• Il retrouve un pansement usagé dans du pain Auchan
    http://lavdn.lavoixdunord.fr/286002/article/2017-12-23/il-retrouve-un-pansement-usage-dans-du-pain-auchan

    En mangeant du pain acheté la veille chez Auchan, Necer, 65 ans, a eu la mauvaise surprise d’y découvrir un pansement usagé. Inquiet pour sa santé, Necer ne sait pas comment agir pour que le préjudice soit réparé.

    « Je suis outré et inquiet ! » Mauvaise surprise pour Necer Hamzaoui. Mercredi matin, alors qu’il mangeait son pain complet acheté au Auchan de Noyelles-Godault, ce retraité a senti quelque chose d’anormal. Il s’est aperçu en retirant le corps de sa bouche qu’il s’agissait… d’un pansement usagé.

    « J’ai des problèmes de santé. Je suis allé voir mon médecin, car j’avais peur d’attraper une maladie. » Il n’y aurait pas de raison de s’alarmer, mais Necer devra attendre avant de pouvoir faire des analyses. Impossible de déterminer si le pansement était taché de sang, mais il a bel et bien été enroulé autour d’un doigt.

    « Nos boulangers ne portent pas de gants pour « bouler » la pâte, car ils doivent la sentir, nous a expliqué Jérôme Bizart, chef de secteur au magasin de Noyelles-Godault. Nous avons vérifié : aucun de nos boulangers n’est blessé. Cependant, certains portent des pansements pour protéger d’éventuels piercings ou bagues. »

    Vendredi matin, Necer est retourné au magasin, où il a rencontré le responsable. Il a refusé le geste commercial proposé, estimant que ce dédommagement ne serait pas à la hauteur du préjudice subi.

    En octobre, un papa de l’Avesnois avait eu la mauvaise surprise de découvrir un petit bout de verre de 3 mm dans le petit pot de son bébé.

    #Noyelles-Godault #auchan

  • La famille Mulliez : 1300 hypocrites règnent sur le secteur de la grande distribution

    Votre père est patron d’#Auchan, votre frère dirige #Decathlon, votre beau-frère possède #Cultura, et votre petit-cousin vient d’arriver à la tête de #Norauto. Lors de vos repas de famille, vous tenez une assemblée générale d’actionnaires qui commence par une messe et se termine par des attributions d’enseignes de la distribution française aux nouveaux entrants. Si votre vie de famille ressemble à ça, c’est que vous faites partie de la famille #Mulliez, qui représente la troisième fortune française et possède une grande partie des enseignes de distribution et de commerce de détail du pays. Si ce n’est pas le cas, alors vous faites probablement partie de leurs salariés et/ou de leurs clients, parce que vous avez sans doute fréquenté leurs rayons frais (à Auchan), leurs garages (Norauto), leurs magasins de vêtements (#Jules, #Kiabi ou #Pimkie), leurs magasins d’ameublement et de bricolage (#Leroy-Merlin, #Saint-Maclou), leurs enseignes culture et multimédia ( #Cultura ). Réputés pour leur discrétion, les membres de la famille jouissent d’une bonne image médiatique. Sans doute parce que les #Mulliez représentent l’incarnation du #capitalisme bien de chez nous, et que le patriarche, Gérard Mulliez, est réputé pour ses positions modérées par rapport au reste du patronat français. Originaire de Roubaix, la famille Mulliez est connue comme fervente catholique, défenseuse de la production française et respectueuse de ses salariés comme de ses clients. Pourtant, la saga Mulliez comporte de l’évasion fiscale, la bétonisation de nos campagnes et l’exploitation mortelle de travailleurs bangladais. Enquête sur une famille pas si parfaite.


    Quand vous faites vos courses à Auchan, que vous achetez des baskets à Decathlon, un jean à Jules, un DVD à Cultura ou que vous faites réviser votre voiture à Norauto, vous pénétrez dans des entreprises qui appartiennent toutes à la même famille : les Mulliez. Ils sont 1 300 à faire partie de l’Association Familiale Mulliez, une structure juridique qui gère collectivement les actifs d’une immense famille dont on fait partie par naissance ou par mariage (après entretien préalable du conseil d’administration). Les Mulliez ne font pas semblant de croire dans le self-made-man : tout membre de la famille est associé aux affaires, au sein d’une sorte de communisme familiale où les actifs appartiennent à tous les membres de l’association. En gros, vous avez statistiquement plus de chance de devenir riche en épousant un ou une Mulliez qu’en grattant un Astro. D’ailleurs, le jackpot de la famille augmente plus vite que les gains des tirages successifs de l’Euromillion : Entre 2015 et 2016, la fortune de l’AFM a crû de 13,04 %, passant de 23 à 26 milliards d’euros. Ses membres doivent cette bonne santé familiale à un très vieil héritage.

    Une famille vieille comme le capitalisme
    La suite :
    http://www.frustrationlarevue.fr/famille-mulliez-1300-hypocrites-regnent-secteur-de-grande-distrib

  • Du plastique présent dans des boîtes de pâtes Lustucru (Lunch Box) L’essentiel - 23 Novembre 2017
    http://www.lessentiel.lu/fr/luxembourg/story/Du-plastique-present-dans-des-bo-tes-de-p-tes-19505565

    LUXEMBOURG - Le ministère de la Santé avertit les consommateurs de la présence possible de particules de plastique dans des pâtes Lustucru.


    En raison de la présence possible de particules dangereuses en matière plastique, les autorités luxembourgeoises de sécurité alimentaire recommandent de ne pas consommer les produits suivants, commercialisés par les supermarchés Auchan.

    #plastique #lustucru #auchan #luxembourg

  • Six #femmes témoignent de #violences sexuelles
    https://www.mediapart.fr/journal/france/171017/six-femmes-temoignent-de-violences-sexuelles

    Les témoignages de femmes victimes de harcèlement ou agressions sexuelles continuent d’affluer sur les réseaux sociaux. Ils frappent par leur nombre, mais aussi par la diversité des milieux qu’ils touchent. Mediapart donne la parole à six d’entre elles.

    #France #agression #harcèlement_sexuel

    • Violence envers les femmes, un exemple parmi beaucoup d’autres
      La caissière d’Auchan suspectée de complicité de vol relaxée - 15 Octobre 2017
      http://www.lavoixdunord.fr/244592/article/2017-10-15/la-caissiere-d-auchan-suspectee-de-complicite-de-vol-relaxee
      Vicky Vandesavel, 36 ans, de Wizernes, a été licenciée du magasin Auchan de Longuenesse fin décembre 2015. Poursuivie pour complicité de vol, l’ancienne caissière, qui entre-temps a déménagé, a été relaxée par le tribunal correctionnel de Saint-Omer jeudi 12 octobre.

      C’est un immense soulagement pour Vicky Vandesavel. Le tribunal correctionnel de Saint-Omer vient de rendre sa décision. Cette caissière d’Auchan suspectée de complicité de vol a été relaxée.

      Presque deux ans se sont écoulés depuis le 1er décembre 2015, où Vicky Vandesavel a quitté Auchan, entourée de la police. « C ’est comme si c’était hier pour moi, confie la jeune femme depuis Bordeaux, où elle a démarré une nouvelle vie, c’est trop douloureux, ça ne s’oublie pas. »
      http://lvdnena.rosselcdn.net/sites/default/files/dpistyles_v2/ena_16_9_extra_big/2017/10/15/node_244592/33204594/public/2017/10/15/B9713496641Z.1_20171015155752_000%2BGL29VL13S.2-0.jpg?itok=t6EZAn
      Hôtesse de caisse depuis seize ans
      Vicky Vandesavel, hôtesse de caisse depuis bientôt seize ans au magasin Auchan de Longuenesse, a été mise à pied le 1er décembre 2015 et licenciée le 31 pour faute grave. On lui reprochait un chariot de complaisance au bénéfice d’une amie, à l’occasion d’une panne informatique. Elle venait de reprendre son poste en mi-temps thérapeutique, après un accident du travail. Hospitalisée au lendemain de sa garde à vue pour complicité de vol, la Wizernoise avait choisi, avant même son passage devant les prud’hommes, de se confier dans nos colonnes en février 2016 pour tenter de remonter la pente.

      La procédure a été longue, en raison de l’échec de la conciliation, qui impliquait que Vicky Vandesavel reconnaisse sa culpabilité. « J’ai toujours eu la tête haute et aujourd’hui je l’ai encore plus avec un grand sourire (…). Même les professionnels de santé me disaient que face à Auchan, j’allais perdre, confie-t-elle. Ça me donne envie de dire aux gens que ça vaut le coup de se battre plutôt que d’étouffer la douleur en soi. »

      Vicky Vandesavel est donc passée devant le tribunal correctionnel de Saint-Omer le 26 septembre 2017. « C’était très très dur. Toute l’histoire redéballée, je m’y étais préparée, mais entendre l’avocate dire encore que je mens sur les circonstances, sur la panne de caisse… Mon avocat a été vraiment génial. Je n’ai pas réussi à me retenir de pleurer », raconte-t-elle. Jeudi 12 octobre, elle a appris la relaxe. « Mon honneur est lavé. Je revis. J’en ai pleuré une heure non-stop. »

      Le printemps suivant l’affaire, Vicky Vandesavel avait été hospitalisée une seconde fois durant quatre semaines pour choc émotionnel. Elle a coupé les ponts avec l’amie impliquée dans l’affaire de vol, à la suite de cette deuxième hospitalisation. « J’ai pris conscience qu’il fallait que je rompe avec l’événement. » Les messages de soutien ont néanmoins compté. « D’anciennes clientes m’ont pris dans leurs bras. Ça a été très important pour moi tout ça. »

      Nouvel emploi
      Avec son mari et ses trois enfants, Vicky Vandesavel a déménagé à Bordeaux fin juillet 2017. « Refaire ma vie professionnelle à Saint-Omer, je n’y arrivais pas. » Après seize ans d’ancienneté comme hôtesse de caisse, elle ne doutait pas de retrouver du travail. Elle commence lundi 16 octobre, comme hôtesse de caisse chez Intermarché dans un village près d’Angoulême.

      La procédure aux prud’hommes pour licenciement abusif est toujours en cours.

      RÉ ÉCOUTER : LA CAISSE LES PIEDS SUR TERRE SONIA KRONLUND FRANCE CULTURE
      Vicky Vandesavel est hôtesse de caisse depuis 16 ans chez Auchan dans le Nord de la France. Accusée de vol, elle a été licenciée, et crie son innocence. Gaston, ex vigile chez Carrefour, lui, a plaidé coupable !


      • Reportage : Leila Djitli
      • Réalisation : Peire Legras
      http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/10078-16.03.2016-ITEMA_20937565-0.mp3
      Source : http://www.franceculture.fr/emissions/les-pieds-sur-terre/la-caisse

      Sur SeenThis : https://seenthis.net/messages/486665

      RÉ ÉCOUTER : PIÉGER LA CAISSIÈRE À AUCHAN - MODE D’EMPLOI Sur Radio Campus Lille
      http://www.campuslille.com/index.php/entry/pieger-la-caissiere-a-auchan-mode-d-emploi

      UNE CAISSE DANS UN HYPERMARCHÉ, C’EST QUOI ?


      
Principalement, un ordinateur de type PC, disposant de multiples moyens de connexion comme par exemple, une dizaine de prise USB.

