• The Nazi concentration camps on British soil the UK government tried to forget
    https://www.codastory.com/rewriting-history/nazi-camp-alderney

    Unlike the other islands of Jersey, Guernsey and Sark, where British residents lived under German occupation, the people of Alderney collectively decided to evacuate their homes in June 1940, when the fall of France was imminent. They did not return until December 1945. On this virtually deserted island –– a mere handful of islanders remained –– the German occupiers acted with impunity, building labor camps and SS-run concentration camps.

    The camps operated under the system of “Vernichtung durch Arbeit” — extermination through hard labor — and hundreds, if not thousands of prisoners died here. They were worked to death, forced to build a vast network of fortifications as part Adolf Hiter’s “Atlantic Wall,” a system of defenses along the coast of continental Europe designed to deter allied invasion. The Channel Islands were a key part of this defense structure and Alderney was such a prized strategic possession, it was nicknamed “Adolf Island.”

    [...] A question has always hung in the air. Why did the British government let evidence of German war crimes on its soil — the concentration camps and those who suffered in them — remain in obscurity? Why was no one prosecuted?

    #iles_anglo-normandes #aurigny #histoire

  • #Municipales_2020 : les alliances #LREM - #LR ou le retour du #clivage #gauche / #droite ?

    À #Clermont-Ferrand, comme à #Bordeaux, à #Lyon ou encore à #Aurillac, beaucoup de candidats de #La_République_en_marche (LREM) s’allient au second tour avec #Les_Républicains (LR) pour contrer la gauche. Pourtant, ces #alliances ne font pas l’unanimité dans les deux forces politiques, obligeant les candidats à revoir leur programme du premier tour.

    On est face à un jeu politique classique qui montre que l’ancien monde est toujours d’actualité et que le clivage gauche-droite n’est en rien dépassé.

    Cette vision d’un clivage obsolète n’est pas innocente : elle est très dépendante d’une volonté d’affirmer que « l’entreprise Macron » inaugure un monde nouveau, il s’agirait d’une rupture fondamentale introduisant en France un nouveau système partisan avec un parti dominant au centre de l’échiquier politique.

    De fait, l’électorat d’Emmanuel #Macron de 2017 n’était pas du tout « #ni_droite_ni_gauche », il acceptait autant que les autres électorats de se situer sur une échelle gauche-droite et il choisissait souvent la position au centre de l’échelle (39 %) ou les positions voisines de centre gauche (27 %) ou de droite modérée (21 %), d’après l’enquête post-électorale « French Election Study » (FES 2017).

    Au moment des législatives, la nomination d’un premier ministre issu de la droite juppéiste, en la personne d’Edouard Philippe, avait contribué à siphonner l’électorat de droite. La République en marche (LREM) gagnait très largement la majorité absolue à l’Assemblée nationale, mais sur des profils de candidats très diversifiés, ce qui laissait présager la montée des divisions internes et… un avenir incertain. Les Républicains demeuraient malgré tout la première force d’opposition parlementaire.

    Comment a-t-on pu en arriver, trois ans plus tard, à des compétitions de second tour municipal où la majorité présidentielle pactise avec la première force d’opposition ? Même si les politiques suivies par le président ont de plus en plus été marquées à droite, le phénomène demande des explications.
    Aux européennes, LREM voulait surtout s’opposer au Rassemblement national

    Au moment des élections européennes de 2019, la majorité présidentielle résistait plutôt bien, réunissant 22,4 % des suffrages (contre 24 % pour Emmanuel Macron au premier tour présidentiel), mais était devancée par le Rassemblement national (23,7 %), ce qui semblait annoncer un système partisan opposant deux forces centrales, LREM et le Rassemblement national, alors que Les Républicains (avec seulement 8,5 % des suffrages) et la gauche semblaient en perdition. Le résultat de LREM s’expliquait avant tout par un glissement d’électeurs de droite vers la parti présidentiel alors qu’il perdait des électeurs de gauche.

