des idées analyse les transformations à l’œuvre dans le monde associatif qui incarnait jusqu’alors un autre mode de production et de consommation, à rebours de celui que promeut l’économie politique.

    #Société

  • Le marché des services à la personne
    https://laviedesidees.fr/Le-marche-des-services-a-la-personne

    Les politiques publiques depuis la fin des années 1990 ont transformé les “travailleuses familiales” en “aides à domicile” soumises aux normes d’efficacité et d’efficience, au détriment de la dimension relationnelle qui donnait tout son sens à leur activité.

    #Société #association #sociologie_du_travail

  • Lutte contre l’immigration clandestine : Le ministre de la jeunesse annonce le programme dénommé « Grande offensive contre l’émigration irrégulière au Sénégal ».
    https://www.dakaractu.com/Lutte-contre-l-immigration-clandestine-Le-ministre-de-la-jeunesse-annonce

    Lutte contre l’immigration clandestine : Le ministre de la jeunesse annonce le programme dénommé « Grande offensive contre l’émigration irrégulière au Sénégal ».
    En marge d’un CRD consacré aux préparatifs de l’inauguration de la première Maison de la Jeunesse et de la Citoyenneté à Kaolack, prévue le 15 novembre prochain par le président Macky Sall, suivi d’une conférence de presse, le ministre de la jeunesse, de l’entrepreneuriat et de l’emploi, a annoncé la mise en œuvre prochaine d’un « important » programme dénommé « Grande offensive contre l’émigration irrégulière au Sénégal ».Selon Pape Malick Ndour, ledit programme « vise à faire engager une riposte sociale soutenue fondée sur une approche combinée de la dimension citoyenne et socio-économique du programme. » Poursuivant, le ministre de la jeunesse d’ajouter qu’il sera « basé sur une alliance stratégique entre les structures publiques prestataires d’emploi et d’employabilité, les collectivités territoriales et les acteurs du mouvement associatif jeune en vue de mettre en exergue les nombreux dispositifs mis en place par l’État... ».

    #Covid-19#migrant#migration#senegal#emigration#jeunesse#emploi#collectiviteterritoriale#association#politiquesociale

  • 60 millions de vélophobes
    http://carfree.fr/index.php/2023/11/08/60-millions-de-velophobes

    Un vélophobe est assis sur un banc, les deux mains croisées sur sa grosse bedaine et, l’air stupide, regarde défiler les voitures qui sillonnent l’avenue en tout sens. Un cycliste Lire la suite...

    #Alternatives_à_la_voiture #Insécurité_routière #Marche_à_pied #Vélo #association #cyclistes #histoire #humour #marche #piétons

  • Paysans, artisans : ils se battent pour une activité qui respecte les #sans-papiers

    En France, l’association #A4 aide des personnes migrantes à être régularisées en les accompagnant vers une activité agricole ou artisanale. Une démarche à rebours de l’immigration utilitariste prônée par le gouvernement.

    « Le but n’est pas de forcer l’installation, seulement d’ouvrir des portes », explique Habib, membre fondateur et salarié de l’#association_d’accueil_en_agriculture_et_artisanat (A4). Depuis 2022, l’organisation aide les personnes migrantes à être régularisées en les accompagnant dans le développement d’une activité agricole ou artisanale décente. Le tout, en préservant les #terres_agricoles au profit de la #paysannerie. Du 9 au 14 octobre, ses membres étaient réunis à La Demeurée, un lieu de création à Saint-Contest près de Caen (Calvados), pour faire le point sur une année et demie d’activité intense.

    L’association gère depuis mai 2023 une ancienne serre industrielle de 3 000 mètres carrés à Lannion (Côtes-d’Armor), mise à disposition par un agriculteur retraité. Omar [], originaire du Soudan, Marie [], Congolaise, et Uma Marka [*], venue d’Amérique du Sud, ont pu y lancer des expérimentations pour la culture de plantes exotiques et tropicales : cacahuètes, gingembre, pastèques, melons, ananas, dattes, etc. Mais l’avenir de cette ferme reste incertain, alors qu’un nouveau PLU est prévu pour 2025.

    « Soit la mairie décide de rendre la parcelle constructible et les serres seront détruites ; soit la parcelle reste agricole et d’autres perspectives peuvent s’ouvrir pour ce lieu », explique Marie. Pour éviter l’artificialisation de ces terres, l’association travaille sur d’autres projets : un #fournil_mobile pour vendre du pain et organiser des ateliers sur le levain, un atelier de #réparation_de_vélos, un lieu de rencontre pour les associations et collectifs locaux. Reste à savoir si cela suffira à faire pencher la balance. « C’est le même problème dans toute la #Bretagne : les terres se vendent à des prix affolants », soupire Tarik, membre fondateur d’A4.

    Outre Lannion, d’autres lieux ont été prospectés dans le #Limousin, en région Provence-Alpes-Côte-d’Azur, dans les départements de l’#Isère et de la #Drôme et à #Saint-Affrique, dans l’Aveyron. Un sixième « voyage-enquête » est prévu en Ariège en 2024. L’objectif est de « faire émerger un réseau de fermes et d’artisans complices » qui pourraient accueillir et embaucher les exilés dans de bonnes conditions, explique Gaël Louesdon, membre du collectif #Reprise_de_terres, qui conseille A4 dans sa recherche de #foncier_agricole.

    Au-delà, ces voyages sont des moments de « découverte des luttes en milieu agricole », insiste Marie. Logique, alors que l’idée de l’association est née dans le cadre des rencontres Reprise de terres, au printemps 2021 sur la zad de Notre-Dame-des-Landes.

    Cette démarche s’inspire des premières enquêtes ouvrières des XIXᵉ et XXᵉ siècles, basées sur des questionnaires remplis par les ouvriers eux-mêmes. Ces dernières visaient à améliorer les conditions de travail en dénonçant le capitalisme, le productivisme et l’exploitation ouvrière. « Seuls les travailleurs connaissent leurs conditions. Et quand on mène une enquête sur ses conditions de vie, on les transforme », explique Paul, membre de l’association et du collectif d’enquêtes militantes Strike.

    En parallèle, l’association travaille sur un guide juridique à destination des personnes migrantes et des artisans et agricultures qui souhaitent les aider. Ce gros projet devait occuper une bonne partie de la réunion de l’association à Caen.

    Savoir-faire et aspirations

    L’objectif est double. D’une part, lutter contre l’#accaparement_des_terres agricoles par l’agro-industrie, qui mobilise « la violence mais aussi les outils juridiques et le droit existants », selon Gaël Louesdon. Mais aussi respecter les savoir-faire et les aspirations des personnes exilées, à l’heure où le gouvernement favorise une « optique utilitariste » de l’immigration, insiste Élise Costé, juriste spécialisée en droit des étrangers et salariée de l’antenne caennaise de l’association de solidarité pour tous les immigrés (Asti).

    De fait, dans le projet de loi asile et immigration, dont l’examen commence ce lundi 6 novembre au Sénat, l’exécutif veut permettre aux #travailleurs_sans-papiers présents sur le territoire depuis trois ans d’obtenir un titre de séjour « métiers en tension » valide un an — une proposition rejetée avec vigueur par la droite et l’extrême droite.

    Cette dérive alimente, selon A4, des scandales d’embauche de travailleurs sans-papiers dans des conditions indignes. « Il faut casser la tentation de l’#agro-industrie d’exploiter des gens », plaide Tarik, qui évoque les entreprises bretonnes #Aviland et #Prestavic, respectivement poursuivies et condamnées pour traite d’êtres humains — en l’occurrence, de dizaines de travailleurs migrants sans-papiers.

