• Kriegsertüchtigung - Ampel zerlegt Sozialstaat
    https://www.jungewelt.de/artikel/469990.kriegsert%C3%BCchtigung-ampel-zerlegt-sozialstaat.html


    Lindner am Donnerstag abend bei »Maybrit Illner« : »Das Wichtigste ist, dass keine neuen Sozialausgaben dazukommen« 

    La situation est grave. La droite et les libéraux ne se gênent plus. Ils proclament : des canons ou du beurre, il faut choisir. La majorité des allemands paiera pour la guerre. So it goes.

    4.2.2024 von Raphaël Schmeller - Finanzminister Lindner will Aufrüstung mit Kürzungen finanzieren. Armutsforscher spricht von »sozialpolitischer Zeitenwende«

    Die Ampelkoalition will Deutschland kriegstüchtig machen. Und weil das ins Geld geht, führt für Finanzminister Christian Lindner kein Weg an Sozialkürzungen vorbei. Ein »mehrjähriges Moratorium bei Sozialausgaben und Subventionen« sei nötig, um mehr in die Aufrüstung investieren zu können, erklärte der FDP-Politiker am Donnerstag abend bei »Maybrit Illner«. Clemens Fuest, Präsident des kapitalnahen Ifo-Instituts und ebenfalls Gast der ZDF-Sendung, fügte zustimmend hinzu: »Kanonen und Butter – das wäre schön, wenn das ginge. Aber das ist Schlaraffenland. Das geht nicht. Sondern Kanonen ohne Butter.« Der Sozialstaat werde noch nicht abgeschafft, »aber er wird kleiner«, so ­Fuest. Auch die dritte in der Runde, die Grünen-Vorsitzende Ricarda Lang, sagte, Deutschland müsse mehr Geld in die Hand nehmen, um die Ukraine zu unterstützen und Europa bei der Verteidigung unabhängiger von den USA zu machen.

    In der vergangenen Woche hatte Bundeskanzler Olaf Scholz auf der Münchner Sicherheitskonferenz angedeutet, dass Kürzungen bei Renten und Sozialausgaben nötig sein könnten, um die Verteidigungsausgaben langfristig zu erhöhen. »Deutschland investiert dieses Jahr und auch in den kommenden Jahren, in den Zwanziger-, den Dreißigerjahren und darüber hinaus zwei Prozent seines Bruttoinlandsprodukts in die Verteidigung«, so Scholz auf der Konferenz. Er fügte hinzu: »Mein Ziel ist es, dass wir nach dem Auslaufen des Sondervermögens die Ausgaben für die Bundeswehr aus dem allgemeinen Haushalt finanzieren.« Nach Berechnungen des Spiegels würde das im Jahr 2028 Ausgaben von 107,8 Milliarden Euro bedeuten. Zum Vergleich: Der aktuelle Verteidigungsetat des Bundes beträgt 51,9 Milliarden Euro. Um diese Ausgaben zu decken, müsste also an anderer Stelle gekürzt werden – an welcher, hat Lindner nun bekanntgegeben.

    Der Armutsforscher Christoph Butterwegge verurteilte die »sozialpolitische Zeitenwende« der Ampelkoalition am Freitag gegenüber jW. »Was von Christian Lindner als Moratorium erklärt wird, läuft in Wahrheit auf eine Demontage des Wohlfahrtsstaates hinaus. Denn wenn die sozialen Probleme wie bereits seit geraumer Zeit deutlich zunehmen, die Ausgaben aber nicht mehr mitwachsen dürfen, handelt es sich um reale Kürzungen in diesem Bereich«, so Butterwegge. Deutschland stehe vor der Alternative: Rüstungs- oder Sozialstaat. »Setzen sich Bum-Bum Boris Pistorius, Marie-Agnes Strack-Zimmermann, Anton Hofreiter und Co. mit ihren Hochrüstungsplänen durch, wird sich die schon jetzt auf einem Rekordstand befindliche Armut noch verschärfen.«

    Auch der Bundestagsabgeordnete und BSW-Generalsekretär Christian Leye kritisierte Lindners Ankündigung scharf: »Während Rüstungskonzerne Dividendenpartys feiern, sollen Menschen, die ohnehin auf dem Zahnfleisch gehen, noch mehr bluten«, erklärte er gegenüber dieser Zeitung. »Dass sich Vertreter der Regierungsparteien am Wochenende gegen rechts auf die Straße trauen, obwohl sie den Rechten die Wähler von Montag bis Freitag in die Arme treiben, grenzt an Hohn.«

    Nach einem Bericht der Financial Times vom Freitag hat weltweit kein Rüstungskonzern so stark vom »Revival der europäischen Verteidigungspolitik« profitiert wie Rheinmetall. Die Düsseldorfer rechnen bis 2026 mit einer Verdoppelung des Umsatzes auf bis zu 14 Milliarden Euro.

    #Allemagne #guerre #austérité

  • Julien Gossa : « [#VeilleESR] 904 M€ de crédits supprimés pour la MIRES (Mission Interministérielle Recherche et Enseignement Supérieur) www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORF... » — Bluesky
    https://bsky.app
    https://bsky.app/profile/michelbessiere.cpesr.fr/post/3klym4gm7cs2d

    Plus de 20% des annulations de crédit (2,2Md€) portent sur le programme Écologie, développement et mobilité durables.

    500M€ d’annulations portent sur les dépenses de personnel de l’enseignement scolaire.

    Tout un programme politique.

    Les 15 programmes les plus touchés.

    Le programme 172 (Recherche = CNRS, etc.) arrive en 6e position avec 383M€ annulés.

    Commentaire de Michel Bessière
    https://bsky.app/profile/michelbessiere.cpesr.fr/post/3klym4gm7cs2d

    Dormez braves gens ac la LPR plein de moyens et on va atteindre 3% du PIB pour la recherche
    – 80M€ sur pgm 150 (enseignement supérieur et recherche universitaire)
    – 383M€ sur pgm 172 (recherche)
    – 125M€ sur pgm 231 (vie étudiante)
    – 192M€ sur pgm 193 (recherche spatiale)

  • RSA sous condition : la ministre du Travail annonce un élargissement de l’expérimentation « à 47 départements d’ici la fin du mois » - Public Sénat
    https://www.publicsenat.fr/actualites/emploi/rsa-sous-condition-la-ministre-du-travail-annonce-un-elargissement-de-le

    « La meilleure émancipation, c’est le travail », résume Catherine Vautrin au micro de Public Sénat pour expliquer la position du gouvernement en matière de lutte contre le chômage. À ce titre, la ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités, a annoncé un élargissement de l’expérimentation du conditionnement du #RSA à 15 heures d’activité : « Aujourd’hui, il y a 18 expérimentations, nous allons passer à 47 d’ici la fin du mois. »

    Lors de son discours de politique générale, le Premier ministre avait déjà annoncé que ce dispositif – voté dans le cadre de la loi « pour le plein emploi » – serait généralisé à toute la France d’ici à 2025.
    Une réforme de l’allocation spécifique de solidarité

    Dans son discours devant l’Assemblée nationale, Gabriel Attal avait également annoncé son souhait de supprimer l’allocation spécifique de solidarité pour les #chômeurs en fin de droit, pour la remplacer par le versement du RSA.

    La disparition de cette allocation, destinée aux demandeurs d’emploi qui ont épuisé leurs droits à l’assurance chômage, suscite des inquiétudes. Les associations craignent une précarisation des chômeurs de longue durée, les départements – qui sont responsables du versement du RSA – alertent sur la création d’une nouvelle charge financière.

    « Un demandeur d’emploi, ce qu’il cherche c’est à retourner dans l’emploi. Notre objectif, c’est de l’accompagner à aller dans l’emploi, c’est la meilleure émancipation possible pour lui », assume de son côté Catherine Vautrin.

    Vain dieu, cette fois-ci je ne vais pas y couper alors que je ne cherche pas vraiment à retrouver du travail, le salaire me suffirai !

  • Rosalie Berthier sur X :
    https://twitter.com/RosalieBerthier/status/1750498975889641480

    A fascinating read*** - and extremely interesting to think in parallel to the discourse around “re-arming French demography” for example.

    @SaharMech explains how institutions, like the IMF, impose austerity measures on states such as Tunisia forcing women out of the working force. Austerity means less support to education, health, kindergarten, nurse services, etc.

    When care work is no longer a public priority, and society withdraw collective funding, it always increases the unpaid, invisible labor of women. Women, in turn, have less time, energy and resource to allocate to formal, paid labor. In Tunisia, they drop out of the workforce.

    In France, our neo liberal model has also been defunding care work for decades. Women may decide to stay in the workforce, but they have limited time, energy and resource to raise a family. This has been a contributing factor to a lower natality.

    To increase women paid work in Tunisia or “re-arm French demography” we must collectively decide how we share, fund, and reward, care work.

    * السياسات التقشّفية وإقصاء المرأة من سوق العمل | صفر
    https://alsifr.org/women-austerity

    #austérité #fmi #femmes

  • « Faire du brevet l’examen de l’entrée en seconde, c’est la fin programmée du collège unique », Claude Lelièvre

    Invité à préciser ce qu’il entendait par « libéralisme avancé », le président de la République Valéry Giscard d’Estaing (« VGE ») déclarait, sur RTL, le 20 mai 1975 : « Il y a dans la pensée de gauche des éléments positifs importants dont je compte bien m’inspirer ; ce qui fait que, dans l’action libérale avancée, il y a beaucoup d’idées de gauche qui doivent être mises en œuvre. »

    Quelques-unes d’entre elles ont alors défrayé la chronique : création d’un secrétariat à la condition féminine, loi Veil sur l’IVG, abaissement de l’âge de la majorité à 18 ans, regroupement familial pour les immigrés, collège unique.

    On aurait pu penser qu’avec son antienne du « en même temps », la présidence d’Emmanuel Macron s’inscrirait dans cette filiation. On voit clairement qu’il n’en est rien. La loi Veil sur l’IVG a été adoptée avec l’appui de l’ensemble des députés de gauche le 20 décembre 1974 et une minorité de parlementaires de droite.

    A contrario, la récente loi sur l’immigration a été adoptée avec l’appui de l’ensemble des députés du Rassemblement national. Par ailleurs, Michelle Perrot, la grande spécialiste de l’histoire des femmes, a pu se dire « scandalisée » par les propos d’Emmanuel Macron concernant l’affaire Depardieu.

    Rupture avec la « tradition républicaine »

    La conception du « collège unique » est une version française de l’« école de base » suédoise (sociale-démocrate), de la « comprehensive school » (travailliste), de la « Gesamtschule » (sociale-démocrate). Dans le cadre du « libéralisme avancé », le collège unique a été voulu et porté personnellement par Valéry Giscard d’Estaing, mais a rencontré de nombreuses oppositions, en particulier dans son propre camp politique. Encore en octobre 1991, Alain Juppé (alors secrétaire général du RPR) proclamait qu’il fallait « casser le collège unique ». Mais, dans son livre paru en vue de la campagne présidentielle de 2017, il ne prônait plus que quelques aménagements.

