• La hausse « atypique » des demandeurs d’emploi qui travaillent
    http://www.lemonde.fr/politique/article/2015/11/26/la-hausse-atypique-des-demandeurs-d-emploi-qui-travaillent_4818205_823448.ht

    C’est une donnée qui retient rarement l’attention lorsque les chiffres du #chômage sont publiés, à la fin de chaque mois. La ministre du travail, Myriam El Khomri, n’y a pas fait la moindre allusion dans le communiqué qu’elle a diffusé, le 26 octobre, pour commenter la dernière batterie d’indicateurs sur les demandeurs d’emploi. Une discrétion sans doute liée au fait que cette statistique continue de progresser à un rythme soutenu : elle porte sur les personnes qui recherchent un emploi tout en ayant déjà un poste.

    Alors que les chiffres d’#octobre ont été publiés jeudi soir, le nombre de ces demandeurs d’emploi, considérés comme étant en « #activité_réduite » (catégories B et C), s’élevait à près de 1,875 million en septembre, contre un peu plus de 1,683 million un an auparavant, soit une hausse de 11,38 %. En se focalisant sur la catégorie C (les demandeurs d’emploi qui ont travaillé plus de 78 heures dans le mois), l’accroissement est encore plus fort : +14,8 % en douze mois. Des pourcentages qui font tache, comparés à l’évolution du nombre d’inscrits à #Pôle_emploi n’ayant pas du tout travaillé durant le mois écoulé (catégorie A) : – 0,7 % entre août et septembre ; + 3,1 % depuis un an.

    Dans le flot grossissant des demandeurs d’emploi en activité réduite, il y a Emeline, qui témoigne sous un prénom d’emprunt. Licenciée en 2013 de la société de composants électroniques où elle était employée depuis dix-neuf ans comme traductrice, elle n’a pas retrouvé de situation stable, depuis. Elle a décroché des #missions auprès de plusieurs institutions prestigieuses : les Nations unies, Sciences Po Paris, HEC... « Cela reste trop épisodique, regrette-t-elle. Je n’ai aucune visibilité. Le côté irrégulier est inquiétant. » (...)

    Des demandeurs d’emploi dans cette situation, l’association Solidarités nouvelles face au chômage (SNC) en prend des dizaines sous son aile. « Nos bénévoles accompagnent plutôt des personnes ayant pu retrouver un #CDD de plus d’un mois », explique son président, Gilles de Labarre. Bien souvent, le poste qu’elles occupent est nettement moins bien rémunéré que celui qu’elles ont perdu : « Elles se sont remises dans le circuit de l’emploi mais au prix d’une dévalorisation monétaire d’au moins 30 %, rapporte M. de Labarre. Elles l’ont fait dans le but d’éviter de tomber dans la #pauvreté et, pour certaines d’entre elles, afin de ne pas perdre leur logement. »
    L’accroissement du nombre de demandeurs d’emplois en activité réduite ne date pas d’hier, comme le rappelle Pierre Cavard, directeur des études à l’Unédic : « Il a débuté dans les années 1990 et s’est amplifié, en particulier après 2008 », précise-t-il. On en dénombrait un peu plus de 600 000 en 1996 (contre 1,875 million aujourd’hui), d’après les études du ministère de l’emploi. Cette tendance met en lumière deux phénomènes, pour Yannick L’Horty, professeur à l’université Paris-Est – Marne-la-Vallée : « La #précarité dans laquelle est plongée une part croissante des inscrits à Pôle emploi et le fait que les personnes concernées considèrent qu’il vaut mieux occuper un poste, même si c’est à temps partiel ou pour de courtes périodes, plutôt que d’être totalement en dehors du monde du travail. »
    Comment expliquer cette montée des effectifs dans les catégories B et C de Pôle emploi ? Membre du Conseil d’analyse économique (CAE), Corinne Prost pense qu’elle « est, en partie, imputable aux règles inscrites dans les conventions de l’#Unédic ». Celles-ci permettent, à certaines conditions, de cumuler revenus d’activités et indemnités versées par l’#assurance-chômage. « Les partenaires sociaux, qui gèrent le dispositif, ont mis en place de telles dispositions pour couvrir au mieux les personnes occupant un poste à temps partiel ou pour de courtes périodes, poursuit Mme Prost. Ainsi, ceux qui travaillent une semaine sur deux gagnent presque autant que s’ils étaient employés à temps plein – grâce au complément de ressources apporté par l’Unédic. »

