• Petit suivi un peu complet et factuel autour de l’action d’auto-défense #AntiFa contre l’ecole identitaire ISSEP à Lyon.
    (oui parce que l’agression, c’est qu’une telle école existe...)

    Des antifascistes ont attaqué cette nuit l’ISSEP de Marion Maréchal ex-Le Pen, à Lyon, qu’ils dénoncent comme l’école de formation de la « future élite de l’extrême droite identitaire ».
    https://twitter.com/Pierre_FSoir/status/1110905241799671808

    Communiqué de l’attaque de l’école de Marion Maréchal Lepen dans la nuit du 26 au 27 Mars 2019 à Confluence.

    Dans la nuit du 26 au 27 Mars 2019, nous avons attaqué l’ISSEP, Institut des sciences sociales, économiques et politiques.

    Cette école créée par Marion Marechal Le Pen a ouvert en cette rentrée 2018, au sein du quartier de la confluence, dans le but de former la future élite de l’extrême droite identitaire.
    Considérez cette attaque comme une réponse à tous les actes racistes, sexistes, homophobes, transphobes, ainsi qu’aux politiques meurtrières anti-migratoires et à l’attentat de ChristChurch perpétré dernièrement.
    /.../ https://rebellyon.info/Communique-de-l-attaque-de-l-ISSEP-dans-20443

    Réactions :

    En réponse, l’ISSEP et Marion Maréchal ont réagit ce mercredi par voie de communiqué. Ils dénoncent une attaque contre « la liberté d’enseignement (et donc) la liberté de tous ».
    https://twitter.com/Pierre_FSoir/status/1110905246577053700

    Communiqué de l’@ISSEP_Lyon suite à la dégradation de l’établissement cette nuit. #Lyon
    https://twitter.com/ISSEP_Lyon/status/1110900047082852355

    Et le Figaro lui offre une tribune avec un titre racoleur et mensonger :
    L’école de Marion Maréchal vandalisée par des « black blocs » http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/2019/03/27/25001-20190327ARTFIG00054-l-ecole-de-marion-marechal-vandalisee-par-des-bla
    (Si vous souhaitez le lire sans lui offrir un clic, dites-le moi et je vous le libère en commentaire...)
    #nationalisme #frontisme #identitarisme #racisme #autodefense #actiondirecte

  • How to protect yourself from email tracking / Boing Boing
    https://boingboing.net/2019/01/11/how-to-protect-yourself-from-e.html

    The Electronic Frontier Foundation’s Sydney Li and Bennett Cyphers explain how to stop people tracking you through email. Read-receipt beacons and other trickery abounds.

    ...third-party email tracking technologies will try to share and correlate your email address across different emails that you open, and even across different websites that you visit, further shaping your invisible online profile. And since people often access their email from different devices, email address leaks allow trackers (and often network observers) to correlate your identity across devices.

    It doesn’t have to be that way.

    The nutshell: it’s not enough to block remote images in the client anymore. But you’re probably not even doing that. For many, many of you, here’s the first step

    #courriel #sécurité #surveillance #autodéfense

  • un site d’#autodéfense pour #enfants. Pas tout scanné mais ça n’a pas l’air super super développé (en tout cas, en ligne...). Si vous avez des liens le sujet m’intéresse.

    http://patouch.ch

    De nombreux jeunes sont victimes ou auteurs de violences ou d’abus. Beaucoup d’entre eux n’ont pas les outils nécessaires pour faire face correctement à ces menaces. C’est le constat fait par Bernard Jaquet et Jean-Luc Cavalera dans le cadre de leurs activités professionnelles.

    Les deux hommes ont alors conçu une formation pour sensibiliser les jeunes, basée sur de nombreuses expériences vécues, des récits de victimes et de professionnels de la sécurité. Afin de proposer ces cours au plus grand nombre possible d’enfants, Bernard Jaquet a créé l’Association Patouch en 2000, puis l’a fondée officiellement en 2004. Aujourd’hui, cette organisation non gouvernementale (ONG) à but non lucratif est reconnue d’utilité publique.

    La mission que s’est fixée Patouch est de développer ses actions de prévention et d’information auprès des enfants, des adolescents, des parents, des enseignants et des professionnels de l’éducation, de manière concrète et pratique.

    Il y a aussi ce classique, orienté violence sexuelles :

    une vidéo éducative réalisée par Moira Simpson et produite par l’ONF. Elle avait pour but de prémunir les enfants contre l’abus sexuel. Filmé en Colombie Britanique (Feeling Yes, Feeling No), c’est la version française de ce document qui a marqué toute une génération de Québécois[es]. Vous avez probablement déjà entendu quelqu’un chanter la fameuse chanson !

    https://www.youtube.com/watch?v=Ewr9PtwtJ8w

    • (Sur la video, de mémoire, c’est bien d’apprendre à dire non mais quand même une interrogation sur le fait de demander à la celle qui se fait brosser les cheveux de dire « non » alors que l’autre aurait pu s’en apercevoir par son langage non-verbal - et verbal aussi -, et on aurait pu lui dire de faire attention à ça aussi, sinon plus, je pense. Culpabilisation ?) (rajouts en regardant)

      @tintin, J’ai trouvé un fil que tu avais initié sur la situation au Québec, en juillet 2017 :
      https://seenthis.net/messages/613946

      Sur ce qui existe en France (interview audio, novembre 2017) :
      https://seenthis.net/messages/661300

      Atelier de prévention des agressions faites aux enfants
      Interview de l’association Tom Fifi et Compagnie, qui animet des ateliers CAP (Child Assault Prevention) à destination des enfants, et de leurs accompagnant-e-s.

      Des #ateliers_CAP existeraient aussi vers Nantes et le plateau de Millevaches, portés par ou liées à des pratiques féministes, parfois partenaires du Planning familial. En Belgique aussi.

      Je ne sais pas s’ils existent toujours, très exigeants en termes de temps et d’énergie (quand il s’agit de se confronter parfois à des institutions comme l’Education Nationale, par exemple), et très peu rétribués quand ils le sont.

      # Sur Nantes, La Trousse à Outils, « Association de lutte contre les discriminations, en particulier le sexisme, le racisme et celles faites aux personnes LGBT »
      https://fr-fr.facebook.com/la.trousse.a.outils
      Contact : trousse-a-outils(à)tao.herbesfolles.org
      (je ne retrouve pas mais j’avais vu passer l’info, et que ça s’arrêterait peut-être, faute de monde. - edit 10/01 : Retrouvé le post du 19 mai 2018
      https://www.facebook.com/la.trousse.a.outils/posts/2147791091914453
      Un des « secteurs d’activités » :
      « -> CAP - les ateliers de prévention des agressions faites aux enfants. Après une intervention dans une école il y a 2 ans, CAP cherche à réaliser les ateliers de préventions auprès d’écoles, de centre de loisir, centre de vacances, etc... Le programme est dans l’attente de l’agrément de l’Education Nationale qui nous permettra d’intervenir plus facilement au sein de l’école publique. »)

      # Sur le plateau de Millevaches,

      Autodéfense pour les enfants
      On se défend !
      Atelier pour enfants de primaire de 5 à 11 ans

      Inspiré du programme américain CAP Child Abuse Prevention et des mouvements d’autodéfense de femmes, l’atelier propose, sous formes de scénettes, de travailler les réactions pour faire face à différentes formes d’agressions : camarade de classe, adulte connu et adulte inconnu. Pendant l’atelier, les enfants partagent ensemble leurs idées pour faire face à ces situations.

      Mis en place dans une école de Saint Denis par la formatrice et lors d’un camp autogéré.
      La formatrice est travailleuse de l’éducation nationale, formatrice en autodéfense pour femmes et enfants, militante pédagogie populaire et coopérative et membre du collectif FELIS en faveur de l’autodéfense des femmes et des enfants.

      Associations Pivoine & La Bascule & FELIS & Planning Familial 19

      https://associationpivoine.wordpress.com/2018/10/17/autodefense-pour-les-enfants
      Contact : labascule(à)millevaches.net
      https://renouee.millevaches.net/actualites/atelier-on-se-defend-pour-enfants-de-primaire-24-10-18

      # Sur Bruxelles (et pas loin ?),

      Enfants CAPables
      Clés pour l’Autonomie et la Prévention
      http://www.garance.be/spip.php?rubrique88

      Une proportion significative d’enfants vit de la violence, parfois grave, qui peut nuire à leur développement et accroître leur vulnérabilité à l’âge adulte. Nous ne sommes pas à côté de nos enfants 24h sur 24, c’est pourquoi il est primordial de les munir d’outils concrets pour faire face à d’éventuelles agressions, qu’elles soient verbales, physiques ou sexuelles. Les adultes en contact avec des enfants ont également besoin d’outils pour pouvoir les soutenir dans ces situations.

