• Comment réguler l’exploitation de notre attention ? | InternetActu
    http://internetactu.blog.lemonde.fr/2018/12/27/comment-reguler-lexploitation-de-notre-attention

    Dans Les marchands d’attention (The Attention Merchants, 2017, Atlantic Books, non traduit), le professeur de droit, spécialiste des réseaux et de la régulation des médias, Tim Wu (@superwuster), 10 ans après avoir raconté l’histoire des télécommunications et du développement d’internet dans The Master Switch (où il expliquait la tendance de l’industrie à créer des empires et le risque des industries de la technologie à aller dans le même sens), raconte, sur 400 pages, l’histoire de l’industrialisation des médias américains et de la publicité de la fin du XIXe siècle à aujourd’hui. En passant d’une innovation médiatique l’autre, des journaux à la radio, de la télé à l’internet, Wu tisse une très informée histoire du rapport de l’exploitation commerciale de l’information et du divertissement. Une histoire de l’industrialisation des médias américains qui se concentre beaucoup sur leurs innovations et leurs modèles d’affaires, c’est-à-dire qui s’attarde à montrer comment notre #attention a été convertie en revenus, comment nous avons été progressivement cédés à la logique du #commerce – sans qu’on n’y trouve beaucoup à redire d’ailleurs.

    La compétition pour notre attention n’a jamais cherché à nous élever, au contraire

    Tout le long de cette histoire, Tim Wu insiste particulièrement sur le fait que la #capture_attentionnelle produite par les médias s’est faite par-devers nous. La question attentionnelle est souvent présentée comme le résultat d’une négociation entre l’utilisateur, le spectateur, et le service ou média qu’il utilise… mais aucun d’entre nous n’a jamais consenti à la capture attentionnelle, à l’#extraction de son attention. Il souligne notamment que celle-ci est plus revendue par les médias aux annonceurs, qu’utilisée par les médias eux-mêmes. Il insiste également à montrer que cette #exploitation vise rarement à nous aider à être en contrôle, au contraire. Elle ne nous a jamais apporté rien d’autre que toujours plus de contenus insignifiants. Des premiers journaux à 1 cent au spam publicitaire, l’exploitation attentionnelle a toujours visé nos plus vils instincts. Elle n’a pas cherché à nous élever, à nous aider à grandir, à développer nos connaissances, à créer du bien commun, qu’à activer nos réactions les plus instinctives. Notre exploitation commerciale est allée de pair avec l’évolution des contenus. Les journaux qui ont adopté le modèle publicitaire, ont également inventé des rubriques qui n’existaient pas pour mieux les servir : comme les faits divers, les comptes-rendus de procès, les récits de crimes… La compétition pour notre attention dégrade toujours les contenus, rappelle Tim Wu. Elle nous tourne vers « le plus tapageur, le plus sinistre, le plus choquant, nous propose toujours l’alternative la plus scandaleuse ou extravagante ». Si la publicité a incontestablement contribué à développer l’économie américaine, Wu rappelle qu’elle n’a jamais cherché à présenter une information objective, mais plutôt à déformer nos mécanismes de choix, par tous les moyens possibles, même par le mensonge. L’exploitation attentionnelle est par nature une course contre l’éthique. Elle est et demeure avant tout une forme d’exploitation. Une #traite, comme disait le spécialiste du sujet Yves Citton, en usant volontairement de ce vocabulaire marqué au fer.

    Wu souligne que l’industrie des contenus a plus été complice de cette exploitation qu’autre chose. La presse par exemple, n’a pas tant cherché à contenir ou réguler la publicité et les revenus qu’elle générait, qu’à y répondre, qu’à évoluer avec elle, notamment en faisant évoluer ses contenus pour mieux fournir la publicité. Les fournisseurs de contenus, les publicitaires, aidés des premiers spécialistes des études comportementales, ont été les courtiers et les ingénieurs de l’#économie_de_l’attention. Ils ont transformé l’approche intuitive et improvisée des premières publicités en machines industrielles pour capturer massivement l’attention. Wu rappelle par exemple que les dentifrices, qui n’existaient pas vraiment avant les années 20, vont prendre leur essor non pas du fait de la demande, mais bien du fait de l’offensive publicitaire, qui s’est attaquée aux angoisses inconscientes des contemporains. Plus encore que des #ingénieurs de la demande, ces acteurs ont été des fabricants de #comportements, de mœurs…

    • Elle ne nous a jamais apporté rien d’autre que toujours plus de contenus insignifiants. Des premiers journaux à 1 cent au spam publicitaire, l’exploitation attentionnelle a toujours visé nos plus vils instincts. Elle n’a pas cherché à nous élever, à nous aider à grandir, à développer nos connaissances, à créer du bien commun, qu’à activer nos réactions les plus instinctives.