    Marine Le Pen, elle, a proposé dans son programme pour l’élection présidentielle de 2022 une arme de « destruction massive » afin d’en finir avec le collège unique : « Le diplôme national du brevet deviendra un examen d’orientation post-troisième. » L’ex-ministre de l’éducation nationale, Gabriel Attal, a repris pour l’essentiel cette prescription en annonçant que le brevet serait désormais une condition nécessaire pour entrer en seconde (générale et/ou technologique ?), ce qu’il n’a jamais été jusque-là. Faire du brevet l’examen de l’entrée en seconde, c’est choisir sans appel que le collège doit être une propédeutique au lycée, et non pas la deuxième phase d’une instruction obligatoire (pour tous).

    C’est la fin programmée du collège unique et de son sens originel initié dans le cadre du libéralisme « avancé ». « VGE » avait été très net, en 2001 : « Le débat doit se concentrer sur cette question : quels savoirs donner à cet ensemble de jeunes qui constituent un acquis culturel commun ? On n’a guère avancé depuis vingt-cinq ans. Au lieu d’avoir rabattu tout l’enseignement des collèges vers l’enseignement général, les rapprochant des classes de la 6e à la 3e des lycées d’autrefois, en un peu dégradé, il aurait mieux valu en faire une nouvelle étape de la construction du cycle scolaire. »

    Le renoncement aux ambitions portées par le libéralisme « avancé » dans certains domaines peut parfois aller plus loin et rompre non seulement avec le « libéralisme avancé » mais même avec la simple « tradition républicaine ». On peut en prendre pour exemple significatif la volonté réitérée constamment ces derniers mois par l’ex-ministre de l’éducation nationale d’aller vers une forte « labellisation » ministérielle des manuels scolaires.

    Le choix des manuels scolaires, question vive

    La question du choix des manuels scolaires a été une question vive lors de l’instauration de l’école républicaine et laïque, sous la IIIe République. Le 6 novembre 1879, le directeur de l’enseignement primaire, Ferdinand Buisson, dans une note adressée à Jules Ferry, indique qu’« il y aurait de graves inconvénients à imposer aux maîtres leurs instruments d’enseignement » et qu’« il n’y en a aucun à leur laisser librement indiquer ce qu’ils préfèrent ».

    En conséquence, Jules Ferry signe, le 16 juin 1880, un arrêté qui fait largement appel au concours des maîtres et il souligne que « cet examen en commun deviendra un des moyens les plus efficaces pour accoutumer les enseignants à prendre eux-mêmes l’initiative, la responsabilité et la direction des réformes dont leur enseignement est susceptible ». Le 13 octobre 1881, une circulaire établit, pour les professeurs de collèges et lycées, des réunions mensuelles en leur confiant le choix des livres de classe.

    L’école républicaine instituée sous la IIIe République s’est ainsi distinguée nettement de ce qui l’a précédée et de ce qui l’a suivie dans ce domaine. Par exemple, François Guizot, ministre de l’instruction publique en 1833, a fait paraître des manuels scolaires officiels dans les cinq matières principales de l’école primaire. Et, dès l’arrivée de Philippe Pétain au pouvoir, un décret du 21 août 1940 a mis un terme à l’attitude libérale qui avait prévalu : ce décret ne traite plus de la liste « des livres propres à être mis en usage » mais de celle « des livres dont l’usage est exclusivement autorisé ».

    A la Libération, le 9 août 1944, une ordonnance annule « tous les actes relatifs à l’interdiction de livres scolaires ou instituant des commissions à l’effet d’interdire certains livres ».

    En miroir, on peut rappeler la réponse du ministre de l’éducation nationale Alain Savary à une question écrite de parlementaires en avril 1984 à propos d’un manuel incriminé : « Le ministre ne dispose pas du pouvoir d’injonction lui permettant de faire retirer ni même de faire amender un ouvrage. Il n’exerce aucun contrôle a priori sur le contenu des manuels scolaires et il n’a pas l’intention de modifier la politique traditionnellement suivie à cet égard. Il n’existe pas de manuels officiels, pas plus qu’il n’existe de manuels recommandés ou agréés par le ministère de l’éducation nationale. Il y a eu dans le passé des tentatives allant dans ce sens, avec risques de censure. »

    Oui, dans bien des domaines, on est désormais loin de l’horizon d’un certain libéralisme « avancé » qui se voulait « moderniste » : ce qui se profile, c’est presque sans fard un libéralisme « d’attardés » plus ou moins assumé.

    Claude Lelièvre est l’auteur de L’Ecole d’aujourd’hui à la lumière de l’histoire (Odile Jacob, 2021).

    https://www.lemonde.fr/education/article/2024/01/16/faire-du-brevet-l-examen-de-l-entree-en-seconde-c-est-la-fin-programmee-du-c

    #école #BEPC #collège

    • « Si le récit égalitaire perdure, l’Etat organise une forme d’optimisation scolaire », Laurent Frajerman
      https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/01/16/si-le-recit-egalitaire-perdure-l-etat-organise-une-forme-d-optimisation-scol

      L’ancien ministre Gabriel Attal avait annoncé, en novembre 2023, avant sa nomination comme premier ministre le 9 janvier, un important train de mesures pour réformer l’éducation nationale, incluant d’aborder la « question du tabou du #redoublement » et de créer des #groupes_de_niveau au collège. Au regard des enquêtes internationales, personne ne conteste plus la baisse du niveau des #élèves français, même de ceux qui figurent parmi les meilleurs.

      L’ex-ministre en avait conclu que l’#enseignement doit se montrer plus exigeant, ce qui correspond à un sentiment très majoritaire. Outre les menaces qu’elles font peser sur la liberté pédagogique, on peut douter que les mesures soient à la hauteur de l’enjeu. Toutefois, ces critiques ne peuvent dissimuler que cela fait plus de dix ans que la dynamique positive qui a démocratisé l’école française a disparu. La panne du modèle actuel, miné par la #ségrégation_sociale et des cures d’#austérité à répétition, impose des changements. Tout l’enjeu étant de savoir si c’est pour revenir aux années 1950 ou pour relancer sa démocratisation.

      Les politiques éducatives menées depuis le général de Gaulle œuvraient pour la scolarisation de tous les élèves du même âge dans une structure identique, dans l’objectif de leur délivrer le même enseignement. En conséquence, les classes ont été marquées par une hétérogénéité croissante, avec son corollaire : une baisse d’exigence, afin de faciliter l’accès de tous les élèves aux anciennes filières élitistes.

      Avec succès, puisque l’#accès_aux_études a été considérablement élargi. Cela s’accompagne du passage presque automatique en classe supérieure. A la fin des années 1960, le redoublement constituait la règle : un tiers des élèves redoublait la classe de CP, contre 1,3 % aujourd’hui. En 2021, seulement 12 % des élèves arrivaient en seconde avec du retard. Devenu résiduel, le redoublement a changé de nature, ne concernant plus que des élèves en forte difficulté, qu’elle soit structurelle ou conjoncturelle.

      Classes moyennes supérieures

      Les enseignants affichent leur scepticisme. Ils ne considèrent pas le redoublement comme une recette miracle, car il peut générer ennui et découragement. Toutefois, ils se trouvent démunis devant l’écart grandissant entre les meilleurs élèves, qu’il faut stimuler, et ceux qui cumulent les difficultés de compréhension. Ils constatent que plus les années de scolarité passent, plus l’échec s’enkyste, moins la notion de travail scolaire ne revêt de sens, générant quelquefois une attitude perturbatrice.

      Gabriel Attal en a tiré d’ailleurs argument pour dénoncer l’absurdité de cette situation et la souffrance qu’elle génère pour les élèves. Nombre d’enseignants vivent une situation d’autant plus ingérable que, paradoxalement, si l’affichage est homogène, le rêve de l’école commune s’éloigne.

      Jusque-là, la sociologie de l’éducation dénonçait les limites de cette politique de massification. Les inégalités sociales étant structurelles, le système est d’abord soumis aux effets de la #ségrégation-spatiale. Quoi de commun entre un collège en éducation prioritaire et un autre situé en centre-ville d’une métropole ?

      Quatre types d’école cohabitent, donc : l’#école_publique normale, celle en #éducation_prioritaire, l’école publique élitiste, et l’#école_privée. Aujourd’hui, avec le développement d’un #marché_scolaire, nous vivons une nouvelle phase. L’Etat aggrave la fracture existante en créant des établissements dérogatoires et de nouvelles #filières_élitistes sélectionnant par les langues, critère socialement discriminant. Pire, il subventionne massivement sa propre concurrence, l’enseignement privé.

      Le privé accueille de plus en plus d’élèves des milieux favorisés, au détriment de la mixité sociale. Les difficultés se concentrent alors dans l’école publique « normale ». Seule à supporter réellement les contraintes de la démocratisation, celle-ci n’en est que plus répulsive pour les classes moyennes et supérieures, générant un terrible cercle vicieux. Si le récit égalitaire perdure, l’Etat organise en réalité une forme d’#optimisation_scolaire au détriment de ceux qui n’ont pas d’échappatoire.

      Depuis une quinzaine d’années, les enquêtes internationales nous alertent sur l’aggravation du poids des #inégalités_sociales dans les résultats scolaires. Ce constat est dissimulé par l’invisibilisation de la #compétition. D’un côté, les notes ont été remplacées par les compétences, de l’autre, elles connaissent une inflation qui, malheureusement, ne reflète pas une hausse du niveau réel. En 2022, 59 % des bacheliers ont obtenu une mention. Ils étaient moins de 25 % en 1997… Le flou qui en résulte bénéficie aux familles les plus informées sur la règle du jeu, ou capables de payer coachs et cours particuliers.

      Politique éducative « discount »

      Le second vice de fabrication de la démocratisation scolaire est son caractère « discount ». Par exemple, l’argent économisé par la quasi-suppression du redoublement n’a guère été réinvesti dans des dispositifs permettant d’épauler les élèves en difficulté. Autrefois, les enseignants encadraient les élèves dans leurs exercices et l’apprentissage du cours en dehors des heures de classe. Aujourd’hui, ce type de travail est généralement confié à des étudiants bénévoles ou à des animateurs ou surveillants peu qualifiés. Même dans le dispositif « Devoirs faits » en collège, la présence d’enseignants est optionnelle.