      Garance est pionnière en Belgique dans la diffusion du programme CAP (Child Assault Prevention), créé il y a 40 ans et utilisé aujourd’hui dans une vingtaine de pays.

      via
      Les Promesses de l’Aube (janvier 2018)
      http://www.radiopanik.org/emissions/les-promesses-de-l-aube/enfants-capables

      Ce matin, on recevait Laura Chaumont pour parler des ateliers Enfants CAPables proposés par l’asbl Garance

    • À Faux-la-Montagne, les enfants apprennent à réagir face à la violence grâce à un atelier (24 octobre 2018)
      https://www.francebleu.fr/infos/education/a-faux-la-montagne-les-enfants-apprennent-a-reagir-face-a-la-violence-gra

      Eux aussi ont le droit de dire non et de se protéger. Un atelier de défense était organisé pour les enfants à Faux-la-Montagne, en Creuse. Il s’agit du même genre d’atelier que les stages de self-défense pour les femmes, mais à destination des élèves de primaire.

      Et un entretien de 5 minutes avec l’intervenante, à cette occasion :
      Louise Chappa, animatrice d’ateliers de défense pour les enfants
      https://www.francebleu.fr/emissions/l-invite-de-france-bleu-creuse/creuse/l-invite-de-france-bleu-creuse-128
      http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/15344-25.10.2018-ITEMA_21866991-0.mp3

    • # Sur Grenoble

      Association de prévention des violences

      Créée en 2010, l’Ancrage (ex ASSPA) s’efforce de développer des outils d’autonomie et de prévention des agressions, prioritairement en direction des femmes, des adolescentes et des enfants.

      Pour cela, l’Ancrage développe actuellement deux actions : les stages d’autodéfense pour femmes et le programme de prévention des violences faites aux enfants, « Enfants CAPables ».
      (...)
      2. Le programme de prévention des violences envers les enfants

      L’Ancrage intervient dans les écoles élémentaires avec le programme enfants CAPables (Clés pour l’Autonomie et la Prévention). Il se base sur une approche pédagogique triple en incluant les enfants, les parents et le personnel scolaire.

      Le programme a pour but d’informer et de sensibiliser mais surtout d’accroître la confiance en soi et les ressources personnelles et collectives chez les enfants comme chez les adultes, en les munissant notamment d’outils concrets pour faire face à d’éventuelles agressions qu’elles soient verbales, physiques ou sexuelles, et en faisant en sorte qu’’ils puissent se renforcer mutuellement.

      Vous pouvez accéder à la plaquette de présentation du programme enfants CAPables
      http://ici-grenoble.org/user/mes-fichiers-a-moi/structure/492/plaquetteCAP-ASSPA-rv.pdf

      Pour plus d’informations sur cette action : cap-isere (at) protonmail.com

      http://ici-grenoble.org/infospratiques/fiche.php?id=492

    • (Sur Grenoble, ça s’organise)

      Intervenir publiquement contre l’oppression des mineurs ? – jeudi 6 et vendredi 7 décembre à Antigone
      https://www.bibliothequeantigone.org/?p=3518

      Les jeudi 6 et vendredi 7 décembre, de 9h à 18h à Antigone

      Deux jours de réflexion ouverte et collective (et tranquille et bienveillante) autour de la désolidarisation d’avec la domination adulte, autour du soutien à apporter à sa contestation…

      A l’initiative de Camille Pasquier (conférence gesticulée sur les violences éducatives), de Yves Bonnardel (livre sur la domination adulte), de Aurélien Pellegrinelli de Montpellier (éducateur populaire et conférence gesticulée sur la participation des mineurs en protection de l’enfance)

      Atelier ouvert à toute personne qui se préoccupe sincèrement de ces questions et qui a envie d’agir.

      Que faire de ces deux jours ? Propositions :

      – présentation mutuelle (quelle forme ?)
      – une entrée par le récit, par l’idée de se raconter.
      – brainstorming sur le contenu / la direction générale
      – partage matière (bouquins / articles / réflexions libres…)
      – à partir d’outils (tracts, livres, films, éduc pop, danse, théâtre forum…)
      – échange, réflexions sur la posture adulte pour traiter ce sujet
      – échange d’outils pour réflexion et/ou à utiliser potentiellement en public
      – idées de lieux d’immersion ?
      – toucher par d’autres biais que le discours et la réflexion (danse ?)
      – comment partager nos connaissances (historiques, théoriques) avec des mineur-es ?
      – comment être solidaires des mineur-es, soit lorsqu’ils s’en prennent plein la gueule, soit lorsqu’ils réagissent, se révoltent ?
      – comment faire en sorte d’inclure des mineur-es dans ce genre de débats ?
      – comment limiter et annihiler la domination adulte ?

      Ce sera un espace autogéré, avec des idées qu’on amène : on amendera collectivement l’organisation des deux jours. C’est possible de ne venir qu’un seul jour sur les deux, voire qu’une demi-journée (mais c’est sans doute moins bien ! )

      Participation libre aux frais.

      Inscriptions : contrelordreadulte(à)riseup.net
      (je ne mets pas le numéro de téléphone, dispo sur la page)

      via
      Que fait on des violences infantiles du côté des libertaires et féministe de ce nouveau siècle ? (29 décembre 2018) sur @indygrrr
      https://grenoble.indymedia.org/2018-12-29-Que-fait-on-des-violences

      En commentaire :

      Il y a eu un groupe de réflexion sur ce sujet à Grenoble le mois dernier (décembre 2018), qui devrait se rassembler de nouveau deux jours aux alentours du 18 janvier. De plus, des textes/brochures devraient paraître à la suite du travail fait pendant la première rencontre. L’évènement sera normalement annoncé à l’avance, donc l’info devrait être sur ce site prochainement !

    • (Au sujet de la thune et du soutien officiel, en Belgique)
      Le Gouvernement soutient le programme ’Enfants CAPables’ contre les violences envers les élèves (10 novembre 2016)
      http://www.agers.cfwb.be/index.php?page=27976&ne_id=4907

      Le Gouvernement a décidé sur proposition de la Ministre de l’éducation d’octroyer une subvention de 25.000 euros à Garance ASBL dans le cadre du programme de prévention ’Enfants CAPables’ des violences envers les élèves pour l’année scolaire 2016-2017.

  • https://www.hrw.org/everyday-encryption

    EVERYDAY ENCRYPTION
    This game is about the everyday choices you make about your security, and the role encryption plays in those choices. Digital security is always about making compromises and tradeoffs—what do you want to protect, and from whom? You can never be 100 percent secure, but encryption can help reduce your digital security risks.

    #informatique #didactique #jeu #surveillance #chiffrement #autodéfense #numérique

  • Manifeste d’autodéfense féminine : il est temps !
    https://www.nouveau-magazine-litteraire.com/idees/manifeste-auto-defense-feminine-il-est-temps

    Vous êtes charmante mademoiselle, vous êtes mariée ? Vous êtes célibataire ? T’es bonne, t’es belle... tu suces ? Jolies jambes, jolie robe, joli sourire, beau cul, sale gueule, salope, sale thon, sale gouine, sale pute, grosse vache, vieille peau... Tu sais où sont mes chaussettes ? T’es comme ta mère, t’es chiante, t’as tes règles, t’es frigide, tu te laisses aller, tu me fais honte, t’es vieille... Mais putain, occupe-toi des gosses ! Les Africaines, elles sont nulles pour le ménage mais avec les gosses elles savent faire, les Arabes elles sont plus dures, mais les Philippines, de vraies fées du logis, et discrètes avec ça... Avec qui t’étais ? Va te changer on dirait une pute, enlève ce voile on dirait une terroriste, tu ne vois pas que tu fais de la peine à ta mère ? Mais enlève-moi ça, le rose c’est pas pour les garçons... On vous a changé de poste, on vous a changé de bureau. On pourrait prendre un verre ? Je ne suis plus amoureux de ma femme, avec vous c’est différent. Oh ça va, on peut rigoler, putain elle est susceptible celle-là ! Ça va, pète un coup, détends-toi... Vous êtes la secrétaire ? C’est ma nouvelle assistante, elle est bonne hein ? Je peux parler au patron ? Vous n’oublierez pas mon café, mes chemises... Déshabillez-vous, allongez-vous, écartez les jambes, vous prenez la pilule ? Vous fumez ? C’est encore la chambre 4 qui appelle, j’en peux plus de celle de la chambre 4, elle n’arrête pas de geindre... Parce que vous le valez bien ! Une crème antirides qui arrête le temps (prouvé scientifiquement). Toi aussi tu peux être une vraie princesse... Un poupon avec de vraies larmes et qui dit maman, ton karaoké pour devenir la nouvelle star... Appelle le 3600 et parle avec des beurettes en chaleur, cougar prise par tous les trous. Tu veux un bonbon ? Tu ne veux pas m’aider à retrouver mon chien ? Tu sais, tu peux me faire beaucoup de bien si tu veux et je te ferai un beau cadeau mais c’est un secret entre nous, il ne faut pas le dire à ta maman... Bouge pas. Tu cries, je te tue. Je vais te baiser, je vais te fracasser la gueule contre un mur, je vais te tuer... T’aimes ça hein, t’en veux encore ? Je vais te faire crier moi tu vas voir... Il vous a fait quoi après ? Vous étiez habillée comment ? Vous portiez un string ? Vous avez déjà eu des rapports avec plusieurs garçons avant ? Est-ce que vous avez clairement dit non, vous êtes-vous débattue ? Vous êtes victimes de violence ? Brisez le silence, parlez ! Appelez le 39 19 avant qu’il ne soit trop tard.

