• AUSGANG Live « Bonne conduite / Comme une Ombre / Crapule »
    https://www.youtube.com/watch?v=Zj5t6i-CnEY


    #Ausgang (Casey, Marc Sens, Manusound et Sonny Troupé)
    https://a-parte.fr/artist/ausgang
    Carte blanche à #Casey dans le cadre du festival Les femmes s’en mêlent le 25 novembre à Paris et en tournée jusqu’à Noël !
    https://www.centrepompidou.fr/fr/programme/agenda/evenement/Y76lK83
    https://seenthis.net/messages/827185
    source : l’agenda de @sinehebdo
    https://concertslist.blogspot.com/2021/11/csp20-inauguration-du-point-fort.html
    #rap #rock'n'roll #concert

  • Coronavirus: Thailand ends quarantine for vaccinated visitors from China, US, Singapore, others | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/news/asia/article/3154374/coronavirus-thailand-ends-quarantine-vaccinated-visitors-china-us

    Coronavirus: Thailand ends quarantine for vaccinated visitors from China, US, Singapore, others From Monday, fully-inoculated travellers will be able to freely tour Thai beaches, temples and tropical islands after testing negative for Covid-19 on arrival. Elsewhere, Singapore is boosting the number of ICU beds, while hundreds of workers at seafood firms in south Vietnam have tested positive for Covid-19
    Thailand is ending quarantine for vaccinated visitors from more than 60 countries including China, India, Japan, Singapore and the US, in the biggest reopening gamble in Asia and one that could mark a turning point for the revival of mass tourism during the pandemic. From Monday, fully-vaccinated travellers will be able to freely tour Thailand’s sandy beaches, temples and tropical islands after testing negative for Covid-19 on arrival.
    Inoculated visitors from countries not on the list can travel to Bangkok and 16 other regions, but they will be confined to their initial destination for the first seven days before being allowed to travel elsewhere.
    It is the biggest step Thailand has taken to welcome back a slice of the nearly 40 million visitors it hosted the year before the pandemic, and is billed as a “fight to win foreign tourists” as countries from Australia to the UK also loosen Covid-19 curbs.A successful Thai experiment could help salvage its battered economy and serve as a model for countries wary of a virus resurgence from reopenings.To boost the confidence of tourists and the public, Thailand is linking the reopening to a higher vaccination rate, which “is a measured approach that has a lot of logic to it”, according to Amar Lalvani, chairman of US boutique hotel operator Standard International.
    Meanwhile in Australia, the government will from November 21 allow fully vaccinated travellers from Singapore to travel to the country without quarantine, starting with New South Wales and Victoria, The Sydney Morning Herald newspaper reported on Sunday.It will be up to the other Australian states and territories to decide if they similarly want to accept vaccinated travellers without the need for 14 days of hotel quarantine, according to the report.The decision follows an announcement by the Civil Aviation Authority of Singapore (CAAS) earlier this week on extending the vaccinated travel lane to Australia and Switzerland, which will allow vaccinated travellers from both countries to enter Singapore without the need for quarantine from November 8.
    Singapore Transport Minister S Iswaran called it a “significant move”.
    “Families and loved ones can reunite, students can resume their studies, and businesspeople and tourists can once again travel,” Iswaran said in a Facebook post on Sunday.Singapore is increasing the number of hospital beds in intensive care units as serious Covid-19 infections in the current outbreak remain at an elevated level.Authorities will set up 280 ICU beds this week, up from about 200 now, Health Minister Ong Ye Kung said in a Facebook post on Sunday. About 70 per cent of Singapore’s ICU beds are occupied, he said.“Our hospital capacity is dynamic – we step them up as the number of cases that require acute or ICU care goes up, and vice versa,” Ong said. “But with each increase, health care workers will come under even greater strain. There is a human limit.” Singapore is trying to ease the strain on the health care system by maintaining domestic restrictions at least until late November, including limiting social gatherings to two people.Janil Puthucheary, senior minister of state at the health ministry, will give an update in Parliament on Monday on the ICU situation and hospital capacity. He will also explain the possible course of action and the trade-offs Singapore is facing, Ong said.Singapore has one of the highest inoculation rates in the world, allowing its government to open borders up with vaccinated travel lanes including to parts of Europe, Australia, Canada and the US.

    #Covid-19#migrant#migration#thailande#australie#singapour#sante#vaccination#frontiere#circulation#tourisme#retour

  • Covid-19 : L’Australie rouvre ses frontières à ses ressortissants vaccinés
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/11/01/australie-thailande-coree-du-sud-des-pays-assouplissent-les-restrictions-de-

    L’Australie rouvre ses frontières à ses ressortissants vaccinés
    L’Australie a rouvert ses frontières lundi, près de six cents jours après leur fermeture. Le 20 mars 2020, l’immense île-continent a instauré l’une des fermetures des frontières les plus strictes au monde afin de se protéger de la pandémie de Covid-19.Des dizaines de milliers d’Australiens vivant à l’étranger n’ont pas pu rentrer dans leur pays natal pendant dix-neuf mois. Les vols étaient rares, et les ressortissants autorisés à rentrer devaient effectuer une coûteuse quarantaine de quatorze jours à l’hôtel. Les deux plus grandes villes du pays, Sydney et Melbourne, ont décidé d’abandonner ces mesures, et les Australiens entièrement vaccinés peuvent désormais voyager sans quarantaine. Certains Etats australiens, pour lesquels le taux de vaccination demeure faible, resteront quasi fermés. Une quarantaine obligatoire de quatorze jours restera en vigueur.Plus d’un million de résidents étrangers demeurent bloqués en Australie, dans l’impossibilité de rentrer pour retrouver leurs amis ou leurs familles, les mesures d’assouplissement s’appliquant principalement aux citoyens australiens.

    #Covid-19#migrant#migration#australie#sante#retour#vaccination#frontiere#circulation#quarantaine

  • Crise climatique : un mur de sept mètres pour protéger les riches propriétés à Sydney
    https://www.novethic.fr/actualite/environnement/climat/isr-rse/inegalite-climatique-un-mur-de-sept-metres-pour-proteger-les-plus-riches-a-

    Pour protéger leur propriété en bord de mer des tempêtes, des résidents ont investi des centaines de milliers de dollars pour construire un mur de sept mètres de haut. Quitte à dénaturer et fragiliser la plage publique, dénoncent les opposants au projet. Si les populations les plus riches sont les plus responsables du réchauffement climatique, elles sont aussi celles qui peuvent le plus facilement s’adapter à ses conséquences. 

    La plage de Collaroy, à Sydney en Australie se fracture. Un mur de sept mètres de haut est actuellement en cours de construction sur le rivage australien. D’un côté, 49 riches propriétés menacées par les tempêtes et l’érosion de la côte. De l’autre, la plage, et les autres résidents, dont certains s’offusquent de voir le rivage dénaturé alors que les premières pierres du rempart de 1,3 kilomètre de long ont été posées en décembre 2020.

    Pour engager la construction du chantier, chacun des propriétaires a déboursé 300 000 dollars, rapporte le quotidien britannique Guardian qui a chroniqué l’affaire. De quoi assurer 80% du coût total. Le gouvernement de la Nouvelle-Galles du Sud et le Conseil des plages du Nord se sont engagés à compléter la facture. . . . . .

    #Australie #riches #plages #climat #effondrement #catastrophe #it_has_begun #collapsologie #changement_climatique #capitalocène #fin_du_monde #écologie #environnement #capitalisme

  • Les dessous de la renaissance du château de Dampierre, racheté par le riche homme d’affaires Franky Mulliez
    https://www.lefigaro.fr/culture/les-dessous-de-la-renaissance-du-chateau-de-dampierre-rachete-par-le-millia

    EXCLUSIF - L’entrepreneur Franky Mulliez se confie sur son combat pour faire revivre l’ancien fief des Luynes. Il raconte comment il a acquis le château et son projet pour lui donner une seconde vie.

    Il a fallu montrer patte blanche et s’armer de patience pour rencontrer Franky Mulliez, nouveau propriétaire du château de Dampierre-en-Yvelines. « Il est toujours par monts et par vaux, moi-même je le vois peu », nous indiquait régulièrement le directeur du domaine, Pascal Thévard. Mais, un jour d’octobre, rendez-vous fut fixé au cœur de la forêt, dans le petit pavillon que les Mulliez ont arrangé, signe qu’ils commencent à prendre racine sur place. « Vous verrez, il peut parfois être taiseux », avait prévenu le directeur.

    Après deux heures d’entretien, force est de constater qu’il ne l’est pas toujours. À l’image de ces hommes qui ont très bien réussi dans les affaires, Franky Mulliez sait se livrer s’il est en confiance. Son épouse, Marine, a beau essayer de le corriger, de temps à autre il parle avec une liberté de ton réjouissante.


    Le château de Dampierre-en-Yvelines

    Il n’est pas si facile de comprendre pourquoi cet homme de 74 ans, immense fortune française, issu d’une famille du Nord, a acquis Dampierre, en 2018. Tous ceux . . . . . .

    La suite payante, mais est ce bien nécessaire ?
    #mulliez #Kiloutou #Loxam #décathlon #auchan #decathlon #kiabi #capitalisme #norauto #cultura #jules #oosterdam-pimkie #acadie #maison-familiale #happychic #brice #boulanger #agapes #flunch #mobivia #travail #salaire #salaires #france #économie #exploitation #austérité #château

  • Grève pour l’augmentation des salaires chez Décathlon Logistique mardi 26 octobre 2021 de 11h00 à 15h00 sur le site de Lompret, rue Pasteur 59840 Lompret.

    Décathlon Logistique, dont le résultat prévisionnel 2021 se portera à 780 millions d’euros, et dont les actionnaires principaux se sont partagés 350 millions d’euros au titre de l’année 2020, refuse de répercuter la hausse automatique du SMIC de 2,2% à sa grille salariale.

    C’est encore une fois le serrage de ceinture pour les travailleurs qui créent la richesse de l’entreprise, à cause du gavage permanent des détenteurs de ses capitaux.

    Le syndicat CGT Décathlon Logistique 59/62 appelle les salariés de l’ensemble des sites à se mobiliser devant les entrepôts, ce mardi 26 octobre 2021 de 11h00 à 15h00, pour exiger des hausses de salaire en rapport avec l’implication professionnelle des salariés et l’excellente santé financière de l’entreprise.