Cet ordinateur est connecté, quand tout va bien,
      
- Au serveur permettant les paiements, interrogeant par exemple votre banque afin de savoir si votre compte bancaire est approvisionné.

      – Au catalogue des produits du magasin, il peut y avoir plus de 100 000 références actives dans ce catalogue.
Un exemple : le lot de 24 couches bébé, un article, les mêmes couches, par lot de 2 fois 24, c’est un autre article, le Lot en promotion avec une remise de 10 % c’est un autre article.
      
- Le serveur gérant la carte du magasin, afin d’enregistrer ce que vous achetez et les éventuelles promotions auxquelles vous avez droit.
- Le système de pesée.
      
- L’imprimante, pour le ticket,

      – Les lecteurs de code barre, celui de la caisse, le lecteur manuel qui permet de scanner le pack d’eau qui est resté dans votre chariot.
Etc, Etc.


      Un tas d’appareils, reliés entre eux, et qui sont censés fonctionner ensembles.
      
Il y a donc parfois des problèmes touchant un ou plusieurs appareils connectés.


      Une caisse, c’est aussi des caméras, afin de surveiller les caissières, les clients.

      Les logiciels de reconnaissance faciales ça existe, et c’est employé dans beaucoup de magasins.
      
La caisse, c’est aussi des surveillants, qui sont aussi là afin de protéger les caissières.

      Bon, parfois c’est pour instruire des dossiers de licenciement, surtout envers des délégué(e) syndicaux(ales) comme vous l’avez entendu dans ce témoignage.

      

 N’oubliez pas de faire un sourire à la caissière quand vous faites vous courses
      #harcèlement #auchan #mulliez #justice #caisse #caissière #consommation #audio #radio #monde_du_travail #guerre_sociale

    • Je trouve un peu déplacé que tu mette ces exemples sur une discutions à propos de violences sexuelles faites aux femmes. Je comprend bien que le travail de caissière est très féminisé et que ce harcelement touche spécifiquement les femmes. Mais ici on parle de viol, culture du viol, harcelement sexuel, violences sexuelles que subissent les femmes au travail de la part des hommes (et pas que les chefs). Le problème du harcelement que subissent les caissières est sérieux et il mérite sa propre discussion mais là tu me donne juste l’impression de détourné le sujet et de déresponsabilisé les hommes.
      Les violences sexuelles au travail c’est pas que le patronat, c’est aussi les collègues masculins, les clients, les camarades du syndicats, c’est tous les hommes de toutes les classes sociales qui se comportent mal avec les femmes, pas seulement les patrons, bourgeois.

  • La caissière d’Auchan suspectée de complicité de vol relaxée - 15 Octobre 2017
    http://www.lavoixdunord.fr/244592/article/2017-10-15/la-caissiere-d-auchan-suspectee-de-complicite-de-vol-relaxee
    Vicky Vandesavel, 36 ans, de Wizernes, a été licenciée du magasin Auchan de Longuenesse fin décembre 2015. Poursuivie pour complicité de vol, l’ancienne caissière, qui entre-temps a déménagé, a été relaxée par le tribunal correctionnel de Saint-Omer jeudi 12 octobre.

    C’est un immense soulagement pour Vicky Vandesavel. Le tribunal correctionnel de Saint-Omer vient de rendre sa décision. Cette caissière d’Auchan suspectée de complicité de vol a été relaxée.

    Presque deux ans se sont écoulés depuis le 1er décembre 2015, où Vicky Vandesavel a quitté Auchan, entourée de la police. « C ’est comme si c’était hier pour moi, confie la jeune femme depuis Bordeaux, où elle a démarré une nouvelle vie, c’est trop douloureux, ça ne s’oublie pas. »
    http://lvdnena.rosselcdn.net/sites/default/files/dpistyles_v2/ena_16_9_extra_big/2017/10/15/node_244592/33204594/public/2017/10/15/B9713496641Z.1_20171015155752_000%2BGL29VL13S.2-0.jpg?itok=t6EZAn
    Hôtesse de caisse depuis seize ans
    Vicky Vandesavel, hôtesse de caisse depuis bientôt seize ans au magasin Auchan de Longuenesse, a été mise à pied le 1er décembre 2015 et licenciée le 31 pour faute grave. On lui reprochait un chariot de complaisance au bénéfice d’une amie, à l’occasion d’une panne informatique. Elle venait de reprendre son poste en mi-temps thérapeutique, après un accident du travail. Hospitalisée au lendemain de sa garde à vue pour complicité de vol, la Wizernoise avait choisi, avant même son passage devant les prud’hommes, de se confier dans nos colonnes en février 2016 pour tenter de remonter la pente.

    La procédure a été longue, en raison de l’échec de la conciliation, qui impliquait que Vicky Vandesavel reconnaisse sa culpabilité. « J’ai toujours eu la tête haute et aujourd’hui je l’ai encore plus avec un grand sourire (…). Même les professionnels de santé me disaient que face à Auchan, j’allais perdre, confie-t-elle. Ça me donne envie de dire aux gens que ça vaut le coup de se battre plutôt que d’étouffer la douleur en soi. »

    Vicky Vandesavel est donc passée devant le tribunal correctionnel de Saint-Omer le 26 septembre 2017. « C’était très très dur. Toute l’histoire redéballée, je m’y étais préparée, mais entendre l’avocate dire encore que je mens sur les circonstances, sur la panne de caisse… Mon avocat a été vraiment génial. Je n’ai pas réussi à me retenir de pleurer », raconte-t-elle. Jeudi 12 octobre, elle a appris la relaxe. « Mon honneur est lavé. Je revis. J’en ai pleuré une heure non-stop. »

    Le printemps suivant l’affaire, Vicky Vandesavel avait été hospitalisée une seconde fois durant quatre semaines pour choc émotionnel. Elle a coupé les ponts avec l’amie impliquée dans l’affaire de vol, à la suite de cette deuxième hospitalisation. « J’ai pris conscience qu’il fallait que je rompe avec l’événement. » Les messages de soutien ont néanmoins compté. « D’anciennes clientes m’ont pris dans leurs bras. Ça a été très important pour moi tout ça. »

    Nouvel emploi
    Avec son mari et ses trois enfants, Vicky Vandesavel a déménagé à Bordeaux fin juillet 2017. « Refaire ma vie professionnelle à Saint-Omer, je n’y arrivais pas. » Après seize ans d’ancienneté comme hôtesse de caisse, elle ne doutait pas de retrouver du travail. Elle commence lundi 16 octobre, comme hôtesse de caisse chez Intermarché dans un village près d’Angoulême.

    La procédure aux prud’hommes pour licenciement abusif est toujours en cours.

    RÉ ÉCOUTER : LA CAISSE LES PIEDS SUR TERRE SONIA KRONLUND FRANCE CULTURE
    Vicky Vandesavel est hôtesse de caisse depuis 16 ans chez Auchan dans le Nord de la France. Accusée de vol, elle a été licenciée, et crie son innocence. Gaston, ex vigile chez Carrefour, lui, a plaidé coupable !


    • Reportage : Leila Djitli
    • Réalisation : Peire Legras
    http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/10078-16.03.2016-ITEMA_20937565-0.mp3
    Source : http://www.franceculture.fr/emissions/les-pieds-sur-terre/la-caisse

    Sur SeenThis : https://seenthis.net/messages/486665

    RÉ ÉCOUTER : PIÉGER LA CAISSIÈRE À AUCHAN - MODE D’EMPLOI Sur Radio Campus Lille
    http://www.campuslille.com/index.php/entry/pieger-la-caissiere-a-auchan-mode-d-emploi

    UNE CAISSE DANS UN HYPERMARCHÉ, C’EST QUOI ?


    
Principalement, un ordinateur de type PC, disposant de multiples moyens de connexion comme par exemple, une dizaine de prise USB.

Cet ordinateur est connecté, quand tout va bien,
    
- Au serveur permettant les paiements, interrogeant par exemple votre banque afin de savoir si votre compte bancaire est approvisionné.

    – Au catalogue des produits du magasin, il peut y avoir plus de 100 000 références actives dans ce catalogue.
Un exemple : le lot de 24 couches bébé, un article, les mêmes couches, par lot de 2 fois 24, c’est un autre article, le Lot en promotion avec une remise de 10 % c’est un autre article.
    
- Le serveur gérant la carte du magasin, afin d’enregistrer ce que vous achetez et les éventuelles promotions auxquelles vous avez droit.
- Le système de pesée.
    
- L’imprimante, pour le ticket,

    – Les lecteurs de code barre, celui de la caisse, le lecteur manuel qui permet de scanner le pack d’eau qui est resté dans votre chariot.
Etc, Etc.


    Un tas d’appareils, reliés entre eux, et qui sont censés fonctionner ensembles.
    
Il y a donc parfois des problèmes touchant un ou plusieurs appareils connectés.


    Une caisse, c’est aussi des caméras, afin de surveiller les caissières, les clients.

    Les logiciels de reconnaissance faciales ça existe, et c’est employé dans beaucoup de magasins.
    
La caisse, c’est aussi des surveillants, qui sont aussi là afin de protéger les caissières.

    Bon, parfois c’est pour instruire des dossiers de licenciement, surtout envers des délégué(e) syndicaux(ales) comme vous l’avez entendu dans ce témoignage.

    

 N’oubliez pas de faire un sourire à la caissière quand vous faites vous courses
    #harcèlement #auchan #mulliez #justice #caisse #caissière #consommation #audio #radio #monde_du_travail #guerre_sociale

  • #Europacity : la municipalité de Gonesse passe outre l’avis du commissaire enquêteur
    https://www.actu-environnement.com/ae/news/europacity-municipalite-passe-outre-avis-commissaire-enqueteur-2

    ’est dans une ambiance houleuse que s’est déroulé le vote modifiant le Plan local d’urbanisme (PLU) à la mairie de Gonesse (Val-d’Oise) hier soir. Les élus se sont dits très opposés au commissaire enquêteur qui, dans une décision argumentée en août dernier, s’est déclaré défavorable au projet Europacity. La salle était comble, mais, malgré le chahut, aucune suspension de séance n’a donné la parole aux opposants au projet, qui plaident pour la conservation des terres cultivables du Triangle de Gonesse et pour l’implantation d’un réseau de fermes en agroforesterie sur le site.

    #espace_public #dfs

  • #EuropaCity : malgré les critiques, le projet avance
    https://www.mediapart.fr/journal/economie/250917/europacity-malgre-les-critiques-le-projet-avance

    La ville de Gonesse doit modifier ce lundi 25 septembre son plan d’urbanisme pour autoriser l’urbanisation de la zone où doit ouvrir le centre commercial et de loisirs EuropaCity. Mais des doutes surgissent sur la viabilité économique du futur métro qui doit desservir la zone.

    #Economie #Auchan #Ecologie #Grand_Paris #jean-Pierre_Blazy #jeux_olympiques #Triangle_de_Gonesse #urbanisme

  • Le projet #EuropaCity se heurte à une nouvelle embûche
    https://www.mediapart.fr/journal/france/310817/le-projet-europacity-se-heurte-une-nouvelle-embuche

    Visualisation du projet EuropaCity (DR) Fait rare, le commissaire enquêteur rend un avis défavorable sur le document devant rendre constructible le triangle de #Gonesse, où le nouveau complexe commercial d’Immochan est prévu pour 2024. Il ouvre la voie à des recours juridiques. Pour les opposant.e.s, « le rapport de force est en train de changer » et Nicolas Hulot appelle une nouvelle fois à protéger les terres agricoles.

