• CIP-IDF > Intervention au Théâtre de la Ville à Paris
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7224

    Nous sommes venus rencontrer cet après-midi les équipes du Théâtre de la Ville et du Tanztheater Wupperttal en ce moment crucial où après l’agrément donné par le gouvernement à la nouvelle convention d’#assurance-chômage, la saison des festivals doit s’ouvrir. Notons le cynisme et la désinvolture du gouvernement qui agrée cette convention onze ans jour pour jour après la signature du protocole du 26 juin 2003 qui a provoqué la déflagration que l’on sait. C’est ce qu’on appelle avoir le sens de la date anniversaire !

    Partout, des assemblées ont lieu, des spectacles sont annulés, des équipes d’intermittents et de permanents se mettent en grève. Dans le théâtre même où nous intervenons, les équipes se réservent le droit d’exercer leur droit de grève.

    Plus largement, des fermetures de Pôle emploi, des occupations de chantiers tels que celui de la Philharmonie à Paris, le #blocage de plateformes logistiques de la grande distribution telle celle d’Amazon à Lille, des actions communes avec les intérimaires telle que celle de lundi dernier à l’aéroport de Roissy témoignent qu’il ne s’agit décidément pas que de « spectacle » ou de culture.

    Cette nouvelle convention touche les salariés dans leur ensemble. Elle rabote une fois de plus les droits des chômeurs et son innovation majeure, les droits dits « rechargeables » ne fera que pousser plus encore vers la #précarité un nombre croissant d’entre nous, à travers des logiques qui ne sont pas sans ressemblance avec l’esprit des fameuses lois Hartz instituant les one euro jobs que nos amis allemands connaissent bien.

    L’équipe du du Tanztheater Wupperttal pourrait en témoigner : le modèle qu’on veut nous imposer ici est le même que celui qui a été mis en œuvre en Allemagne où l’on a détruit les droits des #chômeurs pour atteindre un #plein_emploi_précaire. Outre Rhin, un quart des salariés sont des salariés pauvres. Nous ne voulons pas de ce modèle. Nous refusons la perspective que l’emploi discontinu et le chômage soient nécessairement synonyme d’absence de droits ou de droits trognons. Aujourd’hui, avec cette convention anti chômeurs, c’est l’annexe 4, celle des intérimaires et des extras, qui est balayée, et nous savons pertinemment que si nous ne nous mobilisons pas les annexes 8 et 10 sont au menu de la prochaine négociation.

    Ce n’est pas la promesse d’une énième concertation avec les « acteurs du dossier de l’intermittence » qui va nous rassurer ; nous n’oublions pas qu’une mission parlementaire a planché sur le sujet pendant 6 mois l’année dernière pour que ses conclusions soient jetées aux orties par les partenaires asociaux. La coordination nationale qui se tiendra en Avignon les 2 et 3 juillet prochains statuera sur notre participation à cette concertation et sur les suites à donner au mouvement.

    Nous savons trop bien que le chômage n’est plus l’envers du travail mais l’un de ses moments ; c’est sur cette réalité occultée que nous prenons appui avec toute la détermination nécessaire. Disons seulement que si le gouvernement était véritablement attentif au sort de tous les précaires, il prendrait en charge le recul sur le différé d’indemnisation de tous les salariés concernés, et non celui des seuls intermittents du spectacle...

    Ce que nous défendons, nous le défendons pour tous.

    Ce qui a été fait peut être défait.

    Nous nous y emploierons sans trêve jusqu’à obtenir gain de cause.

    L’article se poursuit par une chronologie (en cours) de cette occupation qui a débuté à 1h15

    #occupation

  • CIP-IDF > Valls nomme un ami des patrons pour plancher sur le régime d’#assurance-chômage des intermittents- La Rotative
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7217

    Le 19 juin au soir, le premier ministre a annoncé qu’une commission composée d’#Hortense_Archambault, #Jean-Denis_Combrexelle et Jean-Patrick_Gille serait chargée de faire des propositions avant la fin de l’année pour remettre à plat le régime des #intermittents. Avec Combrexelle dans l’équipe, les intermittents ont de quoi s’inquiéter.

    Jean-Denis Combrexelle est un haut fonctionnaire qui a occupé le poste de directeur général du #travail (DGT) jusqu’au mois de mars 2014. Sur le site du ministère du Travail, on peut lire que « la direction générale du travail prépare, anime et coordonne la politique du travail afin d’améliorer les relations collectives et individuelles et les conditions de travail dans les entreprises ainsi que la qualité et l’effectivité du droit qui les régit ».

    Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il n’a pas laissé un excellent souvenir aux fonctionnaires placés sous ses ordres. A l’occasion de l’annonce de son départ, le syndicat SUD Travail - Affaires sociales a publié un tract intitulé Jean-Denis Combrexelle « remercié » : enfin une bonne nouvelle !

    #luttes #management

  • « Mine Utopia », ou la grève contre le New Deal culturel
    http://www.article11.info/?Mine-Utopia-ou-la-greve-contre-le

    Quand ils traitent du mouvement des intermittents, les médias évoquent en large part le sort des grands festivals de l’été. Et de trembler : telle grande messe culturelle ou musicale aura-t-elle lieu ? Loin des caméras et des questions de gros sous, la grève concerne pourtant aussi des rendez-vous beaucoup plus modestes - reportage au festival des Gohelliades, à Loos-en-Gohelle.

    #grève #culture

  • Précariser, un combat idéologique
    entretien avec Samuel, Alice, Danièle et Axelle, intermittents et précaires
    http://www.vacarme.org/article2648.html

    Depuis des années le patronat et les syndicats « partenaires » s’emploient à réformer le système d’assurance-chômage, prétendument trop favorable aux intermittents du spectacle et aux précaires. Le dernier accord, signé sans concertation dans la nuit du 21 au 22 mars 2014 accentue la précarisation. La mobilisation continue pour que le gouvernement ne ratifie pas cet accord qui institue le plein emploi précaire pour tous. Retour sur les vrais enjeux de la réforme de l’Unédic.