    Pour toutes ses actions, l’association cultive l’#entraide et prône une organisation « d’égal à égal », sans distinction entre les aidants et les aidés. Parmi le noyau dur des dix membres les plus actifs d’A4, certains sont passés d’un statut à l’autre, comme Awad, garagiste à Paris devenu chauffeur pour les voyages-enquêtes, Amine, qui développe un projet d’agriculture et de vie en collectif avec des amis, ou encore Habib, soudeur spécialisé dans les fours à pain qui aspire à devenir écrivain. Une approche réparatrice pour des membres souvent éprouvés par leurs expériences passées. « Ça soigne les blessures, sourit Habib. Si ça continue comme ça, on peut changer le monde ! »

    https://reporterre.net/Paysans-artisans-ils-se-battent-pour-une-activite-qui-respecte-les-sans-
    #travail #régularisation #artisanat #agriculture #France #industrie_agro-alimentaire #conditions_de_travail

  • 60 millions d’automobilistes à pied
    http://carfree.fr/index.php/2023/11/01/60-millions-dautomobilistes-a-pied

    On connaissait la micro-association « 40 millions d’automobilistes, » on découvre aujourd’hui l’association « 60 millions de #piétons » dont les prises de position amènent à penser qu’elle ferait sans doute mieux de s’appeler Lire la suite...

    #Alternatives_à_la_voiture #Insécurité_routière #Marche_à_pied #Vélo #association #critique #cyclistes #marche

  • Devenir « Amis de l’Observatoire des armements »
    https://www.obsarm.info/spip.php?article5

    Les Amis de l’Observatoire des armements / CDRPC apportent leur soutien aux activités de l’association. Ils adhérent aux statuts de l’association et règlent une cotisation annuelle dont le montant est fixé par le Conseil d’administration (10 euros en 2021). Ils sont invités à l’Assemblée générale de l’association et disposent d’une voix consultative. #Agir

    / #Association

  • Devenir membre actif à l’Observatoire
    https://www.obsarm.info/spip.php?article358

    Vous êtes intéressés par la politique de défense française et disposez du temps libre ? Venez nous rencontrer à l’Observatoire des armements pour participer aux activités ou écrivez nous pour contribuer aux travaux et actions du centre. Pour prendre rendez-vous : relais (at) obsarm (.) info ou 04 78 36 93 03 Les actions possibles sont nombreuses ; suivre l’actualité des ventes d’armes, des armes nucléaires, rédiger des notes de lectures ou des argumentaires, contribuer au classement de la (...) #Agir

    / #Association

  • Réseau de surveillance des entreprises d’armement
    https://www.obsarm.info/spip.php?article357

    Pour renforcer la sensibilisation sur le rôle des entreprises d’armement en France et leur impact sur les conflits, l’Observatoire des armements met en place un réseau de surveillance des entreprises d’armement, dans le prolongement de l’étude et des actions sur « La guerre se fabrique près de chez nous ». L’Observatoire des armements a publié en 2022 un rapport (La guerre se fabrique près de chez nous) sur l’impact des entreprises d’armement de la Région Auvergne-Rhône-Alpes sur les conflits. Il (...) #Agir

    / #Association, Transferts / exportations, #Biens_à_double_usage, #Déchets, Dépenses militaires / (...)

    #Transferts_/_exportations #Dépenses_militaires_/_Budgets
    https://www.obsarm.info/IMG/webm/video_reseau_surveillance_entreprise_armement_obsarm_verylight.webm

  • Méditerranée : 68 migrants sauvés par le bateau « Ocean-Viking », l’Italie lui assigne un débarquement 1 500 km plus loin
    https://www.lemonde.fr/international/article/2023/09/10/mediterranee-68-migrants-sauves-par-le-bateau-ocean-viking-l-italie-lui-assi

    Méditerranée : 68 migrants sauvés par le bateau « Ocean-Viking », l’Italie lui assigne un débarquement 1 500 km plus loin
    Le navire-ambulance de l’ONG SOS Méditerranée est intervenu au large de la Libye, dimanche matin. Les autorités italiennes lui ont assigné le port d’Ancône, situé dans la mer Adriatique, pour les débarquer.
    Le Monde avec AFP
    L’Ocean-Viking, navire-ambulance affrété par SOS Méditerranée, a secouru soixante-huit migrants en détresse dans les eaux internationales au large de la Libye dans la matinée du dimanche 10 septembre, a annoncé l’ONG humanitaire basée en France. Les naufragés ont été trouvés sur « une embarcation en bois à double pont qui avait quitté Zouara, en Libye, la nuit dernière, a précisé l’ONG dans un communiqué. Plusieurs d’entre [eux] souffrent du mal de mer et sont actuellement soignées par l’équipe médicale de SOS Méditerranée et de la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) à bord de l’Ocean-Viking. » Pour débarquer ces soixante-huit rescapés, les autorités italiennes ont assigné au bateau le port… d’Ancône, situé dans la mer Adriatique, « à 1 560 kilomètres (soit quatre jours de navigation) de la zone d’opération », a déploré SOS Méditerranée. Sur des photos publiées par l’ONG sur X (ex-Twitter), on y voit plusieurs dizaines de migrants entassés dans un bateau de fortune portant des gilets de sauvetage orange. Fin août, l’Ocean-Viking avait déjà secouru en mer 438 migrants en détresse dans les eaux internationales au large de la Libye et de la Tunisie avant de faire route vers Gênes (nord de l’Italie), le port sûr éloigné qui lui avait été assigné par les autorités italiennes pour débarquer les personnes rescapées.
    La Méditerranée centrale est la route migratoire la plus dangereuse du monde, selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). L’agence onusienne estime que depuis début 2023, 2 013 migrants y ont disparu contre 1 417 sur toute l’année 2022. En juin, un naufrage présenté comme l’un des plus graves impliquant des migrants en Méditerranée, a fait au moins 82 morts, mais en Méditerranée orientale. L’Ocean-Viking avait été retenu durant dix jours en juillet par les autorités italiennes qui lui reprochaient des défaillances de sécurité, mais il avait été autorisé à reprendre la mer le 21 juillet.

    #Covid-19#migrant#migration#mediterranee#routemigratoire#OIM#tunisie#libye#italie#traversee#associationhumanitaire#traversee#mortalite

  • Habitants et militants
    https://laviedesidees.fr/Habitants-et-militants

    Dans un panorama sur le #militantisme des quartiers populaires initié par la Fondation Abbé Pierre, le sociologue Denis Merklen éclaire les logiques sociales qui s’y déploient et les formes de créativité militante, en faisant la part peut-être un peu trop belle aux acteurs institutionnalisés. À propos de : Denis Merklen, Les indispensables. Sociologie des mondes militants, Éditions du Croquant

    #Société #classes_populaires
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20230904_merklen.docx

    • De fait, les militants dont il est beaucoup question ici ont en commun de s’être constitués en associations dans la mouvance des politiques de la ville impulsées par l’État à partir du début des années 1980 pour faire face à la « crise des banlieues », d’abord considérée comme un déficit de « cohésion sociale » - plutôt que démocratique. Aussi, faire partie d’une association est « indispensable » pour bénéficier des ressources distribuées par les diverses institutions. Pas d’autre solution aujourd’hui, par exemple, afin de bénéficier d’emplois subventionnés, de financements de fonctionnement, ou encore d’un simple local. En retour, ces institutions exercent un droit de regard, voire de contrôle sur l’activité de ces « militants associatifs » - comme elles pèsent de plus en plus sur le travail social, pour en reformater et parfois en dénaturer les missions. On comprend que ces démarches interrogent les acteurs eux-mêmes ; d’un côté, elles ne vont nullement de soi, l’accès aux ressources est un marathon, la concurrence est vive ; de l’autre, la dépendance au secteur public (et privé) pose problème.

      L’objection que l’on peut faire est donc la suivante : comme il existe des militants des quartiers populaires qui échappent à cette logique du guichet et font de leur indépendance un principe absolu, de même bien des activités, par exemple, en matière de violences policières et racistes, ou encore de redistribution alimentaire (Brigades de solidarité alimentaire, cantines, collectifs divers) évitent à tout prix de prendre la forme d’associations ; il en va du même principe d’autonomie de ces collectifs informels en lien avec des formes de vie (quartiers urbains, squats, communautés, collectifs ruraux, etc.). Qu’ils soient moins ou plus dotés en capitaux, scolaire et culturel, soient employés par les collectivités territoriales ou précaires vivant du RSA, ces militants-là entendent rester à bonne distance de l’institution sous toutes ces formes.