    #mulliez #décathlon #auchan #decathlon #kiabi #capitalisme #norauto #cultura #jules #oosterdam-pimkie #acadie #maison-familiale #happychic #brice #boulanger #agapes #flunch #mobivia #innovation #travail #salaire #salaires #france #économie #exploitation #grève #austérité

  • L’inflation en zone euro confirmée à 3,4% en septembre (Eurostat)
    https://www.rtbf.be/info/economie/detail_l-inflation-en-zone-euro-confirmee-a-3-4-en-septembre-eurostat?id=108638

    Eurostat a confirmé mercredi ses estimations flash pour le mois de septembre : le taux d’inflation annuel est passé de 3% en août à 3,4% dans la zone euro. Cela signifie que la moyenne des prix est 3,4% plus élevée en septembre 2021 qu’à la même période l’an dernier. C’est sans surprise l’énergie qui pousse l’inflation, avec une hausse des prix de 17,4%.

    Les autres produits et denrées à la plus forte inflation sont le tabac (3,4%) et les aliments non-transformés (2,6%).

    Les taux d’inflation les plus élevés ont été rapportés en Lituanie et en Estonie (6,4%), tandis que les plus faibles l’ont été au Portugal (1,3%) et à Malte (0,7%). En Belgique, l’inflation était de 3,8% en septembre ; elle était de 3,6% pour la moyenne de l’UE.

    #économie #inflation #ue #crise #inégalités #finance #pauvreté #dette #capitalisme #salaires #austérité

  • Décathlon refuse de rattraper la hausse du Smic à ses salariés, mais 350 millions d’euros sont reversés aux actionnaires
    https://www.midilibre.fr/2021/10/19/decathlon-refuse-de-rattraper-la-hausse-du-smic-a-ses-salaries-mais-350-mi

    Les salariés se sont mis en grève ce samedi 16 octobre pour protester mais le mouvement n’a pas été trop suivi. 

    Une grève présentée comme la première chez Décathlon à l’échelle française, à l’appel du syndicat minoritaire CFDT pour une hausse des salaires et contre la baisse de leur pouvoir d’achat, a mobilisé, ce samedi 16 octobre, une faible proportion de salariés mais perturbé certains magasins, a-t-on appris auprès du syndicat et de la direction.


    Il faut dire que Décathlon a bien revalorisé le salaire minimum des salariés au Smic, une obligation légale, mais a refusé d’appliquer cette augmentation aux autres salariés.

    La répercussion ne s’est pas faite pour l’ensemble des salariés
    Et comme l’explique Sébastien Chauvin, délégué syndical CFDT, à France 3 : "Ils n’ont pas décalé l’échelle des salaires, ce qui fait que les salariés qui touchaient légèrement au-dessus du SMIC touchent en fait le nouveau SMIC. Or, cette hausse a été calée sur l’inflation. Donc, c’est une perte de pouvoir d’achat."

    Bénéfices records et dividendes reversés
    Mais ce qui a mis le feu aux poudres c’est selon la CFDT que non seulement « Décathlon, qui a bénéficié d’aides de l’État pendant la pandémie, a baissé ses effectifs et réalisé des bénéfices records en 2021 », mais en plus « la société va reverser 350 millions d’euros de dividendes aux actionnaires familiaux ».

    #mulliez #décathlon #auchan #decathlon #kiabi #capitalisme #norauto #cultura #jules #oosterdam-pimkie #acadie #maison-familiale #happychic #brice #boulanger #agapes #flunch #mobivia #innovation #travail #salaire #salaires #france #économie #en_vedette #exploitation #grève #austérité

  • Singapore’s vaunted health tourism under pressure - Asia Times
    https://asiatimes.com/2021/10/singapores-vaunted-health-tourism-under-pressure

    Singapore’s vaunted health tourism under pressure
    Many in need of critical care have been locked out of the city-state as it tries to deal with a Covid surge
    JAKARTA – Let’s call him Jack. He is a retired engineer who lives with his wife in a rural town in Indonesia, where the big waves roll in from the Indian Ocean. He is kept alive by a US$36,000 coronary resynchronization unit (CSU) that can only be replaced in Singapore.If he can get there, that is.
    Three times now, the Singapore Health Ministry has deferred permission for him to travel to the city-state, despite a letter from his Singapore heart specialist attesting to the urgency of his case as the battery in the device winds down.Warned by his Indonesian and Singaporean doctors that Covid-19 could easily kill him, the 69-year-old Australian has already been double-jabbed with the AstraZeneca vaccine.Jack is one of hundreds of thousands of Indonesian citizens and foreign residents who spend hundreds of millions of dollars a year to get specialized – and expensive – medical treatment in Singapore that is often unavailable at home.But come a health crisis and the door has closed, with officials claiming that the island’s much-touted health system is stretched to the limit by a surprisingly sharp surge in coronavirus cases.The latest message from the Singapore Health Ministry is that waivers for overseas patients with serious health issues have been suspended until further notice – just when Singapore is allowing the first foreign tourists to enter.
    In a half-hour speech to the nation on October 9, Prime Minister Lee Hsien Loong did not mention foreign patients, saying Singapore would continue opening up to ensure it remained connected to the global supply chain.But in underlining the decision to drop Singapore’s zero-Covid policy and depend on its 85% vaccination record, he said the Delta-driven spike in infections could last for three to six months before it reaches the “new normal.”It is anyone’s guess how many Indonesians are in the same emergency situation as Jack. Go to a Singapore hospital or doctor’s surgery during normal times and Indonesian is spoken everywhere.“We can’t interfere because it’s at a higher level,” says one Singaporean general practitioner, who adds that his daily patients can often now be counted on one hand. “The only thing to do is to appeal through your foreign ministry.”
    Health officials cite hospitals overflowing with Covid patients as the reason for the continuing deferments. The Singapore Medical Council did not respond to a request to explain why no exception is being made for urgent foreign cases.Coronary resynchronization technology is a clinically proven treatment option for patients with heart failure, sending small electrical impulses to both lower chambers of the heart to help them beat in a synchronized pattern.Because the battery is hermetically sealed inside the CTU when it comes out of the factory, Jack’s entire device must be replaced every four years. That comes in at a cool $36,000 to $50,000.He needs only an overnight stay in hospital after an hour-long procedure to change out the device, which is now running in the “imminent replacement zone” – and has been for the past two months.After that, he will have to stay in Singapore for another eight days to allow for any necessary recalibration and to give more time for the three-inch chest incision to heal.
    Left unchanged, the device goes critical, sending out vibrations every hour until it eventually dies. That would leave Jack without any protection against a heart attack – the reason why CRU was installed in the first place.
    Singapore authorities stipulate that Indonesians who get dispensation for medical reasons must have already received two vaccinations, undergone a PCR test and can produce a chest X-ray showing they don’t have pneumonia.All this will be repeated on their arrival in Singapore, where they must go into two-week quarantine. In Jack’s case he will have to stay for another week after the procedure, and then enter eight-day quarantine on his return to Jakarta.It will be an expensive exercise for an aging retiree, who has to pay for everything himself because the insurance premium for a man with his medical issues is beyond him.“It is what it is,” he says, pointing to the $295,000 he has forked out since 2007 on Singaporean medical care. “If I get angry my blood pressure goes up. It will happen when it happens.” Paradoxically, Jack may be more at risk of getting the virus in Singapore than in Indonesia, where the official number of daily infections is now down to 1,300 from a peak level of more than 50,000 in mid-July.
    Despite its impressive vaccination record, cases have risen from as few as 56 in mid-August to the current level of 3,500 a day. More than 1,500 patients are in hospital, 300 require oxygen and 40 are in intensive care.
    Earlier indications were that even vaccinated Covid patients and those with minor symptoms were being admitted to a hospital, but new screening facilities now allow doctors to determine who needs hospitalization and who doesn’t.In mid-September, the government announced that home recovery has now been designated the default care management protocol for “more fully-vaccinated individuals.”
    Singapore has so far recorded 117,000 cases and 142 deaths, but with the shift away from the zero-Covid policy, the 16-month ban on short-term foreign visitors is finally starting to lift.The government has now opened up four “green lanes” for fully vaccinated travelers from Hong Kong, Macao, Brunei, Germany and, more recently, South Korea, none of whom have to spend time in quarantine.Singapore medical tourism has taken a huge hit since the onset of the pandemic. According to one estimate, Indonesians spend about $600 million a year on treatment in Singapore, Thailand and Australia.Much of that is in Singapore, which normally receives about 500,000 overseas patients a year, half of them coming from Indonesia alone, according to the Medical Tourism Association.Cardiac urgeries at Singapore hospitals, including heart bypasses and valve replacements, range up to S$130,000 (US$95,800); cancer treatments such as chemotherapy, radiology and immunotherapy, can cost S$234,000 (US$172,600).Market research indicates it may become increasingly difficult for Singapore to maintain its title as the region’s top medical tourism destination when Thailand and Malaysia are offering better value for money.
    While Jack is a special case, perhaps the pandemic will also persuade the Indonesian elite to have more faith in their own doctors, instead of rushing off to Singapore for treatment of maladies that can easily and effectively be handled at home.

    #Covid-19#migrant#migration#hongkong#sante#tourismedical#indonesie#malaisie#thailande#australie#pandemie#frontiere#circulation#economie

  • Coronavirus: Fiji to reopen for tourism | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/news/asia/australasia/article/3151754/coronavirus-sydney-nears-freedom-day-30-million-fully

    Coronavirus: Fiji to reopen for tourism Fiji will ease Covid-19 restrictions and announce its reopening for international travel after the country hit a vaccination milestone. Changes to the country’s virus restrictions would be announced on Sunday afternoon after 80 per cent of the adult population received both doses of a Covid-19 vaccine, Prime Minister Frank Bainimarama said. Last month officials said once the target was reached, Fiji would reopen travel for “green list” locations, including Australia, New Zealand, Japan, Canada, South Korea, Singapore and parts of the United States.Visitors must be fully vaccinated and test negative for Covid-19 before departure under the previously announced plan. Once in Fiji, they would stay in designated zones where all contacts, from hospitality staff to tour operators, would be fully vaccinated.

