• Procès des violeurs de Mazan : « Le sexisme est omniprésent, y compris dans l’attitude des accusés », la carte blanche d’Anna Margueritat - POLITIS
    https://www.politis.fr/articles/2024/09/proces-mazan-le-sexisme-est-omnipresent-y-compris-dans-lattitude-des-accuses

    La photojournaliste Anna Margueritat couvre le procès des violeurs de Mazan. Elle raconte, dans ce texte inédit, l’ambiance sexiste dans la salle d’audience et la violence différemment perçue par les hommes et femmes journalistes présent·es.

  • Piste d’atterrissage sur autoroute
    https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Piste_d%27atterrissage_sur_autoroute

    La guerre est le père de toutes choses, ... » dont ce type de piste chez voisins d’israel.

    Les premières pistes sur autoroute sont construites vers la fin de la Seconde Guerre mondiale dans l’Allemagne nazie, où le système développé des Reichsautobahn (en) permet aux avions d’utiliser les autoroutes. Pendant la guerre froide, des pistes sur autoroutes sont construites des deux côtés du rideau de fer, dans de nombreux cas en réponse à la guerre des six jours et à l’opération Focus en 1967, où la Force aérienne israélienne lors d’une frappe aérienne surprise a mis hors service un bon nombre des bases de ses adversaires en quelques heures seulement1,2. Les pays possédant des pistes d’atterrissage sur autoroute comprennent l’Allemagne de l’Ouest et de l’Est, Singapour, la Corée du Nord, Taïwan, la Suède, la Finlande, la Bulgarie, la Suisse3, la Pologne, l’Inde, le Pakistan et la Tchécoslovaquie.

    De cette citation d’Héraclite ...
    https://fr.m.wikipedia.org/wiki/H%C3%A9raclite
    ... tout le monde en connaît la première partie,
    « La guerre est le père de toutes choses, ... »
    ... mais on préfère ignorer sa partie essentielle.
    « ... de tous les rois ; et les uns, elle les porte à la lumière comme dieux, les autres comme hommes ; les uns, elle les fait esclaves, les autres, libres.

    #aviation #guerre #autoroutes

  • Le Double
    https://blog.ecologie-politique.eu/post/Le-Double

    L’extrême droite ramasse aujourd’hui les fruits pourris d’une grave dépolitisation de l’ensemble du corps social, en grande part incapable désormais de comprendre l’interdépendance entre ses membres, qui éprouve le besoin de boucs émissaires et tend à interpréter tout ce qui nous arrive, qui est inquiétant et déstabilisant, comme le résultat de méfaits individuels (il suffirait de remplacer des pourris par d’autres qui sont vertueux) et non d’une structure de pouvoir – que l’extrême droite ne prétend pas changer. Klein cite Jack Bratich, un spécialiste du conspirationnisme, pour lequel, quand on a en tête ces représentations du monde social, les fadaises libérales selon lesquelles des individus peuvent changer le monde en bien peuvent aussi bien se muer en histoires de méchants tout occupés à le changer pour le pire. Les fantaisies de complot sont le double demeuré, impuissant mais toxique de la pensée critique avec laquelle elles ont en commun quelques constats que l’auteur italien Wu Ming 1 appelle des « noyaux de vérité ». Les deux valorisent un rapport de méfiance et des capacités d’opposition au courant dominant mais chez les complotistes cette posture ne remet pas en cause les logiques sociales dominantes. Tout en soutenant le racisme d’État qui prévaut aux États-Unis, tout en dénonçant les manifestations Black Lives Matter, nombre de Blanc·hes dans le déni du Covid ont pu se comparer, comme le fit Naomi Wolf, aux militant·es pour les droits civiques des années 1960. Un retournement vertigineux.

    #Naomi_Klein #Naomi_Wolf #double #livre #recension #Aude_Vidal #fantasme_de_complot #extrême_droite

  • Responsabiliser pour mieux exclure, par Nicolas Duvoux. Revue Délibérée.

    Le passage suivant porte sur la réforme du #RSA :

    « Le travail de survie ou de subsistance, l’absence de maîtrise des outils numériques peuvent conduire à des ratés dans les rendez-vous ou dans la présentation à des heures d’activité. Les ressources des allocataires et de leurs ayants droit seraient alors menacées. À l’inégalité créée par les dérogations nécessaires face à un régime d’obligations inadaptées va donc s’ajouter une différenciation territoriale selon la couleur politique des collectivités, qui diminuera l’homogénéité du droit, en autorisant les départements qui voudraient s’en tenir à la lettre des textes pour faire des économies sur un de leurs principaux postes de dépense.

    Du point de vue des publics, qu’attendre de ces réformes ? Un renforcement, d’abord, de l’allégeance et de la docilité des populations visées aux exigences administratives. Même si elles peuvent adhérer aux demandes d’accompagnement, les populations n’auront pas d’autre choix que de s’y plier. Une forme de #disciplinarisation de masse va se mettre en place, rendue possible par l’infrastructure de systèmes d’information qui permettra d’appliquer à des centaines de milliers de ménages un même régime d’obligations, dont on peut attendre que les travailleur·euses du social assureront la torsion pour que ce régime n’exerce pas une violence trop grande sur les usager·ères qu’ils et elles suivent. » [...]

    « Enfin, ce qui est à attendre, et à redouter, c’est que des publics qui seront immanquablement pris en faute, du fait de l’instabilité de leurs conditions de vie quotidienne, par un système en partie conçu pour les mettre encore plus sous tension, ne finissent par estimer que le jeu n’en vaut pas la chandelle et ne se réfugient dans l’informalité, le travail clandestin, voire l’économie délictuelle – à commencer par la prostitution et le trafic de drogue – qui s’étend sur le territoire. Faute de prendre au sérieux la réalité vécue, le réformisme libéral risque de repousser à l’écart de l’État social des populations qui seront livrées à la #jungle de l’emploi non déclaré et des ressources de la survie, dont il est pourtant avéré qu’elles constituent le terreau d’exploitations et de souffrances de masse. »
    #responsabilisation #autoresponsable

  • Gaza détruit & Liban envahi - Vers une guerre généralisée provoquée par Israël ?!
    https://ricochets.cc/Gaza-Liban-envahis-Vers-une-guerre-generalisee-provoquee-par-Israel-7876.h

    Faire taire les peuples opprimés dans le sang, les bombes, la famine, les prisons et l’écrasement, assassiner des journalistes, baillonner et expulser les médias qui résistent ou juste essaient de relater certains faits, c’est le programme des génocidaires et colonialistes, notamment d’Israël. Un programme grandement facilité par la complicité et le silence d’Etats occidentaux et de leurs médias dominants, comme la France de l’oligarchie néofasciste Macron/Barnier/RN. France & USA (...) #Les_Articles

    / Autoritarisme, régime policier, démocrature..., #Guerres, #Colonialisme_-_luttes_décoloniales

    #Autoritarisme,_régime_policier,_démocrature...
    https://www.acrimed.org/Fermeture-d-Al-Jazeera-en-Cisjordanie-occupee-ou
    https://x.com/AJEnglish/status/1837743531491741990
    https://rebellyon.info/CAMPAGNE-En-Palestine-tout-n-a-pas-26260
    https://lundi.am/Soudain-un-bloc-d-abime
    https://lundi.am/30-secondes-a-Gaza
    https://lundi.am/Le-bras-arme%CC%81

  • Anti-migrants et pro-remigration : en Autriche, l’extrême droite remporte un scrutin historique aux législatives - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/60237/antimigrants-et-proremigration--en-autriche-lextreme-droite-remporte-u