  • #Rapport d’activités 2022 de l’association #Framasoft
    https://framablog.org/2023/08/16/rapport-dactivites-2022-de-lassociation-framasoft

    Oui : c’est à la mi-août 2023 que nous publions notre rapport d’activités 2022. Il faut dire qu’avec près d’une centaine de pages, c’est un sacré pavé ! À la mi-août, c’est tellement plus romantique… Notre #Association mène, contribue ou échange avec … Lire la suite­­

    #Communaute

  • Sur le plateau de Millevaches, une « liste rouge » d’associations privées de subventions
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/08/09/sur-le-plateau-de-millevaches-une-liste-rouge-d-associations-privees-de-subv

    Dans cette région au tissu associatif dense, plusieurs refus et arrêts de subventions inexpliqués visent des organismes suspectés d’être proches de mouvements comme les Soulèvements de la Terre. Ils sont attribués à des interventions des préfets, qui prendraient prétexte du « contrat d’engagement républicain » pour exercer un contrôle politique sur le champ culturel.

    Y a-t-il une politique délibérée de l’Etat et de ses représentants consistant à discriminer et à sanctionner financièrement des associations ainsi que des communes perçues comme « suspectes » sur le plateau de Millevaches, qui s’étend sur les départements de la Creuse, de la Corrèze et de la Haute-Vienne ? C’est le sens de deux courriers adressés récemment au préfet de la région Nouvelle-Aquitaine, Etienne Guyot, et à la préfète de la Creuse, Anne Frackowiak-Jacobs, dont Le Monde a pris connaissance.

    La première lettre, signée par le réseau Astre représentant le monde de la culture de la région, s’étonne des refus soudains de subventions par la direction régionale à l’action culturelle (DRAC) à un certain nombre d’associations, engagées depuis plusieurs années dans des actions soutenues de longue date par le ministère de la culture.

    C’est le cas des associations Quartier Rouge, Les Michelines, La Pommerie, mais aussi de Télé Millevaches, créée en 2006 par un prêtre-ouvrier, ou encore de l’association La Broussaille. Les arrêts de financement sont motivés par la seule mention de « crédits insuffisants ». Plusieurs de ces structures sont pourtant engagées dans des programmes pluriannuels. « Quartier Rouge, soutenue depuis 2011 et de manière croissante par la DRAC, est depuis plusieurs mois dans une démarche de conventionnement multipartite (sollicité notamment par la DRAC). A ce jour, les notifications reçues sur les lignes “transmission culturelle” et “innovation territoriale” soldent la perte de 20 000 euros pour la structure », peut-on lire dans la lettre adressée au préfet de région. « La demande sur la ligne “création et arts visuels” (38 000 euros) ne fait l’objet d’aucune réponse. Le refus de cette enveloppe conduirait au licenciement de salarié.e.s, à des arrêts de projets », met en garde le courrier.
    Une politique « volontairement confuse »

    Toutes les associations mentionnées sont durement affectées par l’arrêt subi des crédits accordés par l’Etat. En particulier La Pommerie, soutenue par la DRAC depuis trente ans, et qui se voit retirer 24 500 euros (30 %) de son budget annuel. Les auteurs de la lettre au préfet de région font remarquer qu’une telle politique nuit fortement aux objectifs de l’Etat en matière de revivification des territoires ruraux dans des régions où les collectivités locales sont notoirement pauvres. La préfecture de région, contactée par Le Monde, n’a pas répondu.

    La deuxième lettre, datée du 30 juin, éclaire d’un jour plus politique la première. Signée par Eric Correia, président (Parti radical de gauche) de la communauté d’agglomération du Grand-Guéret, siège de la préfecture de la Creuse, elle exprime sa « vive inquiétude » au sujet de « la lecture qui est faite par les services de l’Etat du contrat d’engagement républicain demandé aux associations ». Ledit contrat d’engagement républicain a été instauré par la loi du 24 août 2021 confortant le respect des principes de la République − dite loi contre le séparatisme. Chaque association voulant recevoir des financements publics doit souscrire à ce contrat aux contours flous. M. Correia évoque une politique de mise en œuvre « volontairement confuse et même à bien des égards sciemment opaque » du gouvernement. Au niveau local, il relève la « quasi-certitude quant à un fonctionnement institutionnel » visant à porter atteinte aux « libertés associatives ».

    La vague de refus de subventions sur le plateau de Millevaches semble bien venir d’une série de veto mis par les préfets départementaux et de région à qui la loi de 2021 confie une mission de contrôle des associations : « Il semble (…) qu’il existe une sorte de liste rouge implicite, inavouée, qui pèse désormais telle une épée de Damoclès sur les associations en attente de subvention. » « Les acteurs associatifs qui y seraient inscrits, poursuit l’élu, recevraient ainsi des avis défavorables sans appel et sine die, perdant la manne qui leur est pourtant indispensable. D’autres, que l’on imagine catalogués en “liste orange” verraient suspendues leurs subventions pour des périodes indéterminées (…). »

    M. Correia se fait l’écho de la préoccupation et de l’épuisement d’acteurs associatifs qui se sentent en butte à un harcèlement administratif dans un climat de soupçon permanent. Il semble que certaines communes classées à « l’ultragauche » figurent également sur la « liste rouge » évoquée par l’élu, notamment Gentioux-Pigerolles, Faux-la-Montagne, qui compte trente associations pour 460 habitants, et Saint-Martin-Château, toutes situées dans la Creuse. A Gentioux-Pigerolles, le financement des festivités pour le centenaire du monument aux morts local, qui proclame « Maudite soit la guerre », a été refusé. Tarnac (Corrèze), qui avait été le siège d’un prétendu complot d’ultragauche dans les années 2000, n’est pas loin.

    La préfecture de la Creuse, qui qualifie le courrier de M. Correia de « prise de position politique sans fondement », réfute les refus de crédits : « L’ensemble des associations ont bien bénéficié des subventions prévues. » « Nous avons effectué un travail approfondi sur les demandes pour évaluer leur impact sur le territoire afin d’avoir un regard serré sur la façon dont sont dépensés les deniers publics. C’est tout à fait normal, justifie une source préfectorale. Les délais d’instruction ont été un peu longs. D’où les inquiétudes exprimées. Il n’y a aucune considération politique dans ce processus. »

    Plusieurs sources à la DRAC de Nouvelle-Aquitaine ont confirmé au Monde que les ordres de cessation des subventions sont bien venus des préfectures, ce qui revient à une mise sous tutelle du ministère de la culture par celui de l’intérieur. « Cela a débuté en 2022 par un média, Télé Millevaches, et un centre social de Faux-la-Montagne, témoigne un fonctionnaire de la DRAC sous le couvert de l’anonymat. Nous avions reçu un avis défavorable à toute subvention les concernant. Puis, l’intégralité de nos budgets a été passée au peigne fin. Cela a pris des mois et retardé des paiements en cours ou prévus. Des structures associatives ont dû emprunter pour faire face. En 2023, deux autres médias ont été visés par ces coupes. En cumulant tous les rejets, on atteint la somme de 200 000 euros. Cela paraît dérisoire, mais c’est énorme dans un territoire peuplé de 15 habitants par kilomètre carré. Une dizaine d’emplois sont menacés. » Avanie supplémentaire : les fonctionnaires de la DRAC ont pour consigne de ne pas mentionner les pressions des préfectures.

    Les budgets de la DRAC, qui n’a pas répondu aux questions du Monde, ne sont pas les seuls à être passés au crible. C’est aussi le cas de ceux d’aide à la jeunesse et aux sports : onze dossiers en Creuse ayant reçu un avis très favorable du Fonds de coopération de la jeunesse et de l’éducation populaire ont été rejetés par le préfet de région, et il a été demandé d’écarter les porteurs de ces projets de l’agrément ouvrant droit à ces fonds.

