• Grève et motion de rejet contre la réforme de l’audiovisuel public - Acrimed | Action Critique Médias
    https://www.acrimed.org/Greve-et-motion-de-rejet-contre-la-reforme-de-l

    Réforme de l’audiovisuel public : le texte adopté au Sénat après le « vote bloqué » imposé par Rachida Dati
    https://video.lefigaro.fr/figaro/video/reforme-de-laudiovisuel-public-le-texte-adopte-au-senat-apres-le-vote

    La ministre de la Culture a décidé à la surprise générale, de dégainer l’article 44.3 de la Constitution, dit du « vote bloqué » ce vendredi 11 juillet 2025 au Sénat. Elle a ainsi demandé aux sénateurs de se prononcer par un vote unique sur l’ensemble du texte de la proposition de loi controversée sur la réforme de l’audiovisuel public, finalement adopté par la chambre haute.

    #Rachida_Dati #audiovisuel_public #Radio_France #France_Télévisions #INA

  • Invisibles aux frontières

    Toujours plus à droite, dialogue d’actu par Le Frigo, Luigi et Namé

    Voir sans être vu, Sarah nous raconte, par Pull

    Sur la route de l’exil de la Guinée à la France, il peut y avoir les Alpes, rencontres de Luigi

    La disparition de Blessing Matthew, entretien avec Sarah Bachellerie par Pull

    Border Forensics par Pull

    Ibrahim est passé chez Jésus, rencontre et texte de Luigi

    2025 : Encore des tentes pour accueillir les mineurs isolés, texte et reportage de Luigi

    https://audioblog.arteradio.com/blog/98875/podcast/255740/224-invisibles-aux-frontieres

    #podcast #audio
    #frontière_sud-alpine #Blessing_Matthew #frontières #Italie #Alpes #France #fermeture_des_frontières #contrôles_frontaliers #Sarah_Bachellerie #présence_policière #migrations #réfugiés

  • #Djazirat_al_Mawt, l’île de la mort

    Depuis l’instauration en 1995 du #visa dit « Balladur », les Comoriens n’ont d’autre possibilité que d’emprunter des barques pêcheurs, les #kwasa_kwasa pour se rendre à Mayotte. Des milliers sinon des dizaines milliers sont morts lors de cette traversée.

    #Jazirat_al_Mawt, l’#île_de_la_mort, c’est ainsi que les navigateurs venus d’Oman ou du Shiraz ont baptisé l’île de #Mayotte parce que ceinte d’une barrière de corail sur laquelle tant et tant de boutres et d’esquifs se sont abîmés.

    Depuis l’instauration en 1995 du visa dit « Balladur », les ressortissants comoriens n’ont d’autre choix que d’emprunter les kwasa kwasa, ces barques de pêcheurs à fond plat, pour rallier Mayotte où le PIB par habitant est dix fois supérieur à celui des Comores. Ils viennent trouver du travail, rejoindre de la famille ou bénéficier de soins.

    Entre 5000 et 10 000 personnes sont mortes dans les traversées de 1995 à 2012 selon la dernière estimation produite. Le décompte a cessé depuis. “C’est une #hécatombe” confie Jean Lhuillier, le directeur des pompes funèbres de Mayotte qui est régulièrement réquisitionné par la police pour récupérer des corps échoués sur les plages ou accrochés aux branches des arbres de la mangrove.

    Pour empêcher ces passages, les gouvernements français successifs ont investi des centaines de millions d’euros sans jamais parvenir à y mettre un terme malgré les drones, les radars, les hélicoptères ainsi que les patrouilles maritime et terrestre de la Police aux frontières aux effectifs toujours plus nombreux.

    “La mission est belle” confie un policier de la PAF aux commandes de son bateau semi-rigide destiné à intercepter les kwasa kwasa au large de Mayotte quand bien même sait-il qu’une fois renvoyées aux Comores, la plupart de ces personnes tenteront à nouveau la traversée.

    “Ça ne me dérange pas d’accueillir dix fois la même personne” abonde une responsable du centre de rétention administrative (CRA) de Mayotte. Lorsqu’ils embarquent sur le ferry qui les ramène vers l’île comorienne d’Anjouan, les personnes expulsées fredonnent une chanson d’amour d’un artiste mahorais : “ne t’en fais pas, je reviendrai”.

    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/lsd-la-serie-documentaire/djazirat-al-mawt-l-ile-de-la-mort-1452799
    #mourir_aux_frontières #France #Mayotte #migrations #réfugiés #Comores #visa_Balladur #mourir_en_mer #décès #militarisation_des_frontières
    #podcast #audio

  • Une #fusion de l’audiovisuel public ? Le vrai visage de la réforme Dati
    https://radioparleur.net/2025/06/23/une-fusion-de-laudiovisuel-public-le-vrai-visage-de-la-reforme-dati

    Depuis les années 80, d’une main les gouvernements étiquetés à gauche, ou à droite dépouillent des services publics de leurs moyens. De l’autre, ils les concentrent en des entités toujours plus grandes, plus grosses. Est-ce le sort qui attend l’audiovisuel public ? L’examen de la réforme de l’audiovisuel public a repris la semaine dernière, le […] L’article Une fusion de l’audiovisuel public ? Le vrai visage de la réforme Dati est apparu en premier sur Radio Parleur.

    #Carousel_1 #Penser_les_luttes_-_L'émission #audiovisuel_public #journalisme #Politique

    • Ambiance : Les menaces de Bayrou et ses proches sur la rapporteuse de la commission d’enquête Bétharram
      https://www.mediapart.fr/journal/politique/190625/les-menaces-de-bayrou-et-ses-proches-sur-la-rapporteuse-de-la-commission-d

      Le premier ministre et le président du groupe MoDem (Marc Fesneau) à l’Assemblée ont tous les deux menacé de ne pas soutenir la candidature aux municipales à Lille de la députée Violette Spillebout. La raison : celle-ci se serait montrée trop offensive dans le dossier #Bétharram.

      non seulement #bayrou est un incompétent mais il est aussi rancunier ce cumulard. R. Dati s’appuie sur Médiapart pour ce farcir l’éditocrate Patrick Cohen. Bébête Lemoine qui vient à son secours est renvoyée dans les cordes. Voilà, c’était le 1/4 d’heure people.

      https://static.piaille.fr/media_attachments/files/114/709/532/027/516/078/original/1dc697ad63b01e64.mp4


      elle a l’air à moitié défoncée la sinistre

    • Elle a appris par cœur auprès de Sarkozy que la meilleure défense c’est l’attaque. Mais bon, Sarkozy comme conseiller, il a un peu perdu du crédit ces derniers temps.

    • C vrai que cette séquence n’a rien de people @colporteur mais ce dîner débat est souvent ronflant à part l’ABC. J’aime pas trop faire ça mais je vais le faire quand même voici le Scrountch d’hier de R. Carrigos & I. Roberts de @lesjours avec les liens qui vont bien avec dans le texte mais là faut vous abonnez à leur site.

      C’est exceptionnel, rarissime et, à la réflexion, même unique : Pascal Praud nous a appris un truc. Ne nous jugez pas, nous regardons CNews pour des raisons professionnelles, hein. Et voici que, ce mercredi, allumant la #télévision vers 20 heures, nous tombons sur un Pascal Praud frétillant. Rose de plaisir, content comme un canard et l’œil qui frise. « Restez avec nous, entame-t-il son Heure des pros 2, parce que ce n’est pas si fréquent qu’il se passe à la télévision quelque chose d’extraordinairement tendu… » Israël vient-il de rayer l’Iran de la carte en direct sur la chaîne pro-Netanyahou pour que Praud exulte de la sorte ? Une personne sous OQTF aurait-elle été reconduite à la frontière sous l’œil d’une caméra de CNews ? Rima Hassan aurait-elle été filmée en train de manger un enfant ? « Vous verrez dans quelques instants un échange entre Rachida Dati et Patrick Cohen. » Ah. « Puisque #Rachida_Dati a… comment dire ? remis en place #Patrick_Cohen d’une manière qui réjouira ceux qui ont été eux-même remis en place par Patrick Cohen. » Oh. Rachida Dati, « la queen », se trémousse Praud, ouvrant son comptoir sur le sujet 36 minutes seulement après les faits, « et c’est vrai que c’est assez jubilatoire, donc restez avec nous parce que vous allez passer un bon moment, quelquefois, il se passe quelque chose de puissant, d’électrique ».