    #Covid-19#migrant#migration#fidji#sante#frontiere#pandemie#tourisme#Australianouvellezelande#japon#canada#coreedusud#singapour#etatsunis#vaccination

  • L’Australie et la Nouvelle-Zélande actent l’échec de la stratégie « zéro Covid »
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/10/09/l-australie-et-la-nouvelle-zelande-actent-l-echec-du-zero-covid_6097738_3244

    L’Australie et la Nouvelle-Zélande actent l’échec de la stratégie « zéro Covid »Débordés par la progression du variant Delta, Auckland et Canberra misent désormais sur une accélération de la vaccination, et non plus sur l’éradication du SARS-CoV-2. Le 17 août, quand le variant Delta a, pour la première fois, été identifié à Auckland, en Nouvelle-Zélande, le gouvernement a immédiatement déployé les grands moyens pour éradiquer le virus et ne pas avoir à abandonner sa politique du « zéro Covid ». Sept semaines plus tard, le constat est sans appel. La bataille est perdue. Le pays enregistre chaque jour quelques dizaines de nouveaux cas, le chiffre le plus haut depuis avril 2020. Après les Etats australiens de Nouvelle-Galles du Sud puis du Victoria, l’archipel a renoncé, lundi, à éliminer le virus.
    « Il est clair qu’une longue période de sévères restrictions ne nous a pas permis de revenir à zéro », a ainsi constaté, le 4 octobre, la première ministre, Jacinda Ardern. Dès le 17 août, elle avait placé la principale ville du pays sous cloche, réduisant les autorisations de sortie au minimum et fermant les écoles ainsi que tous les commerces non essentiels, dans l’espoir que des mesures fortes et rapides lui permettraient, une nouvelle fois, de débarrasser son territoire du SARS-CoV-2. Mais face à cette souche qualifiée de « tentacule », son gouvernement n’a pu que constater son échec. « L’élimination du virus était importante parce que nous n’avions pas de vaccin, maintenant nous en avons, donc nous pouvons commencer à changer la façon dont nous faisons les choses », a relativisé l’élue travailliste.
    Néanmoins, avec seulement 52,7 % des Néo-Zélandais de plus de 12 ans disposant d’un schéma vaccinal complet (à la date du 9 octobre) et un objectif de 90 %, le basculement vers la sortie de crise se fera d’abord à pas comptés afin d’éviter tout engorgement des hôpitaux. Le pays se résoudra-t-il ensuite à vivre avec le virus ? A ouvrir ses frontières, fermées depuis mars 2020 ? Les autorités n’ont pas encore répondu à ces questions, qui divisent dans le petit archipel de cinq millions d’habitants ayant fait de sa stratégie de l’élimination un modèle, reconnu dans le monde entier pour son efficacité. Non seulement la Nouvelle-Zélande n’a déploré que 28 morts depuis le début de la pandémie, mais sa population a pu vivre, la majeure partie du temps, dans un pays où le virus ne circulait pas.
    De l’autre côté de la mer de Tasman, le premier ministre, Scott Morrison, a tranché. L’Australie, qui doit actuellement faire face à quelque 2 500 nouveaux cas quotidiens, ne restera pas isolée du monde une minute de plus que nécessaire. Fin juillet, son gouvernement a présenté un plan de transition en quatre phases dont l’avancée sera fonction des taux de vaccination.Dès que sera franchi le seuil de 70 % de la population âgée de plus de 16 ans doublement vaccinée, les Etats ayant mis en place des mesures de restriction pour contenir des flambées épidémiques commenceront à les alléger. Une fois atteint le taux de 80 %, les confinements devront être rares et ciblés. Surtout, l’île-continent permettra aux Australiens de quitter le territoire, ce qui, depuis mars 2020, n’était possible qu’en cas de circonstances exceptionnelles.Ce moment très attendu ne devrait plus tarder. Les premiers avions pourraient décoller en novembre, selon Scott Morrison. A Sydney, les habitants n’ont pas attendu pour se ruer sur les sites de réservation en ligne. Dans un pays où la moitié de la population compte au moins un parent né à l’étranger, c’est l’une des restrictions qui ont le plus pesé. Pour les Australiens résidant en dehors du continent, aussi. Faute de places dans les rares appareils encore en circulation comme dans les hôtels de quarantaine, des dizaines de milliers d’entre eux sont restés bloqués loin de chez eux. Ils espèrent désormais pouvoir rentrer pour Noël. Le premier Etat susceptible de rouvrir ses portes devrait être la Nouvelle-Galles du Sud. Mercredi, l’Etat a déjà passé le cap de 70 % de sa population ayant reçu deux doses de vaccin contre le Covid-19. Lundi 11 octobre, les habitants célébreront la fin du confinement instauré par les autorités, fin juin, pour empêcher le variant Delta de provoquer une catastrophe sanitaire : le taux de vaccination flirtait avec les 5 %. En quatre mois, ce pourcentage a progressé à une vitesse fulgurante. « La stratégie de conditionner le retour des libertés au taux de vaccination a été efficace. La peur du virus a également joué. Selon nos analyses, on se dirige vers un taux de 85 % de la population adulte vaccinée », se félicite Anthony Scott, spécialiste des questions de santé au Melbourne Institute.
    Quelques Etats australiens – parmi lesquels l’Australie occidentale et le Queensland – qui n’ont pas connu de flambées épidémiques s’arc-boutent sur la politique du « zéro Covid ». Suivront-ils le plan de transition national et ouvriront-ils leurs territoires, ne serait-ce qu’à leurs compatriotes ? C’est une autre inconnue de l’équation australienne.

    #Covid-19#migrant#migration#australie#nouvellezelande#sante#zerocovid#vaccination#frontiere#circulation#retour#tourisme#confinement#quarantaine

  • Coronavirus: no international tourists to Australia until 2022 | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/news/asia/australasia/article/3151213/coronavirus-no-international-tourists-australia-until-2022

    Coronavirus: no international tourists to Australia until 2022; Singapore reports biggest daily rise in cases. Skilled migrants and students will be given priority after Australians when borders reopen from November, PM Scott Morrison said

    Australian Prime Minister Scott Morrison said international tourists will be welcomed only after fully vaccinated residents, skilled workers and students are able to enter the country.
    Australian Prime Minister Scott Morrison said international tourists will be welcomed only after fully vaccinated residents, skilled workers and students are able to enter the country. International tourists will not be welcomed back to Australia until next year, with the return of skilled migrants and students given higher priority, Prime Minister Scott Morrison said on Tuesday.Australia was also expected to reach the vaccination benchmark on Tuesday at which the country could begin to open up: 80 per cent of the population aged 16 and older having a second shot. Last week, Morrison outlined plans to allow vaccinated citizens and permanent residents to fly overseas from November for the first time since an extraordinarily tough travel ban took effect in March last year. But Morrison on Tuesday said that after Australians, the next priority would be skilled migrants and international students entering Australia before tourists.
    Australian immigration has been at its lowest since World War II because of coronavirus pandemic restrictions. The pandemic has also had a disastrous effect on Australian universities that rely heavily on fees paid by international students. The education sector fears that students will enrol in other countries unless Australia opens its border to them soon.“The next priorities are skilled migrants that are very important for the country and who are double vaccinated, as well as students who are coming and returning to Australia for their studies,” Morrison told Seven Network television. “We will get to international visitors as well, I believe next year.”
    The Australian Tourism Export Council, which represents a sector that made A$45 billion (US$33 billion) a year from international tourists before the pandemic, wants international visitors to return by March.Australia is racing to inoculate its population as an outbreak of the more contagious Delta variant that began in Sydney in June continues to spread..

    #Covid-19#migrant#migration#australie#sante#pandemie#immigration#tourisme#travailleurqualifié#politiquemigratoire#vaccination#retour#etudiant#economie

  • Australia set to ease 18-month-old border closure - Asia Times
    https://asiatimes.com/2021/10/australia-set-to-ease-18-month-old-border-closure

    Australia set to ease 18-month-old border closure
    PM said vaccinated Australians could return home and travel overseas when 80% vaccination targets are met. Australia will start to reopen its borders next month, the country’s prime minister said Friday, 18 months after citizens were banned from traveling overseas without permission.
    Scott Morrison said vaccinated Australians would be able to return home and travel overseas “within weeks” as 80% of vaccination targets are met.
    On March 20 last year Australia introduced some of the world’s toughest border restrictions in response to the coronavirus pandemic. For the last 560 days, countless international flights have been grounded, overseas travel has slowed to a trickle and Australians have been banned from returning home.More than 100,000 requests to enter or leave the country were denied in the first five months of this year alone, according to Department of Home Affairs data.Families have been split across continents, with nationals stranded overseas while foreign residents were stuck in the country unable to see friends or relatives.“The time has come to give Australians their life back. We’re getting ready for that, and Australia will be ready for takeoff, very soon,” Morrison said.Morrison also announced that vaccinated residents would be able to home quarantine for seven days on their return, dodging the current mandatory and costly 14-day hotel quarantine.

    #Covid-19#migrant#migration#australie#sante#frontiere#circulation#retour#famille#resident#vaccination

  • Covid-19: China’s Sinovac shots approved by Australia ahead of border opening | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/news/china/science/article/3150882/covid-19-chinas-sinovac-shots-approved-australia-ahead-border

    Australia ahead of border opening. The decision to recognise the Chinese vaccine and AstraZeneca’s product will allow foreign travellers and students to enter the country.
    Australia has recognised vaccines made by Sinovac and AstraZeneca, paving the way for overseas travellers and fee-paying foreign students who have received those vaccinations to enter the country. The nation’s top drugs regulator, the Therapeutic Goods Administration, said the shots, made in China and India respectively, should be “recognised vaccines” for incoming travellers, Prime Minister Scott Morrison said on Friday.Australia is starting to unwind some of the world’s most intense pandemic border restrictions
    as vaccination rates across the country approach as key threshold of 80 per cent.Friday’s announcement potentially opens the door to thousands of foreign students that have been shut out of Australia during the pandemic. International education is a lucrative source of revenue for the country, worth A$14.6 billion (US$11 billion) to the state of New South Wales alone in 2019. “Very soon, we’ll be able to open those international borders again,” Morrison told reporters. “This will start happening from next month.”Recognition of Beijing-based Sinovac’s shot, which has been approved by the World Health Organization for emergency use, contrasts with Britain and New Zealand, which are yet to endorse it.A number of European countries have said they will accept the vaccine, known as Coronavac, as part of programmes for vaccinated entry. The US indicated similar when it announced plans to open entry to most vaccinated foreigners last week.Vaccines made by Sinovac and the state-owned Sinopharm are among the most used in China, and have efficacy rates ranging from around 50 to 80 per cent in preventing symptomatic Covid, lower than the mRNA vaccines developed out of the US. Sinovac is also one of the most-deployed Covid shots globally, used from Indonesia to Brazil and Turkey.