    « Coûts massifs »
    Ce faisant, le système a favorisé le développement de ce type de contrats, selon elle. « Les #salariés comme les employeurs peuvent y trouver leur compte mais pas le régime d’assurance-chômage pour qui les coûts sont massifs. » Une analyse qu’elle et l’économiste Pierre Cahuc avaient développé dans une note publiée le 7 octobre, sous l’égide du CAE.
    Mais leurs conclusions ne font pas l’unanimité. « Elles relèvent plus d’une hypothèse que d’une démonstration », estime Pierre Cavard, en soulignant que « les études du ministère du travail lient la hausse du nombre des inscrits dans les catégories B et Ce à la montée des contrats courts et de l’#intérim ».
    Fin juin, alors qu’il était encore ministre du travail, François Rebsamen avait demandé à l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) d’analyser « les causes conjoncturelles et structurelles susceptibles d’expliquer » la hausse « atypique », à ses yeux, des demandeurs d’emplois relevant de la catégorie C. Son rapport, qui était attendu pour septembre, devrait être rendu prochainement, indique-t-on dans l’entourage de Mme El Khomri.

    #chômeurs_en_activité_à_temps_réduit

    • Les APL devraient impliquer un contrôle drastique des loyers pour que leur rôle de soutien à la rente foncière soit régulé.
      À l’inverse, les allocations chômage et autres minima pourraient garantir un niveau « décent », par exemple une alloc plancher au #SMIC/jour pour chaque journée sans emploi, ce qui permettrait de refuser les emplois dégradés,inutiles ou nuisibles, en opposant un cirière concret, journalier, à l’annualisation du temps de travail dont l’intermittence de l’emploi est une des modalités.
      Dans les deux cas la logique sociale donne la priorité au profit : le #salaire_social, APL, chômage ou minima doit in fine revenir au « privé », les #propriétaires fonciers, les propriétaires de moyens de production. Voilà la tension dont ces dires sont les produits.

    • « Améliorer l’assurance chômage pour limiter l’instabilité de l’emploi » Conseil d’analyse économique, septembre 2015
      http://www.cae-eco.fr/Ameliorer-l-assurance-chomage-pour-limiter-l-instabilite-de-l-emploi-326.htm

      En France, les embauches en contrats de très courte durée, de moins d’un mois, ont fortement augmenté depuis le début des années 2000. Ces contrats courts sont très souvent des réembauches chez le même employeur, les salariés alternant de brèves périodes d’emploi et de chômage. La Note du Conseil d’analyse économique (CAE), montre que l’assurance chômage contribue au développement des emplois instables. Les auteurs de la note, Pierre Cahuc et Corinne Prost, formulent trois recommandations visant à modifier les règles d’indemnisation et de financement de l’assurance chômage pour en améliorer l’équilibre financier et limiter l’instabilité de l’emploi.

      Recommandation 1. Fixer une allocation chômage proportionnelle au revenu moyen mensuel calculé sur une période de référence et non proportionnelle au salaire journalier moyen des jours couverts par un contrat de travail. Rendre le cumul allocation chômage et salaire plus rémunérateur.

      Recommandation 2. Éviter les règles d’indemnisation spécifiques à certaines professions si elles ne sont pas compensées par des contributions couvrant leur surcoût par rapport aux règles de droit commun.

      Recommandation 3. Moduler les cotisations employeur à l’assurance chômage en fonction du coût induit par l’entreprise pour l’assurance chômage.

  • Enfin ! Ayé ! 10 ans après les émeutes de 2005, les enfants de prolos et des banlieues, et avec eux la priorité à la jeunesse, entrent au #gouvernement !

    Myriam El Khomri, nouvelle #ministre_du_travail, a fait ses premières armes à la #Mairie_de_Paris sur les questions de sécurité, comme d’autres gouvernants, avant d’être secrétaire d’Etat chargée de la police de la ville.

    http://www.lemonde.fr/politique/article/2015/09/02/myriam-el-khomri-nommee-ministre-du-travail_4743473_823448.html

    ... le #droit_du_travail n’a jamais fait partie de ses spécialités, ce qui la rapproche du profil de François Rebsamen, qui n’aura pas marqué de son empreinte le poste. Alors que le dossier du chômage sera l’un des plus importants dans les mois à venir, c’est davantage son aptitude à la #communication qui semble avoir primé dans le choix de l’exécutif, qui a écarté un profil comme Alain Vidalies, expert du code du travail mais moins à l’aise médiatiquement.
    La nouvelle ministre a la lourde tâche d’assumer la promesse présidentielle d’inversion de la courbe du chômage, sur laquelle est indexée une éventuelle nouvelle candidature en 2017. Alors que les mauvais chiffres s’empilent mois après mois, elle aura pour mission de mettre en application les conclusions du rapport #Combrexelle, sur une évolution du droit du travail, qui devrait être remis au premier ministre à la fin de septembre.