      On vous passe les #ouinouineries de Louis de Raguenel, chef du service politique d’Europe 1, racontant comment Patrick Cohen a été trop trop méchant avec lui quand #Vincent_Bolloré l’a parachuté sur la radio depuis Valeurs actuelles – heu Loulou, c’était toute la rédaction en fait, et c’est toute la rédaction qui a été virée. On vous passe les hululements d’amour de Praud : « Elle est cash », « Elle est formidable », « J’aime bien Rachida Dati parce qu’elle dit les choses » – note pour toute la vie : toujours se méfier des gens qui utilisent l’expression « dire les choses ». On vous passe Gilles-William Goldnadel et ses rances envolées : « Cette scène, elle est jouissive, ça mouche l’esprit de supériorité morale des journalistes du service public. » On vous passe la trentaine de minutes de ce paluchage général pour retenir ceci : Pascal Praud nous a appris un truc et ce truc, c’est que la ministre de tutelle du service public a sauté à la gorge d’un journaliste du service public sur le service public.

      Car en vrai, c’était pire. Venue chez C à vous défendre sa réforme de l’audiovisuel public, la ministre de la Culture a démontré en cinq minutes la véritable nature de son projet : poser une laisse à l’audiovisuel public, et une courte, pour le garder à portée de main, à portée de réprimande, à portée de claque. Elle veut, dit-elle, « un audiovisuel public fort », ce qui, à l’en croire, ne peut que passer par la création d’une holding regroupant #France_Télévisions, Radio France et l’INA. Léger souci d’indépendance en vue pour les trois sociétés, léger souci sur leurs moyens, puisque la loi prévoit aussi un plafonnement de la pub (ah tiens, Rachida Dati faisait partie du gouvernement Fillon qui, en 2008, a sucré la pub après 20 heures sur France Télévisions, un cadeau en or massif au privé, avec les mêmes arguments de « c’est pour leur bien »). Alors que, séparément, ces boîtes-là vont plutôt bien, à l’image de France Inter, première radio du pays à un niveau d’audience jamais atteint, ou de Radio France, en tête et de loin sur les podcasts. C’est, en gros, le propos de Patrick Cohen mercredi dans C à vous, qu’il avait développé le matin même sur France Inter où il chronique.

      Mais c’est vrai que tant qu’à avoir un #emploi_fictif de ministre de la Culture en attendant les municipales à Paris, autant que ça serve. Que ça serve à atomiser le service public qui fait des méchantes enquêtes et ne fait rien qu’à dire du mal, tout en faisant plaisir à ses amis des médias Bolloré. À Complément d’enquête qui a révélé récemment que Rachida Dati, alors députée européenne, a touché 299 000 euros de GDF-Suez, elle n’a pas répondu, alors Anne-Élisabeth Lemoine y va, et Patrick Cohen suit. Normal. Et c’était parti pour cinq minutes de cassage de gueule du journaliste par la ministre. Elle brandit une enquête de Mediapart témoignant d’« une gestion humaine agressive » pratiquée par Cohen, du temps où il dirigeait la matinale de France Inter, entre 2010 et 2017 : « Monsieur Cohen, avez-vous harcelé vos collaborateurs ? Est-ce que c’est vrai, monsieur Cohen ? », « Vous pourriez aussi tomber sous le coup de ce délit. Il suffirait que je fasse un article 40 pour dénoncer suite à ce papier de Mediapart. Je peux saisir le tribunal. » L’animatrice de C à vous Anne-Élisabeth Lemoine se prend une balle perdue, collée au même mur par Rachida Dati : « De la même manière, on a dit qu’à C à vous, l’ambiance est épouvantable, que vous pleurez toute la journée. » Les cinq minutes se sont terminées par ces mots de Patrick Cohen : « Ce n’est pas très reluisant ce que vous faites, madame Dati, c’est déshonorant. » Après l’échauffourée, la présidence de France Télévisions y est allée de son communiqué de « soutien aux équipes de C à vous », suivie de celle de Radio France dénonçant « des attaques personnelles », mais sans jamais, ni l’une, ni l’autre, mentionner le nom de Rachida Dati.

      « Déshonorant », voilà qui est poliment dit, il est sympa avec Rachida Dati en fait, Patrick Cohen. On pourrait préférer inédit, violent, scandaleux, dégueulasse, liberticide, rachidadatiesque. On se contentera d’un sobre : contre-productif. Parce que si voulez notre avis (et même si vous ne le voulez pas, vous allez l’avoir), à quelques jour de l’examen de la loi qui commence le 30 juin, aller prouver par l’exemple que, oui, cette réforme est une mise sous tutelle et que, oui, elle fout en l’air l’indépendance du service public, et ce, sur les antennes mêmes qu’on prétend protéger, c’est pas malin-malin : c’est même complètement con, Madame la ministre.

      #balles_perdues

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  • Sans retenue

    Le podcast « Sans retenue » donne la parole à celles et ceux qui militent contre l’#enfermement des #personnes_étrangères. Ces personnes retenues pour raison administrative n’ont commis aucun délit : simplement, elles ne possèdent pas les bons papiers. Masquer

    Ce podcast s’inscrit dans le cadre d’action de #sensibilisation de la société civile pour témoigner de la réalité de l’enfermement des personnes étrangères. #Zones_d’attente, locaux et #centres_de_rétention_administrative, prisons… ce podcast a pour objectif de donner à voir les conséquences concrètes de l’enfermement sur les premier⋅es concerné⋅es, de rendre visible leurs #témoignages et #luttes pour y mettre fin.
    Décliné en #série, ce podcast aborde tous les aspects de l’enfermement : la vie dans ces lieux, les audiences judiciaires, le rôle des associations, les luttes à l’intérieur et aux abords… Cette série a également une vocation pédagogique lorsque sont abordés des thèmes méconnus et plus complexes.
    Ce podcast est réalisé par l’Observatoire de l’Enfermement des Etrangers (OEE), créé en 2010, qui rassemble seize associations militant contre l’enfermement, sous toutes ses formes, subi par les personnes étrangères. Ses membres défendent leur accès effectif aux droits fondamentaux, sans distinction de genre, de langue, de nationalité, d’opinion politique, d’orientation sexuelle, d’origine ou de religion.

    https://spectremedia.org/sans-retenue
    #podcast #audio
    #migrations #réfugiés #sans-papiers #rétention #détention_administrative #laissez-passer_consulaire (#LPC)

    ping @isskein @karine4

  • How Israel Uses Starvation as a Weapon in Gaza

    In this episode, we investigate Israel’s deliberate use of starvation as a weapon of war in Gaza. Through firsthand testimonies and expert insight, we trace how food became tools of siege—cut off from over two million Palestinians. As hunger spreads and desperation grows, we examine how this crisis is manufactured, and who bears responsibility.

    https://this-is-palestine.simplecast.com/episodes/how-israel-uses-starvation-as-a-weapon-in-gaza
    #Israël #famine #famine_comme_arme_de_guerre #Gaza
    #podcast #audio

  • #SONIC_HERITAGE

    Sonic Heritage is the first collection of the sounds of the world’s most famous sights.

    The project presents the sounds of 270 UNESCO World Heritage sites and items of intangible heritage – all reimagined by artists from around the world to create a brand new way of experiencing these spaces.

    Explore the heritage sounds in the interactive map and sound player below.

    https://citiesandmemory.com/heritage
    https://citiesandmemory.com
    #patrimoine #héritage #sons #audio #monde #base_de_données #cartographie_interactive #cartographie #cartographie_participative

  • Migliaia di persone partite dalla #tunisia nel #convoglio_sumud verso Gaza
    https://radioblackout.org/2025/06/migliaia-di-persone-partite-dalla-tunisia-nel-convoglio-sumud-verso-g

    Rompere l’assedio via terra, in totale continuità con l’iniziativa della Freedom Flottilla, per raggiungere il valico di #rafah e fare pressione affinché l’esercito israeliano faccia passare gli #AIUTI_UMANITARI già presenti a Rafah per la popolazione di Gaza è l’obiettivo del convoglio partito da Tunisi e organizzato dal Coordination of Joint Action for Palestine, Coordinamento […]

    #L'informazione_di_Blackout #global_march_to_gaza #palestina
    https://cdn.radioblackout.org/wp-content/uploads/2025/06/March-to-Gaza-Tunisia-SUMUD-2025_06_12_2025.06.12-10.00.00-escopo

    • De Tunis à Gaza, de Montréal à Rafah : briser le siège, refuser le silence

      Il est des gestes qui ne relèvent ni du secours humanitaire ni du #symbole abstrait, mais bien de l’#histoire. La #Marche_mondiale_vers_Gaza en fait partie. Plus qu’un simple rassemblement international, c’est un #soulèvement moral et politique. Un refus collectif de l’#indifférence. Une réponse populaire, transnationale, résolue et indocile à la mise à mort programmée d’un peuple.

      Le 15 juin 2025, des milliers de personnes venues de plus de trente pays convergeront vers la frontière de Rafah. De Tunis à Vancouver, de Dakar à Santiago, une génération dispersée mais insoumise a choisi d’écrire une autre page de notre histoire. Elle incarnera une conviction profonde  : la #solidarité n’est pas une option morale, c’est un impératif politique.