    #France #agriculture #Auchan #Climat #énergie #Grand_Paris

  • Auchan retire de la vente un sac de courses au message sexiste Le Parisien - Anne-Charlotte Dancourt, 22 août 2017
    http://www.leparisien.fr/laparisienne/actualites/societe/auchan-retire-de-la-vente-un-sac-de-course-au-message-sexiste-22-08-2017-

    De nombreux internautes, dont Marlène Schiappa, ont jugé sexiste le message inscrit sur un sac de courses vendu chez Auchan.

    « Hourra ! J’ai la carte de crédit de mon mec » peut-on lire sur un cabas vendu dans les grandes surfaces Auchan. Un message qui n’a pas fait rire certains internautes, dont la secrétaire d’Etat à l’égalité femmes-hommes Marlène Schiappa, jugeant le message sexiste. Sur le cabas rouge, à côté de cette phrase, le dessin d’une femme au look années 50 qui lève les bras en l’air, heureuse de pouvoir dépenser l’argent de son compagnon. 
     http://s1.lprs1.fr/images/2017/08/22/7206768_auchan-sac-sexiste_940x500.PNG
    « Sérieusement ? » a tweeté une internaute mécontente à l’attention d’Auchan en publiant deux photos du sac dans un message partagé plus de 2800 fois. 

    « Les années 1970, c’est fini »
    Des clichés qui ont fait réagir bon nombre d’internautes depuis leur publication lundi soir, qui dénoncent le sexisme du message porté par le cabas : 
    Interpellée, Marlène Schiappa, la secrétaires d’état à l’Egalité femmes-hommes a aussi réagi, rappelant que les femmes mariées pouvaient disposer librement de leur salaire depuis 1907... soit 110 ans. 

    « Les sacs ont été immédiatement retirés »
    Des plaintes qui ne sont pas restées vaines puisque Auchan a répondu sur Twitter ce mardi après-midi, s’excusant pour la « tournure » des évènements et « les émotions suscitées » pas le visuel du sac, annonçant qu’ils avaient « été immédiatement retirés ». 

    #sexisme #bêtise (extréme) #auchan #mulliez L’#argent des autres #vulgarité

  • Auchan ou la vraie vie
    http://labrique.net/index.php/thematiques/lutte-des-classes/917-auchan-ou-la-vraie-vie

    Il y a quelques mois, Fadila, caissière à Auchan City Tourcoing, fait une fausse couche sur son poste de travail. Scandaleuse, l’affaire défraie la chronique. Mais, loin d’être isolée, cette histoire est révélatrice d’un management particulièrement féroce pour faire marcher droit les salarié.es et les exploiter jusqu’à épuisement.

    #En_vedette #Lutte_des_classes

  • #Bangladesh : l’Accord sur la sécurité des usines textiles est renouvelé sur fond de nouveau drame
    https://multinationales.org/Bangladesh-l-Accord-sur-la-securite-des-usines-textiles-est-renouve

    L’Accord sur la sécurité des ateliers textiles au Bangladesh, signé par les grandes marques de vêtement et de grande distribution occidentales dans la foulée de la catastrophe du Rana Plaza, vient d’être renouvelé pour trois années supplémentaires. #Carrefour et #Auchan - dont les noms avaient été cités en lien avec le drame - seraient sur le point de renouveler leur engagement. Au même moment, l’explosion d’une chaudière dans une usine #Textile bangladeshi a fait 11 victimes. En avril 2013, l’effondrement de (...)

    Actualités

    / #IndustriALL, #Textile, Bangladesh, Carrefour, Auchan, Textile, #Santé_et_sécurité_au_travail, #sous-traitance, #responsabilité_juridique_des_entreprises, #responsabilité_sociale_des_entreprises, #chaîne_d'approvisionnement, #santé_et_sécurité_au_travail, conditions de (...)

    #conditions_de_travail #droits_des_travailleurs
    « https://ethique-sur-etiquette.org/Securite-des-usines-de-confection-au-Bangladesh-Multinational »
    « http://www.industriall-union.org/signatories-to-the-2018-accord »
    « http://multinationales.org/Un-an-apres-le-Rana-Plaza-Auchan »
    « http://multinationales.org/Rana-Plaza-ouverture-d-une-enquete »
    « http://www.industriall-union.org/fr/bangladesh-11-travailleurs-tues-et-plus-de-50-blesses-dans-lexplo »

  • #Bangladesh : l’Accord sur la sécurité des usines textiles est renouvelé sans les marques françaises
    http://multinationales.org/Bangladesh-l-Accord-sur-la-securite-des-usines-textiles-est-renouve

    L’Accord sur la sécurité des ateliers textiles au Bangladesh, signé par les grandes marques de vêtement et de grande distribution occidentales dans la foulée de la catastrophe du Rana Plaza, vient d’être renouvelé pour trois années supplémentaires. Ni #Carrefour, ni #Auchan - dont les noms avaient pourtant été cités en lien avec le drame - n’ont pour l’instant renouvelé leur engagement. Au même moment, l’explosion d’une chaudière dans une usine #Textile bangladeshi a fait 11 victimes. En avril 2013, (...)

    Actualités

    / #IndustriALL, #Textile, Bangladesh, Carrefour, Auchan, Textile, #Santé_et_sécurité_au_travail, #sous-traitance, #responsabilité_juridique_des_entreprises, #responsabilité_sociale_des_entreprises, #chaîne_d'approvisionnement, #santé_et_sécurité_au_travail, #conditions_de_travail, droits (...)

    #droits_des_travailleurs
    « https://ethique-sur-etiquette.org/Securite-des-usines-de-confection-au-Bangladesh-Multinational »
    « http://www.industriall-union.org/signatories-to-the-2018-accord »
    « http://www.industriall-union.org/fr/bangladesh-11-travailleurs-tues-et-plus-de-50-blesses-dans-lexplo »

  • Nord : Auchan condamné pour des produits périmés ou mal étiquetés
    JUSTICE Le tribunal de police de Lille a dressé une amende à l’enseigne de grande distribution Auchan pour des erreurs diverses…

    http://www.20minutes.fr/lille/2097079-20170630-nord-auchan-condamne-produits-perimes-mal-etiquetes

    L’affaire remonte au printemps 2016. Des agents de la Direction départementale de la protection des populations (DDPP) avaient fait de drôles de découvertes en inspectant le rayon de l’hypermarché Auchan, à Leers, près de Roubaix, dans le Nord.
    Erreur sur l’étiquette

    La Voix du Nord raconte le procès qui s’est tenu, cette semaine, au tribunal de police de Lille. La première affaire concerne des beignets mal étiquetés. Sur l’emballage, le fabricant assure l’absence d’huile de palme alors que l’étiquette rajoutée par l’enseigne fait état de la présence de ce produit pourtant montré du doigt.

    Des œufs de plus de 21 jours
    Enfin, ce sont des œufs de plus de 21 jours qui ont été mis en vente. « Ces infractions sont dues à des erreurs humaines qui ont échappé à nos contrôles, reconnaît l’enseigne. Mais suite à ces constatations, nous avons réagi aussitôt avec nos fournisseurs pour régler les problèmes ».

    Ce qui n’a pas empêché Auchan d’être condamné à 15.000 euros d’amendes par le tribunal.

    https://img.20mn.fr/iD9KLSPETTOGFHEUppNRjw/960x614_siege-centrale-achats-auchan-villeneuve-ascq

    #auchan #huile_de_palme #œufs #DDPP

  • Vertigineuse partie de Monopoly sur le #Triangle_de_Gonesse
    https://www.mediapart.fr/journal/france/270617/vertigineuse-partie-de-monopoly-sur-le-triangle-de-gonesse

    Visualisation du projet Europa City (DR) La puissance publique veut revendre au groupe #Auchan les terres de son futur centre commercial #EuropaCity 500 fois plus cher que l’indemnisation d’éviction que toucheront les fermiers du triangle de Gonesse. L’enquête publique sur la modification du plan local d’urbanisme s’achève le 30 juin.

    #France #agriculture #Climat #Grand_Paris #urbanisme

  • Les arrangements fiscaux de #Renault, PSA et #Auchan à #Malte
    http://multinationales.org/Les-arrangements-fiscaux-de-Renault-PSA-et-Auchan-a-Malte

    C’est le dernier grand scandale d’évasion fiscale en date : les « Malta Files ». Un collectif européen de médias d’investigation, dont #Mediapart en #France, a révélé comment riches particuliers et multinationales profitent des divers avantages fiscaux mis en place par la petite île méditerranéenne pour flouer les fiscs d’Europe continentale. Parmi les entreprises épinglées, les constructeurs automobiles Renault et PSA, ainsi qu’Auchan. Une affaire qui révèle une nouvelle fois l’existence de #Paradis_fiscaux (...)

    Actualités

    / Mediapart, France, Malte, #PSA_Peugeot_Citroën, Renault, Auchan, #État_actionnaire, Paradis fiscaux, fiscalité, #évasion_fiscale, (...)

    #fiscalité #transparence
    « https://www.mediapart.fr/journal/economie/010617/renault-psa-et-auchan-ont-elude-141-millions-d-impots-malte »
    « http://www.euractiv.fr/section/economie/news/le-parlement-europeen-tergiverse-sur-le-reporting-pays-par-pays »

    • #Auchan, une société créée par la famille #Mulliez (de Roubaix).
      Il y a aussi, entre autres :

      AG Quick
      Alcampo,
      Alinéa
      Allied Carpets
      Amarine
      Aptonia
      Assiette_au_bœuf
      Atac
      Auchan
      Auchan_Drive
      Auto5
      B’Dom
      b’Twin
      Banque_Accord
      Boulanger
      Brice
      Carré_des_halles
      Chronodrive
      Cityper
      Colmark
      Cosily
      Cultura
      Decathlon
      Domyos
      Elea
      Electro_Dépôt
      Éric_Derville
      Essers
      Festein_d’Alsace
      Flunch
      Geologic
      Geonaut
      Grain_de_Malice
      Happychic
      Home_Market
      HTM8
      Il_ristorante
      Iménager
      Immochan
      Inesis
      Jules
      Kalico
      Kiabi
      Kiloutou
      Kipsta
      Koodza
      La_Rinascente
      La_Vignery
      Le_Bistrot_du_Boucher
      Le_Petit_Cuisinier
      Les_3_Brasseurs
      Les_halles_d’Auchan
      lokeo
      Maxauto
      Maximarché
      Midas
      Milonga
      Mobivia
      Nabaiji
      Norauto
      O’Sush
      Orao
      Oxylane
      Phildar
      Picwic
      Pilkie
      Pizza_Paï
      Prixbas
      Quechua
      Rik_et_Rok
      RougeGorge_lingerie
      RT_Mart
      Sabeco
      Saint_Maclou
      Salad_&_Co
      Saturn
      Simply_Market
      Supermercados
      Surcouf
      Teppichfreund
      Top Office
      Tribord
      Pimkie
      WebDistrib
      Youg’s
      Oney

  • #Renault, #PSA et #Auchan ont éludé 141 millions d’impôts à #Malte
    https://www.mediapart.fr/journal/france/010617/renault-psa-et-auchan-ont-elude-141-millions-d-impots-malte

    Carlos Ghosn, PDG de Renault. © Reuters Les documents Malta Files montrent que Renault, PSA Peugeot Citroën et Auchan ont économisé 141 millions d’euros d’impôts en localisant leurs activités d’assurance à Malte, asséchant d’autant les recettes fiscales de la #France. Une pratique légale, mais d’autant plus choquante que Renault et PSA ont l’État à leur capital.