  • VIDEO. Climat : « On n’est jamais trop petit pour faire une différence » : le discours fort de Greta Thunberg
    https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/cop24/video-climat-on-n-est-jamais-trop-petit-pour-faire-une-difference-le-di

    Son discours a fait le tour du monde. À tout juste 15 ans, Greta Thunberg a bousculé les délégués présents à la COP24 - qui s’est tenue à Katowice en …

  • Aix - Marseille - Participer et/ou mettre en œuvre le Parcours santé - Information Documentation
    http://www.pedagogie.ac-aix-marseille.fr/jcms/c_10637627/fr/experience-cogni-classe-au-college-massenet
    upload/docs/image/jpeg/2018-11/neuroscience.jpg

    Le projet s’articule autour de quatre thèmes : la mémorisation, la compréhension, l’attention et l’évaluation.

    Tout au long de l’année, les élèves de la classe de 6D seront formés au fonctionnement du cerveau. Ces formations seront faites par les professeurs de SVT ainsi que par une chercheuse de l’UFR de Neurosciences de l’Université d’Aix-Marseille. L’objectif est de valoriser les élèves, leur montrant qu’ils sont tous capables de réussir, ainsi que de les impliquer davantage dans leurs apprentissages.

    Temps de mémorisation en classe, à l’aide de logiciels intéractifs type Kahoot. Introduction de la mémorisation comme jeu. Utilisation de fiches de mémorisation pliables, de structure commune à toutes les disciplines.

    Développement de l’attention lors de prises de notes.

    Temps de respiration consciente à chaque début de cours et lors d’agitation.

    Test de compréhension et de mémorisation avec Plickers.

    #attention #concentration #mémorisation #sciencesCognitives

  • Aix - Marseille - Participer et/ou mettre en œuvre le Parcours santé - Information Documentation
    http://www.pedagogie.ac-aix-marseille.fr/jcms/c_10632941/fr/respiration-consciente-la-serenite-dans-les-classes-pour-
    upload/docs/image/jpeg/2018-11/respi.jpg

    La pratique de la respiration apporte aux collégiens ainsi qu’aux enseignants de nombreux bénéfices. On peut facilement évoquer la concentration, une meilleure gestion des émotions, du stress ou le développement d’une plus grande confiance en soi. C’est une réponse efficace au stress, aux distractions et autres éléments qui perturbent l’attention et qui bien sûr nuisent à l’apprentissage et à leur bien-être. Ces exercices sont accompagnés d’explications théoriques, relatives au fonctionnement du cerveau et du corps, par les enseignants de SVT et par l’infirmière scolaire. Ils entrent dans le cadre de la Cogni’classe. Bien que les exercices aient débuté en septembre 2018, l’impact sur les élèves est très positif.

    #attention #concentration

  • Le (faux ?) scandale des dispositifs médicaux !
    http://lacoupedhygie.fr/index.php/2018/11/27/le-faux-scandale-des-dispositifs-medicaux

    Tout commence avec un filet de mandarines(...)
    Le dossier présenté a été fait avec le soutien d’un professeur de médecine d’une Université prestigieuse.(...)
    Le filet de mandarines comme dispositif médical n’a jamais obtenu le marquage CE
    (...)
    82 000 morts aux Etats Unis en 10 ans à cause des dispositifs médicaux ? D’où viennent ces chiffres ?

    Le Journal le Monde a été récupéré ces chiffres dans la base de données MAUDE publiée par la FDA. Cette base permet de recenser tous les incidents rapportés impliquant potentiellement un dispositif médical. ATTENTION, CE MOT EST IMPORTANT : POTENTIELLEMENT. Mais la base de données ne détermine pas l’imputation de l’incident aux dispositifs. Pour faire ce travail, il faut aller lire les narratifs.

    via https://framapiaf.org/@Framatophe/101153933578941526
    #attentionBébéEtEauDuBain #GellManEffect

  • Push #notifications Are Not That Bad, You Just Need To Take Control Again
    https://hackernoon.com/push-notifications-are-not-that-bad-you-just-need-to-take-control-again-

    Just a year ago, the first thing I did when I woke up was picking up my phone and instantly reviewing my notifications. Despite what Tristan Harris said about tech hijacking my morning routine, I was still doing it.I didn’t want to check my social media in front of my employees. I wanted to show to an investor or client that emailed me overnight that I was working early in the morning. I needed to know if an important email would impact my morning meetings.As a startup founder, I always had a good reason to do it.And it seems that I’m not the only one. According to a recent survey from the tech analyst company ReportLinker, 46 % of Americans admitted to checking their #smartphones before they even get out of bed in the morning.How did that happen?Push Notifications Become Part Of Our Daily (...)

    #mobile #attention #attention-economy

  • A New Series of Articles: TeX Tokens and Related Concepts—But Why (and How)? - Overleaf, Online LaTeX Editor
    https://www.overleaf.com/learn/latex/Articles/A_New_Series_of_Articles:_TeX_Tokens_and_Related_Concepts%E2%80%94But_Why_

    The motivation to write this series of articles arose through reading material about TeX which explained many of TeX’s activities through the concept of “tokens” together with TeX’s “tokenization process”, “token lists” and related concepts such as “macro expansion” and “expandable commands”. Whenever I encountered TeX-related explanations phrased in terms of “TeX tokens” the same question kept coming to mind: What, precisely, is a TeX token? I needed to find out.