    Sa première aptitude à la communication, c’est « un nom, pas bien de chez nous » et une image, avec peircing dans le nez. De quoi élargir le spectre d’une trop normopathique présidence normale. Deux des flûtes préférées de nos responsables, la priorité à la jeunesse et le refus des discriminations sont supposées sonner moins faux. Si ça se voit, c’est donc que c’est vrai.
    Pendant ce temps Valls prétend que les jeunes socialistes chouinant aux journées d’été (en scandant "Macron démission, Taubira à Matignon !) sont manipulés (parce qu’ils ne sont pas toujours dans les palais de la république et l’opulence et sont amenés à causer avec des congénères qui n’ont pas partie liée au pouvoir ? parce qu’ils ont la trouille que leur plan de carrière se casse la gueule ?).

    Mati-gnon en déplacement à la Rochelle remet dans le droit chemin un jeunes socialaud :
    http://www.metronews.fr/_internal/gxml!0/r0dc21o2f3vste5s7ezej9x3a10rp3w$jpotkaxndz1zc2gep0snywvz7sjlffr/Exclu-video-Manuel-Valls-la-verite-sur-sa-petite-baffe-a-un-jeune-militant

    Cette nomination est un tout petit pari de rien. Et pourtant il aurait fallu que ce soit beau comme du SOS race et l’invention de la « génération Mitterrand »... À défaut de rdv festif organisé par des transfuges de la LCR ou d’une OPA bien charpentée, faudra juste compter sur les mass média et l’habituel brouillage par lequel les mots ont à remplacer les choses (cf. le marronnier annuel d’une prétendue « hausse du RSA »). Pas sur que ça marche. Et quand même, ça les inquiète :

    Allez, un bout de portait people dans (libé)Ration, suite à la désignation antérieure de cette battante comme secrétaire d’état. Là aussi, l’exemple va motiver large, compris les perdants ?
    Une #ascension éclair.
    http://www.liberation.fr/politiques/2014/10/07/myriam-el-khomri-son-nouveau-pari_1116788

    La maire de Paris fait la grimace. Myriam el-Khomri, son « shérif » , son alliée dans les quartiers sensibles, est un pilier de la mairie. Porte-parole de sa campagne, enceinte jusqu’aux yeux, elle a fait un boulot parfait. (...) Hidalgo, son modèle depuis toujours : « Je lui ai tout pris [et non pas le plus poli "j’ai tout appris d’elle"] : son bon sens, sa façon de mettre les mains dans le cambouis et son obstination à #bosser, bosser, bosser »,...
    (...) El-Khomri se souvient surtout des #petits_boulots, banque, vente, malgré un CV universitaire long comme le bras. « J’ai fait l’hôtesse d’accueil à Villepinte, où tout ce qu’on vous demande est d’assortir le rouge à lèvres aux chaussures ! » A 23 ans, elle décroche un #stage chez Claude Bartolone, alors ministre délégué à la Ville. Le ministre lui présente des élus. Elle se retrouve bras droit d’Annick Lepetit, maire du XVIIIe arrondissement.

    Bon, il est tout riquiqui quand même leur ascenseur social. Et il sent vraiment mauvais.
    On se souvient que les #autochtones du prolétariat traîtres à leur classe (ici immigrée après une naissance au Maroc, fille de mère séparée, étudiante précaire, habitante des « quartiers ») peuvent faire des supplétifs de second rang aux performances variables mais aussi des dirigeants de premier plan parmi les plus terribles (Staline, Pasqua, Beregovoy, ...).
    À suivre donc.
    Puisqu’il faut bien suivre nos suiveurs...
    Techniques de pouvoir pastoral : le suivi individuel des chômeurs et des allocataires du RSA
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=5787

    #Précarité #chômage #maintien_de_l'ordre

  • Un plan secret d’ultra #rigueur est prévu par Valls après les élections
    http://www.jean-luc-melenchon.fr/2015/03/17/un-plan-secret-dultra-rigueur-est-prevu-par-valls-apres-les-elect

    La Commission exige un nouveau plan d’#austérité pour la France. Elle exige 30 milliards d’euros de coupes budgétaires de plus que les 50 milliards d’euros déjà prévus par le gouvernement Valls d’ici 2017. Et pour commencer, la Commission exige 4 milliards d’euros de coupes supplémentaires dès cette année 2015. Dans son interview au Parisien, mercredi 4 mars, François Hollande a déjà accepté le nouveau diktat de la Commission. Il a déclaré que « si Bruxelles demande 4 milliards de plus pour respecter nos engagements en matière de réduction des déficits publics, ils seront trouvés par des économies nouvelles ».