      De nombreux choix proviennent de la #rationalisation_budgétaire : chasse aux options, suppression progressive des dédoublements de classe. Par exemple, en 2010, un élève de 1re L avait obligatoirement six heures de cours en demi-groupe (en français, langues, éducation civique, mathématiques et sciences). Aujourd’hui, les établissements ont toujours la latitude de créer de tels groupes, mais en prenant dans une enveloppe globale qui se réduit d’année en année et sans qu’un nombre maximum d’élèves ne soit prévu.
      Le pouvoir d’achat des #enseignants a baissé d’environ 20 %, source d’économie massive sur les salaires. Les effets commencent seulement à en être perçus : crise du recrutement, hausse exponentielle des démissions et professeurs en place démotivés par le déclassement de leur métier. Les promoteurs de cette politique leur préfèrent des enseignants précaires et sous-qualifiés, sommés de suivre les injonctions pédagogiques du moment. Remarquons que ces #contractuels sont nettement plus nombreux dans les établissements difficiles de l’enseignement public…

      Depuis 2002, les gouvernements de droite et de centre droit suppriment des postes d’enseignant. Malgré le redressement opéré sous François Hollande, le solde reste négatif, avec moins 36 500 postes. Le second degré a été particulièrement affecté, avec un solde de moins 54 700 postes, au nom de la priorité au primaire. Un maillon essentiel de la chaîne éducative a donc été fragilisé, alors que c’est le lieu de maturation des contradictions du système. Quel sens cela a-t-il d’habituer un élève de REP + à des classes de quinze élèves pour, devenu adolescent, le mettre dans une classe de vingt-cinq au collège ? Ces politiques de ciblage, censées produire des résultats visibles à un moindre coût, créent souvent inégalités et incohérences.

      Aujourd’hui, la France dépense 1 point de moins du PIB pour l’éducation qu’en 1995. Si on appliquait aujourd’hui les ratios en usage à l’époque, le budget consacré à l’avenir du pays augmenterait de 24 milliards d’euros, dont 15,5 milliards d’euros dépensés par l’Etat. Ce sous-investissement chronique se paie par la crise de notre #système_scolaire. Un débat sans arguments d’autorité s’impose donc, sous peine que les idéaux généreux et les politiques cyniques aboutissent définitivement à une école à plusieurs vitesses, dans laquelle les #classes_populaires seront assignées à un enseignement public dégradé.

      Laurent Fajermann est professeur agrégé d’histoire au lycée Lamartine, sociologue, chercheur associé au Centre de recherches sur les liens sociaux, du CNRS

    • Philippe Mangeot (philippe.duke ) sur Instagram :

      Lecture effarée du rapport de l’enquête administrative de l’Inspection générale sur le collège Stanislas, que publie dans son intégralité @mediapart. Toutes les informations qui circulaient sur les pratiques de cet établissement privé sous contrat sont corroborées et objectivées : contournement de la loi et de Parcoursup, pédagogie brutale et assumée comme telle, programmes non respectés, enseignement sexiste et homophobe..

      À ce stade, le scandale n’est pas seulement que la ministre de l’Éducation nationale ait choisi d’y inscrire ses enfants, contournant l’enseignement public au profit d’une école privée où se cultive l’entre-soi. Il est que le ministère dirigé à l’époque par Gabriel Attal a mis ce rapport sous le boisseau depuis qu’il lui a été rendu en juillet dernier, refusant de le rendre public.

      Mais il est également que cette institution privée, qui viole en toute impunité le contrat qui la lie à l’État, est mieux dotée, sur fonds publics, que la quasi-totalité des établissements scolaires publics de Paris, comme l’a révélé en janvier dernier une enquête de @lemondefr. L’argent public favorise Stanislas, c’est-à-dire les familles les plus fortunées : les « trois petits garçons » de Madame Oudéa-Castéra ont coûté plus cher à l’État.que les élèves du public.

      L’anagramme de Stanislas dit une vérité : la complaïisäncé : des pouvoirs publics à l’égard d’un établissement qui devrait n’avoir aucune place dans « l’École de la République », comme dit la ministre, nous salit tous et toutes.

  • « Wolfgang #Schäuble et Jacques #Delors : une logique, un couple, des enfants »

    Qui aura la garde ? :-D :-D :-D

    Faisons l’#amour, avant de nous dire #adieu... :-D :-D :-D

    « L’un défendait l’#austérité budgétaire et voulait l’appliquer à toute l’#Europe. L’autre représentait cette deuxième #gauche acquise au #libéralisme bruxellois et au #Marché unique. Le premier assumait fort bien son statut de père fouettard. Le second s’accommoda mal d’une impossible Europe sociale. Mais, ils finirent d’une certaine façon par faire bon ménage dans une UE faites de critères, de normes et de technocratie. (...) »

    #politique #comique #fédéralisme #social #humour #tragique #fraternité #changement #seenthis #vangauguin

    https://www.marianne.net/economie/wolfgang-schauble-et-jacques-delors-une-logique-un-couple-des-enfants#utm_

  • Von Marzahn nach Spandau : Berliner Rettungswagen braucht 46 Minuten zum Notfall
    https://www.berliner-zeitung.de/mensch-metropole/von-marzahn-nach-spandau-berliner-rettungswagen-braucht-46-minuten-

    Le service d’aide médicale urgente de Berlin n’est plus capable d’intervenir dans des délais raisonnables. La croissance de la ville, le manque d’effectifs et de véhicules et les files d’attente dans les autres service médicales ont crée une trop grande demande pour le SAMU. Après des décennies d’austérité et de restructurations du secteur médical la survie des patients est menacé par de très longues temps d’attente.

    14.12.2023 von Andreas Kopietz - Berliner sollten keinen medizinischen Notfall erleiden – und wenn, dann nur zu bestimmten Tageszeiten. Oft ist kein Rettungswagen frei. So häufig galt im Dezember Ausnahmezustand.

    Es gibt inzwischen Feuerwehrleute, die bei dem Thema sarkastisch werden: Den Herzinfarkt, die Niereninsuffizienz oder den Schlaganfall solle man besser verschieben, wenn man in Berlin wohnt. Die Feuerwehr hat nämlich zu wenige Rettungswagen (RTW). In diesem Monat ist es besonders schlimm. Jeden Tag herrscht „Ausnahmezustand Rettungsdienst“. Zeitweise steht nicht ein einziger Rettungswagen zur Verfügung. Und wenn, dann brauchen die Retter oft zu lange zum Patienten – mitunter mehr als 30 Minuten. Denn sie müssen weite Strecken durch die Stadt zurücklegen.

    So musste sich nach Informationen der Berliner Zeitung zum Beispiel in der vergangenen Woche der RTW 6110 von seinem Stützpunkt in Marzahn mit Blaulicht durch die gesamte Stadt bis nach Spandau quälen. Er benötigte dafür 46 Minuten. Gerufen wurde er wegen Rückenschmerzen. Diese sind in den meisten Fällen harmlos. Selten könnte die Ursache aber auch ein Herzinfarkt sein, dessen Schmerz in den Rücken ausstrahlt.
    So oft gab es im Dezember schon Ausnahmezustand Rettungsdienst:

    Am Mittwoch war bisher der schlimmste Tag für die Rettungskräfte: 16 Stunden Ausnahmezustand.

    Am Mittwoch war bisher der schlimmste Tag für die Rettungskräfte: 16 Stunden Ausnahmezustand.Berliner Zeitung

    Der Ausnahmezustand Rettungsdienst wird immer dann ausgerufen, wenn mehr als 80 Prozent der Rettungswagen ausgelastet sind und die vorgegebene Zeit vom Notruf bis zum Eintreffen der ersten Helfer nicht mehr gehalten werden kann. Dann muss Personal, das laut Plan auf Löschfahrzeugen sitzt, Rettungswagen besetzen – was zulasten des Brandschutzes geht. Ein Beispiel: Laut der vom Lagedienst erstellten Stärkemeldung waren am Montag dieser Woche 22 Löschfahrzeuge personalgemindert oder gar nicht besetzt. Es fehlten 14 RTW, davon 13 von den Hilfsorganisationen, die über einen extremen Mangel an Notfallsanitätern klagen. Diese wandern nach der Ausbildung oft in andere Bundesländer ab, wo das Arbeiten angenehmer und die Bezahlung besser sind.

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    Bei Ausnahmezustand können die Rettungswagen nur für nötigste Arbeiten, wie etwa das Auffüllen von Material, außer Betrieb genommen werden. Für Putzen und Pausen ist da keine Zeit.

    Im Durchschnitt dauerte der tägliche Ausnahmezustand im Dezember elf Stunden und 22 Minuten. Im Allgemeinen setzt der Mangel gegen Mittag ein und dauert bis in die Nacht. An diesem Donnerstag wurde der Ausnahmezustand um 10.08 Uhr ausgerufen. Er endete am Freitagmorgen, um 1.15 Uhr. Und so droht der Dezember den Rekord vom November zu schlagen, als an 25 Tagen die RTW knapp waren.

    Experten nennen viele Ursachen für die Krise des Rettungsdienstes: etwa der Mangel an ausgebildeten Notfallsanitätern. Oder ein hohes Anspruchsdenken in der Bevölkerung, weshalb wegen Kleinigkeiten sofort der Notruf 112 gewählt wird. Als eine weitere Ursache wird auch das System der Arztpraxen benannt, wo Kassenpatienten keine Termine bekommen und sich deshalb an die Feuerwehr oder direkt an die Notaufnahmen der Krankenhäuser wenden. Der Rettungsdienst muss im Grunde die Mängel des Gesundheitssystems ausbaden.
    Innenverwaltung stoppt Ausschreibung an private Dienstleister

    Kritisiert wird von vielen das sture Anwenden des Standardisierten Notruf-Abfrageprotokolls (SNAP), weshalb ein RTW beziehungsweise Notarzt auch wegen einer Nagelbettenzündung oder wegen „Blutung mit internistischer Ursache“ (Nasenbluten) losfährt. Mit den standardisierten Fragen sei es nicht möglich, bei der Notrufannahme zu differenzieren, lautet einer der Kritikpunkte. Etwa bei der Frage „Atmet die Person normal?“ Der Verein „Berlin brennt“, ein Zusammenschluss von Feuerwehrleuten, würde SNAP deshalb am liebsten abschaffen, während andere, wie die Deutsche Feuerwehrgewerkschaft, dafür werben, SNAP klug anzuwenden, weil es Rechtssicherheit gebe. Es schütze die Kollegen, argumentiert auch ein Behördensprecher.

    „Berlin brennt“ kritisiert in einer Presseerklärung zudem, dass die Senatsinnenverwaltung den benötigten Mehrbedarf an RTW nun doch nicht durch einen privaten Dienstleister auffüllen will wie zunächst geplant. Sie habe eine Ausschreibung von 18 zusätzlichen RTW ohne Angabe von plausiblen Gründen oder wirksamen Ersatzmaßnahmen überhastet gestoppt. Der feuerwehrpolitische Sprecher der CDU im Abgeordnetenhaus, Alexander Herrmann, sagt dazu: „Es ist eine Grundsatzfrage, ob man privatisiert oder die Hilfsorganisationen stärkt. Wir favorisieren die Stärkung der Hilfsorganisationen.“

    #Allemagne #Berlin #SAMU #austérité #santé

  • Mise à l’écart de la cheffe des urgences de Laval : le ministre de la Santé interpellé - France Bleu
    https://www.francebleu.fr/infos/sante-sciences/mise-a-l-ecart-de-la-cheffe-des-urgences-de-laval-le-ministre-de-la-sante

    Caroline Brémaud n’est plus la cheffe du service des urgences de l’hôpital de Laval depuis le 1ᵉʳ décembre. Très médiatique, celle qui a lancé l’alerte sur le manque criant de moyens à l’hôpital en 2021, est démise de ses fonctions. Des syndicats de soignants et des élus crient au scandale.