      Cette initiative n’est ni charitable, ni symbolique. Elle est une riposte, une #dénonciation vivante de l’ordre mondial qui laisse mourir de faim un peuple entier dans un silence organisé. C’est le #cri de celles et ceux qui refusent de normaliser le génocide, de réduire Gaza à une parenthèse humanitaire dans un monde saturé de #cynisme.

      Née dans l’urgence d’un monde anesthésié, la Marche mondiale pour Gaza est le fruit d’un #refus : celui de détourner les yeux alors qu’un des pires génocides du XXIe siècle s’accomplit sur nos écrans, en toute impunité. Depuis octobre 2023, plus de 55 000 Palestinien·nes ont été martyrisé·es, soit environ 2,4 % de la population de Gaza. Et ce chiffre, déjà insoutenable, reste sous-estimé. Selon The Lancet, revue scientifique de référence, le nombre réel de martyrs pourrait avoir atteint 186.000 dès juin 2024. Imaginons ce qu’il en est aujourd’hui.

      Face à cette barbarie orchestrée, la Marche est une insurrection morale. Une coordination citoyenne mondiale rassemblant plusieurs réseaux :

      la #Freedom_Flotilla_Coalition, qui tente de briser le blocus par la mer ;

      la Marche Mondiale vers Gaza, mobilisée par voie aérienne ;

      * et la #Coordination_de_l’action_commune_pour_la_Palestine, partie de Tunisie, qui emprunte la voie terrestre.

      Et c’est justement de Tunis, ma ville natale, que le #convoi_Al-Soumoud, la #caravane_terrestre_de_la_ténacité a choisi de faire ses premiers pas. Tunis, témoin d’une solidarité enracinée avec la cause palestinienne, terre d’accueil de l’Organisation de Libération Palestinienne (OLP) après les massacres de Sabra et Chatila en 1982, terre d’exil des résistant·es jusqu’au retour à Gaza en 1994, et terre frappée par les bombes israéliennes lors de l’attaque aérienne du 1e octobre 1985 contre le quartier général de l’OLP à Hammam Chott. Ici, Gaza n’est pas une abstraction, mais une mémoire vivante. Une mémoire populaire, que ni la répression ni les renoncements gouvernementaux n’ont pu effacer. Une ville qui continue de dire non, même bâillonnée.

      Je suis aussi Canadienne, de cette terre qui m’a accueillie, et c’est depuis Montréal que je m’engage au sein de la coordination nationale de la Marche mondiale pour Gaza. Cette double appartenance n’est pas une contradiction, mais une richesse : celle de pouvoir tisser des ponts entre les rives, relier les récits, faire dialoguer les mémoires, et assumer les responsabilités qui découlent de chaque côté de l’océan.

      Car le Canada n’est pas neutre. Il continue d’exporter des armes, de signer des contrats militaires, de soutenir Israël diplomatiquement, et de voter contre les droits des Palestinien·nes dans les instances internationales. Marcher depuis ici, c’est refuser cette complicité active. C’est agir depuis le cœur même de l’Empire. Car ce génocide est commis avec notre argent, nos lois, nos impôts, et surtout nos silences.

      La délégation canadienne, dont je fais partie, composée de militant·es, de syndicalistes, de professionnel·les de la santé, de jeunes et d’artistes engagé·es s’inscrit pleinement dans cette dynamique. Nous marchons parce que ce faux lointain, cette illusion de distance, expose crûment notre participation, passive ou structurelle, au système qui rend le massacre possible. Nous marchons pour dire que nous refusons d’être complices. Que nos passeports ne nous protègent pas de la honte. Que nous aurons des comptes à rendre à nos enfants, et aux leurs.

      Depuis le 2 mars 2025, Israël impose une fermeture totale des points de passage vers Gaza, empêchant toute entrée de nourriture, médicaments et aide humanitaire. Le blocus de Rafah a provoqué famine, effondrement sanitaire, déplacements forcés à grandes échelle. Face à cette situation, la Marche mondiale pour Gaza porte trois revendications claires : la levée immédiate du blocus de Gaza, l’ouverture inconditionnelle du passage de Rafah, l’entrée de l’aide humanitaire et la fin des complicités internationales qui rendent ce génocide possible et durable.

      Nous ne sommes pas naïfs. Nous savons que les États ne plient pas sous la seule pression morale. Mais nous savons aussi que l’histoire avance par accumulation : de cris, de pas, de ruptures. Sans cette marche, nous serions plus seul·es et sans doute plus honteux·euses. Elle est un acte de mémoire, mais aussi un pari sur l’avenir. Elle affirme que la Palestine vit encore : dans chaque slogan, chaque keffieh, chaque regard levé.

      Nous ne marchons pas pour nous donner bonne conscience. Nous marchons pour ouvrir une brèche dans le mur de l’indifférence. Pour rappeler à nos peuples que la lutte palestinienne est aussi la nôtre : une lutte contre le colonialisme, pour la justice globale, pour le droit à la vie, à la dignité, à la terre et au rêve.

      Je marcherai pour Gaza, oui. Mais aussi pour mes enfants et pour les enfants de Tunis, ceux que j’ai vus écrire encore sur les murs : « القدس لنا / À nous Jérusalem ». Je marcherai pour les jeunes de Montréal qui ne comprennent pas pourquoi les bombes reçoivent plus de soutien que les vies. Pour toutes celles et ceux qui croient encore que marcher, c’est résister ; que résister, c’est espérer ; et qu’espérer, c’est déjà se battre.

      Cette marche, enfin, est une #promesse. Celle de ne pas céder. Car tant qu’il y aura des peuples qui marchent, il y aura des peuples qui résistent. Et tant qu’il y aura des résistances, le projet colonial ne dormira jamais tranquille. Palestine vaincra !

      https://www.ababord.org/De-Tunis-a-Gaza-de-Montreal-a-Rafah-marcher-pour-briser-le-siege-marcher-po

  • #Marie_Cosnay : « Dans l’#imaginaire_collectif pour la migration, la #fosse_commune, c’est la #Méditerranée »

    L’écrivaine et activiste Marie Cosnay a consacré aux routes migratoires une trilologie - Des îles, parue aux éditions de l’Ogre - qui replace l’océan en son centre. Et pourtant, l’Atlantique reste un #impensé dans nos représentations de la mer-cimetière, en dépit des évidences et des chiffres.

    Marie Cosnay, pourquoi dites-vous qu’on résiste à penser l’#océan_Atlantique lorsqu’on parle de la #mer-cimetière, et des routes migratoires maritimes ?

    Quand on parle des morts en mer et des morts de la migration - et on n’en parle pas souvent -, la fosse commune, c’est la Méditerranée. C’est à la Méditerranée qu’on est sans cesse ramené. Or c’est quand même étrange, parce que le plus grand nombre de morts ce sont ceux de l’Atlantique, en tout cas depuis 2018. Or cela invisibilise des choses, des imaginaires, mais aussi du réel. Car la route la plus empruntée, c’est celle des #Canaries. Il y a un mort toutes les demi-heures : en 2024, on compte sur cette route-là, de la façade atlantique depuis le #Sénégal jusqu’au #Sahara_occidental, au #Maroc, vers les Canaries - rien que ça -, un mort toutes les demi-heures l’année dernière. C’est énorme. Alors, invisibiliser l’océan atlantique ça veut dire que ces morts qui sont les plus nombreuses, personne n’en parle jamais. Ce sont les morts de l’#Afrique_de_l'Ouest.

    Comment décririez-vous cette route migratoire atlantique ?

    Depuis le Sénégal, ce sont des bateaux en bois, des #pateras, qui contiennent cinquante, soixante personnes, parfois davantage. Tous les gens qui connaissent cette route-là, jusqu’aux Canaries, c’est-à-dire les militants espagnols, et aussi, évidemment, les gens qui prennent cette route et leurs familles, tout comme la Croix-Rouge, appellent ça des “#convois”. Ces convois sont nommés par le nombre de personnes à l’intérieur. Le nombre de femmes, le nombre d’enfants. C’est pour pouvoir savoir nommer le bateau, par exemple : “Convoi 56, huit femmes, deux bébés, Tan-Tan” ; “Convoi 62, quatre femmes, trois enfants, Dakhla”... C’est comme ça que la Croix-Rouge peut savoir qui est arrivé.

    Dans quelle mesure l’imaginaire de ces convois a-t-il quelque chose à voir spécifiquement avec l’Atlantique ?

    Cette question m’évoque l’exemple d’un dessin d’enfant aux Canaries. Un enfant qui était arrivé par un de ces convois. Les gens qui s’en occupaient, la Croix-Rouge, et d’autres, et qui s’en occupaient plutôt pas mal, lui avaient demandé de dessiner son voyage, son exil, parce qu’il avait été extrêmement chahuté. Durant sa traversée, il y avait eu des morts, et notamment des enfants morts sur ce bateau. Et cet enfant qui avait survécu avait dessiné un bateau incroyablement ressemblant à un bateau négrier. C’est de cette histoire-là, et de cette mémoire-là aussi, qu’on se prive quand on ignore cette route-là, quand on habite à Marseille ou à Paris, et en tout cas en France.