    The scope and content of the first article, What is a “TeX token”?, is, by its very nature, quite “close to the metal” as programmers might say and there’s no doubt that “TeX tokens” could be classified as a pretty arcane topic to write about: so why bother? Ultimately, you take a view—or, perhaps, a leap of faith—that other people may also have been puzzling over the same topic and that there’s scope for an article or two to fill in some gaps. My aim is to provide some useful background explanations which can complement other material you might be reading and, hopefully, may help to better understand some key concepts which arise as you learn about TeX and explore macros and programming.

    Clearly, within the confines of blog articles we can only skim the surface—it’s simply not practical to attempt an explanation of all salient topics or to dive into the murkiest waters. Of necessity, I will skip considerable detail and walk the fine line between over-simplification and pushing analogies to breaking point.

    “Write articles you’d like to have read” is a useful guide and one I’ve tried hard to apply as I wrote this series.

    #TeX #analyse_de_code #programmation_littérale #attention_c'est_très_technique

    et on pourrait aussi ajouter #archéologie

    • où l’on apprend que le code de TeX (original, celui de Knuth) est plein de variable globales, de nom de variables cryptic et de goto. Bienvenu 40 ans en arrière.

  • Privacy by #design : concevoir pour préserver la #vie_privée
    http://www.internetactu.net/2018/10/18/privacy-by-design-concevoir-pour-preserver-la-vie-privee

    Tijmen Schep (@tijmenschep) se définit comme un chercheur et activiste technocritique, un concepteur d’innovations éthiques comme le proclame le site de sa société de conseil. Sur la scène de la conférence Ethics by Design, il se présente également comme un privacy designer, un ingénieur de la vie privée. On a (...)

    #Articles #Recherches #attentionbydesign

  • De la conception émotionnelle en ses limites
    http://www.internetactu.net/2018/10/17/de-la-conception-emotionnelle-en-ses-limites

    Camille Alloing (@caddereputation) et Julien Pierre (@artxtra) sont chercheurs en science de l’information et de la communication. Ils sont surtout les auteurs d’un très intéressant petit livre paru en 2017 chez Ina édition : Le Web affectif. Sur la scène de la conférence Ethics by Design à Saint-Denis, ils sont venus (...)

    #Articles #Recherches #attentionbydesign #émotion #informatique_émotionnelle

  • Biberonnés à YouTube
    http://www.internetactu.net/a-lire-ailleurs/biberonne-a-youtube

    James Bridle nous avait alerté sur ces étranges programmes pour #enfants qui colonisaient YouTube (voir également Technologie : l’âge sombre). Alexis Madrigal (@alexismadrigal), pour The Atlantic s’est rendu en Inde dans les studios de Chuchu TV, à la rencontre de son créateur Vinoth Chandar (@vinoth27), une chaîne YouTube qui a plus (...)

    #A_lire_ailleurs #Débats #attentionbydesign #économie_de_l'attention #régulation

  • Demain, tous nos gadgets répondront-ils à la #voix ?
    http://www.internetactu.net/a-lire-ailleurs/demain-tous-nos-gadgets-repondront-ils-a-la-voix

    Amazon vient d’annoncer étendre sa gamme de produits d’assistants vocaux… rapporte 01net comme LeMonde.fr, parmi lesquels on trouve notamment un appareil pour la voiture ou une prise électrique qui se commande à la voix ou via l’application Alexa. Amazon a également dévoilé une série d’amélioration à son interface vocale lui (...)

    #A_lire_ailleurs #Usages #attentionbydesign #économie_de_l'attention #Interfaces

  • Et si la #régulation de la question attentionnelle n’était pas là où l’on croit ?
    http://www.internetactu.net/2018/09/25/et-si-la-regulation-de-la-question-attentionnelle-netait-pas-la-ou-lon

    Dans Les marchands d’attention (The Attention Merchants, 2017, Atlantic Books, non traduit), le professeur de droit, spécialiste des réseaux et de la régulation des médias, Tim Wu (@superwuster), 10 ans après avoir raconté l’histoire des télécommunications et du développement d’internet dans The Master Switch (où il expliquait la tendance de (...)

    #Articles #Enjeux #attentionbydesign #économie #économie_de_l'attention #Economie_et_marchés

  • Ordinateur à l’université : « Combien y’a-t-il d’étudiants dont on ne voit jamais les yeux ? » - Libération

    Par Olivier Estèves, Professeur à l’université de Lille, spécialiste de l’histoire britannique. — 18 septembre 2018 à 17:32

    Alors que l’interdiction des téléphones portables au collège a été officialisée à l’échelle nationale, l’utilisation des ordinateurs portables dans les universités devrait elle aussi faire l’objet d’un débat sérieux.