  • Encrypted Messaging Apps Have Limitations You Should Know
    https://www.wired.com/story/encrypted-messaging-isnt-magic

    Encrypted communication used to be too complicated for mainstream use, but approachable apps like WhatsApp and Signal have become a no-brainer for digital privacy. With all of their security-minded features, like disappearing messages and identity-confirming safety numbers, secure chat apps can rightfully give you peace of mind. You should absolutely use them. As the adage goes, though, there’s no such thing as perfect security. And feeling invincible could get you in trouble.

    End-to-end encryption transforms messages into unintelligible chunks of data as soon as a user presses send. From there, the message isn’t reconstituted into something understandable until it reaches the receiver’s device. Along the way, the message is unreadable, protected from prying eyes. It essentially amounts to a bodyguard who picks you up at your house, rides around with you in your car, and walks you to the door of wherever you’re going. You’re safe during the transport, but your vigilance shouldn’t end there.

    “These tools are hugely better than traditional email and things like Slack” for security, says Matthew Green, a cryptographer at Johns Hopkins University. “But encryption isn’t magic. You can easily get it wrong. In particular, if you don’t trust the people you’re talking to, you’re screwed.”

    On one level it’s obvious that both you and the person you’re chatting with have access to the encrypted conversation—that’s the whole point. But it’s easy to forget in practice that people you message with could show the chat to someone else, take screenshots, or retain the conversation on their device indefinitely.

    Former Trump campaign chair Paul Manafort found this out the hard way recently, when the FBI obtained messages he’d sent over WhatsApp from the people who received them.

    In another current investigation, the FBI was able to access Signal messages sent by former Senate Intelligence Committee aide James Wolfe, and had at least some information about the encrypted messaging habits of New York Times reporter Ali Watkins, after the Justice Department seized her communications records as part of a leak investigation. Though it’s unknown how the FBI gained access to these encrypted chats, it wouldn’t necessarily have taken a crypto-breaking backdoor if investigators had device access or records from other chat participants.

    You also need to keep track of how many devices you’ve stored your encrypted messages on. If you sync chats between, say, your smartphone and your laptop, or back them up in the cloud, there are potentially more opportunities for the data to be exposed. Some services, like iMessage and WhatsApp, either have cloud backups enabled by default or nudge users toward it to streamline the user experience. Manafort provides a useful illustration once again; investigators accessed his iCloud to access some of the same information informants gave them, as well as to glean new information about his activity. The chats were encrypted in WhatsApp; the backups were not.

    “Digital systems strew data all over the place,” Green notes. “And providers may keep metadata like who you talked to and when. Encrypted messaging apps are valuable in that they tend to reduce the number of places where your data can live. However, the data is decrypted when it reaches your phone.”

    That’s where operations security comes in, the process of protecting information by looking holistically at all the ways it could be obtained, and defending against each of them. An “opsec fail,” as it’s known, happens when someone’s data leaks because they didn’t think of a method an attacker could use to access it, or they didn’t carry out the procedure that was meant to protect against that particular theft strategy. Relying solely on these encrypted messaging tools without considering how they work, and without adding other, additional protections, leaves some paths exposed.

    “Good opsec will save you from bad crypto, but good crypto won’t save you from bad opsec,” says Kenn White, director of the Open Crypto Audit Project, referencing a classic warning from security researcher The Grugq. “It’s easy for people to be confused.”

    The stakes are especially high in government, where encrypted chat apps and disappearing message features are increasingly popular among officials. Just last week, sources told CNBC that investigators for special counsel Robert Mueller have been asking witnesses to voluntarily grant access to their encrypted messaging apps, including Dust, Confide, WhatsApp, and Signal. CNBC reported that witnesses have cooperated to avoid being subpoenaed.

    Several encrypted messaging apps offer a disappearing message feature to help ensure that neither you nor the person you’re chatting with keeps data around longer than necessary. But even this precaution needs to come with the understanding that the service you’re using could fail to actually delete the messages you mark for erasure from their servers. Signal had a recent problem, first reported by Motherboard, where a fix for one bug inadvertently created another that failed to delete a set of messages users had set to disappear. The app quickly resolved the issue, but the situation serves as a reminder that all systems have flaws.

    “Encrypted communication apps are tools, and just like any other tool, they have limited uses,” says Eva Galperin, director of cybersecurity at the Electronic Frontier Foundation.

    In fact, simply choosing an encrypted messaging service may cary unknown risks. Some services like Confide and Telegram haven’t allowed an independent auditor to evaluate their cryptography, meaning it’s difficult to know how trustworthy they are, which of their promises they keep, and what user data they actually retain. And iMessage may collect more metadata than you think.

    Signal, WIRED’s secure messaging recommendation, is open source, but it also proved its trustworthiness in a 2016 case where the service was subpoenaed. Developer Open Whisper Systems responded to a grand jury subpoena saying it could only produce the time an account was created and the most recent date that a user’s Signal app connected to its servers. The court had asked for significantly more detail like user names, addresses, telephone numbers, and email addresses. Signal had retained none of it.

    While end-to-end encryption is a vital privacy protection that can thwart many types of surveillance, you still need to understand the other avenues a government or attacker could take to obtain chat logs. Even when a service works perfectly factors like where messages are stored, who else has received them, and who else has access to devices that contain them play an important role in your security. If you’re using encrypted chat apps as one tool in your privacy and security toolbox, more power to you. If you’re relying on it as a panacea, you’re more at risk than you realize.

    Lily Hay Newman - 06.14.18

    https://www.wired.com/story/ditch-all-those-other-messaging-apps-heres-why-you-should-use-signal
    https://www.wired.com/story/encrypt-all-of-the-things
    https://www.washingtonpost.com/news/powerpost/paloma/the-cybersecurity-202/2018/06/06/the-cybersecurity-202-paul-manafort-s-case-may-undermine-the-fbi-s-encryption-argument/5b16ae5e1b326b08e8839150
    https://blogsofwar.com/hacker-opsec-with-the-grugq
    https://www.cnbc.com/2018/06/06/mueller-team-zeroes-in-on-encrypted-apps-as-witness-turn-in-phones.html
    https://motherboard.vice.com/en_us/article/bj3pxd/signal-disappearing-messages-not-disappearing
    https://theintercept.com/2016/09/28/apple-logs-your-imessage-contacts-and-may-share-them-with-police
    https://www.wired.com/story/ditch-all-those-other-messaging-apps-heres-why-you-should-use-signal
    https://www.aclu.org/blog/national-security/secrecy/new-documents-reveal-government-effort-impose-secrecy-encryption?redirect=blog/free-future/new-documents-reveal-government-effort-impose-secrecy-encryption-company

    #vie_privée #messagerie_chiffrée #protection_des_données_personnelles #autodéfense_numérique #cryptography #chiffrement #Signal #gnupg

  • Notes anthropologiques (XVI)

    Georges Lapierre

    https://lavoiedujaguar.net/Notes-anthropologiques-XVI

    Mexico 2018.
    Chronique d’un barrio de Mexico : Copilco el Alto

    Le quartier Copilco el Alto, où habite la famille de ma belle-sœur, est un quartier populaire à proximité de l’université. Alors que le quartier Santo Domingo qui jouxte Copilco a peu changé, toute la partie qui touche l’Université nationale autonome de Mexico (UNAM) a connu au cours des ans des changements importants et, dans un certain sens, significatifs. Quand j’ai connu ce quartier, en 1999, il était tout frémissant de l’esprit rebelle qui parcourait alors le milieu étudiant. Les étudiants occupaient l’UNAM et s’étaient mis en grève suite à la volonté d’un État, désormais au service de la Banque mondiale, de privatiser les universités. Ce fut un mouvement ample qui a profondément touché et remué tous ceux qui y participaient. Il a commencé le 20 avril 1999 pour se terminer le 6 février de l’année 2000 par l’intervention brutale, mais programmée, de l’armée, qui a pris par surprise le conseil général de la grève alors qu’il était en pleine négociation avec les « autorités ». Plus de mille délégués furent emprisonnés sous l’accusation de mutinerie. (...)

    #Mexique #Mexico #Ville_Monstre #UNAM #barrio #féminicide #corruption #narcos #autodéfense #élections

  • Action de groupe contre les GAFAM
    http://gafam.laquadrature.net

    Les GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft) nous font payer leurs services avec nos libertés.

    Notre liberté de conscience, les laissant accéder aux détails de notre esprit pour nous manipuler de façon individualisée et automatisée. Notre vie privée et notre intimité, sans laquelle nous ne pouvons plus nous construire nous-mêmes.