  • Les données de santé bientôt libérées ?
    http://www.marianne.net/Les-donnees-de-sante-bientot-liberees_a239427.html
    http://www.marianne.net/photo/art/default/983263-1165393.jpg?v=1402317582

    Depuis des mois, nombre d’observateurs réclament une plus grande ouverture des données de santé. Pour l’heure, seule l’Assurance maladie détient ces précieuses informations, indispensables pour une véritable surveillance sanitaire. Peut-être plus pour très longtemps : le Conseil d’Etat vient de valider l’autorisation d’exploitation des feuilles de soins donnée à une PME bretonne, Celtipharm......

    #assurance_maladie
    #données_personnelles
    #médiator
    #médicaments
    #santé
    #veille_sanitaire

  • Les compagnies d’assurance refusent d’assurer les cultures d’#OGM - Reporterre
    http://www.reporterre.net/spip.php?article5904

    Dans les contrats d’#assurances, les cultures transgéniques sont classées dans la même catégorie que le nucléaire, l’amiante ou les nanotechnologies. Ils font partie des risques que les assureurs refusent de couvrir.

    Les premiers concernés sont les agriculteurs. Selon le contrat d’assurance professionnelle de Groupama, qui assure plus de la moitié de la profession, « Ne sont jamais garantis les dommages résultant de l’utilisation ou de la dissémination d’O.G.M. (...) ou résultant de la mise en place sur le marché de produits composés en tout ou partie d’O.G.M. »

    Le problème se retrouve pour tous les autres labels garantissant l’absence d’OGM comme les AOP (appellation d’origine contrôlée), le Label Rouge ou les IGP (Indication géographique protégée). « Il faut savoir que si les OGM étaient cultivés à grande échelle, ils donneraient lieu à de nombreuses contaminations et donc de nombreuses demandes d’indemnisation », avertit l’avocat.

    Quant aux consommateurs, les risques liés à la consommation d’OGM ne sont pas plus assurés. « J’ai même trouvé l’exemple d’une assurance de cantine scolaire qui n’assure pas les risques liés à la consommation d’OGM », indique Maître Gallon.

  • CIP-IDF > Lundi 2 juin, Journée d’#actions coordonnées
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7054

    Paris
    11h rdv à République, devant la Bourse du travail, 3 rue du château d’eau. Il s’agit d’une action nationale « communication et bleu de travail ». Ils veulent agréer la convention #Unedic, il faut que nous soyons nombreux, n’hésitez pas à faire circuler.

    18h : rassemblement devant le Théâtre des Folies Bergère - 32 Rue Richer, Paris 9e, M° Cadet - avant le début de l’enregistrement de la cérémonie des « Molière », diffusé en différé dans la soirée sur France 2.

    Avignon
    rdv à 10h30 devant le cinéma Utopia, Manutention.
    Dans la foulée, rendez vous au « Hauts Plateaux » à 19h30, 4 rue des escaliers St Anne, pour une Assemblée Générale à l’appel de la Coordination #Intermittents et #Précaires d’Avignon. Faisons de ce lundi 2 juin une sacrée Belle Journée !! Soyons nombreux

    Besançon rdv action à 15h Kiosque Granvelle

    Montpellier
    12h Assemblée Générale extraordinaire déterminante au Domaine D’o, Espace Micocouliers avec les équipes techniques et artistiques du Printemps des Comédiens.
    17 h Baillargues, allons accueillir avec des salades (pourries) Stéphane Le Foll Porte-parole du #Gouvernement et Ministre de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt.

    Lyon 18h réunion inter-commissions hebdomadaire ouverte à tous au CEDRATS, 27 montée Saint-Sébastien.

    Divers rdv du jour ne nous ont pas encore parvenus ou ne sont pas publics, pour en savoir plus, contacter les collectifs et coordinations locaux.

  • Insurance leaders pack climate punch | Climate News Network

    http://www.climatenewsnetwork.net/2014/05/insurance-leaders-pack-climate-punch

    By Kieran Cooke

    The heavyweights of the global insurance industry, well aware of the risks posed to their finances by extreme weather events, have made a renewed commitment to use their financial clout and influence to tackle the climate impacts of a warming world

    LONDON, 23 May − It might have the reputation of being rather a dull − some might even say boring – business, but there’s no doubting the insurance industry’s financial muscle.

    #climat #assurance

  • Le non-recours aux soins de santé
    http://www.laviedesidees.fr/Le-non-recours-aux-soins-de-sante.html

    La notion de non-recours éclaire les limites de la Couverture Maladie Universelle (CMU) créée pour améliorer l’accès aux soins des plus démunis. Une réflexion sur un droit fondamental qui connaît des difficultés de mise en œuvre dans la société française.

    Essais & débats

    / #assurance_maladie, #sécurité_sociale, #protection_sociale

    #Essais_&_débats

  • SCOOP/ François Rebsamen ne signera pas l’agrément de l’accord UNEDIC
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7059

    Communiqué du ministre du Travail, de l’Emploi,
    de la Formation professionnelle et du Dialogue social

     

    J’ai rencontré hier Franck Halimi, metteur en scène en grève de la faim depuis cinquante-trois jours. M. Halimi réclamait par ce mouvement que les propositions des organisations représentatives de #chômeurs soient prises en considération lors des négociations de la convention de l’#assurance-chômage entre les partenaires sociaux.

    Je connais Franck depuis vingt ans, et je ne doutais pas de sa détermination à poursuivre son mouvement de protestation.

