• Trois morts dans un attentat commis par « un soldat de l’Etat islamique »
    https://www.mediapart.fr/journal/france/230318/trois-morts-dans-un-attentat-commis-par-un-soldat-de-l-etat-islamique

    Après la prise d’otages à #Trèbes, dans l’Aude, le 23 mars 2018. © Reuters Au moins trois victimes sont à déplorer, ce vendredi 23 mars, après une double attaque survenue dans l’Aude, où un individu armé a tiré sur des CRS et des automobilistes avant de prendre en otages plusieurs personnes dans un supermarché. Au cours de l’assaut, le terroriste a été abattu par le GIGN. L’État islamique a revendiqué l’attentat.

    #France #Amedy_Coulibaly #Aude #Carcassonne #Etat_islamique #Gérard_Collomb #Larossi_Abballa #Redouane_Lakdim #Salah_Abdeslam

  • On achève bien les éleveurs. Résistances à l’#industrialisation de l’élevage

    Ce que nous nommons encore #élevage se trouve aujourd’hui pris entre deux feux. D’un côté, le souci légitime de l’impact écologique et sanitaire de la production industrielle de #viande et de produits d’origine animale rejoint le refus de maltraiter – voire tuer – les animaux. De cela émerge une remise en cause profonde du geste d’élevage. Est-ce là un progrès pour notre humanité ou un nouveau stade de l’« administration du désastre » ? De l’autre côté, les éleveurs sont dépossédés de leur métier par des procédures toujours plus rigides et intrusives : puçage #RFID des ovins et caprins, chantage aux primes agricoles, bureaucratisation croissante, reproduction artificielle… Décriés d’une part, ils sont administrés de l’autre – en attendant que disparaisse la possibilité même d’élever des animaux autrement qu’en les concentrant dans de gigantesques usines. Ces menaces qui pèsent sur l’élevage sont un des symptômes de la soumission toujours plus grande de toutes et tous à la société industrielle. Le monde se referme alors que la liberté s’efface devant le contrôle systématique : au fond, ce que nous faisons subir aux animaux, nous nous l’infligeons également à nous-mêmes. Éleveurs et chercheurs qui les accompagnent dans leurs luttes, toutes et tous expliquent dans ce livre pourquoi l’élevage doit être préservé afin que nos vies restent authentiquement humaines.


    https://www.lechappee.org/collections/action-graphique/on-acheve-bien-les-eleveurs
    #résistance #agriculture #livre

  • Un proféminisme toxique
    http://blog.ecologie-politique.eu/post/Un-profeminisme-toxique

    Comme beaucoup de féministes, j’ai appris (dans la douleur) à me méfier des hommes qui se présentent comme des alliés. De mes engagements associatifs à des discussions avec des inconnus, la fréquentation d’hommes prétendant lutter contre le sexisme, les inégalités et les violences qu’il entraîne, a porté tort à mon engagement à moi, exigeant de ma part une attention qui aurait pu plus utilement être employée sur d’autres sujets, sabotant mon travail ou s’attaquant à mon intégrité. D’où vient donc que des hommes qui prétendent apporter leur contribution à ces luttes puissent y participer de manière si toxique ?

    #féminisme #proféminisme #hommes #sexisme #mecsplication #Aude_Vidal

  • Égologie. Rencontre à La Gryffe
    http://blog.ecologie-politique.eu/post/Egologie-La-Gryffe

    Super échange avec les lyonnais pour Égologie

    La Gryffe est une librairie associative qui propose des analyses et critiques anticapitalistes et anti-autoritaires ou qui rend compte des luttes sociales. Je suis donc très heureuse d’y avoir été invitée le samedi 20 janvier pour présenter Égologie et discuter avec les libraires et le public.

    https://archive.org/details/2018.01.20EgologieLaGryffe

    #Aude_Vidal #écologie_politique #écologie #égologie #libéralisme #individualisme #Lyon

  • Cyril Dion : coli-briseur de l’écologie radicale
    http://labrique.net/index.php/thematiques/politicaille/954-cyril-dion-coli-briseur-de-l-ecologie-radicale

    En matière d’écologie, certain.es affichent sans honte leur médiocrité. Par exemple, Cyril Dion, réalisateur avec Mélanie Laurent du film Demain, mais aussi fondateur du mouvement Les Colibris et de la revue Kaizen. Profitant de sa campagne promotionnelle qui passait près de chez nous en octobre dernier, on a voulu débattre avec lui des fameux « Colibris » et de sa vision de l’écologie. Le Colibri étant peu à l’écoute des oiseaux de mauvais augures, on se contente donc de nos colonnes pour s’expliquer.

    #En_vedette #Politicaille

    • D’accord pour lier impact environnemental et revenus.
      « Jean-Baptiste Comby, sociologue, rappelle dans son ouvrage4 que la pression qu’exerce un foyer sur l’environnement dépend de ses revenus et non pas de son niveau de conscience écologique. Bah oui, tous les éco-gestes mis bout à bout ne compenseront jamais la semaine de vacances passée sous les tropiques »

      Mais si on peut dire que les choix individuel ne suffise pas et qu’il faut des politiques nationales et des choix de politiques industrielles et sectorielles pour orienter les incitations et le choix individuel il ne faut pas oublier que l’ensemble de ces activités ont pour objectif de satisfaire la demande de l’ensemble de la population (toujours proportionnellement à la consommation, évidemment) :

      « Un quart seulement du total de l’énergie produite est utilisée par les particuliers (résidence, voiture, etc.). Pour l’eau, seulement 10 % est utilisée par les usagers domestiques et les municipalités. Le reste est consommé par les industries, les entreprises, le BTP, l’agro-industrie... Quant aux déchets, seuls 3 % proviennent des ménages. »

    • En quoi peut-on affirmer de manière claire que les 97% restant des déchets ou les 90% restant de la consommation d’eau (et ça vaut pour les autres, l’énergie etc), sont issus d’activités ayant pour but de satisfaire la demande de la population ?

      La population ne demandent pas à bétonner le territoire, la population ne demande pas à changer de smartphone ou de voiture tous les 6 mois, la population ne demande pas à avoir des emballages plastiques autour de tous les produits, la population n’a jamais demandé à avoir des objets allumés électriquement en permanence et connectés en permanence à internet, etc, etc. La plupart des « demandes » sont issues directement du besoin permanent du capitalisme de vendre plus, d’étendre des marchés, de transformer 1€ en 2€ (que ce soit pour des grosses industries ou des petites industries peu importe).

    • On croit rêver lorsqu’on l’entend parler de l’aliénation aux écrans, sujet qu’il doit bien connaître, vu le nombre de profils qu’il possède sur #Instagram, #Facebook, #Twitter et consorts. S’il utilise ces réseaux sociaux ce n’est pas uniquement pour diffuser la bonne parole, il en profite aussi pour faire sa communication sur ses différentes publications chez Actes Sud dans la collection « Domaine du possible »... qu’il dirige, et dont l’ancienne directrice, Françoise Nyssen, est l’actuelle ministre de la culture.