    Ce contrat est illicite : en démocratie, personne ne peut vendre ses libertés fondamentales. Ainsi, le droit interdit désormais qu’un service soit rémunéré par des données personnelles.

    Pour récupérer nos libertés, le 25 mai, La Quadrature du Net engagera une action collective contre chacun des GAFAM.

    Si vous ne l’avez pas déjà fait, il vous reste encore quelques jours pour rejoindre l’action collective contre chacun de ces fossoyeurs de l’Internet et de nos libertés...

    #Internet #Gafam #La_quadrature_du_net #vie_privée #action_collective #autodéfense_numérique

  • Agricultrices en lutte : Face au sexisme, inverser la vapeur | Pascale Guirimand
    http://cqfd-journal.org/Agricultrices-en-lutte-Face-au

    Discrimination via le statut professionnel, orientation professionnelle genrée, remarques machistes : la condition des femmes en agriculture n’est guère reluisante. Depuis les années 1960, nombre de paysannes s’organisent pour lutter contre ce sexisme bien présent. Aujourd’hui, certaines d’entre elles le font en recourant aux pratiques de l’éducation populaire. Source : CQFD

  • Au Kenya, une « mini-république de femmes » contre les violences et les mutilations
    http://www.lemonde.fr/afrique/article/2018/03/12/au-kenya-une-mini-republique-de-femmes-contre-les-violences-et-les-mutilatio

    Une dizaine de huttes de bois et de plastique qui se dressent au milieu d’une plaine aride, souvent visitée la nuit par les éléphants et les léopards : pour beaucoup, le village de Mopukori serait hostile. Pour elles, c’est un havre de paix. « Nous sommes très heureuses de vivre ici parce que nous sommes libres. Personne n’est là pour nous imposer des restrictions, nous avons le pouvoir », sourit Nepi Lelegweny. Regard tranquille, dents du bonheur, elle est la doyenne du village, du haut de ses 42 ans. Autour d’elle, se sont rassemblées à l’ombre d’un grand acacia quelques-unes des vingt-six femmes qui forment cette communauté atypique.

    Il y a vingt-cinq ans, une poignée de pionnières a fondé ce village à quelques kilomètres de la bourgade d’Archers Post, à plus de 300 kilomètres au nord de Nairobi, pour fuir le sort que leur réservait leur propre communauté. Comme leurs cousins masai, les Samburu pratiquent l’excision comme préalable au mariage, traditionnellement arrangé dès le plus jeune âge. Dans cette région pauvre et isolée, les jeunes filles quittent très tôt l’école – l’anglais et le swahili, enseignés dès le primaire au Kenya, ne sont presque pas parlés dans le village. Les femmes sont réduites à leur rôle de mère et très peu considérées. Au sein des foyers, racontent-elles, les violences sont banales.

    Une fatalité que les habitantes de Mopukori ont décidé de briser. Jernesa Lekiloi est la dernière arrivée. Il y a quatre mois, cette mère âgée de « presque 28 ans » a quitté en bloc son mari, son foyer et son village, à plus de 40 kilomètres de là. Elle avait entendu parler d’un refuge pour les femmes. « Nous sommes venus à pied, moi et mes cinq enfants. Cela a pris deux semaines car il fallait porter les plus petits, faire des haltes », raconte cette femme au visage enfantin souligné par une épaisse rangée de colliers de perles. « J’étais mariée à un homme très violent, qui buvait beaucoup. Nous avons eu jusqu’à 300 chèvres, mais il a tout vendu pour acheter de l’alcool. Je ne veux surtout pas qu’il revienne, il me battrait encore. »

    La présence des hommes est tolérée dans le village, mais ce n’est pas le cas à Umoja, à une dizaine de kilomètres. Au fil des ans, quelques communautés de ce type ont essaimé dans la région, faute de place dans les villages de femmes existants mais aussi en raison de désaccords sur le règlement. Ils sont une dizaine, principalement des fils de résidentes devenus adultes, à vivre à Mopukori. Les pères sont autorisés à venir voir leurs enfants, les « petits amis » à rendre visite, parfois à rester dormir. La règle est stricte : seules les femmes décident qui a droit de cité.

    Celles-ci ont des raisons pragmatiques d’accepter la présence masculine : elle les aide à assurer leur sécurité. « Nous sommes organisés pour faire des rondes. Un premier groupe tourne jusqu’à minuit, le deuxième veille jusqu’au matin », explique Bruce Lenasio, le fils de Mary, l’une des plus anciennes membres de la communauté. En tricot blanc et pagne bleu noué à la taille, il se montre fier de ce rôle emprunté à la tradition des morans, ces jeunes « guerriers » chargés de protéger le bétail et le village.
    Des résidentes au travail sur une nouvelle construction dans le village de femmes de Mopukori, plus de 300 kilomètres au nord de Nairobi, en février 2018. Vingt-cinq ans après la fondation de cette communauté, des mères continuent d’arriver avec leurs enfants.

    Après la tombée de la nuit, lorsque Mopukori, sans électricité, est plongé dans le noir et le silence, la faune sauvage est la plus grande menace. Une semaine plus tôt, un éléphant a franchi la clôture d’épineux qui entoure le village, brisant plusieurs branches du grand acacia, sans faire cette fois plus de dégâts. Parfois, les habitantes doivent aussi se protéger de la colère et de la brutalité des hommes. « Il y a peu de temps, mon petit ami est venu. Il voulait rester dormir, mais je n’étais pas d’accord car il avait bu. Nous l’avons chassé », raconte avec un mélange de tristesse et de soulagement Nasileen Letapo, 32 ans et trois garçons.
    « L’homme et la femme doivent vivre ensemble »

    L’autonomie de la communauté passe aussi par l’indépendance financière. Mopukori vit, comme n’importe quel village samburu, de l’élevage du bétail (même si le troupeau s’est réduit à quatre chèvres depuis la rude sécheresse de l’année dernière) et de la culture de petites parcelles arrachées à la plaine sèche et sablonneuse. Les femmes vendent aussi leurs colliers de perles aux touristes qui sillonnent les parcs naturels alentour, et qui laissent au passage quelques dons. Chaque shilling économisé permet de lancer une petite activité, de revente ou de confection, pour rapporter un peu plus d’argent. Un rôle traditionnellement dévolu aux hommes mais qui semble aujourd’hui évident aux résidentes de Mopukori.

    Lire aussi : Au Kenya, comment sensibiliser les hommes aux menstruations ?

    A Archers Post, une telle inversion des règles ne réjouit pas tout le monde. Dans cette bourgade poussiéreuse qui s’étend le long de la route nationale, les hommes sont partagés entre tolérance, indifférence et rejet. « Ce n’est pas acceptable, ces femmes combattent notre communauté », gronde John Lemasa, en démarrant sa lourde moto blanche.

    Un peu plus loin, le pasteur Julius Lelesit, qui arbore boutons de manchettes et chemise mauve brillante, est bien embêté : « Je les autorise à venir à l’église, mais en tant qu’homme de Dieu je me dois de leur rappeler que l’homme et la femme doivent vivre ensemble. » Et cette figure tutélaire d’ajouter, sans trop y croire, à l’évocation des violences subies : « Nous avons pourtant un conseil chargé de résoudre les problèmes au sein des familles… »
    Initiatives privées ou projets d’ONG

    Dans la capitale, Nairobi, ces quelques villages samburu ne sont que vaguement connus. Personne ne peut dire combien il en existe à l’échelle nationale. « Il y en a très peu, ce sont des initiatives privées ou des projets d’ONG », affirme sans plus de chiffres Wangechi Wachira, qui dirige le Centre for Rights Education and Awareness (CREAW), une association de lutte pour les droits des femmes. Pour elle, la solution est ailleurs : « C’est à l’Etat de prendre en charge ces survivantes, la loi prévoit d’ailleurs de créer des refuges et nous allons continuer de nous battre pour que cela soit fait. »

    Une loi de 2015 contre les violences domestiques devait en effet permettre la création de structures d’accueil à travers tout le pays. Un processus complexe dont les modalités sont encore mal définies, admet-on au sein de la Commission nationale du genre, chargée de conseiller l’Etat sur ces questions. Et d’autant plus laborieux qu’il dépend de la volonté politique et des ressources publiques.

    Lire aussi : L’excision touche des millions de femmes dans le monde, des milliers en France

    Le Parlement kényan a également adopté en 2011 une loi interdisant les mutilations génitales. Si une docteure de Machakos (au sud-est de Nairobi) a demandé devant la justice en janvier 2018 l’annulation de ce texte qu’elle juge discriminatoire à l’égard des femmes souhaitant respecter les rites – une requête renvoyée vers la Cour suprême –, l’excision est de moins en moins pratiquée, remplacée par une cérémonie symbolique ou tout simplement bannie. Les chiffres chutent lentement : actuellement, 20 % des femmes sont excisées, contre 30 % au début des années 2000. Mais de grandes disparités existent entre les zones urbaines et rurales. « Certains villages sont tellement isolés que la loi n’y est même pas connue ! » note Wangechi Wachira, du CREAW.