    Avant ma nomination au gouvernement, M. Halimi avait su convaincre l’élu socialiste que je suis de la pertinence de son combat. J’avais donc signé la plate-forme du Comité de suivi, regroupant des parlementaires de la majorité, mais aussi du Modem et du Nouveau Centre, et la plupart des syndicats du domaine de l’industrie culturelle.

     

    M. Halimi m’a présenté combien la convention signée le 22 mars dernier par le MEDEF, l’UPA, la CGPME, la CFDT, la CFTC et FO présentaient de lacunes. L’annexe 4 des #intérimaires perdait de sa substance, le système des droits rechargeables était à parfaire, et la question du système d’indemnisation chômage des #intermittents du spectacle (annexes 8 et 10), à laquelle j’ai eu l’occasion à de multiples reprises de montrer mon attachement, n’était pas entièrement réglée par cet accord.

    Enfin, l’article 13 de l’#ANI (Accord national interprofessionnel) nécessitait un toilettage juridique : les signataires avaient omis de signaler que des modifications de durées d’affiliation ou de calcul des indemnités journalières impliquaient la signature d’un nouvel accord pour être opérées, et qu’elles devaient ensuite obtenir l’agrément du ministre du Travail pour devenir effectives.

     

    Aujourd’hui, je suis heureux d’annoncer que j’ai réussi à convaincre M. Halimi de cesser sa grève de la faim, qui n’a plus lieu d’être.

     

    En effet, force m’a été de constater, après avoir fait plancher mes collaborateurs sur ce sujet, qu’en l’état actuel des choses il ne m’est pas possible de donner un #agrément immédiat à cette convention #Unédic.

     

    Un accord gagnant-gagnant est non seulement souhaitable mais possible, et je ne doute ni de la raison ni de la vertu des #syndicats d’employeurs et de salariés, qui se réuniront dans les semaines à venir.

    Je salue les partenaires sociaux qui ont su trouver un terrain d’entente qu’a rejoint un syndicat qui n’avait plus signé de convention Unédic depuis plus de vingt ans. Je les invite à remettre leur ouvrage sur le métier et à faire entrer dans leur cercle vertueux les syndicats jusqu’alors mis sur la touche ainsi que les organisations de chômeurs et les coordinations d’intermittents qui par leur travail d’expertise depuis dix ans témoignent éloquemment de ce que peut être la démocratie participative.

     

    Ce large rassemblement contre le chômage s’inscrit dans la ligne politique du gouvernement visant à rassembler les énergies pour œuvrer à bâtir une démocratie meilleure, sans exclusion, apaisée.

    François Rebsamen

  • Les 10 mesures pour sauver l’#assurance-maladie
    http://www.atoute.org/n/Les-10-mesures-pour-sauver-l.html

    Actuellement, la masse financière salariale assignée au contrôle des dépenses est supérieure à celle consacrée aux soins eux-mêmes (estimation personnelle non contestée incluant les heures des soignants consacrées aux tâches administratives). Pour autant, ces procédures de contrôle n’ont généré aucune économie, bien au contraire, dans la droite lignée de la fable des rameurs : le coût de l’hôpital a augmenté de 40% pendant les 5 dernières années. Un fonctionnement inspiré des étonnants et rafraîchissants hôpitaux magnétiques pourrait utilement prendre le relais de l’actuelle gestion soviétique de l’hôpital. Si le modèle de gouvernance fondé sur une gestion planifiée, centralisée et protocolisée avait un avenir, cela se saurait et l’URSS aurait survécu.

  • Assurance maladie : où trouver 10 milliards d’euros ? - Le Nouvel Observateur
    http://tempsreel.nouvelobs.com/economie/20140409.OBS3220/assurance-maladie-ou-trouver-10-milliards-d-euros.html

    Parmi les 50 milliards d’euros d’économies budgétaires prévues par François Hollande, 10 milliards porteront sur l’assurance maladie, a annoncé Manuel Valls mardi 8 avril lors de son discours de politique générale. Comment accélérer le rythme ? Le point avec Yann Bourgueil, directeur de l’Institut de recherche et documentation en économie de la santé (Irdes).

    Comment sont dégagées les économies de dépense ?

    – Depuis maintenant trois ans, l’objectif national de dépenses d’assurance maladie est respecté. Cela ne veut pas dire que les dépenses n’augmentent pas, mais qu’elles augmentent comme prévu. On peut limiter davantage cette croissance.

    Quelles sont les pistes envisagées ?

    – Le plus rapide est d’agir sur les médicaments. On peut baisser le prix de certains en se basant sur des comparaisons internationales, ce qui génère des économies pour le patient et pour l’assurance maladie, limiter les volumes, augmenter la prescription de génériques. Il faut changer les habitudes des médecins, car ils sont la cible des stratégies marketing des laboratoires pharmaceutiques.

    Et ensuite ?

    – On peut réduire les honoraires des laboratoires d’analyse ou de radiologie ou économiser sur le transport : les ambulances et les taxis peuvent parfois être remplacés, il suffit de dédommager au kilomètre un patient qui accepte d’utiliser son propre véhicule.

    Et à plus long terme ?

    – La Cour des comptes propose de réduire le nombre de caisses primaires, de fusionner certains régimes. La réforme hospitalière est engagée. On ajuste la tarification à l’acte, on tente de fusionner des services entre hôpitaux, d’en supprimer, d’en redéployer là où ils sont le plus nécessaires. L’hôpital représente la moitié des dépenses de l’Assurance maladie. On hospitalise trop.

    Comment peut-on y remédier ?