    Ce n’est pas tout. La Commission exige surtout de nouvelles « #réformes structurelles ». Dans son viseur figurent notamment de nouvelles réformes des #retraites, de l’#assurance-chômage et du marché du #travail. Plus précisément, la Commission veut rendre plus difficile le départ à la retraite, réduire les indemnités des chômeurs, et faciliter les licenciements. Le commissaire européen Pierre Moscovici a été chargé de faire passer le message à la une du Figaro et sur France Info. En insistant sur la menace de « sanctions » contre la France si elle ne se conforme pas aux exigences des androïdes libéraux de la Commission. La Commission proposera une recommandation aux ministres des 28 pays de l’Union européenne le 10 juin.

    Avant cela, le gouvernement français doit présenter ses propositions de budget et de réformes à la Commission en avril et mai. Juste après les départementales. C’est pour cela que je parle de « plan caché ». Pourquoi François Hollande et Manuel Valls ne disent-ils pas dans quels budgets ils vont couper avant les départementales ? Pourquoi n’annoncent-ils pas précisément les réformes qu’ils préparent ? Pourquoi attendre le lendemain des élections pour annoncer les mauvais coups ?

    Le peu qu’on connaît fait froid dans le dos. Couper 30 milliards d’euros de plus dans les #budgets publics et sociaux replongerait le pays dans la récession alors qu’il n’en est pas encore réellement sorti. Ce serait porter un coup peut-être fatal à certains services publics. Je pense en particulier à l’Hôpital public. Les coupes déjà programmées par le gouvernement équivalent à 22 000 suppressions d’emplois alors que les urgences sont déjà saturées, et les personnels hospitaliers n’arrivent déjà plus à faire face aux besoins malgré leur dévouement. Réduire l’indemnité chômage alors que 6 millions de personnes sont inscrites à Pôle Emploi serait un désastre social aggravant la pauvreté. Poursuivre le gel des retraites complémentaires serait un nouvelle violence contre les retraités déjà durement frappés ces dernières années. Durcir les conditions de départ en retraite aggravera le chômage, tout comme faciliter les licenciements. D’une manière générale, la poursuite de la politique d’austérité ne peut que provoquer plus de chômage et plus de misère.

    #paupérisation #tiers-mondisation

  • Bourse de Paris : France-Valls pour l’accélération des négociations Unedic
    https://www.zonebourse.com/actualite-bourse/France-Valls-pour-lacceleration-des-negociations-Unedic--19917692

    Manuel Valls reposera mercredi aux #partenaires_sociaux la question d’une #accélération des négociations sur une nouvelle convention d’#assurance-chômage, dont l’échéance est prévue en 2016, a-t-on déclaré lundi à Reuters dans son entourage.

    Cette réunion à Matignon des dirigeants des organisations syndicales et patronales représentatives a pour principal objet la présentation des grands principes d’une future loi sur la #modernisation du #dialogue_social dans l’entreprise.

    Mais le Premier ministre n’entend pas s’en tenir à ce seul dossier, précise-t-on de même source. « Il va profiter de cette opportunité pour remettre en perspective les différents sujets de l’agenda social. »

    Ce n’est pas la première fois que Manuel Valls et son ministre de l’Economie, Emmanuel Macron, souhaitent que les partenaires sociaux gestionnaires de l’Unedic se penchent sur les règles d’indemnisation du #chômage et sur l’incitation à la reprise d’un #emploi. Objectif : réduire le #déficit de l’#Unedic, aggravé par la montée du chômage en France.

  • CIP-IDF > Unedic et « #droits_rechargeables », #se_défendre ensemble - CAP
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7584

    La #permanence « conséquences de l’application du protocole Unedic » (CAP) de la Coordination à l’honneur de figurer dans le dossier Intermittents / Les Galériens du spectacle du numéro de Siné Mensuel de février 2015.

    « Au début, on n’avait aucune compétence, mais quand on a vu toutes les catastrophes qu’entraînait le protocole de 2003, on a tout épluché », se souvient Danièle, membre de la Coordination des #intermittents et #précaires d’Ile-de-France (CIP-IDF).

    C’était il y a plus de dix ans. Depuis, tous les lundi après-midi, elle continue de recevoir des dizaines d’intermittents perdus dans les méandres de #Pôle_emploi. Et ces dernières semaines, ils sont nombreux à se présenter, la mine désabusée, à la Commune libre d’Aligre, café associatif de #Paris qui accueille la permanence. Autour d’une table, entre une expo de dessins d’enfants et des affiches « Stop Tafta », chacun y va de son histoire.

    Aux galères de toujours, « refus d’#indemnisation », « #radiation », « demande de trop-perçus », s’ajoutent les nouvelles, nées de la dernière Convention d’#assurance-chômage. Un texte qu’il a aussi fallu décrypter dans ses moindres détails. Combattu par les intermittents au printemps, ce dernière s’applique, dans son intégralité, depuis le 1er octobre 2014. Entre temps, un recours a été déposé au Conseil d’État pour le dénoncer et une mission de concertation, au cours de laquelle les intermittents ont (enfin) pu exposer leurs propositions, a ouvert la voie à son hypothétique refonte. Reste à savoir ce qu’en fera la gouvernement... En attendant, ce sont les intermittents qui trinquent. Et se cognent aux nouvelles règles.