    Novembre 2017 : lors d’un séminaire de master 2 (en langue anglaise) sur les origines de la révolution conservatrice aux Etats-Unis, je présente les slides d’un PowerPoint qui égrène le bilan morbide des violences urbaines des années 60. Un tableau récapitule les douzaines de morts à Watts (quartier de Los Angeles), Newark, Detroit, Chicago, etc. En parlant, je vois au fond de la salle deux étudiantes, d’ordinaire sérieuses, qui rient ensemble, les yeux rivés sur l’écran de leur ordinateur portable respectif. De toute évidence, leur esprit et attention sont accaparés par un contenu n’ayant absolument rien à voir avec celui du cours. Je les rappelle à l’ordre, une énième fois, tellement ce type de comportement est routinier. Cette anecdote trouve des centaines, pardon des milliers d’échos dans l’expérience quotidienne de collègues universitaires.

    Incapables de participer

    On aurait tort de croire qu’il s’agit là d’un problème lié à la massification de l’enseignement dans l’université française, à laquelle le lamentable et opaque Parcoursup serait censé répondre. En effet, le cours en question est en master 2, pour lequel une sélection existe déjà depuis un an. De toute façon, des filières sélectives en France connaissent exactement le même problème. Ayant animé un séminaire sur la question raciale dans les séries américaines à Sciences-Po Lille, reposant sur un ouvrage que j’avais publié avec mon collègue et ami Sébastien Lefait (Presses de Sciences-Po, 2014), je me souviens distinctement avoir montré des extraits de The Wire, The Sopranos, dont on devait débattre ensuite auprès d’un public dont un tiers avait les yeux rivés sur leurs propres ordinateurs portables tandis que je procédais au visionnage de scènes des chefs-d’œuvre de David Simon et David Chase.

    Une fois ce visionnage terminé, une bonne proportion des étudiants était incapable de répondre aux questions, encore moins de participer au débat en anglais. Rien de plus normal : beaucoup d’entre eux venaient de s’amuser sur Facebook, de faire les soldes en ligne, de répondre à leurs mails, sans oublier qu’un écran d’ordinateur portable sert très souvent à cacher… un téléphone portable d’où l’on envoie des textos. Depuis, notamment dans les Instituts d’études politiques, le nombre de collègues imposant des cours « sans écran » (ni téléphone ni ordinateur portable) n’a cessé de croître. Un certain nombre d’entre eux, en France mais aussi ailleurs, sont des enseignants d’informatique, très bien placés pour connaître les torts que causent ces machines à l’attention étudiante.

    (...)

    La question de la réussite étudiante est, légitimement, dans la bouche de nombreux décideurs, depuis les directeurs d’UFR jusqu’aux cabinets ministériels. Poser sérieusement la question de l’interdiction de ces armes de distraction massive dans certains enseignements ne coûterait rien au gouvernement et réintroduirait les conditions de cours où l’on puisse débattre, discuter, illustrer des contenus et répondre à la contradiction étudiante, sans laquelle les universitaires ne peuvent guère avancer. Avec des étudiants rivés sur leurs écrans d’ordinateurs cela n’est tout simplement pas possible. Le temps est venu de mettre ces problèmes sur la table. A titre personnel, je procéderai à l’interdiction pure et simple de tout appareil connecté dès l’année prochaine, même si je trouve lamentable qu’il soit nécessaire d’en arriver là.❞

    #attention #numerisation #interdiction_de_l'ordinateur

    • Eh ben écoute plutôt pas mal. Je ne suis pas trop arrivé à la faire respecter aux deuxième année (ils avaient déjà pris le pli...) mais pour les première année c’est plutôt efficace. Je les trouve plus attentifs. C’est très subjectif : difficile de distinguer ce qui relève du fait de ne pas avoir d’écran devant les yeux de ce qui relève de « l’effet promo » (d’une année sur l’autre ce n’est jamais pareil). Mais quoi qu’il en soit je vais continuer.

      Je ne crois pas que l’auteur de l’article aie raison de trouver lamentable d’en arriver là. Après tout il s’agit d’un apprentissage des usages.

      En revanche, en TD, donc quand ils sont une trentaine, j’autorise ceux qui veulent à utiliser l’ordi, mais pas pour prendre des notes : ce sont des TD d’algorithmique programmation, donc si certains se sentent de tester leurs solutions s’ils ont le temps, pourquoi pas.

    • @ericw : excuse-moi, mais ça m’intéresse beaucoup, donc je vais te demander des précisions.
      As-tu également demandé aux premières années de ne pas sortir leurs téléphones portables ?
      Qu’est-ce que t’ont dit les secondes années, est-ce que vous avez eu une vraie discussion ?
      Est-ce que tu en as parlé avec des collègues, qu’est-ce qu’ils en pensent ?