      Cyril Dion un colibri qui à l’art de diffusé la bonne parole à celleux qui sont connecté ou qui ont de quoi se payer une place de cinoche.

      Vous avez sans doute vu (ou refusé de voir...) son film, ce chef d’œuvre dont la presse, la radio et la téloche se sont unanimement fait l’écho. Soutenu par le ministère de l’environnement, diffusé en ouverture de la COP 21, Demain a été couronné du César du meilleur documentaire en 2016 – rien que ça.

      Rien que pour ça je fais demi-tour !

    • @rastapopoulos
      En fait le bétonnage c’est souvent pour acceuilllir des quartiers résidentiels, des autoroutes... que bcp de gens empruntent (après on peut parler politique industrielle et ferroviaire par ex. je suis d’accord on peut faire mieux, mais sera probablement pas un changement de paradigme). les emballages plastiques, le gâchi alimentaire (réductible facilement à faible coût), les bâtiments allumés la nuit sont une exception et ne représentent pas une part énorme de la conso (la plupart des villes de faible densité ont des système d’éclairages public demandé par les habitant, idem pour décorations de noël, le maire le fait pour se faire réélir, mais in fine c’est à mon avis une demande, certes indirect, de la population).

      & je pense que les usagers de seen this sont les premiers à être connecté à internet en continu... ;-]

      grosses et petite industries n’alimentent (globalement) que des consommateurs... Donc l’approche individuelle de réduction de l’empreinte écologique peut avoir à mon avis un impact massif.

      @odillon, en effet et même si ce n’est pas pour lutter contre l’insécurité alimentaire (!) ce n’est pas non plus (encore) dans le cas de l’europe pour faire de biofuels et alimenter des yachts

    • @rastapopoulos « la population ne demande pas à changer de smartphone » idem on peut limiter l’osolescence programmée, mais je doute que bcp de gens sur le forum soit sur linux, sur un ordi de 2002 (ce qui peut probablement se faire techniquement), avec un processeur de l’époque et une disquette, et les nokia 3310 se font rares aussi. c’est bien qu’il y a une demande non ? Après faire du bien de consommation durable robuste, et du bien périssable sans emballage changerait déjà bcp de choses on est d’accord, mais probablement pas tout !

    • le bouquin d’Aude est à 4€ moitié moins cher qu’une place de ciné

      #Aude_Vidal
      Égologie
      Écologie, individualisme et course au bonheur
      Dessins de Nardo
      ISBN 979-10-91772-19-8
      Octobre 2017
      10x14cm, 120 pages, 4 euros

      Développement personnel, habitats groupés, jardins partagés... : face au désastre capitaliste, l’écologie se présente comme une réponse globale et positive, un changement de rapport au monde appuyé par des gestes au quotidien. Comme dans la fable du #colibri, « chacun fait sa part ».
      Mais en considérant la société comme un agrégat d’individus, et le changement social comme une somme de gestes individuels, cette vision de l’écologie ne succombe-t-elle pas à la logique libérale dominante, signant le triomphe de l’individualisme ?

      https://seenthis.net/messages/642012#message642507
      https://seenthis.net/messages/660144

    • À propos de l’interview de Gorz dans le précédent lien, il dit bien pareil : non ce n’est pas une demande de la population.

      C’est par lui, par la critique du modèle de consommation opulent que je suis devenu écologiste avant la lettre. Mon point de départ a été un article paru dans un hebdomadaire américain vers 1954. Il expliquait que la valorisation des capacités de production américaines exigeait que la consommation croisse de 50% au moins dans les huit années à venir, mais que les gens étaient bien incapables de définir de quoi seraient faits leur 50% de consommation supplémentaire. Il appartenait aux experts en publicité et en marketing de susciter des besoins, des désirs, des fantasmes nouveaux chez les consommateurs, de charger les marchandises même les plus triviales de symboles qui en augmenteraient la demande. Le capitalisme avait besoin que les gens aient de plus grands besoins. Bien mieux : il devait pouvoir façonner et développer ces besoins de la façon la plus rentable pour lui, en incorporant un maximum de superflu dans le nécessaire, en accélérant l’obsolescence des produits, en réduisant leur durabilité, en obligeant les plus petits besoins à se satisfaire par la plus grande consommation possible, en éliminant les consommations et services collectifs (trams et trains par exemple) pour leur substituer des consommations individuelles. Il faut que la consommation soit individualisée et privée pour pouvoir être soumise aux intérêts du capital.

    • on a aujourd’hui plus de recul, on connait ces mécanismes, et pourtant la plupart des gens (je dirais 80%) continue largement à consommer exactement de la même manière (sans contrainte dans la plupart des cas de biens industriels dont la consommation n’est pas toujours nécessaire).

      Les publicitaires créent des symboles mais il nous reviens de conserver un esprit critique et de partager notre opinion. La vigilance et les actions individuelles justifiées par une réflexion personnelle semble de mise, qu’elles soient au sein d’actions collectives ou en dehors, selon l’avis de chacun. J’entends les discours critiques, utile à la construction d’alternatives, mais il me semble qu’ils faille qu’il soient un minimum constructifs pour pouvoir servir à progresser. Reste que les résultats d’initiatives personnelles ou collectives (que montre le film demain, parfois avec bcp de naïveté et souvent un manque de vision globale), sont à mon avis la meilleure façon de convaincre de la voie à emprunter pour réduire notre empreinte écologique.

    • @ant1 semblent de mise ? constructif ? réduire notre empreinte ?
      Nan, sérieux ?
      Mieux vaudrait passer du temps à démontrer d’où vient l’usage de ce vocabulaire, déconstruire la pensée, reprendre là où se sent le discours tout fait des marchands, le refuser, éviter les écueils qui nous sont donnés en patûre quand le mot écologie rime avec savon sous les bras.
      Nan, franchement, évacuer le politique à ce point pour se persuader de la suite de mots que tu emploies, je salue le DRH du ministère du marketing.

      C’est justement toute la critique sur laquelle ce texte porte : ce n’est pas tant les avis personnels mis bout à bout, ni l’entrepreunariat volontaire et moralisateur fait de bonnes intentions juxtaposées qui vont changer par exemple le fait que l’armée est le premier pollueur. Non plus qu’en nous disant de mettre un glaçon dans son congélateur pour reconstruire la banquise. Il y a un mot interdit à se réapproprier, un peu comme le terme féministe : #écologie_politique, tiens, une deuxième fois puisque ça ne mange pas de pain et que les hirondelles ne font pas le printemps
      #écologie_politique

    • À titre d’exemple, la fondation créée par N. Hulot est liée dès son origine au chimiste Rhône-Poulenc puis sera rejointe par EDF, Véolia, l’Oréal, TF1... on est loin des ONG écolos.

      fait tout à fait écho à la récupération féministe d’ici

      https://seenthis.net/messages/660314

      Programme EVE

      LES 7 POINTS FORTS DU PROGRAMME EVE

      1. L’interentreprise

      Un programme international, conçu par Danone et en partenariat avec L’Oréal, Orange, le groupe Caisse des Dépôts, SNCF, Crédit Agricole et KPMG.