  • Ouf ! Malgré tout, la France a passé son stress test chez Standard & Poor’s mais en frôlant la barre. Bruno Le Maire en profite pour resserrer les boulons afin d’anticiper une éventuelle dégradation de la note de la dette française dans le futur. Ça va saigner à tous les étages ...

    Bruno Le Maire : « Il faut des mesures drastiques de simplification pour les entreprises » - Le Parisien
    https://www.leparisien.fr/politique/bruno-le-maire-il-faut-des-mesures-drastiques-de-simplification-pour-les-

    Sur quels postes les dépenses peuvent-elles être encore rabotées ?

    Nous passerons au crible toutes les dépenses publiques, sans exception. C’est tout l’objet des revues de dépenses publiques. Dans certains secteurs, comme l’hôpital, l’école ou l’innovation, la dépense publique est un investissement. Dans d’autres secteurs, elle peut être réduite. Prenez le chômage : à partir du moment où il a baissé, il est légitime de dépenser moins d’argent. Prenez le logement : nous dépensions pour le seul avantage fiscal Pinel près de deux milliards d’euros pour seulement 30 000 nouveaux logements construits. Il était donc légitime de le supprimer. Dernier exemple : dans la santé, la franchise de 50 centimes par médicament n’a pas bougé depuis 2008, alors que la consommation de médicaments explose. Elle doit passer à un euro.

  • La sortie de la crise du Covid-19 s’est traduite par une hausse de la pauvreté et des inégalités
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/11/14/la-sortie-de-la-crise-du-covid-19-s-est-traduite-par-une-hausse-de-la-pauvre

    Les indicateurs de niveaux de vie pour l’année 2021, publiés mardi 14 novembre par l’Insee, montrent que 550 000 personnes ont basculé dans la pauvreté, tandis que les ménages les plus aisés ont vu leur niveau de vie augmenter.
    (...) Cette hausse de la pauvreté s’est accompagnée d’un creusement des inégalités. La moitié de la population la moins aisée a vu reculer son niveau de vie en euros constants (c’est-à-dire en tenant compte de l’inflation), après une hausse en 2020. Ce recul est plus marqué pour les 20 % les plus pauvres. A l’inverse, la moitié de la population la plus aisée a vu son niveau de vie augmenter, avec une hausse plus forte pour les 20 % les plus riches.

    https://archive.ph/tFriA

    9,1 millions de personnes, 14,5 % de la population sous le seuil de pauvreté en 2021

    En 2021, les inégalités et la pauvreté augmentent
    https://www.insee.fr/fr/statistiques/7710966

    Titre-restaurant : le gouvernement « étudie » une prolongation de leur utilisation pour les courses alimentaires
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2023/11/14/titre-restaurant-le-gouvernement-etudie-une-prolongation-de-leur-utilisation

    Depuis août 2022, l’utilisation des titres-restaurant a été étendue à tous les produits alimentaires, même s’ils ne sont pas consommables directement sans cuisson ou préparation (farine, pâtes, riz, œufs, poisson, viande…). Mais cette dérogation devait prendre fin le 1er janvier 2024. « Est-ce que c’est simple à faire ? », s’est interrogé le ministre au sujet d’une éventuelle prolongation de la dérogation. « Non, car il faut une disposition législative », a-t-il relevé.

    « Nous sommes en train d’étudier les possibilités législatives qui permettraient d’étendre au-delà du 31 décembre 2023 cette faculté d’utilisation », a-t-il enchaîné. « Au moment où je vous parle, je n’ai pas la solution législative. Je vous le dis très simplement, mais je suis favorable à cette extension », a insisté le numéro deux du gouvernement.
    Jusqu’à la dérogation, les titres-restaurant servaient à régler uniquement des repas, plats cuisinés, salades préparées, sandwichs (servis sur place ou à emporter) ainsi que les fruits et légumes ou les produits laitiers.

    #pauvreté #inflation #alimentation

    • « Au moment où je vous parle, je n’ai pas la solution législative. Je vous le dis très simplement, mais je suis favorable à cette extension »,

      C’est dommage qu’il y ai pas de 49.3 pour cette extension à laquelle il est si favorable ! ils ont tous été utilisé par leur Bête Morne pour faire les poches du peuple et envoyer l’assistance publique à équarrissage.


      On dirait le porc napoléon qui envoie Malabar à la « retraite »...

    • merci @mad_meg c’est corrigé et puis cette involontaire tentative de concaténation d’autorité et d’austérité restait bancale
      est-ce nazie que tu voulais écrire ? si tel était le cas, tout ce qui est rigide, rigoureux ou strict n’est pas nazi. ne dépouillons pas les entreprises humaines de leurs spécificités (l’ignominie est elle-aussi multiple), l’histoire de son relief, on y pigerait plus grand chose il me semble.

      sinon, c’est une minable rustine, je soulignais qu’ils l’enlevaient, ils la maintiennent ? tout continue... c’est réservé aux salariés en poste, les indépendants, les retraités, les étudiants, celleux qui chôment peu ou prou, ponctuellement ou davantage auront moins ou rien.
      pendant ce temps - même france cul le disait hier, en termes moins tranchés- on balance des milliards pour l’assistance aux entreprises (CICE, exonérations) mais ni la prime d’activité ni les minima, ni les allocs chômage ou les bourses ou les retraites, ne sont substantiellement augmentées (sabrées ou retardées, ça oui, ça arrive), alors même qu’une autre rustine, les restos du coeur, pleure misère et réduit son périmètre pour limiter la demande en triant plus qu’auparavant ses « bénéficiaires »...

      "ceux qui ne sont rien" c’était pas juste un maladroit signe de mépris mais aussi - en même temps !- un lapsus significatif qui (re)dit "c’est notre) projet !"

      "nous ne sommes rien..." pointait une vieille chanson. une nouvelle prolétarisation nous y ramène. programme politique transpartidaire. et pour « accepter » d’en être de ce rien, quoi de mieux que de savoir qu’il y a des moins que rien (étrangers, ultra précaires, etc), produits comme tels à cette fin.
      à descendre cette pente, on aura non seulement la préférence nationale, la stigmatisation des assistés (incapables de se libérer du besoin par le travail, êtres de pur besoin, animaux eux-aussi) et l’autoritarisme mais aussi -combien arriveront à voter Philippe, Darmanin ou Attal pour le moins pire ? - le RN .

      sauf si, puisque l’achat de plus d’armes que jamais pour le maintien de l’ordre annonce sans doute de nouvelles « réformes », comme lors de la mobilisation contre celle des retraites, le RN est de nouveau contraint de faire tapisserie, et mieux encore, que d’autres valeurs que celles d’une réaction omniprésente viennent occuper l’espace politique, pour ne plus en laisser à la fascisation.

      #économie

  • Comment l’austérité paralyse l’université

    [Rentrée sous tension à la fac] Pour dénoncer leur manque de #reconnaissance, des enseignants démissionnent de leurs #tâches_administratives, alors que le projet de loi de finances 2024 risque d’aggraver les difficultés financières de l’université.

    Les présidents d’université l’ont mauvaise. La raison ? Le #projet_de_loi_de_finances (#PLF) 2024, qui n’est pas à la hauteur des besoins de leurs établissements. Déjà fortement impactées par la hausse des prix en général et des coûts de l’énergie en particulier, les universités vont en effet devoir financer pour 2023 et 2024 une partie de la hausse des #salaires décidée en juin par le ministre de la Fonction publique Stanislas Guérini. « Une très mauvaise nouvelle », a réagi France Universités dans un communiqué du 19 octobre :

    « Pour les universités, cela signifie qu’elles devront financer 120 millions d’euros [sur un coût total d’environ 400 millions d’euros, NDLR], soit par prélèvement sur leurs fonds de roulement, soit par réduction de leur campagne d’emplois. Cela équivaut à 1 500 #emplois de maîtres de conférences en moins, non ouverts au recrutement, dénonce l’association, qui fédère l’ensemble des présidents d’universités. Encore une fois, les universités font les frais de la #politique_budgétaire du gouvernement qui considère l’#enseignement_supérieur et la #recherche comme une variable d’ajustement et non comme un investissement en faveur de la jeunesse », ajoute le communiqué.

    La situation est, il est vrai, particulièrement difficile, avec de nombreuses universités au #budget_déficitaire ou en passe de le devenir. Et un gouvernement qui n’entend rien leur concéder.

    Chute de la dépense par étudiant

    Début septembre, #Emmanuel_Macron expliquait, dans un échange avec le Youtubeur Hugo Travers, qu’il n’y avait « pas de problème de moyens » dans l’enseignement supérieur public, dénonçant une forme de « #gâchis_collectif » puisque, à ses yeux, il y aurait « des formations qui ne diplôment pas depuis des années » et d’autres qui se maintiennent « simplement pour préserver des postes d’enseignants ».

    Dans la foulée, la ministre #Sylvie_Retailleau, exigeait de libérer leurs #fonds_de_roulement – cet « argent public qui dort » d’après elle – estimés à un milliard d’euros, et qui permettrait de financer une partie des mesures en faveur du pouvoir d’achat des #fonctionnaires décidées cet été. Seulement, arguent les chefs d’établissements, ces fonds sont destinés aux rénovations énergétiques des bâtiments ou aux équipements de laboratoires de recherches.

    Déjà peu élevée par rapport aux autres pays d’Europe, la #dépense_par_étudiant décroche en réalité nettement depuis 2010. À l’université, le nombre d’inscrits a augmenté de 25 %, et le budget d’à peine 10 %. Le nombre d’enseignants a, lui, baissé de 2 %.

    « Pour retrouver les #taux_d’encadrement de 2010, il faudrait créer 11 000 postes dans les universités », a calculé Julien Gossa, maître de conférences en sciences informatiques à l’université de Strasbourg et fin observateur des questions liées à l’enseignement supérieur.

    Dans le détail, ces chiffres masquent des #inégalités : tous les établissements ne sont pas dotés de la même manière. Difficile d’obtenir des données officielles à ce sujet, mais celles produites par Julien Gossa révèlent des écarts allant parfois du simple au double.

    A L’université de Créteil, qui a vu ses effectifs exploser ces dernières années et devrait atteindre un #déficit de 10 millions d’euros cette année, l’Etat débourse en moyenne 6 750 euros par étudiant. À Aix-Marseille, le montant s’élève à 10 000 euros. À la Sorbonne, celui-ci est de 13 000 euros, soit presque deux fois plus qu’à Nantes (7 540 euros). Et largement plus qu’à Nîmes (5 000 euros). « Ces grandes différences ne peuvent s’expliquer uniquement par des frais de structures », souligne Hervé Christofol, membre du bureau national du Snesup-FSU.