    • On a qu’à dire « autre chose » ! Je suis l’affaire de l’appel de Beauchastel — des enseignant-e-s qui désobéissent aux injonctions au tout-numérique dans l’Éducation Nationale — ainsi que celle des tableaux noirs de Gaillac, dont on a déjà parlé sur seenthis. Il commence à y avoir pas mal de professionnel-le-s qui, dans l’enseignement, prennent position, et c’est très précieux.

    • Salut, si tu suis l’appel de Beauchastel tu peux aussi être tenu au courant par « Le rappel de Beauchastel », un format A3 alimenté par des enseignants signataires, qui se photocopie dans les collèges et Lycées et qui peut être envoyé à domicile à condition d’envoyer un carnet de 10 timbres.
      Je crois que nous en sommes au 3ème. Il se diffuse exclusivement au format papier pour éviter les critiques à la noix comme quoi l’Appel est en ligne alors que l’on critique l’informatique - alors qu’il a juste été publié par PMO ou par les journaux qui ont fait des articles.

  • Three steps to manage your #attention in a distracted world
    https://hackernoon.com/three-steps-to-manage-your-attention-in-a-distracted-world-1d922ce44ed9?

    I recently finished #reading John Carreyrou’s Bad Blood, a gripping true story of greed, lies and hubris in the Silicon Valley. Midway through the book, I found an interesting anecdote.Write an email more than 500 wordsA young mechanical engineer finds a way to manage his overbearing and annoying boss, Sunny. Every time Sunny mails the young engineer asking for some information, he replies with an email that is longer than 500 words. “That usually brought him several weeks of peace because Sunny simply didn’t have the patience to read long emails.”How many of us do that? Avoid reading long emails or skim through long articles? Irrespective of which generation we belong to, Gen X, Gen Y or Gen Z, we all are now part of what has come to be known as Generation TL;DR (too long; didn’t (...)

    #bad-blood #productivity #digital

  • Maximum Efficiency: 3 #blockchain Startups Utilizing Our Time
    https://hackernoon.com/maximum-efficiency-3-blockchain-startups-utilizing-our-time-4788095e07a8

    image source: pexels.comTime is the most valuable commodity we will ever have. All of the treasured and trying moments of our lives are measured with time, and everyone is aware that we have a finite amount of it. Most people want to prolong that time as much as possible, and strive to value it with the care that it deserves.“Live life to the fullest, because time is fleeting,” as the saying goes.In the here and now, companies are concerned about our time as well. They want us to give them our focus, attention, and, most importantly, our money. As a result, they spend millions of dollars on compelling advertising campaigns, they issue shiny annual releases, and they promulgate their products where they think we are most likely to purchase them.This isn’t usually done with any intentional (...)

    #attention-economy #blockchain-attention #blockchain-monetization #blockchain-startup

  • De la démocratie aux médiarchies
    http://www.internetactu.net/2018/06/21/de-la-democratie-aux-mediarchies

    Comme le remarquait Nicolas Vanbremeersch (@versac), directeur du Tank et co-organisateur de la 23e édition des rencontres Aux sources du numérique, le dernier livre d’Yves Citton, Médiarchies, est un livre qui fabrique de la théorie. C’est même un manuel de médiologie ajouterais-je, qui saisit les différentes couches qui organisent notre (...)

    #Articles #Débats #attentionbydesign #Médias

  • #design et Attention : perspectives critiques
    http://www.internetactu.net/2018/06/18/design-et-attention-perspectives-critiques

    Pour l’enseignant chercheur en design Anthony Masure (@anthonymasure), qui nous accompagne sur le groupe de travail rétro-design de l’attention lancé par la Fing, la question de la conception attentionnelle doit être replacé en contexte : celui de la conception des interfaces. L’attention dans l’histoire des interfaces : à quoi sert l’utilisateur ? A (...)

    #Articles #Usages #attentionbydesign

  • L’attention, une question politique ?
    http://www.internetactu.net/2018/06/04/lattention-une-question-politique

    Le concepteur éthique Américain Tristan Harris (@tristanharris) était l’un des invités du sommet Tech for Good, réuni par Emmanuel Macron à l’Élysée. Il était l’un des rares représentants d’une « société civile » dans un quarteron exclusivement entrepreneurial qui a surtout servi à faire des annonces sur le développement de (...)

    #Articles #Débats #attentionbydesign #design #économie_de_l'attention

  • Inverse Variable Rewards
    https://hackernoon.com/inverse-variable-rewards-1e6a101790bf?source=rss----3a8144eabfe3---4

    We can fight smartphone #addiction using the same patterns that designers leveraged to make products addictive in the first place. In this article I’ll describe one approach, which I call Inverse Variable Rewards.Variable rewards are the foundation for a significant number of ‘addictive’ consumer products, used by designers in an effort to ensnare user #attention. They seek this attention not necessarily because they think it is in the user’s best interest, but so that they can then monetize it via advertisements, which in turn enables the product to survive and thrive.Background: What are Variable Rewards?To understand variable rewards imagine a slot machine. You put in a coin. You pull the lever. Do the three shapes all match? Nope? OK, pull again. How about this time?Sometimes pulling the (...)