    C’est spécifiquement français ?

    Ce qui est étrange, c’est que les militants en Espagne savent très bien l’importance de la route atlantique, et en Espagne, cette perception n’a rien à voir. On n’est pas du tout déconnecté, comme en France.

    Comment est venue l’écriture sur ces routes migratoires, et notamment de raconter la migration depuis les Canaries ?

    Au départ, je faisais de l’activisme aux frontières, à la frontière basque notamment. Je vivais au Pays basque et les gens passaient par là. J’écrivais des choses qui étaient plutôt de l’ordre de la chronique, du petit texte informatif. Lorsque j’avais une grosse colère ou quelque chose que je n’arrivais pas à démêler, c’était le texte qui m’aidait à démêler. J’appelais ça des chroniques. Par exemple, j’ai beaucoup écrit sur les mineurs isolés, sur le non accueil, et puis des réflexions sur : qu’est ce que l’enfance ? Est-ce que l’âge protège ? Et pourquoi l’âge protégerait-il plus qu’autre chose, en fait ?

    Auparavant, j’avais une autre activité d’écriture qui était beaucoup plus fictionnelle ou documentaire, mais davantage tournée vers le passé. Mais la question migratoire était devenue tellement prégnante, tellement importante dans ma vie, que je ne pouvais plus séparer les deux. Ce sont les morts qui m’ont poussée à écrire sur eux. Car avant d’aller aux Canaries pour rencontrer les gens, je me trouve à l’endroit où ils arrivent en fait, c’est-à-dire exactement à Irun, en Espagne, à côté de Bayonne, à la frontière basque. C’est là que je rencontre des gens pour qui je mets en place qu’il faut mettre en place comme militante. Je ne suis pas encore certaine d’écrire, je me dis même que j’écrivais si ça vient à moi. Et là, je rencontre des gens qui attendent des gens. Et ces gens qu’ils attendent n’arrivent pas. Alors on commence à me demander : “Mais va ! Va sur les îles ! Va chercher ma sœur, va chercher mon frère, va chercher ma fille. Ils sont arrivés tel jour dans le convoi 57, trois enfants, quatre femmes et et trois morts…” Parce qu’on sait un peu. C’est comme ça que les morts arrivent à la porte. Les premiers morts, ceux dont je me rends compte. Et donc j’y vais. Je vais sur les îles Canaries et il y a urgence.

    On est en 2019 et le premier tome de cette série qui s’intitulera “Des îles” (aux éditions de l’Ogre”) démarre…

    J’ai des noms, j’ai des photos, j’ai quelquefois des vidéos. Je ne suis pas toute seule, évidemment : il y a des relais. Et je cherche. J’ai des noms, j’ai des dates de naissance, j’ai des lieux de départ. J’ai des choses comme : “la dernière fois qu’on l’a vu”. Alors je cherche et je me rends compte assez vite que je ne trouverai pas. Car les gens meurent énormément. On sait, mais en fait concrètement, on ne sait pas. Je me rappelle de ce garçon qui s’appelle Amadou, qui m’a le premier demandé d’aller chercher sa sœur sur les îles Canaries. Selon lui, elle était arrivée tel jour, à tel endroit, etc. Cinq ou six ans après, lui dont je racontais l’histoire dans le premier volume de la trilogie Des îles, il la cherche encore. J’ai encore reçu la photo de sa sœur récemment sur Whatsapp. La même photo.

    Vous vous mettez donc à chercher des disparus, avant d’écrire l’histoire de ces gens qui voyagent sans visa…

    J’ai trouvé une petite fille qui avait disparu. Une seule : Fatou. Elle était donnée pour disparue sur un bateau sur lequel on disait qu’il y avait eu beaucoup d’enfants morts sur ce bateau qui avait tourné dans l’océan très longtemps. Et donc on m’avait dit de ne pas donner d’espoir à la maman. Mais la maman m’avait donné sa photo et j’étais sur les îles Canaries pour essayer, pour voir, au cas où… J’ai montré la photo de cette petite fille à un médecin urgentiste qui intervenait à l’arrivée des bateaux, parce que beaucoup de gens sont dans des états incroyables. Ils ont bu de l’eau de mer, ils ont perdu la tête, ils ne savent plus qui ils sont… Je lui ai montré la photo, et ce médecin-là, Alban, a poussé un cri : “Mais elle est arrivée, elle est vivante !” Après, on a mis un an à ce qu’elle puisse se rapprocher de sa maman. C’est très compliqué, mais c’est la seule histoire qui soit heureuse.

    Quelle empreinte l’Atlantique a-t-il laissé sur ces années d’enquête à remonter le fil d’histoires qui passent par l’océan ?

    Certaines images de l’océan m’ont beaucoup hantée. Notamment cet imaginaire, d’être seul sur l’océan en fait. Car même si on peu d’histoires, même si parfois les gens sont morts les uns après les autres, on a quelques images, et même quelques vidéos. Parce que c’est l’Atlantique ! C’est-à-dire que si on rate les Canaries, on arrive aux Etats-Unis ! “#Bosa”, ça veut dire quitter son pays, et rater les Canaries, ça s’appelle “Bosa États-Unis”. Si on rase les Canaries, on fait “#Bosa_Amérique” et en effet, on a retrouvé des bateaux complètement de l’autre côté de l’Atlantique, avec des corps desséchés, avec des squelettes. Mais on a trouvé aussi des bateaux vides ou alors avec un survivant. Vous imaginez ? Un seul survivant, au milieu de l’Atlantique. Comment on survit à ça, quand on est avec sa bouée et que finalement le secours maritime espagnol vient te sauver sur ta bouée ? Tu as vu mourir les uns après les autres tous tes copains.

    On a cherché comme cela un jeune Marocain, à la demande de sa sœur. Nous étions deux ou trois, à le chercher, ensemble, parce qu’on entendait dire qu’il était vivant or il n’apparaissait pas. En général, quand les gens n’apparaissent pas, ils ne vont pas apparaître trois mois après… mais il peut y avoir des exceptions, comme pour Fatou, la petite fille retrouvée aux Canaries. Donc, on cherche.

    Et de ce garçon, on a trouvé une vidéo, parce qu’on avait des photos de lui et on comparait avec les vidéos qu’on trouvait sur les réseaux. Sur cette vidéo, il parle en arabe sur un bateau au milieu de l’Atlantique. Le bateau n’était pas très loin des Canaries, mais perdu. On a fait traduire cette vidéo. C’était très compliqué de comprendre ce qu’il disait avec le bruit de l’océan mais on voyait sur la vidéo qu’il se passait un truc très important, sans savoir dire si c’était intense d’euphorie ou de désespoir. C’était impossible à dire. Et lui est là, il est debout, et il parle, avec intensité. En fait, il disait le nom de toutes les victimes du bateau. Il était en fait l’avant-dernier témoin, puisque le dernier, c’est celui qui va mettre la vidéo sur internet. Ce garçon n’est pas arrivé. Ça veut dire que ce garçon, debout, qui parle, est mort alors même qu’il était en train de nommer, lui, les gens qui venaient de mourir au milieu de l’océan.

    Puis l’écriture s’est poursuivie, et un deuxième volume, puis un troisième, sont venus compléter cette triologie, Des îles… Mais l’écriture s’est un peu déplacée, entre-temps…

    En 2022, la frontière entre la France et l’Espagne se ferme complètement suite à une attaque dans une église, près de Nice, par un jeune homme tunisien qui sortait de Lampedusa et qui a attaqué le curé d’une paroisse. Or ce moment où la frontière avec l’Espagne se ferme a coïncidé exactement avec le moment où les gens quittaient les #île_ Canaries pour remonter vers la France. Pendant un an, elle est restée fermée. Et pendant un an, il y a eu dix morts.

    Alors ce n’était plus des disparus qu’on cherchait, puisque l’on avait des corps. C’était exactement le contraire. On avait des #corps, mais pas de nom, pas d’histoire. Juste des corps ramassés dans la #Bidassoa alors qu’avant, j’avais des histoires mais pas de corps. Si bien qu’il fallait faire le chemin opposé. Malgré tout, il y a toujours quelqu’un qui a vu quelqu’un qui sait que quelqu’un est passé par là ce jour-là. Mais c’est très difficile d’être le témoin de cela et de vouloir bien en témoigner.

    Les gens ne voulaient pas, même les amis les plus proches. Parce que tu ne vas pas commencer à arriver dans un pays que tu essaies de rejoindre depuis trois ans en arrivant avec des problèmes. Des problèmes avec la police, avec la justice… alors que tu as passé ton temps à essayer de te désidentifier, tu ne vas pas t’identifier immédiatement, et surtout pas pour arriver avec un mort. Arriver avec un mort, c’est compliqué. Et donc même les amis qui passaient et qui, eux, avaient survécu, ne parlaient pas. C’était très compliqué de remonter le fil de ces histoires.