    La #concurrence s’est aggravée en 2007 avec la loi relative aux libertés et responsabilités des universités (#LRU). Réforme majeure du quinquennat de #Nicolas_Sarkozy, elle a transféré aux établissements universitaires la maîtrise de leurs budgets, et de leurs #ressources_humaines, qui revenait jusqu’ici à l’Etat.

    « On nous a vendu l’idée selon laquelle les universités seraient plus libres de faire leurs propres choix en s’adaptant à leur territoire. Mais en réalité, le gouvernement s’est tout simplement déresponsabilisé », tance Julien Gossa.

    Manque de profs titulaires

    Concrètement, pour fonctionner à moyens constants, les présidents d’universités sont contraints de mener des politiques d’austérité. Conséquences : les #recrutements d’#enseignants_titulaires sont gelés dans plusieurs universités, comme à Créteil, et celles et ceux en poste accumulent les #heures_supplémentaires.

    En 2022, le nombre d’ouvertures de postes de maîtres de conférences a augmenté de 16 %, mais cela ne suffit pas à rattraper la stagnation des dernières années. Le Snesup-FSU, syndicat majoritaire, avait d’ailleurs identifié la date du 26 janvier comme le « #jour_du_dépassement_universitaire », autrement dit le jour à compter duquel les titulaires ont épuisé les heures correspondant à leurs obligations de service pour l’année en cours.

    Au-delà, tous les enseignements sont assurés en heures supplémentaires, ou bien par le recrutement de #contractuels ou #vacataires – des #contrats_précaires qui interviennent de façon ponctuelle, sans que l’université ne soit leur activité principale. Les syndicats estiment qu’ils sont entre 100 000 et 130 000. Leur #rémunération : à peine 40 euros bruts de l’heure, contre environ 120 euros bruts pour un titulaire.

    Les problématiques de rémunération ont d’ailleurs créé la pagaille lors de la rentrée dans un certain nombre d’universités. À Paris-Est-Créteil, les étudiants de première année de la filière sciences et techniques des activités physiques et sportives (Staps) ont vu leur rentrée décalée de deux semaines. Puis les cours ont démarré, mais dans une situation pour le moins dantesque : pas préparés en amont, les groupes de TD ont été créés dans la panique par des agents administratifs déjà débordés… Sans tenir compte des options souhaitées par les étudiants.

    Une quinzaine d’enseignants ont en effet démissionné d’une partie de leurs responsabilités : ils continuent d’assurer leurs cours, mais refusent d’effectuer leurs tâches administratives ou pédagogiques non statutaires pour dénoncer ce qu’ils qualifient d’un « manque de reconnaissance » de l’État. À Rouen, ils sont 57 à en avoir fait de même. Même son de cloche à l’IUT Sciences de gestion de l’Université de Bordeaux, ou à celui de Chimie d’Aix-Marseille.

    « Cela impacte tout le monde, insiste Gabriel Evanno, représentant du bureau des élèves de Staps à Créteil. Pour l’instant, nous ne savons même pas si les partiels de cet hiver pourront avoir lieu puisqu’il n’y a plus de surveillants d’examens. Nous ne savons pas non plus qui sera en mesure de signer nos conventions de stages étant donné que les enseignants qui étaient en mesure de le faire n’y sont plus habilités depuis leurs démissions de ces tâches. »

    L’étudiant soutient, malgré tout, la protestation des enseignants.

    Mobilisations des « ESAS »

    Ces #démissions_massives sont le fruit d’une #mobilisation démarrée il y a un an à l’initiative du collectif 384 regroupant près de 2 000 enseignants au statut particulier, les #enseignants_du_secondaire_affectés_dans_le_supérieur (#ESAS) : des professeurs agrégés, d’autres certifiés, d’autres issus de lycées professionnels. Au nombre de 13 000, ces enseignants se trouvent majoritairement dans les instituts universitaires de technologie (IUT), les filières Staps ou les instituts nationaux supérieurs du professorat et de l’éducation (Inspé).

    Toutes et tous assurent 384 heures de cours par an, soit deux fois plus que les enseignants-chercheurs, sans compter le suivi des étudiants.

    Or, début 2022, un nouveau système de #primes pouvant atteindre d’ici 2027 6 400 euros par an a été mis en place, pour inciter à prendre en charge des tâches administratives et pédagogiques. Le problème, c’est qu’il a été réservé aux enseignants-chercheurs, alors même que les ESAS remplissent tout autant ce genre de missions.

    « En plus de nos heures de cours, nous assurons depuis longtemps des missions non statutaires, parfois délaissées par les enseignants-chercheurs : le suivi des stages, le recrutement des étudiants, ou encore l’élaboration des emplois du temps, énumère Nicolas Domergue, porte-parole du collectif et enseignant à l’IUT du Puy-en-Velay. Le tout pour la somme ridicule de 600 euros par an. On est surinvestis, et pourtant oubliés au moment des réformes. »

    Pour Guillaume Dietsch, enseignant en Staps de l’Université de Paris-Est-Créteil et « démissionnaire », cette exclusion des primes a été « la goutte d’eau de trop. Cette injustice a été perçue de façon symbolique comme un manque de reconnaissance plus large de notre travail. »

    Le Ministère de l’enseignement supérieur avait d’abord justifié cette différence de traitement par l’absence de mission de recherche des enseignants issus du second degré, avant de chercher un moyen de stopper la vague des démissions. Pour calmer la grogne, début septembre, le Ministère a débloqué 50 millions d’euros afin de revaloriser la prime des ESAS qui passera à 4 200 euros en 2027. Ce qui fait toujours 2 200 euros de moins que celle accordée aux enseignants-chercheurs.

    « Contrairement à ce que ce procédé laisse entendre, nous pensons que la formation des futurs actifs doit être reconnue au même niveau que la recherche », rétorque Nicolas Domergue.

    Au-delà de cette question de prime, se joue une autre bataille : celle de l’évolution de carrière. De par leur statut hybride, ces enseignants sont pris en étau entre deux ministères, celui de l’enseignement supérieur et de la recherche et celui de l’éducation nationale.

    « Notre carrière est quasiment à l’arrêt dès que l’on quitte le secondaire, regrette Céline Courvoisier, membre du collectif 384 et professeure agrégée de physique à l’IUT d’Aix-Marseille. Nous ne sommes plus évalués par le rectorat au motif que nous travaillons dans le supérieur. »

    Ces enseignants sont, de fait, exclus des primes dont peuvent bénéficier leurs collègues dans les collèges ou les lycées. Pour eux, c’est la double peine quand les effets de l’austérité budgétaire s’ajoutent à leur insuffisante reconnaissance salariale. Ainsi, depuis 2021, les IUT se font désormais en trois ans au lieu de deux auparavant.

    « Nous avons dû monter une troisième année à coûts constants alors que cela nécessite nécessairement des embauches, des salles… Comment est-ce possible ? », interroge Céline Courvoisier.

    Surtout, a-t-on envie de se demander, combien de temps cette situation va-t-elle pouvoir durer ?

    https://www.alternatives-economiques.fr/lausterite-paralyse-luniversite/00108494

    #austérité #université #ERS #France #facs #démission

  • Loi « plein-emploi » : « La régression sociale attendue est sans précédent depuis des décennies », Jean-Claude Barbier

    Il faut savoir repérer un tournant politique radical quand il est pris. C’est le moment, avec l’adoption de la loi dite « plein-emploi », le 10 octobre. Elle porte une double promesse de sévérité et d’#austérité.
    D’un côté, la loi augmente la discrimination des personnes #pauvres en les stigmatisant comme paresseuses (c’est le discours de la droite classique et des macronistes, comme le député Karl Olive). C’est même en réalité son but principal, politique.

    Les moyens de l’insertion sociale et professionnelle annoncée ne sont en fait pas déployés en contrepartie de l’augmentation radicale des #sanctions et punitions d’un autre âge. De l’autre, le gouvernement déploie des coupes plus ou moins discrètes dans toutes les dépenses sociales. Cette loi est grosse d’effets dévastateurs, bien supérieurs à ceux de la brutale économie sur les allocations logement qui a augmenté la pauvreté en France dès le premier quinquennat Macron (baisse des 5 euros, puis réforme du calcul).

    La régression sociale attendue est sans précédent depuis des décennies, au moment où les effets de la réforme de l’#assurance-chômage affectent, depuis août 2023, de plus en plus d’assurés. Il y a trente-cinq ans, en 1988, un tournant majeur en matière de protection sociale fut l’innovation du RMI [revenu minimum d’insertion]. Ce projet d’insertion républicaine solidaire était porté par un Parlement unanime et s’opposait à la politique punitive britannique, dont le président français Emmanuel Macron s’était d’ailleurs distancié lors de son premier plan contre la pauvreté, en 2018, avec l’aide de son secrétaire d’Etat Olivier Noblecourt.

    Les jeunes et les titulaires des minima sociaux

    Certes, l’idéologie des #coupes_budgétaires est bien ancrée chez le président. L’essentiel de la loi, déjà votée en juillet au Sénat, se situe dans sa disposition phare, les « quinze heures d’activités hebdomadaires », empruntée à Valérie Pécresse ; il s’agit d’économiser en radiant des #allocataires.
    En l’absence de financement des besoins de formation et d’aide à l’insertion, dont les départements ne disposent pas (comme l’indique le rapport de la Cour des comptes de janvier 2022), ce qui reste en exergue, à des fins de communication politique, ce sont les sanctions, et l’inscription obligatoire à Pôle emploi, renommé France Travail.

    Deux populations hétérogènes sont ainsi transformées artificiellement en « demandeurs d’emploi » : les jeunes et les titulaires des minima sociaux, ajoutés aux demandeurs d’emploi classiques. Où les conseillers emploi et les travailleurs sociaux vont-ils trouver les millions d’« heures d’activités hebdomadaires » sans financement autre que la poignée de milliards prévus avec l’instauration de France Travail ? Nul ne le sait. Le ministre, interrogé, n’a pas répondu.

    L’équivalent du « #workfare » américain de Clinton

    Or, plus d’un tiers des personnes pauvres en France sont en emploi… C’est donc que l’essentiel, pour le président de la République, tient en deux choses : adopter une loi faisant des personnes pauvres des boucs émissaires pour consolider son entente avec les Républicains, d’une part ; d’autre part, poursuivre et accélérer la diminution des dépenses sociales, dans la suite de la réforme des #retraites. Ce deuxième but vient de loin.

    Le président l’a énoncé dans son livre Révolution (XO, 2016) avant d’être élu et réaffirmé avec force dans le rapport CAP 2022 qu’il a commandé à son arrivée à l’Elysée et dont l’une des premières applications a été la brutale diminution des allocations logement. Des promesses vides ont été faites : ainsi la lutte contre le non-recours, dont les pouvoirs publics estiment la part à plus de 30 % des ayants droit du #RSA [revenu de solidarité active].