    Au milieu de la plaine de Mopukori, Nepi confirme : « Avant, aucune femme ne pouvait être mariée sans être “coupée” ; maintenant, c’est peut-être une sur cinq, celles qui viennent de l’intérieur [du pays] », dit-elle, faisant frémir ses doubles boucles d’oreille d’un hochement de tête. La doyenne est optimiste mais les défis restent nombreux. Bon ou mauvais signe, les arrivées n’ont pas cessé. Mary, la mère de Bruce, une femme élégante aux cheveux déjà grisonnants, commence à réunir l’argent nécessaire pour construire un nouveau village. Sans attendre l’ouverture des refuges de l’Etat, dont elle n’a jamais entendu parler.

    #umojia #féminisme #autodéfense #survivantes

  • #shameless_autopromo pour les parisien.ne.s et banlieusard.e.s. Un groupe de participants à une formation dans laquelle j’ai l’honneur d’officier, organisent un temps de travail sur l’#autodéfense #féministe. Je me suis dit que ça pourrait intéresser des seenthissienn.e.s C’est gratuit, mais il faut s’inscrire : ahz2017@magasin-cnac.org.

    Voici la description de l’atelier :

    Rendez-vous samedi 3 février 2018 à la Cité Internationale des Arts (Paris, 4e) pour une session ouverte du collectif 2017 des Ateliers des horizons autour de la thématique : « Corps sous surveillance ». L’atelier autour de l’autodéfense féministe se déroulera de 10h à 16h dans un dispositif intimiste et pour un nombre limité de personnes.

    le collectif Ahz/2017 a invité Vanina Géré (chercheuse), Sarah Fernandez (Animatrice d’autodéfense pour femmes – méthode Riposte) et Ornella Galvani (Étudiante) à partager savoirs et expériences liés aux représentations des femmes, et à la pratique de l’autodéfense pour femmes enseignée par des femmes, avec une approche féministe et antidiscriminations. Il s’agira d’un espace de dialogue et d’apprentissage autour de ces questions (représentations des femmes, violence et autodéfense), faisant du groupe le lieu de transmission.

    Pour ceusses qui ne pourraient consacrer autant de temps un samedi, un temps d’échange est prévu :

    Entre 15h et 16h dans l’atelier 8 / Le Test (Bâtiment A étage 2), transformé pour l’occasion en espace de transmission autour de ce projet.

    J’y serais !

  • Ne me touche pas – valise à mélitrucs
    https://melitruc.wordpress.com/2018/01/03/ne-me-touche-pas

    Un minizine d’ #autodéfense féministe qui tient dans la poche. #féminisme

    « Ne me touche pas… même pas en rêve !
    Ne fantasme pas sur moi… même dans ton imagination mon image ne t’appartient pas. »

    #minizine au format PDF
    à imprimer en A3 et plier et découper
    diffuser à l’envie gratuit ou prix libre

    (pour lecture sur écran) version redressée avec tous les textes dans le même sens.

  • Des leçons d’#autodéfense pour lutter contre la violence sexiste | HCR http://www.unhcr.org/fr-fr/news/stories/2017/12/5a2f95e9a/lecons-dautodefense-lutter-contre-violence-sexiste.html

    Avant que son activisme ne provoque les menaces qui l’ont menée à fuir son Yémen natal, Layla, 35 ans, a lutté passionnément pendant 10 ans pour défendre des #femmes qui avaient survécu à la violence. Aujourd’hui, elle a appris à se défendre aux côtés d’autres femmes réfugiées, grâce au premier centre d’auto-défense exclusivement dédié aux femmes du Moyen-Orient.

  • Vient de paraître | Philosophie des arts martiaux modernes, Emin Boztepe et Emmanuel Renault | Librairie Philosophique J. VRIN
    http://www.vrin.fr/book.php?code=9782711628025

    Les #arts_martiaux d’Asie se distinguent notamment des #sport_ de_combat en ce qu’ils donnent lieu à des théorisations spécifiques qui sont dites « philosophiques ». Pourquoi ces pratiques produisent-elles un besoin de théorie ? Que doit-on entendre par « #philosophie » dans ce contexte ? Ce livre soutient qu’il est possible de développer un discours philosophique sur les arts martiaux qui ne se réduise pas à une application de principes taoïstes, bouddhistes ou confucianistes. L’auteur, l’un des spécialistes les plus connus internationalement d’un art martial d’origine chinoise, le #Wing_Chun, poursuit deux objectifs principaux. Il analyse les spécificités du processus d’apprentissage de ces techniques du corps hautement élaborées que sont les arts martiaux. Il montre qu’une réflexion sur un art martial orienté vers l’autodéfense conduit à réviser un certain nombre de conceptions philosophiques du #corps, de l’action, de la #violence, du #travail, de l’art, et des rapports entre théorie et pratique. Il s’agit également d’offrir aux pratiquants des instruments d’#autodéfense contre les discours irrationnels qui entourent trop souvent leur art.

    • ah mais c’est hyper bien ce livre. Très précieux, clair, et pratique. Marrant de remarquer aussi que l’autodéfense féministe est la seule qui envisage la violence dans tous ses aspects, quand l’autodéfense « masculiniste » (ou disons celle des clubs de sport) se contente de l’aspect baston de la chose.

    • Je note une notion qui va me servir « victime active »

      Tous les obstacles que je viens de présenter concourent à faire de nous des « victimes passives » face à une agression. La victime passive a tendance à se croire responsable de ce qui s’est passé et ne peut donc plus prendre l’initiative, ici et maintenant, pour se dégager : elle est déjà paralysée par la culpabilité d’avoir « provoqué » l’agression. Un des enjeux fondamentaux de l’autodéfense mentale est d’apprendre à ne plus se comporter en victime passive. En situation d’agression, il faut au contraire devenir une « victime active ». Une victime active prend la responsabilité de ce qui va se passer dans l’instant. Elle n’a pas choisi d’être agressée, mais, si elle l’est, elle s’en occupe. Voici des pistes pour développer en vous la « victime active ».

    • perso, j’ai noté

      L’#INTERVENTION_PARADOXALE

      Le principe de cette stratégie au nom compliqué est simple : toutes les situations d’interaction humaine, y compris les agressions, se fondent sur le sens que les acteurs/trices mettent dans leurs actions. Si quelqu’un fait ou dit quelque chose, c’est qu’il veut dire quelque chose par là. Pour ce qui est de la communication, la formule du linguiste et psychiatre Paul Watzlawick est bien connue : il est
      impossible de ne pas communiquer. Cela s’applique à toute interaction, pas seulement à la communication. Selon ce principe, il est donc strictement impossible de « ne rien faire » quand vous êtes agressée. Même si vous ne bougez pas, cela envoie quand même un message à l’agresseur, par exemple que vous êtes paralysée de panique, et cela
      peut l’encourager à continuer. Même en ne faisant « rien », votre attitude a quand même un impact sur l’interaction.

      En fait, l’interaction humaine ne fonctionne que parce que tous les acteurs impliqués cherchent constamment et inconsciemment un sens à ce que l’autre fait ou dit. Si une personne refuse de produire du sens, l’interaction ne peut plus avancer. L’autre personne va chercher un
      sens qui n’existe pas, et cela la bloque et la déstabilise. Tout cela sonne bien abstrait et bien théorique, mais voici une application très pratique de ce principe, une histoire qui circule depuis un bon moment dans le monde de l’autodéfense : une femme pratiquant un art martial
      s’entraînait depuis longtemps pour obtenir une ceinture plus élevée.

      Une partie de l’examen consistait à se défendre contre des agresseurs armés d’un couteau. Elle s’entraînait régulièrement avec le même
      homme. Un soir, alors qu’elle rentrait chez elle après l’entraînement, elle se voit confrontée à un agresseur muni d’un couteau. Or, contrairement à son partenaire d’entraînement, l’agresseur est gaucher. Sans réfléchir, elle lui dit : « Mais… Tu as le couteau dans la mauvaise main ! » Cela confond l’agresseur à tel point qu’il ne sait plus quoi faire et s’enfuit. Dans cet exemple, la femme a utilisé
      la stratégie de l’intervention paradoxale sans s’en apercevoir car, pour elle, sa réaction avait du sens (elle savait qu’elle ne savait se défendre que contre des droitiers). Mais l’agresseur ne sachant pas cela, s’est mis à chercher le sens de cette phrase énigmatique, en vain, et il a été bloqué dans son élan agressif.