    Depuis les européennes de 2019, la division s’est progressivement concrétisée à LREM, notamment autour du projet de réforme des retraites, jugé très bon par certains, trop libéral par d’autres. LREM a perdu récemment la majorité absolue à l’Assemblée. Des députés ont quitté de manière isolée le groupe parlementaire et d’autres sont partis en créant deux nouveaux groupes minoritaires : « Ecologie, démocratie, solidarité », plutôt à la gauche de l’axe central gouvernemental, l’autre, « Agir ensemble », plutôt sur sa droite. Au même moment, une cinquantaine de députés LREM ont lancé l’association « En commun » pour peser dans les débats internes à la majorité sur la « transition écologique et sociale ».

    Les élections municipales n’étant, en général, pas favorables au pouvoir en place, elles s’annonçaient très difficiles pour LREM. D’autant que le parti présidentiel avait jusque là très peu d’élus municipaux, puisqu’il n’existait pas en 2014. Il ne disposait donc que de quelques maires ralliés après 2017 comme Gérard Collomb à Lyon ou Jean‑Louis Fousseret à Besançon.

    Une possible implantation communale du parti présidentiel apparaissait d’autant plus difficile que les maires sortants étaient, en général, à la vielle des élections, assez bien perçus par leurs électeurs.
    L’échec de l’implantation locale de LREM

    Avec la crise du Covid-19, le premier tour municipal faillit être repoussé alors que le confinement de la population se mettait en place. L’abstention a donc atteint un niveau historique (55,7 % contre 36,5 % en 2014).

    Les résultats mettent en évidence une prime aux maires sortants, un nombre assez important de maires, qu’ils soient membres du Parti Les Républicains (LR) (comme à Troyes), socialistes (comme à Denain, Cahors, Bourg-en-Bresse, Pantin, Alfortville), Rassemblement national (RN) (comme à Hénin Beaumont, à Beaucaire, à Béziers) étant réélus. D’autres édiles sont en ballotage favorable comme à Paris, Nantes et Rennes.

    Les conseils municipaux ont été élus dès le premier tour dans plus de 90 % des communes françaises (essentiellement celles de taille limitée). On n’observe pas de rupture électorale avec les résultats de 2014, pas de raz de marée du « nouveau monde » pour reléguer l’ancien aux oubliettes de l’Histoire. Pour LREM, on est très loin de l’euphorie des législatives de 2017. Le parti peine à s’imposer et à s’implanter, même dans des villes qui lui étaient pourtant favorables dans les scrutins précédents. Ainsi, ses listes à Paris, minées par la division, font des scores décevants, 17,3 % pour Agnès Buzyn (LREM), 7,9 % pour Cédric Villani (dissident LREM).

    Pour le second tour, les espoirs de gains de villes importantes sont rares. Derrière Edouard Philippe, la liste LREM pourrait cependant l’emporter au Havre mais dans un duel serré contre une liste communiste.

    Si LREM échoue à s’implanter, les écologistes profitent fortement de ce premier tour, ce qui prolonge leur succès des européennes de 2019 et s’explique par les préoccupations renforcées des Français pour l’écologie de proximité.

    Cet échec au niveau local pousse LREM à trouver chez Les Républicains (LR) de nouveaux alliés leur permettant de remporter plus de communes au second tour.
    Ententes entre gauche et EELV, LR et LREM : des répercussions nationales ?

    Le scrutin du 28 juin concerne donc surtout les grandes villes, soit un tiers de la population française. Les enjeux de ces élections sont considérés comme locaux par beaucoup d’électeurs qui votent en fonction des programmes et de la personnalité des candidats, plutôt qu’en fonction de leurs appartenances partisanes. Mais on pourra cependant probablement tirer quelques enseignements de portée plus générale.

    https://twitter.com/lemondefr/status/1275099666712068098?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E12

    Les alliances entre listes se sont fait dans des négociations surtout locales, sans grande régulation nationale, du fait de l’affaiblissement des partis. On trouve de nombreuses alliances entre listes écologistes et listes de gauche, constituant un « front de gauche écolo », contre lequel l’alliance LREM-LR va tenter de se dresser.

    Cette stratégie souvent vert-rose, alors qu’elle était plutôt rose-verte autrefois du fait de la domination socialiste, semble pouvoir être payante. Cette union pourrait s’imposer dans plusieurs grandes villes.

