• 2009 : Le retour dans l’OTAN d’une France abaissée – par Eric Juillot
    https://www.les-crises.fr/2009-le-retour-dans-lotan-dune-france-abaissee-par-eric-juillot

    Nicolas #Sarkozy a trop lu Samuel Huntington[1]. C’est du moins l’impression que donne la formule qu’il emploie, le #11_mars 2009, pour exprimer le sens profond du retour plein et entier de la France dans l’OTAN décidé par lui : « Je n’ai pas peur de dire que nos alliés et nos amis, c’est d’abord la […]

    #Géopolitique #Atlantisme #États-Unis #OTAN #Géopolitique,_11_mars,_Atlantisme,_États-Unis,_OTAN,_Sarkozy

  • Renouer avec Cuba, la décision lucide, courageuse et historique d’Obama — L’édito du Monde
    http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2014/12/18/todos-somos-americanos_4542760_3222.html

    Comme le voyage en Chine communiste de Richard Nixon en 1972 ou la signature de la paix à Camp David entre Israël et l’Egypte en 1978 pour Jimmy Carter, Cuba sera associé à Barack Obama pour la postérité.

    Guantánamo, peut-être ?

    Lucide parce que, comme l’a dit lui-même le président américain, « on ne peut pas poursuivre la même politique pendant plus de cinq décennies et espérer obtenir un résultat différent ».
    (…)
    L’initiative de la Maison Blanche est historique, enfin, parce qu’elle consacre l’abandon de la stratégie du changement de régime pour celle, plus subtile, du soutien à la société civile et aux forces de changement au sein de la population. Cette politique, qui a fait ses preuves dans d’autres régimes communistes, va être portée notamment par les entreprises américaines des technologies de l’information, qui, volet important des mesures annoncées par les présidents Barack Obama et Raul Castro, vont pouvoir s’installer à Cuba. Ayant désormais perdu son meilleur ennemi, le pouvoir castriste va maintenant s’apercevoir qu’Internet et Western Union sont des armes bien plus puissantes que tous les embargos de la Terre.

    #subtil !

  •  » Ukraine, journalisme corrompu et foi atlantiste, par Karel van Wolferen
    http://www.les-crises.fr/ukraine-journalisme-corrompu-et-foi-atlantiste-par-karel-van-wolferen

    Karel van Wolferen est un journaliste Néerlandais et un professeur émérite de l’Université d’Amsterdam. Depuis 1969, il a publié plus de vingt livres sur les politiques publiques, qui ont été traduits en onze langues et vendus à plus d’un million d’exemplaires dans le monde. En tant que correspondant étranger pour NRC Handelsblad, l’un des journaux-phares de la Hollande, il a reçu la plus haute récompense néerlandaise pour le journalisme, et au cours des années, ses articles ont été publiés dans le New York Times, le Washington Post, The New Republic, The National Interest, Le Monde, et de nombreux autres journaux et magazines.

    ...

    Ce qu’il faut garder présent à l’esprit, c’est qu’à l’échelle européenne, il n’y a aucune publication, aucun journal qui soutienne un espace public européen et fournisse aux Européens intéressés par la politique un moyen de réfléchir et discuter entre eux des grands événements internationaux

    ...

    Mais Washington a toujours eu l’avantage dans cette guerre de propagande qui l’oppose à un adversaire très réticent, contrairement à ce que les médias grand public ont voulu nous faire croire. La propagande, qui prend sa source à Washington, est construite de manière à coller à l’hypothèse d’un Poutine qui, guidé et soutenu par un nationalisme exacerbé par la chute de l’empire soviétique, tente de repousser les frontières de la Fédération de Russie jusqu’aux anciennes limites du défunt empire.

    ...

    Il ne fait aucun doute que la propagande de Moscou, à laquelle il est souvent fait référence, existe réellement. Mais il y a des moyens, pour les journalistes sérieux, de mettre en balance les propagandes des différents bords et de discerner la part de vérité ou de mensonges ou de foutaises qu’elles contiennent. De ce que j’ai pu voir, cet exercice n’a été fait qu’en Allemagne, et de manière restreinte. Pour le reste, nous devons reconstituer la réalité politique en nous reposant sur les sites web américains, maintenant plus que jamais indispensables, qui accueillent des lanceurs d’alertes et des journalistes d’investigation à l’ancienne et qui, spécialement depuis l’avènement de la « guerre contre le terrorisme » et l’invasion de l’Iraq ont constitué une forme continue de publication samizdat [NdT : « samizdat » d’après Wikipédia : « Le samizdat (en russe : самиздат) était un système clandestin de circulation d’écrits dissidents en URSS et dans les pays du bloc de l’Est, manuscrits ou dactylographiés par les nombreux membres de ce réseau informel. »]

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    De nos jours, la sécurité de l’emploi dans le monde du journalisme est assez incertaine et aller à contre-courant équivaut presque à se retrouver sur une voie de garage avec le diable, car c’est nuire à sa « crédibilité » de journaliste.