    – En repensant le parcours de soin. Il faut éviter que les gens viennent aux urgences pour tout. Ce service est trop cher. Il faut développer prévention, action sociale, aide aux personnes âgées, pour détecter les risques de la maladie avant qu’elle ne survienne. Et réserver l’hôpital aux soins les plus techniques et aux séjours plus courts. Il faut aussi repenser la sortie de l’hôpital, renvoyer les patients chez eux plus rapidement, afin de libérer des lits, en proposant des soins à domicile, par exemple des sages femmes après un accouchement. Toutes ces réformes prennent du temps.

    Quels sont les freins ?

    – Il y a d’abord les lobbys, de l’hôpital, des taxis, de la pharmacie, des médecins libéraux. L’écueil est de basculer le financement des soins vers les assurances complémentaires, ce qui crée des inégalités. Il faut aussi éviter de créer une solution de remplacement sans supprimer l’existant. Une meilleure organisation des soins peut aussi signifier moins de liberté pour le patient. Il faut l’accepter.

    Comment accélérer la cadence ?

    – Par les incitations financières. On valorise mieux les activités que l’on souhaite développer, comme la chirurgie ambulatoire. Il faut aussi mettre autour de la table tous les acteurs de la santé : les conseils généraux, l’Etat, la Caisse nationale d’assurance maladie, d’assurance vieillesse, les agences régionales de santé (ARS)... La réforme territoriale pourrait d’ailleurs être un vecteur de simplification du parcours de soin.

    On va aussi vers une décentralisation de l’assurance maladie ?

    – En 1993, Raymond Soubie proposait de créer les ARS dans le « plan santé 2010 ». Il l’a mis en œuvre lorsqu’il était le conseiller de Nicolas Sarkozy à l’Elysée. Entre temps, il y a eu une certaine continuité de la politique de santé, quel que soit le gouvernement. Mais on n’est pas allé jusqu’au bout du plan santé 2010. Les ARS ont des leviers pour réguler les hôpitaux, mais pas suffisamment pour organiser la médecine de ville. Elles pourraient avoir plus de latitude. L’Etat doit fixer les objectifs, mais il doit aussi laisser faire les acteurs de la santé. C’est le prix à payer pour préserver l’utopie qu’est la Sécurité sociale.

    #Hôpitaux
    #Sécurité-Sociale
    #Assurance-maladie
    #dépenses
    #réductions

    • Je reprends ces quelques lignes dans " je vire ma cuti(1) de Bernard Maris ( Charlie Hebdo N°1138 / 9 avril 2014 :

      50 milliards d’euros d’économies .
      À moi tout seul, j’en ai déjà trouvé près de cinq !
      Il suffirait de mettre fin aux partenariats public privé ( PPP).
      Ils ont déjà coûté 18 milliards depuis 2004 et atteindrons 60 milliards d’ici 2020.

      Exemple 1 : la cité judiciaire (Paris Batignolles)
      Construction : 700 millions
      Loyer annuel : 100 millions pendant 27 ans soit 2,7 milliards .
      Si l’état empruntait pour construire, il pourrait rembourser en 8 -9 ans.
      Avec le PPP , c’est Bouygues qui empoche 2 milliards €

      Exemple 2 : le ministère de la défense coût de la construction : 745 millions.
      Coût du loyer sur 27 ans : 3,5 milliards.
      Les promoteurs empochent 2,7 milliards .

      Exemple 3 : le zoo de Vincennes.
      Coût : 167 millions.
      Après 25 ans : 306 millions.
      139 millions pour le promoteur.

      Je ne suis pas loin de 5 milliards !

      On peut compléter la liste avec la fac de Denis Diderot Paris7, le centre hospitalier Sud francilien de Corbeil-Essonnes…..
      texte Oncle Bernard

    • ici les poches sont pleines :

      Banques françaises : les salaires des patrons en forte hausse en 2013.

      Jean-Laurent Bonnafé (BNP Paribas) : 3 440 375 euros.
      Augmentation de 8,1 % par rapport à 2012.

      Frédéric Oudéa (Société Générale) : 2 711 995 euros.
      Augmentation de 8,5 % par rapport à 2012.

      Jean-Paul Chifflet (Crédit Agricole) : 2 140 439 euros.
      Augmentation de 38,8 %. Je dis bien : augmentation de 38,8 %.

      Laurent Mignon (Natixis) : 1 766 120 euros.
      Augmentation de 14,8 %.

      François Pérol (BPCE) : 1 446 286 euros.
      Augmentation de 29,4 %. Je dis bien : augmentation de 29,4 %.

      <> http://yetiblog.org/index.php?post/la-revolution-francaise-n-est-pas-terminee

      #Encore-des-pistes ?

  • Assurance-vie : des contrats plus performants lorsqu’on est riche
    http://www.lemonde.fr/argent/article/2014/04/09/assurance-vie-plus-vous-etes-riche-plus-les-contrats-sont-performants_439837

    Au-delà du rendement moyen des contrats d’assurance-vie (2,76 % net de frais de gestion et brut de prélèvements sociaux en 2013), il est intéressant de segmenter les taux en fonction du mode de distribution et du niveau de gamme du contrat.

    Premier constat : plus vous êtes riche et mieux vous êtes servi ! Les contrats d’assurance-vie standards ont délivré 2,56 % en 2013, soit 20 points de moins que la moyenne, alors que les contrats patrimoniaux (ciblant les 10 % de ménages français les plus aisés et généralement accessibles à partir de plusieurs milliers d’euros de versement initial) se situent à 3,06 % en 2013.

    Lire aussi : Assurance-vie : les taux 2013 des fonds en euros

    En cause : un niveau de frais annuels de gestion généralement plus élevés chez les contrats standards pour une offre moins intéressante (gamme d’unités de compte généralement limitée à une dizaine de supports financiers le plus souvent issus uniquement de la société de gestion d’actifs « maison »), les établissements profitant d’une clientèle moins avertie et moins documentée sur les placements financiers.