    #Covid-19#migrant#migration#australie#sante#vaccination#frontiere#circulation#etudiant#economie

  • Coronavirus: Australia to reopen border for vaccinated residents from November; Japan’s state of emergency ends | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/news/asia/east-asia/article/3150825/coronavirus-japans-state-emergency-ends-cases-fall

    Coronavirus: Australia to reopen border for vaccinated residents from November; Australian Prime Minister Scott Morrison on Friday said the country would begin to reopen its borders next month, 18 months after citizens were banned from travelling overseas without permission.
    Morrison said vaccinated Australians would be able to return home and travel overseas “within weeks” as 80 per cent vaccination targets are met.
    For the last 560 days, countless international flights have been grounded, and overseas travel has slowed to a trickle. Families have been split across continents, an estimated 30,000 nationals were stranded overseas and foreign residents were stuck in the country unable to see friends or relatives. More than 100,000 requests to enter or leave the country were denied in the first five months of this year alone, according to Department of Home Affairs data.“The time has come to give Australians their life back. We’re getting ready for that, and Australia will be ready for take-off, very soon,” Morrison said. He also announced that inoculated residents would be able to home quarantine for seven days on their return, dodging the current mandatory and costly 14-day hotel quarantine.The exact timing of the border reopenings will depend on when Australian states reach their 80 per cent vaccination targets, and crucially on local political approval.The most populous state of New South Wales currently has 64 per cent of those aged over 16 fully vaccinated, and has indicated it will hit 70 and 80 per cent targets this month.Australian flag carrier Qantas welcomed the decision, announcing it would restart flights to London and Los Angeles on November 14.But most Australian states – notably West Australia and Queensland – still have no widespread community transmission, are maintaining a “Covid-zero” strategy.Responding to the announcement, WA Premier Mark McGowan said he did not expect international travel to return to his state until 2022, and would not set a date for lifting even domestic borders.
    McGowan described life in Melbourne under the current lockdown as a “bleak, dim, hard, dark place” compared to a “pre-Covid” lifestyle in his state. He shrugged off concerns that it could mean Sydneysiders would more easily travel to Paris than Perth. “If that means in the interim, we don’t have mass deaths. We don’t have huge dislocation in our economy,” he said. “Well then, I think the choice is clear; we wait till it’s safe.”

    #Covid-19#migrant#migration#australie#sante#pandemie#frontiere#retour#vacinnation#zerocovid

  • Australian Olympic swimmer Madi Wilson hospitalized with Covid in Italy By Tim Fitzsimons
    https://www.nbcnews.com/news/sports/australian-olympic-swimmer-madi-wilson-hospitalized-covid-italy-n1279654

    Wilson, 27, said her vaccination protected those around her and encouraged followers to get the shot: “Please continue to get vaccinated.”
    https://www.instagram.com/p/CT_o-RJJWXn

    Australian Olympic swimmer Madi Wilson announced that she has tested positive for Covid-19 and is hospitalized in Italy as a precaution because of “underlying chest and lung issues.”

    Wilson, who competes with the Los Angeles Current team in the International Swimming League, or ISL, wrote that she tested positive even though she is “double vaccinated and took the right precaution set in place through the ISL.”

    Wilson, who was in Naples, Italy, for an ISL competition, said she would be forced to miss the next match.

    “Covid is a serious thing and when it comes it hits very hard,” she wrote. “I’d be stupid to say I wasn’t scared.”

    Wilson guessed that she might have been more susceptible to a breakthrough Covid infection after “a crazy few months,” including the Tokyo Summer Olympic Games, had left her “run down physically and mentally.”
    #crise_sanitaire #covid-19 #sante #santé #coronavirus #sars-cov-2 #variant #covid #pandémie #vaccin #vaccins #vaccination #santé_publique #obligation_vaccinale #Australie #Italie

  • Bali wants rich not poor tourists after the plague - Asia Times
    https://asiatimes.com/2021/09/bali-wants-rich-not-poor-tourists-after-the-plague

    Bali wants rich not poor tourists after the plague
    Minister says Bali no longer wants ’low quality’ backpackers when the ’clean’ island resort reopens to international travelers
    JAKARTA – Hanging out in cheap hotels and spending their limited funds at the lower end of society where it was needed the most, backpackers played a pioneering role in the growth of Southeast Asia’s until recently money-spinning tourism industry.They were disheveled, they smoked marijuana and, to officialdom at least, they were not the ideal well-heeled foreign tourist who flew in on business class, stayed in five-star hotels and spent freely on package tours, precious stones and over-priced souvenirs.At one point in the distant past this writer was one of those backpackers, so it was with a certain sense of nostalgic indignation that I felt compelled to query Indonesian Maritime Coordinating Minister Luhut Panjaitan when he suggested recently that the resort island of Bali could do without the breed.
    Immigration officials were quoted as saying that when Bali finally reopens to international travelers they would be screening out those of “low quality.” As Panjaitan put it: “We will filter arriving tourists. We don’t want backpackers coming to a clean Bali. We want quality visitors.”He and other officials have since done a gentle row-back, but as head of the team charged with the emergency response to the latest Covid-19 outbreak, Panjaitan had the impression it was mainly loose-living backpackers who ignored health protocols.“We just don’t want them to come for a while,” he told Asia Times, frustrated that some parts of Bali were still at level three on a Covid-19 outbreak scale despite the tourist island enjoying one of the highest vaccination rates in the country. “They’re not disciplined and they don’t wear masks.” In fact, blaming the problem solely on backpackers is doing them an injustice. From casual observation, the lack of discipline extends to many of the 109,000 foreigners living through the pandemic in surroundings that many would regard as idyllic.As it was, Panjaitan’s spokesman hurried to explain there had been a misunderstanding about the minister’s off-the-cuff remark. “What was meant,” he said, “were visitors who disobey regulations or protocols on health, law and immigration.”
    Scores of tourists have already been deported for this reason, including a disproportionate number of seemingly well-off Russians who, according to local officials, are proving to be more troublesome than the usually troublesome Australians.
    Leaping to the defense of the humble traveler, an editorial in the Bali Discovery newsletter pointed to extensive World Trade Organization (WTO) research showing the global youth tourist market is now worth an estimated US$400 billion a year. Before the pandemic turned everything upside down, it was the fastest-growing travel segment, representing 23% of the one billion international holiday trips taken annually around the world. “Because of the youth market’s affinity for the internet and social network marketing, they provide an incomparable and valuable instantaneous boom to any destination they visit,” Bali Discovery noted. In an earlier day, it was all word of mouth.In Indonesia, the editorial said, budget travelers will lead the way in helping the government attain its tourism goals, especially in the so-called “10 new Balis” – a reference to the neighboring Nusa Tenggara island chain which includes Lombok, Flores and Timor.
    Bali became what it is today thanks to an early influx of seat-of-the-pants Australian surfers and its position on the overland trail for Europe-bound backpackers traveling from Darwin in Australia’s Northern Territory to East Timor and then onwards across the archipelago to Jakarta.Thailand’s first beach resort of Pattaya, southeast of Bangkok, grew up around rabble-rousing American servicemen on rest and recreation from Vietnam. But other destinations like Phuket and Koh Samui in the Gulf of Thailand all began life as backpacker havens.Budget travelers today are not nearly as impoverished as in the 1970s when most of those on the road were simply footloose hitch-hikers, enjoying being the first post-World War II generation to have the opportunity to get out and about.Living in stifling 30-degree heat with 30 other itinerant travelers in a dormitory on the top of a zero-star Bangkok hotel, replete with truckle beds, communal showers and missing fans and mosquito nets, didn’t seem all that bad. It was, after all, only a buck a day.Financed to some degree by family money, many of today’s young backpackers are students on their gap year – the period between high school graduation and university enrollment when they supposedly try to discover themselves.Others are millennials, often with well-paying jobs, looking for something different on their travels and often well off the beaten track. Even some of Indonesia’s own backpackers – and there are many of them – can be found in this category. Indeed, the World Youth Student and Education Confederation finds the average member of the youth market spends US$1,000 a week, stays at their chosen destination for extended periods and spends 60% of their budget in the local community.For now, the road is a lonely place. Overseas visitors to Indonesia, confined to carefully screened businessmen and digital nomads, must submit proof of vaccination, a negative PCR test result, take a test on arrival and spend eight days in quarantine in a designated hotel no real backpacker can afford.But with a substantial drop in Covid cases over the past few weeks, a reproductive rate below 1 and more than 90% of Balinese having received their first Covid-19 vaccination shot, the government has said the island may re-open to foreign tourists as early as next month.
    It can’t come soon enough, but it will take some yet before Australia – still the main source of Bali’s tourist trade – opens up sufficiently to allow its citizens including backpackers freedom of travel to countries where the coronavirus remains a threat.

    #Covid-19#migrant#migration#indonesie#bali#timor#australie#sante#tourismechoisi#economie

  • Australia signs deal with Nauru to keep asylum seeker detention centre open indefinitely

    Australia will continue its policy of offshore processing of asylum seekers indefinitely, with the home affairs minister signing a new agreement with Nauru to maintain “an enduring form” of offshore processing on the island state.Since 2012 – in the second iteration of the policy – all asylum seekers who arrive in Australia by boat seeking protection have faced mandatory indefinite detention and processing offshore.

    There are currently about 108 people held by Australia on Nauru as part of its offshore processing regime. Most have been there more than eight years. About 125 people are still held in Papua New Guinea. No one has been sent offshore since 2014.

    However, Nauru is Australia’s only remaining offshore detention centre.PNG’s Manus Island centre was forced to shut down after it was found to be unconstitutional by the PNG supreme court in 2016. Australia was forced to compensate those who had been illegally detained there, and they were forcibly moved out, mostly to Port Moresby.

    But the Nauru detention facility will remain indefinitely.

    In a statement on Friday, home affairs minister #Karen_Andrews said a new #memorandum_of_understanding with Nauru was a “significant step forwards” for both countries.

    “Australia’s strong and successful border protection policies under #Operation_Sovereign_Borders remain and there is zero chance of settlement in Australia for anyone who arrives illegally by boat,” she said.“Anyone who attempts an illegal maritime journey to Australia will be turned back, or taken to Nauru for processing. They will never settle in Australia.”Nauru president, #Lionel_Aingimea, said the new agreement created an “enduring form” of offshore processing.

    “This takes the regional processing to a new milestone.

    “It is enduring in nature, as such the mechanisms are ready to deal with illegal migrants immediately upon their arrival in Nauru from Australia.”Australia’s offshore processing policy and practices have been consistently criticised by the United Nations, human rights groups, and by refugees themselves.

    The UN has said Australia’s system violates the convention against tortureand the international criminal court’s prosecutor said indefinite detention offshore was “cruel, inhuman or degrading treatment” and unlawful under international law.

    At least 12 people have died in the camps, including being murdered by guards, through medical neglect and by suicide. Psychiatrists sent to work in the camps have described the conditions as “inherently toxic” and akin to “torture”.In 2016, the Nauru files, published by the Guardian, exposed the Nauru detention centre’s own internal reports of systemic violence, rape, sexual abuse, self-harm and child abuse in offshore detention.

    The decision to extend offshore processing indefinitely has been met with opprobrium from those who were detained there, and refugee advocates who say it is deliberately damaging to those held.

    Myo Win, a human rights activist and Rohingyan refugee from Myanmar, who was formerly detained on Nauru and released in March 2021, said those who remain held within Australia’s regime on Nauru “are just so tired, separated from family, having politics played with their lives, it just makes me so upset”.