    Présentées comme des mesures de protection des chômeurs, elles sentent de plus en plus l’arnaque. A commencer par la règle de l’« épuisement des droits » qui oblige les personnes à liquider tous leurs droits avant de pouvoir bénéficier de nouveaux.

  • Quand le centre-gauche brise les « tabous » de la gauche... - Mémoire des luttes
    http://www.medelu.org/Quand-le-centre-gauche-brise-les

    Pourquoi, dans la mesure où l’efficacité de ces #réformes en termes de croissance, d’#emploi et de maîtrise des comptes semble si douteuse, leurs promoteurs y sont pourtant si attachés ? La réponse est à rechercher dans leur caractère symbolique. A chaque fois, il s’agit de « briser les tabous » de la gauche. L’objectif consiste à bien montrer que les fins, comme les moyens de l’action publique, ne sont plus déterminés en fonction des principes et des conquêtes passées du mouvement #ouvrier. Cette #entreprise poursuit un double objectif, interne et externe. D’une part, les dirigeants entendent prouver à l’opinion publique leur sérieux gestionnaire, leur audace réformatrice, leur indépendance vis-à-vis des #syndicats. D’autre part, ils donnent clairement des gages aux milieux d’affaires et/ou à Bruxelles, dont ils souhaitent s’attirer le soutien ou éviter les foudres. La suppression de l’article 18 par les parlementaires italiens devait ainsi coïncider avec la tenue à Milan d’un Sommet européen sur l’emploi des jeunes. Quant au gouvernement français, ses multiples annonces de réformes structurelles, qui incluent également les récents « ballons d’essais » sur l’#assurance-chômage, sont à lire au regard des prévenances de la Commission européenne envers son budget 2015.

    En somme, les dirigeants de centre-gauche qui portent ces réformes ont donc pleinement intériorisé leur rôle de gouvernants « responsables » dans une #mondialisation dont la double #contrainte (commerciale et actionnariale) n’est plus discutée. Dans ce cadre, la représentation des intérêts populaires dans l’Etat et les politiques publiques devient une tâche complémentaire, voire subordonnée à d’autres obligations envers des « tiers » non souverains qui disposent, en revanche, d’une influence décisive sur la #politique menée.

  • CIP-IDF > Intervention au Théâtre de la Ville à Paris
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7224

    Nous sommes venus rencontrer cet après-midi les équipes du Théâtre de la Ville et du Tanztheater Wupperttal en ce moment crucial où après l’agrément donné par le gouvernement à la nouvelle convention d’#assurance-chômage, la saison des festivals doit s’ouvrir. Notons le cynisme et la désinvolture du gouvernement qui agrée cette convention onze ans jour pour jour après la signature du protocole du 26 juin 2003 qui a provoqué la déflagration que l’on sait. C’est ce qu’on appelle avoir le sens de la date anniversaire !

    Partout, des assemblées ont lieu, des spectacles sont annulés, des équipes d’intermittents et de permanents se mettent en grève. Dans le théâtre même où nous intervenons, les équipes se réservent le droit d’exercer leur droit de grève.

    Plus largement, des fermetures de Pôle emploi, des occupations de chantiers tels que celui de la Philharmonie à Paris, le #blocage de plateformes logistiques de la grande distribution telle celle d’Amazon à Lille, des actions communes avec les intérimaires telle que celle de lundi dernier à l’aéroport de Roissy témoignent qu’il ne s’agit décidément pas que de « spectacle » ou de culture.

    Cette nouvelle convention touche les salariés dans leur ensemble. Elle rabote une fois de plus les droits des chômeurs et son innovation majeure, les droits dits « rechargeables » ne fera que pousser plus encore vers la #précarité un nombre croissant d’entre nous, à travers des logiques qui ne sont pas sans ressemblance avec l’esprit des fameuses lois Hartz instituant les one euro jobs que nos amis allemands connaissent bien.

    L’équipe du du Tanztheater Wupperttal pourrait en témoigner : le modèle qu’on veut nous imposer ici est le même que celui qui a été mis en œuvre en Allemagne où l’on a détruit les droits des #chômeurs pour atteindre un #plein_emploi_précaire. Outre Rhin, un quart des salariés sont des salariés pauvres. Nous ne voulons pas de ce modèle. Nous refusons la perspective que l’emploi discontinu et le chômage soient nécessairement synonyme d’absence de droits ou de droits trognons. Aujourd’hui, avec cette convention anti chômeurs, c’est l’annexe 4, celle des intérimaires et des extras, qui est balayée, et nous savons pertinemment que si nous ne nous mobilisons pas les annexes 8 et 10 sont au menu de la prochaine négociation.