    Anti-migrants et pro-remigration : en Autriche, l’extrême droite remporte un scrutin historique aux législatives
    Par Charlotte Boitiaux Publié le : 30/09/2024
    Le Parti de la liberté d’Autriche (FPÖ), l’extrême droite autrichienne, mené par le très radical Herbert Kickl, est arrivé en tête des élections législatives en Autriche. Sa feuille de route est particulièrement hostile aux étrangers : suspension du droit d’asile, fin du regroupement familial, préférence nationale et déchéance de nationalité sont au programme.
    C’est un coup de tonnerre politique. Dépassant les prédictions les plus optimistes à son égard, le Parti de la Liberté (FPÖ), fondé par d’anciens nazis, a remporté 28,8 % des suffrages aux élections législatives autrichiennes, dimanche 29 septembre. Le meilleur score de son histoire. « Savourez ce résultat », a lancé son chef, Herbert Kickl, à ses militants fous de joie au QG du parti. « Ce que nous avons accompli dépasse mes rêves les plus fous ».
    Mais une fois la liesse des résultats passée, le FPÖ sera-t-il en mesure de gouverner ? Car le parti d’extrême droite est si radical dans son programme - basé quasi exclusivement sur l’immigration - qu’aucun autre groupe politique ne souhaite s’associer à lui. La droite conservatrice (ÖVP), son seul partenaire possible, refuse, pour l’instant, de faire un pas vers lui. Or, sans partenaire, pas de coalition, et pas de gouvernance possible.
    Une attitude qu’Herbert Kickl a regrettée dimanche soir. « Nous tendons la main à tous les partis », a affirmé l’ex-ministre de l’Intérieur, âgé de 55 ans, sur la chaîne publique ORF, regrettant que ses électeurs soient traités comme « des citoyens de second rang ».
    Il faut dire que cette victoire est une onde de choc pour le pays : le FPÖ est partisan d’une ligne politique particulièrement hostile aux étrangers.Dans son programme intitulé « Forteresse Autriche, Forteresse de la liberté », Herbert Kickl prône la suspension du droit d’asile, la déchéance de nationalité pour les Autrichiens d’origine étrangère, l’expulsion des « étrangers reconnus coupables d’un crime » et la préférence nationale pour les aides sociales. Cet adepte de la théorie du grand remplacement, a aussi promis de bloquer les possibilités de regroupement familial, même pour les réfugiés se trouvant déjà en Autriche. Est-ce réalisable ? Qu’importe puisque, selon lui, « la politique prime sur le droit ».
    Son succès ne vient pas de nulle part. Pour de nombreux experts politiques, le pays reste marqué par l’afflux exceptionnel de réfugiés en 2015, qui avaient fui le conflit syrien. Cette année-là, 88 151 personnes avaient demandé l’asile, soit trois fois plus qu’en 2014 (28 064).Sans surprise, la feuille de route de Kickl n’a pas changé ces dernières années : elle insiste sur l’importance d’une « remigration » des étrangers, afin de rendre à l’Autriche « l’homogénéité de son peuple ». En 2019, Hebert Kickl, alors ministre de l’Intérieur, avait défrayé la chronique en souhaitant abaisser la rémunération des demandeurs d’asile à 1,50 euro de l’heure - elle varie de 3 à 5 euros actuellement.
    Dans cette lutte permanente contre des immigrés comparés à des envahisseurs, Hebert Kickl s’est lui-même baptisé « Volkskanzler » ("chancelier du peuple") et tant pis si Adolf Hitler - né en Autriche - s’était déjà attribué ce nom. L’homme fort du FPÖ n’a jamais caché sa sympathie pour certains groupuscules fascistes.
    Dans ce contexte, le manifeste électoral du FPÖ ne cache pas non plus sa volonté d’instaurer la préférence nationale : le peuple autrichien et sa culture doivent doivent être prioritaires en tout. « Je suis attaché à notre patrie, l’Autriche, en tant que membre de la communauté linguistique et culturelle germanophone », a-t- il déclaré pendant la campagne. Le Parti de la liberté concède que les « minorités historiques » restent les bienvenus : comprendre les populations qui ont fait partie de l’empire austro-hongrois. « Les Croates, les Slovènes, les Hongrois, les Tchèques, les Slovaques et les Roms font partie intégrante de l’Autriche », a-t-il déclaré. Les autres, non. L’Autriche n’est pas « un pays d’immigration », n’a-t-il cessé de marteler.
    Pourtant, l’Autriche compte déjà des immigrés sur son territoire. Ils représentent un peu plus d’un quart de la population, selon les statistiques du gouvernement de 2023. Pour le FPÖ, conscient que tous ne sont pas expulsables, certains pourront donc rester : à savoir « les immigrés légaux et légitimes qui sont déjà intégrés, qui parlent la langue allemande [et] reconnaissent pleinement nos valeurs et nos lois ». « Aucun migrant bien intégré ne doit avoir peur du FPÖ », explique aussi le parti dans un spot de campagne sur X.
    Le pays a fait face à un nouvel afflux massif d’étrangers en 2022 à la suite de la prise de Kaboul par les Taliban et le début de la guerre en Ukraine. Cette année-là, un peu plus de 112 200 dossiers d’asile ont été enregistrés (dont une majorité d’Afghans, d’Indiens et de Syriens). Dans le même temps, 80 000 personnes ont été enregistrées en tant que déplacés d’Ukraine. Mais en 2023, le chiffre des demandes d’asile a chuté de moitié : 59 200 dossiers ont été déposés, selon les données autrichiennes.
    Sur le plan européen, Herbert Kickl fait également trembler Bruxelles. Le Pacte migratoire de l’UE est un « emballage trompeur », dont l’Autriche ne fera pas partie, a-t-il déjà prévenu. Ce pacte, signé après des années de négociations, renforce les contrôles aux frontières pour décourager les entrées irrégulières et prévoit une solidarité entre États membres. Il instaure la règle selon laquelle les migrants qui entrent massivement dans un pays de l’UE seront répartis dans les différents États du bloc. Absolument impensable, selon Herbert Kickl, qui préfère lui se concentrer sur la création d’un « commissaire européen à la remigration ».

    #Covid-19#migrant#migration#autriche#UE#pactemigratoire#migrationirreguliere#remigration#asile#preferencenationale#expulsion#sante

  • Culture de résistance et de solidarité dans un bassin de vie
    https://ricochets.cc/Culture-de-resistance-et-de-solidarite-dans-un-bassin-de-vie_luttes-et-alt

    C’est l’automne, le moment de tisser des liens en souterrain, des réseaux mycorhiziens nutritifs qui s’infiltrent partout ? Alors qu’avec la reconduction d’un gouvernement Macron dopé à la droite extrême et au RN le réformisme via les urnes semble gravement en échec, que les voies plus révolutionnaires sur le fond et plus offensives sur la forme patinent faute de suffisamment de participant.e.s, que faire ? Alors que les partis et syndicats de gauche semblent « au bout du rouleau » et (...) #Les_Articles

    / #Initiatives_d'habitant.e.s, #Résistances_au_capitalisme_et_à_la_civilisation_industrielle, #Drôme, Démocratie directe, communes libres..., #Vallée_de_la_Drôme, #Autonomie_et_autogestion, Luttes (...)

    #Démocratie_directe,_communes_libres... #Luttes_sociales

  • Crimes de guerre d’Israël contre Gaza et le Liban -Racisme et meurtres d’Etat
    https://ricochets.cc/Gaza-7864.html

    Après de nombreux massacres et crimes de guerre à Gaza et en Cisjordanie depuis un an, après des explosions d’appareils de communication au Liban que la France qualifierait de terroristes s’ils se produisaient ici, Israël lance ses missiles sur le Liban, tuant froidement des centaines de civils pour cibler des dirigeants du Hezbollah. Les principaux médias et dirigeants français ont adopté une attitude ouvertement raciste en ne portant par la même indignation et considération que si les (...) #Les_Articles

    / Autoritarisme, régime policier, démocrature..., #Guerres

    #Autoritarisme,_régime_policier,_démocrature...
    https://www.contretemps.eu/guerre-israel-liban-racisme-indecence-medias-occident
    https://rabasse.info/Le-site-Safran-de-Besancon-cible-par-la-campagne-Boycott-Desinvestissement
    https://reporterre.net/Liban-Apres-le-massacre-de-Gaza-on-a-peur-que-ce-soit-notre-tour

  • Contre l’élargissement des #autoroutes
    https://carfree.fr/index.php/2024/09/26/contre-lelargissement-des-autoroutes

    L’élargissement des autoroutes et l’augmentation du #trafic qui en résulte ne font qu’accentuer les problèmes censés être résolus par…. l’élargissement des autoroutes ! À la fin, c’est toujours le même résultat : Lire la suite...