    #assurances #Banque_PSA_Finance #Oney #optimisation_fiscale #paradis_fiscaux #RCI_Banque

    • Le groupe Auchan a économisé 21 millions d’euros d’impôts via des sociétés maltaises selon Mediapart

      Dans le cadre de l’enquête « Malta Files », le site Mediapart révèle ce jeudi que le groupe nordiste Auchan a économisé 21 millions d’euros d’impôts via des sociétés maltaises liées à ses activités d’assurance et de crédit à la consommation.

      Depuis deux semaines, le site Mediapart et ses partenaires européens de l’EIC (European Investigative Collaborations) passent au crible les pratiques d’"optimisation fiscale" via l’île méditerranéenne de Malte. Ce petit état membre de l’Union Européenne propose en effet une fiscalité pour le moins avantageuse, avec un remboursement d’impôt sur les sociétés (IS) pour les entreprises étrangères qui distribuent des dividendes à leurs actionnaires. Les sociétés commencent par payer cet impôt au taux officiel de 35 %, mais après remboursement, celui-ci tombe à 5 %... contre 33,3 % en France.

      Selon l’enquête de Mediapart, plusieurs sociétés françaises - dont Auchan - profitent - de façon a priori légale - des largesses fiscales maltaises. Pour le groupe nordiste, cela passe par la société Oney Holdings Limited, domiciliée sur l’île depuis mars 2011. Il s’agit - comme son nom l’indique - d’une filiale liée aux activités d’Oney, sa branche assurance et crédit à la consommation qui travaille pour l’ensemble des magasins de la famille Mulliez (Decathlon, Leroy-Merlin, Boulanger...), et pour plusieurs autres enseignes comme la Fnac ou Darty. Elle propose également des assurances assortis à ces crédits, tout comme des assurances-vie, et des assurances véhicules et habitation.

      Sous-filiales
      Le groupe Auchan dispose de deux sous-filiales maltaises : Oney Insurance (PCC) Limited (pour les assurances classiques) et Oney Life (PCC) Limited (pour les assurances-vie), propriétés d’Oney Holdings Limited à Malte et Oney Banque à Croix, dans le Nord. La holding maltaise sert à encaisser les profits générés par ces deux branches d’assurance. D’après Mediapart, elle a touché l’an dernier 23,8 millions d’euros et 7 millions de remboursements d’impôt sur les sociétés. Oney Holdings n’a donc dû payer au final que 1,3 million d’euros au fisc maltais.

      Une économie pour le moins conséquente : selon le site d’investigation, le groupe Auchan aurait dû verser 21 millions d’euros d’impôts en plus entre 2014 et 2016, avec le taux d’IS pratiqué en France."Ces opérations sont effectuées dans le strict respect des conventions internationales signées entre les pays avec lesquels cette filiale opère, et l’État de Malte", a répondu le groupe nordiste à Mediapart, dont l’enquête s’intéresse également aux branches crédit et assurance des groupes Renault et PSA.

      http://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/nord-pas-calais/nord/lille-metropole/groupe-auchan-economise-21-millions-euros-impots-via-so

    • Puisque c’est légal, on aurait tort de s’en priver...

      Les documents Malta Files montrent que Renault, PSA Peugeot Citroën et Auchan ont économisé 141 millions d’euros d’impôts en localisant leurs activités d’assurance à Malte, asséchant d’autant les recettes fiscales de la France. Une pratique légale, mais d’autant plus choquante que Renault et PSA ont l’État à leur capital.

      Le salarié le plus productif du groupe Renault ne travaille pas au siège de Boulogne-Billancourt, mais à Malte. Ce collaborateur injustement méconnu réalise, à lui tout seul, 108 millions d’euros de chiffre d’affaires par an. Mais ce n’est, en réalité, pas un génie des affaires. C’est seulement l’unique employé de RCI Insurance Limited, l’une des deux sociétés d’assurances maltaises du constructeur automobile. Des boîtes à fric, dont l’unique objectif est d’échapper à l’impôt et de priver la France de recettes fiscales, dont elle a pourtant grand besoin.

      Les sommes en jeu sont considérables. Grâce aux documents Malta Files, analysés par Mediapart et ses partenaires de l’EIC, nous avons pu établir que Renault a économisé 62 millions d’euros d’impôts en quatre ans en localisant ses activités d’assurances à Malte. Pour son concurrent PSA Peugeot Citroën, ce sont 57 millions en cinq ans. Tandis que le groupe Auchan a réduit sa facture fiscale de 22 millions en trois ans. Soit un total de 141 millions d’euros d’impôts éludés, dont les services publics français ne verront jamais la couleur. Et la somme ne cesse de gonfler, année après année.

      Cette optimisation fiscale est a priori légale. Elle n’en est pas moins choquante. En particulier pour Renault et PSA, qui ont l’État à leur capital. La France reste, avec 19,7 % des actions, le premier actionnaire de l’ex-régie Renault. Chez PSA, l’État a pris 13 % du capital en 2014 pour 800 millions d’euros, afin de sauver le constructeur de la faillite. Guère reconnaissant, PSA n’en continue pas moins à réduire ses impôts en France grâce au paradis fiscal maltais.

      Le montage concerne les « captives d’assurances », qu’on appelle ainsi parce qu’elles travaillent exclusivement pour les grands groupes qui les ont créées. Chez Renault (RCI Banque) et PSA (Banque PSA Finance), elles vendent bien sûr des assurances auto. Oney, la banque des supermarchés Auchan, assure les voitures, mais aussi les habitations. Toutes font également dans l’assurance vie, pour couvrir les crédits qu’elles accordent. Par exemple, lorsqu’un client emprunte 10 000 euros chez RCI Banque pour acheter le dernier Renault Kadjar, il doit souscrire une assurance qui remboursera Renault en cas de décès. Idem lorsque qu’un client puise 100 euros dans le crédit revolving de sa carte Auchan pour payer ses courses du samedi.

      Ce que les clients ignorent, c’est que leurs primes d’assurance atterrissent à Malte. Dès 2013, un rapport parlementaire sonnait l’alarme sur l’usage des captives d’assurances comme outil d’optimisation fiscale à grande échelle : « Il est ainsi particulièrement aisé de localiser une captive dans un État fiscalement accueillant. […] L’activité de la captive étant par nature immatérielle (il s’agit de simples flux intragroupe), la société dédiée à l’assurance peut être implantée n’importe où sur le globe. »

      Traditionnellement, les multinationales européennes installaient leurs assureurs en Irlande et au Luxembourg. Mais Malte a fait de gros efforts pour les attirer sur son sol, avec ses deux armes maîtresses : une législation souple et des avantages fiscaux massifs.

      Le plus important, déjà décrit dans nos précédentes enquêtes Malta Files, est un remboursement d’impôt sur les sociétés (IS) pour les entreprises étrangères qui distribuent des dividendes à leurs actionnaires. Les sociétés commencent par payer l’IS au taux officiel de 35 %. Mais après remboursement, le taux réel tombe à 5 %, contre 33,3 % en France (lire ici).

      Renault, PSA et Auchan ont mis en place des montages identiques pour profiter de l’aubaine. En bas, deux sociétés maltaises : une pour l’assurance vie et l’autre pour l’assurance classique (cette séparation est imposée par la loi). Au-dessus, une holding qui encaisse les dividendes. Mais nos trois géants tricolores sont des cachottiers. Leurs holdings maltaises publient dans leurs comptes le paiement de l’impôt officiel, à 35 %. Mais le montant remboursé par le fisc n’est jamais indiqué clairement.

      Nous sommes tout de même parvenus à dénicher ces ristournes grâce aux documents comptables maltais de la banque Oney. Filiale d’Auchan, cette captive travaille pour l’ensemble des magasins de la richissime famille nordiste Mulliez (Decathlon, Leroy-Merlin, etc.), mais aussi pour d’autres distributeurs comme la Fnac et Darty, soit 50 enseignes au total (la liste est ici).

      Dans les comptes 2016 de Oney Holding Limited, on voit que la holding a touché l’an dernier 23,8 millions d’euros de dividendes des deux assureurs qu’elle contrôle, et 7 millions d’« autres revenus ». Lesquels ? La réponse figure dans une courte note publiée en annexe : il s’agit des « remboursements reçus au titre des articles 48(4)(a) et 48(4A)(a) » du code général des impôts maltais (notre document ci-dessous). Ceux qui détaillent la fameuse ristourne sur l’impôt sur les sociétés.

      Cette note dans les comptes de la holding maltaise du groupe Auchan prouve que les recettes pudiquement qualifiées d’ "autres revenus" correspondent bien aux remboursements d’impôts du fisc maltais. © Mediapart Cette note dans les comptes de la holding maltaise du groupe Auchan prouve que les recettes pudiquement qualifiées d’ "autres revenus" correspondent bien aux remboursements d’impôts du fisc maltais. © Mediapart En 2016, l’assureur du groupe Auchan a donc réalisé 23,7 millions de profits, a payé 8,3 millions au fisc maltais et s’en est fait rembourser 7. Résultat : Oney Holdings a payé seulement 1,3 million d’euros d’impôt sur les sociétés. Soit un taux ridicule de 5,5 %, six fois moins élevé qu’en France. Au total, entre 2014 et 2016, Auchan a ainsi économisé 21 millions d’euros d’impôts.

      On retrouve les mêmes « autres revenus » chez PSA Services Limited, la holding maltaise qui détient les sociétés d’assurances PSA. Curieusement, il n’y en a pas eu en 2014 et 2015 (derniers comptes publiés). Mais au cours des cinq années précédentes, le constructeur s’est fait rembourser la bagatelle de 57 millions d’euros. Ces « autres revenus » correspondent bien au « cumul d’impôt sur les sociétés remboursé par l’État maltais depuis 2009 », nous a confirmé par mail un porte-parole de PSA.

      Mais le champion de l’optimisation fiscale à la sauce maltaise est l’ex-entreprise publique Renault. Ses sociétés d’assurances ont bénéficié de 62 millions d’euros de remboursement d’impôts entre 2012 et 2015. On ignore le montant pour 2016, les comptes n’étant pas encore publiés. Mais la ristourne n’a cessé de croître, passant de 3,4 millions en 2013 à 21,3 millions par an à partir de 2014.

      Les deux captives d’assurances de Renault sont en effet d’incroyables machines à cash. L’une d’entre elles, RCI Insurance Limited, a encaissé 108 millions de primes en 2015, et n’en a reversé que 10 millions à ses clients pour couvrir les sinistres. Soit une marge brute hallucinante de 90 %. « C’est complètement hors norme. Dans notre métier, 20 % c’est déjà beaucoup », commente le directeur financier d’un assureur, à qui nous avons soumis nos documents comptables.

      Au bout du compte, RCI Insurance et RCI Life, les deux sociétés d’assurances maltaises de Renault, ont réalisé en 2015 un profit cumulé avant impôts de 86 millions d’euros avec seulement 17 salariés. Dont un seul chez RCI Insurance, celui-là même qui explose tous les ratios de productivité financière.