    Dans son courrier, M. Correia accuse : « Les cibles de ce filtrage politique et idéologique qui ne dit pas son nom sont légion. » Une quinzaine d’associations sont visées par ces coupes claires, toutes localisées en Creuse et en Corrèze. Une autre lettre, signée le 12 juillet par les élus municipaux de Felletin (Creuse), apporte son soutien aux associations. « Nous avons eu des retours informels comme quoi le plateau de Millevaches abriterait, aux yeux des autorités, un tissu associatif qui financerait et abriterait des mouvements comme les Soulèvements de la Terre [dissous par le gouvernement le 21 juin] », confie un bénévole associatif ne souhaitant pas être identifié. Ce dernier dément toute activité politique. Il déplore la volonté de l’Etat de « s’attaquer à un territoire parce qu’il n’entre pas dans l’agenda politique du moment ».

    Le ciblage du plateau de Millevaches, haut lieu de la culture alternative, est récent en Nouvelle-Aquitaine, contrairement au Pays basque, historiquement surveillé. Les observateurs locaux soulignent le rôle joué par les préfets départementaux à la sécurité dans ce processus de criblage des subventions culturelles.

    Dans son courrier, le président d’agglomération du Grand-Guéret n’écarte pas l’hypothèse « qu’il se trouve par endroits des éléments − ultraminoritaires et c’est heureux − qui peuvent porter atteinte à la sûreté de l’Etat ou au pacte de cohésion républicaine », mais il s’insurge contre une politique de sanction injustifiée du monde associatif.

    C’est déjà en Nouvelle-Aquitaine, à Poitiers, que le préfet avait annulé, à l’été 2022, une subvention de la municipalité à l’association Alternatiba au motif qu’elle organise des cours de désobéissance civile et de résistance passive aux mégabassines, comme celle de Sainte-Soline (Deux-Sèvres).

  • Des nouvelles de l’union des droites : au Blanc-Mesnil (93) le Sénateur-Maire Thierry Meigne fait régner un climat de terreur politique
    https://threadreaderapp.com/thread/1679231229810425858.html

    Le maire et les Tilleuls : tension et répulsion
    https://www.bondyblog.fr/politique/municipales2020/le-maire-et-les-tilleuls-tension-et-repulsion
    Pourquoi les banlieues rouges passent à droite. Le Blanc-Mesnil, un cas d’école, Samir Hadj Belgacem

    Thierry Meignen
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Thierry_Meignen

    La nouvelle équipe municipale supprime les subventions du Forum culturel, salle de spectacle conventionnée inaugurée en 1993 et réputée l’une des grandes réussites de l’acte II de la décentralisation, afin de marquer une rupture avec la politique culturelle des précédentes administrations3.

    En juillet 2014, l’auteur de bande dessinée Remedium lance Titi Gnangnan, une bande dessinée publiée sous forme de daily strip sur Tumblr. Le personnage principal, maire nouvellement élu de la commune fictive d’Alba-Villa, est inspiré Thierry Meignen, qui menace de porter plainte contre l’auteur4 puis résilie son bail dans un logement conventionné de la commune, mais en octobre 2016 le tribunal administratif de Montreuil annule cette décision pour « détournement de pouvoir » de l’édile et condamne la municipalité à verser 1 000 € au dessinateur.

    Le maire a quitté les Républicains pour rejoindre Soyons libres créé par la présidente du conseil régional Valérie Pécresse.

    #émeutes #IDF #porcherie #banlieue_rouge #gauche #PCF_chauvin #droite #épuration #union_des_droites #Reconquête #cités #pauvres #association #culture #syndicalisme #privatisation #spéculation_immobilière #Valérie_Pécresse

  • RSA : « Stigmatiser les pauvres ne mène pas au plein-emploi »

    un collectif de diverses #associations de solidarité et des #syndicats prend position contre certaines dispositions du projet de #loi_pour_le_plein-emploi examiné par le Sénat le 10 juillet. Ce texte prévoit de conditionner le #RSA à la réalisation de 15 à 20 heures d’#activité.

    Le projet de loi pour le plein-emploi est examiné le 10 juillet au Sénat. Sous prétexte de remobilisation, le revenu de solidarité (RSA) sera conditionné à la réalisation de quinze à vingt heures d’activité sous peine de #suspension de son versement en vue, soi-disant, de la « remobilisation ».

    La recherche du #plein-emploi peut certes réduire la #pauvreté globale, mais ne doit pas accentuer la misère de certains et stigmatiser les plus éloignés de l’emploi. Il serait indigne pour notre pays de priver des ménages de toute ressource. Le #travail est un facteur d’intégration et d’émancipation, s’il est librement choisi et s’il s’exerce dans des conditions décentes. [autant dire rarement ah ah ah]

    Certains secteurs d’activité en tension ont besoin de main-d’œuvre, mais peinent à recruter et à garder leurs salariés au regard de garanties collectives de bas niveau et de #conditions_de_travail peu attractives voire très pénibles. Avec son projet de loi Plein emploi, le gouvernement semble vouloir pallier ces difficultés en y positionnant les allocataires du RSA voire les travailleurs avec un handicap ou les jeunes de moins de 25 ans, même contre leur gré. Or, la difficulté d’accès à l’emploi des #allocataires du RSA est due à des facteurs multiples. Il est d’abord essentiel de leur faciliter l’accès au logement, à la mobilité durable, aux soins, et à la garde des enfants. Il ne doit pas y avoir de pression abusive pour accepter n’importe quel travail, sans tenir compte des compétences et des projets des personnes.

    Des risques de radiation massive d’allocataires

    Nous dénonçons le risque de « trappe à précarité » pour les personnes devant accepter des emplois très #précaires, temps partiels subis ou contrats courts, n’ouvrant ensuite pas droit à l’#assurance chômage. Augmenter les contraintes n’est pas la solution et renforce la stigmatisation des personnes.

    L’inscription obligatoire des conjoints des allocataires du RSA à Pôle emploi, demain renommé « #France_Travail », augmente le risque des #contrôles abusifs de la situation globale des ménages, qui pourrait accentuer le #non-recours aux droits.

    Nous alertons également sur les risques de #radiation massive d’allocataires et sur les risques de pression institutionnelle, risques aggravés par la dégradation des conditions de travail des agents de Pôle emploi qui vont devoir faire face à l’arrivée de près de deux millions d’allocataires du RSA, selon l’Insee, et leurs conjoints inscrits automatiquement. Le mirage du traitement numérique des chômeurs porte les graines d’une déshumanisation de l’accompagnement et pose des problèmes majeurs de protection des données.

    Revaloriser le RSA et l’indexer sur l’inflation

    Alors que la décentralisation était au cœur du programme d’Emmanuel Macron, l’Etat veut reprendre aux départements et aux régions des compétences puisque ces collectivités pourraient être subordonnées à France Travail, opérateur de l’Etat. Cette tentation de #recentralisation risque de décourager ou démotiver les acteurs de l’insertion, parfois trop peu mobilisés.

    Nous portons un projet alternatif de plein-emploi solidaire. Ce projet s’articule autour de trois principes : Le droit à l’emploi en premier lieu. Différentes initiatives montrent qu’il est possible et fécond d’adapter le travail aux personnes éloignées de l’emploi. Pour que ce droit soit effectif et, afin de répondre au sentiment de relégation, il doit s’accompagner d’une lutte contre les discriminations à l’embauche de tous ordres. Le droit à l’accompagnement deuxièmement.
    Les ambitions énoncées dans le projet de loi nécessitent des moyens importants qui doivent être adoptés en parallèle. Il convient également de sécuriser les actions des acteurs de l’insertion par l’activité économique en assurant leur financement sur le long terme. Enfin, le droit de vivre dignement.

    Le niveau actuel du RSA ne permet qu’une maigre survie. Il ne permet pas de sortir de la grande pauvreté et on dénombre un million de travailleurs pauvres. C’est pourquoi il faut revaloriser significativement le RSA et l’indexer sur l’inflation des petits revenus comme le smic.