    #Fin_de_l'automobile #Fin_des_autoroutes #association #congestion #lobby #mobilité #Suisse #vidéo

  • En Autriche, le chef de l’extrême droite, Herbert Kickl, fait campagne pour la « remigration »
    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/09/25/en-autriche-le-chef-de-l-extreme-droite-herbert-kickl-fait-campagne-pour-la-

    En Autriche, le chef de l’extrême droite, Herbert Kickl, fait campagne pour la « remigration »
    Favori des sondages depuis des mois, Herbert Kickl, chef du Parti de la liberté d’Autriche (FPÖ, extrême droite), a décidé de faire campagne pour les élections législatives autrichiennes organisées dimanche 29 septembre en fuyant la plupart des demandes d’interview de médias établis. En revanche, il a parlé le 14 septembre pendant près d’une heure sur la WebTV complotiste AUF1. Fondée pendant la pandémie de Covid-19 par un militant proche des milieux identitaires, cette chaîne établie à Linz est devenue un influent réceptacle dans tout l’espace germanophone des thèses antivax, prorusses ou anti-immigration les plus radicales.
    Interrogé par un présentateur obséquieux sur son soutien aux « ONG patriotiques », le très radical chef de l’extrême droite autrichienne, âgé de 55 ans, a défendu devant les caméras le rôle « de cette société civile » pour « libérer [le pays] de la domination du cartel des élites autoproclamées ». Même s’il n’a pas directement nommé le mouvement identitaire, il est évident que M. Kickl, crédité d’environ 27 % des voix dans les sondages, a cherché à envoyer de nouveau un signal aux adeptes de la théorie raciste et complotiste du « grand remplacement » : en cas de victoire, ils pourront compter sur lui. Depuis des mois, leur chef de file, Martin Sellner, fondateur du Mouvement des identitaires d’Autriche, fait d’ailleurs ouvertement campagne pour le FPÖ sur les réseaux sociaux.
    Dans son programme, M. Kickl reprend ouvertement le vocabulaire très particulier de ce dernier, assurant vouloir transformer son petit pays de neuf millions d’habitants en « forteresse », où « le droit d’asile sera stoppé ». Il prône aussi la « remigration », afin de rendre à l’Autriche « l’homogénéité de son peuple ». Poussé à préciser ses intentions, M. Kickl a notamment évoqué l’idée de retirer la nationalité à tout naturalisé « qui s’attaque à nos valeurs », mais certains de ses candidats ont été jusqu’à évoquer la « remigration » (soit le retour dans leur pays d’origine) des « écoliers qui manquent de respect » à leurs professeurs, ou même des simples « racailles ».
    Une affichette portant l’inscription « Tout Vienne hait le FPÖ » est collée sur une affiche de campagne du principal candidat du Parti de la liberté d’Autriche (FPÖ) aux législatives du 29 septembre, Herbert Kickl, à Vienne, le 23 septembre 2024.
    Cette proximité vient de loin. En 2021, deux jours seulement après son accession à la tête du FPÖ, M. Kickl avait annoncé qu’il autoriserait les identitaires à y adhérer, contrairement à la politique de ses prédécesseurs et à celle de ses alliés français du Rassemblement national, qui se tiennent à distance du sulfureux mouvement. Les identitaires sont une « simple ONG de droite » dont « le projet est intéressant et digne d’être soutenu », a toujours défendu ce petit brun à lunettes, qui, lorsqu’il était ministre de l’intérieur, entre 2017 et 2019, avait fait pression sur les services de renseignement autrichiens pour qu’ils arrêtent de surveiller leurs activités. « Il y a aussi eu plusieurs manifestations lors desquelles les identitaires et des membres du FPÖ ont défilé ensemble », rappelle Andreas Kranebitter, chef du Centre de documentation de la Résistance autrichienne, qui s’alarme de la façon dont, comme en Allemagne, les thèses identitaires pénètrent de plus en plus profondément la société autrichienne depuis l’installation d’environ 150 000 réfugiés syriens et afghans dans le pays au cours de ces dix dernières années.
    « Le concept de “remigration” est repris de manière de plus en plus positive, constate M. Kranebitter. On observe un glissement vers la droite de la population depuis la crise migratoire de 2015 puis la pandémie de Covid-19, avec une perte de confiance dans les institutions démocratiques et une montée du soutien aux thèses les plus radicales. » C’est d’ailleurs à la faveur de la pandémie que M. Kickl et ses thèses identitaires ont mis la main sur le FPÖ. Fils d’ouvriers né en Carinthie, bastion traditionnel du parti dans le sud de l’Autriche, il en a auparavant longtemps été un permanent, qui a travaillé dans l’ombre des charismatiques anciens dirigeants Jörg Haider et Heinz-Christian Strache, dont il écrivait les formules chocs. Mais en 2021, alors devenu numéro deux de cette formation qui avait été écartée du pouvoir deux ans auparavant à la suite de l’implication de M. Strache dans un énième scandale de corruption, il prend conscience du potentiel du très fort scepticisme vaccinal traversant la société autrichienne pour prendre le contrôle du parti.
    Le chancelier autrichien, Karl Nehammer (à gauche), et le président du Parti de la liberté d’Autriche (FPÖ), Herbert Kickl (à droite), lors d’un débat télévisé sur la chaîne ORF, à Vienne, le 23 septembre 2024. En prônant l’usage de l’ivermectine, une molécule antiparasite, pour combattre le coronavirus ou en participant aux vastes manifestations antivax qui secouent alors l’Autriche, M. Kickl arrive à propager ses idées radicales sur la prolifique scène complotiste qui bout alors sur l’Internet germanophone. Il finit par renverser le chef du FPÖ, représentant de l’aile plus modérée du parti. Randonneur au mode de vie ascétique, méfiant envers tout le monde, y compris au sein de son parti, M. Kickl marque pourtant une rupture avec le profil très chaleureux et « fête de la bière » de ses prédécesseurs.
    Dans Kickl und die Zerstörung Europas (« Kickl et la destruction de l’Europe », Zsolnay-Verlag, 256 pages, non traduit), ses biographes parlent ainsi d’un « tribun aux troubles relationnels » au sujet de ce nationaliste qui arrive à faire oublier sa raideur avec son indéniable sens de la formule, y compris la plus provocatrice. Cet admirateur du nationaliste hongrois Viktor Orban assure ainsi partout qu’il veut devenir Volkskanzler (« chancelier du peuple »), une formulation qui rappelle le passé nazi du pays. Même si elle pourrait permettre au FPÖ d’arriver pour la première fois de son histoire en tête des élections, l’agressivité de M. Kickl effraie cependant toujours une grande majorité des Autrichiens, qui refusent catégoriquement de le voir arriver au pouvoir, à en croire les sondages. « Même s’il gagne, la probabilité qu’il devienne chancelier est limitée », reconnaît ainsi Andreas Mölzer, ancien eurodéputé et figure intellectuelle du parti. Le talonnant dans les sondages avec environ 25 % des intentions de vote, le chancelier conservateur actuel, Karl Nehammer, du Parti populaire autrichien (ÖVP), entretient des relations exécrables avec M. Kickl. En août, il estimait « consternant qu’un parti représenté au Parlement puisse se poser en protecteur du mouvement identitaire ».
    Lire aussi | Article réservé à nos abonnés En Autriche, l’extrême droite reste alignée sur les intérêts de Moscou « Kickl s’est autoradicalisé et perdu dans les théories du complot, il est un danger pour la démocratie et on ne le laissera jamais devenir chancelier », promet ainsi, interrogé par Le Monde, Christian Stocker, secrétaire général de l’ÖVP, qui pourrait favoriser une coalition avec les sociaux-démocrates, crédités d’environ 21 % des voix, pour contourner M. Kickl. L’ÖVP, qui a déjà gouverné plusieurs fois dans le passé avec le FPÖ, n’exclut toutefois pas un accord avec le parti d’extrême droite s’il accepte de mettre son chef sur la touche. Les deux formations gouvernent d’ailleurs déjà ensemble dans trois Länder, sans état d’âme.