    Qu’est-ce qui a changé dans l’écriture de ces histoires, au fil des tomes et des enquêtes ?

    Moi, j’ai changé. C’est surtout moi. La manière de travailler a changé entre le tome un, le deux, et le trois de la trilogie, mais je m’en rends compte après coup. Dans le un, il y a beaucoup, beaucoup, beaucoup d’histoires. Beaucoup de récits, parce que beaucoup de gens parlent, prennent la parole. C’est beaucoup d’oralité et moi, j’essaye de prendre tout ça et de suivre les fils pour pour accompagner, pour aider, pour suivre et donc faire l’enquête.

    Dans le deuxième tome, Des Iles 2, c’est plutôt une question : comment on rend un corps qui est non-identifié par un juge espagnol, à un papa guinéen ? Et comment on le fait franchir l’Atlantique jusqu’en Guinée, mais en avion, et mort. On a réussi. Le travail change parce qu’il est d’un extrême piétinement. C’est le contraire des histoires qui arrivent. C’est beaucoup plus d’écrit puisque ce doit être conforme, signé à l’ambassade de ceci, de cela en Guinée, en Espagne, etc.

    Et donc c’est forcément une autre façon d’écrire puisqu’elle suit l’archive. L’archives qui est en train de se faire, qui est en train de s’écrire, qui est en train de s’élaborer. Il faut écrire sans céder à la simplification parce que c’est hyper complexe. L’écriture suit le réel, et donc elle panique parfois parce que le réel panique tout le temps. Parce que quand on a tous les papiers pour que le corps reparte en Guinée, et bien il manque le certificat de non-Covid et donc tout va foirer. L’écriture suit ça, et donc elle change de forme parce qu’elle est bousculée tout le temps par le réel. Tout le temps.

    Et puis vient l’écriture du troisième volume de la trilogie. Et là encore, l’écriture change…

    Oui, elle change de forme aussi, un peu volontairement, un peu à dessein, parce que je suis épuisée. Je me dis alors qu’il faut faire un pas de côté. Et ce pas de côté, c’est de dire qu’il y a en effet les bateaux qui arrivent qu’en ce moment depuis l’Algérie. mais aussi ces bateaux qui ont traversé dans l’autre sens. Evidemment, au moment de la chute de Séville, pendant la guerre civile, puisque des bateaux sont partis en Algérie, à Oran, et c’était exactement la même route, les mêmes ports. Mais cette route-là en appelle une autre : celle de l’exil morisque du début du XVIIᵉ siècle.

    En fait, ce pas de côté historique me garantit quelque chose. Ce pas de côté m’intéresse parce qu’il montre aussi que ce n’est pas toujours du Sud vers le Nord que vont les exils et qu’il y a eu d’autres histoires et d’autres bateaux sur ces routes-là. Tout ça m’intéresse politiquement, historiquement, mais aussi me déplace moi dans l’écriture. Cela me calme, c’est-à-dire je suis obligée de suivre un autre rythme qui est le rythme historique. Le rythme du document qui est déjà écrit, de l’archive que je n’ai pas besoin d’écrire moi, et qui n’est pas en train de se créer sous mes yeux, mais qui est déjà là : c’est celle des historiens, c’est celle des récits antérieurs. Et ça, ça me sauve un peu, un peu.

    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/comme-personne/marie-cosnay-dans-l-imaginaire-collectif-pour-la-migration-la-fosse-comm
    #migrations #mourir_aux_frontières #route_atlantique #mourir_en_mer #morts_aux_frontières #livre
    #podcast #audio
    ping @6donie
    via @isskein

  • #Ussita. Deviazioni inedite raccontate dagli abitanti

    Ussita, nel parco nazionale dei monti sibillini, è mobile come il territorio che racconta: dal movimento della terra scossa dal terremoto a una comunità in movimento, che guida il viaggiatore alla scoperta di se stessa attraverso una narrazione “sismica”, in cui testi e immagini parlano al contempo di vecchio, nuovo e immaginario.

    La guida di Ussita, ideata da Sineglossa e composta dalle narrazioni degli abitanti, è impreziosita dalle incursioni degli artisti che hanno incontrato il paese, i paesaggi, i materiali d’archivio: gli scrittori Wu Ming 2 e Alessandro Chiappanuvoli, i fotografi Mauro Pennacchietti e Antonio di Cecco, l’illustratore Giacomo Giovanetti e la giornalista Sara Sartori.

    Attraverso percorsi tematici, arricchiti dai podcast del canale Loquis dedicato, chi viaggia da nonturista potrà fare esperienza diretta e intima del posto, entrando in contatto con gli abitanti e i loro luoghi dell’anima

    https://www.ediciclo.it/it/libri/dettaglio/ussita-ne
    #Apennins #montagne #tourisme #non-tourisme #guide #alternative #communauté #monti_sibillini (https://fr.wikipedia.org/wiki/Monts_Sibyllins) #parc_national #monts_Sibyllins #Italie #Ombrie #Marches #territoire #tremblement_de_terre #imaginaire

    • Ussita - Un dialogo sulla ricostruzione

      L’audio che stai per ascoltare nasce da un periodo di residenza di Sara Sartori a Ussita (MC), nel #Parco_Nazionale_dei_Monti_Sibillini, nella primavera-estate del 2023. In questa storia prodotta in anteprima per Loquis, un abitante e un proprietario di una seconda casa di Ussita dialogano sul futuro del paese e raccontano, a 7 anni di distanza dal sisma, l’immobilismo della burocrazia, l’attesa della ricostruzione e l’abusivismo edilizio. Contributo audio di Sara Sartori, prodotto da Sineglossa e C.A.S.A. Cosa Accade Se Abitiamo, all’interno del progetto EIT Community New European Bauhaus Frontignano podcast, sostenuto dall’European Institute of Innovation and Technology (EIT), un organismo dell’Unione Europea. “Funded by the European Union. Views and opinions expressed are however those of the author(s) only and do not necessarily reflect those of the European Union. Neither the European Union nor the granting authority can be held responsible for them.”

      https://www.loquis.com/it/loquis/3030311/Ussita+Un+dialogo+sulla+ricostruzione
      #podcast #reconstruction #audio

    • Una guida per conoscere da dentro i Sibillini sconvolti dai terremoti del 2016

      La comunità di Ussita, nell’Appennino marchigiano, ha immaginato una serie di itinerari per scoprire il territorio ai piedi del Monte Bove. Un modello di turismo responsabile e a basso impatto, che diventa anche spazio di incontro e condivisione, facilitato dall’associazione C.A.S.A. (Cosa Accade Se Abitiamo)

      Prima dei terremoti dell’agosto e dell’ottobre 2016 a Frontignano di Ussita, sui Monti Sibillini in provincia di Macerata, non viveva nessuno. Quassù, a 1.350 metri sul livello del mare, c’erano seconde case, residence ed hotel: era (solo) una stazione sciistica, edificata a partire dalla fine degli anni Cinquanta su quelli che fino ad allora erano stati pascoli e campi coltivati a grano.

      Oggi a Frontignano c’è una piccola comunità di sette residenti: se “Cosa Accade Se Abitiamo” fosse una domanda, e non il nome dell’associazione (l’acronimo è C.A.S.A.) che tra le abitazioni in località Pian dell’Arco ha aperto un “porto di montagna“, residenza artistica e spazio culturale, la risposta sarebbe: saremmo capaci di costruire comunità, anche affrontando le condizioni più avverse.

      È possibile capirlo camminando per mezza giornata, guidati da Chiara e Marta di C.A.S.A., seguendo uno degli itinerari descritti nella guida “Ussita. Deviazioni inedite raccontate dagli abitanti”, uscita per Ediciclo editore nella collana Nonturismo, curata da Sineglossa e Riverrun. È sufficiente ascoltare i “testimoni” del passato, del presente e del futuro di Frontignano: osservando camminare nel bosco una bambina di nome Viola, che a 11 anni si è trasferita quassù con mamma Federica e papà Marco, direttore dell’ufficio postale giù ad Ussita; ascoltando i ricordi di Peppe, che è nato più di sessant’anni fa a San Placido, un borgo sotto Frontignano, e quassù veniva da piccolo a portar l’acqua ai mietitori, a togliere i sassi dai campi di grano perché le falci non si rompessero.