    Les Verts ne dirigeaient un grand exécutif municipal qu’à Grenoble, mais pourraient gagner Lyon, Strasbourg, Poitiers, Besançon, Bordeaux, Toulouse, Tours. Ils menacent Martine Aubry à Lille. Les résultats à Marseille restent très incertains, ils se jouent sur 8 secteurs avec des alliances variées, résultat des tensions internes aussi bien à gauche qu’à droite. Marseille pourrait basculer à gauche, ce qui serait un désaveu fort des politiques menées par Jean‑Claude Gaudin.

    Face à la dynamique écologiste souvent appuyée par les autre partis de gauche, LREM et Les Républicains se sont aussi souvent unis pour le second tour, comme à Bordeaux, Strasbourg, Tours et même Lyon. Les alliances entre LREM et la gauche au premier et au second tour sont rares et concernent des villes plus petites. Ce qui confirme l’évolution à droite de la majorité depuis 2017.

    On verra donc dimanche prochain s’opposer le plus souvent une alliance LR-LREM à une alliance EELV-gauche. Le clivage gauche droite semble donc bien structurer cette élection locale. C’est à l’intérieur de chaque camp que les équilibres ont bougé par rapport au passé, avec la montée des écologistes d’un côté, et celle d’un parti centriste de l’autre.

    Ce rapprochement – municipal – entre LR et LREM avait été envisagé il y a déjà plusieurs mois. Mais du fait de récriminations nombreuses chez les Républicains, craignant d’y perdre leur âme et d’être vassalisés, cela n’avait pas abouti.

    https://www.youtube.com/watch?v=se-IhgHd_CI&feature=emb_logo

    Le risque de nombreuses victoires de l’écologie rose et rouge le 28 juin a donc poussé les listes en difficulté à s’unir pour espérer sauver des villes. On verra dimanche soir si cette stratégie aura convaincu les électeurs.
    Une alliance LR-LREM au-delà des municipales, pour faire barrage à la gauche et au RN ?

    L’implantation municipale du Rassemblement national (RN) reste timide. S’il a réussi à maintenir ses quelques fiefs, il n’est que rarement en position de s’imposer au second tour. Perpignan est la seule ville, traditionnellement de droite, où le Rassemblement peut espérer l’emporter, Louis Aliot ayant obtenu 35,7 % des suffrages, loin devant le sortant LR.

    On affirmait il y a quelques années que le système partisan avait de fortes chances d’évoluer d’un système bipartisan avec alternance entre les deux grands partis de gouvernement vers un système tripolaire opposant gauche, droite et Rassemblement national (RN). Depuis 2017, on semblait s’acheminer vers un duopole entre République en marche (LREM) et Rassemblement national (RN).

    Avec ces municipales, on semble voir émerger un tripode un peu nouveau, avec des écologistes unis à d’autres forces de gauche, une alliance entre LREM et Les Républicains, et, toujours isolé, le Rassemblement national (RN).

    L’alliance entre La République en marche (LREM) et Les Républicains n’est-elle que conjoncturelle pour faire face à la progression écologiste ou bien aura-t-elle un véritable impact sur les présidentielles de 2022 ? Et auparavant, sur les départementales et les régionales prévues – théoriquement – en 2021 ?

    Les alliances électorales municipales peuvent rester longtemps différentes des coalitions nationales, comme le maintien d’ententes locales de gauche, alors que la désunion faisait rage au plan national, l’a démontré ces dernières décennies.

    On peut penser que l’exécutif aimerait bien vassaliser Les Républicains et peut pour cela chercher à étendre la majorité lors de remaniements ministériels. Mais une partie des Républicains résistera certainement.

    Pour les présidentielles de 2022, face à Emmanuel Macron, il est vraisemblable que Les Républicains voudront faire entendre leur différence et qu’ils choisiront donc un candidat pour les représenter au premier tour. Tout dépendra ensuite des résultats. C’est avec la qualification de deux candidats pour le « scrutin décisif » que les désistements et les alliances pour gouverner au cours du prochain quinquennat pourront se nouer.

    https://theconversation.com/municipales-2020-les-alliances-lrem-lr-ou-le-retour-du-clivage-gauc
    #élections_municipales

  • Quand j’ai ouvert ce lien envoyé par une amie - compatissante car je suis aurillacoise - j’ai tout simplement éclaté de rire. Je pense que toute personne qui connait un tant soit peu Aurillac fera de même. Ah le bel article d’avant élections ! Juste pour continuer de rire un peu, si quelqu’un.e peut poster l’article en entier...