      En général, un agresseur a une certaine idée préconçue de la façon dont va se dérouler la situation d’agression. Si la victime ne se comporte pas comme prévu, l’agresseur n’a pas de plan B tout prêt et doit d’abord réfléchir pour pouvoir s’adapter à la nouvelle situation.
      C’est ce que l’on appelle l’effet de surprise. L’intervention
      paradoxale renforce cet effet de surprise car le comportement de la victime est non seulement inattendu, mais de plus n’a aucun sens !
      Imaginez-vous un agresseur qui se casse la tête pour comprendre ce qui lui arrive… Un agresseur occupé à réfléchir est un agresseur inoffensif. Vous verrez dans le chapitre sur la défense verbale, p.159, comment tirer consciemment avantage de cette stratégie.

      La version en ligne du bouquin :
      https://infokiosques.net/spip.php?article643

    • 7 raisons pour lesquelles tant d’hommes ne comprennent pas le #consentement sexuel

      Je vous propose aujourd’hui la traduction d’un article écrit par David Wong le 3 novembre 2016 sur Cracked.com. L’article original est ici. Il détaille des mécanismes qui incitent les hommes à ne pas prendre en compte le consentement des femmes en matière de sexualité (ce qu’on appelle la #culture_du_viol). Je le trouve clair et bien illustré par des exemples de culture populaire très connus.

      https://abompard.wordpress.com/2017/02/13/7-raisons-pour-lesquelles-tant-dhommes-ne-comprennent-pas-le-con

  • https://mars-infos.org/parution-de-la-5eme-edition-du-2555 - Marseille Infos Autonomes

    https://mars-infos.org/home/chroot_ml/ml-marseille/ml-marseille/public_html/local/cache-vignettes/L203xH200/arton2555-7e6e3.png?1505119496

    Le Guide d’autodéfense numérique récidive, paré de sa nouvelle mise à jour, afin de fournir conseils et recettes adaptés pour s’orienter dans les méandres parfois hostiles de la jungle numérique.
    Ce Guide présente l’« absence d’intimité » du monde numérique et propose des méthodes pour ajuster ses pratiques quotidiennes en conséquence.

    #MarseilleInfosAutonomes #MIA #MédiasLibres #Mutu #AutodéfenseNumérique

  • https://lapetroleusecaen.com/2017/09/08/dim-1009-atelier-dautodefense-numerique

    Chaque mois, cet atelier permettra à chacun.e d’acquérir les compétences nécessaires pour se défendre, à la fois en ligne et hors-ligne. Au programme : fondamentaux d’informatique, logiciels libres, initiation à Tails, chiffrement, etc.

    Tous niveaux bienvenues. Venez avec votre PC (si possible) et/ou une clef USB (4 Go minimum).

    Dès 18h.

    #Caen #LaPétroleuse #AutodéfenseNumérique #LogicielsLibres #Tails #Chiffrement

  • Enfance et autodéfense | Cécile Gladel, collaborations péciale | Société
    http://www.lapresse.ca/vivre/societe/201011/29/01-4347249-enfance-et-autodefense.php
    http://images.lpcdn.ca/924x615/201011/29/219529-cours-autodefense-pour-enfants-adaptes.jpg

    « Il ne s’agit pas de dire que le monde est menaçant, mais de mettre l’accent sur l’énergie et la force qui sont en nous et, surtout, de leur faire prendre conscience de cette force, décuplée par le mouvement et par la confiance », explique la sexologue Jocelyne Robert qui a elle-même suivi de tels cours, comme ses filles et sa petite-fille.

    Les cours de Pleins pouvoirs ainsi que ceux du Centre de prévention des agressions de Montréal (CPAM) mettent l’accent sur les façons de s’affirmer, de gérer les attaques et de ne pas engendrer l’escalade. « On leur apprend à se protéger dans de petites situations », dit Marylaine Léger. « On leur apprend à se réapproprier leur pouvoir, à se demander ce qu’ils peuvent faire des diverses situations, on leur donne des choix, à briser l’isolement », explique Valérie Lavoie, animatrice de cours d’autodéfense pour le CPAM.

    Les cours visent aussi à démystifier certaines croyances. En effet, les agressions par des inconnus ou les enlèvements ne représentent pas la majorité des attaques, au contraire. Les cours examinent trois volets : un problème avec un enfant du même âge, avec un adulte connu et un inconnu.

    Par exemple, lors des ateliers, on ne dit pas aux enfants qu’il ne faut jamais parler aux inconnus, car cela engendre la peur. Selon l’âge, on enseigne plutôt à l’enfant à se poser des questions, à vérifier si quelqu’un peut l’aider à proximité, à refuser, à dire non. « On sensibilise les enfants à chercher de l’aide auprès d’un adulte en qui ils ont confiance, peu importe de qui il s’agit », explique Valérie Lavoie.

    Une idée d’un équivalent en France ou en Belgique le seen ? (@mad_meg , @supergeante ? )

    #enfance #autodéfense #non

    • principes de base

      > L’apprentissage de la confiance, comment faire les bons choix (ne pas de se battre quand on peut s’éclipser pour éviter un risque), relever la tête, ne pas adopter une attitude de victime.

      > Ne pas donner de principes de défense physique à des enfants de moins de 5 ans. Ils n’ont pas assez de discernement pour bien les utiliser.

      > Ne pas expliquer des situations qui font peur à l’enfant et lui dire ce qu’il ne faut pas faire.

      > Aborder les risques en plantant d’abord le décor positif.

      > Donner aux enfants différents outils qu’ils peuvent utiliser selon les situations qui se présentent à eux.

    • Pas que je sache. Perso, je trouve aussi qu’il manque des cours de communication non violente et de consentement pour les petits garçons. C’est déjà compliqué de trouver des espaces où la mixité fille garçon est incitée, construite.

    • Je me permets de répondre @tintin, non, aucun équivalent, mais c’est pas la peine de chercher, en France, il n’y a pas de maltraitance sexiste, tout va bien au pays des droits de l’Homme ou l’abc de l’égalité a été retiré des écoles suite aux plaintes des extrémistes cathos de merde antigenre moncul.
      Ou à St Cyr on apprend à mépriser les femmes.
      Dans tous les cas, la prise en charge des victimes est nulle, ne va pas penser qu’ils puissent y avoir des causes puisque les effets ne sont même pas considérés.
      Je suis très très en colère.
      Dimanche dernier j’ai accompagnée durant 3h une femme qui venait de se faire taper dessus, elle pleurait dans la rue quand je l’ai rencontré.
      Son histoire était banale : régulièrement abusée sexuellement, 2 enfants retirés pour être placés, persuadée que c’était de sa faute ou qu’il lui aurait fallut trouver un homme pour la protéger.
      Une catastrophe ambulante de 30 ans, nourrie à l’éducation française blanche (je dis ça parce qu’à un moment elle a tenu des propos racistes) demandant à Dieu de lui venir en aide (J’ai juste glisser à un moment que Dieu aussi était un homme et qu’elle ferait bien de s’en méfier) et s’excusant de pleurer.

      Je veux qu’elle se fasse aider par des professionnels ou par des proches, je lui explique que je n’ai pas les compétences.
      Il n’y a que 3 choix pour lesquels je peux agir, soit hopital, police ou je la mets dans le train pour qu’elle retrouve sa famille. Il faut absolument qu’elle trouve un endroit de protection, mais elle n’en connait pas. Il l’a frappé chez elle, pourtant jusque là il était gentil, il l’a aussi menacé, entre autres de tout révéler à sa famille, et l’a insulté.

      La voiture de police qui passe dans la rue ne s’arrête pas quand une passante se met à courir après pour demander de l’aide.

      Nous décidons d’aller au commissariat, à pied, le seul ouvert le dimanche … Le policier à l’entrée filtre les demandes de dépôt de plaintes dehors, devant d’autres personnes, il lui demande si ce sont des violences conjugales, elle répond qu’elle n’est pas mariée (…). J’aimerai qu’elle soit accompagnée chez elle pour récupérer son portable et quelques affaires. Il me dit : nous n’avons pas les moyens d’organiser une escorte, qu’elle retourne chez elle seule et si il l’embête encore, elle téléphonera et nous viendrons.
      Aucun soutien, aucun accueil, une heure d’attente, elle a peur, elle veut partir.
      J’appelle une voisine en urgence, elle gère une asso de femmes battues, (ah mais moi je ne suis pas une femme battue, non, non, t’inquiète, ça s’appelle comme ça juste pour le fun) La voisine m’indique qu’en urgence malheureusement il n’y a que le 115 qui la mettra à l’abri. 1/2h à attendre le 115, pas de réponse.
      Elle est appelé à l’intérieur du commissariat pour aller porter plainte, je la laisse, suis épuisée, impuissante, lasse et en colère politique. Le lendemain il parait qu’elle va mieux, jusqu’à la prochaine fois, oui.

      Voila, tout cela est banal ici.
      Il n’y a pas de victimes puisqu’elles ne sont pas prises en charge, alors elles n’existent pas et #toutvabien.
      Mais aussi, je constate les dégats d’une éducation à la soumission aux normes de domination qui font que cette femme est absolument empêtrée dans une histoire où elle est laissée seule et qui va replonger constamment dans des problématiques équivalentes. Ça s’appelle une névrose, ça s’appelle la violence, le masochisme, la revictimisation, la femme, l’homme. C’est banal par sa dichotomie, l’un frappe l’autre et personne ne fait rien parce que c’est la #NORME.