      Non ci sono bar né alimentari, a Frontignano, ma non è colpa del terremoto: all’ombra del massiccio del Monte Bove, nella “nostra Innsbruck a due passi da Macerata” (così un articolo del 1987, firmato da Maurizio Costanzo per Il Messaggero) una “comunità” non c’era mai stata. Oggi, invece, di fronte ai ruderi del residence Ambassador (all’inizio degli anni Ottanta “fu inaugurato con un evento chiamato Cristallo di Neve, al quale parteciparano molti personaggi noti […]. Un residence da moquette rossa e corridoi lunghi”, si legge nella guida) una comunità c’è, è capace di far arrivare persone da tutta Italia per partecipare a una camminata e chiede che l’ecomostro non venga ricostruito dov’era e com’era perché oggi, dopo un terremoto distruttivo e a fronte dei ritardi della ricostruzione, quel modello di insediamento, un alveare con 100 appartamenti, non dovrebbe più appartenere a questa montagna.

      La comunità è, infine, quel soggetto che può aiutare chi arriva in un luogo, turista o viaggiatore, a scalfire il proprio pregiudizio. È successo anche a chi scrive: seguendo il navigatore verso la sede di C.A.S.A., in un piazzale all’imbocco di uno dei sentieri verso il Monte Bove, la presenza di un baracchino che prometteva “fritti e specialità abruzzesi” aveva fatto storcere il naso. Nei giorni precedenti, in giro per i Sibillini terremotati, con quasi tutti i rifugi ancora chiusi e inagibili, era frequente la presenza di ristori volanti, con improbabili cartocci di olive ascolane offerti ai 1.550 metri sul livello del mare di Forca di Presta, valico stradale dell’Appennino umbro-marchigiano, ai piedi del monte Vettore. Davanti a quel baracchino, però, l’itinerario della “deviazione inedita” prevede un sosta, per incontrarne i gestori, Gianfranco e Franca. Hanno un’ottantina d’anni e ne hanno dedicati oltre cinquanta, insieme, a Frontignano. Raccontano la loro storia: cominciarono gestendo un rifugio del CAI, quello che aveva ospitato il pranzo del loro matrimonio, e quello alle nostre spalle è il loro hotel “Felycita”, l’ingresso sbarrato.

      Felicita è il nome della figlia, che con il genero Antonio oggi li aiuta a gestire il baracchino, in attesa di poter riaprire una struttura ricettiva. In pochi metri quadri preparano i piatti della tradizione, come le lenticchie in umido. Alla fine della passeggiata, così, è qui che si torna a bere una birra, seduti ai tavoli di plastica. Brindando a una comunità nata sulle macerie di un terremoto e capace di aiutare chi lo desidera ad aprire gli occhi su ciò che accade in Centro Italia.

      https://altreconomia.it/cosa-accade-se-abitiamo-frontignano-di-ussita

    • lo spirito del luogo

      #GENIUS_LOCI

      elementi storici, tradizionali, folkloristici, ma anche naturalistici, che hanno contribuito a creare l’identità del luogo

      EMERGENZE

      ciò che è in superficie, che sta venendo a galla (in positivo e in negativo)

      VISIONI

      proiezioni più o meno utopiche di quello che sarà il territorio raccontato da qua a cinquant’anni


      https://nonturismo.org/ussita
      #visions

  • Fender’s New Music Creation Software Supports Linux
    https://www.omgubuntu.co.uk/2025/05/fender-studio-linux-audio-recording-app

    Fender Studio is a new free cross-platform #daw for Linux, backed by the iconic instrument maker. Details on what it can do inside. You’re reading Fender’s New Music Creation Software Supports Linux, a blog post from OMG! Ubuntu. Do not reproduce elsewhere without permission.

    #News #Audio_Apps #Fender_Studio

  • Invisibles

    Invisibles raconte des métiers mal connus, des parcours ignorés, des corps et des esprits abîmés. Des métiers dits « essentiels » et pourtant, les moins valorisés socialement et économiquement. À travers des récits intimes, cette série documentaire sonore met en lumière ce que certaines formes de travail font à nos vies et interroge nos responsabilités collectives. À qui profite cette #invisibilisation ? Qu’est-ce que ces récits racontent de notre système ?

    https://www.blast-info.fr/podcasts/invisibles-X4cDgcbvSW6qbsX-wTW3aA
    #travail #invisibilisation #récits #responsabilité
    #audio #podcast #sans-papiers #travailleurs_sans-papiers #égoutiers #métiers #pénibilité #retraite #BTP #métiers_en_tension #régularisation #stigmatisation

    ping @karine4

  • Quels sont les bienfaits du bilinguisme ?

    Quels sont les avantages du bilinguisme chez l’#enfant et l’3adolescent ? #Développement_cérébral, réussite scolaire, perception du monde : nos invités, spécialistes et parents, partagent leurs expériences.

    Quelles sont les #vertus du bilinguisme, notamment chez les enfants et les adolescents, quand on sait que la moitié des enfants du monde parle une langue différente de celle parlée à la maison ? Dans notre pays, un enfant sur quatre parle chez lui une autre langue que le français… Alors à quoi ressemble le développement cérébral et intellectuel des bilingues ? De quelle façon le bilinguisme ou le plurilinguisme contribue-t-il à la #réussite_scolaire ? Les bilingues pensent-t-ils et voient-ils le monde autrement ? Nous verrons également si certaines langues sont plus valorisées que d’autres.

    Langues invisibles : un bilinguisme à deux vitesses

    Dans une France où le plurilinguisme est une réalité pour des millions d’enfants, toutes les langues ne bénéficient pas de la même #reconnaissance. Si l’#arabe est la deuxième langue la plus parlée du pays avec près de 4 millions de locuteurs, elle est pourtant « sept fois moins transmise que l’#anglais », souligne Anna Stevanato, fondatrice de l’association Dulala, qui milite pour la valorisation de toutes les #langues_familiales, en accompagnant parents et professionnels de l’éducation.

    Cette #inégalité de #transmission, souvent liée à des freins culturels et institutionnels, se manifeste dans la manière dont certaines langues sont perçues. Michel Launay, linguiste et auteur de La République et les langues (Raisons d’agir, 2023), dénonce ainsi un « #bilinguisme_du_riche », valorisé lorsqu’il s’agit d’anglais ou d’#espagnol, face à un « #bilinguisme_du_pauvre », souvent stigmatisé : « Si un enfant parle anglais à la maison, on s’extasie ; mais s’il parle wolof, on s’inquiète de sa réussite scolaire », déplore-t-il.

    Dans ce contexte, les parcours familiaux diffèrent : certains parents, attachés à leur #culture_d’origine, transmettent leur langue comme un trésor identitaire ; d’autres préfèrent inscrire leurs enfants à des cours privés de langues pour anticiper leur réussite. Par ailleurs, environ 80 000 enfants allophones, nouvellement arrivés, sont scolarisés dans des dispositifs spécifiques (UPE2A) dès le primaire, mais très peu en maternelle, où l’on attend souvent des enfants qu’ils fassent seuls le pont entre la langue du foyer et celle de l’école.

    Briser les #mythes : les bienfaits du bilinguisme enfin reconnus

    Malgré les preuves scientifiques actuelles en faveur du bilinguisme, de nombreuses familles issues de l’immigration continuent de douter de ses bienfaits. « À l’hôpital Robert-Debré, en échangeant avec des familles venues du monde entier, j’ai été frappée d’entendre que certaines ne voulaient pas que leurs enfants parlent leur #langue_maternelle », rapporte Nawal Abboub, chercheuse spécialisée en développement du cerveau et de l’apprentissage à l’Université Paris-Cité. Un renoncement souvent motivé par la peur d’entraver le développement cognitif de l’enfant, une inquiétude profondément enracinée dans l’histoire.

    « Dès les années 1920, on trouvait dans les écrits l’idée que parler deux langues provoquait une #confusion mentale, voire un #retard intellectuel », explique-t-elle. Ces #représentations ont été renforcées par des études américaines peu rigoureuses qui comparaient des enfants anglophones à des enfants issus de l’immigration encore en phase d’#apprentissage. « Pendant longtemps, y compris dans les milieux médicaux et éducatifs, on a véhiculé la croyance que le plurilinguisme nuisait au développement de l’enfant », rappelle Michel Launay. Il cite l’ouvrage d’AndréeTabouret-Keller, Le bilinguisme en procès, cent ans d’errance, qui retrace cette période où la diversité linguistique était perçue comme pathogène.

    Or, les avancées scientifiques depuis les années 1960 sont catégoriques : non seulement le bilinguisme n’a aucun effet négatif, mais il favorise au contraire les capacités intellectuelles. « Il n’y a aucun retard cognitif chez les enfants bilingues, bien au contraire », insiste Nawal Abboub. Des recherches menées sur des enfants franco-anglais au Canada ont montré qu’ils « surpassaient les monolingues dans les mesures verbales et non verbales de l’intelligence ». Il est donc urgent de « rassurer les familles » et de former les professionnels de l’éducation et de la santé pour en finir avec ces mythes.
    le cerveau des tout-petits, une machine à langues

    Les recherches en neurosciences confirment aujourd’hui ce que beaucoup pressentaient : le cerveau des jeunes enfants est une véritable #éponge_linguistique. « Les neurones au début de la vie ont encore cette flexibilité, cette malléabilité », explique Nawal Abboub, soulignant leur capacité « incroyable » à apprendre plusieurs langues en simultané, bien avant que les automatismes d’une langue maternelle ne s’ancrent durablement.