    #design #inverse-variable-rewards #responsibility

  • Maybe It’s Not Just #addiction
    https://hackernoon.com/blind-to-vigilance-7e9b72ab2ad4?source=rss----3a8144eabfe3---4

    Technologists often oversimplify. Consider the contemporary tendency to describe all types of heavy smartphone usage as addiction. Smartphones and apps certainly have some built-in addictiveness thanks to a number of surreptitious #design patterns. But addiction is not the whole story. And in some cases, I’d argue it’s the wrong story altogether.Users are not just addicted: they are also (and more often) being vigilant.Vigilance is the allocation of significant attentional resources to perform sustained watchfulness. This watchfulness is extreme and associated with self-preservation; for example, a zebra keeping eyes and ears open for predators while also grazing. Animals who aren’t at the top of the food chain spend considerable time and energy being vigilant.We humans are of course at (...)

    #distraction #vigilance #attention

  • How do I make my #attention span longer again? I found two ways
    https://hackernoon.com/how-do-i-make-my-attention-span-longer-again-i-found-two-ways-41ceeb8e44

    My mind when I surf the webSo yeah… Everybody is saying that because of the #internet and stuff our attention span is getting shorter and shorter. I don’t want that. I want to think deeply about topics and come with unbiased and good answers to questions, viewed from as many perspectives as possible.So how do I make my attention span longer again?That’s what I’m trying to answer, and don’t forget it (because of my short attention span and sparsely divided memory (which, obviously, accounts for memory loss, sometimes). So by writing it down as a #medium post, I hope not to forget it. Because it seems important. Wow, haha, I think there’s a movie about this!First of all. Why does your attention span get shorter from internet? It’s probably because of hyperlinks. At least, that’s what they say in (...)

    #attention-span #attention-economy

  • Attention à l’attention
    http://www.internetactu.net/2018/04/04/attention-a-lattention

    Pour éclairer les questions de conception attentionnelles, autour du programme Retro-Design de l’Attention lancé par la Fing, il nous a semblé essentiel de recevoir un éclairage provenant des neurosciences et de la #psychologie comportementale. C’est pourquoi nous nous sommes associés à Chiasma (FB, blog, @chiasmaparis) une association qui organise des (...)

    #Articles #Usages #attentionbydesign #cognition #design #économie_de_l'attention #neuroscience

  • It’s time to rebuild the web - O’Reilly Media
    https://www.oreilly.com/ideas/its-time-to-rebuild-the-web

    The web was never supposed to be a few walled gardens of concentrated content owned by Facebook, YouTube, Twitter, and a few other major publishers. It was supposed to be a cacophony of different sites and voices. And it would be easy to rebuild this cacophony—indeed, it never really died. There are plenty of individual sites out there still, and they provide some (should I say most?) of the really valuable content on the web. The problem with the megasites is that they select and present “relevant” content to us. Much as we may complain about Facebook, selecting relevant content from an ocean of random sites is an important service. It’s easy for me to imagine relatives and friends building their own sites for baby pictures, announcements, and general talk. That’s what we did in the 90s. But would we go to the trouble of reading those all those sites? Probably not. I didn’t in the 90s, and neither did you.

    Yes, there would still be plenty of sites for every conspiracy theory and propaganda project around; but in a world where you choose what you see rather than letting a third party decide for you, these sites would have trouble gaining momentum.

    I don’t want to underestimate the difficulty of this project, or overestimate its chances of success. We’d certainly have to get used to sites that aren’t as glossy or complex as the ones we have now. We might have to revisit some of the most hideous bits of the first-generation web, including those awful GeoCities pages. We would probably need to avoid fancy, dynamic websites; and, before you think this will be easy, remember that one of the first extensions to the static web was CGI Perl. We would be taking the risk that we’d re-invent the same mistakes that brought us to our current mess. Simplicity is a discipline, and not an easy one. However, by losing tons of bloat, we’d end up with a web that is much faster and more responsive than what we have now. And maybe we’d learn to prize that speed and that responsiveness.

    #HTML #Web #Design

    • Je pense qu’il se trompe totalement de sujet. Le problème n’est pas la difficulté technique, mais l’économie de l’attention.

      Avant que « tout le monde » se mette à publier sur Facebook, il y avait les « blogs », y compris centralisés, tels que Blogspot. Aujourd’hui il y a Medium (et d’autres). Si on veut publier en dehors de Facebook, techniquement, c’est simple, c’est puissant et c’est beaucoup plus joli.

      Et en dehors de ça, il y a toujours la possibilité de se mettre à plusieurs pour faire un site ensemble, ce qui est une aventure particulièrement enrichissante, et techniquement pas usante (si vraiment on veut s’exprimer dans ce cadre, hé ben on trouve le ou la geek du groupe qui te configure le truc et voilà).