    Ce n’est pas la promesse d’une énième concertation avec les « acteurs du dossier de l’intermittence » qui va nous rassurer ; nous n’oublions pas qu’une mission parlementaire a planché sur le sujet pendant 6 mois l’année dernière pour que ses conclusions soient jetées aux orties par les partenaires asociaux. La coordination nationale qui se tiendra en Avignon les 2 et 3 juillet prochains statuera sur notre participation à cette concertation et sur les suites à donner au mouvement.

    Nous savons trop bien que le chômage n’est plus l’envers du travail mais l’un de ses moments ; c’est sur cette réalité occultée que nous prenons appui avec toute la détermination nécessaire. Disons seulement que si le gouvernement était véritablement attentif au sort de tous les précaires, il prendrait en charge le recul sur le différé d’indemnisation de tous les salariés concernés, et non celui des seuls intermittents du spectacle...

    Ce que nous défendons, nous le défendons pour tous.

    Ce qui a été fait peut être défait.

    Nous nous y emploierons sans trêve jusqu’à obtenir gain de cause.

    L’article se poursuit par une chronologie (en cours) de cette occupation qui a débuté à 1h15

    #occupation

  • CIP-IDF > Valls nomme un ami des patrons pour plancher sur le régime d’#assurance-chômage des intermittents- La Rotative
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7217

    Le 19 juin au soir, le premier ministre a annoncé qu’une commission composée d’#Hortense_Archambault, #Jean-Denis_Combrexelle et Jean-Patrick_Gille serait chargée de faire des propositions avant la fin de l’année pour remettre à plat le régime des #intermittents. Avec Combrexelle dans l’équipe, les intermittents ont de quoi s’inquiéter.

    Jean-Denis Combrexelle est un haut fonctionnaire qui a occupé le poste de directeur général du #travail (DGT) jusqu’au mois de mars 2014. Sur le site du ministère du Travail, on peut lire que « la direction générale du travail prépare, anime et coordonne la politique du travail afin d’améliorer les relations collectives et individuelles et les conditions de travail dans les entreprises ainsi que la qualité et l’effectivité du droit qui les régit ».

    Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il n’a pas laissé un excellent souvenir aux fonctionnaires placés sous ses ordres. A l’occasion de l’annonce de son départ, le syndicat SUD Travail - Affaires sociales a publié un tract intitulé Jean-Denis Combrexelle « remercié » : enfin une bonne nouvelle !

    #luttes #management

  • « Mine Utopia », ou la grève contre le New Deal culturel
    http://www.article11.info/?Mine-Utopia-ou-la-greve-contre-le

    Quand ils traitent du mouvement des intermittents, les médias évoquent en large part le sort des grands festivals de l’été. Et de trembler : telle grande messe culturelle ou musicale aura-t-elle lieu ? Loin des caméras et des questions de gros sous, la grève concerne pourtant aussi des rendez-vous beaucoup plus modestes - reportage au festival des Gohelliades, à Loos-en-Gohelle.

    #grève #culture

  • CIP-IDF > Lundi 2 juin, Journée d’#actions coordonnées
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7054

    Paris
    11h rdv à République, devant la Bourse du travail, 3 rue du château d’eau. Il s’agit d’une action nationale « communication et bleu de travail ». Ils veulent agréer la convention #Unedic, il faut que nous soyons nombreux, n’hésitez pas à faire circuler.

    18h : rassemblement devant le Théâtre des Folies Bergère - 32 Rue Richer, Paris 9e, M° Cadet - avant le début de l’enregistrement de la cérémonie des « Molière », diffusé en différé dans la soirée sur France 2.

    Avignon
    rdv à 10h30 devant le cinéma Utopia, Manutention.
    Dans la foulée, rendez vous au « Hauts Plateaux » à 19h30, 4 rue des escaliers St Anne, pour une Assemblée Générale à l’appel de la Coordination #Intermittents et #Précaires d’Avignon. Faisons de ce lundi 2 juin une sacrée Belle Journée !! Soyons nombreux

    Besançon rdv action à 15h Kiosque Granvelle

    Montpellier
    12h Assemblée Générale extraordinaire déterminante au Domaine D’o, Espace Micocouliers avec les équipes techniques et artistiques du Printemps des Comédiens.
    17 h Baillargues, allons accueillir avec des salades (pourries) Stéphane Le Foll Porte-parole du #Gouvernement et Ministre de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt.

    Lyon 18h réunion inter-commissions hebdomadaire ouverte à tous au CEDRATS, 27 montée Saint-Sébastien.

    Divers rdv du jour ne nous ont pas encore parvenus ou ne sont pas publics, pour en savoir plus, contacter les collectifs et coordinations locaux.