    Ce qui frappe une ancienne génération de journalistes sérieux et les fait douter de la crédibilité des médias grand public, c’est le fait d’ignorer les indices qui pourraient miner ou démolir la version officielle ; une version officielle qui a déjà imprégné la culture populaire comme en témoignent les commentaires désinvoltes qui ornent les critiques de livres, de films, et beaucoup d’autres choses.

    Aux Pays-Bas la version officielle est déjà gravée dans le marbre, ce à quoi on devait s’attendre lorsqu’elle a été répétée dix mille fois. Elle ne peut être écartée, bien sûr, mais elle n’est pas basée sur le moindre morceau de preuve.

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    Pour situer le degré de fidélité médiatique à Washington dans le cas ukrainien, et aussi mettre en perspective le comportement servile des politiciens européens, nous devons connaître et comprendre l’Atlantisme. C’est une foi européenne. Il n’a pas produit une doctrine officielle, bien sûr, mais il fonctionne comme tel.

    Il est bien résumé par le slogan néerlandais au moment de l’invasion de l’Irak : « zonder Amerika gaat het niet » (sans les Etats-Unis les choses ne marcheront pas).

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    L’atlantisme est une grave maladie de l’Europe : elle génère une amnésie historique, un aveuglement têtu et une colère politique dangereusement déplacée. Mais elle s’épanouit sur un mélange de certitudes sur la protection qui perdurent depuis la guerre froide, de fidélités issues de la guerre froide intégrées à la culture populaire, d’inculture européenne pure et simple, et d’une réticence compréhensible à admettre qu’on a été, ne serait-ce qu’un petit peu, conditionné. Washington peut se permettre tous les excès sans que l’atlantisme ne soit remis en cause, du fait de la distraction de chacun, que les médias font tout pour entretenir. Je connais des néerlandais dégoûtés par la campagne de diabolisation de Poutine, mais pour eux, l’idée de pointer un doigt accusateur sur Washington, dans l’affaire de l’Ukraine, est quasiment inacceptable. De telle sorte que les publications néerlandaises, tout comme beaucoup d’autres en Europe, n’arrivent pas à se résoudre à placer la crise de l’Ukraine dans sa juste perspective en admettant que la responsabilité en revient à Washington, et que Washington, et non Poutine, a la clé de sa résolution.

    ...

    La vieille Europe réalise-t-elle que les USA ont des ennemis qui ne sont pas les ennemis de l’Europe, parce qu’elle en a besoin pour des raisons de politique intérieure, pour sauvegarder une industrie de guerre économiquement importante, et pour tester la bonne foi politique des candidats à la fonction publique.

    ...

    D’autres obstacles à un réveil restent gigantesques ; la financiarisation et les politiques néolibérales ont produit un enchevêtrement transatlantique d’intérêts ploutocratiques. Ajoutées à la foi atlantiste, elles ont aidé à contrecarrer le développement politique de l’Union européenne, et avec cela, la capacité de l’Europe à prendre des décisions politiques indépendantes. Depuis Tony Blair, la Grande-Bretagne est tombée dans l’escarcelle de Washington, et depuis Nicolas Sarkozy, la même chose peut plus ou moins être dite de la France.

    Ce qui laisse l’Allemagne. Angela Merkel était ouvertement mécontente des sanctions, mais elle a fini par suivre le mouvement parce qu’elle veut rester du bon côté du président américain, et parce que les États-Unis, en tant que vainqueurs de la Seconde guerre mondiale, ont encore du poids à travers un certain nombre d’accords. Le ministre des affaires étrangères allemand, Frank-Walter Steinmeier, cité dans les journaux et à la télé, a répudié les sanctions et dénoncé l’Irak et la Lybie comme autant d’exemples de résultats désastreux des escalades et des ultimatums, et malgré cela, lui aussi change d’avis et, au bout du compte, suit le mouvement général.

    Der Spiegel est l’une des publication allemandes qui offrent un espoir. L’un de ses chroniqueurs, Jakob Augstein, attaque les « somnambules » qui sont tombés d’accord sur les sanctions, et blâme ceux de ses collègues qui montrent Moscou du doigt. Gabor Steingart, qui publie Handelsblatt, s’en prend à la « tendance américaine à l’escalade verbale, puis militaire, à l’isolement, à la diabolisation et à l’attaque d’ennemis » et conclut que « le journalisme allemand est passé de la pondération à l’agitation en quelques semaines. Le spectre des opinions s’est réduit au champ de vision d’une lunette de tireur d’élite ». Il doit y avoir d’autres journalistes, en Europe, qui disent la même chose, mais leurs voix ne passent pas la cacophonie de la diabolisation.