      L’inter-entreprise favorise le lâcher prise et contribue à rendre les échanges plus essentiels.

    • Entièrement d’accord (même si les termes utilisé me semblent pas hyper choquants, j’ai essayé d’être consensuel, c’est pas ma force), mais j’essaie de pas rentrer trop ds le lard qd je suis pas direct et en face à face : pour le dire plus franchement, je suis le premier à critiquer l’individualisme et la petitesse de l’argument que tout est tiré par la demande et les consommateurs, qui ont souvent un choix limité et qu votent tous les 5 ans pour le moins pire.

      MAIS

    • je pense qu’on arrivera nulle part si on sort pas des grand discours et que l’on essaie pas de comparer et de quantifier. Or, on est tous, plus ou moins décisionnaires de nos choix de vie, et de consommation (et cela représente une bonne partie de la production agricole, industrielle, ... certes la politique d’EDF et de la SNCF va jouer aussi un rôle sur les choix d’investissement sur le long terme, mais ce n’est pas plus de, disons 20%)... & qd on compare les niveaux (en monnaie, PIB ou en impact environnemental, empreinte ou je ne sais comment vous voulez l’appeler),

      [je suis d’accord avec Camus, nommons les choses proprement, mais ca passe à mon avis après les choix principaux (ca reste à discuter) et ce n’est surtout pas mon domaine... en plus du fait que je ne passe pas forcement une heure sur la rédaction de chaque commentaire, même si je respecte bcp celui qui le fera]

      la consommation finale (donc des ménages), qui consomme elle même bcp de consommations intermédiaires pour leur production, représente une très large part de nos impacts environnementaux... il est donc complètement hypocrite de toujours remettre la faute sur une entité, souvent mal définie, que j’appellerai ici (sans me méprendre sur mes déboires terminologiques et sémantiques potentiels ;-]) le système, est encore plus démagogique que toute l’hypocrisie et les pb déontologiques et éthiques pointés dans les discours et actes de l’ennemi... C’est tout !

    • pour revenir à l’argument principal, on peut simplifier et penser le système simplement (disons avec un modèle économique à la Keynes) Y = C+I+G [+ (X-M)], donc la production est répartie entre consommation, investissement et dépenses publiques (+ importations - importations), donc on peut le tourner dans tous les sens, on ne produit (globalement) que pour consommer... (même si sans changer les choix d’investissments des 10% les plus riches, difficile de changer la direction prise, la production est quasiment entièrement dédié à la consommation)

      en reprenant le tableau de l’insee en 2015
      https://www.insee.fr/fr/statistiques/2856119

      Le PIB et les opérations sur biens et services

      En milliards d’euros

      Produit intérieur brut (PIB) 2 228,9
      Importations 695,6
      Total des emplois finals 2 924,4
      Consommation effective des ménages 1 576,5 dont : dépense de consommation
      – des ménages 1 186,1
      – individualisable des administrations 343,6
      Consommation collective des administrations publiques 183,1
      Formation brute de capital fixe (investissement), dont : 489,4
      – entreprises non financières 276,7
      – ménages 111,6
      – administrations publiques 76,1
      Variations de stocks 23,3
      Exportations 652,2

      Donc 1 576,5 / 2 228,9 (70%) de la production est à destination des ménages... il semble donc bizarre de dire :

      « Un quart seulement du total de l’énergie produite est utilisée par les particuliers (résidence, voiture, etc.). Pour l’eau, seulement 10 % est utilisée par les usagers domestiques et les municipalités. Le reste est consommé par les industries, les entreprises, le BTP, l’agro-industrie... Quant aux déchets, seuls 3 % proviennent des ménages. » alors que le reste est dédié à 70% à leur (notre) consommation

    • @touti Donc peut-être que si on consommait un peu plus frugalement chaque jour où on se réapproprie un mot, notre astre pourrait tenir 100 ans de plus... ca permettrait de se réapproprier plein de mot à l’avenir (et pleins d’autres choses).

      Après les responsabilités sont à la hauteur des revenus (on est d’accord je pense là dessus et mon discours n’est pas une injonction à la population, plus une relativisation d’un discours un peu déresponsabilisant), tout est plus facile qd on a le temps, l’argent et l’information pour y accéder...

      pour ce qui est du détail : « changer par exemple le fait que l’armée est le premier pollueur. Non plus qu’en nous disant de mettre un glaçon dans son congélateur pour reconstruire la banquise. »

      Ce raisonnement est fallacieux je pense. L’aviation civile et le chauffage des bâtiments représente une très large partie du bilan carbone français (avec les industries cimentières etc. qui je le rappelle servent à construire des pavillons dans lesquels la population a fait le choix de vivre...).
      Les glaçons, non, nos émissions, oui ; le secteur militaire emet bcp de gaz à effets de serre, mais NOUS sommes parmi les plus riches de la planète et nous en consommons BCP plus que la plupart de ses habitants, donc nos émissions de gaz à effet de serre sont majeures (65e rang mondial en 2009 et ce avec 72% de nucléaire dans le mix énergétique).

      deux chiffres :

      – « En 2015, le niveau total de l’empreinte (678 Mt de CO2e) est supérieur de 11,4 % à celui de 1995 (425 Mt CO2e). Les émissions liées aux importations ont augmenté de 87 % sur cette même période. »
      www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/.../chiffres-cles-d...

      or ce n’est ni l’armée, ni la démographie qui sont responsables mais simplement l’augmentation de la consommation et de sa structure.

      – « Globalement le ministère de la Défense émet dans l’atmosphère un peu plus de cinq millions de tonnes de CO2. Le principal contributeur est le fret (63%). Les exercices d’entraînement avec la logistique associée (prise en compte dans le poste fret) sont de très loin le poste principal d’émissions, la consommation de kérosène et de gazole marine représentant à eux seuls plus de la moitié des émissions totales du ministère.
      Si on ne considère que les émissions soumises à l’obligation réglementaire, le ministère de la Défense émet moins de 700 000 tonnes de CO2. »
      https://www.defense.gouv.fr/sga/le-sga-en-action/developpement-durable/bilan-carbone/la-defense-publie-son-premier-bilan-carbone

      même si on considère ce chiffre comme une limite basse de la fourchette d’estimation (on peut multiplier par deux, ou meme par 10 pour prendre en compte toutes les consommations indirectes et les triches comptables)

      Donc 1 à 20 millions de tonnes sur 678 Millions de tonnes de CO2e émises par la france en 2015... on n’arrive même pas au 1/3 du niveau de l’augmentation de 11% (soit plus de 70 millions de tonnes) en 20 ans (entre 1995 et 2005) qui correspond à la croissance et à l’intensité énergétique par unité de production.

      on peut le tourner dans tous les sens, nous sommes presque tous responsable (avec nos ancêtres) des pb environnementaux... je ne soutien pas les colibri ni Mr dion, mais ne nous mentons pas pour autant.