    Les signataires de cette tribune sont : Sophie Binet, secrétaire générale #CGT ; Pascal Brice, président de la Fédération des acteurs de la solidarité ; Véronique Devise, présidente Secours catholique ; Laurent Escure, secrétaire général [des dbeaufs de l’]#UNSA ; Daniel Goldberg, président Uniopss ; Marie-Aleth Grard, présidente ATD Quart-monde ; Noam Leandri, président Collectif Alerte ; Marylise Léon, secrétaire générale [des jaunes mal camouflés de la], #CFDT ; Florence Rigal, présidente Médecins du Monde ; Pascale Ribes, présidente APF France handicap ; Antoine Sueur, président [des exploiteurs d’] Emmaüs France.
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/07/10/rsa-stigmatiser-les-pauvres-ne-mene-pas-au-plein-emploi_6181320_3232.html

  • Die « Letzte Generation » – eine kriminelle Vereinigung ?
    https://www.telepolis.de/features/Die-Letzte-Generation-eine-kriminelle-Vereinigung-9206365.html?seite=all

    Comprution immédiate pour jeunes révoltés et un million d’Euros pour un policier tueur en France, condamnations par la justice et razzias contre les militants paisibles du groupe Dernière Génération en Allemagne, l’état aiguise ses armes contre toute mise en cause du statut quo.
    L’article étudie la question si le groupe Dernière Génération peut être considéré comme association de malfaiteurs selon le § 129 StGB du code pénal allemand.

    4.7.2023 von Pauline Engels - Für die Einstufung müssen mehrere Kriterien erfüllt sein. Auch eine Verwerflichkeitsprüfung ist nötig. Warum die Ermittlungsmaßnahmen gegen Klimaaktivisten ein Problem sind.

    Am Anfang war die Angst – die Angst einer Gruppe Menschen vor der globalen Erwärmung. Davor, was die Folge von unserem ausbeuterischen Umgang mit natürlichen Ressourcen sein, wie unsere Welt aussehen könnte, wenn wir der fortschreitenden Überhitzung dieses Planeten nicht mit einem radikalen Umdenken unserer Lebensweise begegnen. Davor, dass diese Erde in absehbarer Zeit schlicht kein lebenswerter Ort mehr sein könnte.

    Nun ist da eine politische Bewegung, an der sich die Geister scheiden: die „Letzte Generation“. Die Gruppierung bekämpft ihre Angst vor der globalen Erwärmung mit Aktionismus. Sie kämpft dafür, dass die Regierung den Klimaschutz ernst nimmt und folgerichtig effektivere Maßnahmen zur Eindämmung der globalen Erwärmung trifft.

    So weit, so bekannt: schon die Organisation Greenpeace und die Gruppe Fridays for Future hatten mit ihren Protestaktionen große Menschengruppen mobilisiert, die in ganz Deutschland, schließlich auch im Berliner Regierungsviertel dem Wunsch nach mehr Klimaschutz Gehör verschafften. Die Letzte Generation aber beschränkt sich bei ihrem Kampf nicht mehr auf Mittel, die man je nach Gusto auch ignorieren kann.

    Sie stört – und zwar vor allem Menschen, die sie durch die Aktionen in ihrem Alltag unterbricht. Insbesondere die Straßenblockaden durch die Letzte Generation, bei denen sich die Mitglieder mit Sekundenkleber auf dem Asphalt festklebten, führten zu diesen Hindernissen.
    Razzien und Gerichtsurteile

    Bereits seit einiger Zeit haben auch die Strafverfolgungsbehörden ein Auge auf die Gruppe geworfen. Schon im Dezember 2022 gab es erste Hausdurchsuchungen bei Mitgliedern der „Letzten Generation“. Carla Hinrichs, Sprecherin der Gruppe, wurde bereits zu zwei Monaten Haft auf Bewährung verurteilt. Bewährungszeit: drei Jahre. Hinrichs setzte danach ihre Aktionen mit der „Letzten Generation“ fort. Das blieb folgenlos, denn es war kein Bewährungsverstoß: Die Entscheidung über die Strafaussetzung war noch nicht rechtskräftig.

    Dann, im Mai 2023, wurden erneut sieben Mitglieder der Bewegung zuhause von Polizeibeamten überrascht, die erneute Razzien gegen die Gruppe durchführten. Sogar die Website der Gruppe wurde kurzerhand vom Bayerischen Landeskriminalamt gekapert und Besucher auf deren Online-Präsenz umgeleitet (hierbei fehlten der Behörde aber wohl die notwendigen vertieften technischen Kenntnisse, denn die Gruppe konnte binnen kurzer Zeit die Gewalt über ihre Website zurückgewinnen).

    Grundlage dieser eingriffsintensiven Maßnahmen durch die Polizei: der Anfangsverdacht der Staatsanwaltschaft München I, bei der Letzten Generation handele es sich um eine kriminelle Vereinigung im Sinne des § 129 StGB. Weil die betroffenen Mitglieder eine Spendenaktion zugunsten der Bewegung organisiert hatten, wurde ihnen die Unterstützung und/oder Mitgliedschaft bei einer kriminellen Vereinigung vorgeworfen.

    Man kann sich nun freilich mitreißen lassen von dem Impuls, der Letzten Generation auf Grundlage dieses Vorwurfs kriminelles Verhalten zu unterstellen, das mit der von § 129 StGB vorgesehenen Freiheitsstrafe von bis zu fünf Jahren sanktioniert werden sollte. Aus einem juristischen Blickwinkel stellt sich aber durchaus die Frage, ob das Vorgehen der Gruppe nicht auch anders bewertet werden könnte.
    Rechtliche Grundlage des Vorwurfs: § 129 StGB

    Der § 129 im Strafgesetzbuch (StGB) blickt auf eine längere Normhistorie zurück: Schon im Reichsstrafgesetzbuch (RStGB) fanden sich Vorschriften gegen sogenannte Geheimgesellschaften, an die die Norm bis heute angelehnt ist. Der heutige § 129 StGB wurde bislang vor allem auf einzelne spezifische Milieus angewendet, in denen sich organisierte kriminelle Strukturen fanden – darunter Rockerbanden oder Zuhältergruppen.

    Erst in den 1970er-Jahren begann man, den Paragraphen auch auf politische Vereinigungen anzuwenden – und gab dem Normzweck damit noch einmal eine neue Richtung. Heute wird die Norm in gern kritisch als „Türöffner-Paragraph“ bezeichnet - und das nicht ohne Grund.

    Denn sie knüpft auf Tatbestandsseite zunächst einmal an Taten an, die „im Höchstmaß mit Freiheitsstrafe von mindestens zwei Jahren bedroht sind“. Darunter fallen durchaus auch Taten, die nicht in den Bereich der Schwerst-, sondern der einfachen Kriminalität fallen, wie etwa Sachbeschädigung oder Unterschlagung.

    Auf Rechtsfolgenseite eröffnet sie hingegen intensivste staatliche Eingriffsmöglichkeiten im Bereich der Paragraphen 100a bis 100c der Strafprozessordnung (StPO). Unter diese invasiven Maßnahmen fallen etwa der Einsatz von V-Leuten, diverse Abhörmaßnahmen und andere heimliche Maßnahmen, die eine massive Beeinträchtigung der Privatsphäre Betroffener zur Folge haben.

    Schon aufgrund von Taten mit vergleichsweise geringer Strafandrohung werden mit § 129 StGB also sehr eingriffsintensive Ermittlungsmaßnahmen legitimiert. Dieses (instinktiv empfundene) Missverhältnis rechtfertigt sich dadurch, dass die Straftaten im Rahmen einer Vereinigung stattgefunden haben.