      Renault, qui a refusé de nous répondre, semble donc avoir logé juste assez d’employés à Malte pour que ses compagnies d’assurances ne soient pas considérées comme fictives par le fisc français. PSA, qui emploie 31 personnes à Malte, assure pour sa part qu’il s’agit de la totalité de ses salariés dans les assurances. « Il n’y a pas d’effectif travaillant sur l’activité assurance en France, ni d’ailleurs dans d’autres pays que Malte (hors fonctions commerciales). Le nombre assez réduit de collaborateurs est lié au fait que la palette des produits vendus est en réalité assez simple (deux) », nous a écrit un porte-parole.

      Pour le reste, PSA assure que ses structures maltaises ont été « examinées et validées par les services fiscaux européens des différents États membres, et n’ont jamais fait l’objet d’une remise en cause ». Idem chez Oney/Auchan, qui indique que « ces opérations sont effectuées dans le strict respect des conventions internationales signées entre les pays avec lesquels cette filiale opère, et l’État de Malte ».

      En réalité, Renault, PSA et Auchan sont très embarrassés que leurs manœuvres d’évitement fiscal à Malte soient mises au jour. Aucun dirigeant de ces trois groupes n’a accepté de parler à Mediapart. Pour toute réponse, nous n’avons obtenu que de brefs courriels, avec des éléments de langage gravés dans la langue de bois. Une ligne de défense qu’on peut résumer ainsi : puisque c’est légal, on aurait tort de s’en priver.

  • Europa City : le capitalisme, de l’usine à la métropole - Marco Papetti
    https://visionscarto.net/europa-city

    deuxième épisode de la série #faux_lieu #grands_projets_inutiles #urbanisme

    EUROPA CITY : un projet architectural en France portant ce nom interpelle fatalement. L’expression évoque la ville s’installant dans les champs du Triangle de Gonesse, en région parisienne. Elle nous parle d’une Europe des loisirs dans la langue anglaise des affaires, avec, selon la communication de ses promoteurs, « un montant d’investissement privé de 3,1 milliards d’euros ».

    Le collectif Paris-luttes.info donne rendez-vous demain à Gonesse :

    Le 21 mai, faisons bloc contre Europa City à Gonesse !
    https://paris-luttes.info/le-21-mai-faisons-bloc-contre-8173
    https://paris-luttes.info/home/chroot_ml/ml-paris/ml-paris/public_html/local/cache-vignettes/L614xH410/balpaysan-0699e.jpg?1495051477

  • Contre le méga centre commercial #EuropaCity : les nouveaux visages d’une mobilisation
    https://www.mediapart.fr/journal/france/200517/contre-le-mega-centre-commercial-europacity-les-nouveaux-visages-d-une-mob

    Dominique et Robin Plet, agriculteurs sur le triangle de Gonesse, en avril 2016 ©Yann Guillotin. Si la notion de transition écologique et solidaire mise en avant par le ministre d’État Nicolas Hulot a un sens, c’est ici qu’elle doit s’éprouver : sur le triangle de Gonesse, territoire déshérité de la banlieue nord de Paris, où Immochan veut construire un méga centre commercial sur des terres agricoles. Une manifestation a lieu dimanche 21 mai.

    #France #Auchan #Climat #Ecologie #Transition_écologie

  • Ces ultimes terres agricoles qui résistent encore à la bétonisation du « grand Paris »
    http://multinationales.org/Ces-ultimes-terres-agricoles-qui-resistent-encore-a-la-betonisation

    Ils cultivent du blé, du colza, du thym, vivent au rythme des saisons, se plient aux caprices de la nature. Mais leur horizon, c’est les avions, l’autoroute et Leroy-Merlin. Au nord-est de Paris, 700 hectares ont miraculeusement échappé à un demi-siècle de bétonisation. Dernier projet en date : EuropaCity. Ce gigantesque centre commercial et de loisirs signera-t-il la fin du grenier à blé parisien ? Le Collectif pour le Triangle de Gonesse refuse de s’y résoudre et organise le 21 mai un grand (...)

    #Enquêtes

    / #France, #Auchan, #impact_social, #impact_sur_l'environnement, #infrastructures, #communautés_locales, (...)

    #agriculture

  • Gers. Au commissariat, on lui fait signer sa procuration avec un stylo du FN La Dépéche - MARC CENTENE - 2 Mai 2017
    http://www.ladepeche.fr/article/2017/05/02/2566884-fait-signer-procuration-commissariat-stylo-couleurs-fn.html

    M. . . . ne fait pas une procuration de gaîté de cœur. 
« Normalement, je vote à Leucate, dans l’Aude. Mais en raison d’une urgence familiale, je ne pourrai pas m’y rendre dimanche. »

    Voilà donc notre citoyen de 33 ans au comptoir du commissariat d’Auch, mardi vers 9 h 30 du matin. « La personne qui m’a reçu a commencé à remplir les papiers, et là, je vois qu’il est écrit Marine sur le stylo  ! Quand j’ai eu à prendre le relais, je lui ai demandée son stylo, et j’ai pu voir que c’était bien un stylo du FN  ! Une dame en civil sortait au même moment, j’ai pensé que c’était une gradée… »

    Bingo  : c’est la commissaire en personne. Il s’ouvre à elle, lui rappelant le principe de neutralité républicaine qui s’impose. « Voir l’expression d’un parti politique dans cette enceinte, dans le cadre des dépôts de procuration et à deux jours du scrutin, c’était gros  ! » La préposée aux procurations revient avec le fameux stylo. La commissaire l’emmène dans un bureau et ressort bientôt.
    . . . . . . .


    #police #Auch

  • * Article 249 - On n’attire pas les mouches avec du vinaigre - ou Valauchan 2017 Blog La richesse des Mulliez et les grandes fortunes
    - Benoit Boussemart

    Bonjour

    Les valeurs des parts Valfrance et Valauchan viennent d’être publiées. Vu l’annonce des résultats par le groupe et le nouveau plan de réduction des effectifs, on pouvait s’attendre au pire, comme en 2015. Eh bien non ! Tout va très bien, Madame la marquise : Valfrance voit sa part validée à 15,63 € (+ 4,26%) et Valauchan à 440,04 € (+ 3,82%).
    Magnifique et magique : la France (avec Valfrance), qui apparaissait comme le point faible du groupe, a un FCPE qui progresse plus rapidement que Valauchan. De quoi attirer les gogos qui hésitaient, vu les pressions mises depuis plusieurs années sur la France quant aux résultats « médiocres », à investir dans ce nouveau bidule. Précipitez vous, braves gens. Valfrance est un nouvel edorado. Magique, qu’on vous dit.

    Magique surtout pour la famille Mulliez. En effet, la part Valauchan a évolué comme suit au cours des dernières années (valeur en euros, puis % de variation par rapport à l’année précédente) : 2014 : 427,97 € (+ 4,3%) ; 2015 : 415,41 € (- 3%) ; 2016 : 423,85 € (+ 2,1%) et 2017 : 440,04 € (+ 3,82%).

    Et rappelez vous ce que nous disions lors de la baisse de valeur du titre, qui poussait les porteurs de parts à vendre (au prix bas) ; alors que nous indiquions qu’il n’y avait aucune raison d’être pessimiste, du fait des positions à l’international du groupe. En 2017, le titre vaut donc 440,04 €, et a dépassé la valeur de 2014 (+ 2,82%).


    Entretemps, que s’est-il passé : les petits porteurs de parts ont vendu les titres, et assez massivement, au prix le plus bas que pouvait racheter la famille Mulliez. Fin 2015, Auchan Holding possédait en actions propres 1 149 074 titres ; il a acquis en 2016 à 421,6 € par titres 922 681 titres. Au total, le groupe avait donc 2 071 755 de ses propres titres ; il a donc annulé 1 014 451 titres (en remboursant à 420,9 € par titre les porteurs de parts) ; reste actuellement 1 057 304 titres, dont 770 452 titres détenus pour le compte des fonds, titres dont la valeur est de 280 M€ (soit 363,42 € le titre), le reste étant de l’autodétention pure pour 1,1% du capital (voir le rapport sur les comptes 2016).

    Résultat des courses : en éliminant les titres (420,9 € par titre) et en les rachetant (421,6 € par titre) à bas prix par rapport à la valeur réelle (440,04 €), la famille a fait nettement baisser le % d’Auchan Holding détenu par les salariés (ce pourcentage n’est plus que de 7%, contre 10,2% fin 2014). Elle réalise en plus une belle opération financière. Si les titres avaient été vendus en 2017, la famille aurait dû débourser en plus 95 M€ ! Il n’y a pas de petits profits pour la famille.

    Quant à Valfrance, méfiance totale. D’où tombe ce + 4,26%, alors que les résultats de la France « imposent » encore des restructurations et des licenciements ? De qui se moque t-on ? Est-ce uniquement fait pour attirer de nouveaux souscripteurs Valfrance, avant de les plumer comme chez Valauchan.

    Si j’étais membre du personnel Auchan, je demanderai des augmentations de salaires. Au moins, ces dernières se retrouveraient dans le calcul de ma retraite, et je ne serai plus soumis aux évaluations à géométrie variable des « experts » d’Auchan Holding !

    B. Boussemart

    http://richessem.eklablog.com/article-249-on-n-attire-pas-les-mouches-avec-du-vinaigre-ou-vala

    #Mulliez #Actionnariat #Valfrance #Auchan #FCPE #Bourse #Holding #Magie #Prestidigitation

  • Auchan vision 2025 - Top départ au plan de licenciement Radio Campus Lille - EulBCE
    http://www.campuslille.com/index.php/entry/auchan-vision-2025-top-depart

    - Auchan vision 2025 : La situation à la veille du comité central d’entreprise extraordinaire d’Auchan Retail du 2 Mars 2017
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    – De la réalité de la mondialisation

    – De la valorisation boursière des entreprises et leur performances réelles.
    
- De la concentration des pouvoirs des firmes.

    – Présidentielles : Le vrai pouvoir des la classe politique.

    – Emmanuel Macron « révolution démocratique » confusion et de non-sens de Monsieur le Banquier.
    
- « Ce que doit faire le prochain président » commentaire du livre Agnès Verdier Molinié.
    – Contes & Légendes Auchan : Wilhelm Hubner, le chef de rayon qui s’est hissé à la force du poignet ! Remerciera t’il ses parents de lui avoir donné les moyens faire des études d’ingénieur ?

    Bonne écoute.

    Auchan France annoncera ce jeudi 2 Mars 2017 un nouveau plan de licenciement. « C’est un grand mystère mais on doit s’attendre à quelque chose de douloureux.
    La direction générale du grand distributeur nordiste présentera ce jeudi 2 Mars 2017 un ensemble de mesures conséquentes dans le périmètre des activités françaises d’Auchan Retail, l’une des trois nouvelles entités du groupe Auchan Holding. Auchan Retail gère l’ensemble des magasins (hypers et supermarchés...). Toute l’activité commerciale est donc concernée.
    Les syndicats ont reçu ce mardi 28 Février 2017 matin une convocation pour un comité central d’entreprise extraordinaire mais rien ne filtre encore sur le contenu des mesures. Contactée ce matin, la direction d’Auchan ne valide pas à Paris la notion de « plan de suppressions d’emplois », il s’agirait plutôt d’un projet d’entreprise et de réorganisation bien plus large que la simple dimension sociale, un projet positif, avec des créations d’emplois et sans réduction de structures.
    Annonce ce Jeudi 2 Mars, La Rotonde, 17h.
    2 Février 2017 10h. Arrivée des camions de FR3 rue de la Recherche, afin de préparer l’enfumage médiatique du plan de licenciement Mulliez.