    #Covid-19#migrant#migration#autriche#extremedroite#remigration#nationalite#identite#sante

  • Lieferfahrer aus Südasien: Nur nicht ins Schlingern kommen - taz.de
    https://taz.de/Lieferfahrer-aus-Suedasien/!6033346

    25.9.2024 von Roanna Rahman - Die meisten der „Rider“, die für Lieferando und Co. radeln, stammen aus Südasien. Unsere Autorin hat sich einige ihrer Geschichten erzählen lassen.

    Berlin taz | Rahul* kommt im August 2023 nach Berlin. Er stammt aus dem Nordosten Indiens, vor Corona betrieb er ein Schuhgeschäft in Delhi. Während der Pandemie hat er beschlossen, ein Studium im Ausland aufzunehmen. Im Internet fand er heraus, dass die Gebühren an Privatuniversitäten in Deutschland niedriger sind als in den USA oder Großbritannien – und dass in Deutschland Arbeitskräftemangel herrscht. Über die Plattform UpGrad bekommt er einen Platz an der Internationalen Fachhochschule (IU) in Berlin.

    In der deutschen Hauptstadt angekommen, bewirbt er sich als Kurierfahrer bei Lieferando – und hält bald einen unbefristeten Arbeitsvertrag in Händen. Ein firmen­eigenes Fahrrad und einen Helm soll er in Kürze bekommen, heißt es, er könne sich aber schon die Fahrer-App herunterladen und loslegen. Das tut er. Rahul nimmt Schichten an, er findet Freunde unter den anderen „Ridern“, wie sich die Kurierfahrer nennen. Auf seinem Handy hört er alte Hindi-Songs, während er durch Berlin radelt und Essen ausliefert. Daneben geht er seinem Studium nach.

    Auf das Firmenrad und die Sicherheitsausrüstung wartet er weiter. Man sagt ihm, er werde sie bald bekommen. Irgendwann hört er auf zu fragen. An einem Januartag kommt er im Schnee ins Schleudern, stürzt und verletzt sich. Rahul verbringt einige Tage im Krankenhaus. Als es ihm wieder besser geht, öffnet er die App: Sie funktioniert nicht mehr. Auf seine Nachfrage erfährt er von einem Vorgesetzten, dass man ihn entlassen hat.

    Er spricht mit dem Betriebsrat, der ihm rät, gegen Lieferando zu klagen. Dass es diese Möglichkeit gibt, war ihm vorher gar nicht bewusst. Im April dieses Jahres gewinnt er vor dem Arbeitsgericht gegen den Lieferdienst, aber wie ein Sieg fühlt es sich nicht an: Dafür hat es zu viel Zeit und Energie gekostet.

    Rahuls Geschichte ist nur eine unter vielen negativen Erfahrungen von Ridern, die wie ich aus Indien kommen. Seit ich in Berlin lebe, staune ich, wie viele meiner südasiatischen Landsleute in orange, blau oder rosa leuchtenden Uniformen auf dem Fahrrad unterwegs sind. Oft höre ich sie in einer unserer vielen Sprachen telefonieren. Bei schönem Wetter kein unangenehmer Job, wie es scheint – wobei ich inzwischen von Ridern erfahren habe, dass die Auftragslage im Winter deutlich besser ist: „In winter they hire, in summer they fire“, sagte mir einer. Und ich habe erfahren, dass viele vor Ende der Probezeit entlassen werden.
    Aus Hyderabad nach Berlin

    An einer Stelle meiner täglichen Wege gibt es besonders viele südasiatische Rider mit pinken Helmen – Flink betreibt hier ein Verteilzentrum. Yash* ist einer der Schichtleiter, er kam im vergangenen Sommer aus dem indischen Hyderabad für ein Doppelstudium nach Berlin: einen Master of Science in Pharmazie an der Freien Universität Berlin und einen Master of Business Administration in Health Care Management an der Internationalen Fachhochschule.

    Leicht war es nicht, die Plätze zu bekommen, jetzt will er das Beste daraus machen und irgendwann nach Indien zurückgehen. Warum Deutschland? Er habe angenommen, dass es hier für Migranten sicherer sei als in den USA oder Großbritannien, sagt Yash, Berlin sei eine multikulturelle Stadt.

    Im Moment ist er mit seinem Job zufrieden: Er hilft ihm, während des Studiums seinen Lebensunterhalt zu bestreiten. Im Gegensatz zu Kollegen, die den ganzen Tag arbeiten und auf ein Privatleben verzichten müssen, hatte er als Mitglied einer ethnischen Minderheit das Glück, mit einem Stipendium seines Bundesstaats Telangana nach Deutschland zu kommen.

    Im März reiste Yash während der Semesterferien zur Hochzeit eines Cousins nach Indien. Viele Rider könnten sich so etwas nicht leisten, sagt er. Die jungen Männer stünden unter enormem Druck, Kredite zurückzahlen. Oft hätten sie nicht einmal Zeit für eine ordentliche Mahlzeit zwischendurch. Um 2.500 bis 3.000 Euro im Monat zu verdienen, arbeiteten sie bis zu 14 Stunden am Tag – neben ihrem eigenen Vertrag nutzten sie dafür die Ausweise anderer Fahrer, die nicht mehr für das Unternehmen arbeiten oder pausieren. Diese Ausweise werden für bis zu 500 Euro im Monat „vermietet“.

    Ein anderer Rider, der anonym bleiben will, sagt mir, er verstehe das System nicht: „Essen ausliefern ist keine leichte Arbeit. Wir müssen uns um unsere Verpflegung selbst kümmern, wir sind dem Wetter und dem Verkehr ausgesetzt. Aber wir werden innerhalb der Firma am schlechtesten bezahlt.“ Das Mindeste, was die Unternehmen tun könnten, sei, für die Verkehrssicherheit der Rider zu sorgen. „Immerhin nutzen sie die öffentlichen Straßen kostenlos und machen Millionen.“
    Geizig mit Informationen

    Eines seiner größten Probleme ist aber ein anderes: „Die Deutschen sind nicht sehr freigiebig mit Informationen“, findet er. Es scheine ein kulturelles Phänomen zu sein, dass man nicht die Antwort bekommt, die man sucht, solange man nicht die exakte Frage stellt. „Viele von uns wissen nicht einmal von Hilfen, auf die sie Anspruch hätten, weil sie dummerweise nicht der richtigen Person die richtige Frage gestellt haben.“ Bei Behörden müsse man im Grunde einfordern, was man vorher selbst schon herausgefunden habe.

    Yashs Plan war eigentlich, zwei Jahre in Berlin zu studieren und hier Berufserfahrung zu sammeln. Inzwischen ist er nicht mehr sicher, ob Deutschland das Richtige für ihn ist. Woran das genau liegt, kann er nicht sagen, vielleicht sei es die Kultur, vielleicht die Sprachbarriere: „Wobei ich mir keine Mühe gegeben habe, Deutsch zu lernen“, räumt er ein. Warum das so ist? „Weil ich immer im Hinterkopf habe zurückzugehen.“ Und englischsprachige Länder eben eine Alternative seien.