    “I am out now and I still cannot live my life on a bridging visa and in lockdown, but it is 10 times better than Nauru. They should not be extending anything, they should be stopping offshore processing now. I am really worried about everyone on Nauru right now, they need to be released.

    ”Jana Favero from the Asylum Seeker Resource Centre said the new memorandum of understanding only extended a “failed system”.“An ‘enduring regional processing capability’ in Nauru means: enduring suffering, enduring family separation, enduring uncertainty, enduring harm and Australia’s enduring shame.

    “The #Morrison government must give the men, women and children impacted by the brutality of #offshore processing a safe and permanent home. Prolonging the failure of #offshore_processing on Nauru and #PNG is not only wrong and inhumane but dangerous.”

    https://www.theguardian.com/australia-news/2021/sep/24/australia-signs-deal-with-nauru-to-keep-asylum-seeker-detention-centre-

    #Australie #Pacific_solution #asile #migrations #réfugiés #Nauru #externalisation #île #détention #emprisonnement

    • Multibillion-dollar strategy with no end in sight: Australia’s ‘enduring’ offshore processing deal with Nauru

      Late last month, Home Affairs Minister #Karen_Andrews and the president of Nauru, #Lionel_Aingimea, quietly announced they had signed a new agreement to establish an “enduring form” of offshore processing for asylum seekers taken to the Pacific island.

      The text of the new agreement has not been made public. This is unsurprising.

      All the publicly available information indicates Australia’s offshore processing strategy is an ongoing human rights — not to mention financial — disaster.

      The deliberate opaqueness is intended to make it difficult to hold the government to account for these human and other costs. This is, of course, all the more reason to subject the new deal with Nauru to intense scrutiny.
      Policies 20 years in the making

      In order to fully understand the new deal — and the ramifications of it — it is necessary to briefly recount 20 years of history.

      In late August 2001, the Howard government impulsively refused to allow asylum seekers rescued at sea by the Tampa freighter to disembark on Australian soil. This began policy-making on the run and led to the Pacific Solution Mark I.

      The governments of Nauru and Papua New Guinea were persuaded to enter into agreements allowing people attempting to reach Australia by boat to be detained in facilities on their territory while their protection claims were considered by Australian officials.

      By the 2007 election, boat arrivals to Australia had dwindled substantially.

      In February 2008, the newly elected Labor government closed down the facilities in Nauru and PNG. Within a year, boat arrivals had increased dramatically, causing the government to rethink its policy.

      After a couple of false starts, it signed new deals with Nauru and PNG in late 2012. An expert panel had described the new arrangements as a “necessary circuit breaker to the current surge in irregular migration to Australia”.

      This was the Pacific Solution Mark II. In contrast to the first iteration, it provided for boat arrivals taken to Nauru and PNG to have protection claims considered under the laws and procedures of the host country.

      Moreover, the processing facilities were supposedly run by the host countries, though in reality, the Australian government outsourced this to private companies.

      Despite the new arrangements, the boat arrivals continued. And on July 19, 2013, the Rudd government took a hardline stance, announcing any boat arrivals after that date would have “have no chance of being settled in Australia as refugees”.
      New draconian changes to the system

      The 1,056 individuals who had been transferred to Nauru or PNG before July 19, 2013 were brought to Australia to be processed.

      PNG agreed that asylum seekers arriving after this date could resettle there, if they were recognised as refugees.

      Nauru made a more equivocal commitment and has thus far only granted 20-year visas to those it recognises as refugees.

      The Coalition then won the September 2013 federal election and implemented the military-led Operation Sovereign Borders policy. This involves turning back boat arrivals to transit countries (like Indonesia), or to their countries of origin.

      The cumulative count of interceptions since then stands at 38 boats carrying 873 people. The most recent interception was in January 2020.

      It should be noted these figures do not include the large number of interceptions undertaken at Australia’s request by transit countries and countries of origin.

      What this means is the mere existence of the offshore processing system — even in the more draconian form in place after July 2013 — has not deterred people from attempting to reach Australia by boat.

      Rather, the attempts have continued, but the interception activities of Australia and other countries have prevented them from succeeding.

      No new asylum seekers in Nauru or PNG since 2014

      Australia acknowledges it has obligations under the UN Convention Relating to the Status of Refugees — and other human rights treaties — to refrain from returning people to places where they face the risk of serious harm.

      As a result, those intercepted at sea are given on-water screening interviews for the purpose of identifying those with prima facie protection claims.

      Those individuals are supposed to be taken to Nauru or PNG instead of being turned back or handed back. Concerningly, of the 873 people intercepted since 2013, only two have passed these screenings: both in 2014.

      This means no asylum seekers have been taken to either Nauru or PNG since 2014. Since then, Australia has spent years trying to find resettlement options in third countries for recognised refugees in Nauru and PNG, such as in Cambodia and the US.

      As of April 30, 131 asylum seekers were still in PNG and 109 were in Nauru.

      A boon to the Nauruan government

      Australia has spent billions on Pacific Solution Mark II with no end in sight.

      As well as underwriting all the infrastructure and operational costs of the processing facilities, Australia made it worthwhile for Nauru and PNG to participate in the arrangements.

      For one thing, it promised to ensure spillover benefits for the local economies by, for example, requiring contractors to hire local staff. In fact, in 2019–20, the processing facility in Nauru employed 15% of the country’s entire workforce.

      And from the beginning, Nauru has required every transferee to hold a regional processing centre visa. This is a temporary visa which must be renewed every three months by the Australian government.

      The visa fee each time is A$3,000, so that’s A$12,000 per transferee per year that Australia is required to pay the Nauruan government.

      Where a transferee is found to be a person in need of protection, that visa converts automatically into a temporary settlement visa, which must be renewed every six months. The temporary settlement visa fee is A$3,000 per month — again paid by the Australian government.

      In 2019-20, direct and indirect revenue from the processing facility made up 58% of total Nauruan government revenue. It is no wonder Nauru is on board with making an “enduring form” of offshore processing available to Australia.

      ‘Not to use it, but to be willing to use it’

      In 2016, the PNG Supreme Court ruled the detention of asylum seekers in the offshore processing facility was unconstitutional. Australia and PNG then agreed to close the PNG facility in late 2017 and residents were moved to alternative accommodation. Australia is underwriting the costs.

      Australia decided, however, to maintain a processing facility in Nauru. Senator Jim Molan asked Home Affairs Secretary Michael Pezzullo about this in Senate Estimates in February 2018, saying:

      So it’s more appropriate to say that we are not maintaining Nauru as an offshore processing centre; we are maintaining a relationship with the Nauru government.

      Pezzullo responded,

      the whole purpose is, as you would well recall, in fact not to have to use those facilities. But, as in all deterrents, you need to have an asset that is credible so that you are deterring future eventualities. So the whole point of it is actually not to use it but to be willing to use it.

      This is how we ended up where we are now, with a new deal with the Nauru government for an “enduring” — that is indefinitely maintained — offshore processing capability, at great cost to the Australian people.

      Little has been made public about this new arrangement. We do know in December 2020, the incoming minister for immigration, Alex Hawke, was told the government was undertaking “a major procurement” for “enduring capability services”.

      We also know a budget of A$731.2 million has been appropriated for regional processing in 2021-22.

      Of this, $187 million is for service provider fees and host government costs in PNG. Almost all of the remainder goes to Nauru, to ensure that, beyond hosting its current population of 109 transferees, it “stands ready to receive new arrivals”.

      https://theconversation.com/multibillion-dollar-strategy-with-no-end-in-sight-australias-enduri
      #new_deal

  • Coronavirus : Australia plans Christmas border reopening | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/news/asia/southeast-asia/article/3149646/coronavirus-australia-plans-christmas-border-reopening

    Coronavirus: Australia plans Christmas border reopening;
    plans to open its international border by Christmas at the latest, unwinding one of the world’s strictest controls on overseas travel since the pandemic began.Australians will be able to travel abroad, with no restrictions on the destination, once the vaccination rate in their respective home state hits 80 per cent, Tourism Minister Dan Tehan said at a National Press Club of Australia event on Wednesday. “People will be able to freely travel outside Australia with no restrictions” under the national plan governing the country’s emergence from Covid-19, Tehan said. Australians would still be subject to rules governing the countries they visit. The government is exploring opening travel bubbles with several countries to reduce quarantine time, and hopes home quarantine will be operational before Christmas, Tehan said. Meanwhile, hundreds took to the steps of a Melbourne war memorial on Wednesday in a third day of protest
    against mandatory Covid-19 vaccinations for the construction sector.

    #Covid-19#migrant#migration#australie#sante#pandemie#frontiere#bulledevoyage#vaccination

  • Fiji to reopen borders for tourists to rescue its coronavirus-hit economy, while fighting an outbreak of the Delta variant | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/lifestyle/travel-leisure/article/3149422/fiji-reopen-borders-tourists-rescue-its-coronavirus-hit

    Fiji to reopen borders for tourists to rescue its coronavirus-hit economy, while fighting an outbreak of the Delta variant. The island nation in the South Pacific relies on tourism for 40 per cent of its economy, and plans to open up to vaccinated visitors from ‘green list’ countries. Fiji has been fighting a Delta variant outbreak since April, and the opposition party says health is more important than tourist dollars. Fiji plans to reopen for international tourists by November, aiming to rebuild its pandemic-devastated economy while battling a Delta-variant coronavirus outbreak.
    “Our goal is to free our country – and our economy – from the rut of the pandemic,” Prime Minister Frank Bainimarama said in a statement last week.
    Once 80 per cent of Fiji’s eligible population is vaccinated, it will offer quarantine-free travel to visitors from a “green list” of locations. Of Fiji’s eligible population, 66 per cent is now fully vaccinated and Bainimarama predicts the country’s target will be met by November 1. Fiji’s green list includes Australia, New Zealand, Japan, Canada, Korea, Singapore and parts of the United States. Visitors would need to be fully vaccinated and test negative for Covid-19 before departure. Once in Fiji, they would stay in designated zones where all contacts, from hospitality staff to tour operators, would be fully vaccinated. Reviving tourism, which government figures estimate accounts for 40 per cent of Fiji’s economy, is seen as crucial to containing rising poverty in the nation of under one million people. But the main opposition, the Social Democratic Liberal Party (Sodelpa), has criticised the plans.“We have got to have our priorities right – health first over the economy,” Sodelpa leader Bill Gavoka told Radio New Zealand. “I don’t believe Fiji is ready.”Former health minister Neil Sharma said high vaccination rates would not stop the virus from spreading. “If you look at vaccination, all it does is prevent an individual from ending up in hospital and/or the mortuary.Fiji was free of community transmission for a year before a Delta outbreak started in April. That outbreak’s case numbers peaked in mid-June with more than 1,200 new infections daily. Only 79 cases were recorded on Sunday. The bulk of Fiji’s tourists come from Australia and New Zealand, where foreign travel is strongly discouraged, and travellers from both countries face a two-week quarantine at their own expense upon returning home.Despite the obstacles, governance watchdog Dialogue Fiji said borders needed to reopen to kick-start an economy that shrank 20 per cent last year.“It’s a very difficult choice for the Fijian government, as opening the border will make us vulnerable to other, potentially deadlier variants,” executive director Nilesh Lal said.“On the other hand, a protracted economic decline could see Fiji suffer a recession with wide-ranging impacts.”