  • https://offensivesonore.blogspot.fr/2018/01/egologie-ecologie-individualisme-et.html

    [O-S] Egologie : Écologie, individualisme et course au bonheur

    Emission du 5 janvier 2018, deuxième partie de l’entretien avec Aude Vidal cette fois pour son livre ’Egologie’. "Développement personnel, habitats groupés, jardins partagés... : face au désastre capitaliste, l’écologie se présente comme une réponse globale et positive, un changement de rapport au monde appuyé par des gestes au quotidien. Comme dans la fable du colibri, « chacun fait sa part ». Mais en considérant la société comme un agrégat d’individus, et le changement social comme une somme de gestes individuels, cette vision de l’écologie ne succombe-t-elle pas à la logique libérale dominante, signant le triomphe de l’individualisme ? "

    #écologie #ego #individualisme #aude_vidal #bio #audio #radio #offensive_sonore #écologie #bonheur #bien-être #colibri #bobos #petite_bourgeoisie #libéralisme #greenwashing #militants

  • [O-S] On achève bien les éleveurs

    Émission du 8 décembre 2017. Nous recevons #Aude_Vidal coordinatrice de l’ouvrage "On achève bien les éleveurs". "Ce que nous nommons encore élevage se trouve aujourd’hui pris entre deux feux. D’un côté, le souci légitime de l’impact écologique et sanitaire de la production industrielle de viande et de produits d’origine animale rejoint le refus de maltraiter – voire tuer – les animaux. De cela émerge une remise en cause profonde du geste d’élevage. Est-ce là un progrès pour notre humanité ou un nouveau stade de l’« administration du désastre » ? "

    http://offensivesonore.blogspot.fr/2017/12/on-acheve-bien-les-eleveurs.html

    #élevage #animaux #agriculture #rfid #puçage #contrôle #bio #traçabilité #audio #radio #offensive_sonore #écologie

  • La Guerre des idées #10Alain Deneault : « On est à l’aube d’une conjoncture révolutionnaire »
    https://www.youtube.com/watch?v=GhCEZ1nvzrQ

    Aude Lancelin reçoit Alain Deneault

    [Lᴀ Gᴜᴇʀʀᴇ ᴅᴇs ɪᴅᴇᴇs #10] Alain Deneault : « On est à l’aube d’une conjoncture révolutionnaire »

    Il est devenu en quelques années l’un des plus importants intellectuels de la gauche critique du Canada, avec Naomi Klein. En France, Alain Deneault s’est fait connaître en 2013 par une réflexion sur la « gouvernance » comme façon de transformer la politique en discours purement gestionnaire, prétendument rationnel, en management apparemment soft, et en réalité très coercitif. La publication de La Médiocratie (Lux Éditeur) en 2016 le fera connaître du grand public.

    […]

    Il publie aujourd’hui Le Totalitarisme pervers aux éditions Rue de l’échiquier, digest passionnant de sa thèse sur la multinationale Total, De quoi Total est-elle la somme ?, qui dispute la première place boursière au groupe LVMH. Autrefois en charge des intérêts pétroliers de la France, désormais majoritairement passée sous capitaux étrangers, la pieuvre Total est ici prise comme emblème de ce que peut produire de pire une firme au-dessus des lois, issue d’une longue histoire de spoliations diverses, d’abus, et de familiarité dangereuse avec tous les pouvoirs. À travers ce cas d’école, Deneault pointe notamment les transferts de souveraineté de l’État vers les multinationales qui furent colossaux depuis quelques années, au point que ce sont quasiment les entreprises du CAC 40 qui choisissent désormais les gouvernants, on le voit, et leur réclament des comptes.

    Aujourd’hui de passage dans « La Guerre des idées », il dénonce un monde où les politiques d’« extrême centre » sont en train de priver l’humanité de ses sources vives, qu’elles soient écologiques, sociales ou intellectuelles, mais annonce aussi que des points de rupture dans le système restent possibles. Ainsi à tout moment une étincelle peut-elle selon lui mettre le feu à la plaine. Une bonne nouvelle inattendue dans cet océan de désespérance.

    • L’entretien est vraiment très intéressant ! Le format de l’émission est aussi très bien. Dans la même série il y a aussi cet entretien avec Bruno Latour, sans être fana de sa pensée, je la trouve toujours intéressante :

      https://www.youtube.com/watch?v=SGkM-74-cv0

      Aᴜᴅᴇ Lᴀɴᴄᴇʟɪɴ ʀᴇçᴏɪᴛ Bʀᴜɴᴏ Lᴀᴛᴏᴜʀ [Lᴀ Gᴜᴇʀʀᴇ ᴅᴇs ɪᴅᴇᴇs #12]

      Bruno Latour : « Le Peuple a été froidement trahi » On ne comprend rien aux positions politiques dans le monde depuis 50 ans, si l’on ne donne pas une place centrale à la question du dérèglement #climatique et surtout à sa dénégation. Tel est le point de vue développé par le philosophe Bruno Latour, l’un des penseurs français les plus connus au sein du monde anglo-saxon, dans son nouveau livre : Où atterrir ? Comment s’orienter en #politique (La Découverte).

      Une réflexion extrêmement originale sur notre situation, qui entend lier dans une même chaîne de causalité la dérégulation financière depuis les années 80, la #climato-scepticisme qu’on a vu croître dans les années 2000, et l’extension actuellement vertigineuse des #inégalités.

      Tout se passe au fond comme si, compte tenu des perspectives climatiques désastreuses, un petit groupe de super #riches en était arrivé à la conclusion qu’il n’y avait plus assez de place sur terre pour tout le monde, et que l’idée même d’un #monde #commun devait être abandonnée. Ainsi, l’auteur de Nous n’avons jamais été #modernes et de Politiques de la #nature explore-t-il sous un jour nouveau la question du Brexit et de l’élection de #Trump, mais aussi plus largement celle des migrations, et de la montée des « populismes », que lui interprète comme un désir somme toute hélas bien compréhensible de revenir aux anciennes protections de l’#État national. Un désir à la fois panique et totalement vain, comme on le verra dans l’entretien.

      Dans un des livres certainement les plus engagés qu’il ait écrit, #Bruno_Latour évoque un peuple « froidement trahi » par une classe mondiale de puissants, qui ont abandonné en cours de route l’idée de réaliser la #croissance pour tous, faute d’une planète capable de supporter la démesure du système qu’ils lui ont infligé, mais se sont bien gardés d’en avertir les populations.