    C’est le triomphe, enfin obtenu, de l’équivalent du workfare américain de Clinton : le travail imposé aux Américains pauvres dans les parcs et jardins pour une allocation de misère, travail forcé que même les travaillistes de Blair refusaient en défendant, avec l’appui des syndicats britanniques, un welfare-to-work plus humain.

    Remis en question par la Défenseure des droits

    Ce tournant s’accompagne de multiples mesures d’économie dans le domaine social. Ainsi d’un nouvel essai d’étrangler, dans une troisième étape, l’assurance-chômage, encore aujourd’hui l’un des fleurons du paritarisme. Ainsi de l’absence de financement de l’#insertion, prévue par la réforme de #Pôle_emploi.
    Pour autant, le gouvernement n’échappera pas à ses responsabilités légales. Il faudra bien répondre à ce que la Défenseure des droits, Claire Hédon, a nommé, le 6 juillet 2023, dans son avis sur la loi, l’« obligation d’insertion sociale et professionnelle qui pèse sur les pouvoirs publics », autrement dit l’obligation constitutionnelle de fournir aux personnes pauvres des ressources d’insertion et des « moyens convenables d’existence », au titre de l’alinéa 11 du préambule de la Constitution.

    Cette obligation ne pourra pas être remplie si la logique de la diminution des dépenses sociales est poursuivie. Le jeu des sanctions et radiations et les quinze heures de prétendues « activités » (non définies par la loi) ne feront pas longtemps illusion face à la question du « reste à vivre » des personnes.

    Boucs émissaires

    D’autant que les nuages continuent de s’amonceler sur les ménages pauvres et modestes, comme le souligne une note du 29 septembre 2023 de la Fondation Jean Jaurès : crise du logement et poursuite des mesures d’économie ; menace d’augmentation du chômage et éloignement de l’objectif de 5 % fixé par le gouvernement – alors que le taux actuel est déjà supérieur à 7 % ; divers rabotages sur le marché du travail (par exemple sur les emplois aidés) ; économies sur les dépenses de santé, etc.

    L’immense majorité des allocataires des minima sociaux, malgré leurs problèmes de santé et de freins à l’emploi (reconnus même par le ministre), voudraient travailler, et ils souffrent de l’inflation. Il n’est pas digne d’en faire des boucs émissaires.

    Lire aussi « Fractures françaises » : malgré les contraintes budgétaires, la critique de l’« assistanat » diminue

    https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/10/12/loi-plein-emploi-la-regression-sociale-attendue-est-sans-precedent-depuis-de

    • « Fractures françaises » : malgré les contraintes budgétaires, la critique de l’« assistanat » diminue
      https://www.lemonde.fr/politique/article/2023/10/09/fractures-francaises-malgre-les-contraintes-budgetaires-la-critique-de-l-ass.

      (...) ils sont moins nombreux qu’auparavant à estimer que « les chômeurs pourraient retrouver du travail s’ils le voulaient vraiment ». Ils sont 65 % à le penser en 2023 (soit 2 points de moins qu’en 2022), une première baisse depuis six ans. De même, le sentiment plus large qu’« il y a trop d’#assistanat en France » atteint un niveau historiquement bas : 56 % des Français partagent cette opinion, contre 63 % en 2022. A l’inverse, près de 44 % des sondés estiment désormais qu’il n’y a pas assez de #solidarité envers les gens qui en ont besoin, soit le plus haut niveau depuis près de dix ans. Données précieuses à l’heure où les débats parlementaires s’intensifient sur le projet de loi « plein-emploi » et sa mesure visant à « accompagner » les allocataires du revenu de solidarité active à travers de quinze à vingt heures hebdomadaires d’activité.

      un signe d’épuisement du sarko-macronisme, toujours bon à prendre

  • UPEC en faillite : quel avenir pour une université en banlieue ? | Academia
    https://academia.hypotheses.org/52073

    Academia est alertée depuis plusieurs mois sur la situation désastreuse de l’UPEC Université Paris-Est Créteil, qui, de grande université de banlieue, pluridisciplinaire et reconnue, est en passe de devenir un symbole particulièrement spectaculaire de l’écroulement du service public universitaire, sous les coups conjugués d’un ministère darwinien et d’une présidence d’université notoirement incompétente, qui feint de croire qu’elle pourra encore amadouer l’État en exécutant ses plus basses œuvres. Dernière mesure en date décidée unilatéralement par le président : le gel de 80 à 100% des recrutements d’enseignant.es-chercheur.ses cette année.Un plan social qui ne dit pas son nom.

  • Communiqué de rentrée de la CGT Paris 8 : Retailleau, taille-toi !
    https://academia.hypotheses.org/51849

    Vendredi 8 septembre, dernier jour de la semaine de rentrée, le gouvernement choisit d’annoncer la forme que va prendre la poursuite de sa destruction méthodique de l’université pour la saison 2023–2024. Mettre les universités financièrement toujours plus à genoux Nous … Continuer la lecture →

    #Expression_syndicale #Opinions,_motions,_propositions,_expression_syndicale #austérité #Sylvie_Retailleau #Université_Paris_8

  • #Université_Grenoble_Alpes : “Cher président, l’heure est à la reconnaissance d’un plan d’urgence”
    https://academia.hypotheses.org/51534

    Le 30 août 2023, le président de l’Université Grenoble Alpes s’est adressé à ses “chères et chers collègues” pour leur souhaiter “une bonne rentrée et une bonne année universitaire”, mais également pour “marque[r] la concrétisation de nombreux succès obtenus par … Continuer la lecture →

    ##ResistESR #Billets #Enseignement #Pratiques_de_l'emploi #Santé_au_travail #austérité #santé_au_travail

  • Sozialen Kahlschlag stoppen ! - Der Paritätische - Spitzenverband der Freien Wohlfahrtspflege
    https://www.der-paritaetische.de/stoppt-sozialkahlschlag
    Ca y est, les coupures du budget social au profit de la guerre sont officielles. Les pauvres et défavorisés seront massivement privés de soutiens pour se sortir de leur misère et le gouvernement Scholz pourra acheter des missiles et chars sans limites.

    Haushalt 2024: Drastische Sozialkürzungen

    Am 5. Juli hat die Bundesregierung den Haushalt für das kommende Jahr und damit drastische Kürzungen für soziale und zivilgesellschaftliche Organisationen beschlossen. Die Pläne zwingen zu massiven Einschnitten bei sozialen Angeboten: von Freiwilligendiensten über die psychosoziale Versorgung Geflüchteter bis hin zur Unterstützung Arbeitsuchender.

    Eine weitere massive Gefährdung der sozialen Infrastruktur vor Ort droht durch die Ausfälle, insbesondere bei den Gewerbesteuern, die das von Bundesfinanzminister Lindner vorgelegte Wachstumschancengesetz bewirken würde. Neben den gravierenden Steuerausfällen bei Bund und Land wären gerade die Kommunen von Steuerausfällen durch dieses Gesetz betroffen. Auf etwa 1,9 Milliarden Euro jährlich können sich die Einnahmeausfälle der Kommunen in den nächsten Jahren summieren, wird geschätzt. Würde das Gesetz beschlossen, könnten aber noch größere Steuerausfälle die Folge sein. Der Entwurf des Gesetzes liegt bereits vor, er soll bereits am 16. August 2023 im Bundeskabinett beschlossen werden. Das gilt es zu verhindern: Die Ausgaben für die Sozialpolitik vor Ort zählen zu den grundlegenden Bedarfen, um den sozialen Zusammenhalt zu sichern. Städte und Gemeinden sind vor allem Lebensorte, nicht nur Wirtschaftsstandorte.

    Im September beraten Bundestag und Bundesrat über die Pläne. Wir appellieren an alle Abgeordneten: Stoppen Sie den sozialen Kahlschlag!

    Es steht viel auf dem Spiel!
    Schreiben auch Sie an Ihre*n Bundestagsabgeordnete*n, um die Kürzungspläne noch zu stoppen! Nutzen Sie dazu unseren Musterbrief!

    Auf dem Bild ist rechts der Hauptgeschäftsführer des Paritätischen Gesamtverbandes, Ulrich Schneider, zu sehen und links in weißer Schrift vor blauem Hintergrund das folgende Zitat von ihm: „Wir können nicht schweigend dabei zusehen, wie eine rückschrittliche Austeritätspolitik soziale Infrastruktur schreddert.“

    Der im Bundeskabinett beschlossene Entwurf des Bundeshaushaltes 2024 enthält drastische Kürzungen für soziale und zivilgesellschaftliche Organisationen und zwingt zu massiven Einschnitten bei den Hilfen für besonders unterstützungsbedürftige Menschen. Bestehende Infrastruktur, die in Krisenzeiten eine kurzfristige Ausweitung der Kapazitäten ermöglicht, droht nachhaltig beschädigt zu werden oder gleich ganz verloren zu gehen. Würden die Pläne umgesetzt, wäre das verheerend: für die soziale Infrastruktur, für freiwilliges Engagement und das partnerschaftliche Miteinander - vor allem aber für unser Gemeinwesen und all jene Menschen, die in schwieriger Lebenslage auf Hilfe, Beratung, Unterstützung und einen stabilen Sozialstaat angewiesen sind. Das machen die folgenden Beispiele deutlich:

    Freiwilligendienste ermöglichen wichtige zusätzliche Hilfen in Kitas und Schulen, in Pflege, Naturschutz und Sport. In der Koalitionsvereinbarung der Bundesregierung ist deshalb u.a. das Versprechen formuliert, die Freiwilligendienste nachfragegerecht auszubauen, das Taschengeld zu erhöhen, den Internationalen Freiwilligendienst zu stärken und das „FSJ digital“ weiter auszubauen (S. 78). Tatsächlich plant das Bundesministerium für Familien, Frauen, Senioren und Jugend (BMFSFJ) im nächsten Jahr eine Kürzung dieser Angebote um 78 Millionen Euro. Das entspricht einem Viertel der bisherigen Förderung und würde zum Verlust von 25.000 bis 30.000 Plätzen führen.

    In ihrer Koalitionsvereinbarung betonen die Regierungsparteien, es sei „erforderlich, die psychosoziale Hilfe für geflüchtete Menschen zu verstetigen“ (S. 111). Tatsächlich wäre eine Ausweitung der Angebote notwendig, denn neben den aus der Ukraine flüchtenden Menschen, die keinen Asylantrag benötigen, hat sich auch die Zahl der Antragstellenden im Juni 2023 gegenüber dem Vorjahr um 88 Prozent erhöht. Ungeachtet dessen plant das BMFSFJ, die Hilfen um zehn Millionen Euro, etwa 60 Prozent der bisherigen Förderung, zu kürzen. Diese drastischen Kürzungen bedeuten, dass unterstützungsbedürftige Menschen keine Hilfen bekämen, dass bestehende Therapien abgebrochen werden und Angebote dauerhaft geschlossen werden müssten.