    DES CLIENTS MAL LOTIS

    Deuxième constat : les compagnies d’assurance qui, pour capter de nouveaux flux, sont obligées de passer par des conseillers de gestion de patrimoine (voire des courtiers d’assurance-vie sur Internet) doivent proposer des taux plus élevés pour se démarquer. Généralement ces acteurs servent des taux supérieurs de 30 à 40 points à la moyenne du marché.

    De même, les filiales d’assurance-vie de mutuelles ont actuellement de fortes ambitions de croissance. La solution la plus simple pour inciter leurs sociétaires à souscrire un de leur contrat est là encore d’afficher un fonds en euros performant.

    Les banquiers se savent beaucoup moins challengés, à la fois par leur réseau de distribution (qui est captif) et par leurs clients finaux. En moyenne, sur ces sept dernières années, les clients détenteurs d’un contrat d’assurance-vie auprès de leur banque ont perçu des taux de 10 à 20 points inférieurs à la moyenne du marché et ce chaque année.

    #Assurance-vie ( plus vous êtes riche et mieux vous êtes servi )
    #riche
    #contrats

  • Refonder l’#assurance #maladie
    http://www.cae-eco.fr/Refonder-l-assurance-maladie.html
    Comme avoir la Sécu + les complémentaires, ça revient à payer deux fois les frais de #gestion, il faut éliminer l’un des deux acteurs de la #santé en France. Plouf, plouf, on se demande sur qui ça va tomber...

    La France se distingue par la mixité de son système d’assurance-maladie. Deux types d’opérateurs concourent à la couverture des mêmes soins : la Sécurité sociale et les organismes complémentaires. Une telle organisation entraîne des coûts de gestion élevés et favorise la hausse des prix des soins. La régulation actuelle des complémentaires encourage aussi la sélection des risques, ce qui produit des inégalités dans l’accès à l’assurance et aux soins. Aujourd’hui, les tickets modérateurs sont couverts par les assurances complémentaires et les exonérations sociales dont bénéficient les contrats collectifs encouragent des couvertures étendues qui alimentent la progression des dépassements d’honoraires, ce qui nuit à l’accès aux soins des individus moins bien couverts. En outre, le foisonnement des contrats d’assurance complémentaire rend l’offre difficilement lisible pour les individus, ce qui entrave les mécanismes concurrentiels. Enfin, les complémentaires n’ont pas les moyens de piloter l’offre de soins. On peut maîtriser en partie la dépense de soins en agissant du côté des patients pour les dépenses sur lesquelles ils ont une marge de décision. Mais l’essentiel des gains d’efficacité est à attendre de la mise en place des conditions d’une réelle contractualisation avec les offreurs de soins.

    #privatisation #selon_un_rapport_récent

  • Les données et les voitures sans conducteurs sont l’avenir de l’assurance - GigaOm
    http://gigaom.com/2014/03/25/data-driverless-cars-and-the-future-of-the-insurance-business

    Glenn Renwick, le président de Progressive - http://www.progressive.com - une société d’assurance américaine qui installe des boites noires dans les voitures de ses assurées, est revenu dans une récente conférence sur 14 ans d’exploitation de données pour transformer le métier d’assureur. Selon lui, les données recueillies permettent de s’éloigner de la corrélation pour comprendre les causalités. « Pour chaque personne qui doit payer moins, il y en a qui devrons payer plus » a assuré l’entrepreneur. Demain, plutôt que d’assurer les conducteurs, les assureurs assureront peut-être les batteries ou les systèmes Lidar qui permettent aux voitures d’être autonomes... Tags : internetactu fing internetactu2net (...)

    #voitureautonome #assurance

  • CIP-IDF > Non à l’agrément
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=6924

    On mesure peu à peu la gravité de l’accord relatif à l’assurance chômage conclu le 22 mars 2014, grâce à une alliance sans principe entre le MEDEF et les syndicats CFDT et FO. Il vise à supprimer les annexes spécifiques qui indemnisaient les salariés les plus précaires - intérimaires, intermittents. 2,3 millions de salariés dépendaient de l’annexe 4 qui est vidée de son contenu : pour 60% des intérimaires, le nouvel accord va provoquer une baisse de revenu de 50 à 300€ par mois.

    Pour rappel cet accord fait 400 millions d’euros d’économies sur le dos des pauvres. Michel Sapin a déclaré hier, 26 mars 2014, à propos des intermittents : « Les trois ajustements prévus touchent pour l’essentiel les salariés du secteur les mieux rémunérés ». Pour rappel, le chiffrage (repris par les échos) est clair : sur 165 millions d’euros d’économies, le plafonnement élevé fera maximum 15 millions d’euros sur les plus riches, 150 millions d’euros d’économies sur les tranches basses et moyennes. De deux choses l’une : Soit Michel Sapin est un menteur, soit il n’a pas lu l’accord. Mais dans tous les cas, pourquoi reprend-il la ligne de communication du MEDEF ? Comment ne pas être révolté ?

    Lors des élections municipales, le débat sur le Front National focalise toutes les attentions. On entend le PS qui explique que la montée du FN est due à Sarkozy et son ex-ami Patrick Buisson, qu’ils ont joué avec le feu en dédiabolisant l’extrême droite. On entend l’UMP qui explique que le PS est responsable de la montée du vote FN par la politique qu’il mène. Alors que les derniers chiffres du chômage sont catastrophiques, personne ne fait le lien entre précarité, pauvreté et le Front National ? Personne ne fait le lien entre une parole politique à laquelle personne ne croit plus et la montée du FN [5] ? Comment ne pas être révolté ?