      On trouvera aussi chez le philosophe une remise en cause des médias courageuse et particulièrement pertinente. À travers la création du concept d’« #alternative_facts », et la pente à voir du « #complotisme » derrière chaque effort de lucidité, les #journalistes ont voulu s’exonérer de toute responsabilité, et s’auto-persuader que le peuple avait perdu pied par rapport à la réalité, suscitant la création de véritables monstres #politiques. Or chacun sait que les médias n’ont pas qu’un peu contribué à les abreuver de mensonges sur les points politiquement les plus décisifs. « Il n’est donc pas étonnant que les gens croient à des #faits_alternatifs, quand on les fait vivre dans des mondes alternatifs. » Au passage, #Latour rappelle salutairement que les faits ne tiennent pas tout seuls, « sans monde partagé, sans institution, sans vie publique », et que la responsabilité des soi-disant élites est donc écrasante dans cette affaire. Un penseur qui s’exprime rarement en France, à découvrir dans cette nouvelle édition de « La Guerre des idées ».

      journaliste : #Aude_Lancelin
      réalisation : Jonathan Duong et Cécile Frey
      son : Alexandre Lambert
      Extrait de film : L’an 01 de #Jacques_Doillon, #Gébé, #Jean_Rouch et #Alain_Resnais (1973) - LCJ Editions

      https://la-bas.org/la-bas-magazine/entretiens/bruno-latour-le-peuple-a-ete-froidement-trahi

    • Visiblement les vidéos ne sont plus accessible... je dois dire que je suis assez consterné de voir des média de gauche, qui ne cessent de critiquer la privatisation des ressources, privatiser, enclore, exclure ceux qui ne paient pas d’abonnement en mettant sous propriété intellectuelle et derrière des paywall leurs productions.

      Le pire étant certainement ceux qui font la promotion des communs comme @hlc mais qui mettent leurs publications sous propriété intellectuelle. Image-t-on Richard Stallman mettre ses logiciels sous licence privatives en déclarant « non mais là j’en ai besoin pour mon business mais plus tard, dans un monde idéal, je mettrais mes logiciels sous Gnu-GPL » ? Sans oublier que Hervé Le Crosnier a déjà un salaire et un emploi stable et sécurisé fourni par une université publique française.

    • Marrant que tu parles sous un de mes propres messages de Hervé, dont je ne connais ni la situation, ni les motivations, alors que ce que tu qualifies de « pire », c’est assez nettement ce que je fais (moi-même-personnellement) régulièrement.

      Comme tu le sais peut-être, je fais justement la promotion du libre, j’y ai beaucoup contribué et je continue à y contribuer. Mais dans le même temps, de ce que je développe, je ne donne pas tout, ni tout le temps, ni immédiatement.

      Parce que, pour faire simple :
      – on ne vit pas déjà dans un monde non-marchand où tout serait libre, et « mon business » paie mon loyer et nourrit mes enfants ; alors oui, je fais régulièrement le calcul de ce que je peux distribuer, et de ce que je vais distribuer « plus tard » parce que je ne veux pas créer ma propre concurrence immédiatement ;
      – parce que des comportements prédateurs, parasites ou complètement cons, dans le libre, c’est pas rare du tout et ça calme très sérieusement les tendances à la générosité (le calcul sur le fait de ne pas créer sa propre concurrence, ça vient largement de là)…
      – parce que la gestion des comportements inappropriés, les incompréhensions naturelles, le besoin d’explications permanentes, les inévitables crises à la con, ça use et ça fait perdre beaucoup de temps, et qu’au bout de 20 ans de ça, tu peux avoir envie de limiter les possibilités que ça arrive à tout bout de champ ; pour le coup, pas parce que les gens seraient méchants, mais parce que c’est un sacré bazar à la fois excitant et épuisant ;
      – et plein d’autres raisons, mais si tu veux t’en prendre à Hervé, le mieux serait plutôt d’aller lui causer à lui que sous un de messages qui n’a rien à voir, non ?

  • On achève bien les éleveurs
    http://blog.ecologie-politique.eu/post/On-acheve-bien-les-eleveurs

    Un livre d’entretiens édité par Aude Vidal, illustré par Guillaume Trouillard
    Avec Jean-Pierre Berlan, Jocelyne Porcher, Xavier Noulhianne, Christophe Richard, le groupe Marcuse, Fabrice Jaragoyhen, les fermiers du Pic-Bois et Stéphane Dinard
    144 pages, 24 euros
    Parution le 1er décembre 2017

    À l’origine de ce livre, le dessinateur Guillaume Trouillard. Loin de se contenter d’illustrer les entretiens qui sont ici retranscrits et mis en forme, il a ouvert les premières pistes de ce qui est devenu On achève bien les éleveurs. C’est lui que la lecture de La Liberté dans le coma, ouvrage du groupe Marcuse, a convaincu de la nécessité d’aborder la question du puçage des bêtes, du contrôle et plus globalement de l’administration du métier d’éleveur… et des résistances à cette lame de fond. C’est encore lui qui, après avoir découvert la chercheuse Jocelyne Porcher et l’éleveur Xavier Noulhianne dans l’émission de Ruth Stegassy sur France Culture, « Terre à terre », a souhaité que nous les rencontrions.

    […]

    Dans les milieux écologistes radicaux et anarchistes, l’antispécisme et la condamnation de l’élevage deviennent peu à peu une évidence, au titre de la lutte contre toutes les dominations : celle des hommes sur les femmes mais aussi des blanc-hes sur les personnes racisées, des adultes sur les enfants, celle enfin des humain-es sur les animaux. De prime abord, lutter contre ces dominations semble une nécessité, morale et politique. Mais, à la réflexion, la réduction des relations entre êtres humains et animaux à un rapport de domination fait perdre de vue le tableau qui est présenté ici : celui de la soumission toujours plus forte de toutes et tous à la société industrielle. Le monde se referme, la liberté cède le pas devant le contrôle systématique, les relations deviennent inhumaines : au fond, ce que nous faisons vivre aux animaux (une vie administrée), nous nous l’infligeons à nous-mêmes. Un point de vue critique de l’industrialisme, pas seulement anticapitaliste, est alors nécessaire. Des éleveurs et éleveuses, des chercheurs et chercheuses l’expriment dans ce livre.

    #livre #élevage #Aude_Vidal #Guillaume_Trouillard #alimentation #agriculture #industrialisation

    • La question animale n’est cependant pas réductible à la question environnementale et les productions végétales sont soumises aux mêmes logiques prédatrices et destructrices. Le problème n’est donc pas tant le type de production, animale ou végétale, que le mode de production, capitaliste et industriel. Même si l’impact est démultiplié avec les animaux, il faut se garder d’une « administration du désastre » et éviter de raisonner depuis le point de vue de consommateurs et de consommatrices urbaines en criant haro sur le baudet. Nous devons penser l’élevage au cœur d’une réflexion sur l’agriculture, la campagne et ses prairies. Il s’agit de considérer toute la diversité paysagère, donc biologique, que l’on doit à l’élevage, son imbrication avec l’agriculture, tout ce que les animaux apportent en agriculture biologique et la nécessité (sauf à renouveler fondamentalement la manière dont nous cultivons) d’avoir sur une ferme ni trop ni trop peu de bêtes. Derrière les alertes consensuelles sur l’impact écologique des productions animales avance le refus de toute relation d’élevage.

    • @aktivulo1 Dans ce cas, j’ai affiché le message et simplement fait un copier/coller de son adresse.
      Pour les émissions radio j’ouvre le lien permettant la ré-écoute et pareil : copier/coller de l’adresse.