    Ich will zum Büro des Lieferando-Betriebsrats am Ostkreuz, aber dort finde ich keinen Hinweis – ich muss mich in der Adresse geirrt haben. Kurz darauf lotst mich eine SMS in ein Gebäude. Als ich nach der fehlenden Beschilderung frage, sagt man mir, das sei Teil der Gewerkschaftsfeindlichkeit: Das Unternehmen wolle nicht, dass der Betriebsrat für die Rider einfach zu finden ist. Bis vor Kurzem hatte das Büro nicht mal einen Briefkasten.

    Ich suche nach Informationen zu den Fragen, die mir im Kopf herumschwirren: Warum kommen die allermeisten Fahrer, die ich sehe, aus Südasien – Indien, Pakistan und Bangladesch? Ein Ergebnis: Die Fahrrad-Rider machen nur 40 Prozent der Kuriere aus, der Rest beliefert die Kunden mit dem Auto – und diese Fahrer kommen meist aus arabischen Ländern. Viel mehr Zahlen finde ich nicht, schon gar nicht über Wolt, Flink oder UberEats, die auch mit Subunternehmen arbeiten. Die gesamte Branche scheint mir eine Blackbox zu sein.

    Ich treffe Reddington* in Adlershof, früher ist er für Gorillas und Getir gefahren und war an den wilden Rider-Streiks 2021 beteiligt. Heute arbeitet er in einem Späti am Alex, dieses Jahr will er sein Studium abschließen. Reddington kam mit einem Arbeitsvisum nach Deutschland – für das Projekt eines indisches Unternehmens, das dann im Sande verlaufen ist. Er beschloss, sich weiterzubilden und nebenbei als Rider zu arbeiten – Freunde an der Uni hatten ihm dazu geraten.

    Anfangs gefiel es ihm bei Gorillas, sagt er. Er lernte interessante Leute kennen, darunter promovierte Wissenschaftler und Profiköche, die wegen Corona ihre Jobs verloren hatten. Damals habe der Lebensmittel-Lieferdienst noch Probleme mit den Bestellmengen gehabt, erzählt er. Oft seien Sachen übrig geblieben, die die Rider mit nach Hause nehmen durften. Vier oder fünf Monate sei er ohne eigene Einkäufe ausgekommen.
    Tränen im Warenlager

    Dann habe das Unternehmen die Prozesse optimiert und die Zahl der Beschäftigten reduziert. Fahrer seien belogen, Löhne verspätet gezahlt worden. Reddington erinnert sich, wie ein Kollege im Warenlager in Tränen ausbrach – seine Eltern waren zu Besuch, und er konnte nicht einmal das Essen in einem Restaurant bezahlen. Der Vorgesetzte habe ihm den Lohn drei Wochen vorenthalten und ihn immer wieder vertröstet.

    Verspätete Lohnzahlungen können auch gefährlich werden, etwa wenn man mit der Miete in Rückstand gerät. Der Missbrauch erreichte einen Punkt, an dem Reddington und andere beschlossen zu streiken. Es kam zu Massenentlassungen bei Gorillas, sie gingen zum türkischen Konkurrenten Getir und arbeiteten dort weiter.

    Reddington hatte schon früher in Oman Arbeitsrechtsverletzungen erlebt. Damals musste er alles hinwerfen und nach Indien zurückkehren. „Der Mittlere Osten ist nicht wirklich ein Ort, wo man als Arbeiter für seine Rechte eintreten kann“, sagt er. „Ich dachte, Deutschland sei da anders. Aber da bin ich mir nicht mehr so sicher.“

    Wer Geld habe, könne ein Gerichtsverfahren bis zum Ende durchfechten. Wer keines habe, werde von der Justiz hingehalten und müsse sich auf einen Vergleich einlassen. „Selbst wenn man gewinnt, gewinnt man nicht wirklich.“ Früher seien die Kolonialisten mit dem Schiff nach Indien gekommen – „heute bezahlen wir unsere eigenen Flugtickets, um uns hier zu Sklaven zu machen“.

    Aber warum tun es dann so viele? Reddington sagt, ein Teilzeit-Rider verdiene in Deutschland so viel wie ein Ingenieur mit einem Vollzeitjob in Indien. Viele liehen sich Geld von Verwandten oder Kredithaien, um die Studiengebühren oder das Sperrkonto zu bezahlen, das man für die Beantragung des Visums braucht. Manche verpfändeten Familienbesitz. Um die Kredite abzuzahlen, müssten sie hier von Tag eins an einer Beschäftigung nachgehen.

    Viele hätten die Illusion, dass das nicht schiefgehen kann, sagt Reddington, „aber wenn es schiefgeht, kann es sehr schiefgehen“. Manche hätten Angst, einen Arbeitsunfall zu melden, vor allem in der Probezeit. Weil sie ihre Rechte nicht kennen und die Sprache nicht gut beherrschten, trauten sie sich nicht, eine sichere Ausrüstung einzufordern. „Trotzdem kommen sie mit dem Traum von einem besseren Leben.“ Mittlerweile hat sich auch Getir aus dem deutschen Markt zurückgezogen und die rund 1.800 Mitarbeiter entlassen.

    Rahul konzentriert sich mittlerweile auf seinen Deutschunterricht, jeden Tag von 8 bis 11 Uhr. Zwischendurch hat er in einem Amazon-Lager gearbeitet, ein paar andere Minijobs gemacht, aktuell lebt er vom Ersparten. Und er wartet auf das Geld aus seiner Kündigungsschutzklage gegen Lieferando. Zurzeit hat er ein Freisemester eingelegt, abbrechen will er sein Studium nicht – auch wenn die Gebühr an der privaten Hochschule rund 10.000 Euro im Jahr beträgt.

    Ich frage ihn, wie er es schafft, sich auf sich selbst zu konzentrieren, so weit weg von seiner Familie. Er sage sich immer, dass er schon weit gekommen sei, antwortet er. Man müsse nur seine Prioritäten richtig setzen. Dann sendet er mir ein Foto vom Brandenburger Tor im Sonnenuntergang: Manchmal habe er jetzt sogar Zeit für ein bisschen Sightseeing.

    * Name geändert

    #Berlin #Lieferdienst #Ausbeutung

  • L’ORDRE MOINS LE POUVOIR – Histoire & actualité de l’anarchisme
    https://ecologiesocialeetcommunalisme.org/2024/09/23/lordre-moins-le-pouvoir-histoire-actualite-de-lanarch

    Dans L’ordre moins le pouvoir, #Normand_Baillargeon livre une analyse approfondie de l’anarchisme, de ses origines historiques à ses expressions contemporaines. Ce livre, à la fois accessible et érudit, offre une synthèse des grandes idées anarchistes, des figures fondatrices comme Pierre-Joseph Proudhon, Mikhaïl Bakounine, ou Emma Goldman, jusqu’aux mouvements anarchistes actuels. Baillargeon démontre que loin […]

    #Recensions_d'ouvrages_divers #[VF] #Autogestion #Autonomie #Entraide #Hiérarchie


    https://2.gravatar.com/avatar/2cef04a2923b4b5ffd87d36fa9b79bc27ee5b22c4478d785c3a3b7ef8ab60424?s=96&d=

  • Une DRH à l’éducation nationale. Anne Genetet, est l’autrice de « Comment choisir une employée de maison ? », depuis son expérience d’expatriée. Elle une expérience de la formation puisqu’à Singapour elle organisait des cours de cuisine pour employées de maison.