  • SCOOP/ François Rebsamen ne signera pas l’agrément de l’accord UNEDIC
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7059

    Communiqué du ministre du Travail, de l’Emploi,
    de la Formation professionnelle et du Dialogue social

     

    J’ai rencontré hier Franck Halimi, metteur en scène en grève de la faim depuis cinquante-trois jours. M. Halimi réclamait par ce mouvement que les propositions des organisations représentatives de #chômeurs soient prises en considération lors des négociations de la convention de l’#assurance-chômage entre les partenaires sociaux.

    Je connais Franck depuis vingt ans, et je ne doutais pas de sa détermination à poursuivre son mouvement de protestation.

    Avant ma nomination au gouvernement, M. Halimi avait su convaincre l’élu socialiste que je suis de la pertinence de son combat. J’avais donc signé la plate-forme du Comité de suivi, regroupant des parlementaires de la majorité, mais aussi du Modem et du Nouveau Centre, et la plupart des syndicats du domaine de l’industrie culturelle.

     

    M. Halimi m’a présenté combien la convention signée le 22 mars dernier par le MEDEF, l’UPA, la CGPME, la CFDT, la CFTC et FO présentaient de lacunes. L’annexe 4 des #intérimaires perdait de sa substance, le système des droits rechargeables était à parfaire, et la question du système d’indemnisation chômage des #intermittents du spectacle (annexes 8 et 10), à laquelle j’ai eu l’occasion à de multiples reprises de montrer mon attachement, n’était pas entièrement réglée par cet accord.

    Enfin, l’article 13 de l’#ANI (Accord national interprofessionnel) nécessitait un toilettage juridique : les signataires avaient omis de signaler que des modifications de durées d’affiliation ou de calcul des indemnités journalières impliquaient la signature d’un nouvel accord pour être opérées, et qu’elles devaient ensuite obtenir l’agrément du ministre du Travail pour devenir effectives.

     

    Aujourd’hui, je suis heureux d’annoncer que j’ai réussi à convaincre M. Halimi de cesser sa grève de la faim, qui n’a plus lieu d’être.

     

    En effet, force m’a été de constater, après avoir fait plancher mes collaborateurs sur ce sujet, qu’en l’état actuel des choses il ne m’est pas possible de donner un #agrément immédiat à cette convention #Unédic.

     

    Un accord gagnant-gagnant est non seulement souhaitable mais possible, et je ne doute ni de la raison ni de la vertu des #syndicats d’employeurs et de salariés, qui se réuniront dans les semaines à venir.

    Je salue les partenaires sociaux qui ont su trouver un terrain d’entente qu’a rejoint un syndicat qui n’avait plus signé de convention Unédic depuis plus de vingt ans. Je les invite à remettre leur ouvrage sur le métier et à faire entrer dans leur cercle vertueux les syndicats jusqu’alors mis sur la touche ainsi que les organisations de chômeurs et les coordinations d’intermittents qui par leur travail d’expertise depuis dix ans témoignent éloquemment de ce que peut être la démocratie participative.

     

    Ce large rassemblement contre le chômage s’inscrit dans la ligne politique du gouvernement visant à rassembler les énergies pour œuvrer à bâtir une démocratie meilleure, sans exclusion, apaisée.

    François Rebsamen

  • 2 600 000 privilégiés en France
    Combien de temps ce scandale va-t-il durer ?
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=6853

    Les intermittents donnaient un mauvais exemple aux autres travailleurs, il fallait démanteler les annexes 8 et 10, ce qui a été en grande partie fait en 2003, puis en 2006.

    Aujourd’hui, c’est l’annexe 4, celle des intérimaires, que le Medef se propose de supprimer, en même temps que les annexes 8 et 10. Ce sont ces mêmes intérimaires qui, aujourd’hui, sont, à leur tour, accusés de parasiter l’Assurance-Chômage, de choisir leurs emplois, d’organiser leur temps de travail.

    Au-delà du grotesque de ces accusations, bien éloignées des pratiques d’emploi subies dans l’intérim, qui ne sont pas toutes, loin s’en faut, paradisiaques, on peut rétorquer que oui, on a le droit de ne pas avoir envie d’accepter une mission d’une heure payée 12€50, pour décharger un camion situé à quatre-vingt kilomètres de son domicile, et que, en général, oui, on a le droit de choisir son travail.

    Lors de la prochaine négociation Unedic, que réclamera le Medef ? La suppression de l’#assurance-chômage ? L’abrogation des droits sociaux ? Trois millions de personnes de tous sexes, voire de toutes nationalités, prétendent toucher un revenu sans travailler ? Voilà un privilège que le Medef aura à cœur d’abolir, au nom de la sacro-sainte lutte contre les #déficits car, en effet, les comptes de l’Unedic seront enfin apurés, lorsque les #employeurs n’auront plus de cotisations sociales à payer et les #chômeurs d’indemnités à encaisser.