  • Le licenciement d’Aude Lancelin devant les prud’hommes
    https://www.mediapart.fr/journal/france/181017/le-licenciement-d-aude-lancelin-devant-les-prud-hommes

    Le tribunal de Paris a examiné mardi 17 novembre le licenciement, pour un motif notoirement politique, d’Aude Lancelin par la direction de #l'Obs. Près d’une vingtaine de journalistes du magazine ont produit des attestations en défense de leur consœur. Délibéré au 8 décembre.

    #France #Aude_Lancelin #Claude_Perdriel #Le_Monde #Matthieu_Croissandeau #Matthieu_Pigasse #Xavier_Niel

  • #LE_MEDIA : C’EST PARTI | Le Club de Mediapart
    https://blogs.mediapart.fr/alberteins/blog/121017/le-media-cest-parti

    Il réunit d’ores et déjà des dizaines de youtubeurs comme #Usul, #Osons_causer, Mr Mondialisation, de blogs comme #Le_Vent_se_lève, lesCrises.fr et d’autres revues indépendantes comme #Ballast. Chacun dans son style et dans ses priorités, en toute indépendance et liberté. Qu’il est heureux de les retrouver tous fédérés pour faire vivre une culture commune.

    Tous les médias alternatifs étaient présents ainsi que #Marianne seul #Médiapart était absent [...]

    • Un nouveau média ? Pour liquider ceux qui font leur travail ?
      Rappelons, que le NON au référendum 2005 n’a pas eu besoin d’un nouveau média.

      Les personnalités sollicitées ne pouvaient donner leur approbation.
      Pour tenir quelques rubriques sur ce média, quelques signataires sont parfaitement à leur place :
      Laurent Baffie , rubrique Féminisme et la dignité.
      Marie-George Buffet , rubrique accords politiques locaux et l’affairisme des elus.
      Aurélie Filippetti , rubrique remplacement du social par la Culture.
      Pierre Joxe , rubrique trucage des budgets.
      Noël Mamère , rubrique l’écologie molle.
      Arnaud Montebourg , rubrique redressement français.
      Karl Zéro , rubrique, médias et affairisme.
      mariane , rubrique simulation, avec médiapart .
      . . . . . .

      Les cinquante premiers signataires du Manifeste pour un nouveau média citoyen
      https://www.legrandsoir.info/liste-des-premiers-signataires-du-manifeste-pour-un-nouveau-media-cito
      Cécile Amar (journaliste), Christian Audouin (directeur de rédaction), Laurent Baffie (chroniqueur), Josiane Balasko (comédienne), Blick Bassy (chanteur), Lucas Belvaux (réalisateur), Marie-George Buffet (députée), Bernard Cassen (président d’honneur d’Attac), Judith Chemla (comédienne), Sophia Chikirou (communicante), Antoine Comte (avocat), Jean-Pierre Darroussin (comédien), Antoine Deltour (lanceur d’alerte), Jack Dion (journaliste), Aurélie Filippetti (ancienne ministre), Bruno Gaccio (auteur), Raquel Garrido (avocate), Frédéric Gros (philosophe), Robert Guédiguian (réalisateur), Thomas Guénolé (politologue), Janette Habel (politologue), Cédric Herrou (agriculteur), Eva Joly (députée européenne), Pierre Joxe (ancien ministre), Jul (dessinateur), Juliette (chanteuse), Aude Lancelin (journaliste), Dany Lang (économiste), L.E.J (chanteuses), Philippe Lioret (réalisateur), Noël Mamère (ancien député), Jean Massiet (youtubeur), Guillaume Meurice (humoriste), Gérard Miller (psychanalyste), Giovanni Mirabassi (pianiste), Tania de Montaigne (écrivaine), Arnaud Montebourg (ancien ministre), Gérard Mordillat (écrivain), François Morel (comédien), Patrick Pelloux (médecin urgentiste), Edouard Perrin (journaliste), Philippe Poutou (ouvrier syndicaliste), Adrien Quatennens (député), François Ruffin (député), Bruno Solo (comédien), Jean Teulé (écrivain), Usul (youtubeur), Jacques Weber (comédien), Martin Winckler (écrivain), Karl Zéro (réalisateur).

    • Cher Le Média, les médias libres te souhaitent la bienvenue
      Reporterre - 13 octobre 2017 / Coordination permanente des médias libres
      https://reporterre.net/Cher-Le-Media-les-medias-libres-te-souhaitent-la-bienvenue


      L’appel à créer un « nouveau média collaboratif, pluraliste, culturel et francophone, humaniste et antiraciste, féministe et pro LGBTI, écologiste et progressif » prépare le lancement de « Le Média », proche de la France insoumise. Les auteurs de cette tribune rappellent que des médias correspondant à ces critères existent déjà partout en France.

      Soutenez les médias citoyens !
      . . . . .
      La suite : https://seenthis.net/messages/637583

    • Son modèle économique et sa gouvernance correspondent aux valeurs de solidarité et d’implication populaire qui font bouger les choses dans tous les domaines : culture, sport, divertissement, actualité. Il réunit d’ores et déjà des dizaines de youtubeurs comme Usul, Osons causer, Mr Mondialisation, de blogs comme Le Vent se lève, lesCrises.fr et d’autres revues indépendantes comme Ballast. Chacun dans son style et dans ses priorités, en toute indépendance et liberté. Qu’il est heureux de les retrouver tous fédérés pour faire vivre une culture commune.

      Tous les médias alternatifs étaient présents ainsi que Marianne seul Médiapart était absent, comme le disait David Koubbi normalement lorsqu’un nouveau média sort il est salué par l’ensemble de ses confrères mais là c’est l’inverse, il ironise sur l’Express notamment mais il aurait également pu citer Médiapart, Europe1 etc . Et de conclure «  si l’on critique autant cette alternative c’est qu’elle fait peur et donc qu’elle est bonne ».

  • Au détour des livres (7). #Aude_Picault affronte l’idéal féminin
    https://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/040817/au-detour-des-livres-7-aude-picault-affronte-l-ideal-feminin

    Dans Idéal standard, la dessinatrice explore, tout en délicatesse mais sans rien éluder, le quotidien et les frustrations d’une trentenaire citadine à la recherche de l’amour. Un regard tranchant et tendre sur les innombrables injonctions qui pèsent sur la vie d’une femme en âge de faire des enfants.

    #Culture-Idées #bande_dessinée #femmes #ideal_standard

  • L’Obs : après l’affaire #Aude_Lancelin, l’affaire #Cécile_Amar
    https://www.mediapart.fr/journal/france/250317/l-obs-apres-l-affaire-aude-lancelin-l-affaire-cecile-amar

    Pour avoir écrit un livre d’entretien avec Jean-Luc Mélenchon, la journaliste de L’Obs, Cécile Amar, est sanctionnée. L’affaire plonge de nouveau le magazine dans les turbulences, car elle intervient quelques mois à peine après le licenciement pour motif politique d’Aude Lancelin, et alors que l’hebdo fait l’objet d’un plan social.