    #journalisme #presse #atlantisme #États-Unis #Ukraine #Europe #Karel_van_Wolferen

  • « Dans le conflit ukrainien, on peut observer la relation entre le gaz, le pétrole et l’OTAN dans toute sa splendeur » (D. Ganser) | Olivier Demeulenaere – Regards sur l’économie
    http://olivierdemeulenaere.wordpress.com/2014/08/23/dans-le-conflit-ukrainien-on-peut-observer-la-relatio

    Selon Daniele Ganser, spécialiste dans le domaine de l’OTAN, nous assistons en Ukraine à la prochaine étape de l’extension de cet organisme. L’Allemagne devrait suivre le pas parce que les Américains disposent du commandement en chef et veulent empêcher la naissance d’un nouvel axe Moscou-Berlin. Les USA dressent à cette fin les Etats européens les uns contre les autres – afin de continuer à les contrôler.

    L’OTAN est la plus grande et la plus puissante alliance militaire depuis nombre d’années. Les « Deutsche Wirtschafts Nachrichten » ont parlé avec l’historien et le spécialiste en matière de l’OTAN, Daniele Ganser à propos de la structure de celle-ci, du rôle de l’Allemagne dans l’organisation, de son influence dans l’UE et de son implication dans le conflit de l’Ukraine.

    Deutsche Wirtschafts Nachrichten : Le Danois Rasmussen démissionne bientôt en tant que Secrétaire général. Son successeur sera probablement le Norvégien Stoltenberg. Quelle est selon vous, l’influence des Européens au sein de l’OTAN ?

    Daniele Ganser : Je pense que l’influence des Européens au sein de l’OTAN est petite, parce que celle-ci est menée par les USA. On le voit à travers le fait que les Européens peuvent toujours désigner le Secrétaire général et celui-ci apparaît très souvent dans les médias en Europe. C’est pourquoi, on a l’impression que le Secrétaire général est la personne la plus importante de l’OTAN. Toutefois, ce n’est pas vrai !
    La personne encore beaucoup plus influente au sein de l’OTAN est le SACEUR (Commandant suprême des forces alliées en Europe) et c’est toujours un général américain. Ce commandement militaire est encore plus puissant que le poste officiel de Secrétaire général. L’ancien Président Nixon l’a formulé une fois de cette façon : « Le seul organisme international qui ait jamais fonctionné, c’est l’OTAN, tout simplement parce qu’il s’agit d’une alliance militaire et que nous étions aux commandes ».

    Par quelles voies l’OTAN impose-t-elle ses intérêts à l’UE ?

    L’OTAN a ses ambassadeurs dans tous les pays membres. Ce sont des ambassadeurs envoyés par chaque pays afin d’être informés des projets de l’OTAN dans les étapes suivantes. Les voies sont opérationnelles de telle façon que l’OTAN – et en premier les USA – disent : C’est comme ça et maintenant vous devez faire ça. Cela était ainsi en particuliers lors du 11-Septembre et de la Guerre contre l’Afghanistan. La plupart du temps, les Européens obéissent tout simplement. Ils n’ont jamais dit : Nous devons nous développer indépendamment. Une politique extérieure et de sécurité européenne commune ne fonctionne pas vraiment. On est toujours indécis : doit-on aller en Irak avec les Américains ? Les Anglais l’ont fait, pas les Français. Ou bien doit-on bombarder avec les Américains la Lybie, pays membre de l’OPEC ? Les Français l’ont fait, pas les Allemands. Les USA réussissent très bien à dresser les différents pays européens les uns contre les autres. En ce moment, on se sert de l’Allemagne contre la Russie, bien sûr pour des intérêts américains. C’est l’ancien système du « divide et impera » – « diviser pour régner ». Ce n’est pas dans l’objectif de Washington que l’UE et la Russie coopèrent et construisent un grand espace économique, disposant en plus des plus grandes réserves de pétrole et de gaz. Ce ne serait pas dans l’intérêt des Etats-Unis.....


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    Et cette extension de l’OTAN n’est aucunement mentionnée par les médias occidentaux, pas même prise en compte. On peut communiquer ceci tout simplement en prenant une carte de l’OTAN en 1990 et une de 2014 .

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    #géopolitique
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    #stratégie
    #Union_européenne.