    Contrairement aux idées reçues, les bébés bilingues ne confondent pas les langues. « Ils font la différence très tôt dans le développement, dès les premiers mois de vie », assure-t-elle, rappelant qu’un mot peut être tiré d’une langue ou d’une autre, selon sa pertinence. Ce mécanisme, loin d’être un frein, leur confère même un avantage : « Ils compensent plus facilement, ce qui leur donne des atouts linguistiques, mais aussi cognitifs. »

    Les données de la neuro-imagerie renforcent ces observations : chez les bilingues précoces, les deux langues activent les mêmes zones du cerveau, tandis que les bilingues tardifs sollicitent des circuits supplémentaires liés à l’effort attentionnel. « Leur cerveau fait plus d’effort pour traiter l’information », explique la neuroscientifique. Une fatigue que ressentent bien des adultes apprenant une langue étrangère sur le tard. Mais le #bilinguisme_précoce va bien au-delà du langage : « À seulement sept mois, des enfants exposés à deux langues montrent déjà une meilleure #flexibilité_mentale », affirme-t-elle, évoquant leur capacité à s’adapter à des changements de règles dans des jeux simples. Une preuve, s’il en fallait, que le bilinguisme n’est pas un obstacle au développement, mais bien une richesse à cultiver dès la naissance.

    Invités :

    – Nawal Abboub, spécialiste du développement du cerveau et de l’apprentissage, docteure en sciences cognitives de l’université Paris-Cité. Elle participe activement à la lutte contre les inégalités sociales en co-construisant des programmes dans le champ de la petite enfance. Elle est l’autrice de La puissance des bébés (Fayard, 2022 ; rééd. Poche, 2023).

    – Claire Etchegoyhen, directrice du pôle héros Bayard Jeunesse.

    – Michel Launey, linguiste. Il a travaillé sur deux langues amérindiennes (nahuatl et palikur) et sur la scolarisation en français des élèves allophones, en particulier en Guyane. Il est l’auteur de La République et les langues (Raisons d’agir, 2023) et membre des linguistes atterrées.

    – Ninon Ninghui Liu-Merlin, interprète, et son fils Victor Wolfenstein, enfant multilingue.

    – Anna Stevanato, linguiste spécialisée dans le bilinguisme. Elle est la fondatrice et directrice de l’association « Dulala » (D’une langue à l’autre), qui vise à faire du multilinguisme un levier pour favoriser l’égalité des chances et lutter contre les discriminations.

    https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/grand-bien-vous-fasse/grand-bien-vous-fasse-du-mercredi-14-mai-2025-5992942

    #langues #bilinguisme #multilinguisme #stigmatisation
    #podcast #audio

  • Spéciale Habibi Funk avec Rogér Fakhr et Charif Megarbane | FIP
    https://www.radiofrance.fr/fip/podcasts/live-a-fip/speciale-habibi-funk-avec-roger-fakhr-et-charif-megarbane-9362099

    Avant leur concert à La Bellevilloise, nous invitons en session live deux artistes libanais du label berlinois, le songwriter et guitariste Rogér Fakhr ainsi que le producteur et multi-instrumentiste Charif Megarbane.
    Avec

    Rogér Fakhr,
    Charif Megarbane, musicien et compositeur libanais

    Bien loin de nos conceptions stéréotypées sur la musique orientale, le label berlinois Habibi Funk nous permet de découvrir des artistes, parfois exilés, qui ont métissé les musiques traditionnelles de leur pays avec le funk, la soul, la pop, la folk et le rock. Son fondateur, le digger et DJ berlinois Jannis Stürtz, voyage aux quatre coins de l’Afrique et du Moyen-Orient pour exhumer ces trésors électriques méconnus ou inédits et n’hésite pas à se rendre dans des villages algériens, tunisiens, libanais ou soudanais pour rencontrer les artistes et leurs familles. Nous invitons en session live deux artistes libanais du label : le grand songwriter et guitariste Rogér Fakhr ainsi que le compositeur et multi-instrumentiste Charif Megarbane, qui vient de sortir l’album Hawalat.

    #FIP #radio #audio #musique #Liban #Habibi_Funk #Jannis_Stürtz #Rogér_Fakhr #Charif_Megarbane

  • Gerd Heidemann collection
    https://digitalcollections2.hoover.org/browse/collection/2921609?limit=10&sort=metadata.coll_id_seq_number.en.key

    Contientdraitl quatorze heures d’une interview avec Klaus Barbie réalisée sur six jours, en août 1979 alors qu’il était en exil en Bolivie.

    https://digitalcollections2.hoover.org/browse/collection/2921609?q=must,any,contains,Barbie&limit=10

    The Gerd Heidemann collection documents major world events, war, and dictatorship in the 20th century through the eyes of German investigative reporter and photojournalist Gerd Heidemann.

    The audio recordings in this collection document Heidemann’s journalistic career with the German current-affairs magazine Stern, his interviews with “The Perpetrators” (former Nazi officials) and their associates conducted in South America in 1979, and recorded conversations between Heidemann and Konrad Kujau in relation to the “Hitler Diaries scandal.” See the finding aid for more information.

    Transcripts of the audio recordings are available in both the original German and as English translations.

    cf. « Il prenait de l’élan et entrait la tête dans le mur » : les enregistrements inédits de Klaus Barbie sur la mort de Jean Moulin https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/auschwitz/il-prenait-de-l-elan-et-entrait-la-tete-dans-le-mur-les-enregistrements

    https://www.francetvinfo.fr/pictures/pJYvxPRWOznHX1tloH0k88b1qqA/500x0:2500x2000/1024x1024/filters:format(avif):quality(50)/2025/05/04/079-img1500411565-68169886067c7895711722.jpg Klaus Altmann, soupçonné d’être Klaus Barbie, lors d’une interview en février 1972, depuis la Bolivie, pays où il était réfugié, diffusée dans l’émission télévisée « Plein cadre ». (CHRISTIAN VAN RYSWYCK / INA)

    #histoire #France #Allemagne #nazis #ueerre #occupation #résistance #nazis #Gestapo #archive #enrégistrement_sonore #audio #k7

    • Zeitgeschichtlich überaus wertvolle Interviews, in denen man sich im scheinbar unverbindlichen Plauderton über den Ablauf von diversen Ereignissen der Weltgeschichte unterhält, und hierbei z.T. in kleinste Details geht. Es handelt sich bei den aufgezeichneten Interviews weit mehr um eine Gesprächsstil, wie er aus meiner persönlichen Erfahrung im Rahmen von Feldforschungen praktiziert wird.

  • Parlons du Congo

    Je suis ravie de vous annoncer la sortie du premier épisode du podcast Parlons du Congo, soutenu par l’UMR 8586 Prodig.

    Avec deux collègues, Valéry Ntwali, doctorant en sciences politiques et Emma Belmonte, journaliste indépendante, nous avons lancé ce podcast pour expliquer à un public non spécialiste l’histoire, les acteurs et les enjeux de cette #guerre qui ravage l’est de la #RDC depuis près de 30 ans. Pendant 12 épisodes, nous échangerons avec des chercheurs et chercheuses en sciences sociales spécialistes de ce conflit, des journalistes et des acteurs de la société civile pour aborder différents aspects de cette guerre encore trop peu médiatisée.

    Dans la première partie de ce premier épisode, nous revenons sur la #guerre_civile au #Rwanda puis sur le #génocide des #Tutsis pour comprendre comme cette histoire va croiser celle des groupes armés présents depuis longtemps à l’est de la RDC, qui s’appelle alors le #Zaïre. Nous racontons comment l’#Ouganda, le Rwanda et le #Burundi s’appuient sur #Laurent-Désiré_Kabila pour former l’#AFDL et renverser #Mobutu, puis comment cette alliance éclate pour donner lieu à la Deuxième Guerre du Congo.

    Dans la partie 2 de l’épisode 1, nous partirons de la Deuxième Guerre du Congo, pour comprendre comment on en arrive à la situation actuelle, avec un focus particulier sur l’histoire du #Mouvement_du_23 Mars ou #M23.