    La famille mulliez, en France ou en Belgique, habite à quelques kilomètres de nos studios.
Le siège d’Auchan Retail, ex Auchan France c’est 200 Rue de la Recherche, à 59650 Villeneuve d’Ascq.
On vous informe, sur les voisins.

    Ce 10 Février 2017, la famille Mulliez commençait à se barricader, chemin de la Vacquerie à Croix. *
 Information et image exclusive Radio Campus Lille. _

    #Audio #Radio #Radio_Libres #Radio_Campus_Lille #Auchan #Auchan_Retail #Licenciements #Mulliez #Economie #France #Super_U

    • 2 Février 2017 11h La présentation de Patrick Espasa, président d’Auchan Retail France a commencé.
      1,3 milliard d’euros (1 300 000 000 euros) sur 3 ans pour changer la façade, les enseignes, la peinture des Hypers, des Simply market et A2Pas.

      Tiens, ATAC, plus de 400 Supermarchés ne semble pas concerné.
      Salariés, Fournisseurs, Clients paieront pour le coup de peinture qui n’apporte strictement rien à qui que ce soit, sauf une occupation en réunion pour les grands managers visionnaires, des licenciements. Faut qu’ils vivent bien, eux !

      11H15, C’est du direct, Création de la centrale d’achat commune avec Super U nommée "Alliance », ça va donc valser chez Super U. Pour Auchan, fermeture de sièges : Jouy en Josas, Viroflay, Héron Parc, Croix pour Chronodrive, Meyzieu, Blanquefort, Strasbourg, ...

    • Radio Moquette Auchan Centrale, bulletin du Vendredi 3 Mars 2017. Informations recueillies prés de la machine à café de la salle de pause, juste à droite de la DRH Informatique.

      Ce 2 Mars 2017 journée intense de communication sur la vision 2025 d’Auchan France (Auchan Retail).
      – Réunion toute la journée avec les syndicats pour présentation du plan vision 2025 (CCE de 10 heures).
      – Conférence de presse.
      – Présentation aux salariés.
      Aucune de ces présentations ne concorde avec les autres.
      Chiffres différents communiqués à ces 3 groupes !
      Enfin, chiffres pieds dans le tapis, pas grand monde n’a pu comprendre ces présentations.

      Les Résultats (La Marge, L’artiche, le Flouze . . ) !
      Les résultats d’Auchan France (Auchan Retail) 2016 : 1/3 de ceux d’il y a 10 ans. Le résultat d’une politique d’entreprise.
      Il est identique au montant versé par l’Etat Français au titre du CICE.
      Les actionnaires de l’AFM, éternels assistés remercient (à voix basse) les contribuables qui payent leurs impôts.

      Objectif Vision 2025 : Tripler le résultat net. La famille a la dent longue.
      Vue la politique de baisse générale des salaires en France, il est certain la masse salariale sera la variable d’adaptation, comme ils disent.
      Bon, en 2016, leur objectif annoncé était de doubler le résultat net.
      A voir si en 2018 si l’objectif ne sera pas de quadrupler.

      Licenciements :
      Un tas de chiffres différents annoncés, soustractions de choux et de carottes.

      Postes temps plein supprimés.
      (une partie de ces postes de travail seront soit disant transférés en centrale c’est à dire supprimés, suivant le ratio école de commerce 2 = 1,414.
      Fermetures des sites régionaux au plus tard pour 2019 ( Jouy en Josas, Viroflay, Héron Parc, Croix pour Chronodrive, Meyzieu, Blanquefort, Strasbourg), anticipations possibles.
      En Hyper : 424
      Atac : 445
      Camélia : 120
      Simply : 462
      les Halles : chiffre non communiqués.
      Aucune information à propos du magasin de Bobigny au centre des ressentes émeutes (Théo). Pour information, le magasin Décathlon de Bobigny a été parfaitement nettoyé par le vide suite aux émeutes déclenchées par les violences policières.

      La direction a annoncé 300 création de postes, mais aussi 780, qui dit mieux ?
      Rien de clair pour l’écrémage social présenté.

      Multiplication des caisses automatiques en magasin : trés mal accepté par TOUS les clients. Les temps changent.

      Fusion avec Système U : Dans les choux !
      Le PDG de Système U, Serge Papin, tire les leçons de la fusion avortée avec Auchan. La coopérative de commerçants a centralisé son organisation. Le lien https://www.lesechos.fr/industrie-services/conso-distribution/0211704772913-serge-papin-systeme-u-est-de-retour-2058208.php

      Chalenge confirme nos informations, Plan stratégique très flou dévoilé par Auchan : Le lien https://www.challenges.fr/entreprise/grande-conso/ce-plan-strategique-tres-flou-devoile-par-auchan_457814

  • Supermercati, il grande inganno del sottocosto

    La scritta campeggia ben visibile all’entrata del supermercato: “Sottocosto”. Bottiglie di passata di pomodoro vendute a 0,49 euro, pacchi di pasta a 0,39, confezioni di tonno da quattro scatolette a 1,99 euro. Il locale è un supermercato di una grande catena, in una zona semi-centrale di Roma. Ma la stessa promozione si può vedere nei suoi innumerevoli punti vendita. Simile a molte altre che si possono trovare in locali gestiti da aziende concorrenti in tutta Italia.


    http://www.internazionale.it/reportage/fabio-ciconte/2017/02/27/supermercati-inganno-sotto-costo

    #prix #coûts #supermarchés #italie #sottocosto
    cc @albertocampiphoto @wizo

    • Con le aste online i supermercati rovinano gli agricoltori

      “Vedete, è come giocare alla slot machine”. Seduto di fronte al suo computer, Francesco Franzese digita freneticamente sui tasti simulando il gioco al quale si è trovato suo malgrado a partecipare in un giorno non troppo lontano. Questo manager di 37 anni, amministratore delegato del gruppo che produce i pelati e la passata La Fiammante, ha il dente avvelenato contro una prassi che si sta sempre più affermando tra gli operatori della grande distribuzione organizzata (gdo): quella delle aste online al doppio ribasso.


      http://www.internazionale.it/reportage/fabio-ciconte/2017/03/13/aste-online-supermercati
      #agriculture #enchère

    • Il prezzo occulto del cibo a #basso_costo

      L’uomo allunga sul tavolo la busta paga. Sul modulo Inail sono indicate cinque giornate di lavoro per un compenso totale di 229 euro. “Questo mese è andata così”, dice sconsolato, “il resto me l’hanno dato in nero”. Su un altro foglio c’è una tabella: accanto alla data, un elenco di cifre moltiplicate per due o tre centesimi di euro. “Sono i mazzetti. Il padrone mi paga a seconda di quanti ne faccio”. Parla di ravanelli, la cui raccolta è regolata da un prezzario preciso: due centesimi per ogni mazzo da dieci, tre se sono quindici.

      Siamo nell’Agro Pontino, in provincia di Latina. Il nostro interlocutore – chiamiamolo Singh – è uno dei circa diecimila braccianti indiani che lavorano nei campi di quest’area resa fertilissima dalla bonifica di mussoliniana memoria. Oggi, la zona tra Sabaudia, Terracina, Fondi e Sezze è uno dei distretti agricoli più produttivi del centro Italia: distese di coltivazioni in serra e in campo aperto, che finiscono sulle tavole italiane e anche all’estero, soprattutto nell’Europa del nord. Molti degli ortaggi che troviamo in bella mostra nei supermercati – le zucchine, le melanzane, i pomodori, oltre che frutti prelibati come i kiwi e le angurie – provengono da qui. E li raccolgono i lavoratori stranieri, soprattutto indiani, ma anche romeni, marocchini e tunisini.

      Gli immigrati sono ormai un elemento imprescindibile dell’Agro Pontino, così come di tutto il comparto agricolo italiano: secondo uno studio del Consiglio per la ricerca in agricoltura e l’analisi dell’economia agraria (Crea), dal 1989 a oggi il numero di cittadini italiani impiegati in agricoltura è diminuito di due terzi, mentre quello degli stranieri è aumentato di quindici volte.

      I prodotti che raccolgono sui campi finiscono nei mercati rionali, nei piccoli fruttivendoli di quartiere e sempre di più nei punti vendita della grande distribuzione organizzata (gdo). Costano poco, a volte pochissimo. Un mazzetto di ravanelli non arriva a un euro. Lo stesso vale per le zucchine o per l’anguria, pagata pochi centesimi al chilo.

      Ma quello che paghiamo quando compriamo un prodotto non tiene conto di una serie di costi nascosti: perché gran parte del comparto si regge su lavoro grigio non denunciato e su sussidi di disoccupazione illeciti pagati dallo stato, cioè da tutti noi; e perché i braccianti stranieri che lavorano in Italia spesso figurano solo parzialmente negli elenchi dei lavoratori Inps, sostituiti da finti braccianti italiani che non hanno mai messo le mani nella terra eppure beneficiano di sussidi, assegni familiari e pensioni agricole.

      Un vero e proprio sistema
      Torniamo a Singh. A fine giornata i mazzetti di ravanelli sono contati e lui è pagato in base alla quantità raccolta. Eppure, sulla sua busta paga mensile non compariranno i mazzetti. Figurerà invece un numero di giornate lavorate. Singh è regolarmente assunto e non compare in nessuna statistica di lavoratori irregolari in agricoltura. Se un ispettore del lavoro irrompesse nell’azienda dove lavora non avrebbe nulla da ridire: ha un contratto, ha fatto la visita medica e indossa anche gli indumenti necessari per la raccolta.

      Ma alla fine del mese percepisce molto meno di quello che gli spetterebbe di diritto: “Funziona così, non c’è molto da discutere”, dice.

      Quello di Singh non è un caso isolato. Potremmo anzi dire che è la prassi nel settore agricolo. Mentre il lavoro nero – cioè il numero di braccianti che non hanno un contratto di assunzione – diminuisce sempre più, anche come risultato della legge 199 del 2016 (meglio nota come legge anticaporalato) che prevede pene severissime per lo sfruttamento lavorativo, il “lavoro grigio” si diffonde e diventa un vero e proprio sistema, mettendo al riparo il datore di lavoro e, se c’è, il caporale.

      Per alcune colture – come il ravanello, l’anguria, il pomodoro da industria – vige il pagamento informale a cottimo: i lavoratori sono pagati a cassone, mazzetto, quintale, ma il loro salario è conteggiato a giornata. Per altre colture, effettivamente pagate a giornata, vige invece una sorta di “salario di piazza”, cioè una paga inferiore a quella prevista dal contratto, ma che è informalmente accettata dalle parti.

      Il trucco
      Come fanno i datori di lavoro a segnare meno giornate di quelle lavorate e sfuggire ai controlli? Il trucco è che in agricoltura le giornate non sono dichiarate all’Inps contestualmente a quando sono lavorate, ma a posteriori, con il modulo della dichiarazione di manodopera agricola, Dmag, compilato trimestralmente (da gennaio 2019 dovrà essere fatto mensilmente, ma sempre a posteriori).

      In pratica, il lavoro che tu fai oggi, è dichiarato dopo tre mesi. Quindi, se in quel frangente di tempo arriva un controllo dell’ispettorato, l’imprenditore potrà mostrare il contratto di lavoro – che comunque segnala solo indicativamente quante sono le giornate di lavoro previste – e dimostrare che è tutto in regola. In teoria. In pratica l’imprenditore segna il numero di giornate che ritiene opportuno, in base al salario informale imposto o concordato con i braccianti. Oppure, nel caso del cottimo, in base alla quantità effettivamente raccolta.