  • Quand les dealers veulent nous désintoxiquer
    Oui, les Décodeurs du Monde nous baratinent encore.

    Le problème avec les défenseurs du capital ou plus généralement de la propriété, c’est que très souvent ils oublient ou ils masquent une des fonctions premières de la propriété : l’accumulation du pouvoir entre quelques mains. Pour masquer cela, ils raisonnent en volume au lieu de raisonner en volume par propriétaire.

    C’est ce que font les Décodeurs, dans un article qui, selon l’objectif de cette "équipe d’élite" du Monde, veut nous désintoxiquer du baratin des fascistes du Front National représentés par Marine Le Pen :

    Ici je m’attarderai sur la présentation du CICE faite par les Décodeurs le 4 mai 2017 (lendemain du débat entre Le Pen et Macron).

    Le passage sur le CICE commence comme ça :

    Selon un rapport du ministère de l’économie publié en janvier 2016, l’Etat avait versé – à cette date – 18,6 milliards d’euros de CICE aux entreprises qui en avaient fait la demande.

    On note au passage que l’article des Décodeurs se base sur un article du Monde (impartialité oblige, hahaha, indiquer ses sources primaires avec un lien c’est pour les autres) daté de janvier 2016 lui-même écrit à partir d’un communiqué officiel du ministre des Finances et des Comptes publics, Michel Sapin :
    https://www.economie.gouv.fr/deplacement-loiret-michel-sapin-dresse-bilan-cice-pour-2015 & http://proxy-pubminefi.diffusion.finances.gouv.fr/pub/document/18/20375.pdf

    alors que le dernier rapport officiel sur le CICE date de septembre 2016 :
    http://www.strategie.gouv.fr/sites/strategie.gouv.fr/files/atoms/files/rapport_cice2016_28095016_ok.pdf

    Mais depuis 8 mois l’unité d’élite de la statistique et de la vérité du Monde n’a pas eu le temps d’actualiser ses données. C’est dommage parce que depuis on sait que le CICE a coûté, depuis son lancement jusqu’au 1er janvier 2017, 31,2 milliards d’euros et que cela va s’accélérer : 16 milliards supplémentaires en 2017 puis au moins 20 milliards par an à partir de 2018.

    Arrive l’argument massue censé invalider l’argument « Le CICE, vous l’avez donné en priorité aux grands groupes. » :

    Le dispositif bénéficiait d’abord aux « très petites entreprises » (TPE) et aux « petites et moyennes entreprises » (PME), qui représentaient 48 % des crédits enregistrés sur 2013 et 2014. Suivaient ensuite les grandes entreprises (30 %) et les entreprises de taille intermédiaire (22 %).

    C’est là qu’intervient la fameuse capacité d’accumulation de la propriété. C’est bien beau de dire que 48% du pactole est versé aux TPE-PME, 22% aux entreprises de taille intermédiaire (ETI) et 30% aux grandes entreprises (GE). Mais si on ne dit pas que les grandes entreprises (GE) qui reçoivent 30% du pactole sont environ 200 alors que les TPE-PME qui se partagent 48% du pactole sont au nombre de 515 000 on manque une information cruciale.

    Pour être clair : une grande entreprise touche en moyenne 19 millions d’euros, quand une TPE touche 4 mille euros et une PME 37 mille euros.

    Les quelques grands propriétaires de grandes entreprises vont toucher en moyenne 19 000 000 d’euros, quand le million de petits propriétaires de petites entreprises vont toucher en moyenne 4 000 euros. Et il n’est pas du tout sûr que cet argent soit réinvesti dans les entreprises ni transformé en emplois. Quand aux millions de salariés de ces entreprises, ils toucheront éventuellement ce que les propriétaires des entreprises veulent bien leur laisser.

    On note aussi que le mélange "TPE-PME" utilisé par Le Monde permet de gommer encore plus les inégalités avec les ETI et les GE. Pour la seule année 2015 :

    Les TPE sont 420 000 à se répartir 1,6 milliards d’euros
    Les PME sont 115 000 à se répartir 4,4 milliards d’euros
    Les ETI sont 4 400 à se répartir 3,2 milliards d’euros
    Les GE sont 250 à se répartir 4,6 milliards d’euros

    Sans oublier que les TPE et les PME n’ont pas grands chose à voir, voici les définitions :

    TPE : moins de 10 salariés
    PME : 10 à 249 salariés
    ETI : 250 à 4 999 salariés
    GE : plus de 5 000 salariés

    99,14 % des entreprises se partagent 44% du CICE et 0,86% des entreprises (les grosses) se partage 56% du CICE. À eux seuls les grands groupes (0,05% des entreprises) captent 33% du CICE. Oui le CICE est majoritairement au bénéfice des grandes entreprises, dont les grands groupes.

    Aussi n’oublions pas que à l’intérieur de ces 4 catégories les entreprises n’ont pas toutes la même taille. Les Grandes entreprises commencent à 5 000 salariés, mais les plus grandes d’entre elles regroupent autour de 200 000 salariés, autant de justificatifs pour recevoir de l’argent de l’État :
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Classement_des_plus_grandes_entreprises_fran%C3%A7aises#Classements

    Enfin le dernier argument est aussi pertinent que le reste du "décodage" :

    De surcroît, le seul rapport du comité de suivi du CICE publié à ce jour soulignait que 78 % de la masse salariale des TPE/PME était éligible au CICE (donc concerné par la baisse des charges), contre 56 % dans les entreprises de plus de 2 000 salariés.

    Si on prend du recule, qu’on considère les chiffres que j’ai présenté ci-dessus, on voit que cet argument est très faible, voire ne vaut rien. Car ce qui permet de gagner de l’argent offert par l’État ce n’est pas le pourcentage de salariés "éligibles" mais le nombre de salariés "éligibles" dans l’entreprise (rappelons que bien que les salariés soient dit éligibles, l’argent ne leur revient pas. Elle va aux entreprises puis très certainement dans les poches de ceux qui les dirigent : les propriétaires).

    Mais quand il s’agit de reprendre la propagande du ministère on peut compter sur les Décodeurs. En effet ce dernier point est directement issu des éléments de langage diffusés par le ministère de Michel Sapin :

    Du coup, contrairement aux Décodeurs je ne pense pas que cette phrase soit exagérée ni que c’est une intox. Je dois avouer que je suis assez d’accord avec elle :
    « Le CICE, vous l’avez donné en priorité aux grands groupes. »

    Je dirais même plus « Le CICE, vous l’avez donné en priorité aux grands propriétaires . »

    Avec ce cas, on retrouve tout le problème du second tour Le Pen contre Macron : un débat entre l’empoisonneur et le poison. Un méli-mélo d’intox et de contre-intox intoxiquées.

    • Les propos exactes de Marine Le Pen sont :

      « Vous avez fait la seule chose que vous savez faire M. Macron : vous avez aidé les grands groupes. Comme d’habitude. Le CICE vous l’avez accordé en fait en priorité aux grands groupes. Les TPE-PME qui réclamaient qu’on aille leur alléger leur difficulté, leur donner de l’oxygène, vous avez fait comme si elles n’existaient pas. […] Vous n’avez pas baissé les charges pour les TPE-PME. Vous n’avez pas mis en œuvre de délai de paiement pour les TPE-PME, de guichet unique, de simplification administrative, de patriotisme économique… »

      http://www.liberation.fr/elections-presidentielle-legislatives-2017/2017/05/04/marine-le-pen-noie-le-debat-sous-une-avalanche-d-intox_1567143

      On voit que Libération, comme Le Monde, cherche à invalider ces propos en se basant sur les éléments de langages et les analyses biaisées du ministère :

      Avec une amélioration : la prise en compte du rapport de la sénatrice Marie-France Beaufils (PCF).

    • Bien sûr, ce qui est déjà scandaleux dans le CICE, c’est que l’argent des plus pauvres est récolté :

      – un simple clochard paye 20% d’impôts à travers la TVA (impôt le plus important en France)
      – l’impôt sur le revenu est essentiellement payé par la classe moyenne

      pour financer le pouvoir des plus riches (qui emploient les plus pauvres) : propriétaires de petites et (très) grandes entreprises (Bettencourt n’est imposé qu’à hauteur de 4% :http://www.leparisien.fr/faits-divers/liliane-bettencourt-ne-payerait-que-4-d-impots-20-04-2011-1415598.php).

      Mais là en plus on voit (ok on le savait déjà) l’inégalité tout aussi énorme entre ces propriétaires riches.

      La fin du bouclier fiscal et la réforme de l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF) ne bouleverseront pas la vie de Liliane Bettencourt. Au contraire : pendant un an ou deux, révèle le Canard enchaîné, la femme la plus riche de France verra « sa ponction fiscale divisée par quatre, passant -pour l’impôt sur le revenu et l’ISF- de 40 millions (en 2010) à 10 millions. A comparer avec des revenus tournant autour de 250 millions ». Soit « un taux d’imposition direct global d’environ 4 % de ses revenus effectifs, soit le taux appliqué à un contribuable touchant 1 300 euros net par mois », assure le journal.