    #France #l'Obs #Matthieu_Croissandeau

  • Aude Osnowycz | Aude Osnowycz Photographer
    http://audeosnowycz.photoshelter.com

    Je découvre le travail de Aude Osnowycz, femme reporter photographe

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  • #Aude_Lancelin démissionne avec fracas du jury du prix Jean-Luc-Lagardère
    https://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/021216/aude-lancelin-demissionne-avec-fracas-du-jury-du-prix-jean-luc-lagardere

    L’ex-directrice adjointe de l’Obs met en cause le président du jury, #Laurent_Joffrin, qu’elle accuse d’être un « commissaire politique gouvernemental ».

    #Culture-Idées #Fil_d'actualités #médias #prix_Jean-Luc_Lagardère

    • Ouch...

      Elle les dégomme tous, un à un, sans passion ni méchanceté, simplement en décrivant ce qu’elle a vu d’eux, ce qu’ils sont. Courtisans, lâches, repus de médiocrité. C’est un livre extrêmement cruel, non pas dans son style mais dans la nullité et la bêtise crasse qu’il met à nu chez ces puissants qui tiennent le « débat public ».

    • « Le Monde libre, c’était en fait le “Monde #Free”, du nom de l’entreprise de télécoms discount grâce à laquelle l’ogre avait bâti toute la fortune profuse qui lui permettait de racheter la presse nationale. (...)

      L’ogre [#Xavier_Niel] ne se faisait du reste pas prier pour fanfaronner à ce sujet, assurant que depuis que ses associés et lui avaient pris la tête du groupe Le Monde, il n’avait pas à attendre une demi-journée avant d’être reçu à l’Élysée. »

    • Vérité des luttes à Paris, erreurs au-delà ?

      Lettre ouverte à Henri Maler d’Acrimed
      http://blog.europa-museum.org/post/2016/11/04/Verite-des-luttes-a-Paris-erreurs-au-dela

      Cher Henri Maler,

      Nous ne nous sommes croisés qu’une fois je crois. C’était lors d’une des premières réunions d’Acrimed à laquelle j’avais accompagné Pierre Rimbert et Patrick Champagne.

      Je vous écris aujourd’hui au sujet de la recension que vous avez consacrée au livre qui défraie la chronique (parisienne) : « Le monde libre »

      Je trouve en effet assez croquignolesque que vous validiez la thèse que tous les médias colportent en contre-bande en s’appuyant sur cet essai, selon laquelle l’involution du Nouvel Observateur, aujourd’hui l’Obs, daterait de ces dernières années. Vous la comparez à celle subie par Libération, que vous situez sous la direction de Laurent Joffrin.

      À Acrimed, vous êtes pourtant bien placé pour savoir, l’ayant, comme d’autres et souvent les mêmes, longuement documenté en son temps, que la messe est dite depuis bien longtemps au sujet de Libération et du Nouvel Observateur, accompagnateurs idéologiques zélés de la conversion de la « gauche de gouvernement » au néolibéralisme. Depuis bien longtemps, c’est à dire à peu près au moment où l’auteure du livre entrait au Nouvel Observateur.

      À cette époque, je crois aussi me souvenir de l’analyse selon laquelle le surinvestissement dans la « culture » et le façadisme radical-chic étaient bien faits, dans ces journaux, pour accomplir cette mission historique. L’auteure semble pourtant déplorer que « l’équilibre » entre sociale-démocratie néolibéralisée et « radicalité » (les « deux gauches » paraît-il), établi selon elle par Jean Daniel (sans trop s’intéresser à sa fonction idéologique de blanchiment du néo-conservatisme), soit désormais rompu. Et semble affirmer qu’elle a connu un journal « de gauche ». Du point de vue d’Acrimed, cela devrait quand même apparaître un tantinet révisionniste... Ce serait comme dire que le PS a commencé sa mutation au moment où il l’achevait... Et que donc il faudrait revenir à 2012 et non à 1995 ou 1983... Sans compter que l’analyse de Pinto sur le "journalisme philosophique" concluait de façon très précoce aux effets structurellement néfastes de la fusion du journalisme et de l’EHESS, exactement ce que l’auteure présente avec nostalgie comme ce qui a fait la grandeur de son ex-journal...

      En fait, je me demande si vous ne jetez pas aux pieds de ce livre tout le capital accumulé de critique des médias, dans un objectif politique à courte vue : en finir avec le PS. Or ce PS-là est mort, et d’ailleurs les rats quittent le navire. Comme le champ politique a horreur du vide, la vraie question est : sous quelle forme va-t-il ressusciter, et quels griots demi-savant nous empêcheront de le reconnaître ? Vous nous aideriez grandement si vous rappeliez « de quoi le Nouvel Oservateur fut le nom », donc ce principe de porte-tournante entre l’Université et le Journalisme, que l’émoi et moi et moi actuel contribue à dissimuler, avec votre renfort. Cela éviterait que ceux qui faisaient le serment, il y a quelques mois, de « ne plus jamais voter PS », ne votent pour son futur équivalent structurel sans s’en apercevoir, lui permettant de parachever son œuvre (comme en Grèce). Ou puissent faire semblant de ne pas s’en apercevoir.

    • Tout à fait, c’est la suite de la lettre à Maler : sur le site De la gentrification des villes à la gentrification des luttes.

      La petite-bourgeoisie altermondialiste piaffe, ouvrons un peu les portes comme après 68, faisons une « nouvelle société » (alter-société ?). Bon sang, mais c’est bien sûr ! et il est exact que le licenciement de notre auteure, qui tenait tant bien que mal cette position susceptible de renouer avec la fonction historique du Nouvel Obs (associer la petite-bourgeoisie intellectuelle à la grande Marche vers le capitalisme sauvage), démontre l’avarice de ce parti, qui vient avec l’âge, incapable de s’ouvrir au sang neuf, et répondant à la fin de ses privilèges annoncée par la matraque et la course à l’euro-fascisme... Mais rien n’est perdu pour cette perspective radieuse, sauf renversement de table qui ne viendra donc pas d’une « gauche de gauche » mais peut-être, à défaut, d’une « droite de gauche » !

      ...

      Quand Acrimed publie un texte de propagande

      La conclusion vint... d’Acrimed qui publia sans la moindre vergogne, un texte de propagande pure écrit par une nouvelle salariée, sans doute sous la dictée, à la gloire du petit patron marseillais appuyé par les bureaucrates-demi-savants de l’EHESS, du Collège de France et de l’INRA (toute ressemblance avec la formule qui fit le succès du Nouvel Observateur et la défaite des travailleurs...)

      Acrimed qui raillait autrefois le journalisme de service et les reportages à la gloire de Meissier où le photographe fournissait le sandwich... Oui, oui. En d’autres temps, mais aussi s’il s’était agi d’un autre milieu social, et encore plus si cela s’était produit à Paris (vérité à Paris, erreur au-delà...), on aurait peut-être eu un « démontage de texte », tant tout cerveau « critique » en état de marche, sans avoir besoin de connaître un seul mot de l’histoire et par une lecture purement interne, est sidéré de la grossièreté des ficelles d’une telle propagande, émanant d’un éditeur qui se pique de philosophie et de sciences sociales !