    #FN #PS #municipales #assurance_chômage #précarité

  • La résistible ascension des complémentaires santé - regards.fr
    http://www.regards.fr/web/la-resistible-ascension-des%2c7598

    Face à la crise de la protection sociale, la montée en puissance des complémentaires santé n’est ni inéluctable, ni adaptée. La bataille pour la reconquête de l’Assurance maladie est une question sociale et politique majeure, à laquelle l’ouvrage de Didier Tabuteau Démocratie sanitaire, apporte une contribution précieuse.
    Dans l’intéressant numéro hors-série qu’elle vient de consacrer à la Santé, la revue Alternatives Economiques donne la parole à Étienne Caniard et Didier Tabuteau. Le premier est président de la Mutualité française, le second est responsable de la chaire santé de Sciences Po Paris…
    « L’assurance maladie doit reprendre la main »

    Étienne Caniard souhaite « un rôle accru des complémentaires santé » et milite pour leur généralisation, considérant que « le renforcement de l’intervention de la Sécurité sociale est irréaliste ». Il n’est pas seul. Son collègue Guillaume Sarkozy, le patron de Malakoff Médéric, mutuelle issue du syndicat patronal de la métallurgie, l’UIMM, est sur la même longueur d’onde. Il réclame lui aussi une « implication beaucoup plus grande des assurances complémentaires santé » et préconise « l’extension des réseaux de soins » à leur initiative, qui leur permettraient de « sortir du remboursement à l’aveugle ».

    Pour Didier Tabuteau, au contraire, « l’assurance maladie doit reprendre la main sur les remboursements et redevenir l’acteur central ». La proposition est à contre-courant de toute la pression actuelle pour faire diminuer les cotisations sociales employeurs et réduire le champ de la Sécurité sociale. C’est pourquoi « il faut mettre tous les chiffres sur la table et démontrer l’injustice sociale qui consiste à faire porter les remboursements de soins courants par des complémentaires dont les contrats couvriront plus généreusement ceux qui auront la chance de bénéficier d’un contrat de travail, en particulier dans les grandes entreprises, ce qui, dans le même temps laminera l’accès aux soins des chômeurs et des retraités ».

    Pour en savoir plus, et accroître son appétit d’action, on ne saurait trop recommander la lecture de son livre Démocratie sanitaire – Les nouveaux défis de la politique de santé, paru à l’automne 2013 (Editions Odile Jacob). Le propos du livre est global. Didier Tabuteau analyse la crise du système de santé français à partir de son histoire sociale et politique. Il dit sa « crainte que les échéances à venir soient mortifères pour un système de santé ayant pour objectif l’égal accès aux soins et à la prévention, alors même ajoute-t-il que la rationalité économique comme l’ambition sociale invitent au contraire à renforcer les solidarités pour faire face à la crise ». Ses propositions de reconstruction autour d’un nouveau contrat sanitaire sont à la hauteur du diagnostic......

    #santé
    #complémentaires
    #protection-sociale
    #Assurance-maladie

  • La résistible ascension des complémentaires #santé - regards.fr
    http://www.regards.fr/web/la-resistible-ascension-des,7598

    En second lieu, les cotisations pour les complémentaires ne sont pas proportionnelles aux revenus, contrairement au financement de la Sécurité sociale. Même pour les mutuelles, les cotisations croissent avec le nombre d’enfants et l’âge des bénéficiaires. Ainsi, « chaque fois qu’un euro de remboursement est transféré de l’#assurance maladie obligatoire vers les complémentaires santé, la mesure pénalise les personnes aux revenus les plus modestes, celles qui ont les charges de famille les plus importantes ou qui sont les plus âgées ». Et, si « Être à la Sécurité sociale » a le même sens pour tous, « avoir une complémentaire » recouvre de vertigineuses #inégalités. Qu’y a-t-il en effet de commun, interroge Didier Tabuteau, entre un contrat qui rembourse le ticket modérateur, parfois même en partie seulement, et un contrat qui garantit la prise en charge de dépassement d’honoraires jusqu’à quatre fois le tarif de remboursement de la Sécurité sociale, des dépenses de lunetterie dans la limite de 550 euros par an et des cures thermales « à hauteur de 400% » ?

  • Les chômeurs les mieux lotis financeront les plus précaires
    http://www.marianne.net/Les-chomeurs-les-mieux-lotis-financeront-les-plus-precaires_a237560.html

    Négociée tard cette nuit, dans un climat électrique, la nouvelle convention chômage que devraient signer le Medef, l’UPA et la CGPME avec la CFDT, la CFTC et Force Ouvrière, prévoit d’économiser 800 millions d’euros sur les indemnités des mieux lotis pour permettre de prolonger l’indemnisation des privés d’emplois en fin de droits, dès qu’ils auront retravaillé 150 heures. Le patronat se félicite d’avoir échappé à des hausses de cotisations, notamment sur les contrats courts.

    http://www.marianne.net/photo/art/default/981195-1162469.jpg?v=1395483110

    En ouvrant les négociations de l’assurance chômage, Jean-François Pilliard le négociateur du Medef avait promis « un accord au service des demandeurs d’emploi du pays ». Et osé les grands mots de « justice » et « d’équité ».

    Au final, la convention que le patronat a arraché, à une heure du matin, aux négociateurs de la CFDT, de la CFTC et de Force Ouvrière, impose surtout une solidarité entre les chômeurs les mieux indemnisés, notamment les cadres et les intermittents du spectacle sur lesquels seront réalisés 800 millions d’euros d’économie, avec les plus précaires.

    Car ces derniers, lorsqu’ils arriveront en fin de droits, pourront enfin bénéficier d’un complément d’indemnisation dès qu’ils auront retravaillé 150 heures ( alors qu’ils devaient attendre quatre mois précédemment). Promis dès janvier 2013 par l’accord interprofessionnel de flexisécurité, ces droits rechargeables portés par la CFTC et la CFDT coûteront 400 millions d’euros.