      Selon le Canard, l’explication est la suivante : avec la réforme, le taux de l’ISF est divisé par 3 (0,5 % contre 1,80 % au maximum actuellement), afin de compenser la fin du bouclier fiscal. Or, ce dernier est calculé sur les revenus perçus deux années plus tôt. Pour 2011 et 2012, « les contribuables soumis à l’ISF auront donc le beurre et l’argent du beurre : le taux réduit et le remboursement du bouclier fiscal », écrit le Canard.

    • Sur le sujet :

      Le CICE, un scandale d’Etat ?
      http://www.latribune.fr/economie/france/le-cice-un-scandale-d-etat-587387.html

      En clair, le le Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi (CICE) est donc un cadeau sans contrepartie fait aux #entreprises, une rentrée financière supplémentaire soumise à aucun contrôle qui aura surtout permis d’atténuer l’envolée des défaillances d’entreprises. « Le nombre de bénéficiaires rend la tâche impossible pour les services fiscaux. (...) Pour les entreprises assujetties à l’impôt sur les sociétés, il est demandé de ne pas réaliser de contrôle a posteriori sur restitutions et imputations (...) », précise le rapport qui aboutit à la conclusion suivante : « le contrôle réalisé se limite donc ici à une vérification du calcul du crédit d’ #impôt ». L’utilisation du #CICE est donc laissée à la discrétion des dirigeants ? Pas tout à fait. Le rapport dévoile la communication internet du ministère de l’#Économie - et pas des #Finances qui est pourtant en charge de ce dossier ! - concernant les risques de contrôle liés au CICE. Elle indique noir sur blanc que « le suivi de son utilisation repose sur le dialogue social. L’entreprise a une obligation de transparence par rapport à l’utilisation du CICE, vis-à-vis des #partenaires_sociaux ». Pour l’instant, quatre ans après le lancement de ce dispositif, aucune information relative à cette volonté de transparence n’a été dévoilée.

    • Pour contextualiser, les infos de l’INSEE :

      Sur ces 3,75 millions d’entreprises, 274 grandes entreprises (GE) emploient 4,33 millions de salariés fin 2013, soit 29 % du total. À l’opposé 3,61 millions, soit 96 %, sont des microentreprises ; elles emploient environ 2,81 millions de salariés (19 % du total). Par-delà ce dualisme se dessine une partition assez équilibrée de la valeur ajoutée ou de l’emploi : 5 300 entreprises de taille intermédiaire (ETI) et 138 000 petites et moyennes entreprises (PME) non microentreprises emploient respectivement 24 % et 28 % des salariés.

      https://www.insee.fr/fr/statistiques/fichier/2497076/ENTFRA16_g_FTL01-prod.pdf
      https://www.insee.fr/fr/statistiques/2497076?sommaire=2497179&q=pme

      Les définitions de petites et moyennes entreprises (PME) et Microentreprises (MIC ou TPE) :

      les petites et moyennes entreprises (PME) sont celles qui, d’une part, occupent moins de 250 personnes, d’autre part, ont un chiffre d’affaires annuel n’excédant pas 50 millions d’euros ou un total de bilan n’excédant pas 43 millions d’euros ;
      – parmi elles, les microentreprises (MIC) occupent moins de 10 personnes et ont un chiffre d’affaires annuel ou un total de bilan n’excédant pas 2 millions d’euros ;

    • Merci pour cette belle démonstration. Mais au delà du tour de passe passe volume contre volume par entreprise qui met clairement les GE devant comme tu le montres, #le_monde a juste bidonné (#fake_news) sa réponse en regroupant TPE + PME pour faire passer le volume devant les GE, car si on garde les découpages des documents que tu fournis, c’est bien les GE qui ont le plus de millards, devant les autres catégories d’entreprises. Ahurissant.

    • J’ai un peu honte j’ai aussi bénéficié du CICE à mon grand étonnement. Mon conjoint étant médecin généraliste emploie une secrétaire à mi-temps et donc nous avons eu un crédit d’impôt de 6% sur le total des salaires bruts soit 861 euros. Du coup nous avons augmenté la secrétaire.

    • Bonjour,

      Quand on reprend les chiffres sur la répartition du CICE que vous donnez et qu’on les belote avec le la répartition des salariés entre les différentes catégories d’entreprise, on peut déterminer un rapport de captation du CICE par salarié selon les appartenances aux catégories d’entreprise.
      Du coup, ce rapport est le suivant :
      – 0.084 pour les salariés des TPE,
      – 0.157 pour les salariés des PME,
      – 0.133 pour les salariés des ETI
      – 0.158 pour les salariés des GE.

      Cela semble une répartition plutôt équitable, si on considère que pour bon nombre de TPE, ces entreprises ne génère pas d’argent, non ?

    • Bonjour @knox

      Merci pour le calcul. Cependant :
      1/ les salariés ne sont que des faire-valoir, il est extrêmement peu probable qu’ils touchent le moindre centime du CICE.
      2/ Les entreprises elles-même ne sont que des faire-valoir car le CICE est distribué sans conditions, sans obligation d’utilisation.
      3/ il est donc très probable que seuls les propriétaires des entreprises touchent le CICE, sûrement pour le placer dans un paradis fiscal
      4/ Même avec ton calcul on voit que les GE touchent la plus grosse part.

      À quoi ça sert de donner des dizaines de millions d’euros à Carrefour ou Auchan, qui semblent être les plus gros employeurs et qui se portent bien ?

  • Quitter Facebook, est-ce possible ?

    J’ai échoué à supprimer le compte facebook de @rezo, apparemment l’option “supprimer mon compte” n’existe pas.

    Ah, mais on peut le désactiver. On est donc désactivés. Enfin, dans 14 jours. Si tout se passe bien. Et on peut réactiver quand on veut, hein…

    Et on va manquer à Sylvain, Mathieu, Cédric, Agnès, Violaine… ;
    Sylvain, Mathieu, Cédric, Agnès, Violaine donc, transformé·e·s en chair à canon publicitaire…

    allez, un dernier verre…

    oh on va pas se quitter comme ça, tu reprendras bien un p’tit verre quand même ?

    t’es sûr ?

    sûr-sûr ?

    bon allez on fait semblant hein… reviens quand tu veux

    #facebook #quitter

  • WhatsApp, sa porte discrète du fond et les #backdoors de Signal

    https://linuxfr.org/users/apichat/journaux/whatsapp-sa-porte-discrete-du-fond-et-les-backdoors-de-signal

    Nous le savons tous #WhatsApp n’a pas de #backdoor, c’est d’ailleurs pour ça que son code source n’est pas public : ya rien à voir, tchatez.

    Une très bonne explication est publiée sur le site de Reflet :

    > Il suffit à WhatsApp d’ajouter un nouvel appareil virtuel au compte de Bob, cet appareil recevra ainsi les #messages qui lui sont destinés
    > De manière générale c’est le problèmes des systèmes où le lien entre personne physique et clef de chiffrement est établi et contrôlé par un acteur tiers, comme WhatsApp, ou en utilisant des mécanismes peu fiables, comme le contrôle du numéro de téléphone.
    > C’est également un problème par ex. chez #Apple ( #iMessage ) : Apple gère la liste des appareils liés à un compte et est donc en mesure d’ajouter un appareil « fantôme » au compte qui recevrai alors tous les messages qui lui sont destinés, et peut se faire passer pour ce compte.

    Cependant, selon certains avis avisés de la #Free Software Foundation Europe, il y aurait un certain nombre de BackdoorS présenteS lors de l’utilisation du logiciel #Signal

    [...]

    #sécurité_informatique #Crypto #Cryptographie #Interceptions #Sécurité

  • Comment effacer vraiment un disque dur avant de le revendre ou le donner ?
    http://feedproxy.google.com/~r/KorbensBlog-UpgradeYourMind/~3/oAnTtrpcOD0/effacer-vraiment-disque-dur-de-revendre-donner.html

    Vous le savez surement, un simple formatage ne suffit pas pour vraiment supprimer les données présentes sur un disque dur ou une clé USB. Il est toujours possible de les récupérer comme je l’expliquais la dernière fois. Heureusement, il existe des tas de logiciels (comme wipe ou dban), certains payants, qui permettent de supprimer VRAIMENT les données présentes sur un disque dur. En effet, si vous voulez donner ou revendre un disque dur, voire le balancer dans une déchèterie, autant être sûr qu’un petit malin ne puisse pas récupérer de données dessus. Aujourd’hui, je ne vais pas parler d’un logiciel qui permet d’effacer un disque dur de manière sécurisée, mais on va plutôt revenir aux basiques avec la fameuse commande « dd ». En effet, avec dd on peut faire des images disque, copier de la donnée, mais on (...)