      À partir de là, on pouvait commencer à craindre les conséquences du vieillissement des structures indépendantes, nées au tournant de 1995. Blanchir, comme vous le faites, les 15 dernières années du Nouvel Observateur, c’est un peu effacer sa propre histoire... Oublier le modus operandi au profit de l’opus operatum, ne conserver que la mélodie à défaut des paroles, permettant à la prochaine génération de sophistes d’y couler ses vers de résistance mirlitonne... Vous pouvez bien alors, parler de « mécanismes » !

      La conclusion est toujours la même : « revenir aux luttes »... mais aux luttes de classes et aux luttes du travail. Et dès qu’une classe (je parle de la votre bien évidemment, qu’on pourrait appeler peut-être « la gauche Lieu-dit ») prétend se faire porte-parole (en le déniant bien évidemment), ou monopolise la parole (car un média, et acrimed est un média, c’est cela), d’une autre, on peut s’attendre à ce que le PS renaisse de ses cendres paré des atours patiemment tissés à partir des luttes sociales (des autres) par des opposants qui étaient quand même plus proches de lui que de l’humanité souffrante...

    • je ne tagues pas, en même temps je suis abonné à lettre de @lundimatin ,donc facile de retrouver cette chronique que je lirai peut-être ! Je me suis arrêté à :

      Lorsqu’elle est interviewée sur France Inter à propos de son licenciement, elle reste calme et didactique comme s’il lui fallait éviter à tout prix les vagues et se limiter à l’exposé des faits, certes regrettables

       ??? il y a encore de l’impertinence sur #France_Inter ? Je n’écoutes plus cette #radio depuis un bail, au moins depuis que propulsé par Sarkozy, Philippe Val a rayé le plancher de la maison ronde.

    • @Marielle Bon, la boite à lettre du blog de Lordon sur le Diplo ne passe plus, mes réponses à tes commentaires ont été censurées... Vite : je pense qu’il faut se méfier des gens qui depuis Nuit Debout passent en même temps sur les médias autrefois off et sur les médias mainstream. Le premier fut je crois le conseiller de El Khomri qui quitta le navire en perdition. Après on a l’inénarrable Laurence De Cock. Maintenant Lancelin (La-bas trouve que c’est une bonne nouvelle qu’elle ait eu le Renaudot, relégitimant les prix littéraires au passage, alors que c’était écrit dans la presse que c’était une blague entre amis organisée par les « concurrents » de l’Obs). Faudrait surtout que ça s’arrête tout de suite là, l’entre-soi parisien autour du Lieu-Dit, qui fait son casting. Je dis ça je dis rien. Mais il nous faut un intellectuel collectif, au service du plus grand nombre sans démagogie, pas des gens bien en place pour qui le monde est un spectacle et qui vit dans trois arrondissements. C’est la reproduction assurée de la structure là... Donc un conseil Jedi, pas la foire aux narcissiques...

  • Une plongée dans les bassesses et les turpitudes de « L’Obs »
    https://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/111016/une-plongee-dans-les-bassesses-et-les-turpitudes-de-l-obs

    Sous le titre #Le_Monde libre, #Aude_Lancelin publie un essai qui se présente comme une fiction mais qui est sa propre histoire au sein de L’Obs, dont elle a été licenciée pour motif politique. Mediapart publie les bonnes feuilles de ce livre qui raconte le naufrage d’un hebdomadaire politique.

    #Culture-Idées #l'Obs #Le_monde_libre #médias #presse

  • « L’Obs » : un plan social en vue
    https://www.mediapart.fr/journal/economie/180716/l-obs-un-plan-social-en-vue

    Si 40 journalistes ne prennent pas le plan de départs volontaires de L’Obs d’ici à l’automne, les actionnaires mettront en œuvre un plan social. Après le licenciement pour motif politique d’Aude Lancelin, son avocat demande aux prud’hommes d’en prononcer « la nullité ».

    #Economie #Aude_Lancelin #Claude_Perdriel #l'Obs #Le_Monde #Matthieu_Croissandeau #Matthieu_Pigasse #médias #Pierre_Bergé #Xavier_Niel

  • Licenciement à « L’Obs » : les actionnaires sommés de s’expliquer
    https://www.mediapart.fr/journal/france/090616/licenciement-l-obs-les-actionnaires-sommes-de-s-expliquer

    Après le licenciement pour motif politique d’Aude Lancelin, les avocats de la journaliste demandent des explications aux actionnaires de L’Obs. Les syndicats de journalistes du groupe #Le_Monde font de même.

    #France #Aude_Lancelin #l'Obs #Matthieu_Croissandeau #Matthieu_Pigasse #médias #Pierre_Bergé #Xavier_Niel

  • La presse à l’heure des purges et des publireportages
    https://www.mediapart.fr/journal/economie/060616/la-presse-l-heure-des-purges-et-des-publireportages

    Les sociétés des rédacteurs du groupe #Le_Monde et la Société des rédacteurs de L’Obs dénoncent dans un communiqué commun le licenciement pour motifs politiques d’Aude Lancelin. À iTélé, la direction envisage des publireportages. Ces deux affaires confirment que les puissances d’argent se croient tout permis parce qu’elles peuvent tout acheter. Au mépris du droit de savoir des citoyens.

    #Economie #Aude_Lancelin #Claude_Perdriel #l'Obs #Marianne #médias #Renaud_Dély #Xavier_Niel

  • La presse à l’heure des purges et des publireportages
    https://www.mediapart.fr/journal/france/060616/la-presse-l-heure-des-purges-et-des-publireportages

    Les sociétés des rédacteurs du groupe #Le_Monde et la Société des rédacteurs de L’Obs dénoncent dans un communiqué commun le licenciement pour motifs politiques d’Aude Lancelin. À iTélé, la direction envisage des publireportages. Ces deux affaires confirment que les puissances d’argent se croient tout permis parce qu’elles peuvent tout acheter. Au mépris du droit de savoir des citoyens.

    #France #Aude_Lancelin #Claude_Perdriel #l'Obs #Marianne #médias #Renaud_Dély #Xavier_Niel

  • Licenciement politique à « L’Obs » : le SMS qui confirme
    https://www.mediapart.fr/journal/france/010616/licenciement-politique-l-obs-le-sms-qui-confirme

    Alors que le directeur de la rédaction de #l'Obs prétend que le licenciement d’Aude Lancelin a des raisons « managériales », l’un des actionnaires, #Claude_Perdriel, ne s’embarrasse pas de ce prétexte. Dans un SMS à la journaliste, il lui fait grief de ses « opinions », estimant qu’elles ont « influencé [son] travail ». Il lui reproche de trop donner la parole à Nuit debout.

    #France #Aude_Lancelin #Matthieu_Pigasse #Pierre_Bergé #Xavier_Niel