    Aurillac minée par la violence, la drogue et la délinquance
    https://www.lefigaro.fr/actualite-france/aurillac-minee-par-la-violence-la-drogue-et-la-delinquance-20200305

    #aurillac #journalisme

  • Réévaluation chronologique des transitions du Paléolithique moyen et supérieur et du Paléolithique supérieur précoce en Espagne cantabrique [ou précisions sur la coexistence Néandertal/Humain anatomiquement moderne].

    Chronological reassessment of the Middle to Upper Paleolithic transition and Early Upper Paleolithic cultures in Cantabrian Spain

    18 avril 2018

    Sous ce titre apparemment technique (et l’étude est très technique), se cache finalement une bien meilleure connaissance des périodes de transition (Moustérien, Aurignacien, Châtelperronien, Gravettien) et donc du remplacement des populations néandertaliennes locales par des humains anatomiquement modernes.

    note : Neandertal est l’auteur du Moustérien et du Châtelperronien. L’Homme anatomiquement moderne est le responsable de l’Aurignacien et du Gravettien.

    Nous savons aujourd’hui que ce remplacement n’était pas un événement paneuropéen unique, mais qu’il s’est déroulé à différents moments dans différentes régions (...) Nous présentons ici 46 nouvelles datations au radiocarbone réalisées par prétraitement par ultrafiltration d’os anthropomorphes provenant de 13 sites de la région cantabrique contenant des niveaux moustériens, aurignaciens et gravettiens, dont 30 sont considérés comme pertinents. Ces dates, à côté des précédentes, ont été intégrées dans un modèle d’âge bayésien pour reconstruire une échelle de temps absolue pour la période de transition.

    Selon lui, le Moustérien a disparu dans la région par 47.9-45.1ka cal BP, tandis que le Châtelperronien a duré entre 42.6k et 41.5ka cal BP. Le Moustérien et le Châtelperronien ne se chevauchaient pas, indiquant que ce dernier pouvait être intrusif ou être une émanation du Moustérien.

    La nouvelle chronologie suggère également que l’Aurignacien apparaît entre 43,3-40,5ka BP BP chevauchant le Châtelperronien, et se termine vers 34,6-33,1ka BP BP, après que le Gravettien ait déjà été établi dans la région. Cette preuve indique que les Néandertaliens et l’AMH ont coexisté un peu moins de 1000 ans , avec la mise en garde qu’aucun résidu humain diagnostique n’a été trouvé avec le dernier Moustérien, Châtelperronien ou le plus ancien Aurignacien en Espagne Cantabrique.

    http://journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371/journal.pone.0194708
    http://journals.plos.org/plosone/article/figure/image?id=10.1371/journal.pone.0194708.g005&size=inline

    #Préhistoire #Espagne #moustérien #châtelperronien #aurignacien #gravettien #datation #Néandertal #Université_de_Cantabrie_Santander #University of Cambridge_United Kingdom #48000BP #33100BP

  • AURILLAC : interdiction à la Quinzaine contre le racisme
    William BURIAS, PCF Cantal, le 28 mars 2018
    http://cantal.pcf.fr/105406

    Dans le cadre de la Quinzaine contre le Racisme, le MRAP avait préparé, de longue date et en collaboration avec les lycées Jean Monnet et Emile Duclaux, une intervention de Dominique Natanson, militant de l’Union juive française pour la paix (UJFP, organisation juive laïque) prévue lundi 26 mars.

    Cette présentation aux lycéens, partant de l’histoire personnelle de l’intervenant - la déportation de ses parents - s’élargissait ensuite au racisme quotidien (négrophobie, islamophobie, antitsiganisme, migrants) afin de sensibiliser les lycéens sur ces problématiques.

    Quelques jours avant l’intervention, vendredi après-midi, la préfecture du Cantal, à la demande de la Délégation Interministérielle à la Lutte Contre le Racisme, l’Antisémitisme et la Haine anti-LGBT (DILCRAH), signifiait au MRAP l’interdiction de cette conférence. A aucun moment les raisons de cette interdiction n’ont été données.