      Les gens « publient » sur Facebook parce qu’on a développé un fantasme de l’audience et de l’attention. Les gens postent leurs vidéos où ils prétendent commenter sérieusement l’actualité au milieu des vidéos de chats sur Youtube plutôt que sur n’importe quel autre plateforme parce qu’on leur promet que l’audience est là, pas parce que ce serait plus difficile sur Vimeo par exemple. On veut s’exprimer sans bosser (hop, je balance mon indignation à deux balles sur n’importe quel sujet) sur des plateformes qui promettent une grosse audience, voire une audience captive. Et les militants vont aussi sur Facebook pour exactement les mêmes raisons : parce qu’on leur dit qu’ils y feront de l’audience. Genre à ce train, il faudra aussi penser à aller « militer » sur Musically…

      Et je suspecte que beaucoup de « militants » vont sur Facebook ou Twitter parce que ce sont des plateformes fliquées où l’on peut facilement s’exprimer à sens unique, sans gros risque de contradiction, parce que les « réponses » sont perdues dans un marigot de conneries crasses, avec une interface bien conçue pour que personne ne les lise.

      Tant qu’on ne s’interroge pas sur la réalité et la qualité de l’attention dont on croit bénéficier sur Facebook, on n’ira nulle part. On peut bien vouloir décentraliser, revenir à un beau bazar de Web, mais tant que la logique qu’on oppose à cela est systématiquement « oui mais “les gens” sont sur Facebook », c’est mort. Tant qu’on ne se demandera pas quel est le niveau d’attention réel de ce qui est compté comme une « vue », ou même un « like » sur Facebook ou Twitter, c’est peine perdue.

      Si on regarde la photo, à une époque Flickr est presque mort de sa médiocrité, malgré son audience, et les photographes avec une (petite) prétention à la qualité sont partis ailleurs (500px par exemple). Idem pour les vidéos : si tu as une prétention artistique, tu fuis Youtube et tu vas sur Viméo. Pourquoi la question ne se pose-t-elle pas (ou pas encore) pour les gens qui cherchent une qualité de lecture, d’attention et d’échange avant d’aller sur Facebook (ou même Twitter) ?

    • Puisque je suis lancé…

      – La question du personal branding (« marketing personnel »), que je pense fondamentale dans les nouveaux supports de publication. Facebook semble être idéal pour cela, en ce qu’il a dès le début promu l’« identité réelle », mais aussi la confusion volontaire entre vie publique et vie privée (alors que, pour ma génération, aller balancer des propos politiquement engagés au même endroit où l’on échange des photos de ses gamins avec ses beaux-parents et où l’on garde le contact avec ses anciens élèves et ses relations du boulot, c’était une idée totalement crétine).

      Le changement de support de publication s’est aussi accompagné de ce changement de comportement (on se souviendra des vieux de la vieille bataillant pour tenter de pouvoir rester sous pseudo sur Facebook). Dans le bazar des années 90, nous avions tous des pseudos et nous tenions au pseudonymat (théorisé par certains – on a un texte sur uZine à ce sujet – comme la seule façon d’écrire de manière réellement libre). Dans les années 2000, chacun son blog, mais avec la mise en place d’un vedettariat. Désormais c’est terminé. Écrire sous pseudo est largement suspect et irresponsable et fake-news et tout ça…

      – La disparition des liens hypertexte. Je mets ça dans les années 2000, où les gens se sont mis à ne plus faire de liens entre blogs. On cite des gros médias sérieux, on les commente, on y répond, mais on ne rebondit pas « entre blogueurs » aussi facilement qu’on le faisait dans les années 90. Une sorte de dramatisation du lien hypertexte, accentué par la paranoïa anti-confusionisme et anti-complotisme chez les blogueurs engagés à gauche. Oh là là, mon image-personnelle-super-brandée va s’effondrer si je fais un lien vers un autre site qui, un jour, pourrait faire un lien vers quelqu’un de pas bien ou, pire, qui pourrait dire un truc qui ne me conviendrait pas !

      À partir du milieu des années 2000, quand on avait encore un site indépendant/militant, la seule source de visites à peu près régulière a été le Portail des copains. Pour un site militant, avoir un billet référencé ou pas sur le Portail, ça revenait à être lu par quelques centaines ou milliers de visiteurs eux-mêmes militants, ou pas lu du tout. Je suppose qu’au bout d’un moment, hé ben les gens vont à la soupe sur Facebook, parce que « c’est là que sont les gens » et que l’écosystème de l’hypertexte est déjà perverti depuis un bon moment ; même si ça me semble largement illusoire d’être lu sérieusement entre deux considérations sur les photos de vacances des cousins, et si c’est politiquement mortifère.