    [Elle déclarait] devant la Commission de la défense de l’Assemblée nationale (le choix d’une commission parlementaire n’est jamais neutre…) le 14 mai dernier : « … le principal défi réside dans le fait que l’esprit de défense n’est pas inné. Il doit être cultivé en chaque citoyen, dès le plus jeune âge, pour permettre la défense de la nation par elle-même. » Poursuivant sur la JDC : « … il s’agit de mettre en œuvre la souffrance, la discipline et les rites ; cela pourrait inspirer notre jeunesse. »

    https://blogs.mediapart.fr/b-girard/blog/220924/l-ideal-educatif-de-genetet-la-souffrance-la-discipline-les-rites

    Le choix de l’élue de 61 ans, connue à l’Assemblée nationale pour ses travaux sur la défense et la diplomatie, a tout pour surprendre. Médecin de formation et diplômée en « journalisme médical et communication », elle a exercé les deux professions avant de devenir #consultante à Singapour, où elle a vécu plusieurs années à partir de 2005. Elle a également été bénévole pour plusieurs ONG travaillant auprès des employés de maison, et a fondé une entreprise de conseil en relations employeur-employée de maison pour des familles expatriées occidentales. Députée depuis 2017, elle a été membre de la commission des affaires étrangères au Palais-Bourbon durant le premier quinquennat d’Emmanuel Macron, puis de la commission de la défense entre 2022 et juillet 2024.
    Mis à part un rapport sur la proposition de loi visant à faire évoluer la gouvernance de l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger, Anne Genetet n’a jamais travaillé sur les enjeux scolaires, et n’est pas connue pour ses positions publiques sur le sujet.

    https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/09/21/avec-anne-genetet-et-alexandre-portier-l-education-nationale-partagee-entre-

    Oui, et bien que les bien-pensants du Monde ne le comprennent pas, des expats peuvent contribuer, en France métropolitaine, à la nécessaire reconquête !

    #école #éducation_nationale #DRH #autoritarisme #domestiques (profs, tenez-vous bien ! élèves, préparez-vous à servir) #tapée #racisme

  • Les putschistes ont leur gouvernement, pour jouer la même musique funèbre
    https://ricochets.cc/Les-putschistes-ont-leur-gouvernement-tres-a-droite-de-la-droite-7866.html

    Habemus Dextra Regimentum ! Quelques infos et réflexions. Un gouvernement, c’est surtout fait pour servir l’Etat, le capitalisme, la tyrannie, le système techno-industriel productiviste..., le bloc bourgeois ne se prive pas de nous l’asséner une fois de plus avec son « nouveau » gouvernement marqué très à droite. Ce qui montre une fois de plus à qui veut le voir l’impérieuse nécessité d’un basculement révolutionnaire généralisé ; pour ça il faudrait que beaucoup plus de personnes (...) #Les_Articles

    / Autoritarisme, régime policier, démocrature...

    #Autoritarisme,_régime_policier,_démocrature...

  • Nein zu US-Mittelstreckenwaffen in Deutschland
    https://diasp.eu/p/17142226

    Nein zu US-Mittelstreckenwaffen in Deutschland

    Bundesausschuss Friedensratschlag Positionspapier September 2024 Nein zu US-Mittelstreckenwaffen in Deutschland

    Die überraschende Verkündung einer von #Bundeskanz- ler Olaf #Scholz und #US-Präsident Joe #Biden getroffenen Vereinbarung am 10.7.24, ab 2026 in #Deutschland drei Typen konventioneller #Mittelstreckenwaffen zu statio- nieren, die gegen #Russland gerichtet sind, erfordert vor allem #Aufklärung. Wir fragen: Was ist über die zu stationierenden #Waffensysteme bekannt? Welche Auf- gaben sollen sie erfüllen? Stimmt die Absicht, Russland von einem #Angriff auf die #NATO abzuschrecken, mit den Fähigkeiten dieser #Waffen überein? Welche Fol- gen wird die Stationierung für Deutschland und #Europa haben? Wie stichhaltig sind die Argumente der (...)

  • Autopsy and State Violence: Implications in the Death Investigation of #George_Floyd

    The killing of George Floyd by former officer Derek Chauvin of the Minneapolis Police Department on May 25th, 2020 proved to be the catalyst for yet another set of contestations between people of color and the punitive structures of the U.S. state. One part of this contestation played out in Minneapolis, where protestors took to the streets to express their sadness, shock, and rage at Floyd’s murder. These protests took center stage in the consciousness of the world, and once again demanded a reckoning with the pervasiveness of state-sanctioned murder of Black, Indigenous, and other people of color in the United States. These protests were soon followed by another contestation, one that garnered significantly less media attention, but was no less important: the struggle to properly assign a cause of Floyd’s death. While a criminal trial against Chauvin eventually proceeded, the process of determining the definitive cause of death required an additional autopsy due to doubts regarding the initial report by the Hennepin County Medical Examiner. This second autopsy was critical in the criminal trial against Chauvin and in his ultimate conviction.

    In a system where coroners and medical examiners are empowered to make definitive statements as to the cause of one’s death, Floyd’s death reveals the gaps and structural weaknesses of these processes. How might we critically examine the assumed ‘objectivity’ and ‘neutrality’ of the autopsy process in cases where law enforcement structures play a significant role in the initial death investigation, especially in cases that are imbued with questions of police violence and racialized death?

    To understand these gaps, assumptions, and the biases revealed in the aftermath of Floyd’s death, I define what the act of autopsy is and how law enforcement is served by it. I recount the events surrounding the autopsy of George Floyd and the differing causes of death that were declared. Turning to the ways coroners/medical examiners work in the service of law enforcement, I show how forensic work becomes intertwined with state power, demonstrating how ‘objectivity’ often protects said power. Finally, I contemplate the implications of these queries in regard to autopsy and the medical examiner/coroner position, given the increased attention in American society to BIPOC deaths at the hands of the state.

    My hope is that this writing can spur conversations on how we approach the politics of death investigations, especially in a time where death is all-too widespread in the public consciousness, in both public health and state brutality contexts. This work touches upon questions of systemic racism, the disproportionate killing of Black Americans by the police, and the ways in which autopsy implicates both of these things within structures of state power. This work is not novel to me, as I have written and researched the fraught nature of autopsy in Indigenous communities for most of my academic career, particularly in the context of Minnesota (Smiles 2018, 2020). The aftermath of Floyd’s death and the ensuing controversy over the autopsy of his body thus was all too familiar and saddening to me. Additionally, the location of Floyd’s death is a neighborhood in South Minneapolis where I spent much of my childhood. For this, I feel compelled in this moment to address the myriad legal and medical structures that define the act of autopsy, to assess how it comes to bear on the dead, and to account for how it factored into the contestations over the documented cause of Floyd’s death.

    https://agitatejournal.org/article/autopsy-and-state-violence-implications-in-the-death-investigation-o

    #violence_d'Etat #autopsie

    • L’UNION EUROPÉENNE A DÉTRUIT SON PAYS...NOUS SOMMES LES PROCHAINS - Yánis Varoufákis - 70 Mins. - 2024-09-21

      ▶ Yánis #Varoufákis est #économiste, il a été ministre des Finances de la #Grèce en 2015, durant la crise de la dette grecque, où il a mené des négociations tendues avec l’Union européenne [#EU #UE] et le #FMI [#IMF]. Fortement opposé aux mesures d’#austérité imposées par la #Troïka, il a finalement décidé de démissionner lorsque le « plan de sauvetage » européen a été accepté par son gouvernement. Il est l’auteur de nombreux ouvrages critiques sur le #capitalisme et l’#économie mondiale, dont récemment « Les nouveaux serfs de l’#économie » (LLL, 2024).
      Il est également co-fondateur du mouvement politique européen #DiEM25, plaidant pour une démocratisation de l’#Europe.

      Pour Élucid, Yánis Varoufákis revient sur ses années de combats contre le capitalisme mondialisé responsable de tant d’#inégalités, mais également sur la crise grecque, symptomatique de la nature profonde de l’Union européenne : austéritaire, dysfonctionnelle et antidémocratique.