    #Covid-19#migrant#migration#fiji#australie#nouvellezelande#japon#sante#variant#vaccination#frontiere#tourisme#restrictionsanitaire

  • Trump war kein Ausrutscher, es geht so weiter
    https://www.berliner-zeitung.de/politik-gesellschaft/trump-war-kein-ausrutscher-es-geht-so-weiter-li.183326

    16.9.2021von Michael Maier - Völlig überraschend haben die USA, Großbritannien und Australien einen Militärpakt geschlossen. Das Ziel der neuen Allianz soll eine geschlossen Front gegen China sein – für den Fall, dass es zu einer militärischen Auseinandersetzung des Westens mit China kommen könnte. US-Präsident Joe Biden, der britische Premierminister Boris Johnson und Australiens Premier Scott Morrison sprachen von einem „historischen Schritt“. Es gehe darum, China in die Schranken zu weisen und in der Region einzuhegen. Selten wurde dieses Ziel so unverhohlen bekannt gegeben wie bei der Bekanntgabe von „AUKUS“, wie die Allianz heißen soll.

    Die Implikationen sind vielfältig. Zunächst wir Australiens zaghafter Versuch, eine „souveräne Rüstungsindustrie“ aufzubauen, im Keim erstickt. Australien hatte in den vergangenen Jahren versucht, einen Mittelweg zwischen China als dem wichtigsten Handelspartner des Landes, und der westlichen Werte- und Militärgemeinschaft zu finden. Zu diesem Zweckt hatte die Regierung in Canberra versucht, mit den Franzosen ins Geschäft zu kommen. Ein milliardenschwerer Deal über den gemeinsamen Bau von acht konventionell betriebenen U-Booten sollte die Basis sein.

    Doch schon im Juni waren dunkle Wolken am Horizont aufgezogen: Australien werde sich nach Alternativen umsehen, wenn Frankreich die gesetzten Liefer-Deadlines nicht halten könne. Ob es wirklich Schwierigkeiten mit den französischen Firmen gab und dies nur ein begleitendes Trommelfeuer war, um alle Beteiligten auf ein Platzen des Deals vorzubereiten, lässt sich heute nicht mehr sagen.

    Frankreich fiel jedenfalls wie die gesamte EU am Donnerstag aus allen Wolken, als die Australier plötzlich wissen ließen, dass sie den Vertrag mit Paris auflösen und stattdessen atomgetriebene U-Boote aus angelsächsischer Fertigung einsetzen werden. Unzweifelhaft stärkt die plötzliche nukleare Teilhabe die geostrategische Position Australiens. Faktisch aber bringt sie Australien in die völligen Abhängigkeit von London und Washington, wie Sam Roggeveen vom Lowy Institut in der BBC analysierte. Im Falle einer Zusammenarbeit auf konventioneller Ebene hätte Australien seine U-Boot-Flotte langfristig unabhängig betreiben können. Einen Know-how-Transfer bei der Nuklear-Technologie wird es nicht geben, die Australier hängen ab sofort vollständig am Tropf der USA und Großbritanniens.

    Der Schock in Paris war enorm: Außenminister Jean-Yves Le Drian sprach von einem „Dolchstoß“. Es wäre zu kurz gegriffen, würde man den eindeutigen Affront nur als industriepolitisches Machtspiel sehen. Das war es zweifelsohne auch, immerhin geht es um Arbeitsplätze und Stärkung der Technologie-Branche. Es ist verständlich, dass sich die französische Regierung hintergangen fühlt.

    Doch viel mehr noch muss die Tatsache gesehen werden, dass die angelsächsischen Verbündeten eine so weitreichende Entscheidung vollzogen, ohne die EU oder die europäischen Partner auch nur zu informieren: Die Financial Times zitiert EU-Insider, die bestätigten, dass man von der Entscheidung vollständig überrascht worden sei. Es war ein „Déjà-vu“: Auch vom plötzlichen Abzug der Amerikaner aus Afghanistan hatten die Europäer keinen blassen Schimmer. Spätestens jetzt sollte jeder Außenpolitiker in Paris, Berlin oder Brüssel wissen: Donald Trump war kein Betriebsunfall der US-Geschichte, sondern ein Vorspiel zu einer langfristigen Verschiebung de Kräfte: „America first“ gilt weiterhin uneingeschränkt – und wer, wie die Australier, versucht, dem Sog zu entgehen, der wird ganz schnell wieder eingefangen.

    Für die Europäer bedeutet dies, dass sie sich umgehend orientieren müssen: Ein Schmusekurs mit China wird nicht ohne gravierende Folgen – sprich Strafmaßnahmen der Amerikaner – bleiben. Die Eskalation vom Handels- und Finanzkrieg, der ja auch nach Trump nicht beendet worden war, zu einem sehr kalten Krieg bis hin zur Möglichkeit einer „heißen“ Phase ist vorgezeichnet.

    Die EU wäre jetzt gut beraten, sich ohne anti-amerikanische Ressentiments schleunigst nach weiteren Verbündeten umzusehen. Russland würde sich anbieten – allerdings hat das EU-Parlament ausgerechnet am Donnerstag eine Deklaration verabschiedet, die sich gegen die am Wochenende neu zu wählende Duma und das „korrupte Regime“ im Kreml richtet. Das ist nicht besonders intelligent in einer historisch kritischen Phase der Weltpolitik. Es geht um Optionen und Interessen und am Ende um die Frage, ob man alles getan hat, um nicht vollends fremdbestimmt agieren zu müssen.

    #Australie #France #USA #armement #Chine #Union_Européenne

  • 7 000 conducteurs d’un transporteur australien bloquent le réapprovisionnement du pays
    https://trm24.fr/7-000-conducteurs-dun-transporteur-australien-bloquent-le-reapprovisionnement-

    Quand les salariés d’une même entreprise de transport bloquent le pays. 7 000 conducteurs du géant des transports australiens Toll ont décidé de lancer une grève de 24 heures en bloquant la circulation et causant d’importantes perturbations de distribution et d’approvisionnement sur l’île continent.

     ?

    Ce sont principalement les livraisons de fournitures médicales qui sont affectées. D’autres secteurs sont impactés notamment dans l’alimentaire.

    La plupart des 7 000 conducteurs font partie du Syndicat des travailleurs du transport (TWU). Ce dernier négociait la nouvelle convention collective d’entreprise qui détermine les salaires et les conditions de travail des salariés.

    Toll propose une augmentation de salaire de 2% pour les deux prochaines années et une prime d’inscription de 1 000 dollars (842€). Le syndicat rappelle que les travailleurs avaient accepté de renoncer à une augmentation de salaire l’année dernière en raison de la pandémie de coronavirus.

    TWU réclame de son côté une augmentation de salaire de 3% et la sécurité de l’emploi. Le syndicat se dit surpris et choqué par Toll qui annonce vouloir réduire les heures supplémentaires pour le personnel permanent et utiliser des sous-traitants à court terme et des travailleurs d’entreprises de location de main-d’œuvre avec des salaires inférieurs.

    #Australie #Transports #Grève

  • #Belgique : Des cadeaux pour les assurances, de l’eau pour les sinistrés Claude Semal
    https://www.asymptomatique.be/des-cadeaux-aux-assurances-de-leau-aux-sinistres/?shared=email&msg=fail

    _ Les inondations de la mi-juillet dans la région liégeoise et la vallée de la Vesdre ont mobilisé des milliers de bénévoles pour porter secours aux sinistrés. Parmi eux, des centaines de membres et de sympathisants du PTB. Un échevin du P.S. verviétois vient de lancer une sombre polémique dans la presse sur ce “délit de solidarité”.

    Alors que les responsabilités de cette catastrophe seront bientôt discutées en commission au Parlement, rencontre avec Raoul Hedebouw, un des porte-paroles nationaux du PTB.
     
Entre deux séances parlementaires, j’ai rendez-vous avec lui “entre l’heure du midi”, Place de la Liberté, à deux pas du Parlement. J’ai deux minutes de retard, car dans cette capitale en perpétuels travaux, “ma” ligne 92 a été provisoirement interrompue. Mais j’étais en avance, donc je suis presqu’à l’heure ;-).
    
Grand, souriant, cordial, Raoul Hedebouw a le tutoiement facile des Liégeois, la répartie directe des militants rodés à la polémique, et l’humour de ceux qui savent qu’on ne combat pas nécessairement la misère en se vautrant dans la morosité.


    Cet éco-biologiste de formation, dont le travail de fin d’étude portait sur le pourrissement des feuilles de sept espèces d’arbres en Wallonie, en connait aussi un brin en matière de décomposition / recomposition du champ politique.
Comme il revenait tout juste de l’Université d’Été de la France Insoumise, alias la nouvelle Union Populaire, j’en ai profité pour conclure l’interview sur le devenir de la “gauche de la gauche” européenne.
Scoop : je peux déjà vous dire que Raoul boit du café au lait, qu’il transmet bien le bonjour à Irène, et qu’il a une autre réunion dans une demi-heure. Vous pouvez également saupoudrer son interview d’un léger fond d’accent herstalien, cela fera plus vrai que nature.

    Claude  : Six semaines après les inondations, as-tu une idée du nombre de gens qui ont été touchés par la catastrophe, et de ceux qui restent encore sans logis aujourd’hui ?

    Raoul  : Les chiffres vont encore certainement beaucoup fluctuer, parce qu’on ne sait toujours pas combien de maisons seront définitivement déclassées. Il y a au moins quinze mille ménages qui sont en très grande précarité.
Mais comme les gens logent toujours dans leur famille, il est impossible à l’heure actuelle de faire un décompte précis. Ce qui fait aussi partie du problème.
    
J’ai reçu des témoignages de gens qui sont “officiellement” encore dans leur maison, mais comme la “déshumidification” ne se passe pas bien, ils ne peuvent pas retourner y loger. Tous les problèmes liés à cette “déshumidification” sont d’ailleurs un des gros enjeux actuels pour les sinistrés. Et là, je parle uniquement de la détresse immobilière.