      Nelle grandi aziende agricole, gli uffici amministrativi fanno uso di varie tabelle di conversione che trasformano le ore lavorate o i cassoni/mazzetti/casse raccolti in giornate secondo il contratto provinciale. Sono queste le tabelle mostrate da Singh. A lui non sono tanto chiare quelle operazioni: l’unica cosa che sa è che ogni mazzo è pagato due o tre centesimi, e che a fine giornata se è stato veloce è riuscito a guadagnare una trentina di euro. Alla somma guadagnata per questo lavoro a cottimo, il bracciante aggiunge poi la disoccupazione agricola, corrisposta in un’unica soluzione l’anno successivo.

      La disoccupazione, infatti, è il grimaldello che rende il meccanismo accettabile per tutti. Perché parte di quello che l’operaio agricolo non percepisce dal datore di lavoro lo ottiene l’anno dopo dallo stato. “Si tratta di un sistema diventato prassi comune, approvato dagli stessi lavoratori. Nessuno vuole essere assunto a tempo indeterminato, perché perderebbe l’accesso alla disoccupazione, che è un’importante integrazione del reddito”, confida un imprenditore della zona, che preferisce rimanere anonimo.

      Poiché la disoccupazione agricola è erogata in base al numero di giornate lavorate ed è tanto più vantaggiosa quanto più ci si avvicina alle 180 giornate – superate le quali comincia invece a diminuire – tutti accettano e a volte richiedono esplicitamente di vedersi registrate un numero di giornate inferiore a quel numero. L’importo della somma è variabile, ma può raggiungere anche i quattromila euro all’anno.

      “È un segreto di Pulcinella. Lo stato integra il salario del lavoratore e permette al datore di lavoro di risparmiare. Tutti sono contenti”, continua l’imprenditore.

      La politica dei bassi prezzi non dà benefici a nessuno degli attori della filiera

      Così a fine anno, il salario complessivo del bracciante è il risultato della somma di tre voci: quella delle giornate segnate in busta paga, la quota data in nero dal datore di lavoro e la disoccupazione agricola.

      Basta analizzare le tabelle provinciali Inps sul numero di persone impiegate in agricoltura per trovare la plastica conferma che si tratta di un meccanismo diffuso: nella provincia di Latina gli operai agricoli assunti a tempo determinato nel 2017 erano 19.330, mentre quelli con contratti a tempo indeterminato erano 3.478.

      Tra i primi, la quasi totalità ha un numero di giornate registrate inferiore a 180. Una circostanza apparentemente sorprendente in un territorio dove quella agricola non è un’attività stagionale, ma è svolta tutto l’anno, con una pausa di massimo un mese nel periodo estivo più caldo.

      L’imprenditore che preferisce non rivelare il proprio nome ammette che il sistema è disfunzionale. Ma aggiunge: “Io sarei ben felice di pagare i salari previsti dai contratti provinciali, ma se lo facessi chiuderei il giorno dopo, perché non riuscirei a starci dentro con i costi. I contratti non tengono conto di quanto pagano il prodotto gli acquirenti, in particolare la grande distribuzione organizzata”.

      Le responsabilità della grande distribuzione
      Le insegne dei supermercati, diventate negli ultimi anni il principale canale di vendita, tendono a pagare sempre meno i prodotti agricoli, generando disfunzioni lungo tutta la filiera. “La discussione sul lavoro in agricoltura e sui bassi salari non è mai inserita in un’ottica più ampia che analizza le cause di questi deplorevoli fenomeni. Si parla tanto di caporalato, di sfruttamento ma raramente si analizza la scarsa valorizzazione del prodotto ortofrutticolo che penalizza la parte agricola”, sottolinea Gennaro Velardo, presidente di Italia Ortofrutta, unione di produttori agricoli molto impegnata nella valorizzazione delle produzioni.

      “La politica dei bassi prezzi non dà benefici a nessuno degli attori della filiera. Anzi, sta erodendo il valore dell’ortofrutta agli occhi del consumatore. I produttori che gestiscono una merce altamente deperibile sostenendone tutti i costi certi della produzione sono la parte debole della filiera, hanno difficoltà a fare reddito e a coprire i costi di produzione, dati di fatto questi che determinano una iniqua distribuzione del valore lungo la filiera”, aggiunge Velardo.

      Gli operatori agricoli, schiacciati dalle imposizioni della grande distribuzione organizzata, tendono a rifarsi sugli anelli più deboli della filiera, in particolare sui braccianti. Risparmiano sul lavoro – e addossano parte dei costi di manodopera sullo stato, che non percepisce parte dei contributi e paga disoccupazioni non dovute. In una specie di gigantesca partita di giro, il cibo venduto ai consumatori ha un prezzo basso, ma è di fatto sovvenzionato da loro stessi attraverso sussidi non dovuti.

      Nella piana del Sele
      Questo sistema è talmente diffuso e strutturato che colpisce anche distretti agricoli a più alta redditività, come quello della piana del Sele, in provincia di Salerno. Con i suoi settemila ettari di serre sparsi tra Eboli, Battipaglia e Pontecagnano, questa zona è diventata il principale polo produttivo della “quarta gamma”, l’insalata in busta pronta al consumo e sempre più diffusa nei supermercati.

      Il prodotto non è venduto a prezzi bassi: le busta di lattuga o di rucola da cento grammi costa almeno un euro, cioè l’equivalente di dieci euro al chilo. Grazie alla valorizzazione del prodotto, le realtà agricole della zona, hanno fatturati importanti. Alcune hanno creato impianti di lavaggio e imbustaggio dei prodotti raccolti. Altre li vendono a grandi gruppi del nord o all’estero.

      Eppure, l’organizzazione del lavoro segue le stesse dinamiche dell’Agro Pontino. I lavoratori – anche qui prevalentemente indiani e marocchini – sono assunti a tempo determinato e hanno buste paga in cui è registrato un numero di giornate inferiore a quelle lavorate. Il resto è pagato in parte al nero, in parte attraverso la disoccupazione agricola, che compensa anche in questo caso il mancato guadagno.

      “Il lavoro grigio è diffuso nell’intero settore produttivo. Aziende di diverse dimensioni e tutti gli stranieri occupati nel settore ne sono interessati: la consuetudine del lavoro grigio è la caratteristica strutturale di ampia parte dell’agricoltura italiana”, sottolinea Gennaro Avallone, ricercatore all’università di Salerno e autore del libro Sfruttamento e resistenze: migrazioni e agricoltura in Europa, Italia, Piana del Sele. “Il lavoro grigio consente di aumentare i profitti, ma anche di tenere costantemente il bracciante in una situazione di ricatto, perché soggetto al rinnovo del contratto necessario per rinnovare anche il permesso di soggiorno”.

      In una casupola vicino a Pontecagnano dove vive insieme a quattro suoi connazionali, un bracciante indiano mostra le sue buste paga. Sono identiche a quelle del connazionale che vive e lavora nell’Agro Pontino, salvo che qui non sono indicate le tabelle di conversione. Sventola quella di settembre: sono segnati 12 giorni. “Ma io ho lavorato tutto il mese!”.

      Keetan, il nome è di fantasia, sottolinea che una parte gli viene data in contanti – cioè in nero – e che poi ogni anno ottiene la disoccupazione agricola. “Ma con questo reddito non raggiungo la cifra necessaria per attivare il ricongiungimento familiare e far venire qui mia moglie e i miei figli”.

      Gli imprenditori della zona interpellati in proposito ammettono tutti – anche se in forma rigorosamente anonima – l’esistenza del lavoro grigio. Alcuni minimizzano, altri sostengono che volentieri farebbero le assunzioni a tempo indeterminato, ma che nessuno dei lavoratori accetterebbe. “Bisognerebbe abolire la disoccupazione agricola per mettere ordine nel sistema!”, dice provocatoriamente uno di loro.

      Cambiare il sistema
      Alla sede centrale dell’Inps hanno ben chiare le dimensioni del fenomeno. “In vaste aree del paese, l’agricoltura è soggetta a un forte grado di opacità nell’erogazione dei sostegni pubblici”, dice il presidente Tito Boeri, mostrando una serie di tabelle e di documenti che già nel 2015 aveva portato all’attenzione delle commissioni riunite lavoro e agricoltura della camera dei deputati.

      “Bisognerebbe cambiare il sistema di registrazione delle giornate e il modo in cui è conteggiata ed erogata la disoccupazione agricola, adeguandola a quella di altri comparti, per i quali vige la nuova assicurazione sociale per l’impiego (un sussidio di disoccupazione pagato su base mensile, ndr)”, continua Boeri.

      Oggi la disoccupazione agricola è corrisposta in un’unica soluzione l’anno successivo a quello in cui si è lavorato ed è versata anche se in quel momento si sta lavorando. Si tratta quindi non tanto di un sussidio – giustamente previsto per compensare le stagioni in cui in cui in agricoltura non si lavora – ma di una vera e propria integrazione del reddito.

      I finti braccianti
      Al danno erariale causato dalle disoccupazioni non dovute e dalla mancata denuncia delle giornate lavorate si aggiunge poi la beffa dei finti braccianti, operai agricoli che non lavorano sulla terra ma percepiscono sussidi e assegni familiari. “I due temi si intrecciano. In alcune aree del paese c’è una coesistenza di lavoro svolto ma non dichiarato e di lavoro fittizio, mai svolto ma dichiarato per beneficiare di sussidi”, sostiene Boeri.

      Nelle provincia di Foggia l’esistenza dei finti braccianti non è un segreto per nessuno. “Io vorrei assumere italiani, ma non li riesco a trovare. Eppure, nelle liste Inps ce ne sono migliaia”, si indigna Raffaele Ferrara, presidente dell’organizzazione dei produttori La Palma, che coltiva duecento ettari a pomodoro nella zona di Lesina. “Quello dei finti braccianti è uno scandalo che grida vendetta. Ma nessuno fa nulla”. Nei campi di pomodoro – e in quelli di asparagi, finocchi, carciofi – si vedono solo stranieri.

      Eppure nella provincia di Foggia su 49.868 braccianti agricoli registrati nel 2017 il 58 per cento (29.143) è di nazionalità italiana, percentuale che raggiunge il 74 per cento se si considerano solo i braccianti che hanno avuto segnate più di 51 giornate, ossia il numero minimo per accedere agli ammortizzatori sociali. Dove sono tutti questi operai agricoli? “A casa a grattarsi la pancia”, scherza Ferrara.

      Ma come funziona il sistema dei finti braccianti? In un contesto completamente deregolamentato – in cui gli stranieri spesso lavorano a cottimo e senza che gli siano registrate tutte le giornate di lavoro nei campi – c’è un vero e proprio scambio di giorni lavorati tra veri e falsi operai agricoli. Insomma le aziende non segnano le giornate ai braccianti stranieri che effettivamente lavorano nei campi, ma le attribuiscono a persone di nazionalità italiana che non hanno mai toccato la terra, e che in cambio danno i soldi alle aziende per pagare i loro contributi previdenziali, più altro denaro per il “favore”.