  • Putsch bourgeois en France : le réformisme laisse le système en place s’empirer
    https://ricochets.cc/Putsch-bourgeois-en-France-le-reformisme-laisse-le-systeme-en-place-s-empi

    Avec le putsch du bloc bourgeois et les réactions approbatrices, molles, résignées ou indifférrentes qu’il suscite, on comprend mieux comment une dictature peut s’installer sans trop de problèmes. Si tu ne t’occupes pas de politique, policiens, capitalistes et technocrates s’occuperont de toi. On y est. A force de délégation, de renoncement et de volonté de se délivrer de la vie politique (qui n’est pas les élections et les institutions « représentatives ») et d’une culture de lutte, on (...) #Les_Articles

    / #Politique,_divers, Autoritarisme, régime policier, démocrature...

    #Autoritarisme,_régime_policier,_démocrature...
    https://crimethinc.com/2024/06/17/six-mois-dans-une-dystopie-neoliberale-cannibalisme-social-contre-entrai

  • Surtourisme : derrière un mot
    https://blog.ecologie-politique.eu/post/Surtourisme-derriere-un-mot

    L’expression surtourisme suggère plutôt que pour résoudre le problème il faudrait seulement baisser le nombre des touristes. Oui mais lesquel·les ? Et comment ?

    La discrimination entre touristes est un réflexe classique. Puisque l’activité, dont la genèse est aristocratique, sert entre autres à distinguer les classes sociales entre elles (les voyages en Norvège et les séjours à Bray-Dunes sont bien marqués socialement), on s’est beaucoup occupé de fermer la porte au nez des autres, les mauvais·es touristes. La lutte contre le tourisme de masse est un objectif plutôt consensuel chez celles et ceux qui auront toujours les moyens de partir. Mais les croisières très exclusives en Antarctique n’ont pas besoin de transporter des milliers d’élu·es pour impacter gravement un écosystème fragile.

    Eeeet ça y est le livre est sorti :


    Dévorer le monde, Voyage, capitalisme et domination
    https://www.payot-rivages.fr/payot/livre/d%C3%A9vorer-le-monde-9782228936538

    #tourisme #surtourisme #Aude_Vidal #essai

    • Et l’intro du livre :

      Dévorer le monde
      https://blog.ecologie-politique.eu/post/Devorer-le-monde

      Du point de vue de ceux qui le pratiquent, le tourisme est une image inversée du travail. Il vient compenser la peine accumulée de populations plutôt bénéficiaires, à l’échelle mondiale, de la guerre économique qu’engendre le capitalisme. En revanche, pour ceux qui n’en profitent pas, le tourisme peut être, de fait, le travail, voire un fléau qui, non content de les asservir, dégrade leur environnement et leurs conditions de vie. Sa dynamique profite – tout en les renforçant – d’inégalités croissantes et d’une répartition injuste des ressources, comme l’énergie, l’eau, le logement ou même les terres agricoles.

      Devant le tableau de ce que le tourisme fait au milieu naturel et social, faut-il ne s’inquiéter que du surtourisme et tenter de l’aménager ou bien critiquer de manière plus radicale les représentations sociales du voyage et sa place dans nos économies ? C’est la deuxième option que nous prendrons, dans l’espoir de dessiner ce que pourrait être une vie bonne, dans laquelle les rêves d’ailleurs nous accompagnent toujours sans plus nous obséder.

    • Bon bouquin basé sur l’auto-analyse des (fructueuses) contradictions de l’autrice par rapport à l’histoire de ses propres voyages, mais aussi face aux discours et "solutions" proposées contre le tourisme de masse, qui balancent entre greenwashing et mépris de classe.

      La critique est "radicale" dans le sens où elle remonte aux racines du problème. Mais (de manière surprenante si on regarde la couv, moins surprenante à qui lit régulièrement son blog), Aude Vidal ne conclut pas de manière extrêmement tranchée.

      Après avoir souligné les indubitables horreurs (sociales, écologiques, sexuelles…) que produit le tourisme, elle ne dit pas, par exemple, qu’il faudrait renoncer à voyager, ni ne promeut le tourisme “alternatif” comme une panacée. Au contraire, elle souligne à chaque fois qu’il s’agit de prendre le sujet comme une question collective — et non pas individuelle.

      Par exemple (ou plutôt contre-exemple) : la France mise tout sur son rang de "1ere destination touristique du monde", mais a détruit toutes ses anciennes colos de vacances (populaires) pour les remplacer par des résidences haut-de-gamme privées. (J’évoque le cas de la France mais le livre détaille surtout les enjeux et luttes en Indonésie.)

      Au passage j’ai été surpris des citations affreuses de Nicolas Bouvier sur l’usage du monde (que je n’ai jamais lu mais dont j’avais jusqu’ici entendu dire le plus grand bien).
      https://medium.com/scribe/la-litt%C3%A9rature-de-voyage-est-elle-genr%C3%A9e-72ae787c8c69

  • Contre Carrefour et pour les autoréductions, procès le 7 octobre
    https://paris-luttes.info/contre-carrefour-et-pour-les-18654

    En janvier 2021, après presque un an de confinement, une cinquantaine de militant·es et précaires ont procédé à une action de réquisition alimentaire (#autoréduction) dans un #Carrefour market à Paris. Pour y avoir participé, deux personnes ont été condamnées à verser au groupe Carrefour plus de 38 000 euros. Elles ont décidé de faire appel et leur procès aura lieu le 7 octobre 2024 à la cour d’appel de Paris. Outre les dommages et intérêts exorbitants, cette affaire pourrait faire jurisprudence pour d’autres actions du même type. C’est donc aussi la défense de cette pratique militante qui est en jeu.

    #grande_distribution #justice

  • Pour rappel : intercepter les colis pour y implanter des dispositifs d’espionnage, c’est une des pratiques américaines révélées par Snowden en 2013.

    De l’interception de colis à l’espionnage de l’écran, inventaire des outils de la NSA [décembre 2013]
    https://seenthis.net/messages/212366

    Der Spiegel raconte également que certaines livraisons d’ordinateurs sont interceptées et redirigées vers des ateliers secrets de la TAO, où des agents ouvrent précautionneusement le paquet et mettent en place des espions dans la machine. Cette technique permet notamment de cibler les personnes ayant recours à des ordinateurs neufs et qu’ils ne connectent jamais à Internet pour éviter les fuites.

    • Argh, j’avais l’intention de ne plus jamais assembler mes ordinateurs moi-même. C’est raté ! Si je prends au sériaux toutes ces nouvelles apocalyptiques il faudrait qu’en plus je compile tous les logiciels moi-même en commençant par l’OS, après avoir examiné le code, naturellement. Ne parlons pas des disques durs chiffrés qui te rendent impossible la récupération de données après un bon crash ...
      Mais enfin, bof, j’attendrai encore, je ne suis quand même ni le Mossad, ni l’Hezbollah, je ne suis même pas membre d’un parti politique (et fier de ne pas l’être) , alors mes pires ennemis sont les hackers black-hat qui de temps en temps me font exploser un serveur . ;-)

      #espionnage #autodéfense #informatique #paranoïa #wtf

    • How Israel Built a Modern-Day Trojan Horse: Exploding Pagers - The New York Times
      https://www.nytimes.com/2024/09/18/world/middleeast/israel-exploding-pagers-hezbollah.html

      Even before Mr. Nasrallah decided to expand pager usage, Israel had put into motion a plan to establish a shell company that would pose as an international pager producer.

      By all appearances, B.A.C. Consulting was a Hungary-based company that was under contract to produce the devices on behalf of a Taiwanese company, Gold Apollo. In fact, it was part of an Israeli front, according to three intelligence officers briefed on the operation. They said at least two other shell companies were created as well to mask the real identities of the people creating the pagers: Israeli intelligence officers.

      B.A.C. did take on ordinary clients, for which it produced a range of ordinary pagers. But the only client that really mattered was Hezbollah, and its pagers were far from ordinary. Produced separately, they contained batteries laced with the explosive PETN, according to the three intelligence officers.

      The pagers began shipping to Lebanon in the summer of 2022 in small numbers, but production was quickly ramped up after Mr. Nasrallah denounced cellphones.