    Voici le lien pour écouter l’épisode, sur toutes les plateformes d’écoute : https://linktr.ee/parlonsducongopodcast

    Si vous êtes sur Instagram, nous faisons également des posts pour expliquer l’histoire de personnages historiques ou d’éléments d’analyses importants pour comprendre cette guerre (@parlons_du_congo).

    https://linktr.ee/parlonsducongopodcast
    #podcast #audio
    #Congo #République_démocratique_du_Congo
    ping @karine4

  • L’Actu des Oublié.e.s • S V • EP 10 : Georgie, l’étincelle permanente
    https://ricochets.cc/L-Actu-des-Oublie-e-s-o-S-V-o-EP-10-Georgie-l-etincelle-permanente-8364.ht

    Une fois par mois, l’Actu des Oublié.es évoque les luttes dans le monde. En avril, nous partons en Géorgie. #Les_Articles

    / #Politique,_divers, #Audio, Autoritarisme, régime policier, démocrature..., #Luttes_sociales, #International

    #Autoritarisme,_régime_policier,_démocrature...
    https://audioblog.arteradio.com/blog/157476/podcast/248871/saison-v-episode-10-georgie-l-etincelle-permanente#

  • Dans une série inédite, Jean-Michel Aphatie revient en détail sur le déni colonial français en Algérie, et la difficulté d’en parler encore aujourd’hui.
    https://www.binge.audio/actualites/jean-michel-aphatie-revient-en-detail-sur-le-deni-colonial-francais-en-alge

    Sétif, Guelma, Kherrata : 80 ans après le 8 mai 1945, ce que la France choisit encore de ne pas commémorer

    Le 8 mai 1945, de l’autre côté de la Méditerranée, une tout autre histoire que celle de la victoire des Alliés s’écrivait. À Sétif, Guelma et Kherrata, des milliers d’Algériens – entre 15 000 et 20 000 selon les estimations – étaient massacrés par des soldats et colons français pour avoir manifesté leur désir d’indépendance – une répression d’une brutalité et d’une barbarie indignes du pays des droits de l’homme. Un épisode longtemps occulté, pourtant point de départ de la guerre d’Algérie, et symptôme d’un aveuglement persistant : celui d’un pays qui refuse encore de regarder en face la violence de son passé colonial.

    Au cœur de cette histoire, un fait presque méconnu, et pourtant glaçant : en juin 1945, dans la (...)

  • #Turntable is a Universal #scrobbling App for Linux
    https://www.omgubuntu.co.uk/2025/04/turntable-is-a-universal-scrobbling-app-for-linux

    Those looking for an easy way to “scrobble” music on Linux, no matter which music player they use, should check out a new app called Turntable. But before I go any further I should bring those unfamiliar with what a “scrobble” is, up to speed. “Scrobbling” is—no, not one of those old fashioned British words I’m fond of using—the term given to logging the music you listen to, as you listen to it, on services like #last.fm and Libre.fm. When you play a track in a media player that integrates with a compatible service, the track data (song title, artist, […] You’re reading Turntable is a Universal Scrobbling App for Linux, a blog post from OMG! Ubuntu. Do not reproduce elsewhere without (...)

    #News #Audio_Apps
    https://www.omgubuntu.co.uk/wp-content/uploads/2025/04/Untitled.webm

  • #Montréal rivières

    Montréal Rivières propose une réflexion poétique sur notre relation avec l’#environnement_urbain et les #cours_d'eau souvent méconnus qui traversent la #ville. Dans le cadre de l’exploration des rivières enfouies de Montréal, Myriam Boucher, Antonin Gougeon-Moisan, Simon Chioini et Gabriel·le Caux se sont réunis pour créer une série de compositions musicales. Leur démarche repose sur l’utilisation d’enregistrements de terrain du ruisseau #Provost, situé près de la Faculté de musique de l’Université de Montréal. Les enregistrements ont été réalisés le 26 janvier 2024, lors d’une journée de pluie et de grêle. À travers une approche collaborative, les artistes ont transformé les sons naturels du #ruisseau en une #expérience_sonore, construite autour des murmures de l’eau et des sons environnants qui se fondent dans des paysages sonores.

    https://lfo-lab.bandcamp.com/album/montr-al-rivi-res


    #son #audio #eau #rivière #création_sonore #paysage_sonore

  • Faut-il abolir le système pénal ?

    La question de l’abolition du système pénal revient dans le débat public. Dans Par-delà le principe de répression, #Geoffroy_de_Lagasnerie propose une justice fondée sur le #soin plutôt que sur la #punition. Utopie ou véritable alternative ?

    La France compte aujourd’hui plus de 80 000 détenus pour environ 62 000 places, un record qui illustre la crise du système carcéral. Malgré des réformes annoncées, la surpopulation et les conditions de vie en prison restent préoccupantes. Face à ce constat, le mouvement abolitionniste, théorisé notamment par des penseurs comme Michel Foucault ou Angela Davis, propose une refonte radicale de la justice. Aujourd’hui, des intellectuels comme Shaïn Morisse rappellent que la prison touche principalement les populations marginalisées et ne remplit ni un rôle dissuasif ni réhabilitatif.

    Pour ses partisans, la prison ne réduit ni la criminalité ni la récidive. Elle accentue au contraire les inégalités et s’attaque davantage aux populations précaires qu’aux véritables causes des infractions. Certains abolitionnistes plaident pour une suppression totale du système pénal, tandis que d’autres défendent un modèle de justice réparatrice, axé sur la médiation et la réinsertion plutôt que sur la sanction.

    Mais ces idées se heurtent à de nombreuses critiques : la société peut-elle réellement se passer de la punition ? Comment garantir la sécurité sans recours à la répression ? Entre nécessité de repenser le système et difficulté d’imaginer une justice sans sanction, le débat reste ouvert.

    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/questions-du-soir-le-debat/faut-il-abolir-le-systeme-penal-1706622
    #abolitionnisme #abolitionnisme_pénal #prison #vérité #justice #réparation
    #podcast #audio

    • Par-delà le principe de répression. Dix leçons sur l’abolitionnisme pénal

      « Tout interroger, tout bousculer, tout refonder, et produire, à partir de là, quelque chose comme une désorientation générale de nos sens, une transformation des affects que nous sommes souvent conduits à éprouver lorsque nous sommes victimes ou témoins d’une agression, d’une scène de violence ou d’une injustice : tel serait le projet que j’aimerais accomplir ici.
      Comme une entreprise de destruction de nos repères culturels et de construction d’une nouvelle morale, qui se situerait au-delà du principe de répression – qui serait débarrassée, enfin, de l’emprise que les notions de crime, de responsabilité, de plainte et de punition exercent sur notre appréhension des actions humaines et de leur régulation.
      En un sens, je conçois ce livre comme une sorte d’expérimentation radicale, qui testerait la capacité de la réflexion d’être plus forte que les impulsions premières et les impensés sociaux. Sommes-nous capables d’être affectés par un raisonnement au point de remanier complètement nos manières de percevoir et donc aussi de nous comporter individuellement et politiquement ? Et si non, à quoi sert la philosophie ? »

      https://editions.flammarion.com/par-dela-le-principe-de-repression/9782080460134
      #livre

  • Comme une guerre qui ne finissait jamais

    Deux vieux Piémontais de la province de #Cuneo racontent leur XXe siècle. Des vies de migrants, dans ces mêmes #montagnes qui marquent la #frontière entre France et Italie, et qui sont aujourd’hui franchies par des milliers d’Africains en quête d’une vie meilleure.
    Lus par deux jeunes Italiens vivant et travaillant à Marseille, les #récits_de_vies de ces deux Piémontais, recueillis dans les années 1970 par Nuto Revelli (1919-2004), anthropologue autodidacte, racontent la #pauvreté et la migration, le franchissement des frontières, le travail et la guerre, la circulation des cultures et des langues, l’attachement de l’exilé au pays natal plus qu’à la patrie. Ils sont accompagnés d’archives de différentes époques, qui renvoient à la migration comme constante historique de cette #frontière_alpine. Des enregistrements conservés au Mucem et des prises de son contemporaines in loco (#Briançonnais et #Valle_Stura) reconstruisent des paysages sonores réalistes.

    https://soundcloud.com/user-897145586/comme-une-guerre-qui-ne-finissait-jamais-raphael-botiveau


    #giorno_della_marmotta
    #guerre #migrations #réfugiés #Matteo_Renzi #Matteo_Salvini #catégorisation #histoire #Piémont #montagne #Italie #France #frontières
    #podcast #audio #Alpes_Maritimes #pas_de_la_mort #travail #décès #mourir_aux_frontières #frontières_sud-alpine #jour_de_la_marmotte #Oulx #Marmora

  • Lou Reed, les années Velvet, Christine Spianti
    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/fictions-le-feuilleton/lou-reed-les-annees-velvet-de-christine-spianti

    Au 56, Ludlow Street, John Cale conjugue le rock expérimental de son alto électrique au réalisme de la poésie de Lou Reed. Ils inventent le son Velvet, une fille à la batterie, Andy Warhol en publiciste. L’époque en rêvait

    Tombé par hasard sur cette série bien faite pour une découverte ou une redécouverte de ce moment séminal des années 60.

    Je me souviens de l’ami qui lors d’une soirée beatnicko-hippie de l’époque dans le 94 avait joué le premier disque du Velvet et que ce son avait causé gêne, rejet, hostilité.

    #audio #radio #Lou_Reed #John_Cale #chanson #à_la_permière_personne #N-Y #Velvet_Underground