      Senza mai lavorare queste persone ottengono la disoccupazione, gli assegni familiari e, raggiunta l’età, anche la pensione agricola. Non sono cifre da poco: solo negli ultimi tre anni, l’Inps ha scovato più di 90mila operai agricoli fittizi, per un danno all’erario di centinaia di milioni di euro.

      Tra falsi braccianti che ottengono benefici di cui non avrebbero diritto, braccianti reali che sono pagati meno di quanto gli spetterebbe e che a loro volta integrano il reddito con sussidi che non dovrebbero avere, a perdere sono l’agricoltura e il sistema agricolo in Italia nel suo complesso. Perché un settore che vive di lavoro sfruttato e di sussidi indiretti sarà destinato ad avere sempre una posizione subalterna nei confronti degli altri attori della filiera, dalle industrie di trasformazione alla grande distribuzione organizzata, fino ad arrivare ai consumatori, cioè tutti noi, che compriamo cibo a basso costo senza sapere quello che c’è dietro il nostro apparente risparmio.

      https://www.internazionale.it/reportage/stefano-liberti/2018/11/19/prezzo-occulto-cibo
      #prix #alimentation

    • Chi comanda davvero nella grande distribuzione organizzata italiana

      È notizia di qualche giorno fa: #Conad compra gli oltre 1600 supermercati #Auchan e #Simply in Italia. La quota di mercato del gruppo sale così dal 12,9% al 16,5%, mentre l’aggregato del fatturato passa da 13,4 a 17,1 miliardi di euro. Il gruppo guidato da Francesco Pugliese diventa così leader incontrastato del settore, sopravanzando la rivale Coop. Ma chi comanda davvero nell’universo della grande distribuzione organizzata? Qual è il ruolo dei discount in Italia? E tra sconti, aste e offerte, quali sono gli anelli deboli della catena? Alcune risposte si trovano ne Il grande carrello. Chi decide cosa mangiamo (Laterza, Bari, 2019, pp. 119), firmato da Stefano Liberti, giornalista, e da Fabio Ciconte, direttore dell’associazione Terra! onlus.

      La tesi del libro è che la concorrenza tra supermercati, basata esclusivamente sul prezzo, impone alle catene di sedurre i consumatori con offerte sottocosto. Per garantire prezzi bassi, però, la grande distribuzione si vede costretta a rifornirsi al più basso costo possibile dai produttori, che quindi per tenere in ordine i conti delle loro aziende medio-piccole, si vedono obbligati a ridurre all’osso qualsiasi costo di produzione, in particolare i corrispettivi per la manodopera dei lavoratori. “Perché quando compriamo sottocosto, c’è sempre qualcun altro che quel costo lo sta pagando”, scrivono gli autori.

      A monte della pasta comprata «sottocosto» dal cliente, ci sono inevitabilmente una piccola azienda che entra in affanno e un produttore di grano che non riesce più a vendere il proprio prodotto, perché il pastificio in affanno preferisce comprare il grano canadese, più economico. Dietro la passata di pomodoro venduta in 3×2 ci potrebbe essere un’industria di trasformazione che ha accettato una commessa poco vantaggiosa, pur di non perdere l’accesso al mercato. “E che cercherà poi di pagare meno la materia prima a un produttore agricolo, che a sua volta proverà magari a risparmiare sulla forza lavoro, pagando i braccianti il meno possibile”, scrivono Ciconte e Liberti.

      Il libro resta però fondamentalmente uno studio sui consumi, le nostre abitudini alimentari e l’influenza che la grande distribuzione esercita su consumatori e produttori. Muovendo le leve del marketing emozionale, le grandi insegne orientano le nostre abitudini d’acquisto. Servendosi invece della posizione dominante acquisita sul mercato, le catene impongono ai produttori medio-piccoli modalità di accesso agli scaffali che finiscono per generare lavoro a basso costo e bassa qualità. Tutto in nome di due paroline magiche – “offerta” e “sottocosto” – che rappresentano ormai l’imperativo per distributori e consumatori.

      I rapporti di forza tra piccoli produttori e grande distribuzione pendono a favore delle grandi insegne sostanzialmente perché quasi 3 acquisti alimentari su 4 oggi si verificano in un punto vendita della grande distribuzione organizzata. E sono questi numeri a delineare il potere contrattuale che le insegne esercitano sui piccoli produttori, costretti a fare carte false pur di intercettare la mole di consumatori che si servono esclusivamente nei supermercati. Le insegne così si sentono libere di adoperare meccanismi che mettono in grande difficoltà i “piccoli”. Per ospitare i prodotti sugli scaffali, i supermercati chiedono ai singoli produttori di versare un corrispettivo chiamato listing fee, una sorta di tassa per l’esposizione più o meno in evidenza. “I grandi gruppi industriali non pagano la listing fee, perché un supermercato che non ha la Coca-Cola o la pasta Barilla rischia di perdere clienti. Ma piccole e medie imprese dovranno pagare una tariffa non indifferente per avere l’onore di vedere esposti i propri prodotti”, annotano Ciconte e Liberti.

      Anche il meccanismo delle aste al ribasso contribuisce a mettere in difficoltà i produttori. Per proporre una passata di pomodoro a 0,39 e un pacco di pasta a 0,49 centesimi, le insegne della grande distribuzione, in particolare i discount, mettono contemporaneamente in competizione vari fornitori, per acquistare il prodotto finale al prezzo più basso possibile. Il gruppo manda alle aziende produttrici un’email chiedendo di fare un’offerta. Raccolte tutte le proposte, convoca una nuova gara dove la base d’asta è l’offerta più bassa fra quelle presentate. Il tempo per rilanciare in questa seconda fase è molto limitato. Pochi minuti per dire sì o no a una commessa di milioni di bottiglie o di scatole. Commesse non indifferenti per produttori che hanno come principale canale di vendita proprio i supermercati. “Questi meccanismi possono mettere in difficoltà alcuni produttori o agricoltori, ma la responsabilità è del mercato, che a volte è cattivo”, ha riconosciuto Eurospin.

      Gli autori individuano cinque diverse tipologie di consumatori, che si distinguono per consuetudini d’acquisto differenti. Il «cliente Cacciatore» si sposta da una catena all’altra a caccia di offerte, il «cliente Pragmatico» bada solo alle caratteristiche del prodotto e al costo, il «Prudente» è influenzato da fonti che considera affidabili come negozianti e pubblicità, l’«Esperto» ha capacità di spesa e legge si informa confrontando le etichette, infine i «Brand Fan» che acquistano solo prodotti di marca. Curiosamente nessuna delle categorie fa caso al rincaro pari al 700-800% su un prodotto come l’insalata in busta, venduta al prezzo rassicurante di 0,99 euro, eppure pagata – a conti fatti – non meno di 10 euro al chilo. Nessuno coglie la contraddizione, perché la percezione resta quella del prezzo basso, veicolata dal bollino giallo che comunica una spesa inferiore all’euro.

      Del resto il vantaggio competitivo alla base del successo dell’insalata in busta è il risparmio di tempo. C’è il tempo guadagnato al supermercato, dove il prodotto va solo messo nel carrello, mentre quello sfuso va invece scelto, imbustato, pesato ed etichettato. E poi c’è il tempo risparmiato a casa, dove l’insalata va soltanto condita. “Su questo insistono le strategie dei principali attori del settore, che hanno intercettato il moderno bisogno di non indulgere troppo in cucina, pubblicizzando a chiare lettere lo slogan «Si vende tempo libero». Del resto i prezzi che finiscono con la doppia cifra ‘99’ risvegliano la sensazione subliminale del risparmio: anche se sappiamo che 2,99 è uguale a 3 euro, il nostro cervello registra che il prodotto in questione costa poco più di 2 euro”, scrivono gli autori.

      Un capitolo a parte viene poi riservato all’attenzione per certi versi esasperata alle scelte dietetiche, anche per chi non ne ha bisogno. Del resto viviamo nell’epoca dei cosiddetti consumi «evolutivi», quelli in cui l’aggiunta o l’eliminazione di qualcosa costituisce un tratto distintivo e genera consumi. Gli scaffali abbondano ormai di prodotti in cui la sottrazione diventa marchio distintivo: senza zuccheri aggiunti, senza glutine, senza lattosio, senza grassi idrogenati, senza sale, senza aspartame, senza OGM. Nel 2017 il settore ha registrato acquisti per quasi 7 miliardi di euro in Italia, con un trend in continua ascesa anno per anno. Se si escludono acqua e alcolici, i prodotti “senza” costituiscono oggi il 18,6% degli acquisti alimentari.

      La tendenza è ben riassunta dal caso “olio di palma”. Nel 2014 fa il suo ingresso ufficiale nelle etichette dell’industria alimentare e dei cosmetici, su indicazione del regolamento europeo 1169/11 che obbliga i produttori in tal senso. Secondo buona parte dei nutrizionisti l’assunzione giornaliera di dosi elevate di olio di palma potrebbe risultare dannosa per la salute a causa della presenza dei grassi saturi. Eppure nel gennaio 2018 l’Autorità europea per la sicurezza alimentare (EFSA) specifica che «i livelli di consumo tramite gli alimenti sono considerati privi di rischi per la maggior parte dei consumatori». Ragionano Ciconte e Liberti: “Il messaggio però è ormai passato: l’olio di palma è potenzialmente dannoso per la salute e quasi tutte le grandi catene di distribuzione e i produttori industriali bandiscono l’uso dell’olio di palma dai loro prodotti”. Si aprano i festeggiamenti.

      https://forbes.it/2019/05/22/gdo-chi-comanda-davvero-nella-grande-distribuzione-organizzata-in-italia

    • Aste al doppio ribasso, uno strumento che schiaccia i piccoli produttori

      In un mercato agroalimentare dove la grande distribuzione organizzata domina quasi incontrastata, i piccoli e medi produttori sono in difficoltà. Uno dei loro problemi è rappresentato dalle aste online al doppio ribasso.


      https://www.tvsvizzera.it/tvs/qui-italia/filiera-agroalimentare_aste-al-doppio-ribasso--uno-strumento-che-schiaccia-i-piccoli-produttori/44968772

  • Dans la série brimades « Parce que c’est çà la vie Auchan chez les mulliez »
    Auchan City continue de faire payer sa "faute" à Rachida...

    Malgré les belles paroles de Auchan France, à ce jour, Fadila ne perçoit AUCUN REVENU.

    En effet, la CPAM apprend à notre adhérente que son employeur n’a pas fait le nécessaire pour que celle-ci puisse percevoir ses indemnités liées aux suites de son accident du travail (non reconnu...)

    Il s’agit juste de remplir un formulaire et de le faire parvenir à la CPAM...

    Très fréquemment nous défendons des salariés dans la même situation, et nous avons bien compris qu’il s’agit de « faire payer » à ces salariés leur vélléités de résistance.

    Auchan en serait donc là...

    Nous vous remercions de l’intérêt que vous portez à cette situation.

    UNION LOCALE CGT DE TOURCOING ET ENVIRONS
    43 rue de Lille 59200 TOURCOING

    Source : http://ulcgt-tourcoing.fr/2017/02/02/dans-la-serie-brimades-parce-que-cest-ca-la-vie-auchan

    NDR  : Avant de faire vos courses à auchan, n’oubliez pas ! La caissière, ça pourrait être Fadila, votre fille, votre épouse, votre soeur. . . . . .

    #auchan #auchan_city #mulliez #grande_distribution #Tourcoing #caissière #Fadila #harcèlement #culture_de_la_violence #travail #France #domination #CPAM