    • Et du coup, deux aspects qui pourraient redonner goût aux gens engagés à retourner au bazar…

      – À force de paranoïa anti-fake news, la visibilité des médias « non marchands », « indépendants », « alternatifs » sur Facebook va de plus en plus dépendre de leur adhésion à une vision du monde validée par les grands médias, au travers des contrats de traque aux fake-news que ces grands réseaux ont signé avec les Decodex et Décodeurs… L’effort énorme de chasse aux propos hétérodoxes sur les réseaux est en train de faire un massacre de ce côté, avec des changements volontaires des algorithmes de classement. (Le fait qu’une partie de cette paranoïa anti-fake-news ait été largement menée par la gauche aux États-Unis et ici est, je dois dire, assez croquignolesque.) Constater, par exemple, qu’on n’a déjà qu’une très faible visibilité pour les médias alternatifs sur un machin comme Google News.

      – Le principe même de réseaux qui vendent de la publicité et qui, dans le même temps, sont des outils de marketing personnel, amène au rétrécissement de l’expression non-sponsorisée sur ces réseaux (Facebook annonçant par exemple restreindre la visibilité naturelle des « pages » dans les flux personnels, mais pas une réduction de la quantité de publicité dans ces mêmes flux…). En dehors des quelques indignations préformatées qui continueront à « buzzer », parce qu’il faut bien continuer à faire croire que ces réseaux servent à s’exprimer, il devient de plus en plus évident que, pour récupérer de la visibilité dans les flux des usagers, il faudra payer. Je suspecte qu’il existe déjà des gens qui achètent de la visibilité sur Facebook pour avoir plus de « like » sur leurs photos de mariage, et je pense que dans quelques années, ce sera une pratique aussi banale que de, justement, payer un photographe pour avoir de belles photos de mariage… alors cette faramineuse audience qu’on te promet sur Facebook, ça risque d’être un peu compliqué. (Sinon, il te reste l’option d’aller relancer le niveau de buzz – et donc le revenu afférent – en allant, arme à la main, foutre le dawa chez Youtube.)

      Du coup, ce double mouvement de chasse aux expressions hétérodoxes (« chasse », en revanche, très tolérante pour les foutaises mainstream fascisantes) et d’obligation de passer à la caisse pour récupérer de la visibilité, ça pourrait être l’occasion d’une renaissance d’un Web un peu plus éclaté et joyeusement foutraque (#ou_pas).

    • @arno Pas nécessairement pour te relancer, encore que, depuis ce matin je bois un peu tes paroles comme du petit lait, mais je remarque ceci. Ce que tu exprimes ici avec une clarté dont je suis jaloux et qu’il m’arrive donc aussi de défendre de façon pus obscure, est de manière tellement fréquente, en fait, disqualifié d’un revers de main qui entend ringardiser de tels propos. Je suis souvent frappé que ces tentatives visant à faire fi de tels avertissement aux accents de Cassandre comme on me dit si souvent émanent naturellement de personnes qui n’ont pas le centième du quart du tiers de nos compétences techniques (surtout des tiennes plutôt que des miennes, dont je ne doute pas qu’elles datent un peu), et ce sont les mêmes personnes axquelles il ne me viendrait pas à l’esprit de reprocher cette plus faible aptitude technique, qui vont ensuite dévouvrir que vraiment ce que font les plateformes de leurs réseaux asociaux avec leurs données personnelles, c’est quand même pas très bien. Naturellement, des ringards cassandriens comme toi et moi (surtout moi) tentons de saisir l’opportunité de telles réalisations tardives pour leur dire que peut-être ce serait le bon moment pour changer de lunettes, mais alors tombe, tel une masse sur une mouche, l’argument qu’ils et elles ne peuvent pas partir de la sorte de ces plateformes et qu’ils et elles vont perdre tous leurs amis et suiveuses. Et tout ce petit monde retourne dans le grand bain dans la pleine connaissance qu’il grouille de requins et sans doute se rassure en pensant que cela concernera un ou une autres et que statistiquement, dans la masse, il est peu probable que le requin viennent les croquer elles et eux, quand le vrai danger n’est pas tellement les requins mais les amibes, parfaitement invisibles et autrement plus contagieux, et, in fine, léthaux.

      Je n’insiste pas sur le fait que leur faible niveau de prophylaxie numérique éclabousse quotidiennement leurs proches, qui elles, et eux, si cela se trouve, prennent, au contraire, certains précautions.

      Enfin, dans ce grand dessein de reconstruire Internet, je remarque que très rarement la question de la convservation de ressources certaines anciennes est évoquée or il me semble que c’est une question importante. Combien de fois cela me ravit quand à la faveur de la recherche d’un renseignement précis, il m’arrive de tomber sur des sites aux esthétiques du millénaire précédent, tout en Times et les liens en bleu souligné. Et dans cette masse profuse sur laquelle se sont aglutinés des sédiments plus récents, il y a des pépites dont je me demande combien de temps encore les navigateurs contemporains pourront encore les interpréter justement sans les interpréter et les dénaturer.

    • On a encore les codes d’uZine si jamais :)

      Perso je veux juste réagir sur un point de l’article de départ : geocities c’était pas hideux (ou pas seulement), c’était inventif et festif. Avec un revival chez https://neocities.org qui a une approche très sympa (notamment un backend #ipfs pour la pérennité)