    #France #Cantal #Aurillac #censure #Dominique_Natanson #UJFP #MRAP #racisme #DILCRAH et bien sûr parce que c’est forcément lié : #Palestine

  • Didier Super : « Si moi je suis transgressif, c’est vraiment que le monde va mal » – Le Comptoir
    https://comptoir.org/2017/09/06/didier-super-si-moi-je-suis-transgressif-cest-vraiment-que-le-monde-va-mal

    Quand je joue mon spectacle, j’ai souvent des sexagénaires qui viennent me voir en tremblant pour me dire : « Merci, ça fait du bien d’entendre ça« . Là, tu te dis : « Wouah, mais on est dans quelle époque ?« Ce que je fais actuellement, c’était encore considéré comme un spectacle normal il y a vingt ou trente ans. Pour moi, il n’y a rien d’incorrect dans ce que je fais, c’est du spectacle qui titille un peu, mais pas plus que d’autres ont pu le faire avant moi. Aujourd’hui, on me prend pour un transgressif, et j’ai pas l’impression d’en être un. Si moi je suis transgressif, c’est vraiment que le monde va mal.

    #Didier_Super #théâtre #théâtre_de_rue #Aurillac #transgession #humilité

  • Rendez-vous à Sharon’s Stone : itinéraires, échanges et perceptions

    http://visionscarto.net/rendez-vous-a-sharon-stone

    En 2007, nous avions participé à une projet sur les circulations migratoires entre l’Afrique et l’Autriche, lequel a été présenté dans un des établissements du musée d’art moderne de Vienne.

    Ce texte et ces cartes (dont celle de la "grande roue" dans sa version originale) retracent les étapes de la conception de cette exposition. C’est une archive, et par conséquent, les informations et les chiffres mentionnés ont été laissés en l’état (2007). Depuis, la situation de ces « migrants voyageurs » s’est considérablement aggravée. Les statistiques changent rapidement et Visionscarto.net publie régulièrement les mises à jours de ces données et de ces cartes (comme dans ce billet « Mourir aux portes de l’Europe » de 2014 mais qui présente la situation en 2012 -> http://visionscarto.net/mourir-aux-portes-de-l-europe). Le CHRD à Lyon présente en ce moment même quatre de ces cartes mise à jour en janvier 2016 dans l’exposition « Rêver d’un autre monde : représentations du migrant dans l’art contemporain » -> http://www.chrd.lyon.fr/chrd/sections/fr/expositions/expositions_temporai

    Sharon Stone est originaire du Ghana et se définit elle-même comme une « business woman ». C’est une commerçante. Son magasin est situé au cœur du district de Leopoldstadt à Vienne. Elle y vend des produits de beauté, des épices et un peu d’alimentation, des perruques et des produits pour les cheveux – d’ailleurs, dans un coin, quelques sièges et quelques miroirs font office de salon de coiffure. Enfin, des sofas confortables s’offrent aux clients qui doivent attendre. Sa boutique est devenue, au fil des ans, un des points de rencontre les plus importants pour les communautés africaines de Vienne...

    #migrations #réfugiés #auriche #afrique #asile #itinéraires

  • Affaire Serge Aurier : ici, c’est Paris ? Non, ici, c’est Sevran ! | Slate.fr

    http://www.slate.fr/story/114135/affaire-serge-aurier-paris-sevran

    l aurait pu être pire encore, savez-vous, ce #Auriergate qui pimente l’avant-Chelsea. Vers la trente-neuvième minute de ce Periscope, désormais fameux web-dialogue entre une star du football et ses admirateurs rigolards, un internaute, @hamouarno de son pseudo (on lit mal à mon âge sur les copies d’écran), demande à Serge Aurier de faire une décidace « à Hitler ». Le message passe plusieurs fois. Le footballeur le voit enfin et s’amuse :

    « Franchement toi, chuis un renoi, crari je vais dédicacer à un mec qui s’appelle Hitler ? T’es chelou toi frérot. »

    Et puis il passe à autre chose. « Dédicace à Paul, on est ensemble ! »

    Sauvé poto, tu imagines, sinon ?
    Dewaere version Periscope

    Crari, c’est « genre », chez les jeunes. C’était au coeur de la nuit de son destin, Serge Aurier avait déjà, à ce moment, parlé de « fiotte » à propos d’un coach plus habitué à être surnommé « le Président », et qui embrassait jadis le crâne lisse d’un gardien de but au temps de notre gloire.