    Ob diese Rechtsfolgen im Falle der „Letzten Generation“ tatsächlich zu rechtfertigen sind, lässt sich nur beurteilen, nachdem man festgestellt hat, ob es sich bei der Gruppe auch tatsächlich um eine kriminelle Vereinigung im Sinne des § 129 StGB handeln könnte.
    Die Tatbestandsmerkmale

    Kaum Diskussionsbedarf besteht bei der Frage, ob es sich bei der „Letzten Generation“ um eine Vereinigung handelt. In § 129 Abs. 2 StGB wird die Vereinigung als „ein auf längere Dauer angelegter, von einer Festlegung von Rollen der Mitglieder, der Kontinuität der Mitgliedschaft und der Ausprägung der Struktur unabhängiger organisierter Zusammenschluss von mehr als zwei Personen zur Verfolgung eines übergeordneten gemeinsamen Interesses“ definiert.

    Ohne Zweifel besteht mit der „Letzten Generation“ ein dauerhafter Personenzusammenschluss von mehr als zwei Personen, die ein übergeordnetes Interesse verfolgen. Auch die interne Organisation der Gruppe, die Mitgliederzuordnung in Arbeitsgruppen und das übergeordnete Unterstützernetzwerk deutet auf ein System mit einer übergeordneten Regelungsstruktur und damit auf eine Vereinigung hin.

    Für die Beteiligung an der Vereinigung reicht schon ihre regelmäßige Unterstützung, auch in Form von mehreren oder einzelnen größeren Spenden, aus. Damit fällt auch das Organisieren einer Spendenaktion in den Tatbestand des § 129 StGB.

    Fraglich ist allerdings, ob Zweck oder Tätigkeit der Gruppe auch auf die Begehung von Straftaten gerichtet ist. Zumindest hinsichtlich des Zwecks scheint das nur schwer vertretbar. Denn der eigentliche Zweck, für den sich die Mitglieder der „Letzten Generation“ zusammengeschlossen haben, ist die Bekämpfung der Klimakrise. Straftaten mögen zwar als Mittel von der Gruppe eingesetzt werden, um diesen Zweck zu erreichen und damit gegebenenfalls notwendiges Zwischenziel der Gruppe sein. Ihr originärer Zweck jedoch ist ein anderer.

    In Betracht kommt jedoch, dass die Tätigkeit der Vereinigung „Letzte Generation“ auf die Begehung von Straftaten gerichtet ist. Betrachtet man die meistkommentierte Aktionsform der Gruppe in den vergangenen Monaten, das Festkleben auf und Blockieren von Straßen, kann man eine strafbare Tätigkeit zumindest nicht ausschließen.
    Abwägung zwischen Grundrechten

    Denn das Blockieren der Straße und damit ein Verhalten, dass Autofahrer zur Duldung der Blockade zwingt, könnte eine Nötigung gemäß § 240 StGB darstellen. Die Aktionen sind zunächst Gewalt im Sinne der Norm. Zu der Prüfung, ob eine Nötigung vorliegt, gehört jedoch immer auch eine Verwerflichkeitsprüfung – das heißt, sie muss „zu dem angestrebten Zweck als verwerflich anzusehen“ sein.

    Im Kontext der Protestaktionen der „Letzten Generation“ geht es vor allem darum, ob die Aktionen noch von der Versammlungsfreiheit gedeckt sind – denn wenn die Gruppenmitglieder mit den Aktionen legitimerweise von ihrem Grundrecht auf Versammlungsfreiheit Gebrauch machen, ist das verständlicherweise nicht strafbar.

    Dann kann die Nötigung nur noch in Ausnahmefällen als verwerflich eingestuft werden, nämlich dann, wenn die eingeschränkten Grundrechte der von der Aktion betroffenen Menschen im Einzelfall schwerer wiegen.

    Es kommt also auf die besonderen Umstände der einzelnen Blockadeaktion an – wie lange dauerte die Blockade? Konnten die betroffenen Autofahrer ausweichen, wussten sie von der Aktion? Wurden gar wichtige Transportfahrten aufgehalten und konnten deshalb vielleicht sogar, wie bei einigen Aktionen behauptet, Verletzte nicht rechtzeitig versorgt werden?

    Diese Kriterien, die auch bei der Bewertung der einzelnen Aktionen der „Letzten Generation“ zum Tragen kommen dürften, wurden vom Bundesverfassungsgericht für friedliche Blockadeaktionen festgelegt und dienen vor allem dazu, der Versammlungsfreiheit wegen ihres besonderen Gewichts möglichst viel Raum zu geben. Wie das Gericht die einzelnen Fragen angesichts der Umstände bei einzelnen Blockaden entscheiden wird, ist unklar – und damit auch, ob die „Letzte Generation“ bei ihren Aktionen wirklich verwerflich gehandelt hat.

    Während also noch nicht ganz klar ist, ob sich die „Letzte Generation“ mit den Straßenblockaden einer Nötigung strafbar gemacht hat, hat sie sich bei anderen Aktionen wohl recht eindeutig strafbar verhalten. So war etwa die Beschädigung von Gemälderahmen eine Sachbeschädigung nach § 303 StGB.

    Erschwerend kommt hinzu, dass die Gruppe sich ausdrücklich dazu bekennt, die Begehung von Straftaten für notwendig zu erachten – wiederholt haben Mitglieder offen zugegeben, ohne strafbare Handlungen keine Erfolgschancen für ihre Aktionen zu sehen. Auch ist bekannt, dass innerhalb der Gruppenhierarchien die Mitglieder als besonders zielstrebig erachtet werden, die bereit sind, besonders weit zu gehen und dabei auch die Grenzen der Strafbarkeit hinter sich zu lassen.

    Zuletzt könnte die Strafbarkeit der Gruppe hingegen noch an dem Tatbestandsausschluss nach § 129 Abs. 3 Nr. 2 StGB scheitern – sofern es sich bei den Straftaten der „Letzten Generation“ um solche mit nur „untergeordneter Bedeutung“ handelt. Aus welcher Sicht beurteilt werden muss, ob eine Straftat nur untergeordnete Bedeutung hat, ist umstritten.

    In der juristischen Literatur wird zum Teil dafür plädiert, bei der Interpretation dieses weiten Begriffs insbesondere die Rechtsgüter mit einbeziehen muss, die von den Straftaten betroffen wurden.

    Eine Straftat, die das Eigentum einer Person betrifft, könnte demnach nur untergeordnete Bedeutung haben. Ungeachtet dessen haben die Taten für die Aktivisten selbst natürlich nicht nur untergeordnete Bedeutung – und ebenso wenig für betroffene Autofahrer und den großen Teil der Bevölkerung, der die Aktionen der „Letzten Generation“ grundsätzlich ablehnt.

    Es bleiben damit viele Fragen offen, die zum jetzigen Zeitpunkt noch kein Medium beantworten kann. Hier bleibt abzuwarten, wie sich das Gericht entscheidet. Es gibt allerdings sehr wohl eine Facette an dem Vorwurf gegenüber den Aktivisten, die schon jetzt einer kritischen Betrachtung unterworfen werden sein kann und sollte - und zwar der § 129 StGB selbst.
    Zur Einordnung

    Der Rechtsgedanke der Norm ist an sich nachvollziehbar: Vereinigungen, die aktiv kriminelle Strukturen aufgebaut haben und diese nutzen, um (wiederholt) Straftaten zu begehen, sollen verfolgbar sein und auch sanktioniert werden können. Dass dabei zunächst einmal die tatsächliche Tätigkeit der Gruppen im Vordergrund steht, und weniger ihre idealistischen Fernziele wie etwa der Umwelt- und Klimaschutz, ist auch nicht direkt falsch.

    Denn würde man die Vereinigungen schon allein wegen ihrer guten Fernziele vom Vorwurf der kriminellen Vereinigung freisprechen, müsste man dabei konsequent vorgehen. Auch rechtsradikale Gruppen könnten dann folgerichtig das Fernziel der „nationalen Sicherheit“ oder der „Wahrung kultureller Errungenschaften“ vorbringen und damit ihre strafbaren Aktivitäten rechtfertigen.

    Diese „gleiche“ Bewertung der Aktivitäten der „Letzten Generation“ aber, die von Strafverfolgungsbehörden letztlich auf dieselbe Stufe gestellt wird wie eben jene organisierten kriminellen Strukturen, die sonst aufgrund des § 129 StGB beobachtet werden, hinterlässt einen faden Beigeschmack.