  • Beware of Kicking the Dragon and Bear! » CounterPunch: Tells the Facts, Names the Names
    http://www.counterpunch.org/2014/06/06/beware-of-kicking-dragon-and-bear

    The anti-Chinese and anti-Russian propaganda howl is reaching a deafening crescendo, especially in Asia. Western media outlets are in the highest gear, spreading propaganda through both their own outlets and through their local media affiliates in the client states, mostly owned by big business.

    China and Russia are now vilified, openly insulted, and blamed for the escalation of tensions in the Asia-Pacific region, and for the military build up. The entire mighty Western propaganda machine is now at work, demonizing China, Russia and other independent countries.

    It is because the West is obviously pushing this planet towards the war. Not to see it would require truly great discipline.

    #propagande #Russie #Chine #atlantisme

  • Sweden’s Elites More Loyal to NATO than to Their People
    http://www.ipsnews.net/2014/05/swedens-elites-loyal-nato-people

    Here follow a few recent events/news which further emphasise the deplorable path Sweden – the elites rather than the people – have decided to follow.

    1. Sweden’s security political elite has lately been considering broader alliances with NATO and the EU. How enigmatic! After having been neutral and non-aligned during tough confrontations and tension in the Cold War years, Sweden now needs to join NATO when there is no single analysis anywhere indicating that it is likely that Sweden will be faced with a threat in the foreseeable future.

    While the intelligent security and defence discourse is now about human security, the environment and high-tech challenges, Sweden’s elites talk about defence as weapons only.

    This is dangerous ”group think” steered by bureaucratic vested interests and paid for by taxpayers who are de facto threatened more by these interests than by Russian President Vladimir Putin. A reality check would lead to a reality shock.

    2. Swedish planes shall now, in the light of a conveniently hysterical interpretation of the crisis in Ukraine, equip its planes with cruise missiles.

    The security priesthood of the country consists of a handful of researchers on military affairs at huge, well-financed state institutes in close contact with politicians and the military with whom military-loyal journalists have close bonds.

    The country that once did something for a better world has joined the militarist world. At a time when both NATO and the U.S. are getting weaker, Sweden’s elites plan to put all Sweden’s eggs in that basket.

    It has no policy vis–à–vis, say, the BRICS (Brazil, Russia, India, China and South Africa) countries or any vision of the world in 20 years to navigate towards. It has no ideals, values or commitments, only a ”follow-the-U.S./NATO and EU” flock mentality.

    3. The U.S. ambassador to Sweden, Mark Brzezinski, recently told Sweden to join NATO, otherwise it won’t get any help in the event of an attack – in short, blackmailing disguised as deep concern and generous offer to bring (conditional) help. This was revealed by the conservative Swedish daily, Svenska Dagbladet.

    The message is based on “fearology2 – because everybody knows that should Russia attack anyone, Sweden would not be the first target and it would be in the interest of NATO to control Swedish territory before any spreading of Russian forces from somewhere else to the Nordic area.

    In short, NATO’s interest in Sweden is much greater than Sweden’s in NATO. Whatever one may think of these fantasies, they are just that: No one has thought up a credible scenario for how Sweden would be invaded by Russia and remain defenceless.

    But this is the military-fundamentalist propaganda the Swedes are the target of these years: We must join NATO because we have such a weak defence that we can’t defend ourselves!

    The liberal party’s defence policy spokesman, Allan Widman, recently stated this in a manner indicative of the low intellectual level of defence discussions here: ”I can only state the fact that Russia has about 140 million people and Sweden nine million. We won’t be able to manage serious challenges from outside on our own…”

    Now, if the Swedish military can’t provide any protection for the nine million Swedes with a budget of eight billion dollars (among the 10 percent highest per capita in the world) at its disposal, it’s time to ask how inefficient and cost-maximising it can be without its leadership being fired.

    4. Just this week it was decided that AWACS (Airborne Warning and Control System), planes can pass through Swedish airspace in connection with NATO’s Ukraine crisis missions.

    5. Sweden (like Finland) is discussing how to receive military aid, including troops, from NATO. This goes beyond what NATO members Denmark, Norway and Iceland have ever accepted. And Sweden is not a NATO member!

    #OTAN #Suède #atlantisme#élite#intérêts_privés #argent_public

  • Le président bolivien atterrit à Vienne, Snowden pas dans l’avion - Politique - ouest-france.fr
    http://www.ouest-france.fr/ofdernmin_-Le-president-bolivien-atterrit-a-Vienne-Snowden-pas-dans-l-a

    Le président bolivien Evo Morales a atterri mardi soir à Vienne après le refus de la France et du Portugal de laisser son avion survoler leurs territoires, a indiqué le ministre des Affaires bolivien David Choquehuanca qui a aussi démenti des rumeurs sur la présence d’Edouard Snowden dans son avion.

    Les dirigeants européens sont bien plus indignés par Snowden que par #prism.