    Aurier n’aurait pas du. On était dans un monde suspendu. Il ne le savait pas. Il était bien et tout relâché, il rigolait avec son copain devant la webcam, sans se prendre le chou, tel Dewaere avec Depardieu dans Les Valseuses, décontractés du gland, ils banderaient quand ils auraient envie de bander. Il avait rappé, il montrait le logo de son maillot PSG, « ça bouge pas poto, on est ensemble », il rapperait encore, il allait juste se fâcher contre un autre internaute dont le message s’affichait sur l’écran : « Si tu refais le beau au stade vélodrôme, on TENCULE. » C’était du marseillais. « Oh eh ferme ta gueule toi marseillais de mes couilles, tu vas baiser qui toi ? Tu fais le malin derrière ton écran, tu vas baiser personne cousin, enculé toi ! »

    Cette vulgarité, quand même ! Je parle de la mienne bien sûr, juste un peu plus haut. Là, « bander », « le gland décontracté »... On a noté ? Mais ça passe, n’est-il pas, puisque celle-ci porte nos codes. On bandera quand on aura envie de bander, c’est du Blier, Blier, c’est du cinoche, c’est à nous, ce n’est plus sale. « Fiotte », en revanche, ou « enculé », dans la bouche d’un noir du football, ça vous sonne comme une agression culturelle, une barbarie sémantique, une invasion. On n’est pas loin des théorisations sur l’ennemi qui monte. Elle a déjà du venir, par-ci par-là. Il y avait aussi des « Mach a allah » dans les rires du joueur, et autres musulmaneries... Vous voyez ? L’avantage du milieu du ballon, c’est qu’il élimine par principe les digressions aventureuses. On dit « Aurier a mis en danger l’équipe », on dit « Aurier a déstabilisé le PSG avant un match important », ça réintègre l’affaire dans une compréhension laïque et on évite beaucoup de saloperies.

    #PSG #média #banlieue

  • Hubert Auriol sur France Inter racontant "son" Paris-Dakar... 30 ans après : en 2016, même arrogance, même obscénité.

    Profond dégoût.

    Y a t il que moi que ça choque et que ça révolte, les propos d’Hubert Auriol à propos de la mort d’une mère de famille écrasée dans son champ (même pas sur ou au bord de la route) par une voiture qui doublait une moto il y a 30 ans ?

    Y a t il que moi que ça choque et que ça révolte, que l’animateur de l’émission laisse Auriol expliquer ça tranquillement, sans que ça soulève la moindre indignation chez lui ?

    Dialogue :

    Fabrice Drouelle : « Hubert Auriol, on va entendre maintenant un jeune militant anti-Dakar et vous allez voir, il y va ! »

    Hubert Auriol : « Hi hi ! Ah oui, ça, il y en a eu ! »

    Le jeune militant (extrait audio) : « Le Paris Dakar perturbe les services publics, notamment les services de santé, les pistes sont détruites par le passage du rallye, le personnel médical local ne dispose plus de l’essence nécessaire pour aller en brousse faire leur travail parce qu’elle est réquisitionnée. Le rallye a aussi perturbé l’approvisionnement en aide alimentaire.

    En 1984, un pilote pour doubler, à très grande vitesse, est simplement sorti de la route et a roulé sur un champ en fauchant une mère de famille qui y travaillait »

    Fabrice Drouelle : « Il y a eu beaucoup de critiques non ? »

    Hubert Auriol : « Ouais, mais c’est normal qu’il y ait des critiques, je veux dire. Faut remettre ça dans sa dimension : 30 ans après, vous en reparlez, quand vous voyez ce que le Dakar a apporté (sic)... Vous savez, vous pouvez toujours prendre un événement en exergue et lui trouver mille mots, je veux dire, c’est pour tout pareil, moi je veux pas rentrer dans ce genre de polémique (sic) [l’écrasement d’une mère de famille, donc la polémique].