    En revanche, les chefs d’entreprise, eux, ne mettront quasiment pas la main au portefeuille. Ainsi alors qu’en l’espace de deux ans le déficit de l’Unedic s’est aggravé de 6,7 milliards d’euros, notamment du fait de l’’explosion de contrats courts, la nouvelle convention ne prévoit que quelques dizaines de millions de cotisations patronales supplémentaires que devront acquitter...les seuls employeurs d’intermittents du spectacle et de seniors de plus de 65 ans ! ...

    #chômage
    #assurance
    #cfdt
    #cgc
    #cgpme
    #cgt
    #chomage
    #fo
    #medef

  • VIDEO. Lunettes : les opticiens inquiets du plafonnement des remboursements
    http://www.francetvinfo.fr/economie/video-lunettes-les-opticiens-inquiets-du-plafonnement-des-remboursement

    Un Français sur deux est concerné. Les lunettes – verres et montures – risquent d’être moins bien remboursées. Le gouvernement prévoit en effet de plafonner le remboursement des frais d’optique par les complémentaires de santé pour obliger les opticiens à baisser les prix.
    Les mutuelles favorables au projet de réforme

    Il n’y a eu « aucune concertation avec les professionnels de la santé visuelle », dénonce Philippe Peyrard, directeur général délégué d’Atol, qui craint des conséquences sur « le peu d’industrie française lunetière qui reste encore dans ce pays ». A l’inverse, les mutuelles voient d’un bon œil une éventuelle réforme.

    Le président de la Mutualité française, Etienne Caniard, pointe du doigt les « pratiques qui consistent à demander votre niveau de couverture quand vous allez chez l’opticien, puis d’adapter les prix à ce niveau de couverture (...). L’enjeu, c’est de payer au juste prix. » Le gouvernement précise qu’il ne s’agit que d’un projet de décret, qui doit encore être discuté avec les fabricants de lunettes et les mutuelles.

    #opticiens
    #lunettes
    #remboursements
    #plafonnement
    #assurance-maladie
    #mutuelles
    #complémentaires-de-santé

  • Allianz warns of new insurance risks from super-sized ships in the Arctic | Reuters

    http://in.reuters.com/article/2014/03/13/allianz-shipping-idINL6N0M93PF20140313

    (Reuters) - The rise of super-sized container vessels and the opening up of potentially hazardous routes through once-frozen Arctic waters pose the biggest new challenges to ships and their insurers, a report said.

    German insurer Allianz flagged these “emerging risks” in its annual Safety and Shipping report, published on Thursday. The company said increased use of these large cargo ships, such as the Maersk “Triple E class”, which is as long as four football pitches, could lead to potentially massive insurance claims.

    #arctique #transport_maritime #sécurité_maritime #assurances

  • 2 600 000 privilégiés en France
    Combien de temps ce scandale va-t-il durer ?
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=6853

    Les intermittents donnaient un mauvais exemple aux autres travailleurs, il fallait démanteler les annexes 8 et 10, ce qui a été en grande partie fait en 2003, puis en 2006.

    Aujourd’hui, c’est l’annexe 4, celle des intérimaires, que le Medef se propose de supprimer, en même temps que les annexes 8 et 10. Ce sont ces mêmes intérimaires qui, aujourd’hui, sont, à leur tour, accusés de parasiter l’Assurance-Chômage, de choisir leurs emplois, d’organiser leur temps de travail.

    Au-delà du grotesque de ces accusations, bien éloignées des pratiques d’emploi subies dans l’intérim, qui ne sont pas toutes, loin s’en faut, paradisiaques, on peut rétorquer que oui, on a le droit de ne pas avoir envie d’accepter une mission d’une heure payée 12€50, pour décharger un camion situé à quatre-vingt kilomètres de son domicile, et que, en général, oui, on a le droit de choisir son travail.

    Lors de la prochaine négociation Unedic, que réclamera le Medef ? La suppression de l’#assurance-chômage ? L’abrogation des droits sociaux ? Trois millions de personnes de tous sexes, voire de toutes nationalités, prétendent toucher un revenu sans travailler ? Voilà un privilège que le Medef aura à cœur d’abolir, au nom de la sacro-sainte lutte contre les #déficits car, en effet, les comptes de l’Unedic seront enfin apurés, lorsque les #employeurs n’auront plus de cotisations sociales à payer et les #chômeurs d’indemnités à encaisser.

    • Négociations UNEDIC : tous mobilisés pour l’assurance chômage ! Faire circuler… - Le collectif brestois en marche contre l’injustice sociale
      http://marchedeschomeurs-brest.blogspot.fr/2014/03/negociations-unedic-tous-mobilises-pour.html

      La négociation pour la nouvelle convention UNEDIC a commencé en janvier dernier.
      L’objectif de l’organisation patronale se présente clairement : plus de droits sociaux pour les précaires. Le MEDEF en a appelé à supprimer les annexes 8 et 10 (intermittents) et l’annexe 4 (intérimaires) dans le seul but de démanteler les droits destinés aux plus précaires.
      Mais partout en France des intermittents, des intérimaires, des syndicalistes, des chômeurs et précaires se sont mobilisés le 27 février dernier. Continuons le combat et amplifions la mobilisation !

    • Eternelle convention des innocents, le genre "on dénigre les chômeurs, et d’ailleurs... je n’en suis pas !" (voir, a contrario, Fabrique du sensible http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=84) ; ou encore policemploi intox : "Et pourquoi ce couperet des quinze mois ne fait-il pas partie des propositions de réforme du régime d’activité réduite que vient de faire le patronat à travers son projet d’accord national interprofessionnel ? Lorsqu’on leur demande les raisons de cet absurde quota de quinze mois, des salariés de Pôle Emploi vous répondront en soupirant que la règle est ancienne, ..." (cf http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2014/03/04/31003-20140304ARTFIG00148-les-tribulations-d-une-chomeuse-qui-ne-chome-pas.