    Es fühlt sich schlicht „falsch“ an, weil sich da ja eigentlich nur Menschen gegen alle Widerstände für ein Ziel einsetzen, das auch in Art. 20a GG verankert ist. Mit der Verfolgung der Gruppe aber wird suggeriert, dass es sich bei der „Letzten Generation“ um ein strukturelles Problem und eine Gefahr für die ganze Gesellschaft handelt. Die Entscheidung, das zweifelhafte Potential des § 129 StGB als Türöffner voll auszuschöpfen und eine Gruppe von Klimaschutzaktivisten, die vermeintlich Sachbeschädigungen und Nötigungen begehen, mit der vollen Härte des Rechtsstaats zu überwachen, ist kritikwürdig.

    Denn sie lenkt nicht nur die Aufmerksamkeit auf die temporäre Verstimmung einiger Autofahrer und Museumsbesucher, weg von dem Damoklesschwert der globalen Erwärmung. Sie ermöglicht es den Behörden auch, tiefe Einblicke in die Strukturen einer politischen Bewegung zu erlangen, ja, sie auszuspionieren.

    Das wiederum wirkt nicht nur auf die Mitglieder dieser Organisation selbst abschreckend, sondern auch auf alle anderen, die Mitglieder einer zivilgesellschaftlich engagierten Gruppierung sind oder eine solche unterstützen (wollen). Hier schlummert die eigentliche Gefahr, die von den Behördenaktivitäten gegen die „Letzte Generation“ ausgeht.

    Es kommt zu sogenannten „chillig effects“, einer Entwicklung, bei der Menschen in ihrer Grundrechtsausübung eingeschränkt werden, weil sie von dieser aus Angst vor der potentiellen Strafbarkeit ihres Handelns absehen. Mit anderen Worten: Menschen, die die Geschehnisse rund um die „Letzte Generation“ verfolgen, werden sich zukünftig dreimal mehr überlegen, ob sie wirklich gegen die Ignoranz gegenüber dem Klimawandel aktiv werden und demonstrieren möchten.

    Sie werden möglicherweise indirekt auch zur Schwächung der bereits existierenden Aktivistengruppen beitragen, weil sie sich nicht mehr trauen, durch Spenden deren Arbeit zu unterstützen. Und wie könnte man Menschen solche Erwägungen und Schlussfolgerungen verübeln, wenn ihnen suggeriert wird, dass bereits die Spendenzahlung an eine Gruppe von Klimaaktivisten eine Freiheitsstrafe zur Folge haben kann.

    Auf die Anwendung des § 129 StGB auf die „Letzte Generation“ folgt also im schlimmsten Fall die strukturelle Behinderung der öffentlichen Meinungsbildung. Das kann in einer demokratischen Gesellschaft kaum gewollt sein.

    Und damit nicht genug, denn Konsequenz dieser Entwicklung könnten paradoxerweise abermals kriminelle Aktivitäten sein: während noch nicht aktive Menschen, die sich mehr Maßnahmen zum Klimaschutz wünschen, vielleicht überhaupt nie aktiv werden, könnten bereits aktive Menschen isoliert werden, sich in den Untergrund zurückziehen und tatsächlich radikal und kriminell werden.

    Vor diesem Hintergrund scheint die Anwendung des § 129 StGB auf die „Letzte Generation“ also keinesfalls im Einklang mit den Zielen unserer Verfassung zu stehen.

    #Allemagne #droit #climat #association_de_malfaiteurs

  • En France, une vague d’arrestations contre le mouvement écologiste radical
    https://reporterre.net/En-France-une-vague-d-arrestations-contre-le-mouvement-ecologiste-radica


    Une grenade explose près d’un manifestant, le 25 mars 2023 à Saint-Soline. Les personnes arrêtées ont été questionnées à propos de cette manifestation. - © Les Soulèvements de la Terre

    Une quinzaine de militants ont été arrêtés dans 8 communes de France le 5 juin, dans le cadre d’une instruction judiciaire concernant des dégradations commises en décembre dernier dans une usine Lafarge des Bouches-du-Rhône.

    Lundi 5 juin à six heures, une vague d’arrestations et de perquisitions sans précédent a frappé des militantes et militants proches des Soulèvements de la Terre et de l’écologie radicale. L’opération a été menée dans le cadre d’une instruction judiciaire concernant des faits de dégradations accomplis le 10 décembre dernier dans une usine Lafarge à Bouc-Bel-Air (Bouches-du-Rhône).

    Les forces de police ont ciblé huit communes à travers la France, dans des grandes villes, à Marseille, Montreuil, Dijon, Lyon, Toulouse, Bayonne ainsi que des zones rurales, à Caylus et à Verfeil-sur-Seye, dans le Tarn-et-Garonne. Plus d’une quinzaine de personnes sont actuellement en garde à vue dans différents commissariats du pays. Elles sont interrogées, selon des sources proches du dossier, dans le cadre d’une enquête ouverte pour association de malfaiteurs et dégradations en bande organisée. Leur garde à vue pourrait durer jusqu’à 96 heures.

    [...]

    Pour des proches des inculpés, cette opération policière viserait surtout à mettre « un coup de pied dans la fourmillière ». Elle servirait à nourrir le dossier de dissolution des Soulèvements de la Terre qui peine aujourd’hui à avancer.

    [...]

    « Assimiler aujourd’hui à du terrorisme l’usage légitime de la pince coupante, de la masse et de la clef à molette en vue de neutraliser des infrastructures est un inacceptable retournement ! Les centrales à béton sont des armes d’artificialisation massive des terres agricoles et de destruction de la biodiversité, des bombes à retardement climatique. Il est donc plus que jamais légitime et nécessaire de les désarmer », ont déclaré les Soulèvements de la Terre.

    edit
    Mediapart
    https://seenthis.net/messages/1005261
    com SDLT
    https://lessoulevementsdelaterre.org/blog/appel-a-soutien-suite-a-une-vague-d-arrestations-en-france

    #militants #écologie #Soulèvements_de_la_Terre #association_de_malfaiteurs #criminalisation #anti_terrorisme #SDAT #Police #théorie_du_désarmement #répression

    • Montreuil : perquisition et cinq interpellations le lundi 5 juin 2023
      https://paris-luttes.info/montreuil-perquisition-et-cinq-17162

      À 6h [lundi 5 juin], une dizaine de camions de police étaient présents dans le quartier (Sous Direction Anti Terroriste, Brigade de Recherche et d’Intervention, police technique et scientifique, Groupe de Soutien Opérationnel) pour entrer dans le bâtiment. Ils cherchaient 6 ou 7 personnes, 5 ont été interpellées. Des ordinateurs, téléphones, clés USB, disques durs et carnets ont été saisis. Les chefs d’inculpation seraient association de malfaiteurs et dégradation en bande organisée, la GAV peut donc durer jusqu’à 96h.

      Tout ça s’inscrit a priori dans une série de 10 perquisitions et 15 arrestations ayant eu lieu dans toute la France lundi matin, dans le cadre d’une enquête sur une action contre Lafarge datant de décembre 2022.

      🔥💫 Nous appelons à un RDV mercredi à 19h, à mairie de #Montreuil. 💫🔥

      Solidarité et soutien à toustes les camarades interpellé.es et perquisitionné.es !

      Des rassemblements en solidarité avec les gardés à vue sont appelés aujourd’hui dans diverses localités.

  • VAGUE D’ARRESTATIONS À RENNES : QUAND LA FLICAILLE SORT LE CHALUTIER CONTRE LE MOUVEMENT SOCIAL - DEFENSE COLLECTIVE
    https://defensecollective.noblogs.org/post/2023/05/31/vague-darrestations-a-rennes-quand-la-flicaille-sort-le-c

    Ce mardi dès 6h du matin, la police rennaise a procédé à la perquisition de plusieurs appartements de camarades à Rennes. À notre connaissance 5 d’entre eux sont actuellement toujours en garde-à-vue . Nous n’avons pas connaissance des faits exacts qui leurs sont reprochés, nous savons toutefois que les enquêtes concernent plusieurs manifestations s’étalant de février à avril 2023, lors du mouvement social contre la réforme des retraites. Elles comprennent dans leurs motifs une association de malfaiteurs à caractère criminel , information confirmée par nos avocats mobilisés sur ces garde-à-vues.