    Claude  : Il a y aussi toute la question des assurances, puisque la plupart des contrats “habitation” ont un volet “incendie” et “inondation”. A ce sujet, on a appris qu’Elio Di Rupo avait conclu un “accord” avec les compagnies d’assurances. A quel titre, avec quelle casquette et quel était son mandat pour faire cela ?

    Raoul  : C’est assez grave, en fait, et assez illustratif de la proximité entre le monde de la politique et celui de la finance. D’une part, il s’agit ici d’un accord “secret”, selon les dires mêmes de Di Rupo, dont nous ne pouvons donc pas connaître le contenu. Dans les grandes lignes, il s’agit d’une “approbation” de la loi de 2014 qui “limite” la responsabilité des assureurs à 590 millions d’euros pour des coûts estimés, jusqu’à présent, à 1,7 milliard. Je parle uniquement ici de ceux couverts par une assurance. Ceux qui sont “non assurés” dépendent d’un autre budget, le “fonds des calamités”.
Donc, il y a une sorte de “ristourne” d’un milliard d’euros rétrocédée au secteur de la finance. On va me dire : “c’est en vertu des accords conclus en 2014 et 2007”. C’est vrai que le problème date de là. Mais on retrouvait déjà les mêmes aux postes de commande. Car qui dirigeait le gouvernement fédéral à cette époque ? Elio Di Rupo !
Donc, c’est un peu facile. Nous, on paye tous nos primes d’assurance “volle pot”, comme on dit, et puis après, on se retrouve avec des assurances qui ne prennent en charge qu’un tiers des coûts. Alors que selon le propre bilan d’Assuralia, qui représente le secteur des assureurs, ces sociétés ont fait quinze milliards de bénéfices cumulés ces huit dernières années !
Donc c’est à nouveau nous qui allons devoir payer, alors que ce milliard aurait pu être investi dans le logement public. Les quartiers détruits de Pepinster, Angleur, Trooz, Verviers, … ne vont pas pouvoir être reconstruits par la loi du marché. Or ce milliard va filer dans la poche des actionnaires. On a donc un très gros problème autour de ce “deal” secret avec des entreprises de la finance. Et je suis étonné à quel point, dans les médias, on parle assez peu de cette affaire-là.

    Claude  : Je suppose que c’est une des raisons pour laquelle vous demandez une Commission Parlementaire à ce sujet. Une autre raison étant évidemment les causes mêmes de ces catastrophes, comme les permis de bâtir en zones inondables.

    Raoul  : Tout ce qui concerne l’aménagement du territoire sera débattu au niveau wallon, ça c’est déjà acquis. Toute la question des barrages, des bassins d’orage, des logements. Et il y aura probablement une autre commission d’enquête au niveau fédéral.
Là, on parlera des conséquences de la réforme de la protection civile, imposée par le MR et la NVa, qui je le rappelle, ont quand même supprimé 800 des 1200 postes de la protection civile. C’est pas de l’austérité, c’est carrément du rouleau compresseur anti services publics. On a amputé les deux tiers de notre force de frappe en cas de catastrophe !
L’autre problème fédéral, c’est la réforme des zones de pompiers et leur manque criant de moyens. On a beaucoup de témoignages de pompiers qui nous disent : “Nos petits bateaux ne résistaient pas au courant”, etc, etc….
Et puis les problèmes qu’on a rencontré en Belgique au niveau de la coordination et de la gestion de la crise. On a déjà vécu la même chose avec le COVID.
On ne sait pas qui décide quoi. Régional, fédéral, communal, provincial, international,… il n’y a pas eu un centre de coordination unifié. A notre avis c’est au niveau fédéral qu’on aurait dû le faire, alors que tout le volet fédéral du plan a été stoppé dès le 26 juillet. Ce qui a conduit à une cacophonie totale sur le terrain.
Enfin, il y a évidemment le débat autour de la question climatique. Sur la responsabilité de ces sociétés consuméristes qui produisent tout ce CO2, tout ce carbone. Car une de ses conséquences statistique, c’est l’augmentation des phénomènes extrêmes. Comme les sécheresses et les incendies, d’un côté, comme on le voit en Grèce, aux Etats-Unis et au Canada, et puis dans d’autres pays, les inondations. On n’échappera pas à ce débat-là aussi.

    Claude  : Sur la question du relogement des sinistrés, un certain nombre d’entre eux étaient relogés à l’hôtel, et avec toute cette tartufferie autour des 24 heures de Francorchamps, ils ont été mis dehors pour loger les spectateurs qui, eux mêmes se sont fait avoir, parce qu’ils ont payé 150 boules pour voir les voitures faire trois petits tours dans l’eau. Tu es au courant de ce dossier-là ?

    Raoul  : Il y a deux choses. La principale raison pour laquelle beaucoup de sinistrés ont été éjectés des hôtels, c’est parce les assureurs commencent à refuser de payer. En gros, la plupart des assurances comptaient quelque chose comme 21 jours de relogement.
On a reçu plusieurs témoignages comme quoi les assureurs ne communiquent même pas avec les sinistrés, mais s’adressent directement à la direction des hôtels pour les prévenir de l’interruption de leur intervention. C’est la première des raisons, et à mon avis la plus grave. Vient se greffer là-dessus effectivement l’événement de Francorchamps, qui est assez ironique, puisqu’il a été annulé à nouveau à cause de pluies particulièrement fortes. Et là, on a effectivement fait passer le commercial avant la gestion des sinistrés.

    Claude  : Puisque Di Rupo veut absolument payer les deux tiers de la dette des assurances, est-ce qu’on ne peut pas lui demander de prendre le relais ? Ce serait assez logique, non.

    Raoul  : Bien sûr. C’est tout le débat sur la façon dont le politique se désarme lui-même et laisse tout le pouvoir, sur plein de dossiers, au monde du privé. Ce n’est pas une maxime marxiste, c’est quelque chose qu’on peut constater tous les jours.
Ici, quatre compagnies d’assurances contrôlent presque l’ensemble du marché. Le logement, par exemple, est complètement laissé aux mains du marché. Le pourcentage de logements sociaux diminue d’année en année, même s’il doit en principe atteindre 10% par commune. Dans une commune comme Liège, qui se dit pourtant socialiste, de gauche et tout et tout, on doit flirter avec du 7,5 %.
Ce qui est grave pour les sinistrés, et cela montre combien le capital est cynique, c’est qu’actuellement le prix des loyers flambe – puisqu’il y a soudain une forte demande que le marché ne peut assurer ! Ca c’est le capitalisme : plus tu as besoin de quelque chose, plus tu payes ! Plus tu as de la misère, plus les loyers augmentent !
La seule manière de contrer cela, c’est d’une part de bloquer les loyers, pour maîtriser un peu le secteur, mais aussi de développer un secteur de logement public. Or je constate, au delà du blabla, qu’on n’investi pas dans la construction de nouveaux logements sociaux. Or ici, certainement dans la vallée de la Vesdre, et à Liège, il va pourtant falloir un plan ambitieux de construction massive de nouveaux logements. Et cela, il n’y a que le secteur public qui peut le faire.
Utilisons le fameux milliard qui est donné aujourd’hui aux assurances pour financer des logements sociaux de qualité. Une ville comme Vienne, “Vienne-la-rouge”, comme on l’appelait à l’époque, elle le fait massivement. En Belgique, c’est plutôt la tradition “libérale” et “privée” qui prévaut partout.

    Claude  : Cela dépend quand même où. La social-démocratie a parfois eu une politique de logement. Dans ma commune de Saint-Gilles, par exemple, il y a une régie foncière communale assez développée, qui gère un millier de logements.

    Raoul  : Tout à fait, il y a quelques communes qui font ici et là exception.

    Claude  : Face aux manque de moyens des services publics, face à l’incurie locale de certaines autorités politiques, il y a eu par contre très rapidement une énorme mobilisation citoyenne, et de très nombreux actes de solidarité. Des militants et sympathisants du PTB y ont notamment participé. Un échevin PS de Verviers a lancé une sombre polémique dans la presse en parlant de “récupération politique sur la détresse des sinistrés”.

    Raoul  : C’est dégoûtant à plusieurs niveaux. D’abord, c’est un peu ironique d’avoir un échevin d’une Ville qui était aux abonnés absents pour gérer la crise à Verviers (je ne parle pas des fonctionnaires, mais des autorités politiques). Notamment, de ne pas avoir assez rapidement donné l’alerte d’évacuation, et d’avoir par contre très rapidement arrêté la récolte des déchets. Je trouve ça dingue, plutôt que d’aller regarder dans sa propre assiette, d’aller pointer du doigt un parti qui, justement, a essayé d’organiser la solidarité concrète.
    
C’est stratégique pour nous. On veut s’inspirer de ce qui avait été fait à l’époque en France avec le Secours Populaire (1). Cela fait deux ou trois ans qu’on réfléchit à de telles formes concrètes de solidarité. Pour les inondations, ce sont finalement plus de 2.000 bénévoles qui sont venus à l’appel du PTB, à côté des milliers d’autres qui ont spontanément donné un coup de main. Cette auto-organisation de la population, c’est aussi un fait politique très important. A Liège, des milliers de bénévoles sont venus des quatre coins du pays, dont de nombreux flamands, il y en a même qui ont pris trois ou quatre semaines de congés, et cela montre que la Belgique de la solidarité, cela existe vraiment.

    Pour revenir aux déclarations de cet échevin PS, politiquement, c’est donc complètement à côté de la plaque. Nous avons voulu poser des actes concrets de solidarité, et pas lancer des paroles en l’air.
Il nous a accusé d’avoir pris les coordonnées des gens. Mais c’est absurde. Comment veux-tu coordonner et dispatcher les équipes, et savoir où les envoyer, où vider les caves et charger les détritus, si tu n’as pas les contacts des volontaires et des sinistrés ? C’est pas en trois heures qu’on nettoie ces affaires-là. A l’Ecole Don Bosco, on a envoyé des dizaines de personnes pendant des dizaines de jours pour vider et nettoyer les locaux.
    
Je peux même ici te donner un scoop.
Pendant deux jours, le centre de crise de Verviers a même renvoyé les bénévoles qui arrivaient vers le centre de bénévoles du PTB, parce qu’on était les seuls à avoir mis sur pied ces outils de coordination. Je le dis ici : les 21 et 22 juillet, on était sur le terrain, et on a envoyé 350 bénévoles à Verviers. L’autorité publique était complètement dépassée.

    Claude  : Je te crois, et ce n’est pas moi qu’il faut convaincre (rires).
Tu as gentiment pris sur ton temps de midi pour participer à cette interview, entre deux séances au Parlement, et le temps nous est donc un peu compté. Mais j’ai vu que tu avais participé comme orateur invité à l’Université d’Été de la France Insoumise, à Valence. Tu peux nous dire un mot à ce sujet ?

