• Le choix de l’#obscurantisme | PrototypeKblog
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    En 2020, en France, le discours sur les « règles sanitaires » permet de tout justifier, et il est organisé principalement de manière à pouvoir être contrôlé par la police. À faire planer et justifier une répression policière omniprésente. L’ « autorisation de sortie », techniquement intitulée « attestation de déplacement dérogatoire », familièrement appelée chez moi « Ausweis » en hommage à Gérard Jugnot, est unique au monde.

    Le « deuxième confinement » (également appelé « arraisonnement ») est largement bidon pour toutes sortes de raisons (notamment l’ouverture des garderies, anciennement appelées « établissements scolaires »), mais les « Ausweis » de tous types sont plus que jamais omniprésents. Et la propagande du régime multiplie les signaux, les images, les exemples. Le préfet des Bouches-du-Rhône a même indiqué, sans rire, que lorsque des trafiquants de drogue et leurs clients sont interpelés, les agents n’oublient pas de contrôler leurs « Ausweis ».

    L’objectif n’est pas de continuer la vie, il est de continuer le travail, c’est-à-dire plus exactement la production de profits. Tout ce qui peut concourir à la production de profits est maintenu, tout le reste est interdit. On contrôle, on verbalise ce qui n’est pas conforme, et on tape sur tout ce qui bouge.

    Madame la Ministre du Travail n’a pas arrêté de le proclamer : On ne se contamine pas au travail. Monsieur le Ministre de l’Éducation n’a pas arrêté de le proclamer, en falsifiant éhontément ses statistiques : On ne se contamine pas à la garderie.

    Et, symétriquement, tous répètent en chœur : on se contamine dans les restaurants, les bars, les cinémas, les repas de famille, dans tous les lieux de vie personnelle. Ce qui propage le virus, c’est les mauvais comportements des gens, et rien d’autre. Ils adorent culpabiliser les gens. Ils adorent prendre les gens pour des cons. Ils adorent considérer les gens comme bêtes, sales et indisciplinés – et ça justifie l’usage de la force pour les discipliner. Les gens sont cons, et c’est dangereux, donc il faut dicter leur conduite. Il faut leur imposer des contrôles de police au nom des règles sanitaires. Unique au monde, ou presque.

    Et ils sont fiers de leurs chiffres, leurs millions de contrôles d’ « Ausweis », leurs millions d’amendes distribuées, et tout le reste ! Si vos seuls outils sont des marteaux, vous êtes très fier de vos clous !

    Ils gèrent une crise sanitaire avec leur flicaille. C’est leur choix.

    • En France, pendant l’été 2020, Monsieur le Ministre de l’Education a principalement fait le guignol devant les caméras, jouant au football, faisant de l’escalade, et autres avatars du concept jupitérien de « vacances apprenantes ». Puis il a remis son costume, sa cravate et son air viril, fin août, pour s’afficher à la une d’un des organes officiels du régime : « Nous sommes prêts ». Et quelques semaines plus tard, quand il a fallu commencer à admettre que, sur la filtration, il n’avait rien fait, il a juste trouvé bon de dénigrer les études allemandes que la gentille journaliste osait lui suggérer.

      Ce n’est qu’un exemple, il y en a d’autres. C’est un état d’esprit. C’est l’état d’esprit de ce régime. Beaucoup de communication, beaucoup de gesticulations, mais in fine rien de substantiel. Parce qu’on ne veut pas. On ne veut pas investir. On ne veut pas dépenser. Ni dans du matériel, ni dans des locaux, ni dans des enseignants, ni dans rien du tout. Le fin mot de la pensée complexe du régime Macron sur les enseignants a été rapporté fin août par Le Canard Enchaîné :

      C’est le genre de créations d’emplois qui vont aggraver le déficit et qui ne servent pas à redresser le pays.