     
    À Rennes, ce n’est pas la première fois que le mouvement social est confronté à une tentative de criminalisation de cette envergure : en 2016, lors du mouvement contre la Loi Travail, 20 personnes qui participent à une action « métro gratuit » sont visées par une instruction criminelle et inculpées pour « association de malfaiteurs » . Très vite, la solidarité se diffuse au sein du mouvement social : personne ne se rend aux convocations, l’instruction se fissure. Après des années de procédure, l’affaire des « 20 du métro » finit en queue de poisson pour nos enquêteurs adeptes du coup de filet : les camarades s’en sortirons finalement avec de simples amendes contraventionnelles . Nous avons écrit plusieurs textes sur cette affaire, disponibles sur notre blog : https://defensecollective.noblogs.org/post/2021/04/02/comment-la-justice-rennaise-veut-qualifier-des-assemblees et https://defensecollective.noblogs.org/les-proces/affaire-des-20-du-metro-2016

    Dans ce mouvement des retraites, particulièrement combatif à Rennes, la solidarité au sein des cortèges et la diffusion de pratiques de défense collective ont été des atouts majeurs face à la répression : nous avons vu de très nombreuses arrestations finir sans suites, des camarades sortir par dizaines du commissariat sans avoir décliné leur identité, et même des affaires pourtant très médiatisées se terminer en relaxe pour les camarades. La honte pour nos pêcheurs du dimanche du comico de Rennes.

    Pressurisés par la préfecture, la maire, et la presse qui dramatisent depuis le début du mouvement la moindre action contestataire, les flics n’ont plus comme seule solution pour apaiser les bourgeois que de monter de toutes pièces une enquête criminelle. Enquête qui leur permet de mobiliser plus de moyens répressifs qu’à l’habitude, quitte à ce qu’elle soit déqualifiée en raison d’un manque d’éléments tangibles par la suite. 

    L’effet voulu est double : satisfaire la bourgeoisie rennaise effrayée, et paralyser par la peur les camarades du mouvement social. De notre côté n’oublions pas que la qualité parfois misérable de leur travail nous a déjà offert de nombreuses opportunités de relaxe devant les tribunaux.

    Là où une GAV classique ne peut dépasser les 48h (qui sont déjà 48h de trop), une des particularité des enquêtes criminelles est de pouvoir prolonger cette durée jusqu’à 72h, puis 96h. Passées ces 48h une prolongation confirmera qu’il s’agit d’une instruction criminelle.

    Il est possible que dans le cadre de ces affaires d’autres personnes soient recherchées : nous recommandons vivement à chacun de faire attention à ses affaires portées ou utilisées pendant le mouvement. Cela peut vouloir dire : s’en débarrasser, les prêter à quelqu’un d’autre, les cacher quelque part,… Toutefois pas de mouvement hâtifs : restons discrets sur ces déplacements ! Les flics comptent souvent beaucoup sur l’effet coup de pied dans la fourmilière : taper fort puis observer ensuite où ça s’agite, pour trouver leurs futures cibles.

    (graissage repris de https://twitter.com/Defense_Co/status/1663827883314278400)

    edit la GàV d’une des personnes arrêtées a été prolongée à #96h

    #Rennes #manifestations #retraites #police #criminalisation #perquisitions #arrestations #association_de_malfaiteurs_à_caractère_criminel

  • Parce que votre aide est essentielle.

    Nous nous connaissons maintenant depuis de nombreuses années, « Le Bateau Ivre » a en effet fêté ses trente ans cette année, et vous avez pu remarquer que depuis très longtemps nous n’avions plus fait d’appels aux dons, malgré le fait que nous ne soyons que subventionnés par la ville de Melun. Notre crédo, vous le savez, c’est que la culture soit à la portée de tous, nos nouveaux projets étant financés par les anciens. Nous portons un soin particulier aussi à la rémunérations des artistes qui sont le maillon essentiel à une culture et un divertissement de qualité, sans compromission.

    https://www.lebateauivre.info/nous-voulons-continuer-a-partager-avec-le-public

    Parce que la reprise est trop irrégulière.

    Mais le Covid est passé par là et l’inflation par ici et nous voilà dans une impasse. Après plus de deux ans sans pouvoir travailler et une reprise en clair-obscur, nous nous rendons compte que malgré nos efforts nos prestations (animations, stages, cours, spectacles…) sont devenues inabordables pour les structures qui en ont le plus besoin et les particuliers, alors que nous n’avons pas augmenté les prix depuis 2015. Nous sommes dans l’impossibilité de faire plus d’efforts si nous souhaitons garder une rémunération digne pour les artistes et nous sommes dans l’impossibilité de mettre en chantier les nouveaux projets prévus pourtant de longue date qui nous permettraient de continuer notre action pour une vraie éducation populaire par l’artistique.

    C’est pourquoi nous avons besoin de vous afin de rebondir et de réaliser nos objectifs qui sont nombreux en attendant d’à nouveau redevenir autonomes.

    Pour faire quoi ?

    Reproposer un stage de Mime « Tournez dans un film de cinéma muet » pour tous âges confondus cette fois. Celui du mois d’avril ayant été annulé faute d’avoir pu « casser nos prix ».

    Mettre en place notre projet multimédia afin de faire profiter gratuitement toutes et tous d’un art bien vivant mais plus très présent médiatiquement le Mime.

    Remettre sur les rails le spectacle « Laurenzaccio » que le manque de probité de deux structures a mis à mal en laissant de grandes pertes financières pour la compagnie.

    Parce que chaque geste compte.

    Vous avez toujours été là, depuis toutes ces années, afin de nous permettre d’apporter de la culture, de la communication, mais aussi de la joie dans les coins les plus reculés de France et de Navarre. Et c’est votre réussite que ces trente années d’activités qui nous ont permis d’aider à tisser un lien de qualité entres toutes et tous. Ainsi, nous faisons appel à vous pour nous aider au travers d’une participation financière sous forme de don, du montant de votre choix bien évidemment.
    Nous vous remercions pour votre contribution qui sera une aide précieuse dans nos missions quotidiennes. Et partager cette information autour de vous, nous aidera également beaucoup. Alors merci !

    Augustin ARNAULT,
    Président
    17 mai 2023

    Hello Asso : https://www.helloasso.com/associations/-le-bateau-ivre/formulaires/1

    Facile2Soutenir : https://www.facile2soutenir.fr/inscription/?association=42417

    #AppelAuxDons #Appel #Dons #association #culture #art #Théâtre #Mime #HelloAsso #Facile2Soutenir

  • ★ LES SOVIETS TRAHIS PAR LES BOLCHÉVIKS - Socialisme libertaire

    ★ Extraits de «  Les Soviets trahis par les Bolchéviks  » (1921) 
    par Rudolf Rocker. 

    -- Origine et signification de l’idée de conseils 
    -- La 1ère Internationale et l’idée de dictature 
    -- Les conceptions opposés de Marx-Engels et de Bakounine...

    #URSS #Russie #Révolution #Marx #Engels #conseillisme #soviet #bolchevisme #centralisme #dictature #dictature_du_prolétariat #Association_internationale_des_travailleurs #Bakounine #anarchisme #socialisme_libertaire #fédéralisme

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  • Le Contrat d’Engagement Framasoftien, pour un usage digne et responsable de nos services
    https://framablog.org/2023/04/01/le-contrat-dengagement-framasoftien-pour-un-usage-digne-et-responsable-de

    Dans la grande tradition du libre qui consiste à copier les bonnes idées et les adapter à son besoin, nous nous inspirons du contrat d’engagement républicain mis en place par l’État français, et annonçons aujourd’hui en grande pompe le Contrat … Lire la suite­­

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