    • Farin Urlaub - Dusche, Livealbum of Death (2006)
      https://www.youtube.com/watch?v=a0CLNxZcc9I


      Voici la chanson sur les objets qui fomentent un attentat contre leur propriétaire. Le chanteur a tout anticipé ! Est-ce un message secret ? On peut se poser la question si Farin Urlaub a servi de source d’inspiration au Mossad ou si depuis 1982 son groupe Die Ärzte est un projet écran du service secret pour infiltrer le monde de la musique pop allemande ;-)

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Die_%C3%84rzte
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Farin_Urlaub

      Paroles

      [Strophe 1]
      Komm mir nicht zu nahe
      Sieh mich nicht so an
      Bleib im Hellen stehen
      Da, wo ich dich sehen kann

      Es begann mit meinem Fahrrad
      Diesem elend falschen Stück
      Ich trat in die Pedale
      Und mein Fahrrad trat zurück

      [Pre-Refrain 1]
      Als ich dann in die Wohnung kam, hab ich noch nichts geahnt
      Doch die Fußmatten und die Schallplatten
      Und die Krawatten hatten ein Attentat geplant

      [Refrain 1]
      Und ich schlafe in der Dusche, weil die Dusche zu mir hält
      Sie ist der einzige Freund, den ich noch habe auf der Welt
      Und ich schlafe in der Dusche, weil die Dusche ist normal
      Diese Rebellion der Haushaltsgegenstände ist ziemlich brutal

      [Strophe 2]
      Wenn Tassen in Massen
      Sich einfach fallen Lassen
      Wenn Scheren sich wehren
      Und dir den Krieg erklären
      See upcoming rock shows
      Get tickets for your favorite artists
      You might also like
      Nach Hause
      MELE
      Arrows
      Billie Marten
      Blau (Solo Version)
      Amanda
      [Pre-Refrain 2]
      Mein Kühlschrank hasst mich sowieso
      Er ist paranoid
      Doch als mein Bettbezug mich beissen wollte
      Wusste ich ich brauche Dynamit ...

      [Refrain 2]
      Und ich schlafe in der Dusche, weil die Dusche zu mir hält
      Sie ist der einzige Freund, den ich noch habe auf der Welt
      Und ich schlafe in der Dusche, weil die Dusche ist normal
      Diese Rebellion der Haushaltsgegenstände ist fatal

      [Coda]:
      Und ich weiß sie wollen mich kriegen und sie sind hinter mir her
      Aber ich bin vorbereitet, ja ich mach es ihnen schwer
      Man muss immer auf der Hut sein, man weiß nie, was so passiert
      Wenn ein durchgedrehter Haushalt gegen einen revoltiert

      Gestern Morgen flog der Toaster mir ganz plötzlich um die Ohren
      Ich weiß, die verdammte Küche hat sich gegen mich verschworen
      Doch ich werde sie besiegen, ich habe einen Plan
      Und wenn es sein muss, zünde ich die ganze Wohnung an

      Sie sollen brennen
      Sie sollen brennen in der Hölle
      Stirb! Stirb Fernseher, stirb!
      Stiiiiiiiirb! Haha!

      C’est une chanson à l’humour typique du groupe Die Ärzte et du chanteur. Initialement il a tourné en dérision la fait qu’on s’entoure de trop d’objets inutiles surtout électiques. Alors quelle leçon apprenons-nous de cette oeuvre remarquable ?

      #parodie #musique

  • Producteurs et parasites
    https://blog.ecologie-politique.eu/post/Producteurs-et-parasites

    Le principal grief fait au Front national/Rassemblement national est son racisme, de l’anti-sémitisme plus du tout assumé à la haine déversée contre les musulman·es ou supposé·es tel·les, de la guerre d’Algérie où le fondateur du parti se distingua par sa capacité à déshumaniser et à torturer jusqu’à un discours d’aujourd’hui qui n’exprime plus sa haine que sous des formes acceptables, drapé dans la « laïcité républicaine » ou la défense des travailleurs et travailleuses. Beaucoup a donc été produit sur la vision nationaliste et ethnique de l’extrême droite française mais trop peu sur des questions qui furent longtemps centrales lors des élections, à savoir la répartition des richesses. C’est à cette ambition que répond le livre de Feher, philosophe et éditeur.

    […]

    Rétif à la démocratie et à l’idée même de demos, partageant les intérêts de classe des plus riches, le néolibéralisme a longtemps été très éloigné du producérisme. S’il peut partager avec lui sa condamnation des « improductifs », il défend en revanche les élites économiques et refuse même de discriminer investissement productif et pure spéculation. James Buchanan, néolibéral de l’École de Virginie, n’imagine pas qu’une telle idéologie puisse triompher sans s’appuyer sur une base populaire. Il met alors en avant une vision du peuple libéral, « amené à communier dans la célébration de son esprit d’entreprise mais aussi dans la réprobation de tous ceux qui réussissent à se dérober au jeu de la concurrence ». Il s’attaque aux rentes de toutes sortes – sans toujours toucher à la finance spéculative – et dénonce « un parasitisme toujours composé de prédateurs d’en bas et de prédateurs d’en haut » en choisissant des ennemis qui l’arrangent : chômeurs et bénéficiaires des aides sociales ; syndicalistes bénéficiant d’avantages indus ; fonction publique échappant aux règles de la concurrence ; élites culturelles portant des valeurs de justice sociale et qui défendent les trois catégories précédemment citées. Le capital peut dormir tranquille pendant qu’on laisse la haine grandir contre ce petit monde.

    #livre #Michel_Feher #recension #Aude_Vidal #extrême_droite #France #producérisme

    • Profitant de ce passage dans l’analyse de Aude Vidal, je vois une opportunité à revenir sur l’évolution du PCF depuis les années 60 jusqu’à nos jours.

      Gardien de la nation des producteurs contre deux menaces de prédation, le RN peut séduire un peuple de gauche qui a perdu sa boussole lutte des classes (2), à condition qu’il se complaise dans un certain racisme, tout en étant capable d’abandonner, sans coût électoral pour elle, ses quelques imprécations anti-capitalistes en faisant allégeance au Medef (ou en abandonnant en pleine campagne sa proposition de dispenser de TVA les produits de première nécessité).

      Et donc ma recherche me conduit à lire ces quelques textes :

      https://journals.openedition.org/lectures/15763

      Le parti communiste français (PCF) a longtemps mis en avant son ancrage – électoral et militant – au sein des classes populaires. Ambitionnant de se constituer en « parti de la classe ouvrière », l’organisation communiste a permis d’affirmer l’existence de groupes sociaux historiquement exclus des sphères de la représentation politique. Toutefois, l’organisation communiste ne peut être perçue dans une approche transhistorique. Ainsi, le PCF « ouvriériste » des années 1930 n’est pas similaire au parti déclinant des années 1990, il s’agit donc de comprendre comment s’est progressivement transformé le rapport de l’organisation à ses électeurs et à ses militant.

      https://fr.internationalism.org/brochures/pcf-lc68
      (Ou le délitement du PCF « pas à pas »).

      https://www.marxists.org/francais/4int/doc_uc/1976/01/proletariat.html
      (Où il est fait comme une sorte d’exégèse de la pensée de Marx à propos de la #dictature_du_prolétariat).

  • « Les Québécois au volant. La révolution de l’automobilisme dans la région de Québec » : un historien remonte aux sources de la « dépendance à l’auto » qui règne chez nous | Le Devoir
    https://www.ledevoir.com/lire/819923/vehicules-moteur-ont-gagne-bataille-mobilite

    « Les véhicules à moteur ont gagné la bataille de la mobilité au Québec », affirme le chercheur français, qui a passé trois ans à Québec pour ses recherches. Sa thèse porte sur la capitale en raison de la proximité des sources documentaires, mais il précise que ses conclusions valent pour le Québec et pour l’Occident. À l’exception de l’Europe, où les transports collectifs ont fait leur nid depuis des décennies.