    Raoul  : C’était très sympa. J’ai été étonné de voir combien les militants français étaient informés de ce qu’on faisait, via les réseaux sociaux. Cela me faisait du bien de me plonger un peu dans la réalité compliquée française, avec les présidentielles qui arrivent, un vrai danger avec une extrême-droite qui est aussi forte que chez nous en Flandre, mais à l’échelle de toute la nation française. C’était chouette d’aller faire un clin d’oeil là-bas, mais j’irai aussi à la fête de l’Huma la semaine prochaine, parce que la “gauche de gauche” française est ce qu’elle est, elle est plurielle, et ce n’est pas à nous d’aller nous mêler des “affaires intérieures” françaises (rire de Claude).
    
J’ai rencontré beaucoup de jeunes de la France Insoumise, avec beaucoup de questions stratégiques assez pareilles aux nôtres. Comme créer une hégémonie culturelle à gauche ? C’est quoi le marxisme au XXIème siècle ? Les liens entre les luttes sociales et la politique. Plein de questions passionnantes, et on se pose les mêmes en France, en Grèce, en Espagne et en Belgique. Trop longtemps, au PTB, on a cru qu’on allait régler ça à l’échelle belge, avec notre vérité à nous, et on n’avait pas trop de contacts avec les autres gauches plurielles, qui sont très différentes en Europe. Mais là, on a décidé de prendre plus de contacts, et c’était vraiment chouette d’être là.

    Claude  : Justement, par rapport à ces questions stratégiques, la France Insoumise vient de se transformer en “Union Populaire”, qui semble moins spécifiquement marquée “à gauche” que le Parti de Gauche ou la France Insoumise elle-même. Tu as pu discuter de ce tournant politique, ou tu as toi-même une opinion à ce sujet ?

    Raoul  : Je vais parler pour nous. Nous, on reste dans des marqueurs “de classe”. Je sais qu’il y a des débats qui traversent “la gauche de gauche” mais moi, je crois en une analyse marxiste de la société, dans l’existence des classes sociales, même si elles se diversifient et si le prolétariat d’aujourd’hui n’est pas forcément le même que celui d’hier. Mais que le monde du travail, en tant que classe, se retrouve opposé à une grande bourgeoisie nationale et internationale financière, cela reste pour moi un fait, et je reste dans cette grille d’analyse là. Donc, personnellement, je ne me revendique pas du “populisme de gauche”, qui met plutôt en avant une opposition entre “peuple” et “élite”.
    
C’est un débat que nous avons aussi avec nos camarades de la France Insoumise, mais ce qui compte, c’est aussi la pratique de terrain, et c’est important de pouvoir mener ce type de débats sans anathèmes et dans le respect l’un de l’autre et de nos réalités spécifiques. Nous on reste plutôt sur cette alliance ouvriers, employés, petits indépendants, paysans, ce “front de classe” anti-monopolistique, et cette analyse-là nous semble toujours pertinente.

    Claude  : En plus de ça, on ne sait pas encore vraiment quel sera le contenu précis de cette Union Populaire. Là, on est plutôt dans “l’effet d’annonce”.

    Raoul  : Exactement . Nous n’en dirons donc pas plus (rires).

    Claude  : Pour conclure peut-être,… (Raoul regarde sa montre, mais il reste très disponible : on est “dans les temps”) …les inondations et la crise climatique sont entrées chez nous en collision avec une autre crise nationale majeure, celle du COVID. Comment as-tu le sentiment que l’État fédéral et les régions gèrent ce problème chez nous, et le PTB a-t-il une position sur le sujet ?

    Raoul  : Moi, ce qui m’inquiète, c’est la stratégie du “tout au vaccin”, qui a complètement zappé la première ligne de soins, toute cette médecine de proximité qui existe trop peu en Belgique, avec un renvoi systématique vers les spécialistes et les hôpitaux. Je crois qu’on risque de se mettre le doigt dans l’oeil. Même chose pour la vaccination. Je ne crois pas qu’avec l’obligation vaccinale, la répression, on va y arriver. Il y a une vrai méfiance d’une partie de la population vis-à-vis des autorités publiques, mais aussi vis-à-vis des multinationales pharmaceutiques, qui se cristallise peut-être malheureusement autour de la question du vaccin, mais la seule façon de combler ce fossé, c’est de construire un réseau médical proche de la population, et tu sais que nous mettons en avant le modèle coopératif des “maisons médicales”, qui sont une alternative concrète à la “médecine libérale” et du chacun pour soi.
    
Et l’autre versant du débat, ce sont les conséquences économiques de cette crise. Pour le moment, on a maintenu, et tant mieux, un certain nombre d’aides pour maintenir un certain nombre d’acteurs économiques en activité. Mais on parle bientôt de retirer la prise, et cela va provoquer des dégâts terribles d’un point vue social. Et là, va se poser à nouveau la question : qui va payer les conséquences de la crise ? Or toujours sous le capitalisme, et Noémie Klein l’a bien expliqué dans son livre “la Stratégie du Choc”, au moment du “choc”, et la crise du COVID en est un fameux, les gros et puissants vont en profiter pour s’accaparer à nouveau des pans entiers de notre société. Ces grand groupes industriels, qui ont les reins très solides, sont déjà en train de relancer leur production, comme Ryanair qui vient de renouveler sa flotte de Boeing, et ce sont les petits, qui ont des fonds propres beaucoup plus faibles, qui vont mourir.

    Claude  : L’année passée, en France, les principale entreprises du CAC40 ont très sensiblement augmenté leurs bénéfices…

    Raoul  : Là, il y a aussi un vrai enjeu socio-économique : qui va payer les pots cassés de cette crise ? Et on revient alors sur des débats fiscaux comme un impôt sur la fortune, un impôt exceptionnel sur les bénéfices bancaires, sur la grande distribution qui a réalisé des surprofits,… Ce n’est pas qu’une question philosophique. C’est une question très pratique pour le budget 2022. Car on va voir qu’on va à nouveau nous proposer de serrer la ceinture, au nom des dogmes de l’austérité, au lieu d’aller chercher l’argent là où il se trouve.

    Claude  : … sans parler du secteur pharmaceutique, qui a lui-même fait des profits incroyables !

    Raoul  : C’est scandaleux. Ca, c’est un hold-up des Pfizer et Cie, quand on parle de 4 ou 5 milliards de bénéfices en plus. Et en plus, #Pfizer et #Moderna viennent encore d’augmenter le prix des vaccins, alors que le prix de revient est le même !
C’est pour ça qu’on vient de lancer une campagne européenne, avec d’ailleurs tous nos camarades de la gauche radicale européenne, “Pas de Profits sur la Pandémie”, qui est un appel à la signature d’une initiative citoyenne pour exiger de la Commission Européenne une transparence totale et une remise en cause de ces contrats.

    Claude  : Sans compter que de nombreux pays pauvres n’ont pas accès à ces vaccins, à cause de ce coût prohibitif protégé par des brevets, alors qu’une épidémie mondiale, par définition, doit se traiter mondialement. Car les virus ne connaissent pas de frontières, et il est impossible de s’en débarrasser dans un seul pays sans le faire aussi dans tous les autres.

    Raoul  : Cela, il faut le faire comprendre aussi au monde du travail : tant que les trois-quarts de l’humanité n’auront pas accès à ces soins, les virus continueront à muter, et on ne sera jamais tranquille. Donc réclamer la levée de ces brevets, ce n’est pas qu’une attitude altruiste internationale, c’est aussi pour nous-mêmes. Brevets dont je rappelle quand même qu’ils utilisent des technologies qui, dans leur grande majorité, ont été conçues dans des universités publiques ou avec l’aide massive de fonds publics. Le livre “L’État Entrepreneurial” démontre cela très bien. Beaucoup de ces innovations technologiques viennent de nos universités, viennent du travail de chercheurs altruistes, qui n’en ont tiré aucun profit. Moi je suis biologiste de formation, j’ai vu des gens passionnés bosser pour des salaires très modestes. Il faut arrêter de croire que ce qui fait marcher l’humanité, c’est la recherche du profit. Ce n’est pas vrai. Il est d’autant plus immoral que la privatisation de ces techniques et découvertes mettent aujourd’hui notre santé collective en danger.

    Propos recueillis par Claude Semal le 1er septembre 2021.
    (1) NDLR : Héritier du “Secours Rouge” proche du PCF (1923-1943), le Secours Populaire a été créé en 1945 par fusion avec l’Association Nationale des victimes du Nazisme. C’est aujourd’hui la troisième association française de solidarité, en terme de budget, derrière la #Croix-Rouge et le #Secours_Catholique, mais c’est la première en terme de réseau militant. En 2018, elle est venue en aide à plus de trois millions de personnes grâce à plus de 80.000 #bénévoles.

    #Raoul_Hedebouw #PTB #Marxisme #Claude_Semal #union_Populaire #Inondations #Catastrophe #Précarité #ps #Di_Rupo #Secours_Populaire #vaccins #luttes_sociales #inondations #crise_climatique #maisons_médicales #médecine #Santé #Ryanair #surprofits #austérité

  • En Australie, selfies et vidéos en direct deviennent un outil de surveillance des personnes en quarantaine
    https://www.letemps.ch/monde/australie-selfies-videos-direct-deviennent-un-outil-surveillance-personnes-q

    Vous avez été mis en quarantaine ?
    Vous avez 15 minutes pour vous connecter à l’application de l’Etat d’Australie méridionale et prouver que vous êtes bien chez vous, grâce à la reconnaissance faciale et la géolocalisation.
    Un dispositif-test orwellien qui pourrait être déployé au niveau national

    Pour s’assurer du respect des mesures de quarantaine imposées dans le pays, un Etat australien impose à ses citoyens de se plier à un contrôle atypique : une application développée par le gouvernement, Home Quarantine SA, doit être installée pour s’assurer que chacun et chacune se trouve bien en isolement à l’adresse indiquée.

    Souriez, vous êtes filmés
    La personne contrôlée est contactée par SMS, de manière aléatoire, et dispose de quinze minutes pour montrer son visage devant la caméra de son smartphone. La date, l’heure et sa localisation sont alors vérifiées. Ceci pour prouver que le sujet filmé en direct est bien à son domicile. Mais ce n’est pas tout : ses traits sont également scrutés par un logiciel de reconnaissance faciale afin de déterminer s’ils correspondent bien au profil de la personne enregistrée. . . . . . .

    La suite payante, mais est ce bien nécessaire ?

    #contrôle #surveillance #smartphone #algorithme #vidéo-surveillance #biométrie #facial #santé #bigdata #géolocalisation #reconnaissance #police #coronavirus #pandémie #Australie