    On a eu une chance extraordinaire de vivre cette époque en Afrique qui n’existera plus, même pour les africains, à l’époque on pouvait circuler librement en Afrique, on pouvait passer d’un pays à l’autre... Aujourd’hui on peut plus circuler ! Je veux dire, cette Afrique là que nous on a connu, même les Africains ils la connaîtront pas. Enfin, ça reviendra peut-être, mais dans combien de temps ?

    Aujourd’hui, on parle plus du Dakar, mais il y a bien d’autres drames par rapport à la réaction qu’on vient d’entendre [d’autres drames que celui du quasi meurtre de cette mère de famille, qui n’est au fond pas si grave, donc] .

    C’est vrai que c’est dramatique un accident [surtout que cet accident là était vraiment inévitable, on se demande bien ce que cette mère de famille foutait dans son champs à ce moment précis] par rapport à toutes les horreurs qu’il y a eu ces dernières années [on voit pas le rapport mais bon, Auriol pense que la mort d’une mère de famille, 30 ans après les faits, c’est rien par rapport aux horreurs de ces derniers temps], avec tous les combats, etc...

    Je crois qu’il faut prendre un peu de hauteur [sans doute pour mieux voir le corps écrasée de la maman] ».

    Je ne sais pas quel putain de tag mettre ici.

    • « à l’époque on pouvait circuler librement en Afrique, on pouvait passer d’un pays à l’autre... Aujourd’hui on peut plus circuler ! »

      ça aussi, ça sonne bizarre dans un contexte où les frontières de l’Europe (au sud, mais aussi entre pays) sont de plus en plus fermées, et particulièrement aux Africains, et pas parce qu’ils veulent y faire des « rallyes », contribuant aussi à une hausse de leur mortalité...

    • J’ai toujours détesté cette saloperie de rallye où l’arrogance des riches et leur mépris pour les pauvres pouvait s’exprimer avec la bénédiction des medias. Ça continue aujourd’hui...

    • Les français sont divers dans toutes leurs attitudes ce qui donne parfois une fausse image, vers l’extérieur. Quand on voit que tout est incompatible et chacun vit dans sa monde clos et finis, l’espoir de pouvoir s’exprimer pour ou contre quelque chose s’évapore. Je déteste plein de choses, mais apprends de m’en ficher. Merci pour le temps gagné.

    • Je vais pas m’abonner à ce tag mais il est bien, oui.
      Mais non, tu n’es pas seul @reka !
      On pourrait mettre les deux fronts face à face longtemps, et celui de la bagnole camperait toujours sur sa mauvaise foi.
      Un jour que je foutais un coup de poing sur le capot d’une 4x4 qui s’est amusé à avancer pour m’écraser au moment ou je traversais au rouge et au passage piéton, le conducteur sort pour m’invectiver et me hurler qu’il ne me casserait pas la gueule car j’étais une nana (malgré mon invitation à oser le faire), mais que surtout, le plus drôle, j’étais jalouse de sa 4x4 !
      #keep_cool il n’y aura bientôt plus de pétrole, et leur égoïsme les fera crever.

    • #anti_voitures, rangez vos arguments, les #pros_voitures s’en occupent tout seuls !
      La surlégislation anti-voiture, même en Formule 1
      https://www.contrepoints.org/2014/07/04/170924-la-surlegislation-anti-voiture-meme-en-formule-1

      Une voiture de course, ça surconsomme, ça fait de l’huile, ça brûle du pneumatique, ça fait du bruit et ça coûte cher. Ça peut occasionner des dégâts aussi. Il y a des écuries richement dotées, d’autres moins bien dotées. C’est une compétition. On peut toujours réglementer pour réduire tous ces désagréments, mais ce sera forcément moins enthousiasmant.

      Non, je ne tomberai pas dans le cynisme. Non, je ne tomberai pas dans le cynisme. Non, je ne tomberai pas dans le cynisme. Non, je ne tomberai pas dans le cynisme. Non, je ne tomberai pas dans le cynisme. Non, je ne tomberai pas dans le cynisme. Non, je ne tomberai pas dans le cynisme. Non, je ne tomberai pas dans le cynisme.