    An gleicher Stelle betonten die Regierungsparteien, dass sie die Migrationsberatung des Bundes künftig „angemessen
    fördern“ und „Berufssprachkurse stärker fördern und die Mittel verstetigen“ werden. Tatsächlich plant das Bundesministerium des Inneren, die Mittel im nächsten Jahr von 81 Millionen auf 57 Millionen Euro um annähernd 30 Prozent zu reduzieren. Das steht im direkten Widerspruch zu der in diesem Jahr erfolgten Erweiterung der Zielgruppe auf alle Geflüchteten aus der Ukraine, alle Asylbewerber*innen und Menschen, die nach dem jüngst beschlossenen Fachkräfteeinwanderungsgesetz nach Deutschland kommen.

    Die Koalitionsvereinbarung enthält die Zusage, „eine flächendeckende, behördenunabhängige Asylverfahrensberatung“ (S. 111) einzuführen. Die Antragsmöglichkeit für die Finanzierung solcher Angebote durch die Freie Wohlfahrtspflege und andere zivilgesellschaftliche Organisationen wurde gerade erst im Jahr 2023 geschaffen. Jetzt plant die Bundesregierung, die für das nächste Jahr vorgesehenen Mittel zu halbieren. Die Organisationen, die sich um die Umsetzung der politischen Ziele bemühen, würden damit gezwungen, gerade erst geschaffene Angebote zu reduzieren oder ganz zu streichen. Der unabhängigen Asylverfahrensberatung, noch am Anfang stehend, droht bereits wieder das Ende.

    Ähnlich verhält es sich mit der Einführung des Bürgergeldes. Kaum sind am 1. Juli 2023 Neuregelungen in Kraft getreten, werden die Mittel zur Umsetzung der erklärten Ziele gekürzt oder gestrichen. Die Regierungsparteien hatten in ihrer Koalitionsvereinbarung (S. 60 f.) zugesagt, die Förderung der Weiterbildung und Qualifizierung zu stärken und den Eingliederungs- und Verwaltungstitel so auszustatten, dass eine „passgenaue und ganzheitliche Unterstützung“ mit einem „ausreichend dimensionierten Betreuungsschlüssel“ erfolgt. Seitdem sind die Berechtigtenzahlen zwischen Mai 2022 und Juni 2023 um 600.000 Menschen gewachsen. Die Chefin der Bundesagentur für Arbeit, Andrea Nahles, beziffert das
    Volumen der aus den Haushaltsplanungen folgenden Einschnitte auf 700 Millionen Euro. Da die verbleibenden Mittel vorrangig für die Verwaltungskosten der Jobcenter verausgabt werden, fehlt das Geld vor allem bei den Hilfen für die Betroffenen. Unter den Umständen ist zu erwarten, dass insbesondere die qualitativ hochwertigen Maßnahmen der gemeinnützigen Träger keine Zukunft mehr hätten. Die dadurch verloren gehenden Strukturen würden künftig dauerhaft fehlen.

    Das BMFSFJ und die Bundesarbeitsgemeinschaft der Freien Wohlfahrtspflege sind eine strategische Partnerschaft zur sozialen Gestaltung der digitalen Gesellschaft als wichtigen Beitrag zur Umsetzung der digitalen Agenda des BMFSFJ eingegangen. Auch die Regierungsparteien formulieren in ihrer Koalitionsvereinbarung, dass die Wohlfahrtsverbände „wichtige Partner bei der Förderung des gesellschaftlichen Engagements und Zusammenhalts“ (S. 61) sind. Trotz der ausgezeichneten Ergebnisse der externen Evaluation sollen die dafür vorgesehenen Fördermittel zum Jahreswechsel vollständig gestrichen werden.

    Der Widerspruch zwischen getroffenen Zusagen und erklärten Zielen der Regierungsparteien einerseits und den künftigen Haushaltsplanungen andererseits treffen zivilgesellschaftliche und gemeinnützige Organisationen in einer besonders schwierigen Situation. Sie leiden noch heute unter den Folgen von Pandemie und Inflation, darüber hinaus berücksichtigen die bestehenden Finanzierungen die berechtigten Tarifsteigerungen noch nicht. Die Effekte der geplanten Kürzungen würden dadurch nochmal verstärkt. Angebotseinschränkungen und Betriebsschließungen wären die
    Folge. Die Bundesregierung betont in der Koalitionsvereinbarung: „Die gemeinnützigen Wohlfahrtsverbände sind eine wichtige Stütze der
    Daseinsvorsorge, wir wollen für sie weiterhin verlässliche Partner sein“ (S. 81). Die vorliegenden Pläne sind das Gegenteil einer verlässlichen Partnerschaft.

    Der Paritätische Gesamtverband bittet die Abgeordneten der Bundestagsfraktionen von Bündnis 90/Die Grünen, CDU/CSU, FDP, Die Linke und SPD, Ihren Einfluss zu nutzen, um die geplanten Kürzungen abzuwenden und die drohenden Einschnitte zu verhindern. Angesichts der gewachsenen sozialen Ungleichheiten und der immer schärfer werdenden politischen Konfliktlinien hätten die geplanten Einschnitte fatale Folgen. Dazu darf es nicht kommen.

    #Allemagne #guerre #austérité

  • Première vague de licenciements chez Credit Suisse, 200 postes de banquiers d’affaires biffés RTS - ats/vajo

    Credit Suisse a procédé à une première vague de licenciements et 200 banquiers d’affaires ont perdu leur emploi. Ces suppressions d’emplois sont intervenues au niveau mondial, dans la banque d’investissement et l’unité du marché des capitaux, a rapporté mercredi le portail Financial News.

    Les licenciements touchent tous les étages de direction dans la banque d’investissement et la plupart des équipes de branche. Les réductions concernent particulièrement le domaine des marchés des actions.

    Selon le portail Financial News, la vague de licenciements a débuté le 31 juillet. Deux nouvelles vagues doivent intervenir en septembre et en octobre.

    Tant Credit Suisse qu’UBS étaient inatteignables mardi soir pour un commentaire.

    Fermeture de la succursale d’Houston
    Mercredi matin, Bloomberg avait annoncé la fermeture de la succursale d’Houston de la banque aux deux voiles. Avec la reprise par UBS, la banque d’investissement de Credit Suisse va être fortement réduite. En raison d’investissements risqués, elle avait causé des pertes à hauteur du milliard ces dernières années.

    Au niveau mondial, la fusion des deux grandes banques devrait, selon divers articles de presse, entraîner la suppression de 30’000 à 35’000 emplois. Fin 2022, les deux établissements employaient au total 120’000 collaborateurs. Entre-temps, plusieurs milliers ont quitté le navire.

    #licenciements #économie #capitalisme #banques #banquiers #finance #crise #austérité #credit_suisse #Suisse

    Source : https://www.rts.ch/info/economie/14217088-premiere-vague-de-licenciements-chez-credit-suisse-200-postes-de-banqui

  • L’interminable chute de la consommation alimentaire interroge et inquiète [les commerçants]
    https://www.bfmtv.com/economie/consommation/l-interminable-chute-de-la-consommation-alimentaire-interroge-et-inquiete_AN-

    Selon l’Insee, la consommation de biens alimentaires hors tabac représentait 14,3 milliards d’euros en mai et la courbe est impressionnante. L’institut statistique observe une chute libre de près de 12% depuis janvier 2022, et même de plus de 16% si on compare au pic de mars 2020 (avec les Français qui faisaient des réserves avant le confinement).

    La consommation atteint désormais un niveau si bas qu’il n’a plus été observé depuis 2009 et le repli lié à la crise économique de l’époque. Si la chute se poursuit, la consommation de produits alimentaires pourrait retomber au niveau du début des années 2000, voire plus loin encore.

    [...]

    Sur le même réseau social, François Geerolf, économiste à l’OFCE, estime même que cette chute de la consommation alimentaire n’a « aucun précédent dans les données compilées par l’Insee depuis 1980 ».

    Et la dernière étude de Circana sur la baisse des ventes de produits de grande consommation, en volume, ne dit pas autre chose : -6% en moyenne sur l’épicerie sur un an, -3% sur la crèmerie, -1,6% pour les liquides, -8% pour les champagnes et spiritueux et près de 8% de baisse sur les produits d’hygiène et de beauté.

    Certes, il y a ce ralentissement annoncé de l’inflation, mais en réalité, « il y a très peu de baisses et les prix restent quand même très hauts » pour tout un tas de produits, explique l’expert du secteur Olivier Dauvers.

    [...]

    Encore trop peu pour enrayer la chute de la consommation.

    #revenu #inflation

    • Question ergonomie web, les hyperliens du site du courrier international ne sont pas repérables. Je ne sais même pas comment j’ai cliqué sur ce lien qui mène aux études …

      Les adolescents des nations les plus grandes et les plus petites sont séparés par plus de 20 cm de hauteur

      https://ncdrisc.org

      Over 1.2 billion people have hypertension worldwide

      More than half of people with hypertension are not receiving treatment

      During school ages, children in many countries fail to achieve their potential for growing taller and gain too much weight

      Adolescents in the tallest and shortest nations are separated by more than 20 cm in height

      Emerging economies have achieved some of the largest improvements in children and adolescents’ height over recent decades

      High cholesterol is responsible for about 3.9 million worldwide deaths

      Non-optimal cholesterol had shifted from western countries to east and southeast Asia and Pacific island nations

      More than half of the global rise in BMI over the last three decades was due to increases in BMI in rural areas

      Our “Trends in children and adolescents body-mass index” article ranked number 7 in the Altmetric Top 100 list in 2017

      The rise in child and adolescent obesity has accelerated in low and middle income countries

      More than 124 million children and adolescents and 670 million adults are now obese

      More adults in the world are now obese than underweight
      422 million people have diabetes worldwide

      Middle-income countries experience
      the highest levels of adiposity and diabetes

      et en voila d’autres, dont celui du Times

      British five-year-olds up to 7cm shorter than western peers

      https://www.thetimes.co.uk/article/british-five-year-olds-up-to-7cm-shorter-than-western-peers-38csjnvz2

      et du Guardian

      Britain’s shorter children reveal a grim story about austerity, but its scars run far deeper

      https://www.theguardian.com/commentisfree/2023/jun/25/britains-shorter-children-reveal-a-grim-story-about-austerity-but-its-s

  • Économies et recul de l’assurance-maladie : le gouvernement égrène les mesures amères | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/060723/economies-et-recul-de-l-assurance-maladie-le-gouvernement-egrene-les-mesur

    Économies et recul de l’assurance-maladie : le gouvernement égrène les mesures amères

    Pour la Sécurité sociale, les « temps exceptionnels » sont révolus. Le prochain projet de loi de financement de la Sécurité sociale devrait comprendre au moins 1,3 milliard d’euros d’économies. Pour faire passer la pilule, amère, le gouvernement égrène les annonces.