    • Négociations UNEDIC : tous mobilisés pour l’assurance chômage ! Faire circuler… - Le collectif brestois en marche contre l’injustice sociale
      http://marchedeschomeurs-brest.blogspot.fr/2014/03/negociations-unedic-tous-mobilises-pour.html

      La négociation pour la nouvelle convention UNEDIC a commencé en janvier dernier.
      L’objectif de l’organisation patronale se présente clairement : plus de droits sociaux pour les précaires. Le MEDEF en a appelé à supprimer les annexes 8 et 10 (intermittents) et l’annexe 4 (intérimaires) dans le seul but de démanteler les droits destinés aux plus précaires.
      Mais partout en France des intermittents, des intérimaires, des syndicalistes, des chômeurs et précaires se sont mobilisés le 27 février dernier. Continuons le combat et amplifions la mobilisation !

    • Eternelle convention des innocents, le genre "on dénigre les chômeurs, et d’ailleurs... je n’en suis pas !" (voir, a contrario, Fabrique du sensible http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=84) ; ou encore policemploi intox : "Et pourquoi ce couperet des quinze mois ne fait-il pas partie des propositions de réforme du régime d’activité réduite que vient de faire le patronat à travers son projet d’accord national interprofessionnel ? Lorsqu’on leur demande les raisons de cet absurde quota de quinze mois, des salariés de Pôle Emploi vous répondront en soupirant que la règle est ancienne, ..." (cf http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2014/03/04/31003-20140304ARTFIG00148-les-tribulations-d-une-chomeuse-qui-ne-chome-pas.

      Non, ça remonte pas à la haute antiquité (le fordisme ?). C’est lors de la précédente « négociation » Unedic que les employeurs ont obtenu l’instauration de ce couperet quant à la durée d’alloc. Il y a trois ans, ce cumul partiel allocs/salaires, c’était 18 mois ; trois ans avant, c’était possible de « cumuler » (selon des modalités kafkaïennes) jusqu’à épuisement des droits. Désormais, le principe de base de la caisse chômage c’est "un jour cotisé, un jour indemnisé", pour 4 mois à 36 mois, selon le rythme d’emploi et l’âge.
      La « négociation » en cours porte - chacun l’a compris avec la remise en cause (tout à fait inédite) de l’annexe IV - pour une bonne part sur le sort réservé aux 1 500 000 "chômeurs en activité à temps réduit" . dans le cadre de la politique d’austérité, le #PS HEC prépare également une « réforme » du #RSA...

  • Des intermittents occupent le Medef Ile-de-France - 20minutes.fr
    http://www.20minutes.fr/ledirect/1305474/20140221-intermittents-occupent-medef-ile-de-france

    Une cinquantaine de militants de la CGT Spectacle et de la coordination des #intermittents [et précaires… ndc] ont investi vendredi matin le siège du #Medef Ile-de-France dans le 17e arrondissement de Paris, ont indiqué l’organisation patronale et les syndicats.

    « Nous réclamons une rencontre avec un représentant du Medef, nous n’accepterons pas la provocation du patronat qui a demandé la suppression du régime spécifique des intermittents »

    Occupation du siège du MEDEF à Paris contre le diktat patronal - Communiqué de la FNSAC CGT
    https://communismeouvrier.wordpress.com/2014/02/21/occupation-du-siege-du-medef-a-paris-contre-le-diktat-p

    Ripostes 3 : les propositions pour les annexes 8 et 10 de l’#assurance-chômage (Unedic)
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=6643

    Nous ne voulons pas être sauvés
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=6828

    Nous sommes tous des « intermittents »
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=6829

    #occupation

  • L’#assurance-chômage est-elle trop généreuse ?
    http://www.alternatives-economiques.fr/l-assurance-chomage-est-elle-trop-genereuse-_fr_art_633_624

    Il faut bien mesurer ce qu’une telle flexisécurité implique : selon Eurostat, avec 6 % de chômeurs en 2009, le Danemark a dépensé 3,2 % de son produit intérieur brut (PIB) pour les indemniser, les former et les encadrer. La même année, la France n’a dépensé que 2,4 % de son PIB pour prendre en charge ses 9,5 % de chômeurs. Si les Français voulaient vraiment se doter d’une flexisécurité à la danoise, ils auraient dû y consacrer 51 milliards d’euros supplémentaires cette année là…

    même l’Allemagne fait mieux (et toc)
    http://www.alternatives-economiques.fr/pics_bdd/liaison_bloc_contenu_visuel/13589545490_chomage_indemnisation_434.jpg