    • C’est bien la preuve qu’ils sont vraiment malades à trouver que si il y a moins de souffrances c’est moins enthousiasmant.
      #sado_maso
      Et quand il n’y aura plus de pétrole, il y aura des parcs d’attraction avec des pots d’échappements géants sous lesquels respirer ce qu’il restera de diesel à bruler, avec tous les 50 visiteurs, un cancer gratuit ?

    • Comme tag, je vois aussi #lol mais je crois être tombé dans le cynisme... D’ailleurs je ne te connaissais pas ce goût pour les 4x4 @touti :-p

      Sinon, ce genre de moment mérite Amha la création d’un concept. Je proposerais bien #dakartisme mais c’est pas cool pour la ville. #auriolerie ?

    • Raa, j’ai trouvé une autre sacré #auriolerie ici :

      Grand Prix de Malaisie, la F1 pourrie par l’idéologie anti-voiture
      http://www.contrepoints.org/2014/03/29/161165-grand-prix-de-malaisie-la-f1-pourrie-par-lideologie-anti-voitur

      Quelle meilleur emblème, finalement, de ce nouveau monde, que cette nouvelle F1 émasculée ?

      Ah, ok, en fait, c’est bien une histoire de #violence de #masculinisme et de #couilles_partout la voiture. #sus_aux_bagnoles #vive_les_couilles_libres !

      Et le beau #idéologie_anti-voiture vous le connaissiez pas ?

    • @intermpestive, oui, c’est exactement ce billet-là. Je trouve que l’argument de sécurité ne tient pas, tout conducteur doit rester maître de la vitesse de son véhicule. Evidemment faire porter la sécurité du piéton à ce dernier est plus prudent, en revanche c’est déjà un détournement du sens, d’un côté on légifère dans le sens que c’est au conducteur de veiller à sa sécurité de l’autre on dit plus pragmatiquement que comme c’est dans l’intérêt du piéton d’y veiller lui-même, finalement on peut continuer de déresponsabiliser le conducteur.

      Je remarque par exemple qu’en France c’est extrêmement dangereux de tenter de faire respecter la priorité du piéton dès lors qu’il est en face ’un passage clouté, alors que la même situation en Belgique fait littéralement piler les automobilistes.

      Quant à la reconduction de l’omniprésence du bruit, dont j’aurais tendance à penser qu’elle est voontaire et désirée, pour obtenir toujours plus d’abrutissement, vaste sujet mais que je préférerais évoquer devant un verre (dans pas trop longtemps !)

    • Il y a aussi toute une acceptation sociale des morts de la route. Je crois bien que c’est Italo Calvino qui parlait de la continuité (et nécessité) de la tragédie grâce à la voiture.
      Le constat accablant des amis qui ont tenté de faire reconnaitre les responsabilités des conducteurs lors de mort violente par accident, permet d’affirmer que si vous voulez passer inaperçu pour tuer quelqu’un, préférez l’accident de voiture. C’est très bien encadré par les assurances qui savent faire plier les récalcitrants avec des arguments financiers et les avocats qui vont avec.

    • Bonsoir,
      Je viens d’écouter en podcast et un peu par hasard l’émission dont vous parlez ("affaires sensibles", France Inter). Je suis tellement révoltée par les paroles d’Auriol et la complaisance de Drouelle au sujet de la mort de cette femme que j’ai sauté sur le net, à la recherche de sentiments pareils aux miens. Quelle chance, j’ai très vite trouvé ce post !
      Le plus douloureux pour moi sont ces paroles d’Auriol et la manière de les dire sur le ton serein et confortable de celui qui a tout compris : « Je crois qu’il faut prendre un peu de hauteur ». Mais quelle horreur ! Mais quel concentré de bêtise ! Lui, qu’un peu avant, on entend sangloter honteusement au micro à cause de deux chevilles cassées. Ca doit faire un mal de chien mais il choisi d’être là, non ? Et il tire grande satisfaction de ses « exploits ».
      Pourquoi y a-t-il tant de gens qui ne doutent de rien, qui font les gros malins et à qui ça réussit si bien ?