      Non, ça remonte pas à la haute antiquité (le fordisme ?). C’est lors de la précédente « négociation » Unedic que les employeurs ont obtenu l’instauration de ce couperet quant à la durée d’alloc. Il y a trois ans, ce cumul partiel allocs/salaires, c’était 18 mois ; trois ans avant, c’était possible de « cumuler » (selon des modalités kafkaïennes) jusqu’à épuisement des droits. Désormais, le principe de base de la caisse chômage c’est "un jour cotisé, un jour indemnisé", pour 4 mois à 36 mois, selon le rythme d’emploi et l’âge.
      La « négociation » en cours porte - chacun l’a compris avec la remise en cause (tout à fait inédite) de l’annexe IV - pour une bonne part sur le sort réservé aux 1 500 000 "chômeurs en activité à temps réduit" . dans le cadre de la politique d’austérité, le #PS HEC prépare également une « réforme » du #RSA...

  • Des intermittents occupent le Medef Ile-de-France - 20minutes.fr
    http://www.20minutes.fr/ledirect/1305474/20140221-intermittents-occupent-medef-ile-de-france

    Une cinquantaine de militants de la CGT Spectacle et de la coordination des #intermittents [et précaires… ndc] ont investi vendredi matin le siège du #Medef Ile-de-France dans le 17e arrondissement de Paris, ont indiqué l’organisation patronale et les syndicats.

    « Nous réclamons une rencontre avec un représentant du Medef, nous n’accepterons pas la provocation du patronat qui a demandé la suppression du régime spécifique des intermittents »

    Occupation du siège du MEDEF à Paris contre le diktat patronal - Communiqué de la FNSAC CGT
    https://communismeouvrier.wordpress.com/2014/02/21/occupation-du-siege-du-medef-a-paris-contre-le-diktat-p

    Ripostes 3 : les propositions pour les annexes 8 et 10 de l’#assurance-chômage (Unedic)
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=6643

    Nous ne voulons pas être sauvés
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=6828

    Nous sommes tous des « intermittents »
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=6829

    #occupation

  • 2014 : Mon épargne en danger ! (Delamarche-Berruyer-Herlin-Lecoq Vallon-Ferron Poloni ) | Olivier Demeulenaere – Regards sur l’économie
    http://olivierdemeulenaere.wordpress.com/2014/02/12/2014-mon-epargne-en-danger-delamarche-berruyer-herlin
    http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=dXruQqAOgWA

    Débat intéressant, qui fait suite à celui-ci, avec Olivier Berruyer en invité supplémentaire. Sur la question de savoir si l’on peut parler ou non de spoliation des épargnants, en ce qui me concerne je réponds oui, naturellement. Les peuples ont été trahis par leurs dirigeants, qui non seulement sont à l’origine des dérives criminelles du secteur bancaire et financier, mais n’ont cessé de mentir ensuite pour dissimuler la profondeur de la « crise », à laquelle ils n’ont apporté aucun remède et qui par conséquent n’a fait que s’aggraver depuis 2008. Le pire est à venir !

    #assurance-vie
    #épargnants
    #épargne
    #banques
    #crise-monétaire
    #défaut-de-paiement
    #déficits
    #dépôts
    #dette
    #spoliation

  • Le dossier médical personnel, un raté à 500 millions d’euros - Le Point
    http://www.lepoint.fr/societe/le-dossier-medical-personnel-un-rate-a-500-millions-d-euros-04-01-2014-17767

    La mise en place du dossier médical personnel a coûté 500 millions d’euros pour seulement 418 011 ouvertures de DMP sur les cinq millions prévus, révèle Le Parisien samedi. « Selon un document interne du Conseil national de la qualité et de la coordination des soins, chargé d’arbitrer les financements destinés à l’amélioration de la médecine de ville, 500 millions d’euros ont été versés depuis 2004 », indique le quotidien, qui a pu consulter le document. Le Parisien souligne que c’est la première fois qu’un document officiel mentionne le chiffre exact du financement du DMP.

    Ces fonds proviennent en grande partie de l’assurance maladie, précise le journal. La Cour des comptes, qui avait critiqué en 2012 le pilotage « défaillant » par l’État du développement du DMP, avait avancé dans un rapport publié en 2013 une somme de 210 millions d’euros.

    Le gouvernement contraint de prolonger le contrat

    Initié par Philippe Douste-Blazy en 2004, le DMP a été relancé par Roselyne Bachelot en 2008 après avoir végété pendant quatre ans, rappelle Le Parisien. « Lors de la relance en 2008-2009, le contrat signé avec la société Santeos, chargée de l’hébergement des dossiers, tablait sur 5 millions de DMP fin 2013 ». Or « le nombre de dossiers médicaux personnels ouverts au 2 janvier est de 418 011 », écrit le journal. Et de préciser : « En attendant de redéfinir une nouvelle stratégie, le gouvernement a été contraint de prolonger d’un an ce contrat, soit sept millions d’euros supplémentaires pour l’année 2014. »

    Le DMP, géré par une agence créée spécifiquement, l’Asip (Agence des systèmes d’information partagés de santé), pourrait être confié à la Caisse nationale d’assurance maladie, toujours selon le quotidien.

    Dans le DMP, carnet de santé numérique que le patient peut consulter lui-même sur Internet, sont versés le volet médical de synthèse rédigé par le médecin traitant, les résultats d’analyses et les comptes rendus de soins hospitaliers.

    #santé
    #DMP ( Dossier Médical Personnel )
    #financement
    #assurance-maladie
    #CNAM ( Caisse Nationale d’Assurance Maladie )
    #Asip (Agence des systèmes d’information partagés de santé)
    #Cour-des-comptes