    Caroline Coq-Chodorge

    6 juillet 2023 à 20h02

    « Nous« Nous sortons de temps exceptionnels, nous devons revenir à la normale en matière de dépenses publiques », a annoncé le ministre de l’économie Bruno Le Maire, lors des Assises des finances publiques, le 19 juin dernier. Signe que Bercy prend désormais la main : le ministre a déroulé un programme d’économies, y compris pour la Sécurité sociale, en l’absence du ministre de la santé. C’est le « retour à l’anormal », annoncé par les défenseurs de l’hôpital public depuis la fin de la crise du Covid.

    https://jpst.it/3hVFs

    #sécurité_sociale #austérité #droit_à_la_santé #arrêt_maladie #contrôle_social #soins_dentaires

    • Au-delà des formulations journalistiques, certes, peu inspirées, cet article informe sur le fait que les plus pauvres seront encore davantage soumis aux galères et à la précarité, notamment par rapport à leur droit à une couverture santé, ce qui n’est pas du tout une affaire triviale.

      Cette situation est la conséquence directe de nos capitulations successives sur le front des luttes sociales, quelle qu’en soient les formes et les modalités.

      Je ne vois aucune raison, dans ces conditions, pour que d’autres wagons de régressions sociales du même acabit ne succèdent pas à cette énième remise en cause du droit à la sécu.

  • Berlin-Neukölln kündigt harte Sparmaßnahmen an : Für diese Sachen gibt es kein Geld mehr
    https://www.berliner-zeitung.de/news/bezirk-neukoelln-kuendigt-harte-sparmassnahmen-an-fuer-diese-sachen

    L’arrondissement berlinois Neukölln doit serrer la ceinture de ses habitants les moins priviligiés afin d"économiser 22,8 millions. On réduit les dépenses surtout dans le secteur social car ces frais ne sont pas définies dans la loi. Les conséquences sont évidentes quand on regarde la liste des mesures.

    28.6.2023 von Kathrin Merz, Elmar Schütze - Den Weihnachtsmarkt in Rixdorf abschaffen und kaputte Spielgeräte auf den Spielplätzen nicht mehr erneuern: Das sind nur zwei mögliche Sparmaßnahmen des Bezirks. Die ganze Liste.

    Der Bezirk Berlin-Neukölln hat am Mittwoch harte Sparmaßnahmen beschlossen. „Nach der Zuweisung durch den Senat fehlen dem Bezirksamt Neukölln für die Haushaltsjahre 2024/2025 pro Jahr 22,8 Millionen Euro, um den Status Quo zu halten“, teilte der Bezirk mit. Im sogenannten Eckwertebeschluss für den neuen Haushalt müssten deshalb eine Reihe von sozialen Angeboten gestrichen werden.

    Diese Sparmaßnahmen hat der Bezirk Neukölln beschlossen:

    – Wachschutz an zwölf Neuköllner Schulen entfällt
    – Tagesreinigung an den Neuköllner Schulen entfällt
    – Obdachlosenhilfe wird reduziert
    – Wegfall der aufsuchenden Suchthilfe - Wasserspielplätze werden geschlossen
    – Kaputte Spielgeräte auf Spielplätzen werden nicht mehr erneuert
    – Müllentsorgung in Grünanlagen wird halbiert
    – Schließung von drei Jugendfreizeit- bzw. Familieneinrichtungen
    – Reduzierung der Stadtteilkoordination ab 2025
    – Jugendreisen für besonders betroffene Jugendliche werden nicht mehr finanziert
    – Alt-Rixdorfer Weihnachtsmarkt fällt weg
    – Freie Stellen im Bezirksamt werden temporär nicht nachbesetzt

    https://de.m.wikipedia.org/wiki/Bezirk_Neuk%C3%B6lln

    Neukölln ist der achte Verwaltungsbezirk von Berlin. Am 31. Dezember 2022 hatte er 329.476 Einwohner, die aus 160 Nationen stammen. Der Bezirk zählt zu den am dichtesten besiedelten Innenstadtgebieten in Deutschland.

    #Berlin #Neukölln #social #austérité

  • Dette publique : l’autre crise qui menace | Le Journal Lutte Ouvrière
    https://journal.lutte-ouvriere.org/2023/04/19/dette-publique-lautre-crise-qui-menace_622602.html

    Le ministre de l’économie, Bruno Le Maire, a déclaré mardi 18 avril qu’il allait « accélérer le rythme du #désendettement de la France ».

    En d’autres termes, il a annoncé que pour rembourser les créanciers de l’État, à savoir la haute finance, il va faire payer la population, soit en augmentant les impôts, soit en taillant dans les budgets des services publics… et sûrement les deux.

    La #dette de l’État français dépasse les 3 000 milliards d’euros. L’an dernier, pour boucler son #budget, l’État a dû emprunter 200 milliards. D’un côté, l’État emprunte de l’argent aux banques et aux fonds d’investissement privés à qui il verse des intérêts et, de l’autre, l’essentiel de cet argent sert à financer tous les allègements d’impôts et autres facilités octroyées aux grandes entreprises. Ce tour de passe-passe est un des principaux moyens d’enrichissement de la classe capitaliste.

    Mais, depuis un an, les banques centrales qui gèrent l’émission de la monnaie, comme la #BCE pour l’euro, ont régulièrement remonté leurs #taux_d’intérêt, ce qui a entraîné une hausse des taux auxquels l’État français emprunte. Ceux-ci sont passés en quelques mois de presque 0 % à plus de 3 %. Alors que la #dette_publique était plus ou moins stable ces dernières années, elle s’est donc remise à augmenter, ainsi que les remboursements de l’État à ses créanciers.

    Le gouvernement, qui doit veiller à la ­#solvabilité de l’État français pour le compte de la bourgeoisie, craint un emballement de la dette. Celle-ci se creusant, des spéculateurs peuvent en profiter pour faire monter les taux d’intérêt auxquels devra emprunter l’#État_français.

    Il y a quelques années, la Grèce avait connu une telle spirale du surendettement. Les taux d’intérêt avaient monté jusqu’à dépasser les 20 %, au point qu’en 2015 l’État grec fut complètement étranglé. Les institutions européennes étaient intervenues pour empêcher que cette crise grecque se propage à d’autres États européens et fasse s’effondrer l’euro. Elles ont alors joué le rôle d’huissiers auprès de l’État grec pour le compte des spéculateurs, en imposant à la population une #austérité catastrophique : le #chômage et la misère ont explosé, les services publics se sont effondrés, les hôpitaux n’ayant plus les moyens de soigner leurs malades.

    La #Grèce est un État bien plus pauvre que la France mais, à l’époque, les spéculateurs avaient aussi ciblé l’État italien, pourtant bien plus riche, et il s’en est fallu de peu que celui-ci ne soit entraîné dans la même spirale. En réalité, tous les États sont endettés jusqu’au cou et aucun n’est à l’abri du #surendettement. Pour ne pas être la première cible des spéculateurs, chaque gouvernement fait payer sa population afin d’accélérer le désendettement, comme dit Bruno Le Maire. Mais, évidemment, aucun ne fera payer la classe capitaliste, à qui profite cette #spéculation sur la dette des États.

    #lutte_de_classe

  • Comment Madame marisol touraine et le PS on fait reculer l’âge de la retraite ?

    La Loi Touraine (2014) a prévu un échéancier qui rajoute un trimestre de cotisation tous les trois ans jusqu’en 2035. À cette date, il faudra 43 ans de cotisations soit 172 trimestres.
    Votée durant le quinquennat hollande, le ps au pouvoir.

    Au moment où un salarié demande à bénéficier de sa retraite (aujourd’hui à 62 ans) il faut AUSSI qu’il ait le nombre de trimestres suffisants. Sinon, il aura une « décote » c’est à dire une réduction du montant de sa retraite en fonction du nombre de trimestres manquants.

    c’est le problème principal ! Évidemment puisque c’est le PS qui a fait voter cette mesure parfaitement anti-sociale, avec les suffrages de la « gôche ».


    Ajoutons que se battre pour laisser la retraite à 62 ans est un attrape-nigauds. Pourquoi ?

    Parce qu’avec la Loi Touraine, si vous partez à 62 ans, vous aurez beaucoup plus de difficulté à avoir le nombre de trimestres nécessaires pour avoir une retraite à taux plein puisque le poteau d’arrivée est reculé tous les trois ans.

    Sans remise en cause de la Loi Touraine, revendiquer le maintien de départ à 62 ans, c’est amener les gens à partir en retraite avec une pension de plus en plus faible !

    Nombre de Français l’ont déjà compris puisque l’âge moyen de départ est actuellement de 62 ans et 10 mois.
    Source : https://www.lejdd.fr/Politique/quest-ce-que-la-reforme-touraine-4135789

    Quant aux comptes de la retraite qui seraient un « gouffre financier », le COS (Comité d’Orientation des retraites) a publié récemment qu’après avoir été déficitaires pendant plusieurs années, ils ont été excédentaires de 900 millions d’€ en 2021 et 3,2 milliards en 2022.

    Où passent ces excédents ?

    Maintenant, Madame marisol touraine vie sa retraite de privilégiée au au Conseil d’État.
    Depuis 2009, elle appartient au club Avenir de la santé, un groupe de pression financé par GlaxoSmithKline,

    #ps #retraite #pauvreté #retraites #france #travail #santé #économie #en_vedette #politique #chômage #inégalités #précarité #gilets_jaunes #capitalisme #austérité #marisol_touraine

  • Les femmes davantage touchées par le report de l’âge de départ à la retraite, selon l’étude d’impact de la réforme Le figaro

    Au-delà du débat partisan, quels effets concrets la réforme des retraites entraînera-t-elle ? C’est la question à laquelle tente de répondre l’étude d’impact jointe au texte de la réforme, qui est présenté ce lundi matin en conseil des ministres. Le document, révélé en exclusivité par Les Échos, sera communiqué aux députés, qui débattront du texte à partir du lundi 30 janvier.

    L’un des principaux enseignements de l’étude d’impact est que les femmes seront davantage affectées que les hommes par le report de l’âge de départ à la retraite. Elles partiront en moyenne sept mois plus tard si la réforme est adoptée en l’état par le Parlement, tandis que les hommes partiront, eux, cinq mois plus tard. L’écart varie en fonction des générations, mais toujours à la défaveur des femmes. Pour celles nées en 1980, par exemple, l’étude impact évalue à huit mois le report moyen de l’âge de départ à la retraite, contre quatre mois pour les hommes.

    Source : https://www.lefigaro.fr/conjoncture/les-femmes-davantage-touchees-par-le-report-de-l-age-de-depart-en-retraite-

    #Femmes #retraite #retraites #france #travail #santé #économie #politique #chômage #inégalités #pauvreté #précarité #gilets_jaunes #capitalisme #austérité